la véritable histoire cigogne - artedownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2001bull28.pdf · 2016....
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28A RTE Magaz ine7 juillet > 13 juillet 2001
La véritable histoirede la cigogneThema “Le sexe est la vie” mardi 10 juillet
Ali Farka Touré Orson WellesFausto Coppi
14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS
19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS
28Semaine du 7 juillet au 13 juillet 2001
amedi 7 Dimanche 8 Lundi 9 Mardi 10 Mercredi 11 Jeudi 12 Vendredi 13
4.00ippocrate
4.30randshantiers (5)
5.15gobo, sonoton et lalobalisation
6.30lgérie,
mémoire du raï
7.25ourt-circuite magazine)
9.00istoirearallèle
9.45étéo
9.50RTE Info
0.00 d. des cart e s
0.15chitectureserrefonds
0.45aventureumaineawrenceArabie
1.40etropolis
2.40ictione rre violente ( 2 )
0.20Music Planet
ne visite à li Farka Touré
1.15RTE Info
1.30etit our toujours
2.35ra Mela Melaaïtéa Rayah
14.00Lola
14.30Voyages,voyagesBretagne
15.15Les momiesdes Canaries
16.20HenningMankell
17.20Te rre violente ( 2 )
19.00MaestroAgujetas,cantaor
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15Cinémaniac (9)
20.40-00.40ThemaLe monde des sourds
20.40Au-delà du silence
22.30Bruit et fureur
23.25États-Unis,paradis des sourds
23.55Je vois ce quetu dis
00.40ARTE Info
01.05L’équipée belle
14.00Voilà l’Europe !
14.30Je vois ce que tu dis
15.15Metropolis
16.15Une visite à Ali Farka Touré
17.15La femmedévoilée
17.25Mercedes mon amour
19.00NatureLe Vietnamsauvage (1)
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageOpération E-day
20.45CinémaLa splendeurdes Amberson
22.10Court-circuit (1)The Spirit of CharlesLindbergOrson Welles’Vienna
22.25CinémaLe vent des Aurès
00.05Court-circuit (2)Orson Welles’Magic ShowOrson Welles’London
01.05ARTE Info
01.30Orson Welles,l’hommeorchestre
14.00Cuisines des terroirsLe pays de Bade
14.30Le parcnational de la Watenmeer
15.15Le prix d’une rançon
17.15La déchéancede Franz Blum
19.00Archimède
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageLe sexe n’a pas d’âge
20.45La vie en faceLes maîtresdes Jeux
22.05-00.50ThemaLe sexe est la vie
22.051+1, une histoirenaturelle du sexe
23.15Le déjeuner sur l’herbe
00.50ARTE Info
01.15Un dimanche à la campagne
14.00Cinémaniac (7)
14.30Voyages,voyagesLa Lombardie
15.15L’équipée belle
17.05Au-delà du silence
19.00ConnaissanceCompte àrebours dans la forêt vierge
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageLa folie tattoo
20.45Les mercredisde l’histoireLes guerriersd’Hitler (1)
21.30MusicaDu jour au lendemain
22.30Histoires de danse (4)
23.00Cinéma, de notre temps
00.15La lucarneLe chant de la blessure
01.10ARTE Info
01.35La femmeimprévisible
02.35La femmedévoilée
14.00Un amour de castor
14.30Album de familleL’ a p p re n t i s s a g e
15.15Les cahiers de Medellín
16.30John Fordet AlfredHitchcock
17.25Omar Gatlato
19.00Voyages,voyagesLa Croatie
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageCourir pour vivre
20.45-23.45ThemaSi fort que çale sexe fort ?
20.45Mâle dans sa peau
21.30Débat (1)
Et à 22.35 et 23.25
21.50Victime au masculin
22.55Celles qui font bouger les hommes
23.45CinémaLe vent
01.10ARTE Info
01.35Les maîtresdes Jeux
14.00La tortue qui pleurait
14.30BiographiesPeter Ruzicka
15.15Omar Gatlato
16.45L’attaque du camion de glaces
17.20L’Einstein du sexe
19.00Tracks
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageLa thérapie parles animaux
20.45FictionCœurs croisés
22.15Grand formatFausto Coppi,une histoired’Italie 1945-1960
23.45CinémaDossier secret- Mr. Arkadin
01.20ARTE Info
01.45Le dessous des cartes
02.00Algérie,mémoire du raï
Les grands rendez-vous P. 7 Le bluesman du SahelMarc Huraux rend visite à Ali Farka Touré dans le village de son enfance. Simple et chaleureux.Music Planet
Une visite à Ali Farka Touré
Samedi 7 juillet à 00.20
P. 16 L’origine du sexePourquoi la majorité des espèces vivantes utilisent-elles le sexe pour se reproduire ?Thema
Le sexe est la vie
Mardi 10 juillet à 22.05
P. 22 Des criminels dévouésLa nouvelle grande enquête de Guido Knopp sur les hauts dignitaires du IIIe Reich.Les mercredis de l’histoire
Les guerriers d’Hitler
Mercredi 11 juillet à 20.45
P. 24 Un couple au travailJean-Marie Straub et Danièle Huillet sont dans“Musica” (Du jour au lendemain) et “Cinéma, de notretemps”.Musica et Cinéma, de notre temps
Mercredi 11 juillet à 21.30 et 23.00
Les films de la semaineMercedes mon amour de Bay OkanLundi 9 juillet à 17.25
La splendeur des Amberson d’Orson WellesLundi 9 juillet à 20.45
Le vent des Aurès de Mohamed Lakhdar HaminaLundi 9 juillet à 22.25
La déchéance de Franz Blum de Reinhard HauffMardi 10 juillet à 17.15
Le déjeuner sur l’herbe de Jean RenoirMardi 10 juillet à 23.15
Un dimanche à la campagne de Bertrand TavernierMardi 10 juillet à 01.15
Du jour au lendemainde Danièle Huillet et Jean-Marie StraubMercredi 11 juillet à 21.30
Omar Gatlato de Merzak AllouacheJeudi 12 à 17.25
et vendredi 13 juillet à 15.15
Le vent de Victor SjöströmJeudi 12 juillet à 23.45
Dossier secret - Mr. Arkadin d’Orson WellesVendredi 13 juillet à 23.45
Orson Welles dans Dossier secret -
Mr. Arkadin, vendredi.
Ali Farka Touré chez lui au Mali,
samedi.
<
4.00
ippocrateediffusion du 25 juin 2001)
4.30
rands chantiers (5)ediffusion du 4 juillet 2001)
5.15
gobo, son coton la globalisation
ediffusion du 28 juin 2001)
6.30
gérie, mémoire du raïediffusion du 3 juillet 2001)
7.25
ourt-circuit e magazine)
9.00
istoire parallèle
9.45
étéo
9.50
TE Info
0.00
e dessous des cartes
0.15
chitecturesrefonds, le château
l’architecte
0.45
aventure humaineawrence d’Arabiechéologue et espioncumentaire de Richard Andrews Georg Graffe
1.40
etropolis
2.40
ictionerre violente (2)
éfilm de Michael Offer
0.20
Music Planetne visite Ali Farka Tourécumentaire de Marc Huraux
1.15
TE Info (Rediffusion)
1.30
etit pour toujoursediffusion du 26 juin 2001)
2.35
ra Mela Melaaïtéa Rayahediffusions du 18 juin 2001)
17.25Court-circuit (le magazine)Rédaction en chef : Luc LagierRéalisation : Philippe Truffault (France, 2001-1h30mn)Coproduction : ARTE France, MK2TVARTE FRANCE
Chaque samedi, le magazine du courtmétrage. Au sommaire du n° 23 : - Marina De Van : En quatre court smétrages, Marina De Van a secoué lemonde du court métrage français avec desœ u v res proches du cinéma fantastique.Diffusion de Psy-show, dont elle commenteles dernières scènes.- Alain Guiraudie : Alain Guiraudie présen-tait son moyen métrage Ce vieux rêve quibouge à la Quinzaine des réalisateurs duFestival de Cannes 2001. C o u rt - c i rcuit (lemagazine) l’a suivi sur la Croisette…- Jan Svankmajer : début juillet, le Festivalde La Rochelle rend hommage à ce cinéas-te tchèque auteur de classiques du cinémad’animation (le Logement, Obscurité lumiè-re obscurité, Nourr i t u re…). Portrait à Prague.- Radicaux libres (1), une chronique du ciné-ma d’avant-garde : on dit souvent du courtmétrage qu’il est une forme libre. NicoleB renez, programmatrice des séancesexpérimentales à la Cinémathèque et coau-teur d’un livre sur le sujet (Jeune, dure etp u re), nous concocte chaque mois unec h ronique. Coups de cœur, découvert e s ,re d é c o u v e rtes… Aujourd’hui : MauriceLemaître (Une œuvre, 1968).- L’Attaque du camion de glaces, m o y e nmétrage de Brice Ansel.
19.00Histoire parallèleSemaine du 7 juillet 1951
Mao entre Corée, Taiwan et Vietnam
Marc Ferro reçoit Chen Jian
Une émission proposée par Louisette NeilRéalisée par Didier Deleskiewicz (2001-50mn)ARTE FRANCE
En partenariat avec
N° 622
Après sa victoire en 1949, la Chine com-muniste a plusieurs objectifs : conquérirTaiwan, conduire la révolution en Asie enaidant Ho Chi Minh au Vietnam, part i c i p e rà la guerre de Corée pour aff i rmer sa pré-sence et contre c a rrer l’impérialisme améri-cain. Or, en Corée, après un an de guerre ,les belligérants doivent plier le genou etnégocier un arbitrage difficile. Qu’en est-ilde l’Indochine et de Taiwan ?
Actualités Paramount, juillet 1951 : – Guerrede Corée : à Kaesong, entrevue entre lenégociateur de l’ONU et les re p r é s e n t a n t sde la Corée du Nord et de la Chine commu-niste. – Discours de MacArthur à Boston.
En parallèle : – Rencontre Sigman Rhee etTchang Kai Tchek (Image Bank, 1951). – Let r a n s f e rt des prisonniers nord - c o r é e n s(Gaumont, 1954). – Form o s e : l’aide améri-caine à la Chine nationaliste (Gaumont,1951). – Réunion du Conseil de sécurité del’ONU (Gaumont, 1955). – Ta i w a n : “BabyBoomer” President (Journeyman, 2000).
Chen Jian
P rofesseur d’histoireau Miller Center(États-Unis), spécia-liste des re l a t i o n ss i n o - a m é r i c a i n e s .Principales publica-
tions : Mao’s China and the Cold War(University of North Carolina Press, 2001) ;Conversations Between Chinese and Fore i g nLeaders on the Indochina War, 1964-1977(Woodrow Wilson International Center forScholars, 1998) ; The China Challenge in the21st Century : Implications for US ForeignP o l i c y (US Institute of Peace, 1998) ; C h i n e s eCommunist Foreign Policy and the Cold Wa rin Asia : New Documentary Evidence (en coll.avec Zhang Shuguang, Imprint Publications,1996) ; C h i n a ’s Road to the Korean War : theMaking of the Sino-American Confrontation(Columbia University Press, 1994)…
s a m e d i 7 juillet
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
Câble et satellite
Documentaire de Richard Andrews et Georg Graffe (Allemagne, 2001-52mn)ZDF
Né en 1888, Thomas Edward Lawre n c egrandit à Oxford. Il s’intéresse très tôt àl ’ h i s t o i re et à l’arc h i t e c t u re militaire, entre-p renant un voyage à vélo en France pourétudier et dessiner les châteaux-forts. P l u st a rd, il arpente à pied la Syrie et la Palestine.Au retour de ce périple de 1 200 km, i lpublie une thèse re m a rquée sur l’arc h i t e c-t u re des châteaux des croisés au Pro c h e -Orient. C’est à cette époque qu’il commen-ce à appre n d re l’arabe. À l’âge de 25 ans,il accompagne le célèbre arc h é o l o g u eL e o n a rd Wooley pour une mission defouilles dans l’ancienne cité hittite deKarkemisch (dans la Tu rquie actuelle).Début 1914, les deux hommes partent pourle Sinaï explorer durant six semaines diverssites archéologiques. Il s’agit en fait d’uneopération de renseignement militaire : l’ob-jectif est de mesurer les distances danscette région stratégiquement déterminante.Cette mission marquera un tournant dansla carrière de T. E. Lawrence.
