l'adaptation de l'offre de soin au chu soigner en toute ... · l'adaptation de...

Le magazine du Centre Hospitalier Universitaire de Limoges n° 19 - Juin 2020

DOSSIER

L'adaptation de l'offre de soin au CHU

Soigner en toute sécurité

CHORUS / N°19 ● Juin 20202

à tous nos généreux donateurs

Dons alimentaires• Boulangerie Marie Blachère• Boulangerie-pâtisserie La Caramélia• Chocolaterie Borzeix-Besse

• Club de foot de Verneuil/Vienne• Familles Arméniennes

• GDA• Groupe Facebook à intérêt culinaire

• Krill • Laboratoire Ea Pharma• Les chefs avec les soignants - Le Chemin et Le Saint Eloi• MACSF• Madeleines BB• Mairie de Limoges • Mme Barataud Harmonie• M. Petitpeze• M. Prudhomme Christophe et Marine• Patàpain• Pâtisserie Sainte-Thérèse• Restaurant Dounia Kebbab• Restaurant Jean Burger• Restaurant La Chapelle Saint Martin• Restaurant L'Abattoir et association Viandes limousines• Restaurant Le Chemin• Restaurant le Cheverny• Restaurant Le Lanaud• Restaurant Le M de Marisa• Restaurant Le Marché de Léopold• Restaurant Le Marrackech• Restaurant Le Saint Eloi• Restaurant Le Tonneau• Restaurant L'espagnol• Restaurant L'Hélix • Restaurant Shalil kebbab Panazol• Société Daunat• Société Gifi Limoges• Société Picoty - Avia • Société Stokomani• Société Triballat Foodservice• Store Flying Tiger

Dons matériels• 3D-lim• Agence Régionale de Santé - Délégation

départementale de la Haute-Vienne• Association des anciens combattants de

Châteauneuf-la-Forêt• Association Laurette Fugain

• Avene• Castorama• Cinéma Grand Ecran• Délégation Haute-Vienne de la Croix-Rouge Française• Direction interdépartementale des routes• Direction départementale de la sécurité publique• Direction Régionale du service médical Limousin - Poitou-Charentes• Entreprise Cicoa• Entreprise International Paper• Etablissement central logistique de la police nationale de Limoges• Fonds pour les soins palliatifs• Gendarmerie nationale de la Haute-Vienne• GMF - Direction du réseau partenariats et marchés• HSBC• La Poste - Centre financier de Limoges - La Banque Postale• Lycée agricole Les Vaseix• Magasin Galeries Lafayette• Mairie de Limoges• Nuxe• Phenix Electronic• Pôle Emploi Nouvelle Aquitaine - Site administratif Limoges Ester• Quick• Résidence Les Jardins d'Arcadie• SARL Laboratoire Paysane• Services de Sauvetage et de Lutte contre l'Incendie des Aéronefs sur les aérodromes• Service pénitentiaire d'insertion et de probation de la Haute-Vienne et de la Creuse• Smoking, no smoking• Société JDE France• Société Picoty - Avia • Solimut Mutuelles de France• Sonoscanner• Station Shell A20

• Université de Limoges

Dons financiers• Association d'anciens combattants Bleuet de France• Cagnotte Leetchi du club de foot Bellac - Berneuil -

Saint-Junien-les-Combes• Compagnie d'assurances Generali

• Discothèque Times Club• Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France

• Groupe Crédit du Nord - Banque Tarneaud• Limoges CSP• Lions Club Aixe-sur-Vienne• M. Alary-Chassard Aristide• M. et Mme Cibot Jean-Olivier et Guylaine• M. et Mme Lory Claude et Viviane• M. et Mme Pinguet Raymond• M. et Mme Viale Sébastien et Magali• M. Glandus Patrick• M. Mériguet Dominique• M. Paquet Alain• M. Pérot Ludovic• Mme Bardonneau Corinne• Mme Duclosson Michèle• Mme Lhomme Nadine• Mme Mondon Jeanine et M. Laplaud Jean• Mme Moreau Monique• Mme Moreau Véronique et M. Cornuot Marc• Mme Mousnier Florence

(liste au 14 mai 2020)

Suivez notre actualité sur l'intranet Hermès - www.chu-limoges.fr - les réseaux sociaux3

Edito

Une période de transition vient de débuter avec la levée du confinement de toute la population. Les conditions dans lesquelles notre pays a dû affronter le début de la crise sanitaire n’ont pas permis de diagnostiquer précocement tous les cas suspects et de pratiquer un confinement ciblé des patients et de leurs contacts. Dans ce contexte, des populations entières ont été sommées de rester à domicile.

Cette politique extrêmement contraignante, et particulièrement dou-loureuse pour les personnes les plus démunies, a été très efficace pour freiner de manière spectaculaire la circulation du Covid-19. Dans ce contexte, les hôpitaux du Limousin n’ont pas été submergés.

