lagazettedufoyer n°3
DESCRIPTION
La nouvelle formule de la gazette du Foyer Résidence Tolosane.TRANSCRIPT
N° 3 - Juillet - Août 2011
La revue du Foyer Résidence Tolosane - CCAS Ramonville St-Agne
Vacances en ProvenceNostalgie quand tu nous tiens...
90 ansLa fête d’été du foyer
d F Ré id T l CCAS R ill St A
laGazetteduFoyerN° Specialété 2011
Foyer Résidence Tolosane
83 ter Avenue Tolosane
31520 Ramonville St-Agne
SommaireLa fête du Foyer
Pages. 3/4
CinémaPage. 5
Vacances en ProvencePage. 6/7
Nostalgie quand tu nous tiens / 90 ans
Page. 8/9
A qui demanderons-nous l’eau ?
Des proverbes d’été Page. 10/11
SportPage. 12
Les infos du FoyerL’agenda Page. 13
Humour et Passe temps Page. 14
L’équipe de rédaction
Renée BEAUDON
Yvonne SOULET
Denise DUCOS
Giorgina CHASTEL
Suzane Duprat
Pierre FERAUT
Albert Jarry
Mise en page
Fernando
2. La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011
Même si nous attendons toujours l’arrivée de l’été, n’oubliez pas ces quelques conseils en cas de forteschaleurs.
Quant à moi, je vous retrouverai le 23 Aoûtaprès quelques semaines de vacances.
Fernando
Se mouiller la peau plusieurs fois par jour tout en assurant une légère ventilation
Ne pas sortir aux heures le plus chaudes
Passez plusieurs heures dans un endroit frais ou climatisé
Mangez normalement, (fruits, legumes, pain...)
Ne pas consommer d’alcool.
Boire normalement (environ 1,5 litre d’eau par jour), car le corps transpire peu
La Fête d’été 2011 du Foyer
La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011. 3
Le premier juillet des employés municipaux arrivent avec un camion chargé de matériel. Ils déposent dans la cour la scène, des tables et des chaises. Le personnel du foyer monte des tubes et des charpentes en fer qui vont soutenir les tentes, puis l’équipe installe les tables et les chaises. Le 2 Juillet, de belles nappes de couleurs vives sont déposées sur les tables ainsi que des guirlandes et de jolies lanternes vietnamiennes, confectionnées par quelques résidentes du foyer, comme décoration.
11 heures trente, M. LUBAC, Maire de la commune, les membres du conseil municipal et les invités arrivent et saluent toutes les personnes déjà installées autour des tables. L’apéritif est servi avec des amuse-gueules
vietnamiens.
C’est à ce moment que le groupe Boustrophédon nous a présenté des numéros de cirque. Formidable Lucie, accompagnée au piano par Daniel.
Puis le déjeuner a commencé. Repas Vietnamien à base de crevettes dont je ne dirai pas les noms car j’ai oublié.
Mais, Bravo! aux cuisiniers, c’était délicieux, en plus servi avec le sourire par le gentil personnel féminin du foyer.
Repas arrosé d’un bon vin, champagne et café.
En fi n de repas, la chorale du foyer emmenée par Pierre, a interprétée plusieurs chansons et
une dame a raconté deux contes Vietnamiens.
La journée s’est terminée dans la joie en pensant déjà à la fête de l’an prochain . En repartant tout le monde a pu admirer les photos du Vietnam dans le couloir . Les résidents ont regagné leur appartement, contents de la journée.
R.B.
uc
L
Matinée cuisine vietnamienne Jeudi 30 juin, 10 heures pétantes, à la bibliothèque, plusieurs résidentes, un petit tablier autour de la taille. Sonia notre résidente
vietnamienne et sa sœur (venue spécialement pour l ‘ occasion) sont réunies sous la houlette de Fernando, qui arrive avec tous les ingrédients nécessaires pour confectionner des brioches(banh bao).
