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Le bulletin d’information Prévoyance & Santé des salariés du Groupe France Télécom

n° 6 Janvier2004

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L’abécédaire de votre garantie“Prévoyance”

Maladies sexuellement transmissibles :traiter c’est bien, prévenir c’est mieux

Le don du sang :un acte généreux pour sauver des vies

Pour co n ta c ter la M G,sur vos ga ra n t ies santétéléphonez au

Pour co n ta c ter laCa p r icel Pré voya n ce,téléphonez au

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Vous savez que votre régime «Prévoyance» vous offre un niveau élevé de garanties et de prestations. Mais connaissez-vous bien la signification de tous les termes ? Pour vous y retrouver, voici l’abécédaire des mots techniques de votre garantie de prévoyance, un outil précieux à conserver à portée de main …

D

E

CCapital infirmitéaccident

Capital supplémentaireinvalidité totale

Concubin

Conjoint

Enfant à charge(à la charge du salarié)

E q u i va le n ce (choix d’)

Capital

Décès du conjoint concubin / PACS(allocation versée au)

Décès d'un enfant (allocation versée au)

A L'accident est défini comme l'effet soudain, violent et involontaire provenant d'une cause extérieureau salarié.

Le capital correspond à une somme d'argent versée en une fois à la suite du décès du salarié à lapersonne désignée. Ce capital est calculé en pourcentage du salaire brut annuel du salarié décédé.En cas de classement en invalidité de 3e catégorie par la Sécurité sociale avant 60 ans, le capital peutê t re versé au salarié, à sa demande expresse, par anticipation. Dans ce cas, aucun capital ne seraitversé par la suite en cas de décès du salarié.

Le capital infirmité accident correspond à la somme d'argent versée en une fois au salarié atteintd'une infirmité à la suite d'un accident, si le taux d'infirmité est supérieur à 30 % suivant le barèmedes assureurs. Son montant correspond au capital supplémentaire garanti en cas de décès à lasuite d'un accident multiplié par le taux d'infirmité.

Le capital supplémentaire invalidité totale correspond à la somme d'argent versée en une fois au sala-rié atteint d'une invalidité l'empêchant totalement d'exercer un emploi (2e ou 3e catégorie d'invalidité).

Personne vivant régulièrement et notoirement avec le salarié, situation attestée par une déclarationsur l’honneur conjointe.

Le conjoint est la personne avec laquelle le salarié est marié à la date du décès.

Somme d’argent versée en une fois au salarié en cas de décès du conjoint, du concubin ou de lapersonne liée par un PACS en vigueur à la date du décès. Son montant est calculé en pourcen-tage du salaire annuel brut du salarié selon la personnalisation retenue.

Somme d’argent versée en une fois au salarié en cas de décès d'un enfant à charge. Son montant est calculé en pourcentage du salaire annuel brut du salarié selon la personnalisation retenue.

Sont considérés comme étant à la charge du salarié, ses enfants ou les enfants reconnus, adoptés ou recueillis par lui à son propre foyer et ceux de son conjoint non séparé de corps judiciairement, à condition que le salarié ou son conjoint en ait la garde ou, s'il s'agit d'enfants dusalarié, que celui-ci participe effectivement à l'entretien par le service d'une pension alimentaire etqu'ils remplissent l'une des conditions suivantes :

s'il est mineur,s'il est âgé de 18 à 20 ans et qu'il ne se livre à aucune activité rémunératrice habituelle,s'il est âgé de 21 à 25 ans :• et s'il poursuit des études en ne se livrant à aucune activité rémunératrice habituelle,

et à ce titre est inscrit à la Sécurité sociale des étudiants,• ou s'il accomplit son service national,• ou s'il est atteint d'une infirmité telle qu'aucune activité rémunératrice ne puisse être exercée,sans limite d'âge, s'il est atteint d'une infirmité telle qu'aucune activité rémunératrice ne puisse être

e x e rcée et tant que cette infirmité perd u re .Pour les limites d'âge ou les changements de situation, les enfants sont considérés comme étant àc h a rge jusqu'à la fin du trimestre civil au cours duquel ils cessent de remplir les conditions prévues.

Possibilité off e rte au salarié d’adapter sa garantie de prévoyance à sa situation personnelle.

