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ENQUÊTE IPA 2016 (Promotions sorties en 2015) Apprentissage Publication n°16 – Janvier 2017 Direction de la Formation et de l’Apprentissage auvergnerhonealpes.fr L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES APPRENTIS 2016 APPRENTIS FORMÉS EN RHÔNE-ALPES (ACADÉMIES DE GRENOBLE ET DE LYON) 7 MOIS APRÈS LEUR SORTIE DE FORMATION PRÉFET DE LA RÉGION AUVERGNE- RHÔNE-ALPES

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Page 1: L’INSERTION PROFESSIONNELLE · 5 • 70% des apprentis sortant de formation qui ont répondu à l’enquête « Insertion Professionnelle des Apprentis » (IPA) sont en emploi,

ENQUÊTE IPA 2016 (Promotions sorties en 2015)

Apprentissage Publication n°16 – Janvier 2017Direction de la Formation et de l’Apprentissage

auvergnerhonealpes.fr

L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES APPRENTIS 2016

APPRENTIS FORMÉS EN RHÔNE-ALPES (ACADÉMIES DE GRENOBLE ET DE LYON) 7 MOIS APRÈS LEUR SORTIE DE FORMATION

PRÉFETDE LA RÉGION

AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

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GLOSSAIRE

Diplômes • BAC PRO : Baccalauréat Professionnel

• BEP : Brevet d'Études Professionnelles

• BP : Brevet Professionnel

• BTS : Brevet de Technicien Supérieur

• CAP : Certificat d'Aptitudes Professionnelles

• DUT : Diplôme Universitaire de Technologie

Autres sigles• CDI : Contrat à Durée Indéterminée

• CDD : Contrat à Durée Déterminée

• CFA : Centre de Formation d’Apprentis

• DM : Domaine de Métier (Nomenclature des familles professionnelles)

• FAP : Famille Professionnelle (nomenclature - Cf. Annexe 7)

• INSEE : Institut National de la Statistique et des Études Économiques

• ns : Non Significatif (lorsque le nombre de jeunes analysés est inférieur à 30)

• NSF : Nomenclature des Spécialités de Formation (Cf. Annexe 5)

• NSP : Ne Sait Pas

• ZTEF : Zone Territoriale Emploi Formation

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SOMMAIRE

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SYNTHÈSE : CE QU'IL FAUT RETENIR

PAGE 6

INTRODUCTION : PRÉSENTATION DE L'ENQUÊTE IPA

PAGE 9

CHAPITRE N°1 : LES APPRENTIS INSCRITS DANS UN CFA EN RHÔNE-ALPES

PAGE 12

CHAPITRE N°2 : LA SITUATION DES RÉPONDANTS SORTIS DE FORMATION

PAGE 19

CHAPITRE N°3 : LA SITUATION DES RÉPONDANTS EN EMPLOIZoom – Expérience préalable dans l’entreprise d'embauche

Zoom – Mobilité

Zoom – Les apprentis en BTS

PAGE 32

CHAPITRE N°4 : LA SITUATION DES RÉPONDANTS SANS EMPLOI

PAGE 33

CHAPITRE N°5 : LA SITUATION DES RÉPONDANTS PAR DOMAINE DE SPÉCIALITÉ1 – Transformations

2 – Mécanique, électricité, électronique

3 – Échanges et gestion

4 – Génie civil, construction, bois

5 – Services aux personnes

ANNEXES1. Regroupements utilisés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

2. Nomenclature des niveaux et diplômes en apprentissage. . . . . . . . . . 44

3. Formules utilisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

4. Régression logistique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

5. Nomenclature des Spécialités de Formation (NSF) . . . . . . . . . . . . . . . . 48

6. Les métiers les plus représentés par domaine de spécialité NSF. . . 49

7. Nomenclature nationale des Familles Professionnelles (FAP). . . . . . . 50

8. Simulation de redressement des données pour tenir compte des non répondants à l’enquête . . . . . . . . . . . . . . . . 52

9. La mobilité des apprentis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

10. Expérience préalable dans l’entreprise d’embauche . . . . . . . . . . . . . . . 56

11. Sortants de BTS - Origine scolaire, réussite au diplôme et insertion professionnelle des apprentis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

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• 70% des apprentis sortant de formation qui ont répondu à l’enquête « Insertion Professionnelle des Apprentis » (IPA) sont en emploi, sept mois après leur sortie de formation. Au 1er février 2016, après deux années favorables à l’insertion en 2011 et 2012 (respectivement 72% et 73%) et trois années stables (69% en 2013 et 68% en 2014 et 2015), le taux repart à la hausse en 2016 (+2 points). Cette amélioration s’inscrit dans un contexte de reprise économique au niveau régional comme national.

• Le taux d’emploi a augmenté pour tous les niveaux1 de formation, avec une hausse plus marquée pour les niveaux III, IV et V (+3 points chacun). Pour autant, l’insertion professionnelle reste largement conditionnée par le niveau de la formation préparée : le niveau V présente le taux d’emploi le plus faible (55%) tandis que l’insertion au niveau Bac et pour les formations supérieures se situe entre 76% et 82%. Cette année encore, le niveau I présente un taux d’emploi inférieur à celui des niveaux II et III, expliqué en partie par le faible recours aux contrats de professionnalisation à ce niveau.

• Le taux d’emploi a progressé pour les sortants du domaine des Services2 comme pour ceux de la Production. Il reste supérieur dans le domaine de formation des Services (73%) par rapport à celui de la Production (68%), ce qui s’explique largement par une part plus élevée de jeunes ayant suivi une formation supérieure dans les Services. Ainsi, à niveau égal, les jeunes s’insèrent de façon équivalente, qu’ils soient issus d’une formation des Services ou de la Production. Le niveau IV fait néanmoins exception avec une meilleure insertion des jeunes sortant d’une formation de la Production.

• L’obtention du diplôme est un atout majeur pour s’insérer dans la vie active. Au 1er février 2016, 75% des sortants diplômés ont un emploi tandis qu’ils sont 53% parmi les non diplômés. À l’exception du niveau I, l’écart entre le taux d’emploi des diplômés et celui des non diplômés se réduit à mesure que le niveau de formation s’élève. C’est au niveau V que l’obtention du diplôme augmente le plus fortement la probabilité de trouver un emploi : 64% des diplômés de niveau V sont en emploi tandis qu’ils sont 37% parmi les non diplômés.

• La part des apprentis en emploi durable progresse légèrement en 2016 après une diminution de 3 points sur la période 2010-2015. Ainsi, au 1er février 2016, 53% des apprentis en emploi occupent un emploi durable, 36% un emploi à durée déterminée et 11% un emploi aidé. La part d’emploi durable est plus élevée aux niveaux I, II et IV (64% au niveau I et 54% pour les niveaux II et IV). On notera que l’emploi durable est moins fréquent au niveau III (46%). Le niveau V compte la part d’emploi à durée déterminée la plus importante (43%) et les niveaux II et III les parts les plus élevées d’emplois aidés (respectivement 15% et 20%).

• En 2016, les femmes présentent un taux d’emploi supérieur à celui des hommes (respectivement 71,5% et 69,5%) mais cet écart est largement le fait d’un niveau de formation des femmes en moyenne plus élevé. Si l’on raisonne toutes choses égales par ailleurs (à niveau de formation, taux de réussite et spécialités de formation équivalents), les hommes ont une probabilité plus élevée d’être en emploi sept mois après leur sortie de formation. Les écarts sont également significatifs concernant la qualité des emplois : les conditions de travail des femmes sont plus précaires avec davantage de temps partiel et des rémunérations moins élevées.

• Les caractéristiques des entreprises d’embauche sont similaires aux années précédentes. Les entreprises d’embauche sont majoritairement des petites et moyennes entreprises (36% ont moins de 10 salariés et 28% ont entre 10 et 49 salariés). Les apprentis travaillent principalement dans une entreprise privée (91%).

• Un jeune sur deux a déjà travaillé dans l’entreprise qui l’a recruté (51%). Cette première expérience dans l’entreprise favorise l’accès à l’emploi durable. L’embauche d’un jeune ayant déjà travaillé dans l’entreprise s’accroît avec le niveau de formation. Elle est plus fréquente à la suite d’une formation dans le domaine de la Production ainsi que dans les entreprises de moins de 10 salariés.

• 84% des jeunes formés en Rhône-Alpes y travaillent. Ce taux a peu évolué depuis 2010. La mobilité géographique des jeunes s’accroît avec le niveau de formation. Ainsi, 90% des sortants d’une formation de niveau V et 89% de niveau IV exercent un emploi dans la région tandis que cette part est de 55% pour les sortants de niveau I.

• Les effectifs d’apprentis en BTS progressent de 17% sur la période 2010-2014 avec un pic en 2012 et 2013. Le nombre de diplômés s’accroît quant à lui de 53% au cours des 4 dernières années, avec un pic en 2014. On notera que plus de la moitié des entrants en BTS par apprentissage sont issus d’une terminale professionnelle ou technologique. Le taux d’emploi des sortants de BTS est élevé sur la période 2012-2016 : environ 10 points de plus que le taux d’emploi tous niveaux confondus. Il est de 80% en 2016. La promotion sortie en 2014, qui correspond à une arrivée plus importante de jeunes issus de Bac pro en 2012, s’insère aussi bien que celle sortie un an plus tôt.

• Les apprentis exercent très majoritairement un métier en lien avec leur formation3 : 74% des jeunes en emploi exercent une profession dans le domaine pour lequel ils ont été formés et 10% une profession dans un domaine proche. Cependant, le lien entre la formation et l’emploi varie en fonction du domaine de formation. Globalement, le lien entre la formation et l’emploi est particulièrement élevé dans les domaines de l’Informatique et télécommunications (95%), la Banque et assurances (95%), les Ingénieurs et cadres de l’industrie (93%) et la Santé, action sociale, culturelle et sportive (92%). À l’inverse, il est le plus faible dans les domaines de l’Agriculture, marine, pêche (68%) et des Matériaux souples, bois, industries graphiques (69%).

SYNTHÈSE CE QU'IL FAUT RETENIR

1 Cf. Annexe 2 : Nomenclature des niveaux et diplômes en apprentissage.

2 Cf. Annexe 5 : Nomenclature des Spécialités de Formation (NSF).

3 Ce constat a été réalisé en comparant pour chaque apprenti le diplôme préparé à l’intitulé déclaré pour l’emploi occupé. Pour ce faire, les informations ont été codifiées en Domaines de Métiers (cf. Annexe 7 - Nomenclature des FAP Nationale).

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INTRODUCTION PRÉSENTATION DE L’ENQUÊTE IPA

■ PRÉSENTATION

L’enquête Insertion Professionnelle des Apprentis (IPA) est une enquête nationale annuelle obligatoire, définie par le Ministère de l’Éducation Nationale, qui rend compte de l’insertion professionnelle des apprentis sept mois après leur sortie de formation. Elle permet d’identifier les conditions d’entrée à court terme des apprentis sur le marché du travail et de comparer leur insertion selon la filière suivie, le genre, le niveau, etc. Cette enquête contribue à l’analyse menée par l’ensemble des partenaires en charge de l’enseignement et de la formation professionnelle, notamment au sein du CREFOP (Comité Régional de l’Emploi, de la Formation et de l’Orientation Professionnelles).L’enquête IPA est réalisée par les services statistiques de chaque académie, en collaboration avec l’ensemble des Centres de Formation d’Apprentis (CFA), auprès des apprentis sortis de formation l’année précédente. Le questionnaire est transmis aux apprentis par voie postale et, depuis 2013 dans certaines académies4, par internet. Afin d’en améliorer le taux de réponse, une phase de relances téléphoniques auprès des non répondants aux interrogations postales et par mail est financée depuis 2010 par la Région pour les académies de Grenoble et de Lyon. En 2016, les relances téléphoniques sont reconduites sur le périmètre de l’ancienne région Rhône-Alpes, c'est-à-dire auprès des apprentis des académies de Grenoble et de Lyon.

Cette procédure sera élargie à l’académie de Clermont-Ferrand l’année prochaine et couvrira ainsi la totalité du territoire régional Auvergne-Rhône-Alpes à partir de 2017. Grâce aux relances téléphoniques, le taux de réponse à l’enquête de 2016 atteint 73% pour les académies de Grenoble et de Lyon alors qu’il n’était que de 48% pour l’enquête postale et en ligne. Ce taux élevé permet de réaliser une analyse plus fine des résultats. Dans la continuité des années précédentes, la coordination du projet, l’analyse des résultats de l’enquête et la réalisation de l’étude sont confiées par la Région Auvergne-Rhône-Alpes à l’Observatoire Régional Emploi Formation (OREF) du Pôle Rhône-Alpes de l’Orientation (PRAO), en collaboration avec les services statistiques des Rectorats de Grenoble et de Lyon.

Le rapport a été élaboré et validé par un comité technique dans lequel sont représentés : la Région Auvergne-Rhône-Alpes, les Rectorats de Grenoble et de Lyon, la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE), la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF), la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat (CRMA), la Chambre de Commerce et d’Industrie de Région (CCIR) et le Pôle Rhône-Alpes de l’Orientation (PRAO).

■ MÉTHODOLOGIE DE L’ENQUÊTE IPA

Dans le cadre de l’enquête IPA 2016 : parmi les 40 478 apprentis inscrits en Rhône-Alpes en 2014/2015, 20 031 apprentis considérés comme sortant de formation ont été interrogés au 1er février 2016. 14 687 ont répondu à l’enquête, soit un taux de réponse global de 73%.

i

Ce rapport est basé sur les réponses à l’enquête IPA 2016 en Rhône-Alpes. Celle-ci a été réalisée en trois phases :• En février 2016, le questionnaire de l’enquête a été envoyé aux

apprentis considérés comme sortant de formation en 2015, par voie postale (envoi par les CFA) et par mail (envoi par les Rectorats) pour connaître leur situation au 1er février 2016, soit sept mois après leur sortie de formation.

• En mars, une relance postale a été effectuée par les CFA.• En avril et mai, une relance téléphonique – financée par la

Région Auvergne-Rhône-Alpes et supervisée par le PRAO et les Rectorats – a été réalisée pour améliorer le taux de réponse.

PérimètreApprentis formés en Rhône-Alpes c'est-à-dire dans les académies de Lyon et de Grenoble. Le périmètre sera élargi à l’académie de Clermont-Ferrand en 2017.

Champ de l’enquêteApprentis inscrits en CFA au 31 décembre 2014 et ayant terminé ou arrêté en cours de formation un contrat d’apprentissage en 2015, quel que soit leur niveau de formation. Les apprentis en poursuite d’études ou en contrat d’apprentissage à la suite de l’année scolaire 2014/2015 sont exclus du champ de l’enquête.

` Résultats présentés

Les résultats ne sont pas comparables avec ceux diffusés par la DEPP5 car les méthodologies employées et les objectifs diffèrent :• La DEPP réalise un suivi d’ensemble, au niveau national, et

obtient un taux de réponse de 56%6 qui impose un redressement des données.

4 À partir de 2013, une interrogation en ligne des apprentis est progressivement mise en place par les Rectorats de Grenoble et de Lyon : d’abord Grenoble en 2013 à titre expérimental puis Lyon l’année suivante pour les CFA volontaires. Depuis 2015, ce mode d’interrogation a été généralisé à l’ensemble des CFA de ces deux académies : le taux de réponse à l’enquête en ligne est de 16% pour l’académie de Lyon et de 20% pour l’académie de Grenoble.

5 Direction de l’Évaluation, de la Prospective et de la Performance – Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement et de la Recherche.

6 En 2015, sur le champ restreint des sortants d’une année terminale de formation, le taux de réponse à l’enquête est de 56 % au niveau national (France métropolitaine et DOM).

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• La Région a privilégié une relance téléphonique exhaustive auprès des non répondants à la première phase d’interrogation depuis 2010 afin de pouvoir disposer de données à un niveau fin (par CFA, par diplôme ou spécialité de formation par exemple). Le taux de réponse à l’enquête est ainsi de 73% ce qui rend un redressement nettement moins pertinent.

Néanmoins, une simulation de redressement à partir des pondérations calculées par la DEPP est effectuée sur les principaux indicateurs de l’enquête. Elle montre que les écarts entre les données brutes et les données redressées sont faibles et sans incidence notable sur l’analyse. Cette simulation est présentée en Annexe 8.

Pour plus d’informations sur les résultats de l’enquête IPA au niveau national pour les formations du CAP au BTS, se référer à la publication « Repères et références statistiques 2016 » du ministère de l’Éducation Nationale (pages 258-259) : http://www.education.gouv.fr/cid57096/reperes-et-references-statistiques.htmlAttention : les publications disponibles au niveau national concernent l’enquête IPA 2015 (et non l’enquête IPA 2016) et les analyses nationales portent sur les seuls sortants d’une année terminale de formation.

Figure 1 : Schéma de la population étudiée dans le cadre de l’enquête IPA 2016 en Rhône-Alpes

Chapitre 1Inscrits en CFA rhônalpins au 31/12/2014

40 478

Inscrits Ensemble des jeunes en apprentissage en CFA sur le territoire rhônalpin au 31/12/2014, quelle que soit leur année de formation.

Sortants potentiels interrogés au 01/02/2016

20 031

Poursuites d’études connues

20 447

Sortants potentiels interrogésApprentis inscrits en CFA au 31/12/2014 et sortant en 2015, hors poursuite d’études connue. Les jeunes en poursuite d’études peuvent continuer dans le même cycle de formation ou dans un nouveau cycle de formation (en voie scolaire ou en apprentissage).

Répondants 14 687

Non répondants

Chapitre 2Sortants confirmés

12 678Poursuites d’études

Sortants confirmés Parmi les sortants interrogés répondant à l’enquête, certains poursuivent leurs études. Ils ne sont pas pris en compte ici.

Parmi ces sortants confirmés, il reste deux catégories de jeunes : en emploi ou sans emploi. Ce sont les jeunes étudiés dans cette enquête.

En emploi 8 895

Sans emploi 3 783

Chapitre 3 Chapitre 4

SourcesLes données concernant le nombre d’apprentis inscrits en formation sont issues de l’enquête menée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes sur le nombre d’inscrits dans les CFA rhônalpins au 31 décembre 2014. Les données concernant les répondants à l’enquête sont issues de l’enquête IPA 2016 réalisée par l’Éducation Nationale.

Précaution d’utilisation L’analyse de l’insertion professionnelle concerne uniquement les 12 678 apprentis répondants sortis de formation en 2015, qu’ils soient ou non en emploi. Elle ne représente aucunement le devenir de l’ensemble des apprentis inscrits en CFA rhônalpins au 31 décembre 2014 car de nombreux apprentis ont poursuivi leurs études (en apprentissage ou par la voie scolaire) en 2015/2016 et ne sont donc pas pris en compte ici (cf. page suivante).

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■ LES POURSUITES D’ÉTUDES

Les jeunes inscrits en apprentissage au 31 décembre 2014 ont majoritairement poursuivi leurs études en 2015/2016 : soit dans le cycle de formation en cours, soit dans un nouveau cycle de formation. Ces poursuites d’études représentent, au minimum, 56% des effectifs inscrits, la part des jeunes en poursuite d’études parmi les non répondants n’étant pas connue.

Sur les 40 478 inscrits en CFA rhônalpins en 2014/2015, 22 208 suivaient une formation en année terminale. Parmi eux, au 1er février 2016 : • 51% au moins entrent dans la vie active (en emploi ou non, dont

jeunes en contrat de professionnalisation) ; il s’agit des jeunes répondant à l’enquête IPA et sortis d’une formation en année terminale,

• 30% au moins poursuivent leurs études (dont certains redoublent et/ou sont à nouveau en apprentissage),

• la situation n'est pas connue pour plus de 4 000 jeunes, soit 19%.

On pourra en particulier noter que : • au moins 41% des apprentis issus d’une dernière année de

formation au niveau V poursuivent leurs études l’année suivante,• au niveau IV comme au niveau III, ils sont au minimum 25% à

poursuivre leurs études.

Cette enquête ne permet pas de savoir quel est le niveau de la formation préparée par la suite.

Figure 2 : Situation des jeunes à l’issue de leur apprentissage selon le niveau de la formation suivie

0 20 40 60 80 100

Niveau II

Niveau III

Niveau IV

Niveau V

TOUSNIVEAUX

Situation inconnue

Sortants

Poursuite d’éudes

18% 67% 15%

25% 57% 18%

25% 54% 21%

41% 39% 20%

30% 51% 19%

Nb : les effectifs en poursuite d’études après une formation de niveau I ne sont pas disponibles cette année.

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CHAPITRE N°1 LES APPRENTIS INSCRITS DANS UN CFA EN RHÔNE-ALPES

Rhône-Alpes compte 40 478 apprentis inscrits7 en formation au 31 décembre 2014. Pour la deuxième année consécutive, les effectifs d’apprentis sont en diminution (-4,1%). Au 31 décembre 2013, 42 203 apprentis sont inscrits dans un CFA Rhônalpin.

■ LA MAJORITÉ DES APPRENTIS SE FORME DANS LE RHÔNE ET L’ISÈRE

Figure 3 : Répartition des apprentis inscrits par département

3%

Savoie 6%

Haute-Savoie11%

Ain8%

Rhône 31%Loire

14%

Drôme 7%

Isère

Ardèche

20%

1000 à 3 000 apprentis3 000 à 5 000 apprentis5 000 à 7 000 apprentis7 000 à 9 000 apprentis> 9 000 apprentis

Les départements du Rhône (31%) et de l’Isère (20%) concentrent la moitié des apprentis inscrits en Rhône-Alpes.

Les trois Zones Territoriales Emploi Formation (ZTEF) les plus importantes, en termes d’effectif, regroupent 37% des inscrits :

• Grand Lyon Centre et Nord (16%)• Bassin Grenoblois (11%)• Loire Sud (10%)

Elles correspondent aux trois grandes villes de la région : Lyon, Grenoble et Saint-Étienne.

■ 71% DES APPRENTIS SONT DES HOMMES

71% 29% Les hommes sont majoritaires, quel que soit le niveau de formation préparé.

■ DEUX TIERS DES APPRENTIS SUIVENT UNE FORMATIONS SECONDAIRE MAIS LA PART DE CES FORMATIONS DIMINUE

Figure 4 : Répartition des apprentis inscrits par diplome préparé

8,6%5,3%

18,7%

27,9%

39,5%

Niveau V

Niveau IV

Niveau III

Niveau II

Niveau I

` 67% des apprentis sont formés au niveau8 IV et V en 2014 soit 27 296 apprentis

La diminution des effectifs en formation secondaire, amorcée en 20129, se poursuit en 2014. La part du niveau V diminue de 2,3 points sur la période 2012-2014.

` Le nombre d’apprentis en formation supérieure (niveaux I à III) se stabilise cette année après plusieurs années de croissance

(3 531 apprentis supplémentaires depuis 2008). Leur part progresse néanmoins légèrement cette année encore (+1,3 points). 33% des inscrits sont désormais formés dans le supérieur.

` Quatre types de diplômes accueillent 78% des effectifs, soit 31 871 apprentis :

• CAP (37%)• BTS (16%)• Bac Professionnel (13%)• Brevet Professionnel (12%).

7 Cette étude se base sur l’enquête menée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes sur le nombre d’inscrits dans les CFA des académies de Lyon et Grenoble au 31 décembre 2014.

8 Cf. Annexe 2 : Nomenclature des niveaux et diplômes en apprentissage.

9 Avec la rénovation de la voie professionnelle, 2 promotions menant au Bac Pro ont coexisté à partir de la rentrée 2009 (BEP puis Bac Pro en 2 ans d’une part, nouveau Bac Pro en 3 ans d’autre part) ce qui a engendré un flux exceptionnel d’apprentis en terminale professionnelle en 2011/2012. On est ainsi passé d’un système dans lequel 4 classes d’âge sont parallèlement en formation secondaire (1ère et 2e année de BEP, 1ère et terminale professionnelle), à un système dans lequel 3 classes d’âge sont formées en parallèle (seconde, 1ère et terminale). En conséquence de cette durée de formation plus courte, les effectifs cumulés des 2 diplômes de Bac pro et BEP diminuent.

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■ UNE RÉPARTITION SEXUÉE SELON LES NIVEAUX ET LES DOMAINES DE FORMATION

` Les hommes sont majoritaires quel que soit le niveau de formation préparé.

Cependant, les femmes préparent en moyenne une formation de niveau plus élevé que les hommes : 39% d’entre elles suivent une formation de l’enseignement supérieur (30% des hommes).

` 64% des apprentis sont inscrits dans une formation du domaine de la Production et 35% dans les Services.

Figure 5 : Répartition des apprentis inscrits par spécialité de formation préparée

0,7%

64,4%

34,9%

Production

Domaines disciplinaires

Services

81% des hommes suivent une formation en apprentissage dans le domaine de la Production.

75% des femmes suivent une formation en apprentissage dans le domaine des Services.

` Les apprentis du domaine des Services préparent en moyenne une formation d’un niveau plus élevé que ceux de la Production.

En effet, 45% des inscrits dans une formation des Services suivent une formation supérieure tandis qu’ils sont 25% dans la Production.

