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La Recherche et l’Innovation en Alsace

Etat des lieux et perspectives d’une région au cœur de l’Europe

12 décembre 2011

La Recherche et l’Innovation en Alsace

Etat des lieux et perspectives d’une région au cœur de l’Europe

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A l’heure où l’Union européenne affronte la crise économique et prépare son avenir, le Bureau Alsace et ses partenaires ont choisi de consacrer la 32ème édition de l’Observatoire Alsace Europe (OAE) à la

Recherche et l’Innovation en Alsace et au sein de l’Union européenne.

Parrainée par Joseph Daul (Député européen, Président du PPE) et en présence de Catherine Trautmann (Députée européenne et Vice-Présidente de la Communauté Urbaine de Strasbourg) et de Michèle Striffler (Députée européenne et Conseillère municipale de la Ville de Mulhouse - Déléguée aux Affaires Européennes), l’édition 2011 de l’Observatoire ambitionne de présenter l’expérience et le savoir-faire alsaciens en matière de projets européens dans le domaine de la Recherche et de l’Innovation. Onze porteurs de

projet viendront témoigner du dynamisme alsacien en la matière et de la capacité des différents acteurs concernés par ces thématiques à mobiliser toutes les opportunités offertes par les programmes européens, et ce grâce à un accompagnement sur mesure par les membres du Réseau Europe Alsace (REA) et au soutien sans faille des collectivités.

Jack Metthey, Directeur à la Direction Générale de la Recherche et de l’Innovation de la Commission européenne (DG RTD), nous parlera de l’avenir des programmes européens permettant de soutenir la Recherche et l’Innovation : « Horizon 2020 ». Les acteurs alsaciens auront ainsi l’occasion de découvrir les évolutions proposées par l’Union européenne afin de renforcer la compétitivité des territoires européens dans un monde en perpétuelle mutation.

Le 32ème Observatoire Alsace Europe souhaite faire de cette occasion un moment d’échange et de réflexion, afin de préparer l’Alsace aux nombreux défis auxquels elle va devoir répondre et faire en sorte de rester une Terre d’Innovation.

Jean-Marie Sander

Président de l’Observatoire Alsace Europe

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Remerciements

Ce document n’aurait pas pu être rédigé sans l’active participation des membres du Réseau Europe Alsace qui n’ont pas ménagé leur temps pour relire, corriger et enrichir ce dossier, sans oublier la disponibilité du service de reprographie de la Région Alsace qui a veillé au bon déroulement de sa publication. Qu’ils en soient très chaleureusement remerciés.

Rédaction

ARI Alsace (notamment Jean-Jacques Bernardini et Charlotte Bonnerot)

Bureau Alsace (notamment Katharina Robohm et Cédric Virciglio)

CCIR Alsace (notamment Isabelle Gouriou)

Région Alsace – DIRES (notamment Coralie Bajas-Schaefer, Séverine Anquetil, Christophe Sagnier)

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Editorial…………………………………………………………………………….

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1. Vision globale de la recherche et de l’innovation en Alsace………………………………………. 6 2. Excellence scientifique……………………………………………………………………………… 8 3. Les forces d’innovation…………………………………………………………………………….. 10 4. Positionnement dans l’espace transfrontalier……………………………………………………….

11

Carte d’identité de la RDI alsacienne………………………………………………

13

L’Alsace anticipe l’avenir : De la Stratégie Régionale de l’Innovation à la « Smart Specialisation Strategy »

14

1. Les programmes communautaires de soutien aux projets de recherche et d’innovation : la participation alsacienne……………………………………………………………………………

15

2. Les ressorts de la participation alsacienne………………………………………………………… 18 3. L’Alsace et Horizon 2020…………………………………………………………………………...

18

ABC Europe (CIP - Pro-Inno) …………………………………………………………………………. 21 Altheras (Eureka/Eurostars) ………………………………………………………………………….. 23 CATS (FP7 - Coopération: Transport) ………………………………………………………………… 25 CEOP-AEGIS (FP7) …………………………………………………………………………………… 27 EcoTransFlux (LIFE+)…………………………………………………………………………………... 29 ICE (FP7) ……………………………………………………………………………………………… 31 Isis (FEDER) ……………………………………………………………………………………………. 33 Latexdred (FP7 - ERA-NET Lead-Era) ………………………………………………………………... 35 NUTRINET (INTERREG IV A) …………………………………………………………………………... 37 OptiMIR (INTERREG IV B ENO) ………………………………………………………………………. 39 RETS (INTERREG IV C) ………………………………………………………………………………... 41 SAFER (FP7 - Coopération: Espace) ………………………………………………………………….. 43 SAFE-T (FP7 - Cooperation JTI-IMI) ………………………………………………………………….. 45 S_Life (FP7 – RoK) …………………………………………………………………………………… 47 Sterilis (CIP - Eco-Innovation) …………………………………………………………………………. 49 Tracecard (Eureka/Eurostars) ………………………………………………………………………… 51

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Avec ses deux universités, 250 laboratoires et plus de

2 000 chercheurs, l’Alsace se positionne comme un

des premiers pôles scientifiques français. Dans le

contexte de la mondialisation et de l’élargissement de

l’Europe, l’enjeu consiste désormais à faire émerger

ou à renforcer des pôles de compétence structurés

autour de quelques filières d’excellence organisés en

réseau entre formation, recherche et le monde de

l’entreprise. Adrien Zeller, Président du Conseil

Régional d’Alsace en 2007, soulignait déjà :

« L’innovation est donc devenue le cœur de notre

politique de développement. Notre rôle est simple :

faire du potentiel scientifique alsacien un levier pour

l’économie. »

Avec 8 280 km², l’Alsace est à la fois la plus petite région française1 et une des plus denses et des plus urbaines. Elle ne couvre que 1,5 % du territoire français mais sa population représente 3 % de celle du pays. À la frontière de l’Allemagne et de la Suisse, l’Alsace appartient, par sa géographie, son histoire et pour une part importante de son économie, à l’espace rhénan.

La région conserve une forte vocation industrielle : ce secteur induit plus de 20 % de la valeur ajoutée régionale. Les activités industrielles sont diversifiées avec notamment l’automobile, l’agro-alimentaire, la mécanique et la chimie. L’Alsace se maintient parmi les régions les plus riches compte tenu de son PIB par habitant (4e rang national).

1. Vision globale de la recherche et de

l’innovation en Alsace

La recherche et développement, source d'innovation, est un facteur clef de la croissance et de l'emploi à moyen terme. Fortement liée au profil sectoriel de la région, la recherche privée consacre plus de 90 % des montants à l'industrie. La recherche publique, relativement bien représentée, est essentiellement orientée vers la recherche fondamentale. La chimie et les sciences de la vie sont deux pôles forts de la région en matière d'innovation.

1 France métropolitaine.

Une recherche publique et des PME particulièrement actives

L’Alsace fait partie des régions françaises où la recherche publique et les petites et moyennes entreprises (PME) sont particulièrement actives. La part de la recherche exécutée dans le secteur public y est nettement plus élevée que la moyenne française. Par ailleurs, la recherche privée est menée, plus souvent que dans l’ensemble des régions françaises, au sein des PME.

L’investissement dans la Recherche-Développement

En 2008, l'Alsace occupe le 10e rang des régions françaises avec une dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s'élevant à 874 millions d'euros, soit 2,2 % de la dépense nationale. La DIRD représente 1,6 % du produit intérieur brut (PIB) alsacien. Malgré l'augmentation progressive des investissements en recherche et développement depuis 1992, ce niveau reste encore en deçà du seuil de 3 % du PIB régional, préconisé par l'Union européenne pour 2010 dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de Lisbonne2. L'Alsace tend cependant à se rapprocher de la moyenne nationale (2,1 % du PIB) et l'écart en points avec la France métropolitaine a été divisé par trois en quinze ans. Par ailleurs, les objectifs en termes de dépenses publiques de la stratégie de Lisbonne sont quasiment atteints.

Les pouvoirs publics alsaciens financent 43 % de la DIRD (33 % en moyenne nationale), les entreprises 57 %.

Les grandes entreprises régionales de 1 000 salariés et plus regroupent la moitié de la DIRD 2 Stratégie globale pour la croissance et pour l'emploi de l'Union

européenne et ses Etats membres pour la période 2000-2010, adoptée en 2000 à Lisbonne.

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DIRD publique Part PME surDIRD privée

Graphique 1: Les caractéristiques de la dépense intérieure de recherche et de développement (DIRD) en Alsace (2008)

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alsacienne privée. Les PME, quant à elles, représentent environ 30 % de la dépense alsacienne pour 18 % au niveau national. L'université et le centre national de la recherche scientifique (CNRS) sont les principaux organismes de la recherche publique de la région : ils consomment 93 % des ressources et regroupent 92 % des effectifs salariés.

Au cours de la période 2004-2008, la DIRD a augmenté de 23,7 %. Cette évolution est supérieure à la moyenne nationale correspondante (+ 16,4 %).

Le personnel employé dans la Recherche-Développement

Avec 2 079 enseignants-chercheurs en 2009-2010, l’Alsace représente 3,7 % de l’effectif national et se situe au 11ème rang. On dénombre 248 enseignants-chercheurs étrangers (12%), la région se classe au 2ème rang (hors Ile-de-France) juste après le Nord-Pas-de-Calais.

En quinze ans, le nombre de chercheurs en Alsace a doublé (+4,8 % par an), tout comme au plan national. Entre 2000 et 2007, la progression s'est même accélérée avec +5,5 %. Les efforts entrepris en matière de R&D et d'innovation dans la région se sont poursuivis et l'emploi alsacien dans le secteur est en progression : en trois ans (2004-2007), il a augmenté de 13 % contre 6,5 % en France.

Le paysage des acteurs de la Recherche-Développement

Les activités d’enseignement supérieur et de recherche sont réparties sur deux universités pluridisciplinaires, l’Université de Strasbourg et l’Université de Haute Alsace. Le site de Strasbourg accueille 80 % des effectifs étudiants, le même pourcentage d’enseignants-chercheurs et de chercheurs.

Exemple unique de fusion entre trois établissements (Louis Pasteur, Marc Bloch et Robert Schuman), l’Université de Strasbourg est aujourd’hui l’université pluridisciplinaire la plus importante en nombre d’étudiants et de personnels en France. Elle compte aujourd’hui 42 000 étudiants. L’Alsace héberge également 10 écoles d’ingénieurs structurées autour du réseau AlsaceTech, la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg et l’Ecole Nationale d’Administration.

Dans le domaine de la recherche, des grands organismes, tels que le CNRS, l’INSERM et l’INRA sont fortement présents sur le territoire. La région accueille un Réseau Thématique de Recherche Avancée, le Centre International de Recherche aux Frontières de la Chimie. Dans le secteur de l’innovation, on note la présence de cinq pôles de compétitivité dont un à vocation mondiale ainsi qu’un nombre de pôles de compétences actifs dans des domaines aussi divers que la vigne et le vin, matériaux et nanosciences et le textile.

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AugmentationDIRD

Augmentationn° chercheurs(1992-2007)

Augmentationemploi

innovation(2004-2007)

Graphique 2: L'évolution de la RDI en Alsace

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2. Excellence scientifique

Les secteurs de l’excellence alsacienne

La recherche alsacienne est dominée par la chimie, reconnue au niveau mondial, et la biologie fondamentale. La physique se distingue par des points forts traditionnels en magnétisme, physico-chimie des polymères mais également en technologies lasers.

L’Alsace regroupe des forces de premier ordre en astronomie-astrophysique, en géophysique, sciences de l’environnement avec deux observatoires (Observatoire astronomique de Strasbourg ainsi que l’École et l’Observatoire des Sciences de la Terre à forte reconnaissance internationale comme le montre les taux de co-publications internationales (66,8 %) et européennes (40,6 %). Strasbourg possède la seule école nationale en géophysique.

Dans le domaine de l’administration publique, l’ENA, l’INET (Institut des Études Territoriales), l’Euro-Institut et l’Université de Strasbourg constituent le Pôle Européen d’Administration Publique et bénéficient du soutien des collectivités locales et de l’Etat.

L'Alsace, troisième pôle régional du CNRS

L'Alsace constitue, par ses effectifs et le budget de ses laboratoires, le troisième pôle régional du Centre National de la Recherche Scientifique

(CNRS), avec 54 laboratoires, 10 groupements ou fédérations de recherche, 1 500 personnes et plus de 90 millions d'euros de budget annuel.

En plus du CNRS, l’Alsace compte trois organismes publics de recherche. L'administration déléguée régionale de l'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) est à Strasbourg et agit pour l'ensemble des régions du Grand Est. Cet organisme compte douze unités de recherche à Strasbourg (95 chercheurs et une centaine d'ingénieurs, techniciens ou administratifs) qui sont presque toutes associées à l'Université de Strasbourg. L'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) a un centre à Colmar, avec une unité mixte de recherche avec l'Université de Strasbourg. Le CEMAGREF, devenu IRSTEA (Institut National de Recherche en Sciences et Technologies pour l’Environnement et l’Agriculture), est associé à

l’ENGEES (Ecole Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement à Strasbourg).

Succès alsacien au Programme Investissements d’Avenir : L’Alsace, 1er campus Santé hors Île-de-France

Le Programme Investissements d’Avenir (PIA), lancé par le Gouvernement français en 2010, offrait l’opportunité à tous les acteurs de la recherche publique de remporter, dans le cadre d’appels à projets thématiques et compétitifs, d’importants financements nationaux pour soutenir l’excellence scientifique et l’innovation. En Alsace, les acteurs de la recherche, notamment de la filière Santé-Sciences de la Vie, se sont tout particulièrement mobilisés sur cette opportunité.

Résultats : de multiples projets alsaciens ont été lauréats aux différents appels à projets. Des succès qui signent la reconnaissance de l’excellence scientifique de l’Alsace à l’échelon national, européen et international, ainsi que sa capacité à générer du développement économique basé sur la recherche. L’Alsace va ainsi disposer de financements sans précédent, très structurants pour son territoire, échelonnés sur de longues périodes, qui la positionnent de fait comme le 1er campus Santé français, hors Île-de-France.

L'Initiative d'excellence alsacienne s’appuie sur les nombreux projets lauréats pour former un faisceau cohérent donnant le sens de son ambition. Elle offre ainsi un nouvel environnement, véritable écosystème de la créativité et de l'excellence, pour consolider l'attractivité du site de Strasbourg auprès des étudiants et des chercheurs au meilleur niveau international, renforçant sa position de campus compétitif du 21ème siècle.

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L’Université de Strasbourg, université d’excellence

Dans le cadre du Programme des Investissements d’Avenir, lancé par le gouvernement en 2010, l’UdS fait partie de la première vague des trois lauréats de l’« Initiative d’excellence ». Elle y a confirmé son excellence scientifique en remportant le plus grand nombre de succès au plan national : cinq Equipements d’excellence, huit Laboratoires d’excellence, quatre Infrastructures nationales en biologie et santé, un Institut Hospitalo-universitaire, avec l’IRCAD et les Hôpitaux Universitaires, une Société d’accélération du transfert de technologie (SATT), l’usine école EASE avec le pôle Alsace Biovalley et, finalement, l’Initiative d’excellence. Ce processus vient confirmer le rôle d’université européenne d’excellence, ouverte à l’international et collaborant étroitement avec ses homologues allemandes de l’espace du Rhin Supérieur à Fribourg et Karlsruhe.

L’Université de Haute-Alsace, la qualité scientifique

L’Université de Haute-Alsace (UHA) est installée sur deux villes (Mulhouse et Colmar), elle regroupe environ 8 000 étudiants, 500 enseignants et chercheurs et 450 personnels administratifs. L’UHA bénéficie d’une longue tradition de partenariat avec le tissu industriel local pour la recherche et la formation. Elle développe en particulier des liens étroits avec les pôles de compétitivité présents en Alsace. Elle est reconnue pour sa qualité scientifique dans les domaines de la chimie des matériaux, des sciences de l’ingénieur et des risques.

L’Alsace, terre de Nobel : Jean-Marie Lehn et Jules Hoffmann, les deux derniers lauréats

Initiateur de la chimie supramoléculaire,

Jean-Marie Lehn et deux confrères américains voient, en 1987, leurs travaux sur la reconnaissance

moléculaire récompensés par le Prix Nobel de Chimie. Professeur au Collège de France et directeur de laboratoire à l’Institut de science et d’ingénierie supramoléculaires, Jean-Marie Lehn a toujours refusé d’exercer à l’étranger, considérant les conditions de travail locales excellentes, et appréciant également de faire carrière dans une région au carrefour de l’Europe.