Accident

L’abécédaire de votre garantie“prévoyance”

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S

R

P

M

I

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Garantie de ressources

G

Indemnités journalièreset Invalidité de 2e et3e catégorie

Majoration par enfant(capital)

Majorationpour tierce personne

Pensions de réversion

Personne désignée(versement de capitaux en cas de décès à la)

Rentes de conjoint

Rente (temporaire)

pour enfant

Supplément accident

La garantie de re s s o u rces en cas d'arrêt de travail correspond à la somme versée en complément des indemnités ou des rentes de la Sécurité sociale à concurrence de la rémunérationnette selon la personnalisation retenue : 100 % ou 90 %. Elle intervient à l'issue de la période demaintien de salaire par l'employeur suivant la convention collective ou l'accord collectif applicabledans l ' e n t reprise et au plus tôt au 46e jour d'arrêt de travail. Elle est versée tant que l'arrêt de travailest indemnisé par la Sécurité sociale.

Un salarié en arrêt de travail est dans un premier temps en état d'incapacité de travail et perçoit des indemnités journ a l i è res. A l'issue d'une période de 3 ans, si son état de santé le justifie, les indemnités journ a l i è res sont remplacées par une rente d'invalidité.Les invalides sont classés par la Sécurité sociale en trois catégories : • 1re catégorie : invalides ayant conservé une capacité de travail avec possibilité d'être rémunérés,• 2e catégorie : invalides incapables de travailler,• 3e catégorie : invalides devant recourir à l'aide d'une tierce personne.

La majoration du capital est une somme d'argent versée en une fois à chacun des enfants à lacharge du salarié (ou à son tuteur légal) au moment du décès du salarié.

Le salarié qui est classé en 3e catégorie d'invalidité ne peut exercer aucune activité rémunératrice et doit faire, en outre, appel à l'aide d'une tierce personne pour effectuer les actes o rd i n a i res de la vie. La rente d'invalidité versée par la Sécurité sociale est alors complétée par unemajoration pour tierce personne versée dans tous les cas : son montant est égal à 40 % de la re n t ed'invalidité avec un minimum annuel de 11 350,44 € (valeur 2004).

Les pensions de réversion sont versées par les caisses de retraite au conjoint survivant (personneavec laquelle le salarié était marié), âgé de 55 ou 60 ans (selon le régime) ou assumant la charge dedeux enfants, en contre p a rtie des cotisations versées par le salarié avant son décès.

(désignation contractuelle et désignation particulière)Le contrat prévoit que le capital garanti est versé au conjoint du salarié (personne avec laquelle lesalarié est marié à la date du décès). En l'absence de conjoint, le capital est versé au partenaireavec lequel le salarié a contracté un PACS en vigueur à la date du décès. En l'absence de conjointet de part e n a i re, le capital est versé aux héritiers. C'est la désignation contractuelle. Une désignation particulière peut être effectuée si le salarié souhaite que le capital soit versé différemment : au bénéfice de son concubin, ou de toute autre personne. Pour cela, il est nécessaire de le préciser par écrit, soit au moyen d'un formulaire préétabli disponible auprès devotre responsable RH, soit par lettre adressée aux organismes assureurs. Dans tous les cas, laCapricel Prévoyance accuse réception de cette clause particulière.

Les rentes de conjoint sont des sommes versées périodiquement, à la personne avec laquelle lesalarié était marié, dans le but de compenser la perte de revenus de la famille. Un conjoint perçoiten principe deux rentes :

une rente temporaire correspondant à la somme d'argent versée chaque trimestre (par quartdu montant indiqué) au conjoint survivant du salarié (personne avec laquelle le salarié était marié),tant qu'il ne peut bénéficier des pensions de réversion des régimes de retraite complémentaire.Son montant dépend de l'âge du salarié au jour du décès et du salaire.

une rente versée à vie c o rrespondant à la somme d'argent versée à vie au conjoint survivant du salarié (personne avec laquelle le salarié était marié à la date du décès). Elle fait l'objet d'un versement par trimestre (par quart du montant indiqué). Son montant dépend de l'âge du salariéau jour du décès et du salaire.

La rente temporaire pour enfant correspond à une somme d'argent versée périodiquement dansle but de compenser la perte de revenus de la famille. La rente pour enfant peut permettre de payer les frais liés à la scolarité et aux études. Elle est versée tant que l'enfant reste considéré comme étant à la charge du salarié. Elle fait l'objet d'un versement par trimestre (par quart du montant indiqué).