` 84% des apprentis sont regroupés dans cinq domaines de spécialité de formation10 :

En 2014 comme en 2013, c’est le domaine des Transformations qui regroupe le plus grand nombre d’apprentis.

• Transformations (21%, soit 8 397 apprentis)• Mécanique, électricité, électronique (18%, soit 7 111 apprentis)• Échanges et gestion (17%, soit 6 736 apprentis)• Génie civil, construction, bois (16%, soit 6 331 apprentis)• Services aux personnes (13%, soit 5 328 apprentis)

Entre 2013 et 2014, les effectifs sont en diminution dans de nombreux domaines, sauf dans les domaines de la Communication et information (effectifs stables) et des Services à la collectivité (+22 inscrits soit +4%).

Les effectifs ont diminué dans les domaines suivants :• Spécialités pluritechnologiques de la production : -14%

(-253 inscrits)• Agriculture, pêche, forêt et espaces verts : -9% (-250 inscrits)• Génie civil, construction, bois : -7% (-506 inscrits)• Services aux personnes : -6% (-335 inscrits)• Transformations : -2% (-181 inscrits)• Échanges et gestion : -2% (-132 inscrits)• Mécanique, électricité, électronique : -2% (-147 inscrits)

10 Cf. Annexe 5 : Nomenclature des Spécialités de Formation (NSF).

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MÉTHODOLOGIE

Prendre en compte les effets de structure ou comment éviter une erreur de diagnostic

Pour accompagner l’aide à la décision, on est souvent amené à comparer deux groupes, par exemple les apprentis formés dans la Production et ceux formés dans les Services.Pour cela, il est indispensable, avant de conclure que l’un des secteurs insère mieux que l’autre, de s’assurer que les écarts constatés ne s’expliquent pas par des effets de structure11 par exemple liés à une sur représentation des hommes, des diplômes, etc. mais sans rapport avec le secteur.Cette précaution est indispensable pour éviter une erreur de diagnostic et donc une décision inadaptée.

` Un exemple pour comprendre ce qu’est un « effet de structure »

Le taux d’emploi est plus élevé dans le domaine des Services (73%) que dans celui de la Production (68%), soit 5 points d’écart. Peut-on en déduire que les formations du domaine des Services insèrent mieux que les formations de la Production ?

Avant de conclure à un effet du domaine de spécialité sur l’insertion, on peut se demander si un autre facteur ne serait pas en cause, le niveau de formation préparé par exemple. Le niveau de formation est en effet fortement lié à l’insertion : le taux d’emploi augmente avec le niveau de formation (excepté au niveau I).

TAUX D’EMPLOI

Niveau I 76%

Niveau II 82%

Niveau III 80%

Niveau IV 74%

Niveau V 55%

TOUS NIVEAUX 70%

Or, les apprentis sortant d’une formation des Services ont préparé une formation d’un niveau plus élevé en moyenne que les sortants d’une formation de la Production : la part de sortants d’une formation supérieure atteint 57% dans les Services et 31% dans la Production. ° Voir Figure 6

Figure 6 : Répartition des apprentis sortants selon le niveau et la spécialité de formation

Production

Services

Niveau V

Niveau IV

Niveau III

Niveau II

Niveau I

0 20 40 60 80 100

17%

18%7% 5%

21%18%

28%

19%24%

41%

En observant les taux d’emploi à chaque niveau, on constate ainsi que les sortants d’une formation de la Production s’insèrent aussi bien que ceux formés dans le domaine des Services, et même mieux au niveau IV12.

TAUX D’EMPLOI SERVICES PRODUCTION

Niveau I 78% 75%

Niveau II 83% 81%

Niveau III 79% 80%

Niveau IV 71% 75%

Niveau V 55% 55%

TOUS NIVEAUX 73% 68%

Cet écart tous niveaux confondus entre les deux domaines de spécialité est donc largement la conséquence d’un effet de structure, c'est-à-dire d’une population de jeunes différente entre les Services et la Production.

` L’utilisation de méthodes statistiques avancées

Pour éliminer tout effet de structure qui viendrait fausser l’interprétation des résultats, on peut avoir recours à des méthodes statistiques comme les techniques de régression logistique utilisées à plusieurs reprises dans ce document13.Ces méthodes permettent de s’assurer que les groupes dont on compare une situation, le taux d’emploi par exemple, sont bien équivalents du point de vue de toutes les autres variables qui peuvent avoir un effet sur cette situation (niveaux de formation, obtention ou non du diplôme, le genre, être titulaire ou non du permis de conduire, etc.).

11 Définition des effets de structure, selon l’INSEE : « Lorsqu'une population est répartie en sous-populations, il peut arriver qu'une grandeur évolue dans un sens sur chaque sous-population et dans le sens contraire sur l'ensemble de la population. Ce paradoxe s'explique parce que les effectifs de certaines sous-populations augmentent alors que d'autres régressent : c'est l'effet de structure. »

12 À chaque niveau, le taux d’emploi n’est pas significativement différent entre ces deux domaines, excepté au niveau IV où il est supérieur de 4 points pour les sortants de la Production (test du Khi2).

13 Modèle « toutes choses égales par ailleurs » - Cf. Annexe 4 – Régression logistique ou modèle Logit.

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12

CHAPITRE N°2 LA SITUATION DES RÉPONDANTS SORTIS DE FORMATION

En Rhône-Alpes, 20 031 apprentis ont été interrogés lors de l’enquête IPA 2016. Parmi eux, 14 687 ont répondu à l’enquête, soit un taux de réponse de 73% (+1 point par rapport à 2015). Cependant, l’analyse de la situation d’emploi porte uniquement sur les 12 678 répondants sortant de formation. En effet, les jeunes en poursuite d’études (y compris en contrat d’apprentissage) ne font pas partie du périmètre d’étude de cette enquête d’insertion professionnelle.

■ UNE AMÉLIORATION DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES APPRENTIS EN 2016

• En emploi14 : 70% des répondants sortant de formation sont en emploi au 1er février 2016 (dont près de 7% en contrat de professionnalisation). Après deux années favorables à l’insertion en 2011 et 2012 (respectivement 72% et 73%) et trois années stables (69% en 2013 et 68% en 2014 et 2015), le taux d’emploi repart à la hausse en 2016 (+2 points). Cette amélioration s’inscrit dans un contexte de reprise économique

au niveau régional comme national. Le niveau de l’emploi des apprentis reste toutefois inférieur à celui de 2012.

• Sans emploi : 30%15 des répondants sortant de formation n’ont pas d’emploi. Parmi eux, près de 25% sont à la recherche d’un emploi, un peu moins de 4% n’en recherchent pas et presque 2% sont en stage de formation.

Figure 7 : Situation des sortants selon l'année d'enquête

Sans emploi et sans recherche d'emploi

Sans emploi et à la recherche d'un emploi

En stage de formation

En emploi (hors contrat pro.)

Contrat de professionnalisation

Taux d'emploi0 %

20 %

40 %

60 %

80 %

100 %

2010

5%

64%

2%

26%

3%

2011

6%

66%

2%

23%

3%

2%

2012

6%

67%

22%

3%

2013

6%

63%

2%

26%

3%

2014

6%

62%

2%

26%

4%

2016

7%

64%

2%

25%

4%

2015

7%

61%

2%

27%

3%

69% 72% 73% 69%69% 68% 70%68%

Conjoncture économique en Auvergne-Rhône-Alpes (source INSEE)

• Au moment de l’enquête IPA (février 2016) : Après une année 2014 morose sur le plan économique, la reprise s'amorce en 2015 en Auvergne-Rhône-Alpes comme au niveau national. Le niveau de l'emploi salarié privé augmente, plus rapidement qu’en France métropolitaine. Il est particulièrement porté par le secteur tertiaire marchand. Les exportations repartent à la hausse. Les secteurs des transports et du tourisme montrent des signes de reprise, à l’inverse de ceux de la construction et de l'agriculture qui connaissent encore des difficultés en 2015. Le chômage des jeunes de moins de 25 ans augmente à nouveau en 2015, mais de façon plus modérée (+4,6% en 2014 et +2,1% en 2015). Cependant, les effectifs des jeunes demandeurs d’emploi de la seule catégorie A16 ont baissé d’environ 1 %.

Situation après l’enquête IPA 2016 : Au premier trimestre 2016, la reprise de l’activité économique se confirme. L’emploi salarié marchand non agricole augmente de 0,3%, en Auvergne-Rhône-Alpes comme au niveau national. Pour la première fois depuis la crise de 2008, le secteur de la construction maintient son niveau d’emploi. Le taux de chômage fléchit légèrement. Auvergne-Rhône-Alpes est l’une des régions dans lesquelles le taux de chômage est le plus bas (8,8% de la population active soit 1,1 point de moins que pour la France métropolitaine).

Source : « Bilan économique 2015» Insee Conjoncture Auvergne-Rhône-Alpes N° 3 - mai 2016 (INSEE Auvergne-Rhône-Alpes) et de Insee Conjoncture Auvergne-Rhône-Alpes N° 4 - juillet 2016 (INSEE Auvergne-Rhône-Alpes).

14 Cf. Annexe 1 et 3 : Regroupements et formules utilisés.

15 En raison des arrondis, la somme des pourcentages est égale à 31% dans le graphique.

16 Demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, sans emploi (INSEE).

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■ UNE INSERTION INÉGALE SELON LE TERRITOIRE DU SITE DE FORMATION DU CFA Attention : les taux d’emploi sont calculés sur la Zone

Territoriale Emploi Formation (ZTEF) du site de formation en CFA (et non sur la ZTEF de l’entreprise d’embauche).

i

ZONES TERRITORIALES EMPLOI FORMATION (ZTEF)

SITE DE FORMATION

TAUX D’EMPLOI RÉPONDANTS DANS LA VIE ACTIVE

ZT3B - Bassin d'Albertville Tarentaise Vanoise 87% 38

ZT2B - Forez 77% 117

ZT4A - Chablais 76% 78

ZT9C - Grand Lyon Centre et Nord 75% 2 171

ZT4B - Albanais - Bassin Annecien - Usses et Bornes 75% 921

ZT4C - Faucigny - Mont Blanc 74% 206

ZT9B - Est lyonnais 74% 883

ZT8D - Isère Rhodanienne - Bièvre Valloire 72% 138

ZT8A - Bassin Grenoblois 71% 1 738

ZT2A - Loire Sud 71% 1 220

ZT6A - Drôme - Ardèche Centre 70% 258

ZT8C - Centre Isère 70% 150

ZT1B - Bresse - Dombes - Val de Saône 69% 520

ZT9A - Beaujolais élargi 68% 225

ZT2C - Roannais 68% 337

ZT3C - Espace Métropole Savoie - Avant Pays Savoyard Chartreuse 67% 719

ZT4D - Genevois - Haut Savoyard 67% 137

ZT8B - Nord Isère 66% 703

ZT9D - Rhône Sud et Ouest 65% 740

ZT7B - Ardèche Verte 64% 181

ZT6B - Drôme des Collines - Royans - Vercors 64% 75

ZT1C - Bugey - Côtière - Plaine de l’Ain 64% 416

ZT6C - Sud Drôme 63% 57

ZT6D - Diois - Vallée de la Drôme 58% 491

ZT7A - Ardèche Méridionale 51% 138

ZT1A - Pays de Gex - Bassin Bellegardien - Haut Bugey ns 21

ZT3A - Maurienne - -

TOTAL 70% 12 678

` Les meilleurs taux d’emploi sont observés dans les ZTEF suivantes :

• Bassin d'Albertville Tarentaise Vanoise (87%)• Forez (77%)• Chablais (76%)• Grand Lyon Centre et Nord (75%)• Albanais – Bassin Annecien – Usses et Bornes (75%)

` Les taux d’emploi les moins élevés se situent dans les ZTEF :

• Sud Drôme (63%)• Diois - Vallée de la Drôme (58%)• Ardèche Méridionale (51%)

Figure 8 : Taux d'emploi par Zone Territoriale Emploi Formation

Aucun apprentide 50% à 60%de 60% à 70%plus de 70%

50 km

Taux d’emploi

N

Bornes supérieures non comprises

ZT7B

ZT9B

ZT1B

ZT9C

ZT9DZT2B

ZT9AZT2CZT1C

ZT1A ZT4D

ZT4A

ZT4C

ZT8C

ZT6C

ZT6B

ZT6A

ZT8A

ZT6D

ZT3A

ZT8B

ZT7A

ZT8DZT2A

ZT3C ZT3B

ZT4B

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Entre 2015 et 2016, une hausse du taux d’emploi est observée dans de nombreuses ZTEF

Bassin d'Albertville Tarentaise Vanoise et Ardèche Méridionale (+13 points chacun), Chablais (+12 points), Drôme des Collines - Royans - Vercors (+8 points), Isère Rhodanienne - Bièvre Valloire et Roannais (+7 points chacun).Le taux d’emploi reste stable ou diminue légèrement : Espace Métropole Savoie - Avant Pays Savoyard Chartreuse (pas d’écart), Bassin Grenoblois, Drôme - Ardèche Centre et Nord Isère (-1 point chacun).Le taux d’emploi diminue dans le Sud Drôme (-7 points) pour la deuxième année consécutive.

■ UNE INSERTION INÉGALE SELON LE TERRITOIRE DE RÉSIDENCE DU JEUNE

Attention : les taux d’emploi indiqués ici concernent le département de résidence déclaré par le jeune au moment de l’enquête, au 1er février 2016 (22 non réponses soit 12 656 répondants).Les écarts d’insertion observés entre départements peuvent avoir de multiples causes. En effet, de nombreux paramètres influençant l’insertion entrent en jeu au niveau d’un territoire, notamment : l’offre de formation (spécialité, niveau, volume…), les spécificités des entreprises présentes (dynamisme sectoriel, niveau de qualification des salariés, taille…), l’âge de la population et/ou ses habitudes de mobilité…Le taux de chômage est un premier indicateur de la situation du marché du travail. Il est ici mis en regard des taux d’emploi des jeunes pour apporter un éclairage du contexte économique départemental.

i

DÉPARTEMENTS DE RÉSIDENCE

AU 1ER FÉVRIER 2016TAUX D’EMPLOI

RÉPONDANTS DANS

LA VIE ACTIVE

TAUX DE CHÔMAGE (EN %,

AU SENS DU BIT)*

Ain 70% 1 127 7,3

Ardèche 64% 464 10,8

Drôme 62% 793 11,1

Isère 67% 2 269 8,5

Loire 69% 1 250 10,0

Rhône 72% 2 942 9,0

Savoie 74% 726 7,6

Haute-Savoie 76% 1 324 7,4

Hors RA 72% 1 761 -

TOTAL 70% 12 656

*Source : INSEE, taux de chômage localisés trimestriels (en moyenne trimestrielle - données CVS), du 1er trimestre 2016. France métropolitaine : 9,9%

En 2016 comme en 2015, on observe des taux d’emploi plus importants pour les résidents de Haute-Savoie (76%), de Savoie (74%) et du Rhône (72%). À l’inverse, les taux d’emploi sont faibles pour les résidents de la Drôme, de l’Ardèche et de l’Isère.Ces écarts peuvent s’interpréter par des différences de structure des départements : structure par niveau de formation, taux de réussite ou spécialités de formation par exemple.Ainsi, toutes choses égales par ailleurs (en faisant abstraction des éventuels effets de structure), les jeunes résidant en Haute-Savoie, en Savoie, dans l’Ain, le Rhône et la Loire ont une plus forte probabilité d’être en emploi17.

Les départements de la Savoie, de la Haute-Savoie et dans une moindre mesure de l’Ain se distinguent : malgré un taux élevé de jeunes issus de formations secondaires, ils présentent des taux d’emploi relativement élevés.Dans les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie, on note des caractéristiques particulières d'emploi : • la part des emplois à durée déterminée est très élevée en Savoie

(47%, 11 points de plus que la moyenne en Rhône-Alpes), • les contrats de travail inférieurs à 6 mois sont plus fréquents

dans les deux départements savoyards, • le lien entre la formation préparée et l’emploi occupé est faible en

Savoie (24% occupent un emploi sans lien avec la formation soit 8 points de plus que la moyenne en Rhône-Alpes),

• les domaines de métiers Hôtellerie, restauration, alimentation et Santé, action sociale, culturelle et sportive sont plus fréquents pour les jeunes de Haute-Savoie, les métiers de la Maintenance plus présents en Savoie.

Il est probable que ces caractéristiques résultent de la forte présence d'emplois en lien avec les métiers du tourisme et de la montagne.Les écarts observés dans les autres départements sont à mettre en lien avec les différences de niveau de formation des jeunes.Les résidents de l’Ardèche et de la Drôme sortent plus souvent d’une formation de niveaux V (respectivement 42% et 45% ; 31% pour l’ensemble des sortants), niveau pour lequel les jeunes sont les plus en difficulté face à l’emploi.À l’inverse, les jeunes résidant dans le Rhône et hors Rhône-Alpes ont plus fréquemment suivi une formation supérieure (respectivement 49% et 66% ; 42% pour l’ensemble des sortants), pour lesquelles les jeunes s’insèrent mieux.

17 Voir aussi l’encadré relatif aux facteurs déterminants de l’accès à l’emploi et l’Annexe 4.

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■ UNE PROGRESSION DU TAUX D’EMPLOI À CHAQUE NIVEAU DE FORMATION

Figure 9 : Taux d'emploi des sortants selon le niveau de formation

0%

20%

40%

60%

80%

100%

72% 77% 80%73% 72% 73% 73% 76% 74%74% 70% 70%69% 68% 67% 66% 69% 69%66% 65%64% 63%

72% 74% 74% 69% 67% 66%

51% 55% 55% 52% 51% 49%

0%1%

1%

1% 1% 2% 2%7%

7% 8% 10% 12% 12%12% 11% 13%13% 14% 14% 15%

14% 5% 5% 4%5%

4% 5%5%

4%5% 3%

3%

52%

3%3% 3%

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2010 2011 2012 2013 2014 20152016 2016 2016 2016 2016

Niveau I Niveau II Niveau III Niveau IV Niveau V

Contrat de professionnalisation

En emploi (hors contrat pro.)

• L’accès à l’emploi progresse avec le niveau de la formation préparée (à l’exception du niveau I). Une forte amélioration est observée entre le niveau V (55%) et les autres niveaux (de 74% au niveau IV à 82% pour le niveau II).

• Entre 2015 et 2016, le taux d’emploi a augmenté à chaque niveau de formation, et particulièrement pour les apprentis de niveau III à V (+3 points chacun).

• Les niveaux III et II comptent à nouveau une part importante de contrats de professionnalisation (respectivement 15% et 12%). Ces contrats sont particulièrement présents pour les sortants d’un DUT (38%), d’un DCG (30%), d’un Titre certifié de niveau II (29%) et d’un BTS (14%).

Globalement, les contrats de professionnalisation sont plus nombreux dans les 3 domaines18 de formation suivants : Échanges et Gestion (12% en moyenne ; le taux atteint 20% pour la Comptabilité, gestion et 17% pour les spécialités Ressources humaines, gestion du personnel, gestion de l’emploi), Communication et information (12% ; le taux s’élève à 29% pour la spécialité Secrétariat, bureautique) et les Spécialités pluritechnologiques de la production (9%).

En apparence, les femmes présentent en 2016 un taux d’emploi supérieur aux hommes de 2 points (respectivement 71,5% et 69,5%) mais cet écart est largement lié à un niveau de formation moyen des femmes plus élevé. Ainsi, toutes choses égales par ailleurs (à niveau de formation, réussite au diplôme et spécialités suivies équivalents), les hommes ont plus de chance d’accéder à l’emploi que les femmes19.

On observe parallèlement une part de contrat de professionnalisation significativement plus importante pour les femmes (+1,2 point). Pour ces contrats, l’écart homme/femme est très marqué au niveau III (+5 points pour les femmes). Or cet écart n’est pas visible entre hommes et femmes à secteur de formation égal. La sur représentation des contrats de professionnalisation parmi les femmes est donc largement la conséquence de leur orientation plus massive vers les formations des Services.

18 Cf. Annexe 5 : Nomenclature des Spécialités de Formation (NSF) en 17 postes.

19 Voir aussi l’encadré relatif aux facteurs déterminants de l’accès à l’emploi et l’Annexe 4.

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■ UN TAUX D’EMPLOI QUI PROGRESSE DANS LES SERVICES COMME DANS LA PRODUCTION 20 ET UN TAUX D’EMPLOI ÉQUIVALENT À NIVEAU ÉGAL POUR LES SORTANTS DE CES DEUX DOMAINES DE FORMATION (EXCEPTÉ AU NIVEAU IV)

Figure 10 : Taux d'emploi des sortants selon le domaine de formation

Production Services

0%

20%

40%

60%

80%

100%

62% 66% 68% 64% 61% 61% 65% 67% 67% 62% 63% 62%

4%5% 4%

4% 5%

63%

5%5%7% 7%7%

9%

64%

9%8% 9%

2010 2011 2012 2013 2014 2016 2010 2011 2012 2013 2014 20162015 2015

Contrat de professionnalisation

En emploi (hors contrat pro.)

Du fait de son faible effectif (153 apprentis), la spécialité Domaines disciplinaires n’est pas présentée

• Le taux d’emploi reste plus élevé dans le domaine des Services (73%) que dans le domaine de la Production (68%). Cet écart

s’explique très largement par la plus forte présence de jeunes en formation supérieure dans les Services. Ainsi, à niveau égal, le taux d’emploi n’est pas significativement différent entre ces deux domaines, excepté au niveau IV où les jeunes sortant d’une formation de la Production s’insèrent mieux (+3 points). Néanmoins, dans le domaine des Services, la part de contrats de professionnalisation est plus élevée (9% soit +4 points par rapport au domaine de la Production).

• Certains domaines de spécialité affichent des taux d’emploi plus élevés21. Toutes choses égales par ailleurs (à niveau, genre et taux d’obtention du diplôme équivalents), les apprentis ayant suivi une formation liée aux Services aux personnes et aux Transformations présentent une probabilité plus importante d’être en emploi relativement à ceux ayant été formés dans le domaine de la Mécanique, électricité, électronique. À l’inverse, les apprentis formés aux Services à la collectivité, aux Spécialités pluritechnologiques de la production et à l’Agriculture, pêche, forêt et espaces verts rencontrent plus de difficultés à s’insérer professionnellement.

■ L’OBTENTION DU DIPLÔME EST UN ATOUT MAJEUR POUR S’INSÉRER DANS LA VIE ACTIVE

Parmi les répondants, 81% des sortants d’apprentissage ont obtenu leur diplôme : 78% des sortants du domaine de la Production et 85% du domaine des Services.La part des diplômés augmente avec le niveau de formation, allant de 73% pour le niveau V à 96% pour le niveau I.

L’obtention du diplôme préparé a un impact direct sur le taux d’emploi à tous les niveaux et quel que soit le domaine de spécialité de formation.

Figure 11 : Taux d'emploi selon l'obtention du diplôme

Niveau I Niveau II Niveau III Niveau IV Niveau V Tousniveaux

Diplômés

Non diplômés

0%

20%

40%

60%

80%

100%

77% 82% 82% 78% 64% 75%

65% 79% 72% 62% 37% 53%

Attention : les commentaires suivants portent sur une partie de la population en apprentissage (les jeunes ne poursuivant pas d’études et ayant répondu à l’enquête). Par conséquent, les taux de diplômés ne reflètent pas les taux de réussite aux examens. (Taux de réponse à la question sur l’obtention du diplôme : 96%).

i

` Un atout à tous les niveaux de formation

Quel que soit le niveau de formation, le fait d’obtenir le diplôme préparé augmente la chance de trouver un emploi. Globalement, l’écart entre le taux d’emploi des diplômés et des non diplômés est de 22 points : 75% pour les diplômés, 53% pour les non diplômés.

À l’exception du niveau I, l’écart se réduit à mesure que le niveau de formation s’élève : • L’écart est le plus important au niveau V : au 1er février

2016, 64% des diplômés de niveau V sont en emploi tandis que cette part atteint seulement 37% pour les non diplômés, soit un écart de 27 points.

• Les niveaux III et IV présentent des taux d’emploi variant respectivement de 10 et 16 points entre les diplômés et les non diplômés.

20 Nomenclature des spécialités de formation NSF en 4 postes.

21 Voir aussi Annexe 4 : Régression logistique.

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` Un atout quel que soit le domaine de formation (NSF)

À domaine de spécialité égal, le taux d’emploi des diplômés reste toujours supérieur à celui des non diplômés.

L’écart entre le taux d’emploi des diplômés et des non diplômés est de 23 points pour les formations de la Production et de 19 points pour les formations des Services.

Les domaines de spécialité pour lesquels les écarts de taux d’emploi entre les diplômés et les non diplômés sont importants se caractérisent par une part élevée de formations secondaires (niveau IV et V) : • Services aux personnes (28 points d’écart ; 1 122 répondants en

emploi ; 86% sortent d’un niveau IV ou V)

• Transformations (27 points d’écart ; 1 615 répondants en emploi ; 79% sortent d’un niveau IV ou V)

• Mécanique, électricité, électronique (26 points d’écart ; 1 261 répondants en emploi ; 71% sortent d’un niveau IV ou V)

• Génie civil, construction, bois (18 points d’écart ; 1 030 répondants en emploi ; 86% sortent d’un niveau IV ou V)

Le domaine de spécialité Communication et information se démarque avec un écart de 22 points et une part très élevée de sortants d’une formation supérieure (88%).

