la place fürstenberg est lune des plus charmantes placettes de paris. dans la réalité, ce lieu...
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La place Fürstenberg est l’une des plus charmantes placettes de Paris.Dans la réalité, ce lieu est une rue car le terre-plein central n’impose pas un sens giratoire.
Cette petite place a été aménagée à l'emplacement de la cour d'honneur de l'ancienne abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
Elle porte le nom du cardinal Guillaume-Egon de Fürstenberg (1629-1704) nommé abbé de Saint-Germain-des-Prés en 1697.
En 1806 la voie est appelée rue de Wertingen, en mémoire de la bataille de Wertingen, livrée le 8 octobre 1805, où les Français détruisirent un corps considérable d’Autrichiens. En 1815 elle reprit son ancien nom.
Entre les deux guerres, s'y installèrent les Ateliers d'art sacré, fondés par Georges Desvallières et Maurice Denis. Plusieurs artistes eurent leur atelier au n°6. Frédéric Bazille est l’auteur du tableau l’Atelier de la rue Fürstenberg. On y trouve aujourd’hui le musée national Eugène-Delacroix.
Ce palais abbatial fut construit en 1586 pour le cardinal de Bourbon. Cet édifice est vraisemblablement dû à l’architecte Guillaume Marchant. Deuxième construction en
brique et pierre après l’hôtel Scipion, il préfigure le style Louis XIII. Un siècle plus tard, Guillaume Egon, cardinal Landgrave de Fürstenberg, abbé de Saint-Germain,
entreprend la rénovation du bâtiment qui menace ruine. Le sculpteur Pradier y eut son atelier.
C’est dans cette maison que Delacroix vécut du 29 Décembre 1857 jusqu’à sa mort en 1863.
Abandonnant la rue Notre-Dame-de-Lorette, Delacroix s’installe rue Fürstenberg, fin 1857, pour se rapprocher de l’église Saint-Sulpice dont il est chargé, dès 1847, de
décorer une chapelle. Sérieusement malade, il n’est plus capable de faire un long trajet quotidien. « Mon logement est décidément charmant… La vue de mon petit jardin et
l’aspect riant de mon atelier me causent toujours un sentiment de plaisir » témoigne-t-il dans son journal.
En 1932, pour éviter la destruction de l’atelier, la « Société des Amis d’Eugène Delacroix », constituée à l’initiative des peintres Maurice Denis et Paul Signac, obtient la location de l’atelier puis de l’appartement pour en assurer l’existence, l’entretien et de mieux faire connaître l’œuvre de Delacroix.En 1952, la Société ne peut acquérir les lieux menacés par la mise en vente de l’immeuble; elle cède ses collections à l’Etat afin d’en assurer la sauvegarde et de créer un musée.Le musée Eugène Delacroix est rattaché au Louvre depuis 2004.
L’atelier du peintre est largement éclairé par ces ouvertures qui donnent sur le jardin.
Il a été édifié d’après les plans et selon les directives de l’artiste : « Mon atelier me plait, j’y travaille bien ».
Les œuvres de l’artiste sont exposées dans les pièces
principales de son appartement.
Au mur des toiles de l’artiste et des pastels. Le coffre marocain a été ramené par Delacroix.
L’atelier
Ce coffre et ses objets ont été ramenés du Maroc par Delacroix
suite à son séjour dans ce pays en 1832.
La dernière acquisition du musée en 2011. Il s’agit d’une « Etude de reliure,
veste orientale….. »
Table à peinture de Delacroix.
Un buste de Delacroix.
Bouquet de fleurs,
Aquarelle, gouache et pastel – 1849.
Le Christ au jardin des Oliviers,
Huile sur toile - vers 1823-1824.
Ci-contre, la pièce qui abritait la bibliothèque.
A droite, la chambre à coucher.
Dans la chambre où est mort le peintre, est accroché un portrait de sa fidèle
gouvernante (1840), Jenny Le Guillou. Celle-ci reçut son dernier soupir.
La Madeleine dans le Désert,
Huile sur toile – 1845.
La place Dauphine fut créée par Henri IV, en 1607, en l’honneur du dauphin, le futur Louis XIII. Elle est située à l’est du Pont-Neuf qui fut commencé sous Henri III et terminé sous Henri IV.
Ce lieu est né de la fusion de plusieurs petits îlots qui occupaient ces lieux jusqu’à la fin du XVIe siècle.
S’ouvrant d’un côté sur le Palais de Justice et de l’autre sur la statue équestre de Henri IV, le square est ombragé par un mail planté de marronniers d’Inde agrémenté de plates-bandes.
Cette place, très appréciée par les joueurs de pétanque et les employés du Palais de Justice voisin, conserve son charme et son calme d’un autre siècle.
Au n°15, Simone Signoret et Yves Montand possédaient un petit appartement où ils aimaient séjourner de temps en temps, au gré de leurs tournages.
Place Dauphine
Vue de la place sur la statue équestre de Henri IV.
Le Palais de Justice
Le mail
L’immeuble où Simone Signoret et Yves Montand avaient un pied-à-terre.
Vue depuis le Pont-Neuf sur une petite portion de la rue menant à la place; en toile de fond, le Palais de Justice. Le Pont-Neuf est le plus ancien pont de Paris.
Informations prises sur place.
Photos personnelles.
Musique : The wind beneath my wings de George Zamfir.
Conception et réalisation : L. Cavallari.
Date : Avril 2011.
Le Pont-Neuf (1578-1607)