Jules Hoffmann est l'un des trois lauréats du prix Nobel 2011 de physiologie et de médecine, récompensant des travaux sur l'immunologie. Spécialiste de l’immunité des insectes, Jules

Hoffmann vient de se voir décerner également la médaille d'or du CNRS, une des plus hautes distinctions scientifiques françaises. Dans les années 1970, Jules Hoffmann a créé le laboratoire

Réponse immunitaire et développement chez les insectes, installé à l'Institut de Biologie Moléculaire et Cellulaire du CNRS, à Strasbourg, qu'il a dirigé de 1994 à 2006.

La formation doctorale

En 2011, la région comprend onze écoles doctorales dont cinq en sciences humaines et sociales et six en Sciences exactes et Sciences de la vie.

Les publications scientifiques

En 2008, l’Alsace se situe au 9ème rang national pour les publications scientifiques. La région contribue à hauteur de 3,4 % de la production nationale.

L’Alsace est particulièrement présente en chimie (6,5 % des publications nationales, 3e rang national) et en biologie fondamentale (4,6 % des publications nationales, 5e rang national).

Les indicateurs d’excellence

Dans le classement de Shanghai 20113, l’Université de Strasbourg se positionne comme la première université française dans le domaine de la chimie et occupe le 14ème rang mondial.

3 Classement des principales universités mondiales, établi par des

chercheurs de l'université Jiao-Tong de Shanghai en Chine.

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En termes d’excellence scientifique, l’Alsace affiche 27 lauréats de l’IUF (Institut universitaire de France) dont 13 en sciences exactes, 3 en sciences du vivant et 11 en lettres, sciences humaines et sociales.

L’Alsace a bénéficié de 22 bourses du Conseil

Européen de la Recherche (2007-2011) : onze ont été attribuées à la biologie, médecine et santé, sept à la chimie et respectivement une à chacun des domaines suivants : Sciences humaines et sociales, mathématiques, sciences et technologies de l’information et de la communication, et physique.

La région a bénéficié en 2009 d’un montant global de 22,3 millions d’euros de financements de

l’Agence nationale pour la recherche (ANR), soit 3,5 % du total national (8e rang). Les programmes non thématiques représentent plus de la moitié du financement obtenu. Par ailleurs, on distingue le secteur de Biologie-Santé qui représente 19,4 % du financement régional.

La visibilité scientifique de l’Alsace se situe bien au-dessus de la moyenne nationale. Toutes disciplines confondues, la région occupe la première place française en 2008 avec un indice d’impact à 1,33.

Dans le cadre du Programme Investissements

d’Avenir lancé par l’Etat, les premiers succès obtenus par l’Université de Strasbourg et ses partenaires scientifiques, font de l’Alsace, une des régions les mieux dotées financièrement par l’Etat, pour renforcer son attractivité et son rayonnement international. L’Alsace est devenue par l’intermédiaire de ce programme le premier « Campus Santé » français (hors Ile-de-France).

3. Les forces d’innovation

Dans le domaine des activités économiques, l’Alsace se caractérise par la part forte de l’industrie notamment en moyenne technologie, une forte croissance du secteur des services et un développement du territoire par filière conforté par la mise en place des pôles de compétitivité et des grappes d’entreprises.

Fin 2007, le nombre d'établissements dans les secteurs potentiellement innovants (industrie et tertiaire) s'élevait à 2 440 en Alsace qui emploient 25 500 salariés. Les établissements « innovants » représentent 2,3 % des établissements concernés au niveau de la France métropolitaine (4,1 % au niveau français). Tous secteurs confondus, les

établissements potentiellement innovants ont vu leur nombre progresser de 15 % depuis 2004 dans la région.4

Cinq pôles de compétitivité

Le pôle de compétitivité5 à vocation mondiale Alsace Biovalley a pour mission de fédérer et

d’accompagner dans leur développement et leur croissance les acteurs publics et privés de la filière des sciences de la vie et de la santé. Le pôle est axé sur deux thématiques : « Du gène au médicament » et « Imagerie et robotique médicale et chirurgicale ». Depuis 2005, 2 200 emplois directs et indirects ont été créés, les collaborations de recherche public-privé ont augmenté de plus de 60 %, 63 projets collaboratifs de recherche et développement ont été labellisés, 45 entreprises ont été créées et cinq nouveaux cursus universitaires ont été intégrés à l’offre de l'Université de Strasbourg.

Le Pôle Véhicule du Futur Alsace Franche-Comté est un pôle de compétitivité qui organise les compétences de son territoire et ses missions autour de quatre thématiques : « services de mobilité », « infrastructures et communication », « énergies et propulsion », et « conception, matériaux, et cycle de vie des véhicules». 80 projets R&D labellisés par le pôle ont été financés depuis sa création en 2005.

Le pôle de compétitivité Fibres

Lorraine/Alsace concerne à la fois les domaines des éco-matériaux, des matériaux fibreux, et leur amélioration. Depuis sa création, 119 projets collaboratifs ont été labellisés par le pôle, dont 57 soutenus financièrement ; 15 start-ups ont été créées.

4 Insee Alsace, Chiffres pour l’Alsace, « Recherche et Développement,

Innovation », janvier 2011. 5 « Regroupement sur un même territoire d'entreprises, d'établissements

d'enseignement supérieur et d'organismes de recherche publics ou privés qui ont vocation à travailler en synergie pour mettre en œuvre des projets de développement économique pour l'innovation » (loi de finances 2005).

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La thématique du nouveau pôle national Hydreos, labellisé en 2010 (pôle de l'eau Alsace-Lorraine) est la maîtrise de la qualité des eaux continentales en lien avec la santé des populations et des écosystèmes.

Le nouveau pôle national Alsace Energivie, également labellisé en 2010, regroupe des acteurs travaillant dans le secteur de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables en Alsace. L'objectif est de développer des solutions à énergie positive destinées aux bâtiments afin qu’ils produisent davantage d'énergie qu'ils n'en consomment.

Une palette d’outils spécifiques à l’innovation

À chaque étape, le développement d’une innovation rencontre son organisme de soutien. Fondé en 2005, le réseau Conectus Alsace fédère les structures de valorisation des universités alsaciennes et des organismes de recherche en développant les partenariats de recherche publique avec le secteur industriel.

Spécialisés en matériaux, en optique ou en biologie, les six Centres régionaux d’innovation et de transfert de technologie (CRITT)6,

dont les premiers ont été créés dans les années 1980, se situent à l’interface entre la recherche et les entreprises. L’objectif commun est d’aider les PME à trouver des solutions technologiques pour leur permettre de développer de nouveaux produits7.

L’Institut Carnot MICA (Materials Institute Carnot Alsace) par son positionnement thématique spécifique dans le domaine des matériaux fonctionnels, et par le regroupement de huit unités de recherche, des six CRITTs et d’un centre technique industriel (Institut Français du Textile et de l’Habillement – IFTH), est le partenaire capable de répondre, au plus près des besoins des industriels, à nombre de défis sectoriels.

6 Aérial, Cetim-Cermat, CRITT Matériaux Alsace, Holo 3, Irepa Laser,

RITTMO Agro Environnement

L’incubateur régional SEMIA accueille des projets dans différents domaines, la biotechnologie et santé, la technologie de l’information et de la communication, la chimie, l’ingénierie, le tertiaire. Depuis sa création en 2000, 104 projets ont été incubés, conduisant à la création de près de 85 entreprises et plus de 500 emplois hautement qualifiés.

Créée en 2006, l’Agence Régionale de l’Innovation Alsace (ARI Alsace) est l’expert public de l’innovation en Alsace, porte d’entrée et partenaire des entreprises innovantes. Elle oriente les entreprises qui veulent innover, assure un suivi personnalisé de ces entreprises et coordonne les actions des organismes publics d’aide à l’innovation.

Les dépôts de brevets

Au niveau de la production technologique, l’Alsace contribue à 3,9 % des demandes nationales (322 demandes en 2008). Elle se situe au 5ème rang national en 2008 en progression de 13 % par rapport à 2003 (231 demandes). En 2008, les dépôts de brevets concernent principalement deux domaines : chimie-matériaux et pharmacie-biotechnologies.

4. Positionnement dans l’espace transfrontalier

À la frontière de l’Allemagne et de la Suisse, l’Alsace appartient, par sa géographie, son histoire et pour une part importante de son économie, à l’espace rhénan. Un actif sur dix résidant en Alsace travaille en Allemagne ou en Suisse. Implantées sur le territoire, les entreprises à capitaux suisses et allemands emploient 10 % des effectifs du secteur marchand. Les implantations émanant des Etats-Unis ou du Benelux sont également très nombreuses.

La coopération transfrontalière des universités alsaciennes

Les universités de Strasbourg et de Haute Alsace font partie du réseau EUCOR (Confédération des Universités du Rhin supérieur) où elles coopèrent avec les universités de Karlsruhe et Fribourg en Allemagne et l’université de Bâle en Suisse. Considéré comme le réseau de coopération le plus expérimenté et le plus structuré de France, il offre un potentiel de mobilité de 100 000 étudiants au sein d’un espace d’accueil.

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L’Offensive Sciences

L’Alsace fait partie de la Région Métropolitaine Trinationale du Rhin Supérieur (RMT) qui compte parmi les régions les plus performantes d’Europe grâce à la diversité d’acteurs scientifiques, de chercheurs et d’entreprises innovantes basés sur son territoire et grâce à son fort potentiel en matière de R&D.

Une initiative unique en Europe a été lancée en octobre 2011 au sein de la RMT : L’Offensive Sciences. Soutenu par le programme de coopération territoriale « INTERREG IV Rhin Supérieur » et par les Länder du Bade-Wurtemberg, de la Rhénanie-Palatinat et par la Région Alsace, ce dispositif innovant ambitionne de financer et d’accompagner des projets de recherche transfrontaliers de haut niveau et offre une perspective de financement d’un volume global de 15 millions d’euros.

L’engagement transfrontalier des pôles de compétitivité

Comme les universités et centres de recherche, les pôles de compétitivité en Alsace valorisent leur positionnement géographique naturellement propice à l’émergence d’une coopération au-delà des frontières nationales.

Le Pôle Véhicule du Futur vise ainsi l’émergence d’un cluster mobilité transfrontalier, Alsace BioValley est d’ores et déjà coordinateur français du cluster BioValley trinational, et Energivie fait partie du Réseau sur l’énergie de la Région Métropolitaine Trinationale du Rhin Supérieur - TRION.

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… ses résultats

Les chiffres-clés de la RDI en Alsace Poids national

Rang national

Population (2008) : 1 837 100 habitants 3,0 % 13ème

PIB (2009, provisoire) : 50 700 millions € 2,7 % 12ème

Etudiants inscrits dans l’enseignement

supérieur (2009-2010) : 67 600

3 % 11ème

Personnel de recherche (2008, ETP) : 9 240 2,4 % 10ème

Chercheurs (2008, ETP) : 5 200

- Chercheurs de la recherche publique : 2 8400 (dont 1 160 relèvent des organismes – 40 % de la recherche publique)

- Chercheurs dans les entreprises : 2 370

- Enseignants-chercheurs et chercheurs produisant dans les unités de recherche notées A+ et A sur un total de 1 960 produisant : 1 258

2,3 %

3 % 1,8 % 2,9 %

10ème

10ème

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9ème

Production scientifique (hors SHS, 2008) 3,4 % 9ème

Production technologique (demandes de brevet européen, 2008)

3,9 % 5ème

Diplômés de master (2009) : 3 334 3,4 % 10ème

Docteurs (2009) : 334 2,8 % 11ème

DIRD (2008) : 874 millions €

- DIRDA : 375 millions €

- DIRDE : 499 millions €

2,2 %

2,7 % 1,9 %

10ème

8ème

12ème

… ses atouts

Les forces de la RDI en Alsace

L’Université de Strasbourg, 1er site universitaire de France, lauréate d’une des 3 Initiatives d’excellence française (PIA).

Une offre de formation variée et d’excellence sur le site pluridisciplinaire de Strasbourg ouvert sur l’international.

Les universités alsaciennes membres de la confédération des universités du Rhin supérieur, EUCOR.

AlsaceTech, un réseau dynamique de 10 écoles d’ingénieurs dont l’École d’ingénieurs en géophysique, seule école nationale dans le domaine.

L’implantation à Strasbourg de la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg (BNUS) et de l’ENA.

L’excellence scientifique reconnue au niveau international notamment en Chimie, nanosciences et matériaux (RTRA), Biologie et Sciences de la vie. Celle-ci s’appuie sur des laboratoires d’excellence du CNRS, de l’INSERM, de l’Université de Strasbourg, de l’Université de Haute Alsace et de l’INRA. L’Alsace, un des acteurs clefs de la Région Métropolitaine Trinationale du Rhin supérieur, l’espace stratégique pour de nouvelles opportunités de collaboration entre la recherche et le monde économique.

Cinq pôles de compétitivité qui fédèrent les acteurs académiques et les entreprises, avec le soutien des collectivités et de l’Etat.

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Chimie 3ème pôle régional du CNRS

Robotique médicale Biologie

Véhicule du futur Matériaux

Collaboration Laser

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La Stratégie Régionale de l’Innovation

Dans le cadre de la Stratégie Régionale de l’Innovation (SRI), votée en Séance Plénière le 4 décembre 2009 par le Conseil Régional d’Alsace, la Région a fixé le cadre de son intervention en matière d’innovation. Elle propose pour la décennie à venir, une évolution des initiatives, pour prolonger et amplifier un ensemble d’actions entreprises dès 2004. Elles seront marquées d’une volonté encore plus forte, d’accélération du mouvement, de mobilisation des énergies et des talents et d’une dynamique régionale nouvelle en matière de soutien à l’innovation qui, sur ce plan, constituent une véritable rupture.

L’ambition de la Région dans cette démarche est de renforcer l’efficacité du système régional d’innovation et de formaliser davantage la stratégie régionale, en meilleure cohérence avec les attentes et les besoins du territoire.

Les enjeux pour l’Alsace

A partir de valeurs clés pour construire son avenir (innovation, connaissance, ouverture, développement durable, santé et humanisme), s’appuyant sur des valeurs plus traditionnelles (savoir-faire, production, identité culturelle, qualité de la vie), la stratégie propose trois enjeux pour l’Alsace :

1. Etre une région entreprenante et innovante, en "libérant" le potentiel d’innovation des entreprises, en agissant sur la qualification des

ressources humaines et leurs capacités de R&D. Il s’agit de provoquer une large diffusion de la culture de l’innovation au sein des entreprises et de la société.

2. Etre une région ouverte, attractive et

rayonnante au cœur de l’espace rhénan et de l’Europe, en proposant une dynamique territoriale, des capacités de développement et un environnement économique, scientifique et culturel favorables.

3. Définir des priorités sectorielles pour devenir une région de référence sur quelques marchés émergents et en forte croissance.

Pour cela, elle s’appuie sur quatre leviers d’actions et propose d’agir à partir des trois « convergences » régionales Economie Verte, Santé et Bien-être, Humanisme et questions de société, donnant ainsi du sens au foisonnement d’initiatives observé en Alsace.

La stratégie de spécialisation intelligente

Dans le cadre de la mise en œuvre de la SRI, ce cadre d’intervention a permis de définir des choix stratégiques depuis 2010. Ceux-ci préfigurent ce que sera la stratégie de spécialisation intelligente (S3) de l’Alsace, initiative proposée par l’Union européenne afin de concentrer des ressources et de permettre aux différentes régions de se démarquer en mettant en lumière les atouts et secteurs qui leur procurent un avantage compétitif.

Graphique 3 : Les trois « convergences » de la Stratégie Régionale d’Innovation alsacienne

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1. Les programmes communautaires de soutien

aux projets de recherche et d’innovation : la

participation alsacienne

Les programmes européens de soutien à la recherche et à l’innovation permettent aux entreprises et aux laboratoires alsaciens d’obtenir un financement pour leurs projets innovants. Ils offrent également la possibilité de développer leurs collaborations scientifiques et techniques à l’échelle européenne, voire de nouer ou de renforcer des coopérations commerciales avec d’autres acteurs européens.

C’est en fonction du positionnement du projet sur la chaîne de l’innovation que s’opère le choix du programme qui permettra de le soutenir.

