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Par Léo Joseph L’ex-Premier ministre de Michel Martelly et le bon ami de ce dernier, tennisman comme lui, sont dans le collimateur de la jus- tice américaine. Propriétaires de Global Voice Group (GVG), compagnie de télécommunication constituée en société commerciale dans l’État de la Floride et qui avait son siège social à Miami, les deux sont l’objet d’une enquête par le Federal Bureau of Inves t i - gation (FBI). Le bureau de Lau - rent Salvador Lamothe et de Patri - ce Baker a été perquisitionné par des agents de cette institution, après avoir été dénoncés pour frau de au détriment de la Répu - blique du Ghana, en Afrique. Cet - te action menée contre MM. Lamothe et Baker pourrait donner raison à Léo Joseph dont les arti- cles publiés dans Haïti-Obser va - teur, en 2013, faisaient état de la corruption de ministres et de chefs d’État africains par les proprié- taires de la GVG pour avoir accès à des contrats juteux, dans les télé- communications. Des sources proches du FBI ont révélé que, le gouvernement ghanéen a dénoncé la Global Group, une compagnie américai - ne, qui a, depuis, changé de rési - dence pour s’établir en Afri que du Sud et aux îles Seychelles, dans l’Océan Indien. En tout cas, laisse-t-on croire, dans ces mêmes milieux proches du FBI, il semble que le Sénégal, qui aurait été vic- time des mêmes abus faits au Ghana, ait emboîté le pas, ayant décidé de faire les mêmes dénon- haiti observateur ENglish PagEs : 11,16 VoL. XXXXIX, no. 5 New York : Tel : (718) 812-2820; • Montréal (514) 321-6434; • Port-au-Prince: (011 509) 223-0785 • Paris (33-1)43-63-28-10 30 janvier - 6 février 2019 Kreyòl : Paj 6 Fondé à New York, cet hebdomadaire est édité par la société Haïti-Observateur Group, Inc. www.haiti-observateur.ca Haïti-Observateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 812-2820 [email protected] New York: $1,00 Partout ailleurs : 1,50 $ Haïti: 20 gourdes Tél. (718) 812-2820 Lè manke gid, pèp la gaye ! Perquisition au bureau de Lamothe et de Patrice Baker HAPPENINGS ! It happened last Friday, January 25, at the Rod Laver Arena in Mel bourne, Australia, where Hai t ian-Japanese tennis star Nao - mi Osaka defeated Petra Kvito - va, the Czech two-time Wim b le - don champion, to become the new No. 1 women’s singles ten- nis player worldwide. As of Monday, January 28, the new women tennis rankings show the 21-year-old Osaka on top, replacing 26-year-old Simo - na Halep from Romania, and the 28-year-old Kvitova in second place. That’s a meteoric climb for Osa ka who, a year ago, was Continued on page 15 Un meilleur sort aux enfants des bateyes de San Pedro de Macoris LES FÊTES DE FIN D’ANNÉE 2018 LAS FIESTAS DE NAVIDAD DE 2018 Y AÑO NUEVO Un mejor destino para los niños de los bateyes de San Pedro de Macorís L’année 2018 s’est terminée sur une note différente par rapport à la tradition pour les familles des bateyes de la province de San Pedro de Macoris, en République dominicaine. Des organisations de bienfaisance et humanitaires ont conjugué leurs efforts en vue de faire des heureux de ces en - fants qui, traditionnellement, voient passer les fêtes de fin d’an- née dans le désespoir et la mo - rosité. Mais les choses ont chan - gé, à la fin de 2018, les résidents des bateyes ont connu deux occa- sions festives. Le 6 janvier 2019, plus de 200 enfants des usines El año 2018 terminó con una nota diferente a la tradición de las familias bateyes en la pro - vincia de San Pedro de Ma - corís, República Domini ca na. Dos organizaciones caritativas y humanitarias han unido sus fuerzas para hacer felices a estos niños y niñas, que tradi- cionalmente han visto pasar las fiestas de Navidad y Año Nuevo en la desespera c ión y la melancolía. Pero las cosas cambiaron, a finales de 2018, los residentes de los bateyes tuvieron dos ocasiones festi- vas. El 6 de enero de 2019, más de 200 niños de los inge- GLOBAL VOICE GROUP DANS LES LUNETTES DU FBI Une grande quantité de documents confisqués... Naomi Osaka loves her trophy. AYANT DÉCIDÉ DE « SE METTRE À TABLE » DANS LE DOSSIER DES ARMES DE SAINT-MARC LA COLUMNA EN ESPAÑOL Vladimir Paraison débarque à Miami Il souhaite obtenir « asile politique» aux États-Unis d’Amérique... La saga de l’affaire des armes de Saint-Marc, dans laquelle est mis en cause l’ex-coordonnateur de l’Unité centrale de sécurité du Palais national d’Haïti (UCSPN) Vladimir Paraison, inculpé dans le dossier de l’importation illé- gale d’armes et de munitions d’Orlando, Floride, à Saint- Marc, Haïti, avec une série d’autres personnes, y compris l’ancien directeur général de la Police nationale d’Haïti Godson Aurélus, prend un nouveau tour- nant. Il vient de débarquer à Miami (Floride) après avoir, en principe, conclu un accord avec les autorités fédérales au terme duquel il compte faire des aveux dommageables contre les acteurs de cette transaction illégale et frauduleuse. Des sources proches du procureur fédéral, à Miami, ont révélé que l’intéressé aurait Esta vez, el mismo animador posa con tres niños. Une autre phase de la distribution des cadeaux. Suite en page 2 Suite en page 14 Suite en page 7 Suite en page 12 Journal 30 janvier - 6 fevrier 2019:hO 1/29/19 4:53 aM Page 1

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Par Léo Joseph

L’ex-Premier ministre de MichelMartelly et le bon ami de cedernier, tennisman comme lui,sont dans le collimateur de la jus-tice américaine. Propriétaires deGlobal Voice Group (GVG),

compagnie de télécommunicationconstituée en société commercialedans l’État de la Floride et quiavait son siège social à Miami, lesdeux sont l’objet d’une enquêtepar le Federal Bureau of Inves ti -gation (FBI). Le bureau de Lau -rent Salvador Lamothe et de Patri -ce Baker a été perquisitionné par

des agents de cette institution,après avoir été dénoncés pourfrau de au détriment de la Répu -blique du Ghana, en Afrique. Cet -te action menée contre MM.Lamothe et Baker pourrait donnerraison à Léo Joseph dont les arti-cles publiés dans Haïti-Obser va -teur, en 2013, faisaient état de la

corruption de ministres et de chefsd’État africains par les proprié-taires de la GVG pour avoir accèsà des contrats juteux, dans les télé-communications.

Des sources proches du FBIont révélé que, le gouvernementghanéen a dénoncé la Global Group, une compagnie américai -ne, qui a, depuis, changé de rési -

dence pour s’établir en Afri que duSud et aux îles Seychelles, dansl’Océan Indien. En tout cas,laisse-t-on croire, dans ces mêmesmilieux proches du FBI, il sembleque le Sénégal, qui aurait été vic-time des mêmes abus faits auGhana, ait emboîté le pas, ayantdécidé de faire les mêmes dénon-

haiti

observateur

ENglish PagEs : 11,16

VoL. XXXXIX, no. 5 New York : Tel : (718) 812-2820; • Montréal (514) 321-6434; • Port-au-Prince: (011 509) 223-0785 • Paris (33-1)43-63-28-10 30 janvier - 6 février 2019

Kreyòl : Paj 6

Fondé à New York,cet hebdomadaire est édité

par la société Haïti-Observateur Group, Inc.www.haiti-observateur.ca

Haïti-ObservateurP.O. Box 356237

Briarwood, NY 11435-6235Tél. (718) 812-2820

[email protected] York: $1,00

Partout ailleurs : 1,50 $Haïti: 20 gourdes

Tél. (718) 812-2820

Lè manke gid, pèp la gaye !

Perquisition au bureau de Lamothe et de Patrice Baker

HAPPENINGS !

It happened last Friday, January25, at the Rod Laver Arena inMel bourne, Australia, whereHai tian-Japanese tennis star Nao -mi Osaka defeated Petra Kvito -va, the Czech two-time Wim ble -don champion, to become thenew No. 1 women’s singles ten-nis player worldwide.

As of Monday, January 28, thenew women tennis rankingsshow the 21-year-old Osaka ontop, replacing 26-year-old Simo -na Halep from Romania, and the28-year-old Kvitova in secondplace. That’s a meteoric climb forOsa ka who, a year ago, was

Continued on page 15

Un meilleur sort aux enfants desbateyes de San Pedro de Macoris

LES FÊTES DE FIN D’ANNÉE 2018

LAS FIESTAS DE NAVIDAD DE 2018 Y AÑO NUEVOUn mejor destino para los niños de los bateyes de San Pedro de Macorís

L’année 2018 s’est terminée surune note différente par rapport àla tradition pour les familles desbateyes de la province de SanPedro de Macoris, en Républiquedominicaine. Des organisationsde bienfaisance et humanitairesont conjugué leurs efforts en vuede faire des heureux de ces en -fants qui, traditionnellement,voient passer les fêtes de fin d’an-née dans le désespoir et la mo -rosité. Mais les choses ont chan -gé, à la fin de 2018, les résidentsdes bateyes ont connu deux occa-sions festives. Le 6 janvier 2019,plus de 200 enfants des usines

El año 2018 terminó con unanota diferente a la tradición delas familias bateyes en la pro -vincia de San Pedro de Ma -corís, República Domini ca na.Dos organizaciones caritativasy humanitarias han unido susfuerzas para hacer felices aestos niños y niñas, que tradi-cionalmente han visto pasarlas fiestas de Navidad y AñoNuevo en la desespera ción yla melancolía. Pero las cosascambiaron, a finales de 2018,los residentes de los bateyestuvieron dos ocasiones festi-vas. El 6 de enero de 2019,más de 200 niños de los inge-

GLOBAL VOICE GROUP DANS LES LUNETTES DU FBI

Une grande quantité de documents confisqués...

Naomi Osaka loves her trophy.

AYANT DÉCIDÉ DE « SE METTRE À TABLE »DANS LE DOSSIER DES ARMES DE SAINT-MARC

LA COLUMNA EN ESPAÑOL

Vladimir Paraisondébarque à MiamiIl souhaite obtenir « asile politique»aux États-Unis d’Amérique...La saga de l’affaire des armes deSaint-Marc, dans laquelle est misen cause l’ex-coordonnateur del’Unité centrale de sécurité duPalais national d’Haïti (UCSPN)Vladimir Paraison, inculpé dansle dossier de l’importation illé-gale d’armes et de munitionsd’Orlando, Floride, à Saint-Marc, Haïti, avec une séried’autres personnes, y comprisl’ancien directeur général de laPolice nationale d’Haïti Godson

Aurélus, prend un nouveau tour-nant. Il vient de débarquer àMiami (Floride) après avoir, enprincipe, conclu un accord avecles autorités fédérales au termeduquel il compte faire des aveuxdommageables contre les acteursde cette transaction illégale etfrauduleuse. Des sources prochesdu procureur fédéral, à Miami,ont révélé que l’intéressé aurait

Esta vez, el mismo animador posa con tres ninos.

Une autre phase de la distribution des cadeaux.

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Journal 30 janvier - 6 fevrier 2019:hO 1/29/19 4:53 aM Page 1

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Haïti-observateur 30 janvier - 6 février 20192

LAS FIESTAS DE NAVIDAD DE 2018 Y AÑO NUEVOUn mejor destino para los niños de los bateyes de San Pedro de Macorísazucareros de esta jurisdicciónrecibieron regalos en forma dejuguetes y otros regalos atrac-tivos. Anteriormente, el 3 de di -ciembre de 2018, se ofreció unhermoso regalo en forma de cenaa las familias de los ingenios azu-

careros. Además del servicio depeluquería que se ofrece gratuita-mente a las niñas.

Es el ex alcalde de Consuelo,en la provincia de San Pedro deMacorís, República Dominicana,fue el iniciador de esta iniciativa.Un activista político cercano alcandidato presidencial Luis Abi -nader, Lino Fulgencio, cariñosa-mente apodado Johnny, que habíasido elegido alcalde como inde-pendiente, tiene la intención dehacer campaña para recuperaresta posición. Apoyador incondi-cional de la Clínica Viau y de lasiniciativas puestas en marcha parabeneficiar a las familias del BateyConsuelito, el Sr. Fulgencio siguetrabajando arduamente para subeneficio, a pesar de que ya no esalcalde. Cabe recordar que susucesor desconectó completa-mente al municipio de este centrode atención médica, que tienecomo objetivo atender no sólo alos habitantes de los cañeros deConsuelito y sus familias, sinotambién a los bateyes de losalrededores.

Una iniciativa encomi-able del ex alcalde FulgencioLas familias de los bayes, espe-

cialmente las de Consuelito, queno ignoran el compromiso per-sonal de Lino Fulgencio con el -los, no olvidarán pronto esta últi-ma celebración que les organizó.De hecho, más de 200 personas,padres y madres con sus hijos,tuvieron el placer de disfrutar deuna buena comida, un hechopoco frecuente para algunos resi-

dentes de este lugar desfavoreci-do. Esto es comprensible ya quelos cortadores de caña, que son elapoyo exclusivo de sus familias,se encuentran atrapados en unsalario miserable. Como resulta-do, las familias de los bateyes notienen acceso a todas las necesi-dades de la vida que las personasque están en mejor situación nat-ural disfrutan. Es por ello que laparticipación de los peluqueros,gracias a la iniciativa de LinoFulgencio, fue muy apreciada porlos beneficiarios.

Durante la mayor parte del día3 de diciembre, más de 200jóvenes de ambos sexos tuvieronla oportunidad de interactuar, di -vertirse y socializar entre sí. Tam -bién fue una oportunidad paraque muchas adolescentes se arre -glaran el cabello por primera vez.

Esta relación natural, queexiste entre el ex alcalde y lapoblación de Consuelito y otrosbateyes de la provincia de SanPedro de Macorís, es la que inspi-ra esta última actividad, que selleva a cabo conjuntamente con elSr. Valbrun, Presidente de La Es -pañola Debout, y responsable dela creación de la Clínica Viau,ubicada no muy lejos del BateyConsuelito, y que aporta la finan-ciación. Esta institución tambiénse beneficia de la supervisión del

Departamento de Salud Públicade la República Dominicana.

Los beneficiarios del gestosolidario de Johnny Fulgencio node jaron de agradecer a su bene-factor, deseando que esta activi-dad forme parte de una tradiciónque se repetirá el próximo año ymás allá.

Segundo día festivopara los niños de losbateyesCuando se trata de organizareventos para las familias de losbateyes de San Pedro de Macorís,la Fundación La Española De -bout siempre está involucrada.Este fue el caso de la celebraciónofrecida por el ex alcalde de Con -suelo, Lino Fulgencio, el 3 dediciembre de 2018. Así como el 3de enero, en un segundo eventodiseñado por el ingeniero Francis -co Astacio, presidente de la Fun -dación para la Mejora de laCalidad de Vida y Salud (FAM-CVS).

En un comunicado de prensaemitido por el Presidente de laFAMCVS, se anunció que la FA -MCVS y la Fundación La Es -pañola Debout organizarían unacelebración conjunta, con Jean-Claude Valbrun como su fun-dador y Presidente.

De hecho, durante más decuatro horas, dijo Francisco Asta -cio, los niños de ambos sexos,cuyo número superó las 200 per-sonas, se divirtieron en el marcode esta celebración. Ade más de lahermosa recepción ofrecida, losniños recibieron juguetes de todotipo y sorpresas que cambiarontotalmente el ambiente y el estadode ánimo de la población de losbateyes. Por que generalmente seignora al fi nal del año, mientrasque la gran mayoría de las famil-ias y sus hijos están de júbilo. Labrillantez de la celebración se vioreforzada por la participación deun grupo mu sical y de actorescuya actua ción no dejó de alegraral público, que reaccionó conaplausos casi interminables.

Sin duda, el ingeniero Asta -cio, que participa en el trabajo deClinique Viau como voluntario yque decidió crear su propia fun-dación, en este caso la FAMCVS,con el fin de intensificar su asis-tencia a este trabajo, ha formado avarios miembros de su familia, enprimer lugar a su esposa.

Esta celebración, que losniños de los bateyes de San Pedro

de Macorís no olvidarán pronto,fue un gran éxito gracias a la par-ticipación de los colaboradoresdel ingeniero Astacio.

Los participantes que con-tribuyeron al éxito del FestivalInfantil de Bateyes fueron: la abo-gada Rosalba Vasquez, la Dra.Ana Iris Astacio, la abogada Gla -

dys Maria Astacio (esposa delPresidente de la FAMCVS), elingeniero Pablo Astacio, la inge-niera Dilcia Alcalda, la Dra.Dinora Alcalá, la Sra. Damasa

Astacio, la Srta. Darys Ortiz, elSr. Yeury Bazan, Yafreysy Bazany la Sra. Marlin Vasquez.El Ing. Astacio no dejó pasar laoportunidad de expresar suagradecimiento a todos aquellosque hicieron realidad esta cele-bración, ya sea a través de susdonaciones económicas o su par-

ticipación en el desarrollo y ejecu-ción del proyecto, cuyo eventopermanecerá por mucho tiempograbado en la memoria colectivade los hijos de los bateyes.

