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Classe de neige L’air du Val de Dagne est très bon, mais aller voir ailleurs est une expé- rience très enrichissante : on décou- vre de nouveaux lieux, une faune et une flore souvent inconnues. Du 3 au 6 janvier, les deux classes de Serviès sont parties respirer l’air de Bolquère, dans les PO, réputé très sain puisque le plateau de Cer- dagne est un lieu de cure pour les problèmes respiratoires. Les 35 enfants, accompagnés des deux enseignants, Émilie et Sylvain, de Patricia l’aide maternelle et de sept parents, ont été hébergés dans le chalet du Ticou qui a fourni à cha- cun le matériel de ski. À l’arrivée, petite déception : il n’y avait pas de neige. Impossible de faire de la luge ni des batailles de boules de neige. Mais le programme proposé l’a vite fait oublier. Visite du parc animalier des Angles, nombreux jeux d’intérieur et d’exté- rieur, diaporama sur la faune et la flore locales, Land Art au lac du Ticou, et bien sûr, activité de ski de piste à Pyrénées 2000 avec 4 moni- teurs de l’ESF. Le coût a été de 200€ par personne, les parents payant 80€ par enfant (130€ pour 2 enfants). L’association de Sarah a versé 600€, conformé- ment à ses buts d’aider les jeunes à développer activités culturelles et sportives. Le reste a été payé par l’association des parents d’élèves qui organise différentes manifestations (loto, marché de Noël, confiture de raisins, marché aux fleurs…) pour ré- colter de l’argent et pouvoir financer la plus grande partie des projets scolai- res menés par les enseignants. Le séjour s’est très bien passé, il a fait beau tous les jours, tout le monde était enchanté et personne, ni enfants, ni parents, ne voulait rentrer ! Festival Val de Dagne Le dimanche 14 mai, date à retenir, sera une manifestation menée par l’as- sociation scolaire en partenariat avec les jeunes agriculteurs du Val de Da- gne, à Montlaur, toute la journée. Plusieurs activités seront proposées gratuitement le matin - course d’orien- tation, pêche au lac, sortie VTT - et l’après midi - zumba, danses tradition- nelles. Toute la journée, un marché de pro- ducteurs, organisé par les JA avec Ludovic Merlos sera proposé, ainsi qu’une mini ferme avec quelques bê- tes amenées par les éleveurs. Les en- fants pourront réaliser un jeu de piste. L’association scolaire tiendra la buvet- te toute la journée et proposera une kermesse pour les enfants l’après midi. Chacun pourra se restaurer le midi en achetant sur place les produits locaux vendus par les producteurs. Voir le programme détaillé en fin de journal . GDB 16 : FEVRIER 2017 Journal imprimable visible sur les sites : www.montlaur.info http://alaric-web.com/ - www.lagrasse.com LE VAL DE DAGNE EDITO : Sur ce numéro, plusieurs articles sont consacrés à l’enfance et à la jeunesse, qui sont l’avenir du Val. Dès l’école, leur esprit est sollicité par le respect de l’environnement, les jeux sains du corps à travers le sport. Une ouverture à la culture leur est proposée. Enseignants et accompagnants font preuve d’imagination et donnent beaucoup de leur temps pour éduquer ces jeunes. D’autres articles sur l’agriculture et la vie associative présentent les activités et animations locales. Geneviève Dassier-Barbian Idées et dynamisme à l’école de Serviès ENFANCE-JEUNESSE

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Classe de neige

L’air du Val de Dagne est très bon, mais aller voir ailleurs est une expé-rience très enrichissante : on décou-vre de nouveaux lieux, une faune et une flore souvent inconnues. Du 3 au 6 janvier, les deux classes de Serviès sont parties respirer l’air de Bolquère, dans les PO, réputé très sain puisque le plateau de Cer-dagne est un lieu de cure pour les problèmes respiratoires.

Les 35 enfants, accompagnés des deux enseignants, Émilie et Sylvain, de Patricia l’aide maternelle et de sept parents, ont été hébergés dans le chalet du Ticou qui a fourni à cha-cun le matériel de ski. À l’arrivée, petite déception : il n’y avait pas de neige. Impossible de faire de la luge ni des batailles de boules de neige. Mais le programme

proposé l’a vite fait oublier. Visite du parc animalier des Angles, nombreux jeux d’intérieur et d’exté-rieur, diaporama sur la faune et la

flore locales, Land Art au lac du Ticou, et bien sûr, activité de ski de piste à Pyrénées 2000 avec 4 moni-teurs de l’ESF.

Le coût a été de 200€ par personne, les parents payant 80€ par enfant (130€ pour 2 enfants). L’association de Sarah a versé 600€, conformé-ment à ses buts d’aider les jeunes à développer activités culturelles et sportives. Le reste a été payé par l’association des parents d’élèves qui organise différentes manifestations (loto, marché de Noël, confiture de

raisins, marché aux fleurs…) pour ré-colter de l’argent et pouvoir financer la plus grande partie des projets scolai-res menés par les enseignants. Le séjour s’est très bien passé, il a fait beau tous les jours, tout le monde était enchanté et personne, ni enfants, ni parents, ne voulait rentrer ! Festival Val de Dagne Le dimanche 14 mai, date à retenir, sera une manifestation menée par l’as-sociation scolaire en partenariat avec les jeunes agriculteurs du Val de Da-gne, à Montlaur, toute la journée. Plusieurs activités seront proposées gratuitement le matin - course d’orien-tation, pêche au lac, sortie VTT - et l’après midi - zumba, danses tradition-nelles. Toute la journée, un marché de pro-ducteurs, organisé par les JA avec Ludovic Merlos sera proposé, ainsi qu’une mini ferme avec quelques bê-tes amenées par les éleveurs. Les en-fants pourront réaliser un jeu de piste. L’association scolaire tiendra la buvet-te toute la journée et proposera une kermesse pour les enfants l’après midi. Chacun pourra se restaurer le midi en achetant sur place les produits locaux vendus par les producteurs.

Voir le programme détaillé en fin de journal. GDB

N° 16 : FEVRIER 2017

Journal imprimable visible sur les sites : www.montlaur.info

http://alaric-web.com/ - www.lagrasse.com

LE VAL DE DAGNE

EDITO : Sur ce numéro, plusieurs articles sont consacrés à l’enfance et à la jeunesse, qui sont l’avenir du Val. Dès

l’école, leur esprit est sollicité par le respect de l’environnement, les jeux sains du corps à travers le sport. Une ouverture à la culture leur est proposée. Enseignants et accompagnants font preuve d’imagination et donnent beaucoup de leur temps pour éduquer ces jeunes. D’autres articles sur l’agriculture et la vie associative présentent les activités et animations locales. Geneviève Dassier-Barbian

Idées et dynamisme à l’école de Serviès ENFANCE-JEUNESSE

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Page 2 LE VAL DE DAGNE

Sur le marché de Montlaur, en été, un petit étal discret présente des champignons (pleurotes et shitakés) cultivés à Larroque de Fa par Robert Nagel. D’origine allemande, Robert a toujours aimé les champignons et a fait des essais de culture sur son bal-con à Berlin. Il est dans la région de-puis 2000 et s’est lancé dans la culture professionnelle en 2011. Mieux connaître ces deux espèces Les pleurotes (du grec pleuron = côté et ôtos = oreille) ont une forme d’o-reille et un pied décentré par rapport au chapeau, d’où leur nom. Ils pous-sent dans la nature sur les vieux troncs d'arbres feuillus en automne et en hiver. Il y a plusieurs variétés, Ro-bert cultive les blancs et les jaunes.

