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DÉCEMBRE 2014 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE N°90 5 Président et Directeur des rédactions Jean-Philippe Guillaume [email protected] 01 48 93 04 79 - 06 07 69 48 80 Directrice générale et Rédactrice en chef Cathy Polge [email protected] 01 48 93 13 17 - 06 81 25 04 26 Rédacteur en chef adjoint Jean-Luc Rognon [email protected] 01 43 68 43 11 Rédacteur Pierre Monceaux [email protected] 01 48 93 18 65 Ont participé à la rédaction : Jean-Mard Abelous, Dominique Bonet Fernandez, Thierry Bur, Christine Calais, François Devif, Mathieu Dougados, Michel Gavaud, Klaus Rueth Couverture : Sergey Nivens - Fotolia Directrice de publicité Audrey Zugmeyer [email protected] Tél. 01 41 79 56 21 Chefs de publicité Nathalie Bier [email protected] 01 43 76 64 53 Brice Isoré [email protected] 01 80 91 56 30 Assistante commerciale Agnès Colombani [email protected] 01 48 93 26 87 Responsable de la diffusion Brigitte Le Coniac [email protected] 02 97 55 69 84 Pour recevoir le magazine inscrivez-vous sur le site SupplyChainMagazine.fr (offre réservée à un envoi postal en France, pour l’étranger nous consulter) Maquette Studio Claudette Belliard Supply Chain Magazine est édité par SUPPLY CHAIN MAGAZINE S.A.S. au capital de 50.000 Directeur de publication : Jean-Philippe Guillaume Siège social : 19, rue Saint-Georges 94700 Maisons-Alfort Fax 01 43 76 64 53 Fax 01 43 53 23 96 (commercial) RCS 485 341 416 - ISSN : 1950-1560 Imprimé en UE par PPS S.A. Luxembourg - 9991 Weiswampach LE MAGAZINE PROFESSIONNEL DES DÉCIDEURS DE LA SUPPLY CHAIN N°90 - DÉCEMBRE 2014 Tirage moyen par numéro :14.294 Mise en distribution : 13.986 exemplaires É dito Le changement, c’est maintenant ! N ©JP.GUILLAUME Nous entrons résolument dans une nouvelle ère, celle de l’incertitude et du changement permanent, et ce à une échelle planétaire. Comment s’y adapter dans les entreprises ? Certaines commencent par mettre en place des cellules de veille en interne pour capter tout signal qui présente un intérêt en termes d’impacts potentiels sur la Supply Chain (aléas météo- rologiques, agitations politiques, épidémies, défaillances fournis- seurs, fluctuations des cours de matières premières ou produits critiques, pénuries, changements de réglementations douanières ou sectorielles…). Mais pour aller plus loin, ces cellules internes, qui peuvent être liées au Risk Management mais aussi aux Directions SC, des Opérations ou à la Direction Générale, doivent suivre également les grandes tendances macro-économiques : montée en puissance de la Chine et des BRIC au niveau interna- tional, évolution des populations (nombre, déplacements, vieillissement, niveau de vie…), mutations énergétiques, dévelop- pement durable, épuisement de matières premières, consomma- tion omni-canal, nouvelles technologies (mobilité, cloud, impres- sion 3D, usine 4.0, Big Data, réseaux sociaux…), etc. Une fois tous ces signaux captés, reste à estimer quel sera leur impact sur l’en- treprise et à quel horizon, ainsi que les plans d’action à mettre en œuvre, pour s’en prémunir ou en tirer parti. La perception des grandes mutations à venir aide à définir le cadre d’évolution de l’entreprise, ainsi que ses grands axes straté- giques. Au besoin, des outils de modélisation peuvent contribuer à élaborer des scénarios à comparer pour prendre des décisions les plus objectives possibles. Ensuite, ces scénarios se déclinent en autant de plans (achats, approvisionnement, production, distribu- tion, transport…) sur un horizon moyen/long terme, qui seront revus de plus en plus fréquemment en fonction du réalisé. Et enfin, au niveau exécution, l’agilité doit être forte pour faire face aux derniers imprévus (tours de contrôle, gestion en temps réel...). Mais au-delà de tous ces outils et leviers, la réelle différence se fera assurément via les mains et les cerveaux qui les actionneront à bon escient. Rendre les responsables autonomes et leur trans- mettre une culture de veille permanente et de partage d’informa- tion pour faire progresser l’entreprise, voilà sans doute le vrai défi à relever aujourd’hui pour réussir dans ce nouvel univers. Et en tant que « coachs » de leurs équipes ou que « Chefs d’orchestre » de diverses fonctions à coordonner, les Directeurs SC ont un vrai rôle à jouer pour développer ces nouveaux talents. CATHY POLGE Toute l’équipe de SCMag vous souhaite une excellente année 2015 !!! fr

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DÉCEMBRE 2014 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°90 5

Président et Directeur des rédactionsJean-Philippe [email protected] 48 93 04 79 - 06 07 69 48 80

Directrice généraleet Rédactrice en chefCathy [email protected] 48 93 13 17 - 06 81 25 04 26

Rédacteur en chef adjointJean-Luc [email protected] 43 68 43 11

RédacteurPierre [email protected] 48 93 18 65

Ont participé à la rédaction : Jean-Mard Abelous, DominiqueBonet Fernandez, Thierry Bur,Christine Calais, François Devif,Mathieu Dougados, MichelGavaud, Klaus RuethCouverture :Sergey Nivens - Fotolia

Directrice de publicitéAudrey [email protected]él. 01 41 79 56 21

Chefs de publicitéNathalie [email protected] 43 76 64 53Brice Isoré[email protected] 01 80 91 56 30

Assistante commercialeAgnès [email protected] 48 93 26 87

Responsable de la diffusionBrigitte Le [email protected] 97 55 69 84

Pour recevoir le magazineinscrivez-vous sur le siteSupplyChainMagazine.fr(offre réservée à un envoi postalen France, pour l’étranger nous consulter)

MaquetteStudio Claudette BelliardSupply Chain Magazine est édité par SUPPLY CHAIN MAGAZINES.A.S. au capital de 50.000 €Directeur de publication : Jean-Philippe Guillaume

Siège social : 19, rue Saint-Georges94700 Maisons-AlfortFax 01 43 76 64 53Fax 01 43 53 23 96 (commercial)RCS 485 341 416 - ISSN : 1950-1560

Imprimé en UE par PPS S.A.Luxembourg - 9991 Weiswampach

LE MAGAZINE PROFESSIONNELDES DÉCIDEURS DE LA SUPPLY CHAIN

N°90 - DÉCEMBRE 2014

◆ Tirage moyenpar numéro :14.294

◆ Mise en distribution :13.986 exemplaires

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Le changement,c’est maintenant !

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Nous entrons résolument dans une nouvelle ère, celle de l’incertitude et du changement permanent, et ce à une échelleplanétaire. Comment s’y adapter dans les entreprises ?

Certaines commencent par mettre en place des cellules deveille en interne pour capter tout signal qui présente un intérêten termes d’impacts potentiels sur la Supply Chain (aléas météo-rologiques, agitations politiques, épidémies, défaillances fournis-seurs, fluctuations des cours de matières premières ou produitscritiques, pénuries, changements de réglementations douanièresou sectorielles…). Mais pour aller plus loin, ces cellules internes,qui peuvent être liées au Risk Management mais aussi aux Directions SC, des Opérations ou à la Direction Générale, doiventsuivre également les grandes tendances macro-économiques :montée en puissance de la Chine et des BRIC au niveau interna-tional, évolution des populations (nombre, déplacements, vieillissement, niveau de vie…), mutations énergétiques, dévelop-pement durable, épuisement de matières premières, consomma-tion omni-canal, nouvelles technologies (mobilité, cloud, impres-sion 3D, usine 4.0, Big Data, réseaux sociaux…), etc. Une fois tousces signaux captés, reste à estimer quel sera leur impact sur l’en-treprise et à quel horizon, ainsi que les plans d’action à mettre enœuvre, pour s’en prémunir ou en tirer parti.

La perception des grandes mutations à venir aide à définir lecadre d’évolution de l’entreprise, ainsi que ses grands axes straté-giques. Au besoin, des outils de modélisation peuvent contribuerà élaborer des scénarios à comparer pour prendre des décisions lesplus objectives possibles. Ensuite, ces scénarios se déclinent enautant de plans (achats, approvisionnement, production, distribu-tion, transport…) sur un horizon moyen/long terme, qui serontrevus de plus en plus fréquemment en fonction du réalisé. Et enfin,au niveau exécution, l’agilité doit être forte pour faire face auxderniers imprévus (tours de contrôle, gestion en temps réel...).

Mais au-delà de tous ces outils et leviers, la réelle différence sefera assurément via les mains et les cerveaux qui les actionnerontà bon escient. Rendre les responsables autonomes et leur trans-mettre une culture de veille permanente et de partage d’informa-tion pour faire progresser l’entreprise, voilà sans doute le vrai défià relever aujourd’hui pour réussir dans ce nouvel univers. Et entant que « coachs » de leurs équipes ou que « Chefs d’orchestre » dediverses fonctions à coordonner, les Directeurs SC ont un vrai rôleà jouer pour développer ces nouveaux talents. ■ CATHY POLGE

Toute l’équipe de SCMag vous souhaite une excellente année 2015 !!!

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Mes News.

