la taxe sur la valeur ajoutée dans l’hôtellerie suisse · la taxe sur la valeur ajoutée dans...
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La taxe sur la valeur a joutée
dans l ’hôte l ler ie su isse
A la lumière de la nouvel le lo i
sur la T VA (ent rée en force le
1er janv ier 2010)
Ver s io n ac t u a l i sée d i spo n ib le su r w w w.hote l l e r i e su i s se .c h /p u b l i c a t io n s
Avec l’autorisation de
Impressum
Editeur
hotelleriesuisse, Berne
Rédaction
Ramona Brotschi, hotelleriesuisse
Conception
Franziska Liechti, Anzeiger Region Bern,
Wabern
Format de publication
Berne, août 2011
1
Sommai re
Introduction 3
Bases 4
1. Quatre taux d’imposition 4
2. Prestations d’hébergement 8
3. Taxes de séjour, taxes d’hébergement,
cartes d’hôtes 12
4. Facturation en monnaie étrangère 14
5. Indication des prix et établissement
des offres 14
6. Prestations à soi-même 15
7. Prestations fournies au personnel 20
8. Méthode des taux de la dette fiscale
nette 21
9. Précisions concernant la facturation 23
10. Exemples de factures 26
Thèmes spécifiques à l’hôtellerie 32
11. Activités hors entreprise 32
12. Location d’installations sportives 32
13. Automates, billards, jeux de fléchettes 32
14. Vente de fleurs et décorations de table 33
15. Opérations de change 33
16. Pertes sur débiteurs 33
17. Débours 34
18. Billets d’entrée 34
19. Cadeaux et cadeaux publicitaires 35
20. Bons cadeaux 35
21. Repas gratuits, rabais en nature, repas
de dégustation 35
22. Chiens 36
23. Corrections en cas de pièces inexactes 37
24. Commissions sur les cartes de crédit 37
25. Buffet de pâtisseries 37
26. Contrats de livraison 37
27. Imposition volontaire (option) 38
28. Location de places de parc 39
29. Commissions des agences de voyages 40
30. Dommages-intérêts/annulation 42
31. Pourboires 43
32. Vente d’œuvres d’art 43
33. Location de chambres d’hôtel à un autre
établissement 43
34. Déduction de l’impôt préalable sur les
frais de constitution 43
35. Remboursement de la TVA aux groupes
des personnes spécifiques et les
organisations internationales 44
36. Vouchers 46
37. Refacturation sans valeur ajoutée /
supplément 47
Autres informations 48
38. Conseils et astuces 48
39. Formulaires 54
40. Index des mots-clés 60
41. Sources 63
42. Contacts 64
3
I n t roduc t ion
La nouvelle loi sur la valeur ajoutée est en vigueur
depuis le 1er janvier 2010. Si elle apporte à l’hôtel-
lerie bien des simplifications au plan administra-
tif et financier, elle n’en reste pas moins un édi-
fice très rigoureux qui présente encore nombre
de points délicats.
Avec la présente publication, hotelleriesuisse
contribue à éclairer les particularités de la branche.
Cette brochure se veut une synthèse de l’en-
semble des dispositions TVA pertinentes pour
l’hôtellerie. Elle met tout particulièrement en lu-
mière des éléments essentiels de la taxe sur la va-
leur ajoutée (TVA) au sujet desquels l’hôtelier est
encore hésitant et qui donnent souvent lieu à dis-
cussion. Les problèmes spécifiques et les cas par-
ticuliers sont illustrés par des exemples concrets
tirés de l’univers hôtelier.
La TVA reste un régime fiscal complexe et dyna-
mique. Les expériences réunies sur le terrain, de
même que les documents explicatifs édités par les
autorités permettent de résoudre progressive-
ment les cas limites et de venir à bout des diffi-
cultés d’interprétation. La présente brochure a
été élaborée en l’état des connaissances de février
2011. Elle a été rédigée et approuvée par l’Admi-
nistration fédérale des contributions (ci-après
AFC). Il n’est pas exclu cependant que cette der-
nière y apporte bientôt quelques modifications
ou compléments. En cas de doute, on se reportera
donc toujours aux publications les plus récentes
éditées par l’AFC.
L’hôtelier est invité à porter une attention parti-
culière à la programmation des logiciels de caisse
et de front office, afin que la présentation des
factures soit conforme aux exigences de la TVA.
Une erreur dans le détail des factures peut par-
fois coûter cher en arriérés.
Pour une information exhaustive, vous trouverez
à partir de la page 63 toutes les adresses utiles
d’hotelleriesuisse, de l’AFC et des fiduciaires rat-
tachées au réseau de consultants d’hotellerie-
suisse.
hotelleriesuisse, août 2011
4
Bases
1. Q u at re t au x d ’ im pos i t io n
Avec le financement supplémentaire de l’assu-
rance-invalidité, les taux de l’impôt suivants
s’appliquent du 1er janvier 2011 au 31 décembre
2017: taux normal de 8,0%, taux spécial de 3,8%
pour les prestations d’hébergement (jusqu’au
31.12.2013), taux réduit de 2,5% et taux de 0,0%.
Taux normal de 8,0%
• Prestationsderestauration(dansunrestaurant/
service en chambre) 1
• Toutes les boissons alcoolisées (y compris les
eaux-de-vie maison) et produits pour fumeurs
• Consommationsauminibar
• Petit-déjeunerpourpersonnesdepassage
• Tous lesarticlessouvenirs,cartespostales,ar-
ticles de l’hôtel, produits de soins
• TVpayante,locationdecassettesvidéoetDVD,
cartes prépayées pour WLAN, etc.
• Communicationstéléphoniques,taxed’utilisa-
tion d’Internet
• Nettoyagedevêtements
•Massagessportifs,coiffeur,soinsdebeauté,etc.
• Entréeaucentrederemiseenforme,àlapis-
cine, à l’espace wellness
• Location (utilisation) de tables de billard, de
jeux de fléchettes (pas d’installations sportives)
• Location(skis,bateau,voiture,etc.)
• Locationdesallesdeconférence
• Locationdesallesetdelocauxderéunion,de
banquets, etc.
• Locationdeplacesdestationnementauxclients
(attention: si la location est comprise dans le
prix de la chambre, elle est imposée à 3,8%)
Taux spécial pour les prestations d’hébergement
de 3,8%
Jusqu’au 31 décembre 2013, les prestations d’hé-
bergement seront imposées à un taux spécial de
3,8%.
Hébergement et prestations accessoires en lien
direct avec l’hébergement
• Nuitée
• Lingedelit,serviettesdetoilette,nettoyagede
la chambre
• RadioetTV(sansTVpayante),accèsàInternet
(sans taxe d’utilisation)
• Taxesd’hébergement(sanstaxesdeséjour) 2
•Approvisionnement des tentes, caravanes et
camping-cars en électricité et en eau (chaude
et froide,) élimination des eaux usées et des or-
dures
• Utilisationdesinstallationssanitaires(sansles
lave-linge) dans les campings
• Locationdechambresd’hôteldansunautreéta-
blissement hôtelier (en cas de manque de capa-
cités). Cependant, si un hôtel loue une ou plu-
sieurs chambres, voire une aile entière, pour une
période déterminée ou indéterminée, pour son
usage exclusif, il s’agit d’une prestation exclue
du champ de l’impôt.
Cas spécial du petit-déjeuner
• Lepetit-déjeunerestcomprisdans l’héberge-
ment et donc imposable au taux spécial, même
lorsqu’il est facturé à part. Il doit toutefois être
en lien direct avec la nuitée.
• Pourleshôtesdepassage(quineséjournentpas
à l’hôtel), le petit-déjeuner est facturé au taux
normal de 8,0%, puisqu’il s’agit là d’une pres-
tation de la restauration.
1 Pour les exceptions voir chapitre 1 Quatre taux d’imposition
> taux spécial.
2 Voir aussi chapitre 3 Taxes de séjour, taxes d’hébergement et
cartes d’hôtes.
5
Prestations accessoires élargies
Les prestations accessoires élargies sont des pres-
tations comprises dans le prix de la chambre, four-
nies et utilisées dans le périmètre de l’hôtel. Ce
qui compte, c’est que tous les clients de l’hôtel
puissent utiliser ces prestations sans supplément
de prix.
En font notamment partie:
• placesdeparc,courtdetennis,salledesquash
ou de badminton, piscine, solarium, sauna, bain
bouillonnant et/ou whirlpool, salle de fitness,
terrains de boccia, pistes de jeu de quilles, salle
TV, bibliothèque, service de cirage des chaus-
sures.
Les prestations suivantes, bien que non fournies
ou non utilisées dans le périmètre de l’hôtel,
font aussi partie des prestations accessoires élar-
gies, pour autant qu’elles soient incluses dans le
prix de la chambre et à la disposition de tous les
clients:
• leservicedetaxidel’hôtel;
• lamiseàdispositiondebicyclettes;
• l’utilisation,parlesclientsdel’hôtel,dessalles
de fitness et installations de bien-être des hô-
tels environnants.
Ne font notamment pas partie des prestations ac-
cessoires élargies le golf, les écuries et la patinoire
(ces prestations étant imposables à 8,0%).
Taux réduit de 2,5%
• Ventededenréesalimentairesetboissonssans
alcool dans la rue / à l’emporter non consom-
mées sur place (critères: emballage des produits,
volonté déclarée du client, prix différenciés, dis-
tribution de produits alimentaires et de bois-
sons non destinés à être consommés sur place).
Ces ventes doivent être comptabilisées séparé-
ment, de préférence sur une caisse enregis-
treuse à part, avec remise obligatoire des tickets
de caisse aux clients.
• Livraisonàdomiciledeproduitscomestibleset
de boissons sans alcool. Aucune prestation de
préparation ou de service ne doit être fournie
sur place (dresser le buffet, mettre le couvert,
réchauffer les mets, servir dans des assiettes ou
dans des verres, etc.). Le maintien au chaud des
mets n’est pas considéré comme une prépara-
tion sur place. Les justificatifs (factures, quit-
tances, tickets de caisse, coupons, etc.) doivent
mentionner le nom, l’adresse et le numéro de
TVA du fournisseur, le nom et l’adresse du des-
tinataire, la date, le prix, l’adresse du destina-
taire (si elle n’est pas identique à celle du client)
et le taux d’impôt applicable. Si l’impôt est in-
clus dans la contre-prestation, l’indication du
taux applicable suffit. Il importe également d’y
indiquer «Facture pour livraison à domicile»,
avec la mention «Sans préparation ou service
sur place». Ces ventes doivent être comptabili-
sées à part. Lorsqu’un justificatif ne permet pas
de déterminer s’il s’agit d’une prestation de
l’hôtellerie, d’une livraison à domicile ou d’une
prestation à l’étranger, il faut considérer qu’il
s’agit d’une prestation de la restauration, à dé-
compter au taux normal.
• Ventededenréesalimentairesauxautomates
• Facturepour ladécorationflorale (bouquets,
arrangements, etc.) de la fleuriste de l’établis-
sement
• Ventedejournaux,magazinesetlivres
• Letauxréduitnes’appliquepasauxdenréesali-
mentaires remises dans le cadre des prestations
de la restauration (art. 25 al. 3 LTVA).
• Lesboissonsalcoolisées(teneurenalcoolsupé-
rieure à 0,5% volume) ne sont pas considérées
comme des denrées alimentaires, mais comme
des denrées d’agrément imposables au taux
normal de 8,0%.
6
Cas spécial pour les établissements mixtes
Lorsque des établissements mixtes (p. ex. kiosques
avec bar à café) et des snack-bars ou des stands
disposent d’installations pour la consommation
sur place, ils peuvent procéder à un décompte for-
faitaire de leurs prestations de la restauration im-
posées au taux normal. Cette simplification est
possible pour les petits établissements qui
comptent au plus 20 places assises ou debout (par
succursale, point de vente, etc.). Il en va de même
lors de l’organisation de certaines manifestations.
Ce régime forfaitaire a l’avantage que l’assujetti
n’a pas à prendre de mesures d’ordre organisa-
tionnel pour la vente d’aliments à l’emporter
(vente dans la rue / takeaway). L’application des
forfaits est facultative. Si l’assujetti opte pour la
méthode simplifiée, il est tenu de l’appliquer pen-
dant une période fiscale au moins.
Sont considérés comme des entreprises mixtes,
par exemple, les boulangeries, les boucheries, les
shops de stations-service, les kiosques et les points
de vente d’alimentation dans les piscines et les
campings dans lesquels le chiffre d’affaires propre
au magasin dépasse le chiffre d’affaires généré
par les ventes à l’emporter (denrées alimentaires
destinées à la consommation immédiate). C’est le
cas lorsque le chiffre d’affaires du magasin repré-
sente plus de 50% du chiffre d’affaires total.
Simplification
Les chiffres d’affaires imposables au taux normal
provenant des prestations de la restauration avec
places assises et/ou debout peuvent être décomp-
tés et imposés au moyen d’un forfait place debout
et/ou place assise de 60 francs (TVA incl.) par jour
(d’ouverture) et par place.
Sont considérés comme des snack-bars / stands,
par exemple, les points de vente de saucisses,
kebabs, pizzas, poulets (y compris les boissons) et
les snack-bars / stands de piscine ou des campings
dont les chiffres d’affaires provenant de la vente
dans la rue / à l’emporter représentent plus de
50% du chiffre d’affaires global.
Le terme manifestation recouvre les manifesta-
tions en tous genres à l’occasion desquelles les
visiteurs peuvent se restaurer pendant un bref
laps de temps défini (en règle générale la pause).
Il peut s’agir, par exemple, de spectacles (cinéma,
théâtre, cirque), de concerts, de shows et de ma-
nifestations particulières comme les matchs de
football ou de hockey, avec un déroulement dans
le temps programmé (début, pauses, fin).
Les manifestations pendant lesquelles les visiteurs
peuvent se restaurer sur une durée plus longue –
le plus souvent pendant toute la manifestation –
(p. ex. les tournois de sport, les festivals de mu-
sique ou de cinéma) ne peuvent appliquer le
régime forfaitaire.
Répartition des taux d’impôt pour les snack-bars
et les stands:
Répartition des taux d’impôt pour les manifesta-
tions:
Denrées
d’agrément et
produits non
alimentaires
Vente de denrées alimen-
taires et de prestations de la
restauration
100% au taux
déterminant
50% au taux
normal
50% au taux
réduit
Denrées
d’agrément et
produits non
alimentaires
Vente de denrées alimen-
taires et de prestations de la
restauration
100% au taux
déterminant
20% au taux
normal
80% au taux
réduit
7
Simplification
Dans un premier temps seront déterminés et im-
posés, sur la base d’un coefficient de majoration,
les chiffres d’affaires imposables au taux normal
provenant de la vente de denrées d’agrément
(boissons alcooliques et produits pour fumeurs)
et de produits non alimentaires. Pour ce faire, il
faut que les coûts des marchandises correspon-
dants soient saisis dans des comptes séparés. Les
chiffres d’affaires ainsi déterminés sont, dans un
second temps, déduits du chiffre d’affaires glo-
bal. Le chiffre d’affaires restant est imposable, en
ce qui concerne les snack-bars / stands, à hauteur
de 50% au taux normal et à hauteur de 50% au
taux réduit et, en ce qui concerne les manifesta-
tions, à hauteur de 20% au taux normal et à hau-
teur de 80% au taux réduit.
Non imposable, taux de 0,0%
• Lataxedeséjourestunecontributiondedroit
public due par l’hôte et non par l’hôtelier. Elle
n’est donc pas soumise à la TVA, à condition de
figurer séparément et à même hauteur sur la
facture et d’y être désignée comme telle.
• Les autres taxes dues par l’hôtelier, mais de na-
ture forfaitaire ou calculées sur la base des nui-
tées (taxe d’hébergement p. ex.), sont imposables
au taux de 3,8% et sont généralement comprises
dans le prix de la chambre. Si elles sont mention-
nées et facturées séparément, elles doivent figu-
rer à part de la taxe de séjour. 3
• Les opérations de change ne sont pas impo-
sables.
• Lespaiements verséspar les clientsen raison
d’annulations (p. ex. paiements no show) sont
réputés dommages-intérêts véritables. Pour le
restaurateur ou l’hôtelier, ils ne représentent
pas de contre-prestation et n’entraînent pas de
correction de la déduction de l’impôt préalable.
L’annulation peut être prouvée par une copie
de la pièce comptable qui a été remise au client.4
Lorsque la prestation commandée a déjà été
facturée et qu’aucun rectificatif n’a été établi
pour l’annulation, le montant reçu doit être dé-
claré au taux déterminant.
• Ventedebonscadeaux
• Lescartesdefidélité(20%derabaissurprésen-
tation de la carte), les rabais (11 nuits pour 10,
etc.). Il s’agit en l’occurrence de rabais en na-
ture. La «prestation offerte» (nuit gratuite)
n’est pas imposable. Aucun impôt n’est dû lors
de la vente de la carte de fidélité (l’impôt n’est
dû qu’au moment de son utilisation).
Prestations fournies à l’étranger et exonération
de l’impôt
Exemple: L’exploitant d’un service traiteur avec
siège à Genève est chargé par un client (suisse ou
étranger) d’assurer le catering (y compris la pré-
paration et/ou le service sur place) lors d’une ma-
nifestation se déroulant en France. Cette presta-
tion de restauration est réputée fournie à
l’étranger (lieu de la prestation: art. 8 al. 2 let. d
LTVA) et n’est pas soumise à la TVA. Ces presta-
tions doivent être déclarées sous les chiffres 200
et 221 (prestations à l’étranger) du décompte
TVA. Si le même exploitant fournit des prestations
sans préparation ni service chez le client lors de la
même manifestation, il s’agit d’une livraison à do-
micile (le lieu de la prestation est alors en Suisse).
L’exploitant peut solliciter une exonération de
l’impôt au moyen des documents délivrés par les
autorités douanières (exportations). Cette livrai-
son à domicile doit être déclarée dans le dé-
compte TVA sous les chiffres 200 et 221.3 Voir chapitre 3 Taxes de séjour, taxes d’hébergement et cartes
d’hôtes. 4 Voir chapitre 30 Dommages-intérêts/annulation.
8
2 . P re s t a t io n s d ’hé be rge m e nt
Combinaisons de prestations, règle des 70/30,
principe (selon l’art. 19 al. 2 LTVA)
Dans le cas de combinaisons de prestations dont
70% au moins sont soumises au même taux d’im-
pôt.
Cette règle ne s’applique pas lorsque
• lesprixdesdifférentesprestationssontcommu-
niquésaudestinataire;
•l’ensemble des prestations du même genre du
point de vue de la TVA n’atteint pas au moins
70%;
•lacombinaisonenglobedesprestationsquisont
exclues du champ de l’impôt et pour l’imposi-
tion desquelles il n’est pas possible d’opter se-
lon l’art. 22 al. 2 LTVA (exception: les prestations
exclues du champ de l’impôt atteignent au
moins 70% de la combinaison).
L’application de l’art. 19 al. 2 LTVA n’entre en ligne
de compte que si la prestation est offerte à un
prix forfaitaire et qu’elle est facturée comme telle
au client de l’hôtel. En d’autres termes, si les dif-
férentes prestations sont facturées séparément,
cette disposition ne s’applique pas.
➜ L’application des dispositions de l’art. 19 al. 2
LTVA est facultative. Le prestataire est bien sûr libre
de facturer séparément les différentes prestations.
Si une prestation ou si l’addition de toutes les
prestations du même genre sur le plan fiscal ne
représente pas au moins 70%, le traitement uni-
forme n’est pas possible et chaque prestation doit
être déclarée de manière indépendante à l’AFC et
en principe également facturée séparément au
taux d’impôt applicable. En revanche, il est pos-
sible de procéder à une facturation forfaitaire
(contre-prestation globale) si les points suivants
sont pris en considération:
• iln’yaaucunementiondelaTVA;
• lavaleurdesprestationsindépendantesdevant
être déclarées séparément (=base de calcul de
l’impôt) peut être déterminée sur la base des
enregistrements comptables appropriés.
Arrangements en demi-pension, règle
des 70/30
Les arrangements en demi-pension sont réservés
à l’avance (au plus tard lors de l’enregistrement à
l’hôtel) et pour toute la durée du séjour. Le tarif
journalier est toujours le même. Par ailleurs, les
prix de l’arrangement sont publiés de diverses ma-
nières, dans des annonces ou des listes de prix. 5
Il ne peut s’agir d’un arrangement en demi-pen-
sion lorsque le client a réservé la nuitée avec pe-
tit-déjeuner et qu’il se décide, pendant le séjour,
à prendre un ou plusieurs repas au restaurant de
l’hôtel.
En ce qui concerne les arrangements en demi-pen-
sion purs (incluant nuitée/petit-déjeuner et un
repas), on admet, pour simplifier, que la part de
l’hébergement atteint au moins 70% de la contre-
prestation totale, ce qui permet de facturer sous
la forme d’un forfait l’arrangement réservé et de
le soumettre au taux spécial. Il n’est pas nécessaire
de fournir un justificatif de calcul (même si pour
d’autres combinaisons de prestations les parts de
l’hébergement et de la restauration doivent être
calculées séparément et attestées par un docu-
ment).
Exemple de facture 1, page 26
Cas spécial brunch
Lorsqu’un hôtel propose une nuitée avec brunch
(plutôt qu’un petit-déjeuner), il peut facturer
l’intégralité de la prestation au taux de 3,8% sans
5 Concernant l’indication des prix, voir chapitre 5 Indication
des prix et établissement des offres.
9
nécessité de fournir un justificatif de calcul. En
revanche, si l’hôtel offre la demi-pension avec
brunch inclus, l’établissement n’est autorisé à
facturer le tout au taux de 3,8% que lorsque les
prestations de restauration imposables à 8,0% ne
représentent pas plus de 30% de la prestation to-
tale. Dans ce cas, il est nécessaire d’apporter un
justificatif de calcul (calculation).
