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LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 15 SEPTEMBRE 2014 ÉPARGNE & INVESTISSEMENT 25 P.28-29 La mauvaise passe persiste Marché du ciment ACTUALITÉ Alliances signe avec la BERD P. 27 INTERVIEW Noël Albertus : PwC affiche de grandes ambitions en Afrique P. 30 CONSEILS PRATIQUES Comment estimer son bien immobilier P. 33

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LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 15 SEPTEMBRE 2014

ÉPARGNE &INVESTISSEMENT

25

P.28-29

La mauvaise passepersiste

Marché du ciment

ACTUALITÉ

All iances signe avec la BERD P. 27

INTERVIEW

Noël Albertus : PwC affiche de grandesambitions en Afrique P. 3 0

CONSEILS PRATIQUES

Comment estimer son bien immobil ier P. 3 3

Convocation de l’AGO des obligataires du FECLes détenteurs des obligations ordinaires du Fonds d'équipement communal( FEC) sont convoqués à Rabat, le mardi 14 octobre en assemblée générale or-dinaire dans le but de délibérer sur la nomination du représentant permanentde la masse des obligataires. Ce dernier détiendra tous les pouvoirs pour la dé-fense des intérêts de ladite masse et notamment le pouvoir d’accomplir aunom de celle-ci tout acte de gestion nécessaire à la sauvegarde des intérêtscommuns des obligataires. Pour rappel l’assemblée générale des obligatairesconfère à tout porteur d’un original, d’une expédition, d’une copie ou d’un ex-trait du procès verbal le pouvoir d'accomplir les formalités prescrites par la loi.

LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 15 SEPTEMBRE 2014

NEWS

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Le rebond entamé enjuillet-août laisse présa-ger que la Bourse deCasablanca sortira

cette année de son cycle bais-sier déclenché en 2008. Cetoptimisme devait être confirmépar les publications des réalisa-tions semestrielles des sociétéscotées. Ces dernières servirontde repères dans l’élaborationdes nouvelles stratégies de pla-cement et conditionneront in-dubitablement le comporte-ment avenir du marché. À enjuger par l’accumulation de ti-tres sur le marché depuis finaoût, on pourrait d’embléeavancer que les investisseurstablent sur une améliorationdes résultats semestriels dessociétés de la cote. Les ana-lystes techniques semblentégalement favorables à l’hypo-thèse de la reprise. De mêmeles analystes fondamentauxs’attendent à ce que la haussedu budget étatique alloué à l’in-vestissement et le raffermisse-ment de la consommation desménages, génèrent davantagede retombées positives sur lessociétés de la cote. D’autrepart, il est attendu l’IPO enBourse de Marsa Maroc. Lespréparatifs pour cette opéra-tion ont, semble-t-il, atteint ladernière ligne droite. Bien en-tendu, si les conditions fixéespour cette opérations sédui-sent les investisseurs, ils ré-pondront présents. Si l'IPO deMarsa Maroc connaît le suc-cès, elle ouvrira certainementla voie à d’autres sociétés quisont tentées par l’expériencede la cote, mais qui n’osaientpas franchir le pas sous pré-texte que le cycle boursier ac-tuel n’est pas propice. ●

L’espoir renaît

Salima [email protected]

BILLETMASI : Vers les 9.800pointsLe MASI semble avoir les faveurs desanalystes de la place. Après UplineGroup, voilà que le Sogécapital dévoileses prévisions de performance pour leMasi. Ainsi, l’indice devrait poursuivre satendance haussière initiée à la fin dumois de juillet qui serait toutefois freinéepar des corrections techniques ainsique par l'effet des annonces des résul-tats semestriels. Selon la société debourse, au cas où l'indice du marchédépasse les 9.600 points, il devraitpoursuivre sa progression pour attein-dre 9.800 points. Cela devrait porter laperformance du marché depuis ledébut de l'année à 7,5% à fin septembre.

Mediaco : Suspensionde cotationSuite à la demande du Conseil déonto-logique des valeurs mobilières (CDVM),la Bourse de Casablanca a procédé à lasuspension de la cotation des titres decapital de Mediaco Maroc à partir devendredi dernier, et ce suite au dépôtd'un projet d'offre publique. Mediacoest le titre le plus critiqué de la cote surles trois dernières années après la publi-cation par la société de nombreux pro-fit warning, communiquant à sa ma-nière et n'honorant pas sa detteobligataire. Probablement, la sociétésouhaite déposer une Offre publiquede retrait.