Scapalsace inaugurela 1ère plate-forme automatiséeLeclerc

Scapalsace, la société qui gère les achats et la logistique de distribution des maga-sins E.Leclerc sur 10 départements du Grand Est (46 hypers, 24 supermarchésLeclerc express et 28 drives), a inauguré officiellement jeudi 13 novembre le

1er centre automatisé de commandes de l’enseigne. Baptisé Perle (Premier EntrepôtRobotisé Leclerc), cet entrepôt est basé à Niederhergheim, à quelques kilomètres deColmar où se trouve le siège de Scapalsace. D’une surface de 32.000 m² divisée ensix cellules, avec 35 quais de chargement, le bâtiment a été construit par BEG Ingé-nierie. La partie automatisation, qui comprend notamment 10 machines de paletti-sation, 5 dépalettiseurs, un magasin de 360.000 emplacements colis et un magasin àpalettes de 41.000 emplacements qui culmine à 32 m de hauteur, a été réalisée parl’entreprise bavaroise Witron, sélectionnée à l’issue d’un appel d’offres. « Witronavait la capacité de proposer une solution avec plusieurs modules de préparationautomatisée, palettes complètes, par couches et colis individuels, et c’était le seul quia pu nous prouver sa capacité à gérer jusqu’à 12.000 références différentes », nousa confié Saïd Bindou, Directeur de Scapalsace. ■ JLR

Création de Supply Chain Alumni AssociationsNetwork (SCAN)

Les groupements professionnels de trois grandesécoles parmi les plus prestigieuses, à savoir Poly-technique, Centrale Paris et HEC, ont créé SCAN :

Supply Chain Alumni Associations Network. Pour cesanciens élèves, qui occupent désormais des fonctionsimportantes dans leurs entreprises respectives, l’objec-tif est de partager des expériences et de fédérer lesénergies pour promouvoir Supply Chain et Achatsauprès des entreprises et de l’Etat. La 1ère grande confé-rence de SCAN a eu lieu le 26 novembre 2014, dans lecadre de Supply Chain Event sur le thème : « Commentimpliquer Supply Chain, Système d’information,Achats et les autres services de l’entreprise dans le

déploiement d’une Supply Chain internationale ». Uneprésentation qui a mis l’accent sur la nécessité de syn-chroniser l’ensemble des fonctions et de développer desprocessus collaboratifs pour gagner en efficacité,notamment dans le cadre d’un développement inter-national et de la conquête de nouveaux marchés. Lestrois composantes de SCAN ont été représentées à cetteconférence par la participation de Cédric Gaubert,Directeur de projets Supply Chain Distribution de Cartier, de José Taborda, Vice-Président Industrial andSourcing d’Alstom Transport TIS et de Léandre Bou-lez, Associé Diagma et ancien Directeur Supply ChainInternational d’Auchan. ■ JPG

Labatut Groupse lance dans l'organisationde transport Labatut Group vient delancer sa nouvelle filialedédiée à l'organisation detransport : Veryfret. Installéedans les locaux de la filialelogistique Veolog à Pantin,cette toute nouvelle sociétépropose une offre complètede commission de transport,en groupage et en lot, disponible partout enEurope. Le groupe Labatutse dote ainsi d'un produitcomplémentaire à son offrede transport.« Chacune des prestations est basée surle respect de l'intégrité desmarchandises transportées »,précise-t-on chez Labatut.Veryfret se veut égalementun service réactif, lesdemandes étant traitéesimmédiatement pour répondre aux besoins lesplus urgents. Les livraisonssont alors réalisées dans un délai pouvant aller de 24 h à 48 h. De plus, les clients ont la possibilitéde prendre connaissance de la date de livraison desmarchandises via un portailweb dédié. ■ JPG

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L’ESSENTIELMes News

Adaméo rachète FIL

La société Adaméo, spécialisée dans le conseil et lamise en œuvre de solutions informatiques, a acquisFIL (France Ingénierie Logistique), un cabinet

conseil en recrutement et RH. « J’ai décidé voici un an depasser la main », nous a confié le fondateur de FIL, MarcPietra. Celui-ci restera néanmoins dans l’entreprise enqualité de Directeur Général, aux côtés de Bruno Coste,Président d’une société qui devient désormais Adaméo-Fil. Cette acquisition peut sembler inattendue, mais pourBruno Coste, elle s’inscrit dans la suite logique du déve-loppement de l’entreprise : « Au départ Adaméo était trèsorientée « systèmes d’information ». Mais à présentnous intervenons de plus en plus en amont surdes missions de conseil et en aval pour la mise enœuvre des solutions. C’est là que bien souvent sepose le problème des ressources humaines »,explique le dirigeant. Créé en 2011, Adaméo aconnu un développement soutenu, notammentautour de l’installation des WMS chez les presta-taires logistiques et les distributeurs : « Nous tra-vaillons avec tous les outils du marché,s’empresse de préciser cet ancien DSI (Wincan-ton, ID Logistics...), mais nous intervenons aussisur des projets d’optimisation ou de rationalisa-

tion. Avec le rachat de Fil, notre volonté est clairementde rapprocher le monde des projets logistiques de celuidu recrutement, l’objectif étant d’avoir le bon profil aubon moment. A présent, lorsque l’on va voir un client,on peut entrer soit par la porte des ressourceshumaines, soit par celle des systèmes d’information.Mais très souvent, ces deux entrées se rejoignent ».Créé en 1980, Fil opère entre 120 et 150 recrutementspar an en France et à l’international. Adaméo réalise1,5 M€ de CA et emploie actuellement une quinzainede collaborateurs. ■ JPG

Bruno Coste et Marc Pietra

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Mes News.

IBM et JDA s’associent dans l’omni-canal

Le bon produit au bon endroit, au bonmoment, au meilleur prix, mais aussivia le canal choisi par le consomma-

teur. C’est pour répondre le mieux possible à cette problématique dite « omni-canal »qu’IBM et JDA ont concrétisé mi-novembreun accord de partenariat visant à mettre enplace une offre intégrée destinée aux gros-sistes, distributeurs et fabricants de produitsde grande consommation. Il s’agit de syn-chroniser l’enregistrement et la gestion descommandes avec une planification précisede la distribution, une productivité optimaledes ressources humaines et des processusd’approvisionnement et d’exécution intelli-gents. L’objectif ? Optimiser en temps réel àla fois la satisfaction client et la rentabilitéopérationnelle. L’association des solutionsJDA Intelligent Fulfillment et Labor Produc-tivity et d’IBM Commerce and Order Mana-gement doit permettre de connaître le coûtréel du traitement d’une commande (en pre-nant en compte les coûts de stock et lescoûts des ressources humaines liés à la com-mande) et d’aider à prendre les bonnes déci-

sions, en termes de service et de rentabilité,sur la manière de traiter la commande (préparation en entrepôt ou magasin). « Avecle partenariat entre JDA et IBM, les entre-prises vont pouvoir orchestrer des processusavancés de traitement des commandes etapporter une vraie valeur ajoutée à leursclients, tout en réduisant les coûts et lespoints d’inefficacité », a résumé Charles Chu,Vice-Président B2B & Commerce chez IBM. L’offre intégrée sera disponible d’ici la fin du printemps 2015, sous forme de licence ou via le cloud. « L’initiative annoncéeaujourd’hui ouvre la voie au sourcing intelli-gent et va permettre à nos clients de prendreen compte des facteurs tels que le statut duplanning et de l’exécution sur la SupplyChain, les événements planifiés tels que lespromotions et les discounts, et la disponibilitédes vendeurs sur le point de vente pour opti-miser la rentabilité des opérations et la satis-faction des clients », a pour sa part déclaréWayne Usie, Vice-Président senior en chargedu Retail chez JDA Software.■ JLR

Charles Chu, Vice-Président B2B & Commerce chez IBM

Wayne Usie, Vice-Président senior encharge du Retail chez JDA Software

Log’S s’appuie sur DDS Logisticspour lancer une activité 4PL

Le prestataire logistique Log’S lance une nouvelle acti-vité 4PL pour amener à ses clients une expertise depilotage de leurs Supply Chains complexes et devenir

un réel partenaire stratégique. Cette nouvelle PME dugroupe, baptisée Linkepilot, s’appuie sur le TMS (TransportManagement System) DDS Shipper de DDS Logistics en mode SaaS. Le prestataire logistique a décidé de se doterd’une solution éprouvée et complète pour proposer à ses clients – TPE, PME, ETI,grande-distribution – l’opti-misation du pilotage de leursflux logistiques et transports.L’ensemble des modulesseront progressivement misen place : le groupage, lagestion du plan de transport,la traçabilité des flux, la pré-facturation, la simulationachat, la solution décision-nelle – DDS Dashboard –, lagestion des étiquetages et lanouvelle application desuivi de transport DDS

Mobile Tracking. « L’ergonomie de l’outil, la capacité dumoteur de recherche du meilleur transporteur, le portail webinteractif, l’application mobile, le mode SaaS... furent deséléments importants dans le choix de la solution », expliqueMarc Bot, Directeur de l’Organisation Transports Groupe.L’objectif de Linkepilot, en tant que 4 PL, est de proposerun service innovant dédié à l’optimisation des flux de mar-chandises. Rappelons que le groupe Log’S a développé dif-

férentes expertises dansl’e-commerce et le multi-canal, les services auxindustriels, les transportsalternatifs, la distribution.En 2014, l’entreprise aréalisé un CA de 56 M€

pour un effectif de 500 col-laborateurs. Elle comptep l u s d e 5 00 . 0 00 m 2

d’entrepôts, répartis surplus de 16 sites en Francedont deux campus logis-tiques sur Valencienneset Lille. ■ JPG