Si toutefois l’hôtelier facture de manière détail-
lée les prestations d’un arrangement en demi-
pension, il est tenu de déclarer chacune au taux
respectif.
Exemple de facture 2, page 26
Arrangements en pension complète
Les arrangements en pension complète sont ré-
servés à l’avance (au plus tard lors de l’enregistre-
ment à l’hôtel) et pour toute la durée du séjour.
Le tarif journalier est toujours le même. Par ail-
leurs, les prix de l’arrangement sont publiés de di-
verses manières, dans des annonces ou des listes
de prix. 6
Il ne peut s’agir d’un arrangement en pension
complète lorsque le client a réservé la nuitée avec
petit-déjeuner et qu’il se décide, pendant le sé-
jour, à prendre un ou plusieurs repas au restau-
rant de l’hôtel.
Facturation
Pour les arrangements en pension complète, la
part de l’hébergement, imposable au taux de
3,8%, et la part de la restauration, imposable au
taux de 8,0%, peuvent être calculées en principe
soit sur la base des coûts effectifs soit de manière
forfaitaire. La variante retenue sera appliquée
pendant toute la période fiscale (année civile). Les
deux modes de calcul ne peuvent coexister.
Si l’hôtelier a opté pour le calcul forfaitaire pour
la part de l’hébergement et la part de la restau-
ration, le recours à la combinaison des prestations
selon l’art. 19 al. 2 LTVA est exclu. 7
➜ L’hôtelier peut changer de facturation (forfai-
taire ou effective) pour une nouvelle période fis-
cale (année civile), sans en avertir préalablement
l’AFC.
Facturation forfaitaire
Les arrangements en pension complète sont clai-
rement indiqués comme tels dans les factures. La
répartition forfaitaire entre la part de l’héberge-
ment et la part de la restauration (repas de midi
et du soir) peut s’effectuer comme suit:
65% nuitée/petit-déjeuner au taux de 3,8%
35% pension complète (deux repas) au taux de
8,0%
La part de l’hébergement et la part de la restau-
ration sont au moins à répartir séparément par
taux dans la facture.
Si les boissons sont incluses dans le prix de la pen-
sion, elles entrent dans le forfait. Il ne peut s’agir,
en l’occurrence, que des boissons comprises avec
les repas, comme le vin de table, l’eau minérale
ou le café.
Exemple de facture 3, page 27
Facturation effective
Les diverses prestations sont mentionnées sépa-
rément dans la facture et doivent pouvoir être
prouvées par un calcul détaillé.
6 Concernant l’indication des prix, voir chapitre 5 Indication
des prix et établissement des offres.
7 Voir chapitre 2 Prestations d’hébergement > Combinaisons
de prestations, règle des 70/30, principe (selon l’art. 19 al. 2
LTVA).
10
Comme indiqué au début de ce chapitre, la règle
des 70/30 est également admise pour les arrange-
ments en pension complète combinés à une pres-
tation d’hébergement (art. 19 al. 2 LTVA). Dans ce
cas, l’entière combinaison de prestations factu-
rées de manière forfaitaire est imposable au taux
spécial si la prestation d’hébergement (petit-
déjeuner compris) représente au moins 70% de
l’ensemble de la contre-prestation.
Le calcul effectué par la répartition des diffé-
rentes prestations doit être étayé par des docu-
ments appropriés (calculations). Les décomptes
d’exploitation, la comptabilité d’exploitation et
les calculs reposant sur ces éléments peuvent ser-
vir de preuves. Des déterminations sur la base des
coûts de marchandises majorées par les coeffi-
cients recommandés par les organisations de la
branche ne sont pas considérées comme des
preuves de calculation valables.
Séminaires
Les hôtels aménagés pour les séminaires pro-
posent généralement des forfaits standards qui
englobent des prestations bien définies, claire-
ment circonscrites, telles que:
• unenuitéeavecpetit-déjeuner;
• unrepasdemidi;
• unrepasdusoir;
• deuxpausescafé;
• eauxminéralesdanslessallesdecours;
• utilisationdessallespourgroupeplénieretpour
petitsgroupes;
•miseàdispositiondesinstallationstechniques
standards (rétroprojecteur, écran, flip chart,
beamer).
Facturation
• Larèglementationspécialepourleshôtelsde
séminaires ne s’applique qu’aux hôtels qui pro-
posent des forfaits standardisés.
• L’hôtelquicalculesesarrangementsenpension
complète selon les coûts effectifs doit en faire
de même pour les offres de séminaires.
Facturation forfaitaire
La règlementation spéciale pour les offres de sé-
minaires prévoit que les prestations correspon-
dantes sont facturées sous la forme d’un forfait
et clairement mentionnées comme telles dans la
facture. La répartition forfaitaire des différentes
prestations peut s’effectuer comme suit:
55% hébergement / petit-déjeuner au taux de 3,8%
45% restauration / infrastructure / autres au taux
de 8,0%
L’hôtelier est tenu de conserver les offres, listes
de prix, etc. correspondantes avec les documents
commerciaux habituels jusqu’à la fin du délai de
prescription.
Toutes les autres prestations fournies hors forfait
(p. ex. location de salles de cours supplémentaires,
restauration supplémentaire au bar, etc.) sont fac-
turées séparément et imposées au taux détermi-
nant.
Exemple de facture 4, page 27
➜ Le forfait journalier (valable jusqu’au 31 dé-
cembre 2009) tombe, puisque depuis le 1er janvier
2010 le client assujetti peut procéder à la déduc-
tion totale (100%) de l’impôt préalable sur la part
de l’alimentation et des boissons.
Facturation effective
Les diverses prestations sont mentionnées sépa-
rément dans la facture et doivent pouvoir être
prouvées par un calcul détaillé.
En présence d’un justificatif de calcul et si la part
de la prestation d’hébergement (avec petit-déjeu-
ner) représente au moins 70% de de la contre-
11
prestation totale, la règle des 70/30 est applicable
(art. 19 al. 2 LTVA), auquel cas le taux spécial s’ap-
plique à l’ensemble de la combinaison de presta-
tions.
Packages
Les packages sont des combinaisons de presta-
tions au sens de la loi du 18 juin 1993 sur les
voyages à forfait, c’est-à-dire des prestations à
prix fixe global, valables en permanence ou pen-
dant une période déterminée. De telles offres
s’adressent généralement à des clients individuels.
Elles incluent des prestations allant au-delà des
arrangements en demi-pension ou en pension
complète habituels, par exemple des billets de
concert, des excursions accompagnées dans la ré-
gion ou des prestations de remise en forme et de
bien-être. L’offre de telles combinaisons ressort
de la publicité faite par prospectus, catalogue, an-
nonce ou sur Internet, etc.
Les prestations combinées individuellement, qui
sont soumises à des taux d’impôt différents, se-
ront facturées séparément et ne sont pas consi-
dérées comme des packages. De même, les mani-
festations spéciales comme les congrès, séminaires,
noces, etc. ne sont pas considérées comme des
packages. Il en est ainsi également lorsque des
forfaits ont été convenus pour certaines compo-
santes de l’offre.
Facturation
Les packages doivent toujours être facturés selon
les coûts effectifs, à la rigueur la partie concer-
nant la demi-pension ou la pension complète peut
être calculée de manière forfaitaire.
L’AFC demande que les packages soient désignés
par un nom spécial (p. ex. «Magie de l’hiver jan-
vier 2011») dans les offres et sur les factures cor-
respondantes et que les prestations incluses soient
prouvées par des calculs détaillés (hébergement,
abonnement de ski, cours de ski, etc.). Les calculs
détaillés et les factures créanciers doivent être
conservés à des fins de contrôle jusqu’à la fin du
délai de prescription absolu, mais au moins pen-
dant dix ans.
S’il n’existe pas de documents et de calculs détail-
lés pour les packages, la contre-prestation globale
sera imposable au taux normal.
Si le package inclut également la pension com-
plète ou la demi-pension, la répartition peut,
pour cette part de la contre-prestation unique-
ment, être effectuée sur la base du forfait suivant
(pas de preuve du calcul requise):
Demi-pension
75% part hébergement au taux de 3,8%
25% part restauration au taux de 8,0%
Pension complète
65% part hébergement / petit-déjeuner au taux
de 3,8%
35% part restauration au taux de 8,0%
Les prestations qui ne sont pas comprises dans le
package (p. ex. restauration supplémentaire, loca-
tion d’un garage, heures de tennis) sont facturées
séparément et imposées au taux déterminant.
Exemples de facture 5.1, 5.2 et 5.3, à partir de la
page 28
Si la part de l’hébergement, calculée et prouvée
par un justificatif, atteint 70% du package au
moins, ce dernier peut être intégralement déclaré
au taux spécial. L’acquisition, durant le séjour, de
prestations supplémentaires (p. ex. boissons, TV
payante, minibar) qui ne sont pas incluses dans le
12
package et qui sont mentionnées séparément sur
la facture adressée au client et imposées au taux
déterminant, n’a pas d’incidence.
Exemple de facture 6, page 29
3 . Ta xes de sé jou r, t a xes d ’hé be r-ge m e nt e t c a r te s d ’hô tes
La question de savoir quel taux de TVA est appli-
cable aux taxes de séjour, aux taxes d’héberge-
ment communales et cantonales et aux taxes de
promotion touristique est récurrente. Il en va de
même en ce qui concerne les cartes d’hôtes avec
rabais ou entrées gratuites.
Taxe de séjour
La taxe de séjour (que l’on connaît aussi sous le
nom de City Tax ou taxe de nuitée urbaine), fon-
dée sur des ordonnances cantonales ou commu-
nales, est due par le client, mais prélevée par l’éta-
blissement d’hébergement. Les taxes de séjour ne
sont pas imposables si l’hôtelier les facture sépa-
rément et dans la même mesure au client, en les
désignant comme telles. Si l’hôtelier renonce à
une facturation séparée, ces taxes sont intégrées
dans la prestation d’hébergement et sont impo-
sables au taux spécial.
Lorsque l’hôtelier facture non seulement les taxes
de séjour, mais aussi d’autres contributions com-
munales ou cantonales (p. ex. taxes d’héberge-
ment) sous la rubrique Taxe de séjour, il ne s’agit
pas d’une facturation séparée. La taxe de séjour
fait ainsi partie de la contre-prestation perçue pour
l’hébergement et est imposable au taux spécial.
L’AFC recommande aux hôteliers de déclarer les
taxes de séjour sous le chiffre 200 (Chiffre d’af-
faires) et à la rubrique Déduction sous le chiffre
280 (Divers) dans le décompte TVA. Le chiffre 280
(Divers) doit être complété d’une mention (p. ex.
taxe de séjour). 8
Taxe d’hébergement, taxe de nuitées
facultative, taxe de promotion touristique, etc.
La taxe d’hébergement est due par l’hôtelier. Elle
fait partie de la contre-prestation perçue sur l’hé-
bergement et est imposable au taux de 3,8%,
qu’elle soit facturée séparément ou non. Les taxes
de nuitées facultatives, les taxes de promotion
touristiques, etc. qui se calculent sur la base des
nuitées ou des lits sont dues par l’hôtelier et im-
posées en tant que part de l’hébergement au taux
de 3,8%, qu’elles soient facturées séparément ou
non.
Toutefois si la taxe d’hébergement ou la taxe de
nuitées facultative est comprise dans un package
ou un arrangement (arrangement en pension
complète, forfaits séminaires) et que l’hôtelier
n’utilise pas la facturation effective pour les com-
binaisons de prestations mais applique la factura-
tion forfaitaire, les taxes d’hébergement sont sou-
mises au régime de la répartition forfaitaire:
Exemple d’arrangement en pension complète
65% part hébergement/petit-déjeuner au taux de
3,8%
35% part restauration au taux de 8,0%
Exemple de forfait pour séminaire
55% hébergement / petit-déjeuner au taux de
3,8%
45% restauration / infrastructure au taux de 8,0%
8 Pour les décomptes TVA comportant les chiffres correspon-
dants voir chapitre 39 Formulaires.
13
Cette taxe doit être déclarée sous le chiffre 200
(Chiffre d’affaires) et sous le chiffre 340 (Presta-
tions jusqu’au 31.12.2010, taux spécial) ou 341
(Prestations dès le 1.1.2011, taux spécial), et pour
les parts au taux normal encore sous le chiffre 300
(Prestations jusqu’au 31.12.2010) ou 301 (Presta-
tions dès le 1.1.2011) du décompte TVA. 9
Cartes d’hôtes
D’une manière générale, toutes les prestations
doivent être soumises à la TVA selon leur nature.
Pour les livraisons et prestations indépendantes
qui sont soumises à des taux différents, il convient
donc d’indiquer comment la contre-prestation est
répartie entre les prestations imposables à diffé-
rents taux. Cependant, si les prestations qui sont
imposables à différents taux sont facturées en for-
fait, le taux normal s’applique à l’ensemble de la
contre-prestation puisqu’un justificatif de calcul
(calculation) ne peut généralement être fourni. Il
en va de même pour ce qu’il est convenu d’appe-
ler les cartes d’hôtes permettant au client de l’hô-
tel de bénéficier de diverses prestations impo-
sables à différents taux (entrée aux piscines,
musées, voyages en train, téléphérique, bus, etc.).
Si l’hôtelier facture une carte d’hôte au client de
l’hôtel, le taux normal de TVA, soit 8,0%, s’ap-
plique au montant facturé.
Exemple
L’hôtelier vend une nuitée au prix de 120 francs.
En vertu des dispositions communales, il est tenu
de verser lui-même les taxes suivantes par nuitée
réalisée:
Taxe de séjour CHF 3.00
Taxe d’hébergement CHF 1.00
Taxe de promotion touristique CHF 2.00
Carte d’hôte (entrées, transports, etc.) CHF 4.00
Deux possibilités s’offrent à l’hôtelier pour la ta-
rification et la facturation 10:
a) Facturation forfaitaire
L’hôtelier décide que les taxes sont comprises dans
le prix forfaitaire de 120 francs. En conséquence,
il doit faire apparaître séparément la taxe de sé-
jour pour autant qu’il veuille profiter de l’exoné-
ration d’impôt. La carte d’hôte doit être mention-
née séparément puisqu’elle est imposée à un taux
différent.
Facture
Nuitée à 3,8% CHF 113.00
Taxe de séjour à 0,0% CHF 3.00
Carte d’hôte à 8,0% CHF 4.00
Total (TVA incl.) CHF 120.00
b) Saisie séparée
L’hôtelier décide que l’hôte doit payer ces taxes
en plus du prix de la nuitée et souhaite l’indiquer
aussi sur la facture.
Facture
Nuitée à 3,8% CHF 120.00
Taxe de séjour à 0,0% CHF 3.00
Taxe d’hébergement à 3,8% CHF 1.00
Taxe de promotion touristique
à 3,8% CHF 2.00
Carte d’hôte à 8,0% CHF 4.00
Total (TVA incl.) CHF 130.00
9 Pour les décomptes TVA comportant les chiffres correspon-
dants voir chapitre 39 Formulaires.
10 Voir aussi chapitre 5 Indication des prix et établissement des
offres.
14
4 . Fac t u ra t io n e n m o n n a ie é t ra n gè re
Selon l’ordonnance du 11 décembre 1978 11 sur
l’indication des prix (OIP), il faut indiquer aux
consommateurs le prix effectif des marchandises
et des services en francs suisses (prix de détail). 12
Il n’est pas permis d’indiquer le prix uniquement
en monnaie étrangère. Le prix en monnaie étran-
gère peut toutefois être mentionné à côté du
montant en francs suisses.
Cependant, il arrive que l’hôtelier soit amené à
établir, pour des groupes ou des participants à des
séminaires, une facture en monnaie étrangère,
qui peut être payée, au choix, en francs suisses ou
en monnaie étrangère afin de pouvoir offrir à
l’hôte une meilleure prestation.
Les exemples 7 et 8 présentent des factures en
monnaie nationale. Peu importe que le client paie
en francs suisses ou dans une monnaie étrangère
et que la monnaie lui soit rendue en francs suisses
ou en monnaie étrangère.
Exemples de facture 7 et 8, page 30
Dans l’exemple 9, la facture est considérée émise
en monnaie étrangère, avec possibilité de régler
en francs suisses. Les règles relatives aux monnaies
étrangères s’appliquent même si le paiement est
effectué en francs suisses.
Exemple de facture 9, page 31
Le décompte TVA doit être établi dans la monnaie
nationale (francs suisses).
Pour le calcul de la TVA, l’hôtelier convertit les
contre-prestations en monnaie étrangère en
francs suisses à la naissance de la créance fiscale
– ou à la naissance du droit à la déduction de l’im-
pôt préalable (art. 45 al. 1 OTVA). Il y a contre-
prestation en monnaie étrangère lorsque la
facture ou la quittance sont établies dans une
monnaie étrangère. Peu importe si le paiement a
lieu en monnaie nationale ou en monnaie étran-
gère et dans quelle monnaie l’argent rendu est
payé (art. 45 al. 2 OTVA).
Pour la conversion, l’hôtelier peut se fonder à
choix sur le cours mensuel moyen publié par l’AFC
ou sur le cours du jour des devises (vente). Les
cours mensuels moyens sont disponibles sur le site
www.estv.admin.ch. L’AFC publie le 25 du mois ou
le premier jour de travail qui suit le 25 du mois les
cours applicables le mois suivant. Pour les mon-
naies étrangères pour lesquelles l’AFC ne publie
pas de cours mensuel moyen, on appliquera le
cours du jour en devises (vente) d’une banque
suisse. Le procédé choisi doit être conservé pen-
dant une période fiscale au moins pour le calcul
de l’impôt sur le chiffre d’affaires, l’impôt sur les
acquisitions et pour la déduction de l’impôt préa-
lable (art. 45 al. 5 OTVA).
5 . I n d i c a t io n des p r i x e t é t a b l i s se m e nt des o f f re s
Indication des prix dans les prospectus
et dans les offres
En ce qui concerne l’indication des prix dans les
prospectus et dans les offres, il y a lieu de tenir
compte des prescriptions de l’ordonnance sur
11 La nouvelle ordonnance sur l’indication des prix devrait en-
trer en vigueur en 2012.12 A ce sujet, voir aussi chapitre 5 Indication des prix et établis-
sement des offres.
15
l’indication des prix (OIP) du 11 décembre 1978 13,
qui veut que tous les prix soient toujours pu-
bliés TVA incluse et toutes taxes comprises, ou
du moins soient clairement présentés pour que
l’hôte puisse immédiatement saisir de quoi se
compose le prix final et à quel prix total il doit
s’attendre.
Etablissement des offres
En ce qui concerne les offres, y compris l’affichage
et la liste des tarifs, l’ordonnance sur l’indication
des prix stipule que le prix publié doit contenir
toutes les composantes du prix. Cela vaut aussi
pour les taxes de séjour et la TVA. En principe, la
déclaration des prix peut se présenter de deux
façons, l’important étant que le client puisse ai-
sément distinguer le montant total (120 francs
dans l’exemple).
Variante 1
Chambre CHF 120.00
(nuitée et petit-déjeuner)
y compris 3,8% TVA ainsi que taxes de séjour
Variante 2
Chambre (prix net) CHF 110.79
(nuitée et petit-déjeuner)
TVA 3,8% CHF 4.21
Taxe de séjour CHF 5.00
Prix total de la chambre CHF 120.00
y compris TVA ainsi que taxe de séjour
Offres dans le commerce professionnel
Dans le commerce entre professionnels, les prix
peuvent être indiqués nets, c’est-à-dire sans TVA.
On entend par commerce entre professionnels le
commerce avec des entreprises qui peuvent de-
mander le remboursement de la TVA, notamment
les agences de voyages, et non pas des particu-
liers (consommateurs finals). Les taxes de séjour
doivent être comprises dans le prix.
Variante 1
Chambre CHF 115.80
(nuitée et petit-déjeuner)
y compris taxe de séjour, sans TVA
Variante 2
Chambre (prix net) CHF 110.80
(nuitée et petit-déjeuner)
Taxe de séjour CHF 5.00
Prix total de la chambre CHF 115.80
y compris taxe de séjour, sans TVA
6 . P re s t a t io n s à so i - m ê m e
L’imposition des prestations à soi-même met fis-
calement sur pied d’égalité les contribuables qui
utilisent des biens dans un but non soumis à l’im-
pôt et les personnes non assujetties à la TVA.
Principe
Il y a notamment prestation à soi-même lorsque
l’assujetti prélève de son entreprise, à titre perma-
nent ou temporaire, des biens ou des prestations
de services sur lesquels ou sur une partie desquels
il a déduit l’impôt préalable lors de leur acquisi-
tion ou de leur apport et qu’il remplit une des
conditions suivantes:
a) il utilise ces biens ou ces prestations de services
hors de son activité entrepreneuriale, en par-
ticulierpoursesbesoinspersonnels;
b) il les utilise pour une activité entrepreneuriale
qui ne donne pas droit à la déduction de l’im-
13 La nouvelle ordonnance sur l’indication des prix devrait en-
trer en vigueur en 2012.
16
pôt préalable en vertu de l’art. 29 al. 1 LTVA
(prestationsexcluesdel’impôt);
c) il les remet à titre gratuit sans motif entrepre-
neurial; unmotif entrepreneurial est réputé
exister pour les cadeaux d’une valeur n’excé-
dant pas 500 francs par personne et par an ainsi
que pour les cadeaux publicitaires et les échan-
tillons remis en vue de réaliser un chiffre d’af-
fairesimposableouexonéré;
d) il a encore le pouvoir de disposer de ces biens
ou de ces prestations de services lorsque cesse
son assujettissement.