Deux grands culs de poule sont installés, du matériel de cuisine, les ingrédients, et c’est parti. Après quelques déboires avec l’ouvre-boîte nous versons le lait de coco ‘’ nuoc dao ‘’ quelques discutions s’engagent sur les quantités, farine (bôt ), sucre ( duong ), levure (men da nho), faut-il un quart de lait (sua) ou plus... Enfi n ça y est, c’est prêt, tous les ingrédients sont versés dans le cul de poule, maintenant il faut des bras musclés pour touiller tout ça : nous nous passons le fouet, le pilon, heureusement Fernando est toujours là, au bout de 20 minutes, c’est OK. Nos
deux sœurs vietnamiennes décident de faire venir une autre résidente vietnamienne.Celle-ci vient nous donner quelques conseils . L’autre cul de poule est destiné à recevoir une crème qui après quelques manipulations doit faire des bulles. Midi nous allons déjeuner. 14 h Nous reprenons nos activités, tout est prêt, Sonia et sa sœur nous montrent comment
confectionner les brioches. On fait des boulettes, on étale la pâte en petites galettes bien fi nes pas trop grandes, on met dessus, une autre pâte faite avec la crème on forme des aumôneries qui seront cuites à la vapeur (hâp) comme nous n’avons pas le droit d’entrer dans la cuisine la cuisson reste un mystère.
15 h tout est prêt heureusement, car nous entendons les enfants de l’école Pierre Mendès France
qui sont autour de la cheminée avec leurs professeurs et notre animateur de chant Jo Vidal.
A tour de rôle les enfants et nous mêmes nous chantons
avec une grande gaieté, nous dégustons les brioches, des friandises, les boissons
qui nous sont offertes. De nombreuses personnes ont aussi assistés à ce spectacle et ont chaleureusement applaudi tous les participants. Nous nous séparons sur ‘’ce n’est qu’un au revoir ‘’ en espérant que ce ne sera pas le dernier. D.D.
4. La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011
Éloge d’un fi lm... Le jeudi 5 mai nous avons assistés à la projection d’un fi lm remarquable de Jean Bécher « La tête en friche » qui a été apprécié, me semble-t-il, par les résidents qui l’ont vu. Certes les personnes n’aimant pas les fi lms dit « d’action », aux multiples péripéties spectaculaires, ou qui recherche essentiellement
au cinéma l’exotisme, l’évasion dans l’espace et le temps, n’y auraient pas trouvé leur compte, car ce fi lm à l’intrigué très dépouillée, qui se déroule dans le cadre banal d’une petite ville, ne tient pas en haleine, ne fait ni rêver, ni vibrer, ni frissonner. Pourtant on ne s’ennuie jamais en le regardant, car le réalisateur a su capter notre intérêt en nous faisant entrer en sympathie, au sens latérale du terme, c’est-à-dire en communion, avec les deux protagonistes principaux du fi lm, incarnés par Gisèle Casadesus et Gérard Depardieu, profondément vrais, authentiques, donnant au fi lm une résonance
humaine très juste qui fait que nous nous sentons proches d’eux. Nous nous attachons notamment à suivre l’évolution du personnage d’apparence fruste incarné par Depardieu, dont l’enfance a été massacrée par les adultes, et, en premier par sa mère et son instituteur qui l’ont méprisé, humilié. Or cet être, dont la tête était restée « en friche » car on
avait refusé de la cultiver, la jugeant incapable de produire des fruits, va, grâce à une vieille dame instruite et généreuse, rencontrée par hasard sur un banc, et par l’intermédiaire de la lecture d’ouvrages littéraires, s’ouvrir aux lumières de la connaissance et donner un sens véritable à son existence qui jusqu’à là, était confi rmée à un horizon étroit. Un autre intérêt de ce fi lm réside, en effet dans le rapprochement. Cette complicité, c’est bien ce qui va nouer deux êtres que tout semblait séparer, l’âge, l’origine sociale, l’instruction. A cet égard ce fi lm est porteur d’une belle
leçon de vie, en montrant que les barrières, notamment sociales, qui séparent les individus, peuvent être brisées, comme le nombrent ces deux personnages, par le respect de l’autre et un effort de compréhension réciproque. Une des réussites du fi lm réside aussi dans la qualité suggestive des images, qui facilite le rapprochement
entre le spectateur et les personnages, je pense notamment, aux brefs retours à l’enfance qu’a connu le personnage interprété par Depardieu et qui sont importants pour mieux comprendre sa personnalité. Il faut, enfi n, souligner la remarquable interprétation des deux acteurs principaux qui, dans leur rôle respectif, ont su donner à cet spectacle, cette profonde vérité humaine qui le caractérise.
P.F.
