Q U O T I D I E N N A T I O N A L JEUDI 31 JANVIER 2019 - 25 DJOUMADA EL AWAL 1440 - N° 6639 - PRIX 10 DA

Horizons .PAGE 24

TERRORISME, CONTREBANDE ET NARCOTRAFIC

LA CRIME-CONNEXION

n SAHARA OCCIDENTAL

Köhler lance de nouvelles

consultations enfévrier

Ph

: Archives

Des commentaires focalisent,depuis quelques jours, sur lenombre important de formulairesde candidature à l’électionprésidentielle du 18 avril prochain

retirés par les partis politiques et de simplescitoyens. Faut-il y voir le signe d’une «crise»ou l’indice de quelque chose qui contribueraità «décrédibiliser» cette importante échéance ?C’est en tout cas un raccourci que n’ont pashésité à prendre certains, notamment parmiceux qui ont cultivé le doute et l’amalgameavant la convocation du corps électoral par leprésident de la République avant de se rabattresur la procédure en cours d’enregistrementdes candidats à la candidature. Depuisl’annonce de la date de l’élection présidentielleet la convocation réglementaire du corpsélectoral, l’Etat a pourtant dit et redit que lesconditions du déroulement d’un scrutin libre,ouvert à tous, seront réunies. La mise en placedes procédures d’accréditation descandidatures qui commence par le retrait duformulaire et se termine par la proclamation de

la liste des candidats retenus par le Conseilconstitutionnel est déjà en branle. Elle a mêmepris un rythme inattendu, jamais vécu lors d’unrendez-vous électoral de ce niveau en Algérie.Le ministère de l’Intérieur a, en effet, enregistré139 retraits de formulaires, dont 13 effectuéspar des chefs de partis politiques et le restepar des citoyens voulant exercer un droitconstitutionnel. Le département de Bedouiprécise que tout ce monde a «pu bénéficier desquotas de formulaires de souscription, enapplication des dispositions légales envigueur» et que cela continuera «au fur et àmesure que les demandes sont formulées».L’Etat assure également les moyens légauxrequis pour tous ceux qui aspirent à lacandidature et présentent les garantiesconstitutionnelles nécessaires. A part cela, cetengouement certes inhabituel pour le retraitdes formulaires de candidature estcertainement à mettre au compte d’une bonnevitalité de la société et d’un intérêt pour unrendez-vous national d’importance.

n Horizons

Un signe de vitalitéL’ÉDITO

La couverture sécuritaire à Chlef a été renforcée, hier, par

l’inauguration de trois nouvellesinfrastructures. Il s’agit d’un centre inter-wilayas du matériel, d’un célibatorium etd’une nouvelle résidence de la police,inaugurés à Oum Drou, pour les deuxpremières structures, et au niveau del’unité de maintien de l’ordre 112 duchef-lieu de wilaya pour la troisième, parle directeur général de la Sûreténationale, le colonel Mustapha El Habiri, en compagnie du wali deChlef, Mustapha Sadek, et des autoritésciviles et militaires de la wilaya. .PAGE 9

Trois nouvelles infrastructuressécuritaires inaugurées

ww LE COLONEL EL HABIRI À CHLEF

Découverte d’une importante cache d’armes et de munitions

ww TAMANRASSET

MCA-AL MERREIKH : LA VICTOIRE OU LA CRISE.PAGE 23

COUPE ARABE DES CLUBS

DE FOOTBALL

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l Le commandant Lotfi Guerfi, chef de la section lutte contre le trafic de stupéfiants de la gendarmerie :«Les enquêtes ont prouvé des liens entre les divers réseaux criminels»

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SA

..LIRE EN PAGES 7

L aDirection générale des forêts(DGF) et le Programme des

Nations unies pour le développe-ment (PNUD), en présence d’unreprésentant du ministère des Af-faires étrangères, ont signé, hier,à la ferme pédagogique de Zé-ralda (Alger), le second documentdu projet de mise en œuvre duplan de gestion intégrée de lazone humide Guerbès–Sanhadja,dans la wilaya de Skikda. Enmarge de la cérémonie, le pre-mier responsable de la DGF a ex-pliqué que la convention vise laréhabilitation et la valorisation dela zone à travers l’utilisation ra-tionnelle des ressources en eau.Ali Mahmoudi a rappelé quel’Algérie compte 2.375 zones hu-mides apparentes dont 2.056 naturelles. Celles-ci sont réparties en 16complexes et 103 sous-complexes, et 50 sites sont classés sur la listeRamsar de zones humides d’importance mondiale. «Le projet s’ins-

crit dans le cadre des effortsconsentis par le gouvernementdans sa politique nationale deconservation des zones humideset de la biodiversité, de dévelop-pement durable, de lutte contre ladésertification et contre la pau-vreté et l’exclusion», a-t-il expli-qué. Selon Mahmoudi, l’aug-mentation des besoins,conséquence de la concentrationde la population à proximité dezones humides, a entraîné la sur-exploitation de ces espaces. Danscertains cas, cela a conduit à unerupture de l’équilibre biologiquequi menace leur pérennité. L’uti-lisation de techniques de produc-tion intensive, en lieu et place depratiques traditionnelles, le dé-

veloppement de l’industrie, les rejets d’eaux usées ont contribué éga-lement à la dégradation des zones humides. Pour éloigner ces me-naces, des projets de conservation des zones humides ont été entreprispar la DGF. Il s’agit notamment de l’élaboration d’un inventaire deszones humides et de plans de gestion. L’établissement d’un systèmed’observation mondial des zones humides par imagerie satellitaire, lerenforcement des capacités nationales en matière de gestion intégréefigurent aussi dans cette démarche. Mahmoudi a fait savoir que la pre-mière phase du projet a atteint ses objectifs par le développement desoutils à travers un plan de gestion intégrée, une stratégie de commu-nication et un système de suivi-évaluation de la biodiversité.

«Des études thématiques environnementales et socioéconomiques,une stratégie de communication et de sensibilisation et des soutienspour l’éducation environnementale, notamment à travers la publica-tion d’un guide destiné aux animateurs de l’éducation à l’environne-ment, de jeux éducatifs complètent ces actions», a-t-il renchéri. Leprojet pilote a également permis le développement d’activités géné-ratrices de revenus. La promotion et la valorisation de l’élevage api-cole au profit de dix riverains, avec accompagnement technique et ledéveloppement de l’activité avicole au profit des femmes rurales, avecl’appui de l’association des femmes rurales de Skikda, ont été réali-sées. Adwart Carrié, représentant résident adjoint du PNUD, a indi-qué que le projet contribuera à la protection de la zone humide Guer-bès–Sanhadja. Selon lui, «le PNUD apportera son expertise techniqueet de gestion des projets de coopération». Enfin, en coordinationavec le ministère des Affaires étrangères, le PNUD financera 19 pro-jets en Algérie en 2019.

n Samira Belabed

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HORIZONS • Jeudi 31 Janvier 2019ACTUALITÉSALGÉRIE

Les produits cosmétiques et d’hygiène corporelle ainsique les produits toxiques ou présentant un risque parti-

culier sont libres à l’importation moyennant le payementdu droit additionnel provisoire de sauvegarde (Daps), aindiqué hier le ministère du Commerce dans un commu-niqué. Cette décision intervient suite à la publication del’arrêté du 26 janvier 2019 fixant la liste des marchan-dises soumises au Daps et les taux correspondants auJournal officiel n°6 du 27 janvier 2019. La liste comporte1.095 produits soumis au Daps variant entre 30 et 200%.Ainsi, le ministère du Commerce informe les opérateursconcernés par les opérations d’importation des produitscosmétiques et d’hygiène corporelle ainsi que les produitstoxiques ou présentant un risque particulier que «les déci-sions d’autorisations préalables antérieures à 2018 sontvalables conformément aux dispositions des deux décrets,précise la même source. Il s’agit ainsi du décret exécutif

n°97-254 du 8 juillet 1997 relatif aux autorisations préa-lables à la fabrication et à l’importation des produitstoxiques ou présentant un risque particulier (JOn°46/1997) et l’arrêté du 28 décembre 1998 (JO n°18) etses modificatifs du 4 avril 2005 (JO n°34) et du 31décembre 2009 (JO n°23). Il s’agit également du décretexécutif n°10-114 du 18 avril 2010 modifiant et complé-tant le décret exécutif n°97-37 du 14 janvier 1997 défi-nissant les conditions et les modalités de fabrication, deconditionnement, d’importation et de commercialisationsur le marché national des produits cosmétiques et d’hy-giène corporelle (Journaux officiels n°4/1997 etn°26/2010). Concernant les nouvelles demandes d’autori-sations préalables, le ministère du Commerce invite lesopérateurs économiques à se rapprocher des directions ducommerce de wilaya compétentes, pour la formalisationde leurs dossiers.

Le PNUD apporte son assistance technique

COMMERCE EXTÉRIEUR

Les produits cosmétiques, d’hygiène corporelle et toxiques soumis au Daps

NOMADISME DES SALARIÉS

L’image des entreprisesécornée

LE TAUX DE DÉPART DES EMPLOYÉS

des entreprises seraittrès élevé au niveau de

la capitale, selon lesexperts.

Lors d’une ren-contre organisée,hier, en marge du13e salon Carre-four emploi et for-mation, au Palaisdes expositions dela Safex (Alger),

des experts ont plaidé pour lelancement d’une enquête surla question. «Les employésquittant les entreprises au bout d’un an, voire6 mois, sont de plus en plus nombreux.Contrairement à ce que l’on croit, les salairesne sont pas la raison principale. Le bien-êtreest tout aussi important», indique Linda Ben-kacem, directrice générale de deux écoles deformation sur la création d’entreprises. Pourque les entreprises empêchent ces départs,fidélisent les personnels tout en attirant lescompétences qualifiées, explique-t-elle, ellessont appelées à travailler sur leur image demarque. «Plus de 90% de postulants auxpostes d’emploi cherchent sur le web des in-formations sur les entreprises ciblées. Il estimportant que l’identité on line de l’entreprisesoit impeccable», souligne-t-elle en insistantsur le souci sur la e-réputation qui regroupeles avis donnés sur les réseaux sociaux sur les

entreprises. «Un avis négatif sur une entre-prise peut lui faire perdre une centaine declients, tandis qu’un avis positif peut faire ga-gner des centaines d’autres», précise-t-elle,estimant que les opérateurs doivent investirles réseaux sociaux, Instagram notammentqui gagne en puissance en Algérie. La marqueemployeur, poursuit-elle, doit répondre à laproblématique suivante : comment attirer, re-cruter et fidéliser les talents dans un envi-ronnement de travail complexe et en mutation ? «Elle doit remplir quatre di-mensions : attractivité, engagement de sa-laires, différenciation et réputation», ex-plique-t-elle en insistant sur la différenciationentre une entreprise et une autre. «Travaillerl’image d’une entreprise ne se réduit pas,prévient-elle, à l’embellir  d’une façon vir-

tuelle.» «Il s’agit de prou-ver qu’elle mérite sa répu-tation. L’impact de lamarque employeur, parailleurs, ne touche pas seu-lement l’entreprise maisaussi le marché du tra-vail», ajoute-t-elle. «Grâceà cette marque, le coût derecrutement ou de renou-vellement de personnel estréduit de moitié. En plusde la réduction du coût,elle fait gagner du temps àl’employeur et lui permetde mettre la main sur lesmeilleurs candidats», ren-chérit-elle. Sur le marchédu travail, la marque em-

ployeur fait émerger de nouveaux métiersliés à la digitalisation. Parmi les métiers quiprennent de l’ampleur en Algérie, le «com-mut manager» qui consiste en la publicationde contenus en faveur de l’entreprise sur lesréseaux sociaux et en réponses intelligentesaux commentaires négatifs. Les nouveauxmétiers digitaux, assure le commissaire du sa-lon Carrefour emploi et formation, Ali Bel-khiri, sont au cœur de la 13e édition axée surla citoyenneté et l’économie digitale. «Le nu-mérique fait disparaître des métiers tout enfaisant apparaître d’autres. Maintenant quel’Algérie ambitionne de se lancer dans l’in-telligence artificielle, il faut s’attendre àl’émergence de métiers qui exigent des com-pétences», conclut-elle.

n Farida Belkhiri

MARCHANDISES SOUMISESAUX RESTRICTIONS À L’IMPORTATION

Modification du décret exécutifdu 7 janvier 20118

Le décret exé-cutif du 7 jan-

vier 2018 por-tant sur les mar-chandises sou-mises au régimede restrictions àl’importation aété modifié parun décret exécu-tif publié auJournal officieln° 6 daté du 27janvier 2019.Ainsi, la listedes marchan-dises soumises àla suspension

temporaire à l’importation fixée par le décret dejanvier 2017 a été remplacée par une autre listeplus réduite. Dans ce sens, ce décret exécutif n°19-12 du 27 janvier 2019 note que la liste desmarchandises soumises à la suspension à l’impor-tation concerne uniquement différents types devéhicules et de tracteurs. Plus précisément, ils’agit des voitures de tourisme et autres véhiculesautomobiles principalement conçus pour le trans-port des personnes, y compris les voitures du typebreak et celles de course. Il s’agit aussi des véhi-cules automobiles pour le transport de dix per-sonnes ou plus et des véhicules automobiles pourle transport de marchandises. Sont également sou-mis au régime des restrictions à l’importation lesvéhicules automobiles à usages spéciaux, autresque ceux principalement conçus pour le transportde personnes ou de marchandises (dépanneuses,camions-grues, voitures de lutte contre l’incendie,camions-bétonnières, voitures balayeuses, voituresépandeuses, voitures-ateliers, voitures radiolo-giques...). Cette liste porte aussi sur les tracteurs (àl’exclusion des chariots-tracteurs). Mais le nou-veau décret exécutif précise, par ailleurs, que nesont pas soumis au régime des restrictions à l’im-portation les véhicules importés dans le cadre dudispositif de collections destinées aux industriesde montage (CKD-SKD), ainsi que les véhiculesimportés par les personnes physiques pour leursbesoins et sur leurs devises propres. Ne sont égale-ment pas soumis au régime des restrictions à l’im-portation les véhicules importés par les invalidesde la guerre de Libération nationale et les enfantsde chouhada handicapés, les nationaux non rési-dents lors de leur changement de résidence, lespersonnes atteintes, à titre civil, d’un handicapmoteur, les agents diplomatiques et consulairesainsi que les représentations des entreprises et desétablissements publics à l’étranger, placés sousl’autorité des chefs de mission diplomatique et parles missions diplomatiques ou consulaires et lesreprésentations des organisations internationalesaccréditées en Algérie, ainsi que par leurs agents.En outre, le Journal officiel n°6 daté du 27 janvier2019 publie un autre décret exécutif qui fixe laliste des marchandises (1.095 produits) qui peu-vent, désormais, être importées mais qui sont sou-mises au droit additionnel provisoire de sauvegar-de variant entre 30 et 200%.

PROTECTION DE LA ZONE HUMIDE GUERBÈS–SANHADJA (SKIKDA)

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Quotidien d’information édité par la SPAHORIZONS"

au capital social de 160.000.000,00 DA

PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD Horizons

Le Conseil municipal de la ville de Bordeaux (France) a décidé d’attribuer le nom de Frantz Fanon à une deses voies publiques afin de faire connaître «l’engagement» de cette personnalité à ses habitants, notamment

les jeunes. La décision a été prise à l’issue de la délibération du Conseil municipal de la ville française, le 17décembre 2018, sous la présidence d’Alain Juppé, sachant que la voie publique est sise dans le nouveau quar-tier de Ginko qui se caractérise par une mixité sociale et une diversité culturelle. Cette décision est motivée,

selon le Conseil municipal de cette ville, par «l’opportunité de faire connaître le sens profond de l’engagementde Frantz Fanon à tous les habitants des quartiers de cette ville, notamment les jeunes». «Ceci d’autant plus

que la vie, l’œuvre et les idées de cette illustre personnalité ont été réhabilitées par plusieurs universités et denombreux colloques internationaux et ont acquis une dimension internationale». Par cette attribution, les habi-tants de la ville de Bordeaux et, plus particulièrement, ceux du quartier Ginko, auront à «partager le véritable

sens de la cohabitation et du vivre-ensemble, valeurs forgées par la lutte de Frantz Fanon pour la liberté, l’éga-lité, la justice et la dignité».

gDGSNL’émission de vulgarisationsur la prévention routière «Liamnikom» de la DGSN, dif-fusée sur les ondes de laChaîne I de la Radio natio-nale à partir de 16h, seraconsacrée aujourd’hui auxefforts de la Sûreté nationalepour réduire le nombre d’ac-cidents de la circulation demoto.

gMUSÉE DU MOUDJAHIDLe Musée national du moud-jahid organise aujourd’hui à10h, à la kasma de Bordj ElKiffan (Alger) et simultané-ment au niveau des muséesdu moudjahid à travers lepays, la 332e rencontre avec

les moudjahidine et moudja-hidate pour l’enregistrementde leurs témoignages sur laguerre de Libération.

gEL ADALALe président du Front de lajustice et du développement,Abdellah Djaballah, organi-sera demain, à 9h30, en sonsiège, l’ouverture de la 1re

session ordinaire du madj-liss echoura.

gRNDLe secrétaire général duRND, Ahmed Ouyahia, pré-sidera aujourd’hui, à 9h, àla Mutuelle des matériauxde construction, l’ouverturedes travaux de la 6e sessionordinaire, et demain à 10 h,la clôture et animera le 2

février à 9h30 au siège duparti, une conférence depresse.

gUGTALa direction nationale del’UGTA et ses instances seréuniront aujourd’hui àl’Université de Batna I Hadj-Lakhdar à 10h.

gRADIOALGÉRIENNELa Radio algérienne organiseaujourd’hui, à partir de 9h,au Centre culturel Aïssa-Messaoudi, une rencontreavec les représentants duHCI, du HCLA et du HCAayant pour thème «Diversesorigines, une seule identité».