Notre CHU reprend peu à peu ses activités programmées et non pro-grammées, pour répondre aux besoins de santé de notre population. La crise sanitaire nous impose de nouvelles organisations, tant en secteur d’hospitalisation que de consultation. Le développement de la télé-médecine s’est considérablement accéléré ces dernières semaines. Le succès de la politique de confinement ciblé des malades et de leurs contacts est maintenant indispensable pour permettre que la reprise des activités co-existe « pacifiquement » avec la circulation à bas bruit du virus pendant encore plusieurs mois au moins. Notre état d’esprit est marqué par la prudence, la détermination et la sérénité. Je profite de cette tribune pour remercier toutes les personnes, dans l’équipe que je dirige, et au-delà dans notre CHU, dont la collaboration nous a permis de faire face à la crise sanitaire lors de l’arrivée de la pandémie dans notre région.

Pr Jean-François Faucher,Chef du service maladies infectieuses et tropicales

CHORUS - magazine du Centre Hospitalier Universitaire de Limoges - mensuel - 12 pages

Publication du CHU de Limoges à destination de son personnelDirecteur de la publication : Jean-François LefebvreComité de Rédaction : Dr Hugues Caly, Dr Dominique Grouille, Dr Anne Drutel, Jean-Christophe Rousseau, Laëtitia Jéhanno, Patricia Champeymont, Fabrice Averlant , Marianne Dupays, Arnaud Garcia

Ont contribué à ce numéro : Pr Jean-François Faucher, Florian Vinclair, Dr Gaëlle Maillan, Dr Agnès Cournede, Dr Camille Bataille, Mireille Perrier

Conception-Rédaction-Maquette : Maïté Belacel, Christophe Chamoulaud, Frédéric Coiffe, Johann Delalande

Photographies et illustrations : CHU Limoges, FreepikImpression : GDS (87) - Tirage : 7 000 exemplairesDépôt légal : 2ème trimestre 2020 - ISSN en cours

Contact : service communicationTél. : 05 55 05 63 [email protected]

Avec la participation de l'équipe du standard pour l'agrafage.

Edito ...............................................03

Témoignages ..............................04Spécial Covid-19 : Le quotidien de la crise raconté par nos professionnels [Episode 1/2]

Dossier ..........................................06L'adaptation de l'offre de soin au CHU :Soigner en toute sécurité

Qualité-Soins ......................................08 Equipements de protection individuelle : Indispensables à la protection de tous

Recherche et innovation .......09Dépistage du Covid-19 : Le centre de biologie du CHU mobilisé

Relations humaines ................10Spécial Covid-19 : L’accompagnement des professionnels

Retour en images .....................12

SOMMAIRE


Le mois prochain

Témoignages

4

Retrouvez l'épisode 2 dans le prochain Chorus

avec d'autres témoignages de nos professionnels sur

leur vécu au quotidien pendant le Covid.

Le quotidien de la crise raconté par nos professionnels [Episode 1/2]

Spécial Covid-19

Quel que soit leur métier, ils ont participé de près à la crise liée au Covid-19. Tous étaient volontaires. Ils expliquent leurs motivations et racontent leur quotidien durant cette période si particulière.

Cécile Negremont, aide-soignante en pédiatrie, a renforcé, avec 3 de ses collègues, le service de polyclinique au CHU Dupuytren 2

Pr Laurent Fourcade, chef du service de chirurgie pédiatrique, a été l’un des coordonnateurs médicaux de l’unité Covid du 3ème étage du CHU Dupuytren 1

Etre dans l’attente de savoir si la vague de l’épidémie allait arriver, je trou-vais ça difficile à gérer psychologiquement. Alors, j’ai eu envie de me sentir

utile. Je me suis portée volontaire pour aller dans un secteur adulte. Bien sûr, j’étais stressée en arrivant en polyclinique, mais le fait d’y aller à plusieurs a été une force. Nous avons eu un très bon accueil de l’équipe et nous avons été bien encadrées. Nous avons suivi les formations sur l’habillage et le déshabillage, mais aussi sur la façon de soigner, qui est très différente de notre quotidien. Cela nous a permis de nous sentir plus en sécurité. Au niveau de la prise en charge des patients, il a fallu se réhabituer à de petits détails : ne pas tutoyer le patient ou l’appeler par son prénom, comme nous pouvons le faire avec les enfants. Il a fallu soigner différemment. Les protections mettent une distance avec le patient car on ne voit ni les visages, ni les sourires. Il fallait donc être énormément dans le relationnel. Dès que nous avions une question, nos collègues étaient là pour nous aider. On se protégeait beaucoup les unes les autres. Sur l’habillage, on vérifiait les tenues de chacune. C’était une expérience très positive, humainement et professionnellement.

Tout est parti de la réunion de dépro-

grammation de la chirur-gie, un vendredi. On nous

a expliqué qu’un service de cohorting allait être mis en

place et que des professionnels, pour la plupart du bloc opératoire et de l’anesthésie, allaient y être déployés. J’ai tout de suite pensé à la formation des équipes. C’est ainsi qu’en quelques jours, nous avons mis en place une struc-ture de formation grâce à la participa-tion de la faculté avec Simulim [Ndlr : le centre de simulation en santé] et des équipes logistiques du CHU. Au départ, cela concernait 56 personnes : les pro-fessionnels qui allaient être en première ligne. Puis, avec les formateurs des écoles du CHU (IFSI, IFAS et IADE), nous avons mis en place des modules de for-mation des soignants. Et de 56, nous sommes passés à 1 200 professionnels formés ! Et puis les premiers patients sont arrivés. Je me suis porté volon-taire pour être l'un des coordonnateurs de cette unité d’hospitalisation Covid, avec le soutien du PCME et de Patricia Champeymont et en lien avec les ser-vices de maladies infectieuses et tropi-cales et de la polyclinique. Nous avons

