la compagnie lutine · amidou à paris ou encore myriam azencot du théâtre du soleil. ......

28
1 L L A A C C O O M M P P A A G G N N I I E E L L U U T T I I N N E E PRESENTE Sans Cent formes est un spectacle proposant un univers où le théâtre, la musique, le chant et la manipulation d’objets se mêlent pour donner naissance à des formes géométriques, sociales et identitaires.

Upload: phungdieu

Post on 26-Apr-2018

220 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

1

LLAA CCOOMMPPAAGGNNIIEE LLUUTTIINNEE PPRREESSEENNTTEE

Sans Cent formes est un spectacle proposant un univers où le théâtre, la musique, le chant et la manipulation d’objets se mêlent pour donner naissance à des formes géométriques, sociales et identitaires.

2

Sommaire

I. La compagnie :

La compagnie Lutine en quelques mots. Présentation des spectacles.

II. La nouvelle création 2010:

De quoi ça parle ? Je me suis questionnée et puis… Extrait du texte. La distribution. Les personnages.

III. Note d’intention pédagogique destinée aux publics

scolaires. IV. Module E-Learning de la maison pour tous.

V. Annexes :

Les spectacles existants et en cours. Module d’E Learning Contacts Compagnie

3

I. La Compagnie :

En quelques mots :

La compagnie Lutine est créée début 2008 par Ludivine Lalot, qui en tant qu’Educatrice de Jeunes Enfants souhaite accompagner le développement des jeunes enfants grâce à la magie du spectacle vivant. Très vite Antonia Carozzi la rejoint et les deux comédiennes décident de créer une forme de théâtre en lien direct avec des questions de sociétés, afin de sensibiliser et d’éveiller le jeune public à des questions telles que l’environnement, la tolérance, le respect, la surconsommation. Nous souhaitons créer du spectacle vivant qui mélange un maximum de forme artistique afin d’offrir au public une large palette d’outils d’expression. Notre ambition est de créer du théâtre pour tous, d’offrir des pages de rêves, de jouer avec les mots, en véhiculant les valeurs portées par la compagnie. Avec nos créations nous invitons petits et grands à découvrir, à ressentir et à comprendre (chacun à son niveau) cet art merveilleux qu’est le spectacle vivant.

Les spectacles :

« Elena l'espoir de Gaïa » Création 2008 / jauge 150 enfants. (en cour de ré-écriture) Auteur : Ludivine Lalot. 1573 spectateurs. Spectacle théâtre, chants et marionnettes pour les 5/10 ans A travers cette histoire les enfants sont invités à s’interroger sur les notions d'équilibre de la planète. Détail en annexe.

« Eh eau! Où es-tu? » Création 2009 / jauge 80 enfants Auteur : Ludivine Lalot 1580 spectateurs Spectacle théâtre chants et marionnettes pour les 18 mois/5 ans. A travers ce spectacle les enfants seront sensibilisés à la notion de l’eau et son importance pour notre environnement. Détail en annexe. « Ca fait Tic ! Ca fait Tac… » Création 2010/jauge 80 enfants Auteur : Ludivine Lalot Spectacle théâtre, chant, musique et bruitage tout public à partir de 2ans A travers ce spectacle les enfants seront sensibilisés aux questionnements environnementaux liés à la consommation et au recyclage de jouets. Détail en annexe.

4

« Sans Cent Formes » Création 2011 / jauge150 enfants

Auteur : Ludivine Lalot. Spectacle théâtre, chants, musique et expressions corporelles tout public à partir de 6 ans. Ce spectacle questionne sur la notion de « DIFFERENCE », les formes se rencontrent, s’imitent, se différencient pour résoudre cette grande question : Qui suis-je ? Où suis-je ?..... Détail en annexe.

II. La nouvelle création 2010 : « Sans Cent Formes »

De quoi ça parle ? :

Gaby aime passer ses journées à jouer de l’accordéon sur son banc. Mais voilà qu’un jour la rencontre avec une mère et son enfant va venir bouleverser ses pensées. Elle comprend qu’elle apparaît comme différente aux yeux de certains. Différente, c’est quoi « être DIFFERENT» ? Différente de qui, différente de quoi ? Gaby ne sait plus qui elle est, alors elle va jouer, des formes vont naitre et se confronter à leurs différences, à leur ressemblances. L’accordéoniste va comprendre qu’être différente c’est « normal », elle va comprendre que le plus important c’est le respect de ces différences. Ces formes, en créant du lien, vont peu à peu faire naitre l’idée que ce qui est réellement important c’est la tolérance envers l’autre.