2 HORIZONS • Jeudi 31 Janvier 2019

Ministère del’EnseignementsupérieurLe ministère de l’Enseignementsupérieur et de la Recherchescientifique, Tahar Hadjar, pour-suit sa visite de travail dans lawilaya de Batna.

Au fil du jourAu fil du jour

Ministère de l’HabitatLe ministre del’Habitat, del’Urbanisme et de laVille, AbdelouahidTemmar, poursuit savisite de travail dans lawilaya de Tizi Ouzou.

Ministère del’AgricultureLe ministre de l’Agriculture, duDéveloppement rural et de laPêche, Abdelkader Bouazghi,effectuera, le 2 février, une visi-te de travail dans la wilaya deSidi Bel-Abbès.

Ministère de l’EnergieLe ministre de l’Energie,Mustapha Guitouni,effectue, aujourd’hui,une visite de travaildans la wilaya deTissemssilt.

Ministère de laFormation

professionnelleLe ministère de laFormation et de

l’Enseignement profession-nels organisera, du 6 au 16février au niveau des éta-

blissements du secteur, lesinscriptions pour la pro-

chaine rentrée.

Ministèrede la CultureSous l’égide du ministèrede la Culture et du walide Tipasa et de l’ONCI,l’ONDA organisera, le 2février à la maison de laculture de Koléa(Tipasa), à 18h, unconcert de l’artiste ManelGherbi.

Télex...

Sous le patronage duministre de la Santé de la

Population et de la Réformehospitalière, l’Agence natio-nale des greffes organisera,les 1er et 2 février, à l’Ecole

supérieure d’hôtellerie et derestauration d’Aïn Benian, à8h30, le 8e colloque France-Maghreb sur la transplanta-

tion d’organes.

Attribution du nom de Frantz Fanon à une voie publique à Bordeaux

iinnffooTopFRANCE

MINISTÈRE DE LA SANTÉ

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HORIZONS • Jeudi 31 Janvier 2019ACTUALITÉSALGÉRIE

Le président de l’Assemblée populaire nationale(APN), Mouad Bouchareb, a reçu, hier, l’ambas-

sadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, avecqui il a évalué la coopération parlementaire entreles deux pays, a indiqué un communiqué de l’APN.Tenue au siège de l’APN, cette rencontre a portésur «l’état des bonnes relations liant les deux payset leur évolution remarquable notamment après lesnombreuses visites de haut niveau échangées parles responsables des deux pays», a précisé la même source.L’entretien a été également «l’occasion d’évaluer la coopération par-lementaire au niveau de la Grande commission parlementaire, pré-vue au cours des prochains mois», a ajouté le communiqué. Aprèsavoir exposé l’ensemble des réformes initiées par le président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika, Bouchareb a réitéré «l’engage-ment de l’Algérie à respecter la légalité internationale notamment ence qui concerne la lutte pour l’autodétermination, à l’image des

peuples sahraoui et palestinien», mettant enavant «les efforts de l’Algérie visant à trouverdes solutions pacifiques et consensuelles pour lesdeux crises malienne et libyenne, outre son rôledans la lutte contre l’extrémisme, à traversl’adoption de la politique de réconciliation natio-nale ou encore son appel au tarissement des res-sources du terrorisme, en interdisant, notamment,le paiement de rançons». Evoquant, par ailleurs,

la question relative à la mémoire, Bouchareb a réitéré son attache-ment à la restitution des crânes et restes de certains chouhada, vu leurvaleur historique. Se disant satisfait des efforts consentis pour la pro-motion de la coopération bilatérale, Driencourt a pour sa part appeléles parlementaires à «accompagner les efforts diplomatiques pourélargir la coopération à d’autres domaines», saluant les réalisationsde l’Algérie en termes de développement qui lui a ouvert des pers-pectives économiques prometteuses».

Le président de l’Assemblée consultativeislamique d’Iran (Majless Echoura), Ali

Larijani, a affirmé, mardi dernier àTéhéran, que son pays tirait profit, conti-nuellement, des avis et de la politique judi-cieuse de l’Algérie, appelant à redoublerd’efforts pour la promotion de la coopéra-tion bilatérale au plus haut niveau. Lors del’audience qu’il a accordée à la délégationde la commission des affaires étrangères,de la coopération et de la communauténationale établie à l’étranger de

l’Assemblée populaire nationale (APN),conduite par Abdelhamid Si Afif, Larijani aindiqué que «l’Iran tire profit, continuelle-ment, des avis et de la politique judicieusede l’Algérie et considère le président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika, commel’un des dirigeants arabes connus pour leursagesse et clairvoyance, a indiqué hier uncommuniqué de l’APN. Après avoir valori-sé les relations «fraternelles» entrel’Algérie et l’Iran, le responsable iranien aappelé «à l’intensification des efforts pour

promouvoir la coopération au plus hautniveau, conformément à la volonté desdirigeants des deux pays et sur la base deleurs positions convergentes sur nombre dequestions». Pour sa part, Si Afif s’est féli-cité des concertations tenues avec les res-ponsables iraniens, soulignant que les rela-tions entre les deux pays reposent sur desbases solides, marquées par une conver-gence des vues sur plusieurs questionsposées sur la scène internationale, a ajoutéle communiqué.

BOUCHAREB REÇOIT L’AMBASSADEUR FRANÇAIS

La coopération parlementaire au centre de la rencontre

ALI LARIJANI, PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE CONSULTATIVE ISLAMIQUE IRANIENNE

«L’Iran tire profit des avis et de la politique de l’Algérie»

PERSPECTIVES DU PARTENARIAT ALGÉRO-AMÉRICAIN

L’ambassadeur Desrocheroptimiste

CONFÉRENCE RÉGIONALESUR LE GENRE SOCIAL

ET LE COMMERCE

Mme Eddalia à TunisLa ministre de la

Solidarité nationale,de la Famille et de la

Condition de la femme,Ghania Eddalia, prendpart à une conférence

régionale consacrée à ladocumentation et à la

planification stratégiquesur le genre social et lecommerce, qui se tient

depuis hier à Tunis et qui prendra fin aujourd’hui,a indiqué le ministère dans un communiqué. Cette

conférence vise à «présenter et à évaluer laparticipation des hommes et des femmes dans ledomaine économique et leur accès aux marchéscommerciaux aux niveaux national, régional et

international, et ce, dans six pays concernés par lapremière phase pilote du projet, à savoir l’Algérie,

la Jordanie, la Tunisie, le Liban et l’Egypte», anoté le communiqué. Mme Eddalia présentera

l’expérience algérienne en matière d’implicationde la femme dans le processus de développementet les programmes adoptés, afin d’encourager sonaccès au monde de l’économie et du commerce,une expérience ayant permis «la promotion durôle de la femme dans tous les domaines, enoccupant des postes de responsabilité et en

l’impliquant dans la prise de décision», a conclu lecommuniqué.

EN MARGE DE LA 4e SESSIONDU DIALOGUE STRATÉGIQUEALGÉRO-AMÉRICAINMessahel s’entretient avecle président de la commissiondes affaires étrangères duSénat américain…

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel,s’est entretenu, mardi dernier à Washington, avec le prési-

dent de la commission des affaires étrangères du Sénat amé-ricain, Risch James, en marge de la 4e session du dialoguestratégique algéro-américain. L’entretien a porté sur les rela-tions bilatérales et les questions régionales et internationalesd’intérêt commun. Dans ce cadre, les deux parties ont évo-qué la situation en Libye et ont réitéré leur attachement àune solution politique et pacifique dans ce pays. Elles sesont également félicitées de la concertation entre les deuxpays sur ces questions. Messahel a souligné que la situationen Libye continue de «souffrir de l’impact des ingérencesétrangères qui compliquent davantage la sortie de crise dansce pays». D’autres questions telles que la lutte contre le ter-rorisme, le crime organisé et la migration clandestine ontégalement été abordées.

… Et le sous-secrétaire d’Etataméricain aux Affaires politiques Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel,

s’est entretenu, mardi dernier à Washington, avec le sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires politiques, DavidHale. L’entretien a porté essentiellement sur la situation auSahara occidental. A ce titre, Messahel a réitéré la positionde l’Algérie soutenant le droit à l’autodétermination dupeuple du Sahara occidental. Il a également réitéré le soutiende l’Algérie aux efforts des Nations unies et de l’envoyé per-sonnel du secrétaire général, Horst Köhler. Les deux partiesont également abordé d’autres questions d’intérêt commundont la situation dans la région et les défis sécuritaires qui ysévissent. L’entretien entre Messahel et Hale s’inscrit dans lecadre de la concertation politique régulière entre les deuxpays. A ce titre, il est à rappeler que Hale avait effectué unevisite de travail à Alger les 28 et 29 novembre 2018, où ils’était entretenu avec le ministre des Affaires étrangères.

Messahel en visite officielle en Indeaujourd’hui et demain

Le ministre des Affaires étrangères, AbdelkaderMessahel, effectuera, aujourd’hui et demain, une visite

officielle en Inde, à l’invitation de son homologue indien-ne, Sushma Swaraj, a indiqué, hier, un communiqué duministère. Cette visite «intervient dans un contexte mar-qué par la volonté des deux pays de renforcer et d’appro-fondir les relations bilatérales dans divers domaines, aumieux des intérêts communs des deux pays», a ajouté lecommuniqué. La visite constituera «une occasion pour

passer en revue et évaluer les différents volets de la coopé-ration entre l’Algérie et l’Inde, et examiner les moyens deleur diversification dans divers domaines pour leur impri-mer une dynamique qui soit au niveau des potentialitésdont disposent les deux pays», a précisé la même source.Messahel aura, au cours de cette visite, «des rencontresavec les hautes autorités indiennes pour examiner les rela-tions bilatérales et échanger les vues sur les questionsrégionales et internationales d’intérêt commun».

L’AMBASSADEUR AMÉRICAIN À ALGER, John Desrocher, s’est dit «optimiste» quant aux perspectives dupartenariat algéro-américain, soulignant l’intérêt des entreprises américaines pour l’investissement enAlgérie.

«Nous devons être opti-mistes quant auxopportunités. Nousavons beaucoup dechoses en commun etnous pouvons tra-vailler ensemble»pour développer notre

partenariat bilatéral, a déclaré l’ambassa-deur Desrocher mardi dernier à l’APSlors de la quatrième session du dialoguestratégique entre l’Algérie et les Etats-Unis. Le diplomate américain, qui a prispart à ce nouveau round de consultationsbilatérales, a précisé que les perspectivesde développement de ce partenariat ontété évoquées lors des discussions consa-crées au volet économique. «Nous pen-sons que les compagnies américainespeuvent être ces bons partenaires quiaccompagnent l’Algérie dans la diversi-fication de son économie», a ajouté l’am-bassadeur, rappelant au passage la rela-tion de longue date entre les deux paysdans le domaine de l’énergie. Desrochera évoqué, par ailleurs, «un échange fruc-tueux» entre le chef de la diplomatiealgérienne, Abdelkader Messahel, et sonhomologue américain, Michael Pompeo,qui a porté sur l’ensemble des questionsbilatérales et régionales. «La réunion duministre Messahel avec le secrétaire

d’Etat a été un bon départ» pour cettesession de dialogue stratégique, a-t-il dit,qualifiant ces discussions de «trèsutiles». Les deux ministres ont discuté dela Libye, du Mali et d’autres importantesquestions africaines, selon l’ambassa-deur. «Nous comprenons le rôle del’Algérie dans la région et nous avonsbeaucoup de respect pour son histoire etson expertise», a déclaré le diplomateaméricain. Au terme de cette nouvellesession de consultations, placée sous lesigne du renforcement d’un partenariatdurable et multidimensionnel, les deux

pays ont convenu mardi de faire progres-ser leurs intérêts communs en ce quiconcerne la stabilité régionale et la luttecontre les groupes terroristes. Dans saplus récente fiche d’information surl’Algérie, publiée en juillet 2018, ledépartement d’Etat a relevé «le rôleconstructif» de l’Algérie dans la promo-tion de la stabilité régionale, en particu-lier en Libye et au Mali. Le départementd’Etat a évoqué «un partenaire capable»avec lequel les Etats-Unis entretiennentde fortes relations dans les domainesdiplomatique, économique et sécuritaire.

HOMMAGE À ABDELHAMID MEHRI

ALGÉRIEACTUALITÉS4

www.horizons.dz HORIZONS • Jeudi 31 Janvier 2019

Saïd Lakhdari, député, membre dela commission de coordination duFLN, estime que l’enjeu de l’heureest «économique par excellence».D’ailleurs, la prochaine campagneélectorale du candidat du FLNsera axée «sur la nouvelle visionéconomique du président de la

République 2020-2030». Cela ne signifie point«négliger la chose politique, puisque Bouteflikaavait affirmé à maintes fois que d’autresréformes sont nécessaires». Nadir Boulagroune,directeur de cabinet du coordonnateur de l’ins-tance dirigeante du FLN, Mouad Bouchareb,note, quant à lui, que les enjeux du prochainscrutin sont multiples. «La  prochaine étapeimplique la consolidation des institutions del’Etat et la poursuite des réformes politiquesenclenchées par le chef de l’Etat, notamment ence qui concerne les libertés individuelles et col-lectives et les droits de l’homme», juge-t-il.Boulagroune tient à préciser que Bouteflika,candidat du FLN pour la présidentielle du 18avril prochain, devra se concentrer essentielle-ment sur le traitement des répercussions de lacrise financière mondiale en encourageant uneéconomie diversifiée, loin de la dépendancepétrolière. Le chargé de la communication duparti TAJ, Nabil Yahiaoui, relève, de son côté,que l’enjeu est avant tout  sécuritaire comptetenu des menaces externes et des dangers entou-rant de toutes parts le pays. «Un Etat ne jouis-sant pas de stabilité ne peut en aucun cas avoirune économie efficiente. On a des exempleséloquents dont la Libye, la Syrie, le Mali et leNiger qui n’arrivent toujours pas à relever latête. L’Algérie est le seul pays qui a échappé àce vent ravageur. Ce qui prouve que notrePrésident est le mieux placé pour préserver lastabilité et la paix nationales», observe-t-il.Yahiaoui n’a pas manqué d’ajouter qu’aucunequestion n’est à négliger. L’économie producti-

ve, l’éradication de la harga, la promotion del’emploi et du pouvoir d’achat sont autant desoucis à évoquer lors de la prochaine campagneprésidentielle. «Les candidats se doivent doncd’avoir des programmes bien ficelés pour pou-voir répondre à toutes les attentes», précise-t-il.Le secrétaire général de l’Alliance nationalerépublicaine (ANR), Belgacem Sahli, estimequ’il est difficile de dissocier la question écono-mique de la question politique. Il n’écarte, tou-tefois, pas l’éventualité que les candidats pourcette présidentielle se focalisent essentiellementsur les défis économiques. «Les candidats doi-vent rassurer les Algériens sur le devenir écono-mique du pays», juge-t-il. Pour l’ANR, qui sou-tient la candidature du président de laRépublique pour un cinquième mandat, le pro-gramme s’est toujours articulé sur cinq axes, àsavoir l’approfondissement des réformes, laconsolidation de l’Etat de droit, l’établissementd’une politique économique qui aidera le pays àse départir définitivement de la dépendance auxhydrocarbures, la rationalisation des dépenses etla croissance nationale. Sahli estime que la pro-chaine campagne sera cruciale à plus d’un titrecar les candidats ont pour rôle de faire des pro-positions susceptibles de contrer les retombéesde la crise financière qui s’annonce durable.Pour le président du mouvement El Bina et can-didat déclaré à la présidentielle, AbdelkaderBengrina, la question économique s’inviterad’elle même dans la campagne électorale.

«L’enjeu de l’heure est de venir à bout desdéfaillances économiques sinon le pays va som-brer dans le chaos», soutient-il. Il rappellera que«les réserves de change diminuent drastique-ment et qu’en 2020, les caisses de l’Etat serontvides. D’où l’importance d’agir vite et bien afinde redresser la barre». Bengrina n’a pas manquéd’évoquer les enjeux politiques et la nécessitéde rétablir la confiance entre le gouvernant etles gouvernés à travers des programmes richeset variés. Et d’insister sur l’importance d’orga-

niser une conférence autour d’un consensusnational pour expliquer en «toute sincérité» auxcitoyens les défis et les perspectives du pays.Pour le président du Front pour la justice et ledéveloppement, Abdallah Djaballah, la questionéconomique n’est qu’un élément d’un tout.«L’enjeu de la future présidentielle est la miseen place d’un système démocratique où s’épa-nouiront les forces vives de la nation loin detoute répression», tranche-t-il.

