LiensChambre de Commerce Suédoise en France

Septembre2007

Numéro 44

n s’installant au 39, avenuePierre Ier de Serbie, à deuxpas de l’Arc de Triomphe

dans le 8ème arrondissement, la CCSFrenoue avec un glorieux passé. Celuioù elle était installée, de la fin dela guerre à 1975, dans la Maison dela Suède au 125 de l’avenue desChamps-Elysées. Durant cette épo-que, le volume de ses activités,dont un service marketing, luipermettait alors d’employer unevingtaine de personnes...

En mai 1975, suite à l’attentat quiavait frappé la Maison de la Suède,l’Etat suédois décidait de vendre l’im-meuble. Exit, donc, la Chambre deCommerce qui allait connaître unautre bouleversement. En 1978, leSwedish Trade Council ouvrait uneimportante représentation à Paris,absorbant du même coup le person-nel de la Chambre, une partie sub-stantielle de ses activités et de sonfinancement.

Trois décennies plus tard, après avoirremonté la pente, renouvelé et diversifiéses activités, institué son Prix d’Excellenceannuel, essaimé avec deux antennes, àLyon, puis à Nice, et ouvert son avenir avecla création de la Junior Chamber, la CCSFpasse la vitesse supérieure.

La Suède est le quatrième investisseurétranger dans l’Hexagone et les quelque750 établissements de sociétés suédoises,dont 270 sites de production, y emploientprès de 90 000 personnes. Néanmoins, ilreste encore beaucoup à faire pour stimu-ler les échanges bilatéraux et les amenerà un niveau respectable.

E Après mûre réflexion, et parce qu’ily avait là un réel besoin, le Conseild’Administration de la CCSF a décidéde créer un “Centre d’Affaires Sué-dois”, soit une plateforme opéra-tionnelle au service de ses membreset du développement des relationscommerciales et industrielles entre laFrance et la Suède.

Il fallait, pour que le signal soit fort,une enveloppe haut de gamme cré-dible : des locaux attractifs et biensitués. L’adresse est superbe, aucœur du plus prestigieux quartierd’affaires de Paris. Les locaux aussi :180 m2, au 9ème étage, avec grandeterrasse et vue exceptionnelle, unespace entièrement rénové, d’unefonctionnalité sobre, élégante etparfaitement suédoise. Un “SalonSuède” réservé à la documentationet à l’information, une salle deconférence, bureaux avec possibilitéde location et, surtout pour les nou-

velles entrantes sur le marché français,offre de domiciliation. Un espace idéalpour accueillir réunions, conférences,rencontres de presse, séminaires, etautres, de nature à renforcer contacts,initiatives... et business.

Gîta Paterson, la Présidente de la CCSF,résume : “Le repositionnement de nosactivités devait se faire dans de nou-veaux locaux représentatifs de nouvellesambitions et adaptés à l’image demodernité, de qualité, de dynamismeet d’efficacité de la Suède”.

Bienvenue !

Françoise Nieto

L’inauguration de la relance

Nouvelle adresse de la CCSF :39, avenue Pierre Ier de Serbie, 75008 Paris - Tél : +33 (0)1 44 43 05 15 - Fax : + 33 (0)1 44 43 05 16 - E-mail : info@ccsf.fr

S.M. Carl XVI Gustaf de Suèden’honore pas de sa présencen’importe quel événement.

Sa venue à Paris, le 16 octobre,pour inaugurer le Centre

d’Affaires Suédois que la CCSFcrée dans ses nouveaux locaux,

témoigne de l’importanceque la Suède attache à la

performance des entreprisessuédoises en France,mais aussi, à celle du

développement des relationscommerciales et industrielles

entre les deux pays.

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Présenter Se réunir

Ranger, organiser

Se restaurer, faire une pauseTravailler

Des solutions qui font l’affaire des pros.

uand on lance un projet telque ce nouvel établissement de

la CCSF et pour qu’il se réalise plei-nement, il faut une vision, de lafoi, et que celles-ci soient partagées.

Nous y avons cru dès le départ,mais le vent de changement quisouffle en France depuis l’électionprésidentielle, conjugué à la formi-dable croissance de la Suède, nousa conduits à revoir notre ambition

et notre stratégie à la hausse pour accompagner cette forte dynamiquequi ambitionne de faire redécoller le pays en modernisant sesstructures, en s’ouvrant davantage, en lui redonnant le goût del’Europe et en encourageant ses entreprises.

Je rends ici un hommage tout particulier au Conseil d’administrationde la CCSF pour avoir toujours voulu aller plus loin et pour sa volontésans faille de s’investir dans notre projet. De mémoire de Présidente, jen’avais jamais vu une telle cohésion, un tel esprit d’équipe, et une telledétermination qui ont permis que ce projet aboutisse !

Cette unanimité de conviction autour de ce nouveau Centre d’AffairesSuédois à Paris a vraiment créé l’élan indispensable du ralliement detoutes les entreprises partenaires du projet.

Je suis reconnaissante à tous et à toutes de leur réponse enthousiaste etde leur engagement qui nous a permis de mener à bien, et en tempsrecord, les lourds travaux de rénovation des nouveaux locaux.

S.M. le Roi Carl XVI Gustaf de Suède, protecteur officiel de la CCSF, nousfait l’immense honneur de sa présence pour inaugurer ce Centre.C’est dire l’importance qu’attache la Suède, tant au développementde ses propres sociétés en France qu’à celui des relations d’affaires entrenos deux pays.

Il ne nous reste plus qu’à tout mettre en œuvre pour que ce Centred’Affaires soit pour les entreprises suédoises un lieu de rencontresproductif et un véritable levier de progrès.

La CCSF ouvre une nouvelle page de son histoire. Je compte sur vouspour l’aider à l’écrire.

Gîta PatersonPrésidente

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Chambre de Commerce Suédoise enFrance (CCSF), 39 avenue Pierre Ier de Serbie,

75008 Paris, téléphone +33 (0)1 44 43 05 15,

fax +33 (0)1 44 43 05 16, E-mail : info@ccsf.fr,

S i t e I n t e r n e t : w w w . c c s f . f r • Présidente,Directrice de la publication Gîta Paterson

• Rédaction Françoise Nieto, Claire Mallet

• Création originale de la maquette -D a n H a y o n • Photogravure e t im-pression - IMPRIMERIE SERVIPLUS, Orly •

D i s t r i b u t i o n - F r a n c e - r o u t a g e •

Admin i s t r a t i on e t pub l i c i t é -T i n a D a r c e l e t K a t a r i n a L ö ö f , C C S F ,

tél. 01 44 43 05 15, fax 01 44 43 05 16, e-mail : info@ccsf.fr

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* * *LIENS est imprimé sur Multiart Silk 115 grs, papier couché,

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* * *Ce numéro a été distribué à 5000 exemplaires.

