GRANDES FESTIVITES pour l'anniversaire

du 23 janvier

Ce samedi, 23 janvier, 1Egypte en Hesse celebrera ran-niversaire de la constitution du Rassemblement de la Libe-ration.

Pour marquer cet evenement, plus de 35.000 miliciens paraderont dans les rues du Caire. Par ailleurs, le Lewa Mohamed Naguib, President de la Republique, et 1e lieute-nant-colonel Gamal Abdel Nasser prononceront t cette occa-sion deux importants discours politiques.

Le kahnakcmi Abdel Fattah Fouad, commandant general de la milice nationale, a declare que toutes les forces de la nation participeront a cette parade, qui sera la plus hnpo-sante que rEgypte ait jamais connue.

0000•0000 La Voix de l'Orient » est heureuse de s'associer a ces

festivites nationales destines a marquer l'anniversaire de la constitution d'un organisme cher a tous nos mews : le Rassemblement de la Liberation. Que le Lewa Mohamed Naguib, le lieutenant-colonel Gamal Abdel Nasser et leurs vaillants collaborateurs trouvent ici, a cette occasion, )'ex-pression du sentiment unanime de la nation appuyant ses leaders et leur faisant entiere confiance.

. LA VOIX DE L'ORIENT »

DE LA PAROLE AUX ACTES...

eararAvAlreallWATMeaellfairk tiRMS11141111111.11111. Vleme ANNEE. No. 268 JEUDL 21 JANVIER 1954

Fondateurs : A. BEZIAT & D.B. CAZES 5, Rue Kasr-El-Nil Tel. 24696

SI E. SARDAR PANIKKAR nous quitte

S.E. Sardar Panikkar, Am-bassadeur de l'Inde en Egypte. a ete chargé par son Gouvernement de faire par-tie d'une commission d e trois, afin de rediger un rap-port sur la reorganisation des Etats qui component )'Union Indienne.

Il est interessant de noter qu'avant d'embrasser la car-riere diplomatique, M. Sar-dar Panikkar etait Premier ministre de Bikaner, Pun des premiers Etats de l'Inde. IZ etait aussi membre de l'As-semblee Constituante et du Comite des 12 pour les Prin-cipes Fondamentaux de la Constitution.

La Commission des 3 de-vra presenter son rapport au gouvernement pas plus tard que le 30 juin 1955. La Pre-sidence sera confide a Sayed Fazl-i-Ali, ancien juee de la Cour Supreme de l'Inde et actuel gouverneur d'Orissa. Le troisieme membre de la

Commission sera) M. H.N. Kunzru, Pun des plus an- ciens hommes d'Etat indiens.

La formation de la Com-mission a ete annoncee au Parlement par le Premier ministre Nehru, le 22 dieem-bre 195S.

Un poignant appel du Dr. Mohamed S. Fahmy

POUR UNE REPRISE AU CAIRE des activites d'Egypte Europe

OUBLIONS LES DIFFICULTES DU PASSE, - LA SITUATION A MAINTENANT CHANGE, GRACE AU NOUVEAU REGIME

Le projet d'une federation des Puissances arabes, presents par M. Fadel El Jamali au Comite Po-litique de la Ligue, a eu les reac-tions que l'on attendait, non seu-lement au Caire, mais encore dans certains pays arabes, no-tamment cm Liban, dont le statut a fait l'objet d'une disposition speciale dans le pacte et qui con-sidere avec inquietude tout plan capable d'affecter son indepen-dance.

Le Liban nest pas seul a ap-prehender un semblable proj et, quel que soit le nom dont on le baptise. La Syrie, elle, qui a pre-vu dans sa Constitution ce qu'elle appelle « l'Unite Arabe >>, est loin d'accepter un projet dont la con-ception affecterait son indepen-dance ou porterait la moindre at-teinte a sa souverainete. On se souvient avec quelle vigueur Da-&as refusa les propositions de aaghdad qui semblaient vouloir realiser l'unite des deux pays.

L'opposition latente ou active de ces deux pays, -- pour ne pas parler de l'Arabie Seoudite s'explique avant tout par le fait que soulever l'idee d'unite ou de federation suffit a susciter des discordes entre les pays arabes et co"mpromettre l'union. A tort ou a raison, ils croient voir, der-riere tous les projets de cette na-ture, une arriere-pensee et des manoeuvres dont le but n'est pas toujours de servir la cause arabe, mais de faire le jeu de certains interets strangers.

Les initiatives de cette nature ne sont donc point faites pour res-serrer l'znion des pays arabes, tel l'orgcmisme de la Ligue Ara-be.

Au, surplus, Fart. 9 du Pacte ne prev0it-11 /pas comme l'a juste-ment fait observer le delegue de la Syrie a la derniere session de la Ligue Arabe — une union beaucoup plus etroite que celle preconisee par l'Irak ?

Mais que propose donc le Dr. Fadel El Jamali qui ne fut pas de-ja une realite ? L'unification de Ia defense fait l'objet d'un pacte de securite collectlive dont l'ap-plication a ete definie par les de-cisions du Conseil Superieur de la Defense au cours de sa recente session. Le Liban propose au surplus Finstitution d'une caisse arabe, pour le financement de la defense, l'unification de la politi-que economique, etc... Les tra-vaux des congres de Beyrouth et de Bhamdoun, paracheves par ceux de la conference du Caire,

L'Orieot pittoresqae

LEVIZIR PERSPICACE

L'Empereur de Grece envoya Kisra Anouchiroucm, roi de Per-se, un petit coffre ferme par un cadenas et scelle avec ce messa-ge.

Si to dis a mon Ambassadeur ce qu'il y a dcms ce coffre, je m'engage a to payer le tribut. Si-non, je no payerai pas ».

Dr. Alfred YALLOUZ ( LIRE LA SUITE EN PAGE 4 )

ont obouti a des accords econo-miques et financiers et a des de-cisions prevoycmt la , creation d'une Banque Arabe de Recons-truction et de Relevement, sur le modele de la Banque Internatio-nale, et d'une flotte marchande.

ARSACE

( LIRE LA SUITE EN PAGE 2 )

Le ler juin 1952, decedait a i -age de 93 ans, le philosophe John Dewey, pionnier de l'education aux Etats-Unis. Si nous tenons a evo-quer son souvenir, c'est que John Dewey a beaucoup fait pour l'hu-manite. Il fut l'homme qui trans-forma l'education scolaire, en sup-primant le denuement des jeunes

JOHN DEWEY

eleves. Son influence, comme on le lit dans l'Encyclopedie Britanni-que changea l'ecole K d'un lieu on les enfants se foment pour la vie, en un lieu oil les enfants vivent ». Il fut aussi un philosophe, et a cet egard on lui doit le premier et uni-

Le Dr. Mohamed Sadek Fahmy

que systeme philosophique d'ori-gine purement americaine.

Il n'etait pas seulement Ameri-cain, mais aussi de cette classe de citoyens issus des souches profon-des de la nation et qu'on appelle : Americains moyens.

( Lire Particle en page 2 )

L'avenir

est a I'avion

a reaction Le ministere de l'Aviation britan-

nique vient d'annoncer que taus les pilotes de la RAF devront au cours de leur entrainement ap-prendre a diriger des avions a reac-tion. En vertu du nouveau systeme d- entrainement qui sera mis en vi-gueur dans deux ou trois ans, tous les aspirants pilotes, devront subir un examen en avions et reaction avant d'obtenir leurs ailes.

Est-il logique que Le Caire soit prive a, l'heure actuelle des bien-faisantes activites de l'Association Egypte-Europe, alors que celle-ci vit et prospere dans notre seconde capitale ?

Est-il logique qu'au Caire, Egyp-tiens et Etrangers soient prives d'une telle association, oil ils pour-raient echanger des idees et mieux se connaitre ?

Il fut cependant un temps, pas tres lointain, on Le Caire pouvait s'enorgueiWr de posseder une As-

L'Inde fetera dans quelques iours le quatrieme anniversaire de sa Constitution, qui fut promul-guee. le 26 janvier 1950.

Dans ce vaste sous-continent aux possibilites immenses qui fe-ront de lui, dans un avenir plus ou moms immediat, une des trois ou quatre grandes Puissances mondiales, vit une population d'au moins 300 millions d'indivi-dus a qui l'on peut, sans aucun pessimisme, attribuer la qualifica-tion de « sous-developpes

Cette population appartient aux types humains les plus differents depuis l'aryen le plus authenti-que, digne des chefs-d'oeuvre de la statuaire, jusqu'au negroide le plus primitif. Mille dialectes des jungles montagnardes aux riches plaines feconcips s'y encheve-trent, servant d'expression aux cultes les plus idealistes comme les plus feroces et les plus exclu-sifs.

Cependant, cette Inde profonde et mysterieuse, depuis des mill& naires, a eke le foyer d'incompara-bles civilisatiOns, a donne nais-

sociation Egypte-Europe particu-liarentent active. Elle avait alors comme president le Dr. Mohamed Sadek Fahmy, et comme vice-pre-sident M. Theodore Cozzika.

Nous avons ete clemande au Dr. Mohamed Sadek Fahmy a quoi it faut attribuer la disparition d'E-gypte-Europe dans la bonne ville du Caire. Et avec la franchise qui lui est cciutumiere, it nous a decla re :

— Cette disparition est due a )'esprit qui prevalait avant l'avene-

sance a des religions spiritualis- tes, a la philosophie la plus for- tement humaine. Le labour de

( LIRE LA SUITE EN PAGE 2)

MAYFAIR ?

ment du Nouveau Regime. Ce re-gime ne cherchait s ,pas alors le ve- ritable interet public, car les diri-geants ,de l'epoque.se souciaierit premier lieu de leurs interets per-sonnels.

e L'Association Egypte-Europe a exists an Caire pendant deux an-flees, au cours desquelles l'esprit dominant a toujours ete la colla-

Jonas LEIBOVITZ

( LIRE LA SUITE EN PAGE 2 )

:LE LIEUT.-COL. GAMAL ABDEL

NASSER, INAUGURE LE CINE-

MASCOPE AU CINEMA CAIRO

PALACE

Meme apres huit jours depuis la pre-mière du Film e The Robe » (La TUni-que); superproduction de la 20th Century Fox, it est encore, actuante d'en parler, puisqu'll s'agit surtout dti nouvel ecran de Cinemascope. Cette nouvelle decou-verte a eu un succes eclatant a en juger par le nombre de personnes qui font e queue » chaque Jour (levant les guichets du cinema.