L’équipe Linkepilot (de gauche à droite sur la photo) : Elodie Douillot, Franck Grimonprez (PDG), Marc Bot et Damien Vincendon

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L’ESSENTIELMes News

Choc de simplification,1er bilan orienté logistique

Simplification adminis-trative et compétitivité,où en est-on ? Invité

par l’association Afilog le 27 novembre matin pourrépondre à cette questiond’actualité, Thierry Mandoncommence par souligner quele processus n’a démarréqu’en janvier 2014, même sil’annonce faite par FrançoisHollande au sujet du choc de simplification remonte à 18 mois. A ceux qui s’impa-tientent, le Secrétaire d’Etat chargé de la Réforme del’Etat et de la Simplification leur propose de relativiser :« Si on se place du point de vue de l’administration, à quion demande de changer ses habitudes, ce qui est en trainde se passer est supersonique » note-t-il. Un certain nom-bre de mesures de simplification, dont certaines ont étéinspirées par les propositions faites par le groupe de tra-vail au sein d’Afilog, ont cependant déjà été adoptées.C’est notamment le cas pour la mutualisation des étudesd’impact et des évaluations environnementales (prévuepour fin 2015), l’allègement de l’enquête publique (pourmi-2016), ou encore la création d’un permis environne-mental unique (pour le 2e trimestre 2016). Thierry Man-don, « qui n’a pas pour habitude de faire des effetsd’annonces », a tout de même laissé entendre que l’un deses objectifs était d’arriver d’ici fin 2015 à réduire à sixmois le délai d’obtention d’autorisation d’exploiter pourun bâtiment logistique. « Et je parle bien d’un délai d’ob-tention et pas d’instruction », a-t-il insisté. Quant auprincipe du « silence vaut accord » en vigueur depuis le 12 novembre 2014 sur 1.200 demandes administratives(sur un total de 1.800), il a rappelé que l’idée n’était pasque « l’administration continue à garder le silence, maisbien qu’elle s’organise pour répondre systématiquement »,et que la même règle s’appliquerait aux collectivités ennovembre 2015. La « certification de projet » est une autremesure qui devrait se généraliser d’ici fin 2015 : elle per-met aux investisseurs immobiliers d’avoir la garantie qu’à partir du moment où ils déposent leur demanded’autorisation pour leur projet, le droit et les évolutionsde normes seront « figés » pendant deux ans. Un décretdevrait également sortir prochainement en ce quiconcerne une exemption de l’étude d’impact si le projetlogistique s’intègre dans une ZAC existante. D’autres pro-positions d’Afilog semblent aussi figurer dans l’agendadu secrétaire d’Etat, comme la non rétroactivité desmodifications réglementaires ICPE, qu’il considèrecomme « une mesure intelligente ». ■ JLR

Thierry Mandon, Secrétaire d’Etatchargé de la Réforme de l’Etat

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Mes News.

Montée en puissancedu MBA de l’E.S.T.

Voici un an, l’Ecole Supérieure desTransports lançait son ExecutiveM.B.A « Global and Domestic

Transport Management » à destination descadres et dirigeants du Transport et de laLogistique, chargeurs et prestataires. Ceprogramme, conçu comme un accélérateurde carrière pour ses participants, connaîtun vrai succès. Christophe Rodier, Gérantde filiale au sein du groupe STVA, fait par-tie de la 1ère promotion et manifeste uneréelle satisfaction : « J’ai pris la décisionde suivre cette formation pour renforcermes connaissances avec une ouverture versl’international. Le déroulement du MBA,organisé par module, couvre l’ensemble descompétences à connaître pour diriger uneBU ou tenir une fonction de Supply ChainManager. A ce titre, les objectifs que jem’étais fixés sont pleinement atteints ».Chaque participant est soumis à une éva-luation continue, sous forme de mise en

situation et de cas pratiques, effectuée à lafin de chaque module. Cela permet d’envalider l’acquisition. « Parallèlement, laréalisation d’un business plan présenté ensoutenance donne la possibilité de validerl’ensemble des compétences dans un exer-cice unique », précise encore ChristopheRodier, qui par ailleurs se félicite deséchanges entre les intervenants et les mas-terants : « La diversité des profils créait uneémulation très propice à l’apprentissage etaux challenges ». Jean Damiens, Directeurde l’E.S.T. et initiateur de ce MBA, sedéclare également très satisfait. Il pensedéjà à la prochaine promotion et au parte-nariat qu’il doit nouer avec les entreprisesqui soutiennent cette formation. Fort dusuccès de cette 1ère année, il entend faire dece MBA une référence au plan internatio-nal. La prochaine promotion démarre le 13 janvier prochain. L’E.S.T. nous indiquequ’il est encore temps d’y postuler. ■ JPG

Christophe Rodier, Gérant de filiale au sein du groupe STVA

Des Lynx lâchés dans les allées duSalon Manutention

Autour du stand de la filiale française de lasociété américaine Adept Technology, les visi-teurs du salon Emballages Manutention ont pu

croiser sans danger d’étranges petits robots auto-nomes appelés Lynx. Ces véhicules, qui se déplacentà une vitesse maximale de 8 km/h, peuvent convoyerdes charges jusqu’à 135 kg d’un point A à un pointB dans les sites de production ou les entrepôts logis-tiques. Aucune infrastructure n’est nécessaire, il suf-fit de guider une 1ère fois l’engin à l’aide d’un joysticken « programmant » les points par lesquels il doit pas-ser. Son système de capteurs 2D permet de réaliserune cartographie de son environnement ainsi qued’éviter et contourner les obstacles sur sa route. LeLynx peut être également équipé d’une connexionWifi pour ouvrir et activer un ascenseur par exemple(dans les hôpitaux). Son prix : environ 30.000 €,comprenant la station de charge et le logiciel de pro-grammation mais sans les éléments spécifiques d’in-tégration (mini convoyeur, bras articulé, armoire,etc.). Lauréat du prix de l’Innovation du salon del’Emballage 2014, le Lynx s’appuie sur une technolo-gie développée par Mobile Robot, rachetée en 2010par Adept Technology. ■ JLR

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L’ESSENTIELMes News

9 M€ pour stocker des chips ardéchoises

L’entreprise Altho, dont le siège est basé dans le Morbihan, en centre Bretagne, ainauguré son 2e site de production au Pouzin, en Ardèche. En mars dernier, l’usinedu Pouzin lançait sa toute 1ère production de chips ardéchoises, sur son site de

11 ha. Ce projet industriel, représentant un investissement initial de 23 M€, a d’ores etdéjà permis la création de 60 emplois équivalent temps plein en moyenne dans la région,dont 40 CDI prévus d’ici fin 2014.Jeudi 13 novembre, à l’occasionde l’inauguration de l’usine, Lau-rent Cavard, PDG d’Altho, aannoncé sa volonté de réinvestir 9 M€ au Pouzin, entre 2014 et2015, pour la mise en service d’unnouvel espace de stockage depommes de terre d’une capacité de2.000 t, d’un stockage de produitsfinis de 6.000 m², ainsi qu’à uneaugmentation de la capacité deproduction du site. L’usine, quipeut produire aujourd’hui jusqu’à5.500 tonnes de chips par an, arri-verait ainsi à une capacité de8.000 tonnes. ■ JPG ©

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Mes News.

Le tracteur EZW 515 est disponible

Présenté au CeMAT en mai dernier, l’EZW 515 est àprésent disponible à la vente et vient compléter lagamme des tracteurs Jungheinrich. En proposant à

la fois une plate-forme supportant une charge jusqu’à1,5 t et une capacité de remorquage de 3 t, l’EZW 515 estprêt pour des utilisations très diverses. « Avec les amé-nagements possibles sur le plateau de chargement, cetracteur est particulièrement adapté à la maintenance etaux services associés, explique Benjamin Bourguet, Res-ponsable Support Produit de Jungheinrich France. Parexemple pour les grands sites hospitaliers, il convienttrès bien au transport des plateaux repas ou de matérielmédical », ajoute-t-il. L’habitacle offre tout le confortnécessaire pour deux personnes. Côté conduite, ressortset amortisseurs avant-arrière assurent un pilotage sûr etconfortable. La direction électrohydraulique et un rayonde braquage minimal de seulement 2.810 mm le rendentparticulièrement maniable, sans fatigue pour le conduc-teur. Compte-tenu de ses nombreuses utilisations possi-bles, l’EZW 515 est disponible avec un large paneld’options. Avec ou sans cabine pour un usage extérieurou intérieur, il peut être doté de portes battantes et d’unchauffage. ■ JPG

UPS propose des expéditionsen froidcryogénique

En réponse à la demande exprimée parles professionnels de la santé et mise enévidence à travers son enquête intitulée

« Pain in the Chain », UPS lance un serviced’expédition en froid cryogénique. Intégrantla gamme de services à température dirigéeUPS (Temperature True), UPS TemperatureTrue Cryo garantit le maintien des mar-chandises à -150°c pendant 10 jours grâce àl’utilisation d’azote liquide sous forme vapo-risée. Destiné aux acteurs de domaines trèsspécifiques tels que la médecine régénéra-tive et reproductive ou encore à la recherchebiopharmaceutique, ce service sera dans un1er temps proposé aux Etats-Unis avantd’être étendu au réseau mondial UPS Health-care qui compte actuellement 46 entrepôtsspécialisés. Afin de palier tout risque d’ava-rie de marchandises aussi précieuses, le service peut être combiné à l’offre UPSProactive Response Secure qui garantit unsuivi rapproché des colis contenant des pro-duits thermosensibles. ■ PM

