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BIBLIOGRAPHIE :• Enquête FNC sur la perdrix grise, FDC 39 (2003). Enquête SDGC, questions 2.24, 3.16.

STATUT, RÉPARTITION :

Espèces chassables.

L’aire de présence régulière, c’est-à-dire les zones où les perdrix se reproduisent, reste peu étendue. C’est essentiellement les zones de céréalicultures pour la perdrix grise (cf. carte ci-jointe établie pour la période 1998 à 2012) et quelques communes du vignoble pour la perdrix rouge.

GESTION DES ESPÈCES : La présence des perdrix est maintenue artificiellement par les lâchers. L’amélioration de la situation rencontrée peut néanmoins être envisagée par une gestion plus volontaire de la part des associations de chasse. Ce projet passe par des actions sur la capacité des territoires et l’application de mesures favorables à ces oiseaux. L’utilisation de parcs de pré-lâchers et l’apport de nourriture, la limitation des prédateurs et la limitation des prélèvements, sont les bases indispensables à l’acclimatation et au maintien des oiseaux lâchés. Dans une étude de l’ONCFS, il a été mis en évidence que la prédation représente 75 % de la mortalité. La mise en place de jachères et d’intercultures peut être un atout pour la perdrix grise.

PROBLÈMES ET MENACES POUR L’ESPÈCE, ENJEUX : Si aujourd’hui les lâchers de perdrix cessaient, l’espèce serait vouée à disparaître du département. Les perdrix fragilisées par un habitat qui ne correspond pas toujours à leurs besoins vivent sous la pression de nombreux facteurs de mortalité.

HABITAT :La perdrix grise affectionne les mosaïques de cultures diversifiées, avec au moins un tiers de céréales d’hiver, des chemins enherbés et quelques zones de refuges telles que des buissons ou des petits boqueteaux. Thermophile, la perdrix rouge occupe les régions ensoleillées. Elle aime les territoires fermés de haies et de buissons avec cultures. Elle affectionne également les zones de vignobles.

ABONDANCE, ÉVOLUTION :Autrefois, la perdrix grise était présente sur une large partie du département. Elle était présente sur les Plateaux et sans doute jusque sur le Plateau de Nozeroy d’après certaines personnes. La situation de la perdrix rouge est moins connue. Si l’on en croit Ogérien (XIXème siècle) elle était « très commune, elle se [rencontrait] dans les champs, les broussailles de la montagne ». Aujourd’hui les deux souches naturelles n’existent plus. La présence de la grise, régulière par endroit, et plus sporadique de la rouge, est liée aux lâchers réalisés par les associations de chasse.

INTÉRÊT CYNÉGÉTIQUE : Les prélèvements dépendent essentiellement des lâchers effectués. C’est dans le Pays Dolois que la chasse de ces oiseaux suscite le plus grand intérêt. D’après l’enquête SDGC, elle se place en seconde position après le faisan (Figure 1).

Ordre : GalliformesFamille : Phasianidés

La perdrix grise-La perdrix rouge (Perdrix perdrix-Alectoris rufa)

Figure 1 : Prélèvements par la chasse des perdrix grises et rouges dans le Jura.

PRINCIPALES ZONES AGRICOLES UTILISABLES

PAR LA PERDRIX GRISE

© Dominique GEST

© Dominique GEST