Le politologue Mohamed Laâgab expliqueque la situation actuelle est multidimensionnel-le. Et la prochaine élection présidentielle reflè-tera cette réalité. De ce fiat, il s’attend à ce quel’opposition centre sa campagne sur les ques-tions politiques avec comme objectif de «mini-miser les acquis du président de la République».Quant aux partis de l’alliance présidentielle, «ilsdevraient mettre en avant toutes les réalisationsde Bouteflika si toutefois il décide de se portercandidat». Laâgab pense que l’opposition n’apas assez de cartes à jouer lors de cette cam-pagne présidentielle. Pis, il est convaincu qu’el-le n’est pas encore apte à présenter un candidatfort. «Jusqu’à maintenant, tous les postulantssont d’un niveau moyen qu’ils soient candidatsindépendants ou issus d’un parti. Bouteflika seprésentera, car les partis de l’alliance ont com-mencé à activer dans ce sens depuis plus d’uneannée», prédit-il.

n Karima Alloun Kordjani

Les témoignages livrés, hier, au forum dela mémoire d’El Moudjahid sur la per-

sonnalité d’Abdelhamid Mehri ont évoquéla clairvoyance et la perspicacité de cetancien ministre du Gouvernement provi-soire de la République algérienne (GPRA).Lors d’une conférence organisée parMachaâl Echahid pour marquer le 7e anni-versaire de sa disparition, les intervenantsont mis l’accent sur le parcours exception-nel d’un militant au long cours. MohamedCherif Sisbaen a relaté les circonstances desa rencontre avec Mehri. «A la Zitouna deTunis, où je poursuivais mes études, Mehriétait responsable des étudiants algériens»,a-t-il rappelé. «Il était humble et nourri de patriotisme à telpoint que des années après l’indépendance, il voulait ins-taurer un FLN sur des bases solides», a-t-il expliqué. LeïlaTayeb, intervenant au nom de l’instance exécutive du FLN,a indiqué que «Moad Bouchareb voulait assister à ce hom-mage et que le FLN allait organiser un hommage à Mehri».Tayeb a mis en exergue le parcours du défunt qu’elle aconnu à Rabat où elle s’est inscrite pour passer son bacca-lauréat. «Il m’avait alors encouragée à poursuivre desétudes en droit.» L’intervenante a également parlé du diplo-mate. «Lors de ma visite à Paris, en qualité de vice-ministrede l’Education et de l’Enseignement supérieur (1984-1989), Mehri était ambassadeur. Il avait alors demandé àJean-Pierre Chevènement, mon homologue français, de merecevoir personnellement.» Au cours de la encontre mar-quée par la présence d’amis du défunt, notamment de

moudjahidine, de représentants de la famil-le révolutionnaire et de simples citoyens,l’universitaire et président du Haut-Conseilde la langue arabe, Dr Salah Belaïd, s’estattelé à retracer le parcours militant de cethomme et son amour pour la langue arabe.Par ailleurs, les journalistes MahmoudBoussousa et Mohamed Bouazara ont rela-té le passage de Mehri dans l’enseignementen sa qualité de professeur d’arabe au lycéeAmara-Rachid puis de directeur de l’Ecolenormale de Bouzaréah et la dimensionmaghrébine de ses idées. «Lors de son pas-sage au Maroc, Mehri a plaidé devant le roiHassan II la nécessité d’organiser un réfé-

rendum d’autodétermination au Sahara et de rencontrer lesleaders du Polisario mais les évènements de 1988 ont chan-gé la donne». Pour l’historien Lahcène Zghidi, «Mehri aété un enseignant hors pair non négligeable». «Ministredans le GPRA, il est redevenu, par amour de la transmis-sion du savoir, professeur car pour lui la formation desgénérations futures doit reposer sur des bases solides», a-t-il soutenu.

Pour rappel, Mehri a occupé plusieurs postes, notam-ment au sein de la délégation extérieure du FLN, duConseil national de la Révolution algérienne (CNRA), etdu Comité de coordination et d’exécution (CCE) où il futintégré en août 1957. Il fut également ministre del’Information avant d’occuper le poste d’ambassadeur dansplusieurs capitales et enfin secrétaire général du FLN.

n Souhila H.

PRÉSIDENTIELLE

Quelle place pour les questionséconomiques ?

QUELS SERONT LES AXES MAJEURSde la future campagne

présidentielle ? L’économiquel’emportera-t-il sur le politique ? Lescandidats en lice proposeront-ils deschoix qui aideront le pays à sortir de

la crise ?

PARTIS DE L’ALLIANCE PRÉSIDENTIELLE

Week-end politique chargé Les quatre formations de l’Alliance présidentielle se réuniront, samedi prochain, au siège du

Front de libération nationale (FLN), une rencontre qui sera précédée de la tenue de sessionsdes conseils nationaux de trois d’entre eux. En effet, le Rassemblement national démocratique

(RND) réunira, aujourd’hui et demain, son conseil national à la Mutualité des matériaux deconstruction de Zéralda. Son secrétaire général, Ahmed Ouyahia, animera samedi prochain uneconférence de presse au siège du parti. Le conseil national du Mouvement populaire algérien

(MPA) sera, lui aussi, en session à l’hôtel Ryad de Sidi Fredj (Alger). Tadjamoue Amel ElDjazaïr a également convoqué son conseil national. Le coordonnateur de l’instance dirigeante

du FLN, Mouad Bouchareb, a annoncé qu’une rencontre aura lieu samedi prochain au siège duparti et regroupera les chefs de l’alliance présidentielle, en vue «d’adopter une vision commu-ne pour la suite». «Nous sommes tous tenus de défendre le programme du président Abdelaziz

Bouteflika, un programme devenu une référence dans la construction de l’Etat et une réalitéindéniable», a-t-il affirmé. Il a, également, annoncé l’installation d’une instance nationale de

préparation de la prochaine élection présidentielle qui se chargera de mener la campagne élec-torale au profit du candidat du parti.

GROTTE GARAT SNOUN DEBOUKHADRA À TÉBESSA

Exhumation des restesdes corps d’une vingtainede martyrs Les restes des corps de chouhada de la guerre de Libération nationale

ont été exhumés depuis un puits d’une grotte sur les hauteurs dumont Garat Snoun, dans la commune de Boukhdra (45 km au nord deTébessa), a indiqué, hier, le directeur local des moudjahidine, FaouziMasmoudi. «Les ossements exhumés appartiennent à une vingtaine demartyrs, exécutés en 1957 par les forces coloniales et jetés dans lepuits de la grotte Garat Snoun», a précisé à l’APS le mêmeresponsable, soulignant que l’opération d’exhumation des ossementsdes chouhada a été effectuée par les éléments de la Protection civile,en présence de plusieurs services et des représentants de la famillerévolutionnaire. L’opération d’exhumation des restes des martyrs, a-t-il dit, a été lancée juste après l’approbation du ministère desMoudjahidine, indiquant qu’un moudjahid de la région avait formuléune demande aux instances locales concernées pour l’exhumation desrestes de chouhada et que cette demande a été transmise à la tutelle.La date de réinhumation des restes des martyrs de la Révolutioncontre l’occupant français sera fixée dès l’achèvement des analysesmédicales et des procédures administratives qui s’imposent, a assuréle directeur de wilaya des moudjahidine. De son côté, le directeurlocal de la Protection civile, le lieutenant-colonel Sadek Draouat, aindiqué que l’opération d’exhumation a été entamée depuis unedizaine de jours, soulignant que les creusements ont atteint jusqu’à 30m de profondeur avant de localiser les ossements. Le même officier aajouté que d’importants équipements ont été mobilisés pourl’opération, en coordination avec la Direction des travaux publics et lamine de fer de Boukhdara, ainsi qu’une équipe de secours de laProtection civile spécialisée en milieux périlleux.

Un militant au long cours

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HORIZONS • Jeudi 31 Janvier 2019ALGÉRIE

Le document précise que les droguesdures notamment la cocaïne et l’héroïneen provenance de l’Amérique  transitentpar la côte ouest   de l’Afrique, avantd’être acheminée en Europe et auMoyen-Orient via le nord-ouest  ducontinent. Face à cette situation,l’Algérie a renforcé le dispositif sécuri-

taire au niveau des frontières terrestres et mari-times. Selon un bilan du ministère de la Défensenationale, l’ANP a opéré durant l’année 2018 degrandes saisies de drogue. Ainsi, 24,69 t de kiftraité, 701,9 kg de cocaïne et 2.2 kg d’héroïne ontété saisis l’année dernière dans des opérations auniveau des frontières, notamment au sud du pays.Des quantités ont été saisies dans des opérationsmixtes. Le commandement de l’ANP a insisté surla coordination entre les services de sécurité dansla lutte contre la criminalité organisée et trans-frontalière, notamment le narcotrafic. «Il s’agitd’un enjeu sécuritaire. Il existe une interconnexionentre le trafic de drogue et les réseaux criminels,notamment les groupes terroristes», a relevé unrapport sécuritaire. En effet, afin  de sécuriser le

transit de leur marchandise, les  narcotrafiquantsrecourent à la protection et l’escorte des groupesterroristes dans la région du Sahel. Des enquêtesde la Gendarmerie nationale ont fait ressortir éga-lement «la connexion entre les réseaux du narco-trafic et les réseaux de la migration clandestine».Des migrants clandestins subsahariens ont étéinterceptés en possession de quantités de drogue etde psychotropes. Ce que confirme un rapport duministère de la Justice  qui indique que durant lapériode allant de 2010 à 2018, plus de 71.447migrants clandestins ont été condamnés pour dif-férents délits et crimes. Il s’agit notamment d’apo-logie du terrorisme, de contrebande, de faux etusage de faux et de trafic de drogue. En outre, letrafic des psychotropes a pris une ampleur inquié-tante notamment au niveau des frontières est avecla Tunisie. En outre, les unités opérationnelles desDouanes et de la police en ont saisi d’importantesquantités sur des voyageurs en provenance notam-ment de France. Les services des Douanes avaientdéjoué, en 2018, des tentatives de trafic de psy-chotropes via des colis postaux.

n Neïla Benrahal

ACTUALITÉS

Entretien réalisé par Neïla Benrahal

Dans cet entretien, le chef de section de luttecontre le trafic de stupéfiants à la division

de la police judiciaire du commandement de laGendarmerie nationale, le commandant LotfiGuerfi, parle d’un travail mixte interministé-riel afin de classer certains médicamentscomme psychotropes du fait justement de leurconsommation en tant que tels. L’officiersupérieur rappelle l’interconnexion entre lestrafiquants de drogue, les terroristes et les pas-seurs de migrants.

En dépit du dispositif sécuritaire placéaux frontières, les quantités de droguesaisies demeurent très importantes... Il faut savoir que l’Algérie a une position

géographique qui lui confère le caractère decarrefour ouvert sur l’Europe, l’Afrique et leMoyen-Orient. Elle constitue ainsi un espacede transit privilégié pour les filières de droguecompte tenu aussi de l’immensité du territoire,l’étendue de ses frontières terrestres et mari-times et de la proximité des zones de culturedu cannabis. L’étendue de ses frontières ter-restres, soit 6.511 km partagées avec sept pays,la longueur de sa frange maritime, soit 1.600km, la configuration difficile de son reliefaccentuée par l’immensité de ses espacesdésertiques favorisent l’évolution des activitéscriminelles transfrontalières, particulièrementle trafic de stupéfiants.

Ces éléments peuvent-ils, à eux seuls,expliquer l’ampleur du trafic dedrogue, notamment du kif traité ? Au contraire, nous avons enregistré une

régression significative de ce genre de traficqui est le résultat des différents dispositifsdéployés, notamment ceux des unités de laGendarmerie nationale, ainsi que la réadapta-tion permanente des dispositifs aux nouveauxmodes opératoires amovibles utilisés par lesnarcotrafiquants. Cela a permis d’atteindre lesobjectifs escomptés fixés à court terme. Cettebaisse remarquable est due principalement audispositif renforcé tout le long des frontières,notamment par la première ceinture constituéedes Groupements des gardes-frontières (GGF)et des détachements militaires. A cela s’ajoutele contrôle des voies de communication quireprésentent la deuxième ceinture du dispositifgrâce auquel des quantités importantes ont étéinterceptées à bord de véhicules de dépannage,d’ambulances et même des véhicules à borddesquels se trouvaient des familles. Le dispo-

sitif compte également sur la police judiciairequi a permis le démantèlement des réseaux cri-minels, notamment par l’exploitation des ren-seignements.

Face à cette baisse, il y a une hausse dutrafic de comprimés psychotropes…

Effectivement, nous avons constaté unehausse du trafic de psychotropes. Cela est dûau changement du mode opératoire par les nar-cotrafiquants afin de minimiser leurs pertessuite aux saisies de grandes quantités de kiftraité, notamment au niveau des frontières. Ilsse sont orientés vers le trafic des psychotropes.Ainsi, de grandes quantités de substances psy-choactives ont été découvertes au niveau desports, notamment à Oran, ou des grandesquantités d’Ecstasy ont été saisies en prove-nance d’Alicante, en Espagne. Cette orienta-tion est expliquée par la facilité de dissimula-tion de ces produits, compte tenu de leur légè-reté, par rapport aux grandes quantités de kiftraité, nécessitant des moyens lourds pour leuracheminement à destination. Le même constata été observé au sud du pays, plus exactementà Tamanrasset et Adrar, où de grandes quanti-tés de psychotropes en provenance des payssubsahariens, notamment le Mali, ont été sai-sies.

Cette facilité de transport explique-t-elle le foisonnement des typesde psychotropes ? Nous avons enregistré l’explosion du trafic

du Rivotril et de la Prégabaline (ndlr, un anti-épileptique). Nous avons reçu des renseigne-ments faisant état du cambriolage dans unhôpital psychiatrique en Tunisie. Pour y faireface, le commandement de la Gendarmerienationale a donné des instructions à tous lesgroupements territoriaux pour renforcer lecontrôle et le travail de renseignement. Enoutre, il y a un travail mixte interministérielafin de classer les médicaments qui ne le sontpas comme psychotropes. Il faut savoir que lesnarcotrafiquants ont créé des sociétés pharma-ceutiques fictives pour commercialiser cesdrogues sans attirer l’attention.

De grandes quantités de kif ont étésaisies ces dernières années dansl’extrême Sud alors que le trafic étaitauparavant concentré aux frontièresouest. Les tranchées réalisées tout lelong des frontières avec le Maroc sont-elles à l’origine ?Bien sûr que les tranchées ont été d’un

grand apport dans la lutte contre le narcotrafic.La preuve est là : une baisse de 45% en 2017.

En outre, une lutte implacable est menée pourréduire les champs de cannabis à l’ouest dupays. Face à la pression internationale, lesréseaux criminels ont apporté des modifica-tions génétiques à la plante du cannabis en ren-forçant sa teneur en tétrahydrocannabinol(THC) qui est ainsi passée de 20 à 60.

Il faut savoir aussi que les narcotrafiquantsprocèdent à des changements permanents desitinéraires. Ils utilisent des véhicules avec descaches bien aménagées. Ils ont égalementrecours au fractionnement en petites quantitésafin d’éviter les pertes. Ils circulent égalementavec de fausses identités et des puces télépho-niques anonymes. Ils disposent, en outre, demoyens roulants, de télécommunications et deréseaux d’agents aguerris constitués de pas-seurs, de chauffeurs et de guides.

L’ANP a découvert des quantités dedrogue dans des caches d’armes. Y a-t-ilune connexion entre les terroristes et lesnarcotrafiquants ?

Il s’agit d’interconnexion entre les réseauxcriminels. Elle a été démontrée par plusieursenquêtes menées par la gendarmerie qui ontprouvé le caractère transnational de l’activitéde ces criminels. Ils bénéficient du soutien

d’autres réseaux, représentés par les barons dela contrebande de cigarettes notamment, lestrafiquants d’armes, les groupes terroristes etles passeurs de migrants clandestins. Plusieursmigrants clandestins sont recrutés par cesréseaux pour l’acheminement de stupéfiants.Les réseaux criminels spécialisés dans le nar-cotrafic sont très bien structurés. Leursmembres ne se connaissent pas. Il y a juste unélément coordinateur chargé de la transaction,d’autres éléments sont mobilisés pour le trans-port. Ils assurent l’acheminement des droguesde l’Ouest ou du Sud.

2018 a été marquée par la saisie de plusde 700 kg de cocaïneComme je l’ai souligné, les narcotrafi-

quants ont emprunté d’autres itinéraires dontla voie maritime. A l’exception des deuximportantes quantités saisies à Oran et Skikda,nous avons enregistré des saisies très minimes.Cette quantité de drogue dure n’était pas desti-née à l’Algérie. Toutefois, la GN procède audressage de chiens renifleurs de drogues dures.

Quel est le plan d’action de la gendarmerie pour contrer le narcotrafic ?Le haut commandement procède à l’adap-

tation, l’actualisation et la mise à jour de cesplans d’action selon des études analytiques duphénomène. Le dispositif contient deux volets,le préventif et le répressif. Des campagnes desensibilisation sont menées afin de réduire lademande alors que le volet répressif est carac-térisé par l’activité des GGF, de la PJ et de laSR. Notre priorité est le démantèlement desréseaux de narcotrafic à travers l’exploitationdu renseignement, en coordination avecd’autres corps de sécurité.

n N. B.

ENTRETIEN AVEC LE COMMANDANT LOTFI GUERFI, CHEF DE LA SECTION LUTTE CONTRE LE TRAFIC DE STUPÉFIANT DE LA GENDARMERIE 

« Des enquêtes ont prouvé les liens entre les diversréseaux criminels »

TIPASA

Les gendarmes mettent la main sur 27 kg de kif traité rejetés par la mer

Les enquêteurs de la gendarmerie de Cherchell, wilaya de Tipasa, ont saisi hier unegrande quantité de kif traité soigneusement cachée dans les buissons, non loin de la

mer. Il s’agirait vraisemblablement de plaquettes de kif rejetées par la mer. L’enquêtede la gendarmerie a été déclenchée suite à des renseignements. L’intervention des

hommes en vert a permis de découvrir les caches où étaient entreposés près de 27 kgde kif dissimulés par des individus aux fins de les revendre. D’ailleurs, la célérité del’intervention des enquêteurs a permis l’identification et l’interpellation de deux sus-

pects en relation avec ce trafic. L’enquête est toujours en cours.n Amirouche Lebbal

TERRORISME, CONTREBANDE ET NARCOTRAFIC

La crime-connexionSELON LE RAPPORT 2018 SUR «LES DROGUES DANS LE MONDE» publié par l’Office

des Nations unies contre la drogue et le crime, la quantité de cocaïne saisie enAfrique du Nord a été multipliée par six en 2016, ce qui représente 69% des saisies

en Afrique.

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PREMIER SÉMINAIRE ACADÉMIQUE ALGÉRO-HONGROIS

LA COUVERTURE SÉCURITAIRE ÀCHLEF A ÉTÉ RENFORCÉE, hier, parl’inauguration de trois nouvelles infra-structures.

