la maison des métallos, dossier de presse ......du 27 avril au 15 mai 2011, la maison des métallos...

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MAISON DES MéTALLOS 94 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11e| M°Couronnes ligne 2 - M° Parmentier ligne 3 - bus 96,Velib 11o32 | 01 48 05 88 27 |maisondesmetallos.org DOSSIER DE PRESSE UN HOMME DEBOUT jean-michel van den eeyden jean-marc mahy 27 avril > 15 mai la maison des métallos, établissement culturel de la ville de paris © Loupix

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Page 1: la maison des métallos, DOSSIER DE PRESSE ......Du 27 avril au 15 mai 2011, La Maison des métallos présente Jean-Marc Mahy dans uN hOMME DEbOut d’après son récit carcéral et

MAISON DES MétAllOS 94 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11e| M° Couronnes ligne 2 - M° Parmentier ligne 3 - bus 96, Velib 11o32 | 01 48 05 88 27 |maisondesmetallos.org

DOSSIER DE PRESSE

uN hOMME DEbOutjean-michel van den eeyden jean-marc mahy 27 avril > 15 mai

la maison

des métallos,

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culturel

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Du 27 avril au 15 mai 2011, La Maison des métallos présenteJean-Marc Mahydans

uN hOMME DEbOut d’après son récit carcéral et son parcours de vie.

Texte et mise en scène J-M van den EeydenD’après le récit de vie de Jean-Marc MahyInterprétation Jean-Marc MahyAssistant à la mise en scène et à l’écriture Nicolas MispelaereCréation vidéo Kurt d’HaeseleerConception décors Jean-Luc Moerman Olivier DonnetCréation sonore Nicolas MispelaerePhoto LoupixRégie Abdel BellabiadLumières Calogero La VerdeAccompagnement psychologique de l’acteur Françoise DeroProduction L’ANCRECoproduction Théâtre national de la Communauté française Wallonie-Bruxelles et Maison de la Culture de Tournaiavec le soutien de La Cité, Maison de Théâtre & Compagnie

du mardi au vendredi > 20hsamedi > 19hdimanche > 16hrelâche les 1er, 2 et 9 maitarif plein 14 euros tarif réduit 10 euros

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> lE SPEctAclEUn homme seul en scène. Debout. Avec son parcours de vie à jouer et à re-traverser. Cet homme devant nous est un ex-détenu : Jean-Marc Mahy. Après dix-neuf ans de prison, il devient acteur le temps d’un spectacle. Dans une forme proche de la performance (où le filtre du personnage n’existe pas), le metteur en scène Jean-Michel van den Eeyden offre ici une autre dimension à la parole singulière et généreuse de Jean-Marc Mahy. Il lui adjoint d’autres points de vues et regards, notamment grâce au travail du vidéaste flamand Kurt d’Haeseleer. Un hommage à une force de vie.

> 19 ANS DE PRISONà trente-six ans, Jean-Marc Mahy commence enfin sa vie… En prison depuis l’âge de dix-sept ans, l’autonomie, la liberté, la société : tout lui était étranger, ayant, selon ses propres dires, «vécu comme un assisté durant près de vingt années, derrière les barreaux…». Une adolescence sur le fil de la délinquance, jusqu’au dérapage : un jour de ses dix-sept ans, embrigadé dans un casse qui tourne mal, il tue et est incarcéré. Puis, il essaye de s’évader et, de nouveau, sans intention, il donne la mort. Travaux forcés à perpétuité. Isolement total pendant trente-six mois. Au total, dix-neuf ans en prison. Son urgence aujourd’hui ? Faire que d’autres jeunes ne connaissent jamais son expérience, que d’anciens détenus s’en sortent une fois «dehors»… Ses outils ? La rencontre et la parole. Parler de son parcours, de son vécu, de la prison, d’un avenir possible dans une société qu’il aimerait plus solidaire, plus à l’écoute, moins fabrique à exclusion et à marginalisation. Une société, aussi, où la solution carcérale serait davantage instructive et constructive que sanitaire, sécuritaire et destructrice.

> lE MIlIEu cARcéRAlMIS EN ScèNE L’objectif est de parler de la prison et de son impact destructeur. Montrer sur scène, sans détour, la réalité de la condition carcérale, avec toute la violence physique et psychologique qui y règne, et, sans doute la plus terrible, la violence du temps perdu.

