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LA LITTÉRATURE AFRICAINE DE JEUNESSE SORT DE SES FRONTIÈRES par Cécile Lebon Les signes d'une reconnaissance internationale de la littérature africaine de jeunesse se multiplient en 1999. Cécile Lebon montre que cet intérêt est motivé par l'évolution même de l'édition et de la création africaines, en analysant les tendances les plus remarquables dans la production de livres destinés aux enfants en Afrique. année 1999 marque un moment fort dans le parcours de la littérature afri- caine de jeunesse francophone. Jusqu'à cette date, elle était plutôt confidentielle en Europe : sa production encore jeune, relati- vement peu abondante, une qualité encore inégale, des obstacles de diffusion entravaient entre autres son rayonnement. Aujourd'hui pourtant, cette littérature passe sur les devants de la scène avec deux événements d'importance : l'Afrique et ses professionnels du livre de jeunesse sont à l'honneur à la fois à la Foire internationale du livre de jeunesse de Bologne en avril et au Salon du livre de Jeunesse de Montreuil en décembre. Cette découverte et cette reconnaissance de la part du public international ne sont pas for- tuites. Elles sont motivées et comme « appe- lées » par l'évolution même de l'édition et de la création africaines de jeunesse. Une évolu- tion qui, dans les années à venir, devrait per- mettre à de nouvelles perspectives de s'ouvrir, comme le montre l'analyse de cer- taines nouveautés de l'édition africaine. Une étude de la revue Takam Tikou depuis son premier numéro en 1989, fait ressortir de façon éclatante le nouvel élan que connaît ces deux dernières années la littérature afri- caine de jeunesse. Pour la première fois en 1998, le nombre de nouveaux titres parus en Afrique ou en France avec un auteur et/ou un illustrateur africain, atteint le cap sym- bolique de la centaine, avec les trois quarts de ces ouvrages publiés par des maisons d'édition africaines (contre 56 titres - dont 36 publiés en Afrique - en 1992, 49 titres - dont * Cécile Lebon est une des responsables du secteur Interculturel-Afrique/Monde noir de La Joie par les livres. Illustration de J. Jolivet, in Manfeï Obin : Le Rat célibataire et autres contes de la Côte d'Ivoire, Syros N°185 FÉVRIER 1999/123

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  • LA LITTÉRATUREAFRICAINE DE JEUNESSE

    SORT DE SES FRONTIÈRES

    par Cécile Lebon

    Les signes d'une reconnaissance internationale de la littératureafricaine de jeunesse se multiplient en 1999.

    Cécile Lebon montre que cet intérêt est motivé par l'évolution mêmede l'édition et de la création africaines, en analysant les tendances

    les plus remarquables dans la production de livresdestinés aux enfants en Afrique.

    année 1999 marque un moment fortdans le parcours de la littérature afri-

    caine de jeunesse francophone. Jusqu'à cettedate , elle était plutôt confidentielle enEurope : sa production encore jeune, relati-vement peu abondante, une qualité encoreinégale, des obstacles de diffusion entravaiententre autres son rayonnement. Aujourd'huipourtant , cette l i t térature passe sur lesdevants de la scène avec deux événementsd'importance : l'Afrique et ses professionnelsdu livre de jeunesse sont à l'honneur à la foisà la Foire internationale du livre de jeunessede Bologne en avril et au Salon du livre deJeunesse de Montreuil en décembre.

    Cette découverte et cette reconnaissance de lapart du public international ne sont pas for-tuites. Elles sont motivées et comme « appe-

    lées » par l'évolution même de l'édition et dela création africaines de jeunesse. Une évolu-tion qui, dans les années à venir, devrait per-mettre à de nouvelles perspectives des'ouvrir, comme le montre l'analyse de cer-taines nouveautés de l'édition africaine.