Desembalaje de bolsas y cajas de regalos antes de su

Un payaso proporciona entretenimiento para los ninos antes deque se distribuyan los regalos.

El ingeniero Francisco Astacio pose con una niña.

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Par Michelle Mevs

Se donner rendez-vous à Davosest une coutume des grands de cemonde. Pour s’y rendre, il faut yêtre membre ou invité. N’y sontpas bienvenus les citoyens ordi-naires, mais les plus illustres etfortunés.

Davos, la petite station de skide la montagne suisse, enneigéeau mois de janvier, est, en effet,connue pour être le lieu de ren-contre des grandes pointures in -ternationales, et, en même temps,

un terrain de jeu pour elles durantquatre jours... Davos, c´est tout unspectacle de pouvoir, de connais-sance, et de divertissement glam-our !

Toutes les élites mondiales,de puis 50 ans, s’y rendent avecjoie. Et, le but de ce Foruméconomique mondial consiste à y

apporter des idées, de les brasser,en vue d’ouvrir des perspectivesd amélioration. Bref, Davos estune organisation à but non lucratifqui réunit les plus puissants etcapables ayant l’immense ambi-tion d’améliorer l’état du mondesur notre planète.

Un club exclusifQu’ils soient chefs d’État, grandspatrons d’entreprises mondial-isées, ceux des grandes institu-tions internationales, chercheursou développeurs Tech., maiségalement des célébrités (rock-stars et stars d´Hollywood, etc.),des décideurs ou influenceursmondiaux, ils sont tous présents à

Davos, en janvier de chaque an -née, pour faire tourner les idées,ex poser les avancés, contribueraux objectifs programmés enagenda. Dégager des solutionsaux problèmes mondiaux en vued’améliorer l’état du monde, telest leur moto.

À l’agenda de 2019, la mon-dialisation 4.0 avec pour spéci-ficité : « façonner une architec-ture mondiale à l’ère de la qua-trième révolution industrielle ».Vaste projet à la mesure des mem-bres et participants de Davos !

Le World Economic Forum(WEF) ou Forum économi -que mondial, plus connusous le nom de Davos, c’estdu sérieux, mais égalementde la détente ou la fêtejusqu’au bout de la nuit, enmode high-society.

Par ses ateliers de réflexion, sesconférences, ses réunions, leforum mobilise les forces d’enhaut, celles qui sont ou seraientcapables de rectifier les erreurs etexcès, mais surtout en parallèle deconcrétiser des entreprises bonnespour l´humanité.

Lieu de rencontres entre dif-férents secteurs d´activitésés,lieux de réunions formelles ou in -formelles.

Reste à savoir si les popula-tions mondiales, qui ont des re -vendications pressantes et légi ti -mes, quant aux décisions encours, lui accorderaient un satis-fecit.

Comme on peut le compren-dre, le plus important y est sou-vent joué en coulisses et en toute

discrétion, mais toujours dans uneatmosphère générale d´exhaltanteconvivialité.

Quelques éléments : Seuls lesentreprises s´acquittent dudroit de participation « annuellesde 23, 800 livres ». Ils soutiennentainsi économiquement l’événe-ment. Tandis que les autres mem-bres et invités y ont l´accès libre. Le badge blanc est le plus acha-landé qu’on puisse concevoir, etouvre toutes les portes et réunionsprivées, tandis que d´autresbadges configurent des accès etrestrictions. La participation de lafemme y est a 22 % seulement. Le service de sécurité est constantet très serré, compte tenu de

l´importance des participants. « En réalité, la plupart des gensne sont pas là pour les sessions,mais pour réseauter (net-work-ing) sans relâche », rapporte The

Guardian. Ce réseautage ou « network-

ing », démarche qui consiste à secréer un réseau de relations ―pour en tirer parti ―, notammentdans un but professionnel, selonla définition de Google. Cetteactivité se poursuit jusque tarddans la nuit avec des dîners quoti-diens, des fêtes abondammentarrosées organisées par les entre-prises représentées.

Autre particularité, en général,le thème de la conférence dechaque année est souvent incom-préhensible. Et, le langage Davosmérite attention ou décodage.

Revenons en arrière sur Davos

par rapport à Haïti pour rappel-er la publication de Le Nouvellistedu 23 janvier 2014. Et nous citons : « Laurent Lamothe, qui a quitté lepays mercredi pour prendre partà cette activité, (Davos) a déjàrencontré plusieurs grandes per-sonnalités, dont Michael Dell. LePremier ministre LaurentLamothe, qui représente Haïti àce forum, s’est entretenu jeudi,avec le fondateur de la compag-nie Dell Computer, Michael Dell,selon ce qu’a indiqué un commu-niqué de la Primature. Cette ren-contre participe de la vision duPremier ministre d’attirer desinvestissements privés en Haïti,

d’y créer le plus grand nombred’emplois possible, mais surtoutd’utiliser les nouvelles technolo-gies dans la réforme de l’État ». Bien entendu, faire la promotiondu slogan « Haïti is open for busi-ness », que ce soit à Davos ouailleurs, est louable. Néanmoins,il n’aboutira jamais si les condi-tions favorables à l’investisse-ment ne sont réunies au préalable.

Ce qui n’a pas été le cas jusqu’àprésent ; et nous le déplorons.

C’était en 1971, quand lefondateur du Forum, KlausSchwab, lançait le projet deréunion annuelle au plushaut niveau, en vue de dis-cuter des pratiques de ges-tion globales sous le sigleWorld Economic Forum(WEF).Faut savoir qu’à ce jour, le man-dat de Davos a incorporé de nou-veaux centres d´intérêt à son pro-gramme initial majoritairementéconomique. La transition éner -géti que, les déclina n’en sont quequelques exemples parmi tantd´autres.

Davos touche à la politique, àl’économie, au culturel, au social,aux nouvelles technologies, auxsciences du futur, etc. Par con-séquent, l’organisation de cemon de sous de multiples aspectsy est concertée. C’est dire que l’a-genda de Davos évolue : « Il y ad’innombrables discours et ses-sions sur tous les sujets, des per-spectives de l’économie mondialeà la gestion du stress », soulignela BBC.

Le hashtag #WEF permet detout suivre live en directe sur latoile. Les conférences et travauxdes plus grandes personnalités dece monde sont propagés sur lesréseaux sociaux atteignant unlarge public.

Quelques illustresparticipants del année 2019Jair Bolsonaro, le «Trump tropi-cal» y a fait son discours pop-uliste express de 6 minutes; TonyBlair y rencontre ses collabora-teurs du continent africain dé -mon trant son intérêt continu pourl´Afrique; Bill Gates s’exprimesur sa fondation et confie aumicro de Barbara Walters qu´ilpense que le système mondial estcorrect, mais nécessiterait un tun-ing ou réajustement ; ou encoreBono, la star altermondialiste yexpose sa vision du monde.

Le plus fervent participant dece Forum économique, Sir DavidAttenborough, âgé de 92 ans,s’exprime lui-aussi sur la conser-vation de la planète terre, faune et

flore. Le Britannique est unbroadcaster de renommé mondi-ale. Wikipedia le décrit comme«le grand communicateur, l’édu-cateur hors pair » et « le plusgrand diffuseur de notre temps ». De nombreuses autres personnal-ités sérieuses, studieuses, intéres-santes, des spécialistes dans desdomaines les plus divers y par-ticipent. Actuellement, de jeunes

activistes y sont conviés. Domaine scientifique, social,

éco nomique, etc., ils y partici -pent exposant leurs recherches,établissant leurs hypothèses, di -vul guant leurs opinions sur desversants les plus divers en rapportau monde.

Quelques-uns des personnagespolitiques les plus remarqués yparticipent. Citons : Antonio Gu -ter res, le secrétaire général desNa tions-Unies; les ministres ja -ponais et néo-zélandais ShinzoAbe et Jacinda Ardern; la chan -celière allemande Angela Merkel,le roi Abdallah de Jordanie, leprince William du Royaume-Unis.

Les grands absents deDAVOS en 2019Dans cette catégorie, citonsd’abord Donald Trump. Tropoccupé, il s’est abstenu de s’yren dre pour y reprendre son«show », comme il l´a fait en2018. De fait, il s’engageait dansun bras de fer corsé avec le Con -grès américain causant le shut-down le plus long de l´histoire desÉtats-Unis. Theresa May, du Royaume-Unis, empêtrée, oscillant entre lesjoutes au Parlement britannique etle difficile aboutissement du traitéde sortie de son pays de l´Europe: le Brexit. Emmanuel Macron fortementcontesté dans son pays, faisantface à une insurrection aux reven-dications fiévreuses des contes-tataires : les gilets jaunes; Vladimir Putin était égalementtrop absorbé à réorganiser la zonedévastée du Moyen-Orient :Syrie, Libye, Irak, etc.; en pour -par lers continu avec l’Iran et laTur quie, et taclant les Balkans,l´Ukraine, réservant un sort funè -bre aux activistes, russes entreautres... Xi Jingpin préoccupé par laguerre commerciale sino-améri-caine et les réformes internes duparti au pouvoir en Chine.

La Cnn pose la question sur lesort de Davos : Serait-il unmode de représentation péri -mée, considérant les récrimina-tions populaires en cours ?

Haïti-observateur 30 janvier - 6 février 20193

Michelle Portes Mevs

REGARD DE LA FENÊTREDavos : Plus qu´une simple conférence

Panneau geant indiquant la tenue du Forum.

La ville alpine de Davos.

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Par Rosie Bourget

Comment accepter nos diffé-rences ? Souvent, on est persuadéd’avoir raison ou la science infu-se, de détenir la vérité, ou d’être

mieux placé pour savoir. Tou -chons la cible en plein centre.Nous ne sommes pas obligésd’être tout le temps d’accord avecles autres, que ce soient nosparents, notre conjoint, nos amis,nos voisins ou notre patron. Noussommes libres d’avoir nos opi-nions et de les exprimer, tout ensachant évidemment respectercelles des autres. Je n’apprends

jamais autant que lorsque je parleavec quelqu’un qui diffère de moipar son point de vue, ses idéauxou sa manière de concevoir leschoses. Lui permettre de s’expri-mer dans sa différence est très im -portant, car il nous permet, en mê -me temps, d’apprendre de cettedifférence et de pouvoir, ensuite,choisir, en toute connaissance decause, de garder son propre pointde vue ou, au contraire, d’adhérerau point de vue de l’autre. Nosdifférences ne nous empêchentpas de vivre ensemble. Au con -trai re, elles nous enrichissent,nous permettent de faire de cha -que jour un apprentissage de lafaçon de penser, de la façon devivre et des coutumes des autres.La différence est une qualité, ellene devrait en aucun cas être unfrein à l’amitié, ou même àl’échange, à la conversation.

Je ne trouverais pas normalqu’au 21e siècle les Haïtiens nepeuvent pas s’entendre, voire cul-tiver l’esprit de tolérance, l’amourdu prochain l’un envers l’autre.Encore une preuve de sous-déve-loppement, de manque d’éduca-tion, de manque de savoir-faire oude fair-play, comme vous voulezl’appeler. À partir du moment oùces gens-là prennent consciencede leur mentalité restreint, le pays« Haïti » qui, fut un temps, « La

Perle des Antilles », ne devraitplus être très mal vu comme lapoubelle des Antilles. Les diffé-rences n’empêchent rien. Con si -dérant que nous vivons dans unmonde interdépendant, elles sontau contraire très importantes.Soyons réalistes, si nous étionstous pareils la vie serait tropmonotone.

Dans notre communauté,est-il possible d’être d’accordpour ne pas être d’accord ? Est-cequ’on est obligé de s’entredéchi-rer à longueur de journée mêmeen temps de fête ? Où sont passésnotre sentiment d’appartenance ?Notre empathie ? Notre esprit defraternité ? Divergence d’opi-nions, avouons que c’est uneliber té qu’on s’offrirait bien. Unedivergence d’opinion n’est pastoujours une mauvaise chose.Oui, cela peut gruger l’énergie etla détermination des gestionnai -res, des entrepreneurs et des em -plo yés, miner leur moral et leurefficacité. Mais la divergence d’ -opinion peut aussi relancer la dis-cussion, créer une saine rivalité,identifier les problèmes à ré sou -dre et stimuler l’énergie créatricedes parties prenantes pour arriverà des solutions novatrices. La cléest de gérer le conflit plutôt qued’essayer de l’éviter.

Voici ce qui se passe quandvous essayez d’éviter un conflit.Le malaise subsiste en cachette. Ilgénère un sourd ressentiment etdes rivalités malsaines. Des gensqui n’ont rien à voir avec le pro-blème ont l’impression de devoirprendre parti, au risque d’êtreignorés quand des décisions im -portantes seront prises. Il est pré-férable de garder un œil sur lesdivergences qui peuvent dégéné-rer en conflit, voire les mettre àjour si elles menacent de se trans-former en bourbier.

Il est inutile d’essayer d’évi-ter les divergences d’opinions.Chaque fois que deux personnesou plus se rencontrent, dans le butde réaliser quelque chose d’im-portant, il y a inévitablement desdésaccords sur les objectifs, sur cequi est important et sur la meilleu-re façon d’atteindre le but. Consé -quemment, les divergences peu-vent se manifester à propos desvaleurs (le pourquoi), des objec-tifs (le quoi) et des moyens (lecomment). Autrement dit, lesobjectifs sont tangibles et peuventêtre atteints. Tandis qu’il est tou-jours voué à l’échec d’essayer dechanger la personnalité d’autrui.Quand les positions de départsont connues, nous pouvons com-mencer à travailler sur la solutiondu problème. Dans beaucoup decas, pour ne pas dire la majorité,je trouve que le terrain d’entente

est supérieur à ce que les partiessont prêtes à admettre au départ.Je constate souvent que les gensdisent presque la même chose,mais en des termes différents, ouencore qu’ils accordent plus depoids à certains facteurs ou cri-tères.

La chose importante à nepas oublier dans tout cela, c’estque les gens s’accrochent à leursopinions pour des raisons vala -bles à leurs yeux. Il ne sert à riende dénigrer les valeurs, les buts oules approches des autres parcequ’ils vous semblent un peumoins rationnels que les vôtres.La solution consiste à se baser surla valeur extrinsèque des énoncés

et à rechercher un terrain d’enten-te. Il arrive parfois que les élé-ments résiduels de la mésententesoient insurmontables et que lameilleure solution soit une sépa-ration temporaire ou permanente.En pratique, toutefois, les désac-cords résiduels peuvent habituel-lement être mis de côté pendantun moment, alors qu’on travailleà régler le conflit principal ou àmettre en place des mécanismespour contrebalancer les problè -mes restants ou les minimiser parrapport à l’ensemble du projet.

[email protected] (Maîtrise en travail social)Poète/écrivaine

4 Haïti-observateur 30 janvier - 6 février 2019

HAITI-OBSERVATEUR EN LIGNEEn attendant la construction du nouveau site,l’édition hebdomadaire peut être téléchargée :haiti-observateur.ca

Ensuite cliquez sur ARCHIVES, puis choisissezl’édition courante ou celle désirée.

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<[email protected]>509-3458-5968 or 509-3458-105

Divergences d’opinions

Journal 30 janvier - 6 fevrier 2019:hO 1/29/19 4:53 aM Page 4

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5Haïti-observateur 30 janvier - 6 février 2019

noTE DE PRESSELA PREMIÈRE EnCYCLoPÉDIE D’HAÏTILAPREMIÈRE EnCYCLoPÉDIE D’HAÏTIVient de sortir des presses des « ÉditionsAupel » (Canada), le TROISIÈMETOME de l’œuvre colossale préparée parl’ancienne Présidente de la Républiqued’Haïti, 1ère femme Juge et magistrat àla Cour Suprême, maître Ertha PascalTrouillot : « « L’ENCYCLOPÉDIEBIO GRAPHIQUE D’HAÏTI » » .

Une mine de renseignements précieux,cet ouvrage unique, à rigueur scienti-fique, fruit de plus de cinquante annéesd’écriture et de recherches ininterrom-pues, plus de deux siècles d’anthologiehumaine, d’illustres personnages, serévèle une réalisation titanesque, issued’une ardeur presque sacerdotale et

d’une ténacitésans faillepour illustrerle passé histo-rique d’Haïtià travers sesa c t e u r s ,témoins ouassistants quiont forgél’idéal de cecoin de terre.Œ u v r epatiemmentélaborée pour

être livrée dans sa forme achevée :

Présentation parfaite — Haut degamme Reluire soignée .. Incrustationsor .. Signet en tissu et tranchefile ..Tranches de tête, de pied et de gout-tière dorées. Plus une édition de luxe.

« L’Encyclopédie Biographiqued’Haïti », vrai travail de bénédictin, col-lige les personnalités d’Haïti oud’ailleurs dont les travaux ou lesprouesses ont influencé le devenir de lasociété haïtienne.