Cinéma
La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011. 5
Vacances en Provence
A Montauban cinq jeunes fi lles dynamiques se
lancent dans l’inconnu .Nous recrutons huit jeunes gens et formons un groupe. Léo (Léonidas) et Odette pour les excursions et animations, Emma et Lucette pour le ravitaillement et les repas .Quant moi il me restait la trésorerie et la responsabilité du groupe, cuisine collective, couchage sous tente ou en auberge.
Départ en train jusqu’àNîmes puis vélo ou stop à l’appel.
NIMES,
visite de la ville où les
principales curiosités sont les arènes (très bien conservées) la maison carrée, le jardin de la fontaine, et la tour Magne.Départ pour le pont du Gard (merveille de l’antiquité) aqueduc grandiose Qui conduisait à Nîmes les eaux de source captée près d’Uzès Ce pont enjambe la vallée du Gardon. Il est construit en trois étages. Des sentiers aménagés permettent de contempler ce pont et nous amènent à l’aqueduc qui se trouve à 50 mètres au dessus des eaux .Nous avons traversé le pont à l’intérieur de la canalisation mais les plus courageux ont préféré les dalles qui sont au dessus, trajet périlleux. Nous redescendons au point de départ, mais deux jeunes manquent à l’appel. Ils nous affrontent du haut du pont en faisant des gestes d’équilibre. En entendant mes cris de colère ils nous ont vite rejoint et après de gentilles excuses le calme est revenu . ps: nous étions 13 pour 11 vélos, dont deux faisaient du stop à tour de rôle.
Saint Rémy de Provence.Visite de la ville avec le musée des abeilles puis départ au début de l’après midi pour les Baux.
Les Baux. Village dénudé
bordé de deux ravins à-pic, un château fort en partie détruit et de vielles maisons. En arrivant en haut du village l’impression est très forte. Nous nous installons sur la belle place du château quant un autre groupe du nord de la France viens nous rejoindre, présentations, connaissances, et le temps passe. Je m’aperçois alors que nos deux stoppeuses (Léo et Odette) ne sont pas arrivées, à l’époque le téléphone portable n’existait pas. À19 heures nos jeunes commencent à réclamer le manger, quant à moi je m’inquiétais sur le sort des deux stoppeuses quand vers 20 heures nous les avons vu arriver très gaies en brandissant 2 tableaux et nous expliquant qu’il y avait à l’auberge de Saint Rémy des jeunes peintres qui venaient peindre des paysages provençaux. L’occasion était trop belle et elles ont demandé a ces peintres de dessiner leur portrait, la pause était longue ce qui explique le retard. Tout cela s’est terminé par un pique-nique avec l’autre groupe sur la belle place du château.
Dans l’année 1945 après une période de guerre la jeunesse a besoin de s‘épanouir et
d’oublier. La fédération des auberges de jeunesse crée alors des caravanes (groupe de jeunes
accompagnés) . Voici le récit de Mme Duprat.
6. La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011
Avignon,
nous arrivons la semaine où Jean Vilar animateur de théâtre viens de créer le festival d’Avignon qui donne droit à tous les jeunes a la gratuité des visites des monuments .Visite du palais des Papes.
Nous arrivons un peu en retard pour la dernière visite de la matinée Mais comme l’entrée était gratuite et que nous entendions la voix du guide à l’intérieur ,nous somme entrés en espérant le rejoindre .Mais ce palais est un véritable dédale de salles ,de couloirs ,de chapelles et nous nous sommes retrouvés seuls à 50 mètres de hauteur. Un courageux se penche pour appeler un guide dans la cour, qui vient rapidement nous récupérer, je passe sur les engueulades biens méritées tout au long de la descente. Le sourire est revenu et après une visite de la ville nous nous retrouvons le soir pour chanter et danser sur le célèbre pont d’Avignon .
Fontaine de Vaucluse.
Cette fontaine s’ouvre sur une grotte où le Sorgue apparaît au fond d’un cirque entouré de falaises. Ce spectacle était tellement beau que j’étais encouragée, Jeller étant responsable de la sacoche qui contenait les espèces et documents importants je la donna à Léo le temps de la visite. Au retour je trouve Léo et Odette faisant sécher au soleil le contenu de la sacoche tombée dans l’eau, mais rapidement rattrapée, heureusement nous avons tout récupérer.
Saintes Maries de la mer
avec sa célèbre église fortifi ée et les souvenirs qui s’attachent à son pèlerinage de gitans cette ville mérite d’être visitée.