    Une étude de la revue Takam Tikou depuisson premier numéro en 1989, fait ressortirde façon éclatante le nouvel élan que connaîtces deux dernières années la littérature afri-caine de jeunesse. Pour la première fois en1998, le nombre de nouveaux titres parus enAfrique ou en France avec un auteur et/ouun illustrateur africain, atteint le cap sym-bolique de la centaine, avec les trois quartsde ces ouvrages publiés par des maisonsd'édition africaines (contre 56 titres - dont 36publiés en Afrique - en 1992, 49 titres - dont

    * Cécile Lebon est une des responsables du secteur Interculturel-Afrique/Monde noir de La Joie par les livres.Illustration de J. Jolivet, in Manfeï Obin : Le Rat célibataire et autres contes de la Côte d'Ivoire, Syros

    N°185 FÉVRIER 1999/123

  • 29 publiés en Afrique - en 1994, 36 - dont 17publiés en Afrique - en 1995 et 63 - dont 37publiés en Afrique - en 1997).Une répartition par genres de ces ouvragesparus au cours de l 'année 1998 dévoilel'importance sans cesse grandissante des livresillustrés (livres d'images ou contes très illus-trés) au sein de cette production ; différentsfacteurs peuvent expliquer cette tendance :une professionnalisation de l'édition avec desmoyens techniques plus importants, unereconnaissance de l'illustrateur et de son tra-vail (formation d'illustrateurs au sein mêmedes maisons d'édition et organisation d'ate-liers-création) et, sans aucun doute, unedécouverte d'un genre nouveau avec une prisede conscience de son rôle dans l'apprentissagede la lecture. Parallèlement à cette prédomi-nance des ouvrages illustrés, on constatecomme lors des années précédentes, un grandnombre de contes et de recueils de poésie. Lesromans, moins nombreux comparés aux livresillustrés, paraissent plus facilement dans deséditions françaises, notamment les remar-quables traductions d'auteurs anglophones àL'Ecole des loisirs et aux éditions Dapper. Lenombre de documentaires augmente avec uneforme particulière, celle de la bande dessinée :une façon peut-être d'exploiter un moded'expression répandu en Afrique (notammenten Afrique centrale) et de s'adapter à des pos-sibilités techniques qui ne permettent pas derépondre aux ouvrages luxueux, riches en ico-nogaphie, publiés en Occident.

    Désireux de proposer à leur public desouvrages autres que ceux des maisons d'édi-tion françaises, si éloignés des réalités afri-cainesl - des « poisons joliment enrobés »selon l'expression de l'écrivain nigérian Chi-nua Achebe -, les éditeurs africains sont sou-

    Sinabani, la petite dernière,ill. C. Mobio, Nouvelles Editions Ivoiriennes

    cieux d'offrir des ouvrages qui évoquent lavie quotidienne des enfants. Les petits livresau format à l'italienne d'une nouvelle maisond'édition malienne, les éditions Donniya,s'attachent à raconter des menus faits commel'invitation à un baptême ou un voyage entaxi-brousse : les illustrations reproduisentavec réalisme les hommes qui boivent le théen attendant le bus, une femme qui allaite sonbébé sur le bord de la route... (Voyage entaxi-brousse). Dans un autre album publiépar les Nouvelles Éditions Ivoiriennes, Sina-bani, la petite dernière, l'illustratrice ClaireMobio peint avec justesse et non sans humourune famille aisée, avec les petits détails de lavie de tous les jours (jouets, bijoux et vête-ments). Cet ancrage dans un contexte africainet dans une culture propre peut aller plus loinencore : dans une ascèse poétique, l'auteursénégalaise Mariama Ndoye évoque les ori-gines de son clan, fondateur de la ville deRufisque : le texte, dépouillé et très pur, est

    1. Béatrice Gbado, responsable de la maison d'édition béninoise Les Ruisseaux d'Afrique, explique en préfacede ses ouvrages son désir de « créer autour de l'enfant un environnement culturel nourrissant et authentique-ment africain, redonner au patrimoine africain toute sa place dans la formation du jeune Africain et direl'Afrique aux autres ».

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  • servi par des illustrations tout en formescourbes et pastel. L'ensemble donne uneimpression de tranquillité, d'harmonie entreles hommes et l'univers :« Ndjiram, lui, n'aimait pas le bruit. Quandles femmes plantureuses dansaient enremuant les fesses, il levait les yeux au ciel etadmirait les flocons blancs des nuages.Quand le tam-tam battait encore plus fort etque la sueur dégoulinait sur le torse des bat-teurs, Ndjiram s'éloignait dans la forêt aussiprofondément qu'il le pouvait pour ne plusentendre que les battements de son proprecœur que la course avait accélérés. Ils'asseyait alors au pied d'un arbre et se sen-tait seul au monde, le cœur plein de joie... Ilsut donc que tel était son bonheur et qu'ildevait quitter les siens pour vivre toujoursdans cette plénitude. » (La Légende deRufisque).