Apres le regal de pe film dont les ap-pareils sonores stereophoniques, installes par la Western contribuerent tent au sue-ces, Ia 20th Century Fox, nous annonce d'autres films du meme • genre. Que les amateurs se rejouissent, car Hs sont dejit nombreux. . • A.C.

M. Th. Cozzika, un des prometteurs d'Egypte-Europe

Apres une session du Conseil Supreme des So-viets, les delegues etant in-vites a diner, l'un d'entre eux trouva un morceau de pneu dans son potage. II etait sur le point de protes-ter quand it remarqua un garde de la MVD qui le sur-veillait de pres. Comme it etait bon dialecticien, it se rot-visa et s'ecria : e Du pro-gres, camarades, du pro-gres ! Il n'y a que 35 ans que nous sommes cm pou-voir et dejat l'automobile a

remplace le cheval ! .

J'ai entendu parler maintes fois de « crises », economiques, poli-tiques ou crises de foie, mainte-nant, fair a la mode est la crise du mariage. Probleme si impor-tant qu'un journalists du . Al Misri » s'est vu dans robligation d'ouvrir une enquete. Jusque la, tout va bien, mais quand on lit les reponses faites par les per-sonnes questionnees, ca ne tour-ne plus aussi rond, et pour cau-se : ils ont tous evolue autour du pot avec plus ou moms d'elo-quence sans vraiment donner de solution. L'un nous affirme : « La responsabilite d'une crise de ma-riage en incombe a la societe », et ctpres quelques lieux corrununs, on arrive a conclure que la crea-tion d'une rubrique matrimoniale dans « Rose El Youssef » est la fin du mal, du moins c'est ce quo pense Ihsan Abdel Kouddous.

Le refoulement sexuel, source de maux terribles » dame Zeinab Assem, je loue l'esprit liberal (thoralement) de cette dame qui

Romain BIBERMAN

( LIRE LA SUITE EN PAGE 2 ) va.001■■=1■11■11.1

KEVOR K 6, Av. Fouad I er.

Vaste choix d'Articles de

MENAGE R.C.C. 61416)

Un pionnier de /'Education

JOHN DEWEY philosophe am bricain

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IONS DE LA MODE ATTAQUENT LES ESP

LIRE EN PAGE 3

Guerre secrete sur le front de Ia Haute-Couture

anniversaire do 11 11111i01111

.4 un banquet qui avait ete donne par l'Association Egypte-Europe, au Caire, ce cliché illustre bien la comprehension et Z'harmonie reg rant entre Egyptiens et Etrangers : le Dr. Mohamed Sadek Fahmy s'entretenant avec S.E. M. Gilbert Arvengas (ancien ambassadeur de France en Egypte). A droite : le Dr. Neguib Iskandar. On distingue, au second plan : M. Roilos, actuel president de la Communaute

Hellenique du Caire.

A tort et a travers

DES IYIRRIRGE5

(SUITE DE LA PAGE I )

boration entre Egyptiens et Etran-gers pour le bien du pays.

« Pour ne titer qu'un exemple, je rappellerai la solidarite agissante -qui s'etait manirestee lors de l'e-pidemie de cholera qui avait e-prouve l'Egypte. Sur les 300 mede-cins qui ont volontairement offert leurs services pour participer a la lutte contre le fleau, on pouvait compter 180 Europeens. Cette col-laboration, dans le cadre des ac-tivites d'Egypte-Europe, avait alors donne les meilleurs fruits. Nous avions, par ailleurs, mis a la dis-position des autorites de grandes quantites de medicaments, une ambulance et de nombreuses cou-vertures en lathe. Nous avions, aussi, tree des dispensaires provi-soires dans la plupart des quartiers, en attendant de pouvoir en faire des dispensaires permanents.

L'aide aux particuliers « Dans un autre ordre d'idees,

nous tendions par tous les moyens a encourager la cooperation entre Egyptiens et Etrangers. On se sou-vient probablement du rententisse-ment qu'avait eu la conference donnee, sous les auspices d'Egypte-Europe, par M. A. Mercier. Le conferencier avait donne un bril-lant apergu sur les mines de fer d'Assouan, soulignant que ces mi-nes doteront l'Egypte d'une grande industrie metallurgique.

« Dans le domains artistique, Egypte-Europe avait etc le cadre de plusieurs expositions d'art; elle avait donne, a certaines occa-sions, de brillantes receptions en I'honneur de grands artistes euro-peens de passage parmi nous (ita-liens, frangais, etc... ) ».

Le Dr. Sadek Fahmy nous parle ensulte de divers autres aspects qui avaient marque de leur em-preinte les activites d'Egypte-Eu-rope au Caire :

— Nous n'avions pas oublie, dans notre programme d'action, !'aide a

Actuellement au Cinema Rivoli

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LA VOIX DE L'ORIENT

JEUDI, 21 JANVIER 1954.

IVe. ANNIVERSAIRE de la REPUBLIQUE 1NDIENNE Pour une reprise des activitis d'EGYPTE - EUROPE ( SUITE DE LA PAGE 1)

ses sages a pone ses fruits et le grand « Dominion ., devencint in-dependant, s'est donne une Cons-titution unique dans toute l'Asie, parce qu'elle est basee sur les . Droits de 1'Homme > et le plus vif, sentiment de la fraternite.

Le grand miracle de cette Cons-titution est que daps un pays ou le sentiment religieux est si in-tense, si explosif, le problerue de is religion d'Etat a ete soigneuse-ment elimine, faisant relever tou-tes les confessions de la cons-

Texte de la Constitution La Constitution est redigee en

ces termes : • Sujette a l'ordre public, a la

moralite et a is sante, toute per-sonne a droit, indistinctement, a :

• — La liberte de conscience, de profession, pratique et propaga-tion de la religion.

BUTS DE LA CONSTITUTION

Assurer it taus ses cito-yens :

JUSTICE socicde, eceno-mique et politique.

LIBERTE de pensee, d'ex-pression, de croyance, de foi et de culte.

EGALITE de condition et croccczsions.

Et de promouvoir parmi tous les citoyens

LA FRATERNITE, assu-rant la dignite individuelle et rUniti de la Nation.

(SUITE DE LA PAGE 1)

Nous parlerons egalement pour memoire, ici, de la convention culturelle conclue entre les pays arabes, qui sera egalement com-pletes par des arrangements corn-muns concernant l'enseignement; de l'union postale et des telecom-munications, qui font, elles aussi, l'objet d'accords précis.

Que reste-t-il done du projet ja-mali ? La politique exterieure ?

Comment l'homme d'Etat ira-kien voudrait-il l'unifier ? En don-nant peut-titre a la federation

propose, un ministre des Af-faires Etrangeres qui serait le chef supreme de la diplomatie ctrabe ?

Que deviendrait, dans ce cas, le Cornite Politique et le Conseil de la Ligue, dont les attributions consistent precisement a definir in politique exterieure des Etats-membres, selon les circonstances et les evolutions, chacun d'eus gardant neanmoins sa complete liberte d'execution selon ses me-thodes et ses coutumes, tout en sauvegardant l'interet collectif de la cornmunaute orrabe ?

On a beau tourner et retourner le projet Jamali, on n'y trouve aucune idee constructive en vue d'une union plus etroite, pas plus que du nouveau, ainsi que l'a fait observer le delegue syrien.

cience individuelle, dans une to-tale tolerance.

L'crnniversaire de cette Consti-tution rnerite donc d'etre celebree, spkialement en cette Egypte qui, sous le Nouveau Regime, edge, our la meme base, !'Union Natio-nale.

« La Voix de l'Orient organe voue a la defense de tous les icleaux humains, se fait un plaisir de rappeller cet anniversaire on forrnulant les meilleurs vceux pour la prosperita et In grandeur de I'Inde.

ble d'enlever ou diminuer les droits ci-hauts , eenonces.

Le Drapeau Le Dra.peau a etc °hotel pour

symboliser Is Liberte. Le Premier ministre Nehru l'a defini comme

suit : « Un drapeau de liberte, pas uniquement pour nous trials pour tam les peoples... La oil II ira, apportera un message... de liber-te... de camaraderie... un message que veut etre amie avec tous les pays du monde v.

Le drapeau represents trots ban-des de safran horizontales, deux vertes et une blanche au milieu, au centre de laquelle est posse tine roue.

La bande safran symbolise le courage, le sacrifice et l'esprit de renoncia.tion. La bande blanche, c'est la purete et la verite, tandis que les deux bandes de cettleur verte sigrdfient la foi et la ferti-lite dont depend la vie. La roue au centre est : La Roue de la Lot.

Comes la marche des Etats ara-bes vers l'unite est naturelle et c'est revolution des institutions politiques et militaires mondiales qui la diotent. Cependant, c'est une erreur de croire que pareille union soit simple a realiser. Tou-tes les federations qui existent dans le monde se sent constituees apres des evolutions longues et profondes, des periodes d'essais penibles, des reactions violentes qui .ont fini par faire disparaitre l'objet de leurs divergences et de leurs ambitions.

ARSACE

Que veux-tu pour ton anniver-saire, cheri ?

C'est fou ce que tu as etc lent 4 me repondre : < pe ne vois pas vraiment...

Ta reponse m'a follernent inquie-tee. Tu de/via etre naa/ade, avoir l'dme completernent vide pour me dire cela. Mais non, voila que tu as pris un air inspire pour me pro-poser de choisir un gentil cadeau qui pourrait nous servir a tous les deux.

A mon tour d'ouvrir de grands yeux ! Pourquoi cette =nee pre-ciernent ! C'est mauvais de ne rien souhaiter dans la vie... j'ai lu quelque part que c'est l'indice d'un desequilibre inquUtant.

tin moment plus tard, je me trouvais tout setae devant les vi-

L'Embleme National L'Embleme et Sceau de l'Etat est

une replique du Lion Capital a Sarnath, pres de Banaras.