Le 13ème jour est arrivé. Départ pour Nîmes où nous reprenons le train pour
Montauban où dans le hall de la gare nous nous séparons avec un sentiment de joie et de fi erté.Nous avons réussi l’aventure avec 13 personnes pendant 13 jours.
S.D
La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011. 7
Nostalgie quand tu nous tiens… Voici quelques mois, j’eus l’occasion de revenir dans
mon village natal de Tarn et Garonne où je ne m’étais pas rendu depuis de longues années. J’attendais avec impatience ce moment, où j’allais retrouver le cadre de mon enfance et de mon adolescence et, avec lui, les souvenirs de tout, une part de mon existence.
Or ce moment que j’espérais tant, ne m’apporta pas, loin s’en faut, la joie escomptée, certes, je parcourus avec plaisir ces rues et ruelles auxquelles m’attachaient de nombreux souvenirs. Je passais avec émotions devant ma maison natale et l’ancienne
boutique de mes parents, l’école que j’avais dût quitter
avec beaucoup de regret, pour le pensionnat du lycée, l’église où je fus plusieurs années, enfants de chœur, la hulle du village où les gamins se regroupaient pour jouer, le terrain de foot où, le dimanche après-midi, je défendais les couleurs du club local. A travers cette visite c’était
tout un passait qui défilait dans ma mémoire et sous mes yeux. Pourtant mes espérances étaient en grandes parties déçues : j’éprouvais un sentiment étrange, fait de malaise et d’amertume, qui pris assez vite le dessus sur le plaisir que je ressentais en
revisitant ma jeunesse. En effet, à mesure que j’avançais dans ma promenade, j’avais l’impression d’errer dans un village fantôme. Oui, c’étaient les mêmes lieux que je revoyais, mais des lieux d’où la vie semblait avoir disparu. Ce n’était plus le vrai village qu’avait connu ma jeunesse. Certes notre mémoire, souvent influencés par les forces affectives, ne restaure pas toujours fidèlement le passé et tend souvent à l’embellir. Mais, en l’occurrence, quand je comparais le village que je voyais à l’instant et celui que j’avais connu, la cruelle vérité s’imposait, ce lieu, comme disait le poète Lamartine, « glissait sur la pente, où le temps entasse les jours ». A l’époque où j’y avais vécu, malgré sa politesse, il refl était une certaine joie de vivre, il comprenait trois épiceries, deux boulangeries, un atelier de forgeron, une boutique de cordonnier, un magasin de journaux, un vétérinaire, un médecin même s’y étaient installés, rares étaient les moments où l’ont ne trouvait pas des gens dans les rues qui faisaient leurs courses ou bavardaient avec des connaissances ou leurs voisins. L’été on sortait le soir prendre le frais et l’hiver on se réunissait souvent auprès d’un feu de cheminée, où rires et histoires fusaient. Dans la campagne environnante un nombre relativement important de petites exploitations agricoles avaient disparu, les artisans aussi, les jeunes partant, comme ceux qu’évoque Jean Ferrat dans « la montagne », pour s’en aller gagner leurs vies loin de
8. La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011
la terre où ils sont nés. Faute d’une clientèle suffi sante les commerçants avaient fermés leurs boutiques. Ne subsistait plus qu’un épicier vendant aussi du pain qu’un artisan d’une ville voisine venait lui livrer. Les services publics commençaient aussi à déserter. Les maisons, où plusieurs générations, avaient jadis cohabité, étaient fermées ou occupés seulement par une ou deux personnes d’un âge avancés. Plus de cris d’enfants dans les rues. Comme un grand blessé agonisant, se vidait peu à peu de son sang, le village faisait échapper lentement et inexorablement sa force vitale. En le voyant décliner ainsi, je songeais à ce poème de Lamartine, évoqué plus haut, où revenu devant sa maison natale de Milly, l’écrivain, après avoir célébré la vie qu’avait connue cette maison, racontait comment elle avait peu à peu perdu la grande famille qui la peuplait. A la fi n seul « un vieillard morne » restait. Ce village me semble hélas promis au même destin, comme des centaines voire des milliers d’autres villages, loin des grandes villes, qui sont aussi victimes de l’exode rurale. C’est la loi de l’évolution, on n’y peut rien diront les fatalistes. Peut-être, mais au risque d’être taxés de passéistes, regrettons l’époque où la population était plus harmonieusement répartie où il n’existait pas à une telle échelle, cette disproportion que nous somme en train de connaître, entre des mégalopoles surpeuplés où s’entassent des centaines de milliers d’êtres humains et ces vastes espaces désertifi és où la trace de vie humaine est de plus en plus rare. Il ne s’agit pas seulement d’un problème démographique c’est aussi une certaine qualité de vie, on pourrait me dire un certain art de vivre, qui disparaît avec nos campagnes. P.F.