Managem : Un cours cibleà 820 DHLes analystes de CFG Group ont réviséleurs estimations sur le titre de Mana-gem, tenant compte des réorientationsstratégiques adoptées par le manage-ment de l’entreprise concernant cer-tains projets à l’international. Toutefois,les analystes ont maintenu leur objectifde cours à 820DH et leur recomman-

dation à Vendre le titre. En effet, «l’im-pact positif de la maîtrise des coûts etdes bonnes performances industriellesa été contrebalancé par les effets retar-dataires, liés aux réorientations opportu-nistes prises par le management de l’en-treprise dans certains projets africains,notamment en République démocra-tique du Congo, au Soudan et auGabon» expliquent-ils.

Lafarge Maroc : Bénéficesen repliAu terme du 1er semestre 2014, les bé-néfices de Lafarge Maroc ressortent enbaisse de 5,9% à 710 MDH et ceci mal-gré les efforts de l’opérateur en termesd’économie d’énergie. Alors que laconsommation de ciments au Marocaffichait un repli de 4,4% au premier se-mestre 2014, Lafarge Maroc, elle, enre-gistrait une baisse de son chiffre d’af-faires de 2,1%. Les raisons, une

meilleure dynamique au niveau de la ré-gion du Nord qui affiche une haussedes ventes de ciments de l’ordre de5,2% sur le S1 2014 et un effet mix-pro-duit positif.

Lafarge cimentsrecommandée à la venteLes analystes de CFG Group sont plu-tôt pessimistes pour l’évolution enBourse de Lafarge Ciments. Ils recom-mandent en effet de vendre le titreavec un objectif de cours de 1.150DH etpour cause. L’action Lafarge Cimentsse paie à des niveaux assez élevés.Rappelons que l’action Lafarge Ci-ments a progressé de 68,6% depuis 12mois. Ainsi, «le marché semble sur-payer le secteur dans son ensemble etaccorder une forte prime à Lafarge Ci-ments de près de 30% contre l’ensem-ble du secteur», expliquent les ana-lystes de la société de Bourse.

Alami Lazraq étoffe son portefeuille de sociétésLe président du groupe immobilier Alliances vient d’étoffer son portefeuillede sociétés. En effet, Mohamed Alami Lazraq vient de créer une nouvellesociété a-t-on appris dans une annonce légale publiée la semaine dernière.Dénommée Financière Alliances et dotée d’un capital social de 300.000DH, cette société a pour objet entre autres la prise de participation dansdes entreprises existantes ou en formation, l’achat et la vente de titres, ac-tions ou parts sociales et la gestion de portefeuilles de valeurs mobilièresacquises par différents moyens.

AGENDA

MOHAMED ALAMI LAZRAQ, PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL

GROUPE ALLIANCES.

LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 15 SEPTEMBRE 2014 27

ACTUALITÉ

la volonté d’Alliances de pallier ledéficit existant au Maroc en hô-tels 3 et 4 étoiles et de dévelop-per les infrastructures hôtelièresdu royaume. Avec plus de10.000 lits construits à son actifet une expérience de plus de 20ans dans la prestation de ser-vices et dans l’hôtellerie, legroupe Alliances réaffirme sa vo-lonté de participer à l’enrichisse-ment et à la diversification de l’of-fre hôtelière au Maroc pour ainsicontribuer à la réussite de la vi-sion 2020 et au développementtouristique du royaume. Les pre-miers hôtels seront développés à

Casablanca et à Marrakech puisdans d’autres villes du royaumetelles que Tanger, Rabat ouOujda. Répondant aux meilleursstandards internationaux, ceshôtels seront gérés par des opé-rateurs internationaux.

Premier investissement en equity capitalLe projet prévoit une premièreenveloppe d’investissement de50 millions d’euros dont 10 mil-lions d’euros seront pris encharge par la BERD et 15 millionsd'euros par le groupe Alliances.Confiante dans l’expertise du

Après l’ouverture de soncapital à la Banquemondiale en décembre2013, voilà que le

groupe Alliances s’allie encoreune fois à une autre institution in-ternationale. En effet, à travers safiliale spécialisée dans le déve-loppement hôtelier AlliancesHospitality, Alliances a signé ven-dredi dernier un partenariat avecla Banque européenne pour lareconstruction et le développe-ment (BERD) portant sur la réali-sation au Maroc d'hôtels de caté-gorie 3 et 4 étoiles. Uninvestissement qui vient soutenir

Alliances signe avec la BERD● Hotel Investment, une société commune de la BERD et d'Alliances a été nouvellement créée, visant à soutenir le développement touristique du Maroc.