Les 4 professionnels volontaires de la pédiatrie avec leurs collègues de la polyclinique

J’ai travaillé dans un autre service

J’ai exercé mon métierdifféremment


Témoignages

Anne-Marie Lemaçon, Agent des Services Hospitaliers (ASH) aux urgences pédiatriques du HME, est allée en renfort au SAMU-SMUR

J’ai trouvé normal d’aller aider un autre secteur,

dans la mesure où l’activité était beaucoup plus calme dans mon service. J’ai été bien accueillie. Lors de ma première journée, on m’a fait visiter le secteur des urgences pour que je puisse me repérer. Afin de ne pas me mettre en difficulté, j’ai été affectée uni-quement au Samu-Smur durant tout le mois d’avril. Mes missions étaient de faire l’entretien des locaux, comme je le fais d’habi-tude, mais avec des précautions supplémentaires sur la désin-fection des poignées de porte, des interphones et de toutes les surfaces qui peuvent être

touchées. Je trouve que dans le cadre de cette crise, les gens ont compris l’importance du travail d’un ASH dans un service. C’était une pression car notre rôle était encore plus important en cette période, mais je me suis sentie utile et reconnue. J’ai été aidée et écoutée quand j’en avais besoin, que ce soit par mes collègues ou l’encadrement. Je retiens de tout cela qu’il y a eu beaucoup de solidarité et d’entraide entre collègues. C’était une belle expé-rience professionnelle mais aussi personnelle, car il a fallu concilier avec la vie de famille. Mais pour moi, c’était une évidence car cela fait partie du service public.

alors construit une équipe de médecins volontaires et motivés : néphrologue, pneumologue, gériatre, spécialiste des soins palliatifs, neurologue et également des internes et externes. Nous sommes tous partis du même niveau de connais-sance sur le Covid et nous avons appris tous ensemble. Il y a eu une grande com-plémentarité et une cohésion d’équipe avec beaucoup de communication entre nous. Les équipes paramédicales se sont remarquablement bien adaptées. Les kinés ont été source de dynamisme. Les cadres ont été admirables. Je tiens à souligner le travail remarquable de la réanimation et du SSR qui nous ont per-mis de créer une véritable filière de soins. Nous n’avons pas réellement eu la vague de l’épidémie, mais nous étions prêts. Et heureusement, beaucoup de personnes âgées sont sorties guéries. Pour exemple,

la dernière patiente à quitter notre unité pour rejoindre le SSR a 91 ans ! On aurait pu penser que l’ambiance du service allait ressembler à l’efferves-cence d’une ruche, mais au contraire c’était très calme. Le temps de l’habil-lage, devenu un rituel, avant de rentrer dans une chambre était une sorte de sas mental qui permettait aux soignants de se concentrer sur le soin. C’était un vrai challenge d’équipe et c’est une fierté d’y avoir participé. Si j’ai pu le faire, c’est aussi parce que mes collaborateurs, le Dr Ballouhey et le Dr Grosos assuraient la prise en charge des patients en chirurgie pédiatrique. Il y a eu une belle mobilisation de l’ensemble des acteurs, à tous les niveaux. Si c’était à refaire, je le referais sans hésiter une seconde...

J’ai exercé une trentaine d’années en Samu. Alors, cela m’a semblé logique

de me porter volontaire. Je savais que mes anciens collègues allaient avoir une charge de travail importante. Ils m’ont accueillie les bras ouverts. A mon arrivée, il y avait beau-coup d’appels, certes, mais tout était déjà très bien organisé. Par contre, curieusement, la quasi-totalité des appels concernaient le Covid. Pour les autres, les personnes s’excu-saient alors qu’il était nécessaire qu’ils nous appellent. J’ai par exemple eu une dame qui était tombée et qui avait probablement une fracture mais elle n’osait pas nous appeler... pour ne pas déranger. Je suis restée un mois, mais c’était comme si j’avais quitté mon travail la veille. Tous les réflexes me sont revenus très vite. C’était ma contribution à la lutte contre cette pandémie.

Béatrice Andrieu, assistante de régulation médicale, retraitée depuis le 1er janvier 2019, a réintégré le centre de régulation du SAMU

Le Pr Fourcade et une partie de l’équipe de l’unité Covid, le jour du départ de la dernière patiente, le 10 mai 2020.

En service depuis le 16 mars, cette unité a accueilli une centaine de patients et mobilisé plus de 100 professionnels et étudiants.

La régulation du SAMU

J’étais en renfort pour des missions spécifiques

J’étais retraitée et je suis revenue


Dossier

L'adaptation de l'offre de soin au CHUSoigner en toute sécurité Pendant la crise sanitaire liée au Covid-19, le CHU de Limoges a maintenu l’ensemble de ses activités en assurant les urgences médicales et chirurgicales. Maintenant, les services se préparent à une reprise progressive de leur activité de soins. Dans ce cadre, des parcours sécurisés sont identifiés et des dispositifs de protection mis en place.