« L’Encyclopédie Biographique d’Haï -ti » est le tribut des nuits de veille attar-dée, de quêtes incessantes , de fouillesdans les bibliothèques privées et publi -ques, dans les archives nationales ou defamille ; de renseignements ou témoi-gnages, de consultations, de traitementdes données ; d’inscriptions gravées surles stèles des monuments publics et lieuxde repos ; d’interrogatoires incessantes etvérifiables posées aux descendants ; deréférences photographiques puisées àmême les trésors ancestraux ; de visitedes grandes capitales du monde en quêted’informations éparpillées et inédites,ect.

« L’EncyclopédieBiographique d’Haïti» se veut le recueildes gloires, des peines et misères enre-gistrées dans le tissu social, et illustréespar des personnages hors du commun.

« L’Encyclopédie Biographique d’Haï -ti » n’est pas un ouvrage politique. Com -

me le soutient le préfacier du 3èmetome : « Ce n’est pas un annuaire, ni unlivre d’histoire événementielle. Ce n’estpas un panégyrique ni un Who is Who.N’y cherchez aucune malice, car il n’yen a pas ».

L’ouvrage est sans prétention littéraire. Ilrenseigne, informe, rappelle, instruit,réhabilite, honore et vise un futur histo-rique amélioré et positif. Comme touteœuvre humaine, il appelle à s’améliorer,à s’agrandir dans la continuité, par denouvelles silhouettes, de nouvelles fi gu -res emblématiques, de nouveaux entrantstirés dans la vaste galerie nationale.

Que ceux qui brûlent du désir de renaîtreavec le peuple d’ Haïti et son épopéeviennent s’abreuver à la source fécondedes pages glorieuses de son histoiretoutes scellées du souffle épique et appré-cier en hommage posthume à Ernst et enadmiration reconnaissante à Ertha qui,seule, durant des décennies, a parachevéles quatre (4) volumes livrés aujourd‘huià la délectation des lecteurs.

FAITES VOTRE COMMANDE, TO -MES I ; 2 ; 3 ; 4 ; OFFREZ ENCADEAUX POUR : ANNIVERSAI-RE, FIANÇAI LLES, MARIAGE,NOU VEL AN, GRADUATION, SOU-VENIR DE FA MIL LE, BIBLIO THÈ -QUE PRIVÉE, UNIVERSITAIRE,CON COURS DE TOUT GENRE, PRI -ME D’EXCELLENCE, PRÉSENT ÀUN VIP, COLLECTIONNEUR, CA -DEAU PRÉSIDEN TIEL, DIPLOMA-TIQUE OU CONSULAIRE. En toutesoccasions, OFFREZ OU PROCUREZ-VOUS UN CADEAU DE CLASSE,UN CADEAU ROYAL, appeler : «EN -CY CLO PÉDIE BIOGRAPHIQUE D’ -Haï ti ». Le tome 4, déjà sous presses,sera bientôt disponible.

Voici les voies et moyens :

PHONE : 347 – 697 – 9457

Adresses :a) E – MAIL :

[email protected]

b) Mme Ertha Pascal Trouillot

GLEN OAKS, N Y 11004 - 0309

BESoIn D’UnE AMBULAnCE PoURSAUVER DES VIES

La clinique JACQUES VIAU du batey deConsuelito, en République dominicaine, inaugurée le 6mai 2016, commence à fonctionner, avec un équipe-ment trop modeste pour garantir un accueil adéquat dela communauté de façon pérenne.

Il y manque encore un outil important et indispensablepour le transport des malades dont l’état de santé néces-siterait des soins appropriés et urgents. Il est donc d’uneextrême importance que la clinique puisse disposer,dans les meilleurs délais, d’une AMBULAnCE

EQUIPEE et digne de cenom. Or, les fonds manquentpour l’acquisition immédiated’un tel équipement qui per-mettrait de garantir le fonc-tionnement, de jour commede nuit et 7 jours sur 7, duservice des urgences de l’éta-blissement.

Actuellement, cette clinique ne dispose que d’unearmoire à pharmacie, de quelques sièges, d’une table deconsultation et d’un dortoir destiné au personnel médi-cal.

La clinique dessert non seulement la communauté dubatey de Consuelito, qui compte une population de24 000 habitants, mais elle est aussi destinée à l’accueildes malades de plus d’une douzaine de bateys avoisi-nants, dans un rayon de quinze kilomètres. Il s’avèredonc indispensable que le service des urgences de la cli-nique puisse disposer d’une ambulance équipée pou-vant assurer, de façon permanente et en toute sécurité,le transport des patients dont l’état de santé nécessiteune prise en charge pour un transport urgent et dans desconditions satisfaisantes.

Dès l’ouverture de la clinique, le personnel médicalassure plus d’une trentaine de consultations par jour auprofit des seuls habitants du batey de Consuelito, quisont en mesure de se présenter à l’accueil par leurspropres moyens. Il va sans dire que ceux qui ne peuventse déplacer restent cloués chez eux, au lit et privés desoins médicaux dont ils auraient besoin de toute urgen-ce.

C’est pour toutes ces raisons que l’ASSOCIATIONHISPANIOLA DEBOUT, seule initiatrice de laconstruction de la clinique « JACQUES VIAU » dansle batey de Consuelito, en République dominicaine,lance un appel pressant aux généreux donateurs poten-tiels, aux fins de recueillir les fonds nécessaires pourl’acquisition d’une ambulance équipée, outil indispen-sable pour le fonctionnement adéquat du service desurgences de cet établissement médical.

Je rappelle que l’ASSOCIATION HISPANIOLADEBOUT est reconnue d’intérêt général par les autori-tés françaises et bénéficie du statut d’entreprise huma-nitaire d’utilité publique.

Par conséquent, les donateurs bénéficieront automati-quement, pour leur don, d’une exonération fiscale àhauteur de 60 %, s’il s’agit d’une société, et de 66 %s’agissant de la donation d’un particulier. Les dons peuvent être adressés à : l’ASSOCIATIONHISPANIOLA DEBOUT

Ertha Pascal Trouillot, avocate.

Ertha Encyclopedie Book Picture

Journal 30 janvier - 6 fevrier 2019:hO 1/29/19 4:53 aM Page 5

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Gen bagay ki te pase nan mwaoktòb la ki ase enpòtan ke nou pakab kite yo san nou pa pale de yo.Pa egzanp, apre manifestasyon17 oktòb yo, prezidan Moyiz teranvwaye plizyè gwo bwa ki t aptravay Opalè. Li revoke WilsonnLalo (Wilson Laleau), ki te direk-

tè kabinè prezidan an, Naòm Dò -vil (Nahorme Dorvil) vin ran-plase l. Gen Iv Jèmen Jozèf (YvesGermain Joseph), sekretè jeneralnan Palè, ale tou. Se Jan IbèLebren (Jean Hibert Lebrun) ki teranplase l. Tou 2 ranplasan sa yo,younn se mounn Madan Mateli(Martelly) e lòt la t ap travayOpalè depi sou Jan-Klod Divalye(Jean-Claude Duvalier).

Anfen, se 16 lòt konseye, toutgrad met ansanm, ki pèdi djòbyo. Prezidan an te vle fè mounnkonprann l ap netwaye. MenmJòj Estanli Lika (Georges StanleyLucas), ki te youn konseye nanafè etranjè nan Wachintonn, toutonbe. Men 2 jou pita, prezidanan te reprann kèk ladan mounn lite voye ale yo. Kanta pou Wil -sonn Lalo ak Iv Jèmen Jozèf, yopa ladan l. Fò m di nou ke nontou 2 mesye sa yo parèt ran rapòKomisyon Sena a sou kòripsyonak bon konduit, sètadi mounn kipa gen dwèt long siperyè.

Se le 26 oktòb, jij DyenèlLeme ran (Dieunel Lémeurant),nan Sen Mak, te pase lòd areteGòdsonn Orelis (Godson Orélus)e fèmen l nan prizon menm lè a.Se msye ki te direktè Polis nasy-onal la sou gouvènman MichèlMateli. Selon sa jij la dekouvrinan ankèt li t ap mennen soukomès zam anba chal ki t ap fèt,se Orelis ki te siyen otorizasyonpou zam ki te debake Sen Maknan mwa septanm 2016. Se 2 frèJozèf (Joseph), Jimmy ak Juniornan Ōlando, an Florid, ki te kon-tak bò isit. Se yo menm ki teachte e transpòte zam yo SenMak nan mwa septanm 2016.Kòm depi 7 fevriye 2016, gou-vènman yo a te deja atè, yo pa tgen tout latitid yo te genyen opar-avan nan Ladwann Sen Mak la.Se konsa yo te konfiske zam yo.Okontrè, tribinal federal nanMiami gen tan tradui younn nan2 frè yo devan Lajistis isit. Sa tefè gwo bri nan laprès.

Jouk kounnye a, ansyen chèfPolis la nan prizon e jij la te metmanda dèyè youn bann lòt.Okon trè, younn ladan yo, Ronald

Nelson, ki gen ti non jwèt Roro,bon zanmi Mateli, te nan repeti -syon pou mizik kanaval ansanmak Michèl Mateli epi Jovnèl Mo -yiz, semèn pase a, nan Pòtoprensla. Sekirite Lapolis te fè kenken,men yo pa ka met men sou Roro,k ap jwi de sa nou rele enpinite.Kivedi yo gen dwa fè sa yo vlenan savann lakay papa yo a.

Anvan nou rantre lakay pou nal chita sou mwa novanm nan, kichaje koule ba, n ap chita soumwa novanm nan peyi isit. Sa kte pase Ozeta-Zini se kòm younsiyal pèp la bay otorite yo ki kon-prann yo ka taye banda yo opou-vwa san okenn krentif. Jan yo aji,se kòm si yo di w se chèf yo ye,yo gen dwa fè sa yo vle. Sa k pakontan anbake. Men se byenkonte, mal kalkile !

Se nan dat 6 novanm eleksy-on yo rele « mi-mandat » yo te fètOzeta-Zini. Se te eleksyon pouyoun gwoup senate ak depite, sayo rele Congressmenbers. Epitoute gen plizyè pòs gouvènè ki te anbalan. Pou Sena a, repiblikenkenbe majorite a avèk 53 syèj.Demokrat yo gen 47. Menm si

yo gen lamajorite, repibliken apbezwen vòt demokrat nan anpillwa yo ta vle pase, paske laplipamande 60 vòt pou yo pase.Kivedi, y ap bezwen 7 demokratavèk yo pou pase sèten lwa,menm bagay pou demokrat yo kap bezwen repibliken si pou yopase youn lwa yo ta vle.

Men kote bagay la te vrèmanchanje, se lè demokrat yo te pase

pran 41 syèj nan men repiblikennan Chanm depite a. Selon sa yot ap di anvan eleksyon an, se 23syèj ase demokrat yo t ap bezwenpou pran kontwòl Chanm depitea. Men jan nou wè l la yo prèskedouble chif la. Kounnye a, demo -krat gen 235 syèj epi repiblikengen 198 nan Chanm depite a, kigen youn total de 435 syèj. Gen 2

syèj ki vid. Pou la premyè fwagen 102 fanm nan Chanm depitea, pi fò ladan yo se demokrat,plizyè nwa e menm youn dam kise mizilman.

Nou wè enpòtans vòt la.Gade kijan prezidan DonalTwonp (Donald Trump) oblijebat ba nan kesyon gouvènman anke l te fèmen an, sa yo rele « shut-down » nan. Depite Nancy Pelo -si, ki prezidan Chanm depite a, tekenbe fèm, li di pa gen kras lajank ap met nan bidjè a pou mirayprezidan an di l ap monte soufwontyè ant Eta-Zini ak Meksikla.

Anviwon ui san mil (800000) anplwaye Leta gen tan pase2 kenzèn san touche. Nou te pre-vwa sa k te pral rive. Men sa noute ekri nan jounal 16-23 janvye a,nan kolòn « Nouvelles Brève » la: « Le gouvernement serait vrai-ment affecté si les aiguilleurs s’a-joutent aux autres amployés, telsles agents de sécutié chargés dela vérification des passagerspour se faire entendre. . . . Unofficiel de la “ National Air Traf -fic Controllers Association (NAT -CA), l’organisation qui répré sen -te les aigilleurs, a lancé un aver-tissement hier (mardi 15 janvier)disant que si la fermeture devaitcontinuer durant quelques mois,il n’y aura plus d’employés surqui compter, parce qu’ils ne peu-vent continuer à travailler sansrémunération ».

Nou te wè bagay sa a t ap finian katastwòf. Nou te fini analiz lakonsa : « Pourtant, selon Asso -cia t ed Press, 10 000 des aiguil -leurs au service de l’Adminis trat -ion fédérale sont considérés ‘essentiels ’, donc ne pouvant pasfaire de grève. Alors il faudraalerter la Garde nationale pourarrêter les contrevenants et lesforcer à travailler – sans salaire.Cela mènerait tout droit vers unedictature – pour les beaux yeuxdu président ! »

Enben, kontwolè yo pa fèkras grèv, yo annik rele « sick »,yo malad, yo pa ka vin travay.Epi tout sitèm avyasyon nan zònlès Eta-Zini an vin afekte, Nou -yòk ladan l tou. Avyon pa kavole. Prezidan Twonp te devanres ponsablite l : Se voye aretemounn k ap rele « sick » yo, men-nen yo nan travay de fòs, osnonfè bak. Vandredi swa (25 janvye),prezidan Twonp fè bak, li oblijesiyen lwa pou louvri gouvènmanan. Li di se jis pou 15 fevriye, siyo pa ka jwenn youn antant, l apfèmen gouvènman an ankò. Fwasa a li p ap fasil pou li. Sa semechanste pou fè mounn soufripandan w ap fè rechiya tankou timounn gate : « O wi, ban m 5milya 7 san milyon dola poumiray mwen an. San pa sa, mwenp ap louvri kras gouvènman ! »Byen jwenn ak byen kontre !

Nou wè kijan vòt la enpòtan.Si nan mwa novanm mounn yote vote pou repibliken ankò nanChanm depite a, prezidan an t apgen tou 2 Chanm lejislati a soukontwòl li, jan sa te ye anvan 6novanm nan. Poutan, li pa t fèanyen avèk miray li a. Se paskeanpil depite demokrat pa dakò.Se ansyen prezidan Chanmdepite a, Tim Ryan, gwo repib-liken, ki te di sa nan youn diskouchaje ak emosyon, dènye diskouli t ap fè, paske li wete kò l nanpolitik Wachintonn nan. Se pou -tèt sa, nou- menm Ayisyen ki«sitizenn », se pa chita lakay noulè eleksyon. Se vote pou mounnk ap defann enterè nou.

Nan kout kat la, mwen man -ke bliye sa k te pase nan elek syonpou gouvènè yo. Repi bliken tou-

jou gen plis gouvènè pasedemokrat. Men kan menm yopèdi 6 pòs, soti nan 33 tonbe nan

27 epi demokrat yo monte 23 sotinan 17 ke yo te genyen anvaneleksyon 6 novanm yo. Epi nantèritwa Eta-Zini yo, ki panko Eta,tankou Pòto Riko konsa, demo -krat gen kontwòl 4 epi repiblikenanchaj younn. An palan de sa,majistra kapital peyi a, ki rele«District of Columbia » osnonWashingon, D.C., se youn demo -krat. An plis de sa, Komisè gou-vènman an (Attorney General) se

pa sèlman youn demokrat, mense youn Ayisyano-Ameriken kirele Kal Rasin (Karl A. Racine).An palan de Ayisyen ki montebyen wo nan eleksyon 6 no -vanm yo, gen komisè gouvèn-man pou Leta Ilinwa (Illinois), kigen gwo vil Chikago a. Enben seKwame Raoul, Ayisayano-Ame -ri ken, pitit ansyen defen JaninRaoul. Mon nonk msye se te

kamarad ki te abite nan pansyonansanm ak Leo Jozèf (Joseph)nou an depi Ayiti. Gen anpil lòtAyisyano-Ameriken ki te eli,men sa ki te pi atire atansyonmounn se majistra komin PalmBeach la, an Florid, kote prezidanTwonp gen gwo pwopriyete sayo rele Mar-a-Lago a. Okontrè,kounnye a li gen youn lòt tit :«Winter Palace » (Palè pousezon livè). Se la l al pase vakanslè l fè twò frèt nan Wachintonn. Ebyen souvan, li pa tann fredi poul al jwe gòlf anba a.

Enben, se majistra Mak Bèna

(Mack Bernard) ki anchaj komiPalm Beach la. Menm jou kòlègli yo te vote pou mete msye man-jistra, prezidan Twonp t ap vinnan Mar-a-Lago. Epi nouvomajis tra a te gen youn mesaj pouli. Gwo tit jounal lavil la te di :«New Palm Beach County ma -yor to Trump : My native Haitiisn’t a s ― hole country ». (Nou -vo majistra komin Palm Beach ladi Twonp : « Peyi kote m soti a sepa you twou k.k ».) Vwala keprezidan ameriken an, ki pa ren-men Ayisyen, tonbe anba younmajistra Ayisyano-Ameriken kipa nan rans. Kisa prezidan an pralfè la a ? Deplase Mar-a-Lago. Sil te gen tan rive diktatè, li ta paselòd mete majistra sa a atè, petètmenm voye l nan peyi san chapo.