groupe Alliances, la BERD réaliseaujourd’hui son premier investis-sement dans le développementhôtelier et touristique au Maroc.En effet, «ce projet est très im-portant pour la BERD car c’estnotre premier projet dans le sec-teur touristique au Maroc. Il s’agitde notre premier investissementen capitaux propres», souligne àl’occasion, Claudia Pendred, di-rectrice du pôle tourisme à laBERD. Ledit projet sera en effetporté par Alliances Hotel Invest-ment, une société communenouvellement créée, détenuepar la BERD à hauteur de 40% etpar Alliances Hospitality à hau-teur de 60%. Pour rappel, laBERD, détenue par 64 pays etdeux institutions intergouverne-mentales soutient le développe-ment des économies de mar-ché. Depuis sa création en 1991,elle est devenue le principal in-vestisseur dans sa région d’opé-rations, qui s’étend de l’Europecentrale et de l’Ouest des Bal-kans à l’Asie centrale. Capitalisantsur son succès dans sa régionhistorique, la Banque a élargi en2012 son domaine d’interventionau pourtour méditerranéen dansla région SEMED (Maroc, Égypte,Tunisie et Jordanie). Depuis sep-tembre 2012, la Banque a réaliséau Maroc 14 investissementsdans différents secteurs (in-cluant immobilier et tourisme,agribusiness, institutions finan-cières, énergie et fonds d'inves-tissement) pour un montant deprès de 260 millions d’euros, en-viron 130 millions d’euros delignes de financement deséchanges commerciaux (tradefinance) et plus de 110 projetsd’assistance technique pour lesPME. ●

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La conventionporte sur laréalisationd’hôtels decatégorie 3et 4 étoiles.

ALLIANCES A SIGNÉ VENDREDI DERNIER UN PARTENARIAT AVEC LA BERD POURLA RÉALISATION AU MAROC D'HÔTELS DE CATÉGORIE 3 ET 4 ÉTOILES.

RETROUVEZ L’ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE SUR :

L’inspiration au quotidien

www.leseco.ma

V.A BTP 8 8 6.1 8.7 11.7 9.4 3.4 2.6 4.2 2.1 1.4

Vente ciment 9.3 5.6 5 10.4 12.4 10.1 3.4 0.4 10.7 -1.6 -6.3

Crédit immobilier 16.5 15.5 23.8 28.4 64.8 27.6 13 8.7 10.2 6.1 4.8

LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 15 SEPTEMBRE 2014

ANALYSE

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surcapacité qui plombe le déve-loppement du secteur. Selon lesdétails explicités par la noted’analyse, cette situation trouveson origine également dans uneconjugaison de facteurs, dont labaisse de la demande du loge-ment et de la construction, dessous-secteurs qui consomment80% de la production, la haussedes prix de l’immobilier et le res-serrement des octrois de créditet le renchérissement des prix

des matériaux de construction àla suite de l’introduction de taxessur le sable et le fer à béton.Aussi, l’impact des coupes bud-gétaires opérées en 2013 s’est ré-percuté sur l’évolution du secteuren 2014 et probablement en2015 en raison notamment de «lapoursuite de la décélération del'investissement dans les travauxpublics». L’impact de ces me-sures retombe sur l’évolution dusecteur avec des chiffres peu re-

L es derniers chiffres por-tant sur l’évolution dumarché marocain du ci-ment parlent d’eux-

mêmes : le secteur traverse tou-jours une mauvaise passe. À finaoût dernier, le marché a pour-suivi sa régression estimée à -4,98% soit 9,3 millions de tonnessur l’année. C’est sur cette baseque la société de bourse M.S.IN,qui vient de réaliser une analysesectorielle du marché, anticipeune baisse pour la 3e annéeconsécutive. Autant dire que lesecteur ne se portera pas mieuxd’ici la fin de l’année, une moro-sité qui affecte le secteur depuismaintenant trois ans. Les ana-lystes de M.S.IN imputent le reculdes ventes entamé depuis 2012 àplusieurs facteurs, notamment, la

luisants constatés sur le marchémarocain du ciment. Ainsi, à titred’exemple, au 1er trimestre 2014,les mises en chantier du seg-ment social ont baissé de 51% parrapport à leur niveau de 2013 à lamême période et les autorisa-tions de 46%, sous l’effet de labaisse des ventes des promo-teurs immobiliers. Les analysesde M.S.IN ont également intégrél’impact de la montée de laconcurrence au niveau du sec-teur. «L’arrivée de CIMAT en 2010d’une part, et la régression de lademande adressée au secteurd’une autre part, ont provoquéune dilution des parts de marchédes opérateurs historiques et ontconduit à une surcapacité dumarché», fait constater la note.