Des questionnaires médicaux préalables à chaque consultation ou hospitali-sation, soit par téléphone, soit par l’application MyCHULimoges (voir encadré) permettent d’orienter les patients vers le circuit adapté : consultation en pré-sentiel, téléconsultation, hospitalisation conventionnelle, ambulatoire. Sur les secteurs de consultations, les créneaux de rendez-vous sont adaptés, avec des plages horaires élargies pour limiter les temps d’attente et éviter aux patients de se croiser.Afin de respecter les distances dans les secteurs d’attentes, seul un siège sur deux peut être utilisé.Tout patient suspect d’être porteur du Covid-19 est orienté vers un circuit spécifique et fait l’objet d’un test de dépistage en cas d’hospitalisation.

CHU de Limoges, Polyclinique de Limoges, Union régionale des professionnels de santé, Conseil départemental de l'ordre des médecins, Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine : le mercredi 6 mai, tous les acteurs de santé publics, privés et libéraux ont organisé une conférence de presse sur la reprise de l'activité de soins, non liée au Covid-19, sur le territoire limousin. Le message était una-nime : inviter les patients à reprendre contact avec leur professionnel de santé pour recevoir les soins qui leur sont nécessaires.

TOUS les professionnels du CHU, quelle que soit leur activité, sont équipés de masques chirurgi-caux distribués par leur cadre. Les patients doivent également porter un masque à l’hôpital. Pour les consultations, ils sont invités à venir avec leur propre masque. Le cas échéant, il leur en sera fourni un.

Les visites des patients hospitalisés restent interdites. Des exceptions sont faites en pédiatrie et néonatolo-gie, en maternité et pour les situations de fin de vie, sur décision médicale. En EHPAD et USLD, les visites sont possibles sur rendez-vous et selon un dispositif spécifique.

Avec le confinement prolongé qu'elles subissent peut-être plus que d'autres, les personnes âgées présentent un risque accru de décompensation, en particulier sur le plan psycho cognitif. Une plateforme d’appel gériatrique à destination des médecins traitants est accessible de 7h à 19h. L’objectif est d'assurer une prise en charge optimale en évitant le passage par le service des urgences.

5 000 masques tissus homologués par la Direction Générale de l’Armement vont être distribués aux professionnels qui ne sont pas en contact direct avec les patients.

Des circuits patient adaptés

A vos masques !

Les visites pour les patients Un circuit dédié pour les personnes âgées

Tous les acteurs de santé du territoire réunis pour la reprise des soins

CORONAVIRUS [COVID-19] SE PROTÉGER ET PROTÉGER LES AUTRES

VOUS VENEZ AU CHUVeuillez respecter ces règles :

Merci de votre compréhension

Je surveille mon état de santé

Je préviens le service avant le rendez voussi je présente les symptômes suivants : fièvre, toux, fatigue intense, perte du goût ou de l’odorat

Je peux être contacté pour répondre à un questionnaire sur mon état de santé

!??

ETAPE 1 La veille de mon rendez-vous

ETAPE 2 Le jour de mon rendez-vous

De préférence, je viens seul.

Si je n’ai pas besoin de faire des étiquettes, j’arrive 5 minutes avant l’heure du rendez-vous

5 mn

Si je suis en avance, je patiente dans ma voiture

J’apporte mon masque et je le porte dès l’entrée à l’hôpital (masque chirurgical ou alternatif en tissu).Le masque en tissu doit être propre le jour de ma venue (lavé à 60°C pendant au moins 30 minutes)

Je me désinfecte les mains dès l’entrée à l’hôpital et à l’entrée du service

Je ne porte pas de gant à l’intérieur de l’hôpital car je me désinfecte les mains avec la solution hydro alcoolique

SHA

Je regarde et je respecte les marquages au sol et le circuit défini par l’hôpital

Si j’ai besoin d’être accompagné : mon accompagnant doit obligatoire-ment respecter les règles d’hygiène (voir au dessus)SHA

Règles d’hygiène pour tous

Conduite à tenir

Chaque patient reçoit avant sa venue au CHU une fiche d’information sur les règles à respecter. Ces consignes sont également affichées au sein de l’hôpital.

77

Dossier

Des points d’accueil sont mis en place à l'entrée des principaux bâtiments du CHU. Ils sont tenus par des agents d'accueil et des professionnels de la sureté qui ont reçu une formation spécifique par l’équipe opération-nelle d’hygiène. En pratique, ils s’assurent que patients, accompagnants et visiteurs portent un masque (et leur en fournissent un le cas échéant), qu’ils ne portent pas de gants, et les invitent à se frictionner les mains avec de la solution hydro-alcoolique. Enfin, ils orientent les usagers selon les circuits identifiés.

Le secteur des consultations du pôle clinique médicale s’est organisé, comme l’ensemble des services du CHU, à recevoir les patients dans des conditions de sécurité optimales.

Suivez notre actualité sur l'intranet Hermès - www.chu-limoges.fr - les réseaux sociaux

MyCHULimoges : une application numérique pour garder le contact à distanceLe CHU généralise l’application MyCHULimoges pour sécuriser le circuit du patient. Chaque patient reçoit quelques jours avant sa venue au CHU un questionnaire permettant de détecter d'éventuels symptômes du Covid. Ceci est doublé si nécessaire d’un appel téléphonique par les équipes soignantes. En outre, cette application permet au patient de compléter son admission avant sa venue à l’hôpital en transmettant notamment une photo de ses docu-ments (carte d’identité, carte de mutuelle et carte vitale). Ainsi l’accès au service de soins sera direct sans passage et sans attente aux admissions de l’hôpital. Cela contribue à sécuriser le parcours du patient en limitant les points de contact. Enfin, l’application donne accès à des informations complètes expliquant au patient le circuit à suivre et les bonnes pratiques à respecter (port du masque, lavage des mains...).

