L’idée d’Europe au XXe siècle.

Nouveaux programmes

Terminale – Bac Pro 3 ans

Extraits du programme:Le monde au XX° s et au début du XXI° s.

Le XX° s – de 1914 à 1990 – est abordé ici à travers quelques thèmes

permettant d’éclairer cette période d’affrontements meurtriers, de

combat des idéologies, de progrès technologique, économique et social,

de tentatives d’organisation mondiales et régionales. On traite également

le XXIème siècle tel qu’il se dessine depuis la chute du mur de Berlin.

Sujet d’étude N° 2 : L’idée d’Europe au XX°S

On étudie les grands projets politiques et économiques d’union de

l’Europe, les débats et les oppositions qu’ils suscitent (supranationalité,

fédéralisme). On montre les réalisations éphémères ou durables (projet

de Briand, marché commun initié par Schuman et Adenauer) en les

replaçant dans leurs contextes. On souligne le renouvellement de la

question de la construction européenne à la suite de la disparition des

blocs.

[Situations : le plan Schuman / Kohl – Mitterrand et l’Europe]

1/ Quel fil directeur pour le

programme ?

- Réfléchir sur l’évolution des rapports de puissances dans le monde au XX° et au XXI° s.

Tenir compte de ce fil directeur pour organiser la progression.

- Eviter de proposer aux élèves une vision fragmentée du l’histoire du XXème siècle.

- Etablir des connexions entre les différents sujets d’étude afin de réinvestir les connaissances acquises.

2/ Quelle place pour le sujet d’étude

dans la progression annuelle ?

On peut envisager l’organisation suivante :

• Les Etats-Unis et le monde (1917-1989)

• La décolonisation et la construction de nouveaux Etats : Inde,

Algérie.

• Le monde depuis le tournant des années 1990.

• L’idée d’Europe au XX° s.

Un sujet d’étude plus conceptuel que les autres,

Nécessité d’une certaine maturité,

Nécessité d’avoir des connaissances permettant de replacer « les

grands projets … dans leurs contextes»,

Possibilité d’une synthèse du programme en fin d’année.

3/ Interroger le sujet:

L’idée d’Europe au XXe siècle.

Article défini:

une seule idée, consensuelle ?

Idée:

-Représentation abstraite

d’un objet ou d’un rapport ?

- Aperçu élémentaire,

approximatif ?

- Inspiration, conception

littéraire ou artistique ?

- Manière de voir les choses,

opinion, appréciation ?

Polysémie du mot

« Europe »:

-Europe-continent ?

-Europe-civilisation ?

-Europe-idéal ?

-Europe-construction ?

-…

-Quelles bornes chronologiques

?

- Quelles ruptures ?

- Quelles continuités ?

-Penser l’Europe, une spécificité

du XXe siècle ?

-Question de l’héritage ?

4/ Quelle(s) acception(s) du mot

« Europe » retenir ?

L’enlèvement d’Europe, mosaïque, fin de IIe – début du IIIe siècle après J.C,

musée d’Arles.

Dame Europe, bois gravé, Sébastien Munster, 1556.

Allégorie de l’Europe, Oudry, huile sur toile, 1722.

Caricature soviétique

sur la maison, au dessus de la porte, est écrit "

l'Europe de Marshall"

Affiche du mouvement « Paix et liberté », favorable à

la CED (1952)

1957

Affiche pour la Journée de l’Europe (9 mai ), 2005.

4.1. Europe-continent ?

Europe = morceau de l’Eurasie aux contours mal définis, un morceau de continent àgéographie variable.

L’Oural = limite conventionnelle de l’Europe en tant que continent (Vassili Tatichtchev, géographe de Pierre Le Grand)

Europe, une construction historique autant qu’une entité géographie.

4.2. Europe-civilisation ?

« Il y a l’Europe là où les influences de Rome sur l’administration, de la Grèce sur la pensée, du christianisme sur la vie intérieure se font sentir tous les trois ».

Paul Valéry, 1922.

Héritages conjoints de la Grèce, de Rome et du christianisme =

un facteur d’unité ?

Europe-civilisation est présente hors d’Europe.

4.3. Europe-idéal ?

Europe : un personnage de la mythologie.