Il s’agit d’un centre inter-wilayas dumatériel, d’un célibatorium et d’unenouvelle résidence de la police, inaugu-rés respectivement à Oum Drou, pourles deux premières structures, et auniveau de l’unité de maintien de l’ordre112 du chef-lieu de wilaya, pour la 3e,par le directeur général de la Sûreté

nationale (DGSN), le colonel Mustapha ElHabiri, en compagnie du wali de Chlef,Mustapha Sadek, et des autorités civiles et mili-taires de la wilaya. S’étendant sur une surfacede cinq hectares, le centre inter-wilayas dumatériel (CIM), inauguré par le DGSN, va cha-peauter pas moins de 93 services sécuritairesrelevant de cinq wilayas (Chlef, Aïn Defla,Relizane, Tissemsilt et Tiaret), selon les expli-cations fournies sur place. Ce nouveau CIM estdestiné à renforcer les services opérationnels dela police des wilayas concernées en logistiqueet moyens nécessaires pour leur bonne marche.Sa réalisation est inscrite au titre des efforts dedécentralisation de la gestion de ces services,tout en contribuant à la réduction de la pressionsur les services régionaux des finances etd’équipements de Blida et Oran, est-il ajouté.

Ce centre a notamment pour mission d’assu-rer le suivi de la gestion comptable du matérielet de la logistique, au même titre que la réalisa-tion des infrastructures, l’entretien et la sauve-garde du patrimoine immobilier de la police.Sur place, le DGSN a, également, procédé àl’inauguration d’un célibatorium de la police,baptisé du nom du chahid du devoir, l’inspec-teur de police Mohamed Sahnoune, assassinépar un groupe terroriste le 6 août 1994 à la citéCharraf de Chlef. Une nouvelle résidence de lapolice, d’une capacité de 430 lits, a été, égale-ment, inaugurée par le colonel El Habiri auniveau de l’unité de maintien de l’ordre 112 duchef-lieu de wilaya, au titre des efforts de mobi-lisation des meilleures conditions de travail sus-ceptibles de permettre aux éléments de la poli-ce de remplir au mieux leur mission sécuritaire.

Durant cette visite à Chlef, le DGSN s’est renduau siège de la sûreté urbaine de Douaïdia, àBoukadir, où il a instruit de l’impératif de réunir«toutes les conditions humaines nécessairespour les personnes maintenues en garde à vue»,dans le cadre du respect des lois de laRépublique et des principes des droits del’homme. La couverture sécuritaire est estiméeà 100% au niveau des 12 daïras de la wilaya deChlef, a indiqué dans une déclaration à la pres-se l’inspecteur régional de la police du Centre,

le contrôleur de police Mahmoud Rabah, quali-fiant ce taux d’«excellent» comparativement àla moyenne nationale en la matière. La moyen-ne de couverture à Chlef est estimée à un poli-cer pour 255 citoyens, a-t-il précisé, à ce pro-pos, non sans souligner l’importante contribu-tion attendue de ces nouvelles infrastructuresdans le renforcement des services opérationnelsde la police et, partant, de l’amélioration de leurmission dévolue à la protection des citoyens etde leurs biens.

TIZI OUZOU Arrestation en un temps record de l’auteur présumé

d’une tentative de meurtre

L’auteur présumé d’une tentative d’homicide volontaire avec arme à feu, samedi dernier ausoir, à la nouvelle ville de Tizi Ouzou, a été arrêté et présenté au parquet quelques heures

après son forfait, a-t-on appris hier de la sûreté de wilaya. Suite à sa tentative d’assassinat surun jeune âgé de 27 ans, qui avait été atteint d’une balle dans le bas de l’abdomen, les élémentsde la brigade criminelle de la police judiciaire ont immédiatement entrepris des recherches quiont permis de l’arrêter en un temps record, a-t-on indiqué de même source. L’auteur des faits,âgé de 34 ans et demeurant à Tizi Ouzou, est un repris de justice connu des services de policequi ont récupéré l’arme utilisée pour commettre son acte. Présenté mardi dernier au parquet deTizi Ouzou pour tentative d’homicide volontaire avec arme à feu, détention d’arme à feu de 4e

catégorie et munitions sans autorisation de l’autorité habilitée, il a été mis en détention préven-tive, a poursuivi la même source.

TAMANRASSET

Découverte d’une importantecache d’armesUn terroriste qui avait rallié les

groupes terroristes en 2011 s’estrendu hier aux autorités militaires àTamanrasset, indique un communiquédu ministère de la Défense nationale.«Dans le cadre de la lutte antiterroristeet grâce aux efforts des forces del’Armée nationale populaire, un terroris-te s’est rendu, aujourd’hui (hier, ndlr) 30janvier 2019, aux autorités militaires àTamanrasset, en 6e Région militaire. Ils’agit de Berbouchi Ramdane, ditEzzoubir, qui avait rallié les groupes ter-roristes en 2011», précise le communi-qué. «Ledit terroriste était en possessiond’un pistolet-mitrailleur de type kalach-nikov et de quatre chargeurs de muni-tions garnis». Dans le même contexte etsuite à «l’exploitation de renseigne-ments, un détachement de l’Arméenationale populaire a découvert, lorsd’une opération de fouille et de ratissagemenée près de la bande frontalière àTamanrasset, en 6e Région militaire, unecache d’armes et de munitions», ajoutela source. Cette cache d’armes contenait2 fusils-mitrailleurs de type FMPK, 4pistolets-mitrailleurs de typeKalachnikov avec leurs chargeurs demunitions, un fusil à lunette avec sonchargeur de munitions, 52 obus de mor-tiers de calibre 82 mm, une grenadeéclairante, 28 fusées de différentscalibres ainsi qu’une quantité de muni-tions s’élevant à 1.676 balles de diffé-rents calibres. Par ailleurs, «un autredétachement de l’ANP a découvert etdétruit, suite à une opération de fouilleet de ratissage menée dans la localité deTifernite, commune de Khemis ElKhechna, wilaya de Boumerdès (1re

RM), deux casemates de terroristes»,ajoute le communiqué du MDN.

La sécurité et la lutte antiterroristedans le monde ont été au cœur des

débats du premier séminaire algéro-hongrois organisé, hier à l’universitéAlger 3, par le ministère del’Enseignement supérieur et de laRecherche scientifique et l’ambassa-de de Hongrie en Algérie.L’intervention du Pr Peter Wagner del’Institut des affaires étrangères et ducommerce hongrois sur le terrorismeinternational a particulièrement rete-nu l’attention de l’assistance compo-sée de chercheurs, enseignants et étudiants. Wagner a expliquéles principales causes de l’émergence de l’Etat islamique auMoyen-Orient. Pour lui, «l’absence de sécurité en Irak et enSyrie et l’instabilité ont facilité la tâche à ce mouvement qui aréussi à mettre la main sur de larges territoires». «Cette situa-tion a fait que des milliers de djihadistes ont été accueilliscomme des libérateurs», a-t-il relevé, précisant que «pas moinsde 40.000 étrangers ont rallié le groupe terroriste». «L’Etat isla-mique et El Qaïda ont certainement été vaincus, mais leurs rési-dus persistent dans certaines régions, notamment au Mali et auYémen», a-t-il renchéri. A en croire le professeur, il y a peu dechance que les deux organisations s’unissent pour former unseul groupe. «El Qaïda et Daech se disputent le leadership de lamouvance djihadiste internationale», soutient-il. «La solutionmilitaire qui a d’ailleurs montré ses limites est une solution defacilité pour lutter contre le terrorisme.»

L’EXPÉRIENCE ALGÉRIENNE MISE EN VALEUR Il appelle, dans ce cadre, «à soutenir le développement éco-

nomique et la recherche scientifique pour venir à bout du phé-nomène». Le Pr Mohamed Merouane de l’Université d’Oranest revenu sur la coopération entre l’Algérie, Interpol et Afripoldans la lutte contre le terrorisme international. Il rappellera que«l’Algérie a lutté seule pendant des années». «Ce n’est qu’après

avoir réalisé des résultats positifsqu’elle a attiré l’attention d’Interpolqui, depuis, a commencé à s’intéres-ser à son expérience. Nous avons étésollicités  précisément après les atten-tats du 11 Septembre 2001 et lesrévolutions arabes qui ont attesté dela capacité du terrorisme à s’interna-tionaliser», a-t-il expliqué. PourMerouane, «la coopération algérien-ne avec Interpol est devenue plusintense,  car il y a une prise deconscience de devoir faire face,

ensemble, à un terrorisme de nouvel ordre». Le professeur dedroit s’interroge, par ailleurs, sur le rôle que pourrait jouerInterpol pour aider notre pays à faire face au terrorisme trans-frontalier. «L’Algérie s’est retrouvée de nouveau seule à luttercontre les terroristes qui traversent la frontière libyennes et lestrafiquants d’armes qui viennent de Somalie», déplore-t-il. Ledirecteur d’études, de recherches et de publications au ministè-re des Affaire étrangères, Houcine Latli, a estimé que «lesdiplomates ont besoin des analyses des chercheurs universi-taires sur l’évolution des relations internationales».

«Elles peuvent constituer une valeur ajoutée  pour com-prendre la problématique du terrorisme et de la sécurité quinécessite un débat approfondi», a t-il soutenu avant d’annoncerqu’un mémorandum sera signé à la fin du séminaire entre leCentre de recherche en économie appliquée pour le développe-ment et l’Institut hongrois des affaires étrangères et du com-merce. «C’est une base juridique qui permettra la tenue régu-lière de séminaires pour un échange plus fructueux et régulierentre chercheurs des deux pays», a-t-il renchéri. Pour le repré-sentant du MAE, «cet accord vient conforter plusieurs accordsdans divers domaines (information, communication, agricultu-re et tourisme)».

n Assia Boucetta

Trois nouvelles infrastructuressécuritaires inaugurées

LE COLONEL EL HABIRI À CHLEF

La lutte antiterroriste au centre des débats

VIVRE-ENSEMBLE LUTTE CONTREL’EXTRÉMISME

Ghlamallah présentera à Abu Dhabi l’expérience

algérienne Le président du Haut-

Conseil islamique(HCI), Bouabdellah

Ghlamallah, prendra part, du3 au 5 février prochain àAbu Dhabi, au «GlobalConference of Human

Fraternity» où il vaprésenter l’expériencealgérienne du vivre-

ensemble et de la luttecontre l’extrémisme violent,a annoncé, hier, le HCI dans

un communiqué.Ghlamallah, qui participera

à cet évènement àl’invitation du secrétaire général du Conseil des sagesmusulmans, le sultan Faysal Arroumaithi, animera une

conférence portant sur le parcours et les efforts historiquesde l’Algérie dans la propagation de la tolérance, du vivre-

ensemble et dans la lutte contre l’extrémisme violent, asouligné le HCI. L’Algérie, qui a initié la politique deréconciliation nationale, est considérée comme leadermondial en la matière et ses efforts sont reconnus par

l’Organisation des Nations unies qui a décrété le 16 mai dechaque année Journée internationale du vivre-ensemble enpaix sur proposition du gouvernement algérien. Selon la

même source, la rencontre d’Abu Dhabi s’appuiera sur troisaxes principaux, à savoir les principes de la fraternité

humaine, la responsabilité commune dans la concrétisationde la fraternité et les défis et opportunités autour du vivre-

ensemble et les mécanismes de la lutte contre l’extrémisme.

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HORIZONS • Jeudi 31 Janvier 2019ACTUALITÉSALGÉRIE

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Huit ans sont passés depuisla disparition de celui

qu’on a donné comme l’un desgrands maîtres de la chansonchaâbie. Abdallah Guettaf estinterprète, compositeur etparolier chaâbi. Il est né le 18août 1949 à Alger, dans lequartier «La Glacière» àHussein-Dey.

Dès son jeune âge, il s’im-prègne des grands maîtres de lachanson chaâbie et biend’autres genres, dans les soi-rées familiales et à travers lesondes de la radio. «Dans sa tête,en effet, les mélodies kabyless’entremêlent harmonieuse-ment aux rythmes oranais, auxenvolées orientales, aux bellesmontées du ayèye boussaâdi,aux mrémate hawzi, arobi ouchaâbi, et aux noubate, savam-ment dites par les maîtres consacrés dans ce domai-ne… Une forte passion l’animait, un penchant pro-noncé pour l’art de la parole, la belle poésie produi-te par de vénérés maîtres au cours des siècles pas-sés», écrit Abdelkader Bendameche dans une bio-graphie consacrée à ce maître du chaâbi.Mais c’estpour le chaâbi que le cœur de Guettaf bat. Ilconsacre sa vie à cet art populaire où la mélodie etle texte s’harmonisent religieusement. Guettaf ne secontente pas d’imiter ses grands maîtres qui lui ontinsufflé l’amour du chaâbi, comme Cheikh El HadjCheniouni, Cheikh Mokhtar Benazouz, CheikhBaba Dahmane, mais il ira à la recherche de textesinédits qu’il s’appliquera à décrypter et à transcriredans des mélodies de sa propre création. «Abdallahaffectionne particulièrement les textes de MohamedIbn Msayeb, ceux de Mohamed et Boumediéne BenSahla et Ahmed Bentriki. Il prendra soin de tout cethéritage important», écrit Bendameche. D’autresnoms comme Sidi Kaddour El Alami, Abdelaziz ElMaghraoui et El Fodhil El Mernissi feront l’objet deses recherches pour déterrer des textes auxquelsaucun autre maître du chaâbi n’avait touché aupara-vant. Un autre artiste et ami d’El Guettaf, le chan-teur Yacine Bouzama, également animateur del’émission télévisée «Fen Bladi» et «Djalassat ElBahdja», sur les ondes de la radio El Bahdja, dira :«Guettaf incarnait le vrai sens du chaâbi, unemusique de partage avec le peuple. Il était d’unegrande sincérité dans son art et d’une honnêtetésans reproche envers les musiciens qui ont travailléavec lui», déclare Bouzama. Il ajoute : «Guettafn’aimait pas s’exposer dans les médias, non parsnobisme ou autre sentiment de mépris, mais parcequ’il considérait que c’était une grande responsabi-lité envers cet art et envers ses fans. Par humilité, ilcraignait de ne pas être à la hauteur de l’attente desautres». «Guettaf maîtrisait ce qu’il faisait et ne par-lait jamais de ce qu’il ignorait», ajoute Bouzama.Son domaine de prédilection : le texte d’essence

soufie. Il plongeait desheures durant dans desmanuscrits que luienvoyaient certaines per-sonnes, ou qu’il allait lui-même chercher chez leursdétenteurs, pour puiser lemeilleur de ces trésors delittérature, de poésie et dephilosophie. YacineBouzama déclare :«Guettaf était un dévot et aconsacré son art au servicede Dieu et aux louanges duProphète de l’Islam». Bienqu’issu de l’écoleankaouie, Guettaf a innovédans la musique et la chan-son chaâbies en leursinsufflant une autre âme.Loin des feux de la rampe,Abdallah Guettaf gagne

en notoriété et se fait un nom parmi les étoilesincontestées du chaâbi, comme son ami Ezzahi,auquel il vouait un respect sans égal, mais aussiGuerrouabi. C’est à travers des fêtes familiales etautres «Qaadate» que Abdallah Guettaf s’introduitdans le cœur de ses fans et c’est lors d’une de cessoirées qu’il tire sa révérence, terrassé par un malai-se cardiaque le 28 janvier 2011, à l’âge de 62 ans.Un autre artiste, Abdelkader Rezkallah, musicien etami du défunt apporte lui aussi son témoignage surcette grande figure de la chanson algérienne.Rezkallah a partagé la scène pendant dix annéesavec Guettaf, de 1978 à 1988. «Un homme d’uneéducation irréprochable et d’une grande culture»,dit-il. Sur le plan artistique Rezkallah soutient quele Cheikh avait mis à jour des poèmes et des textesque beaucoup d’artistes ne connaissaient pas. Etplus que ça «il donnait à ces textes une âme et leshabillait de mélodies harmonieuses et d’une extrê-me beauté». Abdelkader Rezkallah dira que malgrésa notoriété, «Guettaf est resté modeste et discret etn’aimait point la célébrité ne cherchant pas àl’être». «Guettaf était une personne très pieuse. Il nese permettait jamais de retarder sa prière quelles quesoient les circonstances», poursuit-il en ajoutant quecelui-ci «ne lésinait jamais sur le cachet des musi-ciens qui travaillent avec lui». Cheikh Guettaf étaitaussi féru d’autres genres musicaux commel’Andalou. l aimait écouter Cheikh Abdelkrim Daliet Dahmane Ben Achour, relève Rezkallah. Sur lerapport avec Amar Ezzahi, Rezkallah dira : «Il yavait un respect mutuel entre les deux cheikh, etchacun d’eux ne pouvait se permettre travailler enprésence de l’autre.» Il explique que « ce n’est pasune rivalité, mais simplement une admiration entreles deux hommes». Abdelkader Rezkallah terminepar dire que «c’est une grande perte pour la musiquechaâbi et pour le monde artistique algérien, carGuettaf était un créateur et un novateur et son héri-tage est d’une valeur inestimable».

n Hakim Metref

Il suffit pour la réputation d’Agouni Gueghrane, village àun jet de pierres de la localité des Ouadhias et niché au

cœur du Djurdjura, où est implantée l’Unité de productionde l’eau minérale «Lalla Khadidja» d’avoir enfantéSlimane Azzem.

