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UE Préparations et contrôles – DES de pharmacie hospitalière
31/01/2017 Marine Pinturaud
Pharmacien UPCC / CHRU Lille
La cancérologie :
organisation des soins et préparation des traitements
dans un établissement de santé
SOMMAIRE
Organisation des soins en cancérologie
Spécificités des préparations injectables de
chimiothérapie
Description des différentes étapes du circuit
– exemple du CHRU de Lille
ORGANISATION DES SOINS EN
CANCEROLOGIE
Au
niveau
national
Au
niveau
régional
Au niveau
établissement
de santé
Institut National du Cancer INCa (loi du 09 août 2004)
Organe d’expertise
Organe d’objectifs et de moyens
Critères d’agréments
Réseau Régional de Cancérologie
(RRC)
Elaboration des référentiels régionaux
Communication- Information
Lien Hôpital-ville
Aide à la formation
Fédération de cancérologie
Centre de Coordination de Cancérologie (3C)
1 ou plusieurs comités de cancérologie selon les spécialités
Ministère de la santé
Plan cancer 1: 2003-2007
Plan cancer 2 : 2009-2013
Plan cancer 3 : 2014-2019
+ Ligue nationale contre le cancer
Prise en charge de qualité pour le patient
cancéreux sur l’ensemble du territoire
Agence Régionale de Santé (ARS)
Autorisation des établissements
Visite de conformité
Plan Cancer 2003-2007
70 mesures réparties dans 6 chapitres
◦ Prévention du cancer
◦ Lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme, les cancers
professionnels et environnementaux
◦ Renforcement du dispositif de dépistage
◦ Programme personnalisé de soins
◦ Placement du patient au centre
◦ Décision médicale concertée
Plan Cancer 2009-2013
Renforcer les actions pour lutter contre les iniquités
de lutte contre le cancer
Accès au dépistage
Renforcer les moyens de recherche pluridisciplinaire
Caractériser les risques environnementaux et
comportementaux
Renforcer le programme personnalisé de soins
Faire bénéficier au moins 50% des patients d’un
programme d’après cancer
Plan Cancer 2014-2019
Donner à chacun en France les mêmes chances
de guérir et de mettre plus rapidement encore les
innovations aux services des malades
Priorités : Prévention et Dépistage
Améliorer la qualité de vie des patients pendant
et après le traitement
Autorisation des établissements de santé
Délivrées depuis 2009 par les Agences Régionales de Santé (ARS) pour les établissements demandeurs (Décret du 21/03/2007)
Autorisation est donnée pour 5 ans
Délai jusque mai 2011 pour remplir l’ensemble des
exigences attendues
ARS ont réalisé les visites de conformité jusque fin 2012
Autorisation pour 1 ou plusieurs traitements du cancer :
◦ La chirurgie des cancers
◦ La radiothérapie
◦ La chimiothérapie
Quelles sont les conditions à remplir pour recevoir
ces autorisations?
Activité annuelle minimale dans la discipline thérapeutique (arrêté 29/03/2007)
Exemple chimiothérapie : 80 patients/an en moyenne
Faire accéder leurs patients à 6 critères de qualité transversale:
La concertation pluridisciplinaire (RCP)
Le dispositif d’annonce
La remise d’un programme personnalisé des soins (PPS)
Le respect des référentiels de bonne pratique
L’accès aux soins complémentaires et d’accompagnement des malades
L’accès aux innovations et à la recherche
Remplir les critères d’agréments définis par l’INCa pour chacune des modalités de traitement du Cancer
Critères d’agrément de l’INCa pour la chimiothérapie
Critères qualité Compétence médicale du
prescripteur
Indication de la chimiothérapie posée en RCP
CR RCP dans le dossier patient
Contenu minimum attendu du PPS
Accès organisé aux DIVLD
Plan de formation soignants
Réunions morbi-mortalité (RMM)
Auto-évaluation annuelle
Critères sécurité Sécurisation de la préparation
Procédure pour chimiothérapie
en urgence
Présence des protocoles au
niveau de la PUI + traçabilité
Formalisation des modalités
d’administration
Traçabilité complète du
dossier patient (prescription,
administration, incidents…)
Rappel des autorisations du CHRU de Lille
(Notification en date du 29 octobre 2009 de la délibération n° 2009-154 prise par la commission exécutive lors de sa séance du mardi 20 octobre 2009)
- Chirurgie des cancers, dont la prise en charge chirurgicale des pathologies mammaires, digestives, urologiques, gynécologiques, ORL et maxillo-faciales, thoraciques
- Radiothérapie externe, limitée à l’activité spécialisée du Gammaknife
- Utilisation thérapeutique de radioéléments en source non scellées
- Cancérologie pédiatrique
- Chimiothérapie ou autres traitements médicaux spécifiques du cancer
Chiffre d’activité
42 300 préparations en 2016
Que des préparations magistrales
Participation à la recherche
Activité concentrée le matin
11 Préparateurs, 3 pharmaciens, 2 internes, 1 externe, 1
agent de pharmacie
Formation et validation de l’ensemble du personnel
Travail 5 jours par semaine
Procédure dégradée si chimio en urgence le week-end :
préparation dans les services de soins avec le dispositif
PhaSeal®
SPECIFICITES DES PREPARATIONS
INJECTABLES DE CHIMIOTHERAPIE
Préparations
Français
Pharmacopée XIème éd
B.P.F.