L’Europe ne serait-elle qu’une idée, une

utopie ?

Une idée ou une utopie ancienne:

- En 1467, Tractatus de Georges Podiebrad, roi de Pologne.

- Début du XVIIème siècle, projet politique du duc de Sully, ministre d’Henri IV.

- Au XVIIIème siècle, Present and futur Peace of Europe, William Penn.

- En 1795, Vers la paix perpétuelle, Emmanuel Kant.

Que devient l’idéal d’Europe au XIXème siècle?

1815: Congrès de Vienne et « concert

européen ».

Mais un ordre européen contesté à diverses

reprises par l’essor des nationalismes.

Les nations contre l’Europe ?

Ou

Les nations contre le « concert européen » ?

1832: Manzini: création du mouvement Jeune

Italie.

1848: Printemps des peuples : discours de Hugo

(21 août 1849) et évocation des « Etats-Unis »

d’Europe.

MAIS,

difficile émergence de l’Européisme

à l’époque des nationalismes conquérants

(1871-1914).

Alors quelle place pour l’idée d’union

européenne dans une Europe minée par les

conflits internes ?

Au XXème siècle, l’idée devient un début de réalité.

La Première Guerre mondiale entraîne un vif mouvement européiste.

Idée du déclin de l’Occident (voir Paul Valéry)

= sorte d’europessimisme fertile car à l’origine des premières manifestations en faveur de

l’union européenne.

« S’unir ou mourir » (Gaston Riou)

Toutefois, après la Première Guerre Mondiale le

mouvement européiste n’est pas unitaire:

-une orientation d’inspiration politique pour un

mouvement paneuropéen,

- une orientation s’appuyant sur l’idée de grand

marché commun,

- une orientation voulant privilégier les

relations culturelles intereuropéennes.

4.4. Europe-construction ?

« L’Europe serait […] la rencontre d’un espace géographique et d’un projet politique, mais

défini d’une façon commode par une identitéculturelle.»

Marc Vigié.

L’Europe = un projet géopolitique.

Mais, quel projet politique ? Quelle construction ?

3 formes de construction:

- Europe de l’équilibre et du concert,

- Europe unifiée par la conquête,

- Europe volontairement unifiée.

La construction après 1945

= « unité par le projet »,

= idée de programmation des modalités avec

négociations et acceptations des Etats

souverains.

Justification première de cette construction:

rendre impossible de nouveaux conflits en

Europe et créer un espace de prospérité.

Mais, lendemain 2ème guerre, des divergences politiques sur la nature politique de l’Europe àconstruire.

- Les partisans de l’unification ou unionistes (socialistes, libéraux, démocrates-chrétiens)

- Les fédéralistes, favorables à la notion « d’Etats-Unis d’Europe » coexistant avec de larges pouvoirs locaux.

- Les fonctionnalistes pour qui l’unification doit commencer par l’intégration économique, une union politique devant nécessairement en résulter.

Les adversaires:

- Les nationalistes favorables au maintien de la souveraineté des Etats, refusant toute forme d’intégration et préférant une « union d’Etats souverains » (CDG) fondée essentiellement sur une coopération intergouvernementale.

- Les marxistes posant au préalable la conquête du pouvoir par le prolétariat ou une Europe des classes populaires. Les Communistes redoutent une « Europe des trusts », «une Europe antisoviétique ».

5. Questions de chronologie:

5.1. L’héritage ?

Idée d’union européenne = idée récente.

Mais,

Europe idéologique bien plus ancienne.

L’ Europe, terre de civilisation, contre la « non-

Europe » des barbares.

L’Europe comme métaphore de l’exclusion

existe depuis Hérodote.

Mythe européen = celui de l’identité

primordiale.

Ce que nous avons en commun est essentiel, ce

qui nous différencie serait négligeable ou

secondaire.

Mais, pour l’Europe, la présomption d’unité

semble absurde car c’est la division qui a

caractérisé son histoire.

Héritage grec ?

La civilisation grecque = une civilisation

tricontinentale.

Héritage romain ?

Certes, les Romains ont marqué l’Europe de leur

empreinte mais Rome fut un empire pan-

méditerranéen.