Graphique 4 : Les programmes européens de soutien à la recherche

et à l’innovation

La spécificité du FEDER8 en Alsace

L’Alsace est la seule région française autorité de gestion des fonds FEDER (objectif « Compétitivité et emploi »). Cette particularité a permis d’élaborer un Programme Opérationnel visant à répondre et anticiper les attentes et les besoins spécifiques du territoire.

Les projets retenus dans le cadre de l’axe 1 « Innover et entreprendre dans l'espace européen », et d’une partie de l’axe 2 « Développer l’attractivité et la compétitivité économique des territoires » ont permis de financer à ce jour 143 projets, d’un montant global supérieur

8 Fonds Européen de Développement Régional.

à 69 millions d’euros, avec une participation du FEDER à hauteur de 18,75 millions d’euros.

La participation alsacienne dans les programmes de RDI en 2002-2006

La transition entre deux programmations européennes de soutien à la recherche et à l’innovation en 2007 (passage du 6ème PCRD au 7ème PCRD) a été l’occasion de réaliser une analyse de la participation des laboratoires et entreprises alsaciennes au programme-cadre mais également à l’initiative intergouvernementale EUREKA qui, à cette époque, était l’autre source principale de financement des entreprises impliquées dans des programmes de recherche européens.

Au cours de la période 2002-2006, un peu plus de 200 projets ont été financés en Alsace soit par la Commission européenne dans le 6ème Programme-Cadre de Recherche et de Développement (6ème

PCRD soit par des financeurs nationaux dans le cadre de l’initiative intergouvernementale EUREKA. La contribution communautaire ou gouvernementale à ces projets a été de l’ordre de 90 millions d’euros dont plus de 90 % ont servis à financer les laboratoires de recherche publics.

22 entreprises alsaciennes ont participé à 30 projets différents pour un montant global d’aide communautaire d’environ 8,5 millions d’euros. Parmi ces entreprises, 80 % sont des PME au sens communautaire du terme9. Plusieurs d’entre elles ont participé à plus de deux projets différents avec un record de trois participations dans le 6ème PCRD pour une PME de la région de Colmar.

Il est à noter que seules deux entreprises (non PME) ont coordonné un projet sur la période de référence 2002-2006. Les thématiques les plus représentées sont celles de la santé et du bien-être (42 %) et de l’économie verte (énergie, environnement et transports durables - 32 %).

9 La définition européenne de la PME comporte trois catégories : micro-

entreprise (moins de 10 salarié / CA ou Bilan ≤ 2 millions d’€), petite entreprise (moins de 50 salariés / CA ou Bilan ≤ 10 millions d’€) et moyenne entreprise (moins de 250 salariés / CA ≤ 50 millions d’€ / Bilan ≤ 43 millions d’€). Les grandes entreprises sont, par extension, les entreprises qui dépassent ces plafonds réglementaires.

PIC – Innovation et Compétitivité

R&D Démonstration &Accompagnement

Déploiement sur le marché

7e PCRDT

EUREKA, EUROSTARS, ERANET

Europe

FEDER LIFE+

Mutualisatiofondsnat/Reg.

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La participation alsacienne dans les programmes de RDI en 2007-2013

Les nouvelles programmations européennes à partir de 2007 (PIC et 7ème PCRD) mais également le renforcement de programmes en partie financés par la Commission européenne (ERA-NET10), voire de nouveaux programmes de financements destinés à une cible particulière d’entreprises (EUROSTARS) ont permis de proposer aux laboratoires et aux entreprises alsaciennes de nouvelles façons d’aborder la question du financement de l’innovation en mode partenarial et transnational.

La participation de l’Alsace aux ERA-NETs

L’Alsace est une des rares régions françaises impliquées dans plusieurs ERA-NETs. Ces instruments permettent la mutualisation de programmes régionaux ou nationaux de financement de la RDI.

L’Alsace est ainsi partenaire financeur de LEAD

ERA, qui soutient les projets de recherche industrielle sur les six marchés porteurs identifiés par la Commission européenne en 2007 : éco-construction, énergies renouvelables, textiles de protection, recyclage, e-santé, produits bio-sourcés.

Elle est également partenaire de CROSSTEXNET depuis 2009 dans le domaine des textiles techniques, et a rejoint en 2011 EUROTRANSBIO, qui soutient les projets de développement des biotechnologies dans les secteurs de la santé, de l’industrie, de l’agro-alimentaire ou de l’environnement.

La participation des laboratoires de recherche publics

La participation des laboratoires alsaciens aux programmes européens dans le domaine de l’innovation depuis 2007 se traduit par plus de 150

10

Les programmes ERA-NET permettent aux pays/régions de lancer des appels à propositions conjoints en vue de financer des projets de recherche, développement et innovation en collaboration internationale. Ils couvrent des domaines scientifiques et technologiques variés.

projets, ce qui représente plus de 80 millions d’euros de financement direct.

La prépondérance du PCRD : Le Programme Cadre représente plus de 90 % de cette somme globale. Les 10 % restant étant surtout représentés par des financements de type INTERREG, principalement dans son volet A (programme de collaboration transfrontalière dans l’espace du Rhin supérieur, qui couvre l’Alsace, le Bade-Wurtemberg, une partie de la Rhénanie-Palatinat et les cinq cantons de la Suisse du Nord-Ouest11).

L’Université de Strasbourg est la première université hors Ile-de-France qui bénéficie des bourses du

Conseil Européen de la Recherche (ERC) financées par le volet Personne du PCRD. 18 bourses ont été attribuées sur la période (2007-2010) dans les domaines des sciences physiques et de l’ingénierie (8), des sciences de la vie (5) et des sciences humaines et sociales (5).

L’importance de la coopération transrégionale. Les programmes INTERREG permettent de renforcer les coopérations à la fois dans l’espace du Rhin supérieur (IVA) mais aussi dans les espaces Europe du Nord-Ouest (IVB ENO), de l’Espace alpin (IVB Alpine Space) et plus généralement avec l’ensemble des régions européennes (Volet C de la programmation INTERREG).

Face à la multitude des programmes européens de financement de la recherche, les laboratoires alsaciens bénéficient du soutien de la Cellule Europe de l’Université de Strasbourg et du Service Partenariat et Valorisation du CNRS, qui leur apportent un soutien administratif et technique au montage de projets.

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Argovie, Bâle-Ville, Bâle-Campagne, Jura, Soleure.

42%

8%15%

15%

8%

12%

Graphique 5: Répartition des entreprises alsaciennes

par thématique

Santé

TIC

Matériaux

Environnement

Transports

Energie

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La participation des entreprises

La participation des entreprises alsaciennes est en forte augmentation depuis 2007. Sur la période 2002-2011, la participation des entreprises alsaciennes a augmenté de près de 100 % (de 22 à 40 entreprises). Cette participation se traduit par 46 projets qui totalisent un cofinancement européen ou national de plus de 18 millions d’euros.

La participation des entreprises alsaciennes aux programmes européens fait apparaitre des caractéristiques spécifiques :

La grande diversité des programmes visés qui vont des programmes favorisant les collaborations industrielles bilatérales ou trilatérales sur des projets de recherche appliquée (i.e. projets ERANET et EUROSTARS), jusqu’aux Initiatives Technologiques Conjointes12 telles qu’IMI (Innovative Medicine Initiative) en passant par les projets PCRD, principalement dans son volet Coopération.

Les thématiques visées par les participants industriels alsaciens sont principalement celles de la santé et du bien-être, du développement durable

12

Les ITC sont des partenariats public-privé mis en place à l’échelon européen pour aborder les secteurs stratégiques dans lesquels la recherche et l’innovation sont essentielles à la compétitivité européenne. Nouveauté du 7ème PCRD, elles soutiennent les activités de recherche multinationales à grande échelle et rassemblent des partenaires des secteurs public et privé pour définir des objectifs communs de grande pertinence sociétale et les atteindre.

(énergie, transports, environnement) et celles des technologies de l’information et de la communication. Cette répartition est tout à fait en adéquation avec les axes de la stratégie régionale de l’innovation.

On note une prépondérance des primo-accédants (i.e. des entreprises qui n’ont jamais participé à un programme « européen » par le passé) ce qui démontre que les fonds européens ne sont pas toujours réservés aux mêmes entreprises. De plus, nous assistons à une augmentation du nombre de coordination de projets assurées par des entreprises alsaciennes.

La complémentarité des fonds

La question de la complémentarité des fonds européens dans le domaine de l’innovation n’est pas nouvelle. Les programmations européennes depuis 2007 ont permis de notables avancées sur le sujet. On peut ainsi financer le développement des entreprises innovantes en articulant différents programmes de financement en fonction de l’état de maturité des projets.

Les deux projets porteurs de développement économique pour l’Alsace décrits ci-après sont les exemples types d’une utilisation complémentaire et efficace des fonds européens.

La société RHENOVIA Pharma (Mulhouse) a bénéficié de fonds FEDER afin d’acquérir des équipements de recherche et elle est partenaire de deux projets européens. Un projet de recherche a été financé dans le volet coopération du 7ème PCRD (projet SELFMEM) et un projet a été soutenu dans le cadre du programme EUROSTARS (ALTHERAS, cf. fiche). Ces deux projets dont le premier est plus axé sur de la recherche fondamentale et le second sur de la recherche appliquée vont permettre à cette société de développer des dispositifs médicaux dont une des applications visées est de combattre la maladie d’Alzheimer.

48%

4%2%

17%

7%

15%

7%

Graphique 6: Répartition des projets par type de programme

PCRD

PIC

Life+

Eureka/Eurostars

ITC IMI

ERA-NET

Eurogia+

48%

39%

13%

Graphique 7: Répartition des projets par thématique

Santé et bien-être

Economie verte

Technologies del'information

Patch : Le nouveau système thérapeutique transdermique de Rhenovia

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La société STERITECH, PME de la région de Saverne, a développé des équipements innovants, faiblement consommateurs en eau et en énergie, destinés à stériliser des aliments. Les phases de recherche ont été financées par des fonds OSEO et par des fonds FEDER. Celles-ci ont permis à la société d’envisager la diffusion à grande échelle de la technologie développée. Le programme Eco-Innovation du PIC va permettre de construire et de tester le premier équipement industriel.

L’Europe, vecteur de développement pour le territoire et les pôles de compétitivité en Alsace

Les fonds européens en faveur de la recherche et de l’innovation bénéficient aussi aux pôles de compétitivité. Ils permettent de renforcer leur collaboration avec d’autres clusters européens. On peut citer à titre d’exemple les projets ABC Europe (CIP) et Biovalley trinational (INTERREG IV A) pour le pôle Alsace Biovalley, le projet Régions de la connaissance (PCRD) S-Life pour le Pôle Véhicule du Futur (Cf. fiches projets).

Ils permettent également de susciter des projets portés ou impliquant les membres des pôles de compétitivité (Cf. fiche projet ICE). Ces résultats sont le fruit d’une étroite collaboration avec les partenaires institutionnels alsaciens (Bureau Alsace, Région Alsace, Réseau Entreprises Europe (CCIR Alsace), Mission Europe de l’ARI Alsace, …).

2. Les ressorts de la participation alsacienne

Afin de mieux accompagner les entreprises alsaciennes souhaitant bénéficier d’un soutien financier pour leurs projets innovants européens, la Mission Europe de l’ARI Alsace a été initiée en 2007 par la Région Alsace, l’Etat (DRIRE devenue DIRECCTE) et l’Union européenne (FEDER).

Résultant de la fusion en 2008 des Euro Info Centres et des Centres Relais Innovation, le Réseau

Entreprise Europe (hébergé par la CCIR Alsace) s’est vu confier la mission d’information et de promotion des programmes européens.

La création du Réseau Europe Alsace, coordonné par l’ARI Alsace, a structuré l’action commune des acteurs alsaciens de la RDI en favorisant leur participation aux différents programmes communautaires. Il regroupe quatorze partenaires alsaciens : ARI Alsace, Réseau Entreprise Europe (CCIR Alsace), collectivités territoriales, Etat (DIRECCTE, DRRT), Bureau Alsace, agences de

développement économiques (Alsace International, ADEC), universités alsaciennes (UDS, UHA), CNRS et OSEO Alsace.

Plus récemment, par l’intermédiaire du projet Eurosynergies, les régions Alsace, Lorraine et Champagne Ardenne ont organisé des journées d’informations dans les trois régions afin de former les personnes en charge des programmes européens (fonds structurels et programmes sectoriels) pour qu’elles puissent donner à tout opérateur potentiel une première information sur les possibilités de financement existantes et les orienter sur les interlocuteurs pertinents.

La stratégie des acteurs institutionnels alsaciens ambitionne de diffuser au plus grand nombre d’entreprises et de laboratoires les informations-clefs permettant de bâtir des demandes de financements compétitives. Cette stratégie de sensibilisation et d’accompagnement se traduit notamment par :

- L’organisation de journées d’information thématiques animées par le REA en partenariat avec les points de contact nationaux et la Commission européenne.

- La définition d’un « mode projet », à travers la détection des potentialités de projets du territoire et l’identification des programmes européens les plus adaptés.

Ainsi, aucun programme ni instrument n’est privilégié. Cette démarche pragmatique offre au territoire et à ses acteurs une multitude d’opportunités permettant de répondre à leurs besoins.

3. L’Alsace et Horizon 2020

Un changement de taille s’annonce dans le cadre du soutien européen à la recherche, au développement et à l’innovation. Pour la prochaine période de programmation 2014-2020, la Commission européenne a imaginé un dispositif unique afin de simplifier et rendre plus efficace le soutien aux projets de recherche et développement : « Horizon 2020 ».

Le nouveau cadre européen pour la RDI : « Horizon 2020 »

L’objectif principal est de couvrir toute la chaîne

de l’innovation de la recherche fondamentale jusqu’au transfert de produits et de services innovants sur le marché afin de maximiser l’impact

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des financements européens. Ainsi, « Horizon 2020 » regroupera au sein d’un cadre stratégique commun des programmes qui auparavant fonctionnaient et étaient régis par des règles différentes : le programme cadre pour la recherche et le développement (7ème PCRD), la partie « Innovation » du programme cadre pour la compétitivité et l’innovation (CIP) ainsi que l’Institut Européen d'Innovation et de Technologie (IET).

Horizon 2020 se décline en trois grands axes thématiques :

- « Science pour la Science » qui soutiendra l’excellence scientifique,

- « Science pour la Société » qui aura pour objectif de relever les défis de la société comme le changement démographique et du climat,

- « Science pour la Compétitivité » qui visera à renforcer la prépondérance industrielle et le cadre compétitif de l’Europe.

Le regroupement sous « Horizon 2020 » sera également l’occasion de réduire le nombre de

régimes et d’instruments de financement et d’unifier les règles d’éligibilité, la comptabilité, le reporting et l’audit des projets européens. Ainsi l’accès aux financements européens pour la recherche, le développement et l’innovation sera facilité, notamment pour les PME.

La position alsacienne

L’Alsace soutient l’approche d’un programme unique, rationalisé et simplifié pour la recherche, le développement et l’innovation qui puisse financer les projets innovants impliquant les laboratoires, centres de transfert de technologie, PME et grandes entreprises.

Il s’agit de passer d’une logique de programmes à un cadre stratégique commun qui permet de couvrir toute la chaine de l’innovation. Cela rendra possible la création de passerelles entre les différents instruments en fonction du stade de développement et de la maturité du projet.

L’Alsace souhaite que les régions continuent de jouer un rôle-clef dans la recherche, le développement et l’innovation et souligne le formidable effet de levier des différents programmes pour le développement et la compétitivité du territoire. En cette période de crise, « Horizon 2020 » doit donner les moyens à l’Union européenne de répondre à de nouveaux défis (internationalisation des entreprises, dimension territoriale de la recherche) afin de permettre à l’Europe et ses territoires d’accroitre sa compétitivité et de veiller au bien-être de ses citoyens.