Un site Chronopost sur le Parc Saint Charles (13)

Après San Marina (groupe Vivarte) etPoint P (groupe Saint-Gobain), c’est autour de Chronopost de s’installer sur le

Parc Saint Charles, développé par Barjane surla commune de Fuveau. La nouvelle message-rie, installée dans un bâtiment de 4.600 m²entièrement adapté aux besoins liés à ses acti-vités logistiques, devrait ouvrir au mois demars. Traversant et disposant de nombreusesportes de quai, le site sera équipé d’une chaînede tri mécanisée pour la préparation des tour-nées de livraison. Cette nouvelle réalisation apour vocation d’assurer la distribution et lacollecte de colis de l’est du département des Bouches duRhône ainsi que d’une partie du Var. 6.000 colis y seront trai-tés quotidiennement. Cette agence emploiera une quinzainede personnes en propre et gèrera une cinquantaine de tour-nées de livraison. En outre, elle comprendra un point de col-lecte des colis aussi bien pour les particuliers que pour lesprofessionnels. Pour Julien Mongoin, Directeur du Dévelop-pement de Barjane, « L’arrivée d’un expressiste de la qualitéde Chronopost permettra d’apporter des services nécessairesà l’implantation de grands groupes de la distribution ou due-commerce.» Cela pourrait même avoir un effet accélérateurpour lancer la construction et la réalisation du seul bâtimentcross dock de 42.000 m² pour lequel Barjane détient déjà lesautorisations de construire et d’exploiter. ■ JPG

Julien Mongoin,Directeur duDéveloppe-ment de Barjane

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DÉCEMBRE 2014 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°90 15

L’ESSENTIELMes News

Lavance met en place le WMS Logitrack d’H-Log

Spécialiste du lavage automobile et poids lourds,le groupe Lavance s’apprête à déployer le WMSLogitrack de l’éditeur H-Log pour la gestion de

son magasin de pièces détachées. Cette société, quiemploie 200 collaborateurs pour un CA de 40 M€, achoisi de relocaliser ses deux sites principaux deRennes sur un seul et même lieu de stockage. Pourmener à bien cette opération, il a été décidé de pro-céder tout d’abord à une réorganisation complète dumagasin. Avec plus de 4.000 articles en stock et plusde 17.000 expéditions en 2013, cet entrepôt nécessi-tait une profonde transformation, notamment auniveau des réceptions et des préparations de com-mandes, et la mise en place de terminaux portables.Après trois mois de recherche auprès des différentsacteurs du marché, Lavance a finalement sélectionnél’éditeur informatique H-Log. « Le WMS Logitrackétait l’une des rares solutions à pouvoir s’interfaceraisément avec notre ERP, commente Antoine Giraud,Responsable informatique de Lavance. De plus, ce quia motivé notre choix, c’est de voir le WMS Logitracken conditions opérationnelles chez un utilisateur etd’échanger autour de nos problématiques respectives ».Basé à Orsay (91), l’éditeur informatique H-Logconçoit et commercialise des solutions informatiquesen mode SaaS pour le pilotage et l’optimisation del’entreposage et des flux multimodaux. ■ JPG

La Brasserie Saint-Omervoit rouge

Après une 1ère collaboration en 2011 avec LPR-LaPalette Rouge, la Brasserie Saint-Omer (BSO) étendle partenariat pour accompagner son développement

à l’international. De 300.000, la société familiale en estaujourd’hui à plus de 500.000 mouvements de palettesannuels avec LPR, pour le transport de près de 3,3 millionsd’hectolitres de bière, venus de la brasserie historique deSaint-Omer mais aussi de la brasserie des Enfants deGayant, société rachetée en 2010 par le groupe. Satisfait dela collaboration, BSO a demandé en juillet 2014 à LPR unnouveau format de palette, la Düsseldorfer, mesurant 600 x 800 mm, pour tout ce qui concerne le hard discount,comme Lidl et Aldi, implanté à l’international (en Angle-terre, en Irlande, en Belgique, en Espagne, en Hollande...).200.000 mouvements supplémentaires sont ainsi prévusd’ici la fin de l’année. La palette Düsseldorfer, polyvalente,est particulièrement adaptée à cette activité car elle permetde mettre en valeur les produits en magasin (display) etconvient aux petits conditionnements. ■ JPG

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L’ESSENTIEL

N°90 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - DÉCEMBRE 201416

Mes News.

Le WMS Gildas installé chez Nutribio

Nutribio a choisi Gildas WM (de l’éditeur grenoblois KLS) pour gérer son entreposage. La solutionintègre l’ensemble des flux logistiques traités à l’aide de terminaux radio et de codes-barres :réception de production, réception de fournisseurs, étiquetage et SSCC, livraison de clients,

échanges inter-sites, stocks par contenant, emplacement et statut qualité. La traçabilité complète desmatières premières, produits semi-finis, produits finis et emballages garantit l’identification, la qualité etla traçabilité sur les deux sites de l’entreprise, à Montauban (82) et Doullens (80). Nutribio fabrique desproduits de nutrition infantile et adulte, poudres et barres, à haute valeur ajoutée. Chaque année, plus de30.000 t de produits sont distribués dans 50 pays en Europe, Asie, Moyen-Orient et Afrique. « Le carac-tère multi-sites de la solution WMS, sa capacité à s’interfacer avec tout système (en l’occurrence SAP) etsa connaissance du groupe ont été pour Gildas des atouts non négligeables », précise l’éditeur. ■ JPG

Nouvelle trieuse 3 en 1 chez SSI Schäfer

SSI Schäfer a développé une nou-velle trieuse qui combine troisopérations : un prélèvement de

lots (batch), un contrôle complet auto-matisé par lecture de codes-barres (1D et 2D) et un tri consécutif descommandes des clients. « Cette com-binaison génère des économies consi-dérables et une plus grande sécuritédans le déroulement des processus »,affirme l’équipementier. Au niveaud’une station d’entrée, les produitssont tout d’abord prélevés du bac delots et placés manuellement sur un

convoyeur à bande en V, indépen-damment de leurs caractéristiques,pour réguler la charge de la trieuse.Les articles déposés en vrac sont alorsautomatiquement ordonnancés pourêtre convoyés un à un jusqu’à l’étapesuivante. Une caméra enregistre lesdonnées des produits sur leurs sixcôtés, puis le système traite et analyseles informations. Les produits par-viennent ensuite à un répartiteurlinéaire qui réalise une synchronisa-tion avec la trieuse. En fonction desinformations recueillies et de l’asso-

ciation à leur objectif final, les pro-duits sont amenés via une table derépartition vers la trieuse, qui lestransfère au niveau des postes cibles,dans les bacs et cartons de commandecorrespondants. Le constructeur pré-cise que le débit est de 4.500 articlesà l’heure mais que les articles triés ne doivent être ni coniques ni dépas-ser 260 x 180 x 180 mm. Le systèmeconvient à de nombreux secteurscomme par exemple la pharmaciepour le suivi des lots et numéros desérie. ■ JPG

TXT lance sa méthodologie « AgileFit » pourles projets Retail

L’éditeur informatique TXT lance TXT Agile-Fit, une nouvelle approche destinée à accélé-rer la mise en œuvre et la qualité des projets.

Cette méthodologie, qui s’inspire du concept « Agile Software Development », comprend unmodèle préconfiguré pour le démarrage ainsiqu’une documentation complète censée assurerl’efficacité de l’implantation avec un ajustementprécis pour chaque client. La documentation deréférence et les outils comprennent la modélisa-tion de la solution, les spécifications fonctionnelleset techniques, des indicateurs préconfigurés, des

spécifications d’interface et des tests de perfor-mance. « Lors de la mise en œuvre d’un projet,recueillir les besoins des ressources clés qui ne sontpas toujours disponibles fait partie des probléma-tiques fréquemment rencontrées, explique SimonePozzi, DG de TXT Retail. TXT AgileFit répond à cescontraintes : la documentation de référence accé-lère le travail d’analyse, le référentiel initial de spécification est disponible avant que le projetcommence, et moins de configuration signifie plusde temps pour tester, former et gérer le change-ment. » ■ JPG

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DÉCEMBRE 2014 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°90 17

L’ESSENTIELMes News

La parfumerie sélective se dote d’une fiche-produit standardisée

Une fiche produit standardisée, qui comporte 68 données (logistique, marketing, réglementaires ou à destination du consommateur), dont 41 sont obligatoires. C’est le résultat du long travail de concertationréalisé au sein de GS1 entre les fabricants et distributeurs de la parfumerie sélective, sous l’égide des deux fédé-

rations professionnelles du secteur que sont la FFPS (Fédération Française de la Parfumerie Sélective) et la FEBEA(Fédération des Entreprises de la Beauté).L’objectif est d’harmoniser les pratiques,ainsi que d’optimiser et de fiabiliser l’infor-mation finale fournie au consommateur. Parailleurs, il s’agit du 1er secteur, non seule-ment en France mais aussi en Europe, àstandardiser et déployer l’échange desimages des produits (voir illustration). Maisl’existence de cette fiche-produit n’est pasun aboutissement. Selon GS1, son efficaciténe pourra être réelle que si les acteurs dusecteur de la parfumerie sélective utilisentun catalogue du réseau mondial GDSN (Glo-bal Data Synchronisation Network) poursynchroniser leurs données. ■ JLR

Embitrolley, une solution de lecture mobile, primée lors des RFID Awards

Lors du RFID Congress, Embis-phere a présenté sa nouvelleso lu t ion de l e c tu r e RF ID

mobile : EmbiTrolley qui du reste, aremporté l’un des RFID Awards. Cechariot mobile est équipé d’uneintelligence embarquée, d’un écrantactile, d’une connexion Wifi, etd’un système de lecture de tags RFIDUHF. Il dispose d’une batterie qui luiaccorde 12 heures d’autonomie. 6 roues et un système de blocage

lui confèrent une grande maniabi-lité dans l’entrepôt et une stabilitépendant la lecture et le stationne-ment. La solution de confinement estfacile à manipuler par l’opérateur etpermet de ne lire que le carton sou-haité. Son lecteur RFID peut saisir,sans ouvrir le carton, 140 articlesen moins de deux secondes. Lasociété Embisphere était égalementprésente sur le salon Supply ChainEvent. ■ JPG

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N°90 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - DÉCEMBRE 201418

Mes News.