Ann rantre Ayiti pou n tandedeblozay. Asireman nou pa kabliye 13 novanm. Se nan dat sa ake yo te fè masak Lasalin nan(«Le Massacre de la Saline » ).Yo touye 71 kretyen vivan, ga -son, fanm ak timounn tou. Yo tepiye epi boule kay. Yo fè kadejaksou plizyè nan medam yo. Selonrechèch 2 òganizasyon dwamounn te fè, se gouvènman anmenm ki te dèyè gwo krim sa a.Se sa Fondasyon Je Klere, anpremye te jwenn. Li te gen tanprepare youn rapò le 16 novanm,3 jou apre gwo krim nan, 2 jouanvan 18 novanm, paske se teyoun fason pou entimide pèp laki t ap prepare pou pran lari jou18 la. Kòm nou konnen, se le 18novanm 1803 zansèt nou yo tebat Lame Franse NapoleyonBona pat la (Napoléon Bona par -te) pou ban nou lendepandans.

Kanta pou Rezo NasyonalDwa Moun (RNDDH an franse),ki te gen plis tan pou fè travay lia sou Masak Lasalin nan, li bayanpil plis detay sou sa k te pase a.Li bay non tout mounn yo tetouye yo, menm sa ki diparèt, keyo pa jwenn kadav yo. Bagay kipi rèd, RNDDH ekri pou di seyoun « Massacre d’État ». Epinou konn pouki sa ? Prezidan ank ap fè revanj, paske yo di semounn Lasalin ki te grennenwòch sou li ak tout ekip li a lè li tal depoze bouke flè sou tonmAnprè Desalin (Dessalines) nanPon Wouj, nan dat 17 oktòb la.Madan prezidan an pa inosan nansa k pase a, paske se li ki t alrankontre chèf gang pou reglekesyon an. Masak sa a pa ka retekonsa, menm lè gouvènman anpa janm louvri okenn ankèt sousa. Epi mounn ki t ap kenbe kozea anvi, yo jwenn mwayen poufèmen bouch yo. Radyo Kiskeyase pi gwo egzanp la. Na tounensou sa nan mwa desanm, lè noupral fèmen bwat Retrospectif la.

Nan dat 17 novanm, MoyizJan-Chal, ansyen majistra ti vilMilo a, nan Nò, tou pre OkapAyi syen, ansyen senatè la Repi -blik, kandida alaprezidans toudènyeman, lanse mouvman dra -po nwa-e-wouj la. Li di se draposa a ki vrè drapo Desalin nan. Libliye tout tan li te majistra ak sen-atè se anba drapo ble-e-wouj la lite prete sèman.

Tout mounn te wè se te younfason pou atire atansyon sou liyoun moman kote bagay ki te pienpòtan pou peyi a se kesyonPetwoKaribe a. Antouka, kòmse Nèg Nò, msye gen anpil pati-zan nan zòn nan. Se konsa msyeal Vètyè ak patizan l yo epi nouwè youn jennonm enganm gren -pe ma drapo a, li monte jouk anlèepi li mete drapo nwa-e-wouj laki te pran flote. Kòm pa t gendrapo sou ma a, msye tou deklare

6 Haïti-observateur 30 janvier - 6 février 2019

KreyòlGRENN PWONMENNENM te vle fini ak « Retrospectif »la, men n ap pran youn lòt semèn

Jovnel Moyiz te oblije retePotoprens pour fet Vetye. Menkwa manman w, men kwapapa w, vin pile.

Premye minis Jan Anri Seyandi l ap jwenn kob Petwo-Karibe a. N ap tann li.

Prezidan Twonp chef lakay li,nan Mezon Blanch la. Men lipa ka jwenn lajan pou l batimi li a.

Senate Kal Mira Kantav elikom nouvo presidan Sena a.

Depite Gari Bodo retounenkom president Chanm depitea.

Depite Nancy Pelosi, cheflakay li tou. Li di li pa p baysenk pou bati okenn mi.

Suite en page 13

Journal 30 janvier - 6 fevrier 2019:hO 1/29/19 4:53 aM Page 6

Page 7: Kreyòl : Paj 6 hait i observateurhaiti-observateur.org/wp-content/uploads/2019/01/H-O-30-jan-2019.pdf · raison à Léo Joseph dont les arti-cles publiés dans Haïti-Observa-teur,

7Haïti-observateur 30 janvier - 6 février 2019

Par Raymond A. Joseph

Le vote d’Haïti, le 10 janviercourant, lors des débats à l’Or -ganisation des États Amé ri cains(OEA), sur la reconnaissance ounon, du second mandat présiden-tiel de Nico las Maduro, a faitcouler beaucoup d’encre et desalive. On est allé jusqu’à accuserle président Jovenel Moïse detraître envers son « frère », ettraiter de pusillanime la diplo-matie haïtienne. Bien que je nesois pas un supporteur du prési-dent Jovenel Moïse, j’ai tout unautre point de vue sur la question.

Que ceux-là qui traitent M.Moïse de traître comprennentbien que les relations entre leVénézuéla et Haïti remontent àl’indépendance de ce pays, en1816, quand Haïti, phare de la lib-erté dans l’hémisphère occiden-

tal, sous le gouvernement ded’Alexandre Pétion, avait fourniau futur « Liber tador », SimonBolivar, ce dont il avait besoin,même une petite presse, pour allerchasser les colons de son paysainsi que d’autres en Amériquelatine.

Une décennie plus tard, Bo -livar organisait le « Con grès dePanama », une première tentativede formation d’une alliancehémisphérique pour contrecarrerles manigances d’anciens colonsvou lant reconquérir leurs anciensterritoires, auquel Haïti ne fut pasinvité. Mais, bien sûr, les États-Unis d’Amérique (EUA) avaitreçu une invitation. Est-ce direque, de sitôt, Simon Bolivar avaittrahi ses bienfaiteurs ? Sansdoute, les EUA, pays esclavagistejusqu’alors, conditionnait sa pré -sence au sommet à la non-partici-pation d’Haïti, pays rebelle sous

embargo américain et d’au trespuissances de l’heure.

Que dire du vote vénézué lien,en 1962, contre l’Haïti de Fran -çois Duvalier, vote géné rale mentapplaudi ? Était-ce un vote contreHaïti ou contre Duvalier ? Puisl’embargo dé crété par Jean-Ber -trand Aristi de contre son pays,avec l’appui de tout l’hémisphère,y compris le Vénézuéla, était-ceune trahison de cette nation-sœurd’Haïti ou un vote contre les mil-itaires ?

Trêve d’exemples ! Mais ilme plaît de citer le fameux hom -me politique anglais John Temple(Lord Palmerston), au 18e siècle :« Les pays n’ont pas d’amis, maisdes intérêts». Puis, c’était devenuplus di rect: «L’An gleterre n’a pasd’amis éternels. L’Angleterre n’apas d’ennemis permanents.L’Angle ter re n’a que des intérêtséternels et perpé tuels».

N’est-ce pas vrai que Char lesde Gaulle, un siècle après, avaitrepris la même réflexion lorsqu’ildisait : « Aucune na tion n’a d’ -amis, seulement des intérêts » ?Et, plus près de nous encore, lesecrétaire d’État américain HenryKissinger, de répéter: « L’Améri -que n’a pas d’amis, seulementdes in térêts » ?

N’est-il pas vrai que l’Alle -ma gne et le Japon, des ennemisfarouches des États-Unis, durantla 2e Guerre mondiale, sontaujourd’hui de solides alliés desAméricains ? Ce qui pourraitchan ger du jour au lendemain, sil’actuel présidente américain per-siste à mi nimiser des alliances re -mon tant à la fin de la 2e Guer remondiale.

Donc, Haïti ne fait que dé fen -dre ses intérêts à un mo ment dif-ficile pour Jovenel Moïse. Je n’aipas besoin d’ être un ami ou sup-

porteur du président pour com-prendre sa volte-face. D’ailleurs,d’autres bénéficiaires du pro-gramme PetroCaribe ont aussivoté con tre Maduro, y compris laRé publique dominicaine, la Ja -maïque, les Bahamas, etc. Et desquatre pays du Cône Sud à restersolidaires de Cuba, à Punta delEste, en janvier 1962, quand lesAméricains ont rayé Cuba, disonsCastro, du club OEA, seule laBolivie est reste égale à elle-même. Pas l’Argentine, le Brésilou le Chili qui ont voté aussi con-tre Nicolas Maduro.

Il n’est que d’attendre le résul-tat du bras de fer entre Maduro,nouvel allié de la Russie, et leParlement majoritairement del’opposition, allié aux États-Unisd’Amérique !

RAJ23 janvier 2019

Le vote d’Haïti à l’oEA : Un autre son de cloche

AYANT DÉCIDÉ DE « SE METTRE À TABLE » DANS LE DOSSIER DES ARMES DE SAINT-MARC

Vladimir Paraison débarque à MiamiIl souhaite obtenir « asile politique» aux États-Unis d’Amérique...

déjà exprimé son intention de faireune « demande d’asile politique »aux États-Unis.

En effet, suite à des discussionsautour du dossier des armesimportées illégalement en Haïti par lasociété « Global Dynasty Corps S.A.,représentée par Joël Junior Joseph,menées en Équateur entre des diplo-mates américaines et André JonasVladimir Paraison, presqu’immédi-atement après son arrivée dans cepays, l’ex-coordonnateur de laUCSPN a pu se mettre d’accord avecses interlocuteurs américains luiayant fait une offre qu’il n’a purefuser. Il a sauté sur l’occasion de sevoir octroyer un visa d’entrée auxÉtats-Unis en échange de ses révéla-tions relatives à l’affaire d’importa-tion d’armes et de mu nitions acquis-es illégalement de la compagnie«Global Dynasty LLP d’Orlando,Floride, et dont le propriétaire n’estautre que le frère du responsable de lafirme importatrice.

Selon des sources proches del’affaire, M. Paraison serait bénéfici-aire d’un visa l’autorisant à effectuerune seule et unique entrée aux États-Unis. Il est allégué que l’ex-hautgradé de la Police nationale d’Haïti a,dans le cadre des interviews avec desdiplomates américains, fait desrévélations pertinentes sur les ren-contres et les opérations ayant aboutià la vente suivie de l’exportation desarmes et munitions qui ont été inter-ceptées à la Douane de Saint-Marc,en avril 2016, et qui ont été con-fisquées par les autorités haïtiennes.

Les diplomates, qui ont interrogéParaison, étaient satisfaits qu’il par-lait en connaissance de cause. Sur cesentre-faits, ils pensaient qu’il était untémoin important, pour avoir cor-roboré les faits interceptés électron-iquement tout le long des transac-tions qu’ont menées les deux frèresJoseph. Assurés que VladimirParaison va pouvoir confirmer leséléments de preuve déjà disponibleset qu’il aura l’avantage de rendrel’évidence encore plus accablantepour les acteurs, ces diplomates ontdécidé de recommander l’octroi d’unvisa d’entrée aux États-Unis à l’an-cien coordonnateur de la Gardeprésidentielle.

L’arrivée à Miami de Vladi mirParaison va permettre aux enquê-teurs fédéraux d’étoffer le dossier del’importation illégale d’armes et demunitions, de ma nière à écartertoutes les possibilités d’acquittement

des accusés.À coup sûr, grâce aux aveux faits

par Vladimir Paraison, les vraisimportateurs des armes et munitionsdébarquées à Saint-Marc seront iden-tifiés et dénoncés à la justice commeétant des « violateurs impénitents »des lois fédérales relatives à l’expor-tations d’armes et de munitions.

Dans la mesure où Vladimir Parai sona déjà livré ses secrets aux diplo-mates américains, de puis en Équa-teur, il se trouve en position favorablepar rapport aux procureurs fédérauxpotentiellement disposés à conforterson ambition d’obtenir asile politiqueaux États-Unis. Un des diploma tesayant participé aux négociations avecParaison a confié à un ami que cedernier a déjà révélé l’espoir de pou-voir séjourner « à Miami ».

Des atouts qu’il juge fortsdans son jeuVladimir Paraison se réjouit à l’idéequ’il dispose d’atouts majeurs, dansla perspective de sa demande d’asilepolitique aux États-Unis. Il croit pos-séder les moyens d’atteindre cetobjectif qu’il estime capable d’ex-ploiter à sa satisfaction.

En effet, arrivé inopinément auxÉtats-Unis, l’ancien coordonnateurde la UCSPN est optimiste quant àses chances d’assurer son séjour enterritoire américain, grâce à l’inter-vention de deux personnes sur qui ilestime pouvoir compter absolument.

D’abord, Paraison mise sonespoir sur sa « fiancée », KarineCondé, qui vit aux États-Unis,surtout à New York et à Miami. Dansles milieux proches de de l’ex-hautgradé de la PNH, on laisse croirequ’il aurait pris la décision d’épousercelle-ci, sur tout sachant qu’elle pour-rait l’ai der à obtenir le droit de séjouraux États-Unis. Des experts en loi surl’immigration pensent que l’intéresséaurait de meilleures chan ces d’ac-céder au droit de séjour par ce moyen

que tout autre procédé qui pourraitêtre in voqué en sa faveur. Maisd’autres sour ces proches du coupleont laissé entendre que M. Paraisonn’a pas l’affaire dans le sac, car MmeCondé serait moins intéressée aumariage, maintenant que ce derniern’occupe plus la haute fonction qu’ilavait à la PNH.

Il semble aussi, selon d’autressources, que Karine Condé soit réti-cente à prendre la décision de passerle reste de ses jours avec Vladim4irParaison, qui a « une très longuequeue » en Haïti. À en croire cesderniers informateurs, il aurait huitfemmes et 12 enfants.

Mais, on apprend que M. Parai -son pourrait bénéficier d’un autreatout à sa disposition. Il s’ agit, fait-onsavoir, de l’intervention d’une « amie» auprès du Département d’État.

En effet, des sources proches dece dernier, en Haïti, ont informé queParaison s’enorgueillit de l’« amitié »qui le lie à Sherryl Mills, une assis-tante de l’ex-secrétaire d’État HillaryClinton, qui avait accédé à l’échelonsupérieur du Département d’Étataméricain. Il semble que M. Paraisonait grand espoir que Mme Mills pos-sède encore au sein du Départementd’État des amis capables de lui assur-er une bonne recommandation.

Dans les milieux diplomatiques,à Washington, on laisse croire que lesambitions de Parai son d’obtenir asile

politique aux États-Unis se basent,sans doute, sur l’assurance qu’il a puobtenir avant même de quitterl’Équateur. Selon ces dernièressources, tout porte à croire qu’il n’apas fait le déplacement sans lapromesse préalable d’une « décisionpositive » en sa faveur.

Mauvaises nouvelles pourles vrais importateurs desarmes de Saint-Marc

L’arrivée de Vladimir Paraison àMiami doit enlever le sommeil auxvrais importateurs des armes etmunitions de Saint-Marc. Mêmequand il se trouvait encore en Équa-teur, ceux responsables de l’acquisi-tion suivie de l’importation, à Saint-Marc, de ces en gins meurtriers, pou-vaient avoir une certaine influencesur lui. La situation est de loin dif-férente avec Paraison sur le territoireaméricain. Surtout qu’il est en con-tact avec les autorités américaines,

dans le cadre de l’instruction de l’af-faire des armes de Saint-Marc.

Dans la mesure où ces engins ontété introduits en Haïti par les plushautes autorités du pays, celles-ci onttout à craindre des révélations deVladimir Paraison aux responsablesaméricains. En ce sens, MichelMartelly et Laurent Lamothe, sur -tout, de vraient craindre les décisionsqu’auraient inspirées les aveux decelui-là se trouvant dans une situationoù il doit éloigner de lui une pour-suite fédérale. Cela veut dire, dans levernaculaire haïtien, «Pito lakwa allakay zòt olye l al lakay mwen ».

Rivalité larvée avec Jovenel MoïseEn sus de se soustraire à son inculpa-tion, dans l’affaire des armes deSaint-Marc, il semble que VladimirParaison ait décidé de s’expatrierpour échapper à d’éventuellesmesures de représailles de JovenelMoïse, en raison d’une « relationdangereuse » qui aurait existé entrelui et la première dame.

Dans l’entourage de la premièrefamille haïtienne, on laisse croire queMartine Moïse aurait affiché une cer-taine « admiration pour Paraison quiaurait, à son tour, porté un intérêtpareil à l’égard de la femme du prési-dent haïtien.

Mis au courant de cette situation,

M. Moïse chercherait, dit-on, uneformule idéale pour punir une telle «impertinence ». Mais, ont fait com-prendre des sources autorisées, iltiendrait à se montrer « discret », afind’éviter le scandale que la situationpourrait susciter. Mais surtout parcequ’il craindrait de mener une attaquede front contre Paraison pour ne pasblesser des susceptibilités au sein dela PNH, ou provoquer le mécon-tentement collectif.

Cette crainte du chef de l’États’explique, dit-on encore, par le faitque ses relations avec le directeur del’institution policière ne soient pas aubeau fixe. Dans le même ordred’idées, des observateurs pensentque cette réticence de Moïse à réagircontre Paraison s’inspire de l’influ-ence dont jouit ce dernier au sein destroupes; par le fait aussi qu’il est lefondateur de la brigade spécialiséeBOID.