20.00Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Alain Jomier (2001-10mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 18 novembre 2000)
Orthodoxie (1/2) : les constantes
géo-religieuses de la Russie
Deuxième branche du christianisme, l’or-thodoxie est, depuis son fondement, unereligion qui se réfère constamment à lanation et à l’État, comme le montre l’étudede la Russie.En partenariat avec
20.15ArchitecturesPierrefonds, le château de l’architecteÉcrit par Richard Copans, François Loyer et Stan NeumannRéalisé par Richard Copans et Stan Neumann(France, 1995-26mn)Coproduction : ARTE France, Les Films d’Ici, Le Musée d’OrsayARTE FRANCE(Rediffusion du 30 juillet 1998)
Le château de Pierrefonds fut démantelé auX V I Ie siècle. Ses ruines ont été rachetées parNapoléon III et revisitées par Vi o l l e t - l e - D u c . . .La “restauration” du château de Pierre f o n d sd u re vingt-huit ans, de 1858 à 1886. Elle serévèle une entreprise complexe où semêlent la restauration “archéologique”, lacommande impériale, la mise en œuvre parViollet-le-Duc de ses théories arc h i t e c t u r a l e set une vision ludique où le passé n’est plusqu’un prétexte. Pierrefonds est un rêve d’ar-chitecte où se bouscule toute la scienceaccumulée par une génération d’arc h é o-logues fascinés par l’art du Moyen Âge.
Viollet-le-Duc a voulu faire de Pier refonds
une évocation de la vie princière au Moyen Âge.
20.45 Lawrence
d’ArabieArchéologue
et espion
On le connaît comme
le défenseur de la
cause panarabe et
comme l’auteur des
Sept piliers de la
s a g e s s e. On ignore
souvent que Thomas
E d w a rd Lawrence a
commencé sa carr i è re
comme arc h é o l o g u e …
Trois femmes, trois
destins où la passion se
mêle à l’histoire.
Des années de bagne
(1880) aux accords
de Matignon (1988),
des propriétés coloniales
à l’émancipation
des Kanaks, ARTE
propose la première saga
franco-australienne
sur le “caillou”.
21.40MetropolisMagazine culturel coordonné par Pierre-André Boutang et Peter Wien(Allemagne, 2001-1h)ZDF
● Dubrovnik : de la guerre
aux vacances
Le tribunal pénal international de La Hayea condamné les bombardements de lavieille ville de Dubrovnik pendant la guerreen ex-Yougoslavie. Pour la première fois, lad e s t ruction d’un patrimoine culturel estconsidérée comme une atteinte aux dro i t sde l’humanité. Metropolis rend compte desdébats à La Haye et montre les travaux derestauration à Dubrovnik, dix ans après laguerre, et à la veille de la saison touristique.Voir également “Voyages, voyages”
consacré à la Croatie, jeudi 12 juillet
à 19.00.
● Paolo Coelho : la quête du pèlerin
Chaque année, des milliers de pèlerins font le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est sur ces routes que l’an-cien hippie Paolo Coelho a découvert savocation : l’écriture. Son premier roman estun best-seller. Plaidoyer pour la découver-te de soi, il véhicule un message simple :suis tes rêves et tu réussiras. M e t ro p o l i s arencontré Paolo Coelo à Saint-Jacques-de-Compostelle et à Rio de Janeiro.
● Le bikini
L’évolution de ce symbole de libert é ,d’émancipation et d’insouciance.
22.40Terre violente (2)
Téléfilm en trois parties de Michael Offer(France/Australie, 1998-1h32mn)Scénario, adaptation et dialogues : Daniel Tonnachella, Jean-Pierre Sinapi, Jean-Marie Colombani, Graeme Farmer,Peter Gawler, d’après le roman de Jacqueline SénèsAvec : Claudia Karvan (Jeanne), Peter O’ Brien (Yann), Jon Bennet (Wanatcha),Joe Petruzzi (Scarpinato)...Image : Roger DowlingMontage : Minh-Tam NguyenMusique : David MoreauCoproduction : ARTE France, GaumontTélévision, Crawford Productions, Nine Network AustraliaARTE FRANCE(Rediffusion du 5 juin 1998)Diffusion en 16/9
À travers les destins de trois femmes, unsiècle d’histoire de la Nouvelle-Calédonieraconté dans une saga âpre et tendre.
2. Jeanne : 1925-1946
Jeanne, la fille d’Hélène, a terminé sesétudes à Nouméa. Elle est sur le point dedevenir institutrice. Lorsqu’elle revient pourles vacances dans la ferme familiale deM o n t f e rrand, elle re t rouve Wanatcha, fils d’unjeune Breton et d’une Kanake de Vaté, qu’el-
le connaît depuis l’en-fance. Wanatcha aimeJeanne depuis tou-jours, mais la jeune fille lui préfère Vi n c e n z oScarpinato, devenul’un des hommes lesplus riches de l’îlegrâce à ses mines denickel. Jeanne épouseVincenzo et s’installeavec lui à Nouméa.Elle lui donne un fils,Carlo. Mais elle pensetoujours à Wa n a t c h a ,
resté à Montferrand. Tom, le frère de Jeanne,fait un brillant mariage. Pourtant, cette unionn’est pas heureuse. L’ a l t i è re et mondaineMaximilienne ne peut lui donner d’enfant. Lejeune couple adopte un orphelin kanak qu’ilprénomme Jean-Christian. Désabusé, To mt rouve l’amour auprès d’une jeune serv a n t ekanake, qui lui donne une fille prénomméeA n n a . . .Suite et fin : Anna (1969-1988),
samedi 14 juillet à 22.40.
samedi 7 juillet
Fiction
Dubrovnik est classée au patrimoine culturel mondial
depuis 1979.
Le roman Terre violente
de Jacqueline Sénès,
qui a inspiré la série
d’ARTE, est publié
en Livre de Poche – une
sélection ARTE Éditions.
Documentaire de Marc Huraux(France, 2001-56mn)Coproduction : ARTE France, Les Films d’IciARTE FRANCE
N o v e m b re 1999. Ali Farka Touré conduit le4x4 sur la route qui va de Bamako àNiafunké. “Cette route-là, je l’ai faite deuxmille fois… À une époque, j’étais chauff e u r. ”Si ça roule normalement, il y a encore desh e u res de piste. La veille, Ali Farka et sesmusiciens ont donné un concert à Bamakopour le programme des Nations unies pourle développement. Ali Farka est pressé dere n t rer : la récolte doit bientôt commenceret l’harmattan, le vent de sable, se lève…On croise un troupeau de vaches : “ E l l e ssont conduites jusqu’à Bamako pour êtrevendues à l’abattoir. Ça fait un mois dem a rche !” On arrive enfin à Niafunké, ung ros bourg étalé sur plusieurs îles, dansune boucle du fleuve Niger. C’est là qu’AliFarka Touré a passé son enfance. C’est làqu’il est revenu après avoir bourlingué enAfrique et en Europe. C’est là, enfin, qu’il ae n registré son nouveau disque, N i a f u n k é,sept ans après Talking Ti m b u k t u, réaliséavec Ry Cooder à Los Angeles.
La mémoire du fleuve
Présentant son projet à Ali Farka, MarcHuraux lui avait écrit : “Ce ne serait pas for-cément un portrait de vous ou une simplebiographie. On essayerait plutôt de dessi-ner à travers vous un paysage plus larg edont vous seriez en quelque sorte le carre-f o u r, le lieu où les chemins se cro i s e n t . ” S o nfilm est exactement à cette image. Parpetites touches, le réalisateur brosse le por-trait d’un homme au confluent de toutes lesh i s t o i res. Seul survivant d’une famille de dixgarçons (f a r k a signifie “résistance”), orphe-lin très jeune (son père, enrôlé dans les
tirailleurs sénégalais, meurt au front), Ali estélevé à la dure par son oncle et initié aumonde des génies par sa grand-mère, quile trimballe de guérisseur en guérisseur. “ À11 ans, j’ai eu des problèmes mentaux. Il afallu me désenvoûter…” Ali Farka n’en dirapas plus sur le sujet. En revanche, il pre n dun plaisir visible à promener ses hôtes et àm o n t rer le “studio” dans lequel il a enre g i s-tré son nouvel album : un grand bâtiment enruine dont il a fallu bâcher les ouvert u re s …Mais sa plus grande fierté, ce sont seschamps : 25 ha de riz et d’agrumes, 3 000a r b res fruitiers. “Le plus important, c’estd’avoir le ventre plein”, aff i rme Ali Farka quiinvestit tout ce qu’il gagne à Niafunké.C e rtains artistes se font constru i re des vil-las, courent après la reconnaissance inter-nationale. Lui n’aspire qu’à une chose :a s s u rer l’autosuffisance alimentaire de sonvillage. Celui qu’on a surnommé le “JohnLee Hooker du Sahel” refuse de finir musi-cien : il aimerait passer le “ f a rd e a u ” à sonneveu Afel et “ f a i re sa paix avec Dieu”. Lamusique n’est pourtant jamais très loin.Comme en témoigne cette très belle scèneoù Marc Huraux met un vieux disque qu’il aa p p o rté : Ali reconnaît Otis Redding, souritet joint les mains. À ce moment-là, lamusique emporte tout.
“Vous voyez les vagues
sur le fleuve : c’est des
paroles. Ça fait : ‘Quitte,
je reviens, quitte, je
reviens…’ C’est ainsi
qu’est fabriqué le
monde. C’est pour ça
qu’on dit que quand on
est dans un fleuve, il
faut prendre toutes les
précautions.”
(Ali Farka Touré)
Discographie sélective :
Talking Timbuktu, Niafunké.
00.20 Une visite à Ali Farka TouréAprès avoir couru le monde, enregistré à Los Angeles et reçu un Grammy Aw a rd, Ali
Farka Touré est re t o u rné au Mali, à Niafunké, le village de son enfance. C’est là qu’il a
e n registré son nouveau disque et que Marc Huraux lui a rendu visite. En toute simplicité.
14.00
Lola (5)Rediffusion du 26 juin 2001)
14.30
oyages, voyagesBretagneRediffusion du 5 juillet 2001)
15.15
Les momies des CanariesRediffusion du 30 juin 2001)
16.20
Henning MankellRediffusion du 27 juin 2001)
17.20
erre violente (2)Rediffusion du 7 juillet 2001)
19.00
MaestroUne voix du flamenco
Agujetas, cantaor Documentaire de Dominique Abel
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
Cinémaniac (9)Série animée
20.40-00.40
ThemaLe monde des sourds
20.40
Au-delà du silenceéléfilm de Caroline Linke
22.30
Bruit et fureurDocumentaire de Josh Aronson
23.25
tats-Unis, paradis des sourdsDocumentaire d’Elisabeth Ufsparre
23.55
Je vois ce que tu disDocumentaire de Carla Kilian
00.40
ARTE InfoRediffusion)
01.05
’équipée belleRediffusion du 3 juillet 2001)
19.00Une voix du flamenco
Agujetas, cantaor Documentaire de Dominique Abel(France/Espagne, 1998-44mn)Coproduction : ARTE France, Idéale Audience,Imalyre Groupe France Télécom, RTVEARTE FRANCE(Rediffusion du 14 novembre 1999)
Portrait d’un immense chanteur de flamenco,dans ce qu’il a de plus ancien et de plus pur. Manuel Agujetas est l’un des derniers re p r é-sentants de “l’école” de Jerez et du c a n t ej o n d o. C’est un farouche ennemi de lam o d e rnité et une figure mythique du mondegitan. Il vit “en flamenco” dans une maisonqu’il a lui-même construite. C’est là queDominique Abel l’a filmé, dans l’intimité deson environnement familier, avec sa femmejaponaise (qu’il fait danser dans son jard i n )et dans la forge que lui a léguée son père ,où il chante tout en martelant l’enclume. Ilchante aussi en concert dans une v e n t a d uvillage voisin, accompagné par Moraito à la
g u i t a re. Des amis d’Agujetas évoquent sesdébuts, sa personnalité si part i c u l i è re, sonp è re, grand chanteur lui-même, dont il a toutappris et à qui il est resté fidèle.
20.15CinémaniacSérie animée de Brendon Small, Loren Bouchard, H. Jon Benjamin, Paula Poundstone et Melissa Bardin GalskyRéalisation : Loren Bouchard (États-Unis, 2000-22mn)ARTE G.E.I.E.
9. Problèmes d’objectif
B rendon voudrait acheter un objectif “fish-eye” mais sa mère est à court d’argent. Ilva lui falloir gagner de l’argent de poche.
BR
20.40Au-delà du silence(Jenseits der Stille)
Téléfilm de Caroline Linke(Allemagne, 1995-1h48mn) - VFAvec : Sylvie Testud (Lara), Tatjana Trieb (Lara enfant), Howie Seago (Martin),Emmanuelle Laborit (Kai), Sibylle Canonica(Clarissa), Matthias Habich (Gregor)Musique : Niki ReiserProduction : Clussen & Wöbke Filmproduktion,Roxy Film, BR, SDR, DRS, ARTEARD/BR(Rediffusion du 22 décembre 2000)Prix fédéral du cinéma allemand (argent)
Grand Prix du Festival de Tokyo
Prix bavarois du cinéma
Née de parents sourds, la jeune Lara sepassionne pour la musique au risque des’éloigner de sa famille. Sylvie Testud etEmmanuelle Laborit dans une très belle fic-tion sur l’univers des malentendants. Née de parents sourds, Lara est amenée àt r a d u i re en langue des signes pour sonpère et sa mère. Un jour, pour Noël, sa tantelui off re une clarinette. Le monde fantas-tique de la musique s’ouvre à l’enfant. Unedizaine d’années plus tard, Lara prépare ensecret le conservatoire de Berlin...