Le supplément accident représente la somme d'argent supplémentaire versée en une fois à la personne désignée en cas de décès du salarié à la suite d'un accident.

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Baisse de la vigilance ? Relâchement de laprévention ? On observe actuellement uneprogression de certaines maladies sexuel-lement transmissibles (MST). Il est donccapital d'éviter les rapports sexuels nonp rotégés. La seule barr i è re réellement efficace est le préservatif. Toute rupture oumauvaise utilisation doit inciter à en parleravec son médecin et un symptôme génitalanormal doit amener à consulter rapide-ment. En effet, un diagnostic précoce et untraitement adapté permettent de guérirefficacement la plupart de ces maladies.

Les MSTen progression

On constate actuellement une re c ru d e s-cence de la syphilis et de la blennorr a g i e(ou gonococcie) que l'on croyait quasimentd i s p a rues. La syphilis se manifeste par unelésion génitale avec un gros ganglion dansl'aine. Ce premier symptôme disparaîtspontanément et dans un deuxième tempson voit apparaître des taches roses sur lethorax. Celles-ci vont également régre s s e r.Non traitée, la maladie évolue silencieuse-ment vers des complications neuro l o g i q u e set card i o - v a s c u l a i res graves. La guérisonest pourtant rapide si le diagnostic et le traitement sont précoces. Quant à la gono-coccie, elle entraîne chez l'homme des b r û l u res au moment d'uriner et un écoule-ment au niveau du gland. Elle est malheu-reusement plus délicate à re p é rer chez lafemme en l'absence de signes part i c u l i e r s .Sans traitement, elle peut évoluer vers unestérilité. L'herpès génital connaît une trèsf o rte pro g ression avec un million de nouveaux cas par an. Il se manifeste pardes pustules et des ulcérations génitales d o u l o u reuses qui se traitent facilement.Cependant, le virus reste à vie dans l'org a-nisme et peut entraîner des récidives plus

Maladies sexuellement transmissibles :traiter c’est bien, prévenir c’est mieux

Le SIDA ne doit pas occulter les nombreuses maladies susceptibles de se transmettrelors des rapports sexuels. Si certaines sont bénignes, d'autres peuvent avoir des conséquences graves.D'où la nécessité de limiter les risques en se protégeant efficacement. Il importe en tout cas de pouvoirles re p é rer au plus tôt.

sécrétions vaginales. Elle peut devenirchronique et évoluer vers une cirrhose. Lameilleure des préventions est le vaccin,malgré la polémique sur les risques, nonc o n f i rmés à ce jour, de sclérose enplaques. Ne pas hésiter à faire le point avecson médecin. Quant à l'hépatite C, le principal mode decontamination est la voie sanguine, maison estime que la probabilité de transmis-sion sexuelle est de l'ordre de 5%. Commel'hépatite B, elle est susceptible d'évoluervers l'hépatite chronique puis la cirrhose,voire le cancer du foie.

VIH ou SIDA : ne pas relâcher les efforts de prévention

Cette maladie est due au VIH (Virus del'Immuno-déficience Humaine) qui détruitles cellules du système immunitaire. Lamaladie pro g resse actuellement surt o u tchez les hétérosexuels. Le virus est transmis par le sang, le sperme, les sécrétions vaginales, le lait matern e l .Rappelons qu'il n'y a toujours pas de vaccin à ce jour, ni de traitement perm e t t a n tune guérison complète. Et ce, malgré lesespoirs suscités par les progrès de larecherche et l'avènement des trithérapies.

ou moins fréquentes. On pense aujourd ' h u ique même en dehors des crises, il existeune probabilité faible de contagion.

Les MST à surveillerL'infection à chlamydiae est très fréquentemais les signes sont relativement discrets :brûlures ou démangeaisons chez l'homme,pertes blanches chez la femme. Elle peuttout aussi bien passer inaperçue. Il estimportant de la diagnostiquer car elle peutentraîner des risques de stérilité et de grossesse extra-utérine pour la femme. L econdylome ou verrue vénérienne est dû auPapilloma virus. On nomme "crêtes decoq", ces verrues irr é g u l i è res qui siègent au niveau des organes génitaux. Ces excroissances seront supprimées paré l e c t rocoagulation ou grâce au laser. La s u rveillance doit ensuite être très stricte car ilpeut y avoir évolution vers un cancer du colde l'utérus. Heureusement, le frottis de dépistage régulier permet de découvrir précocement les cellules touchées par le virus.