Le shitaké, ou lentin du chêne, est originaire d’Asie. Il pousse naturelle-ment sur une variété de chêne locale et est cultivé depuis plus de 1000 ans en Chine sur des rondins de bois morts. Il est utilisé dans de nombreux plats de cuisine asiatique. Le shitaké est devenu le deuxième champignon de culture dans le monde, après le champignon de Paris..

Les conditions pour la culture Robert a installé un tunnel de 200m2 près d’une rivière dont il pompe l’eau. Ce tunnel joliment décoré à l’exté-rieur est isolé par des balles de pail-le. Des panneaux photovoltaïques fournissent l’électricité pour la pompe et les ventilateurs.

Les champignons ont besoin de cer-taines conditions pour se développer -la température ne doit pas descen-dre en-dessous de 15° ni dépasser 24°. En hiver, un poêle à bois appor-te la chaleur nécessaire. -l’humidité de l’air doit être d’un taux de 85 à 90%. Pour le maintenir, en été, des vaporisateurs sont utilisés, et en hiver, un goutte à goutte sur le poêle. -les champignons ont besoin d’humi-dité mais n’aiment pas l’eau qui tom-be sur eux. Il faut détourner l’eau de condensation et la canaliser. -le taux de gaz carbonique (CO2) dégagé par les personnes doit être surveillé. S’il y en a trop, les champi-gnons ne poussent pas. Il faut faire passer de l’air dans le tunnel. -Ie tunnel doit rester sombre et fer-mé, car le champignon n’aime pas la lumière directe ni le vent. Exception faite pour les pleurotes qui n’ont pas de repère pour le haut et le bas et poussent même à l’envers, il leur faut donc une petite lumière. Robert s’éclaire avec une torche frontale pendant son travail.

La culture La méthode de culture ancestrale d’Extrème Orient se fait sur des ron-dins de bois - chêne pour le shitaké, peuplier pour le pleurote. C’est celle qu’a choisie Robert plutôt que la culture sur un substrat de sciures et d’écorces de différents bois. Robert a 600 rondins de chêne envi-ron de 1m de long, chacun a une durée de vie de 3 à 5 ans. Les rondins sont submergés d’eau dans des bassins à l’extérieur pour être bien imprégnés. Selon les époques, il faudra 1 à 2 mises en eau par semaine pour conserver l’humidité à l’intérieur. Des chevilles de bois enrobées de mycelium que Robert achète sont enfoncées dans les troncs. Il faut bien franchir l’écorce. Le mycelium a besoin de plusieurs mois pour se développer dans le ron-din, surtout si le bois est dense (la première récolte de shitakés a eu lieu au bout de 2 ans). Puis, des boutures apparaissent, cette partie visible est ce que l’on appelle "le fruit", car c’est elle qui fait la reproduction. Pour les peupliers, les troncs sont enterrés, le mycelium est mis sur des grains de millet ainsi que dans la ter-re sous le tronc. La récolte aura lieu au bout de 3 à 6 mois, car le peuplier est un bois moins dense.

La culture des champignons AGRICULTURE

Pleurote

Shitaké

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D’autres champignons indésirables colonisent les rondins, ainsi que les limaces à la recherche d’humidité et de nourriture. Ces parasites sont reti-rés à la main. Cette culture respec-tueuse de l’environnement est la ga-rantie du label bio affiché.

Propriétés médicinales Les champignons ont été utilisés pour leurs propriétés médicinales depuis plusieurs siècles. Au 12e et au 13e siècle, par exemple, les che-valiers du Temple se servaient d'ex-traits de moisissures pour soigner les plaies infectées. (voir le penicillinum, ancêtre de la pénicilline).

De nombreuses études démontrent les effets bénéfiques des champi-gnons sur la santé, et particulière-ment ces deux champignons cultivés. Ils sont peu caloriques, très riches en protéines, ont des vitamines et des sels minéraux. en grande quantité. Ils ont des propriétés anticholestérol, antivirales. Ils renforcent l’immunité et combattent les radicaux libres res-ponsables du vieillissement et de nombreuses maladies. Le shitaké était considéré comme un élixir de vie pour l’empereur de Chine. Intérêt culinaire Ils perdent peu d’eau à la cuisson et

ont un goût fin qui permet de les ma-rier à d’autres ingrédients. On peut les servir cuits simplement à la poêle, dans de l’huile d’olive, ils se suffisent à eux-mêmes, avec un peu d’ail et de persil. Ou bien en omelet-te, en accompagnement de viandes ou poissons blancs, en sauce avec des pâtes ou du riz, sur des pizzas ou dans des tartes salées… Le shitaké ne doit jamais être consommé cru. Recette de poulet au shitaké à la japonaise - 6 personnes tirée du site « marmiton »

Ingrédients (pour 6 personnes) : - 500 g de riz - 8 champignons séchés shiitake -4 cuillères à soupe de sauce de soja -4 cuillères à soupe de Xérès sec -375 g de blanc de poulet -2 œufs battus -25 g de petits pois cuits -sel

Laver le riz et le laisser égoutter. Faire tremper les champignons 30 mn dans de

l'eau bouillante, retirer les queues. Met-tre les têtes dans une petite casserole avec la moitié de leur eau de trempage, la moitié du xérès et du sucre. Porter à ébullition, laisser cuire à couvert jusqu'à évaporation quasi totale du liqui-de. Retirer les champignons. Ajouter le reste du xérès et du sucre avec 1/4 de tasse (50 ml) du liquide de trempage des champignons, les blancs de poulet coupés en lamelles et porter à ébullition. Laisser mijoter à couvert 3 mn à feu très doux. Retirer du feu et laisser la casserole couverte. Dans une autre casserole, mettre le riz et 3 tasses d'eau. Porter à ébullition, laisser cuire à couvert 20 mn à feu doux. Battre les œufs, saler, et faire deux ou trois omelettes bien fines. Ne pas les laisser dorer. Un fois tièdes, les couper en lanières. Mettre le riz cuit dans un grand plat. Disposer les lamelles de poulet et arro-ser du liquide de cuisson. Couper les têtes de champignons en lamelles et décorer de lanières d'omelette et de petits pois.