Ce monument a etc erige au Me. siecle A.C. par l'Empereur Ascka, pour marquer l'endroit oil, pour la premiere lois, Buddha a proclame son evangile de paix et d'emanci-pation e aux Quatre Coins du Monde ».

La statue comporte la figure de quatre grands lions, sur un abaque circulaire, decors par un bas-relief de quatre animaux de pro-portions plus petites. Les lions, symbole de force, courage et con-fiance — font face aux quatre coins de l'Univers. Les quatre ani-ma= de moindre importance sont les gardiens des quatre directions — le taureau de l'Ouest, le lion du Nord, relephant de l'Est et le the vat du Sud.

L'abaque est pose sur un enorme lotus en pieirte flew, signifiant la source de vie et de 'Inspiration crearice.

Le motto inscrit sous l'emblerne est c Satayameva Jayate » (La W-rite, settle, triomphe).

M .John Gordon, redacteur en chef du journal londonien c Daily Express » qui est rentre en Angle-terre d'une visite a Moscou, a de-clare au c World's Press News», un journal hebdomadaire qui s'occupe des interets de la presse, qu'il n'a-vait pas l'impression que les Rus-ees comptaient faciliter le travail des correspondents de presse et que « la censure russe etait serree corn-me toujours D.

M. Gordon a ajoute etait inutile d'envoyer a Moscou un cor-

SUITE DE LA PAGE 1 )

Son exterieur n'etait rien moins quo brillant. Ii publia cependant 38 ouvrages et plus de huit cents articles et brochures.

Il etait ne a Vermont. Ses pa-rents n'etaient pas plus pauvres que riches, ma's si John voulait de !'argent de poche, it devait le ga-• gner, ce qu'il fit en distribuant des journatuc a la sortie des clas-ses. Avec cela, c'etait un lecteur vorace. A recole, it ne se faisait pas remarquer par de bonnes notes. Ceux qui l'approchaient é-,aient amines de son caractere Joux, replie sur soi.

Vers la fin de sa troisieme an-nee a rtmiversite de Vermont, son train de vie placide fut secoue par tin evenenaent qui bouleversa tous ses plans. La crise etait due a tin petit cours de physiologie suivi dans tin livre d'etude de Thomas Henry Huxley, grand disciple et defenseur de Darwin. En lisant les pages de Huxley expliquant com-ment les actions de l'homme sont deterrainees par ses nerfs et son cerveau, Dewey se sentit trans-porte dans run monde nouveau, ce-

I DEUX

trines affriolantes, completement desemparee a l'idee de ce cadeau mixte que je voulais drale, fantai-siste, plein de poesie... Un coucou suisse ? un reveil-matin a musi-que ? non, is mime air renerverait a la longue. Finalernent, c'est au rayon c Ménage » que j'ai fait mon acquisition, fatalement prosaique Was !

N'empeche que mon choix a etc heureux, puisqu'au matin de ton anniversaire, tu etais tout rayon-nant. A vrai dire, notre petit de-lenner avait bonne mine dans le service que j'avais achete... un ser-vice en faience, d'un bleu inaui, apaisant, comme celui de nos beaux ciels d'Egypte.

A voir ga le matin, on se sentait tout ragaillardi, comme quand une journie s'annonce belle et promet-teuse. Tu avais oublie pour une fois de bai/2er, et tu m'avais meme dit pendant que je to serials : « Veux-tu, mon ange, mettre un nuage de lait clans ma tasse d'azur ».

Pouvoir =pique du bleu ! Mon idee a etc genictle. L'essentiel West-it pcy de bien commencer sa ournee.

LAURA

respondant permanent qui ne soit pas au courant de la langue russe, et qui ne sache au moins la lire. Sans cela it serait a la merci des interpretes russes.

REBOISEME NT Le major Magdi Hassanein, chef

de Cabinet du President du Con-seil, a declare que le projet de re-boisement du pays a progresse ra-pidement. Six millions d'arbres seront plantes cette armee sur tou-te l'etendue du territoire egyptien.

lui de la connaissance scientifique. Le resultat de cette incursion

fut que la quatrieme armee de ses cours universitaires devint une ardente aventure. Ii vint en tete de sa classe et obtint les plus hautes mentions en philosophie. A la fin de cette armee decisive, is famille de John Dewey n'avait plus d'autre espoir que de le voir de-venir un philosophe...

Etre philosophe, pourtant, ne se resume pas en une connaissance puremenc scientinque. Dewey, en depit de sa revelation du monae scientinque, ne pouvait cesser ae penser a la vie comme autrefois, en termes d'aspirauon morale. ii reahsait l'abime qui existent entre ces deux tenclances. Comoler ce fosse fut des lors la principale preoccupation de sa vie intellec-tuals. C'est dans ce dessein crea sa philosophie. Elle proclame que toute pensee, meme si elle tou-che aux astres et a runivers, est

instrumentale » et qu'il n'y a no verite en elle que si elle vise a rap-procher les titres humains de leur nut. Il faut done que les jugements moraux possedent la meme force et la meme vitalite que les juge-ments de faits. Comme d'autres Americains qui prennent la vie au serieux, it tendait au bien, enten-du comme Dale democratique cle-volu a cheque citoyen. Il voulait que l'esprit pensant ait un soutien plus ferme.

A l'Universite John Hopkins ou it obtint son grade de docteur en philosophie en 1884, le president Gilman lui donna ce conseil : faut que vous sortiez de cette vie recluse oft les livres vous enfer-ment; frequentez davantage le monde.» A l'Universite de Michi-gan oil it alla professer, Dewey eut !'occasion de suivre ce conseil. Parmi les premieres connaissances qu'il fit se trouvait une jeune femme nommee Alice Chipman, qui habitait a proximite de sa mai-son, C'etait tine femme de tete, une « suffragette » ardente, tres pieuse, mais d'esprit brillant. De-wey l'aima et l'epousa. Elle avait `tale admiration sans berries pour son genie, mais aussi une impa-tience feminine a l'egard des flots de considerations qui encom-braient l'esprit de Dewey lorsqu'il avait a prendre une decision. Ses propres decisions etaient rapides, directes, durement realistes. Aussi apporta-t-elle de la vie dans ce qui n'etait pour lui4 que simples conclusions intellectuelles. Elle le maintint dans le monde reel, le monde dans lequel, selon la phi-losophie /name de Dewey, l'bomme devait se placer.

Ii y eut cinq enfants de cette union, et pourtant leurs plaille-ments, leurs gambades ne generent en rien les meditations de Dewey

fournir aux particuliers dans cer-tains cas determines, dans leurs rapports avec !'administration et la police notamment. Nous avions organise un bureau a cet effet, avec mission de recevoir ces plain-tes, de les examiner attentive-merit et, le cas echeant, d'appuyer les plaignants lorsque leurs do-leances s'averaient justes.

« Nous avions egalement consti-tue un Comite des Projets, au sein duquel Egyptiens et Etrangers col-laboraient, procedant a des etudes techniques. »

Obstacles d'hier et facilites d'auiourd'hui

Notre interlocuteur en arrive en-suite aux difficultes qui ont entra-ye cette oeuvre admirable :

- L'esprit de l'epoque n'encou- ragealt raalheureusement pas une telie activite. Permettez-moi de ne pas insister sun les difficultes qui nous furent creees... Au lieu de nous encourager, on s'evertuait dresser des obstacles sur notre voie; on avait alors plaisir a nous susciter toutes sortes d'ennuis, et it nous fallait perdre un temps in-fini pour surmonter les difficultes quotidiennes ».

La dissolution de l'Association du Caire 1

Au cours de l'entretien, M. Sa-dek Fahmy insiste sur le fait qu'une sorte de pression avait etc exercee sur l'Association, au Caire, pour l'amener a cesser ses activi-tes. Nous lui demandons alors quel a etc le procede utilise dans ce cas. Et, une fois de plus, notre in-terlocuteur ne mache pas ses mots pour mettre les points sur les « i »:

— On a infiltre dans nos rangs des elements de troubles, qui ont reussi a ebranler l'harmonie qui regnait a l'interieur. Or quand ii n'y a pas de paix a l'interieur, it n'est pas possible de travailler a l'exterieur. En somme, ces querel-les intestines n'etaient pas faites pour la continuation de l'oeuvre.

La situation a change

Apres avoir retrace les deboires passes, le Dr. Sadek Fahmy en vient aux perspectives presentes... et futures :

— La situation a cependant change. Il regne aujourd'hui un esprit national inspire par l'inte-ret commun. En effet, les diri-geants actuels ont , non seulement compris mais encouragent l'esprit de collaboration tres etroite de-vant regir les rapports entre Etrangers et Egyptiens; ils n'hesi-tent pas, lorsque cola est neces-saire, de faire meme appel a des techniciens de retranger.

Cette nouvelle atmosphere a heureusement dissipe tous les nua-ges du passé. Car le nouveau re-gime salt tres bien qu'il est dans l'interet du pays d'encourager cet" esprit. Et it oeuvre dans ce sens : appel aux capitaux strangers, re-forme des lois regissant les societes anonymes et par actions, etc... Et

durant les annees qui suivirent, et qui furent les plus creatrices de sa vie. En verite, it se sentait dans la logique meme avec ses enfants jouant aupres de lui. Dans les heures leur consacrait, it met-tait en pratique 'ses idees en les encourageant a debrouther les dif-ficultes creees par leurs propres activites.

En 1894, Dewey assuma la chaire de philosophie, psychologie et edu-cation que lui ofirit l'Universite de Chicago. Dans cette vile, sa fem-me organisa une &ale elementaire dont elle devint la directrice, et ou Ole-memo mit en application ses theories. II ne s'agissait pas seulement pour les eleves d'« ap-prendre en creant », mais aussi ae les amener a penser scion Pinteret suscite par leurs penchants. Its devaient ainsi chercher eux-me-mes les donnees concernant la so-lution .d'un probleme et l'appliquer eux-memes experimentalement.