« L’Europe a surgi très exactement quand

l’Empire romain a croulé » (Marc Bloch)

Héritage médiéval, héritage chrétien ?

Thèse de Jacques Le Goff dans L’Europe est-elle née

au Moyen-âge ?

Le Moyen-âge représente, pour l’Europe actuelle,

une étape importante: l’imbrication d’une unité

potentielle avec une diversité fondamentale, le

métissage des populations, le primat unificateur

de la culture.

Pour l’historien ce n’est pas seulement un espace

géographique qui s’ébauche mais également un

espace mental avec la chrétienté qui l’unifie.

D’autres thèses se font entendre:

- 10 siècles pendant lesquels l’Europe est éclatée.

- Les croisades sont certes un facteur de mobilisation des énergies au profit de la lutte

contre les « Infidèles » et marquent la conscience européenne mais elles

n’entraînent pas une unification de l’espace européen.

- Schisme de 1054 instaure un dualisme dans le monde chrétien :

une Europe catholique et une Europe orthodoxe.

Toutefois, même s’il y a incontestablement une diversité des cultures au Moyen-âge sur l’espace européen, il existe bien une Europe des universités, des arts et des Lettres.

Héritage humaniste ?

• Naissance République des Lettres.

• Découverte Amérique, découverte de « l’européanité)

• Mais, en même temps les Réformes: carte religieuse du continent = un puzzle.

Héritage des Lumières ?

• Europe de la République des Lettres + celle des valeurs universelles de la culture du XVIIIème siècle qui s’élargit après la Révolution française.

5.2. Penser l’Europe: une spécificité du

XXe siècle ?

Comment et pourquoi le début du XXème siècle

constitue-t-il une rupture dans l’histoire de

l’idée d’Europe ?

Comment est-on passé de l’utopie aux faits ?

« Grâce à la fierté qu’inspiraient à chaque heure les triomphes sans cesse renouvelés de notre technique, de notre science, pour la première fois, un sentiment de solidarité européenne, une conscience nationale européenne, était en devenir. Combien absurdes, nous disions-nous, sont les frontières, alors qu’un avion survole avec autant de facilité que si c’était un jeu, combien artificielles ces barrières douanières […] combien contradictoires à l’esprit de notre temps qui manifestement désire l’union et la fraternitéuniverselle! »

Le Monde d’hier, Souvenirs d’un Européen,

Stefan Zweig, 1944 .

1900: L’Europe connaît la plénitude.

Années 1920:

Choc de la Première Guerre Mondiale

+

Progrès techniques facilitant les communications

= Conditions d’un rapprochement ressenti comme de plus en plus nécessaire:

« S’unir ou mourir ».

5.3. Ruptures et continuités

Seconde Guerre Mondiale = véritable rupture

dans l’histoire de l’idée d’Europe ?

Quid de la première Guerre Mondiale ?

Peut-on souligner des convergences entre les

deux entre-deux-guerres ?

Dans ses Mémoires, Jean Monnet ne se réfère jamais explicitement aux projets datant du premier après-guerre.

Il occulte:

- Les travaux de la Commission d’Etudes sur l’Union européenne de la SDN,

- Le projet de Briand,

- Le projet d’Union Douanière Européenne (UDE),

- Le cartel de l’acier…

= matrices des projets des années 1950.

Des continuités ou du moins des convergences:

Par exemple, en 1918 comme en 1945, la

question allemande est au cœur des débats.

Finalité des projets = maintien de la paix contre

les nationalismes agressifs, maintien qui passe

nécessairement par la réconciliation franco-

allemande.

Des ruptures:

Points de convergence nombreux mais

l’ Europe d’après 1945 = un nouvel espace remodelé et fracturé.

Discours de Churchill à Fulton (5 mars 1946):

« Un rideau de fer est descendu à travers le continent. »

Alors dans un contexte de Guerre Froide que devient l’idée d’Europe ?

Guerre froide = ruine d’une certaine idée de l’Europe ?

-1954, projet de Conférence sur la sécuritéeuropéenne de Molotov,

- Février 1956, rapport Kroutchev

- Avril 1956, disparition du Kominform.

= perspectives nouvelles ?