L’artiste a une aura qui confine au mythe et à la légen-de. Son répertoire composé de la fin des années 40 audébut des années 80 est l’un des plus riches de la chansonkabyle. Peu d’artistes cachent leur admiration pour uninterprète dont les chansons sont le reflet d’une époquetourmentée et des valeurs de sa société qui s’y mire commedans un miroir. Beaucoup d’entre elles ont été reprises etles hommages à Da Slimane n’ont jamais manqué, dont letout dernier dans son village natal a attiré des milliers depersonnes de tout âge. Le chercheur Youcef Necib a éditéun ouvrage qui renferme ses textes et présente le contextede leur composition et l’écho extraordinaire qu’eut saparole parmi les siens . Les uns virent en lui un sage, voireun philosophe, et d’autres la victime d’une intolérableinjustice. L’exil et ses déchirements constituent une bonnepartie de sa production artistique. C’est avec «AmouhAmouh», inspiré de son propre vécu, qui décrit les senti-ments d’un émigré dont les pieds sont à Paris et le cœur au

pays qu’il entame en 1947 une carrière qui sera couronnéeen 1970 par l’obtention d’un Disque d’or. On ne pouvaitpas imaginer alors un émigré de retour au pays sans sesdisques et plus tard ses cassettes. Le thème de l’exil seraégalement traité sur le registre de l’humour comme dans«Madame, encore à boire». Azzem enregistrera beaucoupde sketchs, notamment avec Cheikh Noureddine. En tren-te ans, usant de conseils, d’ironie, il déroulera ses chants etsa poésie qui titillent la nostalgie ou pourfendent les tra-vers des siens ou de l’époque. Jamais un homme qui a vécuautant loin de son pays natal n’aura conservé avec unetelle fidélité sa langue qu’il fit rayonner. Certaines de sesexpressions comme «Tarwi tabarwi», «Ana mir anta mir»ou «El waqt aghadar  » sont devenues proverbiales.L’artiste, en raison de l’histoire complexe de sa famille,composera de beaux hymnes nationalistes dont les célèbres«Afagh ayajrad Tamurt» ou «Idahrad wagur» et parfoisquelques chansons allusives ( Inas ilaflani) au vain combatdes maquisards. La fin de la guerre verra la famille s’ar-racher au pays jamais oublié. Ce sont tous les regrets, lesdouleurs et l’attachement à sa culture d’origine que subli-ment les chants immortels de Slimane Azzem.

n Rachid Hammoudi

H O M M A G E S A U X M A Î T R E SH O M M A G E S A U X M A Î T R E SAbdallah Guettaf,

grandeur et humilité

CULTUREwww.horizons.dz

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HORIZONS • Jeudi 31 Janvier 2019

RROOUUIICCHHEEDDL’immortel

CELA FAIT DÉJÀ VINGT ANS que Rouiched n’est plus de ce monde.Il a été comédien de théâtre, mais aussi de cinéma à tel point qu’ilen était devenu l’un des porte-drapeaux.

Des décennies durant, Rouiched a émerveillé son public en tenantde grands rôles, comiques notamment, et sur les planches et auseptième art. «Rouiched est irremplaçable et personne ne peut êtrecomme lui», témoigne Hamid Rabia, comédien et spécialiste dethéâtre et de cinéma. Selon lui, Rouiched restera unique en songenre. «Il avait sa touche spéciale, il improvisait et faisait rirespontanément», dit-il. Ahmed Ayad, de son vrai nom, a ample-ment contribué, poursuit Rabia, au développement du théâtre,

mais aussi du cinéma algérien à son époque. Il rappelle qu’il a travaillé aux côtésde grands artistes à l’image de Mahieddine Bachtarzi, Hadj Omar, Allel Mohib,Lakhdhar Hamina et autres. «C’était un comédien talentueux, voire complet etfantastique», insiste-t-il. En effet, Rouiched a même fait de la radio, des pas-sages qui ont fait rire tout le monde. A la télévision, précise notre interlocuteur,son personnage «Hassen Terro» fait partie de l’âge d’or du cinéma algérien.«Rouiched était très populaire et très proche de son public», dit-il. «D’ailleurs,lors de ses tournées artistiques, il en profitait pour visiter les lieux et se rappro-cher des gens pour dénicher un style et un personnage qu’il reproduisait enimprovisant sur scène ou à l’écran», ajoute-t-il. Hamid Rabia a eu à travailleravec Rouiched. «J’ai joué avec lui dans la pièce théâtrale ‘’El Bouaboun’’ (lesconcierges) qui a fait l’objet de 14 représentations au Théâtre du gymnase àParis et qui a connu un franc succès et une forte médiatisation à l’époque», serappelle Rabia en assurant que «Hassen Niya» reste un artiste incomparable quenul n’a pu imiter. Il se rappelle aussi «El Ghoula» qui a été adapté à la télévisionpar Mustapha Kateb. «Il a laissé des œuvres extraordinaires pour la générationà venir», estime le même responsable. Pour rappel, Hamid Rabia a écrit une bio-graphie sur le personnage de «Rouiched» où il a retracé tout son parcours artis-tique mais aussi son vécu dans lequel il rappelle son village de Azzefoun, ber-ceau des grands artistes algériens ayant marqué le monde de la musique. «Sonesprit critique, ironique et très aventurier a fait toute sa particularité», noteHamid Rabia. Ahmed Ayad dit Rouiched est né en 1921 à la Casbah d’Alger, ausein d’une famille modeste. Il a fréquenté l’école primaire El Feth, à Soustara,dans la Haute Casbah. A l’âge de 13 ans, il quitte les bancs de l’école pour seconsacrer à de petits métiers. Il a été teinturier puis vendeur de fruits et légumes.Ahmed Ayad n’a pas fréquenté d’école spécialisée dans le théâtre. Il a été décou-vert par le célèbre homme de théâtre Mahmoud Stambouli. Sa première expé-rience dans le monde du théâtre, il l’a faite dans la pièce «Estrajaâ ya aâssi»(reviens à toi ô inconscient), de Abdelhamid Ababsa, et dans laquelle il joue unpetit rôle qui lui a valu les ovations du public. Après l’indépendance, Rouichedrejoint la troupe du Théâtre national algérien où il a joué dans plusieurs œuvres.Son talent l’oriente vers le cinéma. Là, il donne libre cours à sa spontanéité artis-tique en jouant dans plusieurs films. Rouiched est décédé le 28 janvier 1999à Alger, laissant derrière lui un parcours extraordinaire, que ce soit au cinéma ouau théâtre. Aujourd’hui encore, les Algériens se rappellent de ses fameusesrépliques et apprécient toujours ses films.

n Rym Harhoura

Une aura qui confine au mythe SLIMANE AZZEM

Chez l’association Sidra, un nou-veau projet dénommé «ElMarsem» sera lancé, selon lechargé de communication de l’as-sociation engagée dans la protec-tion de l’environnement, la pro-motion de la jeunesse, l’éduca-tion et la solidarité. «Certaines

actions comme ‘Une heure pour la planète’ et‘Eco-dzaïr’ sont maintenues et relancées en2019», précise-t-il. Forte de 180 adhérents,cette association de la wilaya d’Alger activedans près de 38 autres, grâce au soutien de par-tenaires locaux. Elle étend sa présence mêmedans des wilayas du Sud. Au mois de décembre2018, des vêtements ont été distribués à desfamilles démunies à Adrar. La Fédération algé-rienne des consommateurs (FAC) fait de laréduction du sucre et des matières grasses dansles produits de large consommation l’une de sespriorités pour 2019. «Des ateliers sont organisésactuellement avec l’appui de la FAO pourmener à bien notre campagne de sensibilisationpour la réduction du sucre dans l’alimentation»,explique son président, Mohamed Toumi.«Cette formation profitera également à cinq

autres associations», a-t-il précisé. Selon notreinterlocuteur, «le mois de mars sera marqué parla tenue d’un séminaire relatif aux antibiotiquesdans les viandes rouges et blanches». «L’intérêtdu thème réside dans la résistance de consom-mateurs aux antibiotiques en état de maladie»,a-t-il souligné.

Par fidélité aux principes et fondements desScouts musulmans algériens (SMA), notam-ment celui de venir en aide aux personnesdémunies, la mouhafadha d’Alger prête assis-tance aux couches vulnérables. «Des repaschauds ont été déjà distribués au profit de sans-abri dans les rues d’Alger-Centre, Rouiba etBirtouta», affirme Rachid Boudina, son respon-sable. «Une opération de collecte de vêtementset de literie a été organisée dans le Grand-Algerau profit des populations aux revenus modestesdes régions de Chlef, Djelfa, Tissemsilt et ElBayadh», ajoute notre interlocuteur.

Soucieux de venir en aide aux populationsnotamment en cette période de grand froid, depluie et de neige, «des groupes de scouts deswilayas de Sétif et Bordj Bou-Arréridj ontcontribué à la réouverture des routes et approvi-sionné les populations isolées  en produits ali-

mentaires», renchérit Boudina. Abordant le pro-gramme établi par les SMA pour l’année encours, il a expliqué la reconduction «du pro-gramme solidaire».

Il s’agit «d’actions au profit des personnesdémunies principalement durant le mois deRamadhan», précise-t-il. «Nous sommes enpasse de préparer les moyens matériels et finan-ciers pour mieux gérer Meïdate Ramadhane»,

confie Boudina. Parmi les autres actions de soli-darité prévues pour le Ramadhan prochain, il aévoqué «la remise de tenues aux orphelins, lacirconcision d’enfants de familles démunies,dont le nombre en 2018 a atteint 250, et lesvisites aux enfants hospitalisés et pensionnairesdes centres pour personnes âgées durant lesjours de l’Aïd».

n Souhila H.

www.horizons.dz

1213SOCIÉTÉ

HORIZONS • Mercredi 31 Janvier 2019

L’Etat algérien a toujours prisen charge les personnes han-

dicapées mais celles-ci se heur-tent à des difficultés pour accé-der à l’emploi. «Contribuer à lapromotion du droit au travaildes personnes en situation dehandicap et éviter leur exclusionsociale sont les objectifs de lapolitique nationale de solidari-té», a récemment affirmé laministre de la Solidarité natio-nale. Toutefois, l’applicationdes lois se heurte à divers obs-tacles. Faut-il une révision de laloi  ? Les entreprises doivent-elles revoir leur politique derecrutement  ? Des questionsauxquelles les personnescontactées ont tenté derépondre.

Comme dans tout recrute-ment, les rendez-vous d’em-bauche avec les personnesreconnues handicapées sont

axés surtout sur ce que ces der-nières peuvent apporter commevaleur ajoutée. Le recruteur doits’assurer que le poste de travailsouhaité soit en fonction des

capacités de ces personnes.«L’insertion effective de cettecatégorie sociale dans le milieuprofessionnel constitue un enjeumajeur de cohésion sociale et

d’égalité des chances au tra-vail», estime la ministre. La loien vigueur stipule  : «Toutemployeur doit consacrer aumoins un pour cent (1%) despostes de travail aux personneshandicapées dont la qualité detravailleur est reconnue».

«C’est l’objectif de notrecampagne de sensibilisation  etde nos actions. Un dossier dansce sens est sur le bureau duPremier ministre», confieGhania Eddalia. Concernant laloi sur la protection et la promo-tion des droits des personneshandicapées, qui consacre pasmoins de 1% des postes d’em-ploi au profit de cette catégorie,la ministre a indiqué que descampagnes de sensibilisationauprès des entreprises sontmenées pour «l’application decette loi».

n Karima Dehiles

Imposer une application stricte de la loi

EMPLOI DES HANDICAPÉS

DANS LEURQUÊTE D’EMPLOI,les personnes en

situation dehandicap sont

quotidiennementconfrontées à des

difficultés. Endépit de labatterie de

mesures,notamment la loi

02-09 promulguéele 8 mai 2002

pour la promotionde cette catégorie,

la situation resteprécaire.

L’insertion des personnes en situation de handicapdans le milieu professionnel est le défi que cherche

à relever l’association «Défi et Volonté» pour la pro-motion socioprofessionnelle des handicapés. Celle-cia lancé, depuis 2013, le premier atelier en Algérie debroderie électronique avec l’aide du ministère de laSolidarité. Son objectif est d’intégrer les femmesdans le monde du travail pour leur assurer une auto-nomie financière.

L’initiative a pour objectif de briser le cercle de ladépendance de ces femmes, d’où l’idée de lancer desformations dans la couture et la broderie très priséespar la gent féminine. «C’est une façon de maîtriser etd’oublier sa douleur », confie la responsable de l’as-sociation dont le siège se trouve à Alger. Depuis sacréation, des dizaines de femmes handicapées ontbénéficié d’une formation dans la couture tradition-nelle à l’aide d’une brodeuse électronique qui permetde dessiner des motifs à l’aide d’un logiciel spéci-fique. Selon la présidente de l’association, Mme AldjiaDebbar, «la broderie machine est passionnante. C’estune activité qui ne demande pas beaucoup de forcephysique pour créer un bel ouvrage». «C’est aussi unemanière de répondre aux personnes qui disent que lesfemmes handicapées ne font rien et cultivent des pré-jugés à leur encontre». L’une des raisons qui a poussél’association à se lancer dans cette activité est la mar-

ginalisation des personnes aux besoins spécifiquesdans le monde du travail. Celles-ci rencontrent desdifficultés à trouver des postes aménagés. «Les adhé-rentes se sont engagées à promouvoir cette techniquepour un monde plus juste en luttant contre toutesformes d’inégalité et d’exploitation, à travers la miseen œuvre de projets alternatifs et durables, respectantla dignité humaine», a-t-elle renchéri. «Défi etVolonté» s’assigne pour mission d’offrir des forma-tions spécialisées en adaptation, selon le degré d’in-

validité, aux femmes présentant un handicap phy-sique. «Nous voulons prouver que les personnes han-dicapées ne sont pas différentes des autres personnespuisqu’elles peuvent suivre une formation», a-t-elleaffirmé. «Nous nous sommes lancé un défi pour tra-vailler avec cette catégorie et en améliorer la vie deces femmes qui possèdent une forte volonté degagner leur vie dignement en leur ouvrant les portesde la formation», confie notre interlocutrice.

Accablées par les mentalités et les idées reçues,beaucoup d’entre elles se retrouvent malheureuse-ment dépourvues de revenus. Selon Mme Debbar, «leniveau de vie de certaines femmes handicapées estplus qu’alarmant». «La Loi 02-09 du 8 mai 2002 rela-tive à la protection et la promotion de la personne han-dicapée oblige les entreprises à consacrer au moins1% des postes de travail aux handicapés», rappelle-t-elle. «Mais elle n’est pas appliquée», a-t-elle regret-té. La présidente soutient que le défi majeur pourl’association est d’arriver à la commercialisation desproduits. A ce propos, Mme Debbar a soulevé les diffi-cultés liées à leur commercialisation, à l’exception dequelques clientes qui en achètent par solidarité. Laprésidente a enfin sollicité le ministère de la Solidariténationale, la Famille et de la Condition de la femmeafin d’intervenir dans l’écoulement de ces produits.

n Samira Belabed

Entretien réalisé parKarima dehiles

La présidente de la Fédération algérien-ne des personnes handicapées a, dans

cet entretien, rappelé les difficultés despersonnes aux besoins spécifiques d’ac-céder à l’emploi. Elle insiste surtout surla connaissance et la formation.

Les personnes en situation de han-dicap ont-elles du mal à accéder aumonde du travail ? Je tiens à souligner que l’Algérie a

signé la Convention relative aux droitsdes personnes handicapées et protocolefacultatif en 2009. Ce texte rappelle lesprincipes proclamés dans la Charte desNations unies selon lesquels la recon-naissance de la dignité et de la valeurinhérentes à tous les êtres humains et deleurs droits égaux et inaliénables consti-tue le fondement de la liberté, de la jus-tice et de la paix dans le monde.

Depuis lors, elle est tenue d’en res-pecter les clauses. Ces dernières années,on parle des droits des personnes ensituation de handicap. Ce n’est plus de lacharité mais des citoyens à part entière.L’Etat se doit de prendre en charge lesdifficultés auxquelles font face cettecatégorie pour leur permettre d’accéderà la scolarisation, à l’emploi, aux presta-tions sanitaires. Il s’agit tout bonnementd’égalité des chances entre tous lescitoyens.

Quelle est la situation qui prévautactuellement en termes d’accessi-bilité à l’emploi ? La loi 02-09 promulguée le 8 mai

2002 stipule que les employeurs sonttenus de recruter 1% de leurs effectifsparmi les personnes en situation de han-dicap. Mais la réalité est autre. La grandemajorité des entreprises et administra-tions ne prennent pas en compte ce texte.Son caractère facultatif fait que les entre-prises n’emploient pas les handicapés.

Comment arriver à intégrer ces

personnes dans la vie active ?Il existe ce qu’on appelle le tra-

vail aidé. Il consiste à embaucher unemployé dans une situation de han-dicap qui sera assisté par un col-lègue. Ce dernier se constitue encoach pour accompagner et former letravailleur handicapé. Le ministère dela Solidarité est appelé à mettre en œuvreune politique globale en s’appuyant surdes statistiques et en définissant lesbesoins de cette frange qui souffre dansle silence.

Pouvez-vous nous donner lesgrands axes du plan ?

Quand je dis global, j’entends par làune prise en charge sur tous les plans età tout âge. Une personne handicapéeespère se rendre utile à la société et par-ticiper activement et de manière autono-me à la vie sociale. Pour ce faire, l’Etatdoit aménager les transports publics, lesétablissements, les entreprises pour lesadapter aux handicapés et leur faciliterles déplacements…

Y a-t-il des per-sonnes auxbesoins spéci-fiques qui tra-vaillent ?

Une minorité,notamment les

diplômés des univer-sités. Ils rencontrent des

difficultés mais leurs qualifica-tions et leurs compétences incitent lespatrons à aménager des espaces poureux. Ils représentent une valeur ajoutée.Quant aux handicapés sans qualifica-tions, ces derniers sont en quelque sorteun fardeau pour les employeurs.

Que dites-vous à ces personnes…Pour s’émanciper et s’épanouir sur le

plan personnel et professionnel, il fautfoncer et apprendre pour devenir compé-titif. La formation est essentielle tantpour les gens normaux que pour les han-dicapés.

n K.D

FEMMES HANDICAPÉES

L’insertion par la broderie électronique

ATIKA MAMMERI, PRÉSIDENTE DE LA FÉDÉRATION ALGÉRIENNE DES PERSONNES HANDICAPÉES

«Etre compétitif et fonceur»

DES ASSOCIATIONS SE MOBILISENT

Aides et dons aux nécessiteux AFIN DE MIEUX SATISFAIRE les attentes de certaines catégories sociales qu’ellesciblent, des associations s’apprêtent à réunir les moyens nécessaires à la réali-sation de leurs objectifs.