SurcapacitéLa surcapacité du secteur qui s’il-lustre par une surproduction del’ordre de 6 millions de tonnes ex-cédentaires, à fin 2013, devraitpar conséquent s’accélérer. L’unedes principales raisons, c’est lesprojets d’élargissement de capa-cité prévus par les cimentiers surles années à venir. La mauvaisemine qu’affiche le secteur n’adonc pas refroidi les ambitionsdes principaux opérateurs dumarché qui prévoient des projetsde développement à court etmoyen termes. Comme l’ex-plique les analystes de M.S.IN :«Malgré les signes d’une morositécaractérisant le secteur depuis 2ans, le marché du ciment n’estpas réellement en crise, mais plu-tôt dans une phase de retour àdes niveaux normaux deconsommation, après l’essouffle-ment de la bulle spéculative ayantatteint son plus haut niveau histo-rique en 2011». Il faut dire que lesecteur constitue encore un véri-table relais de croissance pourl’économie nationale avec un po-tentiel de développement assezimportant. Il s’agit, entres autres,des opportunités qu’offre la stra-tégie nationale de résorption du

La mauvaise passepersiste● Le marché marocain des ciments continue son trend baissier pour la 3e annéeconsécutive. Cette mauvaise passe n’est pas sans impacter les principaux auteurs du secteur d’après une analyse que vient de livrer la société boursièreM.S.IN qui croit encore aux opportunités du marché.

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La régressionest estimée à-4,98%, soit9,3 millionsde tonnes à finaoût dernier.

Marché du ciment

ÉVOLUTION DE CERTAINS INDICATEURS RELATIFS AU SECTEUR DU BTP (EN %)

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

SOURCE : BAM

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ANALYSE

déficit de logements sociaux quis’élèvent à quelques 600.000unités au 1er semestre 2014 ainsique de la demande qui sera in-duite par la poursuite du pro-gramme visant à éradiquer les bi-donvilles. De même, la poursuitedes chantiers en infrastructures,notamment la réalisation desports, des routes, des aéroportsou des barrages ainsi que les in-vestissements prévus dans lesecteur touristique et qui sont lar-gement drainés par la repriseéconomique des principaux par-tenaires du Maroc, ouvre de nou-velles perspectives pour l’expan-sion de l’activité des opérateurs.Le secteur peut aussi compterpour se relever, sur l’existence dezones géographiques à fort po-tentiel, compte tenu d’une évolu-tion contrastée de la consomma-tion par région. C’est le cas de larégion Sud-Centre (Marrakech-Tensift-El Haouz, Doukkala-Abdaet Tadla-Azilal), celle du Centre-Nord-Est (le Gharb, Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, Meknès, Fès…),des régions où la consommationpar habitant est en dessous de lamoyenne nationale. Les ana-lystes de M.S.IN prévoient égale-ment une hausse de la demande,compte tenue de l’évolutioncontinue du taux d’urbanisation,estimé entre 55% et 65% à l’hori-zon 2030 surtout qu’en termesde consommation de ciment, leMaroc affiche un coefficient rela-tivement faible. Il est ainsi évaluéà 487kg/hab/an en 2012 contre645 kg/hab/an pour la Tunisie, cequi laisse des marges pour lesopérateurs.

CIMAR, RÉSILIENCE FACE À LA MAUVAISE CONJONCTURESelon les analystes de M.S.IN, lesventes de CIMAR devraient évo-luer sur la base d’un taux de crois-sance annuel moyen de 3,6% surla période 2014-2018. Le groupedevrait pâtir d’une baisse des vo-lumes écoulés au niveau de l’ac-tivité ciment qui contribue à hau-teur de 80% à la création duchiffre d’affaires global, mais il de-vrait profiter d’une haussemoyenne des prix du ciment de3% sur la période prévisionnelle.S’agissant des bénéfices, un tauxde croissance moyen de 3,8% aété retenu sur la période prévi-

sionnelle. En 2014, le résultat netdevrait baisser de 2% à 792 MDH.Pour rappel, la CIMAR a mieux ré-sisté que le marché au premiersemestre 2014 avec un recul deses ventes de 4% sur le premiersemestre contre 4,4% pour lesecteur. À fin juin, le chiffre d'af-faires s’est arrêté à 1,79 MMDH (enrepli de 6%) et le résultat net à455 MDH, en baisse de 7%. Tou-tefois, le groupe devrait épongerune partie des pertes cumuléesau S1, à travers le développementdes mix produits et l’exportationdu clinker. La rentabilité finan-cière du groupe devrait se renfor-cer sur la période d’étude,compte tenu de sa structure fi-nancière complètement désen-dettée. Les analystes de M.S.INfixent le cours cible de CIMAR à1.308 DH, soit une décote de 41%calculée à partir d’un cours enbourse de 925 DH. Par consé-quent, il est recommandéd’acheter le titre.