* * *ISSN 1253-3343

interviewGunnar Lund,nouvel ambassadeurde Suède à Paris

p.5

reportageLes acteursdu changement racontent

p.10,11

bloc-notes• nouveaux membres• carnet d’affaires• culture• nominations• tous azimuts• activités ccsf

p.6,7,8,17

entreprises• Display France• BNP Paribas

p.13,15

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I N T E R V I E W

“J’adore les ruptures !”... C’est assurément l’expression de l’im-portance que nous accordons à ce payset, sur ce poste, la concurrence est trèsserrée ! J’ai déjà vécu à Paris lorsquej’étais conseiller économique et financierde la délégation suédoise à l’OCDE et jeme plais beaucoup ici. D’autre part, mesresponsabilités passées, en particulier surle plan européen, et le solide réseau decontacts que j’ai ici, ont certainementjoué en faveur de ma nomination.

Vous arrivez au bonmoment, avec unnouveau présidentqui annoncedes “ruptures”en série...J’adore les ruptures, c’esttrès sain ! Ma mission

centrale est, bien sûr,d’analyser et de rapporter tout ce qui sepasse sur le plan politique, économique,et la façon dont la France agit à l’ex-térieur. C’est un travail important,d’abord dans le cadre des relations bila-térales, mais aussi dans celui des rela-tions européennes, d’autant que le nou-veau président a fait de l’UE sa prioritéabsolue en politique étrangère. Et c’estvrai que depuis son arrivée, la France secomporte différemment sur la scèneeuropéenne. Ce trio de tête, Angela Mer-kel, Nicolas Sarkozy et Gordon Brown,donne à l’UE une direction énergiquedont elle avait grand besoin.

Avec, aussi,un rééquilibrage desrelations transatlantiques...Oui, et, tout comme la chancelière alle-mande, le président français y contri-bue beaucoup. Les Européens attendentdu prochain renouvellement d’équipe àWashington qu’il permettra de recons-truire des relations positives et, person-nellement, je suis optimiste sur ce point.Nous avons tellement d’intérêts com-muns que nous devons rester “cousins” !

Financier, économisteet diplomate rompuaux questionseuropéennes etinternationales,Gunnar Lund a quittéen juin ses fonctionsd’ambassadeur deSuède à Washingtonpour succéder àFrank Belfrageà Paris.Nous le félicitonsde sa nominationen constatant, unefois de plus, la qualitéde ses représentantsque la Suède envoieen France.

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Que dites-vousdes nouvelles orientationsfrançaises en matièrede politique économique ?Nicolas Sarkozy s’est bâti une réputa-tion de défenseur de l’économie libé-rale et les réformes qu’il a annoncéespour accroître la performance de sonpays dans le monde - davantage deflexibilité, de compétitivité - seront sui-vies de très près. Nous étions donc nom-breux à croire que les tendances pro-tectionnistes de la France seraientabolies avec lui. Pourtant, certains deses messages sont parfois contradic-toires et préoccupent les partenaireseuropéens. Par exemple, la suppressiond’une référence à la libre concurrenceen Europe, qu’il a réussi à obtenir lorsdu sommet de l’UE de juin, de mêmeque ses déclarations sur l’Europe quidoit se protéger des effets de la mondia-lisation, voire ses allusions à une poli-tique économique “nationale”...

Qu’attendez-vousen particulier surle plan bilatéral ?Nos deux gouvernements ont tout pours’entendre. Sur le plan politique, noussouhaitons intensifier notre dialogue etnous sommes en train d’en mettre lecalendrier sur pied. Sur le plan desaffaires, le potentiel de développementest important. Surtout si rupture estsynonyme d’élan de l’économie fran-çaise et de plus grande ouverture. Celadevrait encourager les investissementssuédois en France qui souffrent d’unhandicap traditionnel, les Suédoisétant, comme on sait, très fortementorientés vers le monde anglo-saxon. Ily a, là aussi, un grand besoin derupture et je vais, pour ma part, ytravailler en parcourant le territoire.Pas en restant à Paris.

Propos recueillispar Françoise Nieto

Gunnar Lund,nouvel

ambassadeurde Suède

à Paris.

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nouveaux membres

n Fin SupportFin.Support, société française de conseil et degestion financière, s’adresse en priorité à des so-ciétés nordiques ayant décidé de s’implanter enFrance, notamment aux structures de petite taille(start up) ou de taille moyenne, en cours de créa-tion ou en développement. Elle leur propose uneprestation de “Direction Financière partagée” - ou comment accéder à des services financierscompétents externalisés, souples et adaptés à leursbesoins (intégration de progiciel de gestion inté-grée, levée de fonds, liens avec les banques..).Fin.Support propose également à ses clients uneassistance administrative, fiscale et comptable(gestion de la paye, les déclarations sociales etfiscales) avec un expert-comptable partenaire.Fin.Support, créé et dirigé par Maxence de Foresta,est aujourd’hui impliqué dans plusieurs partena-riats et projets franco-scandinaves prometteurs.

Contact :Maxence de Foresta,

15 rue Vignon, Paris 8ème

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n Trelleborg RuboreLes constructeurs automobiles mettent aujour-d’hui l’accent sur la qualité des véhicules afinde garder leur part de marché ou poursuivreleur développement. Trelleborg Rubore,société suédoise basée à Kalmar, s’est spéciali-sée dans les solutions acoustiques automobilespour les fonctions freinage et moteur. Lasociété, dont le CA global est d’environ 70 mil-lions d’euros, base sa croissance sur l’innova-tion technique. Elle lance ainsi aujourd’huideux nouvelles lignes de produits dans le frei-nage : Shinox, acier revêtu pour remplacerl’acier inoxydable qui devient trop coûteux, etEconox nouveau matériaux métal caoutchoucrenforcé par des fibres. Trelleborg RuboreFrance est basé à Nantes.