- Révolte hongroise écrasée dans le sang,

- Occidentaux davantage préoccupés par la crise de Suez,

- L’URSS ne reconnaît pas les institutions européennes…

Et à l’Ouest pendant la guerre froide ?

1957, traité de Rome.

L’Europe devient un espace communautaire…

Nouveaux regards vers l’Est: l’Ostpolitik de Willy

Brant… (CSCE)

Toutefois, 1978: Brejnev évoque à Prague un

retour à « la guerre froide sinon à la guerre

fraîche ». (+ 1981: « état de guerre » en

Pologne.)

Véritable rupture ?

- 1985: Gorbatchev + « perestroïka »

- Novembre 1989: Chute du Mur

- 1990: unification allemande

= bouleversement des rapports des forces au centre de l’Europe.

1989-1992: disparition du schéma

Europe Occidentale / Europe orientale

pour une Europe qui, à la fin du XXème siècle, retrouve sa vieille question des nationalités.

Caricature de Tom Toles parue dans le

Washington Post en 1991

4 Notions à définir pour mieux cerner la part

de continuité et de ruptures et surtout la

spécificité de l’idée d’Europe au XXème siècle.

- IDENTICITE ET IDENTITE EUROPEENNES

- CONSCIENCE EUROPEENNE

- SENTIMENT EUROPEEN

Identicité et identité européennes

« Ce sont des traits communs qui ne conduisent

pas nécessairement à l’identité européenne.

L’identité européenne n’est pas le fait d’être

même (identicité) mais le fait d’en avoir

conscience.

Pour qu’il y ait identité, il faut un processus

d’identification. »

Conscience européenne

« Sentiment socialement partagé d’une

nécessité vitale de construire l’Europe. »

La conscience européenne est un des

phénomènes importants du XXème siècle,

façonné par les grandes tragédies.

Sentiment européen

Cf. sentiment national.

« Affectivité investie dans l’idée européenne =

ensemble des réflexes, des pulsions au service

de la cause européenne. »

Proposition de découpage

chronologique.

Stimuli négatifs syndromes européens.

On peut parler de « cycles européens » résultant

de la relation conflictuelle entre identités

nationales et conscience européenne.

Chronologie basée sur la conscience

européenne

Chronologie basée sur l’identité

européenne

Fin XIXe – début XXe: l’ancienne identité

européenne, essentiellement culturelle,

n’est pas incompatible avec les identités

nationales.

Le sentiment d’appartenance à la culture

européenne = immense complexe de

supériorité créant, derrière les rivalités

coloniales, une solidarité européenne

pour « civiliser » les peuples colonisés.

A partir de 1918: conscience du déclin de

l’Europe.

L’identité européenne se transforme et

on assiste à une dévitalisation du

complexe de supériorité.

Années 20: peur du retour de la guerre

(syndrome de Verdun) qui est à l’origine

du pacifisme, du premier mouvement

européen et du premier débat sur un

projet d’union européenne (plan Briand)

Chronologie basée sur la conscience

européenne

Chronologie basée sur l’identité européenne

2ème Guerre Mondiale (syndrome de 1940 pour

les Français).

Hantise du déclin persuade de nombreux pays

européens de la nécessité de s’unir.

Enjeu: garder un minimum d’influence dans un

nouveau système international désormais

dominé par deux superpuissances extra-

européennes.

L’idée d’Europe cesse alors d’être affaire

d’écrivains pour devenir l’une des

préoccupations essentielles des hommes d’Etat.

Guerre Froide: la menace soviétique (syndrome

du coup de Prague) renforce le sentiment de la

nécessité de s’unir, en limitant le besoin d’union

à l’ouest du continent.

1989: stimulus positif et d’un dynamique

remettant à l’ordre du jour l’identité

européenne en étendant le phénomène de

conscientisation à l’Est.

2007 – Traité de Lisbonne

Pour une autre idée de l’Europe ?

La conscience européenne se forge et se

transforme essentiellement contre des

adversaires (Hitler, Staline) ou des fléaux

(guerre, déclin, barbarie).

Paradoxalement certains auteurs se

demandent s’il n’y a pas eu diminution de la

conscience européenne depuis que l’Europe

se construit.