Laurent Noël, Directeur du pôle industrie d’ITE Exhibitions

L’organisateur de salons ITE Exhibitionsannonce la nomination de Laurent Noël entant que Directeur du pôle industrie. Basé àLondres, il aura également dans son péri-mètre la direction du développement et dela stratégie de l’activité Voyages et Tou-risme. Nik Ruge, Directeur Régional dugroupe se félicite de ce recrutement : « Lau-rent Noël apporte son expérience en tantqu’éditeur et organisateur de salons. Nous

allons nous appuyer sur son expertise pour développer les évé-nements existants et en créer ou en acquérir de nouveaux ».Rappelons que Laurent Noël a exercé différentes fonctionschez Reed Expositions aux Etats-Unis et en Amérique Latine.Il a également été pendant une dizaine d’années directeur dela SITL. Auparavant, il était éditeur de différents magazinesdans la logistique et la distribution à Prague (RépubliqueTchèque). ■ JPG

Nouvelle Associée à la practice Achats & Supply Chain de Deloitte

Magali Testard, 41 ans, a rejoint en octo-bre Deloitte France en tant qu’AssociéeConseil Achats et Supply Chain pour lesindustries Aéronautique & Défense, Manu-facturing, Ressources et Consumer Busi-ness. Cette diplômée de l’ESSEC MSGestion des Achats Internationaux a débutésa carrière en 1998 chez KPMG dans leConseil en Opérations, a travaillé chezAxelboss Consultants entre 2001 et 2003,

puis chez le cabinet Central Cost de 2003 à 2006, en chargede la division Conseil Achat. Depuis 2006, elle était Partneren charge des activités de Conseil en Achats chez Accenture,où elle a mené de nombreux projets de transformation, parti-culièrement dans les secteurs de l’Aéronautique & Défense,de l’Energie et des Produits Grande Consommation. ■ JLR

Pascal Llorca, Directeur des Opérations chez WiioAnciennement cofondateur de Psion Teklo-gix en France et Vice-Président Global Ser-vice Worldwide, Pascal Llorca a rejointWIIO au début de l’année 2014. Il occupeà présent le poste de Directeur des Opéra-tions avec pour mission d’optimiser le déve-loppement ainsi que l’organisation duservice. « J’ai effectué l’essentiel de ma car-rière chez Psion Teklogix chez qui j’aioccupé successivement les rôles de Direc-

teur Général de la filiale France et de VP Global Service. A ceposte, j’étais en charge du service pour l’EMEA, l’Amérique duNord et auprès de nos partenaires dans le reste du monde.Séduit par le challenge proposé par Fabien Dupuis, par l’en-thousiasme et la qualité des équipes, j’ai rejoint Wiio pourapporter mon expérience dans le domaine du service, de l’or-ganisation et du développement ». ■ JPG

L’ESSENTIELIls Bougent.

Une nouvelle unité de production et de distribution pour Cofel

Cofel, filiale du Groupe espagnol Pikolin déten-teur des marques de literies Epeda, Bultex etMerinos, a confié la réalisation de sa nouvelle

unité de production et de distribution française à Gemfi.Après l’étude de différentes solutions, dont le transfertde la fabrication en Espagne, faisant suite à sa volontéde redéployer son ancien site devenu obsolète de Per-riers-sur-Andelle (Eure), c’est au final le site logistiqueet industriel du Bosc Hétrel développé par Gemfi à Cri-quebeuf-sur-Seine (27), en façade d’autoroute A13, quia été retenu. Les autres filiales du groupe (ArchitectureEspace et Gicram) assurent la conception et la construc-tion de la nouvelle unité de production et de distribu-tion développant plus de 37.700 m² dont 16.000 m²environ d’atelier, 3.970 m² de bureaux et show-room etplus de 17.700 m² d’entrepôt. Ce nouveau site, quireprésente un investissement immobilier de l’ordre de23 millions d’euros devrait permettre de doubler la ren-tabilité de l’outil de production. Il sera livré au 1er tri-mestre 2016. Gicram Groupe boucle ainsi, avec cecinquième bâtiment, la réalisation de son Parc « BoscHétrel 1 », qui développe désormais plus de 115.000 m²construits, le site comptant à ce jour deux plates-formeslogistiques et deux plates-formes de messagerie, toutesen exploitation. ■ JPG

L4 Logisticschoisi pour gérerFesti E-Commerce

Créée en 2003 par Patrick Camus, l’enseigne Festi,spécialisée dans les déguisements et les acces-soires de fête, lance en novembre une activité

e-commerce afin de toucher la clientèle éloignée deszones de chalandises de ses 32 magasins. C’est le pres-tataire L4 Logistics, qui appartient au groupe GT, qui aremporté la consultation pour la logistique de ce canalweb, dont le catalogue compte plus de 8.000 références.La préparation des commandes est effectuée dans sonentrepôt de Ris Orangis. ■ JLR

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N°90 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - DÉCEMBRE 201420

Mes Sorties.

5/11/2014, ParisPays EmergentsComment définir une stratégie SC gagnante ?

Mercredi 5 novembre, B2G Consulting aorganisé, en partenariat avec Supply ChainMagazine, une matinée de conférences sur

le thème « Comment définir une stratégie SupplyChain gagnante pour les pays émergents ? ». Aprèsun mot de bienvenue de Cathy Polge, Rédactrice enChef de SCMag, Frédéric Gomer, Associé et Fonda-teur du cabinet B2G Consulting, a présenté rapide-ment son cabinet spécialisé dans les opérations SCen pays émergents, installé à Singapour, Bahreïn etParis, ainsi que ses collaborateurs présents. « La ques-tion n’est plus de savoir s’il faut aller s’implanterdans les pays émergents, mais commet y aller », a-t-il lancé en guise d’introduction. Stéphane Brard, Cor-porate Supply Chain chez Areva a ensuite présenté lamanière dont Areva est en train d’optimiser sa SC despièces de rechange (PR), répartie sur 40 sites destockage dans le monde. Rappelant que la filière SCest récente chez Areva puisque créée en octobre2013, il a exposé la démarche de grande ampleuradoptée pour optimiser les stocks de PR : plans d’ac-tions définis au niveau Business Group, SC Corpo-rate et des sites, professionnalisation de la gestiondes stocks par des apports méthodologiques, révisiondes paramètres de stockage, suivi et réduction desdélais fournisseurs, mise en place d’un outil maison(Scot.im) pour gérer les stocks... sont quelques-unsdes points clefs du projet visant à réduire les stocksde PR de 14 % sur 2014/2015. Gérard Breining, Asso-cié du cabinet X-PM, spécialisé dans le managementde transition, a exposé quant à lui un cas d’inter-vention conjoint avec B2G Consulting chez un fournisseur Thaïlandais d’un grand équipementierautomobile, acquis par rachat, qui posait de gravesproblèmes de qualité. Un « commando » de sixconsultants constitué en deux semaines est intervenuet a redressé la situation... en huit mois. Le temps detrouver des responsables locaux fiables et de conso-lider les bonnes pratiques auprès d’une populationqui avait adopté des habitudes peu professionnellesau regard des modes de fonctionnements des socié-tés occidentales et des attentes des clients (Toyota,Ford, GM...). « Les aspects humains et culturels sontdécisifs dans ce type de mission », a-t-il souligné.