Contact : Stéphane Jousseaume,Directeur commercial France,

stephane.jousseaume@trelleborg.comTél. 02 40 68 63 15

www.trelleborg.com/rubore

n SherpaSherpa apporte son concours aux entreprisesindustrielles internationales en matière de seg-mentation, de différentiation, de positionnementet de branding afin qu’elles bénéficient d’unenotoriété “top-of-mind”.L’offre de Sherpa : analyses marketing, stratégies

marketing et communication, développement deconcepts d’affaires et de communication, “cor-porate branding”, création ou renforcement demarques. La société suédoise fait donc du bran-ding d’entreprises B2B son grand point fort. Ellepeut par exemple intervenir pour analyser la per-ception d’une marque et, sur cette base, mettre enplace une stratégie et un plan de communicationpuis insuffler le projet au sein de toute l’entreprise.Ceci en s’appuyant sur une solide expérience desprocessus de branding dans un environnementinternational.

Le nom de la société ne doitrien au hasard. Sherpa évoque géné-

ralement les guides de montagne aidantles aventuriers à réa-

liser leur rêve d’accé-der au sommer. Ces guides sont appréciés pourleur capacité de travail, leur discernement et leurloyauté !

Sherpa en France (Alpes-Maritimes) :Tél. 04 93 24 30 41 - info@sherpa.se,

www.sherpa.se

n Atlas CopcoApplications Industrielles

L’offre produits etservices du GroupeAtlas Copco, fondéen 1873 en Suède,

se développe autour de plusieurs expertises :l’air comprimé, les groupes électrogènes, lematériel de forage, les outils industriels et sys-tèmes d’assemblage. Si le groupe est basé enSuède, la fabrication est concentrée en Bel-gique, en Suède, aux Etats-Unis, en Alle-magne, en France et en Chine, ainsi que sur68 sites de production répartis dans 20 pays. EnFrance, Atlas Copco est représenté par plusieurssociétés, dont son Centre Client : Atlas CopcoApplications Industrielles SAS. Il com-mercialise des outils pneumatiques, élec-triques, des systèmes de vissage multipointsmanuels/automatiques et des appareils demesure et de contrôle des couples angles. Cettegamme de produits est destinée à l’industrie(automobile, aéronautique, électronique,industries de transformation...). L’organisa-tion - commerciale, projets et services -, répar-tie sur le territoire, est complétée par un réseaude distribution spécialisé.www.atlascopco.com

n Result FranceLa branche française de Result, créée en 2000, estaujourd’hui encore dirigée par Abdallah Hitti,l’un des membres fondateurs de ce réseau euro-péen d’origine suédoise de “venture knowledge”qui a depuis sa création accompagné nombre desociétés internet à fort potentiel dans leur déve-loppement à l’international. Fondé par Ola Ahl-

varsson, considéré depuis une dizaine d’annéescomme l’un des gourous mondiaux de l’internet,Result dispose d’entités dans une quinzaine depays à travers le monde. Result France inter-vient à plusieurs titres auprès des entreprises :conseil stratégique et analyse de marché, accom-pagnement opérationnel (sécurité et paiementsur internet, développement commercial et mar-keting en France...), hébergement de sociétéset mise à disposition de bureaux, recherche definancement.

Contact : Result France,37, rue Marbeuf, Paris 8ème - Tél. 01 42 25 65 52abdallah.hitti@result.com - www.result.com

carnet d’affaires

n Un traiteursuédois à Paris !C’est “Suède à la carte”, une jeune société crééepar Beatrice Ståhle, une Suédoise pleine d’idéeset d’enthousiasme arrivée en France il y a seule-ment un an. Cocktails ou repas, que ce soit pour20 ou 300 personnes et que ce soit à l’occasiond’une inauguration, d’une conférence de presseou d’une assemblée générale... “Suède à la carte”propose de petites et grandes compositions culi-naires basées sur des produits suédois, avec pourmaîtres-mots fraîcheur et originalité. BeatriceStåhle, qui a déjà régalé les convives de plusieursmanifestations organisées par des institutionssuédoises en France, insiste aussi beaucoup sur la“touche” suédoise qu’elle peut apporter à traversla décoration du lieu et le service. Que ce soit pourune entreprise ou un particulier, tout est conçu surmesure - à la carte !www.suedealacarte.com

n Encore une acquisitionpour Securitas Loomis, la branche transports de fonds dugroupe suédois Securitas, a acquis en juilletl’activité transports de fonds du groupe G4S -G4S cash service - en France, devenant ainsile leader français de ce marché. Le transport defonds de G4S représente 720 salariés sur Pariset le Nord e la France et un CA de 46 millionsd’euros. L’activité est centrée sur le secteur ban-caire ainsi que la distribution.

n Ikea en France :25 ans... et déjà 20 magasinsDeux nouveaux magasins Ikea ont ouvert leursportes fin août : celui de Hénnin-Beaumont,dans le Pas-de-Calais, et celui de Thiais dans leVal-de-Marne. Soit désormais un total de vingtmagasins en France pour l’enseigne suédoise...qui ne compte d’ailleurs pas s’arrêter là pour 2007- année anniversaire de ses 25 ans de présencedans l’hexagone - puisque l’inauguration d’unmagasin à Grenoble est prévue pour octobre.Avec son slogan “Binv’nu en Suède”, inspiré dela langue ch’ti, Ikea a misé, pour Hénnin-Beaumont, sur une communication de proximité.“Entre gens du Nord on se comprend”, assurel’enseigne bleu et jaune ! Avec ses 15 650 m2 et ses240 collaborateurs (pour une bonne part recrutéslocalement, en collaboration avec l’ANPE et lamission locale pour l’emploi), le nouveau maga-sin nordiste mise sur un CA de 50 millions d’euros

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dès la première année et devient un acteur écono-mique important pour ce territoire. Pour sonsixième magasin en région parisienne, qui per-mettra de désengorger ceux d’Évry et de Villiers-sur-Marne, Ikea a choisi de s’intégrer à un centrecommercial d’un nouveau genre, Thiais Village,conçu un peu dans le même esprit que BercyVillage. Pas moins de 420 collaborateurs - dont250 créations d’emploi - ont rejoint ce site franci-lien. Parmi ses atouts, outre la proximité de Pariset une accessibilité en transports en communs (leTrans Val de Marne), des nocturnes du lundi auvendredi jusqu’à 22 heures !