Ramené du Cap-Haïtien, où ilétait commissaire départemental,Vladimir Paraison fut transféré àPort-au-Prince par Michel Mar tel lypour être directeur départemental del’Ouest (DDO). De là, il fut assignéla responsabilité de créer la BOID,une structure de la PNH mise enplace par Martels pour se collecteravec les grèves et manifestationsrécurrentes qui dominaient la poli-tique à l’épo que. Il fut hautementrecomman dé par Martelly à JovenelMoïse, qui l’avait pris en sympathieau point de vouloir le faire succéder àla direction générale de la PNH, enlieu et place de Michael-AngeGédéon. Mais le projet de faire deParaison le DG de l’institution po -licière a été abandonné, puis qu’onn’en parle plus. D’aucuns attribuentle revirement du président par rap-port à ce dernier à cette « relationinsolite » qui existerait entreVladimir Paraison et la premièredame.

Au bout du compte, la présencede Paraison aux États-Unis va ouvrirun nouveau cha pitre dans l’affairedes armes de Saint-Marc, une vasteconspiration montée par les hommesdu pouvoir en Haïti pour importerillégalement des armes et des muni-tions des États-Unis. Ces dirigeantsont tout mis en œuvre pour tromperla vigilance des services américains,créant une situation qui met à mal lasécurité, non seulement de ce paysmais aussi de celle d’Haïti et desÉtats de l’hémisphère. Dès lors, cecas est d’une gravité telle que lesautorités américaines ne peuvent ni laminimiser, encore moins laisserimpunis ses auteurs.

Suite de la page 1

Le president Jovenel Moise

La premiere dame d'HaitiMartine Moise.

Vladimir Paraison aurait dejavendu la meche.

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Davos serait devenu un lieu àéviter. Se faire voir à Davos, alorsque les masses sont dans lagrogne et en manifestations con-tinues contre le système de capi-talisme global, ne ferait plus

aucun sens pour les dirigeantsmondiaux.

La grogne populaire àtendance mondiale Il y a principalement le conflit

ouvert entre les

populations et leurs élitesdirigeantes. À ces der nières estadressé le repro che d être majori-tairement les seuls bé né ficiairesdes marchés aux mul tinationalesprospères.

Il y a le rejet de la globalisa-tion par les peuples en quête demeilleure conditions de vie récla-

mant, entre autres, une plus largereprésentation démocratique ausein du pouvoir en rapport avectoutes les décisions affectant leurvie.

Larry Elliott, dans un éditorialdu 23 janvier 2019 dans le

Guardian, fait le constat suivant :«Crai gnant un front contre lecapitalisme global de la part deleurs électorats, les chefs d´Étatévitent de se montrer dans unenvironnement d’affaires jam-borée, tel celui de DAVOS ».

En même temps, « le Forumne peut offrir des antidotes à lafièvre démagogique du national-isme » dit-il. En l’absence deTrump, cette année, à Davos, sonalter-ego idéologique sud- améri-cain Jair Bolsonaro, du Brésil, yfaisait son entrée.

Ceci dit, les chefs de gou-vernement ébranlés se devaientde plancher sur des solutions àapporter aux récriminations, auras-le-bol de leurs constituants.

L´immédiat primant sur lelong-terme, ils se devaient de dé -finir des réponses immédiatespour parer à la violence. Dans lecas des gilets jaunes, pour calmerle jeu, Emmanuel Macron mettaiten place un débat national.

« Davos n’est pas le lieu oùles politiciens se mettent d’accordpour établir une réglementationfaisant contrepoids au pouvoir dusecteur des affaires », écrit encoreElliot dans The Guardian se ré -férant aux exigences actuelled´une idéologie politique etéconomique en pleine mutation,d´un système mondial en transi-tion.

Critiques vives contre Davos La mondialisation (globalisation)est actuellement en pleine contes-tation de par le monde.

La démocratie libérale reculealors que le populisme à multiplesfacettes fait recette : l’événement« WEF », est contesté par cer-tains secteurs, car, à leurs yeux, ilreprésente un mode et système

périmé qui ne fait la part bellequ´à une frange de la population:Celle d´en haut acharnée à défen -

dre ses intérêts au détriment desmasses populaires. M.M.

REGARD DE LA FENÊTRE

Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, l’homme le plus riche aumonde, present a Davos.

Antonio Guterres, le secretaire general de l'ONU, a la version2019 du Forum economique.

Un site tres populaire de Davos.

8 Haïti-observateur 30 janvier - 6 février 2019

Suite de la page 3

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10 Haïti-observateur 30 janvier - 6 février 2019

ÉDITORIAL

CC’est un fait : Haïti n’a ja -mais essuyé une crise deproduits pétroliers aus silongue que celle que lesconsommateurs endurent

maintenant. Mais il y a une réalitéencore plus cruelle et plus hu mi lian -te : celle-ci risque de durer encorelong temps. C’est ce qu’il faut con-clure, suite au communiqué pressenon daté émis par Novum Energy, lafirme américaine fournisseuse degazoline, de kérosène et de diesel aupays. Puisqu’une sévère crise éco no -mique est à l’origine de cette carencedont les conditions financières, sousl’administration Moïse-Céant, nepermettent d’en prévoir la fin.

Pour commencer, on ne peut faireconfiance à l’équipe au pouvoir dedire la vérité au peuple haïtien quantà la durée de la présente crise pé tro -lière. Le comportement du Bureau demonétisation d’aide au développe-ment (BMPAD), dans la gestion dela présente crise, ne donne aucunespoir qu’il saura tenir les consom-mateurs au courant de l’état deslieux. Nous basant sur les révélationsfaites par Chris Scott, chef de la di -rec tion financière de Novum Energy(ou Chief Financial Officer ― CFO),dans son communiqué de presse surl’affaire, nous pouvons prévoir queles autorités du pays ne pourront, desitôt, s’acquitter de leur dette enverscette compagnie.

Indiscutablement, cette situationest imputable à l’administration cala -mi teuse des ressources du pays parJovenel Moïse et son équipe, qui nesavent définir clairement leurs prior-ités, ayant, de ce fait, détourné lesrecet tes du pays à des fins toutesautres que celles pour lesquelles ellesétaient prévues. En raison de la ges-tion dans l’opacité complète des af -faires du pays, les citoyens étaienttenus dans l’ignorance totale del’obligation de l’État envers NovumEnergy. Pour avoir payé leur achatrégulièrement à la pompe, les con-sommateurs n’avaient aucune idéeque les autorités restaient devoir desdizaines de USD millions $ à la four-nisseuse de produits pétroliers. N’ -étaient les révélations de Chris Scott,le pays serait encore dans l’igno-rance par rapport à la réalité de lacrise. Mais, à la lumière des faitsrévélés, il est évident que le régimeen place fait faillite. Dès lors, la detteaccumulée sur les livraisons anté -rieu res de carburant ne sera facile-ment remboursable.

En effet, financièrement, le tan-dem Moïse-Céant a le dos au mur. Lecompte PetroCaribe, qui servait detirelire à ces gestionnaires malhon-nêtes, n’est plus disponible. La com-munauté internationale qui, dans lepassé, volait à la rescousse, ne se hâ -te plus de courir au chevet du patient.Car la dilapidation des USD 3,8 mil-liards du Fonds PetroCaribe et la cor-ruption qui bat son plein à tous lesniveaux de l’administration publiquehaïtienne découragent les « gestes debonne volonté » envers Haïti.

De leur côté, les bailleurs de

fonds locaux, en qui Jovenel Moïsecroyait avoir trouvé des substitutsaux bailleurs de fonds étrangers, ontperdu confiance, le remboursementdes dettes contractées par le gou-vernement à leur égard tardant à s’ef-fectuer normalement. Comme c’estle cas pour Shérif Abdallah, qui avaitpourtant une bonne relation avec leprésident Moïse. Il semble que d’au -tres prêteurs sur place soient l’objetdu même traitement qu’a connu cedernier, mais qu’ils se soient montrésplus discrets.

En tout cas, quant à Abdallah lui-même, il a affiché publiquement sonrefus d’accorder de nouveaux cré -dits, allant jusqu’à laisser le prési-dent au sol, au moment où il avaitbesoin d’un hélicoptère pour se ren-dre dans l’Artibonite. Le Premier mi -nistre Céant en sait long, puisqu’ils’est lamenté du fait que le gou-vernement ne soit pas en mesure deposséder son propre hélicoptère. Enfait, la crise pétrolière reste inchan -gée, puisqu’un système de ration ne -ment de facto est en place.

En effet, jusqu’au début de cettesemaine, bientôt un mois depuis quese sont manifestées les premièresraretés d’essence, les automobilistesn’ont pu s’approvisionner régulière-ment. Car les stations qui fonction-nent, somme toute au ralenti, n’au-torisent que l’achat de deux gallonspar client. En conséquence, la majo -ri té des automobilistes préfèrent ga -rer leurs véhicules, puisqu’ils ris -quent d’épuiser le contenu de leursré servoirs pour regagner leurs mai -sons.

Telle est la situation des proprié-taires de véhicules qui consommentla gazoline. Dans certains cas, lesconsommateurs de diesel pourraientavoir la chance d’obtenir quatre gal-lons. Le cas des automobilistes quidésirent s’approvisionner en dieselest bien meilleur, le rationnementétant moins strict.

En clair, Jovenel Moïse a le dosau mur. Le BMPAD n’avait toujourspas payé les arriérés dus à NovumEnergy, cette dernière semaine. Dansson communiqué de presse, le chefde la direction financière de NovumEnergy a indiqué que, selon ce qu’ -ont expliqué les dirigeants haïtiens,l’impossibilité de payer à temps leurdette envers cette compagnie se jus-tifie par le fait que les distributeurslocaux ne se sont pas acquitté deleurs obligations avec promptitude,d’une part. D’autre part, la carencede dollars au pays empêche d’effec -tuer la conversion en devises desUSD 30 millions $ qu’il reste àpayer.

Mais, quand bien même l’admin-istration Moïse-Céant aurait, finale-ment, trouvé cette valeur pour cou-vrir les arriérés, rien n’autorise àcroire, après cette expérience, queNovum Energy sera enclin à livrerses produits dans les mêmes condi-tions. Une telle perspective mettraitle régime Tèt Kale dans ses petitssouliers. Parce que, à coup sûr, tandisque les bateaux de la compagnie

fournisseuse de produits pétroliersattendent que les arriérés soientpayés, Haïti continue de consommerl’essence. En moins d’un mois, cettecrise, qui n’aura pas été résolue, serenforcera, puisqu’il y a de forteschances que les arriérés n’auront pasété payés.

Vu la condition désastreuse del’économie du pays, sans aucuneperspective de s’améliorer à courtterme, l’administration Moïse-Céantn’aura pas le temps de se rattraper etde trouver les valeurs nécessairespour payer la prochaine livraison deproduits pétroliers, presqu’immédi-atement après s’être acquittée desderniers arriérés. Surtout aussi que ladisparité de la gourde par rapport audollar s’est accentuée encore depuisla semaine dernière. Car on laissecroire, dans les milieux financiers, àPort-au-Prince, que la monnaienationale a franchi le seuil de 81gourdes pour un billet vert améri-cain.

On se demande si pendant qu’ilest acculé par ces crises financières,qui ne cessent de l’affaiblir politique-ment, Jovenel Moïse ne pense pasqu’il est temps de réévaluer la pro-tection sans réserve qu’il assure auxdilapidateurs du Fonds PetroCaribe!Particulièrement quand on sait que,

dans quelques banques, des coffres-forts, à l’intérieur de matelas ouenterrés quelque part sur des pro-priétés vacantes, des USD milliards$ inactifs se trouvent tranquillementen résidence, on peut imaginer com-bien il serait facile d’épargner la na -tion cette honte spectaculaire que luifait essuyer l’équipe Moïse-Céant.Pourquoi ne pas traîner de vant la jus-tice les voleurs du Fonds Petro -Caribe?

C’est donc l’extrême infamie quele peuple haïtien est porté à subir, parla faute de Jovenel Moïse. Rien nel’assure d’être au bout de ses tour-ments dans les prochains jours. Àmoins qu’il décide de se défaire d’undirigeant incompétent et d’intégritédouteuse. C’est, d’ailleurs, l’obser-vation qu’a faite le Premier ministrede Saint-Vincent et Grenadines.Dans la foulée du vote d’Haïti contreNicolas Maduro, Ralph Gonsalvess’est apitoyé sur le cas de Moïse,estimant que celui-ci ne peut sup-porter les pressions américaines.Pourtant, dit-il, il était « un support-eur inconditionnel du Venezuela ».Le problème, a-t-il ajouté, « Ce typeest arrivé à la présidence entière-ment non préparé pour accomplir lafonction ».

La dernière crise de produits pétroliers : Ladure réalité de la présidence de Jovenel Moïse

Haïti-ObservateurP.O. Box 356237Briarwood, NY11435-6235Tél.(718) 812-2820

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Page 11: Kreyòl : Paj 6 hait i observateurhaiti-observateur.org/wp-content/uploads/2019/01/H-O-30-jan-2019.pdf · raison à Léo Joseph dont les arti-cles publiés dans Haïti-Observa-teur,

IIt is a fact that Haiti has neverexperienced a crisis of petrole-um products as long as the onethat consumers are now goingthrough. Yet, a more cruel and

humiliating reality is yet to come andwill likely last for a long time. That isour conclusion, following the con-tents of an undated press releaseissued by Novum Energy, the Ameri -can company that supplies gasoline,kerosene and diesel to the country.For there is a severe economic crisisat the origin of this deficiency. It hasto do with financial management bythe Moïse-Céant administration.Thus, one cannot foresee when itwill end.

To begin, one can’t trust the teamin power to tell the Haitian peoplethe truth about how long the currentfuel crisis will last. For example, takethe cumbersome Monetizing Bureauof Aid to Development (French acro -nym BMPAD) in charge of manag-ing fuel purchase for the country. Ithas not kept consumers informedabout the current crisis and there isno reason to believe that it will chan -ge its stance. But based on the reve-lations in the press release by ChrisScott, Chief Financial Officer (CFO)of Novum Energy, we conclude thatthe Haitian authorities won’t be ableto settle their debt to that companyany time soon.

Undoubtedly, this situation resultsfrom the disastrous administration ofthe country’s resources by JovenelMoïse and his team. Not definingtheir priorities, they divert financialrevenues to purposes for which theywere not intended. Managing theaffairs of the country in total opacity,they have kept the citizens in com-plete ignorance of the State’s obliga-tion towards Novum Energy. Regu -lar ly disbursing for their purchase atthe pump, consumers had no ideathat the authorities owed tens of mil-lions of dollars to the supplier ofpetroleum products. Were it not forChris Scott’s revelations, the countrywould still be in the dark about thereality of the crisis. Based on thefacts now known, we must concludethat the current regime is bankrupt.Therefore, the debt accumulated onprevious fuel deliveries won’t beeasily paid.

Indeed, financially, Moïse-Céantand their team have their backs to thewall. After all, there’s no longer anyPetroCaribe Fund to be used as theirpiggy bank, as it happened in the pastwhen dishonest managers helpedthemselves at will. Moreover, the in -ter national community no longer ru -shes, as in the past, to the patient’sbedside. For sure, the squandering ofthe $3.8 billion from the PetroCaribeFund and widespread corruption atall levels of the Haitian public ad mi -nis tration have had deleterious ef -fects, discouraging “acts of good-will” towards the Haitian govern-ment.

On the other hand, local lenders,in whom Jovenel Moïse thought he

had found substitutes for foreignbackers, have also lost confidence inthe team, especially when repaymentof the government’s debts to them isslow in coming. To wit, the case ofSheriff Abdallah, who had a goodrelationship with President Moïse.Apparently, other local lenders arenot treated any differently, thoughthey’re more discreet than Abdallah.The latter went public by refusing togrant any more credit to the presi-dent, going as far as leaving theChief of State on the ground standingfor the helicopter that would haveflown him to the Artibonite. PrimeMinister Céant attests to the dire sit-uation by lamenting that the govern-ment cannot even have its own heli-copter.

As it is, the fuel crisis remainsunchanged because, unannounced, arationing system is in place. Indeed,nearly a month since the fuel short-age first occurred, earlier this weekmotorists were not able to fill up asusual. The gas stations are operatingat a slow pace, only allowing twogallons per customer. As a result, themajority of motorists prefer to parktheir vehicles, instead of risking run-ning out of fuel before reachinghome. That’s the situation facingowners of gasoline-consuming vehi-cles. It is somewhat better for ownersof vehicles running on diesel. Lucki -ly, diesel rationing is less strict,allow ing them four gallons, or evenmore.

In other words, Jovenel Moïsehas his back against the wall. Lastweek, BMPAD had yet to pay arrearsdue Novum Energy. In the pressrelea se of the Novum Energy’s CFO,he indicated that the Haitian officialsblamed local distributors, who fail topay promptly, for the government’sinability to pay their debt on time.Moreover, the officials say there’s ascarcity of dollars on the Haitianmarket, hindering them to convertenough gourdes to satisfy the $30million still owed.