Renseignements pratiques Vente sur commande ou sur les marchés

Mardi en été à Montlaur - 16 à 18h Vendredi à Laroque de Fa - 17 à 20h Samedi à Narbonne, au marché bio place du forum - 8 à 13h Tél : 04 68 46 18 08 / 06 67 69 38 03 mel : [email protected] GDB

Les shitakés sortent du tronc. Certains chapeaux ont un diamètre de plus de 10cm

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Page 4 LE VAL DE DAGNE

souvent 11,5°, et au contraire celui qui affiche 14,5° mesure plus sûre-ment 15°. Selon que l’on produit au sud ou au nord de la Loire, le chiffre sera raboté ou surévalué. Le cas de la mention « contient des sulfites » mériterait à elle seule un chapitre. Faisons simple, voire sim-pliste : ces trois mots indiquent uni-quement la quantité de soufre ajouté au vin en vue de conservation (SO2 supérieur à 10 mg./l.). Pour ceux qui ignoraient la significa-tion du mot mystère « sulfites » voilà dévoilée la double énigme de la natu-re du produit et de son implicite quantité. Le logo AB est facultatif (pour les vins bio s’entend) et non obligatoire. La Romanée-Conti s’affranchit du logo de vin bio. Elle n’en est pas moins bio ! Autres précisions sur l’étiquette

Tout le reste n’est qu’attrape-nigauds, billevesées, racontars, et

Autrefois Le geste qui consiste à ouvrir une bouteille est en soi une habitude de l’époque moderne. Jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, pas de bouteille sur la table, et donc pas d’étiquette. Cet-te distinction (au sens du sociologue Pierre Bourdieu) va alors se diffuser progressivement. Seuls les grands vins ont droit à ce privilège en premier chef. Destinés aux meilleures tables, aristocrati-ques, puis bourgeoises, les premiers vins d’appellation défrichent le mar-ché. Aujourd’hui La consommation en bouteille s’est massivement démocratisée, et la frontière entre grands et petits vins ne passe plus par le contenant. Ni même parfois par le contenu, mais ceci est une autre histoire… En corollaire apparaît l’étiquette qui s’écartèle entre deux objectifs contra-dictoires : l’information technique né-cessaire dédiée au consommateur et le discours commercial superflu à destination du client. Réglementation La réglementation en matière d’éti-quette de vin est assez simple, quoi-que fruste. En effet, vu que le vin n’est (toujours) pas classé comme aliment, les informations obligatoires sont rapidement balisées. Parlons chiffres. Il faut comprendre qu’un vin qui titre officiellement 12° fait réellement plus

autres sérénades destinées à nous faire prendre des vessies pour des lanternes. "Grands vins" (de Bordeaux ou de Bourgogne) ne sont qu’une manière de se pousser du col, avec sa varian-te "vins fins" plutôt languedocienne. Avalanche de blasons, florilèges d’ef-fets de parchemins flammés, avec force caractères gothiques. On ne compte plus les propriétés multi-centenaires. Un aréopage de vieil-lards. "Elevé en fût" fleure bon l’aristocra-tique élevage en barrique, plus lus-trant que l’élevage en copeaux de bois. Et quand le fût est "de chêne" on frise l’élite du bois d’arbre. Du même tonneau on pourra pointer le flatteur "vieilles vignes". A partir de quel âge accède-t-on à cet auguste privilège ? Mystère. Tous ces artifices brillants (gaufrages, dorures ou, nec plus ultra, encres en relief), ronflants (clos et châteaux) piochent dans l’univers de la distinction, des racines et du terroir afin de s’extraire du marais des linéaires surchargés. Comment faire croire au consommateur qu’il est l’aristocratique client de cet échange privilégié. Le petit monde des vins naturels a pris le contre-pied de cette fièvre ruti-lante sur le mode du dé zingage sys-tématique des codes classiques. Fal-lait-il pour autant s’infliger l’inénarra-ble "vin de merde" ? Finalement qu’importe le flacon. Stéphane MADIEC

Les codes de l’étiquette en viticulture AGRICULTURE

Conditionnement et vente des vins autrefois « Par l’entremise de courtiers à bicyclette et cabas ou antique phaéton automobile, les ventes étaient conclues. Le négociant dépêchait, pour retiraison, un attelage de trois percherons et une longue charrette portant cinq à sept demi-muids - ancienne mesure de contenance pour les liquides, de cinq ou de sept hectolitres. Au seuil de la cave, une énorme balance romaine était suspendue à un portique démontable. Agrippés par deux crochets, les demi-muids remplis étaient pesés pour évaluer leur contenance. Les entonneurs se servaient aussi d’une mesure en cuivre qui tenait un hectolitre. Les barriques, roulées sur le haquet et arrimées grâce à un petit treuil incorporé et actionné par un "tabelio" (pince de brelage), on parlait argent. Le vin se vendait à l’hectolitre, en négligeant le degré alcoolique, ce qui permettait à quelques malins de "baptiser" leur vendan-ge et profiter d’un bénéfice indu, sans crainte des "rats de cave" (contrôleurs des contributions indirectes) » Extrait de "Souvenirs de Montlaur" de Robert Mas

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belvédère dont il faut faire, à pied, le tour par le front de falaises (7 heures de marche). On laisse la voiture à la Tranchée, et l’on s’élève, par un chemin muletier, vers ce monde inconnu de tous, à 26 kilomètres de Carcassonne. Par la pinède de la ferme de Jaur, on abor-de le plateau. Causse aux terres ri-ches, mais aujourd’hui abandonnées, hautes terres battues par les vents alternés, les pluies torrentielles, la neige et le gel ; plateau sans pente et sans rivière, les eaux s’engouffrent dans le sol en tourbillons ; cette terre meuble, souple et feutrée, n’est qu’u-ne pellicule légère que le soc trans-perce et ce « plancher des vaches » est si peu sûr, que le bœuf qui labou-re, s’enfonce, et, quelquefois, dispa-raît dans cette terre creusée et évi-dée, première ébauche des avens souterrains. La Camp est un causse où l’on surprend le travail d’érosion des eaux tourbillonnaires, qui sortent, après quel orage mystérieux ! en bas, dans la plaine, en sources et résurgences. Le plateau traversé, on atteint le front de falaise et le tour d’horizon commence, au-dessus de l’entaille du Lauquet, vers le bois de Crausse et le Milobre de Bouisse, le bois d’Ournes, vers Limoux.

Extrait d’un livre de Jean Girou, paru en 1936 et transmis par Patric Edline, randon-neur passionné habitant Labastide-en-Val.