LAFARGE : UNE STRATÉGIEAXÉE SUR L’OPTIMISATIONDES COÛTSLes analystes de M.S.IN tablentpour Lafarge sur une évolutionmoyenne du chiffre d’affaires de1,9% sur la période 2014-2016,justifiée principalement par uneffet prix : revue des prix du ci-ment, du béton et du granulat àla hausse suite à l’augmentationdes prix d’emballage et à la dé-compensation graduelle des hy-

drocarbures. Il est à noter que lecoût moyen du petcoke repré-sente environ 8% des achats dugroupe. Par ailleurs, les volumesvendus devraient stagner en2014. Le résultat d’exploitationconsolidé devrait progresser enmoyenne de 4%, profitant de lapoursuite des actions d’optimi-sation industrielle des coûts enrecourant à des combustiblesde substitution et l’énergie éo-lienne (Usine de Bouskourafonctionnant entièrement àl’énergie éolienne). Enfin les bé-néfices du groupe devraientévoluer d’environ 5% sur la pé-riode prévisionnelle. Les ana-lystes tablent pour Lafarge surun cours cible de 1.221 DH, soitune surcote de 21% calculée à

partir du cours de 1.540 DH, d’oùune recommandation d’allège-ment du titre.

HOLCIM, RENFORCEMENTEN AFRIQUEHolcim a entamé sa stratégied’expansion en Afrique subsa-harienne, dans le cadre de lastratégie nationale de renforce-ment de la coopération écono-mique. «Holcim Maroc compterenforcer son positionnementsur l’Afrique subsaharienne endevenant un hub pour les filialesafricaines à travers le transfertdes compétences commer-ciales et techniques et le pilo-tage de la mutualisation desachats avec les filiales afri-caines», soulignent à ce proposles analystes de M.S.IN. S’agis-sant de l’évolution des indica-teurs financiers de HolcimMaroc, les analystes tablent surune évolution moyenne de 2%sur la période 2014-2016 duchiffres d’affaires consolidé inté-grant une baisse des volumesvendus de ciment et une légèrehausse des prix de vente. Lesbénéfices du groupe devraientévoluer en 2014, de 20% à 452,7MDH, suite à la non récurrencede la provision fiscale constatéeen 2013 sur Holcim Béton, ainsique l’intégration des intérêts mi-noritaires relatifs à Holcim AOZdans les bénéfices, suite à sa fu-sion. Pour Holcim, les analystesfixent un cours cible de 1.639DH, soit une surcote de 14% cal-culée à partir du cours de 1.865DH, d’où une recommandationd’allègement du titre. ●

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La résorptiondu déficit enlogementssociau offre denombreusesopportunitéspour lesecteur.

SOURCE : APC

ÉVOLUTION DES VENTES DE CIMENT EN VOLUMES ET EN POURCENTAGESUR LA PÉRIODE 2000-2018

En millions de tonnes Variation (en %)

0

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6

8

10

12

14

169,9% 10,6%

3,3%

18

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018-10%

-5%

0%

5%

10%

15%

0,4% -1,6%

2%

-1%

3%

2%

-4,1%

-6,7%

■ Vente ciment■ Variation (en %)

LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 15 SEPTEMBRE 2014

INTERVIEW

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Pourquoi souhaitez-vous lefaire à partir de Casablancaet non de Paris ou de Londres ?Certes nous ferons toujours appelà des expertises pointues enFrance ou ailleurs, mais nous consi-dérons que les modèles écono-miques occidentaux ne sont pastoujours adaptés aux marchés afri-cains. Il y a donc une spécificitéafricaine qui demande de déve-lopper des compétences deconseil spécifiques pour l’Afrique,d’où l’idée de le faire depuis Casa-blanca dans un premier temps.Nous souhaitons le faire ultérieure-ment sur certains centres impor-tants comme Abidjan pourl’Afrique de l’Ouest et le Camerounpour l’Afrique centrale. Nous envi-sageons également dans des dé-lais assez courts d’investir en Répu-blique démocratique du Congo.

Pourquoi avoir fait de CFCle point de départ ?Il y a à la fois des raisons macroéco-nomiques et microéconomiques.S’agissant des raisons macroéco-nomiques, la position géogra-phique du Maroc, sa stabilité éco-nomique et politique et son hubaérien, facilitent le développementet le business depuis Casablanca.Les principales raisons microéco-

nomiques sont le dynamisme desentreprises marocaines, notam-ment dans le secteur financier, enAfrique. Aujourd’hui, ces entre-prises nous demandent de les ac-compagner dans leur développe-ment en dehors des frontières duMaroc. De plus, CFC a mis en placeun cadre juridique et fiscal qui faci-lite ce développement sur l’Afrique.On a tendance à oublier tous lesavantages liés à l’immigration quipermettent à des collaborateurs detoutes nationalités de venir plus fa-cilement à Casablanca pour travail-ler, il est plus facile d’avoir un visa ouun permis de travailler. Pour nous, ils’agit d’une grande avancée. Aussi,l’écosystème qu’a créé le CFC estintéressant pour nous, puisquetoutes les entreprises qui ont btenu le statut CFC ont un plan de développement panafricain,comme nous.