■ LES TITULAIRES DU PERMIS DE CONDUIRE S’INSÈRENT MIEUX

Être titulaire du permis de conduire est un atout dans la recherche d’emploi : 14 points séparent le taux d’emploi des jeunes selon qu’ils en sont ou non titulaires. L’écart du taux d’emploi est particulièrement important pour les sortants d’un niveau V (20 points) ou d’un niveau IV (12 points).Les domaines de spécialité qui présentent de forts écarts se caractérisent par une présence importante de formations du

secondaire : Génie civil, construction, bois et Transformations (19 points chacun), Mécanique, électricité, électronique (18 points) et Services aux personnes (17 points).

Toutes choses égales par ailleurs, avoir obtenu le permis de conduire favorise l’insertion des apprentis22.

■ 87% DES JEUNES ENTRÉS DANS LA VIE ACTIVE SONT SATISFAITS DE LEUR FORMATION

87% des sortants se disent satisfaits23 de leur formation, dont 27% très satisfaits. Globalement, les sortants occupant un emploi au 1er février 2016 sont plus satisfaits que ceux n’ayant pas d’emploi (+6 points).

22 A Voir l’encadré relatif aux facteurs déterminants de l’accès à l’emploi et l’Annexe 4.

23 Cf. Annexe 3 : Formules utilisées.

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18

Les facteurs déterminants de l’accès à un emploi

Les résultats précédents ont mis en évidence qu'un certain nombre de facteurs (niveau et spécialité de formation, genre, réussite au diplôme, département d’habitation, être titulaire du permis de conduire), pris séparément, avaient une incidence sur le fait d’être en emploi 7 mois après la fin de la période d’apprentissage. Toutefois, les méthodes statistiques utilisées jusqu'à présent ne permettent pas d’identifier simultanément le rôle de chacune des variables.Une méthode statistique plus complexe24 (modèle de régression logistique) permet de mesurer les effets propres de chaque variable relativement à une situation de référence.

L’individu de référence choisi est un homme, diplômé de niveau IV, du groupe de spécialité Mécanique, électricité, électronique, résidant en Isère 7 mois après la fin des études et titulaire du permis de conduire.Le modèle permet par exemple de neutraliser l’effet structurel du niveau de formation plus élevé des filles sur le taux d’emploi de ces dernières, ou l’effet structurel du niveau de formation plus élevé des sortants de certaines spécialités de formation.

` Principaux résultats

Tous les facteurs testés ont une influence significative sur l’accès à l’emploi 7 mois après la fin des études.• Les sortants d’une formation de niveau supérieur ont,

toutes choses égales par ailleurs, une plus grande probabilité d’être en emploi que les sortants de niveau IV. À l’inverse,

entrer dans la vie active après une formation de niveau V réduit considérablement les chances d’être en emploi par rapport à ces derniers.

• Ne pas avoir obtenu son diplôme augmente fortement le risque d’être sans emploi.

• Être titulaire du permis de conduire augmente la probabilité d’être en emploi. Le modèle confirme ainsi les résultats descriptifs identifiés précédemment.

• Les différences sont également importantes selon les territoires (le lieu de résidence). Toutes choses égales par ailleurs, le fait de résider en Haute-Savoie et en Savoie, dans l’Ain, le Rhône ou la Loire augmente les chances d’accéder à un emploi.

• Les chances de trouver un emploi sont plus élevées pour les sortants d’une formation dans le domaine des Services aux personnes et des Transformations, tandis que les sortants des spécialités relatives aux Services à la collectivité, aux Spécialités pluritechnologiques de la production et à l’Agriculture, pêche, forêt et espaces verts ont une plus faible probabilité d’accéder à un emploi (sont citées les spécialités qui possèdent des effectifs suffisamment importants25).

• Cette année encore, toutes choses égales par ailleurs, les hommes ont plus de chance d’être en emploi 7 mois après leur sortie de formation que les femmes.

° Voir Annexe 4

24 Cf. Annexe 4 : Régression logistique.

25 Les effectifs sortants de la spécialité de formation Mathématiques et sciences sont faibles (82 sortants) et sont donc à utiliser avec prudence.

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CHAPITRE N°3 LA SITUATION DES RÉPONDANTS EN EMPLOI

Cette partie présente la situation des 8 895 répondants en emploi, au 1er février 2016, soit 70% des apprentis entrés dans la vie active. Elle inclut les jeunes ayant signé un contrat de professionnalisation. En revanche, les jeunes sans emploi ou poursuivant leurs études (voie scolaire ou apprentissage) ne sont pas pris en compte dans le champ d’analyse.

■ LE TAUX D’EMPLOI DURABLE REPART LÉGÈREMENT À LA HAUSSE

7 mois après leur sortie de formation, 53% des répondants occupent un emploi durable26, 36% occupent un emploi à durée déterminée et 11% un emploi aidé.

Les hommes occupent plus souvent un emploi durable que les femmes (+4 points).

À niveau et spécialité de formation équivalents, les femmes ont en effet plus de difficultés à accéder à un emploi durable.

Elles sont en revanche plus nombreuses à occuper un emploi aidé (+2 points).

Les hommes travaillent davantage en intérim (+5 points).

Après une diminution de la part de l’emploi durable et une augmentation de la part des emplois aidés sur la période 2010/2015 (respectivement -3 et +3 points), la tendance s’inverse en 2016 : la part de l’emploi durable repart légèrement à la hausse au détriment des contrats aidés. Parmi l’emploi à durée déterminée, la part d’intérim reste stable par rapport aux années précédentes.

Figure 12 : Statut d'emploi des répondants en emploi

Emploi durable

Emploi aidé

Emploi à durée déterminée

2010 2011 2012 2013 2014 201620150%

20%

40%

60%

80%

100%

36% 38% 37% 36% 37% 36%

9% 9% 8% 9% 10% 12%

55% 53% 55% 54% 53% 52%

36%

11%

53%

dont CDD : 27%autres : 9%

dont contrat pro 10%

dont CDI : 50%

Figure 13 : Statut d'emploi par niveau de formation préparé

0%

20%

40%

60%

80%

100%

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2010 2011 2012 2013 2014 20152016 2016 2016 2016 2016

Niveau I Niveau II Niveau III Niveau IV Niveau V

Emploi durable

Emploi aidé

Emploi à durée déterminée

61% 62% 67% 66% 67% 53% 56% 55% 51% 53% 53% 49% 51% 52% 45% 58% 57% 57% 56% 56% 51% 48% 52% 52% 50%

1% 2%

4% 4% 4%

9% 9% 10% 14%16% 15%

17% 17% 18%19%

7% 6% 6% 7% 7%10%

8% 6% 6% 7%

38% 36% 29% 30% 29% 38% 35% 35% 36% 31% 32% 34% 32% 30% 36% 35% 37% 37% 38% 37% 39% 44% 42% 42% 43%

64%

6%

30%

64%

6%

29%

50%

16%

35%

54%

15%

31%

47%

19%

34%

46%

20%

35%

55%

9%

36%

54%

8%

38%

48%

9%

43%

50%

7%

43%

26 CDI, Fonctionnaire ou agent public, Armée, À son compte - Voir aussi l’Annexe 1 : Regroupements utilisés.

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` Le statut d’emploi varie en fonction du niveau de formation préparé :• La part d’emploi durable est en hausse entre 2015 et 2016

pour les sortants de niveaux II et V (respectivement +4 et +2 points).

• L’emploi durable est plus présent pour les sortants de niveau I, II et IV (64% pour le niveau I et 54% pour les niveaux II et IV)27. Le niveau III se distingue avec le taux d’emploi durable le plus faible (46%).

• Comme les années précédentes, les taux d’emplois aidés sont significativement plus élevés pour les niveaux II et III (respectivement 15% et 20%). Pour ces niveaux, le secteur des

Services enregistre les taux les plus élevés : 20% de contrats aidés au niveau II (4% dans la Production) et 28% au niveau III (13% dans la Production). En augmentation régulière depuis 2010, la part d’emplois aidés pour les sortants d’une formation supérieure se stabilise en 2016. Le niveau V enregistre une baisse de cette part (-2 points).

• La part d’emploi à durée déterminée est plus élevée pour les apprentis de niveau V (43%), particulièrement dans le secteur des Services (46%), ainsi que pour les sortants de niveaux II d’une formation de la Production (47% ; 24% dans les Services).

` Le statut d’emploi varie en fonction de la spécialité de formation préparée :

• L’emploi durable

On observe les taux d’emploi durable les plus importants dans les domaines de la Communication et information (63%), et des Transformations (59%).

À l’inverse, la part d’emploi durable est la plus faible pour les spécialités de l’Agriculture, pêche, forêt et espaces verts, des Spécialités pluritechnologiques de la Production et des Échanges et gestion (respectivement 46%, 47% et 50%).

Ces écarts s’expliquent en partie par des différences structurelles de niveaux de formation entre les spécialités mais pas uniquement : toutes choses égales par ailleurs28, c'est-à-dire en neutralisant les éventuels écarts structurels, les jeunes formés dans les domaines des Services à la collectivité et des Spécialités pluritechnologiques de la production ont un accès plus difficile à l’emploi durable. Les jeunes formés dans le domaine des Transformations et de la Communication et information ont à l’inverse plus de chances d’obtenir un emploi durable.

Entre 2015 et 2016, les sortants des spécialités de l’Agriculture, pêche, forêt et espaces verts et de la Mécanique, électricité, électronique voient leur taux d’emploi durable diminuer (-5 points chacun) contrairement à ceux des spécialités des Transformations, des Services aux personnes et de la Communication et information (respectivement +4 points, +3 points et +3 points). Une partie de ces évolutions peut être due à des effets de structure29.

• L’emploi aidé Le taux d’emploi aidé est globalement plus important dans les Services que dans la Production (+6 points). Les écarts sont particulièrement marqués aux niveaux II et III (respectivement +16 points et +15 points).Trois domaines de spécialité se distinguent avec une part d’emploi aidé élevée : Échanges et gestion (19%), Communication et information et Spécialités pluritechnologiques de la production (15% chacun).

• L’emploi à durée déterminéeLes emplois à durée déterminée sont plus présents pour les sortants des domaines de spécialité de l’Agriculture, pêche, forêt et espaces verts (49%), des Services aux personnes, des Services à la collectivité et du Génie Civil, construction, bois (40% chacun).

Entre 2015 et 2016, le taux d’emploi à durée déterminée est en hausse pour les sortants d’une formation de l’Agriculture, pêche, forêt et espaces verts et des Spécialités pluritechnologiques de la production (+7 et +5 points).

` Le statut de l’emploi varie selon le département de résidence• Les taux d’emploi durable les plus élevés sont observés hors

Rhône-Alpes (56%), en Haute-Savoie et dans la Drôme (55% chacun, + 2 points par rapport à la moyenne des apprentis en emploi en Rhône-Alpes).

• La part d’apprentis en emploi à durée déterminée est plus importante en Savoie (47%), en Ardèche (44%) et dans la Loire (40%, 36% pour l’ensemble des apprentis en emploi).

• Comme les années précédentes, une part plus élevée de jeunes en contrat aidé est observée dans le Rhône (15%, +3 points par rapport à la moyenne des apprentis en emploi). Cette part est seulement de 8% pour les deux Savoie.

27 Voir Annexe 4 : Régression logistique

28 Voir Annexe 4 : Régression logistique

29 Voir Encart méthodologique – « Prendre en compte les effets de structure ou comment éviter une erreur de diagnostic » ch. 1.

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■ DAVANTAGE DE TEMPS PARTIEL POUR LES FEMMES ET LES JEUNES ISSUS DES NIVEAUX DE FORMATION LES MOINS ÉLEVÉS

` 91% des répondants en emploi occupent un poste à temps plein.

Ce taux reste stable depuis 2010 (Taux de réponse à la question sur le temps de travail : 98%). La part des emplois à temps partiel augmente au fur et à mesure que le niveau de formation diminue : 12 points séparent le niveau I (2%) du niveau V (14%).

` La part des répondants occupant un emploi à temps partiel est significativement plus importante dans le domaine des Services (13%) que dans celui de la Production (6%).

Plus précisément, c’est dans le domaine de spécialité des Services aux personnes que la part des temps partiels est particulièrement élevée : 20% des jeunes en emploi occupent un emploi à temps partiel.

` Les femmes, très présentes dans le secteur des Services (59%), occupent plus souvent un emploi à temps partiel, à tous les niveaux de formation.

Les écarts hommes/femmes30 se réduisent toutefois quand le niveau de formation s’accroît : de 19 points pour les sortants de niveau V à 9 points pour les sortants de niveau III. Les niveaux I et II ne présentent pas d’écart significatif.

Figure 14 : Part des emplois à temps partiel par niveau de formation et genre

Niveau I Niveau II Niveau III Niveau IV Niveau V Tousniveaux

HommesFemmes

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

1%

4%6%

7%8%

6%

3%5%

14%

17%

28%

14%

■ À NIVEAU DE FORMATION IDENTIQUE, LES HOMMES SONT MIEUX RÉMUNÉRÉS QUE LES FEMMES POUR UN EMPLOI À TEMPS PLEIN

Sept mois après leur sortie du système éducatif, les jeunes en emploi à temps plein (hors contrat de professionnalisation) ont déclaré un salaire net mensuel médian31 de 1 400 € (primes incluses).

Attention : il s’agit du salaire déclaré par les jeunes en emploi à temps plein hors contrat de professionnalisation et près de 850 jeunes à temps plein n’ont pas répondu à cette question, soit un taux de réponse de 88%. Les résultats sont donc à interpréter avec précaution.

i

Figure 15 : Salarie médian mensuel selon le niveau de formation et le genre (en €)

Hommes

Femmes

Niveau I Niveau II Niveau III Niveau IV Niveau V Tousniveaux

0€

500€

1000€

1500€

2000€

2500€

2097€

1500€ 1450€ 1400€1300€

1446€

1900€

1400€1300€

1200€ 1206€1350€

30 Les écarts cités peuvent légèrement différer avec le graphique en raison des arrondis.

31 Le salaire médian est le salaire tel que la moitié des salariés de la population considérée gagne moins et l'autre moitié gagne plus. Il se différencie du salaire moyen qui est la moyenne de l'ensemble des salaires de la population considérée (définition INSEE) - Cf. Annexe 3 : Formules utilisées.

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` Le salaire net mensuel médian augmente avec le niveau de formation.

Il se situe autour de 1 300€ pour les niveaux IV et V, 1 400€ pour le niveau III, 1 500€ pour le niveau II et atteint 2 000€ pour le niveau I.À chaque niveau, les femmes perçoivent un salaire inférieur à celui des hommes. Les écarts vont de 94 € par mois pour le niveau V à près de 200 € pour les niveaux IV et I.Aux niveaux I, III et IV, les salaires médians sont plus faibles dans le

domaine des Services que dans celui de la Production (entre -100€ et -200€).

Entre 2015 et 2016, le salaire net médian reste stable à chaque niveau de formation. Les salaires fluctuent néanmoins légèrement selon le genre et les niveaux.

■ LES CARACTÉRISTIQUES DES ENTREPRISES D’EMBAUCHE SONT SIMILAIRES AUX ANNÉES PRÉCÉDENTES

Attention : les apprentis ne connaissent pas nécessairement toutes les caractéristiques de leur entreprise d’embauche. Les résultats sont donc à interpréter avec précaution.

i

` 91% des jeunes travaillent dans une entreprise privée

et 9% dans le secteur public. Ces taux varient en fonction du domaine de formation : la part des personnes en emploi dans une entreprise publique ou dans la fonction publique est de 12% pour le domaine des Services (taux significativement élevé pour les spécialités des Services aux personnes et des Services à la collectivité) et de 7% dans la Production.

` 36% des apprentis en emploi travaillent dans un établissement32 de moins de 10 salariés,

28% dans un établissement de 10 à 49 salariés et 32% dans un établissement de 50 salariés et plus. Plus de 3% des jeunes déclarent ne pas connaître la taille de leur établissement. La part des jeunes en emploi dans un établissement de 50 salariés et plus augmente avec le niveau de la formation (de 17% pour les niveaux V à 47% pour les niveaux II et 68% pour les niveaux I), à l’inverse des établissements de moins de 10 salariés (de 13% pour les niveaux I à 51% et 46% pour les niveaux IV et V).

Les jeunes embauchés dans un établissement de moins de 10 salariés occupent plus souvent un emploi durable que les jeunes embauchés dans un établissement de 50 salariés et plus, et ce, à chaque niveau de formation (+ 14 points tous niveaux ; +23 points aux niveaux IV et V). À l’inverse, les jeunes embauchés dans un établissement de plus de 50 salariés sont plus souvent en contrat à durée déterminée (40%, 36% pour l’ensemble) ou en contrat aidé (14%, 11% pour l’ensemble).

` On observe des différences significatives selon le domaine de formation

Les apprentis formés dans le domaine des Services travaillent plus fréquemment dans un établissement de 50 salariés et plus (36%) que ceux formés dans la Production (29%). À un niveau plus fin, la part d’apprentis en emploi dans un petit établissement (moins de 10 salariés) est plus élevée dans les domaines de spécialité des Services aux personnes (53%), de l’Agriculture, pêche, forêt et espaces verts (52%) et du Génie civil, construction, bois (47%) ; ces deux dernières spécialités comptent une part importante de niveaux IV et V. A l’inverse, les établissements de 50 salariés et plus embauchent plus souvent des jeunes formés aux Spécialités pluritechnologiques de la production (57%), Communication et Information (45%) et Échanges et gestion (42%), spécialités pour lesquelles les formations supérieures sont plus présentes.

32 Attention : pour cette question, il s’agit de la taille de l’établissement dans lequel travaille le jeune et non de la taille de l’entreprise de rattachement. Pour une définition de « établissement » et « entreprise », voir le site de l’INSEE sur http://www.insee.fr/fr/metadonnees/definitions

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■ ZOOM : PLUS D’UN JEUNE SUR DEUX (51%) A DÉJÀ TRAVAILLÉ DANS L’ENTREPRISE QUI L’EMBAUCHE

Cette question recouvre plusieurs situations sans possibilité de les distinguer : le jeune a déjà travaillé dans l’entreprise soit durant le contrat d’apprentissage, soit à l’occasion d’un stage ou encore d’un job d’été. Il est néanmoins probable qu’une forte proportion corresponde à un maintien dans l’entreprise d’apprentissage, notamment pour les niveaux les plus bas.En 2017, le questionnaire intégrera explicitement cette question : « Avez-vous été embauché dans l’entreprise de votre apprentissage ? ».

` Un taux reste stable sur la période 2013/2016

` Cette première expérience dans l‘entreprise favorise l’accès à l’emploi durable

Tous niveaux confondus et à chaque niveau de formation, l’accès à un emploi durable est nettement plus élevé pour les jeunes ayant travaillé dans l’entreprise d’embauche (l’écart varie de 19 points pour le niveau IV à 24 points pour le niveau III) ; le niveau I fait exception. Ce constat est confirmé toutes choses égales par ailleurs, c'est-à-dire à niveau et spécialité de formation, genre et réussite au diplôme équivalents33.

Figure 16 : Taux d’embauche selon le type d'entreprise

Niveau I Niveau II Niveau III Niveau IV Niveau V Tousniveaux

Entreprise connue

Entreprise non connue

0%

20%

40%

60%

80%

100%

62% 63% 57% 63% 61% 61%

67% 43% 33% 44% 41% 44%

` Des caractéristiques spécifiques aux petites entreprises

Les jeunes embauchés dans une entreprise de moins de 10 salariés ont un peu plus souvent eu une expérience antérieure dans cette entreprise (55% ) que les jeunes en emploi dans une entreprise de 50 salariés et plus (50%) ou de taille moyenne (10 à 49 salariés ; 48%). Cette relative surreprésentation des petites entreprises :

– est surtout observée pour les sortants d’une formation secondaire (notamment de CAP et de BP),

– est plus marquée pour les sortants d’une formation de la Production (57%), particulièrement aux niveaux IV et V.

` Plusieurs facteurs influent sur l’embauche d’un jeune ayant une expérience dans cette entreprise34

Toutes choses égales par ailleurs, c'est-à-dire à niveau de formation, genre, taux de réussite et spécialités suivies équivalents, sont déterminants ° voir Annexe 4.

• Le niveau de formationLa part d’apprentis ayant déjà travaillé dans leur entreprise d’embauche s’accroit avec le niveau de formation : de 46% pour les sortants d’une formation de niveau V à 54% et 56% pour les sortants de niveau II et I.Les sortants d’un Master Pro ou d’un DCG (Diplôme de Comptabilité Générale) sont plus souvent recrutés dans une entreprise connue (respectivement 58% et 62%) à l’inverse ce taux est plus faible pour les sortants d’un CAP ou d’une Mention Complémentaire de niveau V (respectivement 45% et 43%).• Le secteur de formationL’embauche dans une entreprise connue est plus fréquente suite à une formation de la Production que pour une formation dans les Services aux niveaux III et IV (respectivement +12 points et +6 points).De façon plus détaillée, les sortants d’une formation du domaine Génie civil, construction, bois et de la Mécanique, électricité, électronique sont plus souvent embauchés dans une entreprise dans laquelle ils ont déjà travaillé que les sortants d’une formation du domaine de référence (Communication et information).

° Voir Annexe 10 pour les tableaux détaillés

Figure 17 : Taux d’emploi durable par secteur

Niveau I Niveau II Niveau III Niveau IV Niveau V Tousniveaux

Production

Services

0%

20%

40%

60%

80%

100%

56% 54% 57% 53% 45% 52%

56% 55% 45% 47% 47% 50%

• Le genrePar rapport aux femmes, les hommes sont plus souvent embauchés dans une entreprise dans laquelle ils ont déjà eu une expérience.• L’obtention du diplômeLes jeunes diplômés sont plus souvent maintenus dans l’entreprise.

33 Cf. Annexe 4

34 Cf. Annexe 10

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Les facteurs déterminants de l’accès à un emploi durable

Les résultats précédents ont mis en évidence qu'un certain nombre de facteurs (niveau et spécialité de formation, genre, etc.), pris séparément, avaient une incidence sur l’accès à un emploi durable. Toutefois, ces résultats statistiques utilisés jusqu'à présent ne permettent pas d’identifier simultanément le rôle de chacune des variables.Une méthode statistique plus complexe35 (modèle de régression logistique) permet de mesurer les effets propres de chaque variable relativement à une situation de référence.Ici, nous avons choisi comme individu de référence : un homme, diplômé de niveau IV de la spécialité Mécanique, électricité, électronique, exerçant le métier pour lequel il a été formé, sans expérience antérieure dans son entreprise d’embauche.Le modèle permet notamment de neutraliser l’effet structurel du niveau de formation plus élevé des sortants de certaines spécialités de formation.

Principaux résultatsPlusieurs facteurs influent significativement sur l’accès à un emploi durable. • Le niveau d’études est un facteur déterminant de l’accès

à l’emploi durable. Les sortants de formation de niveau I, toutes choses égales par ailleurs, sont avantagés (1,8

fois plus de chances que les sortants de niveau IV). En revanche, les sortants de formation des niveaux III et V ont respectivement 1,2 et 1,1 fois moins de chances d’occuper un emploi durable que les sortants de niveau IV.

• La probabilité d'être en emploi durable est plus faible pour les femmes que pour les hommes, toutes choses égales par ailleurs (1,3 moins de chances).

• Plusieurs groupes de spécialité de formation ont un effet significatif. Ainsi, les jeunes formés dans les groupes de spécialité Transformations et Communication et information ont, toutes choses égales par ailleurs, 1,3 fois plus de chances d’obtenir un emploi durable que les apprentis formés en Mécanique, électricité et électronique. À l’inverse, les jeunes sortant d’une formation des groupes de spécialité Services à la collectivité et Spécialités pluritechnologiques de la production ont moins de chances d’occuper un emploi durable (seuls les domaines possédant des effectifs suffisants sont commentés)36.

• Toutes choses égales par ailleurs, avoir une expérience antérieure dans l’entreprise d’embauche multiplie par 1,8 la probabilité d’occuper un emploi durable, 7 mois après la sortie.

° Voir Annexe 4

35 Cf. Annexe 4 : Régression logistique.

36 Les groupes de spécialité Mathématiques et sciences, Sciences humaines et droit, Spécialités plurivalentes des services et Lettres et arts comptent respectivement 52, 42, 41 et 8 jeunes formés en emploi.

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■ 84% DES APPRENTIS FORMÉS EN RÉGION RHÔNE-ALPES Y TRAVAILLENT

Sept mois après leur sortie du système éducatif, 84% des jeunes en emploi exercent leur activité professionnelle en Rhône-Alpes. Ce taux évolue peu depuis 2010. Près de 2% des jeunes en emploi formés en Rhône-Alpes travaillent à l’étranger.