CROISSANT-ROUGEALGÉRIEN

Une délégation en tournée

Après les intempéries qui ont affecté

plusieurs wilayas du pays et en

application du programme du CRA, sa

présidente, à la tête d’une délégation,

poursuit ses rencontres avec les

familles dans le besoin. Après Tizi

Ouzou, elle se rend, à partird’aujourd’hui dans d’autres régions et

zones enclavées. La délégation

entamera sa tournée le 30 janvier 2019

dans les villages frontaliers (Ghanani,

Douar El Ma, Douilet) relevant de la

commune de Tayeb-Larbi dans la

wilaya d’El Oued. A partir du 1er

février 2019 elle marquera une halte au

village de Mesloula dans la commune

d’El Aouinet avant de se diriger le

lendemain vers la wilaya d’Oum El

Bouaghi. Les membres de la délégation

visiteront les villages Boughrara,

Henchirtou, Megheni, Erhia, Zourg et

Aïn Ezzitoun. La dernière halte sera

dans les localités isolées de la wilaya

de Batna du 5 au 6 février 2019 soit

dans les village de T’kout, Ouled

Bchina et Djamâat El Ghiali qui

accueilleront la délégation du CRA.

Durant cette tournée, 500 familles

bénéficieront de dons. Des tentes

seront distribuées notamment aux

nomades des zones frontalières. La

présidente du CRA, Saïda Benhabyles

a confié son désir d’effectuer d’autres

visites à travers le pays pour accomplir

des actions humanitaires dans d’autres

zones isolées. n N. C.

Asrout en a remplacé 780 en 2018Depuis une année, le vol de grilles d’avaloirs

a pris une grande ampleur, à travers diversquartiers d’Alger, confie le président  del’APC  de  Bab El Oued, Mustapha  Maloum.Habiba  Ben Salem, présidente de l’APC d’ElMadania confirme : «Nous travaillons enconcertation avec les agents d’Asrout, établisse-ment de la wilaya chargé de la maintenance desréseaux routiers et de l’assainissement pourendiguer un phénomène inquiétant», soutient-elle. Elle recommande aux autorités de sévir endurcissant les sanctions qui peuvent allerjusqu’à l’emprisonnement.

La disparition d’un couvert d’avaloir n’estpas sans danger. Fatima, une vieille dame s’estblessée en tombant dans une bouche d’égoutdont la grille a été volée à la cité «Bel Air», deBachjarrah. Un enfant a subi le même sort, lasemaine dernière, à Hussein Dey, et le cas d’unagent de la Protection civile disparu à Bouira aété très médiatisé. «Même des voitures sontendommagées en tombant dans ces traque-nards», déplore Yamina Laouari, assistante encommunication et marketing à Epic Asrout.

Selon elle, «c’est un acte de vandalisme et d’in-civisme.

Ces vols ne touchent pas que les quartierspopulaires et les voies urbaines où Asrout inter-vient». «Dans la commune de Sidi M’hamed, ona recensé 30 couvercles volés en 2018. Noussignalons les faits à la daïra et à l’APC et notretravail consiste à remplacer les grilles volées etendommagées. Durant la même année, Asrout aremplacé 780 grilles et tampons», renchérit-elle.Cette dernière compte 13 unités opérationnellesréparties sur 13 circonscriptions administratives.Selon des informations recueillies à la cité «BelAir», les réseaux de voleurs sont bien organi-sés. Ils alimentent, dit-on, des ferrailleurs etquelques fabriques.

QUI VOLE ET POURQUOI ? Ammi Rabah, qui habite à Bab El Oued,

explique ces vols par la «paupérisation de largespans de la société». Karim, épicier, ne partagepas cet avis. Pour lui, «les jeunes ne sont pluséduqués et les parents sont démissionnaires». Ilregrette aussi le silence des habitants qui voientdes camionnettes suspectes aller et venir mais ne

réagissent pas. Interrogé sur le profil desvoleurs, le P/APC de Bab El Oued explique :«On trouve de toutes les couches de la société,mais ce sont surtout des étrangers à la commu-ne de Bab El Oued qui opèrent généralement aumoyen de camions, tard dans la nuit». L’appâtdu gain est le mobile de ces actes. Il convient desavoir qu’une grille d’avaloir en acier ou enfonte d’une dimension de 600 cm/cm est reven-due à 34.690 DA.

«IL FAUT DURCIR LES SANCTIONS» Selon maître Amar Hamdini, avocat agréé à laCour suprême, «le vol des grilles est un granddélit, a fortiori lorsqu’il cause des dégâtshumains et matériels». «Il s’agit d’un vol quali-fié et il est urgent de durcir les sanctions.Actuellement, celui qui commet cette infractionpeut écoper de 3 à 5 ans, en vertu de l’article 350du code pénal», précise l’avocat. D’après lui,«la wilaya de Boumerdès a enregistré récem-ment, un vol nocturne de câbles électriques. Lesvoleurs ont écopé de peines allant de 5 à 10ans d’emprisonnement».

n Samira Sidhoum

DISPARITION DE BENNES À ORDURES DANS LA CAPITALE

Flagrant manque de civismeLe vol de bennes à ordures est devenu un véritable pro-

blème à travers les communes de la capitale. Plusieursresponsables affirment leur impuissance face à ce phéno-mène. Ils se contentent de remplacer les bennes volées.De Bab Ezzouar à Alger-Centre, en passant par les quar-tiers d’Hussein Dey, Belouizdad ou El Mouradia, de nom-breux citoyens font état de nombreux vols et s’en lamen-tent. Les APC placent des bennes à ordures mais ellesfinissent par disparaître. Elles sont, paraît-il, utiliséescomme citernes. Des collecteurs de plastique les reven-dent aussi au poids ou se contentent d’un usage person-nel d’un bien public. Selon un résident de la cité Tahar-Rabia de Bab Ezzouar, chaque semaine, plusieurs bennesdisparaissent. «Nous sommes contraints alors de jeter nosordures à même le sol au risque de voir nos enfantsemprunter des chemins obstrués par des amas de détri-tus», confiera Djamel, amer et impuissant. Pour lui, lephénomène a trop duré. «Nous avons contacté les ser-vices de l’APC pour remplacer celles qui ont été subtili-sées. On ne comprend pas où vont-elles, mais des rési-

dents croient savoir que des gens d’ailleurs viennent lesdérober le soir venu», ajoute-t-il. Rabéa, habitant la citéAmirouche d’Hussein Dey, se dit convaincue que lesbennes sont volées par des résidents du quartier. «Je suissûre que des voisins sont impliqués. Qui d’autre peut serendre compte que les bennes sont vides», s’emportenotre interlocutrice. «Vous vous rendez compte. Lesbennes ont été enchaînées et il est devenu impossible auxagents de Netcom de les vider», ironise-t-elle. Nous avonsenlevé les chaînes, poursuit-elle, mais les poubelles dis-paraissent l’une après l’autre. Il n’en reste que deux pourles bâtiments de neuf étages chacun», poursuit-il.

Même son de cloche à Belouizdad. Plusieurs résidentsde cités se plaignent de la disparition soudaine des bennesaménagées par la commune. Non loin de la place du 11Décembre 1960, sur le grand boulevard qui traverse lequartier, des habitants s’indignent. «Ce n’est pas normal.Cela dure depuis quelques années déjà», peste un hommerencontré à l’entrée de son immeuble. Montrant du doigtun amas d’ordures entourant un arbre, il raconte qu’«une

semaine auparavant nous avions encore une poubelle.Elle a disparu ! Et mes voisins indifférents entassent lesordures directement sur le trottoir».

LE PHÉNOMÈNE A BAISSÉ Selon le secrétaire général de l’APC de Sidi M’hamed,

la commune souffre beaucoup de ce problème. «Nouscherchons un moyen pour éviter ces vols répétitifs. Lescitoyens doivent nous prêter main forte car autrementnous n’y arriverons pas seuls», reconnaît-il. Selon SalahOuabahi, «1.000 nouvelles bennes seront distribuées àBelouizdad pour remplacer celles qui ont disparu. Pourlui, « le vol de poubelles est un manque flagrant de civis-me auquel il est urgent de mettre fin. «Nous tentons desensibiliser sur ce phénomène et invitons celui qui consta-te un vol de nous contacter», a-t-il précisé.

A El Mouradia, le P/APC, Mourad Samer, il n’y apas de solution à ce problème que de remplacer les bennesvolées. 48 poubelles ont déjà été volées et ont été immé-diatement remplacées. «On les troue pour en faire des

citernes à eau», soutient-il. L’élu recommande auxcitoyens de surveiller les voleurs et les dénoncer.

Selon la chargée de communication et développementde Netcom, le vol des bennes a considérablement baissépar rapport aux années précédentes. «Le phénomène étaitplus important du temps où les coupures d’eau étaient fré-quentes», affirme Nassima Yakoubi. Pour la responsable,certains quartiers populaires, comme Bab El Oued, enre-gistrent un nombre élevé de vols. Actuellement, la des-truction prend aussi de l’ampleur. «Le passage fréquentde nos camions, jusqu’à 4 fois par jour, use les bennes,notamment celles en plastique. En Europe, la collecte sefait une fois par semaine», fait-elle remarquer. Elle relèvetout de même une prise de conscience chez les Algériens.«Nous assistons à de nombreuses opérations de volonta-riat pour la collecte d’ordures. Cela reflète un désir derenouer avec le civisme, surtout après l’apparition demaladies comme le choléra », affirme-t-elle .

n Walid Souahi

LUTTE CONTRE LE TABAGISME

Blida passe à l’acte L’interdiction de vente de

tabac aux mineurs et auxalentours des établissementsscolaires est entrée en vigueurdans la wilaya de Blida. Pourveiller à l’application de cettemesure, le wali de Blida,Youcef Cherfa, a mis en placeune commissionintersectorielle. Il faut dire que les dispositionsrelatives à l’interdiction defumer dans les lieux publicsn’ont presque pas étéappliquées dans la plupart descas. Le wali a égalementdemandé aux responsables de ladirection du commerce de lawilaya de revoir les modalitésd’autorisation et de délivrancedes registres du commerce, eninterdisant la vente de tabacs etassimilés au niveau deslibrairies, des épiceries, desmagasins de commerce deboissons, de nettoyage, deshôtels, des restaurants et descafés, en attendant la mise enconformité nationale desactivités liées au commerce dutabac. La même direction devraprendre les dispositionsnécessaires pour interdire lecommerce de tabacs, enmagasin ou autre, à moins de500 m des établissementsrecevant des mineurs et desjeunes. Des pancartes «Espacesans tabac» seront installées àl’intérieur de tous les édificesdépendant de la wilaya, desdaïras, des mairies ou touteautre structure dépendante. Desespaces fumeurs seront aussiréservés à l’extérieur de cesédifices. Par ailleurs, les directions del’éducation, de la culture, del’action sociale, de la formationprofessionnelle et de la jeunesseet des sports ont été instruitespour organiser des campagnesde sensibilisation sur le tabac,surtout en direction des mineurset des jeunes, en y faisantparticiper les associations. Ellesdoivent, en outre, dénoncertoute activité liée au commercedu tabac à proximité desétablissements scolaires, descentres de formation, descrèches, des établissementssportifs et des institutionsaccueillant des mineurs et desjeunes, en prenant en compte ladistance de 500 m. Les autres directions sonttenues aussi de prendre lesmesures nécessaires pourinterdire le commerce de tabacà proximité des établissementsdont ils ont la charge, commeles moyens de transport(publics et privés), à proximitédes mosquées et au niveau deshôtels.

n M. Benkeddada

Le Parc national de Tlemcen abritera, la fin du mois en cours, lepremier séminaire régional sur les récifs marins naturels et artificiels.

Ces assises scientifiques seront organisées par le département d’écologieet environnement de la Faculté des sciences de la nature et de la vie etdes sciences de la terre et de l’univers, en collaboration avec la directionde la pêche et des ressources halieutiques. L’objectif de cette rencontreest de mettre la lumière sur l’immersion de récifs artificiels sur des fondsappauvris, qui favorise la fixation de la faune et de la flore qui permetune recolonisation des fonds marins pouvant conduire à une valorisation

des ressources halieutiques. Ainsi, cette rencontre vise à développerplusieurs axes, entre autres, la reconstitution de biocénoses marines, laproduction halieutique, la protection des biocénoses marines et lesactivités ludiques ou pédagogiques. Plusieurs autres thèmes serontabordés, notamment le fonctionnement des récifs artificiels, lasensibilisation des partenaires concernés sur le rôle des récifs dans lapréservation des ressources biologiques et l’écosystème marin, d’unemanière générale.

n Mohamed Medjahdi

TLEMCEN

Premier séminaire régional sur les récifs marins naturels et artificiels

VOL DES GRILLES D’AVALOIRS À ALGER

SÉLÉCTIONS00h30 : Sport week-end (rediff)08h00 : Bonjour d’Algérie (direct)09h30 : Mawid maa el qadar (rediff)10h00 : Ikhoua el fadha’e10h25 : Si Chérif le shérif (rediff)11h00 : La semaine eco (rediff)12h00 : Journal télévisé en français

12h25 : Faress ahlami13h45 : Fayda ala el mayda14h00 : Hob fi qafasse el itihame15h00 : Football- NAHD/DRBT- direct16h45 : Astro boy17h15 : El mamalike el talate17h35 : Mawid maa el qadar

18h00 : Journal télévisé en amazigh18h25 : Radjeli chef19h00 : Journal télévisé en français19h25 : Sport week-end (direct)20h00 : Journal télévisé en arabe20h45 : Vestiges et patrimoine21h15 : Ciné thématique

Kanye West est aussi le roi du karaokéKanye West et Kim Kardashian ont fêté l’anniversaire d’un ami samedi au karaoké et le

rappeur n’a pu s’empêcher de prendre le micro. Bien sûr, il a choisi un deses titres, Good Life, sorti en 2007. Et c’est une Kim Kardashian tout attendrie qui

a filmé son exploit avant de le diffuser sur les réseaux sociaux. Du coup, KimKardashian a écrit sur sa Story Instagram : «Il a gagné le karaoké». Kanye West n’a

sans doute pas choisi cette chanson au hasard, puisqu’il semblait de très bonne humeurce jour-là.

11:00 : Les feux de l’amour12:00 : Les 12 coups de midi !12:55 : Petits plats en équilibre13:00 : Le 13h13:35 : Petits plats en équilibre13:45 : Météo13:55 : Un terrible secret15:35 : Les secrets du passé17:10 : 4 mariages pour 1 lune demiel18:15 : Bienvenue chez nous19:20 : Demain nous appartient19:55 : Météo20:00 : Le 20h20:35 : Le 20h le mag20:50 : C’est Canteloup21:00 : Profilage22:05 : Profilage23:10 : Profilage

11:20 : Les z’amours11:55 : Tout le monde veutprendre sa place12:50 : Météo13:00 : 13 heures13:40 : Météo13:50 : Ça commence aujourd’hui15:05 : Je t’aime, etc16:15 : Affaire conclue17:05 : Affaire conclue17:55 : Affaire conclue : la vie desobjets

18:05 : Tout le monde a son motà dire18:40 : N’oubliez pas les paroles !19:15 : N’oubliez pas les paroles !19:55 : Météo20:00 : 20 heures20:35 : Météo20:36 : Image du jour20:37 : Basique20:40 : Un si grand soleil21:00 : Envoyé spécial22:50 : Complément d’enquête

12:01 : Journal régional12:25 : Journal national12:55 : Météo à la carte13:50 : Rex14:35 : Rex15:25 : Rex16:05 : Un livre un jour16:10 : Des chiffres et des lettres16:45 : Personne n’y avait pensé!17:30 : Slam18:10 : Questions pour un cham-pion18:45 : Météo des neiges19:00 : 19/2019:01 : Journal régional19:18 : Édition locale19:30 : Journal national20:00 : Vu20:10 : Météo régionale20:20 : Plus belle la vie20:45 : Tout le sport

20:50 : Une minute, un vignoble20:55 : Météo21:00 : La guerre des mondes23:00 : Météo23:05 : Soir/323:40 : Météo régionale23:45 : Culture, dans votre région

11:45 : Desperate Housewives12:40 : Météo12:45 : Le 12.4513:25 : Météo13:30 : Scènes de ménages14:00 : Un amour de patineuse15:55 : L’étoile de la glace17:30 : Les reines du shopping18:40 : Les rois du gâteau19:45 : Le 19.4520:15 : Météo20:25 : Scènes de ménages21:00 : Un homme à la hauteur23:00 : Plan de table

11:05 : Israël, le Sud11:55 : Madagascar, expéditionen terre Makay12:50 : Arte journal13:00 : Arte Regards13:35 : Persuasion15:10 : Villages de France15:35 : Le long de la Muraille deChine16:30 : Invitation au voyage17:10 : Xenius

17:35 : Cuba : vers de nouveauxhorizons18:05 : Les îles du futur18:55 : Les îles Canaries19:45 : Arte journal20:05 : 28 minutes20:52 : Tout est vrai (ou presque)20:55 : Secret médical21:50 : Secret médical22:50 : Les Troyens

11:20 : Plus belle la vie11:40 : 60 secondes11:45 : Tout le monde veutprendre sa place12:30 : La mort m’a dit13:15 : Geolino13:30 : Le journal de la RTBF14:00 : Mémoires vives14:45 : Mémoires vives15:30 : Pardonnez-moi16:00 : Un si grand soleil16:30 : Questions pour un cham-pion17:00 : 36,9°18:00 : 64’ le monde en français18:20 : Le journal de l’économie18:25 : Météo18:30 : L’invité18:40 : Envoyé spécial20:30 : Le journal de France 220:55 : Météo21:00 : Une vie violente23:00 : Le journal de la RTS23:25 : Météo23:30 : La grande librairie

France :«À l’euro près».Sur les ronds-

points et dans lesmanifestationsdu samedi se

sont élevées lesvoix de ces

Français qui, chaque jour, comptent le moindreeuro. «Envoyé spécial» a passé un mois à compter

avec ces Français qui, malgré leur salaire,finissent toujours dans le rouge; «Bébé sur

Internet : le marché clandestin». En France, desmères proposent clandestinement sur Internet deporter un enfant pour les couples qui ne peuventen avoir; «La drôle de vie de Mister Green». Rob

Greenfield, 32 ans, a adopté un mode de vieradical, au plus près de la nature. Ni carte de

crédit ni compte en banque. Il vit d’échanges, depêche et de cueillette !