Il y a lieu de préciser, à propos du principe énoncé
ci-dessus, qu’il ne peut s’agir d’une correction de
l’impôt préalable au sens d’une prestation à soi-
même que lorsqu’il n’y a pas de prestation à titre
onéreux (art.24LTVA;art.47OTVA).Ainsi, les
prestations à soi-même concernent généralement
le propriétaire d’une entreprise en raison indivi-
duelle ou des associés qui ne sont pas considérés
comme des personnes proches (tous deux non-
destinataires du certificat de salaire). Les ques-
tions qui se posent dans la pratique concernent
les prélèvements en nature (prélèvements de
biens), ainsi que les parts privées à la voiture de
service, aux frais de chauffage, éclairage, net-
toyage, communication, etc., c’est-à-dire des pré-
lèvements de biens ou des prestations de services
de la propre entreprise.
Biens affectés à des fins étrangères à l’entreprise
Tout prélèvement par le propriétaire d’une entre-
prise en raison individuelle entraîne une correc-
tion de la déduction de l’impôt préalable dans la
mesure où l’impôt préalable a été déduit au mo-
ment où le propriétaire a acquis les prestations.
Dans le cas des biens fabriqués par l’entreprise, la
base de calcul correspond à l’impôt préalable sur
la valeur de la marchandise ou à l’impôt préalable
sur d’éventuels travaux de tiers pour les produits
semi-finis, à quoi s’ajoute un supplément de 33%
sur cette correction de l’impôt préalable pour
l’utilisation de l’infrastructure (biens d’investis-
sement / moyens d’exploitation). Est réservée la
preuve effective des impôts préalables pour l’uti-
lisation de l’infrastructure en tant que base de
calcul pour la correction de la déduction de l’im-
pôt préalable à effectuer.
En cas de prélèvements de biens ou de prestations
de services par le propriétaire d’une entreprise en
raison individuelle pour une utilisation hors de
son activité entrepreneuriale (p. ex. pour ses be-
soins personnels) selon l’art. 31 al. 2 let. a LTVA,
il n’y a pas de limite d’exonération, comme c’est
le cas pour les cadeaux remis à titre gratuit au sens
de l’art. 31 al. 2 let. a LTVA (500 francs par per-
sonne et par an). 14
Biens attribués à titre gratuit sans motif
entrepreneurial
Il s’agit ici de prélèvements de biens qui sont re-
mis volontairement et gratuitement à des tiers.
Autrement dit, il est question des attributions à
titre gratuit sans motifs entrepreneuriaux et non
de la remise de cadeaux, d’échantillons ou de ca-
deaux publicitaires aux fins de l’entreprise. 15
Fin de l’assujettissement pour cause de cessation
d’activité
a) Base de calcul pour la correction de l’impôt
préa lable lors du prélèvement définitif: il y a
prélèvement ou apport permanent lors qu’un
bien n’est pas utilisé uniquement à titre tem-
14 A ce sujet, voir aussi chapitre 19 Cadeaux et cadeaux publi-
citaires et chapitre 21 Repas gratuits, rabais en nature, repas
de dégustation.15 Voir aussi chapitre 19 Cadeaux et cadeaux publicitaires.
17
poraire mais durablement, soit exclusivement
dans le cadre de l’activité entrepreneuriale
donnant droit à la déduction de l’impôt préa-
lable, soit exclusivement dans le cadre d’une
activité entrepreneuriale n’y donnant pas droit
ou hors des activités entrepreneuriales:
• biensmobiliersneufsachetés:intégralitéde
l’impôtpréalabledubien;
• biensmobiliersusagésachetés:impôtpréa-
lable sur la valeur à la date du prélèvement,
déduction faite d’un amortissement de 20%
par année civile écoulée à partir du début de
l’utilisation;
• biensmobiliersneufsdeproprefabrication:
impôt préalable sur le prix d’acquisition des
éléments plus valeur locative, calculée com-
mercialement, pour l’usage des biens d’in-
vestissement et des moyens d’exploitation
(calcul par approximation: 33% sur les impôts
préalables du matériel et des éventuels tra-
vaux effectués par des tiers [produits semi-
finis]);
• biensmobiliersusagésdeproprefabrication:
correction analogue à celle des biens mobi-
liers neufs de propre fabrication. Cependant,
on peut déduire un amortissement de 20%
par année civile écoulée à partir du début de
l’utilisation.
b) Base de calcul pour la correction de l’impôt
préa lable en cas d’utilisation temporaire: il y a
généralement utilisation temporaire lors que
l’assujetti utilise temporairement
• desbiensexclusivement,c’est-à-direà100%,
dans le cadre de son activité entrepreneu-
riale donnant droit à la déduction de l’impôt
préalable ou
• exclusivement pour une activité entrepre-
neuriale ne donnant pas droit à la déduction
de l’impôt préalable ou
• horsdesesactivitésentrepreneuriales(pen-
dant six mois au plus pour les biens mobiliers
et pendant douze mois au plus pour les biens
immobiliers).
Pour les biens mobiliers et immobiliers, la correc-
tion de la déduction de l’impôt préalable est cal-
culée sur la base du prix de la location qui serait
facturé à un tiers indépendant (art. 31 al. 4 LTVA).
Prestations à soi-même en cas de changements
d’affectation
Il y a en principe changement d’affectation d’un
bâtiment lorsque, au cours de l’activité entrepre-
neuriale, celui-ci est utilisé à une autre fin que
celle initialement prévue, c’est-à-dire lorsque la
part des prestations donnant droit à la déduction
de l’impôt préalable, respectivement n’y donnant
pas droit, augmente ou diminue. Selon les cas, il
s’ensuit une correction de l’impôt préalable (pres-
tation à soi-même au sens de l’art. 31 LTVA ou dé-
grèvement ultérieur de l’impôt préalable selon
l’art. 32 LTVA).
Correction de l’impôt préalable Prestations
à soi-même au titre de la subsistance 16
Si l’hôtelier indépendant (propriétaire d’une en-
treprise en raison individuelle en qualité de gé-
rant, tenancier, propriétaire) et les membres de
sa famille qui ne travaillent pas dans l’établisse-
ment sont nourris par l’hôtel, on appliquera les
montants ci-après (annuels ou mensuels bruts,
c.-à-d. TVA incl.):
Tableau, page 18
16 Pour la subsistance du personnel, voir aussi chapitre 7 Pres-
tations fournies au personnel.
18
Montant (en CHF) Impôt (en CHF)
Prestations à soi-même adultes par an
1/3 imposable à 8,0%
2/3 imposables à 2,5%
6480.00
2160.00
4320.00
160.00
105.37
Prestations à soi-même adultes par mois
1/3 imposable à 8,0%
2/3 imposables à 2,5%
540.00
180.00
360.00
13.34
8.78
Prestations à soi-même Subsistance adultes *
Montant (en CHF) Impôt (en CHF)
Enfants jusqu’à 6 ans 1620.00 39.51
Enfants entre 7 et 13 ans 3240.00 79.03
Enfants entre 14 et 18 ans 4860.00 118.54
Prestations à soi-même Subsistance enfants par an (imposable à 2,5%) *
Montant (en CHF) Impôt (en CHF)
Enfants jusqu’à 6 ans 135.00 3.29
Enfants entre 7 et 13 ans 270.00 6.58
Enfants entre 14 et 18 ans 405.00 9.88
Prestations à soi-même Subsistance enfants par mois (imposable à 2,5%) *
*Leprélèvementd’articlespourfumeursn’estpascomprisdanslestauxindiquésci-dessus(bruts,TVAincl.);pourchaquefumeur,onajou-
tera généralement 1500 à 2200 francs par an. La correction de l’impôt préalable doit toujours s’opérer au taux normal.
Par an (en CHF) Par mois (en CHF)
Adultes 6480.00 540.00
Enfants jusqu’à 6 ans 1620.00 135.00
Enfants entre 7 et 13 ans 3240.00 270.00
Enfants entre 14 et 18 ans 4860.00 405.00
Prestations à soi-même Subsistance Tarifs de base
19
Ces taux bruts (TVA incl.) peuvent être répartis
entre les différents repas, auquel cas s’appliquent
les montants suivants par personne et par repas:
L’assujetti peut opter librement entre le forfait
mensuel ou annuel ou les montants par repas. Ce-
pendant, comme il est exigé que l’on précise les
groupes de personnes concernés pour le calcul de
la correction de la déduction de l’impôt préalable,
l’AFC recommande pour des raisons pratiques
d’appliquer si possible les forfaits mensuels ou an-
nuels, car les taux d’impôt varient selon le groupe
de personnes concerné.
On distingue en effet les groupes de personnes
suivants:
• Enfantsetadolescents jusqu’à18ansrévolus.
Une correction de la déduction de l’impôt préa-
lable au taux réduit doit être effectuée sur le
montant total.
• Adultes.Correctiondeladéductiondel’impôt
préalable: 2/3 au taux réduit, 1/3 au taux nor-
mal.
Les éventuels prélèvements de produits pour fu-
meurs ne sont pas inclus dans les valeurs ci-des-
sus. Pour ces prélèvements, il convient toujours
d’appliquer le taux normal.
Une fois par année au moins, l’assujetti est tenu
de déclarer aux taux d’impôt applicables les
montants calculés au moyen des valeurs figurant
à la page 18, au titre de correction de la déduc-
tion de l’impôt préalable (prestations à soi-
même).
➜ Lorsque l’hôtelier ne souhaite pas appliquer
cette simplification, il peut procéder à la correc-
tion de l’impôt préalable. Dans ce cas, il effectue
des enregistrements comptables appropriés, fa-
ciles à vérifier, des déductions de l’impôt préalable
opérées.
Prestations à soi-même – frais afférents
au logement
Pour les parts privées aux coûts de chauffage,
d’éclairage, de nettoyage, de téléphone, de rac-
cordement à des moyens de communication mo-
derne, etc., on applique les montants ci-après
au taux normal pour autant que l’assujetti a
fait valoir l’impôt préalable (prestations à soi-
même):
Montants TVA incluse.
Parts privées aux frais d’automobile,
prestations à soi-même
Si l’hôtelier (propriétaire d’une entreprise en rai-
son individuelle ou les membres de sa famille qui
ne travaillent pas dans l’entreprise) utilise une voi-
ture de service à des fins privées, il est tenu de
procéder à la correction de l’impôt préalable
(prestations à soi-même) en déclarant une part
privée aux frais d’automobile. Si l’hôtelier est un
employé (destinataire d’un certificat de salaire),
il s’agit d’une part privée sous forme d’une pres-
Petit-déjeuner CHF 3.00
Repas de midi CHF 8.00
Repas du soir CHF 7.00
Par an
(en CHF)
Par mois
(en CHF)
Ménage avec un
adulte
3540.00 295.00
Supplément par
adulte en plus
900.00 75.00
Supplément par
enfant
600.00 50.00
20
tation fournie à titre onéreux que l’employeur
doit décompter au taux normal.
La part privée aux frais d’automobile peut être
calculée selon les frais effectifs ou forfaitaire-
ment.
a) Frais effectifs: si la totalité des coûts d’utilisa-
tion d’un véhicule utilisé partiellement à des
fins privées peut être prouvée, de même que,
au moyen d’un livre de bord, les kilomètres par-
courus à titre privé et commercial, les frais ef-
fectifs sont à répartir proportionnellement sur
la base du nombre de kilomètres parcourus
pour chaque usage. Dans ce cas, le kilométrage
parcouru à titre privé déterminé de la sorte doit
être multiplié par le barème kilométrique cor-
respondant. Le barème de référence est de 0.70
franc par kilomètre. Le prestataire (hôtelier,
employeur) doit justifier tout taux inférieur au
moyen d’un calcul. Dans certaines circonstances
(voitures particulièrement chères p. ex.), le ba-
rème kilométrique doit être augmenté en
conséquence.
b) Calcul forfaitaire: si la totalité des coûts d’uti-
lisation d’un véhicule de service utilisé partiel-
lement à des fins privées et les kilomètres par-
courus à titre privé et commercial (selon livre
de bord) ne peuvent pas être prouvés, la part
privée se calcule au taux de 0,8% du prix
d’achat du véhicule (TVA excl.), mais au moins
à 150 francs par mois. Le taux ainsi déterminé
s’entend TVA incluse et est imposable au taux
normal.
7. P re s t a t io n s fou r n ie s au pe r so n ne l
Subsistance du personnel 17
Pour les prestations fournies au personnel à titre
onéreux, l’impôt doit être calculé sur la contre-
prestation effectivement reçue (art. 47 al. 1 LTVA).
Les prestations fournies par l’employeur au per-
sonnel qui doivent être déclarées dans le certifi-
cat de salaire sont réputées fournies à titre oné-
reux. L’impôt doit être calculé sur le montant
déterminant pour les impôts directs. Les presta-
tions qui ne doivent pas être déclarées dans le cer-
tificat de salaire sont réputées fournies à titre gra-
tuit, et l’existence d’un motif entrepreneurial est
présumée (art. 47 al. 2 et 3 LTVA).
Peu importe ici qu’il s’agisse de personnes proches
ou non (art. 47 al. 5 OTVA).
Restauration gratuite
Pour la restauration gratuite du personnel, l’assu-
jetti doit imposer à la TVA au taux normal (calcul
sur la base de la prestation à titre onéreux) les
montants forfaitaires énumérés dans la «Notice
N2 de l’impôt fédéral direct», par repas et par per-
sonne. Ces forfaits par repas, qui sont bruts (TVA
incl.), sont les suivants:
Ces montants doivent figurer sur le certificat de
salaire.
Petit-déjeuner CHF 3.50
Repas de midi CHF 10.00
Repas du soir CHF 8.00
17 Pour la subsistance de l’hôtelier, voir aussi chapitre 6 Presta-
tions à soi-même.
21
Attention: pour les directeurs et les gérants d’en-
treprises de la restauration, il y a lieu d’appliquer
les taux de la «Notice N1 de l’impôt fédéral di-
rect», c’est-à-dire 6480 francs par an ou 540 francs
par mois (bruts 8% TVA incl., produits pour fu-
meurs excl.).
Valeur de subsistance portée en déduction
du salaire
Lorsque l’hôtelier déduit du salaire du person-
nel la valeur de la subsistance, il est tenu d’impo-
ser ce montant au taux normal. La déduction de
salaire doit correspondre au minimum aux mon-
tants figurant dans la «Notice N2 de l’impôt fédé-
ral direct» (voir ci-dessus Restauration gratuite).
Aucune déclaration n’est à faire sur le certificat
de salaire.
Si la déduction du salaire est inférieure aux mon-
tants précités, l’hôtelier est tenu d’imposer, en
plus de la déduction de salaire, la différence au
taux normal et de la déclarer sur le certificat de
salaire. Tous les montants sont bruts (TVA incl.).
Location de chambres au personnel
La contre-prestation perçue pour la location de
chambres au personnel est exclue du champ de
l’impôt. La déduction minimale pour une chambre
de personnel (adulte) est fixée à 345 francs par
mois ou 4140 francs par an. Aucune déclaration
n’est à faire sur le certificat de salaire («Notice N2
de l’impôt fédéral direct»).
Les prestations fournies en plus, comme le net-
toyage de l’appartement / de la chambre ou le la-
vage du linge de lit, sont imposables au taux nor-
mal.
Les dépenses liées à l’entretien et les frais acces-
soires en relation avec la location d’une chambre
exclue du champ de l’impôt ne donnent pas droit
à la déduction de l’impôt préalable.
Pour la correction de la déduction de l’impôt préa-
lable sur les frais accessoires (éclairage, chauffage,
etc.), il est possible, en vue d’une détermination
par approximation, de procéder de la manière sui-
vante: on part du principe que chaque chambre
louée génère une valeur brute de 600 francs (TVA
incl.) par année ou 50 francs (TVA incl.) par mois.
Pour ces montants, la correction de la déduction
de l’impôt préalable doit être calculée au taux
normal et déclarée au chiffre 415 du décompte
TVA.
Places de parc
Lorsqu’un hôtel met gratuitement des places de
stationnement à la disposition des employés, la
prestation n’est pas imposable (art. 47 al. 3 LTVA).
C’est également le cas lorsque ces places sont des-
tinées à l’usage exclusif, illimité dans le temps, des
employés. (L’hôtel peut déduire l’impôt préalable
frappant les dépenses d’investissement et d’entre-
tien correspondantes.) En revanche, si l’hôtel loue
les places de parc à un collaborateur, la contre-
prestation perçue est imposée au taux normal.
8 . M ét hode des t au x de l a de t te f i s c a le ne t te
Toute entreprise qui réalise un chiffre d’affaires
annuel imposable n’excédant pas 5,02 millions de
francs, TVA incluse (2010: 5 millions de francs) et
qui, pour la même période, doit payer un mon-
tant d’impôt n’excédant pas 109 000 francs (2010:
100 000 francs) peut arrêter le décompte avec
l’AFC au moyen de la méthode des taux de la dette
fiscale nette.
22
En comparaison avec la méthode de décompte ef-
fective légale, l’application des taux de la dette
fiscale nette simplifie les travaux administratifs
(comptabilité et décomptes d’impôt), puisqu’il
n’est plus nécessaire de déterminer de cas en cas
l’impôt préalable relatif aux opérations impo-
sables et que le décompte ne doit être établi que
tous les six mois plutôt que tous les trois mois.
Dans le décompte TVA, les taux de la dette fiscale
nette sont utilisés comme des multiplicateurs, c’est-
à-dire que le total de tous les chiffres d’affaires im-
posables, TVA incluse, est déclaré et multiplié par
les taux de la dette fiscale nette pour obtenir le
montant de TVA dû. Cependant, les factures adres-
sées aux clients ne doivent pas faire mention des
taux de la dette fiscale nette accordés par l’AFC,
mais des taux légaux applicables, à savoir le taux
normal, le taux réduit ou le taux spécial.
Ne peuvent appliquer la méthode des taux de la
dette fiscale nette les assujettis qui optent pour
l’imposition des prestations exclues du champ de
l’impôt selon l’art. 21 al. 2 ch. 1- 25, 27 et 29 LTVA
ou l’imposition de groupe (énumération non ex-
haustive). Le décompte selon la méthode des taux
de la dette fiscale nette n’est pas applicable non
plus aux hôtels sis dans les vallées de Samnaun et
Sampuoir (voir art. 77 al. 2 LTVA).
Les ventes de moyens d’exploitation et de biens
d’investissement qui n’ont pas été affectés exclu-
sivement à la fourniture de prestations exclues du
champ de l’impôt représentent aussi un chiffre
d’affaires imposable. Ces ventes doivent être im-
posées au taux de la dette fiscale nette autorisé.
Procédure
L’assujetti qui souhaite décompter au moyen des
taux de la dette fiscale nette doit remettre une
déclaration d’adhésion entièrement remplie et va-
lablement signée à l’AFC. L’annonce à l’AFC doit
être effectuée par écrit au plus tard 60 jours après
le début de la période fiscale à partir de laquelle
l’hôtelier a l’intention d’établir ses décomptes au
moyen de la méthode des taux de la dette fiscale
nette (art. 79 al. 1 OTVA).
Le passage de la méthode des taux de la dette fis-
cale nette à la méthode effective doit être an-
noncé par écrit à l’AFC également 60 jours au plus
tard après le début de la période fiscale (art. 81
al. 1 OTVA).
Délais
Selon l’art. 37 al. 4 LTVA, le passage de la méthode
effective à la méthode des taux de la dette fiscale
nette est en principe possible:
• auplustôtaprèstroisannéesentières;
• àchaquefoispourledébutd’unepériodefis-
cale (actuellement: année civile).
Selon l’art. 37 al. 4 LTVA, le passage de la méthode
des taux de la dette fiscale nette à la méthode ef-
fective peut être effectué:
• auplustôtaprèsunan;
• àchaquefoispourledébutd’unepériodefis-
cale (actuellement: année civile).
Impôt sur les acquisitions
La personne qui acquiert des prestations soumises
à l’impôt sur les acquisitions (art. 45-49 LTVA) doit
les déclarer semestriellement sous le chiffre 381
du décompte TVA, au taux légal correspondant –
c’est-à-dire généralement au taux normal – du
montant net des prélèvements.
Montants des taux de la dette fiscale nette
On autorise au plus deux taux de la dette fiscale
nette par établissement, pour autant que la part
des diverses activités dépasse régulièrement 10%
du chiffre d’affaires global. Cela peut être déter-
23
miné sur la base de la planification (p. ex. le bud-
get ou le business plan).
Taux de la dette fiscale nette
• Pourlarestauration:5,2%(surlacontre-pres-
tation,TVAincl.);
• pourlesnuitées,petit-déjeunerinclus:2,3%(sur
lacontre-prestation,TVAincl.);
• pourd’autresprestations imposables au taux
spécial (taxe d’hébergement p. ex.): 2,1% (sur la
contre-prestation, TVA incl.).
Quand le passage du décompte effectif au dé-
compte selon les taux de la dette fiscale nette est-
il payant?
Vaut-il la peine, dans les exemples susmention-
nés, de changer de méthode et d’opter pour le
décompte selon les taux de la dette fiscale nette
en lieu et en place d’un décompte effectif? Pour
y répondre, il faut procéder dans chaque cas à une
comparaison des impôts nets payés lors des quatre
derniers trimestres. Un changement peut être in-
téressant si le montant de l’impôt calculé selon la
méthode des taux de la dette fiscale nette est in-
férieur à celui des impôts nets payés trimestriel-
lement (impôt sur le chiffre d’affaires moins im-
pôt préalable plus impôt sur les acquisitions). Il y
a lieu de tenir compte ici de l’économie réalisée
grâce à la suppression de certaines tâches admi-
nistratives (le traitement des données chiffrées
avec la méthode effective est plus fastidieux).
On recommandera la méthode des taux de la
dette fiscale nette surtout si l’hôtel ne prévoit pas
de travaux de rénovation, d’entretien, de trans-
formation ou de construction d’une certaine im-
portance dans les cinq prochaines années et qu’on
ne pourra donc pas faire valoir des déductions
d’impôts préalables extraordinaires ou supé-
rieures à la moyenne. On déconseillera plutôt un
changement aux établissements qui s’attendent
à voir ces cinq prochaines années leur chiffre d’af-
faires baisser ou stagner et leurs coûts rester
stables ou augmenter.