En 1904, Dewey accepta une chaire de professeur a l'Universi-te de Columbia, a New-York, on it demeura pendant le reste de sa carriere acadeniique. Dans la gran-de cite, it se trouva plus etroite-ment en contact avec la vie poli-tique et se sentit heureux d'être « dans la melee », comme ii sled un philosophe qui pense que la ye-rite d'une idee reside dans son ef-fet pratique.

Au declin de sa vie, Dewey fut critique comme un homme « se-nile », mais ce jugement fut con-tredit lorsqu'il publia presque si-multanement, un Rapport de 800 pages sur l'enseignement, et un ouvrage de 546 pages considers comme son chef-d'oeuvre : « La logique, theorie de la recherche ».

Dewey se maria une seconde lois a !'age de 86 ans. Il adopta en ou-tre deux enfants, Irene et scour, refugies. de guerre.

A un banquet qui lui fut offert a !'occasion de son 90eme anni-versaire, son discours fut le plus vigoureux de tous ceux qui furent prononces par les convives. Il a-vait encore toute sa lucidite et continuait de penser et d'ecrire, au milieu des enfants jouant a ses cotes, lorsqu'il fut atteint de pneu-monie et mourut a Page de 93 ans.

Georges SHAFIK

DEPOSSEDEE Lors de la confiscation des biens

des membres de la dynastic de Mo-hamed Aly, it a etc constate que l'ex-princesse Houria Hamdi ne possede aucun bien. Car, ayant etc esclave de son marl, Mahmoud Hamdi, celui-ci se contenta de la liberer, sans rien lui accorder corn-me heritage.

par dessus tout it y a l'esprit li-beral inspirant cette reforme. Car 11 ne suffit pas de legiferer, ni de parler hautement : ce qu'il taut, c'est que l'esprit inspire les legis-lations.

« Aujourd'hui tout,Etranger vi-vant dans le pays est tranquille : it sait que le Nouveau Regime lui assure la tranquillite, d'une part, l'encourage a poursuivre ses acti-vites dans les domaines materiel et intellectuel, d'autre part. « Voila une atmosphere qui de-vrait nous encourager a reprendre l'idee d'Egypte-Europe si there nos cceurs. Nous nous devons de rendre sa gloire a Egypte-Europe au Caire, dans le cadre d'une col-Ic.boration entre tous dans l'inte-ret du pays commun et cher a tous.

( SUITE DE LA PAGE 1

touche du doigt le delicat pro-bleme de la jeunesse egyptienne, mats j'ai impression queue a un peu exagere etendue du debat et qu'eile s'est perdue en parlara d'adultere : avait-elle besoM de constater que ce mal existe ? On le savait depuis avant Rabelais.

Cizeikh hassan ilviaamoun de-clare qu'on n'observe pas suffi-samment la religion, eh oui, c'est vrai, quand on songe a Mcden-kov et aux bombes a hydrogene, on oublie parfois Ia Religion... Mats quand meme, je ne suis pas si sur qu'un certain « relerche-ment » a l'egard du culte empe-che les gens de se marier, non ?

Puis, be debat tombe entre les meninges (qu'on me passe l'ex-pression) de Sarnia Fahmy, doc-teur en psychologie, apres un bon moment de bavardages psy-chologiques, elle termine en se gargarisant de mots sans donner de reponse efficace.

Comme dans chaque enquete serieuse it y a toujours un far-

Artistes d'Egypte

« LE CIRQUE line Orange ironic pose sur Fa-

me des perstnnages cress par Clea Badaro. Bien que le decor oil eve-luent ses marins, ses ecuyeres on ses saltimbanques inspire par !'at-mosphere de fete tine certaine con-fiance, je ne sais pourquoi cette amore et combien decevante real-te des chases s'impose a nous. Et notre « doute » s'accentue devant la deformation ironique des mas-ques, qui, loin de livrer leurs se-crets, bien au contraire, perpe-tuent en nous une angoisse mali-gne. On comprendra alors, que la peinture de Clea Badaro demande, de la part de !'amateur non seule-ment une initiation au « style dont procede ses oeuvres, mais une certaine comprehension intinie de ses personnages.

En effet ses « visages » de fem-mes a l'ossature feline, surpren-dront autant que l'entiere soumis-sion de ces titres a une destinee amore. A tel point que la reussite d'une oeuvre de Clea Badaro de-pendra surtout de la plasticite des formes que de la profondeur psy-chologique du modele.

Voila pourquoi jusqu'en 1945 d'une maniere generale. son ceu-vre manquait par moments d'equi-libre et ce n'est qu'au debut de l'annee suivante que sa peinture offrait de l'interet au critique.

Il est d'ailleurs aise de reconnai-tre sa premiere maniere : les traits sont brusques. les teintes dominan-tes sont le vert fonts; tandis que la composition a quelque chose de brusque dans son equilibre.

Peu a peu, le mauve, le blanc, le jaune vent, l'ocre et le gris appa-raitront. Les nuances chaudes ba-lancees par les tons froids donne-ront a sa matiere une vibration inexistante dans son oeuvre ante-rieure.

D'autre part, la touche sera de plus en plus sensible, l'emploi des glacis et des empatements conf ere aux « passages » plus de sensibili-te, plus de vie.

De plus en plus, une certaine spontaneite decouverte apres plusieurs improvisations techni-ques dont le resultat n'a pas tou-jours etc heureux dans sa premie-re maniere -- suggere tine impres-sion inattendue, bien enlevee. Je

ne s'agit pas en l'occurence d'une simple suggestion. C'est un veritable appel que j'adresse tous ceux qui ont dela eu !'occa-sion de collaborer sous l'egide d'Egypte-Europe. Reprenons done cette activite. Je suis pret a rece-voir toute suggestion dans ce sens.

« Et pour terminer it ne me reste qu'a remercier LA VOIX DE L'O-RIENT de m'avoir donne !'occasion d'entretenir ses lecteurs d'une 'question qui me tient beaucoup cceur, dans l'interet general et bien compris de notre cher pays

000 L'appel du Dr. Mohamed Sadek

Fahmy ne devrait pas rester sans echo. Les « anciens» voudraient-ils y repondre ?

ceux qui s'introduit, histoire de faire parler de soi, R n'y a pas eu d'exception a la regle, Donc, a reduisons Ia dot a P.T. 25 s'exclame victorieusement le leader de is feminite egyptiemie, Doria Chafik. J'ai l'impression qu'elle se goure serieusement quart aux hommes.

Ensuite, elle nous apprend que son marl ne lui a pas donne de dot, que ceux que cette decla-ration officielle interesse en pren-nent scrupuleusement note. En-fin, Mme. Doria Chafik se plaint que les ieunes gens se marient a un age avance ches nous, mais, songez-vous que l'homme ne pout pas se ether une situa-tion sarieuse a rage de vingt ans, aujourd'huL chore Madame ? La seule vraie pensie qui termine !'expose des idees de Doria Cha-fik est que !'abolition officielle de la prostitution... a provoque une extension des maladies se-xuelles.

Que les responsables remit-client serieusemeni la question, meme s'ils sont manes.

Romain BIBERMAN

par Ain't, AZAR

Clea Badaro

pense surtout au « Cirque » ou Jeune fine a la chatte » dont le

balancement des lignes °ben a un rythme sensitif beaucoup plus que cerebral ; en quoi d'ailleurs reside son charme parce que bien ade-quat au temperament du peintre.

Dans un style moths persormel, Clea Badaro nous a donne des Pay-sages dont les plus significatifs ont etc executes en Italie; dans les Dolomites; des scenes d'intimite comme « Petites files au balcon » d'une certaine grace.

Il est pourtant a craindre que la facilite longuement acquise par !'.artiste ne change en « brio »; ses tableaux de fleurs aux accords sensibles et exiges souvent par les amateurs, en seraient la cause.

Clea Badaro aurait bien profits s'attacher au fini de !'execution a-lors que d'autres preoccupations techniques se cristallisent peu a peu dans ses dernieres oeuvres.

Aims AZAR N.B. — M. Aims Azar nous an-

nonce pour la semaine prochaine : c LES WANLY ».

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• Etablir et maintenir des institutions a des fins religieuses et charitables.

— Avoir et acquerir toute pro-priete mobiliere et immobiliere.

« — Administrer cette proprie-taire selon la loi.

• Toutes minorites, religieu- ses ou de nationalite, doivent avoir le droit de fonder, diriger des ins- titutions scolaires, selon leur choix.

c L'Etat ne dolt pas faire de discrimination parmi les institu-tions scolaires, auxquelles it ac-corde son aide, .sous pretexte que certaines d'entr'elles appartien-nent a une minorith (religieuse on etrangere).

Ces droit s fondamentaux sent imposes par la Cour. L'Etat ne peut Olaborer aucune loi. suscepti-

Le 26 janvier 1950, I'Inde a adopts une nouvelle Constitution et s'est proclamee e Republique Souvenaire Democratique e.

Les 562 principautes, qui etaient jusqu'alors sous contrele britan-nique, furent annexees a l'Inde et devinrent une part de l'Union Indienne, immediatement apres l'independance. Aujourd'hui, la Re-publique Indienne est composee de 2 unites ou Etats.

En vertu de la Constitution, le chef d'Etat est le President. Il est elu par un college electoral, compose des membres des deux Chambres du Parlement (le Conseil des Etats et la Chambre du Peu-ple) et les legislations des Etats constituents. Le mandat du President est de 5 ans. Le meme titulaire peut etre reelu apres ce deal.

Le President de l'Inde n'exerce aucun pouvoir constitutionnel, de sa propre initiative. C'est le Premier ministre, en tent que Chef du Cabinet, qui est responsable envers le Parlement populairement elu. Il suffit d'un vote oppose au Parlement, pour que le Cabinet soit dissous.

Le vice-President est elu conj

•

ointement par les membres des deux Chambres du Parlement.

Le Premier ministre est designs par les membres du Parlement, qui, a leur tour, sont elus en vertu du suffrage universel pour los adultes.