Les parents du silence
F o rmidable succès en Allemagne, A u - d e l àdu silence évoque avec beaucoup de sen-sibilité les relations à l’intérieur d’une famil-le, la difficulté à devenir adulte, le droit à lad i ff é rence. Caroline Linke a su mettre enscène la langue des signes avec une raresubtilité et une très grande présence. Cefilm a eu outre-Rhin le même impact que lesEnfants du silence en France, le lien entreles deux œuvres étant assuré par la comé-dienne Emmanuelle Laborit.
d i m a n c h e 8 juillet
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
20.40-00.40Maestro
Agujetas incarne un retour aux origines du chant
flamenco, moins technique mais d’une profondeur
extraordinaire.
22.30Bruit et fureurDocumentaire de Josh Aronson(États-Unis, 1999-56mn)
Deux familles sont confrontées à un choixc r u c i a l : faut-il que leur enfant sourd subis-se une opération pour recevoir un implant ?La première famille est désespérée lorsquequ’elle découvre la surdité de l’enfant.Comme les parents n’ont pas ce handicap,ils décident de faire pratiquer l’implantationpour “donner les meilleures chances” à leurenfant. L’autre famille n’est pas surprise parle diagnostic : les deux parents sont sourdset ont déjà quatre enfants atteints de surdi-té. Mais cette petite fille, part i c u l i è re m e n tintelligente, voudrait bien entendre .P o u rtant, les parents, qui craignent qu’ellene soit totalement coupée de la famille, seprononcent contre l’implant. Eux aussi sontconvaincus d’agir pour son bien…
23.25États-Unis, paradis des sourd sDocumentaire d’Elisabeth Ulfsparre(Suède, 2000-30mn)
Aux États-Unis, la surdité n’est en principepas un obstacle pour réussir. Deux grandesuniversités off rent par exemple des cursusspécialement adaptés. Par ailleurs, lalangue des signes ASL (American SignLanguage) vient au troisième rang deslangues les plus employées, après l’anglaiset l’espagnol. L’équipe de Dövas TV, qui pro-duit chaque année pour la télévision suédoi-se plus de cent heures de programmes àl’usage des malentendants, a sillonné lesÉtats-Unis. Elle y a rencontré des avocats,des agents de change, des étudiants, desécrivains et comédiens atteints de surd i t é .
23.55Je vois ce que tu dis Documentaire de Carla Kilian(Allemagne, 1995-43mn)
Thomas et Dina tentent de créer des pas-serelles entre deux mondes qui, souvent, nese comprennent pas.Thomas Zander et Dina Ta b b e rt forment uncouple peu banal. Lui est sourd de naissan-ce et a grandi dans une famille où personnen’avait ce handicap. Elle, qui entend parf a i-tement bien, a été élevée par des pare n t ss o u rds. Professionnellement, l’un et l’autreévoluent aussi entre les malentendants etceux qui entendent “normalement” : Thomasdirige le théâtre des sourds de Berlin, où ilest aussi comédien, et Dina est interprète enlangage gestuel.
Le monde des sourds Ê t re malentendant ou sourd, c’est vivre
dans un univers à part. Certains sourd s
donnent pourtant l’impression de bien
v i v re leur handicap et de communiquer
sans difficultés. ARTE observe comment
fonctionnent les échanges entre ceux
qui évoluent dans l’univers des sons et
ceux qui vivent dans le monde du silence.
Faut-il opérer ou non un enfant
atteint de surdité ?
Un choix difficile pour les parents.
14.00
oilà l’Europe ! Rediffusion du 23 juin 2001)
14.30
Je vois ce que tu disRediffusion du 8 juillet 2001)
15.15
MetropolisRediffusion du 7 juillet 2001)
16.15
Une visite à Ali Farka TouréRediffusion du 7 juillet 2001)
17.15
La femme dévoiléeRediffusion du 2 juillet 2001)
17.25
Mercedes mon amourRediffusion du 5 juillet 2001)
19.00
NatureLe Vietnam sauvage (1)
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
ReportageOpération E-day
20.45
CinémaLa splendeur des Amberson
ilm d’Orson Welles
22.10Court-circuit - 1re partie
The Spirit of Charles LindbergOrson Welles’ Vienna
22.25 (PDC : 22.20)
CinémaLe vent des Aurès
ilm de Mohamed Lakhdar Hamina
00.05Court-circuit - 2e partie
Orson Welles’ Magic ShowOrson Welles’ London
01.05 (PDC : 01.00)
ARTE Info (Rediffusion)
01.30 (PDC : 01.25)
Orson Welles, ’homme orchestre
Documentaire de Vassili SilovicRediffusion du 8 octobre 1995)
19.00Le Vietnam sauvage (1)
Documentaire de Sylvia et Frank Koschewski(Allemagne, 2000-43mn)MDR(Rediffusion du 17 avril 2000)
Au Vietnam, les deltas du fleuve Rouge etdu Mékong abritent une faune et une floreexceptionnelles.
1. Le fleuve aux neuf dragons
Dans cette pre m i è re partie, on cro i s ed ’ a b o rd des ouistitis à tête jaune et unecolonie de singes dans la baie d’Along.Puis, en route vers les hauts plateaux, onre n c o n t re des ours malais, des chauves-souris et des colugos. Dans le delta duMékong, appelé aussi le “fleuve aux neufdragons”, on observe des hérons pourpréset des aigrettes.
20.15Opération E-dayRéalisation : Manfred Uhlig (2001-26mn)Coproduction : ARTE, ECO-MediaARTE G.E.I.E.
Dans six mois aura lieu le passage à l’euro.Des centaines de travailleurs de l’ombreœuvrent pour que tout soit prêt le jour J…Que ce soit à la banque centrale où l’on frap-pe les futures pièces, dans les sociétés det r a n s p o rt de fonds ou dans les entre p r i s e squi testent les distributeurs automatiques,c’est partout le même stress. Tout doit êtreprêt pour le 1e r janvier 2002. Manfred Uhlig asuivi le quotidien de ces forçats de l’euro .
(The Magnificent Ambersons)
Film d’Orson Welles(États-Unis, 1942-1h28mn) - N&B - VOSTFScénario et dialogues : Orson Welles, d’après le roman de Booth TarkingtonAvec : Joseph Cotten (Eugene Morgan),Dolores Costello (Isabel Amberson Minafer), Tim Holt (George Amberson Minafer), AgnesMoorehead (Fanny Minafer), Anne Baxter (Lucy Morgan), Ray Collins (Jack Amberson),Richard Bennett (le major Amberson)...Image : Stanley CortezMontage : Robert WiseMusique : Bernard HerrmannProduction : Mercury Production, RKO RadioPicturesARTE FRANCE(Rediffusion du 9 octobre 1995)
Eugene Morgan, jeune inventeur fougueux,fait une cour désordonnée à Isabel, l’héritiè-re des Amberson, riche famille de la ville.Mais, en 1873, les conventions sont strictes,et Isabel choisit Wilbur Minafer, un hommed ’ a ff a i res plus respectable. Leur seul enfant,G e o rge, terriblement choyé, devient un petittyran. Des années plus tard, un bal estdonné en l’honneur de George, qui re v i e n tdans sa famille après avoir terminé sesétudes. Il re n c o n t re Lucy Morgan, la filled’Eugene, qui vient lui aussi de revenir enville après une longue absence. Isabel etEugene s’aiment toujours. Mais Georg es’oppose à cet amour re n a i s s a n t .
La déchéance d’un pro d i g e
Il n’a fallu que deux ans pour faire passerOrson Welles du rang de génie prématuré etuniversel à celui de mégalomane prétentieuxet dénué de talent. En 1941, il est adulé pourCitizen Kane. En 1942, la Splendeur desA m b e r s o n m a rque le début de sa répudia-tion par le système qui l’a porté aux nues :
l u n d i 9 juillet
Grandeur et décadence
d’une grande famille
b o u rgeoise à l’ère
du capitalisme naissant.
Une chronique mélancolique
et amère, magnifiquement
filmée par le wonder boy
d’Hollywood. Le film
qui marque les débuts de la
b rouille entre Orson We l l e s
et les grands studios.
Nature
Reportage
Le Vietnam possède 3 000 km de côtes sur la mer
de Chine méridionale et un réseau hydrographique
très dense.
Hollywood. Et plus part i c u l i è rement la RKO :le studio hollywoodien avait re c ruté le w o n-der boy grâce au contrat du siècle. Il luigarantissait la réalisation d’un film par andont il pouvait être à la fois le pro d u c t e u r, lemetteur en scène, le scénariste, l’interprète,et le reversement de 25 % des bénéficesb ru t s . Des conditions qu’Orson Welles estimaient indispensables pour concrétiserses visions cinématographiques. Elles luis e ront fatales. Il tourne les images du 28 octobre 1941 au 22 janvier 1942, dansles studios de la RKO. La compagnie l’en-voie alors en Amérique du Sud pour tourn e rdes documentaires et lui promet d’attendreson retour pour le montage des A m b e r s o n.Machination, tentative d’éloignement ? Àpeine Orson Welles est-il parti que la RKOexige de son monteur Robert Wise (futurréalisateur de West Side Story) qu’il fasse unp remier montage en vue d’une pro j e c t i o ntest. Le film est jugé désespérant, cafar-deux, et surtout beaucoup trop long. RobertWise doit re t o u rner trois scènes, tandis que
45 minutes du premier montage sont élimi-nées (dont Orson Welles ne re t ro u v e r ajamais les rushes). La fin est complètementmodifiée pour donner le happy-end de laversion commercialisée. À son re t o u r, We l l e ssera mis devant le fait accompli. Pire, les
images tournées en Amérique du Sud sero n tlaissées de côté. Il faudra attendre 1985pour les re t ro u v e r, et décembre 1993 pourles remonter : elles sort i ront au cinéma sousle titre I t ’s all tru e.
Une symphonie mélancolique
Même amputé du quart de sa substance,la Splendeur des Amberson reste uneœ u v re magnifique. Grâce à une maîtrisetechnique hors du commun, Orson We l l e sparvient à transformer un drame bourgeoisdésuet en une symphonie mélancolique etfeutrée, tout en clairs-obscurs. La déca-dence des Amberson le passionne moinsque certains instants échappés du quoti-dien, comme ce formidable (et célèbre )plan-séquence de la promenade en voitureà travers des paysages enneigés. Tout estlà : la joie simple d’une famille réunie, lesamours naissantes... Une candeur queWelles ne re t rouvera plus : déboulonné deson piédestal, ses films suivants seront tousmarqués par la folie criminelle et la fatalité.
20.45 La splendeurdesAmberson
Cycle
Orson Welles
Citizen KaneLundi 2 juillet à 20.45
Vérités et mensongesVendredi 6 juillet à 22.25
La splendeur des AmbersonLundi 9 juillet à 20.45
Dossier secret - Mr. ArkadinVendredi 13 juillet à 23.45
Et 4 courts métrages Lundi 9 juillet
dans “Court-circuit”
En partenariat avec
22.10Court-circuit - 1re partieSpécial Orson Welles
The Spirit ofCharles LindberghCourt métrage d’Orson Welles(États-Unis, 1984-5mn) - VOSTFImage : Gary GraverProduction : Orson WellesZDFRestauré par le Filmmuseum
de Munich (2000)
Quand Orson Welles rencontre CharlesLindbergh… La dernière réalisation deWelles.Pour l’anniversaire d’un ami, Welles récite unpassage du J o u rn a l de Charles Lindberg h .C’est le dernier enre g i s t rement du cinéasteavant sa mort, qui fait partie du fonds We l l e slégué au Filmmuseum de Munich.