Ray Ferrier, dockerdivorcé, n’entretient plusque des relations épiso-

diques avec son filsRobbie, 17 ans, et safille Rachel, 11 ans.

Quelques minutes aprèsque son ex-femme lui a

confié la garde desenfants, un puissant

orage éclate. La terre se fend, laissant apparaîtreune machine de guerre réduisant en cendre toutes

les maisons du voisinage. Battant en retraitedevant cette attaque d’extraterrestres, Ray entameavec ses enfants un périlleux voyage à travers despaysages de désolation où s’étirent des colonnes

de fuyards en détresse.

«La guerre des mondes»

M6: 21:00

PLEIN

Gigi Hadid est assignée en justice pourutilisation frauduleused’une photo

En octobre dernier, Gigi Hadid a publiésur son compte Instagram une photo d’elle prise par un paparazzi qu’elle

avait trouvé sur Twitter. Bien mal lui en a pris, puisque le propriétaire du cliché,l’agence Xclusive-Lee Inc., l’assigne en justice pour s’en être servi sans en

avoir payé les droits. Comme l’explique The Blast, les responsables del’agence l’ont prévenue par l’intermédiaire de son manager de

l’action en justice qu’ils comptaient engager et elle adonc retiré la photo quelques jours plus tard. Seulement,

l’agence note qu’avec ses 43 millions d’abonnés surInstagram et les 1,6 million de per-

sonnes qui ont commenté l’image,elle en a tiré quelques profits.

ÉCRAN16

HORIZONS •Jeudi 31 Janvier 2019

FRANCE 3 : 21:00

www.horizons.dz

Kendall Jenner pourrait être citée à comparaître au procès

du Fyre FestivalDeux agences, qui représentent les mannequins  Kendall

Jenner, Bella Hadid, Emily Ratajkowski, ou encoreHailey Baldwin, ont été citées à comparaître dans le

cadre de l’enquête sur le Fyre Festival. La communica-tion autour de l’événement s’est majoritairemente fait

grâce aux réseaux sociaux. De nombreux man-nequins ont fait la promotion de l’événement,

dont Kendall Jenner, qui risque,comme les autres précitées,

de devoir témoigner à la barre.Les juges cherchent en effet àsavoir où sont passés les 26 mil-

lions de dollars que Billy McFarland,l’organisateur de l’événement, aurait

réussi à récolter, selon Billboard.

KING

É DUCATION Meghan Markle

ne veut pas de nounou

Une éducation en famille !Meghan Markle a décidé que

son royal baby n’aurait pas de nounou,selon les informations de Vanity Fair.

La duchesse de Sussex a demandé à samaman Doria Ragland de poser sesvalises à Frogmore House après lanaissance du bébé. La grand-mère

s’occupera du nouveau-né quand sesparents ne seront pas disponibles.

La chambre du bébé sera décorée en griset blanc, un style neutre parce que les

parents ne veulent pas connaître le sexedu bébé.

PROGRAMME

«Envoyé spécial»

DROITS D’ AUTEUR

PROCÈS

Règle du jeuLe sudoku estune grille de 9 cases sur 9, divisée elle-même en9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeuest de laremplirentièrementavec une sériede chiffresallant de 1 à9 de sorte que :chaque ligne,chaquecolonne etchaque bloc de3X3 doitcontenir toutela série deschiffres allantde 1 à 9.

u d o k uS

o t s f l é c h é sM

o t s c o d é s

o t s C r o i s é sM

S O L U T I O N S D U J O U R … S O L U T I O N S D U J O U R …

Mot

s Fl

éché

s

Sudo

ku

Mot

s co

dés

Mot

s cr

oisé

s

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Règle du jeu

Dans la grille ci-contre,

les lettres ont étéremplacées par

des chiffres. Un même chiffre

représentanttoujours la

même lettre,reconstituez les

mots au fur et àmesure que

certaines lettresapparaissent

dans la grille.Pour

commencer lejeu, trouvez le

mot dont lespremières lettres

sont déjàindiquées dans

la grille.

M

DÉTENTE 17

www.horizons.dz

VERTICALEMENT

1. Compilation.2. Dégoûté. Pouffé.3. Adverbe de lieu . Insulaire.4. Adverbe. Narine du bœuf.5. Petits récipients. Argile.6. Aluminium. Etablissement pourchiens.7. De bonne heure.Troublé.Possessif.8. Reptile marin.9. Voyelles. Cercle de personnesayant les mêmes idées.10. Propre. Raies profondes.

HORIZONS • Jeudi 31 Janvier 2019

HORIZONTALEMENT

I. Représentants officiels d’un colle-crif.II. Etude des images.III. Elles peut déplacer des mon-tagnes. Personnel.IV. Renard du Sahara. Actinium.V. Voyelles. Capitale européenne.VI. Grincement aigu.VII. Affluent de l’Oubangui.Tableau de maître. Initiales prin-cières.VIII. Ville roumaine. Adverbe delieu.IX. Appareils de levage. Laize.X. Un allemand. Dieu de la guerre.

1-Al Madine: Bon deuxième à sa dernière sortie àZemmouri sur 1.000 mètres, cet habitué desépreuves à caractère, qui a tendance à ne pasrépéter de bonnes valeurs, misera néanmoins sur

sa forme affichée et l’efficacité de son jockeydu jour pour continuer sa belle remontée.

2-Arris de Bio: Cet ancien crack n’estplus à présenter et même s’il a quelqueperdu de ses moyens avec le poids desans, il n’en demeure pas moins une

valeure sur pour venir jouer lespremiers rôles dans cette épreuve àsa portée, voire même gagner.3-Soltana Bey: Cette transfuge du

Caroubier, donne l’impression dechercher sa course comme le montrent

ses dernières sorties, reprise par l’efficacejeune jockey H. Boubekeur, il faudra songer àl’inclure dans une combinaison multiple.4-Sehm Rafigo: Ce mâle bai de 9 ans, aural’avantage de retrouver son jockey féticheMed. Ghennam avec laquelle il a réalisé ses

meilleures performances et qui mettra tout enouvre pour lui effacer son dernier échec.5-Lapino: Nul sur toute la ligne, ce vieuxcheval de 12 ans, qui termine à chaque foisdans les profondeurs du classement, va

encore une fois se ranger sous les ordres dustarter pour le simple plaisir de se dégourdirles pattes.

6-Nour el Mels: Ce pensionnaire del’efficace entraîneur M. Saidi, est en train de

payer le prix du poids de ses ans comme le montrentses dernières sorties et plus particulièrement la

dernière au Caroubier où il a terminé avant dernier sur 1 400 mètres,changeant encore une fois de jockey, il demeure aléatoire à ce niveau.7-Labouar: Ce mâle alezan de 5 ans par contre vient de terminer entête des battus sur 1.300 mètres avec un poids très élevé, bénéficiantcette fois d’une décharge de plus de 3 kg et affrontant un lot à saportée, il devrait terminer logiquement dans la bonne combinaison.8-Cheikh el Zaim: Ce poulain de 4 ans de l’efficace écurie duCaroubier A.Hamiane, a été retiré à deux reprises alors qu’il restait surune cinquième place sur 1.200 mètres et pour peu qu’il soit présentéavec la plénitude de ses moyens, il peut venir sous la houlette dudoyen des jockeys T. Lazreg se mêler à la lutte finale.9-Jazoul: Course de rentrée.10-Bouton d'Or: Ce poulain de 4 ans, qui avait bien démarré sacarrière, vient de sombrer lors de ses deux dernières courses et ducoup, son très habile entraîneur K. Nougha lui change de jockey et cechangement peut provoquer en lui le déclic tant attendu.11-Arthur: Course de rentrée.12-Amouadj: Il vient de terminer sixième sur 1.300 mètres dans uneépreuve de même qualité que celle du jour, ce qui devrait ce jeudi luiprocurer matière à satisfaction pour venir occuper cette fois une placede choix à l’arrivée car il affronte un lot largement à sa portée.13-Taqualide: Il a été l’objet d’une chute à sa dernière sortie à M’sila etpourtant ce coursier de l’efficace écurie M. Zeghlahe, nous avait habituéà mieux par le passé, un sursaut d’orgueil de sa part n’est pas àécarter.14-Bent Mage: Rien que pour la monte du jockey maison de la trèsefficace écurie M. Bendjekidel, cette pouliche de 4 ans, qui alterne lesbonnes et mauvaises sorties, peut venir dans ce lot des plus équilibrés,terminer en bon rang au sprint final.15-Zomorodat el Mesk: Embusquée dans le bas du tableau, cettepensionnaire du très grand entraîneur A. Mimi, qui reste sur uneexcellente quatrième place sur le même parcours qui nous intéresse, nedevrait pas rencontrer de grandes difficultés pour venir décrocher uneplace payante à l’arrivée.

JOKER DE CHARME3-Soltana Bey

COUP SURPLACÉ2-Arris de Bio

CHEVAL DU JOUR15-Zomorodat El Mesk

PREMIÈRES CHANCES

02-Arris de Bio (0)

01-Al Madine (0)

15-Zomorodat El Mesk

07-Labouar

12-Amouadj (0)

04-Sehm Rafigo (0)

SECONDES CHANCES

08-Cheikh El Zaim (0)

09-Jazoul

10-Bouton D’or

14-Bent Mage (0)

06-Nour El Mels

OUTSIDERS

03-Soltana Bey

11-Arthur

13-Taqualide (0)

ABANDONNÉS

05-Lapino

CHAMP «F» SPÉCULATIF2-15-12-3-X

LES COURSES À ZEMMOURI

LE PRONOSTICVÉRITÉ

HORIZONS • Jeudi 31 Janvier 201921

QUINTESCOPE

ME

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I

2- Arris de Bio (0)/ 15- Zomorodat El Mesk/ 7- Labouar/ 8- Cheikh El Zaim (0)/12- Amouadj (0)/ 14- Bent Mage (0)/ 1- Al Madine (0)/ En H.S : 2-15-7-8-X

TURFC

e ne seront pas les demisang trotteur français quiseront à l’affiche comme decoutume chaque jeudi à l’hip-podrome Emir Abdelkader deZemmouri, car le nombrerequis pour organiser un pariQuinté dans cette catégorie

de chevaux, n’a pas pu être atteint où seule-ment huit trotteurs ont répondu présents àl’appel de ce prix Heure Grave qui, il faut lesouligner, a fort belle allure car il réunit lacrème des trotteurs actuellement. Ce quivaudra, à ne pas en douter, le déplacementafin d’assister aux envolées majestueusesde ces coursiers très prisés par nos amisturfistes. Mais l’épreuve phare de la réunion,fonctionnera dans la catégorie des pur-sangarabes, nés et élevés en Algérie où ilsseront quinze chevaux de 4 ans et plus, às’aligner sous les ordres du starter sur ladistance de 1.300 mètres et où on devraencore une fois plancher sur les chances decertains habitués des épreuves à caractèrequi voyagent comme à leur accoutumée àtravers les différents hippodromes quecompte la société des courses hippiques etdu pari mutuel et cela fin d'engranger lemaximum de gains dans des courses dequalité assez moyenne, car il sont fort sou-vent barrés dans des épreuves de premièreet deuxième séries. Cela est tout à fait légi-time, car il ne faut pas perdre de vue qu'unathlète revient assez cher en matière d'en-tretien (alimentation, entraînement, soins...).Cependant, ce genre de globetrotter risquede décourager les volontés les plus tenacesdans la «rubrique» pronostics, car cettetranshumance peut avoir des répercussionssur le rendement de chaque coursier qui doitcomposer avec ces aléas, à savoir le tracéde chaque hippodrome, la distance qui diffè-re à chaque sortie, mais surtout ces change-ments de jockeys récurrents qu'ils doiventgérer et tous ces facteurs contribuent àl'émergence de grosses arrivées, accompa-gnées très souvent de cagnottes qui sontdevenues monnaie courante et qui font cou-rir nos amis turfistes à la recherche de cefameux sésame, tant espéré, mais qui restehélas fort souvent inaccessible pour les rai-sons évoquées ci-dessus, car en règle géné-rale, la fiabilité dans les lignes de jeux esttrès souvent battue en brèche par les perfor-mances en dents de scie des habitués àcaractère dont l'inconstante est devenue laqualité première. Il faudra encore une foisprivilégier les combinaisons élargies et inclu-re judicieusement le profil de certains cour-siers les plus aptes à se distinguer sur leparcours du jour, sachant que la distance de1.300 mètres, peut nous réserver de nom-breuses surprises au décompte final. Pourrappel, ce prix Arris, support aux trois formesde pari mutuel, reste ouvert aux chevaux de4 ans et plus pur-sang arabes, nés et élevésen Algérie, n'ayant pas totalisé 76.000DAdepuis le 01.09.2018 à ce jour avec surchar-ge de 1kg par tranche de 15.000DA reçusen gains et places depuis le 01.09.2017.

n Y. S.

SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL

350.000 DA l 1.300 MÈTRESTTIIEERRCCÉÉ--QQUUAARRTTÉÉ--QQUUIINNTTÉÉJEUDI 31 JANVIER 2019

Ah.Chaabi

S.Benyettou

Jj.Eh.Boubekeur

Med.Ghennam

A.Yahiaoui

B.Chaabi

Jj.Al.Tiar

T.Lazreg

Am.Benarous

B.Bendjekidel

S.Bendjekidel

F.Ammar

An.Chaabi

W.Bendjekidel

Eh.Chaabi

JOCKEYS

Al Madine (0)

Arris De Bio (0)

Soltana Bey

Sehm Rafigo (0)

Lapino

Nour El Mels

Labouar

Cheikh El Zaim (0)

Jazoul

Bouton D’or

Arthur

Amouadj (0)

Taqualide (0)

Bent Mage (0)

Zomorodat El Mesk

CHEVAUX

O.Meziani

W.Bendib

A.Zaidi

F.Hamiane

A.Zaidi

Abd.Berrouk

Abd.Berrouk

A.Hamiane

M.Bendjekidel

Abm.Cherifi

G.Aumassip

O.Meziani

M.Zeghlache

M.Bendjekidel

Abd.Berrouk

PROPRIÉTAIRES

01

02

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N°

15H30S.Meziani

Propriétaire

Propriétaire

Med.Ghennam

Propriétaire

M.Saidi

M.Saidi

S.Hamiane

Propriétaire

K.Nougha

S.Fouzer

S.Meziani

Propriétaire

Propriétaire

A.Mimi

Ne pas négliger

Peut vaincre

Trouble fête

Pourquoi pas

Barré

Le poids des ans

A reprendre

Bien monté

La rentrée

Attention

La rentrée

En bon rang

Aléatoire

Méfianc

Belle carte

57

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54.5

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PDS CDS ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS

PRIX : ARRIS PUR SANG ARABE N.E.E

(0) : Cheval portant une œillère

Les galopeurs suppléent les trotteurs Les galopeurs suppléent les trotteurs

HORIZONS • Jeudi 31 Janvier 2019ORTSPTous les

S 23

Un gros morceau attend le MCA

quand on sait que cette formationd’Al Merreikh est le tombeur del’USMA en huitièmes de finalede la compétition, en lui infli-geant notamment une sévèrecorrection à Khartoum (4-1).Même si a première vue la tâche

s’annonce ardue, le coach de la formation al-géroise, Adel Amrouche, estime que son équi-pe a les moyens de franchir cet écueil souda-nais et s’accrocher à l’unique objectif qui luireste cette saison, après l’élimination en Cou-pe d’Algérie par le NAHD. «Après notre tris-te élimination en Coupe d’Algérie, il nous res-te cette compétition arabe pour sauver l’hon-neur et tenter de terminer la saison en beauté.Il va falloir s’attendre à une rencontre diffici-le et très disputée entre deux équipes pratiquantle même style de jeu», a-t-il indiqué et de pour-

suivre : «Cela dit, on tâchera de réaliser un bonrésultat qui nous permettrait de prendre une op-tion pour la qualification dès ce jeudi. Je res-te persuadé que si l’on parvient à jouer sur notrevraie valeur, on aura notre mot à dire dans cet-te épreuve.» Pour cela, les coéquipiers de Fa-rid Chaâl devront sortir le grand jeu en essayantde marquer au moins un but, tout en tentant depréserver leur cage inviolée. «Il est clair quesi l’on aspire à prendre une bonne option pourla qualification avant la manche retour, il fau-dra surtout éviter d’encaisser et essayer de mar-quer un ou deux buts», dira encore, l’ancien sé-lectionneur de la Libye. Pour préparer aumieux ce big rendez-vous et mettre ses joueursdans les meilleures conditions possibles, notreseul représentant encore en lice dans cette com-pétition arabe se trouve depuis mardi au CTNde Sidi Moussa où il effectue un mini-stage blo-qué. Côté effectif, le staff technique moulou-dèen va pouvoir compter sur le retour de son

attaquant Mohamed Souibaâh, totalement re-mis de sa blessure à l’épaule ainsi que de sonmilieu défensif malgache, Ibrahim Amada, alorsque Sofiane Bendebka demeure incertain, luiqui a raté la seconde séance d’entraînement dela semaine. En revanche, il sera privé des ser-vices du trio Walid Derrardja, AbdelghaniDemou et Hicham Nekkache, forfaits pour bles-sure. En face, l’entraîneur tunisien d’Al-Mer-reikh, Yamen Zelfani, n’a pas tari d’éloges surson adversaire, estimant que «le MC Alger estl’un des meilleurs clubs encore en lice dans cet-te épreuve. Il a eu le mérite d’éliminer Al-Mu-harraq du Bahreïn et Al-Nasr d’Arabie saou-dite qui disposent d’excellents joueurs. Le Mou-loudia est une équipe redoutable dont il faudrase méfier», a-t-il affirmé à son arrivée à Alger.A noter que le match retour se jouera le 16 fé-vrier à Oum Dorman.

n Mehdi F.