Je me suis questionnée et puis… C’est quoi être différent ? C’est ne pas être comme, c’est ne pas faire comme, c’est toujours être dans l’attente de l’autre pour exister d’une autre manière ? Ce projet souhaite mettre en avant la rencontre entre les formes (géométriques et identitaires) afin d’aborder cette notion de « différence ». Il s’agit de proposer un espace-temps permettant de se poser, de réfléchir à soi et à l’autre. Comment vivre ensemble, comment apprendre à s’observer, à ne pas se juger, à s’accepter, à être tolérant avec autrui. Se ressembler, se différencier, appartenir à un groupe sont des notions incontournables dans la construction identitaire de l’individu. Ce spectacle souhaite mettre en avant ces questions et ces émotions.

5

Un extrait du texte :

Carré : Mais comment est-il possible de n’obtenir qu’une seule couleur par face. Réfléchissons si je tourne dans ce sens. (Il joue avec le carré magique et pourquoi pas avec son corps en même temps). Non ça ne marche pas …et comme çà non ça ne va pas. Oh mais ça m’agace ! Le sans forme : s’il vous plait, arrêt musique s’il vous plait Carré : Hein Le Sans Forme : je voudrais vous parler ! Carré : Comment ça parler ? Le sans forme :Et bien, je voudrais vous parler ! Carré : Attendez attendez ! Vous voulez dire avoir une discussion sans raison comme ça, juste pour s’apprivoiser. Le sans forme : Et bien non en fait je cherche/ carré coupe net le ss forme Carré : ah oui ca c’est intéressant ! Sans forme : s’il vous plait c’est très important ! Carré : Si c’est important cela mérite que moi aussi je cherche. Le sans forme : Mais écoutez-moi à la fin ! Carré : Ecoute , j’ai très peu de temps et je voudrais résoudre ce problème qui est beaucoup plus important que le tien. Sans forme : prêtez le moi Carré : Ben ça alors comment as-tu fais ? Sans forme : C’est très facile j’ai d’abord assemblé les rouges puis j’ai pensé aux bleus et en et… Carré : Et bien quoi, oui tu as…. Vas-y continue ! Sans forme : Je vous expliquerais mais avant laissez-moi vous demander Carré : Mais dis-moi tu es têtu ! Sans forme large sourire : Ah oui têtu! c’est ça mon identité. Carré : Ta quoi ?

6

Sans forme : Vous avez dit têtu, c’est ça…… c’est moi. Carré : Bon écoute je n’arrive pas bien à te suivre et en plus j’ai encore des problèmes très importants à déchiffrés. Sans forme : Plus important que de savoir qui l’on est ? Carré : Euh et bien oui en fait je ne sais pas, je dois réfléchir à ces nouvelles données. Sans forme : Déchiffrés, calculés, recherchés, moi ce que je vous demande c’est un peu d’attention, j’ai ce mot qui me hante qui occupe toute mes pensées. Carré : De quel mot me parles-tu ?

Sans forme : De la Différence. Ce mot est une énigme, je n’en peux plus. Carré : Je vois, je vois. La différence, Nom féminin désignant ce qui n’est pas pareil, ce qui est autre, ce qui distingue deux choses ou deux personnes, qui apportent de la nuance, qui entraine un dilemme. Sans forme : Oui c’est ça ! Carré : Tu sais il y a peu de différence entre un homme et un autre, mais c’est cette différence qui fait tout, si tu dois retenir quelque chose c’est bien ça. Sans forme : Merci mais tout ca ne me dis toujours pas qui je suis à qui je ressemble qu’est-ce que je dois être pour ne plus être différent. Carré : Ecoute, je comprends que tout cela t’inquiète, mais il y a des choses beaucoup plus importantes à résoudre, par exemple : sais-tu dans quel sens tu dois te tourner pour sentir le vent ? Sans forme : En fait il a surement raison c’est important d’être différent Gaby : c’est ce qui fait qu’on est soi, qu’on ne ressemble à aucun autre.

La Distribution :

Auteur et interprète: Ludivine Lalot.

Après des études de psychologie clinique et sociale, et une première expérience professionnelle dans le domaine de la petite enfance en tant qu’éducatrice de jeunes enfants, elle entame une formation artistique sous la forme de stages, notamment avec Luca Franceschi, Denise Gaujoux pour la Commedia dell’arte, Laurence Vigné pour se sensibiliser à l’univers du clown, ou encore l’Association AURAL, pour la formation de conteur. Elle est interprète pour le Théâtre du passant de 2000 à 2005 à Montpellier sur les créations suivantes : Giacomino, Viva l’amore Lélio ou le dernier voyage, ….