Figure 18 : Part des jeunes travaillant dans la même zone géographique que leur lieu de formation

Région Rhône-Alpes Département

ZTEF

Niveau I Niveau II Niveau III Niveau IV Niveau V Tousniveaux

0%

20%

40%

60%

80%

100%

55%

81%87% 89% 90%

84%

30%

54% 56%61%

67%

56%

17%

31% 31% 33% 35%31%

` La mobilité géographique37 des jeunes s’accroît avec le niveau de formation.

90% des sortants d’une formation de niveau V et 89% de niveau IV trouvent un emploi en Rhône-Alpes. Près des 2/3 d’entre eux travaillent dans le même département que celui du site de formation (67% pour les sortants de niveau V et 61% de niveau IV) et environ un tiers dans la même ZTEF. Au niveau I, 55% des jeunes travaillent en Rhône-Alpes et 30% dans le même département.

` La mobilité est stable depuis 2011 excepté au niveau I

Seuls les sortants de niveau I deviennent plus mobiles au fil des années : ils changent notamment plus souvent de région (45% en 2016, 39% en 2011).

` À niveau de formation identique, la proportion de femmes qui partent travailler hors territoire rhônalpin ou qui changent de département est équivalente à celle des hommes.

` 56% des répondants en emploi travaillent dans le département dans lequel ils ont été formés.

Comme les années précédentes, le département pour lequel les jeunes connaissent le moins la mobilité est la Haute-Savoie : 70% des jeunes formés dans ce département y travaillent au 1er février 2016. À l’inverse, 62% des jeunes formés en Ardèche changent de département pour trouver un emploi (29% partent travailler dans la Drôme). Les jeunes formés dans la Loire, l’Isère et la Drôme sont également plus mobiles : près de la moitié d’entre eux sont employés dans un autre département (respectivement 50%, 48% et 48%).

37 L’analyse de la mobilité géographique est réalisée en comparant, à différents niveaux géographiques, le lieu du site de formation des apprentis avec celui de l’entreprise d’embauche 7 mois après la sortie. Voir aussi Annexe 9.

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26

■ ZOOM SUR LA MOBILITÉ DES APPRENTIS ENTRE LIEU DE FORMATION ET LIEU DE TRAVAIL

` 84% des apprentis formés en Rhône-Alpes y travaillent.

Pour autant, on dénombre de nombreuses mobilités intra-régionales. En effet, parmi les apprentis sortis en 2015 travaillant en Rhône-Alpes en 2016, 63% travaillent dans une ZTEF différente de celle où ils ont été formés soit 4 287 jeunes.

Par ZTEF :• Les principaux flux concernent les ZTEF rhodaniennes

(Grand Lyon Centre et Nord, Est Lyonnais, Rhône Sud et Ouest et Beaujolais élargi) qui possèdent les effectifs en formation les plus importants (31% des apprentis répondants sortants).

• Les apprentis formés dans la Loire Sud sont également nombreux à travailler dans le Forez.

• Les apprentis qui quittent le Bassin grenoblois vont principalement travailler dans les ZTEF rhodaniennes ou dans les autres zones iséroises (Nord-Isère et Centre Isère) ou encore dans les ZTEF Espace Métropole Savoie – Avant Pays Savoyard Chartreuse et Albanais – Bassin Annecien – Usses et Bornes.

• Des flux importants sont observés à partir de la ZTEF Albanais – Bassin Annecien – Usses et Bornes vers les ZTEF proches de la Suisse et/ou montagneuses

(Chablais ; Genevois Haut Savoyard ; Faucigny – Pays du Mont Blanc) ou vers l’Espace Métropole Savoie – Avant Pays Savoyard Chartreuse.

• Enfin, les apprentis formés dans le Diois – Vallée de la Drôme partent souvent travailler dans les zones limitrophes (Drôme-Ardèche Centre, Sud Drôme et Drôme des Collines – Royans – Vercors).

` 16% des apprentis formés en Rhône-Alpes trouvent un emploi hors territoire rhônalpin.

1 334 apprentis formés en Rhône-Alpes en 2014-2015 (soit 16% des répondants en emploi) travaillent hors Rhône-Alpes au 1er février 2016. Ces apprentis partent essentiellement travailler dans les régions limitrophes de Rhône-Alpes (587 jeunes). La région Ile de France est également une destination privilégiée pour 288 jeunes.Ces jeunes sortent plus souvent d’une formation de niveau I et II (50% ; 25% pour les répondants en emploi en Rhône-Alpes).

° voir Annexe 9

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■ ZOOM SUR LES APPRENTIS EN BTS

` 6 661 apprentis en BTS par apprentissage en 2014 dont plus de la moitié formés sur 12 principales formations

6 661 apprentis sont formés par apprentissage en 2014 en 1ère et 2e année de BTS pour préparer plus de 90 examens de BTS par apprentissage en Rhône-Alpes.On note une forte concentration des effectifs : 12 principales formations représentent 59% de ces apprentis de BTS.

` Entre 2010 et 2014, le nombre d’apprentis inscrits en BTS par apprentissage progresse de 17%

Les effectifs d’apprentis inscrits en BTS (1ère et 2e année) progressent de 17% en 4 ans (+970 apprentis) avec une progression plus marquée pour les formations de la Production (+21% ; à comparer à +13% dans le domaine des Services).En 2014, les formations de la Production représentent 56% du total des inscrits de BTS.Cette croissance n’est pas propre à l’apprentissage : les effectifs de BTS de voie scolaire ont également augmenté de 6% sur la période (+1 025 inscrits). Ainsi, la part des apprentis parmi les jeunes formés en BTS en Rhône-Alpes progresse de 2 points sur la période (de 24% en 2010 à 26% en 2014).

Effectifs inscrits au 31 décembre en BTS par apprentissage : principales formations

PRINCIPAUX BTS APPRENTISSAGE INSCRITS

2010INSCRITS

2011INSCRITS

2012INSCRITS

2013INSCRITS

2014ÉVOLUTION 2010-2014

MANAGEMENT UNITES COMMERCIALES (32031209) 636 690 722 711 755 +19%

NEGOCIATION ET RELATION CLIENT (32031210) 423 424 414 422 442 +4%

ASSISTANT DE GESTION DE PME PMI A REFERENTIEL COMM (32031407) 452 489 464 417 401 -11%

AMENAGEMENTS PAYSAGERS (32321401) 300 288 347 388 354 +18%

ELECTROTECHNIQUE (32025515) 232 281 327 342 310 +34%

MAINTENANCE INDUSTRIELLE (32020110) remplacé en 2014 par MAINTENANCE DES.SYST. OPT.A SYST.PRODUCT. (32025007) et MAINTENANCE DES SYST.OPT.B SYST.EN.FLUID. (32025008)

368 458 524 518 570 +55%

BTSA TECHNICO-COMMERCIAL (32321013) 175 214 290 274 242 +38%

COMPTA. GESTION DES ORGANISATIONS (32031406) 195 224 278 260 235 +21%

BTS ASSISTANT DE MANAGER (32032408) 128 147 188 192 190 +48%

BTS SERV. INFORMATQ. AUX ORGANISATIONS (32032608) 169 176 174 167 171 +1%

INDUSTRIALISATION DES PRODUITS MECANIQUES (32025006) 124 126 150 154 135 +9%

BTS TECHNICO-COMMERCIAL (32020008) 108 122 117 98 108 -

AUTRES BTS 2 381 2 805 3 105 3 011 2 748 +15%

TOTAL INSCRITS (TOUS CURSUS) 5 691 6 444 7 100 6 954 6 661 +17%

Source : Enquêtes Région sur les effectifs apprentis formés en CFA au 31/12 de 2010 à 2014 - Région Auvergne-Rhône-Alpes

Effectifs inscrits au 31 décembre de l’année selon le cursus

BTS - APPRENTISSAGEINSCRITS

2010INSCRITS

2011INSCRITS

2012INSCRITS

2013INSCRITS

2014ÉVOLUTION 2010 - 2014

1ère année de BTS 3 005 3 454 3 795 3 381 3 426 + 421 +14%

Année intermédiaire (cas BTS agricole en 3 ans) 4 12 - 1 - -4

Année terminale de BTS 2 682 2 978 3 305 3 572 3 235 + 553 +21%

TOTAL BTS - APPRENTISSAGE 5 691 6 444 7 100 6 954 6 661 + 970 +17%

Total BTS - Scolaire 18 014 17 774 18 648 18 907 19 039 1 025 6%

Part des apprentis / inscrits en BTS (voie scolaire + apprentissage) 24% 27% 28% 27% 26% 24% 27%

Sources : Effectifs apprentis au 31/12/N - Région Auvergne-Rhône-Alpes, Direction de l’Apprentissage ; Effectifs de rentrée en formation de BTS pour la voie scolaire- Éducation Nationale, Rectorats de Lyon et de Grenoble

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■ ZOOM SUR LES APPRENTIS EN BTS (SUITE)

` Entrants en 1ère année de BTS : un pic des effectifs en 2012 du fait d’un recrutement plus massif de jeunes provenant d’un Bac Pro

Le nombre d’apprentis inscrits en 1ère année de BTS par apprentissage connait une 1ère augmentation en 2011 (+449 apprentis) puis un pic en 2012 avec 3 795 inscrits (soit 341 apprentis supplémentaires par rapport à 2011). En 2013, les effectifs retrouvent le niveau de 2011 puis se stabilisent en 2014 avec 3 426 inscrits.En 2011, l’augmentation des effectifs est liée à une arrivée accrue de jeunes issus d’un Bac technologique (+234), d’un Bac général (+186) ou d’une formation supérieure (+180). Cette même année, les jeunes recrutés en 1ère année de BTS sont plus souvent issus de la voie scolaire : la part des jeunes issus d’une formation en apprentissage passe de 27% en 2010 à 17% en 2011, au profit de la voie scolaire.En 2012, la croissance des effectifs est essentiellement liée à un recrutement plus important de jeunes issus d’un Bac Pro (+604 apprentis).Cette modification du recrutement est à mettre en lien avec la réforme de la voie professionnelle38. En effet, celle-ci a généré la sortie d’une double promotion de terminales Pro en 2012 : des

jeunes issus d’un BEP suivi d’un Bac Pro en 2 ans d’une part et jeunes issus du nouveau Bac Pro en 3 ans d’autre part. Apprentissage et voie scolaire confondus, 17 460 jeunes ont réussi l’examen de Bac Pro en 2012 soit 6 568 jeunes supplémentaires par rapport à la session 2011. Le nombre de jeunes susceptibles de poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur, notamment en BTS s’est ainsi fortement accru.

` Plus de la moitié des entrants en 1ère année de BTS sont issus d'un bac professionnel ou technologique

Les jeunes sortant d’un Bac Pro représentent environ le tiers des recrutements en 1ère année de BTS, mais cette part fluctue fortement sur la période : elle est de 37% en 2010 puis diminue de 10 points en 2011 (au profit des sortants de Bac technologique, de Bac général et d’une formation supérieure) avant de progresser très fortement en 2012 (41% soit +14 points), probablement du fait de la sortie de la double promotion de Bac Pro. Cette part se stabilise les années suivantes et retrouve le niveau de 2010 (36% en 2014 et 35% en 2014).

Figure 19 : Double promotion de sortants de Bac Pro et son année d’impact possible sur les effectifs de BTS

BAC PRO2nde

(au 31/12)

Inscrits Bac Proen 2 ans

Inscrits BTS

Examen (BTS)

Insertion

Inscrits Bac Proen 3 ans

Mise en œuvrede la réforme

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

BAC PRO1ère

(au 31/12)

BAC PROTerminale(au 31/12)

BEP2e année

(au 31/12)

BEP1ère année(au 31/12)

BAC PRO1ère

(au 31/12)

BAC PROTerminale(au 31/12)

BTS1ère année(au 31/12)

BTS2e année

(au 31/12)

Session2014

IPA 2015(sortants

2014)

Double promotion

38 Voir sur ce sujet l’étude « Insertion des apprentis en Rhône-Alpes : impact de la sortie de 2 promotions de Bac Pro en 2012 » parue en 2015.

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Entre 2010 et 2014, la répartition des entrants de BTS selon leur provenance est modifiée :• La part des sortants d’un Bac technologique est en

baisse : de 22% en 2010 à 18 % en 2014 soit -4 points, avec un pic en 2011 à 26%.

• La part des sortants d’un Bac général ou d’un diplôme du supérieur fluctue et progresse légèrement sur 4 ans :

(+ 2 points pour chaque catégorie ; 8% de Bac général en 2014 ; 13% de formations supérieures en 2014).

• La part de jeunes en emploi ou en recherche d’emploi39 a progressé de 5 points sur la période (en 2014, cette catégorie occupe la 2e place (19% des entrants) devant les Bac technologiques (18%)).

Figure 20 : Provenance des inscrits en 1ère année de BTS

2010

2014

Autre formation

Non scolarisé

Formation supérieure

Bac général (année terminale)

Bac technologique (année terminale)

Bac Pro (année terminale)

0 20 40 60 80 100

61118%

119235%

32711%

66122%

110837%

1936%

45113%

2608%

2849%

65119%

2618%

43214%

Source : Enquête Région sur les effectifs apprentis formés en CFA au 31/12 de 2010 à 2014 - Région Auvergne-Rhône-Alpes

Les formations de la Production recrutent plus souvent des jeunes issus d’un Bac Pro ou d’un Bac technologique que les formations des Services (64% pour la Production et 39% pour les Services en 2014 soit un écart de 35 points).En revanche, pour les formations des Services, la part des jeunes issus d’une formation supérieure, de l’emploi ou d’une recherche d’emploi est plus importante que pour les formations de la Production (formation supérieure : respectivement 19% et 8% en 2014 soit 11 points d’écart ; emploi ou recherche d’emploi : respectivement 24% et 15% soit 9 points d’écart).Pour plus de précisions sur le profil des jeunes recrutés selon le secteur NSF du BTS préparé, se reporter à l’Annexe 11.

` Le nombre de diplômés d’un BTS par apprentissage progresse de 53% entre 2010 et 2014 avec un pic de 2 752 diplômés à la session d’examen 2014

Entre les sessions d’examen de 2011 et 2015, le nombre de diplômés a augmenté de 53% avec des évolutions différentes selon les spécialités :• pour les formations des Services, le nombre de diplômés

s’accroît progressivement et atteint 35% sur l’ensemble de la période,

• pour les formations de la Production, le nombre de diplômés a progressé de 68% avec un pic des effectifs en 2014.

Le taux de réussite à l’examen du BTS progresse parallèlement de 6 points sur la période, passant de 74% à 80% en 4 ans. Mais cette progression est le fait des formations des Services (+11 points) tandis que le taux de réussite reste assez stable sur l’ensemble de la période dans les BTS de la Production.

On notera pour l’année 2014, un nombre de diplômés en forte progression (+620 jeunes) qui correspond à la promotion plus importante de Bac Pro recrutés l’année précédente. Pour autant, la réussite aux examens de ces jeunes est stable entre 2013 et 2014.

` 80% des apprentis de BTS apprentissage sont en emploi 7 mois après leur sortie de formation

Quelle que soit l’année, de 2012 à 2016 le taux d’emploi est élevé pour ce diplôme (environ 10 points de plus que le taux moyen tous niveaux confondus en Rhône-Alpes). Par ailleurs, sur cette période, le taux d’emploi des apprentis sortant de BTS suit la même évolution qu’en Rhône-Alpes tous niveaux confondus : un fléchissement en 2013 suivie d’une période de stabilité en 2014 et 2015, puis d’une hausse en 2016.La promotion sortie en 2014 s’insère aussi bien que la promotion sortie un an plus tôt et on peut même noter que les apprentis en emploi sont plus nombreux en 2015 (sortants 2014) qu’en 2014 (sortants 2013) avec 330 apprentis de plus en emploi 7 mois après leur sortie de formation.

` La part des apprentis en emploi durable diminue sur la période (-5 points)

Cette baisse est spécifique au niveau III mais n’est pas en lien direct avec la promotion exceptionnelle qui sort en 2014 puisqu’elle intervient un an plus tôt.

° Voir Annexe 11 pour les tableaux détaillés

39 Il s'agit des jeunes non scolarisés dans l’année précédant l’entrée en BTS : contrats de professionnalisation, emploi, stage, sans emploi, autre ou inconnu..

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40 La méthode utilisée a subi plusieurs modifications entre 2011 et 2013 mais reste inchangée de puis 2013 – Cf. Annexe 7.

41 Réponses à la question 11 : « Quel est l’intitulé de votre emploi ?».

42 Cf. Annexe 7 : Nomenclature nationale des Familles Professionnelles (FAP).

■ ANALYSE DU LIEN FORMATION-EMPLOI

Cette partie permet d’apprécier si le métier exercé par le jeune est en lien avec la formation suivie en apprentissage. La cohérence entre l’emploi occupé et la formation suivie peut être considérée comme un indicateur de réussite de l’insertion professionnelle.

La méthode utilisée permet d’établir des comparaisons avec les 3 années précédentes40.

L’appréciation du lien formation-emploi a été réalisée en comparant pour chaque apprenti, le diplôme préparé à l’emploi occupé déclaré dans l’enquête41. Une recodification de ces informations a été réalisée à l’aide de la nomenclature nationale des FAP (Familles Professionnelles)42 agrégées en DM (Domaines de Métiers).

Limites : certains jeunes ont des difficultés à décrire finement leur emploi. De plus, l’attribution d’un domaine de métier à un diplôme peut parfois s’avérer délicate (une formation peut mener à différents domaines). Pour cette raison, en plus de la notion de Domaine Métier « similaires » ou « différents » (entre la formation préparée et l’emploi occupé) l’analyse est enrichie d’une 3e catégorie : les DM « proches ». En effet, une même formation peut mener à des métiers appartenant à des domaines différents, mais

proches du point de vue des compétences à mobiliser.

Par exemple, les formations du domaine de métier Électricité, électronique forment : • des électriciens classés également dans le domaine Électricité,

électronique, • mais aussi des électriciens du bâtiment classés dans le domaine

Bâtiment, travaux publics,• des techniciens d’installation et de maintenance en électricité,

électromécanique, électronique ou des électriciens et électroniciens automobile classés dans le domaine Maintenance.

Si la correspondance n’est pas exacte entre le DM de rattachement du diplôme et le DM de l’emploi occupé, on peut néanmoins considérer que les deux domaines de métier sont proches.

À noter : les métiers de 10 répondants n'ont pas pu être codifiés et 625 jeunes n'ont pas renseigné cette question, soit un taux de réponse de 93% (8 260 répondants).

Globalement, 84% des jeunes en emploi occupent une profession en lien avec la formation suivie : 74% dans le même domaine, 10% dans un domaine proche.

PART DES EMPLOIS EN LIEN AVEC LA FORMATION SUIVIE

DOMAINE DE MÉTIERSDOMAINE DE MÉTIER

SIMILAIRE (1)

DOMAINE DE MÉTIER PROCHE

(2)

DOMAINE DE MÉTIER SIMILAIRE OU PROCHE

(1) + (2)

NOMBRE DE RÉPONDANTS EN EMPLOI ANALYSÉ

Banques et assurances (Q) 90% 5% 95% 237

Santé, action sociale, culturelle et sportive (V) 90% 2% 92% 483

Informatique et télécommunications (M) 88% 8% 95% 336

Hôtellerie, restauration, alimentation (S) 85% 1% 87% 1 022

Ingénieurs et cadres de l'industrie (H) 77% 17% 93% 403

Services aux particuliers et aux collectivités (T) 77% 8% 84% 406

Commerce (R) 75% 11% 86% 1 104

Bâtiment, travaux publics (B) 74% 6% 80% 1 207

Communication, information, art et spectacle (U) 74% 12% 86% 65

Gestion, administration des entreprises (L) 73% 13% 86% 638

Maintenance (G) 70% 9% 80% 836

Mécanique, travail des métaux (D) 70% 10% 80% 306

Industries de process (E) 69% 7% 76% 254

Transports, logistique et tourisme (J) 66% 8% 75% 146

Agriculture, marine, pêche (A) 62% 6% 68% 314

Études et recherches (N) 43% 47% 90% 115

Matériaux souples, bois, industries graphiques (F) 42% 27% 69% 132

Électricité, électronique (C) 33% 47% 80% 214

Artisanat (K)* ns ns ns 29

Administration publique, professions juridiques, armée et police (P) ns ns ns 13

TOTAL 74% 10% 84% 8 260

* Le domaine de l’Artisanat comprend des ouvriers de type artisanal. Ce domaine de métier est certainement largement sous représenté ici (manque de précision dans les réponses à la question sur l’intitulé de l’emploi).

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` Les formations menant à un emploi dans un domaine similaire

Les domaines pour lesquels les jeunes trouvent le plus fréquemment un emploi en lien direct avec leur formation sont : Santé, action sociale, culturelle et sportive (90%), Banques et assurances (90%), Informatique et télécommunications (88%) et Hôtellerie, restauration, alimentation (85%).Comme lors des années précédentes, les métiers des Services sont fortement représentés.

` Les formations menant à un emploi dans un domaine similaire ou proche

Si l’on élargit la notion de lien formation-emploi et que l’on prend également en compte les débouchés dans des domaines de métiers proches, les taux augmentent considérablement dans certains domaines :• Les apprentis sortant d’une formation Informatique et

télécommunications sont 95% à occuper un emploi dans un domaine similaire ou proche.

• Le domaine des Banques et assurances compte 95% de ses apprentis travaillant dans le même domaine ou dans un domaine proche (respectivement 90% et 5%).

• 93% des jeunes en emploi sortis d’une formation du domaine Ingénieurs et cadres de l'industrie sont embauchés dans le même domaine ou dans un domaine proche (respectivement 77% et 17%). 6% exercent un emploi dans le domaine du Commerce en tant que Ingénieurs et cadres technico-commerciaux ; d’autres s’insèrent effectivement dans les métiers de l’industrie (6%) mais à un niveau de qualification moindre tels que techniciens ou agents de maîtrise.

• Les apprentis sortant d’une formation du domaine Santé, action sociale, culturelle et sportive sont 92% à travailler dans le même domaine ou dans un domaine proche (respectivement 90% et 2%). 4% des apprentis exercent un métier dans le domaine du Commerce.

• 87% des jeunes en emploi sortis d’une formation du domaine de l’Hôtellerie, restauration, alimentation travaillent dans ce domaine (85%) ou un domaine proche.

• 86% des jeunes en emploi sortis d’une formation du domaine du Commerce sont embauchés dans le même domaine ou dans un domaine proche (respectivement 75% et 11%). 6% travaillent dans le domaine de la Gestion, administration des entreprises et 4% dans le domaine des Banques et assurances et 4% dans le domaine Transports, logistique, tourisme.

Le lien formation-emploi est en revanche moins marqué pour les sortants des domaines : • de l’Agriculture, marine, pêche : 68% travaillent dans le

même domaine ou dans un domaine proche. Les 32% de jeunes occupant un emploi sans lien avec la formation sont dispersés dans les autres domaines de métier.

• des Matériaux souples, bois et industries graphiques : 69% exercent dans le même domaine ou un domaine proche. Parmi les 31% de jeunes occupant un emploi sans lien avec la formation, 8% travaillent dans le domaine du Bâtiment et les travaux publics, 8% dans les Transports, logistique et tourisme et 7% dans le Commerce.

Lorsque le métier exercé est sans lien direct avec la formation, il s’agit souvent de familles professionnelles nécessitant peu de qualification telles que :• Ouvriers qualifiés de la manutention (90% des jeunes travaillant

dans cette famille professionnelle n’ont pas suivi une formation en lien avec ces métiers),

• Agents d’entretien (79%),• Ouvriers qualifiés des industries de process (50%),• Caissiers, employés de libre-service (49%).Mais aussi :• Professionnels de l’action culturelle, sportive et surveillants (32%

des jeunes travaillant dans cette famille professionnelle n’ont pas suivi une formation en lien avec ces métiers),

• Employés et agents de maîtrise de l’hôtellerie et de la restauration (31%).

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CHAPITRE N°4 LA SITUATION DES RÉPONDANTS SANS EMPLOI

Cette partie analyse la situation des 3 783 répondants sans emploi au 1er février 2016, soit 30% des apprentis entrés dans la vie active. Parmi eux, 3 334 déclarent être à la recherche d’un emploi ou en stage (respectivement 3 118 et 216) et 449 déclarent ne pas rechercher d’emploi.

■ LES JEUNES À LA RECHERCHE D’UN EMPLOI OU EN STAGE DE FORMATION MULTIPLIENT LES DÉMARCHES

Les 3 334 jeunes (26% des répondants) à la recherche d’un emploi ou en stage de formation sont actifs dans leurs prospections.