De Labastide, une route pittoresque va à Clermont-sur-Lauquet ; posée comme une échelle contre la falaise, elle gravit vivement les monts de La Camp. On remonte d’abord la rivière de l’Al-zou qui prend sa source au pied des monts, par deux véritables résurgen-ces ; après quelques virages très fermés on arrive en face d’une noire falaise nommée : le Mal ; la route coupe la roche : c’est la tranchée ; l’automobiliste pourra poursuivre sa route et descendre sur la vallée du Lauquet, puis remonter jusqu’au moulin rustique de Caunette et conti-nuer sur Buc et Saint-Polycarpe ; mais, il est réservé au promeneur à pied une excursion unique, la visite du plateau de La Camp. Qui ne connaît pas La Camp, ne connaît pas l’Aude, et je compte sur les doigts d’une seule main les Audois qui ont fait le tour de cette table d’orientation exceptionnelle qu’est le plateau de La Camp. Qu’est-ce que La Camp ? C’est un causse, vaste plateau d’une altitude moyenne de 700 mètres, po-sé au centre du département, entre Labastide-en-Val, Clermont-sur-Lauquet, Lairière, Vignevieille, Saint-Pierre-des-champs, Caunettes-en-Val et Mayronnes ; il est entouré des fossés du Lauquet, de l’Orbieu et de l’Alzou ; ce plateau est un immense

Cette marche sur le balcon des falai-ses est un enchantement ; les pers-pectives sont innombrables, survol magnifique de tout le département. De la ferme du Cayral-l'Auriol, la vue est d'une étendue et d'une beauté exceptionnelle sur Lairière, Vigne-vieille, le piton de Salza, Bugarach et la chaîne déployée des Pyrénées ; à nos pieds, dans un à pic, les espaces dénudés des forêts en peuplement : les Enrits ; Termes, Durfort, comme schématisés par la distance et la hauteur, prennent, dans le relief confus des monts et des vallées, tou-te leur signification stratégique. On déjeune en plein causse, dans l'en-tonnoir d'un aven, à la fontaine de la Ridabbo, et l'on repart. Après l'ouest et le sud, la table d'orientation de La Camp nous donne la vue à l'est sur l'Orbieu et au nord sur Mayronnes, le Val de Dagne, la Coque et l'Alaric ; le cirque de Jonquières développe l'am-phithéâtre de ses falaises dantes-ques. Du haut de Picharnal, le relief hérissé des arêtes, des éperons et des barres, s'accentue ; par Mato-denhaut, combes et bois, par Rés-sier, on revient à la Tranchée... Depuis cette époque, le plateau n’est pas tout à fait abandonné. Une famille y vit. Pour son approvi-sionnement en eau, elle recueille l’eau de pluie et l’eau d’un puits qui en été est à sec. Un troupeau de vaches écossaises y est installé à l’année. Il appartient à Valentine de Chabaneix, éleveuse qui habite Labastide-en-Val. GDB

Randonnée à travers le plateau de Lacamp PATRIMOINE

Surmonné le Titanic - P. Edline

Vue panoramique sur Lairière - photo de Patric Edline

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Page 6 LE VAL DE DAGNE

Dans la nature, les plantes grimpan-tes sont en général des plantes de sous-bois ou de lisières, fréquentes dans les forêts tropicales et dans nos régions. Leurs rameaux sont trop grêles pour amener leurs fleurs à la lumière du soleil et donc à la portée des pollinisateurs (abeilles et bour-dons). Par la suite leurs fruits ou grai-nes sont disséminés par le vent ou par les oiseaux qui les ingèrent et disséminent les graines par leurs fientes. Dame nature a donc pallié à ces inconvénients en élevant la plan-te vers le sommet des arbres. Dans nos jardins, les plantes grim-pantes sont souvent employées com-me plantes ornementales, notam-ment pour leur capacité à recouvrir de vieux murs et pour les transformer en décor végétal. Elles amènent aus-si l’ombre et la fraîcheur sous une tonnelle. On les choisira pour le par-fum de leurs fleurs, les couleurs de leur floraison ou de leur feuillage, leurs fruits comestibles, leurs feuilles persistantes ou caduques. Elles sont classées en fonction de leur fixation. Plantes à rameaux sarmenteux et/ou épineux Les rameaux s’appuient ou s’accro-chent sur la végétation environnante. Exemples : les rosiers dits lianes, en général assez épineux - les rosiers dits grimpants - les rosiers de Banks en général sans épines - les bougainvilliers - quelques jasmins - certains chèvrefeuilles comme le Lo-nicera etrusca. Le chèvrefeuille des Baléares a des rameaux faiblement volubiles et fait la transition avec le groupe suivant. Rameaux volubiles Les rameaux s’enroulent autour d’un support, en général autour des tiges d’un autre végétal. Exemples : Les jasmins caduques (J.

officinale) ou persistants (J. polyan-thum) - les ipomées (I. indica, vivace par sa souche, a des tiges annuelles) - les chèvrefeuilles (Lonicera japoni-ca), persistants - les jasmins étoilés persistants - le baume étoilé, cadu-que - différentes espèces de glycines etc. Les jasmins vrais, les jasmins étoilés et les chèvrefeuilles exhalent un par-fum très agréable. Feuilles ou folioles transformées en vrilles Les vrilles leur permettent de s’accro-cher à la végétation environnante. -Vrilles simples : les passiflores dont les fruits sont comestibles - les vi-gnes vraies (Vitis) qui ont l’avantage d’offrir leurs grappes de raisin à la fin de l’été - les vignes vierges aux ma-gnifiques couleurs automnales

-Vrilles terminées en ventouses : les bignones chocolat - la vigne vierge à trois lobes

-Vrilles en griffes ou crampons : les bignones griffe de chat Pétioles de feuilles ou de folioles préhensibles

Ils s’enroulent autour d’un support, comme le rameau d’un autre végétal Exemples : le Solanum faux-jasmin, inodore - les clématites grimpantes dont certaines variétés sont adaptées au midi (Cl. armandii, Cl. Orientalis, Cl. Tangutica à feuillage caduque l’hiver, Cl. des Baléares à splendide floraison hivernale, feuillage caduque l’été, la clématite flammette méditer-ranéenne indigène, très rustique).

Racines adventives Elles adhèrent sur un support (mur, pilier..). Dans la nature, elles s’accro-chent sur les parois verticales des rochers, les troncs d’arbres… Exemples : le lierre (Hedera helix et H.hibernica), dont l’inconvénient est une pousse lente - la bignone de Vir-ginie - les hortensias grimpants Comment choisir ? Le choix est vaste et ne doit pas être fait sur un coup de tête. Tout dépen-dra du lieu où sera installée la plante grimpante. Elle doit être sélectionnée en fonction du rendu de son dévelop-pement. -dans des vieux arbres et grands arbustes : la clématite des Baléares - les lierres -dans les endroits reculés du jardin : les rosiers lianes, car ils sont épineux -dans les massifs d’arbustes, les haies libres et taillées : les chèvre-feuilles - la clématite flammette - les rosiers grimpants aux couleurs va-riées - les jasmins (J. mesny).

Les plantes grimpantes et leurs supports FLORE

Tiges volubiles

Vrilles simples

Vrilles en ventouses

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N° 16 : FEVRIER 2017 Page 7

-sur les murs et les façades, sans supports techniques, on mettra des plantes pouvant grimper seules sans grillage, l’adhérence dépendant de la rugosité du mur : Faible hauteur : l’hortensia grimpant - la bignone chocalat - la vigne vierge à 5 folioles variété Englemannii . Au-delà de 4m : le lierre - la bignone Campsis radicans sur murs assez rugueux - les bignones griffe de chat - La vigne vierge à trois lobes est celle qui peut grimper le plus haut sur des façades peu rugueuses . -sur murs et façades avec supports techniques (grilles et grillages) : toutes les plantes à rameaux volubiles, les plantes à vrilles et les plantes à pétio-les préhensibles. Elles seront fixées avec des attaches.