➜ La méthode des taux de la dette fiscale nette
peut être avantageuse pour les établissements
hôteliers à forte composante de nuitées.
9. P ré c i s io n s co nce r n a n t l a fac t u ra t io n
Indications obligatoires sur la facture
Une facture devrait généralement mentionner:
a) le nom et la localité du fournisseur de la pres-
tation (p. ex. Hôtel Bellevue Sar) tels qu’ils ap-
paraissent dans les transactions commerciales,
ainsi que le numéro sous lequel il est inscrit au
registredesassujettis;
b) le nom et la localité du destinataire de la pres-
tation (Otto Müller, Otto Müller SA, Lausanne)
tels qu’ils apparaissent dans les transactions
commerciales,
c) la date ou période à laquelle la prestation a été
fournie, si elle n’est pas identique avec la date
delafacture;
d)legenre,l’objetetlevolumedelaprestation;
e) lemontantdelacontre-prestation;
f) le taux d’imposition applicable et le montant
del’impôtdûsurlacontre-prestation;sil’im-
pôt est inclus dans la contre-prestation, l’indi-
cation du taux applicable suffit.
➜ Lorsque l’hôtelier se voit délivrer une facture
incorrecte ou incomplète, il devrait absolument
exiger une pièce comptable conforme. Si les fac-
tures sont incomplètes ou incorrectes, il y a risque
de ne pas pouvoir prétendre à la déduction de
l’impôt préalable.
24
Adresse admise dans les transactions
commerciales
Pour donner droit à la déduction de l’impôt préa-
lable, une facture doit contenir l’adresse que le
destinataire (l’hôtelier p. ex.) a le droit d’utiliser
dans les transactions commerciales. Toutes les
adresses utilisées dans les transactions commer-
ciales sont reconnues, en particulier celles de suc-
cursales, d’établissements secondaires, etc., ainsi
que les adresses de destinataires ayant leur siège
sur le territoire suisse qui disposent d’une case
postaleenSuisse;peuimportes’ilssontinscritsau
registre du commerce ou au registre des contri-
buables TVA. L’indication de la localité suffit. La
rue et le numéro, le NPA, le numéro de la case
postale, etc. ne sont pas déterminants pour la dé-
duction de l’impôt préalable.
Prescriptions formelles pour les fiches et
les tickets de caisses enregistreuses
Pour donner droit à la déduction de l’impôt préa-
lable, une facture doit répondre à certaines exi-
gences formelles. Elle doit mentionner le nom,
l’adresse et le numéro TVA du destinataire de la
prestation. Seuls les fiches et les tickets et les
coupons de caisses enregistreuses et de systèmes
informatiques jusqu’à 400 francs permettent de
renoncer à mentionner le nom et l’adresse du des-
tinataire de la prestation, par mesure de simplifi-
cation. Cette simplification n’est pas applicable
pour les factures et les quittances écrites à la main
ou à la machine.
Le numéro d’identification des entreprises
(IDE) remplace le numéro TVA à six chiffres
La loi fédérale sur le numéro d’identification
des entreprises (LIDE) est entrée en vigueur le
1er janvier 2011. Chaque entreprise en Suisse a
reçu un numéro d’identification unique. Le nu-
méro IDE remplace l’ancien numéro TVA à six
chiffres jusqu’à la fin de l’année 2013. Entre
2011 et 2013, on utilisera soit l’ancien numéro
TVA à six chiffres soit le numéro IDE.
Le numéro IDE a le format CHE-123.456.789, et
le numéro TVA se présente sous la forme du
numéro IDE avec l’extension «TVA»: CHE-123.
456.789 TVA. Lorsqu’une entreprise est aussi
inscrite au registre du commerce (c’est généra-
lement le cas), la mention «RC» sera apposée
en plus sur les factures: CHE-123.456.789 RC/
TVA.
25
Hôtel Modèle Lausanne, le 18 juin 2011
Rue du Modèle 1
1000 Lausanne
CHE-123.456.789 RC/TVA Madame A. Spécimen
Route du Spécimen 88
2000 Neuchâtel
Facture n° 84856
Chambre n° Arrivée Départ Personne(s)
18 18.06.2011 19.06.2011 1
Date Nbre de prestations Code Montant en CHF Solde
18.06.2011 1 Chambre en DP 3 170.00 170.00
18.06.2011 1 Taxe de séjour 1 2.00 172.00
18.06.2011 1 Taxe d’hébergement 3 3.00 175.00
Total 175.00
Taux Montant TVA
Chambre/petit-déjeuner/taxe d’héberg. (3) 3,8% 173.00 6.33
Taxe de séjour (1) 0,0% 2.00 0.00
Total 175.00 6.33
Hôtel Modèle Lausanne, le 18 juin 2011
Rue du Modèle 1
1000 Lausanne
CHE-123.456.789 RC/TVA Madame A. Spécimen
Route du Spécimen 88
2000 Neuchâtel
Facture n° 84856
Chambre n° Arrivée Départ Personne(s)
18 18.06.2011 19.06.2011 1
Date Nbre de prestations Code Montant en CHF Solde
18.06.2011 1 Chambre/petit-déjeuner 3 127.50 127.50
18.06.2011 1 Demi-pension 7 42.50 170.00
18.06.2011 1 Taxe de séjour 1 2.00 172.00
18.06.2011 1 Taxe d’hébergement 3 3.00 175.00
Total 175.00
Taux Montant TVA
Chambre/petit-déjeuner (3) 3,8% 127.50 4.67
Demi-pension (7) 8,0% 42.50 3.15
Taxe de séjour (1) 0,0% 2.00 0.00
Taxe d’hébergement (3) 3,8% 3.00 0.11
Total 175.00 7.93
26
Exemple 1 – Demi-pension: calcul forfaitaire, règle des 70/30
Exemple 2 – Demi-pension: calcul effectif, avec repas du soir p. ex.
10 . E xe m p les de fac t u re s
Hôtel Modèle SA Genève, le 24 juin 2011
Rue du Modèle 1
1200 Genève
CHE-123.456.789 RC/TVA Monsieur P. Spécimen
Rue du Spécimen 11
2500 Sion
Facture n° 84776
Chambre n° Arrivée Départ Personne(s)
22 23.06.2011 24.06.2011 2
Date Nbre de prestations Code Montant en CHF Solde
23.06.2011 2 Chambres en PC 3 / 7 300.00 300.00
23.06.2011 2 Taxes de séjour 1 4.00 304.00
23.06.2011 1 Téléphone 7 5.50 309.50
23.06.2011 1 Minibar 7 25.00 334.50
Total 334.50
Taux Montant TVA
Chambre/petit-déjeuner (3) 3,8% 195.00 7.14
Pension complète (7) 8,0% 105.00 7.78
Taxe de séjour (1) 0,0% 4.00 0.00
Autres prestations à 8,0% (7) 8,0% 30.50 2.26
Total 334.50 17.18
Hôtel Modèle Sarl Montreux, le 15 juin 2011
Rue Modèle 1
1820 Montreux
CHE-123.456.789 RC/TVA Modèle SA
Rue de Spécimen 11
1470 Estavayer-le-Lac
Facture n° 84116
Chambre n° Arrivée Départ Personne(s)
12.06.2011 15.06.2011 20
Séminaire du 12 au 15 juin 2011
Date Nbre de prestations Code Montant en CHF Solde
12.06.2011 20 Forfaits séminaire 4 4 800.00 4 800.00
13.06.2011 20 Forfaits séminaire 4 4 800.00 9 600.00
14.06.2011 20 Forfaits séminaire 4 4 800.00 14 400.00
60 Taxes de séjour 1 90.00 14 490.00
Total 14 490.00
0% 3,8% 8,0% Total
Taxe de séjour (1) 90.00 90.00
Forfait séminaire (4) 7 920.00 6 480.00 14 400.00
Total 90.00 7 920.00 6 480.00 14 490.00
TVA 0.00 289.95 480.00 769.95
Exemple 3 – Pension complète: calcul forfaitaire, 65/35%; taux spécial / taux normal
Exemple 4 – Séminaire: calcul forfaitaire, 55/45%; taux spécial / taux normal
27
28
Hôtel Modèle SA Grindelwald, le 18 juin 2011
Rue du Modèle 1
3818 Grindelwald
CHE-123.456.789 RC/TVA Madame M. Spécimen
Route du Spécimen
3280 Morat
Facture n° 84553
Chambre n° Arrivée Départ Personne(s)
248 11.06.2011 18.06.2011 1
Semaine «Beauté» du 11 au 18 juin 2011
Date Nbre de prestations Code Montant en CHF Solde
1 Semaine «Beauté» 7 / 8 2 240.00 2 240.00
7 Taxes de séjour 1 14.00 2 254.00
Total 2 254.00
Taux Montant TVA
Chambre/petit-déjeuner (8) 3,8% 1 540.00 56.40
Autres prestations à 8,0% (7) 8,0% 700.00 51.85
Taxe de séjour (1) 0,0% 14.00 0.00
Total 2 254.00 108.25
Hôtel Modèle SA Zermatt, le 21 décembre 2011
Rue du Modèle 1
3920 Zermatt
CHE-123.456.789 RC/TVA Monsieur et Madame Spécimen
Route du Spécimen
2800 Delémont
Facture n° 84221
Chambre n° Arrivée Départ Personne(s)
334 14.12.2011 21.12.2011 2
Semaine de ski du 14 au 21 décembre 2011
Date Nbre de prestations Code Montant en CHF Solde
2 semaines «Magie de l’hiver»
(demi-pension incl.) 7 / 8 2 940.00 2 940.00
14 Taxes de séjour 1 84.00 3 024.00
Total 3 024.00
Taux Montant TVA
Chambre/petit-déjeuner (8) 3,8% 1 755.00 64.25
Demi-pension (7) 8,0% 585.00 43.35
Autres prestations à 8,0% (7) 8,0% 600.00 44.45
Taxe de séjour (1) 0,0% 84.00 0.00
Total 3 024.00 152.05
Exemple 5.1 – Package: Semaine «Beauté» (y compris 700 francs de traitements esthétiques)
Exemple 5.2 – Package: Semaine de ski (forfait DP incl. 25% taux normal, prestation supplémentaire,
forfait de ski de 600 francs)
29
Hôtel Modèle SA Zermatt, le 21 décembre 2011
Rue du Modèle 1
3920 Zermatt
CHE-123.456.789 RC/TVA Monsieur et Madame Spécimen
Route du Spécimen
2800 Delémont
Facture n° 84221
Chambre n° Arrivée Départ Personne(s)
334 14.12.2011 21.12.2011 2
Semaine de ski du 14 au 21 décembre 2011
Date Nbre de prestations Code Montant en CHF Solde
2 semaines «Magie de l’hiver»
(pension complète incl.) 7 / 8 3 260.00 3 260.00
14 Taxes de séjour 1 84.00 3 344.00
Total 3 344.00
Taux Montant TVA
Chambre/petit-déjeuner (8) 3,8% 1 729.00 63.30
Pension complète (7) 8,0% 931.00 68.95
Autres prestations à 8,0% (7) 8,0% 600.00 44.45
Taxe de séjour (1) 0,0% 84.00 0.00
Total 3 344.00 176.70
Exemple 5.3 – Package: Semaine de ski (forfait PC incl. 35% taux normal, prestation supplémentaire, forfait
de ski de 600 francs)
Hôtel Modèle SA Grindelwald, le 18 juin 2011
Rue du Modèle 1
3818 Grindelwald
CHE-123.456.789 RC/TVA Madame M. Spécimen
Route du Spécimen
6300 Zoug
Facture n° 84553
Chambre n° Arrivée Départ Personne(s)
248 11.06.2011 18.06.2011 1
Semaine «Beauté» du 11 au 18 juin 2011
Date Nbre de prestations Code Montant en CHF Solde
1 Semaine «Beauté» 8 2 240.00 2 240.00
7 Taxes de séjour 1 14.00 2 254.00
Total 2 254.00
Taux Montant TVA
Semaine «Beauté» (8) 3,8% 2 240.00 82.00
Taxe de séjour (1) 0,0% 14.00 0.00
Total 2 254.00 82.00
Exemple 6 – Package: nuitée/petit-déjeuner uniquement, y compris part des soins de beauté, la part
d’hébergement représente au moins 70% des prestations
30
Hôtel Modèle Sarl Brigue, le 22 décembre 2011
Rue du Modèle 1
3900 Brigue
CHE-123.456.789 RC/TVA Madame E. Spécimen
Route du Spécimen
4020 Liège
Belgique
Facture n° 32389
Chambre n° Arrivée Départ Personne(s)
380 21.12.2011 22.12.2011 1
Date Nbre de prestations Code Montant en CHF Solde
21.12.2011 1 Chambre/petit-déjeuner 3 390.00 390.00
21.12.2011 1 Téléphone 7 11.20 401.20
21.12.2011 1 Taxe de séjour 1 8.00 409.20
Total 409.20
Taux Montant TVA
Chambre/petit-déjeuner (3) 3,8% 390.00 14.30
Téléphone (7) 8,0% 11.20 0.85
Taxe de séjour (1) 0,0% 8.00 0.00
Total CHF 409.20 15.15
Montant en euros 1 314.77 11.65
Hôtel Modèle Sarl Brigue, le 22 décembre 2011
Route du Modèle 1
3900 Brigue
CHE-123.456.789 RC/TVA Madame E. Spécimen
Route du Spécimen
4020 Liège
Belgique
Facture n° 32389
Chambre n° Arrivée Départ Personne(s)
380 21.12.2011 22.12.2011 1
Date Nbre de prestations Code Montant en CHF Montant en EUR
21.12.2011 1 Chambre/petit-déjeuner 3 390.00 300.00
21.12.2011 1 Téléphone 7 11.20 8.60
21.12.2011 1 Taxe de séjour 1 8.00 6.15
Total 409.20 314.75
Taux Montant en CHF TVA Montant en EUR TVA
Chambre/petit-déjeuner (3) 3,8% 390.00 14.30 300.00 11.00
Téléphone (7) 8,0% 11.20 0.85 8.60 0.65
Taxe de séjour (1) 0,0% 8.00 0.00 6.15 0.00
Total CHF 409.20 15.15
Total EUR 2 314.75 11.65
Exemple 7 – Monnaie étrangère: facture d’hôtel en francs suisses
Exemple 8 – Monnaie étrangère: facture d’hôtel en francs suisses et en euros
1 Au cours de change AFC de 1.30 EUR/CHF 2 Au cours de change AFC de 1.30 EUR/CHF
Pour le calcul de la TVA voir montants en gras.
Pour le calcul de la TVA voir montants en gras.
31
Hôtel Modèle Sarl Brigue, le 22 décembre 2011
Rue du Modèle 1
3900 Brigue
CHE-123.456.789 RC/TVA Madame B. Spécimen
Route du Spécimen
75004 Paris / France
Facture n° 32389
Chambre n° Arrivée Départ Personne(s)
380 21.12.2011 22.12.2011 1
Date Nbre de prestations Code Montant en EUR Solde
21.12.2011 1 Chambre/petit-déjeuner 3 300.00 300.00
21.12.2011 1 Téléphone 7 8.60 308.60
21.12.2011 1 Taxe de séjour 1 6.15 314.75
Total 314.75
Taux Montant TVA
Chambre/petit-déjeuner (3) 3,8% 300.00 11.00
Téléphone (7) 8,0% 8.60 0.65
Taxe de séjour (1) 0,0% 6.15 0.00
Total EUR 3 314.75 11.65
Exemple 9 – Monnaie étrangère: facture d’hôtel en euros
3 La conversion de la monnaie étrangère euro en francs suisses est opérée au cours correspondant de l’AFC (voir à ce propos les explica-
tions au chapitre 4). Les montants indiqués en gras sont déterminants.
32
Thèmes spéc i f iques à l ’hôte l le r ie
11. Ac t i v i té s ho r s e n t re p r i se
La déduction de l’impôt préalable ne s’applique
pas aux montants de l’impôt sur des dépenses sans
motif entrepreneurial. Il s’agit en particulier de
prestations perçues ou consommées avant tout
dans un but de convivialité et sans motif entre-
preneurial.
On songera ici par exemple aux excursions de plu-
sieurs jours avec le personnel (week-ends de ski
ou de randonnée) ou aux excursions des action-
naires.
En revanche si ces dépenses servent les objectifs
de l’entreprise et qu’elles relèvent de l’activité en-
trepreneuriale, elles donnent droit, sous réserve
des dispositions légales applicables, à la déduc-
tion de l’impôt préalable. Il peut s’agir, à titre
d’exemple, d’un souper de Noël d’entreprise, de
manifestations ponctuelles destinées à renforcer
l’esprit d’équipe, de sorties annuelles du person-
nel ou d’activités en lien avec une date anniver-
saire de l’entreprise.
➜ Dorénavant l’impôt préalable sur les dépenses
de nourriture et de boissons peut être déduit dans
son intégralité (100%).
12 . L oc a t io n d ’ i n s t a l l a t io n s spo r t i ve s
La location d’installations sportives est exclue du
champ de l’impôt, si le locataire dispose du droit
exclusif d’utiliser une installation sportive ou une
partie d’installation sportive. L’utilisation effec-
tive de I ‘installation ne joue aucun rôle. On son-
gera ici à la contre-prestation (prix d’entrée) pour
l’utilisation exclusive par le locataire d’un court
de tennis ou d’un terrain de squash, d’une pati-
noire ou d’une piscine.
Sont également exclus du champ de l’impôt les
frais accessoires qu’ils soient facturés séparément
ou inclus dans le prix de la location (p. ex. pour le
raccordement d’électricité, de gaz, d’eau).
Toutefois, sont imposables au taux normal les en-
trées aux installations sportives (piscine couverte
ou en plein air, patinoire, parcours de golf ou de
minigolf, piste de luge, etc.). En payant un certain
montant (prix d’entrée), l’utilisateur obtient le
droit à utiliser personnellement une installation
sportive.
13 . Au to m ates , b i l l a rd s , j eu x de f l é c he t te s
a) Distributeurs automatiques d’aliments
La vente de denrées alimentaires aux automates
est imposée au taux réduit. La mise à disposition
éventuelle de sièges ou de tables pour consom-
mer n’influe pas sur le taux de l’impôt. Le taux
normal s’applique en revanche à la vente de bois-
sons alcoolisées, de produits pour fumeurs et de
produits non alimentaires.
b) Automates à musique, distributeurs de
cigarettes, appareils à sous, journaux, etc.
• Si l’hôtelierou le restaurateurexploite lui-
même l’appareil automatique, il paie l’impôt
sur les recettes au taux déterminant.
Automates à musique 8,0% TVA
Cigarettes 8,0% TVA
Journaux 2,5% TVA
Jeux 8,0% TVA
• L’exploitantquiplacedesappareilsautoma-
tiques dans un restaurant ou dans un hôtel
33
réalise lui-même un chiffre d’affaires sur ces
appareils. Les restaurants et les autres locaux
ne peuvent désormais exploiter que les ap-
pareils de jeux d’adresse au sens de la loi sur
les maisons de jeux. La contre-prestation im-
posable est le montant restant dans l’appa-
reil (différence entre les mises et les gains
versés). Le restaurateur ou l’hôtelier tou che
dans ce cas une participation au chiffre d’af-
faires ou une commission, qui constitue une
contre-prestation pour la mise à disposition
de l’emplacement. Celle-ci est imposable au
taux normal.
c) Jeux de billard, de fléchettes, de quilles
et de bowling et location des installations
correspondantes
• Lesjeuxdequilles,debowling,debillardet
de fléchettes sont assimilés à des activités
sportives. Les contre-prestations pour la par-
ticipation à ce type d’activités sont exclues
du champ de l’impôt.
• Lalocationdepistesdejeuxdequillesetde
bowling est exclue du champ de l’impôt, vu
qu’il s’agit là de location d’installations spor-
tives (voir chapitre précédent).
• Lalocationdetablesdebillardetdecibles
de jeux de fléchettes est en revanche impo-
sable au taux normal, car une salle compor-
tant des tables de billard et des cibles de jeux
de fléchettes n’est pas considérée comme ins-
tallation sportive. La contre-prestation de la
location est également imposable au taux
normal lorsque la salle est louée à l’organi-
sateur d’un tournoi ou à une société en vue
de l’entraînement.
14 . Ve n te de f l eu r s e t déco ra t io n s de t a b le
Si des fleurs sont offertes à la vente par un tiers
dans un restaurant, il y a livraison entre le tiers et
le client et l’hôtelier ne doit prendre aucune dis-
position.
Les décorations de table font partie de la contre-
prestation pour la fourniture de la prestation hô-
telière et de restauration et sont donc soumises à
la TVA au taux normal. Toutefois, si les décora-
tions de table sont des bouquets, des arrange-
ments floraux et autres, elles peuvent être décla-
rées au taux réduit, pour autant qu’elles aient fait
l’objet d’une facturation séparée.
15 . O pé ra t io n s de c h a n ge
Les opérations de change (change de devises
étrangères) sont exclues du champ de l’impôt. Les
charges / dépenses y afférentes ne donnent en re-
vanche pas droit à la déduction de l’impôt préa-
lable.
16 . Pe r te s su r dé b i teu r s
Les pertes sur débiteurs sont déductibles du
chiffre d’affaires imposable indiqué sur les dé-
comptes de TVA durant la période de décompte
pendant laquelle la créance irrécouvrable est
rayée dans les écritures comptables (c.-à-d. sous
chiffre 235 comme diminution de la contre-pres-
tation). Cette solution n’est toutefois applicable
qu’avec le mode de décompte selon les contre-
prestations convenues (il peut y avoir tenue de
34
comptabilités auxiliaires débiteurs ou créanciers
p. ex.). Si l’on opte pour le décompte selon les
contre-prestations reçues il n’y a rien à déclarer
sur le formulaire de décompte et rien à compta-
biliser dans les livres. Les provisions (formation ou
dissolution du ducroire) sur débiteurs douteux ne
touchent pas la TVA.