Attention : les analyses sont réalisées à partir d’une question à choix multiples. Ainsi, un répondant peut se prononcer sur plusieurs propositions (d’où un total supérieur à 100%).

i

Figure 21 : Démarches de recherche d'emploi des répondants sans emploi

1%

15% dont 11% Salon de l'emploi

8%

16%

24%

45%

48%

61%

65%

91%

Aucune démarche

Autre

Chambre de métiers, de commerce et d'industrie, d'agriculture

Actions des Missions locales, associations…

Contact avec une ancienne entreprise

Relations personnelles

Inscrit dans une agence d'intérim

Petites annonces

Candidature spontanée

Inscrit à Pôle Emploi

Nombre de répondants0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500

Les sortants à la recherche d’un emploi privilégient en premier lieu l’inscription à Pôle Emploi (91%). Ils ont également recours aux candidatures spontanées (65%) et aux petites annonces (61%). Près de la moitié des jeunes sont inscrits dans une agence d’intérim (48%).

Le nombre de démarches effectuées pour trouver un emploi augmente légèrement avec le niveau de la formation préparée.

Selon le niveau de formation, plusieurs spécificités sont à remarquer :• Les jeunes de niveau V participent plus souvent aux actions

organisées par les missions locales et les associations, et prennent plus souvent contact avec les Chambres des Métiers, de Commerce et d’Industrie ou d’Agriculture que les jeunes des autres niveaux.

• En revanche, les jeunes de niveau V sont proportionnellement moins nombreux à reprendre contact avec l’entreprise dans laquelle ils ont déjà travaillé lors de l’apprentissage ou d’un stage (20%) et ils font moins souvent intervenir des relations personnelles (39%). À l’inverse, les jeunes de niveaux I ont plus souvent recours à ce type de démarches (respectivement 38% et 57%).

• D’une manière générale, plus le niveau est élevé, plus les jeunes font intervenir des relations personnelles et plus souvent ils reprennent contact avec l’entreprise dans laquelle ils ont été apprenti ou stagiaire : pour ces 2 modalités, 18 points séparent le niveau V du niveau I.

• Les jeunes de niveaux III sont plus souvent inscrits dans une agence d’intérim (59%).

La consultation des petites annonces et le recours aux candidatures spontanées sont plus fréquentes pour les jeunes sortant d’une formation du domaine des Services (respectivement +11 et +8 points) tandis que l’inscription dans une agence d’intérim est plus courante pour les jeunes sortant d’une formation du domaine de la Production (+11 points).

■ LES RAISONS ÉVOQUÉES PAR LES PERSONNES SANS EMPLOI QUI NE RECHERCHENT PAS D’EMPLOI SONT DIVERSES

449 jeunes soit 4% des répondants sont sans emploi et n’en recherchent pas.Les principales raisons de non recherche d’emploi invoquées sont l’attente d’une formation (21%) et le changement d’environnement pour 18% (déménager, s’installer à son compte,...). 15% sont en voyage à l’étranger (séjour linguistique, fille au pair…), 13% indiquent avoir des problèmes de santé, 12% élèvent un enfant ou attendent un événement (naissance, mariage...) et 8% déclarent avoir une promesse d’embauche à court terme.Il est à noter que 5% des jeunes déclarent préparer le permis de conduire, condition souvent requise pour accéder à l’emploi.

° Cf. Annexe 4.

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33

CHAPITRE N°5 LA SITUATION DES RÉPONDANTS PAR DOMAINE DE SPÉCIALITÉ

Cette partie présente la situation des répondants pour les cinq domaines de spécialité43 de formation qui regroupent à eux seuls 84% des effectifs apprentis inscrits en CFA :

Transformations (21%, soit 8 397 apprentis)Mécanique, électricité, électronique (18%, soit 7 111 apprentis)Échanges et gestion (17%, soit 6 736 apprentis)Génie civil, construction, bois (16%, soit 6 331 apprentis)Services aux personnes (13%, soit 5 328 apprentis)

Entre 2013 et 2014, les effectifs d’apprentis inscrits ont globalement baissé de 4,1%. Cette baisse touche presque tous les domaines de spécialité : Génie civil, construction, bois (-506 inscrits), Services aux personnes (-335 inscrits), Agriculture, pêche, forêt et espaces verts (-250 inscrits), des Spécialités pluritechnologiques de la production (-253 inscrits), Transformations (-181 inscrits), Mécanique, électricité, électronique (-147 inscrits) et Échanges et gestion (-132 inscrits). Les effectifs sont restés stables dans le domaine Communication et information et ont légèrement augmentés dans le domaine des Services à la collectivité (+22 inscrits). Comme depuis plusieurs années, le domaine des Transformations regroupe le plus grand nombre d’apprentis inscrits.

Répartition des apprentis selon le domaine de spécialité

SPÉCIALITÉ DE FORMATION INSCRITS INTERROGÉS RÉPONDANTS

Mathématiques et sciences (11) 184 134 119

Sciences humaines et droit (12) 71 71 66

Lettres et arts (13) 12 12 9

DOMAINES DISCIPLINAIRES 267 217 194

Transformations (22) 8 397 3 842 2 725

Mécanique, électricité, électronique (25) 7 111 2 942 2 170

Génie civil, construction, bois (23) 6 331 2 756 1 902

Agriculture, pêche, forêt et espaces verts (21) 2 479 1 265 943

Spécialités pluritechnologiques de la production (20) 1 513 773 627

Matériaux souples (24) 240 122 96

PRODUCTION 26 071 11 700 8 463

Échanges et gestion (31) 6 736 4 291 3 184

Services aux personnes (33) 5 328 2 619 1 836

Communication et information (32) 1 395 778 654

Services à la collectivité (34) 530 342 295

Spécialités plurivalentes des services (30) 150 84 61

SERVICES 14 139 8 114 6 030

Autre 1

TOTAL 40 478 20 031 14 687

Pour chaque domaine de spécialité étudié, des zooms ont été réalisés sur les groupes de spécialité qui le composent. Les principales caractéristiques présentées pour ces groupes ont été systématiquement comparées à la moyenne de leur domaine d’appartenance. Afin de déterminer si les écarts sont statistiquement significatifs, le test du Khi2 a été réalisé (au risque de 5%).

Légende ää Le taux est significativement plus élevé que celui du domaine (sur représentation)äæ Le taux est significativement moins élevé que celui du domaine (sous représentation)äà Pas d’écart ou écart non significatif entre le taux du groupe de spécialité et celui du domaine

43 Cf. Annexe 5 : Nomenclature des Spécialités de Formation (NSF). Cf. Annexe 6 : Métiers les plus représentatifs des domaines de spécialité.

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34

TRANSFORMATIONS

Au 31 décembre 2014, le domaine de spécialité comprenait 8 397 inscrits (-181 inscrits par rapport à 2013).Au 1er février 2016, 3 842 apprentis ont été interrogés et 2 725 ont répondu à l’enquête. Parmi eux, 2 423 jeunes sont entrés dans la vie active.

78% des jeunes sortant de ce domaine sont issus d’une formation du secondaire. Selon les spécialités analysées, cette part peut varier fortement : de 96% pour la spécialité Agro-alimentaire, alimentation, cuisine, à 1% pour les Transformations chimiques et apparentés.

Répartition des sortants du domaine par groupe de spécialité et niveau de formation

GROUPE DE SPÉCIALITÉ NIVEAU I NIVEAU II NIVEAU III NIVEAU IV NIVEAU V NOMBRE DE SORTANTS

Agro-alimentaire, alimentation, cuisine (221) 3% 1% 20% 76% 1 563

Énergie, génie climatique (227) 14% 5% 19% 38% 24% 526

Transformations chimiques et apparentés (222) 42% 44% 13% 1% 144

Plasturgie, matériaux composites (225) 58% 29% 12% 1% 69

Spécialités pluritechnologiques des transformations (220) 21% 19% 57% 2% 42

Métallurgie (223) 17% 15% 12% 56% 41

Papier, carton (226) ns 20

Matériaux de construction, verre, céramique (224) ns 18

TOTAL DU DOMAINE 7% 8% 7% 23% 55% 2 423

ns : non significatif. Les 4 groupes de spécialité pour lesquels les effectifs sont inférieurs à 50 sortants ne sont pas analysés dans la suite de la fiche.

■ ANALYSE DE L’EMPLOI OCCUPÉ

68% des sortants sont en emploi (dont 3% de contrats de professionnalisation) et 32% sont sans emploi. Le taux d’emploi est en hausse par rapport à 2015 (+3 points). Il est l’un des moins élevés par domaine (-2 points par rapport à tous domaines) et la part des contrats de professionnalisation y est particulièrement faible (-4 points par rapport à la moyenne tous domaines).• Parmi les 68% de jeunes en emploi, 59% occupent un emploi

durable, 35% un emploi à durée déterminée et 6% un emploi aidé. La part d’emploi aidé est faible (-5 points par rapport à tous domaines).

• Le taux d’emploi est de 74% pour les diplômés et de 48% pour les non diplômés, soit un écart de 26 points.

• Le taux d’emploi n’est pas significativement différent entre les hommes et les femmes.

• 93% des sortants travaillent à temps plein. Parmi eux, le salaire net médian d’un jeune en emploi (hors contrat de professionnalisation) est de 1 400€. Ce chiffre est identique à la médiane régionale.

Figure 22 : Répartition de la situation et du statut d’emploi des répondants

2%

27%

4%

68% En emploi

Emploi durable

59%6%

35%En stage de formation

En emploi

Emploi durable

Emploi à durée déterminée

Emploi aidé

Sans emploi et à la recherche d'un emploi

Sans emploi et sans recherche d'emploi

■ ANALYSE DES ENTREPRISES D’EMBAUCHE

• 93% des jeunes sont embauchés dans une entreprise privée, taux plus élevé que la moyenne (+2 points / tous domaines).

• 38% des jeunes en emploi travaillent dans un établissement de moins de 10 salariés, 29% dans un établissement de 10 à 49 salariés et 29% de 50 salariés et plus (-3 points / tous domaines).

• 48% des jeunes sont embauchés dans une entreprise dans

laquelle ils avaient déjà eu une expérience professionnelle. Ce taux est l’un des plus faibles par domaine.

• 83% des sortants en emploi sont embauchés dans une entreprise en Rhône-Alpes et 59% dans le même département que celui de leur lieu de formation.

1

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■ ZOOM SUR LES GROUPES DE SPÉCIALITÉ

` Agro-alimentaire, alimentation, cuisine76% des sortants de ce groupe de spécialité ont suivi une formation de niveau V. äæ Taux d’emploi faible : 64%ää Taux d’emploi durable élevé : 64%äæ 90% des jeunes travaillent à temps plein (-3 points par rapport à la moyenne du domaine)äæ Salaire net médian le plus faible du domaine : 1 300€ää 45% des sortants travaillent dans un établissement de moins de 10 salariés (+7 points / domaine)äæ 41% des jeunes en emploi avaient déjà travaillé dans leur entreprise d’embauche (-7 points par rapport à la moyenne du domaine)ää 65% des jeunes travaillent dans le même département que celui de leur lieu de formation (+6 points) et 87% travaillent en Rhône-Alpes

` Énergie, génie climatique62% des sortants ont suivi une formation du secondaire (niveau IV ou V).ää Taux d’emploi élevé : 74% dont 8% de contrats de professionnalisationää Taux d’emploi aidé élevé (13%)ää Salaire net médian supérieur à celui du domaine : 1 500€ää 98% des sortants travaillent à temps plein (+5 points par rapport à la moyenne du domaine)ää 34% des sortants travaillent dans un établissement de 50 salariés et plus (+5 points / domaine)

ää 11% des sortants travaillent dans le secteur public ää Le taux d’embauche dans une entreprise où le jeune a déjà travaillé est l’un des plus élevés du domaine : 57% (+9 points / domaine)

` Transformations chimiques et apparentéesPresque tous les jeunes sortent de formations supérieures (42% d’une formation de niveau I, 44% de niveau II).ää Taux d’emploi élevé : 80% (+12 points par rapport à la moyenne du domaine)äæ Taux d’emploi durable faible (39%) et part d’emploi à durée déterminée importante (54%)ää Salaire net médian le plus important du domaine : 1 800€ää 98% des sortants travaillent à temps pleinää Part de jeunes travaillant dans un établissement de 50 salariés et plus très élevée : 79%ää Le taux d’embauche dans une entreprise où le jeune a déjà travaillé est le plus élevé du domaine : 60% (+12 points)

` Plasturgie, matériaux composites87% des sortants ont suivi une formation supérieure.ää Taux d’emploi élevé : 75%äæ Taux d’emploi durable faible (46%)ää Salaire net médian supérieur à celui du domaine : 1 600€ää Part de jeunes travaillant dans un établissement de 50 salariés et plus élevée : 65%ää Mobilité géographique très importante : 41% travaillent dans un département français hors Rhône-Alpes (+27 points par rapport à la moyenne du domaine)

■ PRINCIPAUX INDICATEURS

TOUS DOMAINES CONFONDUS

TRANSFORMATIONS(22)

AGRO-ALIMENTAIRE, ALIMENTATION, CUISINE (221)

ÉNERGIE, GÉNIE CLIMATIQUE

(227)

TRANSFORMATIONS CHIMIQUES ET

APPARENTÉS (222)

PLASTURGIE, MATÉRIAUX

COMPOSITES (225)Nbre de sortants de formation 12 678 2 423 1 563 526 144 82Taux d’emploi 70% 68% 64% 74% 80% 75%

dont contrat de pro. 7% 3% 1% 8% 3% 4%ANALYSE DE L’EMPLOI OCCUPÉStatut d’emploi

Emploi durable 53% 59% 64% 55% 39% 46%Emploi aidé 11% 6% 3% 13% 7% 7%Emploi à durée déterminée 36% 35% 33% 32% 54% 48%

Temps plein 91% 93% 90% 98% 98% 100%Salaire médian (temps plein) 1 400€ 1 400€ 1 300€ 1 500€ 1 800€ 1 600€ENTREPRISES D’EMBAUCHEEntreprises privées 91% 93% 94% 89% 97% 93%Taille d’établissement

Moins de 10 salariés 36% 38% 45% 35% 12% 13%10 à 49 salariés 28% 29% 33% 27% 7% 20%50 salariés et plus 32% 29% 18% 34% 79% 65%NSP 3% 4% 4% 4% 3% 2%

Expérience antérieure 51% 48% 41% 57% 60% 52%MOBILITÉ GÉOGRAPHIQUE ENTRE LIEU DE FORMATION ET DE TRAVAILLieu de travail en Rhône-Alpes 84% 83% 87% 82% 78% 56%Département similaire 56% 59% 65% 57% 53% 22%

En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100% (mais parfois 99% ou 101%).

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MÉCANIQUE, ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE

Au 31 décembre 2014, le domaine de spécialité comprenait 7 111 inscrits (-147 inscrits par rapport à 2013). Au 1er février 2016, 2 942 apprentis ont été interrogés et 2 170 ont répondu à

l’enquête. Parmi eux, 1 874 jeunes sont entrés dans la vie active.71% des jeunes sortant de ce domaine sont issus d’une formation secondaire. Selon les spécialités, cette part peut varier fortement : de 94% pour les Structures métalliques à 31% pour la Mécanique générale et de précision, usinage.

Répartition des sortants du domaine par groupe de spécialité et niveau de formation

GROUPE DE SPÉCIALITÉ NIVEAU I NIVEAU II NIVEAU III NIVEAU IV NIVEAU V NOMBRE DE SORTANTS

Électricité, électronique (255) 6% 5% 28% 41% 19% 649

Moteurs et mécanique auto (252) 11% 53% 36% 516

Structures métalliques (254) 6% 29% 66% 350

Mécanique générale et de précision, usinage (251) 69% 30% 1% 182

Spécialités pluritechnologiques, mécanique-électricité (250) 59% 41% 150

Mécanique aéronautique et spatiale (253) ns ns 27

TOTAL DU DOMAINE 9% 2% 19% 42% 29% 1 874

ns : non significatif. Le groupe de spécialité de la Mécanique aéronautique et spatiale n’est pas analysé compte tenu du faible effectif de sortants de formation.

■ ANALYSE DE L’EMPLOI OCCUPÉ

69% des sortants sont en emploi (dont 6% de contrats de professionnalisation) et 31% sont sans emploi. Le taux d’emploi est équivalent à celui de 2015.• Parmi les 69% de jeunes en emploi, 53% occupent un emploi

durable, 10% un emploi aidé et 37% un emploi à durée déterminée.

• Le taux d’emploi est de 75% pour les diplômés et de 49% pour les non diplômés soit un écart de 26 points.

• 97% des sortants travaillent à temps plein (+6 points par rapport à tous domaines). Parmi eux, le salaire net médian d’un jeune en emploi (hors contrat de professionnalisation) est de 1 400€. Ce montant est identique à la médiane régionale et à celui de 2015.

Figure 23 : Répartition de la situation et du statut d’emploi des répondants

2%

25%

3%

69% En emploi

Emploi durable

53%

10%

37%En stage de formation

En emploi

Emploi durable

Emploi à durée déterminée

Emploi aidé

Sans emploi et à la recherche d'un emploi

Sans emploi et sans recherche d'emploi

■ ANALYSE DES ENTREPRISES D’EMBAUCHE

• 91% des jeunes sont embauchés dans une entreprise privée.• 33% des jeunes en emploi travaillent dans un établissement de

moins de 10 salariés (-3 points par rapport à tous domaines), 31% dans un établissement de 10 à 49 salariés et 32% de 50 salariés et plus.

• 54% des jeunes sont embauchés dans une entreprise dans

laquelle ils avaient déjà eu une expérience professionnelle. Ce taux est l’un de plus élevé (+3 points par rapport à tous domaines).

• 88% des sortants en emploi sont embauchés dans une entreprise en Rhône-Alpes et 58% dans le même département que celui de leur lieu de formation.

2

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■ ZOOM SUR LES GROUPES DE SPÉCIALITÉ

` Électricité, électronique39% des sortants ont suivi une formation dans l’enseignement supérieur (niveau I, II ou III).äà Taux d’emploi : 70%äà Taux d’emploi durable : 52%äà Salaire net médian : 1 500€ää 16% travaillent dans le secteur public (+6 points)ää 40% des sortants travaillent dans un établissement de plus de 50 salariés (+8 points)

`Moteurs et mécanique auto89% ont suivi une formation de l’enseignement secondaire (niveau IV ou V).äà Taux d’emploi parmi les plus faibles du domaine : 67%äà Taux d’emploi durable élevé : 56%äæ Salaire net médian inférieur à celui du domaine : 1 300€äæ Seulement 14% travaillent dans un établissement de plus de 50 salariés (-18 points par rapport à la moyenne du domaine)ää 46% des sortants travaillent dans un établissement de moins de 10 salariés (+13 points)ää 93% travaillent en Rhône-Alpes (+5 points)

` Structures métalliques94% ont suivi une formation de l’enseignement secondaire : 66% de niveau V (37 points de plus que la moyenne du domaine) et 29% de niveau IV.äæ Taux d’emploi parmi les plus faibles du domaine : 63%, dont 7% de contrats de professionnalisationäæ Taux d’emploi durable faible : 44% (-9 points)

äæ Salaire net médian faible : 1 304€ää 38% des sortants travaillent dans un établissement de moins de 10 salariés (+5 points)äæ Seuls 19% des sortants travaillent dans un établissement de plus de 50 salariés (-13 points)ää 66% des jeunes travaillent dans le même département que celui de leur lieu de formation (+8 points) et 93% travaillent en Rhône-Alpes

`Mécanique générale et de précision, usinage69% de jeunes sortent de niveau I et 30% de niveau IV.äà Taux d’emploi : 74%äà Taux d’emploi durable : 55%ää Salaire net médian le plus élevé du domaine : 2 000€ää Part de jeunes travaillant dans un établissement de 50 salariés et plus très élevée : 64% (+32 points / domaine)äæ 75% travaillent en Rhône-Alpes (-13 points)

` Spécialités pluritechnologiques, mécanique électricité59% de jeunes sortent de niveau III et 41% de niveau IV.ää Taux d’emploi le plus élevé du domaine : 79% (+10 points par rapport au domaine)äà Taux d’emploi durable : 57%äà Salaire net médian de 1 500€ää 17% des sortants travaillent dans une entreprise publique (+8 points par rapport à la moyenne du domaine)ää 46% des jeunes travaillent dans un établissement de 50 salariés et plus (+14 points)

■ PRINCIPAUX INDICATEURS

TOUS GROUPES

CONFONDUS

MÉCANIQUE, ÉLECTRICITÉ,

ÉLECTRONIQUE (25)

ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE

(255)

MOTEURS ET MÉCANIQUE AUTO (252)

STRUCTURES MÉTALLIQUES

(254)

MÉCANIQUE GÉNÉRALE ET DE PRÉCISION, USINAGE

(251)

SPÉCIALITÉS PLURITECHNOLOGIQUES, MÉCANIQUE ÉLECTRICITÉ

(250)

Nbre de sortants de formation 12 678 1 874 649 516 350 182 150

Taux d’emploi 70% 69% 70% 67% 63% 74% 79%

dont contrat de pro. 7% 6% 6% 5% 7% 6% 8%

ANALYSE DE L’EMPLOI OCCUPÉ

Statut d’emploi

Emploi durable 53% 53% 52% 56% 44% 55% 57%

Emploi aidé 11% 10% 10% 8% 12% 11% 10%

Emploi à durée déterminée 36% 37% 38% 36% 44% 35% 33%

Temps plein 91% 97% 96% 95% 97% 99% 98%

Salaire médian (temps plein) 1 400€ 1 400€ 1 500€ 1 300€ 1 304€ 2 000€ 1 500€

ENTREPRISES D’EMBAUCHE

Entreprises privées 91% 91% 85% 95% 95% 96% 83%

Taille d’établissement

Moins de 10 salariés 36% 33% 28% 46% 38% 12% 24%

10 à 49 salariés 28% 31% 30% 35% 37% 23% 28%

50 salariés et plus 32% 32% 40% 14% 19% 64% 46%

NSP 3% 3% 2% 4% 6% 1% 3%

Expérience antérieure 51% 54% 57% 50% 55% 59% 55%

MOBILITÉ GÉOGRAPHIQUE ENTRE LE LIEU DE FORMATION ET DE TRAVAIL

Entreprises en Rhône-Alpes 84% 88% 88% 93% 93% 75% 88%

Département similaire 56% 58% 58% 63% 66% 42% 60%

En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100% (mais parfois 99% ou 101%).

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ÉCHANGES ET GESTION

Au 31 décembre 2014, le domaine de spécialité comprenait 6 736 inscrits (-132 inscrits par rapport à 2013). Au 1er février 2016, 4 291 apprentis ont été interrogés et 3 184 ont répondu à l’enquête. Parmi eux, 2 715 jeunes sont entrés dans la vie active.74% des jeunes sortant de ce domaine sont issus d’une

formation supérieure. Cette part varie fortement selon les groupes de spécialité : de 100% pour les Finances, banque, assurances, les Ressources humaines, gestion du personnel, gestion de l'emploi et les Spécialités plurivalentes des échanges et de la gestion à 53% pour la spécialité Transport, manutention, magasinage.

Répartition des sortants du domaine par groupe de spécialité et niveau de formation

GROUPE DE SPÉCIALITÉ NIVEAU I NIVEAU II NIVEAU III NIVEAU IV NIVEAU V NOMBRE DE SORTANTS

Commerce, vente (312) 19% 14% 26% 24% 17% 1 505

Comptabilité, gestion (314) 18% 30% 52% 386

Finances, banque, assurances (313) 29% 54% 17% 308

Spécialités plurivalentes des échanges et de la gestion (310) 48% 42% 10% 217

Transport, manutention, magasinage (311) 19% 6% 29% 22% 25% 160

Ressources humaines, gestion du personnel, gestion de l’emploi (315) 26% 61% 13% 139

TOTAL DU DOMAINE 23% 25% 27% 15% 11% 2 715

■ ANALYSE DE L’EMPLOI OCCUPÉ

74% des sortants sont en emploi (dont 12% de contrats de professionnalisation, taux particulièrement élevé) et 26% sont sans emploi. Le taux d’emploi est équivalent à celui de 2015.• Parmi les 74% de jeunes en emploi, 50% occupent un

emploi durable, 19% un emploi aidé (+8 points / tous domaines) et 31% un emploi à durée déterminée (-5 points / tous domaines).

• Le taux d’emploi n’est pas significativement différent entre les hommes et les femmes.

• Le taux d’emploi est de 77% pour les diplômés et de 64% pour les non diplômés.

• 90% des sortants travaillent à temps plein. Parmi eux, le salaire net médian d’un jeune en emploi (hors contrat de professionnalisation) est de 1 500€. Ce montant est supérieur (+100€) à la médiane régionale.

Figure 24 : Répartition de la situation et du statut d’emploi des répondants

1%

21%

3%

74% En emploi

Emploi durable

50%19%

31%En stage de formation

En emploi

Emploi durable

Emploi à durée déterminée

Emploi aidé

Sans emploi et à la recherche d'un emploi

Sans emploi et sans recherche d'emploi

■ ANALYSE DES ENTREPRISES D’EMBAUCHE

• 93% des jeunes sont embauchés dans une entreprise privée.• 29% des jeunes en emploi travaillent dans un établissement de

moins de 10 salariés (-7 points par rapport à tous domaines), 26% dans un établissement de 10 à 49 salariés et 42% dans un établissement de 50 salariés et plus (+10 points par rapport à tous domaines).