90 ans
J’ai 90ans et j’suis bien content J’suis assis sur un banc
Et je regarde les contemporains
J’fi le des coups de cane aux passantsDes coups de pompes aux clébards
Qui m’énerve et j’me marreOn peut rien m’dire, j’suis trop vieux
Trop fragile, trop précieuxJ’ai 90ans qui dit mieux
J’parle aux oiseaux, et j’me demande ou j’ai mis mon chapeau
J’suis comme le plataneComme ma canne, j’suis solide et ancien
J’suis bien
J’ai 90ans et j’suis bien content J’ai encore mal aux dents
Mais la souffrance, c’est très rassurant Ca n’arrive qu’aux vivants
J’attends tranquille sur mon bancQue ce vieux monde explose
Tant il se décomposeMoi sa fait quatre vingt ans
Que j’crois plus à grand-chose Il est temps que j’me repose
J’ai pas cent ans Mais j’aimerais bien les avoir demain
Même aujourd’hui j’veux bienPour jouir enfi n du bonheur
D’avoir pu traverser Sans me faire écraser
Cette pute de vie, ses malheursSes horreurs, ses dangers
Et ses passages cloutés
Paroles de la chanson de Renaud « j’ai 100 ans» de 1988
de l’album «Putain de Camion»adaptés par un de nos résidents
La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011. 9
Les abeilles de Juillet
Ne valent grain de millet.
En Juillet mois
d’abondance
Le pauvre a toujours sa
pitance.
Qui veut beau navet
Le sème en Juillet.
Pluie de Juillet
Eau en Janvier
Juillet sans orage
Famine au village.
En Juillet pluie du matin
Est bonne au grain.
Ciel de juillet rouge au
matin, veut un pluvieux
voisin.
De juillet chaud vient un
automne, où souvent il
tonne.
De juillet la chaleur, fait de
septembre la valeur.
En juillet, faucille au
poignet.
En juillet, grand tonnerre
du ciel remplit cave et
grenier.
En juillet jusqu’au dernier,
mets ton blé dans ton
grenier.
Jamais en juillet,
sécheresse n’a causé la
moindre tristesse.
Soleil de juillet, brode le
melon tout entier.
Des proverbes de JuilletAvoir l’accent enfi n, c’est, chaque fois qu’on cause,Parler de son pays en parlant d’autre chose!...
Non, je ne rougis pas de mon fi dèle accent!Je veux qu’il soit sonore, et clair, retentissant!Et m’en aller tout droit, l’humeur toujours pareille,En portant mon accent fi èrement sur l’oreille!Mon accent! Il faudrait l’écouter à genoux!Il nous fait emporter la Provence avec nous,Et fait chanter sa voix dans tous mes bavardagesComme chante la mer au fond des coquillages!Écoutez! En parlant, je plante le décorDu torride Midi dans les brumes du Nord!Mon accent porte en soi d’adorables mélangesD’effl uves d’orangers et de parfum d’oranges;Il évoque à la fois les feuillages bleu-grisDe nos chers oliviers aux vieux troncs rabougris,Et le petit village où les treilles splendidesÉclaboussent de bleu les blancheurs des bastides!Cet accent-là, mistral, cigale et tambourin,A toutes mes chansons donne un même refrain,Et quand vous l’entendez chanter dans ma paroleTous les mots que je dis dansent la farandole! D.D
Paroles de la chanson «De L’Accent» de Fernandel
Vieillir même si...Vieillir en beauté
Même quand on a la peau
ridée
Vieillir en rêvant de voyager
Même si l’ont ne peut plus
marcher.
Vieillir en gardant l’espérance
Même si l’ont connaît la
souffrance
Vieillir en se forçant à rire
Même si l’ont a plus rien a dire
Vieillir en pensant aux siens
Même s’ils résident très loin.
Vieillir entourés d’enfants
Même s’ils sont très remuants.
Vieillir en toute sérénité
Même si le monde est
tourmenté.
Vieillir en étant respecté
Même si l’ont perd ses
facultés.
Vieillir tout doucement
En attendant d’autres
printemps.