Les MST gênantes maispas graves

L'infection due au trichomonas est sansgravité malgré son caractère très inconfor-table. Elle se manifeste par des pertes malodorantes et jaunâtres, des déman-geaisons, des brûlures au niveau du vagin.Les rapports sexuels sont douloureux. Chezl'homme, il peut n'y avoir aucun signe manifeste. Le traitement en vient facilementà bout et il n'y a pas de séquelles.

Hépatites : sexuellementtransmissibles ?

L'hépatite B, beaucoup plus grave quel'hépatite A, est transmise par le sang maisaussi par la salive, le sperme et les

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personnalisée :

Le sang est composé à 55% d’un liquide,le plasma, dans lequel flottent diversescellules : les globules rouges (qui trans-portent l’oxygène des poumons aux tissuset captent le gaz carbonique), les g l o b u l e sb l a n c s (qui défendent l’organisme contreles agressions des microbes, bactéries etv i rus), et les p l a q u e t t e s (qui empêchent lesaignement en colmatant les lésions desvaisseaux). Un déficit en globules ro u g e speut conduire à l’arrêt card i o - re s p i r a t o i re - un déficit en globules blancs, conduit à des infections graves - un déficit en plaquettes conduit à des hémorragies d i fficilement maîtrisables. Les transfusionssanguines consistent à apporter sélecti-vement le constituant du sang manquant en évitant toute contamination. Cet actemédical est la seule chance de s o i n s dans le traitement de nom-breuses pathologies (leucémie, hémophilie,g r a n d e s b r û l u res, maladies infectieuses,hémorragies importantes…).

Don de sang total de plaquettes, de plasma :quelles différences?

Le don de sang total : c’est la forme dedon la plus connue. Il consiste à prélever lavaleur d’une poche de 450 ml, ainsi quedes tubes échantillons sur lesquels sonteffectués systématiquement des contrôleset des tests. Le sang ainsi recueilli est centrifugé et séparé en différents produits correspondant à des indications thérapeu-tiques variées, dans les laboratoires del’Etablissement de Transfusion Sanguine.Cette pratique reste largement utiliséemais, en raison des besoins des maladeset grâce aux progrès techniques, on a deplus en plus recours aux aphérèses*.

Deux avantages non négligeables à cetteméthode : si on utilisait des prélèvementsde sang total pour fournir au malade ladose thérapeutique indiquée et nécessaire,il faudrait pour les plaquettes : l’équivalentde 6 à 8 dons provenant de 6 à 8 donneursdifférents, pour les globules blancs : l’équi-valent de 50 à 100 donneurs différents,il en va de même pour les fractions deplasma. Or, transfuser du sang demultiples donneurs, c’est augmenter lesrisques infectieux et les risques d’incompa-tibilité entre donneurs et receveurs. Deplus, cette méthode permet de ne pas prélever inutilement le donneur. La transfusion sanguine moderne s’attache àf o u rnir au malade le produit dont il a besoinet seulement celui-là.

Le don de plaquettes en aphérèse* : lesang est prélevé dans la veine du donneur,séparé à l’aide d’un automate en ses diffé-rents constituants. Les plaquettes sontconservées dans une poche de 600 ml etles autres constituants sont restitués audonneur. Ce type de don est plus longdans sa méthode mais moins fatigant pourle donneur puisque les globules rouges luisont restitués.

Le don de plasma en aphérèse* : sur leprincipe du don de plaquettes, l’automatesépare et ne prélève que le plasma dansune poche de 600 ml, globules et plaquettesétant restitués au donneur.

Le don du sang :un acte généreux

pour sauver des viesA u j o u rd’hui encore, le don du sang permet

de soigner et de sauver de nombreuses vies humaines. Chaqueannée en France environ 500 000 patients sont traités grâce à la solidarité de plus de 1,6 millions de donneurs.

DU R É E D E

CO N S E RVAT I O N

D E S É L É M E N TS

D U S A N G

* Méthode qui consiste à faire intervenir un appareil automatisé qui recueille au moment du don, uniquementle composant du sang sélectionné (plasma ou globules rouges ou plaquettes) en restituant au donneur les autrescomposants.

Globules rouges : 42 jours à + 4°C

Plaquettes : 5 jours à +20°C

Plasma : 1 an à -25°C

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Depuis le 15 septembre 1997, parmesure de prévention et pourdes raisons de sécurité vis à visdes malades, une personne ayantété transfusée ne peut plus don-ner son sang, quelle qu’ait été ladate de la transfusion.