B.P.P.
Normes A.F.NOR.
Européens
Pharmacopée 8ème éd
P.I.C./S. PE 009
P.I.C./S. PE 010
Normes C.E.N.
Internationaux
USP 797
USP 800
Guidelines I.C.H.
Normes I.S.O.
Garantissent la qualité des préparations de médicaments stériles
Quels sont les référentiels ?
Préparations de chimiothérapie
Ajoutées au monopole pharmaceutique en 2004
(préparation centralisée)
Activité d’une PUI soumises à autorisation : locaux,
personnel et équipements nécessaires
Préparations magistrales : activité obligatoire
Préparations hospitalières : activité à caractère non
obligatoire
Préparations par avance : contraintes comme
stabilité chimique, microbiologiques, produits
onéreux…
Quels sont les risques liés à la manipulation
des chimiothérapies?
Microbiologique Protection du produit vis-à-vis du personnel
Garantir l’asepsie
Contrôlable en routine
Risque pour le patient
Chimique Protection du personnel vis-à-vis du produit
Difficile à contrôler en routine
Risque pour le personnel et l’entourage lié à l’exposition
chronique aux agents cytotoxiques
Risque pour l’environnement
RISQUE TOXIQUE
L’article L. 5132-2 du C.S.P. : 9 catégories de préparations dangereuses : très toxiques, toxiques, nocives, corrosives,
irritantes, sensibilisantes, cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction.
Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC ou IARC) : 4 groupes de composés :
Groupe 1 : cancérogène pour l’homme
Groupe 2A : probablement cancérogène pour l’homme
Groupe 2B : peut-être cancérogène pour l’homme
Groupe 3 : non classable quant à sa cancérogénicité pour l’homme
Groupe 4 :probablement pas cancérogène pour l’homme
http://monographs.iarc.fr/FR/Classification/index.php
La N.I.O.S.H. (National Institute for Occupational Safety and Health) :
au moins un des six critères suivants : cancérigène, tératogène ou toxique pour le développement, toxique pour la reproduction, toxique pour les organes à faible dose chez les humains ou les animaux, génotoxique ou médicaments imitant les médicaments dangereux existant dans la structure ou la toxicité
Exemples : chimiothérapie anticancéreuse, les médicaments antiviraux, les hormones, certains médicaments issus du génie biologique (N.I.O.S.H. Alert « Preventing Occupational Exposures to Antineoplastic and Other Hazardous Drugs in Health Care settings » 2004)
RISQUE TOXIQUE
Le danger est lié à la toxicité de la substance, le risque est fonction de l’exposition de l’opérateur et donc des conditions de travail.
Sources d’exposition A chaque étape : réception, stockage, préparation, administration, excrétas…
contact direct (piqûre accidentelle)
ingestion
émission de vapeur
aérosolisation
émission de poussières
3 niveaux de risque toxique Risque faible : préparation faisant intervenir des formes liquides en système
clos
Risque modéré : préparation faisant intervenir des formes liquides en système ouvert
Risque élevé : préparation faisant intervenir des formes pulvérulentes en système ouvert
RISQUE MICROBIOLOGIQUE
3 niveaux de risque microbiologique Risque faible : si la préparation est réalisée en système clos
avec du matériel et des matières premières stériles
Risque élevé : Si au moins une des étapes de la préparation est
réalisée en système ouvert
Risque inhabituel dans le cas d’un milieu favorable à la
croissance de microorganismes
Quels sont les objectifs?