• 50% des jeunes sont embauchés dans une entreprise dans laquelle ils avaient déjà eu une expérience professionnelle.

• 81% des sortants en emploi sont embauchés dans une entreprise en Rhône-Alpes et 58% dans le même département que celui de leur lieu de formation.

3

Page 39: L’INSERTION PROFESSIONNELLE · 5 • 70% des apprentis sortant de formation qui ont répondu à l’enquête « Insertion Professionnelle des Apprentis » (IPA) sont en emploi,

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■ ZOOM SUR LES GROUPES DE SPÉCIALITÉ

` Commerce, vente41% des sortants sont issus d’une formation de l’enseignement secondaire (niveau IV ou V) soit 15 points de plus que la moyenne du domaine.äæ Taux d’emploi inférieur à celui du domaine: 70% (-4 points)äà Taux d’emploi durable proche de la moyenne du domaine : 49%äæ 86% des jeunes travaillent à temps plein (-4 points par rapport au domaine)ää Part des jeunes travaillant dans un établissement de moins de 10 salariés élevée : 34% (+5 points)

` Comptabilité, gestion100% ont suivi une formation de l’enseignement supérieur dont 52% de niveau III.ää Taux d’emploi supérieur à la moyenne du domaine : 81%, dont 20% de contrats de professionnalisation (+8 points)äæ 46% de jeunes occupent un emploi durable, 27% un emploi aidé (+8 points)äæ Salaire net médian le plus faible du domaine : 1 400€äæ Mobilité géographique peu fréquente : 72% des jeunes travaillent dans le même département que celui de leur lieu de formation et 92% travaillent dans une entreprise en Rhône-Alpes

` Finances, banque, assurances100% de jeunes sortants de formation supérieure ; 54% des sortants ont suivi une formation de niveau II, 29% de niveau I.ää Taux d’emploi le plus élevé du domaine : 91%, peu de contrats de professionnalisation (5%)ää Taux d’emploi durable le plus élevé : 71% (+21 points)ää 98% travaillent à temps plein (+8 points par rapport au domaine)ää Salaire net médian parmi les plus élevés : 1 555€ää Le taux d’embauche dans une entreprise où le jeune a déjà travaillé est le plus élevé : 61% (+11 points / domaine)ää Mobilité géographique fréquente : 26% travaillent dans un département français hors Rhône-Alpes (+9 points)

` Spécialités plurivalentes des échanges et de la gestion100% de jeunes sortants de formation supérieure ; 48% des sortants sont issus d’une formation de niveau I et 42% de niveau II.äà Taux d’emploi de 74%ää Taux d’emploi à durée déterminée élevé : 39% (+8 points / domaine)ää 14% des sortants travaillent dans une entreprise publique (+7 points par rapport au domaine)ää 62% des jeunes travaillent dans un établissement de 50 salariés et plus (+20 points)ää Mobilité géographique fréquente : 27% travaillent dans un département français hors Rhône-Alpes (+10 points)

` Transport, manutention, magasinage47% des jeunes sortent d’une formation du secondaire, soit 21 points de plus que la moyenne du domaine.äà Taux d’emploi de 74%äæ Taux d’emploi durable le plus faible du domaine : 35% (-15 points / domaine)ää 96% des jeunes travaillent à temps plein (+6 points par rapport au domaine)ää 61% des jeunes travaillent dans un établissement de 50 salariés et plus (+19 points)äæ Seuls 39% des apprentis travaillent dans leur département de formation (-19 points)

` Ressources humaines, gestion du personnel, gestion de l’emploi100% de jeunes sortants de formation supérieure ; 61% des sortants sont issus d’une formation de niveau II, 26% de niveau I.äà Taux d’emploi de 71% dont 17% de contrats de professionnalisationäæ Taux d’emploi durable faible : 40% (-10 points)ää 12% des sortants travaillent dans une entreprise publique (+5 points par rapport au domaine)ää 62% des jeunes travaillent dans un établissement de 50 salariés et plus (+20 points)äæ Mobilité géographique peu fréquente : 71% des jeunes travaillent dans le même département que celui de leur lieu de formation et 91% travaillent dans une entreprise en Rhône-Alpes

■ PRINCIPAUX INDICATEURS

TOUS GROUPES

CONFONDUS

ÉCHANGES ET GESTION (31)

COMMERCE, VENTE (312)

COMPTABILITÉ, GESTION (314)

FINANCES, BANQUE,

ASSURANCES (313)

SPÉCIALITÉS PLURIVALENTES DES ÉCHANGES

ET DE LA GESTION (310)

TRANSPORT, MANUTENTION, MAGASINAGE

(311)

RESSOURCES HUMAINES, GESTION DU PERSONNEL,

GESTION DE L’EMPLOI (315)

Nbre de sortants de formation 12 678 2 715 1 505 386 308 217 160 139Taux d’emploi 70% 74% 70% 81% 91% 74% 74% 71%

dont contrat de pro. 7% 12% 12% 20% 5% 11% 16% 17%ANALYSE DE L’EMPLOI OCCUPÉStatut d’emploi

Emploi durable 53% 50% 49% 46% 71% 43% 35% 40%Emploi aidé 11% 19% 19% 27% 6% 17% 22% 24%Emploi à durée déterminée 36% 31% 32% 28% 23% 39% 43% 36%

Temps plein 91% 90% 86% 92% 98% 92% 96% 90%Salaire médian (temps plein) 1 400€ 1 500€ 1 400€ 1 400€ 1 555€ 1 600€ 1 600€ 1 500€ENTREPRISES D’EMBAUCHEEntreprises privées 91% 93% 93% 94% 98% 86% 93% 88%Taille d’établissement

Moins de 10 salariés 36% 29% 34% 27% 32% 15% 15% 17%10 à 49 salariés 28% 26% 25% 40% 21% 22% 23% 19%50 salariés et plus 32% 42% 38% 31% 46% 62% 61% 62%NSP 3% 2% 3% 2% 1% 1% 1% 1%

Expérience antérieure 51% 50% 46% 52% 61% 45% 53% 51%MOBILITÉ GÉOGRAPHIQUE ENTRE LE LIEU DE FORMATION ET DE TRAVAILLieu de travail en Rhône-Alpes 84% 81% 79% 92% 74% 71% 83% 91%Département similaire 56% 58% 57% 72% 54% 46% 39% 71%

En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100% (mais parfois 99% ou 101%).

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GÉNIE CIVIL, CONSTRUCTION, BOIS

Au 31 décembre 2014, le domaine de spécialité comprenait 6 331 inscrits (-506 inscrits par rapport à 2013). Au 1er février 2016, 2 756 apprentis ont été interrogés et 1 902 ont répondu à

l’enquête. Parmi eux, 1 641 jeunes sont entrés dans la vie active.87% des jeunes sortant de ce domaine sont issus d’une formation du secondaire. Selon les spécialités, cette part varie de 98% pour le Bâtiment : finitions à 30% pour les Spécialités pluritechnologiques, génie civil, construction, bois.

Répartition des sortants du domaine par groupe de spécialité et niveau de formation

GROUPE DE SPÉCIALITÉ NIVEAU I NIVEAU II NIVEAU III NIVEAU IV NIVEAU V NOMBRE DE SORTANTS

Bâtiment : finitions (233) 2% 23% 75% 480

Travail du bois et de l’ameublement (234) 8% 39% 53% 459

Bâtiment : construction et couverture (232) 2% 2% 33% 62% 332

Mines et carrières, génie civil, topographie (231) 6% 2% 23% 22% 47% 250

Spécialités pluritechnologiques, génie civil, construction, bois (230) 8% 63% 18% 13% 120

TOTAL DU DOMAINE 1% 1% 11% 29% 58% 1 641

■ ANALYSE DE L’EMPLOI OCCUPÉ

65% des sortants sont en emploi (dont 5% de contrats de professionnalisation) et 35% sont sans emploi. Après deux années de baisse (-4 points en 2014, -2 points en 2015), le taux d’emploi est en hausse en 2016 (+4 points).• Parmi les 65% de jeunes en emploi, 51% occupent un

emploi durable, 9% un emploi aidé et 40% un emploi à durée déterminée.

• Le taux d’emploi est de 71% pour les diplômés et de 52% pour les non diplômés.

• 96% des sortants travaillent à temps plein (+5 points par rapport à tous domaines). Parmi eux, le salaire médian d’un jeune en emploi (hors contrat de professionnalisation) est de 1 400€. Ce montant est identique à la médiane régionale.

Figure 25 : Répartition de la situation et du statut d’emploi des répondants

2%

30%

3%

65% En emploi

Emploi durable

51%

9%

40%En stage de formation

En emploi

Emploi durable

Emploi à durée déterminée

Emploi aidé

Sans emploi et à la recherche d'un emploi

Sans emploi et sans recherche d'emploi

■ ANALYSE DES ENTREPRISES D’EMBAUCHE

• 96% des jeunes sont embauchés dans une entreprise privée (+5 points par rapport à la moyenne régionale).

• 47% des jeunes en emploi travaillent dans un établissement de moins de 10 salariés (+11 points par rapport au taux régional tous domaines), 32% dans un établissement de 10 à 49 salariés et seulement 18% dans un établissement de 50 salariés et plus (-14 points par rapport à tous domaines).

• 55% des jeunes sont embauchés dans une entreprise dans laquelle ils avaient déjà eu une expérience professionnelle (+4 points par rapport à tous domaines).

• 88% des sortants en emploi sont embauchés dans une entreprise en Rhône-Alpes et 57% dans le même département que celui de leur lieu de formation.

4

Page 41: L’INSERTION PROFESSIONNELLE · 5 • 70% des apprentis sortant de formation qui ont répondu à l’enquête « Insertion Professionnelle des Apprentis » (IPA) sont en emploi,

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■ ZOOM SUR LES GROUPES DE SPÉCIALITÉ

` Bâtiment : finitions75% sortent de niveau V, 23% de niveau IV et seulement 2% d’une formation supérieure.äæ Taux d’emploi le plus faible du domaine : 52% (dont 2% de contrats de professionnalisation)äæ Part d’emploi durable faible : 42%äæ Salaire net médian le plus faible du domaine : 1 370€ää 54% des jeunes formés dans ce secteur travaillent dans un établissement de moins de 10 salariés (7 points de plus que la moyenne du domaine)äæ Mobilité géographique faible : 77% des jeunes travaillent dans le même département que celui du lieu de formation et 96% en Rhône-Alpes

` Travail du bois et de l’ameublement92% des sortants ont suivi une formation du secondaire (niveau IV ou V).ää Taux d’emploi parmi les plus élevés que la moyenne du domaine : 73%äà Taux d’emploi durable de 51%ää 53% des jeunes formés dans ce secteur travaillent dans un établissement de moins de 10 salariés (+6 points / domaine)

` Bâtiment : construction et couverture62% des jeunes sortent d’une formation de niveau V, 33% de niveau IV.äà Taux d’emploi de 61%äà Taux d’emploi durable de 53%

`Mines et carrières, génie civil, topographie69% des sortants ont suivi une formation secondaire.ää Taux d’emploi le plus élevé : 78% (+13 points / domaine) dont 9% de contrats de professionnalisationäæ Taux d’emploi à durée déterminée faible : 34% (-6 points par rapport à la moyenne du domaine)ää Salaire net médian élevé : 1 500€ää 37% des jeunes formés dans ce secteur travaillent dans un établissement de 50 salariés et plus (+19 points)ää Mobilité géographique importante au sein de la région : seuls 27% travaillent dans le même département que celui du site de formation (83% travaillent dans un département Rhônalpin)

` Spécialités pluritechnologiques, génie civil, construction, bois

63% sortent d’une formation de niveau III.äà Taux d’emploi : 70% dont 8% de contrats de professionnalisationäà Taux d’emploi durable de 56%ää Salaire net médian élevé : 1 500€ää 28% des jeunes formés dans ce secteur travaillent dans un établissement de 50 salariés et plus (+10 points)ää 9% travaillent dans une entreprise publiqueää Mobilité géographique importante : seulement 39% travaillent dans le même département que celui du site de formation et 19% travaillent dans un département hors Rhône-Alpes

■ PRINCIPAUX INDICATEURS

TOUS GROUPES

CONFONDUS

GÉNIE CIVIL, CONSTRUCTION,

BOIS (23)

BÂTIMENT : FINITIONS

(233)

TRAVAIL DU BOIS ET DE L’AMEUBLEMENT

(234)

BÂTIMENT : CONSTRUCTION ET COUVERTURE (232)

MINES ET CARRIÈRES, GÉNIE CIVIL,

TOPOGRAPHIE (231)

SPÉCIALITÉS PLURITECHNOLOGIQUES,

GÉNIE CIVIL, CONSTRUCTION, BOIS

(230)

Nbre de sortants de formation 12 678 1 641 480 459 332 250 120

Taux d’emploi 70% 65% 52% 73% 61% 78% 70%

dont contrat de pro. 7% 5% 2% 5% 6% 9% 8%

ANALYSE DE L’EMPLOI OCCUPÉ

Statut d’emploi

Emploi durable 53% 51% 42% 51% 53% 55% 56%

Emploi aidé 11% 9% 7% 8% 11% 12% 12%

Emploi à durée déterminée 36% 40% 51% 40% 36% 34% 32%

Temps plein 91% 96% 92% 95% 95% 99% 96%

Salaire médian (temps plein) 1 400€ 1 400€ 1 370€ 1 400€ 1 400€ 1 500€ 1 500€

ENTREPRISES D’EMBAUCHE

Entreprises privées 91% 96% 95% 98% 97% 94% 91%

Taille d’établissement

Moins de 10 salariés 36% 47% 54% 53% 49% 34% 28%

10 à 49 salariés 28% 32% 28% 36% 33% 24% 40%

50 salariés et plus 32% 18% 13% 8% 16% 37% 28%

NSP 3% 4% 5% 2% 3% 5% 4%

Expérience antérieure 51% 55% 56% 52% 54% 59% 56%

MOBILITÉ GÉOGRAPHIQUE ENTRE LE LIEU DE FORMATION ET DE TRAVAIL

Lieu de travail en Rhône-Alpes 84% 88% 96% 87% 87% 83% 78%

Département similaire 56% 57% 77% 59% 63% 27% 39%

En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100% (mais parfois 99% ou 101%).

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SERVICES AUX PERSONNES

Au 31 décembre 2014, le domaine de spécialité comprenait 5 328 inscrits (-335 inscrits par rapport à 2013). Au 1er février 2016, 2 619 apprentis ont été interrogés et 1 836 ont répondu à

l’enquête. Parmi eux, 1 635 jeunes sont entrés dans la vie active.86% des jeunes sortant de ce domaine sont issus d’une formation du secondaire. Cette part peut varier selon la spécialité mais elle reste toujours élevée : de 95% pour la spécialité Coiffure, esthétique à 80% pour la Santé ou le Travail social.

Répartition des sortants du domaine par groupe de spécialité et niveau de formation

GROUPE DE SPÉCIALITÉ NIVEAU I NIVEAU II NIVEAU III NIVEAU IV NIVEAU V NOMBRE DE SORTANTS

Coiffure, esthétique et autres spécialités des services aux personnes (336) 5% 63% 32% 555

Santé (331) 1% 6% 13% 58% 22% 399

Accueil, hôtellerie, tourisme (334) 6% 9% 16% 69% 333

Travail social (332) 3% 16% 10% 70% 188

Animation culturelle, sportive et de loisirs (335) 16% 74% 10% 136

Spécialités plurivalentes sanitaires et sociales (330) ns ns ns 24

TOTAL DU DOMAINE 0% 3% 11% 46% 40% 1 635

ns : non significatif. Le groupe Spécialités plurivalentes sanitaires et sociales n’est pas analysé compte tenu des faibles effectifs en formation.

■ ANALYSE DE L’EMPLOI OCCUPÉ DU DOMAINE

70% des sortants sont en emploi (dont 4% de contrats de professionnalisation, taux faible par rapport à la moyenne régionale) et 30% sont sans emploi.• Parmi les 70% de jeunes en emploi, 52% occupent un

emploi durable, 7% un emploi aidé et 40% un emploi à durée déterminée (+4 points par rapport à tous domaines).

• Le taux d’emploi des hommes n’est pas significativement différent de celui des femmes.

• Le taux d’emploi est de 76% pour les diplômés et de 48% pour les non diplômés.

• 80% des sortants travaillent à temps plein (-11 points par rapport à la moyenne régionale). Parmi eux, le salaire net médian d’un jeune en emploi (hors contrat de professionnalisation) est de 1 250€. Ce montant est inférieur à celui de la médiane régionale (-150€).

Figure 26 : Répartition de la situation et du statut d’emploi des répondants

2%

24%

4%

70% En emploi

Emploi durable

52%

7%

40%En stage de formation

En emploi

Emploi durable

Emploi à durée déterminée

Emploi aidé

Sans emploi et à la recherche d'un emploi

Sans emploi et sans recherche d'emploi

■ ANALYSE DES ENTREPRISES D’EMBAUCHE

• 20% des jeunes sont embauchés dans le secteur public (+11 points par rapport à tous domaines).

• 53% des jeunes en emploi travaillent dans un établissement de moins de 10 salariés (+17 points / tous domaines), 27% dans un établissement de 10 à 49 salariés et seulement 16% dans un établissement de 50 salariés et plus (-16 points / tous domaines).

• 48% des jeunes sont embauchés dans une entreprise dans laquelle ils avaient déjà eu une expérience professionnelle (-3 points par rapport au taux régional).

• 89% des sortants en emploi sont embauchés dans une entreprise en Rhône-Alpes et 61% dans le même département que celui de leur lieu de formation.

5

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■ ZOOM SUR LES GROUPES DE SPÉCIALITÉ

` Coiffure, esthétique et autres spécialités des services aux personnes

95% des jeunes sortent d’une formation de niveau secondaire, dont 63% de niveau IV.äæ Taux d’emploi faible par rapport au domaine : 60% (-10 points) dont 4% de contrats de professionnalisationää Taux d’emploi durable élevé : 63%äæ Salaire net médian le plus faible du domaine : 1 160€ää 81% des répondants travaillent dans un établissement de moins de 10 salariés (+28 points)äæ Peu de mobilité géographique : 68% dans le même département que celui du lieu de formation

` Santé80% des sortants ont suivi une formation de l’enseignement secondaire (niveau IV ou V).ää Taux d’emploi le plus élevé : 86% dont 7% de contrats de professionnalisationäà Taux d’emploi durable : 52%ää Salaire net médian de 1 300€, l’un des plus élevés du domaine. Il reste cependant faible par rapport au salaire médian régional, tous domaines confondus (1 400€)ää 25% travaillent dans des établissements de 50 salariés et plusää 90% des répondants travaillent à temps plein (+10 points par rapport au domaine)ää 27% travaillent dans le secteur public

` Accueil, hôtellerie, tourisme85% des sortants sont issus d’une formation du secondaire dont 69% d’un niveau V.äæ Taux d’emploi faible par rapport du domaine : 62% (-8 points)

ää Taux d’emploi durable élevé : 63%ää 35% travaillent dans des établissements de taille moyenne (de 10 à 49 salariés)

` Travail social80% des sortants sont issus d’une formation de l’enseignement secondaire et 70% des sortants ont suivi une formation de niveau V.äà Taux d’emploi : 70%äæ Part d’emploi durable faible (27% soit -25 points par rapport au domaine) et taux d’emploi à durée déterminée le plus élevé (68%)ää Part élevée de temps partiels : 35% (+15 points par rapport à la moyenne du domaine)ää 44% des répondants occupent un emploi dans le secteur publicäæ Seuls 17% des jeunes travaillent dans des établissements de moins de 10 salariés (-36 points) et 25% dans des établissements de 50 salariés et plus (+9 points)

` Animation culturelle, sportive et de loisirs84% des sortants sont issus d’une formation de l’enseignement secondaire, dont 74% de niveau IV.ää Taux d’emploi élevé : 85% (+15 points / domaine)äæ Part d’emploi durable faible : 38% (-14 points)ää Taux d’emploi aidé le plus élevé : 12% (+5 points / domaine)ää Part élevée de temps partiels : 27% ää 29% des répondants occupent un emploi dans le secteur publicää Mobilité géographique plus fréquente au sein de la région : seulement 49% des jeunes travaillent dans le même département que celui de leur lieu de formation (mais 90% travaillent en Rhône-Alpes)

■ PRINCIPAUX INDICATEURS

TOUS GROUPES

CONFONDUS

SERVICES AUX PERSONNES (33)

COIFFURE, ESTHÉTIQUE ET AUTRES SPÉCIALITÉS

DES SERVICES AUX PERSONNES (336)

SANTÉ (331)

ACCUEIL, HÔTELLERIE,

TOURISME (334)

TRAVAIL SOCIAL (332)

ANIMATION CULTURELLE, SPORTIVE ET DE LOISIRS

(335)

Nbre de sortants de formation 12 678 1 635 555 399 333 188 136

Taux d’emploi 70% 70% 60% 86% 62% 70% 85%

dont contrat de pro. 7% 4% 4% 7% 1% 1% 4%

ANALYSE DE L’EMPLOI OCCUPÉ

Statut d’emploi

Emploi durable 53% 52% 63% 52% 63% 27% 38%

Emploi aidé 11% 7% 7% 9% 2% 5% 12%

Emploi à durée déterminée 36% 40% 30% 40% 34% 68% 50%

Temps plein 91% 80% 79% 90% 81% 65% 73%

Salaire médian (temps plein) 1 400€ 1 250€ 1 160€ 1 300€ 1 263€ 1 300€ 1 200€

ENTREPRISES D’EMBAUCHE

Entreprises privées 91% 80% 95% 73% 92% 56% 71%

Taille d’établissement

Moins de 10 salariés 36% 53% 81% 43% 50% 17% 53%

10 à 49 salariés 28% 27% 11% 28% 35% 46% 29%

50 salariés et plus 32% 16% 6% 25% 11% 25% 17%

NSP 3% 4% 1% 4% 4% 13% 1%

Expérience antérieure 51% 48% 49% 52% 37% 51% 50%

MOBILITÉ GÉOGRAPHIQUE ENTRE LE LIEU DE FORMATION ET DE TRAVAIL

Lieu de travail en Rhône-Alpes 84% 89% 89% 90% 86% 90% 90%

Département similaire 56% 61% 68% 61% 61% 60% 49%

En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100% (mais parfois 99% ou 101%).

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ANNEXES

REGROUPEMENTS UTILISÉS

` Situation de l’apprenti :• En emploi : En emploi, Contrat de professionnalisation• Sans emploi : Sans emploi et à la recherche d'un emploi, Sans

emploi et sans recherche d'un emploi, Stage de formation

` Statut de l’emploi :• Emploi durable : CDI, Fonctionnaire ou agent public, Armée, À

son compte• Emploi aidé : Contrat de professionnalisation, Contrat aidé• Emploi à durée déterminée : CDD (-6 mois), CDD (+6 mois),

Intérim, Aide familial(e)

NOMENCLATURE DES NIVEAUX ET DIPLÔMES EN APPRENTISSAGE

Extrait des diplômes et titres qui concernent les formations étudiées dans cette synthèse.

Niveau I : Diplôme de Recherche Technologique (DRT) ; Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion (DSCG) ; École Supérieure de Commerce (ESC) ; Diplôme d'Ingénieur ; Master ; Master Professionnel ; Titre Certifié de niveau I.

Niveau II : Diplôme de Comptabilité et de Gestion (DCG) ; Licence ; Licence Professionnelle ; Titre Certifié de niveau II.

Niveau III : Brevet de Maîtrise (BM) ; Brevet de Technicien Supérieur (BTS) ; Brevet de Technicien Supérieur Agricole (BTSA) ; Certificat de Spécialisation Agricole de niveau III (CSA) ; Diplôme d'Études Universitaires Scientifique et Technique (DEUST) ; Diplôme d'État de niveau III ; Diplôme des Métiers d'Art (DMA) ; Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) ; Titre Certifié de niveau III.

Niveau IV : Baccalauréat professionnel ; Baccalauréat professionnel Agricole ; Baccalauréat technologique ; Brevet des métiers d'Art (BMA) ; Brevet professionnel (BP) ; Brevet Professionnel Agricole de niveau IV (BPA) ; Brevet de Technicien ; Brevet Technique des Métiers ; Certificat de Spécialisation Agricole de niveau IV (CSA) ; Diplôme d'État de niveau IV ; Mention Complémentaire de niveau IV ; Titre Certifié de niveau IV.

Niveau V : Brevet d'Aptitude Professionnelle d'Assistant Animateur Technicien (BAPAAT) ; Brevet Professionnel Agricole de niveau V (BPA) ; Certificat d'Aptitudes Professionnelles (CAP) ; Certificat d'Aptitudes Professionnelles Agricoles (CAPA) ; Certificat de Spécialisation Agricole de niveau V (CSA) ; Certificat Technique des Métiers (CTM) ; Diplôme d'État de niveau V ; Mention Complémentaire de niveau V ; Titre Certifié de niveau V.

Les formations supérieures regroupent les niveaux I, II et III. Les formations secondaires regroupent les niveaux IV et V.