ABC Europe New and efficient services promoting more world-class biotech clusters in the EU

CIP - Pro-Inno 21

Altheras L’Alchimie d’un succès Eureka/Eurostars 23

CATS City Alternative Transport System FP7 (Coopération: Transport) 25

CEOP-AEGIS L'observation de la Terre au service de la gestion de l'eau en Asie

FP7 27

EcoTransFlux Induire la performance LIFE+ 29

ICE Le succès venu du froid FP7 31

Isis De nouveaux outils pour la chirurgie mini-invasive FEDER 33

Latexdred De la nature aux applications industrielles FP7 (ERA-NET Lead-Era) 35

NUTRINET Les produits alimentaires rhénans au service de la santé

INTERREG IV A 37

OptiMIR De nouveaux outils pour un secteur laitier plus durable

INTERREG IV B ENO 39

RETS Renewable Energies Transfer System INTERREG IV C 41

SAFER Répondre aux situations d’urgence FP7 (Coopération: Espace) 43

SAFE-T Prédire en amont la toxicité potentielle de candidats médicaments

FP7 (Cooperation JTI-IMI) 45

S_Life European Synergies and Cooperation for Sustainable vehicle along the Life-Cycle

FP7 - RoK 47

Sterilis La stérilisation qui consomme avec modération CIP - Eco-Innovation 49

Tracecard Un parcours sans sortie de route Eureka/Eurostars 51

Le consortium

Le pôle de compétitivité Alsace Biovalley est partenaire du projet ABC Europe réunissant douze des plus importants bioclusters européens dédiés aux biotechnologies pour la santé. La Chambre de commerce, d'industrie, d'artisanat et d'agriculture de Milan est le coordinateur du projet.

Le budget

Lancé fin 2009, le projet ABC Europe dispose d’un budget de 3,51 millions d’euros pour une période de trois ans dont 2,72 millions d’euros financé par l’Union européenne.

Le partenaire alsacien : ALSACE BIOVALLEY

Cluster français dédié aux sciences de la vie et de la santé, Alsace BioValley regroupe et fédère en Alsace tous les acteurs - entreprises, laboratoires de recherche, hôpitaux, universités - de la filière Sciences de la Vie et de la Santé.

Alsace BioValley est également l’un des 3 pôles de compétitivité "santé", de dimension mondiale, labellisés par l’Etat français en 2005 pour soutenir l’innovation d’excellence en France.

Pour en savoir plus :

www.alsace-biovalley.com

ABC Europe New and efficient services promoting more world-class biotech clusters in the EU

LE PROJET

Lancé dans le contexte du Programme pour l’Innovation et la Compétitivité (CIP) 2007-2013 de la Commission européenne, ABC Europe s’inscrit dans la nouvelle politique européenne en faveur des « clusters de classe mondiale » (World Class Clusters). Ce programme et vise à transformer la logique de concurrence qui existe entre les régions européennes en une logique de coopération entre clusters à l'échelle du continent.

Les objectifs

Le consortium ABC Europe vise le développement et l’amélioration des services destinés aux PME :

- Renforcer les partenariats entre les communautés impliquées dans les biotechnologies

- Intensifier la coopération transnationale - Créer des services d’accompagnement de

l’innovation plus performants, en renforçant les liens recherche-entrepreneuriat-financeurs

- Etendre la coopération entre bioclusters en Europe et dans le monde

La mise en œuvre

Le projet ABC Europe s’appuie principalement sur six groupes de travail :

1) Dispositifs soutenant l’internationalisation des PME 2) Services des clusters à destination des PME 3) Partenariats transnationaux entre clusters d’une

part, et entreprises d’autre part 4) Aide pour l’internationalisation des PME 5) Exploitation commune des capacités de recherche 6) Développement d’un programme d’ambassadeur

des Bioclusters

Bioentrepreneur Boot Camp: Nov. 2011, Stockholm

EUROPE INNOVA

Europe INNOVA est une initiative européenne issue du Programme pour l’Innovation et la Compétitivité (CIP) qui vise à créer des plateformes de partenariat

entre les professionnels européens de l'innovation.

A travers cet instrument, la Commission européenne soutient l’analyse approfondie et la cartographie de l’innovation sectorielle et vise à identifier les barrières sectorielles et opportunités pour l’innovation.

Les actions soutenues

Lancée en 2006, Europe INNOVA soutient huit actions dans quatre domaines :

Analyse de l’innovation :

- analyser l’innovation sectorielle - analyser les clusters européens - analyser l’éco-innovation

Management de l’innovation :

Soutenir les PME dans leur management de l’innovation en leur apportant un outil d’auto-évaluation.

Promotion de nouveaux outils et services :

Mieux exploiter les résultats des partenariats et actions d’Europe INNOVA.

Plateformes européennes de l’innovation :

- Plateforme pour les pôles de compétitivité - Plateforme pour les services - Plateforme pour l’éco-innovation

Qui peut déposer ?

Europe INNOVA s’adresse aux agences de l’innovation et aux autres organismes publics ou privés de soutien à l’innovation qui sont intéressés par un partenariat ayant pour but la création de nouvelles formes de soutien à l’innovation au niveau

européen.

LE RESEAU ENTREPRISE EUROPE - un soutien fort

Le réseau Entreprise Europe (EEN) est un réseau

européen qui informe les entreprises sur les

opportunités de financement européen. Il permet

d’identifier des partenaires ou des technologies

pour les projets des entreprises et les aide à mieux

comprendre et intégrer les directives européennes

(REACH, …). En Alsace, EEN est porté par la Chambre

de Commerce et d’Industrie de Région Alsace.

Afin d’appuyer Alsace Biovalley dans le

développement et l’amélioration des services destinés

aux PME – le cœur du projet ABC Europe - le réseau

Entreprise Europe lui a proposé l’accès à des

services spécifiquement destinés aux pôles de

compétitivité, dont :

- Brochures Innov’Alert : La possibilité de

télécharger des brochures thématiques du

portail en ligne d’Alsace Biovalley contenant

des informations sur des opportunités

technologiques, les règles européennes, les

fonds européens, des événements, etc.

- Offres et demandes technologiques : La

création d’un lien dans le menu « Recherche

de partenaires » vers le site d’EEN.

- Intégration de l’offre de service d’EEN dans

l’offre globale d’Alsace Biovalley

Bureau Alsace

Représentation auprès de l'Union européenne des collectivités territoriales et organismes consulaires alsaciens Avenue des Arts, 19 AD B - 1000 BRUXELLES Tél. : + 32 (0)2 221 04 30

Fax : + 32 (0)2 217 66 12 www.bureau-alsace.org


www.europe-innova.eu

LE PROJET

En 2007, Rhenovia Pharma souhaitait développer son projet de patch dans le traitement de la maladie d’Alzheimer. Cependant, elle ne disposait pas de la totalité de la capacité technique. De surcroît, des financements complémentaires étaient indispensables à cette entreprise nouvellement créée.

Les objectifs

« Notre dernière innovation est la réalisation d’un timbre transdermique (patch) capable de distribuer des médicaments par un micro-ordinateur dans l’épaisseur d’un timbre de la dimension d’une carte de crédit. Les médicaments sont libérés par un programme informatique qui gère des flashes lumineux contenus dans la paroi du timbre, et qui agissent sur des nanoparticules qui vont à leur tour « livrer » les principes actifs à l’endroit fixé ».

La mise en œuvre

Dans le cadre du projet, le consortium du projet ALTHERAS a pu développer une première version du timbre transdermique et démontrer son efficacité. Les partenaires ont pu, en particulier, démontrer leurs capacités à concevoir un dispositif médical complexe basé sur des disciplines aussi différentes que la photonique, la chimie ou bien la physique des membranes. Ce projet n’aurait pas pu être mis en œuvre sans une forte interaction entre les deux partenaires du projet.

Le consortium

Le consortium du projet ALTHERAS est composé de la PME alsacienne Rhenovia Pharma et de la PME suisse Portmann Instruments. Ces deux entreprises ont également impliqué un centre de recherche allemand de la région de Freiburg (La Fraunhofer Gesellschaft) en tant que sous-traitant. La composition du consortium, à cheval entre trois des régions constituant la région métropolitaine trinationale du Rhin supérieur est un bel exemple de coopération transfrontalière dans la filière santé.

Le budget

Le budget total du projet s’élève à 913 070 euros. RHENOVIA Pharma en tant que PME « Eurostars » est financée à hauteur de 40 % des coûts éligibles du projet.

ALTHERAS L’Alchimie d’un succès


www.rhenovia.com

Le partenaire alsacien : RHENOVIA PHARMA

Créée en 2006, Rhenovia Pharma compte aujourd’hui un effectif de 20 personnes. L’entreprise alsacienne apporte une véritable innovation, voire une révolution, dans l’approche de la biologie et de la physiologie.

Sa spécificité ? L’introduction du numérique dans la compréhension de phénomènes biologiques ou pathologiques complexes.

Patch : Le nouveau système thérapeutique

transdermique de Rhenovia

EUROSTARS™

Le programme Eureka-Eurostars a vocation à soutenir les PME de haute technologie ayant un fort potentiel de croissance grâce à des projets en partenariat européen.

Les projets sélectionnés sont financés par la Commission européenne et par les Etats dont les partenaires sont issus.

Quels sont les projets concernés ?

Leur durée doit être au maximum de 36 mois, ils doivent impliquer au moins deux entités distinctes de deux pays membres d’Eurostars™ (il y en a 33) et déboucher sur un produit, procédé ou service commercialisable dans les deux années qui suivent leur achèvement.

Quand concourir ?

L’appel à projets est ouvert en continu avec deux dates limites par an.

Qui peut déposer ?

Toute PME au sens communautaire (effectif de 250 personnes maximum) qui consacre au moins 10 % de ses dépenses à la R&D ou qui emploie au moins 10 % de son personnel en R&D.

L’entreprise doit également participer à au moins 50 % du coût total du projet. Il n’y a pas de thématique imposée.

L'ARI ALSACE et le RESEAU ENTREPRISE EUROPE –

partenaires de Rhenovia

L'Agence Régionale de l'Innovation Alsace (ARI Alsace) est l'expert public de l'innovation en Alsace, porte d'entrée et partenaire des entreprises pour leurs projets d'innovation. Ses missions consistent à aider les entreprises à structurer leurs projets, les orienter et faciliter leur accès aux dispositifs d'aide publique régionaux, nationaux et européens. Via sa mission Europe, l'ARI Alsace est aux côtés des entreprises du territoire pour les aider à intégrer l'Europe dans leur stratégie de développement.

Le réseau Entreprise Europe (EEN) est un réseau européen qui informe les entreprises sur les opportunités de financement européen. Il permet d’identifier des partenaires ou des technologies pour les projets des entreprises et les aide à mieux comprendre et intégrer les directives européennes (REACH, …). En Alsace, EEN est porté par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Région Alsace.

Trois éléments déterminants

Pour Rhenovia, trois éléments ont été déterminants dans le succès de cette démarche :

1/ Tout d’abord, l’assistance de l’ARI Alsace et d’EEN pour le choix du programme européen à retenir. Une aide précieuse qui a débouché sur le choix d’Eurostars™, un programme à l’époque nouveau, suffisamment simple, permettant des consortiums de petite taille. 2/ Ensuite, la rédaction du projet au niveau du consortium européen : une étape bien complexe, rendue plus simple grâce au soutien de l’ARI Alsace. 3/ Enfin, tout au long de la démarche, l’ARI Alsace a facilité les contacts, géré les relations avec les autorités suisses et allemandes et organisé des rencontres qui ont grandement facilité les démarches.

Bureau Alsace




www.eurostars-eureka.eu

Le consortium

Le projet CATS est réalisé par un consortium de dix partenaires issus de cinq pays européens :

France : Communauté Urbaine de Strasbourg, Europe Recherche Transport, Institut national de recherche en informatique et en automatique, Lohr Industrie (coordinateur)

Israël : Technion – Israel Institute of Technology

Italie : Agenzia regionale per la mobilita del Lazio, Centro di Ricerca di La Sapienza sul Trasporto e la Logistica

Roumanie : Ploiesti city hall

Suisse : Ecole polytechnique de Lausanne, GEAJ-M Vallotton et T. Chanard Architectes-Urbanistes FSU SA

Le budget

Le projet dispose d’un budget de 3,8 millions d’euros dont 2,97 millions d’euros financés par l’UE.

CATS City Alternative Transport System

LE PROJET

L’objectif du projet

L’objectif du projet CATS est de développer et d’expérimenter un nouveau service de transports urbains, fondé sur une nouvelle génération de véhicules, afin de générer une mobilité plus efficace et propre. L’innovation majeure est l’utilisation d’un seul type de véhicule pour deux usages différents : utilisation individuelle ou transport collectif. Ce nouveau service en matière de transports vise ainsi à combler le fossé entre les moyens de transport publics et les véhicules individuels.

Il est fondé sur deux principes :

1/ Le concept de « self service », avec la mise à disposition de véhicules urbains petits et propres pour une location de courte durée.

2/ Un service flexible de navettes, avec un convoi de longueur variable conduit par un professionnel et qui opère à heures fixes le long d’une ligne prédéterminée, en permanence ou au cas par cas.

La mise en œuvre

Le projet CATS se concentre sur une analyse des besoins de mobilité, une démonstration sur site et sur l’impact de l’introduction d’un tel système dans trois villes d’Europe : Strasbourg, Ploeisti et Formello.

C’est une version de démonstration à court terme du projet CRISTAL, qui vise le déploiement d’un réseau complet d’un système de transport bi-mode électrique pour répondre à différentes demandes de mobilité.

L’impact sur l’environnement, particulièrement sur les émissions de CO2, ainsi que l’évaluation de la demande à laquelle répond le système, sont évalués.


www.strasbourg.eu

7ème PCRD

Le 7ème programme-cadre de recherche et de développement se veut un cadre unique, permettant de programmer les actions, sur plusieurs années.

Il est doté de plus de 50 milliards d’euros pour la période 2007-2013. Le taux de remboursement ordinaire pour des activités de recherche et de développement technologique est de 50 %. Pour certaines entités juridiques, ce taux peut atteindre un maximum de 75 %.

Qui peut déposer un projet ?

La participation est largement ouverte : groupes de chercheurs, PME, associations, organismes publics, chercheurs, étudiants etc., quel que soit le pays dont ils sont ressortissants, avec des conditions privilégiées pour les Etats-membres de l’Union européenne.


Le 7ème PCRD repose sur cinq composantes, les « programmes spécifiques » :

- Le programme « Coopération » favorise la recherche collaborative via des consortiums transnationaux constitués d’entreprises et de laboratoires universitaires

- Le programme « Idées » soutient la « recherche exploratoire »

- Le programme « Personnes » encourage la mobilité et le développement de la carrière des chercheurs

- Le programme « Capacités » vise à renforcer les capacités de recherche dont l’Europe a besoin

- Le programme de recherche nucléaire

LE BUREAU ALSACE –

un soutien fort

Par l’intermédiaire de son réseau et de ses contacts à Bruxelles, le Bureau Alsace a contribué au

montage du projet CATS.

Bureau Alsace


Fax : + 32 (0)2 217 66 12

www.bureau-alsace.org


www.cordis.europa.eu

Le partenaire alsacien : LA COMMUNAUTE URBAINE DE STRASBOURG

Métropole créative, Strasbourg crée les conditions favorables à son développement économique en soutenant la recherche et l’innovation sur son territoire et en favorisant l’émergence de nouveaux secteurs d’activités.

C’est l’objectif de la stratégie Eco 2020, feuille de route de Strasbourg dans ce domaine. Strasbourg a choisi 4 pôles d’avenir sur des marchés porteurs, pour lesquels la métropole dispose d’atouts déterminants :

- les technologies médicales et thérapies nouvelles,

- les activités créatives, - le tertiaire supérieur international - les mobilités innovantes et multimodales.

Le consortium

Le projet regroupe quinze institutions de recherche et trois PME. Dix partenaires sont situés en Europe et huit en Asie. Le consortium totalise ainsi plus de 125 chercheurs et ingénieurs contribuant aux différentes activités de recherche et de dissémination.

Le budget

Le projet dispose d’un budget de 4,5 millions d’euros. La Commission européenne contribue à hauteur de 3,4 millions d'euros, dont 11 % pour les PME et 36 % pour les partenaires asiatiques.

Le partenaire alsacien : L’UNIVERSITE DE STRASBOURG

Exemple unique de fusion entre trois établissements, l’Université de Strasbourg est aujourd’hui l’université pluridisciplinaire la plus importante en nombre d’étudiants et de personnels en France. Elle accueille près de 42 000 étudiants (dont 20 % d’étrangers) et emploie plus de 4 600 personnes.

L’Université doit sa renommée mondiale à ses équipes de recherche qui couvrent l’ensemble des grands champs disciplinaires.