◦ Protéger le produit fini
◦ Garantir la stérilité des préparations
◦ Protéger le personnel (pharmaceutique, des services de soins)
◦ Protéger l’environnement
Stérilisation terminale
• Méthode de choix
• SAUF principes actifs thermo-dégradables
Filtration aseptique
• Filtre 0.22µm
• Sous conditions aseptiques
• SAUF principes actifs non filtrables
Préparation aseptique
• Principes actifs thermo-dégradables et non filtrables
Chaque procédé doit être validé au préalable
Quels sont les différents procédés de préparation
de médicament stérile ?
PRÉPARATION ASEPTIQUE
Opérer dans des zones à atmosphère contrôlée afin de
maîtriser : (Z.A.C. ou salle propre)
la contamination microbienne
la contamination particulaire
la température, l’humidité et les pressions
La prévention des contaminations repose sur la règle des 5 « M » : Matières premières,
Matériel : entretien, validation, nettoyage,
Méthodes : méthodes qualifiées,
Main d’œuvre : personnel qualifié,
Milieu environnant : environnement Z.A.C. (filtre HEPA : High Efficiency Particulate Air)
4 classes de la plus stricte à la moins stricte :
Classe A ou ISO 5 Zone de Préparation
Classe B ou ISO 5
Environnement de la zone de préparation Classe C ou ISO 7
Classe D ou ISO 8
EXIGENCES MICROBIOLOGIQUE ET PARTICULAIRE DES 4 CLASSES
Contamination microbiologique des ZAC en activité
Contamination particulaire
Limites recommandées de contamination microbiologique
Classe Echantillon
d’air ufc/m3
Boîtes de Pétri
(diamètre 90mm)
ufc/4 heures
Géloses de contact
(diamètre 55mm)
ufc/plaque
Empreintes de
gants (5 doigts)
ufc/gants
A <1 <1 <1 <1
B 10 5 5 5
C 100 50 25 -
D 200 100 50 -
Au repos En activité
Classe Nombre maximal autorisé de particules par m3, de taille égale ou supérieure
à
0.5 µm 5 µm 0.5 µm 5 µm
A 3520 20 3520 20
B 3520 29 352 000 2900
C 352 000 2900 3 520 000 29 000
D 3 520 000 29 000 Non défini Non défini
SPÉCIFICITÉS DES LOCAUX
Traitement de l’air (filtration de l’air par des filtres HEPA)
Zone de préparation en classe A
Gradation de la qualité particulaire et microbiologique
dans les différents locaux
Différentiel de pression de 10 à 15 Pa entre le local de
préparation et les locaux adjacents
Système d’évacuation vers l’extérieur
Séparation des différents flux personnel, matières
premières, produits finis, déchets
Surfaces lisses, imperméables, étanches
Nettoyage et désinfection régulière
Quelles sont les différentes enceintes de préparation?
Hotte à flux d’air laminaire (PSM type IIB)
Z.A.C. de classe A
Ouverture entre le
manipulateur et le produit
Isolateur
Z.A.C. de classe A
Barrière physique entre le
manipulateur et le produit
Hotte à flux d’air
laminaire vertical
(Pour les produits
toxiques ou non)
Local
Classe B
Surpression
+++
HO
TT
E
Cla
sse A
Sas
Surpressio
n ++
1er sas
Dépressio
n-
Couloir
Non classé
Surpression du local : évite les contaminations microbiologiques
Dépression du 1er sas : confine les contaminants chimiques
Surpression du sas : confinement des contaminants chimiques dans
l’isolateur et dans le local
Surpression du local : confinement des contaminants chimiques dans
l’isolateur et dans le sas
Isolateur est en
pression négative
(Pour les produits
toxiques)
Non
classé
Classe D
Classe D
Classe C
Classe C
Isolateur est en
pression positive
(Pour les produits
non toxiques)
Selon les BPP : Possibilité de
manipuler des produits
toxiques si emploi d’un
système de transfert étanche
Surpression du sas : évite les contaminations microbiologiques et/ou
confine les contaminants chimiques dans le local
Surpression du local : évite les contaminations microbiologiques et/ou confine Les contaminations chimiques
dans le sas
Non
classé
Classe D
Classe D
Classe D
Classe D
LE PERSONNEL Accès réservé au personnel formé et qualifié
Formation initiale et continue du personnel
Interdiction des locaux aux femmes enceintes en cas de produits cytotoxiques
Nombre de personnes présentes en ZAC limité
Déplacement du personnel est maîtrisé
Kit de décontamination à proximité