However, even if the Moïse-Céant administration manages tofind that amount for the arrears, itstill won’t be out of the woods. Bas -ed on the current experience, there’sno way to believe that Novum Ener -gy will be inclined to deliver its prod-ucts under previous credit condi-tions. Thus, as far as fuel deliveriesare concerned, the future is uncertainfor the “Bald Headed” regime. Lookat the picture of the company’s shipsparked at sea waiting for arrears tobe paid. Meanwhile, Haitians contin-ue to consume fuel, though at a dras-tically reduced rate. It’s doubtful thatthe crisis will be resolved within amonth. So, with arrears unpaid,chan ces are the crisis will intensify.

Given the disastrous condition ofHaiti’s economy, with no prospect ofrapid improvement, the Moïse-Céantadministration won’t have time tocatch up. Barring a miracle, there’shardly any way to find the necessaryamounts to pay for the next delivery

of petroleum products, immediatelyafter having paid the last arrears. Ontop of it all, in one week, the dispar-ity of the gourde, the Haitian curren-cy, vis-à-vis the U.S. dollar haswidened. The word in Port-au-Princefinancial circles is that the gourdehas crossed the threshold of 81 forone American dollar.

One would think that the financialcrisis constantly weakening him po -liti cally, President Moïse would havereassessed the situation and stop theunconditional protection he providesto the squanderers of the PetroCaribeFund. Undoubtedly a substantialamount of the billions of money sto -len is lying dormant in some banks,private safes, in mattresses, evenburied somewhere in certain vacantlots. Imagine how the Moïse-Céantteam could spare the nation from suf-fering this spectacular public shame!

Why not bring the thieves of thePetroCaribe Fund to justice?

Unfortunately, the Haitian peopleare humiliated publicly, an extremeinfamy, due to Jovenel Moïse’s fault!There’s no guarantee that their tor-ment will be over soon. Unless theyfirst deal with an incompetent leaderof questionable integrity. That’s theobservation of the Prime Minister ofSaint Vincent and the Grenadines.Following Haiti’s vote against Vene -zue la’s Nicolas Maduro, Ralph Gon -sal ves felt sorry for Moïse. He belie -ves that the Haitian president could-n’t withstand the American pressure.Yet, said Mr. Gonsalves, he was “anunconditional supporter of Venezue -la”. The problem, he added, “Thisguy came to the presidency com-pletely unprepared to perform thefunction.’’

11Haïti-observateur 30 janvier - 6 février 2019

EDITORIAL

Haïti-ObservateurP.O. Box 356237Briarwood, NY

11435-6235Tél. (718) 812-

2820

The latest fuel crisis spells the harshreality of Jovenel Moïse’s presidency

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Page 12: Kreyòl : Paj 6 hait i observateurhaiti-observateur.org/wp-content/uploads/2019/01/H-O-30-jan-2019.pdf · raison à Léo Joseph dont les arti-cles publiés dans Haïti-Observa-teur,

ciations contre Lamothe et son asso-cié. Ce qui ― cela va de soi ―, ren-force davantage les accusationsportées contre ces derniers.

Les agents du FBIlancés sur une faussepiste dans un premiertempsLes mêmes sources ont précisé queles agents du FBI s’étaient, dans unpremier temps, lancés sur une faussepiste, car ignorant, au préalable, queLamothe et Baker, pour brouiller lespistes, avaient fermé les portes de laGlobal Voice Group à Miami (Flori -de) et transféré la résidence de leurcompagnie en Afrique. Aussi, l’adres -se de la GVG et de No-Pin, une autrecompagnie que possédaient Lamotheet Baker, qui se trouvaient au mêmeétage que la firme d’avocats qu’ -avaient engagé ces deux hommes, envue de lancer la poursuite contre LéoJoseph « pour diffamation », àBrickell Ave., au centre-ville de Mia -mi, fut-elle changée pour l’Afrique duSud et les îles Seychelles.

Sur ces entrefaites, quand lesagents du FBI firent irruption à l’anci-enne adresse, le bureau ne se trouvait

plus dans cet immeuble. Mais la nou-velle adresse leur a été communiquéeet se trouve à Del Rey Beach, avecune autre compagnie. Celle-ci a étéfondée en février 2017. Le nom deLamothe ne figure pas dans les docu-ments constitutifs de « PJMEXINTERNATIONAL LLC », (une

société aux capacités limitées). Ladéclaration de mission de cettesociété est ainsi stipulée : Servir depont entre Haïti et le monde en vue depromouvoir la croissance et ledéveloppement, une seule cargaison,un seul conseil et une seule consulta-tion à la fois. Nous nous efforçons

d’être une compagnie de service detransport et de solution internationalde premier ordre. L’adresse se trouveà Del Rey Beach, au 5171 MadisonDrive.

L’agent inscrit au commerce pourcette compagnie s’appelle Patrick

Noramé, ex-directeur général duBureau de monétisation des pro-grammes d’aide au développement(BMPAD), le prédécesseur de Saint-Fleur, avec la dame Marjorie Nora -mé, dont l’adresse est égalementindiquée au 5171, à Del Rey Beach.

On apprend que lors de leurdescente à cette adresse, les agents du

FBI ont confisqué et emporté unegrande quantité de documents qui se -ront passés au peigne fin. Car onlaisse croire aussi que l’enquête ou -verte sur la dénonciation de ces deuxpays pourrait s’étendre à d’au tresactivités qui avaient été précé dem -ment dénoncées.

Au fait, des observateurs ontindiqué que, dans la mesure oùLamothe serait impliqué dans l’af-faire des armes de Saint-Marc, l’en-quête en cours pourrait déterrer desdocuments liés à cette activité crim-inelle. En tout cas, ces derniers souti-ennent qu’une fois des agents du FBIou tout autre autorité concernée par lerespect des lois parvient à s’introduiredans la maison, au bureau ou dansn’importe quel endroit appartenant àune personne se trouvant sous le coupd’une enquête, tout matériel trouvé,qui peut servir de preuve ou corps dudélit dans un procès, sera confisqué.

Une tentative pour couper court à l’enquêteUne source proche d’un procureurfédéral basé à Miami a révélé queLaurent Lamothe a tenté d’arrêterl’enquête en faisant au gouvernementghanéen une proposition que cedernier a jugé « indécente ».

En effet, a précisé ce dernier informa-teur, Lamothe et Baker, par le truche-ment de Global Voice Group auraientfraudé le Ghana pour un montantévalué à USD 300 millions. Pourcouper court à l’enquête, fait-onencore savoir, l’ancien Premier min-istre haïtien aurait proposé de restituercette somme. Mais on dit que lesautorités ghanéennes auraient repous -sé cette proposition d’un revers demain.

D’autre part, on prétend que lemontant fraudé contre le Sénégals’élèverait à USD 600 mille $.

Je n’ai pas pu avoir le son decloche de Laurent Lamothe dans cetteaffaire. Deux textes expédiés, l’un surson téléphone en Floride et l’autre àcelui auquel il est abonné en Haïtin’ont pas eu de réponse. Un de sesavocats a été contacté afin de l’avertirque Léo Joseph d’Haïti-Observateurvoulait lui parler concernant laperquisition effectuée par des agentsdu FBI à son bureau à Miami. Maisplus de quatre jours plus tard, l’avocatn’a pas donné signe de vie.

Espérons que, d’ici la semaineprochaine, l’ancien Premier ministreLamothe finira par sortir de son trou.Puisque nous avons l’intention decon tinuer à éplucher ce dossier.L.J.

Depuis le weekend dernier, Mont -rouis est assiégé par des hommeslourde ment armés non identifiéssemant la terreur. Il est questiond’un règlement de compte terrienentre deux familles, dit-on : lesBoniface et les Bonnet. Si l’onconnaît les famil les impliquées,qu’est-ce qui empê che d’identifierles belligérants agissant pour eux ?

Tout était paralysé sur la Routenationale No. 1, dimanche etlundi, em pêchant les touristes quifré quentent les hôtels de la Côtedes Arcadins de regagner Port-au-

Prince, ratant ainsi leurs vols. Despneus enflammés sur la chaussée,les bandits ont passé une vitessesupérieure lundi (28 janvier),incendiant le sous-commissariatde Police de la zone ainsi que troisvéhicules qui y étaient garés.

Alors que le gouvernementmise sur le tourisme pour lancerl’économie. D’ailleurs, pas plustard que la semaine dernière, a étéintroduit un nouveau logo en vued’attirer les visiteurs. Préparésurtout pour la consommation desanglophones, il est dit qu’Haïti est

un pays spirituel : « Land with asoul ». Suite à un sondage parCarlo Chancelien, dont les modal-ités n’ont pas été expliquées, l’an-cien logo l’emporte sur le nou-veau. Voir ci-dessous.

On aura beau se gargariser detourisme, ça n’ira nulle part. Car legouvernement ne peut assurer lasécurité de la population, tel queconstaté encore le weekend der -nier dans un bastion touristique.En fait, un gouvernement qui nepeut sécuriser les citoyens et lesbiens n’a pas sa raison d’être.

Le dialogue nation-al en panne avantmême de décollerLe 7 février, date mémorabledepuis la chute de la dictature desDuvalier, en 1986, est retenu par leprésident Jovenel Moïse pour lelancement du «dialogue avec tousles partis politiques ». Pourtantlors du forum sur le « Pacte degouvernabilité », le 22 janvier,plu sieurs partis, même ceux pro -ches de l’administration «Tèt Ka -le» , ont brillé par leur absence.Nobles se oblige, on citera en toutpremier lieu le PHTK, KID,KONA, ALLAH et d’autres répu -tés proches du gouvernement. Ilssont tous re présentés dans le gou-

vernement, soit par un ministre,un directeur gé né ral, un hoqueton,etc. S’ils boudent l’invitation duPremier ministre, que dire desautres qui sont targués d’être desopposants, dont certains récla-ment la démission du présidentcom me préalable à tout dialoguesérieux.

On soulignera que le présidentMoïse s’était dit « insatisfait » del’œu vre de rassembleur du Pre -mier ministre Céant, qui n’a puconvaincre grand monde à venirs’asseoir ensemble dans une réu-nion préliminaire. Tout laissecroire que le « dialogue national »est mort-né. On n’aura pas à atten-dre longtemps pour les résultats,

1212 Haïti-observateur 30 janvier - 6 février 2019

Par Dan Albertini

Entre (). Quand le cathodiquedéraille dans la capitale défaillante,l’erreur de calcul répétée depuisBagdad revient cette fois-ci en deal.Macron démis à Paris par le giletjaune accuse, le soldat de la légitim-ité du peuple bolivarien par rapportà une haute trahison : coup d’État deGuaido. Même situation qui en Haïtiprévaut, soutien à jòv contre l’enfantde 1804. Poutine aurait alors raison,la Francoberlino a peur. Fermonsles ().

Dans l’affaire qui met en reliefles différentes diversions du prési-dent Donald J Trump face au citoyenaméricain, et, face aux institutionstelles le Congrès des élus, LauraTrump, la belle-fille du présidents’envoie en l’air avec tellement delégèreté sur les ailes de Bold TV aupoint de ne savoir où plaider à cacherles avatars causés à Ivanka sa belle-sœur, dans la succession de TrumpOr ga nization affichée publiquement.

Laura Trump étale aussi sa diversion,feignant qu’elle ne s’en rend pascompte de sa véritable intention. Sonmari, frère de la fille de Donald leprésident, ce qui lui favorise parcelui-là, ou par autre chose occultée,des considérations, sur sa rivale, auxcommandes de TO. Dixit Bold TV:‹‹La ra Trump [...] told Bold TV shethinks the short-term pain of goingwithout salaries... ››, réf.h t tp s : / / bo ld .g loba l / c a r r i e -sheffield/2019/01/21/lara-trump-on-unpaid-shutdown-workers-genera-tions-after-them-will-thank-them-for-their-sacrifice/. Cela ne fait pasmoins d’Ivanka la docile victime deses deux frères, dont le mari de Lara,Eric Trump. Ivanka ne saurait nier lefait.

La véritable question qui risqued’atterrir par-devant les tribunaux,d’autres types de tribunaux améri-cains, comme ceux de la successiondes RRR (Rem brandt RenoirRubens), dans l’affaire de la veuveWildenstein, Pa ris-Clau de Dumont-Beghi, si Do nald J Trump serait

déclaré sénile anticipé pour cause deraison d’État. Comme dans la suc-cession de la veuve Bettencourt àParis, qui de la succession Trump

ferait vo ler en éclat le joyau familial,quand Jared est le mari de ITM. Telleserait la série qui fera oublier lesplaies ouvertes de la société améri-caine.

Qui sait si ce sont de nombreuxpoints d’interrogation com me celuide Jose Francisco Hino josa Cuéllarau Mexique, ou de Budi Rahamat en

Indonésie, ou du rôle de la DeutscheBank dont les plus beaux filons àNew York et à Singapour, lieu où lafacilitation Kim-Trump a lieu pourun premier sommet, bien plus que lefilon politico-judiciaire au Cana da deBrian Mulroney, par Karl heinzSchreiber, d’une Commis sion-Oli -phant étourdie. Voir par Cuéllar.Pourquoi fouiller auMexique par Santiago& BogotaDans l’affaire qui illustre l’évictiondu président C Logan qui a trahil’Amérique, la présidente Ali sonTaylor est une femme. C’est dans lecinéma. Ici la trahison serait doubleet sale, mais c’est la Rep. NancyPelosi qui protège l’Amérique. Leprésident Trump trahit sa fille dans sapropre entreprise tandis qu’il prétendrespecter un électorat. Et de ce mêmeélectorat il aurait trahi l’essence enniant ses relations russes, en mena-çant son ancien avocat, M Cohen,d’après Le Figaro (français). C’est cemême homme qui aurait trahi leMexi que de Jose Francisco Hinojosa

Cuéllar quand l’ancien présidentVicente Fox lui dit : get out of thehere’ ‘go to hell. Ce n’est pas seule-ment de la Maison-Blanche, mais duMexique où Donald Trump possèdedes biens corporatifs avec largesse duMexique à qui il voulait faire payerun mur de la folie. Mais qui est lelicenciado Hinojosa son représentantau Mexique ? Nous y reviendrons.

Pourquoi alors obser-ver Singapour parJakarta et RamahatCela va de soi, la problématique aenrôlé une colonie d’avocats spécia-lisés dans les affaires commercialeset internationales. Budi Ramahat faitévidemment partie de ces expertsd’après les documents légauxconsultés. La question internationaleremonte en surface ici aussi : quelleest la véritable face de Donald JTrump si ce n’est de compliquer lespoursuites afin de forcer l’abandondès le départ ? En attendant, voici laphoto qui explique le pourquoi deBill !

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉTrump en spectacle : Une diversion antiaméricaine (3/30)

Perquisition au bureau de Lamothe et de Patrice Baker

noUVELLES BRÈVES (SUITE)Terreur à Montrouis affectant le tourisme

GLOBAL VOICE GROUP DANS LES LUNETTES DU FBI

Une grande quantité de documents confisqués...Suite de la page 1

Laurent Salvador Lamothe Patrice Baker.

Suite en page 16

TrumpHillaryClinton

Journal 30 janvier - 6 fevrier 2019:hO 1/29/19 4:53 aM Page 12

Page 13: Kreyòl : Paj 6 hait i observateurhaiti-observateur.org/wp-content/uploads/2019/01/H-O-30-jan-2019.pdf · raison à Léo Joseph dont les arti-cles publiés dans Haïti-Observa-teur,

1313Haïti-observateur 30 janvier - 6 février 2019

se sa k drapo Ayiti a. Epi li mandepou patizan l yo lòt kote montedrapo nwa-e-wouj yo anplas ble-e-wouj la.

Epi men 18 novanm pral vinile landmen. Mounn Okap di y aptann prezidan an vin Vètyè. Se lèsa a y a konnen si l genyen melonvre. Kòm se tradisyon an, le 18novanm, prezidan peyi a konn alVètyè jou sa a epi konn gen younmès espesyal nan Katedral Okapjou sa a ki make gwo viktwa zan-sèt nou yo sou Blan franse. Prèt late deja prepare tout bagay poumès la, li t ap tann pou prezidanan ak tout kòtèj li vin legliz la.Epi se konsa yo pote youn mesajba li : Prezidan an p ap vin Okap.Okontrè, prezidan Moyiz akmadanm ni, Premye minis la akplizyè lòt nan ekip li a t al depozeyoun bouke flè pou zansèt yo nanMUPANAH (Musée du Pan -théon national), sou Chann Masla, kote l te mache apye al la.Atan syon pa kapon ! Ou pa janmkonnen sa k te ka rive si li t alOkap jou sa a.

Se te youn viktwa pou MoyizJan-Chal, paske msye te fè pati-zan l monte drapo nwa-e-woujla nan Kwadèboukè, ki sèlmanyoun 20 kilomèt konsa ak Pòto -prens. Li t al pi lwen menm, souma drapo Chann Mas la, nan ma -ten 18 novanm nan se te youndrapo nwa-e-wouj ki t ap flote.Byen vit, Lapolis te kouri desanndrapo a sou Chann Mas la. Sekòm si Jan-Chal t ap di prezidanMoyiz li pa ka met pye nan Okapan tan ke mounn Nòdès, tou preak Okap. Li bay prezidan an Pò -to prens kòm prizon l, tandiskeJan-Chal gen drapo l nan Nò esou Chann Mas la, anba bab pre -zidan an.