Elle crée en 2008, la Compagnie Lutine au sein de laquelle, elle écrit et met en scène différents spectacles « Eléna l’espoir de Gaîa » et « Eh eau ! Où es-tu ? ». Spectacles Jeune Public, en collaboration avec Antonia Carozzi.

7

Elle intervient auprès d’enfants de 3 à 16 ans sur le conte et les techniques théâtrales autour d’un projet pédagogique « théâtre et communication au sein des familles » à la Maison pour tous Paul-Emile Victor à Montpellier, dans des centres de loisirs ainsi qu’en écoles maternelles et primaires.

Interprète : Antonia Carozzi

Après des études universitaires d’arts du spectacle, elle poursuit sa formation artistique grâce à différentes écoles, conservatoires, sous la direction de Sarah Eigerman, Michèle Garay, Souad Amidou à Paris ou encore Myriam Azencot du Théâtre du Soleil. En 2006 elle rencontre Laurence Vigné, et très rapidement, elles collaborent sur des créations et la mise en place du festival « Avril des Clowns ».

Aujourd’hui, Antonia Carozzi poursuit sa carrière en se partageant entre plusieurs compagnies avec lesquelles elle travaille régulièrement. Le Collectif Théâtre Lila, ainsi en 2007 C’est pas la mer à boire !, duo clownesque avec Laurence Vigné ; en 2008 Le Malade Imaginaire d’après Molière et la Compagnie Lutine, 2008 : Elena, l’espoir de GaÏa : 2009 Eh eau où es-tu ? 2010 : Ca fait Tic…Ca fait Tac ! et sans cent formes.

Elle mène également un important travail de pédagogie aussi bien auprès du jeune public que des adultes, en tant que clown et comédienne, ainsi à Viols le Fort, en collège, en lycée….de l’enfant à l’adulte.

Adaptation musique et création, Interprète et Musicienne : Murielle Holtz

Elle tombe tôt dans la musique et le chant lyrique. Avide de notes et de rythmes, elle dévore des livres de piano et de chant avant de se passionner pour le théâtre et l'accordéon. Munie de son piano à bretelles et de sa voix, elle se met à parcourir les chemins des musiques traditionnelles, jazz et du spectacle vivant. Sans cesse en recherche de lien entre la musique et les autres arts elle aime mêler les styles et les genres...Elle collabore aujourd’hui avec diverses compagnies de spectacles de conte, de danse, de marionnette…

Mise en scène : Valérie Douton-Gal

Passionnée par le spectacle vivant et l’art plastique depuis l’enfance, elle suit des études en Histoire de l’Art et une Formation Régionale de développement local et médiation culturelle. Elle accompagne depuis 1999 des projets artistiques dans le domaine du spectacle vivant et de l’art plastique. Elle travaille tour à tour comme administratrice (Cie Art Mixte), coordinatrice et à l’accueil des artistes et du public de festivals (La fête du RAT) ou d’événements culturels (Une saison culturelle à la Ferme du Lamalou – la Cime), chargée de communication pour des plasticiens (Nicolas Gal, Jean-Pierre Douton, Hélène Dizier)), chargée de production et de diffusion (pour des cies de spectacles vivant). Elle travaille aujourd’hui à l’accompagnement de la production et de la diffusion de La Cie Poing de Singe (Cirque et Théâtre), La Cie Durama-N’Tama (Contes africain et Clown), la Cie des Elles (Danse contemporaine), la Cie Les Grisettes (Théâtre contemporain), la Cie Lutine (Théâtre) et la Cie Marie-Louise Bouillonne (Danse contemporaine). Fin 2009, elle créée sa structure d’accompagnement de projets culturels « Rose et les compagnies ». En 2000 elle est assistante à la mise en Scène de Michel Froely pour « Pourquoi j’ai mangé mon père » de la Cie Art Mixte. En 2009, elle fait le regard extérieur de « Eh eau !, où es-tu ? » de la Cie Lutine, qui lui confie aujourd’hui la mise en scène de « Sans Cent Formes ». Scénographe : Nicolas Gal Scénographe Peintre Plasticien. Régulièrement un projet de spectacle le sort de son atelier de peintre pour une aventure théâtrale, humaine... artistique. Entre une exposition de peinture, un décor peint monumental ou un travail