Règles d’hygiène stricte : habillage en non tissé, interdiction du maquillage et des bijoux
Classe A / B Classe C Classe D
Vêtements stériles x
Vêtements non stériles x x
Manches longues,
serrées aux poignets et
col montant
x x
Gants stériles x
Gants non stériles x x
Charlotte ou Cagoule x x x
Masque x x
Sur-chaussures x x x
Travail sous
Hotte Travail sous
Isolateur
VALIDATION DE LA PRÉPARATION ASEPTIQUE
Qualification des installations et
des équipements
QC, QI, QO, QP
Qualité des matières
premières et des articles de
conditionnement
Contrôles microbiologiques
et particulaires
Formation et validation du
personnel
Validation et maîtrise du procédé de préparation
Garantie
de la
stérilité
Test de
remplissage
aseptique
Essai de
stérilité Pharmacopée
DESCRIPTION DES DIFFERENTES ETAPES DU
CIRCUIT DE PREPARATION DES
CHIMIOTHERAPIES
STOCKAGE DES MATIÈRES PREMIÈRES Objectifs :
◦ Limiter la contamination particulaire ◦ Limiter la contamination microbiologique
Zone de décartonnage en amont de la ZAC de stockage : Zone à risque (bris de flacons) donc habillage spécifique
Entrée dans la zone de stockage : Par un sas de transfert (ventilé en dépression)
Par un sas de désinfection (agent décontaminant : désinfectant, H2O2, acide peracétique…)
Essuyage
Zone de stockage : séparée du stockage des autres médicaments zone classée en dépression
Peroxyde
d’hydrogène
Acide
peracétique Stérilisation
- Détectable dans l’air ambiant
- Demi-vie courte
- Moins oxydant pour les
équipements (petit automate)
- Pas de méthode de
dosage
- Toxicité
- Gaz inodore
- Toxique cutané et
pulmonaire
- Forte odeur
Avantages
Inconvénients
Détecteurs
fixes portatifs
Reflètent les
conditions de travail.
Protection du personnel
DÉCONTAMINATION H2O2 – ACIDE PERACETIQUE
RÈGLES DE PRÉPARATION
Une préparation à la fois
Favoriser le travail par campagne
Traçabilité des lots des matières premières utilisées
Respecter les gestes de préparation aseptique
Utilisation de compresses (sauf si utilisation de systèmes clos)
Reconstitution d’un flacon de lyophilisat à la fois
Ne pas injecter de l’air dans une solution moussante
Adapter la taille des seringues en fonction du volume à prélever
Privilégier les DM sans aiguilles et place importante des DM
système clos
Ne pas mélanger des produits de différents laboratoires dans la
même préparation
Revoir les données de stabilité au changement de laboratoire
TRANSFERT
Reliquats, DM et PA stériles
Entrée de produits ou matériel et sortie de préparations
ou de déchets
Le système D.P.T.E. (Double Porte de Transfert
Etanche) permet la communication de 2 enceintes
stériles grâce à quatre éléments qui agissent par
recouvrement mutuel de surface garantissant l’étanchéité
ÉTIQUETAGE DES PRÉPARATIONS
Décret n°2012-1201 du 29/10/2012 relatif à l’étiquetage
des préparations et d’autres produits pharmaceutiques
Objectif : sécuriser le dispositif d’étiquetage des
préparations magistrales, hospitalières et officinales
Entrée en vigueur : 29/03/2013
Etiquetage du conditionnement primaire et extérieur
Sur fond blanc, lisibles, claires et indélébiles
ÉTIQUETAGE DES PRÉPARATIONS
Identification de la préparation ◦ Nom et dénomination de la préparation
◦ Dosage
◦ Forme pharmaceutique
◦ Mention du destinataire (nourrissons, enfants, adultes)
◦ Quantité totale de substance active dans le volume total
◦ Quantité de substance active pour un volume
◦ Les excipients
◦ Voie d’administration + modalités d’administration
◦ Mention « Attention – solution hypertonique » sur fond bleu, caractères en gras et noir
◦ Mention « ne pas avaler » sur fond rouge, caractères en gras et noir
Traçabilité ◦ Numéro de lot – N° ordonnancier
◦ Date limite d’utilisation
◦ Conditions de conservation
◦ Nom et adresse de la PUI
Mention : respecter les doses prescrites / Uniquement sur ordonnance
SORTIE DES PRÉPARATIONS
Sas dynamique
Sortie Tubbing
CONTRÔLE DES PRÉPARATIONS
Double contrôle visuel / Vidéo contrôle Par un tiers opérateur
Tout au long du processus de préparation
Mobilisation importante des ressources humaines
Fiabilité?