Orson Welles’ViennaCourt métrage d’Orson Welles(États-Unis, 1968-9mn) - VOSTFAvec : Orson Welles, Senta Berger, MickeyRooney, Arte Johnson, Peter BogdanovichImage : Giorgio TontiProduction : Orson WellesRestauré par le Filmmuseum
de Munich (1999)
Welles déambule dans Vienne et raconteses souvenirs lorsqu’une femme est enle-vée par deux espions…
Welles se promène dans les rues deVienne, parle de ses habitants, de l’hôtelS a c h e r, des spécialités gastronomiques etde la grande roue du Prater. Ses souvenirsdu tournage du Troisième Homme l ’ a m è-nent à concevoir la capitale autrichiennecomme un re p a i re d’espions… Ce qui sec o n f i rme immédiatement avec le rapt deSenta Berger (“la plus belle femme deVienne”) par deux agents secrets…
22.25Le vent des Aurès(Assifat al-Aouras)
Film de Mohamed Lakhdar Hamina(Algérie, 1967-1h39mn) - N&B - VOSTFScénario : Mohamed Lakhdar Hamina, Tewfik FaresAvec : Keltoum (la mère), Hassan Hassani (le père), Mohamed Chouikh (Lakhdar), Omar Tayane, Tania TimgadImage : Youcef SahraouiSon : Sidi BoumedienneMontage : Liazid Khodja, Hamid DjellouliProduction : ONCICARTE FRANCEPrix de la première œuvre, Cannes 1967
Pendant la guerre d’Algérie, une femmepart à la recherche de son fils arrêté par lessoldats français. Une évocation lyrique de la terre algérienne à travers un destinindividuel, splendidement interprété parKeltoum.Un village des Aurès pendant la guerred’Algérie. À la suite de violents combats,l ’ a rmée française procède à de nom-b reuses arrestations dans le maquis. Lam è re de Lakhdar, un des jeunes gens faitsprisonniers, erre de camp en caserne à larecherche de son fils…
lundi 9 juillet
Orson Welles acteur,
réalisateur et producteur :
quatre courts métrages
rares, dont deux
inédits à la télévision.
Cycle
Orson Welles
Mère courage
Le Vent des Aurès marque la naissance ducinéma algérien et oriente sa thématiquepour plus d’une décennie. S’appuyant surdes éléments très réalistes, le film fait p reuve d’un lyrisme flamboyant – le traite-ment plastique des décors naturels et des mouvements de foule rappelle celuides cinéastes soviétiques, notamment
Eisenstein. La silhouet-te de la vieille femmehabite les paysagesdésolés de l’Algérie eng u e rre. Résistant auf roid de l’hiver, au ventet à la fatigue, elle n’ade cesse de tro u v e rson fils. Omniprésente,
elle hante l’image comme elle hante lesa b o rds des camps, malgré les invectivesdes soldats français. On peut voir dans saténacité – et dans la magnifique galerie dep o rtraits filmés en gros plan – un hymnesubtil au nationalisme algérien. Chaquemoment de tension dramatique se lit sur lesvisages des Algériens qui en sont lestémoins, qu’ils soient jeunes, vieux, femmesou enfants. S’exprime alors avec une sobreintensité la douleur d’un peuple face à l’op-presseur.
00.05Court-circuit - 2e partieSpécial Orson Welles
Orson Welles’Magic ShowCourt métrage d’Orson Welles(États-Unis, 1976/1985-26mn)Avec : Orson Welles, Angie Dickinson, Gary GraverImage : Gary Graver et Tim SuhrstedtProduction : Orson WellesRestauré par le Filmmuseum
de Munich (2000)
Inédit à la télévision
Abou Khan, célèbre hypnotiseur, a des sou-cis… Un montage de séquences, le dernierprojet de long métrage de Welles.Abou Khan, célèbre hypnotiseur, assommeen réalité ses victimes en coulisses à l’aided’un maillet. Un jour, par erre u r, il est lui-même frappé par l’ustensile alors qu’il vientde découper une jeune vierge en mor-ceaux. À son réveil, il ne sait plus commentreconstituer le corps de la malheure u s e …
Magic Welles
L’un des projets majeursdes dix dern i è res annéesde la vie de Welles était laréalisation d’un long métra-ge. Intitulé The MagicS h o w : il devait s’agir d’unpériple à travers l’histoirede la magie et des art sd i v i n a t o i res. Le cinéastesouhaitait y intégrer desplans de films antérieurs.Orson Welles’ Magic Show
re p rend divers éléments que Welles avaitmontés et sonorisés : The Light Box, A b uKhan’s Levitation Trick, The Magic Mummy,Chung Ling Soo et The Thread Tr i c k. Leprologue a été réalisé à partir de The DuckTrick, tourné en 1969 à Los Angeles.
Orson Welles’LondonCourt métrage d’Orson Welles(États-Unis, 1968/1971-28mn)Avec : Orson Welles, Charles Gray, JonathanLynn, Tim Brook-Taylor, Oja KodarImage : Giorgio Tonti, Tomislav Pinter,Ivica Rajkovic, Gary GraverProduction : Orson WellesRestauré par le Filmmuseum
de Munich (1999)
Inédit à la télévision
Cinq histoires imaginées par de jeunesauteurs britanniques de la fin des années60 et interprétées par Welles.
Orson Welles’ London e s tcomposé de cinq histoires :C h u rchill, Swinging London,Four Clubmen, Stately Homese t Ta i l o r s . Dans cert a i n e s ,Orson Welles interprète plu-sieurs rôles : un musicien derue, un policier, une vendeusede fleurs, un Chinois, un marinet un hippy dans L o n d o nS w i n g i n g ; tous les gentlemendans Four Clubmen. Les
prises de vues extérieures ont été faites àL o n d res ; les prises de vues intérieures àRome. L’ i n t roduction a été tournée àLondres deux ans plus tard, en 1971, avecGary Graver. Orson Welles a filmé la mêmeannée les séquences interm é d i a i res deStately Homes dans son jardin, à Orvilliers,près de Paris.
ARTE propose également
à 01.30 Orson Welles,
l’homme orchestre
(rediffusion du 8 octobre
1995), un documentaire
de Vassili Silovic qui jette
un éclairage plein
de surprises sur les vingt
dernières années
de la vie d’Orson Welles.
“Jusqu’à ton
retour, j’aurai
mal comme
une femme
qui enfante.”
(La mère
à son fils)
14.00
Cuisines des terroirsLe pays de BadeRediffusion du 24 juin 2001)
14.30
Le parc national de la WatenmeerRediffusion du 25 octobre 1999)
15.15
Le prix d’une rançonRediffusion du 22 juin 2001)
17.15
La déchéance de Franz BlumRediffusion du 26 juin 2001)
19.00
Archimède
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
ReportageLe sexe n’a pas d’âgeRéalisation : Ludovic Frossart
20.45
La vie en faceLes maîtres des JeuxDocumentaire d’Albert Knechtel
22.05-00.50
ThemaLe sexe est la vieDe l’origine de l’autre
22.05 (PDC : 22.10)
1+1, une histoiren a t u relle du sexeDocumentaire de Pierre Morize
23.15 (PDC : 23.20)
Le déjeuner sur l’herbe ilm de Jean Renoir
00.50 (PDC : 00.55)
ARTE InfoRediffusion)
01.15 (PDC : 01.20)
Un dimanche à la campagneRediffusion du 1er juillet 2001)
19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de PhilippeB o u l a n g e r, Hervé Guérin, Jean-Jacques Henry,Jonas Rosales et Hervé This (France, 2000-43mn)Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo, AuneProductions, avec la collaboration du CNRSImages Média/FEMISARTE FRANCE(Rediffusion du 9 mai 2000)
Tout l’été, A RTE présente une sélection des meilleurs numéros d’A r c h i m è d e. Ces o i r, une émission spéciale consacrée auxOGM. Qu’est-ce qu’un gène ? Commentcrée-t-on une plante transgénique ? Quelssont les risques ?
● Voir : manipulation génétique
En 1926, le comique américain CharleyBowers fabrique des chats en gre ffant unroseau sur une branche d’arbre. Une visionprémonitoire ?
● Sciences animées : petit précis
de génétique
Définition des principaux termes de lagénétique : de l’ADN au génome en pas-sant par l’expression des gènes.
● Expérience : plante transgénique
Les chercheurs de l’INRA de Ve r s a i l l e snous montrent les différentes étapes néces-s a i res à l’élaboration d’une plante transgé-nique en laboratoire.
● Brève : nouvelle cuisine
L’utilisation des OGM ne risque-t-elle pasde changer radicalement nos habitudes ali-mentaires ?
● Risques et périls
Quels sont les risques réels des OGM ?Comment être sûr de les limiter ?
● Brève : au supermarché
S’il faut désormais indiquer l’origine trans-génique de chaque produit utilisé dans lafabrication d’un gâteau sec, combien detemps nous faudra-t-il pour choisir les pro-duits au supermarché ?
● Application : l’avenir des OGM
Les OGM n’ont pas bonne presse. Lesscientifiques de l’INRA nous expliquent l’in-térêt et la nécessité des re c h e rches engénétique et l’évolution des techniques uti-lisées pour la fabrication des espècestransgéniques. Ils préconisent le contrôlede ces re c h e rches par des org a n i s m e spublics.Cette émission a reçu le Prix Leonardo
2000 de la meilleure production
européenne au Festival de Parme.
20.15Le sexe n’a pas d’âgeRéalisation : Ludovic Frossart(France, 2001-26mn)Coproduction : ARTE, Doc en Stock ARTE G.E.I.E.
Qui a dit que les personnes âgées neconnaissaient plus les plaisirs de l’amour ?Aujourd’hui, elles sont nombreuses à vivreune sexualité épanouie et le revendiquent.41 % des personnes âgées déclarent fairel’amour régulièrement. Cette évolution doitbeaucoup aux femmes : elles veulent êtredésirables bien au-delà de la ménopause,aidée en cela par les traitement hormonauxsubstitutifs. Les hommes, eux, ne cachentplus leurs problèmes d’érection et veulenty re m é d i e r, comme le montre le succès duViagra. Pour les couples de longue date, laretraite devient parfois une “seconde lunede miel”. L’imagination n’a pas de limitepour entretenir la flamme d’un désir dont ledéclin est loin d’être inéluctable. Pour lesa u t res, veufs ou divorcés, la retraite estcomme une seconde adolescence. Ilsc h e rchent des part e n a i res, re t o m b e n tamoureux. Des clubs de rencontre “spécialt roisième âge” ont vu le jour… et Intern e tdevient un lieu de e-drague très fréquentédes seniors. Dans une société où la représentation de la vieillesse demeuretaboue, cette initiative porte peut-être enelle l’amorce d’un changement.
m a rd i 10 juillet
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
Reportage
Film
Documentaire d’Albert Knechtel(France, 2000-1h30mn)Coproduction : ARTE France, Dune, TSR,RTBF, YLE, BBC, DRS, ZDF, TVOARTE FRANCE(Rediffusion du 14 septembre 2000)
D é c e m b re 1998. Un scandale sans précé-dent éclate au sein du CIO : Salk Lake City,la ville choisie pour les Jeux d’hiver 2002,aurait acheté pour un million de dollars lesvotes des grands électeurs. Six membre sde l’organisation sont exclus. Le présidentJuan Antonio Samaranch décide alors d’en-t re p re n d re des réformes pour re n d re lesactivités du CIO plus transparentes : lec e rcle des patriarches s’ouvre aux plusjeunes, des athlètes en activité intègre n tl ’ o rganisation, et les membres du comitén’ont plus le droit de se re n d re dans les villes candidates. Franklin Serv a n -S c h re i b e r, le directeur de la communicationdu CIO, accompagne le président dans sesdéplacements. Il faut renouer à tout prix lelien avec les médias, reconquérir du pre s t i-ge et de l’autorité, afficher une image saineet humble. Mais ne s’agit-il pas surtout der a s s u rer les sponsors ? Les valeurs moralessont-elles réellement restaurées ? Les soup-çons demeure n t …
L’ère du soupçon
À travers les portraits et les témoignagesdes membres du CIO, d’athlètes, d’expertset de journalistes, les Maîtres des Jeuxi n t e rroge sans complaisance la légitimitédu CIO actuel. Cette haute institution gar-dienne des valeurs fondamentales que sontla morale, le fair-play et la discipline, estprise dans la tourmente des enjeux finan-
ciers. Et malgré les déclarations de bonnesintentions prononcées par Juan AntonioSamaranch, ancien dignitaire du régimefranquiste, le CIO est entré dans l’ère dusoupçon : le voyage du président en bus etla création de commissions d’éthique nepeuvent faire oublier les hôtels de luxe, lesmatchs de boxe truqués, la disparition detests anti dopage positifs et les aff a i res dedétournement de fonds. Les conflits d’inté-rêts ne cessent d’ébranler la crédibilité decette institution. La confusion entre lesenjeux financiers et les devoirs morauxreste d’actualité. Pour preuve le statut deDick Pound, qui assure à la fois la directionde la commission anti dopage et la respon-sabilité du service marketing du CIO.L’image semble pre n d re le pas sur lesvaleurs du sport. Pourtant, certaines per-sonnalités résistent : Marc Te w k s b u ry acréé l’OATH, une association d’opposantsqui réclament une réelle démocratisationdu CIO et une implication plus grande desathlètes ; Andrew Jennings a publié plu-sieurs enquêtes sur la corruption olym-pique… Même si des réformes ont étéengagées, il reste néanmoins à trouver lespersonnes adéquates pour les mener àbien. Le successeur de Samaranch, quiquitte la présidence du CIO en juillet 2001,portera cette lourde responsabilité.
“Les Jeux olympiques
sont comme la maison
de mon arrière-grand-
mère, ils sentent le
moisi. Ils sont là depuis
très longtemps mais
n’ont pas été très bien
entretenus.”