17. Dé bou r s
Le terme débours désigne les dépenses que l’hô-
telier engage pour de menus achats, par exemple
fleurs, cadeaux ou trajets en taxi, destinés à ses
clients.
Ces achats ne sont pas attribués à l’hôtelier si ce
dernier répercute sur ses clients les frais corres-
pondants, sans supplément, au titre de débours.
Pour ce faire, il faut que
• lapièceétablieparlecréanciersoitagraféeau
double de la facture au client ou que cette
pièce, classée d’une autre façon, puisse être at-
tribuée, de manière rapide et fiable, à la facture
correspondante, et que
• l’hôteliern’aitpasprocédéà ladéductionde
l’impôt préalable sur ces dépenses.
Si ces conditions ne sont pas remplies, l’hôtelier
doit déclarer la totalité de la contre-prestation au
taux déterminant.
➜ L’hôtelier peut procéder cependant comme suit:
il paie le taxi à la demande du client et reçoit une
facture de 108 francs, y compris la TVA au taux de
8,0%. L’hôtelier déduit les 8,0% de TVA sur son
prochain décompte de TVA à titre d’impôt préa-
lable. Il a donc procédé comme s’il s’agissait d’une
dépense de l’hôtel (exemple: achat d’une machine
à café). Il porte sur la facture du client le montant
net de 100 francs pour le taxi, montant auquel
s’ajoutent 8 francs d’impôt sur le chiffre d’affaires.
Ainsi, pour l’hôtelier, l’impôt préalable et l’impôt
sur le chiffre d’affaires se compensent: il n’a pas
de frais supplémentaires en dehors du travail ad-
ministratif.
Le client paie pour le taxi le même montant que
lorsqu’il paie directement dans le taxi. Avec cette
manière de faire, il faut cependant opérer une
comptabilisation avec effets sur les résultats, ce qui
n’est pas le cas avec un traitement comme compte
de passage (compte actif ou passif).
18 . B i l l e t s d ’e n t rée
Les billets d’entrée à une manifestation culturelle
ne sont pas soumis à la TVA lorsque ces manifes-
tations se tiennent directement devant un public.
Ils supposent une correction de la déduction de
l’impôt préalable.
➜ Si le prix d’entrée comprend une autre presta-
tion, par exemple une boisson gratuite, et que la
prestation culturelle représente au moins 70% (et
la consommation au maximum 30%, nécessité d’un
justificatif de calcul) le montant global est exclu
du champ de l’impôt. Cela entraîne toutefois une
correction de l’impôt préalable.
➜ Il y a aussi possibilité d’opter pour l’imposition
volontaire. Dans le cas d’une manifestation cultu-
relle, cela signifie que ces prestations sont impo-
sées au taux de 2,5% (art. 25 al. 2 let. c LTVA) et
qu’elles permettent de faire valoir l’intégralité de
la déduction de l’impôt préalable sur les charges.
35
19. C ade au x e t c ade au x p u b l i c i t a i re s
Cadeaux
Si des biens ou des prestations de services sont re-
mis gratuitement à des tiers sans aucun motif en-
trepreneurial, la déduction de l’impôt préalable
effectuée (lors de l’acquisition de la prestation)
doit être corrigée.
Si les cadeaux sont des biens fabriqués au sein de
l’entreprise, la déduction de l’impôt préalable sur
le matériel nécessaire à la fabrication auquel est
ajouté un supplément de 33% pour l’utilisation
del’infrastructuredoitêtrecorrigée;lapreuveef-
fective des impôts préalables imputés à l’utilisa-
tion de l’infrastructure demeure réservée (art. 69
al. 3 OTVA).
Si le cadeau est offert avec un motif entrepreneu-
rial, l’impôt préalable peut être déduit sur les dé-
penses dans le cadre de l’activité entrepreneu-
riale. Un motif entrepreneurial est réputé exister
sans autres modalités pour les cadeaux d’une va-
leur n’excédant pas 500 francs par personne et
par an ainsi que pour les échantillons remis en vue
de réaliser un chiffre d’affaires imposable ou exo-
néré (art. 31 al. 2 let. c LTVA), et la déduction de
l’impôt préalable est autorisée dans le cadre de
l’activité entrepreneuriale donnant droit à la
déduction de l’impôt préalable. 18
Cadeaux publicitaires
Sont considérés comme cadeaux publicitaires les
objets remis gratuitement qui ne figurent pas
dans l’offre de l’hôtel mais qui portent le nom
(ou le logo) de celui-ci (porte-clés p. ex.). La limite
supérieure concernant la valeur par destinataire
et par année est désormais supprimée. L’hôtelier
peut déduire l’impôt préalable sur les cadeaux pu-
blicitaires dans le cadre de son activité entrepre-
neuriale donnant droit à la déduction de l’impôt
préalable.
20 . Bo n s c ade au x
La vente de bons cadeaux – qui représentent un
moyen de paiement – n’est pas soumise à la TVA.
C’est pourquoi les pièces justificatives (factures et
quittances) d’une vente de bons cadeaux ne com-
portent aucune référence à la TVA. Cependant,
la prestation est enregistrée au taux d’impôt dé-
terminant au moment de la remise du bon cadeau
et doit donc être déclarée sur le décompte TVA.
Des bons cadeaux non utilisés et arrivés à échéance
sont considérés comme des produits financiers et
ne sont pas soumis non plus à la TVA. Ils ne
donnent toutefois pas lieu à une réduction de
l’impôt préalable.
21. Re p a s g ra t u i t s , ra b a i s e n n a t u re , re p a s de dé g u s t a t io n
Dans le secteur de la restauration, il arrive que des
personnes soient nourries gratuitement pour des
raisons les plus diverses. Ces prestations gratuites
sont à comptabiliser au titre de prélèvements mai-
son, sans influence sur le résultat, et sont traitées
de la manière suivante:
• Lorsque,danslecadredevoyagesengroupes,
des guides et des chauffeurs de cars sont nour-
18 Voir aussi chapitre 21 Repas gratuits, rabais en nature, repas
de dégustation.
36
ris gratuitement, ces prestations sont assimilées
à des rabais en nature. La restauration gratuite
de clients réguliers est également assimilée à
des rabais en nature et n’a pas de conséquences
fiscales.
•Sontclasséessouslarubriquedeséchantillons
de marchandises remis dans le cadre des buts
de l’entreprise des prestations gratuites comme
des repas de dégustation en vue d’un mariage
et d’autres occasions, de même que la subsis-
tance gratuite des collaborateurs des agences
de voyages et des compagnies aériennes. Cela
n’a pas de conséquences fiscales.
• La restaurationgratuitede collaborateurs du
fournisseur relève de l’activité entrepreneuriale
et n’a donc pas non plus de conséquences fis-
cales.
➜ Dans les trois cas, l’hôtelier peut faire valoir la
déduction intégrale de l’impôt préalable.
Les cadeaux non remis dans le cadre de la presta-
tion hôtelière constituent des libéralités. Si le
montant de ces libéralités ne dépasse pas 500
francs par destinataire et par année, elles n’ont
aucune conséquence fiscale. Si leur montant dé-
passe 500 francs, le motif entrepreneurial sur le-
quel elles reposent doit être prouvé. La limite des
500 francs doit être considérée comme un seuil
de tolérance et non pas comme une franchise. Si
ce montant est dépassé et qu’aucun motif entre-
preneurial ne le justifie, l’assujetti est tenu de pro-
céder à la correction de la déduction de l’impôt
préalable sur la totalité du montant, c’est-à-dire
pas seulement sur le montant dépassant les 500
francs (art. 31 al. 2 let. c LTVA). 19
➜ Subsistance du détenteur d’une participation
prépondérante ne travaillant pas dans l’entreprise
(p. ex. actionnaire, détenteur de parts sociales
ou associé d’une société de personnes) et des
membres de sa famille, de ses amis et connais-
sances ne travaillant pas dans l’entreprise, ainsi
que des amis et connaissances du détenteur d’une
participation prépondérante travaillant dans l’en-
treprise: en ce qui concerne la subsistance de ces
personnes, il s’agit de prestations fournies à titre
onéreux. Comme les personnes mentionnées sont
des personnes proches, la contre-prestation cor-
respond au moins à la valeur qui aurait été conve-
nue entre tiers indépendants (art. 24 al. 2 LTVA),
et ce indépendamment du fait que les personnes
concernées paient quelque chose ou non pour
cette subsistance. La TVA au taux normal est due
sur la valeur ainsi fixée. Si les personnes proches
paient davantage que le prix de tiers, la TVA est
due sur le montant payé.
22 . Ch ie n s
a)Lanuitéeduchienestcomprisedansleprix;elle
a alors valeur de prestation accessoire élargie
et est imposée au taux de 3,8%.
b) Si un supplément est facturé pour le chien, la
prestation est imposée au taux normal de
8,0%.
23 . Co r rec t io n s e n c a s de p iè ces i ne x ac te s
Les factures comptabilisées et payées peuvent
être modifiées après coup, par un débit ou un cré-
dit effectué correctement a posteriori. (Cette écri-19 Voir aussi chapitre 19 Cadeaux et cadeaux publicitaires.
37
ture doit obligatoirement renvoyer à la facture
d’origine et l’annuler.) Les factures de fournisseurs
incomplètes ou inexactes (notamment celles qui
ne portent pas mention du taux de l’impôt)
peuvent le cas échéant empêcher une déduction
de l’impôt préalable. Dans les cas où jusqu’à pré-
sent un moyen de preuve déterminé devait obli-
gatoirement être fourni (p. ex. facture de fournis-
seur avec les indications requises) pour pouvoir
procéder à la déduction de l’impôt préalable, la
législation actuelle n’exclut pas la possibilité de
faire cette démonstration par d’autres moyens de
preuve (principe de la liberté des moyens de
preuve).
24 . Co m mis s io n s su r l e s c a r te s de c ré d i t
Les commissions sur les cartes de crédit ne peuvent
pas être déduites du chiffre d’affaires imposable.
Elles constituent une indemnisation d’une pres-
tation et l’hôtelier doit donc les comptabiliser
comme dépenses. Etant donné que les organisa-
tions de cartes de crédit sont sur un pied d’éga-
lité avec le secteur financier, elles ne peuvent fac-
turer de TVA sur ces commissions (prestations
exclues du champ de l’impôt). En conséquence, il
n’est pas possible de faire valoir une déduction de
l’impôt préalable.
25 . Bu f fe t de p â t i s se r ie s
Si l’hôtelier propose la nuitée avec petit-déjeuner
et buffet de pâtisseries à un prix forfaitaire (p. ex.
chambre/petit-déjeuner, buffet de pâtisseries
incl.) et le facture tel quel (c’est-à-dire sans factu-
ration séparée), il peut imposer le prix global au
taux de 3,8%, auquel cas une séparation dans la
partie inférieure de la facture ne peut être opé-
rée.
26 . Co n t ra t s de l i v ra i so n
Il arrive souvent que les fournisseurs de bière, de
vin, d’eaux minérales et de denrées alimentaires
concluent avec les entreprises de la restauration
des contrats de livraison leur assurant un droit de
livraison exclusif sur certains produits pendant
une période déterminée. En contrepartie du droit
concédé, l’entreprise obtient un versement en ar-
gent (p. ex. prêt avec ou sans intérêt, versement
unique) ou une prestation en nature (p. ex. buf-
fet avec ses équipements, réfrigérateurs, auto-
mates à boissons).
Un tel contrat de livraison prévoit généralement
l’achat d’une quantité minimale de marchandises
par année (p. ex. 100 hectolitres de bière). Sur la
base de ce volume de livraison, le fournisseur cal-
cule le rabais octroyé à l’hôtelier sur le prix d’achat
du produit correspondant. Sur le plan fiscal, l’hô-
telier devra traiter ces prestations de la manière
suivante:
Prêt avec intérêt remboursable
L’hôtelier comptabilisera ce prêt au passif. Ni le
prêt ni les intérêts n’ont d’incidences fiscales.
Prêt sans intérêt non remboursable
L’hôtelier comptabilisera ce prêt au passif. L’inté-
rêt qui n’est pas facturé correspond, en principe,
à la contre-prestation perçue pour l’octroi du
droit de livraison exclusif au fournisseur. Il n’est
cependant pas imposable.
38
Versement unique
Pour l’hôtelier, le versement unique correspond à
la contre-prestation perçue pour l’octroi du droit
de livraison exclusif au fournisseur et à ce titre,
l’hôtelier doit l’imposer au taux normal au mo-
ment de sa réception. Le fournisseur a droit à la
déduction de l’impôt préalable, pour autant que
les conditions définies aux articles 28 et suivants
de la LTVA soient remplies.
Prestations en nature
L’AFC se fonde généralement sur l’accord de droit
civil conclu entre les parties. Le fournisseur met
gratuitement à disposition de l’hôtelier un buffet
avec ses équipements, par exemple, parce qu’il
a passé avec lui un contrat d’achat exclusif. Le bien
demeure néanmoins propriété du fournisseur
(location gratuite) ou est cédé à l’hôtelier à
l’échéance de la durée contractuelle (vente gra-
tuite). L’octroi de ce droit exclusif est imposable
au taux normal. Dans ce contexte, il y a lieu de
procéder comme suit:
Tout d’abord, l’hôtelier divise la valeur de l’instal-
lation montée par la durée contractuelle (nombre
d’années), afin d’en déterminer la valeur annuelle.
Ensuite, il comptabilise cette valeur une fois par
année au titre de contre-prestation pour le droit
exclusif accordé et la soumet à la TVA au taux
normal. De son côté, le fournisseur peut procé-
der à la déduction de l’impôt préalable dans le
cadre de son activité commerciale. Du point de
vue de la taxe sur la valeur ajoutée, il importe
peu que l’objet reste ou non en possession du
fournisseur à l’expiration de la durée contrac-
tuelle.
Rémunération supplémentaire ou paiement
complémentaire par le fournisseur
Si l’hôtelier achète davantage de marchandises
qu’il n’a été initialement convenu, le fournisseur
lui verse, à la fin de l’année, une rémunération
supplémentaire, calculée sur la base de la quan-
tité acquise en plus. Cette rémunération repré-
sente, pour l’hôtelier, une ristourne (réduction de
charges avec correction de la déduction de l’im-
pôt préalable) et, pour le fournisseur, une dimi-
nution de la contre-prestation (correction de l’im-
pôt sur le chiffre d’affaires). Si, au contraire,
l’hôtelier achète moins de marchandises qu’initia-
lement convenu, le fournisseur lui facture un
montant complémentaire. Tandis que l’hôtelier
peut faire valoir l’impôt préalable sur ce paiement
complémentaire, le fournisseur est tenu de décla-
rer ce paiement au taux déterminant.
27. I m pos i t io n vo lo n t a i re (op t io n)
Les prestations exclues du champ de l’impôt ne
sont pas imposées et elles n’autorisent pas non
plus de déduction de l’impôt préalable. Pour pro-
fiter malgré tout de la déduction de l’impôt préa-
lable, l’hôtelier peut opter pour l’imposition des
prestations exclues du champ de l’impôt. Il peut
donc volontairement soumettre ces prestations à
l’impôt en le faisant apparaître dans la factura-
tion à son destinataire (art. 22 al. 1 LTVA) et est
alors autorisé à déduire proportionnellement l’im-
pôt préalable. 20
➜ Dorénavant, il n’est plus nécessaire de sou-
mettre à l’AFC une requête formelle pour l’impo-
sition volontaire. La mention explicite du taux de
TVA sur les factures suffit.
20 Pour la liste des prestations pour lesquelles l’imposition vo-
lontaire n’est pas possible, voir Info TVA 04 Objet de l’impôt.
39
Les prestations pour lesquelles il a été opté pour
l’imposition volontaire doivent être déclarées sous
les chiffres 200, 205, ainsi que 300/301.
Secteur administration d’immeubles
Sont en principe exclues du champ de l’impôt se-
lon l’art. 21 al. 2 LTVA entre autres la vente ainsi
que la location et l’affermage d’immeubles. La
déduction de l’impôt préalable sur les charges
liées à ces recettes est exclue.
Lorsque les prestations en lien avec un immeuble
sont exclues du champ de l’impôt et passent plus
tard sous une activité imposable (entrepreneu-
riale avec droit à la déduction de l’impôt préa-
lable), il est possible de faire valoir un dégrève-
ment ultérieur de l’impôt préalable. A l’inverse, si
les conditions de la déduction de l’impôt préa-
lable ne sont plus réunies, il est procédé à une cor-
rection de l’impôt préalable au sens d’une pres-
tation à soi-même.
Imposition volontaire / option
L’imposition volontaire des contre-prestations ré-
sultant de la vente, ainsi que de la location et de
l’affermage d’immeubles ouvre le droit à la dé-
duction préalable.
L’option de l’imposition volontaire pour la vente
d’immeubles (à l’exception du sol) ou pour la lo-
cation de biens-fonds ou d’une partie d’un bien-
fonds est toujours possible si le destinataire uti-
lise l’objet exclusivement à des fins privées (art.
22 al. 2 let. b LTVA). L’option d’imposition volon-
taire des prestations fournies en Suisse est opé-
rée par une indication claire de l’impôt sur la fac-
ture ou sur le contrat. La déclaration est faite sous
les chiffres mentionnés plus haut du décompte
TVA.
28 . L oc a t io n de p laces de p a rc
La location de places qui ne sont pas du domaine
public pour le stationnement de véhicules (places
de parc et parkings couverts ainsi que places
d’amarrage et d’entreposage à sec) est imposable
au taux normal. La durée de la location ne joue
en l’occurrence aucun rôle. Peu importe égale-
ment que ces places appartiennent à des particu-
liers ou à des collectivités publiques. Ainsi, toutes
les locations de places de parc de l’hôtel (y com-
pris les locations durables) sont imposées au taux
normal si une contre-prestation est perçue sépa-
rément.
Pour l’imposition, peu importe que le locataire
utilise ou non la place de parc.
L’utilisation à titre onéreux de places de parking
peut aussi constituer une prestation accessoire de
l’hébergement et est alors imposable au taux spé-
cial si les deux conditions suivantes sont réunies:
•lesprestationssontfourniesetutiliséesdansle
périmètredel’hôtel;
•lesprestations sontcomprisesdans leprixde
l’hébergement (nuitée avec petit-déjeuner),
c’est-à-dire que l’hôtelier ne facture pas de
contre-prestation supplémentaire. Il importe ici
que ces prestations soient fournies à tous les
clients sans supplément de prix.
40
29. Co m m is s io n s des age nces de voyages
Agences de voyages
Le terme agences de voyages regroupe des tour-
opérateurs (organisateurs de voyages) et des re-
tailers (revendeurs qui offrent les arrangements
des tour-opérateurs). Sont assimilés aux agences
de voyages les auto caristes, des bailleurs d’appar-
tements et de maisons de vacances et autres en-
treprises qui offrent des prestations dans le sec-
teur du tourisme, même si leur activité ne se limite
pas à ce type de prestations.
Vente d’arrangements à des agences de voyages
L’appréciation fiscale de cette opération est la
même, que l’arrangement soit vendu directement
au client ou qu’il soit vendu à une agence de
voyages agissant en son nom propre. Dans les
deux cas, la contre-prestation perçue est soumise
à la TVA au taux correspondant (p. ex. prestation
d’hébergement au taux spécial, prestation de la
restauration au taux normal).
Commissions versées aux agences de voyages
suisses
D’une manière générale, les commissions versées
aux agences de voyages suisses se calculent à par-
tir du montant brut, c’est-à-dire du chiffre d’af-
faires, TVA incluse. Les commissions qu’un restau-
rateur verse à des agences de voyages, offices du
tourisme, etc. ne sont pas assimilées à une dimi-
nution de la contre-prestation. Ces versements
sont comptabilisés comme charges.
Dans les exemples suivants, nous partons d’un prix
de l’arrangement de 120 francs (prix brut pour la
nuitée et le petit-déjeuner) y compris 3,8% de
TVA. L’agence de voyages exige une commission
de 10%, soit 12 francs sur le prix de l’arrangement.
Comme l’agence de voyages suisse est également
soumise à la TVA, la commission de 12 francs
comprend également un impôt préalable de
0.90 franc (12 francs/108,0 x 8,0). L’hôtelier enre-
gistre cette commission comme dépense et peut
donc faire valoir l’impôt préalable, pour autant
que la facture de l’agence de voyages mentionne
la TVA (art. 26 LTVA), au taux normal dans le cas
présent.
Variante 1
L’hôte paie le prix complet à l’hôtel. L’hôtel paie
ultérieurement la commission sur le montant de-
mandé à l’hôte.
Prix pour la chambre/petit-déjeuner,
net CHF 115.60
3,8% TVA CHF 4.40
Prix de l’arrangement total,
incl. 3,8% TVA CHF 120.00
Commission agence de voyages
(10% de 120 francs) CHF 12.00
incl. 8,0% TVA (part de l’impôt 0.90 franc)
En conséquence, l’hôtel doit comptabiliser le
montant suivant pour le décompte à l’AFC:
Impôt sur le chiffre d’affaires nuitée CHF 4.40
(taux spécial)
moins impôt préalable sur la CHF 0.90
commission (taux normal)
Montant de l’impôt net CHF 3.50
Chiffre d’affaires net nuitée CHF 115.60
moins commission agence de
voyages nette CHF 11.10
Produit net hôtel par nuitée CHF 104.50
41
Dans cette variante on applique deux taux de l’im-
pôt (impôt sur le chiffre d’affaires – taux spécial
et impôt préalable – taux normal).
Variante 2
L’hôte paie la facture à l’agence de voyages et
l’agence de voyages verse à l’hôtel le montant net
après déduction de la commission. L’hôtel reçoit
de l’agence de voyages suisse le montant net
(après déduction de la commission, soit 120 francs
x 0,9 = 108 francs). Ce chiffre d’affaires est imposé
à 3,8% (108 francs/103,8 x 3,8), ce qui correspond
à un montant de 3.95 francs.