6. Ecrire l’histoire de l’Europe ?

Pour Nicolas Rousseillier et Jean-Pierre Rioux:

Réelles difficultés pour écrire l’histoire de l’Europe.

Comment écrire l’histoire européenne

contemporaine alors que ce sont les Etats-

Nations qui font l’histoire ?

« Toute histoire « européenne » de l’Europe risque

d’être une reconstruction téléologique du passé,

une recherche éperdue et fausse d’antécédents

historiques »

Ils proposent de préférer à une « histoire européenne » une « écriture européenne de

l’histoire » c’est-à-dire une écriture ne négligeant pas les faits nationaux.

Ils soulignent la nécessité de conjuguer dialectiquement l’un et le multiple. Il faut

étudier à la fois convergences et différences.

Une grille de lecture associant les méthodes de l’histoire comparée et celles de l’histoire des

relations internationales.

Exemple de mise en œuvre:

- Situation: Kohl – Mitterrand et l’Europe.

- Sujet d’étude: L’idée d’Europe au XXème siècle.

Dessin

de Chaunu, 1993.

22 septembre 1984. A Verdun, le Chancelier Kohl

et le Président Mitterrand rendent hommage aux

soldats tombés lors des deux Guerres mondiales.

http://www.ina.fr/histoire-et-conflits/autres-conflits/video/I00012031/francois-mitterrand-et-helmut-kohl-main-dans-

la-main.fr.html

Propositions d’autres situations pour rentrer

dans le sujet d’étude:

- La monnaie européenne

- Chaîne de télévision Arte

- Brigade européenne

- AbiBac… (Abitur + Bac)

- Manuel d’Histoire franco-allemand:

Histoire/Geschichte (1er tome publié pour la

rentrée scolaire 2006-2007)

Autre situation: l’Euro, une monnaie

commune…

Journal officiel de l’Union européenne du 11

mai 1998 fixe les caractéristiques communes.

Faces communes - Première émission:

Modification suite à l’élargissement de 2004:

L’Europe dans le

monde

L’Europe comme

alliance d’Etats

L’Union

Européenne

0,01 0,02 0,05 0,10 0,20 0,50 1 2

L’Europe dans le

monde

L’Europe

0,01 0,02 0,05 0,10 0,20 0,50 1 2

…des faces nationales.Feuille de

chêne

Porte de

Brandebourg,

lieu symbolique

de l’histoire

allemande

Aigle, symbole de la

souveraineté

allemande

Marianne

La Semeuse

Hexagone, arbre de

liberté, devise

républicaine

Un site pour la construction du sujet d’étude:

European navigator

http://www.ena.lu/fr/

CONCLUSION

Construire l’Europe comme objet d’histoire

n’est-ce pas contribuer, involontairement, à

construire l’Europe tout court ?

Cette opération, civiquement légitime, est-elle

valide scientifiquement ?

http://www.expo-europe.be/

Le Monde, février 2011.?

Bibliographie

Articles

- « L’identité européenne », Jacques Le Goff, in Le Monde de l’éducation, N° 371, Juillet-Août 2008. (Leçons

pour penser et apprendre le monde).

Ouvrages de référence

- Les fondateurs de l’Europe, Gérard Bossuat, Belin SUP, 1994.

- L’Idée d’Europe au XXe siècle, Elisabeth du Réau, Editions Complexe, 1996 et 2001.

- Histoire de l’Europe, Du XIXe au début du XXe siècle, Serge Berstein et Pierre Milza, Hatier, coll. Initial, 2006.

Revues

- « Les Européens d’Hérodote à Erasmus », Les collections de L’Histoire, N°41, octobre 2008.

- « Europe, Europes », sous la direction de Michel Foucher, La documentation photographique, La

documentation française, dossier N° 8074, mars-avril 2010.

Un site internet

- Europeannavigator, la référence multimédia sur l’histoire de l’Europe, http://www.ena.lu/

Emissions

- 3D, Le Journal, « Face à l’inacceptable: l’Union européenne en a-t-elle ou pas ? »,émission animée par

Stéphanie Paoli, dimanche 9 Janvier 2011.

- « L’invention de l’Europe » (6 émissions), Les mercredis de l’Histoire, Arte, 1ère diffusion novembre 2008.