Contrôle gravimétrique Contrôle de la masse des OT et reliquats issus de la production
Couplage au logiciel de prescription
Contrôle analytique a posteriori Pendant ou après l’administration
HPLC
Méthode de référence, onéreux, fastidieux, compétences adaptées
100% des préparations ou échantillonnage représentatif
CONTRÔLE DES PRÉPARATIONS
Contrôle analytique libératoire
Avant l’administration
Par principe : il doit être exhaustif
Rapide, fiable
Invasif ou non invasif
UV visible couplée IR Multispec
Spectroscopie Raman (ex : QC Prep+)
EVACUATION DES DÉCHETS
Circulaire N°DHOS/E4/DGS/SD7D/DPPR/2006/58 du 13 février 2006 relative à
l’élimination des déchets générés par les traitements anticancéreux
Filière 850°C
Filière 1200°C
Sortie classique : container et sachets : contamination
chimique +++
Transfert sécurisé des déchets
JCE Multiway System® Conteneurs rigide et souple
Eurobioconcept ®
Getinge ®
Isocyst Getinge
CONTRÔLES EN ROUTINE
Pression – cascade de pression
Température – hygrométrie
Microbiologiques : ZAC et enceintes de préparations –
air et surface
Chimiques : ZAC – enceintes de préparation – locaux
– objets thérapeutiques
MAINTENANCE
Débit d’air
Intégrité et colmatage des filtres
Pression – cascade de pression
Température – hygrométrie
Etanchéité des équipements
Microbiologiques : ZAC et enceintes de
préparations – air et surface – repos et activité
Particulaires : ZAC – enceintes de préparation –
repose et activité
PRÉPARATION D’UNE POCHE
I. Connecter la poche avec une tubulure sécurisée
II. Purger la tubulure avec le solvant
III. Retirer de la poche le volume de solvant
correspondant au volume de PA à introduire
IV. Prélever le PA avec une seringue adaptée / ajuster
le volume
V. Injecter le volume de PA dans la poche
VI. Rincer avec du liquide et de l’air
VII. Etiquetage
PRÉPARATION D’UNE SERINGUE NON DILUÉE DE PA
I. Prélever le PA avec une seringue adaptée / Ajuster
le volume – éliminer les bulles d’air
II. Connecter un système clos ou une tubulure purgée
de solvant
III. Etiquetage
PRÉPARATION D’UNE SERINGUE DILUÉE DE PA
I. Prélever le PA avec une seringue adaptée / Ajuster le
volume
II. Prélever le solvant dans la seringue de
conditionnement de la préparation + volume d’air
III. Connecter les deux seringues avec un raccord
femelle-femelle
IV. Eliminer les bulles d’air
V. Etiquetage
PRÉPARATION D’UN INFUSEUR
I. Prélever et injecter le volume de solvant dans l’infuseur
II. Purger la tubulure de l’infuseur
III. Prélever et injecter le volume de PA dans l’infuseur
IV. Mettre un obturateur
V. Etiquetage
CIRCUIT DES PREPARATIONS DES
CHIMIOTHERAPIES INJECTABLES
-
Exemple du CHRU de Lille
Présentation des flux
Flux Personnel
Flux Matières
Premières
Flux Produits
finis
Flux Déchets
Etape 1 : la prescription
Paramétrage :
Pharmaciens et Médecins
Produits
Dispositifs
Modes opératoires
Protocoles
Indications…
Prescription :
Médecins habilités
RCP
Adaptation posologique
Etape II : la validation pharmaceutique
Etape III :
Edition de la
fiche de
fabrication
Etape IV : Flux des matières premières / Décontamination
Stockage
dans une ZAC
en dépression
Stérilisation de
surface à l’H2O2
Répartition de
la charge
importante
pour que
l’agent
stérilisant
diffuse partout
Etape V : Préparation
Etape VI : Sortie des préparations de l’isolateur
Etape VII : Libération des préparations
Merci de votre attention