Favorisée par sa situation géographique, l’Université de Strasbourg a une vocation particulière pour développer un axe stratégique lié à l’Europe


www.ceop-aegis.org

CEOP-AEGIS L'observation de la Terre au service de la gestion de l'eau en Asie

LE PROJET

CEOP-AEGIS est un projet collaboratif international de la thématique environnement (Coopération) du Septième Programme-Cadre de Recherche et de Développement, financé sur le sujet « Improving observing systems for water resource management ». Sa coordination est assurée par le Laboratoire des Sciences de l'Image, de l'Informatique et de la Télédétection (LSIIT) de l'Université de Strasbourg et du CNRS.

Les objectifs

Avec une surface de 2,5 millions km2 et une altitude moyenne de 4700 m, le plateau du Tibet joue un rôle essentiel dans le fonctionnement climatique et hydrologique de l’Asie. Les plus grands fleuves y prennent leur source, et les changements qui affectent cet environnement ont un impact considérable sur la ressource en eau de ces grands bassins. Le projet CEOP-AEGIS vise à promouvoir l’utilisation des technologies d’observation de la Terre par satellite pour la mise en place d’un système de suivi de l’hydrologie du plateau.

La mise en œuvre

La création de séries temporelles d’observations, la mise au point d’algorithmes, de modèles et le transfert de technologies au bénéfice des agences de l’eau des pays adjacents permettent de fournir aux décideurs comme aux populations des outils innovants pour gérer la ressource, anticiper les périodes de sécheresse ou les précipitations exceptionnelles, améliorant ainsi la sécurité alimentaire comme la sécurité des personnes et des biens.

LE 7ème PROGRAMME CADRE DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT (PCRD)

Le 7ème Programme Cadre de Recherche et Développement est le principal instrument de financement de la recherche européenne.

Il s’étale sur une période de sept ans (2007-2013) et dispose d’un budget total de plus de 50 milliards d’euros, ce qui confirme la priorité qu’accorde l’Union européenne à la recherche européenne.

Ce programme est un outil clef destiné à répondre aux besoins de l’Europe en matière d’emploi et de compétitivité, ainsi qu’à la positionner à la première place dans l’économie mondiale de la connaissance.

Le 7ème PCRD est structuré en programmes spécifiques :

- Coopération : soutien à la recherche collaborative dans 10 thématiques scientifiques ciblées

- Idées (le Conseil Européen de la recherche) : soutien à la recherche exploratoire sur la base de l’excellence scientifique

- Personne : soutien à la mobilité et au développement de carrière des chercheurs en Europe et à l’international

- Capacité : soutien au renforcement des capacités de recherche

- La recherche nucléaire

Qui peut déposer ?

La participation au 7ème PCRD est ouverte à une large gamme d’organisations et de particuliers, sans restriction géographique.

LA CELLULE EUROPE – un soutien fort

Au sein de la Direction de la Recherche de l’Université, la Cellule Europe a pour mission d’accompagner et de conseiller l’université et les chercheurs dans les différentes phases de développement du projet.

Elle propose les services suivants :

Sensibilisation, information et formation

- Veille informative sur l’actualité des programmes de financements européens et internationaux de la recherche

- Organisation de réunions d’information

- Animation de formations

Assistance pour le montage et le suivi des projets européens

- Analyse du projet et choix du programme adapté

- Interface avec les financeurs européens

- Aide au montage, à la rédaction, à la construction budgétaire, et à la négociation des projets

- Accompagnement pour le management des projets.

Contact

Sandrine Schott-Carrière Responsable de la Cellule Europe [email protected]

Bureau Alsace




http://cordis.europa.

eu/fp7/home_fr.

LE PROJET

Spécialisée dans la production d’équipements industriels de chauffage par induction, la société FIVES CELES développe depuis 2008 un projet qui marque un vrai tournant pour cette technologie : EcoTransFlux™. Il offre notamment un rendement énergétique supérieur, avec des émissions polluantes considérablement réduites.

Les objectifs

L’induction permet de chauffer un matériau en y créant des courants électriques (effet Joule). Elle utilise pour cela les champs magnétiques ce qui consomme moins d’énergie et, surtout, rejette mois de CO2 que les moyens traditionnels (fours, fourneaux).

L’objectif du projet EcoTransFlux™ est de démontrer l’efficacité de cette technologie maintenant disponible, son aptitude à répondre aux contraintes des sidérurgistes et sa capacité à réduire l’impact environnemental de certaines de leurs activités.

La mise en œuvre

Le projet EcoTransFlux™ porte sur le chauffage par induction à flux transverse de forte puissance. Il marque une forte innovation en améliorant notablement les performances de l’induction traditionnelle (longitudinale), mais surtout en permettant de s’affranchir de l’étape du traitement

de surface à l’origine de rejets polluants.

Le consortium

Dans ce projet, il n’y a pas de partenaire étranger. Le seul participant est la société Fives Celes. Life+ est en effet un des rares programmes européens finançant des projets innovants où l’éligibilité du dossier n’est pas conditionnée par un nombre minimum de partenaires ou de pays participants.

Le budget

Le budget total s’élève à 646 482 euros, dont 316 366 euros de subvention européenne.

EcoTransFlux™ Induire la performance


www.fivesgroup.co

Le partenaire alsacien : FIVES CELES

La société FIVES CELES, spin off de SEVYLOR, a été créée en 1967 pour industrialiser et commercialiser une innovation technique majeure à l’époque : le générateur apériodique haute ou moyenne fréquence. Depuis, l’entreprise n'a jamais cessé d'axer ses efforts sur le développement de nouvelles sources de puissance, toujours plus performantes.

La société FIVES CELES appartient aujourd’hui au groupe FIVES et elle emploie 93 personnes. Grâce à plus de 40 ans de savoir-faire, FIVES CELES bénéficie aujourd’hui d’une réputation internationale dans le domaine des équipements destinés au chauffage par induction.

Fives Celes

Special Induction

heating machines

LIFE+

Le programme européen LIFE+ finance des projets de démonstration qui contribuent au développement et à la mise en œuvre de la politique et du droit en matière d’environnement. L'enveloppe financière de LIFE+ s’élève à plus de deux milliards d'euros pour la période 2007-2013.


Sont concernés les projets qui :

1) sont d'intérêt communautaire en contribuant au développement, à la mise en œuvre ainsi qu’à l’actualisation de la politique et de la législation communautaires dans le domaine de l'environnement.

2) sont techniquement et financièrement cohérents et réalisables, et offrir un bon rapport coût-efficacité.

3) satisfont au moins à l'un des critères suivants:

- concerner les meilleurs pratiques ou la démonstration en matière de protection des oiseaux sauvages ou des habitats,

- présenter un caractère novateur ou de démonstration au niveau communautaire concernant les objectifs de la politique de l'environnement,

- consister en des campagnes de sensibilisation ou de formations dans le domaine de la prévention des incendies de forêt,

- porter sur la surveillance étendue, harmonisée, globale et à long terme des forêts et des interactions environnementales.

Qui peut déposer ?

Les entreprises, centres de recherche et collectivités sont éligibles au programme. Les porteurs de projets doivent cependant démontrer leur capacité à cofinancer le projet.

L'ARI ALSACE – partenaire de FIVES CELES

L'Agence Régionale de l'Innovation Alsace (ARI Alsace) est l'expert public de l'innovation en Alsace, porte d'entrée et partenaire des entreprises pour leurs projets d'innovation. Ses missions consistent à aider les entreprises à structurer leurs projets, les orienter et faciliter leur accès aux dispositifs d'aide publique régionaux, nationaux et européens.

Via sa mission Europe, l'ARI Alsace est aux côtés des entreprises du territoire pour les aider à intégrer l'Europe dans leur stratégie de développement.

Un soutien à chaque étape-clef du projet

C’est au cours de la visite chez FIVES CELES d’un chargé de projet de l’ARI Alsace que l’ide de ce projet est apparu. L’analyse du projet, à la fois d’un point de vue technique (maturité de la technologie nécessitant une phase de démonstration afin d’être validée), mais aussi d’un point de vue environnemental a rapidement conduit à choisir le programme Life+.

Lors de la phase de préparation du projet, l’ARI Alsace a travaillé étroitement avec l’entreprise afin répondre point par point aux demandes de la Commission européenne. Le fait de relire « en candide » les différentes versions de la proposition a permis à FIVES CELES d’expliquer de manière claire et très pédagogique les objectifs du projet, la technologie sous-jacente, mais également de quantifier l’impact environnemental du projet. Enfin, lors de la phase de négociation du projet, l’ARI Alsace a suite à une demande de la Commission Européenne mis en relation la société FIVES CELES avec la plate-forme technologique européenne de l’acier (ESTEP) qui va participer aux activités de dissémination.

Bureau Alsace




http://ec.europa.eu/environment/life

LE PROJET

Le principe du froid magnétique est connu depuis 1880. Pourtant, c’est à partir d’une autre technologie que la climatisation va se développer : celle des gaz réfrigérants.

Dans sa quête du « véhicule propre », il était évident que le secteur automobile allait s’intéresser à une technologie permettant de climatiser en consommant peu, sans émettre de gaz à effets de serre ni utiliser de fluides toxiques.

Les objectifs

Le projet ICE vise à développer un nouveau système de climatisation et de pompe à chaleur basé sur la pompe à chaleur magnéto-calorique.

L'innovation réside également dans la nouvelle conception de la climatisation de cabine et le contrôle microclimat qui permettent une production optimisée de chaleur et de refroidissement.

La mise en œuvre

ICE est un projet de démonstration, destiné à équiper un bus électrique d’une climatisation réversible.

L'innovation majeure du projet réside dans une pompe à chaleur compacte électrique adaptée à l'automobile. Ce système repose sur l'effet magnéto-calorique grâce à l’utilisation de matériaux magnétiques de haute efficacité. Il permet de limiter la génération de puissance thermique en fonction des besoins réels et d'adapter le système au nombre de passagers.

Le consortium

ICE est un projet franco-italien mené par le centre de recherche de FIAT (Italie) et dont les partenaires sont la société ALTRA Spa–IVECO (Italie), l’INSA de Strasbourg (France), l’Université Polytechnique de Valence (Espagne), la société Behr France, et enfin la PME Cooltech Applications à l’origine de la technologie développée dans le projet ICE.

Le budget

Le budget total du projet s’élève à 4,19 millions d’euros, dont 2,83 millions sont financés par le 7ème PCRD (volet coopération – Transport – Initiative Green Cars).

ICE Le succès venu du froid

Pour en savoir plus : www.weenter.com

Le partenaire alsacien : COOLTECH APPLICATIONS

A partir du début des années 2000, la science dispose d’aimants suffisamment puissants pour reprendre les travaux sur le froid magnétique, et c’est l’entreprise Cooltech Applications, implantée à Holtzheim (Bas-Rhin) qui remet au goût du jour cette technique à travers le projet ICE.

SAS de 17 personnes, créée en 2003, Cooltech Applications a reçu le prix spécial OSEO Anvar décerné dans le cadre du concours national de la création d’entreprises de technologies innovantes. Depuis 2008, elle a créé sa marque Weenter, ce qui lui confère désormais une visibilité internationale.

7ème PCRD

Le 7ème Programme-Cadre de Recherche et Développement se veut un cadre unique, permettant de programmer les actions sur plusieurs années.

Il est doté de plus de 50 milliards d’euros pour la période 2007-2013. Le taux de remboursement ordinaire pour des activités de recherche et de développement technologique est de 50 %. Pour certaines entités juridiques, ce taux peut atteindre un maximum de 75 %.


La participation est largement ouverte : groupes de chercheurs, PME, associations, organismes publics, chercheurs, étudiants, etc., quel que soit le pays dont ils sont ressortissants, avec des conditions privilégiées pour les Etats-membres de l’Union européenne.


Le 7ème PCRD repose sur cinq composantes, les « programmes spécifiques » :

- Le programme « Coopération » favorise la recherche collaborative via des consortiums transnationaux constitués d’entreprises et de laboratoires universitaires

- Le programme « Idées » soutient la « recherche exploratoire »

- Le programme « Personnes » encourage la mobilité et le développement de la carrière des chercheurs

- Le programme « Capacités » vise à renforcer les capacités de recherche dont l’Europe a besoin

- Le programme de recherche nucléaire

L'ARI ALSACE - partenaire de Cooltech Applications


Un soutien à chaque étape-clé du projet

En étroite collaboration avec le pôle de compétitivité « Véhicule du Futur » (Alsace et Franche Comté), la Mission Europe de l’ARI Alsace a accompagné Cooltech Applications et ses partenaires locaux lors des premiers échanges avec le centre de recherche de FIAT. C’est à l’occasion d’un de ces échanges que l’idée d’un projet européen sur la base de la technologie détenue par Cooltech Applications est née.

En veille permanente sur les programmes de l’Union européenne, l’ARI Alsace a identifié le 7ème PCRD et plus particulièrement l’initiative Green Cars (thématique transports du volet Coopération du 7ème PCRD), comme pouvant cofinancer un tel projet de recherche mené entre industriels et centres de recherche européens. L’ARI Alsace a ensuite assisté Cooltech Applications dans la définition de son projet et dans la mise en forme du contenu de sa formation.

Accompagner au plus près les PME alsaciennes, notamment celles qui comme COOLTECH sont des primo-accédants aux aides européennes est crucial afin qu’elles puissent bénéficier pleinement des effets de leviers permis par le 7ème PCRD.

Bureau Alsace


Fax : + 32 (0)2 217 66 12


http://cordis.europa.eu/fp7/


LE PROJET

Développement de nouveaux outils dans le domaine de la chirurgie laparoscopique

L’introduction d’un laparoscope équipé d’une caméra miniaturisée dans l’abdomen du patient, permettant la réalisation d’un geste opératoire à ventre fermé, a constitué la plus grande mutation que le monde de la chirurgie ait connue au 20ème siècle et a donné naissance à la chirurgie « mini-invasive ». Celle-ci permet de réduire le traumatisme opératoire, les douleurs, les risques d’infection nosocomiale et répond de surcroît à une demande esthétique croissante des patients qui souhaitent avoir des cicatrices aussi peu visibles que possible.

Les objectifs

L’objectif du projet ISIS est de développer la chirurgie laparoscopique par incision unique en reprenant le principe des outils flexibles développés durant le projet ANUBIS, qui offrent une très bonne ergonomie et permettent la triangulation nécessaire à un geste chirurgical orienté. Les développements actuels, américains surtout, proposent l’utilisation d’instruments rigides ou semi-rigides issus de la chirurgie laparoscopique, qui sont peu ergonomiques et qui rendent les opérations très complexes.

La mise en œuvre

Le projet ISIS contient un volet « formation » développé par l’IRCAD dont l’objectif est de former les chirurgiens aux nouvelles techniques opératoires

Le consortium

ISIS est un projet collaboratif regroupant des scientifiques de l’Université de Strasbourg/CNRS et de l’IRCAD ainsi que deux entreprises, la filiale française de la société Karl Storz, et l’entreprise ProtoMed/Surgical Perspective, spécialisées dans les outils pour la chirurgie mini-invasive.

Le budget

Le budget total du projet s’élève à 3,1 millions d’euros, dont 250 000€ de subvention FEDER. Le projet bénéficie aussi du soutien du FUI, des régions Alsace et PACA, et d’OSEO.

ISIS De nouveaux outils pour la chirurgie mini-invasive

Les partenaires alsaciens : L’IRCAD et l’UNIVERSITE DE STRASBOURG - CNRS

L'IRCAD (Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif) a été fondé en 1994 au sein des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Il réunit des laboratoires de Recherche en Cancérologie Digestive et en Robotique Médicale, un département Recherche et Développement Informatique et un centre de formation en chirurgie mini-invasive.

Université de Strasbourg – CNRS : Les domaines d’excellence mondialement reconnus de l’équipe « Automatique, Vision et Robotique » (AVR) du Laboratoire des Sciences de l’Image, de l’Informatique et de la Télédétection (LSIIT) sont la commande de robots par vision, la télémanipulation et la conception de mécanismes innovants.


http://www.eits.fr/


La participation est largement ouverte : acteurs régionaux de l’innovation, structures publiques ou privées, établissements d’enseignement supérieur et de recherche et leurs structures de valorisation, structures de transfert technologique (CRITT, plateformes,…), associations, entreprises, collectivités,…


Le programme s’articule autour de quatre axes prioritaires:

• Axe 1 : Innover et entreprendre dans l'espace européen

• Axe 2 : Développer l'attractivité et la compétitivité économique des territoires

• Axe 3 : Valoriser le potentiel environnemental alsacien

• Axe 4 : Renforcement de l'attractivité et de la cohésion des agglomérations alsaciennes par un soutien ciblé sur les quartiers en difficulté

Bureau Alsace


Fax : + 32 (0)2 217 66 12


http://www.fonds-europeens-alsace.eu/

Autre partenaire alsacien : SURGICAL PERSPECTIVE

Surgical Perspective est une filiale de la société ProtoMed dont l’activité est dédiée à la conception et au développement de dispositifs médicaux innovants dans le domaine de la chirurgie réalisée par un abord mini-invasif. Elle commercialise ainsi des écarteurs pour cette chirurgie.