De la parole aux actes

TO I ET UN CADEAU POUR NOUS

La censure russe demeure severe

Un pionnier de /'Education

Jr 0 I-I .1NT ANT

Jonas LEIBOVITk

A tort et a travers

DES MARIAGES

CLEA BADARO

Un article inedit de JEANDINE

A gauche : . Saltimbanque » — Manteau droit en lai-nage bouclette noir sur fond violet — velours noir au col.

Calotte de velours noir bials de velours noir dont la pointe est garnie d'un diamant. (Madeleine Vramant).

A droite : « Festival Redingote de velours noir, toute broclee de jais et feutre, col et parements de vison, et doublure en volants de tulle noir.

Toque de velours noir piquee d'une fleche de trass -- voilette blonde. (Pierre Balmain)

13ukte,a Lizvf•teiti le plus puissant du monde

On vient d'installer a bond du bateau-feu Ambrose, antra a 48 km. de New-York, une lanterne qui est le feu marin le plus puissant du monde, son intensite lumineu-se maximum etant de 5.560.000 boogies. Cette lanterne a ate f a-briquee a Smethwick, faubourg de Birmingham (Angleterre) par la maison Chance Brothers Ltd., qui construit de l'equipement pour phares depuis 1851. Elle presente un grand nombre de traits inte-ressants, et notamment celui d'a-voir ete concue en collaboration é- troite par des techniciens anglais et americains. Par ses caracteres essentiels, elle rappelle de tres pres les lanternes creees par Trinity House et fabriquees par Chance Brothers pour les bateaux-feux anglais depuis quelques annees.

L'appareil comprend une pendu-le monte sur une suspension a double cardan. Les pieces opti-iues sent placees au-dessus du ni- veau de suspension. Cet agence-ment a pour but de permettre aux lentilles d'envoyer des rayons lu-mineux sensiblement paralleles a la surface de la mer, afin d'assurer que les marins puissent les voir de fagon continue, en Unit du mulls et du tangage du bateau-feu. Les pieces optiques consistent en qua-tre paires de miroirs paraboliques disposes en tandem dans un plan vertical ; une puissante lampe de

1.000 watts est placee an foyer de chacun des miroirs, de sorte que si l'une de ces lampes se grille, it n'en resulte qu'une reduction de l'intensite lumineuse de l'un des aspects du feu : le rythme des é-clats reste le meme. Un relai est dispose sur les circuits de chaque paire de lampes afin de signaler les ruptures de filament.

Un moteur electrique fait tour-ner les pieces optiques, ce qui pro-duit le rythme des eclats. Il est possible de modifier ce rythme en changeant le nombre des asepcts ou en les deplacant par rapport les uns aux autres dans un plan hori-zontal.

Le maximum d'intensite lumi-neuse de cette lanterne permet-trait theoriquement de la voir d'u-ne distance de *4 milles marins par une claire nuit tropicale. En pra-tique, la courbure de la surface terrestre empeche un feu place au niveau de la mer d'avoir une telle portee. Si on a donne une puis-sance si considerable a la lumiere de ce feu, c'est pour permettre aux marins de l'apercevoir lorsqu'il y a de la. brume et mime du brouil-lard. Par temps clair, on n'utili-sera qu'une fraction de l'intensite lumineuse maximum, qui sera re-servee pour les periodes de mau-vaise visibilite. Il est possible de varier rintensite , lumineuse utili-see selon les besoins du moment.

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MUM, 21 JANVIER 1954. LA VOIX DE L'ORIENT

Page 3

Les ma:Meaux habilles ont repris droit de cite. Le manteau de fourrure qui, pendant tant d'annees, a tenu lieu de vetement elegant, est toujours au premier plan de nos preoccupations. Mais la mode nouvelle prevoit surtout des m,anteaux R habilles qui ne sont pas uniquement des vetements de pelage. Et Yon revoit toute Ia serie des tissus precieux qui furent la joie de nos metes et meme la notre si nous avers atteint ou depasse le chif-fre 4 ! Je veux parler des velours, des satins, voire meme des taffetas ou cies poults de sole.

LA MODE

0E5 MANTERUX pour Id fin de Papris - midi

et le SiliP

Guerre secrete sur le front de la Haute-Couture

LES ESPIONS DE LA MODE ATTAQUENT

Cependant ii ne faut pas croire que le manteau habille n'utilise que ces etoffes vedettes. Il aime egalement le lainage, un lainage sec, souvent brillant : dans ce cas it s'agit plait& d'un drap ou en-core un lainage plus douillet, plus epais, legerement pelucheux qui se traite alors en couleurs. La nuance en effet donne son tour elegant au vetement. Un rouge franc é-trusque pour les unes je pate des brunes — et plus framboise pour les autres — est l'un des fa-voris de ces sortes de manteaux. Pour les autres — est l'un des fa-voris de ces sortes de manteaux. Pour habiLler davantage un tel ye-tement. on pourra le porter avec un renard gris ou noir. Dans ce dernier cas la robe, le sac, les gents, le chapeau -- les souliers —tout les detain seront noirs et l'en-semble aura une grande elegance.

Le second ton vedette est le jaune. Un certain jaune tres chaud - ou un jaune adouci et moelleux comme le plumage d'un poussin. La encore le noir peut etre le com-plement de l'ensemble. Et l'oppo-sition entre les deux tons donnera beaucoup de classe au vetement.

Les manteaux colones peuvent, meme pour les heures habillees, conserver leur ligne droite, voire evasee. Bien entendu on pref &era, si on les destine a une carriere ha-billee ne pas les alourdir de poches ca.rrees appliquees ou de martin-gales. On adoptera dans ce cas la poche passepoilee a peu pres invi-sible qui s'estompe dans l'ampleur du vetement, mais permet cepen-dant de glisser la main dans la poche, geste devenu habitue) aux femmes.

Revenons aux vetements en tis-sus plus precieux. Ceux-lä adop-tent l'une ou l'autre des deux formes en presence ; ils peuvent etre traites soit en redingote, soit en manteau droit ou quelque peu evase.

Le velours comme le drap se pretent plutot a la ligne redingote. Cette armee, le paletot classique aime la fanta.isie. Il adopte sou-vent les marches epaulees mais emmanchures basses, les revers asses hauts, la taille est appuyee avec discretion et garde cette sou-plesse qu'exige la mode ; la jupe est evasee, mais sans exageration — et la manche est souvent pa-gode. Des boutons ferment le ve-tement. Its sont au nombre de quatre ou de six — car on prefere le vetement croise au vetement droll.

Les satins, les poults de soie, la faille servent a /tenser de prefe-rence des manteaux droits — et meme evases. L'ampleur se masse, dans ce cas, plutet derriere. De-vent, le manteatu tombe nette-ment, soit tres rectiligne, soit es-

quissant de tres lagers godets. Ceux-ci se retrouvent salt resserres au pied du col, soit amplifiant sur toute sa longueur la ligne du dos. La, le noir est le grand maitre, mais dans les tissus de soie no-tamment it en est de nombreux dont la trame coloree joue avec le noir pour realiser un ensemble de ton changeant. Ce fil colors est souvent rouge et parfois jaune, les deux tons qui avec le noir sont les plus souvent choisis Bette saison.

L'impermeable qui a maintenant , conquis la garde-robe feminine

est, lui aussi, devenu vetement ele-gant depuis que la couture s'est emparee de lui. Ce sont en effet des tissus de sole — des taffetas laques, des cracknyls, des nylons trames ou non de laine ou des velours coteles qui servent a le realiser. Lui aussi est vague — ou parfois droit, mais prevu toujours avec assez d'ampleur pour qu'on puisse porter dessous un tailleur. Mais ce vetement, autrefois si sportif et vous a la tristesse de ce beige gris qui eloignait de lui les elegantes, pent devenir meme —on l'a vu dans certaines collec-tions — vetements de minuit. Tous les coloris viennent le parer, mais le noir, coupe parfois de Wane de-meure parmi les vedettes.

Pour le soir — et les heures ha-billees — de petits toquets pre-cieux viendront completer les ye-tements elegants. On les realisera en fourrure, ou bien dans le meme tissu que le manteau. Dans le pre-mier cas leur forme toute simple prend seuiement son cachet du fait de la presence de Ia fourrure. Dans le second cas des broderies, des cloutages de perles ou de pail-lettes donnent a ces petites coif-fures tout leur cote precieux.

Jeandine

At:Neel= tft Une tres vieille dame keit te-

moin dans un proces. - Votre age, madame ? deman-

de le juge. La vieille dame rougit et deman--

de : - Faut-il absolument que je di-

se la vette ? - Mais, madame, dit le juge en

souriant, je cross qu'a votre age on ne triche plus.

— Eh bien ! dit la vieille dame en chuchotant, j'ai quatre vingt-dix-huit ans, mais, dans mon vil-lage, tout le monde me prend pour une centenaire.

0

— Ma fille est riche... Si vous v.oulez l'epouser, je voudrais du

« Ce chic inimitable qui n'est que de Paris ». Les couturiers vous affront : « An ! si seuiement it etas'. inimitable, notre fameux chic pa-risien ! II n'est, heias ! que trop Mute. Imite, male, plagie, pour ne pas dire pasticne

Il y a quelques annees, la colere dune elegance Milanaise, furieuse de voir sur le dos d'une de ses amies une robe de confection. strie-tement semblabie a celie, « exclu-sive », qu'elle avait commandee chez un couturier parisien, ctecien-cna un beatu scanctale. A la suite cie l'enquete qui fut faite a l'epo-que, la police mit un terme aux espions a'un gang italien a la tete duquel se trouvait un contre-fac-teur notoire, le signor Antonio Pu-ricelli.

Voila qui eclaire d'un jour par-ticulier la recente affirmation d'un journal de modes italien, selon la-quelle la disparition tragique du mannequin-vedette Praline cons-tuait le symbole du declin de la mode de Paris... Affirmation dont le mauvais gout ne parvient pas a dissimuler le ridicule.

Car it ne suf fit pas de copier un createur pour supprimer sa pre-eminence. Pourtant la menace est loin d'être negligeabIe.