Le metteur en scène Jean-Michel van den Eeyden transpose sur les planches le parcours authentique de Jean-Marc Mahy, aujourd’hui éducateur, sur un texte qu’ils cosignent. L’accent est porté sur la sensibilisation des jeunes, mais loin d’adopter une posture moralisatrice, Un homme debout se veut aussi un éventail de pistes sur les alternatives possibles, les issues à la violence.

Personne ne naît criminel ou délinquant. La violence est souvent le résultat d’une situation sociale difficile, d’une perte de repères dans la société. La pièce retranscrit une succession d’instants vécus en prison sous une forme réaliste, permettant aux spectateurs de mettre en perspective les conséquences du « parcours délinquant » et, nous l’espérons, de s’interroger sur leurs choix de vie(s).

Jean-Marc Mahy fait part de son expérience pour replacer le spectateur face à ses actes et à sa propre conscience. Un homme debout entend questionner avec pertinence le comportement de chacun et ses valeurs, et au-delà de la prévention, ouvrir le débat sur la prison et sur la question de la réinsertion.

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Directeur artistique de L’Ancre depuis février 2008, âgé de 35 ans, Jean-Michel van den Eeyden est diplômé du Conservatoire Royal de Liège (Premier Prix et Prix supérieur - classes de Max Parfondry et de Jacques Delcuvellerie). En tant qu’acteur, il a travaillé notamment avec Nathalie Mauger, Jean-Claude Penchenat, Michael Delaunoy, Jean-François Noville, As Palavras, Arsenic.. Assistant à la mise en scène de Charlie Degotte et de Nathalie Mauger, il signe sa première mise en scène pour le Théâtre de la Guimbarde en 2005 avec Stone. En 2006, il met en scène Push Up de l’allemand Roland Schimmelpfennig, dans le cadre du Kollectif Cie Barakha, qu’il a fondé deux ans plus tôt avec Olivier Hespel, dramaturge, et Yannick Duret, actrice.

Pédagogue et acteur culturel de terrain, il dirige des ateliers pour adolescents et adultes et s’implique au sein du Théâtre de la Guimbarde. Dans ce même cadre, il est chargé par le Commissariat général aux relations

internationales, en tant que pédagogue invité à l’ISADAC (école Nationale d’Art Dramatique du Maroc), de collaborer au développement du théâtre jeune public dans ce pays. En 2007, il est chargé d’ateliers dans différentes écoles supérieures de théâtre en Communauté française. La même année, il est invité par La Charge du Rhinocéros à collaborer au Festival de Théâtre des 4 chemins à Haïti. Il crée en 2009 Mère-Sauvage d’après la nouvelle éponyme de Guy de Maupassant dans une adaptation de Paul Pourveur.

Son travail de metteur en scène intègre différents média et son travail scénique est axé sur l’acteur et son imaginaire. Les interprètes et leurs propositions scéniques ont une place centrale dans son processus créatif. Ils en sont la matière première, faite de chair et de sang. Passionné par le travail physique de l’acteur, il développe sa recherche artistique et pédagogique en considérant le corps de l’acteur comme véhicule de sens.

JEAN-MIchEl VAN DEN EEyDEN >tExtE Et MISE EN ScèNE

uNE RENcONtRE DécISIVEC’est à la suite d’une représentation de Stone, production du théâtre de la Guimbarde, mise en scène par Jean-Michel van den Eeyden, que ce dernier rencontre Jean-Marc Mahy. Suite à la pièce, l’ex-détenu intervient dans l’émission Quand les jeunes s’en mêlent de la RTBF La Première pour parler des rapports entretenus entre la pièce et la réalité de son parcours.

Stone questionne la responsabilité de jeunes ados qui tombent dans la délinquance. Le témoignage de Jean-Marc Mahy poursuit ce travail de réflexion sur les dérapages de la jeunesse, les responsabilités de chacun.

C’est de ce contact entre le metteur en scène et l’ex-détenu que naît le projet de la pièce Un homme debout.

Ce projet répond à un véritable besoin pour Jean-Marc Mahy, qui travaillait beaucoup avec un outil pédagogique, la prison-musée de Tongres, fermée en 2009 pour être réhabilitée en centre fermé pour mineurs délinquants.