    Cet ancrage dans le quotidien peut passer parune représentation de la vie au village(notamment dans les albums de la maisond'édition Le Figuier), allant dans ce cas depair avec une évocation de la sagesse ances-trale et de la recherche de repères tradition-nels. Mais contrairement aux ouvrages desdébuts de l'histoire de la littérature africainepour les enfants (et pour les adultes), l'oppo-sition entre le monde rural (qui symbolisaitdes valeurs traditionnelles) et le monde de laville (qui stigmatisait le danger et la « perdi-tion ») est moins flagrante dans les ouvragesrécents. Aujourd'hui, les auteurs de jeunessesemblent à la fois vouloir s'appuyer sur desrepères véhiculés par la tradition, et s'ouvrirau monde extérieur, au-delà de l'Afrique.Bien moins que l'antagonisme village/ville,

    c'est désormais aux différences socio-cultu-relles que s'attachent les ouvrages, sansjamais cependant concevoir ce iatuspauvres/riches comme une barrière insur-montable : dans Le Petit prince et les troispetits mendiants, le petit prince se réconcilieavec les trois petits mendiants qui lui ontpourtant volé ses baskets... Hamid le petitporteur se voit adopter à la fin de l'ouvragepar la famille aisée de son ami... La petitefille très pauvre de La Poupée va finalementdonner son jouet à sa voisine très riche... Lecontexte social (inégalités sociales, scolarisa-tion des filles...) - au cœur de l'intrigue oucomme simple toile de fond - est omniprésentdans les ouvrages, répondant en cela auxsouhait des auteurs et éditeurs de présenterune Afrique actuelle et moderne . De lamême manière, au niveau de la forme, lesauteurs opèrent une distanciation en parais-sant se dégager des formes traditionnelles.

    Le conte qui tient une importante place dansl'ensemble de la production africaine pourles enfants^ (pour l'année 1998, on compte33 contes sur 95 nouveautés) a une influenceperceptible non seulement dans la théma-tique des albums ou des romans, mais aussiau niveau de leur structure. De nombreuxouvrages reprennent la forme itérative et ini-tiatique des contes (notamment dans lesrécits d'apprentissage qui jalonnent l'histoirede la littérature africaine pour les enfants).Les personnages anthropomorphes, animauxou végétaux (Le Paysan et le palmier) etl'insertion de rêves permettent notammentune critique sociale détournée (Les Confi-dences de Médor) et une fuite dans le mer-veilleux (le merveilleux des contes étant sou-

    2. Les Editions Ivoiriennes CEDA, en coédition avec Hurtubise HMH, proposent une nouvelle collection inti-tulée « Lire au présent ».3. Cette importance des contes dans l'ensemble de la production africaine de jeunesse peut s'expliquer par lerôle que ce genre a toujours joué dans l'éducation traditionnelle au sein notamment des « écoles de brousse » :pour des raisons sociales et culturelles, le conte est le genre qui s'adressait en priorité aux enfants. D'autrepart, cette importance quantitative s'explique par l'immense répertoire qui constitue un formidable réservoird'inspiration pour les auteurs.

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  • vent rapproché de l'imaginaire des enfants4).La mise en scène du contexte d'énonciation duconte (un narrateur qui conte une histoire à unpublic) et des adresses au public (La Légendede Rufisque) rétablissent l'oralité des contes,conférant un caractère ludique au récit, inci-tant le lecteur à participer. Mais si ces expé-dients propres au conte apparaissent dans denombreux ouvrages, leur recours paraît moinssystématique dans la production des deux der-nières années. D'une manière générale, danstoutes les fictions, les auteurs délaissentnotamment les caractères stéréotypés pour despersonnages plus nuancés. Les protagonistesne sont plus considérés de très loin, par unregard omniscient, mais prennent la parole ;les narrateurs s'expriment désormais à la pre-mière personne - ce sont souvent des filles -,donnant libre cours à leur subjectivité (Amina,Premières lectures, Partir en France, L'En-fant-pluie). Les auteurs jonglent avec lesmots^, leurs rythmes et sonorités ; dans sontrès bel album Grand-mère Nanan, l'auteur-illustratrice ivoirienne Véronique Tadjoévoque avec poésie et beaucoup de pudeur lesliens très forts qui lient une grand-mère à sespetits-enfants et à une étrange poupée :« Grand-mère Nanan dit : / " Les enfants,écoutez, c'est la pluie qui chante sur le toit dela maison. " / Mais l'un d'entre eux répond :" Non, c'est le soleil qui pleure. " »« La poupée de Grand-mère Nanan a beau-coup de valeur./ C'est sa poupée porte-bon-heur./ C'est sa poupée près du cœur. »