Au Syndicat de la haute couture parisienne, un service special con -sacre ses efforts a lutter contre la fraucle. L'affaire de Milan ne fut qu'un episode de la gigantesque entreprise de pillage international dont sont victimes, de fa scism per-rnanente, notre art et notre com-merce de luxe. Ses coups repetes mettent ceux-ci en peril: du temps de ('Exposition des Arts decoratifs, on ne comptait pas mains de 3000 acheteurs venus de l'etranger pour nos collections. Pour celles de l'hi-vers 1953, qui viennent de com-mencer leurs presentations, it n'en a eta denombre qu'une centaine.

D'oa, pour Ia France, une perte annuelle qui se chiffre par een-taines de millions.

Comment, des lors, ne pas corn-prendre cette parole desenchantee de celle qui fut une grande figure de notre mode, Mme Chanel: «Nos trouvailles sont faites pour etre perdues.»

CEil camera et microfilms Encore faut-il que les copieurs

possedent une organisation et un outiliage perfectionnes pour trans-mettre dans les delais reduits aux firmes dont ils dependent les in-dications les plus precises sur les modeles qu'elles desirent reprodui-re. En general, ils achetent les robes qui les interessent. Ou bien ils reussissent a corrompre une ou-vriere qui, dans la fievre de l'a-teller, reussit a coupes une toile en double et a la revendre a « l'a-mateur eclaire » qui l'aura pres-sentie. Ou ce sera le calque d'un patron habilement subtilise ou en-core un croquis de modele. Ceci est du vol materiel pun et simple, qui est puni comme tel.

Reste un vol plus impalpable qu'il est bien difficile d'eviter : ce-lui de l'Idee, avec un grand « I ». Les contrefacteurs ont a leur ser-vice des « acheteurs » ou « ache-teuses », elegants, l'air comme it faut », qui assistent aux presenta-tions de collections. Ces complices finissent par acquerir une memoire visuelle si extraordinaire qu'ils peuvent reproduire de chic, des leur sortie des salons du couturier, tous les details des robes qui les ont seduits. Dans la couture, on dit qu'ils ont le « kodak » ou l'« mil camera ».

Parfois, ce sont des femmes du monde qui, par sport ou plutat par cupidite, se font les auxiliaires des fraudeurs. Il y a quelques annees, une aristocrate italienne, femme d'un important armateur, fut sur-prise alors qu'elle apportait son butin a une bande organisee qui tenait ses assises rue de Surene.

La fabrication de l'argenterie

Une maison londonienne exporte aujourd'hui au Canada et aux Etats-Unis des pieces d'argenterie coulees dans des moules plus que centenaires. La maison estime que sa collection de moules et matrices anciens, qui vaut au mains 250.000 livres aux prix actuels, est unique au monde. Ces mouleS et matrices en acier massif offrent une extreme diver-site et permettent de fabriquer de tres nombreux articles. Il existe 400 types differents d'anses que l'on peut couler grace a eux ; mais si l'on voulait refaire aujourd'hui des moules de ce genre, il en coil-terait au moans 300 livres rien que pour un service a the.

ai t est Ire 1 4ft

moans savoir ce que vous possedez. — Eh bien, je possede sur

le violon un petit talent d'amateur.

APRES LA DEMOBILISATION - Est-ce que Jean a repris son

travail d'avant-guerre ? - Parfaitement. Il recherche la

mime situation qu'll ambitionnait naguere.

• ENTRE FEMMES

La Voisine. — Le joli babe !... tout le portrait de son pare

L'Heureuse Jeune Maman. — Bah !... pourvu ait de la sante, on ne lui en demande pas davan-tage

a deux pas du siege de la Si rete nationale.

D'autres ne se fient pas a leur coup d'ceil, si percent soit -il. Its font appel aux « trues classiques de l'espionnage : appareils photo- graphiques microscopiques dissi- mules dans une boutonniere, un nceud de cravate, une montre-bra-

BELLER 21 Mars au 20 Avril

Difficultes pecuniaires. Excel-lent jour, mardi. Reception d'un cadeau-surprise porte bonheur. ,Mariages heureux. Un amour qui se renforce de plus en plus. Des ennemis caches veulent vous nuire, mais ils seront demasques. Le 5 chiffre heureux. Attention a l'es-tomac.

TAUREAU 21 Avril au 20 Mai

Un voyage soudain, speculations heureuses. Certaines difficultes s'aplaniront. Gain de loterie et de concours. Rencontre de l'ame-sceur. Mariages éclairs. Decou-vertes sensationnelles. Attention a la gorge, mefiez-vous des courants d'air. Vous trouverez un objet de valeur.

GEMEAUX 21 Mai au 21 Juin

Une preoccupation qui VOUS, ob-sede se transformera en joie. Heu-reux mariages, mais beaucoup de divorces. Excellents diplomes pour les ascendants de la Vierge. Re-conciliations heureuses, idylles. Une grande victoire remportee.

CANCER 22 Juin au 23 Juillet

Intuition importante qui aidera aussi certaines personnes de votre entourage. Gains inattendus. A-mour ardent. Mariages heureux. Ne laissez pas vos travaux inache-yes. Aimez le chiffre 4 ces jours-ci. Excellentes occasions pour at-teindre le but desire.

LION 24 Juillet au 23 Aofit

Ce que vous avez a entreprendre

celet ou un fermoir de sac. Repro- duits sur microfilms et envoyes par avion, ou mime transmis par a be- lino », les modeles dernier en sont ainsi entre les mains des contre-facteurs les plus lointains en quelques heures.

Et en route pour la reproduction express, en grande serie, de robes

vous parait difficile; mais essayez, vous reussirez. Un grand amour qui couronnera vos efforts. La lettre tant attendue arrivera. Le proces sera gagne, et mardi vous pousserez un soupir de soulage-ment.

VIERGE 24 Aoiit au 23 Septernbre

Continues votre oeuvre commen-ces, le resultat sera satisfaisant. Gain de loterie. Vous reussirez aux examens. Un gain inattendu. Un grand amour. Vous epouserez l'elu de votre cceur. Un voyage en-fin possible. Surprise.

BALANCE 24 Septembre au 23 Octobre

Grande rentree d'argent. Vous aurez bientot la paix et la quietu-de, tout s'arrangera. Speculations heureuses. Gain aux courses et de concours. Plusieurs dames de-viendront mamans. Aimez le chif-fre 8. Mariages eclairs. Bonheur conjugal. Une eclaircie a propos d'une affaire embrouillee. Soyez calmes et patients.

SCORPION 24 Octobre au 21 Novembre

Meilleure semaine. Gain de lo-terie. Rentree d'argent. Nouveau poste. Augmentation de salaire.

qui seront offertes a 10 d011ars ou 15.000 lires pieces avec mention d'origine (« iviociele de Patti, Dior, de iJaimain quand le trauaeur n'ajoute pas, sans vergogne, une e gritfe » parfaitement invitee (le tette maison ode renom. ,

Le contre-espionnage est mal arme

On pourrait croire que les cou-turiers sont defendus dans leur extort createur par des lois draco-niennes qui frappent sans merci ies fraudeurs. 11 n'en est rien. C'est une loi datant de l'annee ou rut guillotine Louis XVI, qui, a peine modifiee au debut du siecle, pro-tege la propriete artistique, done les inventions de la mode. A quoi expose- t-elle le voleur d'elegance ? On rougit de recrire: a un mini-mum de 2000 francs d'amende. En-core cette loi ne s'applique-t-else qu'a la France. Rien dans de nom-breux pays ne defend le createur contre les pillards. Personne ne peut s'opposer, en Angleterre ou aux Etats-Unis, a ce qu'une maison de confection quelconque mette en vente une robe, un chapeau stric-tement uniformes aux derniers modeles tie Givenchy, de Dior ou de Maud et Nano. Et cela durera tent que ces pays n'auront pas adhere a la Convention de Berne, qui protege les arts appliqués.

Quelles sont, en attendant, les manes dont dispo,sent couturiers, modistes et fabricants de colifi- chets ? Filtrage severe des invites aux presentations, surveillance des « croqueurs et croqueuses » de ro-bes, interdiction pour les journaux de reproduire les modeles avant une date domsee (cette armee, le ler septembre), exigence d'une caution variant de 100.000 a 400.000 francs que doit verser tout ache-teur stranger. De plus, si un con-trefacteur est dernasque, le cou-turier lose peut faire proceder, par la police, a une « saisie-contrefa-con D. Sans preavis, l'homrne de la loi penetre chez le contrefacteur et fait enlever toutes les robes. Elles

Mariages heureux. Nouvel amour. Des anus vous rendront un grand service. Attention aux exces. Vous serez recompenses. Un grand a- mour.

SAGITTAIRE .22 Novembre an 21 Decembre Reception de medailles dans les

concours sportifs. Grandes ascen-sions dans les montagnes avec reussite. Reception d'argent, et de lettres tent attendues. Obten-tion de residence ou de naionalite. Grand amour, mariages heureux. Succes chez les jeunes. Gain avec 12 ou 9.

CAPRICORNE 22 Decembre au 20 Janvier

Gain de proces. Cceur enfin sa-tisfait. Mariages d'amour. Une affaire se complique it faut remet-tre son denouement a plus Lard. Attention au sang un peu appauvri. Entreprise d'un grand travail avec succe,s. Mefiez-vous des pick-pockets. Evitez les spe-culations.

VERSEAU 21 Janvier an 19 Fevrier

Attention a votre sante un peu delicate cette semaine, La nou-

seront conservees jusqu'a la fin de l'enquete. Mais souvent, les agents charges de la saisie tombent clans des maisons truquees oil tout est combine pour entraver leur mis-sion; tambours de porte et ascen-seurs qui « comme par hasard a, restent bloques assez longtemps pour permettre de cacher la mar -

cl'ancise suspecte dans des tiroirs a double fond, faux vide-ordUres, fenetres postiches.

Si les robes saisies, apres con-frontation avec les croquis depo-ses par les couturiers, avant chaque collection chez les huissiers, sont cleclarees conforrnes, le a vol de modele avec intention frauduleu-se » est constate. Le proces est wa-ved. Il sera long. D'autres litiges ont priorite sur les affaires de contrefagon. En mettant les choses au mieux, le contrefacteur aura a payer de forts dommages et in-terets.