Pour le maillage des grilles et grilla-ges, je préconise les grilles à béton du commerce avec des mailles de 20 cm, superposées en décalé pour donner un maillage de 10 cm. Sauf pour des plantes à vrilles simples, je n’irais pas en dessous, car il faut considérer les particularités de la plante choisie. La clématite cirrhosa peut se fixer sur des grillages à maillage fin mais la clématite armandii avec ses folioles atteignant presque 20 cm ne pourra se fixer qu’avec un maillage très large. Attention : il faut veiller à tailler cha-que année les plantes grimpantes installées sur une façade et pouvant atteindre le niveau de la toiture (risque d’endommagement de celle-ci)

-pour les pergolas : plantes à palisser ou se fixant sur grilles et grillages sur le dessus, sur un ou plusieurs cotés. Privilégier des espèces se fixant sur supports techniques pour murs et façades, comme les glycines (W. sinensis, W. japonica) à très grand développement (à tailler et à surveil-ler) - la clématite armandii (attention, des branches entières peuvent dépé-rir) - les bignones - les rosiers de Banks - certains rosiers sarmenteux de préférence peu épineux.

-pour grillages et clôtures en plein jardin ou en limite de propriété Une hauteur de 2m est suffisante pour assurer un écran optique. Préfé-rer les grillages du commerce avec un maillage pas trop fin. Choisir par-mi les plantes déjà citées celles qui n’ont pas un développement trop exubérant. Au milieu du jardin, les plantes n’au-ront pas la fraîcheur dont elles béné-ficient à proximité des maisons sous les fondations, donc s’assurer de leur résistance à la sécheresse. -au-dessus d’une murette ou en cou-vre-sols On choisira des plantes retomban-tes : rosiers de variétés retombantes (Rosa wichuairana, cultivars à petites fleurs) - le jasmin mesnyi en situation semi ombragée - les chèvrefeuilles (Lonicera japonica ‘Chinensis’ et L. japonica ‘Halliana) - le jasmin étoilé - la bignone de Chine. Tenir compte des fonctions micro-climatiques Sur une façade de maison orientée

au sud, il serait bon d’installer des plantes caduques comme toutes les vignes vierges qui atténueront l’inso-lation en plein été et après la chute des feuilles laisseront le soleil d’hiver "réchauffer" la maison.

Par contre, le jasmin étoilé, par son feuillage persistant bien fourni pro-duisant un coussin thermique, proté-gera des vents froids hivernaux sur les versants nord et ouest. Il proté-gera aussi de la surchauffe de la façade ouest exposée à une longue exposition solaire l’après-midi d’été. Attraits écologiques Lonicera implexa et L. etrusca, chè-vrefeuilles indigènes, sont mellifères et leurs fruits attractifs pour les oi-seaux. Il en est de même pour les vignes vierges. On peut laisser fleurir et fructifier les lierres qui sont mellifères et ont aussi des fruits attractifs pour les oiseaux. Les vignes et leurs grappes de rai-sins sont à portée de main sous la tonnelle Il existe des livres concernant la cons-truction et l’installation de clôtures, gril-lage et pergolas. Beaucoup des plantes citées peuvent sur un sol pro-fond supporter un été moyen sans arro-sage. Concernant la rusticité, la résistance, la sécheresse, etc, consulter les sites, catalogues et ouvrages Filippi, Travers, Bertetto et Jardin de Talos (Rosiers) Je suis à votre disposition pour de plus amples informations. Photos de l’auteur Pierre Rousset

mail : [email protected]

Jasmin étoilé

Bignone Campsis radicans Racines adventives

Passiflore

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Page 8 LE VAL DE DAGNE

Relativement rare, cette plante est originaire du sud-ouest de l’Europe, dans le sud de la

France et en Espagne.

On la rencontre à Moux, au sud de l’Alaric, au lieu-dit "le souaoucle" vers 450 mètres d'alti-tude. Elle a été étudiée par Linné qui possédait un exemplaire venant de L'Alaric. Cette plante herbacée bulbeuse, de 10 à 40 cm, est très rustique et pousse dans les lieux rocheux et frais ou les prairies de fauche (souvent sur calcaire). En France, c’est une espèce protégée car menacée de disparition

L’ail moly, aussi appelé ail doré, est aujourd’hui cultivé et peut être planté n'importe où dans le jardin pour y vivre plusieurs années dans les lieux rocheux, auprès de grands arbres, en bordure de massifs, en rocaille mais aussi en muret. On peut le cultiver en groupe ou isolé. L’ail moly est adapté à la culture en pot et pourra embellir balcons et terrasses. Il fleurit de mai à juillet. Les jolies fleurs jaunes étoilées permettent de créer de magnifiques bouquets, même de fleurs séchées. Elles sont aussi visitées par les abeilles.

L’ail et ses pouvoirs Les navigateurs grecs utilisaient l’ail contre les nausées du mal de mer. Son action contre l'ivresse était également connue et fort utile après les beuveries des équipages. Certaines variétés d’ail étaient classées comme magiques. Une tresse d’ail était souvent mise dans les maisons pour protéger des mauvais esprits. Dans la Légende de la Toison d’or , Médée badigeonne Jason avec de l’ail pour lui permettre de dompter les taureaux sauvages et lutter contre le dragon. Dans l’ Odyssée, Ulysse utilise un ail sauvage sur les conseils d’Hermès, pour se protéger de la magicienne Circé. Réalité ? Légende ? Depuis ces temps anciens, des recherches ont été faites sur les nombreuses propriétés médici-nales de l’ail qui ont été confirmées. Quant à la magie, serait-ce tout simplement son odeur qui ferait fuir les sorcières et leurs complices ? Article proposé par Jean Ferrié

L’ail moly de l’Alaric FLORE

GLOSSAIRE des PLANTES GRIMPANTES

Il va vous donner les équivalents des noms communs et des noms botaniques. Seuls les noms botaniques peuvent désigner les plan-tes d’une façon précise, les noms communs étant souvent imprécis et prêtant à confusion.