Prix brut
(nuitée/petit-déjeuner) CHF 120.00
moins commission agence de voyages CHF 12.00
Total versement à l’hôtel CHF 108.00
moins impôt sur le chiffre d’affaires
(3,8%) CHF 3.95
Produit net de l’hôtel par nuitée CHF 104.05
Dans cet exemple, il n’y a pas d’impôt préalable
pour la commission versée à l’agence de voyages
vu que celle-ci a été directement portée en dé-
duction du prix brut. Un tel procédé n’est auto-
risé que si l’agence de voyages vend l’arrange-
ment en son nom propre. En revanche, si le tiers
(agence de voyages, office du tourisme) agit sim-
plement en tant qu’intermédiaire au nom de l’hô-
telier, celui-ci doit imposer l’intégralité des contre-
prestations dues par le client, c’est-à-dire sans
déduction de la commission versée à l’intermé-
diaire.
Commissions versées aux agences de voyages
à l’étranger
Les prestations d’hébergement sont fournies au
lieu où se trouve l’immeuble correspondant (hô-
tel, appartement de vacances, camping, etc.) (art.
8 al. 2 let. f LTVA). Pour les deux variantes ci-des-
sous, les prestations d’hébergement sont fournies
en Suisse.
Variante 1
L’hôte paie le prix complet (y compris la commis-
sion) à l’hôtel. L’hôtel paie ultérieurement la com-
mission sur le montant demandé à l’hôte.
L’hôtel peut calculer ici la commission de 10%
directement à partir du produit net (115.60
francs), soit une commission de 11.55 francs. L’hô-
tel a alors une dette fiscale de 4.40 francs (3,8%
de 115.60 francs), il doit cependant verser une
commission inférieure (sans droit à la déduction
de l’impôt préalable) à l’agence de voyages à
l’étranger.
Produit brut par nuitée CHF 120.00
moins impôt sur le chiffre d’affaires
(3,8%) CHF 4.40
Produit net CHF 115.60
moins commission à l’agence de
voyages à l’étranger (10%) CHF 11.55
Produit net hôtel par nuitée CHF 104.05
Impôt sur le chiffre d’affaires généré
par la nuitée CHF 4.40
(chiffre 341 du décompte TVA)
plus prestations de services par
l’étranger CHF 0.90
(impôt sur les acquisitions 8,0% de CHF 11.55 [net
100%];chiffre381dudécompteTVA)
moins déduction de l’impôt préalable
sur les prestations de services fournies
par l’étranger CHF 0.90
(chiffre 400 du décompte TVA)
Montant de l’impôt net CHF 4.40
42
Impôt sur les acquisitions
La limite des 10 000 francs ne vaut pas pour les
établissements déjà enregistrés au registre TVA.
Ces destinataires de prestations doivent déclarer
spontanément toutes les prestations et acquisi-
tions soumises à l’impôt sur les acquisitions (art.
47 al. 1 LTVA) dans leurs décomptes TVA. L’impôt
sur les acquisitions déclaré peut être déclaré
comme impôt préalable et porté en déduction sur
le même décompte, pour autant que les condi-
tions donnant droit à la déduction de l’impôt pré-
alable soient réunies.
Variante 2
L’hôte paie la facture à l’agence de voyages et
l’agence de voyages verse le montant net à l’hô-
tel après déduction de la commission. Dans cette
variante l’agence de voyages étrangère est assu-
jettie à la TVA en Suisse et doit donc décompter
au taux spécial les prestations qu’elle a vendues
en son nom propre.
L’hôtel reçoit de l’agence de voyages étrangère le
montant sans TVA (après déduction de la commis-
sion) de 104.05 francs (120 francs moins la TVA
[4.40 francs] = 115.60 francs moins 10% = 104.05
francs). Ce produit brut est imposé à 3,8%
(104.05/103,8 x 3,8 = 3.80 francs).
Produit brut de l’agence de voyages CHF 104.05
moins impôt sur le chiffre d’affaires
(3,8%) CHF 3.81
Produit net hôtel par nuitée CHF 100.24
Conclusion pour le calcul du prix de la nuitée
offert à l’agence de voyages
Sur la base des exemples de calculs susmention-
nés, l’hôtelier doit calculer le prix de la nuitée qu’il
entend offrir ou facturer aux agences de voyages.
En définitive, peu importe à qui l’impôt et les
taxes sont dus et quel en est le montant. Ce qui
compte c’est que le prix net de la chambre per-
mette de couvrir les frais et de réaliser un gain en
conséquence.
30 . Do m m ages - i n té rê t s /a n n u la t io n
Les prestations en dommages-intérêts véritables
(p. ex. bris de vaisselle) n’ont pas valeur de contre-
prestations et ne sont pas imposables (art. 18
al. 2 let. i LTVA).
Les paiements versés par les clients en raison d’an-
nulations (p. ex. paiements no show) sont répu-
tés dommages-intérêts véritables. Pour l’hôtelier,
ils ne représentent pas de contre-prestations et
n’entraînent pas de correction de la déduction de
l’impôt préalable.
L’annulation peut être prouvée par une copie de
la pièce comptable qui a été remise au client. Il
est conseillé d’établir en tous les cas un justifica-
tif séparé portant la mention «demande de dom-
mages-intérêts» ou de facturer séparément les
frais d’annulation. Lorsque la prestation comman-
dée a déjà été facturée et qu’aucun rectificatif n’a
été établi pour l’annulation, le montant reçu doit
être déclaré au taux déterminant.
Ces prestations en dommages-intérêts doivent
être déclarées sous le chiffre 910 dans le décompte
TVA.
43
31. Pou rbo i re s
Les pourboires volontaires font partie de la
contre-prestation imposable lorsqu’ils doivent
être remis au restaurateur en sa qualité d’em-
ployeur.
Dans l’hôtellerie, il est usuel que les pourboires
promis ne soient payés qu’à la fin du séjour, avec
le règlement de la facture de l’hôtel. Pour les pe-
tites consommations, les clients se voient remettre
des bons à signer, appelés Guest-Checks, sur les-
quels repose ensuite l’établissement de la facture
de l’hôtel (saisie des prestations). Souvent, les
clients indiquent un certain montant, au titre de
pourboire, sur ces chèques. Ce montant apparaît
ensuite comme pourboire sur la facture de l’hô-
tel remise à la fin du séjour.
Pour que ce pourboire volontaire ne soit pas com-
pris dans la contre-prestation imposable, il faut
que les conditions suivantes soient remplies de
manière cumulative:
• lemontantpromisdoitêtreintégralementversé
auxcollaborateurs;
• leversementdespourboiresauxcollaborateurs
doit pouvoir être prouvé par l’établissement as-
sujetti;
• les pourboires doivent être comptabilisés de
manièreneutreparl’établissement;
• lepourboiredoitêtrefacturéséparément;
• surlafacture,aucuneTVAnedoitêtremention-
née sur le pourboire.
32 . Ve n te d ’œ u v res d ’a r t
La vente d’œuvres d’art (tableaux p. ex.) par leur
créateur (artiste) n’est en règle générale pas sou-
mise à la TVA. Si un artiste expose ses œuvres dans
un établissement hôtelier, s’il les vend en son
propre nom, cette vente est donc exclue de la
TVA. Si l’hôtelier perçoit une commission sur les
objets vendus, cette commission est imposable au
taux normal. Par contre, si l’exploitant vend une
telle œuvre en son nom pour le compte de l’ar-
tiste, le prix de vente et l’éventuelle commission
qu’il touche sont imposables au taux normal.
33 . L oc a t io n de c h a m b res d ’hô te l à u n au t re é t a b l i s se m e nt
Si un hôtel met à la disposition d’un autre hôtel
une ou plusieurs chambres (en cas d’un manque
de capacités, d’overbooking, etc.), il s’agit en prin-
cipe d’une prestation d’hébergement imposable
au taux spécial. En revanche, si un hôtel loue une
ou plusieurs chambres, voire une aile entière, pour
une période déterminée ou non, pour son usage
exclusif (autrement dit, le locataire peut disposer
en son nom et pour son propre compte des
chambres en question), il s’agit d’une location ex-
clue du champ de l’impôt.
➜ Il est recommandé d’opter pour une imposition
volontaire, pour faire valoir une déduction de
l’impôt préalable.
34 . Déd uc t io n de l ’ im pôt p ré a la b le su r l e s f ra i s de co n s t i t u t io n
La déduction de l’impôt préalable grevant les frais
de constitution, tels que les dépenses pour au-
thentification des dispositions adoptées lors de
l’assemblée générale, l’inscription au registre du
44
commerce, ainsi que l’organisation (analyses du
marché, campagnes publicitaires, etc.), est auto-
risée si ces frais concernent une activité commer-
ciale imposable donnant droit à la déduction de
l’impôt préalable (art. 28 LTVA) et qu’ils ont été
inscrits dans la comptabilité.
35 . Re m bou r se m e nt de l a T VA au x g rou pes des pe r so n nes spéc i f iq ues e t l e s o rg a n i s a t io n s i n te r n a t io n a le s
Remboursement de la TVA à des entreprises
dont le siège social se situe à l’étranger
Les entreprises étrangères qui ont engagé en
Suisse des dépenses au titre d’activités entrepre-
neuriales (participation à une foire à Genève
p. ex.) et dont les fournisseurs de prestations
suisses assujettis à la TVA facturent leurs presta-
tions ou leurs biens au moyen d’une facture
conforme 21 peuvent prétendre au rembourse-
ment de l’impôt.
Les entreprises étrangères doivent remplir les
conditions suivantes de manière cumulative:
• ilsontleurdomicile,siègesocialouleurséta-
blissementsstablesàl’étranger;
• ilsnesontpasinscritsauregistredesassujettis
sur le territoire suisse (Suisse et Liechtenstein)
etnesontpasassujettis;
• ilsnefournissentaucuneprestationsurleter-
ritoiresuisse;
• ilsprouventàl’AFCleurqualitéd’entrepreneur
dans l’Etat dans lequel ils ont leur domicile ou
leursiège;
22 Voir chapitre 9 Précisions concernant la facturation.21 Voir chapitre 9 Précisions concernant la facturation.
• les factures remises répondent aux exigences
requises 22 et concernent la période de rembour-
sementactuelle;
• l’Etatdanslequell’entrepriserequéranteason
siège respecte les dispositions de la réciprocité,
c’est-à-dire que les entreprises suisses peuvent
faire valoir à l’étranger le remboursement d’un
éventuel impôt sur les charges soumises à la
TVA;
• ilsnedéposentqu’uneseuledemandeparan-
néecivile;
• laTVAestrembourséesilesbiensetlespresta-
tions de services acquises servent à obtenir un
chiffred’affairessoumisàl’impôt;
•lemontantminimaldelademandeestde500
francs (d’impôt remboursable).
Les demandes de remboursement doivent être dé-
posées dans les six mois qui suivent la fin de l’an-
née civile durant laquelle les prestations ont été
acquises, c’est-à-dire jusqu’au 30 juin de l’année
suivante. Les demandes de remboursement seront
adressées à l’AFC avec les originaux des factures
des fournisseurs. L’entreprise étrangère doit au
surplus désigner un représentant (une personne
domiciliée en Suisse, un partenaire commercial
p. ex.), qui servira d’intermédiaire pour la corres-
pondance et le remboursement de la TVA.
Exportations dans le trafic des voyageurs lors
de ventes en magasin (tax-free for tourists)
Les ventes effectuées dans le cadre du trafic tou-
ristique en faveur de personnes domiciliées à
l’étranger valent livraisons de biens sur le terri-
toire suisse et sont par conséquent imposables.
45
23 Ordonnance du DFF régissant l’exonération fiscale de livrai-
sons de biens sur le territoire suisse en vue de l’exportation
dans le trafic touristique (en vigueur depuis le 1er mai 2011).
Elles peuvent toutefois être exonérées de l’impôt
si les conditions suivantes sont remplies de ma-
nière cumulative:
• leprixdeventedesobjetsdoits’éleveraumoins
à300francs(TVAincl.);
• l’acquéreurnedoitpasêtredomiciliéenSuisse
nidanslaPrincipautédeLiechtenstein;
• lebiendoitêtredestinéàl’usageprivéouàun
cadeauetildoitêtreexportédansles30jours;
• la preuve de l’exportation est apportée au
moyen d’un document d’exportation attesté ou
au moyen d’un document d’exportation non at-
testé accompagné d’une taxation à l’importa-
tion établie par une autorité douanière étran-
gère;
• ladéclarationd’exportationdoitêtreétablieau
nom de l’acquéreur et ne faire mention que des
bienslivrésàcedernier;
• le fournisseur (vendeur) et l’acquéreur (ache-
teur) attestent par leur signature de la véracité
des indications figurant sur le document d’ex-
portation.
Différence entre document d’exportation
attesté et non attesté
Document d’exportation attesté
L’attestation est délivrée lors de la sortie de l’ache-
teur du territoire par un bureau de douane suisse.
A défaut, une autorité douanière étrangère ou
une ambassade suisse ou un consulat suisse situé
dans l’Etat de résidence de l’acquéreur peut at-
tester sur le document d’exportation que les biens
se trouvent à l’étranger.
Document d’exportation non attesté
Dans le cas d’un document non attesté on ne dis-
pose que d’une taxation à l’importation établie par
une autorité douanière de l’Etat de domicile de
l’acheteur. Seules les taxations à l’importation éta-
blies dans une des langues nationales ou en anglais
sont acceptées. Il y a lieu de joindre une traduction
certifiée conforme dans une de ces langues si l’at-
testation est rédigée dans une autre langue.
Afin de pouvoir faire valoir une exonération de
l’impôt d’une boutique d’horlogerie – rattachée
à un hôtel par exemple – pour la vente d’une
montre de valeur à un particulier domicilié en
Biélorussie, le magasin doit, en sa qualité de four-
nisseur/vendeur, disposer d’un document attesté
ou non attesté (avec taxation d’importation d’une
autorité douanière étrangère). Si la boutique ne
peut fournir un document d’exportation à l’occa-
sion d’un contrôle TVA, il s’agit, comme men-
tionné en introduction, d’une livraison de biens
sur le territoire suisse.
L’AFC a mis en ligne sur son site un document d’ex-
portation à télécharger. Les vendeurs/fournisseurs
restent libres de concevoir leurs propres docu-
ments d’exportation, mais ceux-ci doivent ré-
pondre à certaines conditions. Pour les groupes
de touristes, le fournisseur peut soit appliquer les
dispositions susmentionnées, soit profiter de la
règlementation spéciale pour les groupes de tou-
ristes, auquel cas il doit être au bénéfice d’une au-
torisation spéciale délivrée exclusivement par
l’AFC. 23
Exonération de la TVA pour les missions
diplomatiques et les organisations
internationale (dégrèvement à la source)
Aux termes de l’art. 144 de l’OTVA, les livraisons
de biens et les prestations de services faites sur le
territoire suisse par des assujettis à des bénéfi-
ciaires institutionnels ou à des personnes bénéfi-
ciaires sont exonérées de l’impôt. L’exonération
de l’impôt n’est applicable qu’aux livraisons et aux
46
prestations de services faites à des personnes bé-
néficiaires qui les destinent exclusivement à leur
usage personnel ou à des bénéficiaires institution-
nels qui les destinent exclusivement à leur usage
officiel. Les bénéficiaires institutionnels sont des
missions diplomatiques, des organisations inter-
nationales (ONU avec siège à Genève p. ex.), tan-
dis que les personnes bénéficiaires sont les di-
plomates, les chefs d’Etat, les fonctionnaires
consulaires, ainsi que les membres de leurs fa-
milles qui jouissent du statut diplomatique.
La personne bénéficiaire doit en outre justifier
spontanément à l’hôtelier de son identité au
moyen de la carte de légitimation émise par le
DFAE ou «Permis Ci» en cours de validité. Il existe
plusieurs formulaires pour l’exonération de l’im-
pôt à la source. Des informations importantes à
l’attention du fournisseur (hôtelier) figurent au
verso des formulaires officiels. Il y a lieu de res-
pecter à la lettre toutes les instructions qui y sont
données, faute de quoi la prestation ne pourra
bénéficier de l’exonération d’impôt.
Ce qui compte, c’est que l’hôtelier n’exonère sa
prestation de l’impôt en faveur d’une personne
ou d’un bénéficiaire institutionnel qu’à condition
d’avoir reçu au préalable le formulaire officiel dû-
ment complété et signé. La facture doit compor-
ter, aussi bien sur l’original que sur les copies, la
mention «Exonéré» ou «Exonération TVA selon
l’art. 144 OTVA». L’hôtelier doit déclarer les
chiffres d’affaires provenant de livraisons et de
prestations fournies en exonération de TVA aux
bénéficiaires sous chiffre 200 du décompte TVA.
Il peut les déduire sous chiffre 220 dudit décompte
TVA. 24 Aux fins de contrôle, l’hôtelier doit con-
server dûment tous les originaux des formulaires
officiels utilisés avec les autres pièces justificatives
(copie de la facture) jusqu’à l’expiration de la pres-
cription absolue. Le formulaire officiel ne doit être
remis à l’AFC qu’à sa demande expresse.
Il n’est possible de requérir l’exonération de l’im-
pôt que dans la mesure où le total de la facture
s’élève à 100 francs au moins (TVA incl.) (avec
quelques exceptions, telles que les prestations de
services en matière de télécommunications ou les
livraisons d’eau amenée par des conduites).
36 . Vouc he r s
Certains prestataires, qui offrent les services de
plusieurs hôtels (par catalogue, sur Internet),
vendent au client des bons d’hébergement dans
l’un de ces hôtels. Le client doit néanmoins véri-
fier avant le départ auprès de l’hôtel s’il y a en-
core des chambres libres. Il s’engage en outre à
acquérir, pour un montant minimal convenu, des
prestations de restauration au restaurant de l’hô-
tel. L’hôtel ne perçoit pas de contre-prestation
pour la prestation d’hébergement, ni du vendeur
du bon, ni du client.
Lorsque l’hôtel opte pour un tel concept et offre
gratuitement l’hébergement au client, seule la
contre-prestation facturée au client pour la pres-
tation de la restauration est imposable au taux nor-
mal. L’hébergement gratuit n’entraîne pas de cor-
rection de la déduction de l’impôt préalable pour
l’hôtelier.
Comme l’hébergement est gratuit, la contre-
prestation payée par le client pour le petit-déjeu-
ner est imposable au taux normal puisqu’elle ne
se rattache pas à une nuitée imposée au taux spé-
cial.
24 Cela ne vaut pas pour les assujettis qui décomptent au moyen
de la méthode de la dette fiscale nette. Voir à ce sujet la bro-
chure Info TVA 17 Prestations fournies aux représentations
diplomatiques et aux organisations internationales.
47
Pour le prestataire (vendeur) qui vend de tels
bons, la contre-prestation versée par le client est
la contrepartie d’un service hôtelier imposable au
taux normal.
37. Re fac t u ra t io n s a n s va leu r a jou tée / su p p lé m e nt
L’impôt se calcule sur la contre-prestation effec-
tive (art. 24 al. 1 LTVA). La contre-prestation cor-
respond à la valeur patrimoniale que le destina-
taire, ou un tiers à sa place, remet en contrepartie
d’une prestation (art. 3 let. f LTVA). La contre-
prestation comprend notamment la couverture
de tous les frais, qu’ils soient facturés séparément
ou non.
Si une marchandise ou une prestation est refac-
turée à un autre hôtel (personne juridique avec
propre numéro de TVA), le montant est soumis au
taux normal, même si aucune valeur ajoutée / sup-
plément (marge pour frais généraux) n’est inclus
(p. ex. dans le cas d’une location de collaborateurs
lorsque seuls sont facturés les coûts salariaux et
les charges sociales).
Cette règle ne vaut pas pour la location de
chambres d’hôtel à un autre hôtel. 25
25 Voir chapitre 33 Location de chambres d’hôtel à un autre
établissement.
48
Aut res in fo rmat ions
38 . Co n se i l s e t a s t uces
Saisie comptable de la TVA
Pour saisir correctement la TVA, il est indispen-
sable de tenir une comptabilité réglementaire sur
les plans formel et matériel. La TVA requiert un
certain ajustement de la comptabilité aux spéci-
ficités de cet impôt. Dans la plupart des cas, il suf-
fit de créer des comptes ou des codes supplémen-
taires pour la TVA ainsi que d’ajuster les journaux
ou les livres auxiliaires existants.
Une comptabilité mal tenue, des comptes annuels,
documents et justificatifs manquants ou incom-
plets peuvent avoir des répercussions défavo-
rables, notamment lors de contrôles fiscaux, et
entraîner une taxation par estimation par l’AFC
(art. 79 LTVA).
Le fil conducteur est un composant important de
la comptabilité qui garantit la documentation for-
melle. Par fil conducteur, on entend le suivi des
opérations commerciales à partir de la pièce jus-
tificative individuelle jusqu’au décompte TVA en
passant par la comptabilité, et vice versa. Ce fil
conducteur doit être garanti en tout temps et sans
perte de temps, y compris par sondage.
A cet égard, le fait d’utiliser des moyens tech-
niques ou non pour la tenue des livres comptables
et pour l’archivage n’a pas d’importance. Ce fil
conducteur requiert en particulier:
• une organisation claire des livres comptables
ainsi que des libellés compréhensibles dans les
écriturescomptablesetdanslesjournaux;
• despiècesjustificativesavecmentiondesimpu-
tationsetdespaiements;
• unclassementetuneconservationenbonordre
et systématique des livres comptables et des
pièces justificatives.
On renoncera, dans la mesure du possible, aux
écritures collectives. Si, par exemple, des écritures
comptables résumées ne sont établies que pério-
diquement dans les comptes du grand-livre, il faut
s’assurer que la possibilité de vérifier les écritures
collectives est garantie au moyen de journaux sé-
parés.
➜ Il est donc recommandé d’apposer, avant clas-
sement, une brève mention sur chaque pièce
comptable reçue pour indiquer la destination de
la dépense (repas du personnel, p. ex.).