Il en sera quitte pour majorer ses prix Ia prochaine fois et pourra afficher orgueilleusement le f ac-simili du jugement qui is condam-ne : « Vous voyez, dira-t-il ses clientes, que je vends les menaes modeles que Schiaparelli ou Jean Desses : ce texte officiel en fait foi !

n est temps que tout cela chan-ge, disent a juste titre (mais en vain, jusqu'a present) les coutu-riers. Peut-on leur en vouloir de ne pas faire leur ce mot de Sainte-Beuve : << Le dernier mot de l'art, je le trouve dans la contrefacon » !

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B.O.A.C. EN 1953 Les chiffres provisoires

publies demierement inch-quent que les avions de is British Overseas Airways Corporation ant transports 287.100 passagers an cours de l'annee 1953, soit un ac-croissement de 5 o/o par rapport a l'annee 1952 au cours de laquelle 272.972 passagers avaient ate trans-portes.

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sont assures par M. Xavier Baudoin de Lusigny

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Pour le developpement du commerce

,Selon le journal « Al Nida », une societe germano-arabe a ate cons-tituee a Francfort pour le develop-pement du commerce entre l'Alle-magne de Bonn et les Etats ara-bes.

Filiale de la Banque Al Kahira

La filiale de la Banque « Al Ka-hira >>, dont le siege est au Caire, a commence ses activites a Bey-routh, le 11 courant.

'Cette Banque aura des succursa-les dans les grandes villes du Li-ban. Cette banque a ate fond& par un groupe de capitalistes egyp-tiens et arabes. M. Camille Chamoun se rendra

en Argentine Il est confirme que M. Camille

Chamoun, President de la Republi-que Libanaise, se rendra bientot en Argentine oit it sera Mote du gou-vernement argentin.

La reine Zeine La reine Zeine, mere du Roi. Hus-

sein de Jordanie, se trouve actuel-lement en traitement a Beyrouth.

Acquittement La Cour d'Assises a acquitte Me.

Mahmoud Salim, qui avait ate ac-cuse d'avoir pose une grenade au Parlement libanais en 1947, et a-vait ate de ce chef emprisonne pour quatre mois. La Cour lui al-loua, au surplus, cinq mille livres de dommages-interets.

Syrie Crise ministerielle

Trois ministres ont demissionne a la suite d'une divergence de vues.

Les portefeuilles vacants ont ate offerts a plusieurs politiciens, mais sans succes.

Dans le corps diplomatique M. Assaad Mahfal, Secretaire Ge-

neral de la Presidence de la Repu-blique, a ate nomme ministre pie-nipotentiaire de Syrie en Espagne, en remplacement de M. Khaled Chetilla, qui a ate nomme inspec-teur general aux Affaires Etran-geres.

Mission militaire Le gouvernement syrien a ac-

cepts !'invitation de M. Zafrullah Khan pour l'envoi d'une mission militaire au Pakistan.

Vanden Emir Youssef Kamal L'ancien Emir Youssef Kamal,

qui se trouvait au Liban, a sejour-ne une nuit a Alep avant de rega-gner la Turquie.

L'Emir s'est abstenu d'entrer en conversation avec qui que ce soit.

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LA VOIX DE L'ORIENT JEUDI, 21 JANVIER 1954.

C'est depuis 1908 que la question du petrole a pris son impor-tance dans le Moyen-Orient. Le gouvernement turc, qui a v a i t toujours refuse d'accorder des concessions, a delivre en 1908 la Compagnie allemande du chemin-de-fer de Bagdad, un perm's' de forage dans les terrains adiacents Cr la ligne ferroviaire prole-tee. Apres la chute du Sultan Abdul-Hcnnid, d'autres nouvelles

SYR1E

IR AK

........ ..........

Etats-Unis controlent les 26,7 pour cent des puits de l'Irak.

D'autre part, la Societe des pe-troles de Bahrein — appartenant a la Standard Oil Company of Ca-lifornia et a la Texas Oil Company

controle la production de Bah-rein, tandis que la Gulf Explora-tion Company (appartenant a la Gulf Oil Corporation) detient con-jointement avec l'Anglo-Iranian-Company tous les droits au Koweit. Enfin, et surtout, la Standard Oil Company of California detient une enorme concession en Arabie Seou-dite, dont les reserves sont esti-mees a 16 milliards de barils, chif-fre qui acquiert toute sa significa-tion quand on sait que la totalite des reserves des Etats-Unis ne de-passe pas 20 milliards de barils.

L'ensemble des reserves de pe-trole du Moyen-Orient est estimee

25 milliards de barns, ce qui re-presente une quantite suffisante pour alimenter les besoins du mon-de entier pendant 10 ans. Le pipe-line d'Arabie Seoudite Les rivages de l'Arabie Seoudite,

aussi bien ceux du Golfe Persique qUe ceux de la Mer Rouge, furent ignores par les prospecteurs de pe-trole jusqu'a une époque recente. La premiere concession fut accor-d& en 1933, portant sur une super-ficie de 225 kilometres a partir de la cote Orientale, et ce pour une duree de 60 ans. Le gouvernement seoudite exigea une redevance de 4 shillings sur chaque tonne de parole extraite, et la construction d'une raffinerie fournissant au ro-yaume et au gouvernement de l'A-rabie Seoudite tous leurs besoins en parole et essence. Une seconde concession fut accord& en 1935, affectant la cote de la Mer Rouge , a l'exception de Djeddah et de La Mecque, la cote Nord-Est du Golfe Persique et d'autres regions User-tiques susceptibles de contenir du parole.

Toute une politique americaine des paroles s'est developpee ces dernieres annees sur le bord de la Mer Rouge et dans le Golfe Per-sique. Ces projets seraient reali-ses ensemble par le gouvernement et l'entreprise privee.

O o o Cette politique des paroles du

gouvernement americain rencon•tre une vive opposition au Congres. Cette opposition ne s'interesse pas specialement a l'aspect internatio-nal de l'affaire. Elle est surtout inquiete de !'entree du gouverne-ment sur le terrain de la gestion capitaliste jusqu'ici reservee aux societes privees.

De leur cote, les producteurs de petrole americain encourageant les objections du Congres, car ils crai-gnent que le gouvernement n'utili-se les ressources petroliferes d'A-ra.bie pour empecher la hausse du prix du petrole en Amerique.

En outre, les Compagnies am& ricaines Standard Oil de New-Jer-sey et Socony Vacuum, qui ont des interets en Irak conjointement a-vec les Anglais et les Francais, soutiennent egalement l'opposi-tion.

Enfin, un « livre blanc » sur le Pipe-Line fut public par Pindustrie americaine du petrole, qualifiant de «fascistes» les plans de M. Ha-rold Ickes, ancien Secretaire a l'In-terieur, pour le Pipe-Line de pe-trole a travers l'Arabie. Le livre dit que le projet indique une nou-velle forme de politique de puis-sance qui n'a pas encore ate revs- lee au Senat des Etats-Unis ou ap-prouvee par ce dernier. Il dit aus-si que le projet de construire un Pipe-Line de 1500 kilometres a tra-vers trois nations etrangeres, entre le Golfe Persique et l'extremite o-rientale de la Mediterrande, serait une invitation a des incidents in-ternationaux et poserait lea ger-mes d'une nouvelle guerre.

Il lui demanda de faire venir l'Ambassadeur et d'apporter le coffre scelle ; ce qui fut fait.

Alors, Bouzourdjmihr lui dit .Il y a dans ce coffre, trois

perles. Lune n'est pas percee ; l'autre est percee a moitie et la troisieme entierement percee. .

Le coffre ayant ate ouvert, on trouva les perles telles qu'elles a-vaierit ate decrites par le Vizir.

Dr. Alfred YALLOUZ

Liban Mise au point

M. Abdallah Yafi, President du Conseil, a fait une declaration a la presse, dementant la nouvelle pu-crise ministerielle, ou une diver-gence de vues entre lui et M. Nac-cache, ministre des Affaires Etran-Ores, au sujet du projet Fadel Ja-mali. Le point de vue du Liban au sujet de l'unite arabe a fait !'ob-jet d'un communiqué qui a ate pu-blic apres la cloture de la session de la Ligue et it n'existe aucune di-vergence entre les ministres a ce sujet. Line Haute Cour de Justice arabe

Le Comite Juridique dependant du Conseil de la Ligue a examine le projet de la Haute Cour de Jus-tice arabe, ayant competence de juger tous les litiges, non politi-ques, qui peuvent surgir entre les membres de la Ligue. Les diver-gences politiques resteront toujours de la competence du Conseil de la Ligue.

ECOLE MILITAIRE AMBULANTE Une ecole militaire ambulante a

ate amenagee pour assurer Pins-truction aux unites des forces ar-mees Cette stole est constituee d'un grand camion comprenant u-ne bibliotheque bien achalandee et placee sous la direction d'un ins-tructeur militaire. Les soldats et sous-officiers y trouveront des ou-vrages et revues pour lire pendant les heures de loisir, et l'instructeur leur donnera des cours sur la stra-tegie, l'histoire militaire et la so-ciologie.

EPURATION

Le pate Bairam El Tounsi se promenait l'autre jour avec un a-mt, officier a l'Administration des Prisons. Chemin faisant, un indi-vidu accosta l'officier, le salua et partit.

— « Cet individu, dit l'officier au pate, est un condamne a dix ans de prison qu'il n'a pas entie-rement purgees. Je ne comprends pas comment it a ate libere ».

— « Peut-etre a-t-il ate libere par a epuration ! » s'exclama Me. Bairam El Tounsi.

Irak Activite de la police

La police irakienne a regu des ordres pour nettoyer la capitale des bandes de malfaiteurs qui s'y sont infiltrees.

A la suite des perquisitions de la police dans les differents quartiers de Bagdad, plusieurs arrestations ont ate faites et on constate que le nombre des crimes a diminue de 60 a 35 o/o.

Deplacement M. Nadir Emir Eloui, ministre de

!'Hygiene, a quitte Bagdad pour Abadan, oil it compte visiter les rairineries de pew. uie.

Appel au neutralisme M. Mouzahem El Pachachi, an

cien President du Conseil, a lane(' un pressant appel aux Etats arabes pour la neutralite entre les deux blocs en cas de guerre.