Revoir régulièrement les schémas de distributionLe Directeur SC d’un groupe de luxe est intervenupour expliquer comment il pilote une SC globale etagile depuis la France. « Notre démarche repose surcinq piliers : une SC globale, la maîtrise de notre cou-verture de stocks, la flexibilité & l’agilité, la simpli-cité et les hommes », a-t-il résumé. Ce groupe s’est en

effet doté d’une Direction SC globale dès 2003,implantée à Paris et dans six ou sept régions dumonde. Le réseau de distribution logistique, autrefoisréparti sur 65 pays et quasi autant d’entrepôts, a étéréduit à neuf plates-formes régionales capables deréassortir les ventes magasins du jour le lendemainmatin. Dans ce groupe de luxe, ce sont les transpor-teurs qui s’occupent de la mise en rayon des produitsen magasins. Pour simplifier la SC, décision a étéprise de garder le cœur de métier sur un entrepôtstandard et de sous-traiter le reste de l’activité à un unique prestataire. « Cela permet de garder laconnaissance métier tout en sous-traitant la com-plexité et en massifiant les flux transports. Commenous arrivons avec notre propre WMS et que le pres-tataire met à notre disposition un toit, quatre murset une équipe, nous sommes capables de déménagerun entrepôt en deux week-end », avance le DirecteurSC. Et faisant référence à son 5e pilier, leshommes : « Ce sont les hommes qui font la différence.Il faut partager la vision, donner un cadre et laisserles responsables prendre des initiatives. La formationet l’engagement des équipes sont essentiels. Je passe30 % de mon temps à former mes équipes ». Georgesde Gaulmyn, VP SC Stratégie et Transformation d’Essilor a ensuite pris la parole pour évoquer l’op-timisation de réseaux de distribution dans les paysémergents. Son groupe a la chance d’être sur un mar-ché en expansion dans le monde, du fait de la crois-sance de la population, de son vieillissement et del’alphabétisme. « D’où la nécessité pour nous d’avan-cer sur l’ensemble des marchés et de progresser géographiquement », souligne-t-il. Implanté dans 58 pays, Essilor compte 68.000 employés et a réaliséun CA de 5 Md€ en 2013. 28 usines de production et450 laboratoires travaillent à la satisfaction de plusde 400.000 clients (opticiens indépendants, chaînesde distribution, grands distributeurs, etc.). « Compte-tenu des délais courts de personnalisation finale,nous sommes obligés d’avoir une présence locale »,précise Georges de Gaulmyn. Et de conclure, aprèsavoir pris trois exemples de schémas de distributiontrès différents aux Emirats, au Brésil et en Inde : « Laclef est que tous ces pays sont très différents entermes d’environnement commercial, fiscal, de niveaude service, de logistique... tous ces éléments étantévolutifs. Il faut donc revoir régulièrement les sché-mas de distribution pour s’adapter. L’implication desresponsables locaux est essentielle ». La matinée s’estterminée par des échanges avec le public et destémoignages complémentaires (Schindler, St Gobain,Manitou, In Vivo...) orchestrés par Jérôme Lassalle,Associé de B2G Consulting. ■ CP

Frédéric Gomer, Associé et Fondateur du cabinet B2G Consulting,installé à Singapour depuis six ans

Stéphane Brard, Corporate Supply Chainchez Areva

Georges de Gaulmyn, VP SC Stratégie et Transformation d’Essilor

Jérôme Lassalle, Associé de B2G Consulting

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N°90 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - DÉCEMBRE 201422

Mes Sorties.

Le 13 novembre après-midi s’est tenu dans leslocaux de l’IUT Sénart, à Lieusaint, le 2e séminaireannuel du Club de la Logistique de Seine et Marne,

organisé par Seine et Marne Développement et l’EPASénart, en partenariat avec Supply Chain Magazine.Animé par Michel Savy, Professeur à l’Ecole des PontsParisTech et à l’Université Paris XII, ce séminaire avaitpour thème : « Innovation et emploi logistique en Seineet Marne ». Après une courte allocation de bienvenued’Antoine Meter, Directeur de l’IUT Sénart, ChristopheLamy, Responsable des relations extérieures de Fedex aévoqué le programme de People Service Profit (PSP) misen œuvre dans sa société. L’expressiste américainaccorde en effet une grande importance à la formationde ses salariés, à leur bien-être dans l’entreprise et àleurs perspectives d’évolution de carrière. « 75 % de nosManagers sont entrés comme employés », souligneChristophe Lamy. Autres caractéristiques : le SFA, uneenquête de satisfaction anonyme des employés vis-à-visde leur supérieur hiérarchique, la priorité donnée auxrecrutements en interne et des « Awards » individuels,en plus des primes et salaires, pour récompenser les individus (fidélité, participation, etc.). Jean-André Lasserre, Directeur des relations institutionnelles et desétudes à l’AFT, a ensuite donné quelques grands repèreschiffrés sur les métiers du transport et de la logistiqueet sur ce qui les caractérise. « Ce secteur représente 1,8 million d’emplois, rappelle-t-il. Les emplois logis-tiques sont très polarisés, d’où une forte sensibilité auxévolutions du marché. » Il note aussi « un phénomène deprofessionnalisation massif » (43 % des ouvriers sontqualifiés contre 4 à 5 % il y a 20 ans), avec un vrai suc-cès du Bac Pro Logistique, au détriment des autres for-mations. Par ailleurs, 50 % de ceux qui travaillent enlogistique ont entre 20 et 39 ans, d’où une certaine« jeunesse ». Et d’ajouter : « Il y a 20 ans, les préoccu-pations des dirigeants étaient techniques et réglemen-taires. Aujourd’hui, il s’agit de faire connaître davantagele contexte de l’entreprise, de favoriser le travail enéquipe et de mieux faire comprendre les consignesreçues ». Maurice Copet, DRH de CSP, insiste lui aussisur la volonté de son entreprise « de donner une com-pétence logistique aux opérateurs de manière à ce qu’ilsconnaissent leur place dans la chaîne ». Il fait face à desdifficultés de recrutement (extension des recherches surl’Oise face à un bassin d’emploi « asséché » sur Roissy)et à la nécessité de faire cohabiter deux populations :une d’une moyenne d’âge de 40/45 ans avec 15/20 ansd’ancienneté avec une population très jeune. « En tantque prestataire logistique, nous devons nous adapter enpermanence aux fluctuations journalières et l’Interimest un mode de recrutement fort pour nous ». Il souligneégalement une tendance à l’internationalisation crois-sante avec des répercussions sur les compétences atten-

dues : « Certains laboratoires internationaux voudraientque toutes les opératrices sachent lire l’anglais ».

Une vision pragmatiqueAprès ces premières thématiques prospectives ont étéabordées celles de l’organisation, des métiers et de l’in-sertion professionnelle. Pour Valérie Macrez, DéléguéeGénérale de l’Aslog : « La fonction logistique est unvéritable levier de performance et de compétitivité desentreprises et dans ce contexte, le mot formation a toutson sens ». Estimant que les métiers logistiques et Sup-ply Chain ne sont pas encore suffisamment reconnus, l’Aslog, membre de l’ELA, sollicite ses membres pourorganiser une journée portes-ouvertes le 16 avril 2015,afin de faire mieux connaître la profession au grandpublic et de susciter des vocations. François Bruckner,Responsable de l’organisme de formation interne et desrelations écoles de Kuehne+Nagel a exposé les dispari-tés existant en Seine et Marne en termes de bassinsd’emplois : pas de problème pour recruter au Sud (Lieu-saint, Corbeil), bien desservi de plus par le RER ; beau-coup plus compliqué au Nord/Est. « A 30 km d’écart,sur le même territoire, il existe de fortes disparités auniveau bassin d’emplois et transport », observe-t-il. Anoter que les critères d’implantation des clients du pres-tataire portent plus sur le barycentre de leurs activitésou sur les conditions locatives favorables que sur lacapacité du prestataire à recruter... Face à une forte sai-sonnalité, K+N recourt aussi pour 20 à 25 % aux inté-rimaires, mais aussi à la modulation des horaires, ainsiqu’à la polyvalence. Pour attirer les profils, FrançoisBruckner recommande aussi l’alternance. Marc-AlainMucret, Responsable emploi et services au MDEFSénart, a mis en avant une autre solution : les Groupe-ments d’Employeurs Logistiques (GEL). Existant depuisquatre ans à Sénart, ils visent à mutualiser les moyens(tâches administratives et juridiques) et à limiter lesemplois précaires par des embauches en CDI. Le prin-cipe étant que les salariés détachés sont embauchés enCDI au sein de GEL (Association loi 1901) à temps plein.Le GEL de Sénart se compose de six adhérents : Geodis,Samada, ID Logistics, CGE Distribution, DPDJ groupeStaci et Wincanton. Depuis, deux autres pôles ont étécréés sur Paris Est, regroupant près de 150 salariés etune trentaine d’entreprises adhérentes. Gérard Eude,Président de Seine et Marne Développement et MichelBisson, Président de San de Sénart et Maire de Lieu-saint, ont conclu les interventions en rappelant respec-tivement que « Sénart est un territoire de la logistiquemais aussi de sa montée en gamme par la création devaleur », et que « Sénart et la Seine et Marne ont faitle choix de la logistique avec un contrat de développe-ment du territoire portant sur l’innovation et l’écodé-veloppement ». ■ CP

Christophe Lamy, Responsable desrelations extérieures de Fedex

Jean-André Lasserre,Directeur des relationsinstitutionnelles et des études à l’AFT

Maurice Copet, DRH de CSP

Valérie Macrez,Déléguée Généralede l’Aslog

François Bruckner,Responsable del’organisme deformation interne etdes relations écolesde Kuehne+Nagel

Marc-Alain Mucret,Responsable emploi et services au MDEF Sénart

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13/11/2014, LieusaintClub Logistique de la Seine et Marne« Innovation et emploi logistique en Seine et Marne »

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L’ESSENTIELVu Ailleurs

THAÏLANDE

Tesco fidélise ses clients grâce au digital et aux codes-barres 2D

Tesco Lotus Thailand est passé à l’ère du digital pourmieux fidéliser ses clients. Dans ce pays ou le tauxd’équipements en smartphone est largement supérieur