IKEA Thiais, Val-de-Marne.

culture

n RétrospectiveGudmar OlovsonLa Monnaie de Paris accueille l’artiste suédoisGudmar Olovson du 21 septembre au 28octobre pour une rétrospective regroupant unequarantaine d’œuvres, principalement des sculp-tures, dont “Les deux arbres” que l’on peut habi-tuellement admirer au Bois de Boulogne. Né en1936, Gudmar Olovson est arrivé enFrance dès l’âge de 22 ans,s’installant à Montparnasse, àcôté de Gunnar Nilson, PaulCornet et Jean Carton, quicontribueront à l’influencer.Sculptures en pied de person-nages célèbres ou de couplesanonymes, bustes ou médailles...chaque pièce de cet artistefranco-suédois est étonnante deprécision et de vitalité. De Suè-de jusqu’en Egypte, ses sculp-tures monumentale ont prisracine dans nombre de lieuxpublics. Parmi ses portraits,ceux du Roi Carl XVI Gustaf deSuède et d’Anatoly Karpov sontexposés pour la première foisà Paris. Volvo est le partenaireofficiel de cet événement placésous le Haut Patronage deGunnar Lund, Ambassadeurde Suède en France. La Mon-naie de Paris, 11 quai deConti, Paris 6ème.www.monnaiedeparis.fr

n H&M sur lesChamps-Elysées !Après un premier refus en décembredernier, la Commission nationale del’équipement commercial (CNEC) afinalement accordé son autorisation à

l’implantation de H&M sur lesChamps-Elysées le 24 juillet.

Cela fait longtemps que l’en-seigne suédoise d’habillementconvoitait “la plus belle ave-nue du monde”... tandis quela ville de Paris craignait queson arrivée ne participe à la“banalisation” des Champs-Elysées. C’est en niveau du82-90 de l’avenue, dans lesanciens locaux du ClubMéditerranée, sur l’un dessegments les plus pas-sants, que H&M ouvrira,en principe en 2009, unmagasin de près de3 000 m2. Ce futurespace, qui sera des-siné par Jean Nouvel,

sera plus qu’un magasinclassique pour devenir une vitrine mondiale de lamarque avec bar, espace maquillage et relooking,défilés de mode... Le propriétaire des lieux, laSociété foncière lyonnaise, s’apprête à lancer lestravaux de rénovation de l’ensemble de la galeriedont H&M constituera l’évidente locomotive.

La société suédoise Envac, dont Liens vous avaitdressé un premier portrait dans son n° 39 (juin2006) à l’occasion de la signature de son premiercontrat en France avec la ville de Narbonne, entreaujourd’hui dans le vif du sujet : l’énorme chan-tier de création d’un réseau souterrain de collecteautomatisée à Narbonne vient tout juste de dé-buter, pour une livraison prévue en avril 2008.D’abord centré sur le nouveau quartier “zéroémission CO2” du Théâtre, son extension estd’ores et déjà prévue vers le centre-ville historique.Basé dans l’agglomération lyonnaise, EnvacFrance vient par ailleurs de réaliser la remise enétat de l’installation de collecte des déchets et dulinge du CHRU Lapeyronie à Montpellier. Cette

année 2007 rime également pour Envac avec lelancement de plusieurs procédures d’appelsd’offres : contrat de partenariat pour l’équipementdes anciens terrains Renault de Boulogne-Billan-court ; appel d’offres pour études de faisabilité surdes quartiers de Rouen, Lyon (Carré de Soie) etParis ; études et assistance à Vitry-sur-Seine, Metzet Romainville, et Nice. “L’avenir de la collecteautomatisée des déchets en France sembleassuré pour les prochaines années, ce qui cor-respond au développement actuel de nouveauxquartiers ou des rénovations urbaines lourdesactuellement en cours”, se réjouit YannickGueugnon, directeur général d’Envac France.www.envac.net

n Premiers coups de pioche pour Envac

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n L’esprit de LinnéLe monde entier célèbre cette année le tricente-naire de la naissance du naturaliste suédoisCarl von Linné, rendu célèbre par son Sys-tema naturae, classification des plantes fondéesur un système sexuel divisant le règne végétalen 24 classes. L’Ambassade de Suède s’as-socie à ce titre à diverses manifestations lin-néennes en France dont, par exemple, plu-sieurs événements organisés à Bordeaux.

www.amb-suede.frwww.linnaeus2007.se.

n Le Centre culturel suédois se jointaux festivités, avec une triple exposition. Toutd’abord, jusqu’au 28 octobre, celle des pho-tographies de la Suédoise Helene Schmitz,représentant par un agrandissement de fleursur fond noir chacune des classes établies parLinné. Ces clichés étonnants sont d’ailleurségalement présentés jusqu’au 30 octobresur les grilles du Jardin des Planteswww.heleneschmitz.se. Ensuite, une ins-tallation de fleurs signée du designer floralGunnar Kaj dans le jardin de l’Hôtel deMarle. Enfin, la reconstitution d’un atelierlaissant à penser que Linné lui-même ou unamateur de fleurs vient de quitter la pièce.Le CCS annonce également un séminaire, desfilms et un concert en lien avec le tricentenaire.www.ccs.si.se

n Maisons RougesLe Centre culturel suédois propose à partirdu 9 novembre une exposition autour de cettecouleur rouge si typique de la Suède. Une couleuroriginellement utilisée pour ses qualités deconservation du bois et qui domine aujour-d’hui le paysage et le patrimoine architactural dupays. Les photographies de l’exposition montrenttoute la richesse d’utilisation de cette peinture ori-ginaire de la ville de Falun en Dalécarlie. Un autrevolet témoigne de sa fabrication ainsi que d’unesélection de constructions récentes nominées parle prix Falu rödfärg. Un colloque destiné auxprofessionnels sera organisé le 9 novembre.www.ccs.si.se

Aitta, grange 18ème siècle, Vitsamiemi, Norbotten.

nominations

n Tomas Fellbom vient de quitter ses fonctionsde Conseiller commercial de l’Ambassade de Suèdeen France et de chef de région Europe du sud etAfrique du Swedish Trade Council. Il est remplacépar David Kruse, qui occupait déjà depuis fin2005 le poste de directeur du bureau français duSwedish Trade Council. Tomas Fellbom s’en-gage pour sa part dans de toutes nouvelles aven-tures : il a été nommé P-DG de la société minièresuédoise International Gold ExplorationIGE AB, active en Suède, en Norvège, au Kenya,en Angola et au Burundi - une société de prospec-tion et d’exploitation de métaux précieux et dia-mants et de production d’or.