COUPE ARABE DES CLUBS : MCA-AL MERREIKHFOOTBALL

Rien ne va plus entre la JS Kabylie et laLigue de football professionnel (LFP).

La direction kabyle estime que la liguecontinue à léser son équipe. Elle ne com-prend pas pourquoi cette instance n’a pasrépondu favorablement à sa demanded’avancer le match à huis clos joué face àl’ASAM (1-1) à 16h au lieu de 17h 45 dèslors qu’il n’avait aucune incidence sur leprogrammation de la télévision en raisondu huis clos alors que la rencontre ESS-JSK (8e journée) a vu son horaire décalétrois fois. L’autre grief retenu par la direc-tion de la JSK contre la ligue est le huisclos infligé à l’USM Alger à 24 heures desa rencontre face à la JS Saoura. Un huisclos qualifié par le président de la JSK «decomplaisant pour faire plaisir au dirigeantsusmistes dont l’équipe avait maille à partiravec ses fans après son élimination encoupe d’Algérie face à l’ESS». C’est direqu’entre la JSK et la LFP les choses nesemblent pas près de s’arranger.

n Rachid Hammoutène

L’ire de la JSKAdel Amrouche «Éviter d’encaisser»

L’équipe nationale U17 garçons de handball sera bel et bienprésente lors du championnat méditerranéen 2019 qu’abrite-

ra l’Egypte en février a-t-on appris hier auprès de l’entraîneurnational des gardiens de but, Daoud Amirouche. «Nos jeunesauront l’occasion de se frotter à plusieurs grandes nationscomme la France, l’Espagne et l’Egypte. La sélection a étérelancée récemment avec une liste élargie de 30 joueurs. L’estdu pays, à savoir la ville de Constantine, s’est taillée la part dulion avec 18 joueurs. Nous n’avons pas fait de cadeaux, puisqueles sélectionnés ont mérité amplement leur convocation» a-t-ilfait savoir. Absente pendant trois ans, cette tranche d’âgeconstitue un vrai réservoir. «Nos jeunes sont encore en phased’apprentissage. Avec le travail dans la durée, j’estime que d’iciquelques années, ils pourront alimenter la sélection A. Jeregrette la rareté de joueurs sélectionnables côté Ouest.J’espère qu’à l’avenir nous pourrons repérer un maximumd’éléments valables» a-t-il souligné. Prenant en charge la sélec-tion provisoirement en attendant le début de la mission dusélectionneur national désigné, en l’occurrence HarroucheLakhdar, Daoud a révélé que le Sept national U17 prendra partà un tournoi amical en Tunisie du 12 au 16 février. «Nous ani-merons des matches contre la Tunisie, le Maroc et la Libye.Nous aurons l’occasion de tester tous les joueurs pour avoir uneidée plus précise sur leur forme. Il est clair qu’il faudra laisserdu temps à cette sélection, dont plusieurs éléments composentla sélection nationale scolaire. Le travail se fera en étroite col-laboration avec la fédération du sport scolaire afin d’assurer la

continuité.» Interrogé sur les critères de sélection, notre inter-locuteur a insisté sur le gabarit. «Le handball a atteint une autredimension notamment avec le changement de système défensif.Pour appliquer la défense plaquée (6-0) par exemple, il faut se

baser sur des joueurs d’une certaine morphologie. Nous avonsune nouvelle génération douée, notamment dans les villes del’intérieur du pays. Le travail durant les vacances est importantpour une progression rapide» a-t-il estimé.

TAHAR LABANE ADJOINT DE PORTES CHEZ LES SENIORSAbordant la sélection nationale A hommes, Daoud, qui

occupe également le poste d’entraîneur des gardiens seniors, afait savoir que la fédération algérienne va conclure prochaine-ment avec Tahar Labane pour seconder le futur sélectionneurnational, en l’occurrence le Français Alain Portes. «Tahar a étéun des piliers de la sélection comme joueur. Il a assumé son rôlede leader. Je pense qu’il pourra être d’un apport précieux, luiqui a gagné l’estime et le respect des joueurs actuels qu’ilssoient nouveaux ou anciens.» Pour ce qui est de la liste des gar-diens de but, notre interlocuteur a indiqué que les portes de lasélection seront toujours grandes ouvertes aux meilleurs, ycompris Abdelmalek Slahdji. «L’équipe nationale a besoin desplus en forme en prévision du championnat d’Afrique 2020 enTunisie. Slahdji est un gardien que je respecte vu son vécu ettout ce qu’il a comme capital expérience. Je ne vais jamais luibarrer le chemin du retour en sélection.» Outre les gardiens auniveau local, un portier évoluant à l’étranger intéresse toujoursla FAHB et Daoud. «Il s’agit du gardien de but de l’USDunkerque, Samir Belahcène. Ce dernier sera contacté très pro-chainement pour savoir s’il est convaincu d’endosser le maillotnational» conclut-il.

n Adel K.

CHAMPIONNAT MÉDITERRANÉEN U17

PROGRAMMATION

Soumis à un rythme infernaldepuis un mois en disputant

déjà pas moins de dix ren-contres toutes compétitionsconfondues, le NA Hussein Deyaffrontera cet après-midi à partirde 15h au stade 20-Août-1955d’Alger le DRB Tadjenanet

pour le compte de la mise à jourdu calendrier du championnatde Ligue 1 Mobilis. Un matchtrès important pour les Sang etOr qui visent d’une pierre deuxcoups. En effet, en cas de vic-toire, la bande à Ighil capitalise-ra 29 points synonyme d’une

place sur le podium et en mêmetemps se rassurer avant laconfrontation face aux Angolaisdu Petro Atlético pour le comp-te de la première journée de laphase de poules de la Coupe dela CAF prévue dimanche pro-chain au stade 5-Juillet. De son

côté, occupant l’avant-dernièreplace au classement, la forma-tion de Tadjenanet n’a pasd’autre alternative que de glanerles trois points si elle veut s’ex-tirper un tant soit peu de la zonede turbulence.

n Khaled H.

LIGUE 1 (MISE À JOUR) : NAHD – DRBT

Le Nasria vise le podium

APRÈS AVOIR SORTI LESSAOUDIENS D’AL NASR AU

TOUR PRÉCÈDENT, cette fois ci,c’est un adversaire d’un tout

autre calibre qui se dresse surle chemin du MCA. Il s’agit des

redoutables soudanais d’AlMerreikh que les Mouloudèens

vont devoir accueillir ce soir à19h00 dans leur fief du stade

5-Juillet, lors de la manchealler des quarts de finale de la

Coupe arabe des clubs.

L’Algérie sera présenteHANDBALL

BOXE

Athmane Laâzizi retire sa candidatureAthmane Laâzizi,

président de la liguede boxe de Boumerdès,a retiré son dossier decandidature au poste deprésident de laFédération algériennede boxe (FAB), dont ladate de l’assembléegénérale élective n’esttoujours pas arrêtée, aappris, hier, l’APS de l’intéressé. «J’aienvoyé une lettre officielle au secrétairegénéral de la FAB portant mon retrait de lacourse au poste de président de l’instancefédérale pour des raisons personnelles. Jecontinuerai à servir la fédération en tantque membre fédéral. C’est une décisionmûrement réfléchie par rapport à lasituation générale dans laquelle se trouveactuellement la boxe algérienne», a déclaréà l’APS Laâzizi. Trois candidats sontdésormais en lice pour le poste deprésident. Il s’agit d’Abdellah Bessalem,ex-président de la FAB, Nacer Erouane,membre fédéral et président de la ligue deTizi Ouzou, et Abdeslam Draâ, ex-président de la FAB.

Horizons : http://www.horizons.dz R.C.97B 36181

Horizons

n Alger 18° n Annaba 18° n Constantine 15° n Oran 19° n Ouargla 23° n Tamanrasset 23° n Tindouf 25° n Illizi 27°La Météo du JJeeuuddii 3311 JJaannvviieerr 22001199

COMMISSION MIXTE ALGÉRO-RUSSE

Des recommandations pour renforcer la coopération bilatérale

Köhler a informé, mardi dernier, le Conseil desécurité de son intention de se réunir à nouveauavec les différentes parties en février, en vue depréparer la nouvelle table ronde, précisent dessources proches du dossier qui évoquent «desconsultations intensifiées pour ficeler l’agenda dela rencontre». L’ancien président allemand, qui abriefé le Conseil de sécurité sur les résultats de la

première table ronde de Genève, a reçu mardi dernier le soutienunanime du Conseil. L’Afrique du Sud, soutien inconditionneldu Front Polisario, a plaidé, lors de cette réunion, pour un rôleplus actif de l’Union africaine dans le règlement du conflit,ajoutent les mêmes sources. L’Afrique du Sud, dont le retour àl’instance suprême des Nations unies apporte une nouvelledynamique aux discussions sur le Sahara occidental, a deman-dé que le Maroc fasse preuve de bonne volonté en prenant desmesures de confiance pour libérer les détenus politiques, auto-riser les observateurs des droits de l’homme à se rendre dans lesterritoires occupés et cesser le pillage des ressources naturelles.

Les Etats-Unis, qui maintiennent la pression au Conseil desécurité pour relancer les négociations, ont insisté, de leur côté,sur la nécessité d’aboutir à «une solution mutuellement accep-table qui pourvoit à l’autodétermination du peuple sahraoui».La déclaration des Etats-Unis à cette réunion, tenue à huis clos,s’inscrit en droite ligne avec sa position exprimée en octobre2018 lors de la prorogation du mandat de la Minurso. La délé-gation américaine n’a fait aucune référence au plan d’autono-mie présenté par le Maroc, affirment les mêmes sources. Lereprésentant du Front Polisario à l’ONU, Sidi Omar, cité mardi

dernier au soir par Associated Press et Washington Post, a réaf-firmé que l’option du référendum pour l’autodéterminationconstituait une «ligne rouge» à ne pas franchir pour lesSahraouis. «Notre position est très claire», a-t-il déclaré. «Laseule façon pour le peuple sahraoui d’exercer (son droit) à l’au-todétermination est par le biais d’un référendum», a-t-il insisté.

Pour le diplomate sahraoui, les mesures de confiance propo-sées par le Front Polisario lors de la dernière table ronde deGenève sont l’exemple d’obstacles à surmonter, en indiquantque le Maroc a rejeté, lors de ces discussions, cette propositionmais sans présenter quoi que ce soit en contrepartie. Sidi Omara précisé que le Front Polisario considérait cela comme unsigne de «manque d’intérêt à faire avancer le processus». «Maisnous continuons de croire que nous devons travailler» sur cevolet, a-t-il affirmé.

Köhler lance une nouvelle sériede consultations en février

SAHARA OCCIDENTAL

CHANSON KABYLE

Moh Hanned n’est plusLe monde de la culture à Tizi Ouzou a été secoué, hier matin,

par le décès du jeune musicien Moh Hanned, 33 ans,emporté par une crise cardiaque. Le jeune musicien polyvalent

excellait avec tous les instruments. Sa virtuosité faisait qu’ilétait très demandé par les chanteurs à chaque fois qu’ils seproduisaient à Tizi Ouzou dont Lounis Aït Menguellet, Akli

Yahiatène, Mouloud Zedek, Rabah Lani et tant d’autres artistesqui l’estimaient. Il était aussi aimé par les talents en herbe des

ateliers de musique de la maison de la culture Mouloud-Mammeri dont il était aussi un animateur et pédagogue hors

pair. Que ce soit à la direction de la culture ou à la maison de laculture, c’est la tristesse de perdre un si jeune artiste qui se lisait

sur tous les visages. n R. Hammoutène

La 9e session de la Commission mixte algéro-russe de coopération économique, commerciale, scientifique et technique s’estclôturée, hier, à Moscou par la signature d’un procès-verbal contenant des recommandations pour le renforcement de la

coopération bilatérale. Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia, et le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak,coprésidents de cette Commission, ont procédé à la signature du procès-verbal sanctionnant les travaux de cette session,

indique un communiqué du ministère. Le procès-verbal englobe plusieurs recommandations multisectorielles portant sur ledéveloppement et le renforcement de la coopération bilatérale. Dans ce cadre, les comités sectoriels ont été invités à se réunirplus fréquemment pour examiner les opportunités de coopération mutuellement bénéfiques. L’élargissement des activités deshommes d’affaires des deux pays pour les inscrire dans ce cadre de la coopération de diversification que les deux pays projet-tent pour le développement économique a été également abordé à cette occasion. Raouia a, en outre, accordé des interviews

aux organes de presse Russia Today et Sputnik, selon le communiqué.ABDELWAHID TEMMAR

«40.000 logementsdistribués depuis le débutde l’année»

Le ministre del’Habitat, de

l’Urbanisme et de laVille, AbdelwahidTemmar, a indiqué,hier à Tizi Ouzou,que plus de 40.000décisions de loge-ments et d’aides àl’habitat rural ontété déjà distribuéesdepuis le début de

2019 au niveau de 34 wilayas du pays. «L’année 2019sera encore plus fructueuse en matière de distribution delogements», a affirmé Temmar à l’ouverture de la céré-monie de remise de 903 pré-affectations de logementsAADL et de 400 aides à l’habitat rural en présence duwali de Tizi Ouzou, Abdelhakim Chater. Ainsi, pour leprogramme AADL, le ministre a annoncé que 90.000 uni-tés devraient être distribuées au cours de l’année encours. En outre, il a rappelé que son ministère va encou-rager la nouvelle formule de l’habitat rural groupé à l’ef-fet de toucher un maximum de citoyens. Comme il aaussi indiqué que son secteur favorisera aussi la suréléva-tion des constructions dans le cadre de l’habitat rural. Parailleurs, Temmar a mis l’accent sur la nécessité d’impli-quer davantage les promoteurs privés dans la réalisationde logements promotionnels aidés, tout en soulignant lanécessité de redynamiser le marché locatif. Le ministre a,en outre, insisté sur l’approfondissement des études avanttout lancement de projets. Des études qui doivent être,selon lui, précises dans tous les domaines pour éviter leserreurs du passé. Enfin, le ministre a affirmé que le pro-gramme du président de la République sera achevécomme déjà annoncé. «Le Président veille personnelle-ment pour son achèvement», a-t-il indiqué.

n Rachid Hammoutène

Fedjr....................6.22Dohr ..................13.02Assar .................15.50Maghreb.............18.15Ichaâ .................19.36

ACHAT VENTE1 $

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1 $123,90 DA

1 €140,86 DA

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(023) 50 21 14 - 50 21 12 - 50 21 13

(023) 50 21 17 - 50 21 23Fax:Tél:

SERVICE PUB

L’ÉMISSAIRE DE L’ONU POUR LE SAHARA OCCIDENTAL, Horst Köhler, va lancer une nouvelle série deconsultations avec les parties au conflit et les pays voisins, en prévision d’une deuxième table ronde qu’ilcompte tenir en mars prochain pour remettre définitivement le processus de paix sur les rails.

FORMATION PROFESSIONNELLE

L’Algérie et le Niger signentune feuille de route

pour 2019-2020

L’Algérie et le Niger ont signé, hier à Alger, une feuillede route pour tracer un programme d’action 2019-

2020 dans le domaine de la formation professionnelle. Lafeuille de route a été signée par le ministre de laFormation et de l’Enseignement professionnels,Mohamed Mebarki, et le ministre nigérien des

Enseignements professionnels et techniques, TidjaniIdrissa Abdoulkadri. Mebarki a indiqué à la presse, au

terme de cette signature, que la feuille de route constitueun programme d’action pour les années à venir 2019-

2020, consistant essentiellement en le développement desjumelages entre des établissements du sud de l’Algérie etceux du Niger. Il a ajouté qu’elle porte aussi sur la pour-suite de la formation d’élèves et de stagiaires nigériens

en Algérie même, en choisissant la spécialité voulue. Leministre de la Formation professionnelle a fait état del’existence déjà d’établissements jumelés à Illizi et à

Tamanrasset, précisant que le programme vise à élargircette opération à d’autres centres de formation. Il a rele-vé que le document concerne également la formation des

formateurs, à travers le développement d’un réseau deformation d’ingénierie pédagogique au Niger en s’ap-puyant sur l’expérience algérienne qui est «maintenant

assez bien développée et maîtrisée». Pour sa part, IdrissaAbdoulkadri a indiqué que la feuille de route allait

concerner essentiellement le renforcement des capacitésdes «formateurs et l’échange d’expériences entre certains

de nos établissements au niveau des régions fronta-lières». Le ministre nigérien a exprimé le souhait de sonpays de bénéficier de l’expérience algérienne en matièrede renforcement des capacités pédagogiques des forma-teurs de manière générale, et de profiter «de son expé-rience dans les secteurs où elle a acquis un grand capi-tal». Il a noté que la feuille de route est élaborée à titre

«indicatif» et que l’Algérie a manifesté sa «disponibilitéà nous accompagner et à être réceptive à d’éventuelles

requêtes que nous lui avons exprimées».

PROTECTION CIVILEExercice d’incendie sur avion civillors d’un atterrissage à Ghardaïa

Un exerciced’incendie sur

un avion civillors d’un atterris-sage a été effec-tué par laProtection civile,hier, à l’aéroportd’El Ménéa(Ghardaïa),impliquant plu-sieurs secteurs, aindiqué un responsable de la Direction générale de la pro-tection civile. «Cet exercice d’un incendie sur avion civillors de l’atterrissage effectué à l’aéroport d’El Ménéa(Ghardaïa) avait impliqué notamment la Protection civile,l’Armée nationale populaire, la Direction générale de lasûreté nationale, Naftal et les services du ministère de laSanté», a précisé à l’APS Nassim Bernaoui, chargé de lacommunication auprès de la Protection civile. Cet exerci-ce de la Protection civile a porté sur l’extinction de l’in-cendie du moteur droit de l’avion et l’administration desecours sur place pour les blessés, a ajouté Bernaoui, rap-pelant que la Protection civile effectue souvent ce genred’exercice pour la formation de ses éléments et pour unebonne coordination avec les autres services concernésdans ce genre d’accidents.