CAPRICEL PREVOYANCE - EQUIPE FRANCE TELECOM - CP 240303 rue Gabriel Debacq - 45953 Orléans Cedex 9 - Télécopie : 02.38.74.59.19

Mutuelle Générale UCG RC - Contrats collectifs16 avenue Raspail - 94252 Gentilly Cedex - Télécopie : 01.55.01.06.02

Le don autologue : Ce type de transfusionpermet de se faire transfuser son propresang. Il ne peut se pratiquer que dans unn o m b re de cas limité, essentiellement lorsqu’une intervention chiru rgicale est p rogrammée à une date précise en re s p e c-tant le délai de conservation du sang.

Donner son sang est indolore et ne représenteaucun risque

Le don de sang se déroule en 4 étapes.Tout d’abord, l’inscription administrative,suivie obligatoirement d’un entretien médical. Lors de cet entretien, l’examenest orienté plus spécialement sur le dépis-tage des maladies transmissibles, dans unsouci de protection du receveur ainsi quesur la recherche des affections contre-indiquant le prélèvement, dans l’intérêtdu donneur. Ensuite, vient le prélè-vement, effectué avec un matériel stérileet à usage unique. Et enfin le temps de repos et de collation. Surtout ne négligez pas ce moment car il perm e t

Vous souhaite zd o n n e r

vo t re sang ?

En France,

l e d o n d u s a n g

e s t b é n é v o l e ,

a n o n y m e ,

v o l o n t a i r e ,

e t n e p e u t ê t re

s o u r c e d e p ro f i t .

aident à la bonne qualité du sang, votrecorps augmentera l’absorption du fer à partir des aliments que vous mangez.Elles se régénèreront donc en quelquessemaines.

Donner, mais à quelle fréquence ?

Le don de sang total peut être eff e c t u échez un sujet âgé de 18 à 65 ans. Unhomme peut donner son sang 5 fois par an,une femme 3 fois par an, en respectant un intervalle de 8 semaines minimum entrechaque don.

Le don de plaquettes peut être pratiquéchez un sujet âgé de 18 à 60 ans, 5 fois paran maximum, en respectant un intervalle de8 semaines minimum entre chaque don.Ce type de don s’effectue uniquement surrendez-vous.

Le don de plasma peut être pratiqué sur unsujet âgé de 18 à 65 ans, 20 fois par an, enrespectant un intervalle de deux semainesentre chaque don. Les dons de plasmapeuvent s’intercaler entre 2 dons de sang.

une meilleure reconstitution de votre sang.Sur la base des résultats des analyseseffectuées lors du premier prélèvement, ledonneur jugé apte au don de sang recevraà la suite du deuxième don une carte de donneur. Chaque jour en France 8000 dons sont nécessaires pour sauverdes vies, n’hésitez plus à donnervotre sang !

Un renouvellement rapideDonner son sang, régulièrement et pendantde longues années, n’est absolument pasnéfaste pour la santé. Un adulte a entre 4 et 6 litres de sang dans le corps. Enviro nq u a t re heures après le don et avec unebonne hydratation, la partie liquide prélevéeest reconstituée. Les globules rouges m e t t ront une quinzaine de jours à sere c o n s t i t u e r. Quant aux réserves de fer qui

Les pe rsonnes ayant séjournédans les îles britanniques pourune durée d’un an et plus(séjours cumulés) entre 1980 et1996 ne sont pas autorisées àdonner leur sang. Il s’agit d’unem e s u re de pré caution max i m a lefa ce à un risque théorique eta u j o u rd’hui non démontré detransmission du nouveau variantde la mala d ie de Cre u t z fe l d tJacob par les produits sanguins.

L’EFS (Etablissement Français duSang) est l’opérateur unique dela transfusion sanguine enFra n ce . E tablissement publicplacé sous la tutelle du M i n i s t è rede la Santé, il dispo s e du mono-pole des activités de collectes, depréparation, de qualification etde distribution des Prod u i t sSanguins Labiles (PSL).

Pour connaître le site de collecte le plus proche de chez vous, contactez l’Etablissement Français du Sang au :

0 810 150 150 (coût d’un appel local) ou tapez : w w w. d o n d u s a n g . n e t

A savoir

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