à la prévention est préférée la répression, ce qui motive d’autant plus Jean-Marc Mahy à aller jusqu’au bout de sa démarche et de son engagement. Comme le collectif de signataires défendant la prison-musée de Tongres le souligne, «si les outils de sensibilisation disparaissent, le nombre de lits nécessaires pour les jeunes délinquants sera toujours insuffisant. Ce n’est pas en remplaçant la prison musée de Tongres par un centre pour jeunes délinquants qu’on désengorgera les prisons pour adultes de demain.»

Frappé par l’impact de Stone et dans la continuité de sa démarche de témoignage, Jean-Marc Mahy répond donc à l’invitation de Jean-Michel van den Eeyden de construire la pièce Un homme debout, pour se mettre en scène, et en vue de casser les mythes liés à la prison, en retraçant son propre parcours sous une forme réaliste.

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Jean-Marc Mahy a passé dix-neuf ans en prison. Soucieux de désamorcer la fascination de certains jeunes devant l’image de durs qui colle à la peau de ceux qui sont passés par une institution publique de protection de la jeunesse (IPPJ) ou mieux par la prison, il n’a de cesse de témoigner de son parcours. Aider les jeunes en difficulté à ne pas s’enliser dans la délinquance, prouver aux (ex-) détenus que la réinsertion est possible à condition de la préparer : c’est le combat que mène Jean-Marc Mahy depuis 2003, année de sa libération. Il intervient sur des plateaux télé, à la radio, dans des écoles. Il arpente également les couloirs des IPPJ, des associations qui aident à la réinsertion.

Désapprend-on jamais dix-neuf années de cellule, d’odeurs d’hommes entassés dans les établissements pénitentiaires surpeuplés, d’humiliations de fouilles au corps, répétées parfois à dix reprises lors des comparutions au Palais de justice ? Perd-on la mémoire d’une tentative de suicide, de l’isolement où rode la folie ? Surtout peut-on enterrer les souffrances des familles de ses victimes alors qu’elles vous

accompagnent sans cesse ? Où qu’il aille, Jean-Marc Mahy n’a de cesse de témoigner de son expérience et des conclusions qu’il en a tirées : à ceux qui le croiraient encore, il explique que la prison ne rend pas homme ; à ceux qui en ont fait l’expérience, il assure, qu’une vie après la prison est possible. Que toutes les portes ne sont jamais définitivement fermées et que chacun est en mesure de «remonter» sa vie, marche après marche.

C’est devenu son combat. Il veut aider les détenus à imaginer un avenir digne de ce nom : « On ne parle pas assez des détenus qui s’en sortent. Les détenus eux-mêmes, eux surtout peut-être, doutent qu’il soit possible de s’intégrer dans une société que l’on a quittée il y a si longtemps. Il est important de leur montrer qu’il y a une vie après la prison. Bien sûr, cette vie n’est pas facile, mais elle existe. Il est possible de trouver une autre issue que la récidive. Seulement, cela se prépare. Il faut y penser longtemps avant de pouvoir sortir. Il faut se former, réfléchir à ce que l’on veut faire ».

JEAN-MARc MAhy > INtERPRétAtION

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AutOuRDu SPEctAclE

> RENcONtRES> INStAllAtION SONORE

27 avril > 15 mai

entrée libre aux horaires d’ouverture de la Maison des métallos

Maison d’arrêt Paris-La Santé, 24, rue de la Santé, 75014 Paris de la romancière et dramaturge Olivia Rosenthal.

Lauréate du Prix Wepler en 2007 pour On n’est pas là pour disparaître, Olivia Rosenthal est déjà venue à la Maison des métallos en 2010 à l’occasion de la rentrée littéraire.

Intéressée par la part d’oralité que toute écriture recelle, elle s’est engagée dans un projet qui associe l’écriture à des formes de lectures en direct.

Elle s’est en particulier investie dans «l’architecture en paroles», projet qui vise à rendre compte d’un bâtiment ou d’un lieu, non à travers son architecture, mais à travers les paroles de ceux qui y habitent, y travaillent, le traversent. Le premier volet de ce projet a été réalisé lors d’une résidence au 104, sous la forme d’une pièce sonore et d’un texte, Viande froide (Nouvelles éditions Lignes/ éditions CENTQUATRE, 2008).

Maison d’arrêt Paris-La Santé, écrit à l’initiative du musée Carnavalet pour une exposition photographique intitulée L’impossible photographie, prisons parisiennes (1851-2010) est le deuxième volet du projet. à partir d’entretiens réalisés dans l’enceinte de la maison d’arrêt Paris-La Santé, Olivia Rosenthal a composé un texte polyphonique qui donne à entendre comment chacun, en fonction de son histoire et de son statut, appréhende l’architecture du lieu, se l’approprie ou l’invente.