8

d'illustrateur solitaire, il se plait à "partir en voyage" avec ces rêveurs de théâtreux, danseurs et autres circassiens pour travailler sur ce qui est pour lui un art total : le spectacle vivant. Costumes : Michèle Azéma En contact avec l’univers du théâtre depuis une dizaine d’année que ce soit sur le devant de la scène ou bien en coulisse elle va prendre en charge, au fil des années la création et la conception des costumes notamment de commedia dell Arte avec la troupe « le théâtre du passant ». Depuis toujours attirée par l’univers fascinant du costume et du vêtement d’exception, elle décide d’approfondir ses connaissances et surtout d’acquérir une technicité qui lui permettrait de mettre son savoir-faire et sa créativité en valeur pour en faire une véritable activité professionnelle. En octobre 2006, elle intègre le centre de formation de costumier de spectacle « Atec-Sud » à Pézenas dans l’Hérault, dirigée par une costumière de talent formée par la chambre syndicale de Haute Couture de Paris, Mme Balayn Hortense. Elle obtient le diplôme de costumier habilleur en mai 2007, et ensuite le diplôme de costumier créateur en mai 2008. Elle effectue par la suite un stage dans l’atelier du « théâtre des treize vents » à Montpellier où elle participe à la réalisation des costumes de l’opéra de Massenet « Cendrillon » sous la direction de la responsable d’atelier Marie Delphin. Elle effectue également un stage avec l’équipe de « l’opéra Comédie » au Corum de Montpellier où elle participe à l’habillage de l’opéra de Donizetti « La Favorita ». Depuis elle a travaillé avec la mairie de Montpellier sur les journées culturelles « Quartiers libres » en septembre 2008. Elle a réalisé les costumes des deux premières réalisations de la compagnie Lutine ainsi que ceux de la compagnie « Chimères et Fantaisies ». Conception graphique, création Lumière : Cédric De Wavrechin Depuis toujours passionné d'image, il s'oriente très tôt dans les métiers de l'audiovisuel, d'abord journaliste reporter d'image, il s'oriente petit à petit vers la postproduction, et les effets spéciaux ainsi que le graphisme. Il valide son expérience par un BTS audiovisuel en 1999, puis se partage entre création et enseignement. Professeur de montage et d'infographie, d'abord pour Studio M puis pour ACFA multimédia, où il forme depuis des élèves en BTS audiovisuel ainsi que dans divers formations adulte à la conception et la création multimédia. En parallèle il s'occupe de la création graphique et vidéo pour divers compagnies : Le théâtre du passant (affiche et vidéo), La compagnie Poing de singe (vidéo), Le théâtre en flamme (Ploûm, création du dessin animé), la compagnie Malampia (affiche, photo et vidéo) et la compagnie Lutine (logo, affiche et plaquette, vidéo) pour laquelle il intervient aussi sur la conception des décors, la création de marionnette et la création lumière.

Les personnages : Gaby, l’accordéoniste : Murielle Holtz Les formes : Antonia Carozzi Le sans forme : Ludivine Lalot

9

III. Note d’intention pédagogique destinée aux publics scolaires :

La société nous façonne au niveau de la culture, mais elle nous donne aussi une place prédéterminée dans l'échelle sociale d'après ses valeurs et ses critères, tout ceci engendre des inégalités et des conséquences énormes dans le destin des individus. La question du « Qui suis-je » est primordiale tout au long de la vie d’un individu.

Dans la plus tendre enfance il va s’agir pour l’enfant de se différencier de l’autre afin qu’il existe comme un être unique, puis à l’adolescence l’individu est tiraillé entre deux tendances, exprimer son identité personnelle et s’identifier à celles des autres. Selon Erikson, l'identité émerge véritablement d'un « conflit spécifique à l'adolescence, au moment où se réalisent de nouveaux investissements affectifs et de nouveaux engagements dans des idées théoriques et dans des rôles sociaux. À l’âge adulte, le sentiment d’identité reste susceptible d’évoluer, même chez les personnes les mieux construites, les plus assurées. Certaines étapes de la vie induisent invariablement des évolutions identitaires, plus ou moins fortes, plus ou moins difficiles, positives ou négatives ».

En tant qu'être social, un sujet ne peut construire son identité sans tenir compte de l'univers social et culturel dans lequel il évolue et n’oublions pas que cette même construction identitaire de l’individu commence avec la socialisation, la relation à l’autre.

C’est cette relation à l’autre que nous avons eu envie d’aborder au travers de « Sans Cent formes », ces notions de ressemblance, de différence, de tolérance et de respect d’autrui.