    Un autre trait récurrent de la production afri-caine de jeunesse a également évolué dans lestitres de ces deux dernières années : l'aspect

    Grand-mère Nanan, ill. V. Tadjo,

    Nouvelles Editions Ivoiriennes/Edicef

    didactique des ouvrages ou du projet qui lessous-tend. Cette tonalité pédagogique qui vade pair avec la structure du conte6, tend às'atténuer en prenant une nouvelle forme.L'école, les personnages qui s'y rapportent, lelivre et la lecture sont désormais mis en scènedans les récits : des livres sont exposés parmiles jeux de Sinabani (Sinabani, h petite der-nière) ; Nafiomo raconte ses démêlés avec samarâtre dans un cahier d'école (Le Cahiernoir) ; la fille de Neene Sira souhaite devenirmaîtresse (La Fille de Neene Sira) ; Aminavoit sa vie brisée parce qu'elle ne peut plusaller à l'école (Amina). Le livre africain pourenfants porte en lui le projet d'alphabétisationqui le motive. Non pas métalangage, il est plu-tôt « métalecture », incitation à la lecture etréflexion sur cette pratique. Premières lec-tures de Justine Mintsa, publié par une mai-son d'édition togolaise (Haho), représente

    4. « Que vous dire du conte, sinon qu'il me révèle le monde du merveilleux, la sphère de la naïvetéenfantine ! », K.A.M. Alou, Un Enfant pas comme les autres. Contes du pays Kabyè, NEA Togo. « Ce récit

    renoue le lecteur avec le monde imaginaire d'enfance où les hommes et les plantes se parlent », en quatrième

    de couverture du Paysan et le palmier, Gbêtigan E. Sotikon, Haho.

    5. Notamment le Sénégalais Eric I indor Fall dont les œuvres sont publiées à L'École des loisirs.

    6. Dans les « écoles de brousse », le conte était le genre privilégié ; sous des dehors ludiques, il permettait de

    faire passer des messages dans tous les domaines de l'éducation.

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  • l'exemple le plus convaincant de cette ten-dance : la narratrice, Obone, une jeune fillede quinze ans, rapporte avec beaucoup dejustesse et de subtilité son apprentissage dela lecture et de ses plaisirs. Un apprentissagequ'elle décrit en le comparant à la cécité deson père : comme lui dans la réalité, elletâtonne avec les mots difficiles ; comme lui,elle évolue dans un monde qui fait appel àl'imaginaire et à la mémoire. Le lecteur serégale à découvrir le plaisir de l'héroïne entrain de lire... : « Je crois qu'il ressent lamême chose que moi devant certains motsqui n 'évoquent aucune image dans mamémoire, ni aucune idée dans ma pensée. Ilarrive même que des phrases entières soientfermées à ma compréhension. A cesmoments, tantôt j 'a i l'impression de rôderautour d'une case où il se passe de bonneschoses mais qui m'est fermée ; tantôt je mesens comme dans une pièce sans fenêtre, à larecherche de la moindre petite fissure quime permette de capter le plus petit rayon delumière. Mais rien. Pas de repère . Mamémoire erre à l'aveuglette tout comme cellede mon père qui est forcé d'imaginer à quoije peux bien ressembler. »

    Cette reconnaissance internationale de la litté-rature africaine de jeunesse en 1999 va de pairavec une évolution de cette production. Peut-

