laccès au traitement dans les pays du sud où en est-on? pr. eric delaporte chu gui de chauliac,...
TRANSCRIPT
L’accès au traitement dans les pays du Sud
Où en est-on?Pr. Eric Delaporte
CHU Gui de Chauliac, Montpellier
UMR 145 IRD / UM1
VancouverConstat
FSTI
Programmes PilotesEx: Sénégal
UNAIDSDrug Initiative
Bithérapie
Access Générique
PEPFAREt
Autres agences
Fonds Global
OMS“3 X 5”
Esther
20061996
Accès au traitement dans les Pays du Sud
200320022001200019981997
ONG
“Accès universel”
Traitement Prévention et traitement
Prévention
de Cock K., IAC 2006, Abs. WEPL02
Bilan du programme de l'OMS "3 by 5"
Région géographique
Nb de personnes sous ARV
Nb de personnes avec indication
d'ARV
Taux de couverture
Afrique sub-saharienne 1 040 000 4 600 000 23 %
Amérique latineet Caraïbes 345 000 460 000 75 %
Asie du sud, de l'est et du sud-est
235 000 1 440 000 16 %
Europe de l'est et Asie centrale 24 000 190 000 13 %
Afrique du nord et Moyen-orient 4 000 75 000 5 %
Total 1 650 000 6 800 000 24 %
Couverture des besoins en traitement antirétroviral dansles pays à niveaux de ressource faible et moyen – Juin 2006Couverture des besoins en traitement antirétroviral dans
les pays à niveaux de ressource faible et moyen – Juin 2006
People in sub-Saharan Africa on antiretroviral treatment People in sub-Saharan Africa on antiretroviral treatment as percentage of those in need, 2002–2005as percentage of those in need, 2002–2005
20022003
2004
2005
7.2Source: WHO/UNAIDS (2005). Progress on global access to HIV antiretroviral therapy: An update on “3 by 5.”
« ARV therapy in sub saharan Africa : -Complicated combination regimens-Expensive and dangerous-Severe side effects-Adherence-Rapid developpment of drug resistance in the community».
Instead of promoting expensive anddangerous ARV therapies… PREVENTION »
E.Katabira, D Mabey ,et al Lancet,1998
Questions Bio-Médicales• Efficacité• Tolérance• Observance• Stratégie: Place des FDCs• Approche de Santé Publique et Suivi
Biologique• Résistance• 2° ligne de traitement
Evaluations des 400 premiers patients de l’ISAARV,1998-2005
A Desclaux, I Ndoye, B Taverne,PS Sow,E Delaporte,Ed. ANRS
Efficacité, tolérance, observance, émergence de résistances à court terme en Afrique : idem cohortes occidentales
mais taux de mortalité initiale élevé
Hazard rate of death after starting HAART, Hazard rate of death after starting HAART, 404 HIV-1-infected patients, Senegal, 1998-404 HIV-1-infected patients, Senegal, 1998-
20052005
Principaux facteurs liés à une faible observance
• Infection symptomatique à J0 ou anterieurement(stade CDC B ou C)
• Le coût du traitement ARV
• L’inclusion d’une antiprotease dans le schéma therapeutique
• Aucun des facteurs socio-demographiques (age, sexe, lieu de residence, revenus)
-3,2-3,5 -3,5 -3,5
146 142
184199
0
-5
-4
-3
-2
-1
0
1
2
3
4
5
3 months 6 months 12 months 15 months
V
L lo
g10 co
pies/m
l
-300
-200
-100
0
100
200
300
C
D4 cells/m
m3
Evolution from baseline of viral load Evolution from baseline of viral load and CD4 countand CD4 count
Once a day HAART regimen in treatment naive Once a day HAART regimen in treatment naive HIV-1 HIV-1 infected adults in infected adults in Senegal Senegal
ANRS 12-04 / IMEA 011 studyANRS 12-04 / IMEA 011 study
Efavirenz
+
Lamivudine
+
Didanosine (EC)
CO-BLISTER PACKS
Quelle stratégie de 1°ligne
-Consensus pour régime sans IP efficacité,tolérance ,simplicité,observance,coutQuestion sur la place des FDCs
MAIS
-Emergence rapide de résistance et pb post PTME des NNTRI fait que la place des IPpourrait être réévaluée
ATRIPLA® : un seul comprimé réunissantTDF+FTC+EFV en une prise unique quotidienne (1)
ATRIPLA® : un seul comprimé réunissantTDF+FTC+EFV en une prise unique quotidienne (1)
Mathias A., IAC 2006, Abs. TUPE0098
TRUVADA® SUSTIVA® ATRIPLA®+ =
La Triomune
La trithérapie du pauvre…
info traitement septembre 2006
– d4T– Résistance car FDC
Gain en lymphocytes T CD4M
edia
n i
ncr
ease
Month
0 6 12 18 24 30 36
0
50
100
150
200
250
300
350
400
+ 83
+ 117+ 194
+ 213+ 242
+ 278
Charge virale VIH-1 : analyse en intention de traiter
Per
cen
tag
e o
f p
atie
nts
Month
0 3 6 12 18 24 30 36
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
75 80 80
677070
45
65 68
48
6852
< 400 copies/ml < 50 copies/ml
Tolérance et changement de traitement
• 1% toxicité à la NVP (J13)– rash cutané, fièvre, transa ++– NVP remplacée par EFV
• 1% trouble glucidique (M36)– d4T remplacé par AZT
• 3 % lipoatrophies - d4T remplacé par AZT10 % neuropathies périphériques– grade 4 (n=1%)
• d4T remplacé par AZT– grade 1 ou 2 (n=9%)
ABC or 3TC (±AZT)#
ddI or TDF
EFV or NVPNRTI sparing option if the triple NRTI approach were used in first-line therapy
Standard second-line option if NRTI/NNRTI approach were used in first-line therapy
Figure 2: Second line ARV drugs in adults and adolescents
PI/r*
Place essentielle du lop/r (ALUVIA), enfin disponible au Sud??