Quel regard portez-vous sur leprojet CFC ?De nombreuses études présententCFC comme étant la place finan-cière la plus attractive en Afrique.De nombreuses entreprises maro-caines et étrangères ont au-jourd’hui le statut CFC, dont la der-nière est Africa 50. Comme je vousl'ai déjà expliqué, l’écosystème etl’environnement créés par CFC

Les ÉCO : PwC Advisory vientd’obtenir le statut CFC. Pour-quoi souhaitez-vous vous ins-taller à CFC ?Noël Albertus : PwC Advisorycouvre aujourd’hui l’ensembledu marché du Maghreb : Maroc,Algérie et Tunisie, ainsi que 23pays d’Afrique subsahariennefrancophone. Cela fait au total26 pays, ceci sans compter lespays couverts par notre réseauinternational en Afrique anglo-phone et lusophone. Nousavons donc des bureaux un peupartout en Afrique, mais nousavons décidé de faire à Casa-blanca un hub, qui sera à la foisun centre d’excellence, d’exper-tise et de formation. Ce centreaura un rôle de support de noséquipes locales dans le dévelop-pement de notre activité deconseil. PwC va investir dans sonactivité de conseil sur les 5 pro-chaines années 200 millions dedollars pour l’ensemble del’Afrique, dont 70 millions pourl’Afrique francophone. Parmi lesinvestissements, on parle essen-tiellement de recrutement denouvelles compétences afin depouvoir accompagner nosclients internationaux, mais éga-lement africains dans leur déve-loppement en Afrique.

sont très intéressants. En outre, il estplus facile d’y recruter les compé-tences nécessaires pour notre dé-veloppement. Pour obtenir le statutCFC, il faut démontrer que l'on a unplan de développement sur lecontinent africain et aujourd’huil’Afrique est l'une des régions auplus fort développement. Sur lesdix dernières années, les taux decroissance en Afrique se situententre 7 et 10% par an. L’Asie et lesBRIC continuent à se développer,mais à des niveaux moindres.Lorsqu’on parle aujourd’hui desmarchés émergents, on pensed’abord à l’Afrique. Pour PwC au ni-veau mondial, développer nos ac-tivités de conseil dans les paysémergents et en particulier enAfrique est l’une des priorités stra-tégiques. D’ailleurs, la plupart denos grands clients internationauxet africains considèrent que l’inves-tissement en Afrique est devenuune priorité stratégique.

Quels sont les marchés afri-cains les plus importants pourPwC Advisory ?Le Maroc est un pays très impor-tant. L’Algérie et la Tunisie sont aussides pays à fort développement.Tout comme la Côte d’Ivoire quirayonne en Afrique de l’Ouest, leCameroun en Afrique centrale. LaRDC a également un énorme po-tentiel. Dans les pays anglophones,je pense au Nigeria, au Kenya et àl’Afrique du Sud. Avec PwC Advi-sory, nous comptons doubler noseffectifs dans l'activité conseil dansles 5 prochaines années. Notre stra-tégie consiste à accompagner nosclients dans leur réflexion straté-gique, mais on ne s’arrête pas à ladéfinition de la stratégie, on vajusqu’à sa mise en œuvre. Ainsi,nous avons renforcé le haut de lapyramide de notre activité deconseil avec l’acquisition récentedu cabinet Booz & Company, quiest devenu Strategy&. Nous tra-vaillons avec le secteur privé et lesecteur public. Notre stratégieconsiste à avoir une approche sec-torielle. Parmi les secteurs visés, jepeux citer le secteur financier(banques et assurances), les télé-communications, l’énergie, dont lepétrole et le gaz, le secteur public etles infrastructures et puis l’industrieen général. Pour chacune de cesindustries, nous avons un associéresponsable. ●

PwC affiche de grandesambitions en Afrique

NOËL

ALBERTUSDirecteur général de PwC Advisory Maghrebet Afrique francophone

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Sur les 5prochainesannées, PwCva investirdans sonactivitéde conseil200 millionsde dollars surl’ensemble del’Afrique, dont70 millionspour la partiefrancophone.

LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 15 SEPTEMBRE 2014

MARCHÉS

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EN PARTENARIAT AVEC

MARCHÉ MONÉTAIRE

Le statu quo a régné sur lemarché monétaire cette se-maine. Les banques ont eneffet poursuivi sans peine laconstitution de la réservemonétaire obligatoire profi-tant comme toujours dumontant conséquent de lamonnaie Banque centrale encirculation et des excédents

de trésorerie placés par l’ar-gentier du royaume. Dansces conditions, les taux mo-nétaires ont évolué en stabi-lité autour de 2,90% pour lerepo, et 3 % pour le TMP inter-bancaire. Par ailleurs, selonles derniers chiffres en date,le rythme de progression del’agrégat de monnaie M3 s’estinscrit en ralentissement à3,5% à fin juillet 2014, après

Les taux évoluent en stabilité 5,8% à fin juillet 2013, reflétantprincipalement le repli de3,2% des détentions en titresd’OPCVM monétaires et ladécélération de la haussedes dépôts à terme de 3,7% à2,4%. S’agissant des autrescomposantes de M3, les dé-pôts à vue auprès desbanques se sont accrus de3,3% et la circulation fidu-ciaire de 5,9%. ●

MARCHÉ ACTIONS

L’excitation sur le marché boursier a atteint son paroxysmecette semaine avec les anticipations favorables que se fontles investisseurs au sujet des réalisations semestrielles et queviennent étayer les annonces plutôt encourageantes faitespar certaines sociétés cotées récemment. Jouissant de la for-mation de cette bulle d’achat focalisée autour des BIG CAP,les principaux indices sont montés en flèche validant de nou-veaux plus haut annuels. Consécutivement à cette phased’effervescence, le marché a finalement repris son souffledans ce qui s’apparente à un mouvement de prise de béné-fice, mais la correction qui en a découlé n’a pas été sans em-pêcher l’indice général du marché, le Masi, de sceller la se-maine sur une performance tonitruante de 1,97%, sansconteste la meilleure qu’il a signé depuis le début de l’année.Cette prouesse est d’autant plus perceptible pour le baromè-tre des valeurs les plus actives, qui s’est adjugé une haussede 2,16%. Intégrant ce nouvel épisode de hausse, le Masiporte sa performance YTD à 7,86%. Le Madex fait sensible-ment mieux avec une performance de l’ordre de 8,40%. Côtédynamisme, les échanges sont en net raffermissement ; levolume quotidien moyen des échanges sur le marché cen-tral s’étant situé cette semaine à 170 MDH, contre 36 MDHune semaine plus tôt. Le marché de blocs a pour sa partconcentré un volume de 42 MDH. Les principaux échangesdans ce compartiment sont raflés par ATW, qui concentre40% du flux hebdomadaire global, la valeur qui a joui d’unmouvement acheteur drivé par les étrangers pour atteindreun plus haut de 340,05 DH avant de revenir clôturer à 331 DH.En seconde position des valeurs les plus actives, on retrouveIAM qui canalise 11,52% des échanges. S’agissant de son at-titude sur le marché, la valeur qui semble faire l’objet d’accu-mulation de la part d’un large éventail d’investisseurs, a réa-lisé une hausse de 2,95% à 111,5%. Côté variations, la plus fortehausse cette semaine s’inscrit à l’actif de HPS, qui grimpe enflèche de 13,21% à 480 DH, Rebab Compagny avance, quantà elle, de 12,29% à 174 DH, au moment où Stroc Industrieaméliore son cours de 11,47% à 173 DH. À l’inverse, Med Paperse déprécie de 5,76% à 39,3 DH. M2M perd 5,64% à 179DH etCTM lâche 4,33% à 277,45 DH. ●

Euphorie sans pareille en 2014

La courbe secondaire ne cesse de baisser

flash hebdomadaire

l’autre coté du paysage, les pourvoyeurs defonds tentent de tirer profit du besoin ac-tuel du Trésor pour orienter la courbe à lahausse. Objectif partiellement atteintpuisque les deux maturités adjugées, le 52semaines et le 5 ans, ont toutes deux étéservies légèrement à la hausse.

Marché secondaire

À l’inverse de la courbe primaire, la courbesecondaire a connu une translation vers lebas durant cette semaine. Les principauxténors accusant des baisses de 3 pointsde base pour le 52 semaines à 3,12%, de 4points de base pour le 5 ans à 3,78% et de6 points de base pour le 15 ans à 4,99%.Sous cet effet, le MBI général se voit finir lasemaine sur une belle hausse de 0,20% à192,77 et porter sa performance YTD à7,24%. ●

MARCHÉ OBLIGATAIRE

Marché primaire

L’amélioration d’un mois sur l’autre de la si-tuation des finances publiques, en relationavec la hausse plus importante des res-sources que les dépenses, profite au Tré-sor qui n’éprouve plus autant le besoin desolliciter le marché de la dette. Toutefois,considérant l’ampleur de ses tombées pré-visionnelles pour ce mois de septembre«près de 6,8 MMDH», ce dernier a du faireentorse à la règle en recourant massive-ment ces derniers temps au marché desadjudications. Pas plus tard que la semainedernière, il a d’ailleurs levé 2 MMDH sur lemarché des adjudications, portant le totalde ses collectes brutes pour ce mois deseptembre à 5 MMDH. Soulignons que de

9.000

9.100

9.200

9.300

9.400

9.500

9.600

9.700

9.800

31-Déc.