(Marc Tewksbury)
20.45 Les maîtres des JeuxLe Comité international olympique, gardien du temple des valeurs sportives,
est depuis plusieurs années dans l’œil du cyclone : corruption, dopage et scandales
éclaboussent l’image de cette institution devenue marchande... Les Maîtres des Jeux
i n t e rroge sans complaisance la légitimité du CIO et son mode de fonctionnement.
?À l’ordre du jour de la prochaine
session du Comité international
olympique (CIO) qui se réunira
du 13 au 16 juillet 2001 à Moscou :
l’élection de son nouveau président
et la désignation de la ville
qui accueillera les JO en 2008.
“Depuis 4 milliard s
d’années, les gènes
mènent la danse du sexe
et de la mort. Par là,
et aussi incroyable
que cela puisse paraître ,
la biologie répond de
façon convaincante à des
questions philosophiques
é t e rnelles : pourquoi on
vit ? pourquoi on meurt ?”
(Pierre Morize, biologiste
et réalisateur)
Un DVD-Rom avec et autour
du film 1+1 Une histoire
naturelle du sexe sortira
à l’automne 2001.
Il a déjà reçu le Prix Möbius
Sciences.
ARTE FRANCE
22.051+1Une histoire naturelle du sexeDocumentaire de Pierre MorizeÉcrit par Pierre Morize et Sylvestre Miget(France, 2001-1h06mn)Avec : John Maynard Smith, Rick Michod et Pierre-Henri GouyonCoproduction : ARTE France, MovimentoProduction, INA, CNRS Images/Médias
Pourquoi la plupart des espèces ont-ellesun mode de reproduction sexué ? Est-ce unavantage ou un handicap ? Trois scienti-fiques passionnés racontent avec humourla grande histoire du sexe.Il y a un milliard et demi d’années, la plupartdes organismes biologiques ont “choisi” lare p roduction sexuée. Les ébats sexuels serésumaient sans doute à l’origine à deséchanges anarchiques, des brassages tousazimuts entre des stru c t u res vivantes.Depuis, les pro c é d u res se sont fixées,
même si elles varient énormément suivantles espèces. Ce qui n’a pas changé – et quiest commun à toutes les espèces –, c’est lafonction de la sexualité : la transmission desi n f o rmations contenues dans les gènes, leurbrassage et leurs mutations. Mais est-cebien la “méthode” la plus efficace ?L’existence d’espèces asexuées prouve quele sexe n’est pas indispensable. Des spé-cialistes analysent les vertus comparées desdeux modes de re p roduction, pèsent lesavantages du sexe, mais mettent aussi enl u m i è re son coût au re g a rd de l’évolution…
Les individus ne se re p roduisent pas
D i re que les individus se re p roduisent estune gro s s i è re erreur en termes pure m e n tbiologiques. En réalité, ils se contentent dere p ro d u i re leurs gènes. Par exemple, sinous avons hérité du patrimoine génétiquedu poisson, nous ne possédons pas sesmolécules. La re p roduction permet en toutcas à l’homme d’assouvir son désir d’im-m o rtalité. Mais immortalité ne signifie pasimmuabilité : la re p roduction sexuée s’ac-compagne d’une capacité à évoluer, à sediversifier selon les critères de la sélectionn a t u relle. La loi de la jungle sévit aussi chezles gènes ! Néanmoins, les conflits ne serévèlent pas destructeurs. Le sexe élimineles mauvaises mutations et propage cellesqui sont bénéfiques...
Les mâles, parasites des femelles
Dans la re p roduction sexuée, le mâle n’in-t e rvient qu’au début. Après, c’est la femellequi fait tout. Elle commence par jeter la moi-
m a rdi 10 juillet
22.05-00.50 Le sexe est la vieDe l’origine de l’autre
Face à la simplicité du clonage, l’évolution biologique a résolument choisi la fragilité et
les aléas du sexe pour la re p roduction. Pourquoi et comment le sexe a-t-il été inventé ?
“Thema” enquête sur la naissance du couple et l’origine de l’autre .
tié de ses chromosomes afin d’accueillirceux du spermatozoïde. “Les femelles sontdes êtres qui font exprès de se faire parasi-ter par les mâles”, résume Pierre - H e n r iGouyon. Or, on sait que dans la re p ro d u c-tion asexuée, lorsque la femelle conserv el’intégralité de ses gènes, elle est nettementplus efficace. Comment expliquer le com-p o rtement des femelles sexuées ? Il sembleque leur attitude biologique ne se justifie quepar le sacrifice ou la compassion pour cesmâles inutiles…
23.15 Le déjeuner sur l’herbeFilm de Jean Renoir (France, 1959-1h29mn)Scénario : Jean RenoirAvec : Paul Meurisse (Étienne Alexis), Catherine Rouvel (Nénette), Micheline Gary(Madeleine), Frédéric O’Grady (Rudolf),Fernand Sardou (Nino)Image : Georges LeclercSon : Joseph de BretagneMontage : Renée LichtigMusique : Joseph KosmaProduction : Compagnie Jean Renoir
Nénette veut un bébé toute seule. Elle sefait engager chez un biologiste adepte de lafécondation artificielle… Une fable poétiquedoublée d’une satire de la dictature dessciences. Un grand Renoir à redécouvrir.
Nénette vit modestement en Provence chezson père, avec sa sœur et ses neveux. Elleaimerait bien un enfant, mais sans homme,car elle les trouve trop feignants. Elled é c o u v re l’existence du professeur Alexis,biologiste qui pratique la fécondation artifi-cielle. Afin de l’approcher, elle se fait enga-ger chez lui comme femme de chambre .C’est alors que le grand biologiste org a n i-se un déjeuner sur l’herbe pour off i c i a l i s e rses fiançailles avec la comtesse Marie-Charlotte et sa candidature à la présidencedes États-Unis d’Europe. À cette occasion,la flûte du berger Gaspard déclenche unetempête : une étrange exaltation s’empa-rent des invités et transforme le pique-nique guindé en bacchanale…
Le bonheur est dans la garrigue
Avec le Déjeuner sur l’herbe, Renoir livre àla fois une comédie romantique et un conteécologiste d’avant-garde. Le film dénonce
avec un humour farceur la dic-t a t u re des savants au profit deschoses simples et naturelles. “ Àbas la science !”, finit par s’ex-c l a m e r, tel un satyre, le pro f e s-seur Alexis, lui qui aff i rmait que“la fabrication des enfants doitê t re confiée à des spécialistes”.Le contrôle obsessionnel de lavie a cédé face au plaisir de selaisser aller à ses passions.M è re nature a déployé sa magiepoétique, balayant le désird’une amélioration technique eta rtificielle de l’individu…
Film“Ce film fut pour nous
un bain de pureté
et d’optimisme.
Pendant le tournage,
nous nous croyions
tous transformés en
faunes et nymphes.”
(Jean Renoir)
Étienne (Paul Meurisse)
et Nénette (Catherine Rouvel) :
cette scène a inspiré Truffaut
pour la fameuse balade
en vélo dans Jules et Jim.
14.00
Cinémaniac (7)Rediffusion du 24 juin 2001)
14.30
La LombardieRediffusion du 28 juin 2001)
15.15
’équipée belleRediffusion du 3 juillet 2001)
17.05
Au-delà du silenceRediffusion du 8 juillet 2001)
19.00
ConnaissanceCompte à rebours dans la forêt vierge
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
ReportageLa folie tattoo
20.45
Les mercredis de l’histoirees guerriers d’Hitler ( 1 )
Documentaire de Guido Knopp t Christian Deick
21.30 (PDC : 21.40)
MusicaDu jour au lendemain
ilm musical de Jean-Marie Straubt Danièle Huillet
22.30 (PDC : 22.40)
Histoires de danse
Les débuts du TanztheaterDocumentaire de Heide-MarieHärtel et Ulrich Scholz
23.00 (PDC : 23.10)
néma, de notre temps
Danièle Huillet et Jean-Marie StraubDocumentaire de Pedro Costa
00.15 (PDC : 00.25)
La lucarnee chant de la blessure
Documentaire d’Ali-Reza Ansarian
01.10
ARTE Info (Rediffusion)
01.35
La femme imprévisibleéléfilm d’Emilio Martinez-Lazaro
Rediffusion du 24 août 1996)
02.35
La femme dévoiléeRediffusion du 2 juillet 2001)
19.00Compte à rebours
dans la forêt vierg eDocumentaire d’Ulrich Neumann(Allemagne, 2001-43mn)NDR
À Kourou, en Guyane, le compte à reboursd ’Ariane 5 a été déclenché… A RTE vousfait découvrir les coulisses de l’aventurespatiale européenne.A r i a n e fait la fierté de l’industrie spatialee u ropéenne. Lancée pour la pre m i è re fois en1979, cette fusée commerciale a permis deplacer en orbite des dizaines de satellites –de communication essentiellement. L’ o r b i t ela plus convoitée se trouve à 36 000 km a u -dessus de l’équateur. C’est ici que station-nent des centaines de satellites qui transmettent sons, textes et images. En vingt ans, l’entreprise d’exploitationArianespace s’est taillé une place de choixsur le marché des lanceurs ; l’aff a i re estdevenue tout à fait lucrative. Pour ne pasp e rd re leur avantage, les ingénieurs euro-péens ont mis au point Ariane 5, une fuséede 750 tonnes capable de transporter jus-qu’à six tonnes de matériel dans l’espace.Ulrich Neumann nous entraîne dans lescoulisses du lancement d’Ariane 5 : lecompte à rebours s’étale sur tre n t e - t ro i sjours ; pour que tout fonctionne parf a i t e-ment, des centaines d’entreprises de sous-traitance doivent se soumettre à un emploidu temps minutieusement réglé…
20.15La folie tattooRéalisation : Jacqueline Steigner(Allemagne, 2001-26mn)Coproduction : ARTE, Steffen SteignerFilmproduktionARTE G.E.I.E.
Quel est le point commun entre un chefd’entreprise, un rocker, une infirmière, unpolicier et une mamie de 88 ans ? Commeplus de deux millions d’Allemands, ils sonttatoués. Qu’il représente une Harley, une couro n n ede roses, une femme nue, un bateau ou unmotif ethnique, qu’il soit dessiné sur letorse, l’épaule, le dos, les fesses ou la che-ville, le tatouage a toujours le même but :se sentir autre. Le tatouage trouve sa lointaine origine dans les rituels d’initiationqui marquent le passage à l’âge adulte. Remis au goût du jour par quelquespersonnalités en quête d’identification, letatouage est aujourd’hui devenu un véri-table phénomène de mode, tous milieux ettoutes générations confondus. Sa symbo-lique n’a rien perdu de sa superbe : letatoué est marqué dans sa chair du sceaud i s c ret ou flamboyant de sa diff é rence. Lesentiment de dépasser sa souffrance, d’ap-partenir à une tribu, de partager les valeursd’un clan, perdure. Mark, tatoueur dans undes quartiers branchés de Berlin, confirmecet engouement grandissant pour letatouage. À ce jour, plus de deux millionsd’Allemands ont goûté aux joies de l’ai-guille. Jacqueline Steigner a re n c o n t r équelques-uns de ceux qui ont fait graversur leur corps la petite musique de leur vie.
m e rc re d i 11 juillet
Connaissance
Reportage
Série documentaire de Guido Knopp et Christian Deick (Allemagne, 1998-52mn)ZDF
Après les séries Hitler : un inventaire et l e sComplices d’Hitler, diffusées sur ARTE en1996 et 1997, l’équipe de Guido Knopp adécidé d’aller encore plus loin dans laconnaissance des coulisses du IIIe R e i c h .Cette troisième enquête s’intéresse auxhommes qui part i c i p è rent à l’aff i rmation dela puissance nazie à l’extérieur del’Allemagne. Car à côté des complicitésscientifiques et économiques, à côté de lacollusion de nombreuses institutions, il a fallule dévouement de guerriers de premier planpour étendre le L e b e n s r a u m, l’espace vital,et perpétrer les crimes dont le Reich se re n-dit coupable. Grâce à des archives inédites,aux re c h e rches historiques les plus récenteset aux témoignages de ceux qui ont côtoyéces complices de la barbarie, les Guerr i e r sd ’ H i t l e r jette sur cette période un re g a rd neuf.