    on, à travers les publications françaises, perce-voir ce dynamisme de la création africaine ?Un effet de mode pour l'Afrique est sansaucun doute perceptible dans les illustrationset la thématique de nombreux albums. Descontes africains adaptés par des écrivainsfrançais, paraissent dans diverses collections(Hachette, Père Castor-Flammarion, Rageot).Un extrait d'Amkoullel l'enfant peul duMalien Hamadou Hampaté Bâ est paru chezSyros sous le titre Le Petit frère d'Amkoulkl.Autant d'ouvrages qui s'inspirent de l'Afriqueou qui puisent dans le patrimoine littéraireafricain sans être pour autant des créations ensoi (sauf au niveau de l'illustration). C'est seu-lement ces dernières années que l'on constatela parution d'auteurs et d'illustrateurs afri-cains avec très récemment la publication deYacouba chasseur africain d'Ahmadou Kou-rouma et, surtout, de La Pêche à la marmite :un dernier ouvrage écrit et illustré de manièremagnifique, très picturale et poétique, parDominique Mwankumi. Ces publications detalents africains témoignent d'une reconnais-sance, certes encore timide, de l'édition fran-çaise de jeunesse pour la création africaine.Comme si, avec quelques années de retard, leséditeurs de jeunesse suivaient le sillage del'édition pour adultes et s'inscrivaient dansl'intérêt général actuel pour tous les modes decréation africains.

    Le Pêche à la marmite,D. Mwankumi, L'Ecole des loisirs-Ardiimède

    N°185FEVRIEK 1999/127

  • Ouvrages cités :

    -Amina. Bertille, Ndonkou Atiogue, Clé/ACCT-BRAO.

    - Le Cahier noir, Camara Nangala, iH. Dan N'guessan. CEDA/Hurtubise HMH.

    - Les Confidences de Médor, Micheline Coulihaly, ill. Serge M'Bra Behira. Edilis. Diffusion en France LesClassiques africains.

    - L'Enfant-pluie, Francis Bebey. Sépia.

    - La Fille de Neene Sira, Fatou Ndiaye Sow, ill. Moustapha Ndiaye. Les Classiques africains.

    - Grand-mère Nanan, Véronique Tadjo. NEI/Edicef. Diffusion en France Edicef.

    - L'Invitation à un baptême, Maloka, ill. Karim Diallo. Donniya. Diffusion en France Ménatbue.

    - La Légende de Rufisque, Manama Ndoye, ill. Thianar Ndoye. CEDA.

    - Partir en France, Tchtcho Chritiane Ekué, ill. Kokou Tognevi. Haho.

    - Le Paysan et k palmier, Gbêtigan E. Sotikon, ill. Taofick M. Atoro. Haho.

    - La Pêche à la marmite, Dominique Mwankumi. L'École des loisirs.

    - Le Petit frère d'Amkoulkl, Hamadou Hampaté Bâ, ill. Christian Kingué Epanya. Syros.

    - Le Petit prince et les trois mendiants, Kadry Koda Oumarou, ill. Seydou Yaro. Centre Culturel Franco-Nigérien.

    - Premières lectures, Justine Mintsa, ill. Kokou Maurice Tognevi. Haho. Diffusion en France Les Classiques afri-cains.

    - La Poupée, Camara Nangala, ill. Claire Mobio. Éditions Hurtubise HMH/CDA, coll. Lire au présent.

    - Sinabani, la petite dernière, Fatou Keïta, ill. Claire Mobio, NEI. Diffusion en France Edicef.

    - Voyage en taxi-brousse, Maloka, ill. Karim Diallo. Donniya. Diffusion en France Ménaihuc.

    - Yacouba chasseur d'Afrique, Ahmadou Kourouma, ill. Claude et Denise Millet. Gallimard.

    Où se procurer ces livres en France :

    - Les Classiques africains, 3 rue Porte-de-Buc, BP 652, 78006 Versailles cedex, Tél. 01 39 67 16 00,fax 01 39 20 02 13, e-mail : [email protected]

    - L'Harmattan, 5 rue de FÉcole-Polytechnique, 75005 Paris, Tél. 01 40 46 79 20, fax 01 43 25 82 03,e-mail : [email protected]

    - Ménaibuc-Dila, 75 rue de Strasbourg, 94300 Vincennes, Tél. 0143 62 51 63, fax 0149 72 22 13,e-mail : [email protected]

    Outil de référence :

    - Takam Tikou. Le bulletin de la Joie par les Livres (annuel). 7 numéros parus à ce jour. 100 F +16 F frais de port.

    Les Amis de la Joie par les Livres, Immeuble Atlantic, 361 avenue du Général-De Gaulle, 92140 Clamart.

    Tél.: 01 40 83 14 62, fax 01 40 94 04 04, e-mail: [email protected]

    Le Petit frère d'Amkoulkl, ill. C. Kingué Epanya, Syros

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