Jordanie Aide fincmciere americaine

a la Jordanie Selon la presse de Jordanie, le

gouvernement americain a deman-de au gouvernement jordanien la nomenclature des projets suscepti-bles d'être entrepris immediate-ment pour en fixer les credits ne-cessaires a leur execution.

La peine capitale pour les espions

Le Parlement jordanien a ap-prouve la loi relative aux espions et la penalite edictee, qui est la peine capitale. Dissolution des partis politiques

Par decision du gouvernement, tous les partis politiques ant ate dissous.

Iran L'ambctssadeur britannique

Cr Teheran M. Roger Bentham Stevens, le

nouvel ambassadeur de Grande-Bretagne a Teheran, sera le pre-mier diplomate britannique a re-presenter la reine Elizabeth II au pros du Chah, depuis la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays, le 5 decembre 1953.

Dans le Cabinet iranien Le general Garazan a ate nom-

me ministre des Communications a la place de Ghoulam Aly, qui a ate interne it y a quelques jours.

Une mission russe a Teheran Line mission sovietique chargee

de regler toutes les questions en suspens entre la Russie et l'Iran. notarnment la question des frontie-res de l'Arzebaidian, se trouve ac-'tuellement a Teheran.

MOURAKEB

LES COURSES a Heliopolis

JOURNEE DE SAMEDI lore course :

Enfant Gate, Mawhoob, Nibia. 2eme course :

El Hassan ou Rizkallah, Ahsanhom. 3eme course :

Hababo ou Messager, Zan>ane. 4eme course :

Tag el Arab, Freiha, Meizer. 5eme course .

Fairplay, White Beauty, Old man River. 6eme course .

Le Beau, Agib, Mango. 7eme course :

Bahari, Taj Mahal, Ashkar.

JOURNEE DE DIMANCHE lore course :

Riad, Ec. Shusha, Naamat. Vine course :

Sheikh Sudan, Bakht, ,Ibn Farman 3eme course :

Abou El Ezz, Nawag, Assad El Wadi. 4eme course :

Makboula. 5eme course :

El Hag, Rock, Sabr Tayeb. 6ime course :

Wail, Zarif Tani, Le Blanc. 7eme course :

/111 Mutanabbi, Nawar, El Moesead. J.13.

Mais le gouvernement, qui crai-gnait qu'un veto ne soit prononce par le Congres, n'est pas rests inac-tif. Il a essay& a differentes re-prises, d'amadouer la dite oppo-sition et plusieurs voix se sont ele-yees pour clarifier la situation et dissiper les craintes a ce sujet. C'est ainsi que le Colonel Knox,

• TEll'ERAN

A N

A [all a /1490 S00107017 While Gil Springs ANON d'ol

Agha dad Po.ronor,

Oath Saran Bossoro

e .

.. .................. .........

COTE TRUCIALE•--"

ancien ministre de la Marine, de-clarait : « Il est evident que la po-litique americaine d'ouvrir de nou-velles sources de ravitaillement est uniquement diet& par la diminu-tion des reserves de parole aux Etats-Unis.

« Nous devrions avoir une poli-tique de severes restrictions pour I'emploi du parole americain pour l'usage americain. C'est tine des premieres indications de la nais-sance d'une veritable politique é-trangere dans ce pays et elle de-vrait plaire a tout le peuple ame-ricain. La Grande-Bretagne en a eu une depuis des annees et nous devrions etre capables d'enoncer une politique de parole qui soit u-niversellement approuvee ».

Le Colonel Knox- declara ensuite que ce n'etait pas un essai de lan-cer le gouvernement americain dans le commerce du parole. C'e-tait une question de simple pru-dence pour maintenir les ressour-ces en parole des Etats-Unis. D'autre part, M. Harolds Ickes (ex-Secretaire de l'Interieur) annon-gait de son cote que le gouverne-ment americain construirait un pipe-line allant de la region du Golfe Persique aux cotes orientales de la Mediterranee, dont le prix serait d'entre 130 et 160 millions de dollars. Le pipe-line, qui aurait plus de 1800 kilometres de lon-gueur, devra pouvoir fournir une reserve fixe d'un milliard de barils de parole a l'usage de Farm& et de la marine des Etats-Unis « a des conditions tres favorables A.

Un « accord de prineipe >> a ate etabli entre le gouvernement des Etats-Unis et deux societes petro-liferes ; « !'Arabian American Oil

Anouchirouan le demanda aux hommes perspicaces de sa Cour. Mais ils furent tous hors d'etat de reponcire ou de deviner.

11 reconnut que seul bouzourdj-rnihr, son ancien vizir en disgrace, etait capable de resoudre ce pro-biome, quoiqu'aveugle.

Il donna ordre de le mettre en libel* de le conduire aux baMs, de le revetir du costume de vizir

portait auparavant, et de l'introduire chez lui.

L'ordre fut execute et . Bouzourdj-mihr fut amens. II le recut avec honneur, se justifia aupres de lui, et lui dit •

— « Pourrais-tu, Bouzourdjmihr, deviner ce qu'il a dans ce cof-fre ?

L'ancien vizir, philosophe, sol-licita le delai d'une nuit pour re-pondre a la question.

Le lendemain matins des l'au-be, ii monta cl cheval et se fit pre-ceder de deux valets, auxquels it demanda de lui signaler la pre-mière personne qui viendrait en sons oppose sur son chemin.

Une femme vint a passer. Il lui demanda si elle etait vierge ou non. Elle lui repondit qu'elle e-tait vierge.

Bouzourdjmihr poursuivit sa route. Une autre femme venant a passer (toujours en sens oppo-se) it lui demanda :

— « Es-tu celibataire ou ma-riee ? )

— Je suis marine », repondit-elle.

- « As-tu des enfants ? » - « Non », dit la femme. Bouzourdjmihr s'eloigna. Une

troisieme femme, qui vint a pas-ser, repondit t ses questions, en disant qu'elle avait des enfants.

Il continua son chemin et, etant entre au palais, it se presenta de-vant Kisra Anouchirouan.

A l'heure actuelle la situation du parole se presente comme suit Bans le Moyen-Orient :

345.000 barils etaient produits tous les jours (jusqu'a derniere-ment), 3, compris la production des Indes. equivalant aux 8 pour cent de la production americaine. La Grande-Bretagne controlait les 100 pour cent des puits de l'Iran et les 52 pour cent de ceux de l'Irak. Les

PLAISANTERIE DE MAUVAIS GOUT

Parmi les fortunes colossales confisquees, it y a lieu de men-tionner celle de la succession de l'ex-princesse Mounira Hamdi. Celle-ci, qui avait herite la amen-ce de son pare, Mahmoud Hamdi, habitait, seule, un Palais a la rue de Guizeh. La, elle avait, pour seuls compagnons, un cheval et un ine qui couraient dans le jardin et qu'elle poursuivait pour les battre a coups de cravache. Si un passant s'arretait pour regarder a travers la grille du jardin, la demente ti-rait sur lui un coup de feu avec un fusil d'enfant !

REHABILITATION Le President de la Republique,

Lewa Mohamed Naguib, a regu une requete de 157 condamnes qui ont purge leurs peines et qui desirent reprendre leur place dans la socie-te. Le President a donne des ins-tructions pour leur assurer un tra-vail honorable.

D'ailleurs, nous croyons savoir que la question de !'obstacle pose par le cahier judiciaire a la reha-bilitation sera examinee par la Commission de la Constitution.

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SEOU DI TE

concessions furent accordees aux compagnies anglaises et ame ricaines. En octobre 1912 fut signee la convention entre le gouver- nement turc et la Shell Company accordant ix la Turkish Petrol Company le droit de forage dans la circonscription de Mossoul.

Mais, si la valeur du Moyen-Orient, en tant que centre petroli- fere, fut reconnue des avant la premiere grande guerre, sa verita- ble importance ne s'est imposee que durant les dernieres annees.

Company » (propriete de la «Stan-dard Oil Company of California » et de la « Texas Company ») et la « Gulf Exploration Company » (propriete de la e Gulf Oil Corpo-ration »). M. Ickes ajoute que l'exploitation du parole en Arabie aeoudite et dans le Koweit' est des-tin& a compenser en partie les re-serves en decroissance des Etats-Unis et it conclut en exprimant l'espoir que la crainte de voir le gouvernement des Etats-Unis en-trer en concurrence avec l'industrie privee du parole serait dissipee.

L'Angleterre, elle, envisage avec une certaine apprehension les pro-jets americains touchant les champs petroliferes et les pipe-lines de l'Arabie Seoudite. A une séance a la Chambre des Commu-nes, le Capitaine Gammans a sou-leve la question, demandant cer-tains eclaircissements et posant particulierement la question de sa-voir si cela signifiait que les Etats-Unis jouiraient de privileges extra-territoriaux dans les pays ou pas-serait le pipe-line. M. Eden, alors ministre des Affaires Etrangeres, a repondu qu'il n'avait rien a dire pour le moment.

Il a joute qu'il croyait que le pro-jet etait encore a un stage tres pre-liminaire et qu'avant qu'il ne se developpe, les Etats-Unis consulte-raient sans doute les gouverne-ments interesses.

000

Il est a peine besoin de souligner l'interet qu'a suscite dans les pays du Proche et du Moyen-Orient. et specialement au Liban, le projet du pipe-line americain en Arabie S6oudite. Des membres du Parle-ment ont attire !'attention du gou-'vernement libanais sur cette im-portante question, soulignant les avantages economiques dont seront appeles a beneficier tous les pays par oil passeront les tuyaux con-ducteurs du parole.

D'autre part, un accord a ate conclu, dernierement, entre le gou-vernement libanais d'une part, e la Socony Vaccum Oil Company la Standard Company of New Jer-sey, d'autre part, pour la cons-truction de deux raffineries a Tri-poli. Ceci ne peut etre que pron

fitable, et ce, dans tous les do-maines, au Liban et le gouverne-ment a ate bien inspire en signant cet accord dont les consequences, pour l'avenir du Liban, peuvent ti-ire incalculables.

Emile BOUERY

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