1. Canaris, le conspirateur
M a î t re du double jeu, Wilhelm Canaris estl’une des figures les plus ambiguës du IIIe
Reich. Il fut à la fois le chef du contre -espionnage et le symbole de la résistancedes militaires à Hitler. En tant que hautdignitaire du régime, Canaris a une part deresponsabilité dans les crimes nazis. Maiss’abritant derr i è re son activité d’agents e c ret, il s’est également employé à pro t é-
ger les opposants Hans Oster et Hans vonDohnanyi et a aidé de nombreux juifs dansleur fuite. Pendant que ses espions prépa-raient les agressions contre l’étranger, luitravaillait de l’intérieur à l’élimination duF ü h re r. Jusqu’à quel point peut-on accep-ter d’être l’auxiliaire d’Hitler pour le com-b a t t re ? Suspecté par sa hiérarc h i e ,Canaris fut relevé de ses fonctions en rai-son de dysfonctionnements au sein du ser-vice de contre-espionnage. Après l’attentatperpétré contre Hitler le 20 juillet 1944, il futa rrêté et déporté au camp de concentra-tion de Fossenbrück. Il y sera assassiné parun commando SS quelques jours avant lafin de la guerre, après avoir finalementavoué son appartenance à la résistance.
20.45 Les guerriers d’Hitler (1)
Après Hitler : un inventaire et les Complices d’Hitler, Guido Knopp propose une
nouvelle enquête sur les hauts dignitaires du IIIe Reich. Qui furent les “guerr i e r s
d’Hitler”, c’est-à-dire ceux qui établirent la puissance nazie à l’extérieur de
l’Allemagne ? Une série en six épisodes, à suivre dans “Les merc redis de l’histoire ” .
Présenté par
Alexandre Adler
Canaris a toujours refusé de choisir son
camp, jouant sur tous les tableaux. Tout
en protégeant certains opposants au
régime, il a favorisé l’expansion nazie…
Retrouvez Jean-Marie
Straub et Danièle
Huillet pour une leçon
de cinéma dans
“Cinéma, de notre
temps”, à 23.00.
21.30Du jour au lendemainFilm musical de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet (France, 1996-1h02mn) - N&BOpéra en un acte d’Arnold SchoenbergLivret : Max BlondaAvec : Christine Whittlesey (Elle), Richard Salter (Lui), Claudia Barainsky (l’amie),Ryszard Karczykewski (le chanteur)Direction musicale : Michel GielenOrchestre symphonique de la Radio de FrancfortProduction : Straub-Huillet, Radio-Télévision de FrancfortARTE FRANCE
Au retour d’une soirée, un homme et unefemme commencent à parler de leurcouple… Une superbe adaptation deSchoenberg par Jean-Marie Straub etDanièle Huillet.Un homme et une femme re n t rent aprèsune soirée passée chez une amie d’enfan-ce de la femme. L’homme est subitementfrappé par l’abîme qui sépare l’élégantec r é a t u re avec laquelle il a discuté toute lasoirée de la “femme au foyer” qui est sonépouse. Vexée, sa femme cherche à chan-ger de sujet de conversation, tout en letaquinant d’être fasciné par quiconque al’air d’être “dans le vent”.
Opéra de poche
Jean-Marie Straub et Danièle Huillet(C h ronique d’Anna Magdalena Bach,Moïse et Aaro n…) signent ici une superbeadaptation de l’œuvre d’Arn o l d
Schoenberg. Tourné en noir et blanc, le filmse déroule à huis clos et saisit habilementtoute la tension dramatique de la crise d’uncouple que Schoenberg met en scène avecironie dans une forme “opéra de poche”.
22.30Histoires de danse
Les débuts du TanztheaterDocumentaire de Heide-Marie Härtel et Ulrich Scholz (Allemagne, 2000-30mn)Production : Deutsches TanzfilminstitutZDF
Né en Allemagne à la fin des années 60, le“théâtre dansé” a profondément marquél’histoire de la danse. Dans les années 60, plusieurs choré-graphes novateurs ont développé à Brêmeet à Wuppertal une vision très singulière dela danse : le Tanztheater. Le “théâtre dansé”a eu un très fort impact, comparable à celuides Ballets russes dans l’Europe desannées 20. Les chorégraphes d’aujourd’huie ffectuent dans leurs créations une sort ede retour aux sources. Ce documentaire ,riche en archives et en extraits de ballets,nous entraîne à la re n c o n t re des grandsnoms de la pre m i è re heure : Pina Bausch,Susanne Linke, Johann Kresnik, ReinhildHoffmann et Gerhard Bohner.
m e rc redi 11 juillet
Une œuvre de Schoenberg filmée
par les plus exigeants des auteurs.
Susanne Linke
23.00Cinéma, de notre temps
Danièle Huillet etJean-Marie StraubDocumentaire de Pedro Costa (France, 2001-1h30mn)Production : AMIPARTE FRANCEInédit
Jean-Marie Straub et Danièle Huillet com-mentent leur dix-huitième film, Sicilia !,devant des étudiants. Une leçon de cinéma.P e d ro Costa a choisi de filmer DanièleHuillet et Jean-Marie Straub dans le cadred’un atelier qu’ils ont animé à l’automned e rnier au Fre s n o y, prés de To u rc o i n g ,dans le tout jeune Studio national des art scontemporains. Danièle Huillet est auxmanettes. Jean-Marie Straub arpente lasalle de montage. Tous deux discutent etcommentent, dans un va-et-vient constante n t re théorie et artisanat, le travail méticu-leux qu’ils sont en train d’opérer sur trois ou quatre séquences de S i c i l i a !.S’agissant des Straub, filmer le travail nes u ffit pas. Il est tout aussi nécessaire desavoir quelle pensée stru c t u re ce travail,quelles hésitations le rythment. C’est dansle dialogue qu’ils ont devant les étudiantsque cette pensée et ces hésitations sedisent le plus directement.
Les Straub
Sicilia ! est l’un des plus beaux films desStraub. Il forme un diptyque avec leur filmprécédent, Du jour au lendemain ( d i ff u s éce soir dans “Musica”) et inaugure une nou-velle période dans leur travail :celle d’une sentimentalité mar-quée par l’idée de fidélité –a m o u reuse, artistique, poé-tique... Les Straub ont porté à l’écran des textes de Böll,B recht, Pavese, Kafka, Mallarm é ,Hölderlin, Corneille, Sophocle,S c h o e n b e rg, Vittorini. Ils ne lesont pas pour ainsi dire adaptés,mais accueillis comme autant dem o rceaux de réalité qu’il convientde confronter à d’autres mor-ceaux de réalité, pro p re à touteœ u v re cinématographique : l al u m i è re, la nature, les lieux, lesacteurs.
00.15Le chant
de la blessureDocumentaire d’Ali-Reza Ansarian(Iran, 1999-47mn)Production : Play FilmARTE FRANCE
Buyuk s’est retiré du monde. A l i - R e z aAnsarian tente d’apprivoiser cet être fuyantet de reconstruire son histoire. Il se nomme Buyuk, du moins est-ce ainsiqu’on l’appellera. Il est musicien et vit ene rmite quelque part en Iran, dans un dénue-ment absolu. Dépressif depuis 30 ans, il sesent comme étranger au milieu des vivants,incapable de jouer le jeu de la société deshommes et de suivre le cours du monde.Lentement, le film parvient à l’apprivoiser, àrecueillir des bribes d’information le concer-nant. Lorsqu’il évoque son passé, Buyuk neparle jamais vraiment de lui. Il évoque sou-vent un musicien, joueur de t a r, pauvre etrejeté des hommes. Ce musicien a-t-il étép o p u l a i re ? Le film ne le dit pas ; il ditd’ailleurs peu de choses, entretenant pudi-quement le mystère. Bien plus, il s’art i c u l eautour de ces manques, se nourrit de ces
zones d’ombre pour enf a i re sa matière même. Unp o rtrait en clair- o b s c u rd’une grande humanité.
épisodes de Cinéma, de notre temps
> John Ford
et Alfred Hitchcock(inédit)Mercredi 4 juillet
> Danièle Huillet
et Jean-Marie Straub (inédit)Mercredi 11 juillet
> Aki Kaurismäki (inédit)Mercredi 18 juillet
> Georges Franju Mercredi 25 juillet
> Shirley Clarke Mercredi 1er août
> Chantal AkermanMercredi 8 août
La lucarne
Une ébauche
de portrait
qui conserve
une part
de mystère
irréductible,
essentielle.
6
Un couple au travail :
Danièle Huillet
et Jean-Marie Straub.
14.00
Un amour de castorRediffusion du 22 juin 2001)
14.30
Album de famille’apprentissage
Rediffusion du 26 juin 2001)
15.15
Les cahiers de MedellínRediffusion du 22 juin 2001)
16.30
John Fordet Alfred HitchcockRediffusion du 4 juillet 2001)
17.25
Omar GatlatoRediffusion du 3 juillet 2001)
19.00
oyages, voyagesLa Croatie
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
ReportageCourir pour vivre
20.45-23.45
ThemaDe quoi j’me mêle !
Si fort que ça e sexe fort ?
20.45
Mâle dans sa peauocumentaire de Michael Schomers
21.30
Débat (1)
Et à 22.35 et 23.25
21.50
ictime au masculinDocumentaire de Bernd Dost
22.55
Celles qui font bougeres hommes
Documentaire de KonstanzeHegetusch et Andrea Koeppler
23.45
CinémaLe vent
ilm muet de Victor Sjöström
1.10 (PDC : 01.05)
ARTE Info (Rediffusion)
1.35 (PDC : 01.30)
Les maîtres des JeuxRediffusion du 10 juillet 2001)
19.00La CroatieDocumentaire d’Elke Windisch(Allemagne, 2001-43mn)MDR
En partenariat avec
Une découverte originale de la Croatie à tra-vers ses habitants. Dubrovnik, endommagée en 1991 pendantla guerre des Balkans, a re t rouvé sonancienne splendeur. Malgré les aléas del ’ h i s t o i re, les hommes et les femmes d’iciessaient d’être fidèles à la devise de leurc i t é : “Oublie de penser à ton seul bien etpense à celui de tous.” Des jardins médi-t e rranéens (dont s’occupe Marija) auxrécifs de corail de l’île de Mljet (chers aubiologiste marin Stacha), des vignes et desoliveraies qui inspirent Nobilo (peintre etagriculteur bio) à l’île de Korcula où Marc oPolo vit paraît-il le jour, “Voyages, voyages”part à la découverte de la Croatie et de seshabitants.Un reportage sur la restauration
de Dubrovnik est diffusé
dans Metropolis samedi 7 juillet à 21.40.
20.15Courir pour vivreRéalisation : René Letzgus (France, 2001-26mn)Coproduction : ARTE, Star ProductionARTE G.E.I.E.
Jean-Georges est un solide gaillard de 1,86 m.Amputé de la jambe droite à la suite d’unaccident, cet Alsacien est un sportif adeptedes aventures les plus folles.S’il a dû renoncer à son rêve – devenirmarin –, Jean-Georges Wodling est parv e-nu, à force de volonté, à pratiquer la plon-gée sous-marine, le VTT, la course à pied…Il refuse le handi-sport qu’il considèrecomme un ghetto. Chaque année, dès quel’occasion se présente, il se lance dans lesaventures les plus folles. Au printemps der-n i e r, il a participé pour la troisième annéeconsécutive à “Courrier Sud”, un raid paréquipe, à pied et à VTT, à travers la mon-tagne et le désert marocains. Cette année,il a convaincu Jean-Paul Campagne, ingé-nieur informaticien, comme lui amputé dela jambe droite, de re j o i n d re son équipebaptisée “les cinq éléments”. Durant unesemaine, les deux compères et leurs tro i scamarades vont aff ronter le vent, la pous-s i è re, le sable et la chaleur du désert …D o rmant à la belle étoile, ils sont toujoursp a rmi les premiers sur la ligne de départdes épreuves chronométrées… To u j o u r sprêts à s’entraider, à venir à la re s c o u s s ede concurrents en difficulté, Jean-Georg e set Jean-Paul donnent une belle leçon decourage et de modestie.
j e u d i 12 juillet
Voyages, voyages
Reportage
Sur les bords de l’Adriatique.
21.30Débat (1)
(20mn)Les noms des intervenants seront commu-niqués ultérieurement.Suite du débat à 22.35 et 23.25
21.50Victime
au masculinDocumentaire de Bernd Dost(Allemagne, 2001-45mn)
Les hommes sont aussi souvent victimesqu’agresseurs, même s’ils répugnent à (se)l’avouer. Comment sortir de cette impasse ?C’est un sujet tabou. Les hommes re p r é-sentent 72 % des victimes d’agre s s i o n sphysiques. En général, ils ne parlent pas
Soirée présentée
et animée
par Günter Neufeldt
20.45-23.45 De quoi j’me mêle !
Si fort que ça le sexe fort ?E n t re macho et papa poule,
les modèles d’identification
des hommes sont pour
le moins devenus flous. Depuis
que les femmes maîtrisent leur fécondité
et accèdent à des secteurs pro f e s s i o n n e l s
traditionnellement masculins,
beaucoup se demandent
où est leur place dans
la société. Les hommes
seraient-ils devenus
une espèce à pro t é g e r ?