10. La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011
Temps trop beau en août,
Annonce hiver en courroux.
A la mi-août,
Les noix ont le ventre roux.
Au mois d’août,
Le vent est fou. S’il pleut au
1er août
Les noisettes sont piquées
de poux.
S’il tonne en août,
Grande prospérité partout,
Mais des maladies
beaucoup.
Tels les trois premiers
jours d’août,
Tel le temps de l’automne.
En août les gélines sont
sourdes
(car ce mois là, les poules
sont silencieuses).
Août mûrit, septembre
vendange,
En ces deux mois, tout bien
s’arrange.
Août mûrit les fruits,
Septembre les cueille.
Quiconque se marie en
août,
Souvent n’amasse rien du
tout.
Ce que le mois d’août ne
mûrira pas,
Ce n’est pas septembre qui
le fera.
A la saint Bernard
Pour moissonner, il est
bien tard.
Soleil rouge en août
C’est la pluie partout
Des proverbes d’AoûtA qui demanderons-nous l’eau ?
Dans ces jours secs où beaucoup souhaiteraient plus d’eau, vers qui se tourner pour changer cet état de fait ? De nos jours, on ne sait plus. Bien moi, natif du Limousin, je peux vous inciter, à aller vous rafraîchir à Vassivière.
Fleuron du tourisme du Limousin, le lac de Vassivière rayonne sur un arrière pays riche d’un patrimoine, naturel, humain et archéologique. Le circuit qui est proposé va vous immerger dans la nature sauvage et préservée entre forêt, pays, eaux vives et tourbières. Une balade attachante au cœur du parc naturel régional de Millevaches en Limousin qui vous réservera bien des surprises. A Saint Matthieu situé à la pointe sud ouest de la Haute
Vienne, nichée au cœur du parc naturel Périgord Limousin. La commune de Saint Matthieu est loin d’être une inconnue pour certains. Même en dehors des frontières régionales et nationales, car lauréate depuis 2010 du pavillon bleu d’Europe
pour son lac (écolabel à forte connotation touristique et garant d’une qualité environnementale). Pavillon qui vient d’ailleurs de lui être décerné à nouveau cette année.
A.J.
La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011. 11
SportTemps Forts du Tour de France.
Dans la France du début du 20ème siècle, il fallait être insensé, ou pire, une sorte d’aliéné, pour imaginer une course cycliste de près de 2500 kilomètres à travers le pays.
Géo Lefèvre alors journaliste
à l’auto, eut cette inspiration. Son directeur, Henri Desgrange eut l’audace d’y croire, de le
suivre et parier gros sur le tour de France.
Le premier juillet 1903 soixante pionniers s’élancèrent de Montgeron sur leur bicyclette.
Après six étapes démesurées (Nantes-Paris, 471 km) seuls 21 « routiers » Maurice Garin
en tête, parvinrent au terme de cette première épopée.
Après avoir immédiatement suscité l’étonnement et l’admiration, le tour à captivé à travers les colonnes de l’Auto et en même temps qu’il partait à la rencontre de son public, de plus en plus d’assidus au bord des routes. Les français nous sommes dès lors pris de passion pour nos nouveaux héros qui s’appelaient Pottier, Petit-Breton ou Pélissier et un peu plus tard pour Vietto, Magne ou Leduc. Mieux, au-delà de l’attache-ment à des champions de hautes valeurs, nous nous sommes appropriés cette épreuve atypique qui met à l’honneur nos villes, nos campagnes et même depuis 1910 nos montagnes.
Générateur de performance et d’émotion, le tour à surtout constamment vécu en harmonie avec son temps, quitte a en absorber les maux.
Il a profi té avec toute la France des congés payés dès 1936, a souffert des guerres, a savouré l’insouciance des ‘’trente glorieuses ‘’ en célébrant Coppi, Bobet, Anquetil, Poulidor, s’est ouvert vers les pays étrangers à l’heure de la mondialisation, et se débat maintenant dans le tourbillon des dérives du sport mondial.
D.D.
Henri Desgrange, à son bureau en 1914
Henri Pélissier en 1919
Premier kilomètre de l’édition 1903 du tour de France
Le saviez-vous?Le maillot jaune du leader du classement général est l’un des plus emblématiques symboles du Tour de France. La couleur jaune rappelle celle du journal L’Auto,
créateur de l’épreuve. La signature d’Henri
Desgrange, le fameux HD, orne ce maillot
après une paren-thèse de quelques
années seulement où cet usage fut oublié.12. La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011
Les Infos du Foyer
Nous vous rappelons que des élections pour désigner les nouveaux membres du conseil de vie social du Foyer se tiendront en septembre. Vous pouvez d’ores et déjà postuler comme candidat. Pour plus d’informations et renseignements adressez-vous à Mme Jandau, directrice du Foyer.