Des stands d’accueil pour rassurer, informer et orienter

Des parcours et des locaux sécurisés : l’exemple du secteur de consultations de rhumatologie et d’endocrinologie

Signalétique au sol : des flèches permettent de définir le sens de

circulation des personnes, selon le principe de marche en avant pour éviter le croisement des patients. Des repères permettent de matérialiser la distance

à respecter entre chaque personne.

Des distributeurs de solution hydro-alcooliques sont positionnés à l’entrée

et en différents points du secteur.

Un affichage permet de rappeler aux patients les consignes à respecter. Des plexiglass installés aux points d’accueil

protègent les professionnels.

Les infirmières appellent les patients la veille de leur consultation

pour un questionnaire médical, afin de détecter tout symptôme

évocateur d’une infection au Covid.

Pr Philippe Bertin, chef du pôle clinique médicale Mireille Perrier, cadre supérieur de santé du pôle clinique médicale

Le secteur de rhumatologie, endocrinologie suit des patients pour la plupart atteints de pathologies chroniques telles que diabète, polyarthrite rhumatoïde, polyarthrite...

Nous devons les reprendre en charge afin que leur état ne se détériore pas. Nous avons bien sûr continué d’assurer un suivi à distance par téléphone et par mail ou en consultation quand

cela était nécessaire. Afin d’organiser notre reprise d’activité, nous avons formé des étudiants en fin d’études médicales à un questionnaire médical téléphonique. Ils ont appelé 1 200 patients. Chaque soir, l’équipe médicale analysait ces questionnaires afin de prioriser les patients selon des critères médicaux et de les orienter soit vers une consultation en présentiel, soit en téléconsultation.

Tout est sécurisé pour protéger nos patients

mais aussi nos professionnels. Ceci nécessite un changement d’habitudes de tous et de faire preuve de pédagogie de la part des soignants.


Qualité

Nos patients nous écrivent...

Qualité-Soins

La Solution Hydro-Alcoolique (SHA) est essentielle pour limiter la propagation du virus. Afin de fournir tous les services en quantité suffisante, la PUI a réalisé sa propre production, dès autori-sation et grâce aux dons de centaines de litres d’éthanol des laboratoires du CHU, des facultés de médecine, de pharmacie, des sciences et des pharmaciens d'hôpitaux proches du CHU. L’unité de stérilisation a permis le conditionnement de ces solutions en réutilisant, après lavage, des flacons de distribution.

Solution hydro-alcoolique : le rôle de la Pharmacie à Usage Intérieur (PUI)

Gant, masque, visière, surblouse, lunette... Les Equipements de Pro-tection Individuelle (EPI) permettent d’éviter la contamination au Covid-19. Au CHU de Limoges, la mobilisation et une gestion rigou-reuse des équipes ont permis d’éviter les ruptures de stock de ces équipements.

Equipements de protection individuelle Indispensables à la protection de tous

Une collaboration étroite avec la Direction des équipements, de la politique hôte-lière et des achats (DEPHA)Suivi quotidien des stocks, recherche de fournisseurs, remise en état de sarreaux : maga-sins, achats, lingerie, blanchisserie, tous les services se mobilisent pour fournir des équipements de protection individuelle.

Le bon usage des gants et des sarreaux en tissu Les EPI sont efficaces dans le cadre d’une utilisation adaptée. Des recommandations sur l’usage des gants et sarreaux sont disponibles sur Hermès, rubrique [Covid-19 Hygiène, qualité, sécurité de soins].

Les visières La visière est un disposi-tif alternatif aux lunettes de protection, dont l’usage s’est développé. Elle offre un meilleur confort et permet une protection complémen-taire face aux projec-tions du patient.

Dr Camille Bataille, Equipe opérationnelle d’hygiène hospitalière

Les EPI servent à protéger les professionnels de santé de la contami-nation, mais également à éviter la transmission de micro organismes

d’un patient à un autre, par le biais de ces mêmes professionnels. Depuis le début de la crise, notre quotidien est de s’adapter à des pratiques nouvelles,

à l’augmentation de la consommation des EPI et d’anticiper les ruptures qui en découlent. Le CHU a bénéficié de dons qui sont systématiquement analysés par l’équipe d’hygiène afin de s’assurer de leur sécurité d’utilisation.

Bon courage à vous toutes et tous.

Monique - Limoges

Bravo pour votre travail, votre dévouement chaque jour, pour tout ce que vous apportez aux patients et à leur famille. Merci infiniment pour tout ! Vous pouvez être très fiers de vous.

Ahmed - Limoges

Bon courage et merci à vous pour toutes les vies que vous sau-vez.

Ludovic - Limoges

Merci à vous tous qui travail-lez auprès des patients Covid.