Beaucoup de psychologue reconnaissent que l’individu construit son identité par similitude, pour être aimé, accepté par son milieu, tout en cherchant à se différencier et à se « poser » en être unique. Que se passe t’il alors quand il est rejeté, considéré comme différent, la question du « Qui suis-je » lui revient de plein fouet. Cette création souhaite inviter le spectateur et notamment le jeune adolescent qui est en pleine reconstruction identitaire, à se questionner sur ce sujet sensible qu’est la « discrimination » : « Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. » (Définition légale en France d’après l’article 225-1 du code pénal.) L’une des priorités de la compagnie Lutine est de sensibiliser un large public au processus de création afin de le rendre « spect’acteur ». Il nous semble que rendre les élèves observateurs et acteurs, lors des échanges proposés, est un moyen pertinent pour leur faire découvrir des œuvres leur paraissant peut-être inaccessibles de prime abord. C’est également permettre à ce public de s’identifier, de ressentir des émotions communes, d’enrichir son vocabulaire, de développer sa sensibilité, d’aiguiser son sens critique. Nous envisageons cette sensibilisation par l’intermédiaire de :

10

Lecture publique suivi de débat où l’échange sera libre :

Cette lecture et le débat qui en découlera seront un moyen de sensibilisation au travail d’écriture de la pièce pour les élèves (comment passer du texte au plateau, aborder des notions de mise en scène, de technique de lecture…) et une matière à réflexion et à évolution du projet pour l’équipe artistique. Il s’agit ici de créer une sorte de va et vient entre les élèves et l’équipe artistique que l’on pourrait aborder comme un laboratoire d’expérimentation du projet.

Répétition publique : Ici le spectateur est uniquement observateur de différents temps de répétitions : Travail d’une scène, travail d’un personnage….. Il est souhaitable qu’en fin de séance il y ait un temps d’échange avec l’équipe artistique afin de rendre plus lisible le travail de chacun (acteurs, metteur en scène, scénographe, costumier, éclairagiste… en fonction de qui est là le jour de cette répétition).

Mise en place d’atelier de théâtre Forum : Autour des thématiques abordés par le spectacle : L’identité, les formes, la différence, L’autre.

Les élèves auront l'occasion de monter sur scène et d'endosser l'un des rôles en modifiant le texte en fonction de leur sensibilité, de leur réflexion et de leurs interrogations. Il y aura donc interaction entre les comédiens et les élèves, ce qui pourra d'une part faire évoluer le projet et d'autre part permettre aux adolescents de s'exprimer sur des thématiques cruciales à cette époque de leur vie.

Atelier d'écriture et d'expression théâtrale :

On peut envisager aussi, en partenariat avec le professeur de français, des ateliers d'écriture et d'expression théâtrale : les élèves sont invités, à partir du texte de l'un des personnages, à imaginer à l'écrit et ensuite à l'oral, sur scène, les réponses de son partenaire.

Sortie de chantier : Montrer un bout à bout du spectacle à quelques semaines des premières représentations afin de voir comment la mise en scène et le texte réagissent aux publics.

La compagnie Lutine souhaite se rapprocher de son public et notamment du public scolaire afin de proposer ses compétences et de créer un échange autour

du processus de création.

11

IV. Module d’E. Learning proposé par la maison pour tous Paul-Emile Victor :

En complément des propositions de la Compagnie Lutine (lecture publique, répétition publique et

sortie de chantier) la Maison pour tous Paul-Emile Victor propose une sensibilisation sous forme

ludique au droit de la discrimination et une prise de conscience des modes de production des

stéréotypes et préjugés dans le domaine de l’éducation.

Ces modules peuvent se combiner par sous-groupes avec les ateliers « Lutine » ou se réaliser

indépendamment à un autre moment.

Vous trouverez en annexe les détails de ces modules « d’E. Learning » (formation en ligne) dont

nous vous proposons l’animation ou l’accompagnement.

12

V. Annexes :

Les autres créations :

Elena, l’espoir de Gaïa Création Juin 2008.

Sortie de chantier : Septembre 2008 Maison pour tous Paul Emile Victor : 130 personnes.

13

Calendrier de Saison Décembre 2008 : Ecole élémentaire Fournés : 160 enfants Décembre 2008 : Ecole élémentaire Vailhauquès : 185 enfants Avril 2009 : Festival sable et sel Carnon : 120 personnes Juin 2009 : Ecole Elémentaire Jacou : 200 enfants Mai 2009 : Maison pour tous Fanfonne Guillerme : 110 personnes Décembre 2009 : Comité d’entreprise Adage : 80 personnes Décembre 2009 : Ecole élémentaire Sussargues : 188 enfants Décembre 2009 : Comité des fêtes Teyran : 400 personnes

Avec ce spectacle la compagnie lutine souhaite éveiller et sensibiliser le jeune public à l’équilibre de

notre environnement.