FORMULES UTILISÉES

` Calcul des taux

Tous les taux sont calculés sur les réponses effectives à chaque question.

` Définition du taux d’emploi et du taux de sans emploi

Ces deux taux sont calculés par rapport à la même population de référence : les apprentis sortants, c'est-à-dire entrés dans la vie active, avec ou sans emploi.

Taux d’emploi =

Nombre d’apprentis répondant en emploi (tous contrats de travail)

Nombre d’apprentis sortants avec ou sans emploi

Taux de sans emploi =

Nombre d’apprentis sans emploi (demandeurs d’emploi, stagiaires, inactifs)

Nombre d’apprentis sortants avec ou sans emploi

ANNEXE 1

ANNEXE 2

ANNEXE 3

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` Définition du taux de satisfaction

Sont considérés comme satisfaits, les répondants entrés dans la vie active, qualifiant leur formation reçue comme « Très satisfaisante » ou « Satisfaisante ».

Taux de satisfaction =

Nombre de jeunes entrés dans la vie active satisfaits de leur formation

Nombre d’apprentis sortants avec ou sans emploi

` Définition du salaire médian

Cet indicateur est calculé à partir des répondants en emploi (hors personnes travaillant à son compte) qui travaillent à temps plein, à la question « Quel est votre salaire mensuel ? (Salaire net, primes comprises) ».

Le salaire médian est le salaire tel que la moitié des salariés de la population considérée gagne moins et l'autre moitié gagne plus. Il se différencie du salaire moyen qui est la moyenne de l'ensemble des salaires de la population considérée (définition INSEE).

RÉGRESSION LOGISTIQUE

Les analyses réalisées dans ce rapport ont été complétées à l’aide de régressions logistiques qui permettent de déterminer la probabilité d’un phénomène, en évaluant l’influence de différents facteurs sur celui-ci. Ici, cette méthode permet de déterminer l’effet de différents déterminants (genre, diplôme,…) sur le fait d’être en emploi ou encore sur le fait d’occuper un emploi durable.Le raisonnement se fait « toutes choses égales par ailleurs » : on capte l’effet propre du facteur (par exemple le genre) sur le phénomène (être en emploi ou non), une fois écartée l’influence de tous les autres facteurs (notamment, le niveau de la formation préparée, la spécialité de formation, l’obtention du diplôme).Autrement dit, cette méthode permet de simuler la comparaison de deux individus qui auraient les mêmes caractéristiques au moment de leur entrée dans la vie active, sauf pour un facteur (par exemple le genre).

Ces tests ont été réalisés avec un taux de confiance de 95% et 99% (i.e. avec un risque de 5% et de 1%).

■ RÉSULTATS DES RÉGRESSIONS LOGISTIQUES

Le « rapport de cote » (odds ratio en anglais) permet de mesurer l'effet d'un facteur. Il se définit comme le rapport des chances qu'un événement (par exemple être en emploi) arrivant à un groupe de personnes A (par exemple les sortants de niveau IV) arrive également à un autre groupe de personnes B (par exemple les sortants de niveau V), les autres caractéristiques de ces deux groupes étant identiques (même sexe, même spécialité de formation par exemple).

Un rapport de cotes de 1 correspond à l’absence d’effet de la modalité du facteur testé. Lorsque ce cœfficient est inférieur à 1 cela signifie qu’il y a, par rapport à la situation de référence, moins de chances d’être en emploi. Plus le rapport de cote est éloigné de 1, plus l’effet est important.

`Modélisation de la probabilité d’être en emploi 7 mois après la sortie de formation en apprentissage plutôt que sans emploi

L’individu de référence choisi est un homme diplômé de niveau IV, du groupe de spécialité Mécanique, électricité, électronique, résidant en Isère 7 mois après la fin de ses études et titulaire du permis de conduire.

Les six facteurs testés dans le modèle ont tous une influence significative sur l’insertion des apprentis : • le groupe de spécialité de la formation préparée,• le niveau de formation préparé,• avoir obtenu (ou non) le diplôme,

• le genre,• être titulaire (ou non) du permis de conduire,• le département de résidence en février 2016.

Parmi ceux-ci, deux facteurs limitent particulièrement les chances d’être en emploi : sortir non diplômé de sa période d’apprentissage et/ou sortir avec un niveau V. En effet, les apprentis sortant sans obtenir le diplôme préparé ont, toutes choses égales par ailleurs 2,3 (1/0,432) fois moins de chances d'être en emploi que les sortants diplômés ; les sortants de niveau V ont, toutes choses égales par ailleurs (les modalités des autres variables restant celles de la référence), 2,1 (1/0,476) fois moins de chances d'être en emploi que les sortants de niveau IV.

À l’inverse, les sortants d’une formation de niveau supérieur ont, toutes choses égales par ailleurs, plus de chances d'être en emploi que les sortants de niveau IV : 1,6 fois pour les sortants de niveau II et de niveau III.

ANNEXE 4

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Résultat du modèle logit

SIGNE DE L'ESTIMATIONS

RAPPORT DE COTES

Genre

Femme - * 0,89

Homme réf réf

Groupes de spécialité

Agriculture, pêche, forêt et espaces verts - * 0,793

Communication et information ns

Echanges et gestion ns

Génie civil, construction, bois ns

Lettres et arts ns

Mathématiques et sciences - ** 0,478

Matériaux souples ns

Mécanique, électricité, électronique réf réf

Sciences humaines et droit ns

Services aux personnes + ** 1,336

Services à la collectivité - * 0,695

Spécialités pluritechnologiques de la production - * 0,775

Spécialités plurivalentente des services ns

Transformations + ** 1,296

Obtention du diplôme

Non diplômé - ** 0,432

Diplômé réf réf

Niveau de formation

Niveau I ns

Niveau II + ** 1,556

Niveau III + ** 1,562

Niveau IV réf réf

Niveau V - ** 0,476

Département d'habitation en février 2016

Ain + * 1,228

Ardèche ns

Drôme ns

Isère réf réf

Loire + * 1,187

Rhône + ** 1,225

Savoie + ** 1,573

Haute-Savoie + ** 1,758

Hors Rhône-Alpes ns

Permis de conduire

Oui réf réf

Non - ** 0,636

** : coefficient significatif ou seuil de 1%

* : coefficient significatif ou seuil de 5%

ns : coefficient non significatif

réf : modalité de référence de la variable

Toutes choses égales par ailleurs, les jeunes résidant en Haute-Savoie et en Savoie, dans l’Ain, le Rhône ou la Loire ont plus de chances d’être en emploi que ceux qui habitent en Isère.

Toutes choses égales par ailleurs, les sortants de formation des groupes de spécialité Services aux personnes et Transformations ont une plus forte probabilité d’accéder à un emploi.À l’inverse, les apprentis sortant d’une formation des groupes de spécialité des Services à la collectivité, des Spécialités pluritechnologiques de la production et de l’Agriculture, pêche, forêt et espaces verts ont une moins grande probabilité d’accéder à un emploi. Le groupe de spécialité Mathématiques et sciences n’est pas commenté étant donné son faible effectif (82 apprentis sortants).

Les femmes ont 1,1 fois moins de chances d’être en emploi que les hommes toutes choses égales par ailleurs.

Enfin, être titulaire du permis de conduire a un impact positif sur la probabilité d’être en emploi. Les apprentis non titulaires du permis ont 1,6 fois moins de chances d’être en emploi toutes choses égales par ailleurs.

`Modélisation de la probabilité d’occuper, 7 mois après la sortie de formation en apprentissage, un emploi durable plutôt qu’un emploi aidé ou à durée déterminée

L’individu de référence choisi est un homme, diplômé de niveau IV du groupe de spécialité Mécanique, électricité, électronique, exerçant le métier pour lequel il a été formé sans expérience antérieure dans son entreprise d’embauche.

Plusieurs facteurs influent significativement sur la chance d’être en emploi durable : • le genre,• le groupe de spécialité de la formation préparée,• le niveau de formation,

• exercer le métier effectivement préparé pendant la période d’apprentissage,

• avoir une expérience antérieure dans l’entreprise d’embauche.

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Résultat du modèle logit

SIGNE DE L'ESTIMATIONS

RAPPORT DE COTES

Genre

Femme - ** 0,799

Homme réf réf

Groupes de spécialité

Agriculture, pêche, forêt et espaces verts ns

Communication et information + * 1,311

Echanges et gestion ns

Génie civil, construction, bois ns

Lettres et arts ns

Mathématiques et sciences - * 0,479

Matériaux souples ns

Mécanique, électricité, électronique réf réf

Sciences humaines et droit ns

Services aux personnes ns

Services à la collectivité - * 0.670

Spécialités pluritechnologiques de la production - * 0.769

Spécialités plurivalentente des services ns

Transformations + ** 1,348

Obtention du diplôme

Non diplômé ns

Diplômé réf réf

Niveau de formation

Niveau I + ** 1,759

Niveau II ns

Niveau III - ** 0,811

Niveau IV réf réf

Niveau V - * 0,874

Lien formation emploi

Lien fort réf. réf.

Lien proche - ** 0,706

Pas de lien - ** 0,461

Expérience antérieure dans l’entreprise d’embauche

Oui + ** 1.843

Non réf réf

** : coefficient significatif ou seuil de 1%

* : coefficient significatif ou seuil de 5%

ns : coefficient non significatif

réf : modalité de référence de la variable

Toutes choses égales par ailleurs, les femmes ont plus de difficultés à accéder à un emploi durable que les hommes : 1,3 fois moins de chances.

Les jeunes formés dans les groupes de spécialité Communication et information et Transformations ont, toutes choses égales par ailleurs, 1,3 fois plus de chances d’obtenir un emploi durable que les apprentis formés en Mécanique, électricité et électronique. À l’inverse, les jeunes sortant d’une formation des groupes de spécialité Services à la collectivité et Spécialités pluritechnologiques de la production ont moins de chances d’occuper un emploi durable (respectivement 1,5 et 1,3 fois moins). Le groupe de spécialité Mathématiques et sciences n’est pas commenté étant donné son faible effectif (52 jeunes en emploi).

Le niveau de la formation préparée est un facteur déterminant de l’accès à un emploi durable : les jeunes sortants de niveau I ont, toutes choses égales par ailleurs, 1,8 fois plus de chances d’occuper un emploi durable que les sortants de niveau IV. À l’inverse, les sortants des niveaux III et V qui ont une probabilité plus faible (respectivement 1,1 et 1,2 fois moins de chances).

La probabilité d’occuper un emploi durable est près de 2,2 fois plus élevée lorsque le lien formation-emploi est fort que lorsque l’emploi occupé n’a aucun lien avec la formation.

Toutes choses égales par ailleurs, avoir une expérience antérieure dans l’entreprise d’embauche multiplie par 1,8 la probabilité d’occuper un emploi durable, 7 mois après la sortie.

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NOMENCLATURE DES SPÉCIALITÉS DE FORMATION (NSF)

Extrait des domaines et groupes de spécialité qui concernent les formations étudiées dans cette synthèse44.

1 - Domaines disciplinaires

11 - Mathématiques et sciences 110 - Spécialités pluriscientifiques111 - Physique-chimie112 - Chimie-biologie, biochimie113 - Sciences naturelles (biologie-géologie)114 - Mathématiques115 - Physique116 - Chimie117 - Sciences de la terre118 - Sciences de la vie

12 - Sciences humaines et droit 120 - Spécialités pluridisciplinaires.

Sciences humaines et droit121 - Géographie122 - Économie123 - Sciences (y compris démographie et anthropologie)124 - Psychologie125 - Linguistique126 - Histoire127 - Philosophie, éthique et théologie128 - Droit, sciences politiques

13 – Lettres et arts130 - Spécialités littéraires et artistiques plurivalentes131 - Français, littérature et civilisation étrangère132 - Arts plastiques133 - Musique134 - Autres disciplines artistiques et spécialités

artistiques plurivalentes135 - Langues et civilisations anciennes136 - Langues vivantes, civilisations étrangères et

régionales

2 - Domaines technico-professionnels de la production

20 - Spécialités pluri technologiques de la production 200 - Technologies industrielles fondamentales (génie

industriel et procédés de transformation, spécialités à dominante fonctionnelle)

201 - Technologies de commandes des transformations industrielles (automatismes et robotique industriels, informatique industrielle)

21 - Agriculture, pêche, forêt et espaces verts 210 - Spécialités plurivalentes de l’agronomie et de

l’agriculture 211 - Productions végétales, cultures spécialisées et

protection des cultures (horticulture, viticulture, arboriculture fruitière...)

212 - Productions animales, élevage spécialisé, aquaculture, soins aux animaux (y compris vétérinaire)

213 - Forêts, espaces naturels, faune sauvage, pêche214 - Aménagement paysager (parcs, jardins, espaces

verts, terrains de sports)

22 - Transformations 220 - Spécialités pluritechnologiques des transformations221 - Agro-alimentaire, alimentation, cuisine222 - Transformations chimiques et apparentés (y compris

industrie pharmaceutique)223 - Métallurgie (y compris sidérurgie, fonderie, non-

ferreux)224 - Matériaux de construction, verre, céramique225 - Plasturgie, matériaux composites226 - Papier, carton227 - Énergie, génie climatique (y compris énergie

nucléaire, thermique, hydraulique ; utilités : froid, climatisation, chauffage)

23 - Génie civil, construction, bois 230 - Spécialités pluritechnologiques, génie civil,

construction, bois231 - Mines et carrières, génie civil, topographie232 - Bâtiment : construction et couverture233 - Bâtiment : finitions234 - Travail du bois et de l’ameublement

24 - Matériaux souples 240 - Spécialités pluritechnologiques. Matériaux souples241 - Textile242 - Habillement (y compris mode, couture)243 - Cuirs et peaux

25 - Mécanique, électricité, électronique 250 - Spécialités pluritechnologiques, mécanique-

électricité (y compris maintenance mécano-électrique)

251 - Mécanique générale et de précision, usinage252 - Moteurs et mécanique auto253 - Mécanique aéronautique et spatiale254 - Structures métalliques (y compris carrosserie,

coque de bateau, cellule d’avion)255 - Électricité, électronique (non compris automatismes,

productique)

ANNEXE 5

44 Ne sont présentés ici que les domaines de formation pris en compte dans l’étude.

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3 - Domaines technico-professionnels des services

30 - Spécialités plurivalentes des services 300 - Spécialités plurivalentes des services

31 - Échanges et gestion 310 - Spécialités plurivalentes des échanges et de la

gestion (y compris administration générale des entreprises et des collectivités)

311 - Transport, manutention, magasinage312 - Commerce, vente313 - Finances, banque, assurances314 - Comptabilité, gestion315 - Ressources humaines, gestion du personnel,

gestion de l’emploi

32 - Communication et information 320 - Spécialités plurivalentes de la communication 321 - Journalisme et communication (y compris

communication graphique et publicité)322 - Techniques de l’imprimerie et de l’édition323 - Techniques de l’image et du son, métiers connexes

du spectacle324 - Secrétariat, bureautique325 - Documentation, bibliothèques, administrations des

données326 - Informatique, traitement de l’information, réseaux

de transmission des données

33 - Services aux personnes 330 - Spécialités plurivalentes sanitaires et sociales331 - Santé332 - Travail social333 - Enseignement, formation334 - Accueil, hôtellerie, tourisme335 - Animation culturelle, sportive et de loisirs336 - Coiffure, esthétique et autres spécialités des

services aux personnes

34 - Services à la collectivité 340 - Spécialités plurivalentes des services à la

collectivité341 - Aménagement du territoire, développement,

urbanisme342 - Protection et développement du patrimoine343 - Nettoyage, assainissement, protection de

l’environnement344 - Sécurité des biens et des personnes, police,

surveillance (y compris hygiène et sécurité)345 - Application des droits et statuts des personnes346 - Spécialités militaires

LES MÉTIERS LES PLUS REPRÉSENTÉS PAR DOMAINE DE SPÉCIALITÉ NSF

25 - Mécanique, électricité, électronique • Électricien• Mécanicien• Carrossier• Technicien de maintenance• Serrurier métallier

23 - Génie civil, construction, bois• Maçon• Menuisier / charpentier • Plâtrier / peintre• Conducteur d’engin• Plombier• Chef de chantier

22 - Transformations• Boulanger / pâtissier• Cuisinier• Boucher / charcutier• Technicien de laboratoire• Technicien chimiste• Chauffagiste / frigoriste

31 - Échanges et gestion • Vendeur• Comptable• Commercial• Actuaire• Charge de clientèle• Acheteur

33 - Services aux personnes • Coiffeur• Préparateur en pharmacie• Opticien - lunetier• Moniteur sport• Auxiliaire puéricultrice• Aide soignant • infirmier

ANNEXE 6

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NOMENCLATURE NATIONALE DES FAMILLES PROFESSIONNELLES (FAP) Après plusieurs modifications au cours des dernières

années, la nomenclature des familles professionnelles et la méthodologie de codification utilisées est semblable depuis 2013.Depuis cette date, des comparaisons sont donc possibles.

` Pour rappel• Depuis 2013, le Domaine Métier de rattachement de certains diplômes préparés a été modifié. D’autre part, en plus des notions de

Domaine Métier « similaires » ou « différents » (entre la formation préparée et l’emploi occupé) l’analyse est enrichie d’une 3e catégorie : les DM « proches », une même formation pouvant mener à des métiers appartenant à des domaines différents, mais proches du point de vue des compétences à mobiliser.

• Les FAP nationales sont utilisées depuis 2012 en remplacement des anciennes FAP régionales.

Les 87 Familles Professionnelles et les 22 Domaines Professionnels (FAP NATIONALE - DARES) – 2009N° DM DOMAINE DE MÉTIERS (DM) N° FAP FAMILLES PROFESSIONNELLES (FAP)

A Agriculture, marine, pêche

A0Z Agriculteurs, éleveurs, sylviculteurs, bûcherons

A1Z Maraîchers, jardiniers, viticulteurs

A2Z Techniciens et cadres de l'agriculture

A3Z Marins, pêcheurs, aquaculteurs

B Bâtiment, travaux publics

B0Z Ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment, des travaux publics, du béton et de l'extraction

B1Z Ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l'extraction

B2Z Ouvriers qualifiés du gros œuvre du bâtiment

B3Z Ouvriers non qualifiés du second œuvre du bâtiment

B4Z Ouvriers qualifiés du second œuvre du bâtiment

B5Z Conducteurs d'engins du BTP

B6Z Techniciens et agents de maîtrise du bâtiment et des travaux publics

B7Z Cadres du bâtiment et des travaux publics

C Électricité, électronique

C0Z Ouvriers non qualifiés de l'électricité-électronique

C1Z Ouvriers qualifiés de l'électricité-électronique

C2Z Techniciens et agents de maîtrise électricité-électronique

D Mécanique, travail des métaux

D0Z Ouvriers non qualifiés travaillant par enlèvement ou formage de métal

D1Z Ouvriers qualifiés travaillant par enlèvement de métal

D2Z Ouvriers qualifiés travaillant par formage de métal

D3Z Ouvriers non qualifiés de la mécanique

D4Z Ouvriers qualifiés de la mécanique

D6Z Techniciens et agents de maîtrise des industries mécaniques

E Industries de process

E0Z Ouvriers non qualifiés des industries de process

E1Z Ouvriers qualifiés des industries de process

E2Z Techniciens et agents de maîtrise des industries de process

F Matériaux souples, bois, industries graphiques

F0Z Ouvriers non qualifiés du textile et du cuir

F1Z Ouvriers qualifiés du textile et du cuir

F2Z Ouvriers non qualifiés du travail du bois et de l'ameublement

F3Z Ouvriers qualifiés du travail du bois et de l'ameublement

F4Z Ouvriers des industries graphiques

F5Z Techniciens et agents de maîtrise des matériaux souples, du bois et des industries graphiques

G Maintenance

G0A Ouvriers qualifiés de la maintenance

G0B Ouvriers qualifiés de la réparation automobile

G1Z Techniciens et agents de maîtrise de la maintenance

H Ingénieurs et cadres de l'industrie H0Z Ingénieurs et cadres de l'industrie

J Transports, logistique et tourisme

J0Z Ouvriers non qualifiés de la manutention

J1Z Ouvriers qualifiés de la manutention

J3Z Conducteurs de véhicules

J4Z Agents d'exploitation des transports

J5Z Agents administratifs et commerciaux des transports et du tourisme

J6Z Cadres des transports, de la logistique et navigants de l'aviation

K Artisanat * K0Z Artisans et ouvriers artisanaux

ANNEXE 7

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51

N° DM DOMAINE DE MÉTIERS (DM) N° FAP FAMILLES PROFESSIONNELLES (FAP)

L Gestion, administration des entreprises

L0Z Secrétaires

L1Z Employés de la comptabilité

L2Z Employés administratifs d'entreprise

L3Z Secrétaires de direction

L4Z Techniciens des services administratifs, comptables et financiers

L5Z Cadres des services administratifs, comptables et financiers

L6Z Dirigeants d'entreprises

M Informatique et télécommunications

M0Z Employés et opérateurs de l'informatique

M1Z Techniciens de l'informatique

M2Z Ingénieurs de l'informatique

N Études et recherche N0Z Personnels d'études et de recherche

P Administration publique, professions juridiques, armée et police

P0Z Employés administratifs de la fonction publique (catégorie C et assimilés)

P1Z Professions intermédiaires administratives de la fonction publique (catégorie B et ass.)

P2Z Cadres de la fonction publique (catégorie A et assimilés)

P3Z Professionnels du droit (hors juristes en entreprise)

P4Z Armée, police, pompiers

Q Banques et assurances

Q0Z Employés de la banque et des assurances

Q1Z Techniciens de la banque et des assurances

Q2Z Cadres de la banque et des assurances

R Commerce

R0Z Caissiers, employés de libre service

R1Z Vendeurs

R2Z Attachés commerciaux et représentants

R3Z Maîtrise des magasins et intermédiaires du commerce

R4Z Cadres commerciaux et technico-commerciaux

S Hôtellerie, restauration, alimentation

S0Z Bouchers, charcutiers, boulangers

S1Z Cuisiniers

S2Z Employés et agents de maîtrise de l'hôtellerie et de la restauration

S3Z Patrons et cadres d'hôtels, cafés, restaurants

T Services aux particuliers et aux collectivités

T0Z Coiffeurs, esthéticiens

T1Z Employés de maison

T2A Aides à domicile et aides ménagères

T2B Assistantes maternelles

T3Z Agents de gardiennage et de sécurité

T4Z Agents d'entretien

T6Z Employés des services divers

U Communication, information, art et spectacleU0Z Professionnels de la communication et de l'information

U1Z Professionnels des arts et des spectacles

V Santé, action sociale, culturelle et sportive

V0Z Aides-soignants

V1Z Infirmiers, sages-femmes

V2Z Médecins et assimilés

V3Z Professions paramédicales

V4Z Professionnels de l'action sociale et de l'orientation

V5Z Professionnels de l'action culturelle, sportive et surveillants

W Enseignement, formationW0Z Enseignants

W1Z Formateurs

X Politique, religion X0Z Professionnels de la politique et clergé

* Le domaine de l’Artisanat comprend des ouvriers de type artisanal. Exemple : Toilettage des animaux, Gravure, Métallerie d’art, Joaillerie... .

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SIMULATION DE REDRESSEMENT DES DONNÉES POUR TENIR COMPTE

DES NON RÉPONDANTS À L’ENQUÊTE

Depuis 2010, la Région a privilégié une relance téléphonique exhaustive auprès des non répondants à la première phase d’interrogation afin de pouvoir disposer de données à un niveau fin (par CFA, par diplôme ou spécialité de formation par exemple). Le taux de réponse à l’enquête est ainsi de 73% ce qui rend un redressement nettement moins pertinent.Une simulation de redressement a néanmoins été réalisée pour s’assurer de la représentativité de la population ayant renseigné l’enquête. Il s’agit en effet de vérifier si l’étude des répondants sortants est statistiquement équivalente à l’étude de tous les sortants, y compris les 27% de jeunes sortants n’ayant pas répondu à l’enquête.Cette simulation de redressement a été effectuée à partir des pondérations calculées par la DEPP pour chaque individu.

Pour corriger le défaut de réponse, les données ont été redressées par strate dépendant du niveau, du domaine de spécialité du diplôme préparé et du genre de la personne interrogée. Le coefficient de pondération correspond à l’inverse du taux de réponse de la strate.On peut ainsi pointer que les apprentis en emploi ont plus souvent renseigné l’enquête que les apprentis sans emploi (écart de 1,12 point) et sont donc légèrement sur représentés.Les écarts entre les répondants et les interrogés peuvent varier selon le genre, les niveaux ou les spécialités de formation.

` L’impact du redressement sur le taux d’emploi

Le redressement des données fait baisser le taux d’emploi des apprentis entrés sur le marché du travail (-1,12 points) et principalement la part des jeunes en emploi hors contrat de professionnalisation. Cette diminution s’effectue surtout au profit du taux de sans emploi et à la recherche d’un emploi (+0,92 points).