n Gunilla Ait El Mekki vient de quitter sesfonctions de directrice générale de SAS France,qu’elle occupait depuis 2001, pour rejoindre lesiège de SAS International à Stockholm, où elleexerce maintenant ses talents en tant que direc-trice de Product Concept IntercontinentalRoutes. Elle est ainsi responsable de tous les pro-duits, standards, politiques et services mis enoeuvre sur les vols longs courriers de SAS. La CCSFsouhaite la bienvenue à son successeur, le SuédoisPer Nilson, qui a pris ses fonctions de directeurgénéral à Paris le 1er septembre. Per Nilson, qui aentamé sa carrière au sein de SAS en 1994, étaitjusqu’ici basé à Londres en tant que Sales & Mar-keting Manager pour SAS EMEA (Europe MiddleEast and Africa).

tous azimuts

Coup d’envoide la Bourse CCFS 2007L’heure de l’édition 2007 de la Bourse CCSF- dispositif permettant chaque année à quelquesétudiants ou jeunes diplômés suédois prometteursde venir effectuer un stage en France au sein d’unesociété membre - a sonné. Trois jeunes Suédoisesont été sélectionnées et viennent de démarrer leurformation.

n Caroline Svens-son a déjà un CVimpressionnant, diplô-mée en économie etmanagement de l’uni-versité de Lund, avecun premier bagage descientifique et des dé-tours par Hong-Konget New York, sans ou-blier deux longs sé-jours d’apprentissage du français à Bordeauxet Grenoble. Elle est accueillie par la société deconseil en recrutement Expatria HumanResources.

n Lisa Andersson,future ingénieur infor-matique diplômée dela prestigieuse Ecolepolytechnique de Stock-holm (KTH) vient desuivre une spécialisa-tion en gestion de ser-vices d’information àl’Université Paris XIElle avait déjà étudié

et vécu à Paris pendant deux ans. Son profil aséduit Alfa Laval.

n Profil très tournévers l’international,aussi, pour Char-lotte Bosson, quiachève un Master enéconomie internatio-nale, option français,elle aussi à l’univer-sité de Lund, et vientde passer un semestreà l’Ecole supérieurede commerce de Paris... de la même façon qu’elleétait l’an dernier partie suivre des cours en Chineet à Singapour ! Son volontarisme devrait fairerecette au sein de SCA Hygiene Products.

Pour tout renseignementsur la Chambre de Commerce

Suédoise en France :39, avenue Pierre Ier de Serbie - 75008 Paris

Téléphone +33 (0)1 44 43 05 15Fax +33 (0)1 44 43 05 16

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Caroline Svensson.

Lisa Andersson.

Charlotte Bosson.

Suite du Bloc-Notes en page 17.

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cacité remarquable” tient-elle à souligner.Ajouté au prestige de l’adresse, le cadre quiaccueillera désormais la CCSF a tout pourbooster le lancement des activités. “Ce Centre

d’Affaires sera une valeur ajoutée pour nosmembres, de par notre plus grande visi-bilité et notre possibilité d’agir à partird’une autre plate-forme” précise Gîta Pater-son qui se voit qualifiée par les membres duConseil de “cheville ouvrière”, de “moteur duprojet”, voire de “rouleau compresseur”...

Nous avons passé tout l’été dansles catalogues de poignées deporte, de luminaires, de sani-

taires, les échantillons de carrelage, demoquette...” dit le très com-préhensif Philippe Pochet,l’époux de Gîta Paterson.Dès le début de la mise enchantier du projet, la Prési-dente de la CCSF n’a pasquitté la passerelle : pourtrouver un local, négocieravec le propriétaire des lieuxet signer le 26 juin dernier,puis, négocier les devis, lan-cer les travaux, les suivreau millimètre, trouver lesmatériaux, les meubles, toutcontrôler jusqu’aux problè-mes de colonne d’eau, deplomberie, de revêtement dela terrasse, s’assurer quel’équipement multimédiafonctionne, enfin, veiller à ce que tout soitirréprochable.“Je dois dire que nous avons été très aidéspar notre formidable architecte, Carl Fre-drik Svenstedt et par Karin Aubertin ladécoratrice en chef d’IKEA, et son équipeultra-professionnelle qui ont été d’une effi-

R E P O R T A G E

“Relancer le commerce en soi”(Guillaume de Noinville,Président d’Electrolux France)“Les investissements financiers suédois en

France sont très impor-tants mais les échangescommerciaux entre nosdeux pays ne sont pas aumême niveau et il resteencore beaucoup à faire.Constatant ce besoin, laCCSF a pris l’ambitieusedécision de sortir du cadre“paroissial” et d’amenerses activités à un plus hautniveau par une initiativequi cherche à relancer, nonla Chambre de Commerce,mais le commerce en soi.”

“Une réelleopportunitéde croissance”

(Stéphane Ronteix, Président d’Alfa Laval France)“Bien que la Suède soit l’un des plus grosinvestisseurs en France, ses sociétés ysont sous-représentées par rapport à cequ’elles sont chez nos voisins européens. Ily a donc là une réelle opportunité de crois-sance. La création du Centre d’Affaires et

Les acteursdu changement racontentL’ambitieuse décision de la CCSF de donner un nouveau souffle

à ses activités est le fruit d’une longue réflexion de 18 moisqui a impliqué tout un Conseil d’Administration très engagé.

A nouvelles activités, nouveaux locaux avec une adresseenfin digne de ce nom. Ce qu’en disent les uns et les autres.

“

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car la croissance future repose sur celledes petits établissements. C’est donc pourles PME une grande chance de s’établiren France et de renforcer leurs relationstant avec les entreprises suédoises quefrançaises.”

“Une vitrine de qualité pourles affaires suédoises en France”(Pierre Schoeffler, Vice-Président de la CCSF)“Le business plan que nous avons élaboré,

à côté de nos activités traditionnelles,repose sur la création d’un portail pour lesentreprises suédoises en France. Cela signi-fie que nous offrons un service de domi-ciliation temporaire du siège social, demise à disposition de noslocaux pour des sémi-naires et des réunionsavec les clients, d’organi-sation de visites, etc. Pourcela, il nous fallait deslocaux adéquats et, assezvite, notre idée a été defaire quelque chose dequalité pour que celadevienne la vitrine desaffaires suédoises à Paris.”