Yolande - Limoges

A propos de l'équipe mobile de dépistage :

Super équipe, j'ai eu à faire à des personnes très profession-nelles. Merci beaucoup à vous tous.

Moune - Limoges

dont 700litres fabriqués

par la PUI

930litres de SHA

reconditionnés

680litres de SHA consommés par semaine, avec

un maximum à 720 litres au pic de la crise

CORONAVIRUS [COVID-19] SE PROTÉGER ET PROTÉGER LES AUTRESMODALITÉS D’UTILISATION DU SARREAU « TISSU » EN REMPLACEMENT DES SURBLOUSES À USAGE UNIQUE

Suite à la note de service du 1er Avril 2020, N° COVID/DPQRU/2020/41 concernant la gestion des équipements de

protection individuelle, des sarreaux en tissu ont été déployés dans les unités en remplacement des surblouses à

usage unique (UU) en tension d’approvisionnement.Actuellement, la blanchisserie rencontre un problème de flux : il n’y a pas suffisamment de retour pour pouvoir appro-

visionner les services qui se trouvent donc en difficulté.Quand l’utilisation sera respectée, le réapprovisionnement des sarreaux pourra se faire sur RAMSES au besoin, les

déplacements à la blanchisserie sont inutiles.

Réutilisable uniquement après traitement à la blanchisserie

A mettre dans un sac de linge, dans la chambre du patient, après chaque utilisation

Non réutilisable par plusieurs soignants

Non réutilisable plusieurs fois par jour

Ne pas les détourner de leur usage dans les soins(pas d’utilisation pour se réchauffer, pour aller fumer, etc)

Ne pas disposer sur une patère dans la chambre

Ne pas stocker dans les services de soins

LES SARREAUX EN TISSU

Bien utiliser

Les surblouses à UU sont réservées aux patients COVID+ ou faisant l’objet d’une

suspicion élevée de COVIDLes sarreaux en tissu utilisés dans le cadre de précautions complémentaires sont à utiliser

comme les surblouses intissées, protégés par un tablier en plastique à UU.

RAPPEL

• Risque de contamination du personnel• Risque de contamination des patients • Mauvaise rotation des sarreaux

EN CAS DE MAUVAISE UTILISATION!

Merci de votre compréhension

BON USAGE DES GANTSCORONAVIRUS [COVID-19] SE PROTÉGER ET PROTÉGER LES AUTRES

1 PAIRE DE GANTS = 1 SOIN = 1 PATIENT

Les retirer et les jeter immédiatement après la fin du geste

Ne pas les nettoyer

(pas de savon, de SHA)

Avec des mains gantées,

ne pas toucher sa peau,

sa tenue et ses effets

personnels

Juste avant de les mettre / Juste après les avoir retirés

SHA

Ne pas les doubler

Les mettre

juste avant le geste

INDICATIONS

Les gants collectent davantage de virus et de bactéries que la peau

Après un soin

En cas de doute sur une situation, contacter l’équipe opérationnelle d’hygiène au 53975.

A SAVOIR : Mains non gantées

Mains gantées

• Soin standard

- Risque d’exposition au sang et aux liquides biologiques

- Manipulation des excrétas / change de patient

- Contact avec une muqueuse ou une peau lésée

- Lors des soins si les mains du soignant comportent

des lésions cutanées

• Situations spécifiques :

Clostridium difficile / gale / BMR / BHRe /

situation épidémique spécifique

• Autres : - Gestion des déchets et du linge

- Manipulation des produits irritants

= Faux sentiment de sécurité

= Négligeance de l’hygiène des mains

= Vecteurs de micro-organismes

Risque de se contaminer

Risque de contaminer

les autres soignants, les patients

et l’environnement

GANTS MAL PORTÉS :

Les enfants nous écrivent...

Les enfants de l'école de Chamboretdessinent pour les soignants


Recherche et innovation

Nos patients nous écrivent...

Pr Marie-Cécile Ploy, Pr Sylvie Rogez, Laboratoire de bactériologie, virologie, hygiène

Notre enjeu est de s’adapter en permanence à la réalité de l’épidémie, mais aussi aux nouvelles recommanda-

tions des autorités. Nous avons eu du renfort de techniciens et biologistes d’autres secteurs dont l’activité avait diminué. C’est un projet collectif de l’ensemble du CBRS et nous tenons à souligner l’investissement de tous les professionnels. Désor-mais notre défi est de continuer l’activité liée au Covid-19 avec les autres analyses issues de la reprise d’activité.

Tests PCR, virologique et vaccin…Le test PCR consiste à rechercher la présence du virus dans un prélèvement nasopharyngé. Il sert à démontrer

qu’une personne est infectée au moment du test. La sérologie c’est la recherche des anticorps dans le sang. Si le test est positif, cela signifie que la personne a rencontré

ce virus et a fait une réponse immunitaire quelque temps auparavant. Concernant la recherche

sur un vaccin il y a des études en cours en France et au niveau international, mais il est pour le moment difficile de se prononcer sur une date de mise sur le marché.