Texte et voix : Olivia RosenthalMontage son : Hélène DucretMixage : Antonin DalmassoDurée de la pièce sonore : 50 minutes

Dimanche 8 mai > 17h30RENCONTRE AVEC Jean Marc Mahy (voir p.5)

et thierry lévyAvocat pénaliste, il a défendu Claude Buffet, l’un des derniers condamnés à mort avec son complice Roger Bontems, défendu, lui, par Robert Badinter. Il a également été l’avocat de Charlie Bauer, compagnon de Jacques Mesrine. Il a collaboré à de nombreux organes de presse et publié plusieurs ouvrages consacrés à la justice pénale et à la procédure (dont les plus récents éloge de la barbarie judiciaire, Odile Jacob, 2004 ; Nos têtes sont plus dures que les murs des prisons, Grasset, 2006). Il a par ailleurs présidé l’Observatoire International des Prisons (2000-2004).

lundi 9 mai > après la projection de Prisons, histoire d’une failliteRENCONTRE AVECPhilippe Pichon, Réalisateur de Prisons, histoire d’une faillite.

catherine tambrunCommissaire de l’exposition L’impossible photographie, prisons parisiennes (1851-2010) présentée au Musée Carnavalet à Paris.

Arthur FrayerAuteur de Dans la peau d’un maton (Fayard, 2011). Ce livre est un récit des quelques mois passés en milieu carcéral du journaliste, pour qui « la meilleure manière d’entrer dans cet univers, à moins de se faire condamner, était de se faire embaucher comme maton ».

Jean claude bouvier (sous réserve) Jean-Claude Bouvier est juge d’application des peines au tribunal de grande instance de Créteil. Chargé de suivre les condamnés à l’intérieur et à l’extérieur de la prison, il est assisté d’un service spécifique : le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP). il est également membre de l’Observatoire International des Prisons.

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> PROJEctIONS

(53min),

documentaire de Philippe Pichon (2009).

lundi 9 mai > 19h

Surpopulation, conditions de vie misérables, suicides, incapacité à réinsérer, augmentation de récidives... Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment avons-nous pu laisser se propager ce qui s’apparente à une maladie incurable du système ? à tel point métastasé qu’il apparait de plus en plus difficile de l’endiguer démocratiquement, sereinement, humainement.

«L’autopsie» des politiques pénales et carcérales de ces trente dernières années permet de comprendre comment elles nous ont, inexorablement, conduit à la faillite que nous constatons aujourd’hui.

La projection est suivie d’un débat.

(1h10),

documentaire de la cinéaste et anthropologue éliane de Latour (1996/2008).

samedi 14 mai > 15h Comment résiste-t-on à la privation de liberté ?

Huit cellules, huit histoires d’enfermement. Chaque détenu donne à l’uniformité des murs la couleur d’une idée, d’une émotion, d’un sentiment.Une vision sensible et complexe de la maison d’arrêt de la Santé, à Paris. Sous l’épaule de Verlaine, qui écrivit à la prison de Mons en 1876 : «le ciel est par dessus les toits, si bleu, si calme», une vision sensible et complexe de la Santé, où la pensée, le rêve reprennent leurs droits, inventent leurs libertés.

La projection est suivie d’une rencontre avec éliane de Latour et Benoit Charuau, professeur agrégé de philosophie en lycée et en maison d’arrêt.

Prisons, histoire d’une faillite

Si bleu, si calme

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DEtAIlS PRAtIQuES/ cONtActS PRESSERéSERVAtIONSTél : 01 47 00 25 20 / www.maisondesmetallos.org

cONtActS PRESSE :2e BureauSylvie Grumbach, Martial Hobeniche

01 42 33 93 18

[email protected]

Responsable communication Maison des métallos Laurent Tricart

01 48 05 88 27

[email protected]

AccèSMaison des métallos 94 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11 Mº ligne 2 arrêt Couronnes Mº ligne 3 arrêt Parmentier Bus ligne 96 arrêt Maison des métallos Station Vélib nº 11032

MAISON DES MétAllOS 94 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11e| M° Couronnes ligne 2 - M° Parmentier ligne 3 - bus 96, Velib 11o32 | 01 48 05 88 27 |maisondesmetallos.org

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