La filiale strasbourgeoise a été créée à l’occasion de ce projet pour développer un nouveau système d’écartement adapté à la chirurgie par incision unique.

FONDS EUROPÉEN DE DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL

Programme compétitivité régionale 2007-2013 en Alsace

En Alsace, le programme compétitivité régionale vise à renouveler les bases de l’économie locale en l’orientant vers des activités à forte valeur ajoutée (recherche et innovation, hautes technologies) et à inscrire la région dans un modèle de développement durable.

Ce programme est financé par le Fonds Européen

de Développement Régional (FEDER) qui soutient l’amélioration de la compétitivité des régions européennes.

La dotation FEDER est de 75 924 973 € pour le volet compétitivité régionale, géré par la Région Alsace, autorité de gestion du programme.


Le consortium

Coordinateur : Irepa Laser (Alsace)

Partenaires : Université du Pays Basque, Université de la Couronne, Tecnalia/AZTI, Seland, IFTH, Clipso.

Le budget

Le projet dispose d’un budget de 1 882 990 d’euros, dont 1 090 540 d’euros sont financés par les différents organismes régionaux et nationaux de financement.

Le partenaire alsacien : IREPA LASER

Irepa Laser, concepteur de solutions laser en Alsace, est à la fois Centre de Ressources Technologiques, Centre de formation laser et Centre de Recherche, d’Innovation et de Transfert de Technologies.

Les compétences d'Irepa Laser sont centrées sur la mise en œuvre des procédés laser en milieu industriel.

LATEXDRED De la nature aux applications industrielles

LE PROJET

L’ingénierie et la compétition sportive ne semblent pas avoir grand-chose en commun. Pourtant, dans les deux domaines, des ingénieurs utilisent des softwares similaires pour mieux comprendre comment l’eau ou l’air circulent autour d’un nageur, d’un avion ou d’un bateau.

Les objectifs

Latexdred vise à reproduire la texture de la peau de requin sur un textile dans le but de diminuer les effets de traîne.

La mise en œuvre

Cette texture va être réalisée sur un textile développé spécifiquement pour le projet qui sera utilisé dans le cadre des sports aquatiques de compétition.

Les technologies laser pulsées (laser femto-seconde) sont aujourd’hui capables de texturer quasiment l’ensemble des matériaux avec une précision proche de celle du micromètre. Il est ainsi possible de donner à un plastique l’aspect du cuir et ou de texturer des surfaces pour les rendre hydrophobes et donc auto-nettoyantes.

Irepa Laser est coordinateur du projet et sera en charge des développements laser. De manière à reproduire l’aspect « peau de requin », deux approches sont possibles, soit reproduire directement la texture sur le matériau ou alors fabriquer un moule ou un laminoir permettant d’« imprimer » les

caractéristiques sur le matériau.


www.irepa-laser.com/

ERA-NET :

Le schéma ERA-NET est un mécanisme de soutien issu du Septième Programme-Cadre pour la Recherche et le Développement (7ème PCRD) destiné à favoriser la coopération et la coordination des activités de recherche menées au niveau national ou régional (mise en commun de programmes de financement).

Il existe de nombreux ERA-NET qui couvrent l’ensemble des disciplines scientifiques et technologiques. Le schéma ERA-NET suit une approche ascendante (« bottom-up »), ce qui permet une grande liberté dans la soumission des projets.

Qui peut déposer ?

La participation à ces actions est ouverte aux “programmateurs” (typiquement des ministères ou des autorités régionales qui définissent les programmes de recherche) ou des « manageurs de programmes » (comme des conseils de recherche ou d’autres agences qui gèrent des programmes de recherche).

LEAD ERA

Le projet Latexdred a été cofinancé dans le cadre de l’ERA-NET LEAD ERA auquel la Région Alsace participe depuis 2009. Il vise à renforcer la coordination d’une série de programmes transnationaux dédiés à la recherche et à l’innovation sur les secteurs-clefs de l’initiative européenne en faveur des marchés porteurs.

Six marchés porteurs ont été identifiés par la Commission européenne en 2007 : E-santé, textiles de protection, éco-construction, recyclage, produits

bio-sourcés, énergies renouvelables.

L‘ARI ALSACE – un soutien fort


Elle propose aux entreprises un accompagnement personnalisé pour :

• identifier le programme européen de financement le plus adapté pour leur projet innovant,

• identifier les partenaires européens : entreprises, partenaires publics, laboratoires, pour la réalisation du projet,

• aider à la préparation du dossier notamment pour l'explication des procédures et l'intermédiation avec les autorités françaises et européennes.

Un soutien à chaque étape du projet

L'ARI Alsace a été associée par la Région Alsace au lancement et à la promotion auprès des entreprises du premier appel à projets LEAD-ERA. Lors d'une visite à l'IREPA Laser, l'idée d'un projet sur les textiles de protection a été évoquée. L'ARI Alsace a aidé l'IREPA laser, notamment lors de la phase de préparation de la demande de financement, et sur la recherche de partenaires en assurant l'interface avec les autres régions partenaires de LEAD ERA. Elle a également assuré l'interface avec la Région Alsace, organisme financeur des partenaires alsaciens. Elle a enfin apporté une relecture critique du dossier.

Bureau Alsace


Fax : + 32 (0)2 217 66 12



http://cordis.europa.eu/fp7/coordinati

on/about-era_en.html

LE PROJET

Pommes, noix, raisins, quels bénéfices peuvent apporter ces aliments régionaux, ou d’autres encore, pour la santé du consommateur ? Le réseau transfrontalier de recherche nutrhi.net a pour objectif de générer et de développer de nouvelles connaissances nutritionnelles portant sur les aliments régionaux et de les partager avec les consommateurs.

Les objectifs

Le réseau Nutrhi.net a pour objectif d’étudier les qualités particulières de produits alimentaires typiques de la région du Rhin Supérieur, d'en déterminer les propriétés nutritionnelles et de disséminer les résultats acquis auprès des consommateurs français et allemands. Le projet de recherche mis en place prend en compte des éléments qui recouvrent tant la production des aliments que leur commercialisation et leur consommation.

La mise en œuvre

Une importante contribution à la prévention nutritionnelle des maladies chroniques (surcharge pondérale et cancer) est apportée par les partenaires du réseau Nutrhi.net des régions du Baden-Württemberg et de l’Alsace. Les mesures de communication sont accompagnées par des approches de recherche innovantes et elles sont réalisées par des groupes de travail pluridisciplinaires regroupant non seulement des acteurs spécialisés dans des domaines tels que les procédés de transformation alimentaire, la nutrition et l’étude des comportements alimentaires, mais aussi des producteurs de produits alimentaires régionaux.

Le consortium

Nutrhi.net est un réseau pluridisciplinaire regroupant des scientifiques de la nutrition de la région du Rhin Supérieur issus du Karlsruher Institut für Technologie, de l’Université de Strasbourg, de l’IRCAD, de l’Institut Technique Agro-Industriel Aérial et de l’Institut Max Rubner de Karlsruhe. Coordinateur : Université de Strasbourg.

Le budget

Le budget total du projet s’élève à 2,9 millions d’euros,

dont 1,45 millions d’euros de subvention.

NUTRHI.NET Les produits alimentaires rhénans au service de la santé

Pour en savoir plus : www.nutrhi.net

INTERREG IV A Rhin Supérieur

Le Programme "INTERREG IV A Rhin supérieur" est un programme de soutien à la coopération transfrontalière dans l'espace du Rhin supérieur.

Il s’inscrit dans l'objectif "Coopération territoriale européenne". Il est doté pour la période 2007-2013 de 63,5 millions d’euros, provenant du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER).

Le programme INTERREG IV vise à utiliser les potentiels transfrontaliers et briser les obstacles créés par la frontière pour faire de l’espace du Rhin Supérieur une région économiquement intégrée, socialement forte, mais également soucieuse du développement durable.


La participation est largement ouverte : organismes publics, associations, etc., situés dans la zone de programmation Rhin supérieur.


Le programme s’articule autour de trois axes prioritaires:

• Priorité A "Utiliser le potentiel économique de l'espace du Rhin supérieur en commun"

• Priorité B "Faire de l'espace du Rhin supérieur une région intégrée en matière de formation, de travail et d'habitat"

• Priorité C "Assurer un développement durable de l'espace du Rhin supérieur"

Bureau Alsace Représentation auprès de l'Union européenne des collectivités territoriales et organismes consulaires alsaciens Avenue des Arts, 19 AD B - 1000 BRUXELLES Tél. : + 32 (0)2 221 04 30

Fax : + 32 (0)2 217 66 12


http:// www.interreg-rhin-sup.eu/

Les partenaires alsaciens : UNIVERSITÉ DE STRASBOURG - CNRS – AERIAL - IRCAD

Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien (UMR 7178) Equipe de Chimie Analytique des Molécules BioActives (Camba) Le laboratoire est spécialisé dans le développement de nouvelles méthodes d’analyse chimique des aliments et des médicaments.

Institut de Chimie (UMR 7177) Laboratoire de Chimie Organique Synthétique Les travaux de recherche menés au laboratoire concernent la chimie organique préparative, un des objectifs étant la synthèse de molécules biologiquement actives.

AERIAL Aérial Institut Technique Agro-Industriel (ITAI) et Centre de Ressources Technologiques qualifié (CRT), a été créé en 1985. Ses activités s’étendent du domaine de l’agro-alimentaire et des applications multisectorielles des techniques d’irradiation à la lyophilisation pour les bio-industries.

IRCAD/INSERM L'IRCAD (Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif) a été fondé en 1994 au sein des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Il réunit des laboratoires de Recherche en Cancérologie Digestive et en Robotique Médicale, un département Recherche et Développement Informatique et un centre de formation

en chirurgie mini-invasive.


Le consortium

OptiMIR est le fruit d’un partenariat entre onze organismes de Contrôle laitier, cinq centres de recherche et universités spécialisés en sciences animales, et un laboratoire d’analyse de lait provenant de six pays du Nord-Ouest de l’Europe. Le projet est porté par l’Association Wallonne de l’Elevage.

Le budget

OptiMIR dispose d’un budget de 7,4 millions d’euros dont 50 % sont financés par l’Union européenne.

Le partenaire alsacien : LA CHAMBRE REGIONALE D’AGRICULTURE ALSACE

La Chambre d'Agriculture est une institution professionnelle à laquelle la loi confère un rôle consultatif auprès des Pouvoirs Publics. Elle est constituée par une assemblée professionnelle élue au suffrage universel par tous les acteurs de l'agriculture.

Avec ses partenaires, la Chambre d'agriculture initie, coordonne et applique sur le terrain des programmes de développement agricole et rural qui répondent aux besoins et exigences de la société. La Chambre régionale d’Agriculture Alsace accompagne tous les mois 600 éleveurs laitiers dans le cadre de son service.

Pour en savoir plus : www.optimir.eu

OPTIMIR De nouveaux outils pour un secteur laitier plus durable

LE PROJET

OptiMIR est un projet de coopération entre les Contrôles Laitiers et centres de recherche de six pays européens qui vise à améliorer les performances écologiques et économiques des producteurs laitiers grâce à des nouveaux outils de gestion.

Les objectifs

OptiMIR veut optimaliser la gestion du troupeau à partir des données du Contrôle laitier afin de réduire les coûts de production, favoriser l’accès aux producteurs à des marchés compétitifs et améliorer les connaissances de leur impact sur l’environnement.

Au-delà de l’usage classique de l’analyse du lait (taux de gras, protéines, lactose, urée), le spectre infrarouge issu de l’analyse du lait sera valorisé comme indicateur du statut des vaches. Ainsi le producteur laitier obtient des informations sur l’état de gestation de la vache, les risques de mammite, les déséquilibres alimentaires, les rejets de méthane, etc.

La mise en œuvre

Les partenaires vont identifier, notamment via une enquête auprès des éleveurs laitiers, les domaines prioritaires pour la gestion de la rentabilité et de la durabilité de leur activité. Sur cette base, ils développeront les indicateurs spectraux clefs qui constitueront la base des nouveaux outils de gestion.

Au terme des cinq années de projet, ces nouveaux outils seront proposés sous forme d’application

Internet aux éleveurs inscrits au Contrôle Laitier.

INTERREG IV B ENO

Le programme INTERREG IV B ENO est un instrument financier appartenant à la politique de cohésion de l’Union européenne.

Il soutient la coopération transfrontalière dans l‘Europe du Nord-Ouest (ENO), une zone de coopération qui regroupe huit pays : la France, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, l‘Allemagne, le Royaume-Uni, l‘Irlande et la Suisse.

Le programme a identifié quatre domaines

d‘intervention pour la période 2007-2013 : l‘innovation, les défis environnementaux, la connectivité, la promotion de communautés fortes et prospères.

Fort du succès rencontré lors de la période précédente, le programme IVB ENO a débuté avec une enveloppe de 355 millions d‘euros octroyée par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER), dont la moitié était déjà allouée à la fin de l‘année 2009.

En vue d’accueillir et d’aider les porteurs de projets, le programme propose une structure complète : le Secrétariat Technique Conjoint et le réseau de Points de Contact, implantés dans chacun des huit États membres, accompagnent le projet, du processus de développement à sa phase de mise en œuvre.

Qui peut déposer ?

Un projet doit impliquer des partenaires issus d’au moins deux pays, dont un doit se situer au sein de la zone de coopération ENO.

Toute organisation impliquée dans le développement

territorial peut participer au programme.

Le BUREAU ALSACE et la REGION ALSACE

Partenaires de la Chambre d’Agriculture du Bas-Rhin

Le Bureau Alsace et la Région Alsace ont été un soutien fort pendant le montage du projet OptiMIR dans le cadre du programme INTERREG IV B ENO pour la Chambre d’Agriculture du Bas-Rhin.

Un soutien à tous les moments-clefs

La représentation de l’Alsace auprès de l'Union européenne a accompagné le projet à toutes les étapes-clefs.

En amont, elle a soutenu la Chambre d’Agriculture bas-rhinoise lors de l’élaboration du projet et contribué à l’identification de l’appel à propositions du programme européen pertinent comme des partenaires potentiels.

Après le dépôt du dossier, la Région Alsace a explicité le projet auprès des membres du Comité français du programme INTERREG IV B ENO, améliorant ainsi les chances de succès de la candidature.

Présent également lors du dépôt du projet, l’appui du Bureau a été précieux pour faire le lien avec les points de contacts nationaux et régionaux ou encore pour faire valider le projet par rapport aux critères d’évaluation.

Le projet a été déposé une première fois en octobre 2009. Suite à un rejet, il a été redéposé en 2010 et a été accepté.

Bureau Alsace Représentation auprès de l'Union européenne des collectivités territoriales et organismes consulaires alsaciens Avenue des Arts, 19 AD B - 1000 BRUXELLES Tél. : + 32 (0)2 221 04 30



http://www.nweurope.eu

/

Le consortium

Douze structures issues de neuf Etats membres sont partenaires du projet :

Coordinateur : ADEC (F)

Partenaires : Pézenas (F), IHK ZETIS GmbH (D), Vécses (HU), Provincia di Varese (I), Sittard-Geleen (NL), Sertã et Pinhel (PT), ICEMENERG (RO), ENERGAP (SI), Université de Staffordshire et Eco Centre Wales (UK).

RETS a noué des liens privilégiés avec d’autres initiatives :

- Le Projet RENREN – Renewable Energy Regions Network (projet financé par INTERREG IVC)

- IMEDER - Institut Méditerranéen des Énergies Renouvelables

Le budget

1,9 millions d’euros dont 1,5 millions d’euros financés par le FEDER.

Pour en savoir plus : www.rets-project.eu

RETS

Renewable Energies Transfer System

LE PROJET

Les objectifs

Le projet (financé par INTERREG IVC) vise à apporter des réponses aux nécessaires adaptations des collectivités territoriales, notamment celles de moins de 25 000 habitants, qui élaborent une stratégie de mix énergétique et qui mettent en place une politique en matière d'énergies renouvelables (ENR).