Epi men nou tonbe souLafrans k ap imite Ayiti. Nan dat17 novanm, mouvman « Giletsjaunes » nan kòmanse nan vilPari a epi l gaye nan plizyè lòt vil.Gwo manifestasyon, vit machin,vit magazen voltije fè miyèt mo -so. Lapolis devan youn pèp de -chennen ! Yo mande pou pre zi -dan Emanyèl Makwon (Em ma -nuel Macron) rache manyòk li,bay tè a blanch. Kisa ki te lakòzsa ? Pri gazolin gouvènman an temonte. Pèp la di se pou sa besetou swit.

Ann Ayiti, Premye minis JakGi Lafontan (Jack Guy Lafon -tant) te anonse pri gaz la desannanvan l te gen tan monte, le land-men, apre manifestasyon 6-8 jiyèyo. Men an Frans, se 3 semèn yote pran pou anonse pri gaz la apdesann, apre mouvman « Giletsjaunes » yo te blayi tou patou nanpeyi a, epi vyolans la te fin de bò -de. Se konsa le 4 desanm, Pre -mye minis Edwa Filip (ĒdouardPhilippe) te fè anons la nan tele-vizyon. Men se apati premyejan vye tout bagay t ap antre nanlòd. Kòm yo di nan lang franse a: « Les mêmes causes produisentles mêmes effets ». Men genmounn ki di se prezidan Moyiz kite lage youn pichon sou prezidanMakwon lè l te ba l lanmen le 11desanm 2017 la lè l te vizite Paria.

Antouka, nan peyi Dayiti, 18novanm 2018 la pral rantre nanlistwa kòm jou mounn p ap janmbliye. Pèp la te pran lari toupatou,nan 4 kwen kadino. Yo t apmande KoT KŌB PET-WoKARIBE A ! An plis de sa,yo te mande pou prezidan Moyizrache manyòk li bay tè a blanch.Se konsa nou wè ke te gen«sharp shooter » etranje ki teabiye diferan ke Lapolis ki te soukontwòl Palè, ki t ap sikile nan

machin blende ke menm chèfPolis la, Michèl-Anj Jedeon (Mi -chel-Ange Gédéon), di li pa tjanm konnen egzistans yo. Senan tèt, byen vize, « sharp shoot-er » yo te tire manifestan yo.

Tandiske le 17 oktòb rapò tebay 8 mounn mouri, nan 18 no -vanm « sharp shooter » touye 11mounn, 47 blese epi Lapolis arete75 mounn. Jan nou wè l la, prezi-dan Moyiz te fè rekrite etranjepou vin touye Ayisyen ki t apmanifeste san kraze brize, ni nanboule kawotchou. Nou tande senan peyi Ekwatè, nan Lamerik disid, yo t al rekrite ansasen yo.Apre manifestasyon 18 novanmyo, ki te tonbe youn jou dimanch,prezidan Moyiz te bèbè, li pa tkonn sa pou l di. Tout biznis teblo ke, anbasad yo pa t louvrejouk jedi.

Epi se nan dat 21 novanm,Ken nèt Mètenn (Kenneth Mer -ten), te pale nan Lavwa d Lame -rik nan, Wachintonn, ke toutmounn ap koute ann Ayiti. Li tedi se nan eleksyon sèlman poumounn pran pouvwa. (Men nanVenezwela, bagay yo ka fèt difer-amman, nèspa ?) Fò m di nou kese Anbasadè Mètenn ki anchajdosye Lamerik Latin ak Karayibla, sitou Ayiti, nan DepatmanDeta. Se msye ki te sove prezidanMateli lè yo t ap kouri dèyè l annAyiti, paske yo te di se Amerikenli ye. Lè sa a Mètenn, ki te An -basadè Eta-Zini ann Ayiti, te pa -rèt nan televizyon pou l defannMateli. Enben se menm Mètennnan ki te reparèt nan Lavwa dLamerik le 21 novanm vin soveprezidan Moyiz.

Nan lasware menm mèkredi21 an, prezidan Moyiz te parètnan Televizyon nasyonal, annAyi ti, pou l di li gen youn manda5 an, li p ap penmèt kras dezòdfèt tou tan li opouvwa. Pamidezòd ki p ap fèt sou gouvènmanl nan se Jijman PetwoKaribe a.Lòt dezòd ankò se kesyon de baydemisyon l nan. Pa gen sa pyès.Menm si l pa t di l konsa, nou

menm nou ka di Bòs nanWachintonn nan fin pale, donkmsye pa bezwen pè anyen. Noukonprann tou kijan msye oblijema che jan yo di l sou kesyonVenezwela a. Kwake sou pwensa a, mwen fè l kredi. Peyi pa genzanmi, se sèlman enterè yo y apdefann.

Epi nan vandredi swa, 23novanm, Premye minis Jan AnriSeyan (Jean Henry Céant) pralpale tou. Asireman se prezidan anki te pase lòd pou pa kite l palenan Televizyon nasyonal. Donkse sou Facebook nou te wè Pre -mye minis la pale. Li bay youndiskou pi long e byen diferan desa prezidan an te di. Li te admètke pèp la gen rezon manifeste janl fè l la. Li konpare sitiyasyonekonomik Ayisyen ak Jamayikene Dominiken. Lòt sitwayen sa yopa kanmarad Ayisyen nan lajanyo fè chak lane. An mwayèn,pan dan youn lane Ayisyen fè sètsan swasann senk dola vèt(765,00 $); Jamayiken an menmfè senk mil san nèf dola (5 109,00$); kanta pou Dominiken an, sesèt mil senkann-de dola (7052,00 $). Epi Premye minis la tedi sa pa ka kontinye konsa

Bagay ki te pi grav toujou sesa l te di sou vòl lajan Petwo -Karibe a. Li te di : « Fòl noujwenn lajan Petwo Karibe a ». Pidevan nan diskou a, li te repete saavèk plis konviksyon : « N apjwenn lajan PetwoKaribe a».Kòm li te nan kè kesyon an, sitounan lajan PetwoKaribe li teresevwa pou dedonmaje sit-wayen ke gouvènman an te krazekay yo ak pwopriyete yo anbalavil Pòtoprens la, li te konn sa l tap pale. Se depi jou sa a, prezidanMoyiz ak Premye minis Seyanvin tankou lèt ak sitwon. Ekabouya a pral pete tou dousmannan mwa janvye sa a. Men sa seyoun lòt kesyon.

Se prèske menm lè sa aPremye minis Seyan te anonse lap monte youn lòt kKomisyonpou panche l sou kesyon Petwo -

Karibe a. Premye mounn ki televe lavwa kont sa se te prezidanChanm depite a, Gari Bodo(Gary Bodeau). Sa se youn re -zon, san dout, ki fè depite parèy liyo sot ba l youn lòt ane kòmprezidan. Li montre li pa pèokenn chèf. Men senatè yo pa fèmenm bagay la pou Nèg ki reletèt li « animal politik » la, JozèfLanbè (Joseph Lambert).

Anvan mwa novanm nanfini, se youn lòt gwo kriz nanLadwann Malpas la, sou fwontyèAyiti ak Repiblik dominikèn nan.Le 24, kontrebandye k ap pase akbagay yo pa vle deklare leveyoun lobo ak travayè Ladwannyo. Sanble konplo a te byen pre-pare, paske se tout popilasyonnan zòn nan ki te vin atake dwa -nye yo. Sis ladan yo mouri anbabal, yo met dife nan Ladwannnan. Polisye ki te nan kazèn toupre yo a pran kouri janbe fwon-tyè al an Repiblik dominikèn aktout zam yo. Kou yo rive yo ren-mèt militè dominiken yo toutzam. Sa montre kijan travayè kap fè sa yo konnen pou gouvèn-man an jwenn plis kòb pou fèpeyi a mache pi byen pa genokenn pwoteksyon. Atò se konsagwo otorite yo di yo deklare lagèa kontrebann sou fwontyè a kotese anviwon senk san milyon dolavèt (500 000 000,00 $) ke yo pèdichak lane!

N ap oblije kanpe la, paskemwa novanm nan fin pran toutplas la. Kòm nou konstate nou-menm, se te youn mwa byen cha -je, you mwa tèt chaje tou, pa sèl-man ann Ayiti. Emanyèl Ma -kwon an Frans pran pa l. Pre -zidan Donal Twonp pran pa l isitOzeta-Zini lè repibliken te pèdiChan depite a. Kanta pou lakaymenm, se pa pale. Epi se nanmwa madichon sa a 2 chèf Egze -kitf la ann Ayiti vin do z a do!Babay novanm ! Randevou se -mèn pwochèn.

GREnn PWonMEnnEn30 janvye 2019

At the request of some of ourEnglish readers, we are publish-ing the original English versionof the last speech of the latePresident Reagan which alreadyappeared in previous editions ofthe Haiti-Observateur in itsFrench version. We’ll note thatthe two-term Chief of State(1981-1989), the 40th Presidentof the United States, died June 5,2004. But his eloquent andfuturistic message is applicabletoday while the country he saidhe loves is undergoing an up -heaval in relation to immigrants,those people that he said help“renew and enrich our nation”.He prophesied: “If we everclosed the door to new Ameri -cans, our leadership in theworld would soon be lost.”Read below the full transcriptionof President Reagan’s message:

“Since this is the last speechthat I will give as president, Ithink it’s fitting to leave one finalthought, an observation about acountry which I love. It was stat-ed best in a letter I received notlong ago. A man wrote me andsaid: ‘You can go live in France,but you can’t be a Frenchman.You can go to live in Germany,Turkey or Japan, but you cannotbe a German, or Turk, or Japa -nese. But anyone from any cor-ner of the earth can come to livein America, and become an

American.’“Yes, the torch of Lady

Liber ty symbolizes our freedomand represents our heritage, thatcom pact with our parents andgrandparents and our ancestors.It is that Lady who gives us ourgreat and special place in theworld. For, it’s the great lifeforce of each generation of newAme ri cans that guarantees thatAmeri ca’s triumph shall contin-ue un sur passed into the nextcentury and beyond.

“Other countries may seekto compete with us; but in onevital area, as a beacon of free-dom and opportunity that drawsthe people of the world, no coun-try on earth comes close. This, Ibelieve, is one of the most impor-tant sour ces of America’s great-ness. We lead the world because,uni que among nations, we drawour peo ple, our strength, fromevery country and every cornerof the world. And by doing so,we continuously renew andenrich our nation.

“While other countries clingto the stale past, here in Ameri -ca, we breathe life into dreams,we create the future, and theworld follows us into tomorrow!Thanks to each wave of newarri vals to this land of opportu-nity, we’re a nation foreveryoung, forever bursting withenergy and new ideas, and

always on the cutting edge,always leading the world to thenext frontier. This quality is vitalto our future as a nation. If weever closed the door to newAmericans, our leadership in theworld would soon be lost.

“A number of years ago, an

American student traveling inEurope took an East Germanship across the Baltic Sea. Oneof the ship’s crewmembers fromEast Germany, a man in his 60s,struck up a conversation withthe American student. After awhile, the student asked the manhow he had learned such goodEnglish. And the man explainedthat he once lived in America.He said that for over a year he

had work ed as a farmer inOklahoma and California, thathe planted tomatoes and pickedripe melons. It was, the mansaid, the happiest time of his life.

“Well, the student who hadseen the awful conditions behindthe Iron Curtain, blurted out thequestion, ‘Well, why did you everleave?’ ‘I had to,’ he said, ‘thewar ended.’ The man had beenin America as a German prison-er of war.

“Now, I don’t tell this story tomake the case for former POWs.Instead, I tell this story just toremind you of the magical intox-icating power of America. Wemay sometimes, forget it, butothers do not. Even a man froma country at war with the UnitedStates, while held here as a pris-oner, could fall in love with us.

“Those who become Ameri -can citizens love this countryeven more. And that’s why the

Statue of Liberty lifts her lamp towelcome them to the goldendoor. It is bold men and women,yearning for freedom and op -portunity, who leave their home-lands and come to a new countryto start their lives over. Theybelieve in the American dream.And over and over, they make itcome true for themselves, fortheir children, for others. Theygive more than they receive.They labor and succeed, andoften they are entrepreneurs.

“But their greatest contribu-tion is more than economic,because they understand in aspecial way how glorious it is tobe an American. They renew ourpride and gratitude in the UnitedStates of America, the greatest,freest nation in the world, thelast best hope of man on Earth!”

President Reagan

KreyòlSuite de la page 6

President Reagan speaking beyond the grave

President Ronald Reagan.

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Journal 30 janvier - 6 fevrier 2019:hO 1/29/19 4:53 aM Page 13

Page 14: Kreyòl : Paj 6 hait i observateurhaiti-observateur.org/wp-content/uploads/2019/01/H-O-30-jan-2019.pdf · raison à Léo Joseph dont les arti-cles publiés dans Haïti-Observa-teur,

1414 Haïti-observateur 30 janvier - 6 février 2019

Un meilleur sort aux enfants des bateyes de San Pedro de MacorisLES FÊTES DE FIN D’ANNÉE 2018

sucrières de cette juridiction ont reçudes cadeaux sous formes de jouets etd’autres présents allé chants. Aupara -vant, soit le 3 dé cembre 2018, unbeau cadeau sous forme d’un dîner aété offert aux familles des usines

sucrières. En plus du service de coif-feuses pourvu gratis aux filles.

C’est l’ex-maire de Consuelo,dans la province de San Pedro deMacoris, en République était le con-cepteur de cette initiative. Activistepolitique proche du candidat à laprésidence Luis Abi nader, Lino Ful -gencio, surnommé affectueusementJohn ny, qui avait été élu maire en tantqu’ indépendant, entend se mettre encampagne en vue de reconquérir cetteposition. Un supporteur in -

conditionnel de la Clinique Viau et lesinitiatives mises en train au bénéficedes familles du batey Consuelito, M.Fulgencio ne ces se de se dépenserpour le bien de celles-ci, alors qu’iln’est plus mai re. Rappelons que sonsuccesseur a complètement désen-gagé la municipalité par rapport à ce

centre de soins médicaux ayant lavocation de servir non seulement lesrésidents des coupeurs de canne deConsuelito et leurs familles, maisaussi des autres bateyes environnants.

Une initiative louable del’ex-maire FulgencioLes familles des bayes, notammentcelles de Consuelito, qui n’ignorentpas l’engagement personnel de LinoFulgencio à leur égard, n’oublieront

pas de sitôt cette dernière fête qu’il aorganisée à leur intention.

En effet, plus de 200 personnes,pères et mères de famille avec leursenfants, ont eu le bonheur de savour-er un repas copieux, un événementrare pour certains résidents de ce lieudéfavorisé. Ce qui se comprend bienpuisque les coupeurs de canne, quisont le soutien exclusif de leursfamilles, se trouvent rivés à un salairede misère. Dès lors, les familles desbateyes n’ont pas accès à toutes lesnécessités de la vie dont jouissentnaturellement les gens mieux pourvusfinancièrement. C’est pourquoi laparticipation de coiffeuses, grâce àl’initiative de Lino Fulgencio, a-t-elleété hautement appréciée par les béné-ficiaires.

Durant presque toute la jour néedu 3 décembre, plus de 200 jeunesdes deux sexes ont eu le bonheur d’a-gir les uns sur les autres, de se divertiret de fraterniser entre eux. C’étaitaussi l’occasion pour beaucoupd’adolescentes de se faire coiffer pourla première fois.

Cette relation naturelle, qui existeentre l’ancien maire et la populationde Consuelito et d’au tres bateyes dela province de San Pedro de Macoris,inspire cette dernière activité réaliséeconjointement avec M. Valbrun, pré -sident d’Hispaniola Debout, et res -ponsable de l’implantation de laClinique Viau, situé non loin du bateyConsuelito, et qui assure le fi -nancement. Cette institution bé né ficieégalement de l’encadre ment dudépartement de Santé pu blique de laRépublique domi nicaine.

Les bénéficiaires de ce geste desolidarité de Johnny Fulgencio n’ontpas manqué de remercier leur bienfai-teur tout en souhaitant que cette activ-ité s’inscrive dans une tradition quisera reprise l’année prochaine et au-delà.

Une seconde journée fes-

tive à l’intention desenfants des bateyesQuand il est question d’organiser desévénements à l’intention des famillesdes bateyes de San Pedro de Macoris,la fondation Hispa nio la Debout y esttoujours associée. C’était le cas, pourla fête offerte à leur intention par l’ex-maire de Consuelo, Lino Fulgen cio,le 3 décembre 2018. Aussi bien que le

3 janvier, à l’occasion d’un deuxièmeévénement conçu par l’ingénieurFran cisco Astacio, président de laFondation d’aide à l’amélioration dela qualité de la vie et de la santé(FAMCVS) ou en espagnol Funda -cion Ayuda a Mejorar Calidad deVida y Salud.

Dans un communiqué de presseémis par le président de la FAMCVS,a été annoncée l’organisation d’unefête mise sur pied conjointement parcelle-ci et la fondation Hispaniola De -bout ayant pour fondateur et présidentJean-Claude Valbrun.