à celui de la France (plus d’un par personne), les clientsayant préalablement téléchargé l’application idoine peuventen effet recevoir sur leur « device » des coupons électro-niques pour profiter de promotions, éventuellement de der-nière minute. Le téléphone remplace par ailleurs la carte defidélité ainsi que la carte bancaire ou de crédit, les transac-tions (points engrangés et argent débité sur un comptedédié) étant déclenchées par la lecture de codes-barres 2D

affichés sur l’écran du portable. C’est le lecteurHoneywell Xenon 1900 g qui se charge de leslire et de renvoyer les informations vers lecompte du client, une opération effectuée parles caissières juste après avoir scanné les diffé-rents articles avec ce même lecteur. Résultat :une meilleure productivité en caisse et unmarketing plus efficace. « Nous sommes trèssatisfaits des résultats observés grâce au Xenon1900g d’Honeywell », commente Saroj Prombut, IT Mana-ger chez Tesco Lotus Store and Retail Service. ■ PM

CANADAGenco ouvre un centre dédié à la santéGenco a ouvert son 1er centre de distribution dédié à la santé au Canada, dans la banlieue de Toronto. Le sitedu spécialiste de la gestion du cycle de vie du produit et des solutions de reverse logistics sert à distribuer des produits chirurgicaux et biopharmaceutiques, ainsi que des pièces détachées pour les hôpitaux et les distributeurs. Il est au service d’un fabricant qui a souhaité réduire ses coûts et standardiser sa chaîne logistique.Le prestataire américain dispose de 836.000 m2 de surface logistique dans quatre provinces canadiennes, depuissa 1ère implantation sur le territoire en 1997. ■ CC

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N°90 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - DÉCEMBRE 201424

Vu Ailleurs.EUROPE

Petit Papa Noël, avec tes Cocapar milliers, n’oublie pas mon petit soulier

Pour répondre aux besoins de ses clients européens pendant la période de Noël,Coca-Cola construit et exécute un plan complexe et intégré, préparé à longterme. L’offre augmente en Europe de l’Ouest, et les options de merchandising

proposées aux distributeurssont plus nombreuses. Aussi,différents scénarios sont envi-sagés, allant du mauvais tempsà l’augmentation de trafic rou-tier. Selon le jour de la semaineoù tombe Noël, les habitudesde consommation sur cettepériode varient. Si la constitu-tion de stocks démarre débutnovembre, la consommationcommence début décembre. Lacollaboration et le partage deprévisions avancés avec lesdistributeurs et transporteursassurent une grande disponibi-lité. L’automatisation du sys-tème de stockage et de pickingdu centre de distribution deDongen aux Pays-Bas, qui acoûté 16,2 M€, l’optimisationdes chargements, et des demi-palettes prêtes à vendre permettent de servir plus efficacement les distributeurs. Dansle cadre de la campagne de marketing britannique, des camions spéciaux pour Noëlse sont arrêtés en 2013 dans 52 villes ; les équipes Supply Chain sont ainsi prêtes àréagir pour réapprovisionner les stocks plus rapidement. Les opérations du fabricantde boissons américain tournent 7j/7, sauf le jour de Noël, et des livraisons sont mêmeeffectuées l’après-midi de Noël. 95% des bouteilles achetées sont fabriquées dans lepays de consommation, pour plus de flexibilité vis-à-vis des besoins du client. 30%du volume livré pendant la période de fêtes l’est en moins de 36 h.■

(Wendy Manning, Coca-Cola Enterprises, Supply Chain Digital, 28/11/14)

SUEDEPrologis va construire un entrepôt e-commerce de 28.000 m²Prologis a signé un projet deconstruction pour un entrepôtclef en main de 28.000 m² àLjungby, au sud de la Suède.Celui-ci sera occupé par lelogisticien Strålfors qui ygèrera les activités de sonclient CDON Group , unimportant e-marchand local. « Le centre de distributionultra-moderne de Prologisassurera la distribution dans larégion nordique, tout en per-mettant à CDON de maîtriserses coûts », témoigne StefanLager, Responsable de l’acti-vité préparation de com-mandes chez Strålfors. Cetteplate-forme sera située dansle Prologis Park Ljungby DC 1, le long de l’autorouteE4, avec un accès direct àCopenhague au Danemarkainsi qu’à plusieurs grandesv i l les suédoises commeMalmö et Göteborg. Prologisdétient actuellement plus de350.000 m² d’entrepôts et decentres de distribution enSuède, et jouit d’un taux d’oc-cupation de 100 %. ■ PM

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OLA

BRESIL

Interroll signe un gros contrat avec Brazil Post

Le Suisse Interroll a signé un contrat d’approvision-nement avec la société américaine NPI (NationalPresort L.P.) portant sur la fourniture à Brazil Post

de six trieurs crossbelt (transversaux) et de la techno-logie de convoyage assortie sur la période 2015-2017.Il s’agit de la plus grande commande de trieurs jamaisenregistrée par Interroll depuis sa création. Dans le sec-teur postal et logistique sud-américain, Brazil Post estl’un des leaders de la prestation de services postaux.Le groupe enregistre sa plus forte croissance sur lemarché du commerce électronique entre les entrepriseset les consommateurs qui est estimé à 23 Md$ au total,avec une croissance attendue de 22 % au Brésil cetteannée. Pour faire face au volume de paquets en

constante progression et à la complexité des flux logis-tiques qui en résulte, ce service postal a confié à lasociété NPI la maîtrise d’œuvre pour un contrat de 54,5 M$ visant à développer ses capacités de tri danscinq de ses plates-formes - Jaguaré, Cajamar (deuxtrieurs), Florianopolis, Belo Horizonte et Benfica. NPI,dont le siège est situé dans la ville de Dallas FortWorth, au Texas, compte parmi les acteurs-clés du sec-teur du tri postal depuis 1978 et recense plus d’un mil-lier d’unités installées dans le monde entier en tantqu’intégrateur de systèmes. Aux termes du contratsigné entre Interroll et NPI, la livraison du premiertrieur à Brazil Post est programmée à l’automne 2015et la dernière, en 2017. ■ JPG

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DÉCEMBRE 2014 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°90 25

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INDE

La Poste à l’assaut du e-commerce

La Poste indienne se réinvente pour répondre à l’es-sor du e-commerce, en armant le postier de termi-naux portables, en mettant en œuvre des logiciels

comme le paiement à la livraison et en s’équipant de cen-tres de données. Le projet de modernisation est supervisépar un comité directeur inter- ministériel. L’objectif estde tirer profit de la demande croissante sur le marché due-commerce, estimé à 4,9 Md€ pour la livraison et lalogistique dont la valeur représente 10 à 12 % du CA glo-bal. India Post compte 155.000 bureaux de poste, ce quien fait le plus grand réseau postal au monde. Elle chercheégalement à fournir aux entreprises d’e-commerce unsystème d’intégration standard basé sur le Web et un ser-vice de traçabilité de bout en bout. Des appareils porta-tifs équiperont environ 15.000 postiers. Des systèmes desupervision en temps réel des livraisons, de paiement à lalivraison, de génération et de règlement de factures élec-troniques et d’interface avec les systèmes de traçabilitédes chemins de fer et des compagnies aériennes offrirontune visibilité complète. L’accès des clients aux servicessera multicanal. ■ (The Economic Times, 24/11/2014)

ROYAUME-UNI

Supergroup choisit Ceva

Ceva Logistics a signé un contrat à long terme pourfournir des services de gestion de fret à SuperGroup,groupe de textile britannique propriétaire des maga-

sins Superdry dont les opérations connaissent une croissanceannuelle de 20 %. Ceva, qui remplace plusieurs prestataires,opèrera la collecte auprès de nombreux fournisseurs chinois,asiatiques et indiens par air, mer et route. Il fournira des ser-vices de commission de transport, de transport aérien etmaritime vers les sites du groupe textile, en particulier auRoyaume-Uni et au Benelux. Les opérations seront géréespar les « tours de contrôle » du prestataire à Hong Kong et auRoyaume-Uni. Le logisticien gérera également des centres deconsolidation en Asie. Selon Susanne Given, Directrice desOpérations de SuperGroup, « la solution de gestion de fretintégrée de Ceva améliore grandement la visibilité et la flexi-bilité de la chaîne d’approvisionnement. C’est aussi pluscommode de travailler avec un seul fournisseur qui répond àtous nos besoins. La centralisation de nos achats de transportvia Ceva, en tirant parti de sa puissance d’achat, nous per-mettra également de réaliser d’importantes économies ». MattLaflin, Vice-Président de Ceva pour la distribution, ajoute :« Le succès de SuperGroup s’appuiera de plus en plus surune chaîne d’approvisionnement solide et rentable ». ■ CC