Etant donné que la TVA représente un poste
neutre du point de vue comptable (le solde de tous
les comptes est établi chaque trimestre puis trans-
mis à l’AFC), il faudrait comptabiliser la TVA due
sur le chiffre d’affaires sur un compte séparé «im-
pôt sur le chiffre d’affaires». Les impôts préalables
à porter en déduction lors de l’achat de biens ou
de prestations de services sont saisis sur les comptes
«impôt préalable grevant les coûts en matériel et
en prestations de services» ou «impôt préalable
grevant les investissements et autres charges d’ex-
ploitation». Selon la situation de l’hôtel, il est né-
cessaire de comptabiliser encore d’autres comptes
d’impôt préalable du fait d’une double affectation
(p. ex. correction de l’impôt préalable du fait des
prestations à soi-même, du dégrèvement ultérieur
ou d’une réduction de l’impôt préalable). Il est
recommandé en outre de prévoir un compte
«créance fiscale» dans la comptabilité. Ce compte
contient les soldes trimestriels du compte du
chiffre d’affaires et des comptes de l’impôt préa-
lable. A partir de ce compte est opéré le paiement
de la dette fiscale due à l’AFC, et le montant du
versement est identique avec le chiffre 500 du
décompte TVA.
49
Décompte TVA
On notera qu’il existe deux formulaires selon que
l’on décompte selon la méthode effective ou se-
lon la méthode des taux de la dette fiscale nette.
Formulaire Décompte TVA (méthode effective),
voir page 54.
Formulaire Décompte TVA (méthode des taux
de la dette fiscale nette), voir page 55.
Mieux vaut prévenir que guérir
Afin d’éviter des erreurs qui apparaîtront au plus
tard lors d’un contrôle TVA, nous recommandons
d’effectuer chaque année, sous votre propre res-
ponsabilité, les contrôles suivants:
1. Vérifier si les chiffres d’affaires déclarés dans
le décompte TVA (achat de moyens d’exploi-
tation imposables, exclus du champ de l’impôt
ou exonérés) concordent avec ceux qui res-
sortent de la comptabilité (en tenant compte
des éléments qui n’ont pas valeur de contre-
prestations au sens de l’art. 18 al. 2 LTVA, tels
que les versements en dommages-intérêts, les
paiements no show). On vérifiera aussi la né-
cessité de déclarer les éventuelles prestations
soumises à l’impôt sur les acquisitions.
2. Vérifier si les impôts préalables déduits
concordent avec ceux qui ressortent de la
comptabilité (en tenant compte des possibles
corrections de l’impôt préalable du fait de
prestations à soi-même ou d’une double af-
fectation, des dégrèvements ultérieurs de
l’impôt préalable ou des réductions de la
déduction de l’impôt préalable). De même
convient-il d’examiner s’il est possible de faire
valoir la déduction de l’impôt préalable sur les
prestations soumises à l’impôt sur les acquisi-
tions.
3. Examiner les conditions formelles et maté-
rielles des factures fournisseurs permettant de
faire valoir la déduction de l’impôt préalable.
On examinera en particulier aussi les facteurs
de fournisseurs étrangers qui ne contiennent
généralement pas de TVA suisse (possibilité de
déduction de l’impôt préalable du fait d’une
taxation d’importation de l’Administration
fédérale des douanes). Il y a lieu, par ailleurs,
de vérifier la conformité TVA des contrats
(contrats de bail en particulier).
4. Contrôler les déclarations des prestations à
soi-même (prélèvements en nature, parts pri-
vées aux frais d’automobile, etc.) et des pres-
tations au personnel (taux, classes d’âge, etc.).
Distinction entre prestations à soi-même en
tant que correction de l’impôt préalable (pour
les entreprises en raison individuelle) ou en
tant que prestation à titre onéreux (impôt sur
les livraisons).
5. Vérifier le caractère complet de toutes les
attestations (déclarations d’exportation)
pour les prestations exclues du champ de
l’impôt.
6. Examiner l’exactitude de tous les taux appli-
qués (sur les caisses enregistreuses, dans la
comptabilité débiteurs/créditeurs, etc.).
7. Rectifier la déduction de l’impôt préalable en
raison des prestations exclues du champ de
l’impôt, c’est-à-dire intérêts, revenus des
loyers pour lesquels il n’y a pas eu ou pas pu
avoir d’imposition volontaire. De même, faut-
il examiner une correction de l’impôt préalable
pour l’utilisation mixte (p. ex. lorsque le bâti-
ment d’exploitation est utilisé pour des pres-
tations exclues du champ de l’impôt).
8. Contrôler chaque année les conditions for-
melles pour l’établissement des factures aux
clients, en francs suisses et en monnaie étran-
gère.
50
9. Contrôler périodiquement l’avantage de la
méthode de facturation forfaitaire ou effec-
tive (saisie des combinaisons de prestations
pour la part d’hébergement et de subsis-
tance). Il est possible de passer de la factura-
tion forfaitaire à la facturation effective et in-
versement pour une nouvelle période fiscale
(année civile), sans en avertir préalablement
l’AFC.
10. Contrôler périodiquement l’avantage de la
méthode de décompte: décompte effectif ou
méthode des taux de la dette fiscale nette.
Désormais, un passage de la méthode effec-
tive à la méthode des taux de la dette fiscale
nette est possible après trois ans d’assujettis-
sement à la TVA, et doit être annoncé au pré-
alable à l’AFC. La méthode des taux de la dette
fiscale nette doit être maintenue pendant au
moins un an. 26
➜ Il est nécessaire de procéder chaque année à
une mise en concordance de l’impôt sur le chiffre
d’affaires et de l’impôt préalable avec la compta-
bilité financière et la déclaration TVA. Il s’agit de
la plausibilité non seulement des chiffres d’af-
faires, mais aussi de l’ensemble des charges et in-
vestissements au regard de l’impôt préalable. Les
explications figurant aux art. 126 -129 OTVA
peuvent servir d’aide. Ces articles fixent entre
autres les travaux qu’un hôtel doit effectuer du
point de vue de la TVA dans le cadre de l’établis-
sement de sa clôture annuelle.
Comment procéder en cas de correction
d’erreur dans le décompte TVA?
L’assujetti est tenu d’effectuer la concordance des
décomptes TVA avec ses comptes annuels et de
corriger les erreurs dans son décompte (finalisa-
tion), au plus tard dans le décompte établi pour
la période pendant laquelle tombe le 180e jour
qui suit la fin de l’exercice considéré. Les erreurs
constatées doivent être signalées à l’AFC au
moyen du décompte rectificatif (art. 72 LTVA). Le
décompte rectificatif est disponible sur le site de
l’AFC www.estv.admin.ch. Si aucune erreur n’a été
constatée lors de la concordance annuelle, il n’est
pas nécessaire de remettre un décompte rectifi-
catif / une concordance annuelle. Si aucun dé-
compte rectificatif n’est parvenu à l’AFC dans les
240 jours qui suivent la fin de l’exercice concerné,
elle part du principe que les décomptes TVA re-
mis par l’hôtelier sont complets et corrects et que
la période fiscale est finalisée.
Formulaire Concordance annuelle (décompte rec-
tificatif – méthode effective), voir page 56.
Formulaire Concordance annuelle (décompte rec-
tificatif – taux de la dette fiscale nette / taux for-
faitaires, voir page 57.
➜ Les corrections des décomptes semestriels, tri-
mestriels ou mensuels (non correctement remis)
peuvent être opérées au moyen des formulaires
de décompte TVA pendant la période fiscale en
cours avec les décomptes rectificatifs pour la mé-
thode effective ou la méthode des taux de la
dette fiscale nette / taux forfaitaires.
Formulaire Décompte rectificatif (méthode effec-
tive), voir page 58.
Formulaire Décompte rectificatif (taux de la dette
fiscale nette / taux forfaitaires), voir page 59.26 Pour en savoir plus sur la méthode des taux de la dette fis-
cale nette, voir chapitre 8.
51
Conseils en vue du contrôle TVA
Une experte fiscale ou un expert fiscal de la TVA
s’est-il annoncé chez vous? Ou vous attendez-vous
à ce qu’un contrôle TVA puisse avoir lieu prochai-
nement? Les informations qui suivent ont pour
but de démontrer comment se déroule un contrôle
TVA.
1. A l’annonce d’un contrôle (l’expert fiscal TVA
prend en règle générale contact avec vous
ou votre fiduciaire par téléphone avant le
contrôle) vous fixez la date de sorte à avoir suf-
fisamment de temps pour ellectuer tous les
travaux préparatoires. Une confirmation écrite
vous sera envoyée qui précisera la date du
contrôle, l’endroit où la révision a lieu (chez
vous ou éventuellement au domicile de votre
fiduciaire), les périodes de contrôle et la du-
rée approximative du contrôle. L’expert fiscal
TVA vous indiquera aussi de quels documents
il aura besoin pour le contrôle (comptabilité
et comptes annuels, livres comptables, fac-
tures créanciers et débiteurs, livres des salaires,
documents d’exportation et d’importation,
contrats, décompte TVA, etc.).
2. Prenez contact, avant le contrôle, avec votre
conseiller TVA (fiduciaire) pour déterminer les
risques potentiels et trouver des solutions per-
mettant de les limiter ou de les réduire.
3. Désignez une seule personne de contact ou un
seul interlocuteur dans l’établissement pour
donner des renseignements et fournir des do-
cuments à l’expert fiscal TVA.
4. Mettez à la disposition de l’expert un local ré-
servé à son seul usage.
5. Après un entretien introductif, l’expert fiscal
va effectuer une première analyse et vous po-
sera éventuellement des questions sur l’acti-
vité commerciale, sur les particularités de votre
entreprise, sur les personnes répondant de la
direction des affaires, les personnes respon-
sables de la comptabilité et des décomptes
TVA, le nombre d’employé etc. Le cas échéant,
il peut être utile de lui faire visiter rapidement
votre établissement.
6. Comment l’expert fiscal TVA procède-t-il pour
un contrôle?
– Entrée en matière (comme mentionné sous
chiffre5);
– contrôle de l’intégralité des déclarations des
contre-prestations (ensemble des chiffres
d’affaires, contre-prestations provenant de
la vente de moyens d’exploitation, les élé-
ments n’ayant pas valeur de contre-presta-
tions,lescompensationsdecréance);
– contrôle de la conformité formelle et maté-
rielleetdel’intégralitédelacomptabilité;
– contrôle des chiffres d’affaires (application
des taux corrects) et de l’impôt préalable
(corrections de l’impôt préalable, absence
de déductions sur les prestations exclues du
champdel’impôt);
– contrôle des états de faits particuliers rela-
tifs à la TVA tels que les échanges de pres-
tations entre personnes proches, les chan-
gements d’affectation (prestations à soi-
même ou dégrèvement ultérieur de l’impôt
préalable), utilisation mixte (notamment
pour la voiture de service – parts privées aux
frais d’automobile), imposition volontaire
des prestations exclues du champ de l’impôt,
contrats, paiements anticipés, etc.
7. Enquérez-vous régulièrement de l’avancement
du contrôle et des résultats. L’expert fiscal TVA
ne visualisera pas chaque quittance et chaque
facturedelapériodecontrôlée;ilselimitera
généralement à une période représentative
qui englobera normalement une année, ou –
selon la taille de l’entreprise – portera par
exemple seulement sur un mois. Par la suite,
l’expert fiscal procédera à une extrapolation
52
du résultat, c’est-à-dire que la proportion des
différences constatées dans la période analy-
sée sera appliquée à la totalité de la période
de contrôle.
8. A la fin du contrôle, l’expert fiscal TVA discu-
tera avec vous le résultat global. Il vous remet-
tra ensuite le résultat final du contrôle (page
de garde avec la correction de l’impôt corres-
pondante, le résultat du contrôle n’est pas une
décision) avec les annexes correspondants
d’où ressortent les détails de chaque position
corrigée. En signant le résultat du contrôle,
vous ne faites que confirmer que les correc-
tions ont été discutées avec vous. Demandez
déjà à votre fiduciaire de vérifier le résultat du
contrôle. Le cas échéant, vous pouvez ordon-
ner un paiement à l’AFC sur la base du résul-
tat du contrôle. Cela a pour effet de minimi-
ser l’intérêt de retard dû à partir de l’échéance
moyenne.
9. L’expert discute encore en interne le résultat
du contrôle TVA de votre entreprise, après
quoi le résultat du contrôle sous forme d’une
«notification d’estimation» avec les instruc-
tions (titre: «A l’attention du contribuable»)
vous sera envoyé par poste. La notification
d’estimation constitue une décision formelle
et contient des indications sur les voies de
droit. En cas de contestation de la décision,
une réclamation doit être adressée par écrit
dans un délai de 30 jours à l’AFC.
10. Effectuez une copie de la notification d’esti-
mation, des annexes ainsi que des instructions
et transmettez-les à votre fiduciaire. Discutez
le résultat définitif du contrôle TVA avec la
personne responsable de votre comptabilité
et avec votre fiduciaire. Analysez les erreurs
commises et engagez les correctifs qui s’im-
posent.
53
B
+
+
+
+
+ = –
=
+
+
+
+
=
=
=
=–
+
–
+
–
+
+
+
+
Période de décompte: A remettre et à payer jusqu’au: Valeur (intérêts moratoires à partir du): N° TVA:
N° de réf.:
I. CHIFFRE D’AFFAIRES (les articles cités se réfèrent à la loi sur la TVA du 12.06.2009) Chiffre Chiffre d’affaires CHF Chiffre d’affaires CHF
Total des contre-prestations convenues ou reçues (art. 39), y c. celles provenant de transferts avec la procédure de déclaration et de prestations fournies à l’étranger 200
Contre-prestations contenues au ch. 200 provenant de prestations non imposables (art. 21) pour lesquelles il a été opté en vertu de l’art. 22 205
Déductions: Prestations exonérées (p. ex. exportations, art. 23), prestations exonérées fournies à des institutions et à des personnes bénéficiaires (art. 107)
220
Prestations fournies à l’étranger 221
Transferts avec la procédure de déclaration (art. 38, veuillez, s.v.p., joindre le formulaire n° 764) 225
Prestations non imposables (art. 21) pour lesquelles il n’a pas été opté selon l’art. 22 230
Diminutions de la contre-prestation 235 Total ch. 220 à 280
Divers ................................................................................................................ 280 289
Total du chiffre d’affaires imposable (ch. 200 moins ch. 289) 299
II. CALCUL DE L’IMPÔT
TauxPrestations CHF
dès le 01.01.2011 Impôt CHF / ct.
dès le 01.01.2011 Prestations CHF
jusqu’au 31.12.2010 Impôt CHF / ct.
jusqu’au 31.12.2010
Normal 301 8,0% 300 7,6%
Réduit 311 2,5% 310 2,4%
Spécial pour l’hébergement 341 3,8% 340 3,6%
Impôt sur les acquisitions 381 380
Total de l’impôt dû (ch. 300 à 381) 399
Impôt préalable grevant les coûts en matériel et en prestations de services 400
Impôt CHF / ct.
Impôt préalable grevant les investissements et autres charges d’exploitation 405
Dégrèvement ultérieur de l’impôt préalable (art. 32, veuillez, s.v.p., joindre un relevé détaillé) 410
Corrections de l’impôt préalable: double affectation (art. 30), prestations à soi-même (art. 31) 415Total ch. 400 à 420
Réductions de la déduction de l’impôt préalable: prestations n’étant pas considérées comme des contre-prestations, comme subventions, taxes de séjour, etc. (art. 33, al. 2) 420 479
Montant à payer à l’Administration fédérale des contributions 500
Solde en faveur de l’assujetti 510
III. AUTRES MOUVEMENTS DE FONDS (art. 18, al. 2)
Subventions, taxes de séjour et similaires, contributions versées aux établissements chargés de l’élimination des déchets et de l’approvisionnement en eau (let. a à c) 900
Les dons, les dividendes, les dédommagements, etc. (let. d à l) 910
Le/la soussigné/e confirme l’exactitude de ses déclarations: Date Bureau comptable Téléphone Signature valable
SPECIMEN
54
39. Fo r m u la i re s
Décompte effectif
B
+
+
+
+
+ = –
=
+
+
+
+
=
=
=
=–
+
–
+
–
+
+
+
+
Période de décompte: A remettre et à payer jusqu’au: Valeur (intérêts moratoires à partir du): N° TVA:
N° de réf.:
I. CHIFFRE D’AFFAIRES (les articles cités se réfèrent à la loi sur la TVA du 12.06.2009) Chiffre Chiffre d’affaires CHF Chiffre d’affaires CHF
Total des contre-prestations convenues ou reçues (art. 39), y c. celles provenant de transferts avec la procédure de déclaration et de prestations fournies à l’étranger 200
Déductions: Prestations exonérées (p. ex. exportations, art. 23), prestations exonérées fournies à des institutions et à des personnes bénéficiaires (art. 107)
220
Prestations fournies à l’étranger 221
Transferts avec la procédure de déclaration (art. 38, veuillez, s.v.p., joindre le formulaire n° 764) 225
Prestations non imposables (art. 21) pour lesquelles il n’a pas été opté selon l’art. 22 230
Diminutions de la contre-prestation 235 Total ch. 220 à 280
Divers ................................................................................................................ 280 289
Total du chiffre d’affaires imposable (ch. 200 moins ch. 289) 299
II. CALCUL DE L’IMPÔT
Prestations CHF dès le 01.01.2011
Impôt CHF / ct. dès le 01.01.2011
Prestations CHF jusqu’au 31.12.2010
Impôt CHF / ct. jusqu’au 31.12.2010
1er taux 321 320
2e taux 331 330
Impôt sur les acquisitions 381 380
Total de l’impôt dû (ch. 320 à 381) 399
Mise en compte de l’impôt selon le formulaire n° 1050 470
Impôt CHF / ct.
Mise en compte de l’impôt selon le formulaire n° 1055 471
Total ch. 470 à 471
479
Montant à payer à l’Administration fédérale des contributions 500
Solde en faveur de l’assujetti 510
III. AUTRES MOUVEMENTS DE FONDS (art. 18, al. 2)
Subventions, taxes de séjour et similaires, contributions versées aux établissements chargés de l’élimination des déchets et de l’approvisionnement en eau (let. a à c) 900
Les dons, les dividendes, les dédommagements, etc. (let. d à l) 910
Le/la soussigné/e confirme l’exactitude de ses déclarations: Date Bureau comptable Téléphone Signature valable
SPECIMEN
55
Décompte selon les taux de la dette fiscale nette
56
+
+
+
+
+ = –
=
+
+
+
+
=
=
=
=–
+
–
+
–
+
+
+
+
Concordance annuelle (décompte rectificatif conformément à l'art. 72 LTVA, méthode effective) Ce décompte contient uniquement les différences constatées par rapport aux décomptes remis. Monsieur, Madame, Maison
N° TVA: N° de réf.: Période fiscale du/au: 01.01.20....... au 31.12.20.......
I. CHIFFRES D'AFFAIRES n'ayant pas été déclarés dans les décomptes ordinaires Chiffre Chiffre d'affaires CHF Chiffre d'affaires CHF Total des contre-prestations convenues ou reçues (art. 39), y c. celles provenant de transferts
avec la procédure de déclaration et de prestations fournies à l’étranger 200
Contre-prestations contenues au ch. 200 provenant de prestations non imposables (art. 21) pour lesquelles il a été opté en vertu de l’art. 22 205
Déductions n'ayant pas été déclarées dans les décomptes ordinaires Prestations exonérées (par ex. exportations, art. 23), prestations exonérées fournies à des institutions et à des personnes bénéficiaires (art. 107)
220
Prestations fournies à l’étranger 221
Transferts avec la procédure de déclaration (art. 38, veuillez, s.v.p., joindre le formulaire n° 764) 225
Prestations non imposables (art. 21) pour lesquelles il n’a pas été opté selon l’art. 22 230
Diminutions de la contre-prestation 235
Total ch. 220 à 280
Divers ................................................................................................................ 280 289
Total du chiffre d'affaires imposable (ch. 200 moins ch. 289) 299
II. CALCUL DE L'IMPÔT Taux
Prestations CHF dès le 01.01.2011
Impôt CHF / ct. dès le 01.01.2011
Prestations CHF jusqu'au 31.12.2010
Impôt CHF / ct. jusqu'au 31.12.2010
Normal 301 8,0% 300 7,6%
Réduit 311 2,5% 310 2,4%
Spécial pour l'hébergement 341 3,8% 340 3,6%
Impôt sur les acquisitions 381 380
Total de l'impôt dû (ch. 300 à 381)
399
DÉDUCTIONS DE L'IMPÔT PRÉALABLE n'ayant pas été déclarées dans les décomptes ordinaires Impôt préalable grevant les coûts en matériel et en prestations de services
400
Impôt CHF / ct.
Impôt préalable grevant les investissements et autres charges d’exploitation 405
Dégrèvement ultérieur de l’impôt préalable (art. 32, veuillez, s.v.p., joindre un relevé détaillé) 410
Corrections de l’impôt préalable: double affectation (art. 30), prestations à soi-même (art. 31) 415
Total ch. 400 à 420
Réductions de la déduction de l’impôt préalable: fonds n’étant pas considérés comme des contre-prestations, comme subventions, taxes de séjour, etc. (art. 33, al. 2) 420 479
Montant à payer à l’Administration fédérale des contributions 500
Solde en faveur de l’assujetti 510
III. AUTRES MOUVEMENTS DE FONDS n'ayant pas été déclarés dans les décomptes ordinaires (art. 18, al. 2)
Subventions, taxes de séjour et similaires, contributions versées aux établissements chargés de l’élimination des déchets et de l’approvisionnement en eau (let. a à c) 900
Dons, dividendes, dédommagements, etc. (let. d à l) 910
Le/la soussigné/e confirme l’exactitude de ses déclarations Date Bureau comptable Téléphone Signature valable
FM_0550 / 01.11
Concordance annuelle (décompte rectificatif conformément, méthode effective)
57
+
+
+
+
+ = –
=
+
+
+
+
=
=
=
=–
+
–
+
–
+
+
+
+
Concordance annuelle (décompte rectificatif conformément à l'art. 72 LTVA, taux de la dette fiscale nette / taux forfaitaires) Ce décompte contient uniquement les différences constatées par rapport aux décomptes remis. Monsieur, Madame, Maison
N° TVA: N° de réf.: Période fiscale du/au: 01.01.20....... au 31.12.20.......