“Une panopliede services complémentaires”(Claes Rasmusson,Consultant intégration franco-nordique)“La CCSF ne se positionne pas comme

R E P O R T A G E

les nouveaux lo-caux reflètent notreconfiance dans cepotentiel et notreambition de déve-lopper cette coopé-ration franco-sué-doise en France.”

“Une véritableChambre d’affaires” (Guy Roussel, Président d’Ericsson France)“Il y a dix-huit mois, Gîta Paterson nous adit “le projet que je propose est de donnerune nouvelle impulsion à la CCSF”. Nousnous sommes ralliés à cette idée. Ce quenous allons proposer aux filiales est unevéritable Chambre d’affaires avec pourobjectif de développer ses activités, d’assu-rer la promotion des entreprises et derépondre à la nouvelle dynamique avecd’autres moyens financiers et d’autresressources humaines. Ceci étant, nousconstruirons petit à petit. L’importantest d’avoir un noyau dur d’entreprisespour démarrer.”

“Une chance pour les PME”(Gunilla Aït-el-Mekki, Director Product Concept, SAS)“Nous ouvrons là une possibilité de ren-forcer la coopération entre la Suède et laFrance. Ce Centre d’Affaires ne servira pasuniquement aux grandes entreprises, maisaussi, et je dirai même surtout, aux PME,

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concurrente d’un certainnombre de sociétés deconsultants sur la place.Ce qu’elle veut, c’estoffrir une panoplie deservices complémentairesde ce qu’elles font déjà etdévelopper une coopérationplus concrète avec d’autres ac-teurs et plus orientée commer-cial. Les nouveaux locauxne sont pas une fin en soi,ils sont le moteur de cedéveloppement.”

“Une plus grandereprésentativité”(Jean-Marie Osdoit,Président Volvo Construction Equipement Europe SASet Président de Volvo Holding France)“L’image de la Suède et de ses entreprisesreste très attractive en France et la nou-velle volonté de l’Etat français d’un retourà davantage d’Europe est une opportunitéà ne pas manquer pour ces entreprises.L’ouverture de nos nouveaux locauxdonne une nouvelle dimension à laCCSF, une plus grande représentativité

et un positionnementplus clair vis-à-vis desentreprises tant sué-doises que françaises.De plus, ils nous permet-tront de poursuivre lamise en valeur desproduits suédois auprèsde notre environnementprofessionnel et d’êtreun point de rencontreset d’échanges. Noussommes tous mobiliséspar ce nouvel élan que

renforce la venue du Roi pour inaugurerce navire amiral suédois à Paris.”

Françoise Nieto

Karin Aubertin, IKEA.

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E N T R E P R I S E S

errière DisplayFrance se cacheExpand, la société

mère suédoise. Le nom demarque étant déjà pris ici, lafiliale française est ainsi laseule de ses consœurs à porterun nom différent. Quant àson implantation à Lyon, elleest due au fait que son pre-mier directeur général pourla France était lui-mêmeLyonnais.

C’est un autre Lyonnais,d’adoption celui-là, HenrikHagelin, qui lui a succédé toutrécemment, le 1er février 2007.Après avoir travaillé chez Col-gate et fait une incursion dansle monde des coffres-forts, ilest passé à celui des supportsde marketing et de commu-nication. Il dirige les trois filiales France,Espagne et Portugal.

Un Made in Chinatrès surveilléComme son nom l’indique, la société com-merciale diffuse les produits maison auprèsde grands distributeurs, notamment lors desgrands Salons spécialisés, tel Viscom, quic’est tenu fin septembre à Paris. Les pro-duits eux-mêmes sont fabriqués... en Chinedepuis 2001 et les éléments sont montés enSuède qui se réserve toutefois la fabricationde certains composants.

Une délocalisation étalée sur cinq ans, doncsans douleur, affirme Henrik Hagelin. “Sinous ne l’avions pas fait, nous n’existe-rions plus aujourd’hui. Nous avonsnotre propre usine en Chine, certifiée ISO9001. Elle est dirigée par un Suédois surplace, ce qui permet un contrôle perma-nent et un suivi qualité identique, voiremeilleur qu’en Suède” explique-t-il. Avantd’ajouter que, de toutes façons, les concur-rents font, eux aussi, fabriquer ailleurs“mais avec parfois des catastrophes”.

s’agit de susciter l’intérêt du client ou desparticipants à un événement tels salons,conventions, présentations, lieux de vente,galeries marchandes etc.

A quoi reconnaît-on qu’il s’agit de produitssuédois ? “Le design est très

s c a n d i n a v e ,avec des lignestrès pures, trèssobres, car lastructure ne doitpas être envahis-sante, ce n’estpas elle qui doitattirer l’atten-tion, mais le mes-sage qu’elle sup-porte” poursuit-il.

En bon commer-cial, Henrik Hage-lin a adopté unestratégie de déve-

loppement offensive qui vise à élargir lepanel de distributeurs et la gamme de pro-duits. Le plus est, évidemment, l’innova-tion, un maître-mot dans le métier de lacommunication.

Et comment le (petit) staff lyonnais perçoit-il le changement de management ? L’ap-proche d’Henrik est très fraîche : “Nos outilsinformatiques ne permettent pas à nosemployés de travailler àdomicile si, par exemple, ilsont un enfant malade à lamaison. Dès mon arrivée, jeleur ai donc proposé,plutôt que de prendreun jour de congé,d’emmener l’en-fant au bureau.J’ai d’ailleurs faitaménager unepièce exprès”.Suédois pure lai-ne. Et ça marche.

Le “Swedish touch”Ces supports transportables, légers et qui semontent en un tour de main, kakémonos,totems et autres porte-bannières, le cata-logue est très varié, sont utilisés dans lescontextes les plus divers. Soit, partout où il

DUne lyonnaise suédoise au top

FrançoiseNieto

Parmi les sociétéssuédoises implantéesen France, certainessont moins visibles

que d’autres mais n’enoccupent pas moinsune place de choix

sur le marché hexagonal.Telle Display France,

numéro un des structuresportables d’exposition,

créée à Lyonil y a une dizaine

d’années.