Le Baume étoilé : Mandevilla laxa (M.suaveolens) - les Bignones, groupe de différents genres et espèces très va-riés : la Bignone de Virginie/Campsis radicans, la Bignone de Chine/Campsis chinensis (C. grandiflora), l’hybride en-tre les deux/C. tagliabuana ‘Mme Gallen’, la Bignone chocolat/Bignonia capreolata, les Bignones ‘Griffes de Chat’/Macfadyena (Doxantha) unguis cati la plus connue, et Dolichandra cynanchoïdes réputée plus rustique, la Bignone rose/Podranea ricasoliana de rusticité moyenne - les Chèvrefeuilles (Lonicera), dont les indigènes méditerranéens : Ch. d’Étrurie/L. etrusca, Ch. Des Baléares/L. implexa, puis le Ch du Japon/L. japonica - les Clématites, genre très hétérogène en végétation et culture : les méditerranéennes Cl. Flamette/Cl. Flammula, Cl. des Baléares/Cl. Cirrho-sa, l’européenne de région plus fraîche Cl. viticella (la meilleure : Cl. V. ‘Kermesina’), les asiatiques : Cl. Armandii, tangutica et orientalis - les Glycines/Wisteria, W. sinensis et W. japonica ‘Macrobothrys - parmi les Jasmins : les vrais du genre Jasminum, le faux Jasmin/Solanum jasminoïdes (inodore), les Jasmins étoilés/Trachelospermum asiaticum et surtout le plus connu T. jasminoïdes - l’Hortensia grimpant/Hydrangea petiolarirs - les Ipomées vivaces : Ipomea indica (I. learii) et Merremia cairica - les Lierres : Hedera helix et H. algeriensis - les Passiflores : préférer P. caerula, P. incarnata et les cultivars du groupe Belotti (avec paillage hivernal) - les Rosiers lianes : R. laevigata, R.Brunonii (tous épineux et non remontants), Rosiers de Bansk/R. Banksia non remontants et inermes, Rosiers liane remontants/R. bracteata et hybrides épineux /R. Banksia ‘Purezza’ - les Rosiers grimpants remontants, favoriser les cultivars du groupe des "Noisette" et les anciennes variétés de l’obtenteur Nabonnand - les Vignes vraies/(Vitis), variétés à raisins de table - les Vignes Vierges (genre Partnenocissus V. vierge à trois lo-bes/P. tricuspidata ou à cinq folioles /P. quinquefolia), (genre Ampelopsis : A. brevipedunculata) Pierre ROUSSET

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N° 16 : FEVRIER 2017 Page 9

POMPIERS dans le VAL de DAGNE

J’ai appris dernièrement que 4 jeunes du Val de Dagne sont pompiers vo-lontaires, engagés dans les casernes proches : 2 jeunes femmes de Mon-tlaur sont rattachées à la caserne de Capendu et 2 jeunes gens de Serviès à la caserne de Lagrasse. J’aurais aimé les faire parler dans ce journal de leur parcours, de leur choix. Les média présentent trop sou-vent la jeunesse sous ses aspects les plus négatifs. Or, ces 4 jeunes ont choisi une voie de service, pour sau-ver des vies humaines, des patrimoi-nes, des forêts. Mais leurs supérieurs ne souhaitent pas ce genre d’inter-view. Dommage. Un grand merci à tous les quatre et à leurs collègues pour leurs interven-tions. Pour encourager les enfants qui rê-vent de devenir un jour pompiers, il existe une formation de Jeune Sapeur Pompier (JSP) qui dure 4 ans à rai-son d’une fois par semaine et s’adres-se aux 11-18 ans. Bienvenue aux vocations précoces. GDB

Photo Pixabay

Les mercredis Il y a une forte augmentation de la fréquentation de l’ALAE. À voir le pro-gramme, on comprend pourquoi ! - Au 1er trimestre, les enfants ont eu des séances de sport où ils ont tra-vaillé la précision du lancer et l’agilité avec des parcours d’obstacles, accro-branche, découverte de nouveaux sports avec l’Abribus... - Une séance d’empreintes de pas a particulièrement ravi les enfants : "mettre les pieds dans la peinture, c’était froid et rigolo" - Le calendrier de Noël et ses petites enveloppes surprises à ouvrir chaque matin ont eu beaucoup de succès. - Expériences avec les sens : l’ouïe : les enfants devaient deviner les cris d’animaux, les instruments de musique qu’ils ont écoutés Le toucher : deviner l’objet len le tâ-tant les yeux fermés. la vue : chercher un objet disparu - Plusieurs ateliers cuisine avec la préparation de bons gâteaux. - Créations manuelles : à l’époque des vendanges, ils ont réalisé des décorations sur le thème de la vigne, elles ont été gardées pour décorer la salle - autour du thème d’Halloween - création de décors avec des maté-riaux simples - création d’objets en bois - décorations de Noël - Activité jardinage dans le potager créé l’an dernier : désherbage, créa-tion d’un nichoir - Jeux de société

- Contes à la bibliothèque Une première séance test sur le thè-me des animaux a accroché les en-fants : conte, lecture, accompagnés d’une flûte. Puis chaque enfant a illustré l’histoire d’après ce qu’il en a retenu. Les des-sins sont exposés à la bibliothèque. Avant les vacances de Noël, une deuxième séance sur le Père Noël a fait rêver les enfants.

Le Centre de Loisirs ENFANCE

Vacances de la Toussaint Les rencontres ont lieu dans la ma-ternelle libérée de ses occupants. - Découverte des jeux olympiques à travers différents sports, création du drapeau, de médailles, de couron-nes, cérémonie du podium… - Thème de la Gaule et des Gaulois : fabrication d’une maquette d’un villa-ge gaulois, après avoir ramassé des matériaux naturels lors d’une balade.

Activités culturelles et sportives au-tour de la BD des 12 travaux d’Asté-rix, à travers des épreuves. Visite du village de Gaulois de Rieux Volvestre près de Toulouse : ren-contre avec des artisans travaillant comme à l’époque, initiation au tir à l’arc Découverte de la fabrication du pain, depuis la transformation des céréales en farine jusqu’au petit pain à empor-ter chez soi - Fabrication de savons - Expériences scientifiques avec fa-brication d’un aéroglisseur, d’une comète GDB

Maquette du village gaulois

Prochains contes ouverts au public

les 2ièmes mercredi du mois à 15h Bibliothèque de Montlaur

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Page 10 LE VAL DE DAGNE

Artistes en résidence Les troupes de théâtre et les groupes de musique ont parfois des difficultés pour trouver des salles où répéter dans de bonnes conditions : espace, chauffage… Depuis quelques années, les institu-tions publiques ou privées culturelles offrent des locaux durant une durée déterminée par contrat. À chaque fin de résidence, les artis-tes invitent le public à assister à une répétition où ils présentent l’œuvre qu’ils sont en train de travailler. Durant le mois de janvier, une troupe de Castelnaudary a passé une se-maine en résidence à Montlaur. La metteur en scène de la troupe, Céli-ne Chemin, avait contacté Daniel Lépine, car, dans le passé, l’Abribus avait déjà fait venir la troupe du Cirk-’Oblige et les musiciens du groupe "L’herbe folle". La mairie a mis le foyer à la disposi-tion de la troupe, nourrie à midi par l’Abribus (Yolande a préparé les re-pas servis par Michel) et logée dans un gîte de Jean-Pierre et Patricia (les frais de chauffage et de nettoyage des draps ont été pris en charge par l’Abribus). La troupe Médiane-nv « Médiane-nv est une association basée à Castelnaudary, regroupant des créatifs dans différents domaines artistiques et de l’audiovisuel enga-gés pour la non-violence. Les specta-cles de la compagnie sont aussi des supports d’échange et de réflexion. Elle propose des rencontres, des ateliers, des actions de médiation culturelles autour des spectacles dans le cadre des établissements scolaires notamment ». Extrait du site de l’association : Www.mediane-nv.org

L’amour médecin de Molière La troupe a choisi de représenter

cette pièce qui est une comédie-ballet satirique. La comédie-ballet traite des sujets contemporains et montre des personnages ordinaires de la vie quotidienne, en mettant en scène des personnages et des situa-tions grotesques.