I. CHIFFRES D'AFFAIRES n'ayant pas été déclarés dans les décomptes ordinaires Chiffre Chiffre d'affaires CHF Chiffre d'affaires CHF Total des contre-prestations convenues ou reçues (art. 39), y c. celles provenant de transferts
avec la procédure de déclaration et de prestations fournies à l’étranger 200
Déductions n'ayant pas été déclarées dans les décomptes ordinaires Prestations exonérées (par ex. exportations, art. 23), prestations exonérées fournies à des institutions et à des personnes bénéficiaires (art. 107)
220
Prestations fournies à l’étranger 221
Transferts avec la procédure de déclaration (art. 38, veuillez, s.v.p., joindre le formulaire n° 764) 225
Prestations non imposables (art. 21) pour lesquelles il n’a pas été opté selon l’art. 22 230
Diminutions de la contre-prestation 235
Total ch. 220 à 280
Divers ................................................................................................................ 280 289
Total du chiffre d'affaires imposable (ch. 200 moins ch. 289) 299
II. CALCUL DE L'IMPÔT Taux
Prestations CHF dès le 01.01.2011
Impôt CHF / ct. dès le 01.01.2011
Prestations CHF jusqu'au 31.12.2010
Impôt CHF / ct. jusqu'au 31.12.2010
1er taux 321 320
2e taux 331 330
Impôt sur les acquisitions 381 380
Total de l'impôt dû (ch. 320 à 381)
399
Mise en compte de l’impôt selon le formulaire n° 1050 sur des prestations n’ayant pas été déclarées dans les décomptes ordinaires 470
Impôt CHF / ct.
Mise en compte de l’impôt selon le formulaire n° 1055 sur des prestations n’ayant pas été déclarées dans les décomptes ordinaires 471
Total ch. 470 à 471
479
Montant à payer à l’Administration fédérale des contributions 500
Solde en faveur de l’assujetti 510
III. AUTRES MOUVEMENTS DE FONDS n'ayant pas été déclarés dans les décomptes ordinaires (art. 18, al. 2)
Subventions, taxes de séjour et similaires, contributions versées aux établissements chargés de l’élimination des déchets et de l’approvisionnement en eau (let. a à c) 900
Dons, dividendes, dédommagements, etc. (let. d à l) 910
Le/la soussigné/e confirme l’exactitude de ses déclarations Date Bureau comptable Téléphone Signature valable
FM_0551 / 01.11
Concordance annuelle (décompte rectificatif conformément, taux de la dette fiscale nette / taux forfaitaires)
58
+
+
+
+
+ = –
=
+
+
+
+
=
=
=
=–
+
–
+
–
+
+
+
+
Décompte rectificatif (méthode effective) Ce décompte remplace le décompte initialement remisMonsieur, Madame, Maison
No TVA: Période de décompte:
du/au:
Montant déclaré: CHF
I. CHIFFRE D’AFFAIRES (les articles cités se réfèrent à la loi sur la TVA du 12.06.2009) Chiffre Chiffre d’affaires CHF Chiffre d’affaires CHF
Total des contre-prestations convenues ou reçues (art. 39), y c. celles provenant de transferts avec la procédure de déclaration et de prestations fournies à l’étranger 200
Contre-prestations contenues au ch. 200 provenant de prestations non imposables (art. 21) pour lesquelles il a été opté en vertu de l’art. 22 205
Déductions: Prestations exonérées (p. ex. exportations, art. 23), prestations exonérées fournies à des institutions et à des personnes bénéficiaires (art. 107)
220
Prestations fournies à l’étranger 221
Transferts avec la procédure de déclaration (art. 38, veuillez, s.v.p., joindre le formulaire n° 764) 225
Prestations non imposables (art. 21) pour lesquelles il n’a pas été opté selon l’art. 22 230
Diminutions de la contre-prestation 235 Total ch. 220 à 280
Divers ................................................................................................................ 280 289
Total du chiffre d’affaires imposable (ch. 200 moins ch. 289) 299
II. CALCUL DE L’IMPÔT
TauxPrestations CHF
dès le 01.01.2011 Impôt CHF / ct.
dès le 01.01.2011 Prestations CHF
jusqu’au 31.12.2010 Impôt CHF / ct.
jusqu’au 31.12.2010
Normal 301 8,0% 300 7,6%
Réduit 311 2,5% 310 2,4%
Spécial pour l’hébergement 341 3,8% 340 3,6%
Impôt sur les acquisitions 381 380
Total de l’impôt dû (ch. 300 à 381) 399
Impôt préalable grevant les coûts en matériel et en prestations de services 400
Impôt CHF / ct.
Impôt préalable grevant les investissements et autres charges d’exploitation 405
Dégrèvement ultérieur de l’impôt préalable (art. 32, veuillez, s.v.p., joindre un relevé détaillé) 410
Corrections de l’impôt préalable: double affectation (art. 30), prestations à soi-même (art. 31) 415 Total ch. 400 à 420
Réductions de la déduction de l’impôt préalable: fonds n’étant pas considérés comme des contre-prestations, comme subventions, taxes de séjour, etc. (art. 33, al. 2) 420 479
Montant à payer à l’Administration fédérale des contributions 500
Solde en faveur de l’assujetti 510
III. AUTRES MOUVEMENTS DE FONDS (art. 18, al. 2)
Subventions, taxes de séjour et similaires, contributions versées aux établissements chargés de l’élimination des déchets et de l’approvisionnement en eau (let. a à c) 900
Les dons, les dividendes, les dédommagements, etc. (let. d à l) 910
Le/la soussigné/e confirme l’exactitude de ses déclarations: Date Bureau comptable Téléphone Signature valable
FM_535_01 / 01.11
Décompte rectificatif (méthode effective)
59
+
+
+
+
+ = –
=
+
+
+
+
=
=
=
=–
+
–
+
–
+
+
+
+
Décompte rectificatif (taux de la dette fiscale nette / taux forfaitaires) Ce décompte remplace le décompte initialement remisMonsieur, Madame, Maison
No TVA: Période de décompte:
du/au:
Montant déclaré: CHF
I. CHIFFRE D’AFFAIRES (les articles cités se réfèrent à la loi sur la TVA du 12.06.2009) Chiffre Chiffre d’affaires CHF Chiffre d’affaires CHF
Total des contre-prestations convenues ou reçues (art. 39), y c. celles provenant de transferts avec la procédure de déclaration et de prestations fournies à l’étranger 200
Déductions: Prestations exonérées (p. ex. exportations, art. 23), prestations exonérées fournies à des institutions et à des personnes bénéficiaires (art. 107)
220
Prestations fournies à l’étranger 221
Transferts avec la procédure de déclaration (art. 38, veuillez, s.v.p., joindre le formulaire n° 764) 225
Prestations non imposables (art. 21) pour lesquelles il n’a pas été opté selon l’art. 22 230
Diminutions de la contre-prestation 235 Total ch. 220 à 280
Divers ................................................................................................................ 280 289
Total du chiffre d’affaires imposable (ch. 200 moins ch. 289) 299
II. CALCUL DE L’IMPÔT
Prestations CHF dès le 01.01.2011
Impôt CHF / ct. dès le 01.01.2011
Prestations CHF jusqu’au 31.12.2010
Impôt CHF / ct. jusqu’au 31.12.2010
1er taux 321 320
2e taux 331 330
Impôt sur les acquisitions 381 380
Total de l’impôt dû (ch. 320 à 381) 399
Mise en compte de l’impôt selon le formulaire n° 1050 470
Impôt CHF / ct.
Mise en compte de l’impôt selon le formulaire n° 1055 471
Total ch. 470 à 471
479
Montant à payer à l’Administration fédérale des contributions 500
Solde en faveur de l’assujetti 510
III. AUTRES MOUVEMENTS DE FONDS (art. 18, al. 2)
Subventions, taxes de séjour et similaires, contributions versées aux établissements chargés de l’élimination des déchets et de l’approvisionnement en eau (let. a à c) 900
Les dons, les dividendes, les dédommagements, etc. (let. d à l) 910
Le/la soussigné/e confirme l’exactitude de ses déclarations: Date Bureau comptable Téléphone Signature valable
FM_0536_01 / 01.11
Décompte rectificatif (taux de la dette fiscale nette / taux forfaitaires)
60
4 0 . I n de x des m ot s - c l é s
A
Activités hors entreprise 1, 32
Administration d’immeubles 39
Agences de voyages 1, 15, 36, 40, 41, 42, 63
Annulation 1, 7, 42
Arrangement 5, 8, 9, 10, 11, 12, 40
Automates 1, 5, 32
Automates à musique 32
B
Bâtiment 17
Bien-fonds 39
Billard 1, 4, 32, 33
Billets d’entrée 1, 34
Bons 43, 46, 47
Bons cadeaux 1, 7, 35
Bowling 33
Brunch 8, 9
Buffet de pâtisseries 1, 37
Buffet 5, 38
C
Cadeaux 1, 16, 34, 35, 36
Cadeaux publicitaires 1, 16, 35
Calculation 9, 10, 13
Carte de fidélité 7
Carte d’hôte 1, 12, 13
Certificat de salaire 16, 19, 20, 21
Changement d’affectation 17, 63
Chauffeurs de cars 35
Chiens 1, 36
City Tax 12
Clients réguliers 36
Collaborateurs (voir personnel)
Collaborateurs de fournisseurs 36
Combinaisons de prestations 8, 11, 50
Commissions des agences de voyages 1, 40, 41
Commissions sur cartes de crédit 1, 37
Comptabilité 10, 22, 34, 44, 48, 49, 51, 52, 63
Comptabilité auxiliaire 34
Concordance annuelle 50, 56, 57
Concordance de l’impôt préalable 50
Contacts 1, 64
Contrats de livraison 1, 37
Contre-prestation 5, 7, 8, 10, 11, 12, 13, 14, 21,
23, 32, 33, 34, 36, 37, 39, 40, 42, 43,
46, 47, 51, 54, 55, 56, 57, 58, 59
Contre-prestation globale 8, 11
Contrôle TVA 45, 49, 51, 52
Correction de l’impôt préalable 16, 17, 18,
19, 34, 38, 48, 49, 51, 52, 54, 56
Coupons 5, 42
Cours de jours des devises 14
Cours mensuel moyen AFC 14
Créance fiscale 14, 48
D
Débit a posteriori 36
Débours 1, 34
Déclaration d’adhésion 22
Décompte d’impôt 22
Décompte rectificatif 50, 56, 57, 58, 59
Décompte TVA 7, 12, 13, 14, 21, 22, 33, 34,
35, 39, 41, 42, 46, 48, 49, 50, 51, 63
Décoration de table 1, 33
Décoration florale 5
Déduction de l’impôt préalable 1, 7, 14, 15, 16,
17, 19, 21, 23, 24, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39,
41, 42, 43, 44, 46, 49, 51, 54, 56, 58
Dégrèvement ultérieur de l’impôt préalable
48, 49, 51, 54, 56, 58
Délai de prescription 10, 11
Délais 22
Demi-pension 8, 9, 11, 26, 28
Diminution de la contre-prestation 33, 54, 55,
56, 57, 58, 59
Distributeur automatique d’aliments 32
Distributeurs de cigarettes 32
61
Document d’exportation 45, 51
Dommages-intérêts 1, 7, 42, 49
Droit exclusif 32, 38
E
Enfants 18, 19
Excursions du personnel 32
Exemples de factures 1, 11, 14, 26
Exportations dans le trafic des voyageurs 44
F
Facturation 1, 8, 9, 10, 11, 12, 13,
14, 23, 33, 50, 63
Facturation en monnaie étrangère 1, 14, 30, 31
Forfaits 6, 10, 11, 12, 19, 20, 27
Formulaire de décompte (voir décompte TVA)
Formulaires 1, 54
Frais d’automobile 19, 20, 49, 51, 61
Frais de constitution 1, 43
G
Guest-Check 43
H
Hébergement 1, 4, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 23, 26,
29, 39, 40, 41, 43, 46, 50, 54, 56, 58
I
Immobilier 17
Imposition volontaire (option) 1, 38
Impôt sur le chiffre d’affaires 14, 23, 34, 38,
40, 41, 42, 50
Impôt sur les acquisitions 14, 22, 23, 42, 49,
54, 55, 56, 57, 58, 59, 63
Indication des prix 1, 10, 14, 15, 63
Installations sportives 1, 4, 32, 33
J
Jeu de fléchettes 1, 4, 32, 33
Journaux, magazines 5, 32
L
Livraison à domicile 5
Livres 5
Location de chambres d’hôtel 1, 4, 43, 47
Location de places de parc 1, 39
M
Manifestations 6, 7, 11, 32, 34
Méthode de décompte 22, 50
Méthode de facturation 50
Méthode des taux de la dette fiscale nette
21, 22, 23, 49, 50
Minibar 4, 11, 27
Missions diplomatiques 45, 46
Monnaie nationale 14
N
Nettoyage de la chambre 4
No show 7, 42, 49
Notice N1 21
Notice N2 20, 21
Nuitée 4, 7, 8, 9, 10, 12, 13, 15, 23, 29, 36,
37, 39, 40, 41, 42, 46
Numéro d’identification des entreprises (IDE) 24
Numéro TVA 24
O
Œuvres d’art 43
Offres 10, 11, 14, 15
Opérations de change 7, 33
Ordonnance sur l’indication des prix 15, 63
P
Package 11, 12, 28, 29
Paiement complémentaire 38
Parts privées 16, 19, 49, 51, 63
Pause café 10
Pension complète 9, 10, 11, 12, 27, 29
Période fiscale 6, 9, 14, 22, 50, 56, 57
Pertes sur débiteurs 33
62
Petit-déjeuner 4, 8, 9, 10, 11, 12, 15, 19, 20, 23,
26, 27, 28, 29, 30, 31, 37, 39, 40, 41, 46
Piste de jeu de quilles 5, 33
Places de parc 5, 21, 39
Pourboires 43
Prestations à soi-même 15, 16, 17, 18, 19, 48,
49, 54, 56, 58
Prestations de service 15, 16, 35, 41, 44, 45,
46, 48, 54, 56, 58
Prestations en nature 38
Produits semi-finis 16
Q
Quittance 5, 14, 24, 35, 51
R
Rabais 7, 12, 36, 37
Rabais en nature 7, 36
Radio 4
Refacturation sans valeur ajoutée 47
Remboursement de la TVA 15, 44
Repas 8, 9, 10, 19, 20, 26, 48
Repas de dégustation 35, 36
Repas gratuits 35
Ristourne 38
S
Samnaun 22
Sampuoir 22
Séminaires 10, 11, 12, 14
Sources 63
Subsistance adultes 18
Subsistance enfants 18
Subsistance du personnel 20
T
Taux de la dette fiscale nette 21, 22, 23, 49,
50, 55, 57, 59
Taux normal 4, 5, 6, 7, 11, 13, 19, 20, 21, 22, 27,
28, 29, 32, 33, 36, 38, 39, 40, 41, 43, 46, 47
Taux réduit 4, 5, 6, 7, 19, 22, 32, 33
Taux spécial pour les prestations
d’hébergement 4
Taxe de nuitée 12
Taxe de promotion touristique 12, 13
Taxe de séjour 7, 12, 13, 15, 26, 27, 28, 29, 30, 31
Taxe d’hébergement 7, 12, 13, 23, 26
Taxe d’utilisation d’Internet 4
Tenue des livres 48
Tour-opérateurs 40
TV 4, 5
TV payante 4, 11
V
Valeur patrimoniale 47
Vente dans la rue 6
Vente de fleurs 33
Vente d’immeubles 39, 63
Vente d’œuvres d’art 43
Voiture de service 16, 19, 51
Vouchers 46
63
41. Sou rces
Bases
Loi fédérale régissant la taxe sur la valeur
ajoutée (LTVA) du 12 juin 2009
(Etat au 1er janvier 2010)
Ordonnance régissant la taxe sur la valeur
ajoutée (OTVA) du 27 novembre 2009
(Etat au 1er juillet 2010)
Info TVA 08 concernant le secteur
Hôtellerie et restauration
(publiée le 24 décembre 2010)
Compléments
Info TVA 04 Objet de l’impôt
Info TVA 07 Calcul de l’impôt et taux de l’impôt
Info TVA 08 Parts privées
Info TVA 09 Déduction de l’impôt préalable et
corrections de la déduction de l’impôt préalable
Info TVA 10 Changements d’affectation
Info TVA 12 Taux de la dette fiscale nette
Info TVA 14 Impôt sur les acquisitions
Info TVA 15 Décompte et paiement de l’impôt
Info TVA 16 Comptabilité et facturation
Info TVA 17 Prestations fournies aux représenta-
tions diplomatiques et aux organisations inter-
nationales
Info TVA 18 Procédure de remboursement
Info TVA 12 concernant le secteur
Agences de voyages et offices du tourisme
Info TVA 17 concernant le secteur
Administration, location et vente d’immeubles
(Projet du 21 janvier 2011)
Info TVA 23 concernant le secteur Culture
Info TVA 24 concernant le secteur Sport
Ordonnance sur l’indication des prix – Indication
des prix et publicité dans l’hôtellerie et la res-
tauration (date de parution: juin 2009)
www.seco.admin.ch (rubrique Documentation/
Publications/Brochures/Indication des prix)
Toutes les publications sur la TVA mentionnées
sont disponibles sur le site
www.estv.admin.ch/mwst (rubrique Documen ta-
tion/Publications concernant la nouvelle LTVA à
partir de 2010)
64
42 . Co n t ac t s
Administration fédérale des contributions
Division principale de la taxe sur la valeur ajoutée
Schwarztorstrasse 50, 3003 Berne
Tél. +41 31 322 21 11
Fax +41 31 325 71 38
mwst,[email protected]
hotelleriesuisse
Monbijoustrasse 130, case postale, 3001 Berne
www.hotelleriesuisse.ch
Tél. +41 31 370 42 08
Fiduciaires du réseau de consultants
d’hotelleriesuisse
www.hotelleriesuisse.ch (rubrique Conseils)
BDO AG
Landenbergstrasse 34, 6002 Lucerne
Tél. +41 41 368 13 24
www.bdo.ch
Berest AG
Thannerstrasse 30, case postale, 4009 Bâle
Tél. +41 61 228 95 55
[email protected], www.berest.com
Bommer + Partner Treuhandgesellschaft
Strandweg 33, 3004 Berne
Tél. +41 31 307 11 11
www.bommer-partner.ch
CFB network AG
Etzelstrasse 42, 8038 Zurich
Tél. +41 43 810 02 25
[email protected], www.cfbnetwork.ch
DeKa Gastronomie-Treuhand AG
Schwalbenweg 53, 8500 Frauenfeld
Tél. +41 52 720 12 10
www.gastro-treuhand.ch
Domicil Bern AG
Heinz Hänni
Engehaldenstr. 20, case postale 5926, 3001 Berne
Tél. +41 31 307 20 50
www.domicilbern.ch
EAC Eltschinger, Audit & Consulting AG
Florastrasse 13, 8800 Thalwil
Tél. +41 44 721 42 42
www.eac-eltschinger.ch
Gasser&Partner GmbH
Merkurstrasse 45, 8032 Zurich
Tél. +41 44 260 46 76
www.franzgasser.ch
GWP Insurance Brokers
Davidstrasse 38, 9001 St-Gall
Tél. +41 71 226 80 47
[email protected], www.gwp.ch
Horesman SA
Rue du Maupas 51, 1004 Lausanne
Tél. +41 21 648 46 60
www.horesman.ch
KATAG Treuhand AG
Arsenalstrasse 40, 6011 Kriens
Tél. +41 41 317 37 37
[email protected], www.katag.ch
65
KPMG AG
Badenerstrasse 172, 8026 Zurich
Heime/Institutionen: tél. +41 44 249 20 82
Hotellerie/Tourismus: tél. +41 44 249 31 53
www.kpmg.ch
NEUTRASS Versicherungspartner AG
Schöngrund 26, 6343 Rotkreuz
Tél. +41 41 799 80 55
www.neutrass.ch
ProConseils Solutions SA
Pl. Dufour 1, case postale 914, 1110 Morges 1
Tél. +41 21 802 54 10
www.proconseilssolutions.ch
REDI AG Treuhandbüro für Heime
Freiestrasse 11, case postale 781, 8501 Frauenfeld
Tél. +41 52 725 09 30
www.redi-treuhand.ch
Riedi Ruffner Theus AG
Poststrasse 22, 7002 Coire
Tél. +41 81 258 46 46
www.rrt.ch
RUEPP & PARTNER Dietikon AG
Lerzenstrasse 16/18, 8953 Dietikon
Tél. +41 44 744 91 91
www.ruepp.ch
SCH Société Suisse de Crédit hôtelier
Gartenstrasse 25, case postale, 8027 Zurich
Tél. +41 44 209 16 16
www.sgh.ch
TESMAG AG
Alfred-Escher-Strasse 9, 8002 Zurich
Tél. +41 44 404 14 14
www.tesmag.ch
TSG Treuhand & Software für das
Gastgewerbe AG
Parkweg 35, 4051 Bâle
Tél. +41 61 366 99 34
www.tsgbasel.ch
Wirtschaftsberatung Kalbermatter & Zumstein AG
Gliserallee 1, 3902 Brigue-Glis
Tél. +41 27 921 65 65
www.wbkz.ch
hotelleriesuisse
Monbijoustrasse 130
Case postale
CH-3001 Berne
Téléphone +41 (0)31 370 42 08
Fax +41 (0)31 370 44 44
www.hotelleriesuisse.ch