Le choix d’écrire et de mettre en scène un conte merveilleux selon un style naïf et descriptif est

assumé car pour nous il s’agit de transporter les enfants dans le monde du rêve, haut en couleur et

riche en matière. L’univers du conte merveilleux ouvre de nouvelles dimensions à l’imagination de

l’enfant. Il lui donne les outils nécessaires à l’éveil de son imaginaire, il lui permet de comprendre ce

qui lui arrive, d’affronter les problèmes, d’affirmer sa personnalité, de prendre conscience de sa

propre valeur.

Ce moment passé avec Elena et ses partenaires permettront aux enfants de se questionner eux

même sur l’équilibre de la planète. De quoi ça parle ? :

Elena se retrouve malgré elle investit d’une grande mission dans un monde merveilleux où règne

Gaïa, Mère de la Nature. Chaos père du désordre et son acolyte Perlin le lutin sont parvenus à

rompre le fragile équilibre des quatre éléments, forces naturelles qui nous entourent. Au fil d’un

parcours initiatique, semé d’embuches et d’énigmes, Elena aidée par Djo (l’Oracle de la forêt), va

tenter de rétablir l’Harmonie sur la terre. Va-t-elle réussir à éveiller en nous la nécessité d’être

sensible et à l’écoute de l’environnement. Spectacle féérique mêlant textes, musiques, chants, sons

et lumières.

Distribution :

Comédiens : Michèle Azéma, Antonia Carozzi, Cédric De Wavrechin et Ludivine Lalot

Auteur/Mise en scène : Ludivine Lalot

Costume : Michèle Azéma

Scénographie : Michèle Azéma/ Cédric De Wavrechin

Conception graphique : Cédric de Wavrechin

Complicité artistique : Barbara Loustalot

14

Avant le spectacle :

15

Le spectacle :

16

Eh eau ! Où es-tu ? Création, Janvier 2009

Sortie de chantier : Juin 2009 Maison pour tous Paul Emile Victor

17

Calendrier de Saison : Juin 2009 : Crèche les Lilas Montpellier : 35 enfants Juin 2009 : Crèche Les diablotins Teyran : 200 personnes Juin 2009 : Crèche Les Lilas Montpellier : 50 personnes Novembre 2009 : Médiathèque Teyran : 2*80 enfants Décembre 2009 : Relais assistantes maternelles Castries : 2*60 enfants Décembre 2009 : Ecole maternelle saint André de Sangonis : 280 enfants Décembre 2009 : Ecole maternelle Vailhauquès : 106 enfants Décembre 2009 : Maison pour tous Paul Emile Victor, Ecoles maternelles : 110 enfants Décembre 2009 : Relais assistantes maternelles Teyran : 85 enfants Décembre 2009 : Crèche la belle journée Montpellier : 45 enfants Décembre 2009 : Crèche Bédarieux : 55 enfants Janvier 2010 : Théâtre de poche Sète : 25 et 60 personnes Mars 2010 : Ecole maternelle Grabels : 2*100 enfants Mars 2010 : Ecole maternelle et crèche Le crès : 100 enfants Mars 2010 : Théâtre la plume Montpellier 9 représentations 180 personnes. Avril 2010 : Centre de loisir Gigean : 63 enfants Juillet 2010 : Festival « Les pieds sur terre » Millau : 3 représentations 240 enfants Octobre 2010 : Médiathèque Clermont l’Hérault : 55 enfants Décembre 2010 : Ludothèque « Jouons en Ludothèque » Montpellier : 2*40 enfants Décembre 2010 : Maison pour tous Mélina Mercouri : 100 enfants Décembre 2010 : Relais assistant Maternelle Aniane :90 enfants Décembre 2010 : Communauté de commune Canal Lirou : 80 enfants Février 2011 : Médiathèque Portiragnes : 90 enfants Mai 2011 : Festival Z’a nous la nature Montpellier: 150 enfants Mai 2011 : Théatre les 2M Puyméras (84) : 80 enfants Juillet 2011 : Alsh Saint André D’Aigouze : 50 personnes Octobre 2011 : Maison Pour Tous Montpellier : 90 personnes Le décor grandeur nature, texturé et coloré, offre un cadre doux et rassurant à nos jeunes

spectateurs. Des costumes colorés et en volume pour attirer le regard. L’espace de jeux réduit aux

lumières tamisées préserve l’intimité avec les enfants. Nos personnages sont extravertis et

présentent une palette d’émotion exacerbée ce qui capte rapidement l’attention de nos jeunes

spectateurs. Le but de ce spectacle est de sensibiliser les très jeunes enfants à des questions

environnementales telles que la gestion de l’eau. Afin d’être au plus proche de notre public nous

avons décidé de l’intégrer dans le décor, c’est pourquoi nous jouons à son niveau et l’installons dans

la prolongation du plateau sur un tapis d’herbe verte entouré d’une clôture. Nos choix artistiques