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MONDE

La traçabilité pour éradiquerles médicaments contrefaits

Les pays et les agences mondialescomme Interpol travaillentensemble pour enrayer le trafic

de médicaments contrefaits. La colla-boration efficace entre prestataireslogistiques, laboratoires et organismesde réglementation est un instrumentde lutte contre la contrefaçon. PourAlex Maxwell, Vice-Président dessciences de la vie et de la Santé Asie-Pacifique Moyen-Orient Afrique chezDHL Supply Chain, la contrefaçon estune menace sérieuse pour l’industriepharmaceutique et le secteur de lasanté en général. La Supply Chainjoue un rôle crucial pour assurer lalivraison de produits authentiques.DHL a mis en œuvre diverses techno-logies de traçabilité des produits phar-maceutiques. Le 3PL discute avecl’agence chinoise de sécurité du médi-cament ou avec le gouvernement aus-

tralien des lignes directrices de laréglementation du transport des pro-duits de santé. Ses experts analysentles différentes étapes de l’expéditionen termes de sécurité.L’étiquetage peut jouer un rôle majeurdans la traçabilité des produits.Depuis cette année en Chine, plus de500 médicaments doivent comporterun identifiant sérialisé. En Europe,DHL étiquette jusqu’à 180 millionsd’appareils médicaux par an. AuxÉtats-Unis, le prestataire allemandutilise le geofencing, qui comprend lesuivi des véhicules par GPS. Mais lestrafiquants de médicaments contre-faits recourent à des solutions élec-troniques pour saboter les systèmesGPS. Garder une longueur d’avancesur eux est un défi constant.Les technologies gérées par les smart-phones peuvent aussi jouer un grand

rôle pour rompre la chaîne de lacontrefaçon. En Afrique, les consom-mateurs peuvent authentifier les pro-duits en les scannant avec leurtéléphone mobile. C’est une excellentesolution pour les marchés en dévelop-pement selon Alex Maxwell. En Asie,la Chine est en avance sur les autrespays en termes de lutte contre lacontrefaçon et le transport sécurisédes médicaments ; d’ici 2015 toutesles sociétés pharmaceutiques devrontétiqueter leurs produits. C’est un tra-vail gigantesque. D’après DHL, lamême stratégie s’appliquera à l’indus-trie des dispositifs médicaux. La Coréedu Sud a des plans de mise en œuvrede sérialisation des produits pharma-ceutiques, et Singapour est très fort enmatière de surveillance. ■

(Amrita Tejasvi, BioSpectrum Asia, 25/11/2014)

CHINE

DHL SC investit massivement

113M€, c’est la somme supplémentaire que DHL Supply Chain (DSC) prévoit d’in-vestir en Chine d’ici 2020 soit, avec les 105 M€ déjà engagés en 2013, un totalde 218 M€ sur sept ans. DSC, qui vient tout juste d’ouvrir le Chengdu Logis-

tics Centre, une plate-forme de 54.000 m² dans le district de Xindu, prévoit ainsi d’éten-dre son réseau chinois avec la construction de nouveaux entrepôts à Guangzhou,Hangzhou, Wuhan, Shenyang, Shenzhen et dans la zone sous douane de Shanghai Wai-gaoqiao. Son but est d’augmenter ses surfaces d’entreposage ainsi que ses capacités detransport de 50% en Chine à horizon trois ans et de poursuivre sa couverture géogra-phique par la suite, y compris sur la zone Asie-Pacifique où le prestataire a établi pas moins de 12 nouvelles structures cette année, soit 436.000 m² de surface. Cinq autres

bâtiments, totalisant110.000 m², sont prévusd’ici fin 2015 dans cetterégion dans laquelle DSCa investi 500 M€ cesdeux dernières années. Lasociété entend ainsi aidernon seulement ses clientsinternationaux à se déve-lopper en Chine et chezses voisins mais égale-ment accompagner unnombre grandissant dedonneurs d’ordres chinoisen plein développementinternational. ■ PM

ESPAGNEFraikin ouvre unenouvelle agence à MadridFraikin, spécialiste de la loca-tion de véhicules utilitaires etindustriels, a ouvert depuis le

1er octobre une nouvelle agenceà Madrid. Cette implantationemploie trois collaborateurs et une responsable commer-ciale. Fraikin compte désormaisdans la péninsule ibérique 12 agences, 3 ateliers tech-niques, 124 collaborateurspour un CA de 52 M€. Le groupe est désormais présent dans une dizaine depays et prévoit de poursuivreson développement interna-tional. ■ JPG

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CHINE

Le fleuve Bleu, eldoradoimmobilier

La demande en immobilier logistique est boostée par la crois-sance du e-commerce en Chine, ce qui augmente le prix desbâtiments et attire des investisseurs nationaux et étrangers,

selon le Shanghai National Business Daily. Blackstone, Carlyle etPing An investissent dans l’immobilier logistique. Blackstonelance un nouveau fonds de 13 Md$ (10,6 Md€). Le développeurchinois Vanke arrive sur ce marché du fait de la récession sur lemarché du logement. Selon le Plan du Conseil d’Etat publié enseptembre, Shanghai va devenir un centre international financier,commercial et de transport pour mener la croissance le long duYang-Tsé-Kiang. Les bâtiments logistiques représentent les inves-tissements immobiliers les plus profitables à Shanghai. Les loyersy ont augmenté de 8 % par an en moyenne depuis 2008. D’icitrois à cinq ans, selon Cai Weimin, Professeur à l’Université Fudanà Shanghai, les investisseurs continueront d’investir, et ceux quicibleront la zone de libre-échange pilote de Shanghai profiterontde la plus forte flambée des prix. Le port de Yangshan, où sonttraités plus de 10 millions d’équivalents vingt pieds, sera aussiune zone à fort potentiel de croissance. ■

(WantChinaTimes.com, 26/11/14)

AMERIQUE DU NORD

Descartes s’offre Airclicpour 29,7 M$

L’éditeur canadien de solutions logiciellesd’optimisation du transport Descartes aracheté pour 29 M$ la société américaine

Airclic, basée à Trevose en Pennsylvanie, avecdes bureaux dans le Maryland et à Reading, auRoyaume-Uni. Airclic développe des solutionsmobiles en mode Saas dans le monde du trans-port, notamment pour la traçabilité et la fourni-ture de preuves de livraison du dernierkilomètre. Ses clients proviennent de divers sec-teurs comme les 3PL, l’agroalimentaire, les bois-sons, la distribution et la santé. Avec Airclic,Descartes a l’opportunité de compléter par desaccès mobiles son offre de plate-forme collabo-rative GLN (Global Logistics Network) de suivimulti-modal des marchandises et d’échange dedonnées, ainsi que de documents douaniers etcommerciaux. ■ JLR

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AUTRICHE

Spar inaugure le Pick-it-Easy Move de Knapp

C’est dans son centre régional Maria Saal, dans le sudde l’Autriche, près de la frontière slovène, que le dis-tributeur Spar Autriche a installé le 1er système semi-

automatique Pick-it-Easy Move, réalisé par Knapp. Cesystème ergonomique de prélèvement d’articles lourds et àforte rotation des palettes se caractérise par le fait que lapalette source et le support de manutention cible sont régla-bles en hauteur, ce qui permet à l’opérateur de pousser lescharges et non plus de les soulever, réduisant ainsi considé-rablement la charge de travail physique. Le centre régional deMaria Saal livre environ 150 supermarchés Spar, Eurospar etInterspar en Carinthie et Tyrol oriental. La prochaine instal-lation de postes de travail Pick-it-Easy Move est déjà prévuedans le nouvel entrepôt de distribution que Spar va ouvrir àEbergassing, près de Vienne. ■ JLR

EUROPE

Gulfstream retient Ceva pour son centre européen

Gulfstream Aerospace Corpora-tion a sélectionné Ceva Logis-tics pour gérer son nouveau

Centre Européen de distribution depièces détachées à l’aéroport d’Hea-throw de Londres. Il s’agira pour leprestataire de traiter les articles urgentset les plus utilisés par les clients de Gulfstream, au Royaume-Uni, enIrlande et en Europe Continentale. Ellesoutiendra aussi les interventionsrapides des techniciens du centre de

service de Gulfstream situé à l’aéroportde Luton de Londres et celles des mem-bres de Gulfstream Field and AirborneSupport Team (FAST) basés en Europe.Depuis 2008, la flotte européenne deGulfstream a presque doublé, passantde 109 à plus de 200 avions. La nou-velle installation comprend environ2.500 m² d’espace dédié et un service24h/24, 7j/7, sur 365j . Par ailleurs, cetentrepôt sous-douane permet à Gulfs-tream de ne pas s’acquitter des taxes

sur les stocks destinés à la réexporta-tion. Le prestataire se chargera aussi deréaliser tous les transports imports/exports, ainsi que les procédures doua-nières. Ceva travaille depuis plus de 10 ans avec Gulfstream aux Etats-Uniset lui fournit des services de gestion defret national et international depuis sesinstallations d’Atlanta. Ce nouveau sitedevrait abriter un stock de pièces déta-chées pour une valeur proche de 40 M€ à fin 2015. ■ JPG

ALLEMAGNE

Ratiodata opte pour le WMS de Viastore

L’Allemand Viastore, connu dansl’Hexagone pour ses installations d’au-tomatisation, est également éditeur de

progiciel de gestion d’entrepôt (WMS). Sondernier client en date, Ratiodata GmbH, spé-cialisé dans la fourniture d’équipements etde services informatiques aux banques,assurances et autres prestataires de servicesfinanciers, a choisi viad@tWMS pour pilo-ter toute sa logistique, à l’occasion de laréorganisation de son site de Mülheim-Kär-lich, à 80 km au nord-ouest de Francfort.Connecté à l’ERP, le logiciel gère égalementla communication avec les dispositifs RFembarqués des chariots élévateurs ainsi quele contrôle et le pilotage de deux stockeursverticaux Lean Lifts fournis par Hänel pourle stockage de petites pièces. ■ JLR

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