SITUATION AU 1ER FÉVRIER 2016 DES SORTANTS DONNÉES NON REDRESSÉES DONNÉES REDRESSÉES DIFFÉRENCES (POINT)

Contrat de professionnalisation 6,59% 6,37% -0,22%

En emploi (hors contrat de professionnalisation) 62,11% 61,19% -0,92%

NR 1,47% 1,48% 0,02%

TAUX D’EMPLOI 70,16% 69,04% -1,12%

En stage de formation 1,70% 1,82% 0,12%

Sans emploi et à la recherche d'un emploi 24,59% 25,51% 0,92%

Sans emploi et sans recherche d'emploi 3,54% 3,63% 0,09%

TAUX DE SANS EMPLOI 29,84% 30,96% 1,12%

Comparaison du taux d’emploi par genre

TAUX D’EMPLOIDIFFÉRENCES (POINT)

NON REDRESSÉ REDRESSÉ

Femmes 71,55% 70,32% -1,23%

Hommes 69,49% 68,43% -1,06%

TOTAL 70,16% 69,04% -1,12%

Le taux d’emploi non redressé est sur estimé quel que soit le genre :-1,23 point après pondération des résultats pour les femmes-1,06 point pour les hommes

ANNEXE 8

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Comparaison du taux d’emploi par niveau

TAUX D’EMPLOI DIFFÉRENCES (POINT)NON REDRESSÉ REDRESSÉ

Niveau I 75,87% 75,86% -0,01%

Niveau II 81,99% 82,03% 0,04%

Niveau III 79,59% 79,40% -0,18%

Niveau IV 73,51% 73,20% -0,31%

Niveau V 55,34% 54,97% -0,37%

TOTAL 70,16% 69,04% -1,12%

L’écart de taux d’emploi par niveau atteint au maximum -0,37 point pour le taux d’emploi au niveau V. L’écart est le plus important pour les femmes de niveau IV (-0,68 point) et de niveau V (-0,48 point) et les hommes de niveau V (-0,33 point) : pour ces sous-populations, le taux d’emploi issu des données brutes de l’enquête est le plus sur évalué.

Comparaison du taux d’emploi par spécialité de formation

TAUX D’EMPLOIDIFFÉRENCES (POINT)

NON REDRESSÉ REDRESSÉ

Agriculture, pêche, forêt et espaces verts (21) 67,59% 66,57% -1,02%

Génie civil, construction, bois (23) 64,72% 63,81% -0,91%

Matériaux souples (24) 75,58% 74,86% -0,72%

Mécanique, électricité, électronique (25) 69,00% 67,85% -1,15%

Spécialités pluritechnologiques de la production (20) 74,86% 74,84% -0,02%

Transformations (22) 67,93% 66,97% -0,96%

Production 68,04% 66,99% -1,04%

Communication et information (32) 79,26% 78,70% -0,56%

Échanges et gestion (31) 74,40% 73,29% -1,11%

Services à la collectivité (34) 66,80% 66,36% -0,44%

Services aux personnes (33) 70,15% 68,89% -1,26%

Spécialités plurivalentes des services (30) 73,21% 70,98% -2,23%*

Services 73,22% 72,03% -1,19%

TOTAL 70,16% 69,04% -1,12%

* effectifs faibles (56 apprentis sortants)

Les taux d’emploi dans la Production et dans les Services sont sur estimés respectivement de 1,04 points et de 1,19 points pour les répondants à l’enquête.

Les écarts les plus importants sont observés dans les spécialités de formation suivantes : Mécanique, électricité, électronique (-1,15 point), Services aux personnes (-1,26 point) et Échanges et gestion (-1,11 point).

Concernant le statut de l’emploi, les apprentis déclarant occuper un emploi durable sont légèrement sur estimés.

Les écarts sont de -0,19 point pour la part en emploi durable, de +0,36 point pour les emplois à durée déterminée et de 0,17 point pour les emplois aidés.

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LA MOBILITÉ DES APPRENTIS

Cette partie présente la mobilité géographique des apprentis formés en Rhône-Alpes. Elle porte sur les 8 097 apprentis en emploi et ayant précisé l’adresse de leur employeur (9% des apprentis en emploi n’ont pas renseigné l’adresse de leur entreprise d’embauche).

` La mobilité des apprentis au sein de Rhône-Alpes

6 763 apprentis formés en Rhône-Alpes y travaillent soit 84% des répondants sortants en emploi. Pour autant, on dénombre de nombreuses mobilités intra-régionales. En effet, parmi les apprentis sortis en 2015 travaillant en Rhône-Alpes en 2016, 63% travaillent dans une ZTEF différente de celle où ils ont été formés soit 4 287 jeunes.

■ 84% DES APPRENTIS FORMÉS EN RHÔNE-ALPES Y TRAVAILLENT

Flux d’apprentis intra-régional : du lieu de formation vers le lieu de travail

Les principaux flux concernent les ZTEF rhodaniennes (Grand Lyon Centre et Nord, Est Lyonnais, Rhône Sud et Ouest et Beaujolais élargi) dont les effectifs en formation sont les plus importants (31% des apprentis formés en Rhône-Alpes et y travaillant) : • 255 mobilités du Grand Lyon Centre et Nord vers l’Est Lyonnais ;• 162 mobilités du Grand Lyon Centre et Nord vers Rhône Sud et Ouest ;• 134 mobilités de l’Est Lyonnais vers le Grand Lyon Centre et Nord ;• 101 mobilités du Rhône Sud et Ouest vers Grand Lyon Centre

et Nord.

Les apprentis formés dans la Loire Sud sont également nombreux (100) à travailler dans le Forez (qui possède une grande zone d’activité au sud est, proche de Saint-Étienne). Les apprentis quittant le Bassin grenoblois vont principalement travailler dans les ZTEF rhodaniennes ou dans les autres zones iséroises (Nord-Isère et Centre Isère) ou encore dans les ZTEF Espace Métropole Savoie – Avant Pays Savoyard Chartreuse et Albanais – Bassin Annecien – Usses et Bornes.

Des flux importants sont observés à partir de la ZTEF Albanais – Bassin Annecien – Usses et Bornes vers les ZTEF proches de la Suisse et/ou montagneuses (Chablais ; Genevois Haut Savoyard ; Faucigny – Pays du Mont Blanc) ou vers l’Espace Métropole Savoie – Avant Pays Savoyard Chartreuse.Enfin, les apprentis formés dans le Diois – Vallée de la Drôme partent souvent travailler dans les zones limitrophes (Drôme-Ardèche Centre, Sud Drôme et Drôme des Collines – Royans – Vercors).On observe ces mêmes flux principaux pour les 5 principaux domaines de spécialité45 de formation : flux entre les 3 ZTEF sud rhodaniennes, flux de la Loire Sud vers le Forez, flux du bassin Annécien vers le Genevois, le Chablais et le Faucigny et flux du Diois vers la Drôme Ardèche Centre.

ANNEXE 9

45 Transformations, Mécanique, électricité, électronique, Échanges et gestion, Génie civil, construction, bois et Services aux personnes.

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55

` Parmi les apprentis formés en Rhône-Alpes, 1 sur 6 trouve un emploi hors de ce territoire

1 334 apprentis formés en Rhône-Alpes en 2014/2015 (soit 16% des répondants en emploi) travaillent en dehors de la Région Rhône-Alpes au 1er février 2016. Ces apprentis partent souvent travailler dans les régions limitrophes de Rhône-Alpes (587 jeunes). La région Ile de France est également une destination privilégiée (288 jeunes). 145 jeunes travaillent dans un pays étranger (2% des sortants en emploi).

■ 16% DES APPRENTIS FORMÉS EN RHÔNE-ALPES TROUVENT UN EMPLOI HORS RHÔNE-ALPES

Flux d’apprentis inter-régional : du lieu de formation vers le lieu de travail

Parmi les répondants en emploi hors de la région Rhône-Alpes :• 50% ont suivi une formation de niveau I et II (ce taux est de 25%

pour les répondants en emploi en Rhône-Alpes).• 56% sont formés aux spécialités des Échanges et gestion, des

Transformations ou de la Mécanique, électricité, électronique.D’une manière générale, la mobilité hors Rhône-Alpes est plus importante pour les domaines de spécialités pour lesquelles les formations supérieures sont plus présentes : Services à la collectivité, Communication et information, Échanges et gestion (respectivement 32%, 21% et 19%). La part des jeunes travaillant hors région est également plus élevée pour les sortants des Matériaux souples ainsi que des spécialités des Domaines disciplinaires (Mathématiques et sciences, Sciences humaines et droit) qui présentent néanmoins de faibles effectifs.Le domaine des Transformations fait exception : malgré un taux élevé de sortants en emploi issus d’une formation secondaire (74% ; 52% des jeunes en emploi tous domaines), la mobilité hors Rhône-Alpes y est importante (légèrement supérieure à celle tous domaines) et notamment la mobilité à l’étranger46.

Une part élevée de jeunes sortant de la spécialité Échanges et Gestion partent travailler en Ile de France. Ces jeunes représentent plus de la moitié des apprentis s’insérant dans cette région (55%).

` Les mobilités entre Rhône-Alpes et Auvergne sont peu nombreuses

118 apprentis formés en Rhône-Alpes en 2014/2015 travaillent dans un département auvergnat (soit 1,5% des répondants en emploi) : 53% en Haute-Loire et 33% dans le Puy de Dôme.31% sortent d’une formation de niveau III et 26% de niveau IV.

Les apprentis formés dans la Loire représentent plus de la moitié des flux vers l’Auvergne (71 soit 60% des jeunes s’insérant en Auvergne) principalement vers la Haute-Loire.

46 3%, taux significativement plus élevé (test du Khi2).

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56

EXPÉRIENCE PRÉALABLE DANS L’ENTREPRISE D’EMBAUCHE

■ EXPÉRIENCE ANTÉRIEURE DANS L’ENTREPRISE : EN APPRENTISSAGE, EN STAGE OU LORS D’UN JOB D’ÉTÉ

Taux d’embauche dans une entreprise dans laquelle le jeune a déjà travaillé par niveau et spécialité de formation47

ENTREPRISE CONNUE ANTÉRIEUREMENT

ENTREPRISE NON CONNUE ANTÉRIEUREMENT

TOTAL

Production 223 56% 178 44% 401 100%

Services 384 56% 305 44% 689 100%

Niveau I 607 56% 483 44% 1 090 100%

Production 151 54% 130 46% 281 100%

Services 422 55% 340 45% 762 100%

Niveau II 573 55% 470 45% 1 043 100%

Production 600 57% 447 43% 1 047 100%

Services 385 45% 476 55% 861 100%

Niveau III 985 52% 923 48% 1 908 100%

Production 794 53% 700 47% 1 494 100%

Services 418 47% 475 53% 893 100%

Niveau IV 1 212 51% 1 175 49% 2 387 100%

Production 730 45% 888 55% 1 618 100%

Services 248 47% 281 53% 529 100%

Niveau V 978 46% 1 169 54% 2 147 100%

Production 2 498 52% 2 343 48% 4 841 100%

Services 1 857 50% 1 877 50% 3 734 100%

TOTAL PRODUCTION + SERVICES 4 355 51% 4 220 49% 8 575 100%

Taux d’embauche dans une entreprise dans laquelle le jeune a déjà travaillé par niveau et selon l’obtention du diplôme

ENTREPRISE CONNUE ANTÉRIEUREMENT

ENTREPRISE NON CONNUE ANTÉRIEUREMENT

TOTAL

Diplômés 604 55% 493 45% 1 097 100%

Non diplômés 24 65% 13 35% 37 100%

Niveau I 643 56% 515 44% 1 158 100%

Diplômés 535 55% 444 45% 979 100%

Non diplômés 31 46% 36 54% 67 100%

Niveau II 583 54% 492 46% 1 075 100%

Diplômés 807 54% 701 46% 1 508 100%

Non diplômés 138 42% 189 58% 327 100%

Niveau III 985 52% 923 48% 1 908 100%

Diplômés 1 033 54% 886 46% 1 919 100%

Non diplômés 152 37% 261 63% 413 100%

Niveau IV 1 212 51% 1 175 49% 2 387 100%

Diplômés 838 48% 899 52% 1 737 100%

Non diplômés 130 34% 249 66% 379 100%

Niveau V 978 46% 1 169 54% 2 147 100%

Diplômés 3 817 53% 3 423 47% 7 240 100%

Non diplômés 475 39% 748 61% 1 223 100%

TOTAL 4 401 51% 4 274 49% 8 675 100%

ANNEXE 10

47 Les effectifs de jeunes en emploi sortant d’une formation des Domaines disciplinaires sont faibles (100 apprentis) et ne permettent pas d’établir des comparaisons avec les deux autres domaines de spécialité. Ce domaine n’est par conséquent pas présenté ici.

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` Taux d’embauche dans une entreprise dans laquelle le jeune a déjà travaillé par taille de l’entreprise d’embauche, selon le niveau et le domaine de spécialité de la formation préparée (Production / Services)

NIVEAU I NIVEAU II NIVEAU III NIVEAU IV NIVEAU V TOUS NIVEAUX TOTAL

TAILLE ENTREPRISE D’EMBAUCHE PROD. SERV. PROD. SERV. PROD. SERV. PROD. SERV. PROD. SERV. PROD. SERV.

Moins de 10 salariés ns 57% 52% 59% 59% 53% 59% 49% 56% 49% 57% 52% 55%

De 10 à 49 salariés 59% 55% 53% 54% 59% 40% 47% 46% 40% 45% 49% 47% 48%

50 salariés et plus 56% 58% 56% 55% 57% 41% 50% 41% 32% 48% 50% 51% 50%

NSP ns ns ns ns ns ns 35% ns 23% 40% 30% 32% 30%

TOTAL 56% 56% 54% 55% 58% 45% 53% 47% 45% 47% 52% 50% 51%

` Taux d’embauche dans une entreprise dans laquelle le jeune a déjà travaillé par taille de l’entreprise d’embauche et selon le domaine de spécialité de la formation préparée

TAILLE ENTREPRISE D’EMBAUCHE

FORMATIONS SUPÉRIEURES

(NIVEAUX I À III)

FORMATIONS SECONDAIRES

(NIVEAUX IV ET V)TOTAL

Moins de 10 salariés 56% 54% 55%

De 10 à 49 salariés 53% 45% 48%

50 salariés et plus 54% 41% 50%

NSP 30% 30% 30%

TOTAL 53% 48% 51%

`Modélisation de la probabilité d’être embauché dans l’entreprise dans laquelle le jeune a déjà travaillé plutôt que dans une entreprise non connue.

L’individu de référence choisi est un homme, diplômé de niveau IV, du groupe de spécialité Communication et information.Tous les facteurs testés ont une influence significative sur le fait d’être employé dans une entreprise dans laquelle le jeune a déjà travaillé :• le genre,• le niveau,

• le groupe de spécialité de la formation préparée,• l’obtention du diplôme préparé.

Résultat du modèle logit

SIGNE DE L'ESTIMATION

RAPPORT DE COTES

Genre

Femme - ** 0,858

Homme réf. réf.

Groupes de spécialité

Agriculture, pêche, forêt et espaces verts ns

Communication et information réf. réf.

Echanges et gestion ns

Génie civil, construction, bois + ** 1,661

Lettres et arts ns

Mathématiques et sciences ns

Matériaux souples ns

Mécanique, électricité, électronique + ** 1,438

Sciences humaines et droit ns

Services aux personnes + * 1,316

Services à la collectivité ns

Spécialités pluritechnologiques de la production ns

Spécialités plurivalentente des services ns

Transformations ns

Obtention du diplôme

Non - ** 0,574

Oui réf. réf.

Niveau de formation

Niveau I + ** 1,325

Niveau II + ** 1,302

Niveau III + ns

Niveau IV réf. réf.

Niveau V - ** 0,806

** : coefficient significatif ou seuil de 1%

* : coefficient significatif ou seuil de 5%

ns : coefficient non significatif

réf : modalité de référence de la variable

Toutes choses égales par ailleurs, les sortants de formation des groupes de spécialité Génie civil, construction, bois, Mécanique, électricité, électronique et Services aux personnes ont plus de chances d’être embauchés dans une entreprise dans laquelle ils ont déjà connu une expérience professionnelle que les apprentis formés en Communication et information (respectivement 1,7 fois, 1,4 fois et 1,3 fois).

Les femmes ont 1,2 fois moins de chances d’être embauchées dans une entreprise connue que les hommes toutes choses égales par ailleurs.

Les apprentis sortant sans obtenir le diplôme préparé ont, toutes choses égales par ailleurs 1,7 fois moins de chances d’être embauché dans une entreprise qu’ils ont déjà fréquentée que les sortants diplômés.

Les jeunes sortant d’une formation de niveau I ou II ont 1,3 fois plus de chances d’être embauchés dans une entreprise déjà connue que les sortants d’une formation de niveau IV. À l’inverse, les sortants de niveaux V sont désavantagés.

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SORTANTS DE BTS - ORIGINE SCOLAIRE, RÉUSSITE AU DIPLÔME ET

INSERTION PROFESSIONNELLE DES APPRENTIS

BTS APPRENTISSAGEINSCRITS 2010 SORTANTS 2011

INSCRITS 2011 SORTANTS 2012

INSCRITS 2012 SORTANTS 2013

INSCRITS 2013 SORTANTS 2014

INSCRITS 2014 SORTANTS 2015

ÉVOLUTION

Origine scolaire des apprentis inscrits en 1ère année de BTS (année N-1) 2010-2014

Bac Pro (année terminale) 37% (1 108) 27% (945) 41% (1 549) 36% (1 208) 35% (1 192) -2 points

Bac technologique (année terminale) 22% (661) 26% (895) 22% (822) 18% (621) 18% (611) -4 points

Bac général (année terminale) 6% (193) 11% (379) 9% (324) 9% (314) 8% (260) +2 points

Formation supérieure 11% (327) 15% (507) 11% (403) 12% (416) 13% (451) +2 points

Autre formation 9% (284) 7% (258) 7% (249) 7% (235) 8% (261) -1 point

En emploi ou en recherche d’emploi 48 14% (432) 14% (470) 12% (448) 17% (587) 19% (651) +5 points

Total inscrits en 1ère année 100% (3 005) 100% (3 454) 100% (3 795) 100% (3 381) 100% (3 426) + 421 inscrits

Voie de formation avant l’entrée des apprentis en 1ère année de BTS (année N-1)

Apprentissage 27% (819) 17% (593) 20% (777) 18% (593) 18% (605) -9 points

Voie scolaire 58% (1 754) 69% (2 391) 68% (2 570) 65% (2 201) 63% (2 170) +5 points

En emploi ou en recherche d’emploi 14% (432) 14% (470) 12% (448) 17% (587) 19% (651) +5 points

Réussite au BTS (apprentissage) Session 2011 Session 2012 Session 2013 Session 2014 Session 2015 Session 2011-2015

Effectifs admis à l’examen 1 654 1 920 2 112 2 732 2 523 +869

Taux de réussite 74% 79% 77% 77%49 80% +6 points

Taux de réussite Production 82% (864) 84% (966) 81% (1 077) 79% (1 682) 81% (1 454) -1 point

Taux de réussite Services 67% (790) 74% (954) 74% (1 035) 73% (1 050) 78% (1 069) +11 points

INSERTION PROFESSIONNELLE DES APPRENTIS SORTANT DE BTS50 ET RÉPONDANTS À L’ENQUÊTE IPA

INSERTION 2012

INSERTION 2013

INSERTION 2014

INSERTION 2015

INSERTION 2016

INSERTION 2012-2016

Effectifs de sortants de BTS (1ère ou 2e année) 1 672 1 831 1 982 2 426 2 126 -454

Dont sortants de 1ère année de BTS 6% (101) 7% (136) 7% (133) 6% (150) 7% (154) -

Effectifs de sortants de BTS en emploi 1 377 1 438 1 536 1 866 1 702 +325

Diplômés 1 021 1 094 1 181 1 416 1 328 +307

Non diplômés 351 334 346 407 298 -49

Taux d’emploi à 7 mois (BTS) 82% 79% 77% 77% 80% -2 points

Diplômés 85% 82% 81% 80% 83% -2 points

Non diplômés 76% 70% 68% 69% 71% -5 points

Taux d’emploi des apprentis sortants en Rhône-Alpes (tous diplômes, tous niveaux)

73% 69% 68% 68% 70% -3 points

Taux d’emploi Production 84% 79% 80% 78% 80% -4 points

Taux d’emploi Services 80% 78% 74% 76% 80% -

Part d’emploi durable 52% 51% 46% 48% 47% -5 points

Part d’emploi durable Production 56% 56% 49% 54% 50% -6 points

Part d’emploi durable Services 47% 45% 42% 38% 41% -6 points

Sources : Enquêtes Région sur les effectifs apprentis formés en CFA au 31/12 de 2010 à 2014 - Région Auvergne-Rhône-Alpes Enquêtes complétées IPA 2012 à 2016 en Rhône-Alpes – Éducation Nationale – Région Auvergne-Rhône-Alpes – Traitement PRAO Base « Examen BTS historique » pour les effectifs présents et admis à l’examen, Éducation Nationale, Rectorats de Lyon et de Grenoble

ANNEXE 11

48 Jeunes non scolarisés dans l’année précédant l’entrée en BTS : contrats de professionnalisation, emploi, stage, sans emploi, autre ou inconnu.

49 Entre 2013 et 2014, on observe une baisse du taux de réussite au BTS dans la Production comme dans les Services tandis que le taux global reste stable. Cela s’explique par une forte augmentation du poids des admis du domaine de la Production entre les sessions 2013 et 2014 (+11 points), domaine qui présente un taux de réussite plus élevé par rapport au domaine des Services.

50 Sortants au sens IPA : apprentis ne poursuivant pas leurs études, quels que soient le diplôme et la voie de formation

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` Origine scolaire des apprentis inscrits en 1ère année de BTS (année N-1) selon les domaines les groupes de spécialité du BTS préparé en 2014

ORIGINE SCOLAIRE SPECIALITE DU BTS EN 2014

BAC PRO BAC TECHNO BAC GÉNÉRALFORMATION SUPÉRIEURE

AUTRE FORMATION

EN EMPLOI OU EN RECHERCHE

D’EMPLOI

TOTAL INSCRITS 2014

Mécanique, électricité, électronique (25)361 164 45 36 37 66 709

51% 23% 6% 5% 5% 9% 100%

Agriculture, pêche, forêt et espaces verts (21)228 29 31 34 49 123 494

46% 6% 6% 7% 10% 25% 100%

Transformations (22)81 75 16 27 18 43 260

31% 29% 6% 10% 7% 17% 100%

Génie civil, construction, bois (23)95 58 18 29 23 26 249

38% 23% 7% 12% 9% 10% 100%

Spécialités pluritechnologiques de la production (20)38 66 17 32 2 23 178

21% 37% 10% 18% 1% 13% 100%

Matériaux souples (24)ns ns ns ns ns ns 22

Production819 392 127 159 131 284 1 912

43% 21% 7% 8% 7% 15% 100%

Échanges et gestion (31)247 159 100 214 97 283 1 100

22% 14% 9% 19% 9% 26% 100%

Communication et information (32)76 34 8 54 8 43 223

34% 15% 4% 24% 4% 19% 100%

Services aux personnes (33)40 13 22 13 20 26 134

30% 10% 16% 10% 15% 19% 100%

Services à la collectivité (34)ns ns ns ns ns ns 57

Services373 219 133 292 130 367 1 514

25% 14% 9% 19% 9% 24% 100%

TOTAL INSCRITS EN 1ÈRE ANNÉE EN 20141 192 611 260 451 261 651 3 426

35% 18% 8% 13% 8% 19% 100%

Source : Effectifs apprentis au 31/12/2014 - Région Auvergne-Rhône-Alpes, Direction de l’Apprentissage

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AVEC L’APPUI DU COMITÉ TECHNIQUE DE L’ÉTUDE, COMPOSÉ DE : Béatrice MAGISTRALI : Service d’Études Statistiques, de la Performance et de l’Analyse de Gestion - Rectorat de GrenobleCamille GRÉZARD : Service d’Études Statistiques, de la Performance et de l’Analyse de Gestion - Rectorat de GrenobleÉvelyne CUOMO : Service Prospective et Statistiques - Rectorat de LyonGeneviève ORIOL-BOCHATON : Direction de l'Apprentissage - Région Auvergne-Rhône-AlpesCorinne PELLEGRINO : Direction de l'Apprentissage - Région Auvergne-Rhône-AlpesVanina BONNET-PRADIER : DIRECCTE Auvergne-Rhône-AlpesCécile BOUTHENET : DIRECCTE Auvergne-Rhône-AlpesJocelyne FOURNIER : CCI Rhône-AlpesAnne-Marie COGNAC : DRAAF Auvergne-Rhône-AlpesSéverine ANDRÉ : CRMA Auvergne-Rhône-AlpesBoris FRANÇOIS : PRAOClaire LAMY : PRAO

RÉALISATION DE L’ÉTUDE : Claire LAMY - OREF - PRAO David FRACHISSE - OREF - PRAO

COORDINATION DE L’ÉTUDE : Claire LAMY - OREF - PRAO Corinne PELLEGRINO - DAP - Région Auvergne-Rhône-Alpes

www.auvergnerhonealpes.fr