« Si la non violence au quotidien s’inscrit dans la prise en compte du point de vue de l’Autre, cette pièce est une magnifique illustration de son contraire, car ici, chacun regarde midi à sa porte et certains ne veulent point entendre. "Il n'y a point de pires sourds que ceux qui ne veulent point entendre !" Sganarelle, dans l'Amour médecin, nie l'évidence : si sa fille Lucinde est malade, c'est parce qu'elle désire se marier et qu'il s'y oppose obstiné-ment. Aucun médecin au monde ne pourrait guérir la jeune fem-me...Heureusement que Lisette, l'ha-bile servante, a plus d'un tour dans son sac pour aider sa maîtres-se ! » (Claire Joubaire-Flammarion). Et Molière conclut sa pièce en nom-mant les Arts « grand médecins » capables de guérir et ré-enchanter toute époque. Présentation de la pièce extraite du site de l’association.

Échanges avec les élèves La troupe a aussi un but pédagogi-que : éveiller les enfants au domaine de l’art théâtral et les inviter à se questionner sur le monde qui les en-toure. Pour cela, les artistes ont ou-vert un temps de répétition aux élè-ves de la classe de Montlaur, CM1 et CM2, accompagnés de Marianne

Chauvet leur institutrice. Cette rencontre devrait se poursuivre en avril, par un atelier de pratique théâtrale à travers l’œuvre de Molière, un atelier plastique par la réalisation d'une œuvre scénographique collecti-ve. Les enfants auront ainsi pu vivre le théâtre de l’intérieur, ce qui a un autre impact que la récitation de l’œuvre devant l’instituteur. Échanges avec le public A la fin de la semaine, les habitants du Val ont été invités à jouer le public-test le temps d’une répétition.

Les acteurs ont interprété plusieurs personnages, indifféremment mascu-lins et féminins. Les coulisses ouver-tes surprennent un peu, mais on s’y habitue. Les costumes ne sont pas encore définitifs. Beaucoup d’humanité émane de cette troupe, la metteur en scène est très respectueuse vis-à-vis des acteurs, malgré sa grande rigueur dans le choix du geste, de l’expression, du ton justes. Après la répétition, le public et les ar-tistes ont échangé leurs impressions. Public : « C’est fragilisant de se mon-trer ainsi au public ». Réponse d’une artiste : « Oui, mais c’est en même temps porteur » RV le 4 juillet après le marché dans le jardin public pour assister à la re-présentation. Molière a de quoi se réjouir dans sa tombe de voir sa pièce jouée dans les villages comme à son époque. GDB

Une compagnie de théâtre en résidence à Montlaur CULTURE

Photo de la troupe

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N° 16 : FEVRIER 2017 Page 11

Nouvelle appellation des collecteurs de bouchons dans l'Aude LE PETIT CATHAROU EST NE

Du nouveau au sein de l'association des collecteurs de bouchons plastiques de l'Aude. Toute l'équipe des Bouchons d'Amour de l'Aude (35 personnes) déçue par les responsables régionaux et nationaux de cette association a décidé de créer leur propre association indépendante depuis le 3 novembre 2016

« LES BOUCHONS 11 SOLIDARITE HANDICAP »

appelés également « BOUCHONS CATHAROU »

Afin que toutes les sommes d'argent générées par VOUS les collecteurs Audois soient réservées prioritairement aux per-sonnes handicapées de l'Aude qui en ont besoin. Rien ne change non plus dans l'équipe de responsables plus motivés que jamais. Continuez à collecter les bouchons avec enthousiasme et efficacité afin de pouvoir venir en aide, par la vente de ces bouchons, aux personnes handicapées dans l'achat de ma-tériels adaptés, d'aménagements de véhicules ou de lieux de vie et ce, prioritairement dans l'Aude. Nous précisons que notre action s'inscrit non seulement dans le caritatif, mais aussi dans le développement durable et pédagogique citoyen par nos interventions dans les éco-les ou toute manifestation ponctuelle.

Informations sur tous nos points de collecte Lucien METGE

Délégué Secteur Carcassonne -Val de Dagne 06 82 16 21 67

Notre Site : BOUCHONS 11 -SOLIDARITE HANDICAP

Nous réalisons que ce que nous accomplissons n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des besoins, mais une goutte d’au qui aurait manqué si elle n’avait pas été là. Mère Térésa

La plus belle chose d’une amitié, ce n’est pas la main tendue, le sourire amical ou le contact humain, mais le senti-ment réconfortant d’avoir quelqu’un qui croit en nous et qui nous donne sa confiance. Ralph Waldo Emerson

L’association de collecte des bouchons ACTIVITÉS

EXPOSITION sur les OISEAUX des COBIÈRES Du 3 au 23 mars

Salle polyvalente de la mairie de Montlaur Cette exposition a été réalisée par l’association du Pays de l’Agly, dans les Basses Corbières, axée sur la protection de l’environnement en partenariat avec la LPO de l’Aude (Ligue pour la Protection des Oiseaux).

Le Pays de l’Agly, classé Natura 2000, est à cheval entre

l’Aude et les PO. Le réseau Natura 2000 se compose d'un

ensemble de sites naturels européens, terrestres et ma-

rins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces

sauvages, animales ou végétales, et de leurs habitats.

Une cinquante d’espèces d’oiseaux sera présentée.

Conférence sur le thème de l’exposition Vendredi 3 mars à 18h30

Salle polyvalente de la mairie de Montlaur Une représentante du syndicat mixte de préfiguration du Parc Naturel Régional (PNR) Corbières-Fenouillèdes ani-mera cette conférence dans le cadre de Natura 2000. Les PNR, aujourd’hui au nombre de 46, sont créés par les Conseils Régionaux, à la demande des collectivités locales concernées, dans le but de développer sur ces territoires, en général ruraux et fragiles, des programmes de développement économique basés sur leurs richesses naturelles et culturelles.

Conférence ouverte aux habitants, scolaires, passionnés de nature.