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Accompagnement de la stratégie

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DEMAIN

AUJOURD’HUI

BNP Paribasréinvestit la Suède

E N T R E P R I S E S

ifficile de faireplus central ! Leslocaux, officielle-

ment inaugurés ce 10 sep-tembre, donnent sur Ser-gels Torg et son obélisquede verre. Le cœur de la“City” de Stockholm. C’estlà, donc, que la premièrebanque française, BNP Pa-ribas, a repris ses marquesdans la capitale suédoise.Dans les années 80, commed’autres banques fran-çaises, BNP et Paribas ontun temps eu une adresse àStockholm, avant de s’enéloigner à nouveau. Aucours des dernières années,seules Calyon et la SociétéGénérale étaient physique-ment présentes en Suède.“Mais en fait, nous n’avons jamais réelle-ment quitté la Suède. Nous avons continuéà y exercer une activité auprès des entre-prises suédoises, à la fois depuis Paris etLondres, mais aussi depuis la Norvège”,explique d’emblée Arne Ljung, le responsabledu nouveau bureau de représentation suédois.

A la conquête du mondeEn Suède, la clientèle que BNP Paribas aconservé et compte bien développer se situeuniquement du côté “corporate” et “financialinstitutions”. Du coté “corporate”, BNP Pari-bas cible en premier lieu les grandes multina-tionales suédoises, que ce soit par exempledans la filière télécom, dans le papier ou dansl’automobile... “Des entreprises globales quiréalisent souvent 95 % de leur chiffre d’af-faires en dehors de la Scandinavie et quenous pouvons entre autres accompagnerdans leur développement à l’international,dans leur conquête de nouveaux marchés”,souligne Arne Ljung en évoquant des partiesdu monde comme la Chine, l’Inde, l’Europede l’Est, l’Amérique du Sud ou l’Afrique duNord. Autant de territoires sur lesquels BNPParibas est très présent... ce qui sera plus diffi-cilement le cas pour une banque suédoise.

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d’important pour nosclients, qui apprécientbeaucoup que nous ayonsouvert un bureau. Car labanque, c’est aussi large-ment une question derelationnel, de confiance.Que le client sache quequelqu’un se porte per-sonnellement responsabled’un dossier, cela compte.Et puis une équipe sué-doise, présente sur place,permet d’avoir une visionpointue de la stratégie desgrands clients suédois, etde ce fait de mieux lesaccompagner en antici-pant des opérations d’en-vergure”, estime ArneLjung. Son expérience luipermet aussi de savoir

que... “le marché suédois est hyper-concur-rentiel, qu’il s’agisse des grandes banquessuédoises ou des banques internationales”.Dans ce contexte de forte concurrence, BNPParibas entend, non seulement mettre enavant sa surface financière et ses “solutionsfinancières sophistiquées” lui permettantd’accompagner de gros investissements, maisaussi “savoir être différent, déterminer làoù se situe notre force et nous centrer là-dessus au lieu, par exemple, de chercher àse placer sur le même terrain que lesbanques locales”. Avec cette stratégie là, BNPParibas est convaincu que la Suède est un ter-rain d’action porteur. La croissance suédoise,estimée à 3,8 % en 2007 (donc sensiblementsupérieure à celle de la zone euro) ne gâcheévidemment rien. “En arrivant, j’ai puconstater que BNP Paribas avait réussi àconserver un réseau de clients étonnam-ment dense. A charge pour nous mainte-nant de consolider les relations existanteset de conquérir de nouveaux clients”,résume Arne Ljung, qui rend compte de sesactivités auprès de Paris et entretien descontacts serrés avec Londres.

Claire Mallet

Pour l’heure, quatre personnes travaillent dansles bureaux de Stockholm et l’équipe devraitd’ici l’an prochain compter une dizaine decollaborateurs suédois. “Nous allons étofferl’équipe pas à pas. Il s’agit de recruter lesmeilleurs profils”, note Arne Ljung. Lui-même, en poste chez BNP Paribas depuis jan-vier dernier dans le prolongement d’une car-rière riche dans le secteur bancaire, vient deNordea, le premier groupe de services financierset de gestion d’actifs de la région nordique.

Un marché hyper-concurrentiel“Mon expérience, le fait que je connaissebien le marché local, est quelque chose

D

BNP Paribas vientd’inaugurer un bureau

de représentationà Stockholm, s’offrant

ainsi une vraie proximitéavec sa clientèle des

grandes multinationalessuédoises.

Frank Belfrage, Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères en Suède et Michel Pébereau,Présidentdu conseil d'administration de BNP Paribas lors de l'inauguration de BNP Paribas à Stockholm.

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B L O C - N O T E S

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activité CCSF

n La section JCC de la CCSF a organisé unerencontre à l’occasion de la fête aux écrevisses(fête traditionnelle suédoise) le 15 septembredernier.

à venir

n En novembre (date à venir), Speed-datingentreprise. L’opportunité de trouver, rencontreret développer des relations d’affaires.

n Le 7 novembre, rencontre JuniorChamber Club et FranceOuverture sur lethème “Cross cultural management”.

n Le 3 décembre,Soirée franco-sué-doise au Showcaseavec remise du Prixd’Excellence 2007.Concert de SainteLucie par le chœur desjeunes filles d’AdolfFredrik et divertisse-ment par CirkusCirkör. www.cirkor.se

n Le 13 mars 2008, déjeuner d’affairesavec Finn Johansson en collaboration avec SNS.

Voir aussi l’agenda sur www.ccsf.fr

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tous azimuts

n Fiscalité :la Suède rappelée à l’ordreLa Commission européenne a engagé fin juilletdeux procédures d’infraction contre la Suède dansle domaine de la fiscalité directe. L’une concerneles “règles restrictives” que pratique la Suède enmatière d’impôt sur le revenu appliquées auxcontribuables non résidents. L’autre concerne lesrègles d’exonération fiscale des plus-values réali-sées sur la vente de logements (“bodstadsrätt”).