Résistance
Naturelle
- Diversité Génétique en Afrique
Acquise
- Cohorte thérapeutique
- PTME et NVP
Frequency of nevirapine resistance in women after single-dose nevirapine use to prevent HIV-1 peripartum transmission - Meta-analysis summary estimate:
34.5% [22.7% - 48.7%]
Impact de la Névirapine dans le cadre de la PTME
Thaïlande (M. Lallemant):
Si trithérapie avec NVP
Taux CV ind. à M6:- 34% si mutations
- 53% si exposé à NVP
- 75% sans exposition NVP
Résistance aux ARV
SÉNÉGAL :ISAARV : 30 mois de suivi
patients naïfs : 11,8 %patients pré-traités : 41,7 %
GABON et CÔTE D’IVOIRE :Etude transversale patients sous ARV, bithérapie(< 18 mois) > 50 % de souches résistantes
CAMEROUN,MALAWI:+/- 16% à M12
Quelles stratégies
Approche Approche de
Clinique Santé Publique
Critères de mise sous ARV
• Approche de référence
– Homme ou femme– 18 ans au moins– Infection VIH-1 confirmée
– Stade IV– Stade III et CD4<350/mm3
– Stade I ou II et CD4<200/mm3
• Approche SP
– Homme ou femme– 18 ans au moins– Infection VIH-1 confirmée
– Stade III ou IV– Stade II et LT<1200/mm3
Définir l’éligibilité: STADE III OMS
FACILE• Candidose orale
• Leucoplasie chevelue
• Tuberculose pulmonaire dans l’année
• Infections bactérienne sévère
Difficile:• Perte de poids > 10%
• Diarrhée chronique > 1mois
• Fièvre > 1mois
Efficacité
• Approche de référence
– Charge virale
– CD4
– Critères cliniques• Stade III ou IV
• Approche SP
– Critères cliniques•Stade III ou IV
Pour répondre à l’urgence mise en placed’une stratégie « allégée »de suivi (OMS)
Mais
Est elle acceptable,efficace, réaliste,…?Est elle dangereuse pour la personne et/ou la communauté?Est elle nuisible au développement de plateaubiologique de qualité?
« Learning by doing »
Suivi Virologique
-Mesure de la charge virale:Du « non nécessaire » au possible ?Evolution des recommendations cf ESTHER
-Méthode classique : coût / appareillage (amplicor, DNA)
-Méthodes alternatives :
-Ag P24 dissocié ?- PCR Temps réel (sites ANRS)-« Bandellettes » semi-quantitatives(MSF)
Papier filtre sous pli fermé
Papier filtre sous pli ferméPapier
filtre sous pli fermé
Papier filtre sous pli fermé
Papier filtre sous pli fermé
Papier filtre sous pli fermé
Suivi Biologique de qualité
Accessibilité
Accessibilité financière
vers la gratuité?
Réponse du système de Santé:Qui/où sont les PvVIH?
Quel circuit thérapeutique?
Comment?...
Prise en charge du VIH/Sida en Afrique
50% 100%
1
2
3
8
7
6
5
4
Patients
Consultent/ conscient
Proposition d’un test
Font effectivement le test
Sont référencés à un centre de traitement
9
Sont effectivement pris en charge
Bénéficie d’une mise sous Traitement (ARV)
Bénéficie d’un Suivi Biologique, social ?
Reste effectivement sous ARV ??
Intervention mère-enfant
50 % 100 %
Ont accès aux CPN (65 %)1
2
3
4
5
Ont accès au C&D VIH (20 % de 1)
Acceptent le test VIH (80% de 2)
Reviennent chercher le résultat du test VIH (50 % de 3)
Sont effectivement traitées (80 % de 4)
4 % des femmes VIH+ bénéficient de l ’intervention en 2003 et … 9% en 2005!!!
OMS
UNICEF
PAM
ProgrammeNational
Coopérations bilatérales
ONUSIDA
UE BITEsther
Fond Mondial
ONG
PEPFAR
Banque Mondiale
Coordinations
Capacité d’absorption
Bureaucratie, procédures…
Pérennité
Conclusions
En 5 ans des progrès considérables
politiques,techniques
mais
Couverture très largement insuffisante dont la solution ne se limite pas seulement à un problème de prise en charge stricto
sensu mais aussi à de nombreuses étapes en amont