(texte, décor et costumes) se portent avant tout sur l’éveil des sens du jeune enfant. Plus les sens du

jeune enfant sont stimulés, plus nous l’aidons à enrichir ses expériences sensibles et son pouvoir

créateur. A la fin du spectacle, des graines seront distribuées afin d’installer une continuité en lien

avec le potager, la semence et la terre

18

De quoi ça parle ? :

Bertille la chenille vient de recevoir une lettre d'Ayo, l’eau. Elle vient lui annoncer qu’elle fait ses

valises car elle en a assez d’être gaspillée. Affolée Bertille annonce la nouvelle à Augustin le nain du

jardin qui croit avoir la solution à tous les problèmes. Oui mais voilà, ce n’est pas le cas et il faut se

dépêcher car les fleurs du jardin et les légumes du potager surtout Charlotte et Charly commencent à

avoir soif et même très soif…

Distribution : Comédiennes : Antonia Carozzi / Ludivine Lalot Auteur/Mise en scène : Ludivine Lalot Conception décor : Michèle Azéma/ Cédric De Wavrechin Conception graphique: De Wavrechin Cédric Costumes : Michèle Azéma Complicité artistique: Valérie Douton-Gal, Barbara Loustalot

19

Les photos :

20

21

Ça fait Tic... Ça fait Tac ! Création, Octobre 2010

Sortie de Chantier Décembre 2010, Ecole maternelle Viols le Fort

22

Calendrier de Saison Décembre 2010 : Centre Culturel de Frontignan 8 représentations : 8*110 enfants. Décembre 2010 : Comité d’entreprise Jacques Vabre Saint Jean de Védas : 100 personnes. Décembre 2010 : Mairie de Jacou : 100 personnes. Décembre 2010 : Ecole Maternelle du Crés : 2 représentations : 2*80 enfants. Décembre 2010 : Comité d’entreprise Adage Montpellier : 70 personnes Décembre 2010 : Relais Assitantes Maternelles Mèze: 80 personnes. Décembre 2010 : Structure Multi Accueil Clermont l’Hérault : 120 personnes/ Décembre 2010 : Mairie de Saint Gély du Fesc : 100 personnes. Décembre 2010 : Maison pour tous Paul Emile Victor : 120 personnes. Décembre 2010 : Comité des fêtes Teyran : 300 personnes. Janvier 2011 : Théâtre La Plûme Montpellier : 5 représentations Mai 2011 : Théâtre les 2M Puyméras (84) : 100 personnes Juin 2011 : ALSH Montarnaud : 50 personnes Octobre 2011 : Médiathèque Juvignac : 40 personnes  Nous avons choisi pour cette nouvelle création de nous projeter dans un atelier de fabrication,

où une multitude de bruits et de sons se mélangent, où les lutins s’afférent à la fabrication des

jouets qu’ils soient traditionnels ou modernes.

Deux personnages se vantent tour à tour de leurs fabrications, se questionnent en chanson sur la

possible fusion du traditionnel et du moderne dans le respect de l’environnement.

Deux établis sur scène : l’un en bois pour les jouets anciens et l’autre en plastique pour les jouets

électroniques, des costumes de lutin à la fois traditionnels pour l’authenticité du personnage mais

aussi revisités en lutin moderne. Cette création musicale originale met en relation l’univers de

l’acoustique et de l’électronique, des rythmes sonores en off, un texte parlé et chanté. Tout est réuni

dans « Ca fait tic…Ca fait tac ! » pour interpeler nos jeunes spectateurs sur les jouets, leurs matières

et leurs sons. Ouvrez grand vos oreilles…

23

De quoi ça parle ? :

Une version pour Noël

Une malle, une boîte aux lettres, deux établis, un tout en bois, un tout électronique…, les deux lutins

du Père Noël, Urielle qui aime le naturel et Ulrich qui aime l’électronique travaillent à la préparation

des nombreuses commandes des enfants qui arrivent de plus en plus tôt. Un jour, ils tombent sur

une commande insolite : « un train en bois tout électrique ! ».

Comment Urielle et Ulrich vont-ils s’accorder entre les matières recyclables et les matières

polluantes ?