13 Sem 3,03% 3,03% 0,026 Sem 2 200 3,09% 3,09% 0,052 Sem 1 650 850 3,15% 3,15% 0,12 ans 3,26% 3,26% 0,05 ans 3 884 1 150 3,81% 3,80% 1,410 ans 4,42% 4,42% 0,015 ans 2 100 4,98% 4,98% 0,020 ans 5,57% 5,57% 0,030 ans 4,62% 4,62% 0,0TOTAL 9 834 2 000

MATURITÉ MONTANT MONTANT TAUX TAUX VAR.PROPOSÉ ADJUGÉ S S-1

ADJUDICATIONS DU 02/09/2014 RÈGLEMENT LE 08/09/2014

ÉVOLUTION DE LA COURBE SECONDAIRE DES TAUX

ÉVOLUTION DU MASI DEPUIS DÉBUT 2014

13 Sem. 26 Sem. 52 Sem. 2 ans 5 ans 10 ans 15 ans 20 ans3,00%

3,50%

4,00%

4,50%

5,00%

5,50%

6,00%

■ 31/12/2013■ 04/09/2014■ 11/09/2014

3-Sep.3-Mar. 3-Mai. 3-Jul.

LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 15 SEPTEMBRE 2014 33

CONSEILS PRATIQUES

●●●Dans le mêmequartier,le prix peutdifféré d’unerue à l’autre.

L’espace est un luxeLa valeur est alors déterminée àpartir des prix de ventes récentesde biens similaires. Il convient defaire une analyse comparative debiens de même nature (parexemple, un appartement avecun autre appartement) et dans lemême secteur géographique.L’emplacement du bien joue unrôle déterminant, le prix va varierd’un quartier à l’autre mais aussid’une rue à l’autre au sein du

même quartier. Autres critèresqui entrent en compte dans lecalcul du prix d'un logement : sesdifférentes caractéristiques. Asurface et emplacement compa-rables, un appartement avec tra-vaux vaut moins cher que s'il estrefait à neuf. Plus l'on monte dansles étages, plus la valeur grimpe,surtout si le bien est prolongé parun balcon ou s'il s'ouvre sur uneterrasse. Les surfaces spacieusessont un luxe. L’espace en volume,

Il est impossible de connaîtreavec précision la valeur de sonbien immobilier. Celui-ci ré-sulte de la rencontre entre une

offre et une demande et n'est fixé,au bout du compte, qu'au mo-ment de la signature de la pro-messe ou du compromis devente. Néanmoins, il convient dedéterminer un prix qui permet detrouver preneur dans des délaisassez courts sans pour autantsous-évaluer son bien.

Comment estimer sonbien immobilier ● Il faut tenir compte de l'emplacement à l'exposition en passant par l'état général, les travaux à effectuer ou ceux déjà réalisés.

avec la hauteur sous-plafond estégalement importante. L’orienta-tion du bien joue un rôle impor-tant. Des pièces claires et lumi-neuses sont plus plébiscitées parles acheteurs.La qualité de la construction estégalement déterminante : la va-leur des constructions récentesqui bénéficient des nouveauxmatériaux en termes d’isolationthermique et phonique sera plusélevée qu’une construction da-tant des années plus anciennes.L’ancienneté du bien et l’état d’en-tretien du bien sont à prendre enconsidération. Le calme, les es-paces verts, la proximité desécoles, des commerces et desservices sont autant d'autres élé-ments à considérer. L'absence decommerces à fortes nuisancesen rez-de-chaussée constitue unplus.

Critères subjectifsUne maison trop proche d'uneimportante voie de circulationsera pénalisée du fait des nui-sances dues au fort trafic auto-mobile. A ces éléments objectifspeuvent s'ajouter des critèresplus subjectifs. Un vendeur a ten-dance à surestimer le prix de sonbien pour des raisons affectives.L'acquéreur, lui, peut faire valoir lecoup de cœur, avec à la clé uneacceptation du prix sans négo-ciation. Fixer le prix de vente d'unlogement n'est donc pas forcé-ment évident tant les critères àprendre en compte sont nom-breux. La solution : l'expertise im-mobilière. Elle permet de donnerun prix en phase avec le marchésur la base d'éléments tangibles.L'expertise permet ainsi de ven-dre plus vite dans des conditionsaptes à satisfaire le vendeurcomme l'acquéreur. ●

Retrouveztous les mardisnotre

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