Les ENR étudiées sont : l’éolien, le photovoltaïque, la géothermie, la biomasse, les déchets, l’énergie hydraulique et l’énergie marine.

La mise en œuvre

Conçu pour une durée de trois ans, RETS a été lancé en janvier 2010 et se terminera fin 2012 avec une conférence finale à Strasbourg.

Les activités principales du projet sont la création d’outils collaboratifs autour de bonnes pratiques et la mise en réseau au profit des collectivités locales de l'expertise des centres de recherche et de prestations de services ENR existants, ainsi que d'une veille technologique permanente.

Le programme de travail :

- Écriture et publication de 45 bonnes pratiques et réalisation d’un guide

- Echange d’expériences : six visites d’étude - Organisation de dix séminaires - Entraînement à l’usage d’outils collaboratifs - Système de veille dédié aux énergies

renouvelables - Rédaction et publication de 85 articles

collaboratifs par des experts du projet - Diffusion des résultats : trois conférences

internationales, dix infolettres, site web et

wiki

Le partenaire alsacien : ASSOCIATION POUR LE DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES ET DES COMPETENCES (ADEC)

Soutenue par le Conseil Général du Bas-Rhin et implantée en zone rurale à La Walck (Alsace du Nord), l’ADEC est une association de développement économique labellisée technopole (réseau Retis), spécialisée dans les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), le développement durable et les énergies nouvelles.

L’ADEC est le coordinateur du projet RETS et met à disposition sa compétence TIC au service du consortium.

Contact

Catherine Ledig / Alison Garnier-Rivers Site Web : www.adec.fr E-Mail : [email protected] Téléphone : +33 3 69 20 29 10

INTERREG IVC

Le programme de coopération interrégionale INTERREG IVC permet des coopérations sur tout le territoire de l'Union européenne sans condition de proximité.

Son objectif final est d'améliorer l'efficacité des politiques et instruments de développement régional à travers l'échange d'informations et le partage d'expériences.

Le programme porte sur deux thèmes prioritaires :

- Innovation et économie de la connaissance

- Environnement et prévention des risques

Les outils typiques pour l’échange d’expériences soutenu par INTERREG IVC sont des activités de réseautage comme des séminaires thématiques, des conférences, des études et des visites d’études. Les partenaires du projet coopèrent afin d’identifier et de transférer des bonnes pratiques.

Qui peut déposer ?

Le Programme s’adresse principalement aux collectivités responsables des politiques publiques locales et régionales. Sous certaines conditions, les organismes parapublics peuvent participer aux

projets INTERREG IVC.

Bureau Alsace


Fax : + 32 (0)2 217 66 12



http://www.ivc.eu/

Le BUREAU ALSACE et le RESEAU EUROPE ALSACE : Un soutien fort

Le montage du projet

Le Bureau Alsace a été une aide précieuse dans le montage du partenariat du projet.

Grâce à son contact avec le bureau des Midlands de l’ouest (Royaume-Uni) à Bruxelles, l’ADEC a été mise en relation avec l’Université de Staffordshire, un partenaire incontournable de RETS, avec qui la coopération européenne s’est renforcée.

La vie du projet

Le Réseau Europe Alsace bénéficie de comptes rendus réguliers des activités du projet RETS à travers la participation de l’ADEC à ses réunions.

Le consortium

SAFER est un important projet européen, il regroupe

54 partenaires issus de 16 pays spécialisés dans la

gestion des risques et l’observation de la Terre. La

production opérationnelle de cartographie rapide, le

cœur du projet, est assurée principalement par deux

opérateurs le ZKI-DLR (Zentrum für Satellitengestutzte

Kriseninformation) et le SERTIT.

Le budget

40 millions d’euros dont 27 millions d’euros de

financement européen.

Le partenaire alsacien :

Le SERTIT, un service de l’Université de Strasbourg

Le SERTIT est un centre de transfert de technologie

spécialisé dans l'exploitation des images satellites

d'observation de la Terre. Son expertise, appuyée sur

une organisation certifiée ISO 9001, lui permet de

produire dans des délais courts. Le SERTIT met l’Espace

au service de la Terre en confrontant en permanence

les besoins et les attentes des utilisateurs avec le

potentiel grandissant offert par les technologies

spatiales et les derniers résultats de la recherche en

matière de télédétection.

Répondre aux situations d’urgence :

Le SERTIT - un pilier du projet SAFER

LE PROJET

Inondations au Pakistan et en Pologne, feux en

Grèce, tremblement de terre en Haïti, tsunami au

Japon – autant de catastrophes majeures qui

réclament que les équipes de secours disposent très

rapidement d’une description fiable et géo localisée

de la situation sur le terrain. Le service SAFER :

Services and Applications For the Emergency

Response, fondé sur l'exploitation des données

issues des satellites d'observation de la Terre, a pour

objectif de répondre à cette urgence. Il relève du

programme GMES (Global Monitoring for

Environment and Security) qui représente la réponse

européenne aux défis environnementaux du XXIe

siècle.

Les objectifs

SAFER a pour objectif principal d’établir un guichet

unique européen pour un service de cartographie

très rapide en soutien des gestionnaires de

l'urgence : sécurités civiles et ONG. Ce projet vise à

qualifier et valider une infrastructure de services

spécifiés d'après les besoins des utilisateurs. Le

projet SAFER représente la dernière étape (2009-

2011) avant la mise en place pérenne dès 2012 d’un

service européen de réponse à l'urgence (l'appel

d'offre de la Commission est en cours de

dépouillement).

La mise en œuvre

En réponse à une sollicitation utilisateur, le projet

SAFER est activé. Les moyens satellites d'observation

de la Terre sont mobilisés et le SERTIT, qui maintient

en astreinte 24 heures sur 24 une équipe

d'ingénieurs, est organisé pour produire en moins

de six heures une carte d'impacts permettant aux

décideurs d’optimiser l’organisation des secours.

Haïti :

Carte

des

impacts

du

séisme

Pour en savoir plus : http://sertit.u-strasbg.fr

SAFER, un projet financé par le 7ème

PCRD

SAFER a reçu le financement du 7ème

Programme-

Cadre de Recherche et de Développement qui est le

principal instrument communautaire de

financement de la recherche et de l’innovation en

Europe pour la période 2007-2013.

Il se veut un cadre unique, permettant de

programmer les actions sur plusieurs années. Il est

doté de plus de 50 milliards d’euros pour la période.

Le taux de remboursement ordinaire pour des

activités de recherche et de développement est de

50 %. Pour certaines entités juridiques, ce taux peut

atteindre un maximum de 75 %.


La participation est largement ouverte : groupes de

chercheurs, PME, associations, organismes publics,

chercheurs, étudiants, etc., quel que soit le pays

dont ils sont ressortissants, avec des conditions

privilégiées pour les Etats-membres de l’Union

européenne.

L’enjeu actuel

Le rayonnement de l’activité du SERTIT est une

réalité. Les théâtres de ses interventions en

témoignent. Le SERTIT doit maintenant en tirer

profit. En vue du lancement programmé du Centre

Européen de Réponse d’Urgence, le Bureau Alsace

travaille notamment à faire connaitre le SERTIT et

ses activités afin de faire bénéficier de manière

pérenne l’Union européenne du savoir-faire et des

qualités du SERTIT en matière de cartographie

rapide de crise.

Bureau Alsace

Représentation auprès de l'Union européenne des collectivités territoriales et organismes consulaires alsaciens

Avenue des Arts, 19 AD

B - 1000 BRUXELLES

Tél. : + 32 (0)2 221 04 30

Fax : + 32 (0)2 217 66 12



http://cordis.europa.eu/fp7

Un SOUTIEN REGIONAL fort pour le SERTIT

Le SERTIT est désormais reconnu en Europe et dans

le monde entier pour son excellence scientifique et

technique bâtie avec le soutien de l’Europe. En effet,

le SERTIT a été et est partie prenante de nombreux

projets européens. Les acteurs régionaux alsaciens

sont convaincus que la reconnaissance de cette

expertise doit franchir la frontière de l’Alsace et

souhaitent favoriser son rayonnement à travers des

actions de communication ciblées.

Projets éligibles au 7ème

PCRD

Le 7ème

PCRD regroupe cinq programmes

spécifiques :

Le programme « Coopération » favorise la recherche

collaborative via des consortiums transnationaux

constitués d’entreprises et de laboratoires

universitaires.

Le programme « Idées » soutient la «recherche

exploratoire».

Le programme « Personnes » encourage la mobilité

et le développement de la carrière des chercheurs.

Le programme « Capacités » vise à renforcer les

capacités de recherche dont l’Europe a besoin.

Le programme de recherche nucléaire.

Théâtres

d’intervention du

SERTIT :

Un rayonnement

mondial

LE PROJET

Le projet SAFE-T est un projet européen soutenu dans le cadre de l’Initiative Technologique Conjointe IMI (Innovative Medicine Initiative) dans le domaine de la santé.

Les objectifs du projet

Il cherche à apporter des solutions au problème actuel du manque de tests cliniques suffisamment sensibles et spécifiques pour diagnostiquer et surveiller les lésions rénales, hépatiques et du système vasculaire, induites par les médicaments chez l’homme. Ce manque de tests cliniques constitue un véritable obstacle au développement de médicaments. Par conséquent, certains médicaments, candidats prometteurs avec des signes de toxicité précliniques de pertinence inconnue ne peuvent pas entrer en phase clinique car aucun test sensible, qui permet de détecter à temps les signes de sécurité du patient avant que les lésions ne se produisent, n’existe.

La mise en œuvre

De nouveaux tests basés sur les biomarqueurs vont permettre de vérifier si ces médicaments sont suffisamment sûrs pour être utilisés en phase clinique. Par conséquent, les nouveaux biomarqueurs translationnels de sécurité vont permettre d’identifier et de gérer les effets secondaires des médicaments réduisant ainsi les risques liés au développement de médicaments et améliorant la gestion de la sécurité

Le consortium

Le consortium est composé de 20 membres : FIRALIS SAS, Almirall, Amgen, Argutus Medical Limited, AstraZeneca, Barcelona Cardiovascular Research Center, Bayer Schering Pharma, Boehringer Ingelheim, Charité Hospital, EDI GmbH, Eli Lilly, GlaxoSmithKline, Groupe Hospitalier Pitié Salpêtrière, Hoffmann La Roche, Interface Europe, NMI Natural and Medical Sciences Institute at the University of Tuebingen, Novartis Pharma, Pfizer, Sanofi-Aventis Research and Development, Tel-Aviv (Souraski) Medical Center.

Le budget

Le projet, d’une durée de cinq ans, a un budget de 36 millions d’euros dont 11 millions d’euros sont pris en charge par l’Union européenne au travers de la JTI IMI.

SAFE-T Prédire en amont la toxicité potentielle de candidats médicaments

Pour en savoir plus : www.imi-safe-t.eu

Le partenaire alsacien : FIRALIS SAS

FIRALIS SAS est une PME alsacienne localisée à Huningue. Elle a été créée en 2008 par le Docteur Husseyin Firat. Son objectif est de découvrir et de valoriser des biomarqueurs afin d’améliorer la qualité du diagnostic pour des pathologies aussi différentes que les pathologies cardiaiques, rénales ou hépathiques.

IMI – INNOVATIVE MEDECINE INITIATIVE

L’Intiative Technologique Conjointe Initiative pour des Médicaments Innovants (IMI) est un des cinq partenariats public-privé entre la Commission européenne et l’industrie européenne.

Dans le cas d’IMI, l’Industrie pharmaceutique (représentée par la Fédération Européenne des Associations et Industries Pharmaceutiques - EFPIA]) est le partenaire naturel de la Commission européenne. L’objectif de l’IMI est de soutenir des projets qui traitent des goulots d’étranglement dans le processus de recherche et développement pharmaceutique afin d’accroitre la compétitivité des entreprises européennes du médicament.

Qui peut déposer ?

Le processus de sélection dans ce programme est structuré en deux étapes. Lors de la première étape, ce sont des consortia de PME et de centres de recherche (10-12 en moyenne) qui expliquent en une dizaine de pages comment ils vont répondre au cahier des charges de l’appel à projets. Les panels d’experts indépendants mandatés par IMI vont sélectionner une pré-proposition par thème et, dans un deuxième temps, le premier consortium va fusionner avec un consortium industriel afin de préparer la proposition finale.

On peut noter dans les premières séries de projets (sélectionnés en 2009 et 2010) une forte participation des PME européennes.

L’ARI Alsace - un soutien fort

La mission Europe de l’ARI Alsace a été créée en mars 2007. Son objectif est de favoriser la participation des entreprises alsaciennes (et notamment les PME) aux programmes européens de soutien à la recherche et à l’innovation.

La phase préparatoire

La première rencontre entre l’ARI Alsace et le créateur de la société FIRALIS a eu lieu en 2007. Le projet scientifique sous-jacent à la création de l’entreprise est tout de suite apparu comme ayant un fort potentiel européen. Le rôle de la mission Europe de l’ARI a été d’identifier les programmes européens permettant de financer les projets de développement de la société. C’est ainsi qu’en 2008, le programme IMI a été identifié comme une opportunité de premier plan.

La constitution du consortium a été très rapide, notamment grâce à la très bonne connaissance des acteurs académiques et industriels clefs par le Docteur Firat, fondateur de la société FIRALIS.

La rédaction du dossier

La rédaction du dossier a dû être très rapide. Pour cela, OSEO a accordé une subvention à Firalis (Aide au Partenariat Technologique Européen) afin qu’elle soit accompagnée par un consultant spécialisée. La Mission Europe a identifié plusieurs consultants et les a mis en relation avec FIRALIS.

Lors des phases d’écriture de la première et de la seconde étape de sélection du projet, elle a procédé à une relecture critique des différentes versions du projet. Enfin, elle a mis en réseau la société avec les autres acteurs clefs de la filière santé en Alsace (Alsace Biovalley, incubateur régional SEMIA) afin de l’aider à mettre en place les ressources humaines et financières nécessaires à un projet d’une telle ampleur.

Bureau Alsace




http://imi.europa.eu

Le consortium

Porteur : Pôle Véhicule du Futur

Partenaires : les clusters allemands Bayern Innovativ et Automotive BW, le cluster italien From Concept to Car, le cluster néerlandais ARN, le cluster slovène GIZACS et un partenaire belge, Interface Europe.

Le budget

2,3 millions d’euros, financés par l’Union européenne

Le partenaire alsacien : POLE VEHICULE DU FUTUR

Labellisé pôle de compétitivité depuis 2005, le Pôle Véhicule du Futur favorise la synergie des entreprises, de l’enseignement et de la recherche pour mettre en œuvre des projets de R&D par l'innovation.

Sa finalité : Inventer les solutions pour les véhicules et les mobilités du futur dans une perspective de développement durable au service du territoire.

Il positionne son activité sur deux dimensions complémentaires : le véhicule urbain ou périurbain et l’organisation des mobilités.


www.vehiculedufutur.com

S_Life European Synergies and Cooperation for Sustainable vehicle along the Life-Cycle

LE PROJET

S_Life est un projet de promotion du recyclage des

véhicules au niveau européen. Il s’appuie à la fois sur l’expérimentation et sur l’innovation pour faciliter le recyclage des pièces qui constituent une voiture.

La problématique

Le verre du pare-brise d’une voiture hors d’usage (VHU) pourrait être recyclé, mais cela nécessite un processus de déconstruction préalable afin de séparer le verre et la colle qui constituent le triplex. C’est le cas pour de nombreuses pièces d’une automobile et ces opérations représentent un coût qui peut empêcher la valorisation de ces matériaux.

Les objectifs

Le projet d’innovation vise avant tout à trouver les points-clefs de la déconstruction des véhicules (technologies, équipements, partenariats à mettre en place…).

Le projet d’expérimentation a pour objectif d’optimiser le cycle de vie des véhicules à quatre niveaux : la conception et la construction du véhicule, son utilisation, sa déconstruction et sa valorisation.

La mise en œuvre

Le projet S_Life intervient sur quatre champs d’action :

- Eco-conception et promotion des « 3R » dans la filière automobile (réduction, réutilisation, recyclage)

- Soutien à l´éco-design des nouveaux véhicules - Développement de nouvelles méthodes

permettant une meilleure compétitivité à tous les niveaux de la chaine de valeur automobile

- Transfert de technologie

7ème PCRD – Volet Capacités:

REGIONS DE LA CONNAISSANCE

L’initiative « Régions de la Connaissance » vise à renforcer le potentiel de recherche des régions européennes, en particulier en encourageant et en soutenant le développement, à travers toute l’Europe, de clusters qui associent universités, centres de recherche, entreprises et autorités locales.