Nous avons dans un premier temps [Ndlr : dès le 28 février] créé le centre de dépistage

à l’extérieur de l’hôpital dans un bâtiment dédié. Des professionnels du centre de prélèvement ont été redéployés sur cette unité avec des renforts de nos anciens internes, des techniciens des autres laboratoires du CHU et de la réserve sanitaire en biologistes. Une semaine plus tard, nous avons monté une équipe mobile, qui se déplace 7 jours sur 7, pour des prélèvements en milieux fermés, comme les EHPAD, prisons… Une équipe du centre de prélèvement a également été déployée pour aller réaliser les dépistages dans les services, dans le cadre de leur activité de soins non Covid. Le déconfinement va certainement entraîner de nouveaux cas. Nous sommes déjà organisés. Tout au long de cette crise, nous avons eu une très bonne réponse de nos col-laborateurs. Nous sortirons tous enrichis professionnel-lement et humainement de cette crise.

Le dépistage du Covid-19 est un outil majeur dans la maîtrise de l’épidémie. Une détection la plus précoce possible des cas positifs permet de mettre en place les mesures nécessaires afin d’éviter la propagation du virus. L’activité du laboratoire de virologie du CHU est montée en puissance au fil de l’épidémie.

Dépistage du Covid-19Le centre de biologie du CHU mobilisé

Fin février, le CHU de Limoges a été le premier établissement à mettre en place l’activité de diagnostic Covid-19 par PCR sur le territoire du Limousin. Cette activité, réalisée dans le laboratoire de Bactériologie-Virologie-Hygiène, est possible grâce à l’enga-gement de tout le personnel du CBRS, de la saisie des analyses jusqu’à la communication des résultats, en déployant du per-sonnel technique et médical sur des plages horaires élargies de 7h à 23h, 7 jours sur 7.Elle est assurée pour tous les centres hospitaliers des 3 départe-ments du Limousin, avec un rendu de résultats en moins de 24

heures et une diffusion sécurisée aux prescripteurs. Au fur et à mesure de l’évolution de l’épidémie, le laboratoire s’est adapté pour être en capacité de répondre aux demandes de dépistage des patients consultants ou hospitalisés, des per-sonnels soignants, mais aussi à des besoins de dépistage plus larges comme ceux réalisés dans les EHPAD. Le laboratoire a une capacité actuelle de 500 tests par jour. En fonction de l’évolution des demandes de dépistage, notamment liées au déconfinement, cette capacité pourra atteindre 1 000 tests par jour.

La réception centralisée regroupe les prélèvements réalisés par le CHU et les établissements du Limousin.Ces prélèvements y sont enregistrés au fur et à mesure de leur arrivée, puis acheminés au laboratoire de bactériologie, virologie, hygiène pour être analysés.

Les enfants nous écrivent...

Dr Jérôme Darreye, responsable du centre de prélèvement


Relations Humaines

L’accompagnement des professionnelsSpécial Covid-19

Durant la crise sanitaire, le CHU a accompagné ses professionnels par différents dispositifs afin de leur permettre de concilier la continuité de leur activité dans les meilleures conditions possibles et leur vie personnelle.

Garde d’enfants

Télétravail

Les professionnels ayant rencontré des difficultés de garde d’enfant ont pu bénéficier du dispositif de garde à domicile, par des étudiants volontaires en médecine ou en école paramédicale.

A l’annonce du confinement, le CHU a favorisé le télétravail pour les professionnels dont les missions le permettent et

sont compatibles avec la continuité de service.

Du côté des parents... Du côté des étudiants...

Claire Chouzenoux, aide-soignante en hématologie

Anne-Lyse Martin, étudiante en 3ème année de médecine

Eve Diederichs, Département organisation, politique sociale et absentéisme, Direction des Relations Humaines

Virginie Boyer, Département organisation, politique sociale et absentéisme, Direction des Relations Humaines

Au début, on ne savait pas trop où il fallait mettre les enfants

et je ne voulais pas non plus faire prendre de risques à mon entou-rage. Je me suis donc renseignée à la DRH pour la garde à domicile, car une collègue ne m’en avait dit que du bien. J’ai eu un échange avec

Virginie Boyer, que j’ai trou-vée exceptionnelle. Elle a

pris le temps de m’expli-quer, elle m’a rassurée. 3 étudiantes m'ont été proposées. Suite à un échange avec chacune,

nous et notre fils Louis avons senti que c’était avec

Anne-Lyse que nous avions le plus d’affinités. Certes, tous les

étudiants étaient volontaires, mais j’ai senti Anne-Lyse très impliquée et forcément la situation a créé des liens très particuliers entre elle et nous. C’était rassurant de savoir que notre fils était à la maison, dans son univers et qu’il ne soit pas perturbé psychologiquement par la situation. Ce dispositif m’a permis d’être plus sereine et d’être plus disponible pour le service et de m’adapter aux besoins, en fonction de l’absentéisme. En effet, je pou-vais faire appel à Anne-Lyse au der-nier moment s’il y avait besoin que j’aille travailler. Je suis contente que le CHU ait mis ce dispositif en place et je suis très satisfaite de l’accom-pagnement.

La faculté a recensé les étudiants volontaires pour apporter leur

aide, puis, nous avons été mis en relation avec la direction des relations humaines du CHU. Je me suis portée volontaire car c’était une manière pour moi d’aider, à mon niveau, durant cette crise. Cela m’a aussi permis d’acquérir une expérience auprès d’un petit garçon de 6 ans car j’aimerais devenir pédiatre. Tout s’est très bien passé, j’ai été très bien accueil-lie. La maman étant aide-soignante, m’a bien expliqué les précautions et le petit garçon était bien au courant de la situation. Il savait pourquoi j’étais là et pourquoi sa maman devait aller travail-ler. Je l’ai fait avec plaisir, c’était une très belle expérience.