BR/ZDF
20.45Mâle dans sa peauDocumentaire de Michael Schomers(Allemagne, 2001-45mn)
Pourquoi les hommes semblent-ils si vulné-rables face aux défis de notre époque ?“La condition masculine, c’est une vie àrisques et un problème social”, dit Wa l t e rHollstein, professeur de sociologie politiqueà Berlin. Tout ce qui fait que l’on dit d’unhomme qu’il est un homme lui est égale-ment nuisible : métiers à risque, tabac,alcool, sports dangereux, agressivité, ten-dance à la violence sont autant de modèlesde comportement auxquels les hommes sec o n f o rment pour être socialement considé-rés comme des “hommes à part entière ” .Dans le même temps, pourtant – les statis-tiques le confirment –, ils sont beaucoupplus fragiles que le “deuxième sexe” : letaux de suicide, de condamnations et d’em-prisonnement, d’alcoolisme, de toxicoma-nie et d’agressions subies (sauf sexuelles)est toujours plus élevé chez les hommes. Etleur espérance de vie toujours inférieure àcelle des femmes…En fait, leurs conditions de vie dans lessociétés industrielles occidentales com-mencent tout juste à faire l’objet d’étudessystématiques. Ce qui est certain, en l’étatactuel des choses, c’est que l’adhésion auxrôles masculins traditionnels nuit avant toutaux hommes eux-mêmes.
de leurs expériences de la violence ou dela maltraitance psychique. L’image de lavictime ne s’associe apparemment pasavec celle de l’homme fort, qui se doit detout contrôler. Défaites, humiliations,castration et impuissance sont soi-gneusement passées sous silen-ce ; elles génèrent des sentimentsde honte et déclenchent des réactionsd ’ a g ressivité, souvent re t o u rnées contresoi-même. Dans ce documentaire, lap a role est donnée à des garçons et à deshommes qui ont été victimes d’agre s s i o n sphysiques et psychologiques, et qui tententd ’ a p p o rter des éléments de réponse àcette question sous-jacente : pourquoi leshommes éprouvent-ils aujourd’hui tant ded i fficulté à exprimer leurs émotions ?P o u rquoi donnent-ils l’impression d’êtrevides, creux, désincarnés, incapables dedévelopper leur moi propre et de nouer desliens de solidarité avec leur prochain, ycompris avec les femmes ?
22.55Celles qui fontbouger les hommesDocumentaire de Konstanze Hegetusch et Andrea Koeppler (Allemagne, 2001-30mn)
Le pouvoir des femmes peut-il être béné-fique aux hommes ? La percée des femmes à des postes deresponsabilité est inéluctable à plus oumoins long terme. Les formes d’autorité etles compétences part i c u l i è res qu’elles
développent ne sont pas nécessaire m e n tune menace pour les hommes, auxquelselles pourraient au contraire transmettre denouveaux modèles de management, pluscréatifs et plus novateurs. Car les femmespensent plus souvent par association etincluent davantage dans leur réflexion lesaspects sociaux, écologiques et même…la gestion du chaos. Mais les hommes sont-ils prêts à profiter de ces qualités ?Comment se passent les choses dans lese n t reprises où ces stru c t u res sont déjà enp l a c e ? Les réalisatrices de ce documen-t a i re ont observé les comportements dansles étages directoriaux mais aussi à des
postes de travail interm é d i a i res, part o u toù le pouvoir des femmes s’affirme et oùelles sont susceptibles d’apporter desimpulsions positives dans le mondemasculin. Ne serait-ce que l’envie de
réfléchir à ce qui rend la vie digne d’êtrevécue.
jeudi 12 juillet
Si fort que ça le sexe fort ?
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23.45
Le vent(The Wind)
Film de Victor Sjöström(États-Unis, 1928-1h21mn) - N&B, muetScénario : Frances Marion, d’après le roman de Dorothy ScarboroughAvec : Lillian Gish (Letty), Edward Earle(Beverly), Dorothy Cumming (Cora), Lars Hanson (Lige), Montague Love (Roddy),William Orlamond (Sourdough)Image : John ArnoldMusique : Herman RubyProduction : Metro Goldwyn MayerARDVersion restaurée
Dans l’Ouest américain, une jeune femmeest en proie à la brutalité des hommes et àla violence des éléments. Signé Sjöström,l’un des plus grands films muets de l’histoi-re du cinéma, avec Lillian Gish.L e t t y, une jeune femme totalement dému-nie et plutôt frêle, a quitté la Vi rginie pouraller habiter dans l’Ouest chez ses cousins,dans une région balayée par le sable et levent. Dans le train, un commerçant enbétail, Wi rt Roddy, lui fait la cour. Il lui aff i r-me que le pays n’est pas fait pour elle. Àl ’ a rrivée, deux hommes attendent Letty etla conduisent chez son cousin. Celui-cil’accueille chaleureusement, mais safemme re g a rde tout de suite Letty d’unmauvais œil. Lors d’un bal, Letty re v o i tR o d d y, qui réitère sa proposition de l’em-mener vers des terres plus accueillantes.Les deux hommes qui étaient venus lachercher à la gare se proposent de l’épou-s e r. Elle leur dit de la jouer à pile ou face.Le plus jeune des deux, Lige, gagne. À sagrande stupéfaction, Letty découvre qu’ilparlait sérieusement…
Sous le sable
Le chef-d’œuvre américain de Sjöström estl’un des plus grands films muets de l’histoi-re du cinéma. Dans un récit fluide, dense,concis, exempt de tout pathos comme detoute précaution oratoire, Sjöström présen-te le conflit physique et métaphysiqueopposant un être faible aux élémentsconstamment déchaînés. Le cinéaste réali-se ici la variante la plus aboutie d’un sujettypiquement suédois à l’époque : la lutted’individus isolés contre une nature hostile.A rrivé en Amérique, Sjöström trouve à sadisposition de grands espaces, des sitesarides et désertiques aptes à prolonger et
à renouveler son inspiration. Il re g a rde ceslieux avec un étonnement froid et passion-né qui ajoute à leur étrangeté. C’est à cere g a rd d’un homme venu d’ailleurs que lefilm doit une grande part de sa force, cettetendance permanente à s’échapper vers lefantastique et, tout compte fait, sa moder-nité. Au fur et à mesure que l’intrigue pro-g resse, le personnage incarné par LillianGish sort de lui-même, sort de toute psy-chologie rationnelle pour atteindre un étatsecond, proche de l’hallucination (voir lesimages du cheval sauvage qui rue dans lesnuages, le visage du cadavre à demi enfouidans le sable…). Par l’interm é d i a i re deLetty disparaissent aussi de l’intrigue lesconventions de la morale traditionnelle del’époque. À cet égard, le film est d’uneaudace souvent confondante. Le Ve n ts’achevait originellement par des plans deLillian Gish errant folle dans le désert aprèsavoir tué Roddy. La MGM jugea cette fint rop difficile à avaler et imposa celle quenous connaissons. Elle conserve au moinsune audace importante : le crime de l’hé-roïne restera vraisemblablement impuni.(d’après D i c t i o n n a i re du cinéma, RobertLaffont)
La lutte d’individus isolés
contre une nature hostile,
avec Lillian Gish
en héroïne hallucinée.
Le muet du moisCinéma
14.00
La tortue qui pleuraitRediffusion du 29 juin 2001)
14.30
BiographiesPeter RuzickaRediffusion du 28 juin 2001)
15.15
Omar GatlatoRediffusion du 3 juillet 2001)
16.45
’attaque du camionde glacesRediffusion du 2 juillet 2001)
17.20
’Einstein du sexeRediffusion du 6 juillet 2001)
19.00
racksMagazine musical
19.45
Météo
19.50
ARTE Info
20.15
ReportageLa thérapie par les animauxRéalisation : Diego Bunuel
20.45
FictionCœurs croisés
éléfilm de Matti Geschonneck
22.15
Grand formatFausto Coppi, une histoire d’Italie1945-1960Documentaire de Dominiqueameux et Jean-Christophe Rosé
23.45
CinémaDossier secret -Mr. Arkadin
ilm d’Orson Welles
01.20
ARTE InfoRediffusion)
01.45
Le dessous des cartesRediffusion du 7 juillet 2001)
02.00 (PDC : 01.55)
Algérie, mémoire du raïRediffusion du 3 juillet 2001)
19.00TracksMagazine musical(Allemagne 2001-45mn)WDR
En partenariat avec
● No respect : Hello Kitty
Conçus à l’origine pour les petites filles, lesp roduits “Hello Kitty” sont devenus desaccessoires que s’arrachent les femmes dumonde entier – et ce bien au-delà de l’ado-lescence…
● Tribal : Jesus Skins
Comme n’importe quels skins, ils picolentet se battent. À ceci près que tout ce qu’ilfont, ils le font pour Dieu. La devise de cesskins chrétiens : “ N o t re croix n’est pasgammée.”
● Dream : The Doors
Il y a trente ans disparaissait Jim Morrisson,l’une des plus grandes icônes du ro c k .Tr a c k s lui rend hommage avec une inter-view inédite et des extraits de concerts desDoors.
● Backstage : techno en Slovénie
Tr a c k s s’est rendu à Lublijana et a décou-v e rt que les Slovènes faisaient leur pro p retechno. Petit tour d’horizon.
● Vibrations : Frédéric Beigbeder
Pendant longtemps, il a bossé dans la pub.Avec son roman 99 F., Frédéric Beigbedera d’ailleurs fait un bon coup. Rencontreavec un provocateur.
● Future : retour aux pixels
Alors que l’expansion numérique bat sonplein, des webdesigners se souviennentavec nostalgie de l’esthétique Atari etautres Commodore…
20.15La thérapie par les animauxRéalisation : Diego Bunuel(France, 2001-26mn) Production : ARTE, Agence CapaARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 27 avril 2001)
Troisième, quatrième âge… nos sociétésvieillissent et dépriment. La thérapie par lesanimaux de compagnie ne serait-elle pas lasolution ?De plus en plus souvent, ceux que l’onn’ose plus appeler les vieux finissent leurvie dans des hospices, loin des re g a rd s ,p a rfois loin de leurs proches. La dépre s-sion et l’ennui tuent parfois plus vite que lamaladie. Une évolution inéluctable ? Pas sis û r. Depuis quelques années, des méde-cins américains ont fait un constat toutb ê t e : les animaux ont un effet calmant surles personnes âgées. Avec un niveau destress moins élevé, le risque d’infarctus estréduit, les petites infections sont moins fré-quentes… Des centaines de maisons deretraite ont ainsi vu arriver de nouveauxp e n s i o n n a i re s : chiens, chats, oiseauxredonnent du goût à la vie des personnesâgées. Les vieux se reparlent, sortent pro-mener les animaux ; bref, ils vont mieux.D ’ a u t res associations ont décidé d’allerplus loin et installent des animaux de com-pagnie au domicile des personnes âgées,une manière de reculer leur entrée dans unhospice. Encore faut-il ne pas placer unchiot chez un octogénaire ! Un re p o rt a g eplein de tendresse et d’enseignement, quisouligne aussi les limites de cette thérapie.
v e n d re d i 13 juillet
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
Reportage
(Jenseits der Liebe)
Téléfilm de Matti Geschonneck(Allemagne, 2000-1h29mn) - VFScénario : Hannah HollingerAvec : Robert Atzorn (Jan Altenberg), MartinaGedeck (Helen Dubbs), Horst Sachtleben(Wenzel), Thomas Neumann (Dieter Hanisch),Margarita Broich (Claudia Hanisch), Ulrich Matschoss (Werner Voigtländer)Image : Sebastian RichterSon : Andreas RuftMontage : Petra HeymannMusique : Stephan ZachariasCoproduction : Eikon, SWR, ARTESWR
Lisa, la sœur de Jan Altenberg, s’est suici-dée. Peu après, Jan apprend qu’elle était àla re c h e rche de celui qui a tué leur père ,soldat de l’armée allemande pendant laSeconde Guerre mondiale exécuté pourrefus d’obéissance aux ord res. Un trauma-tisme que Lisa n’avait jamais pu surmonter.Un certain Peter Wenzel ayant aidé Lisadans ses recherches révèle à Jan quelquesindices qui le mettent sur la piste d’unefemme, Sarah Dubbs, qui vit en Angleterre.Une fois sur place, Jan découvre que SarahDubbs vient juste de mourir. Sa fille, Helen,a ff i rme qu’elle ne sait rien de son passé,mais s’intéresse à l’histoire. Peu à peu, unclimat de confiance s’établit entre Jan etHelen, qui parle de ses relations diff i c i l e savec sa mère. Lui, en revanche, n’a pasrévélé ses motivations et se fait passer pourun universitaire effectuant des re c h e rc h e ssur le criminel de guerre We rn e rVo i g t l ä n d e r. Jan a bientôt la preuve queVoigtländer est le père d’Helen, mais re f u-se de lui montrer les documents. Leur rela-tion se poursuit pourtant. Ensemble, ilsd é c o u v rent qu’après la guerre Vo i g t l ä n d e ra pris un autre nom et s’est fait moine. Est-il encore en vie ?