Le programme « Régions de la Connaissance » est intégré dans le volet « Capacités » du 7ème Programme Cadre pour la Recherche et le Développement (PCRD). Il dispose d’un budget de 126 millions d’euros pour la période 2007-2013.

Différents types d’actions sont financés :

- l’analyse, le développement et la mise en œuvre d’agendas de recherche pour des pôles de compétitivité régionaux ou transfrontaliers ;

- l’accompagnement des régions avec un profil de recherche moins développé par des régions plus avancées ;

- des initiatives pour améliorer l’intégration ; - des activités de dissémination comme des

conférences, des séminaires, des publications ou des initiatives en ligne.

Qui peut déposer ?

Les principaux participants à ce type de projet sont des clusters dont les activités sont focalisées sur le développement économique par l’innovation. La Commission européenne parle de « triple hélice ».

Ce type de cluster, dont le pôle de compétitivité à la française est un archétype, regroupe des organismes de recherche (centres de recherche publics, universités,…), des entreprises (grandes entreprises, PME) et des autorités locales ou régionales.

LE BUREAU ALSACE et l’ARI Alsace – un soutien fort

Ce projet novateur a vu le jour grâce au travail conjoint du Pôle Véhicule du Futur et du binôme Bureau Alsace/Agence Régionale de l’Innovation Alsace (ARI).

Le Bureau Alsace et l’ARI ont sensibilisé le Pôle Véhicule du Futur au programme européen « Régions de la Connaissance ».

Une réunion avec un fonctionnaire de la Direction générale « Recherche » de la Commission européenne a été organisée dans les locaux du Bureau Alsace afin de valider l’éligibilité du projet au regard du programme.

Le Bureau Alsace et l’ARI ont soutenu le pôle tout au long de sa démarche, notamment en le mettant en relation avec les acteurs clefs en France, en Europe et à Bruxelles.

Ainsi le contact a été établi entre le Pôle Véhicule du Futur et le Point de Contact National « Transport » pour le 7ème PCRD ainsi qu’avec un consultant spécialisé dans le management de projets européens, et qui accompagne aujourd’hui le projet.

Bureau Alsace




http://cordis.europa.eu/fp7/capacities/

regions-knowledge_en.html

LE PROJET

STERILIS est un système de stérilisation vertical en continu destiné à l’industrie des aliments et boissons. Sa moindre consommation d’eau et d’énergie ainsi que sa surface au sol réduite en font une solution à la fois économique et écologique.

Les objectifs

STERILIS est le premier système continu avec contrepression du marché spécifiquement conçu pour pasteuriser et stériliser tous types de produits sous emballages souples et fragiles, des petites quantités jusqu'aux volumes les plus importants.

Sa technologie permet d'augmenter la productivité du système et de réaliser des économies en eau (33 %), en vapeur (23 %) et énergie (15 %) par rapport aux autoclaves classiques, tout en garantissant une parfaite préservation des saveurs et qualités organoleptiques de vos aliments et une totale intégrité des emballages les plus souples et fragiles.

La mise en œuvre

Trois points-clefs du projet :

- Un traitement thermique plus rapide, productif et économique que toute solution existante

- Une phase de chauffage optimisée dans ses moindres détails

- Une phase de refroidissement rapide et économe

Le consortium

Le projet STERILIS ne compte qu’un seul partenaire : STERITECH, PME alsacienne de la région de Saverne.

Le budget

Le budget global du projet s’élève à 1,6 millions d’euros, pour une contribution européenne de 50 %. Le financement obtenu va permettre de concevoir et de construire la première installation industrielle basée sur la technologie STERILIS mais aussi de la tester sur un site industriel.

STERILIS La stérilisation qui consomme avec modération


www.steritech.eu.com

Le partenaire alsacien : STERITECH

Créé en 1988, STERITECH® travaille à la conception de solutions intelligentes pour la stérilisation et la pasteurisation de produits alimentaires et pharmaceutiques.

L’entreprise propose des systèmes à la fois qualitatifs, économes en espace et en énergie et soucieux de la préservation de l’environnement. Elle innove en permanence pour suivre les évolutions des différents types d’emballage.

De grands noms de l’agro-alimentaire lui font confiance : Kraft Foods, Campbell Soup, ou Stockmeyer. Elle emploie 27 personnes à Saverne.

SerialTower

Le premier système

continu avec

contrepression conçu

pour pasteuriser et

stériliser tous type de

produit sous emballage

souple

Le programme ECO-INNOVATION™

Avec 195 millions d’euros de dotation pour la période 2008-2013, le programme Eco-Innovation™ a pour vocation de développer les éco-technologies pour protéger l’environnement, tout en contribuant à la compétitivité et à la croissance. L’objectif du programme est de favoriser la première application commerciale en finançant le premier projet réellement industriel.


En priorité les PME mais aussi toute personne morale issue de l’un des 27 pays de l’Union européenne ou d’un des Etats associés ayant signé un accord dans ce sens (ex. : Israël, Turquie…).


Il s’agit de soutenir les projets portant sur la première application commerciale de produits, procédés ou pratiques éco-innovantes dans les domaines du recyclage des matériaux de construction, de l’agro-alimentaire, de l’eau et du développement de l’économie verte. Le programme peut financer jusqu’à 50 % du projet.

Quand concourir ?

L’appel à projets est publié tous les ans vers le mois d’avril et la date limite de réception des propositions

intervient début septembre.

L'ARI ALSACE - partenaire de STERITECH



Elle propose aux entreprises un accompagnement personnalisé pour :

• identifier le programme européen de financement le plus adapté pour leur projet innovant,

• identifier les partenaires européens : entreprises, partenaires publics, laboratoires, pour la réalisation du projet,

• aider à la préparation du dossier notamment pour l'explication des procédures et l'intermédiation avec les autorités françaises et européennes.

Un soutien à chaque étape du projet

C’est lors d’une première rencontre avec la société STERITECH qu’a été évoqué le projet STERILIS. Le stade d’avancement du projet et le besoin de l’entreprise de pouvoir être soutenue afin de diffuser la technologie STERILIS dans l’industrie agro-alimentaire cadrait parfaitement avec le programme Eco-Innovation du PIC. En quelques semaines le dossier a été constitué avec le soutien de l’ARI qui a mis en relation STERITECH et l’EACI, organisé avec l’équipe projet un atelier d’écriture et effectué plusieurs relectures critiques du dossier.

Bureau Alsace




http://ec.europa.eu/environment/

eco-innovation/

LE PROJET

La qualité de la formation à la conduite est à la croisée de deux enjeux importants. Bien sûr, chacun pense à la sécurité routière, mais aussi et de plus en plus à « l’éco-conduite ».

Les objectifs

L’objectif du projet TRACECARD a été de développer un équipement embarqué permettant de suivre en direct les comportements d’un élève lors d’une leçon de conduite. On peut ainsi proposer aux auto-écoles d’aller au-delà de l’accompagnement traditionnel de l’élève en prenant en compte tous les apports des technologies de l’information et de la communication : logiciels, caméras embarquées et capteurs permettent d’enregistrer les différentes situations de conduite.

La mise en œuvre

Afin de développer un tel système et de tester son efficacité il a fallu :

• analyser la manière dont les leçons de conduite sont dispensées actuellement en France et en Norvège et identifier les fonctions à développer afin d’en améliorer l’efficacité.

• développer un système embarqué intégrant de l’électronique, des logiciels spécifiques et des capteurs tels que par exemple des capteurs de suivi de la vision.

• les intégrer dans le véhicule sans perturber l’électronique embarquée existante.

Le consortium

Le projet TRACECARD réunit sept partenaires :

Côté Norvège : Driving Performance Solutions qui commercialise les systèmes développés, Trafic Pedagogic System, formateur de moniteurs de conduite, et SINTEF, le plus gros centre de recherche du pays.

Côté France : AEMO Automation (automatismes et informatique industrielle), l’Université de Haute Alsace, MOVeCOACH Technologies, et Process Alliance (coordinateur du projet)

Le budget

Le budget total du projet s’élève à 1798 200 euros. Les entreprises alsaciennes sont financées à hauteur de 40 % de leurs coûts additionnels et les laboratoires publics à hauteur de 100 % de leurs couts additionnels.

TRACECARD Un parcours sans sortie de route

Pour en savoir plus : www.movecoach.fr

Le partenaire alsacien : MOVeCOACH

MOVeCOACH Technologies est une entreprise au capital franco-norvégien. Elle a pour double objet :

• La commercialisation et la distribution de matériel et de logiciels dédiés à la formation à la conduite

• La fourniture de prestations liées à la vente, à l'installation, à la maintenance, au développement des matériels ainsi que la formation des utilisateurs.

Eye Tracking

Ce casque associé à un

logiciel d’oculométrie

visualise le suivi de la

direction du regard dans

le champ visuel du

conducteur.

EUREKA-EUROSTARS™

Le programme EUREKA-Eurostars a vocation à soutenir les PME de haute technologie ayant un fort potentiel de croissance grâce à des projets en partenariat européen.

Les projets sélectionnés sont financés par la Commission européenne et par les états dont les partenaires sont issus.


Toute PME au sens communautaire (effectif de 250 personnes maximum) qui consacre au moins 10% de ses dépenses à la R&D ou qui emploie au moins 10% de son personnel en R&D.

L’entreprise doit également participer à au moins 50% du coût total du projet. Il n’y a pas de thématique imposée.


Leur durée doit être au maximum de 36 mois, ils doivent impliquer au moins deux entités distinctes de deux pays membres d’Eurostars™ (il y en a 33) et déboucher sur un produit, procédé ou service commercialisable dans les deux années qui suivent leur achèvement (sauf dans le domaine des biotechnologies).

Quand concourir ?

L’appel à projets est ouvert en continu avec deux

dates limites par an.

L’ARI ALSACE -partenaire de MOVeCOACH



Un soutien à chaque étape-clef du projet

Le projet est né d’une rencontre organisée par le CEEI (Centre Européen d’Entreprises et d’Innovation) en mai 2007 entre la Bernard Groelly, initiateur du projet en Alsace et la Mission Europe de l’Agence Régionale de l’Innovation Alsace. L’idée à la base du projet a été à partir de ce moment-là développée, les besoins en termes de partenariats affinés.

Bernard Groelly, actuel dirigeant de la société MOVeCOACH Technologies a analysé ainsi le rôle de la Mission Europe de l’ARI Alsace : « Nous avons tout d’abord demandé à l’ARI Alsace de valider notre projet. Et puis, comme nous ne sommes pas juristes, l’ARI Alsace nous a beaucoup aidés pour rédiger l’accord de consortium. Enfin, ils étaient en contact permanent avec les décisionnaires du programme à Paris comme à Bruxelles, permettant un dialogue efficace».

Dans le cas de ce projet, il faut en effet souligner l’importance des accords de consortium qui doivent être mis en place afin de préparer dans de bonnes conditions l’exploitation de la propriété intellectuelle

issue du projet.

Bureau Alsace


Fax : + 32 (0)2 217 66 12



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Table des illustrations

Graphique 1 Les caractéristiques de la dépense intérieure de recherche et de développement (DIRD) en

Alsace (2008)

6

Graphique 2 L’évolution de la RDI en Alsace 7

Graphique 3 Les trois « convergences » de la Stratégie Régionale de l’Innovation alsacienne 14

Graphique 4 Les programmes européens de soutien à la recherche et à l’innovation 15

Graphique 5 Répartition des entreprises alsaciennes par thématique 16

Graphique 6 Répartition des projets par type de programme 17

Graphique 7 Répartition des projets par thématique 17

Bibliographie

STRATER diagnostic Alsace – Enseignement supérieur – Recherche – Innovation

(Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, Service de la coordination stratégique et des territoires, avril

2011)

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Strategie_territoriale/63/0/STRATER_ALSACE_176630.pdf

Note d’information – Enseignement supérieur et Recherche : Les profils régionaux de la recherche en 2008

(Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, DGESIP/DGRI SIES, aout 2011)

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2011/27/3/NIMESR1112_187273.pdf

Chiffres pour l’Alsace – Recherche et Développement, Innovation

(INSEE Alsace, janvier 2011)

http://www.insee.fr/fr/insee_regions/alsace/themes/ch_revue/cpar/cpa2011_13.pdf

Chiffres pour l’Alsace – Pôles de compétitivité en Alsace

(INSEE Alsace, février 2011)

http://www.insee.fr/fr/insee_regions/alsace/themes/ch_revue/cpar/cpa2011_15.pdf

La Recherche-Développement et l’Innovation dans les Régions françaises – Document de travail

(GT Recherche et Innovation des Bureaux régionaux français à Bruxelles, juin 2009)

La Recherche - Alsace pépite de l’innovation

(Région Alsace, décembre 2007)

Crédits photos

Entreprise Lohr, Duppigheim (67) : _MG_3087.jpg : © BADIAS / Région Alsace - Moule à "Mini Koug" : _H2R3612.jpg : © BADIAS / Région Alsace - Gros

plan sur une jeune pousse - CRITT RITMO : _MG_9609.jpg : © BADIAS / Région Alsace - Laborantine devant un spectromètre de fluorescence X, CRITT

Matériaux Alsace : _H2R2488 (1).tif : © BADIAS / Région Alsace - Capsule : IMG_4747.jpg : © BADIAS / Région Alsace - Dosage par colorimétrie

IMG_6365.jpg : © BADIAS / Région Alsace - Eprouvettes - Biopôle, Colmar (68) : IMG_7136.jpg : © BADIAS / Région Alsace - Eprouvette lors d'une

expérience dans un laboratoire - Biopôle, Colmar (68) : IMG_7120.jpg © BADIAS / Région Alsace - Pousse de vigne dans une éprouvette - Biopôle,

Colmar (68) : IMG_7114.jpg © BADIAS / Région Alsace - Jeunes pousses de vigne dans une éprouvette - Biopôle, Colmar (68) : IMG_7100.jpg © BADIAS

/ Région Alsace - Expérience dans un laboratoire - Biopôle, Colmar (68) : IMG_7089.jpg :© BADIAS / Région Alsace - Expérience dans un laboratoire -

Biopôle, Colmar (68) : IMG_7035.jpg :© BADIAS / Région Alsace - Laboratoire de biologie moléculaire et cellulaire de l'entreprise Faust, Illkirch (67) :

FMFaust - 045.jpg : © MAIGROT / Région Alsace - Entreprise Faust, Illkirch (67) : FMFaust - 008.jpg © MAIGROT / Région Alsace - Vue extérieure du

bâtiment du CRITT AERIAL, Illkirch (67) : _PAR0061.jpg ; © PARENT / Région Alsace -Vérification après centrifugation, Illkirch (67) : FMIGBMC - 018.jpg

© MAIGROT / Région Alsace - Le village d'Andlau (67) : -1349731885.jpg © NAEGELEN / Région Alsace - Micromanipulation, injection d'ADN dans un

laboratoire Transgène : -1349779728.jpg © LACOUMETTE / Région Alsace - Château du Haut-Koenigsbourg (67) : CLT50_00052D.jpg - © NOTO-

CAMPANELLA / Région Alsace - Vignobles : AGR40_00049D.jpg ; © DUMOULIN / Région Alsace - Holo 3, plateforme de réalité virtuelle - Crédit photo

Aérial – Crédit photo CNRS. Crédit photo Ircad.

Le Bureau Alsace est l’outil unique de représentation auprès des institutions européennes

des collectivités publiques et organismes consulaires alsaciens.

Actif à Bruxelles depuis 1990, il regroupe la Région Alsace, le Conseil Général du Bas-Rhin, le

Conseil Général du Haut-Rhin, la Communauté Urbaine de Strasbourg, la Communauté

d’Agglomération de Mulhouse-Sud Alsace, la Ville de Colmar, la Chambre Régionale de

Commerce et d’Industrie d’Alsace, la Chambre de Métiers d’Alsace et la Chambre Régionale

d’Agriculture d’Alsace.

Premier bureau de représentation des régions françaises, il se distingue par sa double

originalité : il est adossé à l’Association pour la Promotion de l'Alsace (APA), réseau de

contacts et de compétences rassemblant les Alsaciens de Belgique et il fédère en son sein

l’ensemble des collectivités territoriales et locales ainsi que les organismes consulaires

alsaciens.

Bureau Alsace

19 A-D, Avenue des Arts

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Tel : + 32 2 221 04 30

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