En effet, pendant plus de quatreheures, a précisé Francisco Asta cio,des enfants des deux sexes, dont lenombre dépassait 200, se sont amusésdans le cadre de cette festivité. En susde la belle réception qui a été offerte,les enfants ont reçu des jouets detoutes sortes ainsi que des surprisesqui ont totalement changé l’atmo-sphère et l’humeur de la populationdes bateyes. Car celle-ci est générale-ment souverainement ignorée en péri-ode de fin d’année, tandis que lagrande majorité des familles et leursenfants sont en liesse. L’éclat de lafête a été rehaussé par la participation

d’un groupe musical et des comédi-ens dont la prestation n’a pas manquéd’égayer l’assistance qui a réagi pardes applaudissements quasi inter-minables.

Indéniablement, l’ingénieur Asta -cio, qui participe aux travaux de laClinique Viau, à titre de volontaire etqui a décidé de créer sa propre fonda-tion, en l’occurrence la FAMCVS, envue d’intensifier son assistance à cette

œuvre, y a entraîné plusieurs mem-bres de sa famille, en tout premier lieuson épouse.

Cette fête, que les enfants desbateyes de San Pedro de Macorisn’oublieront pas de sitôt, a été ungrand succès grâce à la participationdes collaborateurs de l’ingé nieurAstacio.

Voici les participants qui ontfavorisé la réussite de la fête des en -fants des bateyes : l’avocate RosalbaVasquez, Dr. Ana Iris Astacio, l’avo-cate Gladys Maria Astacio (l’épousedu président de la FAMCVS), l’in -génieur Pablo Astacio, l’avocate Dil -cia Alcalda, Dr Dinora Alcala, MmeDamasa Astacio, Melle Darys Ortiz,Yeury Bazan, Yafreysy Bazan etMarlin Vasquez.

L’ingénieur Astacio n’a pas ratél’occasion pour adresser ses remer-ciements à tous ceux qui ont fait decette fête une réalité, soit par leursdons en argent ou leur implicationdans l’élaboration et l’exécution duprojet dont l’événement qu’il a occa-sionné restera longtemps gravé dansla mémoire collective des enfants desbateyes.

Les moniteurs charges de la distribution des cadeaux.

vant la distribution des cadeaux, les enfants restent assis atten-dant le grand moment.

Les enfants dégustent des boissons en attendant la distribution des cadeaux.

Une autre adolescente recoit son cadeau de l'ingenieur Astacio.

Suite de la page 1

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1515Haïti-observateur 30 janvier - 6 février 2019

ranked 72nd. When she startedthe Friday match, she held the 5thrank.

Speaking about Osaka, Kvi -to sa is quoted by Associate Pressas saying: “Amazing achieve-ment. Definitely she is a greatone. We’ll see what the future will

bring.” Meanwhile, being herhum ble self, during the trophyceremony, Osaka is quoted ashaving told Petra: “You’ve beenthrough so much. I’m really hon-ored to have played you in thefinal Grand Slam.” Reportedly,about two years ago, an intruderat her home in the Czech Re -public had stabbed Kvitosa in thehand, requiring surgery. She hadmissed some major matches and

it was feared that she wouldn’tget back to her old self. But Petraforced a third set on Naomi, bywinning the second set 7-5. ButOsaka came back to win the thirdset 6-4, on top of the 7-6 win inthe first.

By winning the AustralianOpen, Osaka proves that it was

no fluke when she triumphedover her childhood idol SerenaWilliams in the US Open cham-pionship last September. At thattime, she had become the firstAsian player, male or female, towin a Grand Slam. Now she isalso first to top the chart for Asia–and also for Haiti.

Born in Osaka, Japan, from aJapanese mother, Tamaki, and aHaitian father, Leonard MaxFrançois, Naomi has lived in theUnited States from the age of 3.Now she lives in Florida. Born inHaiti’s southeast city of Jacmel,Mr. François saw a future for histwo athletic daughters and groo -m ed Naomi and her older sisterMari from an early age. He saw

them growing to be as twofamous sisters who have made aname for themselves in tennis:Sere na and Venus Williams. Infact, that’s why Naomi idolizedSerena, who she dethroned lastSeptember.

Now Naomi Osaka is eyeingtwo other Grand Slams: theFrench Open in May-June andWimbledon in England the fol-lowing month. Though Naomi

holds Japanese and American cit-izenships, Haitians also claim heras their own because of her fa -ther. And Naomi, herself, al waysmentions her Haitian ancestry.

After her victory last Sep tem -ber over Serena, Naomi chosethe Haitian restaurant Meli-Melo

in Valley Stream, Long Island,N.Y., to celebrate with family andfriends. She followed that upwith a trip to Haiti on November6, where she received a heroine’swelcome, with Foreign MinisterEdmond Bocchit at the airport togreet her on arrival. On Novem -ber 8, Haitian President Jovenel

Moïse declared her “GoodwillAmbassador” for the promotionof Haitian sport.

On her recent victory inAustralia, Haitians have floodedthe social networks with praisefor the “New Queen of Tennis.”President Jovenel Moïse tweet-ed: “This Monnday, the youngten nis woman of Haitian origin iscrowned No.1 in the world. Haitiis proud of you, Naomi, and it’sthe whole people that congratu-late you for your great feat.”Haiti’s Prime Minister Jean Hen -ry Céant grew eloquent, tweet ingon Saturday, “At a moment thatNaomi Osaka writes her name ingold letters in the gallery ofworld tennis legends, I boweddown once more, as I contem-plate the purity of her gamewhich should be an inspiration toour youth.” Edmond Bocchit, theForeign Minister, presents “con-gratulations to this living exam-ple for young people all over theworld, but especially for ouryoung Haitian tennis players.”

The Haitian Minister ofYouth and Sports issued a com-munique for the occasion. EdwigCharles said: “The Haitian peo-ple as a whole are proud of thisyoung athlete who has won twoGrand Slams in a short time,thereby becoming Number Onein the world and associating thename of Haiti to great sports suc-cesses in the world.” (Thanks toRezonodwes for the quotes.)

Hopefully, the eloquence ofthe officials and their congratula-tions will translate into meaning-ful action to support our Haitianathletes, not only a tennis starrepresenting another country, butour neglected soccer players andthe baseball players of the recent-ly launched team. Our sportsmen and women could helpchan ge the narrative about Haiti.With adequate funding to recruittop trainers, Haitian athletescould stun the world.

There was some controversylast week about one Japanesecompany which sponsors NaomiOsaka. Giant noodle concernNissin was accused of “white-washing” the tennis star, whowas portrayed in an advertise-ment as an anime character withfair complexion, brown hair andCaucasian features, alongsidefellow Japanese tennis player KeiNishikori. On January 23, Nissinapologized and discontinued thead.

“Son of A Haitian Immigrantowns one of the First BlackWine Companies in oregon” Such was the arresting headlinein the blog SBo (www.suport-black) which caught our atten-tion. Indeed, with a name likeBertony Faustin, he has to beHaitian, or as the story says “sonof Haitian immigrants.”

From New York, he found hisway to Portland, Oregon. It hap-pens that his in-laws owned awine vineyard just outside thatcity and have been selling theirproducts to local wineries for

years. Then, the story goes, “Oneday Bertony had an idea aboutcreating his own brand.” Therest is history.

According to the story, it tooktwo years for his idea to become

reality. But he launched the“Abbey Creek Vineyard”, fromthe name of the creek that flowsthrough the property where thevineyard is located. Now they

produce Pinot Noir, Chardonnay,Pinot Gris, and Rose wines.

Bertony Faustin is said to“one of the leads on the project‘Red, White & Black’ whichsheds light on the struggle andsuccess of the many minoritywine makers in Oregon.” It’s aninteresting project which dispelstwo myths: that “good wine is

imported” and that “winemakersare all white.”

We’re following the advicegiven in the story: “It is impor-tant that this journey and thestory of others be told so that our

children can see there is truly nolimit to the opportunities of whatwe can be.” And we would urgeyou to look or ask for the “Ab -bey Creek Vineyard La bel”

when you shop next for yourwine. For information aboutplac ing an order, you may accesstheir website by googling “Blackwine company” or “Haitian winecompany.” You’ll be as surprisedas we were.

RAJJanuary 30, 2019

Naomi Osaka with the trophy.

Naomi and family, from left to right, Naomi, Mari, Tamaki andLeonard.

Naomi holding trophy poses with her father Faustin Franc ois.

Naomi Osaka just beat

Naomi Osaka and Petra Kvitova, emotion takes over for amoment.

Naomi Osaka and Petra Kvitova after the match.

HAPPENINGS !From page 1

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Page 16: Kreyòl : Paj 6 hait i observateurhaiti-observateur.org/wp-content/uploads/2019/01/H-O-30-jan-2019.pdf · raison à Léo Joseph dont les arti-cles publiés dans Haïti-Observa-teur,

La crise vénézuélienne dominel’actualité du fait qu’elle dé -pas se les frontières du géantsud-américain pour atteindreles grandes puissances d’Euro -pe et d’Asie, en sus de voisinssud-américains alliés au colos -se américain. Ce dernier se re -trouve sur la même longueurd’onde avec le Canada, maispas avec le Mexique, dans le

cadre de sa politique visant àimposer le président de l’As -sem blée nationale comme chefd’État légitime du Vénézuéla.À cette fin, les États-Unis (EU)et ses alliés déclarent anti-dé -mocratiques les élections del’année dernière remportéespar le président en exercice,Ni co las Maduro, électionspourtant reconnues par d’au -tres, dont la Russie et la Chinecontinentale.

Une crise qui couvait de -puis quelque temps a éclatéfinalement, mercredi dernier,23 janvier, quand Juan Gaiadó,35 ans, président de l’Assem -blée nationale, s’est proclamé

président du Vénézuéla, pour-tant sous la houlette du prési-dent Nicolas Maduro. Ce der -nier a prêté serment le 10 jan-vier dernier pour un secondman dat de six (6) ans. Suite àla déclaration de Gaiadó, lesEU l’ont reconnu le même jourcomme président légitime, en -traî nant nombre de pays del’Amérique et de l’Eu rope à

emboiter le pas.La situation a vite pris l’al-

lure de la crise qu’avait provo-quée l’Union soviétique, dansle cadre de la guerre froide,avait introduit des engins nu -cléaires à Cuba afin de pro-téger le gouvernement com -mu niste de Fi del Castro men-acé par le géant américain. Lacrise a été dé sa morcée quandle leader soviétique, NikitaKruschev, capitula devant l’ul-timatum américain exigeant leretrait de ses engins sous lamenace d’un blocus en bonneet due forme de l’ile de Cuba.En contrepartie, la sécurité dela révolution castriste était as -

surée.La Russie de Vladimir

Putin n’ est pas de la stature duKremlin sous Kruschev, maisl’an cien agent du KGB, de ve -nu président puissant, paraîtjouer un tour similaire auxAmé ricains. Récemment,deux avions russes suscepti-bles d’être dotés d’armes nu -cléaires à une vitesse défiant leson, basés au Vénézuéla, ontété remarqués survolant la Ca -raïbe. Aussi, officieusement,quel que 800 experts russes, ycompris des militaires, sont dé -ployés à Caracas pour la sécu-rité du président Maduro. C’estdire que le président vénézué -lien n’est pas de tout reposquand bien même le haut état-major vénézuélien et la Coursupérieure du pays se seraientdéclarés solidaires du chefd’État.

Entre-temps, les EU af -fichent carrément leurs tendan -ces belliqueuses. John RobertBolton, le conseiller du prési-dent Donald Trump en matièrede sécurité nationale, a déclaré,lundi, que quelque cinq mille(5 000) soldats américains sontdéployés en Colombie, pays li -mi trophe du Vénézuéla, et quia reconnu la présidence deJuan Gaiadó.

D’autre part, une politiqued’asphyxie économique sepour suit contre le présidentMa duro. On l’a dénoté, lasemai ne dernière, quand legouvernement anglais refusad’ accorder sa bénédiction àune requête de retrait d’or d’unmontant d’un milliard de dol-lars de la part du gouverne-ment Maduro. Le prétexte évo-

qué : « Nous ne reconnaissonspas ce gouvernement ». De soncôté, Washington a déclaré queles biens vénézuéliens auxÉtats-Unis sont sous la gouver-nance de Gaiadó.

De ce fait, CITGO Petro -leum Corp, basée à Houston,Texas, ayant des dans cet Étatdes États-Unis, aussi bienqu’en Louisiane et dans l’Illi -nois, sans oublier des stations-

service un peu partout, auxEU, sont considérées commedes propriétés vénézuélienssous contrôle de Gaiadó. Eneffet, 40 % du brut vénézuéliensont raffinés et distribués auxEU. Considérant que l’admin-istration américaine a sanction-né Petroleos de Venezuela(PDVSA), la compagnie mèrede CITGO, cela pourrait seretourner contre les EU. Autreanicroche, Rosneft, une com-pagnie russe ayant pignon surrue détient 49,9 % des actionsde CITGO, à titre de garantied’un prêt de l’ordre d’un mil-liard cinq cents millions dedollars (1 500 000 000,00 $)accordé au Vénézuéla il y atrois ans.

Des défections dans lecamp Maduro, surtout celle deson attaché militaire à Wa -shington, le colonel José LuisSilva, n’augure rien de bonpour le président Nicolas Ma -duro. Ayant déclaré, la semainedernière, une rupture des rela-tions diplomatiques avec lesEU, le président Maduro avait

aussi ordonné que ses re pré -sentants diplomatiques aux EUregagnent leur pays. Jusqu’àhier, ces diplomates ne s’em-pressaient pas de retourner aubercail. Suivant le geste ducolonel Silva, la représentanteconsulaire de Maduro à Miamia décidé de rompre avec Ma -duro.

Coup de tonnerre ! Avant-hier, lundi 28 janvier, une délé-

gation de la CARICOM, sousla direction du président enexercice du groupe caribéen, leDr. Timothy Harris, Premierministre de Saint Vincent et lesGrenadines, a rencontré, àNew York, le secrétaire géné -ral des Nations Unies, AntonioGuteres, en vue d’obtenir l’im-plication de l’organisme mon-dial dans la crise vénézuéli-enne. Il était accompagné duPremier ministre Harris, de laPremière ministre de la Bar -bade, Mme Mia Mottley; aussibien du Premier ministre deTrinidad et Tobago, Dr. KeithRowley; du ministre des Affai -res étrangères de la Gre nade,Peter David, ainsi que de l’am-bassadeur Irwin LaRoc que,secrétaire général de CA RI -COM. Suite à la réunion, M.Guteres s’est déclaré prêt àentreprendre des négociationsavec MM. Nicolas Maduro etJuan Gaiadó. Il est à souhaiterque la diplomatie l’emportesur les armes de guerre !

16 Haïti-observateur 30 janvier - 6 février 2019

noUVELLES BRÈVESTour d’horizon sur la crise vénézuélienne

Le president NicolasMaduro. Juan Guaido autoproclame president du Venezuela.

car le 7 février avance à grandspas, soit dans une semaine. Alors,quel sera le sort du Premier min-istre ? Aussi du président ? Fera-t-il appel au maire Gabriel Fortunéofficiellement pour prendre lesrênes de la primature?

Immixtion russedans les électionsprésidentielles de2016 : Le procureurspécial avance versle président TrumpComment oublier le candidat Do -nald Trump qui, ouvertement,

devant les écrans des chaînes detélévision, hurlait aux Russes : « Sivous m’écoutez, veuillez faire lemieux pour trouver les 30 mille ‘e-mails’ d’Hilary et les publier ». EtM. Trump d’ajouter : « Wikileaks,j’aime Wikileaks ». Aussi, ven-dredi dernier, à l’aube, un meuted’agents du FBI ont-ils encerclé larésidence de Roger Stone, enFloride, frappé à la porte d’entréepour lui intimer l’ordre de sortir,tout en lui disant : « Vous êtes enétat d’arrestation ».

En effet, Roger Stone, 66 ans,très proche du président Trump,serait le fil conducteur menant àWiki leaks qui, de fait, avaitobtenu les e-mails d’Hilary Clin -ton, suite une action préméditéedont le but était d’avilir la candi-date démocrate face au candidatrépublicain. Au tribunal, à Wa -shington, hier (mardi 29 janvier)Roger Stone fait face à sept chefsd’accusation. Calmement, il aplaidé non coupable. Mais c’estbien lui qui assurait la liaison avecWikileaks. On doit s’attendre à unprocès spectaculaire.

Entre-temps, la porte-parole

de la Maison Blanche, SarahHuckvale Sanders, a déclaré quel’arrestation de Stone n’a rien àvoir avec le président. On soulign-era que Roger Stone fait partie detous ces hommes à caractère dou-teux qui se trouvaient dans l’en-tourage de l’ex-homme d’affaires

catapulté président de la Répu bli -que étoilée. Dire que RobertMuel ler ne s’aventure jamais à or -donner des arrestations sans avoirtoutes les preuves. Une histoirepassionnante à suivre.Pierre Quiroule II30 janvier 2019

noUVELLES BRÈVES (SUITE)Suite de la page 12

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