Séjour « Séniors en Vacances », en collaboration avec l’Agence Nationale des Chèques Vacances, (ANCV).
Le CCAS de Ramonville s’est associe à l’ANCV pour proposer aux séniors de la commune un séjour de 5 jours 4 nuits à Seignosse Le Penon. Des places sont encore disponibles pour ce séjour qui se tient du 19 au 23 septembre 2011.
Au programme :• La découverte de la côte Landaise. • Bayonne et Cambo-Les-Bains, visite guidée du coeur de Bayonne et sa Cathédrale, visite guidée de la villa Arnaga à Cambo-Les-Bains, demeure d’Edmond Rostand. • Découverte de Dax, première destination thermale de France : avec ses façades élégantes, ses édifi ces Art Déco et ses ruelles pittoresques. • Des soirées animées, loto, karaoké, dansante…
Si vous êtes intéressés par ce séjour, remplissez le formulaire qui se trouve à l’accueil puis déposez-le auprès de Leïla, Gautier ou Mme Jandau avec les documents demandés.
Vous bénéfi cierais d’un tarif préférentiel pour ce séjour, que vous soyez imposable ou non. (Ligne 14 de votre feuille d’impôts sur le revenu)
150€ pour les personnes non imposables. 300€ pour les personnes imposables.
Le prix du transport reste encore à fi xer, mais il ne dépassera pas les 50 €. Plus on est, moins on paie!...
Alors, n’hésitez pas et joignez-vous a nous. Date limite le 15 août 2011.
Les anniversaires du Foyer
Nous fêterons les anniversaires du mois le mardi 30 Août
La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011. 13
Passe temps
Humour
14. La Gazette du Foyer, Juillet/Août 2011
Les tongs sont les strings des pieds
Le mot « long « est plus court que le mot « court »
Être loin d’ailleurs, c’est être ici
Je viens d’inventer le stylo pour les auteurs qui n’ont
pas d’idées
C’est encore heureux que les circuits formule 1
soient à sens unique
Il y a des gens qui arrivent à joindre l’inutile au désagréable
Je suis pour le partage des tâches ménagères à la maison c’est moi qui passe l’aspirateur ….. À ma femme.
Pour voir qu’il fait noir on n’a pas
besoin d’être une lumière
Quitte à être réincarné autant que ce soit en moi comme ça mes
vêtements pourront me resservir
DIEU a crée l’homme, pour le remercier l’homme a crée DIEU
Au fond la vie est une sorte de machine à voyager dans le
Un joueur d’échecs c’est comme la
peinture s’il n’est pas brillant il est
mat
On a parfois de la chance dans son malheur moi je me suis blessée avec du sparadrap
Le lancement du poids, c’est la pétanque des costauds
Il m’arrive de me parler à moi même pour être certain que quelqu’un m’écoute
HORIZONTALEMENT :1 - Magnifi erais . 2 - Parfumasse . 3 - Peintre italien . Morceau de cercle . On le fait pour boire un coup . 4 - Fusil à répéti-tion . Pareillement . 5 -Sur la gamme . Poisson d’eau douce . Pied . 6 -Déesse des eaux . Tressa . 7 - Infl ammation desganglions lymphatiques . Nationale . 8 - Déroute .Pas moi . 9 - Symbole en noir et blanc . Quartier général . 10 - Fit du bien. Petite bête préhistorique . 11 - Balai . Armes de poing . 12 -Brasse . Utilise .
VERTICALEMENT :1 - Insémination artifi cielle . Chien . 2 - Fibre synthétique . Recueil . 3 - Vent . Pour partir à leur chasse il faut y croire . 4 - Comme de lapâte à mode-ler . Classifi cation des huilespour moteurs . 5 - Sur la gamme . Essence . 6- Pizzeria . Vidé . 7 - Titre anglais . Res-semblas . 8 - Savoir . Grande jatte . 9 -Dieu égyptien . Pierre d’aigle . 10 -Apparence . Retire . 11 - De même grandeur .12 - Manche . Partie . Connu .