Casting
Matti Geschonneck, dont les téléspecta-teurs d’ARTE ont déjà pu voir plusieursfilms (Une lueur d’espoir d i ffusé le
17 décembre 1999, Cauchemar d’un étéd i ffusé le 5 mai 2000), est connu pour sacapacité à traiter des situations psycholo-giques délicates sans tomber dans les cli-chés. Il a réuni ici pour la pre m i è re foisdans les rôles principaux deux acteurs alle-mands de grande réputation. Mart i n aGedeck a tourné notamment dans l e sNouveaux Mecs de Sönke Wo rt m a n n(1994), R o s s i n i de Helmut Dietl (1996), l aVie est un chantier de Wolfgang Becker(1997, diffusé sur ARTE le 4 juin dernier), lePlongeon de Ve r a de Dominik Graf (1998,d i ffusé le 15 juin 2001), Levi, un commer-çant bien gentil de Didi Danquart (1999, dif-fusé le 8 décembre 2000). Après s’être faitconnaître au milieu des années 70 grâce àplusieurs épisodes de D e rr i c k, RobertA t z o rn a tourné notamment sous la dire c-tion d’Ingmar Bergman dans De la vie desm a r i o n n e t t e s (1980) et d’Andrzej Wa j d adans K o rc z a k (1990). On le verra bientôtdans de nouveaux épisodes de la série desTa t o rt t o u rnés à Hambourg. Cœurs cro i s é ssera présenté au Festival de Munich cetteannée.
20.45 Cœurs croisésÀ la re c h e rche de l’assassin de son père, Jan Altenberg re n c o n t re la tro u b l a n t e
Helen Dubbs. Pour l’un comme pour l’autre, bien des choses sont en jeu dans cette
quête. Les menaces ne manquent pas – et pas seulement pour leur amour naissant…
Helen Dubbs (Martina Gedeck)
et Jan Altenberg (Robert Atzorn).
ARTE diffuse l’Équipée belle
- Au cœur du Tour de France
de Jean-Christophe Rosé
mardi 3 juillet à 20.45 dans
“L’aventure humaine”.
Documentaire de Dominique Jameux et Jean-Christophe Rosé (France,1996-1h30mn)Coproduction : ARTE France, Pathé Télévision,JBA ProductionARTE FRANCE(Rediffusion du 20 juillet 1999)
Tour d’Italie 1940. À 21 ans, Coppi s’impo-se au grand public en re m p o rtant devantGino Bartali, le campionissimo de l’époque,son premier Giro. C’est le début d’une car-r i è re mythique qui fascine toujours. Enquelques années, il accumule les titre snationaux et conquiert les plus pre s t i g i e u xre c o rds sur piste. En 1945, il n’a qu’uneidée : vaincre hors d’Italie. C’est le débutd’un âge d’or. Pendant huit ans, il établit sasuprématie sur tout le cyclisme intern a t i o-nal. Une performance d’autant plus impres-sionnante que la concurrence est rude –Louison Bobet, Raphaël Geminiani,F e rdinand Kubler, Hugo Koblet... – et quelui-même est physiquement fragile. Maiscet homme a le génie du vélo : son style de
course, sa grandepréparation, son inté-rêt pour la mécaniqueet son alimentationdiététique préfigure n tune réorg a n i s a t i o ngénérale de la pro f e s-sion. Pourtant, si 1953le sacre champion dumonde, c’est aussi ledébut du déclin. À 34ans, Coppi pourr a i t“ r a c c rocher”. Mais ils’entête au moment où
sa liaison avec Giulia Occhini, une femmemariée, déclenche un énorme scandale…
Fausto, vélo, héros
1953 est une date charnière dans la carriè-re de Coppi. A plus d’un titre, elle est éga-lement importante pour son pays : l’Italieest en marche vers le “miracle écono-mique” des années 60. Coppi est le sym-bole même de l’ascension sociale qui per-met à des paysans pauvres de rejoindre lab o u rgeoisie aisée. Une Italie nouvelle esten train de naître. Coppi en a été l’une desi n c a rnations avant d’en être l’une des vic-times. Sa mort, aux pre m i è res heures de1960, est peut-être la signature d’un destinqui dépasse celui du champion : celuid’avoir été l’interprète de son pays à uneétape particulièrement difficile, glorieuse etprophétique de son avenir.À lire : Fausto Coppi, l’échappée belle,
Italie 1945-1960, par Dominique Jameux,
un livre coédité par ARTE Éditions et
Austral.
v e n d redi 13 juillet
22.15 Fausto Coppi, une histoire d’Italie 1945-1960Deux Tours de France, cinq Tours d’Italie, trois Milan-San Remo, un Paris-Roubaix
historique... Avec ce palmarès fabuleux, Fausto Coppi appartient à la légende.
P a rcours emblématique de l’un des plus grands champions cyclistes de tous les temps.
Lorsqu’éclate le scandale
de sa liaison avec Giulia
Occhini, Fausto Coppi
est très atteint par
l’abandon de sa fille Marina.
cinéastes expressionnistes allemands. Lepersonnage d’Arkadin, que les contre - p l o n-gées rendent démesurément grand, tient àla fois de l’ogre et du dieu Neptune, avecsa barbe épaisse et sa voix cavern e u s e .Longtemps, Welles diff è re l’introduction decet être mystérieux. Pour sa pre m i è re appa-rition, Arkadin choisit le cadre délirant d’unbal costumé dans un château espagnol. Ilavance masqué, au milieu d’une foule d’in-vités dont les visages monstrueux rappel-lent ceux des tableaux de Goya. Ce carn a-val place le film sous le signe durenversement des rôles : le démiurg eArkadin fait chanter le maître chanteur, lestémoins dangereux se transforment entièdes cadavres. Arkadin est à la fois l’ogredes contes et conteur lui-même. Entouréd’une cour de monstres, de nains et
de bouffons, il raconte,a ffabule, mythifie.Doué d’ubiquité, il estlà où Van Stratten l’at-tend le moins, auMexique quand tous lec roient en Europe, tapidans l’ombre desaventuriers re t ro u v é spar Van Stratten. Sam o rt est logiquementl’image d’une absen-ce, d’un siège videdans un avion sansp i l o t e .
“Gregory Arkadin,
orgueilleux comme
Charles Foster Kane,
cynique comme le
troisième homme, fier
comme George Minnafer
Amberson, est bien un
personnage wellesien.”
(François Truffaut dans
les Films de ma vie)
Milliardaire omnipotent aux
allures de Neptune, Arkadin
(Orson Welles) promène sa
barbe épaisse et menaçante
aux quatre coins du globe,
des billets dans une main,
un poignard dans l’autre…
23.45Dossier secret -Mr. Arkadin(Confidential Report)
Film d’Orson Welles(Espagne/France, 1954/1955-1h39mn) - N&B, VOSTFScénario et dialogues : Orson Welles d’après son roman Mr. Arkadin
Avec : Orson Welles (Gregory Arkadin), Paola Mori (Raina Arkadin), Robert Arden (Guy Van Stratten), Akim Tamiroff (Jacob Zouk),Michael Redgrave (Burgomil Trebitsch), Patricia Medina (Mily), Mischa Auer (le dresseur de puces), Katina Paxinou (Sophie Radzineicky), Jack Watling (le marquis de Rutleigh), Peter Van Eck(Tadeus), Suzanne Flon (la baronne Nagel)Image : Jean BourgoinSon : Jacques Lebreton, Jacques CarrèreDécors et costumes : Orson WellesProduction : Mercury Production, FilmOrganisation SA-Filmorsa, Cervantès FilmsOrganisationARTE FRANCE / ZDF
Un milliardaire demande à un détectiveprivé d’enquêter sur son passé. Un jeu depiste à travers un monde onirique, transfi-guré par des prises de vues qui déformentles perspectives. Orson Welles réalise l’unde ses films les plus troublants.Du passé de Gre g o ry Arkadin, de l’originede sa fortune, personne ne sait rien. Cemagnat n’a qu’une faiblesse : sa fille Rainadont il fait surveiller les allées et venues parune armée de secrétaires. Pour appro c h e rle milliardaire et le faire chanter en feignantde connaître un passé qu’il sait douteux,Van Stratten, un jeune aventurier sans scru-pules, séduit la jeune fille. Mr. Arkadin pré-tend être devenu amnésique et engage VanStratten pour qu’il l’aide à re t rouver lestémoins de son passé. Mais à mesure queces derniers éclairent l’enquêteur sur lesanciennes activités d’Arkadin, ils sont mys-térieusement éliminés…
L’ogre milliardaire
Inspirée de la légende qui entoura unc é l è b re marchand d’armes des Balkans,cette intrigue labyrinthique permet à OrsonWelles de donner libre cours à un style exu-bérant et baroque. Le goût pour l’outrance,la mégalomanie et l’esthétique de la déca-dence s’y expriment à travers un déploie-ment de cadrages et d’effets de lumière quin’est pas sans rappeler le style de cert a i n s
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des photos sans autorisation est interd i t e .
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E x e m p l a i re n° 28 jeudi 14 juin 2001
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Soirées thématiquesFrançoise Landesque 01 55 00 70 42
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g - m a u b a n @ p a r i s . a rt e . f r
Le dessous des cart e sIsabelle Courty 01 55 00 73 25
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S e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50
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La semaine prochaine (29)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)
Samedi 14 juillet19.00 Histoire parallèle
19.45 ARTE Info
20.00 Le dessous des cartes
20.15 Tableaux gourmands : Renoir
20.45 L’aventure humaine : Fata Morgana
21.40 Metropolis
22.40 Fiction : Terre violente (3)
00.15 Music Planet :
Les nuits du Sud à Vence
01.20 ARTE Info (r)
01.35 Le tour du monde en ballon (r)
Dimanche 15 juillet19.00 Maestro :
Evelyn Glennie, percussionniste
19.45 ARTE Info
20.15 Cinémaniac, série animée
20.40 Thema : La route de la soie, avec
le film La fabuleuse aventure de
Marco Polo de Denys de La Patellière
00.45 ARTE Info (r)
01.10 L’Einstein du sexe (r)
02.50 Hop ! Les OGM
Lundi 16 juillet19.00 Nature : Vietnam sauvage (2)
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Cinéma : Lea, film d’Ivan Fila
22.20 Court-circuit (1)
22.25 Cinéma : Chacun pour soi,
film de Bruno Bontzolakis
00.05 Court-circuit (2)
00.35 ARTE Info (r)
01.00 Au-delà du silence (r)
Mardi 17 juillet19.00 Archimède
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 La vie en face :
Bismuna, un vrai film d’aventures
21.45 Thema : Palerme 2001, avec le film
Palermo murmure de Wolf Gaudlitz
00.45 ARTE Info (r)
01.10 Mercedes mon amour (r)
02.45 Hop ! Évolutionnisme
Mercredi 18 juillet19.00 Connaissance
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Les mercredis de l’histoire :
Les guerriers d’Hitler (2)
21.30 Musica : Ombres de nuit
22.30 Musica : La marche de Radetzky
23.00 Cinéma, de notre temps :
Aki Kaurismäki
23.55 La lucarne : Au suivant
01.15 ARTE Info (r)
01.40 Les momies des Canaries (r)
02.30 Hop ! Gravitation
Jeudi 19 juillet19.00 Voyages, voyages : Athènes
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Thema : Self-made men,
avec le film l’Homme au complet
blanc d’Alexander Mackendrick
00.50 ARTE Info (r)
01.15 Lea (r)
Vendredi 20 juillet19.00 Tracks
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Fiction : Vertiges du cœur
22.10 Grand format : The idle ones
23.30 Cinéma : Pleine lune,
film de Fredi M. Murer
01.30 ARTE Info (r)
01.55 Le dessous des cartes (r)
02.05 Splendeur de la soie (r)
02.50 Hop ! Hallucinogène
Self-made menInventeurs ou créateurs
d’entreprise, ils se sont
élevés à la force du
poignet : les self-made men
sont dans Thema, jeudi
19 juillet, avec l’Homme
au complet blanc
d’Alexander Mackendrick.
ARTE G.E.I.E. 2a, rue de la Fonderie - 67080 Strasbourg cedexTél. 03 88 14 22 22
ARTE France8, rue Marceau - 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tél. 01 55 00 77 77
ARTE Deutschland (Allemagne)
Schützenstraße 1 - 76530 Baden-BadenTél. 00 49 7221 9369-0
RTBF (Belgique)
52, Boulevard Reyers - 1044 BruxellesTél. 00 32 2 737 25 57
TVE (Espagne)
TorrespañaAlcade Sainz de Baranda, 92 - 28007 MadridTél. 00 34 1 346 88 45
SRG SSR idée suisse (Suisse)
Giacomettistrasse 3 - case postale 263000 BerneTél. 00 41 31 350 91 11
TVP (Pologne)
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YLE (TV1) (Finlande)
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