n “Réformer la protection sociale :les leçons du modèle suédois”En vue de la probable poursuite de la réformedu système français de retraite, la missiond’évaluation et de contrôle de la sécuritésociale (Mecss) du Sénat s’est intéressé au dis-positif suédoise. Le rapport que les sénateursAlain Vasselle et Bernard Cazeau ont présentéen juillet dernier analyse ainsi les mutations dela protection sociale en Suède et, plus particu-lièrement, la réforme de l’assurance vieillesseengagée voici près de dix ans. Ce rapport peutêtre consulté sur le site du Sénat :www.senat.fr

n Rouler plus vertLe Swedish Trade Council et l’Ambassadede Suède organisent à Paris, le 15 novembreprochain, un séminaire sur les biocarburants et lestransports propres. L’objet de cette rencontre - dontles principaux partenaires sont Saab France etScania France - est de mettre en lumière un cer-tain nombre d’initiatives et de solutions existantesdans ce domaine. Et, bien sûr, de susciter deséchanges constructifs entre professionnels françaiset suédois. Parmi les participants : la ville de Stock-holm, le ministère suédois de l’Agriculture, la villede Paris, le ministère français de l’Ecologie, desindustriels suédois et français. Séminaire sur invi-tation. Pour en savoir plus :

contact : marie.eck@swedishtrade.sewww.swedishtrade.se/frankrike

n Un petit coin de Laponieà Perpignan !Un restaurant suédois à Perpignan... et, qui plusest, avec des accents venus du grand Nord de laSuède... c’est “Le petit Piteå”, un restaurantouvert depuis un an par un couple de Suédois,Anne et Ove Unger, venus s’installer dans lesPyrénées-orientales presque sur un coup de tête,pour réaliser le rêve d’une vie méridionale. Lacarte est simple, très suédoise, tout en osantquelques mariages avec des produits de leur régiond’adoption. Côté classiques, les Perpignanais peu-vent découvrir le Pyttipanna ou les köttbullaraprès avoir goûté ce que Anne et Ove Unger ontbaptisé les “Gourmetas” ou “tapas scandinaves” àbase de crevettes, de harengs, de saumon ou deviande de renne. Un cadre chaleureux et soigné,tant dans la petite salle qu’en terrasse.

26, rue des Trois journées, PerpignanTél. 04 68 34 50 21 - www.lepetitpitea.fr

n La Suède championnede la “compétitivité responsable”La Suède serait classée au premier rang mon-dial en termes de “compétitivité responsable”,selon un rapport de l’institut internationalAccountAbility spécialisé dans le développe-ment durable et la responsabilité sociale desentreprises, basé à Londres. Préfacé par Al Goreet incluant les contributions de nombreuxexperts, ce rapport - intitulé “L’état de la com-pétitivité responsable 2007, donner un poids audéveloppement durable dans les marchés glo-balisés” - établit un classement fondé sur desfacteurs tels que la ratification des accordsinternationaux sur l’environnement, les droitsdes travailleurs et des citoyens, les émissions deCO2, les modes de comptabilité publique, lacorruption, etc. Rendu public en juillet dernierà l’occasion du Sommet des dirigeants duPacte mondial de l’ONU, ce classement, quicouvre 108 pays, place derrière la Suède, dansl’ordre, le Danemark, la Finlande, l’Islande,le Royaume-Uni, la Norvège, la NouvelleZélande, l’Irlande, l’Australie et le Canada. LaFrance arrive en 17ème position.www.accountability21.net

n AdieuProfondément attristés par le décès de Bir-gitta Schulz, le 13 août dernier, nous tenonsà honorer ici la mémoire de celle qui fut, de1961 à 1978, une collaboratrice compétente,efficace et attentionnée de la CCSF avant d’en-trer au service du Bureau du Conseiller com-mercial de l’Ambassade de Suède (Exportrå-det). Depuis 1995, Birgitta était secrétaire deKonstföreningen, l’Association artistique sué-doise. En 1991, elle avait reçu la distinction“NOR” en récompense de trente années au ser-vice fidèle de l’Etat suédois. Avec Birgitta dispa-raît une mémoire de notre histoire. Nous nel’oublierons pas.

Concept d’autobus hybride Scania roulant à l’éthanol.

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« L’UNION FAIT LA FORCE »La Chambre de Commerce Suédoise en France tient à remercier ses partenaires principaux

pour leurs précieuses contributions à l’occasion de l’établissementde son Centre d’Affaires Suédois à Paris et à l’occasion de l’inauguration de ces locaux.

Une CCSF en constante évolutionCréée en 1905, la Chambre de Commerce Suédoise en France a pour mission de contribuer au

développement des relations commerciales et industrielles entre la France et la Suède.

Depuis une dizaine d’années, elle a notablement diversifié le champ de ses activités et services,s’affirmant comme un soutien dynamique et efficace, tant pour les sociétés suédoises déjà implantées enFrance que pour celles qui s’installent.

Se voulant forum d’échanges et de contacts, elle a d’abord misé sur l’information en proposant àses membres un agenda consistant de débats, séminaires et autres déjeuners d’affaires, ainsi que despublications tels l’Annuaire de la CCSF édité tous les deux ans, le magazine Liens, trimestriel, éditéà 5000 exemplaires, et son site internet www.ccsf.fr

Symbole majeur du renouveau qu’elle a opéré durant cette période, le Prix d’Excellence décernéchaque année en décembre à la société suédoise qui s’est particulièrement distinguée par saperformance sur le marché français, ajoute un volet substantiel à sa mission.

D’autres innovations ont suivi qui ont renforcé sa contribution au développement des relationsfranco-suédoises, telle la bourse CCSF qu’elle attribue chaque année à de jeunes Suédoises et Suédoisen fin d’études économiques, techniques ou juridiques pour faire un séjour formateur dans une grandeentreprise suédoise en France.

Dans un même souci d’ouverture vers l’avenir et de son propre renouvellement, elle a égalementcréé la Junior Chamber of Commerce (JCC) en 2007.

A cela s’est de surcroît ajoutée une extension géographique motivée par la forte présence suédoisehors de la région parisienne. Ainsi ont vu le jour l’antenne Rhône-Alpes à Lyon en 2005, puisCCSF Sud, à Nice, en 2007.

Une toute nouvelle dimension

En créant aujourd’hui un Centre d’Affaires Suédois à Paris, la CCSF entend se positionnercomme organe indispensable à l’accélération du développement des relations économiques franco-suédoises.

Ses nouveaux locaux, attractifs et parfaitement situés, lui permettent, de pair avec ses activitéscourantes, d’offrir désormais une véritable plateforme opérationnelle de services aux entreprises,parmi lesquels :

• mise à disposition de bureau• location de salle de conférences• domiciliation• recherche de partenaires• organisation de séminaires• organisation de voyages d’affaires• organisation d’événements d’entreprise• aide logistique pour salons et foires.

A travers ce nouveau registre d’activités, la CCSF précise de façon décisive son rôle de soutienpour devenir un accompagnateur, interlocuteur et partenaire privilégié de la croissance des entreprisessuédoises en France et des échanges entre les deux pays.

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