Dès le13 mars, nous avons mis en place le télé-travail, avec une procédure allégée. Les cadres

ont recensé directement dans leur service les agents dont les missions permettaient de faire du télétravail et ils nous ont envoyé les formulaires pour validation. La Direction du Système d'Information ouvrait ensuite directement les accès aux agents au fur et à mesure que la DRH donnait son accord. Le dispositif a concerné principalement des personnels administratifs, de recherche et pour les services de soins, des secrétaires médicales et quelques infirmiers et sages-femmes qui ont développé des consultations à distance. Les cadres ont assuré le suivi de l'activité de leurs agents, afin d’adapter le fonctionnement. Les retours ont été positifs.

étudiants par semaine en

moyenne sont intervenus à

domicile depuis la mi-mars

agents ont bénéficié du télétravail sur

cette période (dont 80 en bénéficiaient de façon habituelle

antérieurement)

Dès l’annonce de la fer-meture des écoles, nous avons

mis en place un dispositif de garde à domicile des enfants du personnel du CHU. Nous avons fait

appel aux étudiants qui s’étaient portés volontaires. L’objectif était de faciliter l’organisation professionnelle et

personnelle des agents, afin qu’ils puissent assurer la conti-nuité de service. Les étudiants ont tous été disponibles et

réactifs. Nous avons eu de très bons retours, des familles et des étudiants. Le dispositif est en place jusqu’à fin

mai. Il sera réévalué au regard de l’évolution de l’accueil des enfants dans les écoles.


Relations Humaines

Prendre soin des professionnelsVidéos « bien-être »

Le service Santé au travail du CHU de Limoges a élaboré, spécifique-ment pour accompagner les professionnels du CHU durant (et après) la

crise, deux vidéos « bien-être » : l’une sur la méditation et le souffle, l’autre sur les techniques d’automassage. A visionner sur Hermès, rubrique [A la une] ou sur la chaîne YouTube du CHU de Limoges.

Une initiative du pôle clinique médicale : les ateliers « ressources »

Laurence Iste, Franck Henry, Sophie Leymarie,psychologues cliniciens, pôles clinique médicale et thorax-abdomen Dr Gaëlle Espagne-Dubreuilh, Centre de la douleur chronique

Comme tous nos collègues psy-chologues du CHU de Limoges,

nous avons salué et répondu présent à l’initiative de la direction des rela-tions humaines qui a mis en place une cellule d’écoute et de soutien. Toutefois, au sein de notre pôle cli-nique médicale, nous avons pu obser-ver que les professionnels n’étaient pas impactés de la même façon. Ils réagissaient à cette crise de manière différente selon leur implication dans les soins et selon leurs propres ressources internes. Nous nous

sommes alors demandés « Comment prendre soin

d’eux, faire en sorte qu’ils s’autorisent à prendre en compte leur anxiété, leur problème de som-

meil, leurs peurs... ? »

Pour y répondre, en interaction avec le Pr Bertin, chef du pôle, Mireille Per-rier, cadre supérieure de santé et les cadres des services, nous avons sou-haité faire la proposition d’un espace transitionnel, un sas d’hygiène men-tale, où chacun pourrait faire l’expé-rience et s’approprier une technique : hypnose, automassage du visage, relaxation ou méditation. La propo-sition sur un format de 10 minutes, sans inscription, a permis à chacun de se libérer plus facilement. Devant le succès rencontré par ces premiers ateliers, nous avons décidé de les mettre en place avec l’accord de la direction, au sein de l’unité dédiée au Covid au 3ème étage du CHU Dupuytren 1, dès le 23 avril 2020, avec un format différent de 20 minutes, tous les lun-dis, mercredis et vendredis.

Un engagement quotidien de nos

professionnelspour la sécurité

de tous

professionnels ont participé aux ateliers ressources

Réalisation de totems distributeurs de SHA par l'atelier menuiserie

Préparation de plexiglass de séparation par l'atelier menuiserie

Nettoyage d'une chambre par des ASH des services mutualisés ORL-ophtalmologie-

odontologie-chirurgie maxillo-faciale

Mise en place de marquage au sol par l'atelier signalétique


Retour en images

Les magasins assurent, chaque semaine, la réception et la distribution pour l’ensemble des établissements du GHT du Limousin des stocks d’Etat de masques.

Les équipes de la pharmacie à usage intérieur et de la stérilisation mobilisées pour réaliser des solutions hydro-alcooliques.

Depuis le 29 avril, les visites des familles ont repris en EHPAD et USLD

L'équipe mobile de prélèvement lors d'un prélèvement au CH de Tulle

Le secteur de soins de suite et de réadaptation à l’hôpital Jean Rebeyrol a accueilli les patients Covid en sortie de secteur aigu.

Les laboratoires du CHU de Limoges ont adapté leur activité à l'évolution de l'épidémie liée au Covid-19 (le Pr Ploy lors d'un reportage de France 3)

l'adaptation de l'offre de soin au chu soigner en toute ... · l'adaptation de...

Documents