Une version tout au long de l’année

Une malle, une boite aux lettres, deux établis, un tout en bois, un tout électronique…, les deux lutins,

Urielle qui aime le naturel et Ulrich qui aime l’électronique travaillent à la réparation des jouets

défectueux des enfants qui arrivent après noël et à la fabrication de nouvelles créations. Un jour, ils

tombent sur la lettre de Jules, qui malgré ses plusieurs tentatives, n’a toujours pas reçu son « train

en bois tout électrique »

Comment Urielle et Ulrich vont-ils s’accorder entre les matières recyclables et les matières

polluantes?

Distribution : Comédiennes : Antonia Carozzi et Ludivine Lalot Auteur/Mise en scène : Ludivine Lalot Aide à la mise en scène : Valérie Douton-Gal Scénographie: Gal Nicolas Conception graphique: De Wavrechin Cédric Costumes : Michèle Azéma

24

Les Photos :

25

26

E-learning Education de la HALDE

Le E-learning « promotion de l’égalité dans l’éducation » est un outil de formation à distance. Cette formation interactive en ligne répond à trois objectifs principaux : une appropriation ludique et pédagogique du droit de la discrimination, de ses définitions et de

ses implications pratiques ; une prise de conscience des modes de production des stéréotypes et préjugés dans le domaine

de l’éducation ; une sélection de bonnes pratiques et de ressources adaptées aux différentes situations de

discrimination. Le module E-learning s’adresse à un public large, dans le contexte de l’Education nationale (du primaire jusqu’au Baccalauréat) : les enseignants et professeurs principaux les chefs d’établissement et personnels d’encadrement les conseillers principaux d’éducation, les personnels des centres de documentation, les infirmières et auxiliaires de vie scolaire les élèves des collèges et lycées les parents d’élèves les acteurs du périscolaire : collectivités territoriales et organismes partenaires.

Cet outil est le fruit d’un travail étroit entre la HALDE et le ministère de l’éducation nationale, il a été notamment testé auprès de classes d’élèves et de groupes d’enseignants et personnels du ministère. Il est destiné à être avant tout utilisé par les enseignants et autres personnels comme support pédagogique (qui peuvent en faire un téléchargement ‘à la carte’), mais peut être visionné directement par un élève de collège ou lycée. Il comprend huit chapitres : 1. stéréotypes, préjugés et discriminations ; 2. discriminations : ce que dit la loi ; 3. discriminations sexistes ; 4. discriminations raciales et religieuses ; 5. discriminations liées à l’orientation sexuelle ; 6. discriminations liées à l'apparence physique, au handicap ou à la santé ; 7. Quiz : évaluez vos connaissances ; 8. Recours en cas de discrimination / ressources.

Librement téléchargeable sur le site de la HALDE, ce module a été élaboré en collaboration avec le Ministère de l’Education nationale, et a été est diffusé dans les académies et les établissements scolaires par le ministère, à l’attention des enseignants et des personnels des collèges et des lycées. Une série d’exercices pratiques est proposée pour tester les connaissances sur les discriminations et mettre en exergue les préjugés qui sont à la base des comportements discriminatoires. Il rappelle également les recours possibles en cas de discriminations ainsi que les personnes ou les organismes-ressources, à l’intérieur des établissements scolaires comme en dehors.

27

Pour élaborer le e-learning Education, la HALDE a organisé des groupes-tests composés à la fois des chefs d’établissement, des enseignants, des CPE et des élèves. Au total, 4 réunions ont été organisées : dans les locaux de la HALDE, au lycée professionnel Jean-Baptiste Clément de Gagny (93) et au lycée Charlemagne de Paris (75005). L’objet de ces groupes-tests était de recueillir les avis des futurs utilisateurs du e-learning Education quant à la forme et au contenu de l’outil. Il a été diffusé à l’ensemble des rectorats. Depuis son lancement l’utilisation du module n’a cessé de croître, comme en atteste le nombre de connexions sur le site de la HALDE depuis début Avril 2009 (soit 6657 téléchargements et 11736 consultations en 2009 sur 8 mois).

La haute autorité sera très attentive aux retours des utilisateurs afin de perfectionner l’outil et d’en connaitre les bonnes pratiques d’utilisation dans les projets de lutte contre les discriminations. Ainsi, des avis et suggestions peuvent être transmis à l’adresse : [email protected].

28

Siège administratif : 1, Avenue de Montaud, 34820 Teyran Mail : [email protected] Site Internet : www.compagnielutine.com Directrice artistique : Ludivine Lalot : 06.63.40.84.92 / 04.67.04.50.59 Chargée de Production : Antonia Carozzi : 06.63.55.03.18 / Lalot ludivine : 06.63.40.84.92