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Association les Montlauriers

Assemblée Générale du 17 décembre 2016

Le président, Michel Dougados, a rappelé les différentes animations de l’année passée et le bilan financier a été présenté par Jean Ferrié. Le bilan comptable s'est terminé par un excédent de 892€. La proposition du bureau de fixer la cotisation à 14€ a été acceptée à l’unanimité. Les animations prévues pour 2017 ont été proposées. 28 janvier : repas annuel 19 mars : vide grenier 22 au 25 mars : voyage à Barcelone durant 4 jours, pour le festival de l’accordéon. 260€ par personne 29 avril : repas avec l’agneau d’Arquettes 22 mai : voyage de 1 jour dans l’Ariège, aux forges de Pyrène, à Montgaillard. 52€ ou 58€ en fonction du nombre de personnes 14 juillet : fête au foyer 15 août : vide grenier et tombola 9 septembre : repas dansant 30 septembre au 7 octobre : voyage au Pays Basque. 499€ ou 549€ selon le nombre de personnes

Election du bureau Les 2 vice-présidents Jean-Paul Sans et Michèle Lher-bier ont démissionné. Liliane André et Jean-Pierre Rous-seau ont proposé leur candidature pour les remplacer. Composition finale : Président : Michel Dougados Vice-présidents : Liliane André et Jean-Pierre Rousseau Trésorier : Jean Ferrié suppléant : Jacques Saint Georges Secrétaire : Chantal Alias - suppléante : Muriel Gilbert Le CA compte 10 membres actifs Nombre d’adhérents : 158, dont un important groupe an-glophone, des personnes extérieures à Montlaur, venant du val de Dagne ou d’anciens Montlaurais vivant ailleurs. En outre, le club a été ouvert à partir de 55 ans. "Pour toute ces raisons, une dynamique très positive a été insufflée et nous permet de prévoir des lendemains qui chantent !" dit Michel Une pensée émue a été adressée à Muriel Fromont, an-cienne secrétaire de la mairie et membre actif du bureau de l’association et à M. André, membre actif.

L’AG s’est terminée par un goûter GDB

Présence de 90 scolaires à 14h et de 30 personnes à 18h Avril : projection cinéma. Marie-Claude Treillhou a présenté trois soi-rées : l’Afghanistan, le Vietnam, les Cévennes. Les deux premières soi-rées ont eu du succès. Juin : Total Festum a proposé une manifestation par village du Val de Dagne Juillet : soirée rando conte avec Marie Comès et une soirée poésie et musi-que avec Lise Borki. Août : ciné plein air animé par de nombreux fous rires. Présentation de la vidéo de l’atelier de 12 participants autour de Chris Lunch. Septembre : festival occitan (4 films) Octobre : châtaignes et vin nouveau Novembre : au foyer de Serviès "le midi viticole", de la guerre 14-18 à la guerre du vin Au foyer de Montlaur "Le monument aux vies", histoire de poilus Décembre : rando de Noël avec 70 participants

Loto en partenariat avec les Montlau-riers et le Comité des Fêtes

Depuis la rentrée, ateliers réguliers Cours d’espagnol avec Michel Dou-gados. 2 groupes : à 17h45, débu-tants et à 18h45 confirmés. Yoga : foyer de Serviès, mardi à 10h. Rando chaque lundi après-midi ou parfois toute la journée Atelier de chants (cantem) avec par-fois de la danse

Rapport financier Légèrement déficitaire : – 271,16€ Une fondation belge, par l’intermé-diaire de personnes qui ont une pro-priété à Serviès a fait un don de 750€ pour remercier les chanteurs occi-tans venus chanter chez eux. Les subventions totales représentent 54% du bilan. L’association s’en sort bien. Les villages aident sur le plan organisationnel

Le rapport d’activité et le rapport fi-nancier ont été votés à l’unanimité.

Association ABRIBUS

Assemblée Générale 12 janvier 2017

Rapport moral de Daniel Lépine Daniel a fait un retour sur les statuts de la MJC et a noté l’évolution de l’association du village de Montlaur vers le Val de Dagne. De plus, les activités sont devenues essentielle-ment culturelles. Le problème reste l’absence de parti-cipation des différentes générations.

Rapport d’activité Janvier 2016 : voyage au Pays Bas-que pendant 3 jours et cantem avec un artiste local Février : accueil du Cirk’oblige Mars : scènes d’enfance à Serviès.

Page 12 LE VAL DE DAGNE

Les associations ACTIVITÉS

ABRIBUS

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Projets 2017 Janvier : résidence d’artistes théâtre 18 février : soirée espagnole, avec Jorge (guitare et chant) et Rosario (danse) - repas auberge espagnole ou tapas Dimanche 26 mars : balade contée avec Hélène Bardot 21-22-23 avril : reconduction du festi-val cinéma . 3 thèmes : Guadeloupe -Vietnam - Brésil 14 mai : dimanche exposition de pro-ducteurs locaux, avec l’association des parents d’élèves (voir l’affiche page 14) Juin : Total Festum. 10ème anniver-

saire (4 juin ouverture à Montlaur avec exposition sur les années pas-sées et 24 juin l'Art à Tatouille à Montlaur). Public attendu : 1200 pers Mardi 4 juillet après le marché : théâ-tre "L’amour médecin" de Molière. Voir article page 10 Août : 2 séances de cinéma solaire animé par une association engagée, équipée de panneaux solaires sur un camion. Les films seront choisis par le Bureau. Il y aura une séance pour enfants, le film sera présenté dans une yourte. Projet d’animation spectacle dans la cave d’Angela

Fin août : concert lyrique Rentrée : l’idée d’un cinéclub régulier prend forme. Un groupe est à consti-tuer autour de Marie-Claude Treillhou et Nadine Castell. Ce sera un cinéma indépendant avec de courts métra-ges venant de tout le monde. Châtaignes et vin nouveau Rando de Noël Bureau : aucune démission Daniel rappelle qu’il faudrait penser à préparer le changement du prési-dent. Il souhaiterait travailler en tan-dem avec la personne qui lui succé-dera pour passer le relais. GDB

N° 16 : FEVRIER 2017 Page 13

Total Festum ANIMATION

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Comité de rédaction : Annie Andrieu, Jean-François Bachet, GDB, Jean Ferrié, Daniel Lépine,

Stéphane Madiec, Pierre Rousset, Marie-Bénédicte Séguy.

Mise en page : Geneviève Dassier-Barbian mail : [email protected]

Tél : 04-68-24-04-92

La pensée du mois

Si tu veux unir les hommes,

forme-les à bâtir ensemble,

tu les changeras en frères

Antoine de Saint Exupéry

ANNONCE : Besoin de matériel de bébé

Merci de vous mettre à la recherche d'un landau et aussi de jeux de so-ciété pour enfants de 5 à 12 ans. Vos dons iront à une famille et à bon nombre d'enfants hébergés au CADA de Lagrasse - Chantal SERVANT - mail : [email protected]

Annonce de David

La commande est ouverte pour la ses-sion du mois de février : 3 abattages, semaines 5/6/7, une seule livraison par secteur comme d’habitude. Et comme une bonne nouvelle ne vient qu'avec une mauvaise : pour cause de grippe aviaire, on nous impose de nou-velles normes de biosécurité, ces mesu-res engendrent beaucoup de frais pour ma petite entreprise, donc pour pouvoir continuer, je me vois obligé "ça y est j'y viens! " d’augmenter mes tarifs de 0.50€ le kg sur les poulets et pintades : poulets 9.50€/kg - pintades 10.50€/kg Sur les découpes rien ne bouge . Merci de votre confiance. Amicalement David Ferrasse

EXPOSITION sur l’ARBRE

Cette exposition est composée de photographies permettant d’apprendre à reconnaître les espèces les plus répandues de nos forêts. Plusieurs jeux sur la reconnais-sance de l’arbre accompagnent l’exposition.

Salle polyvalente Mairie de Montlaur Jusqu’au 27 février