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Juin 2012 Vol. 3 No 3 Notre Vie UN TREMPLIN POUR LA VIE Confiance en soi Valeurs chrétiennes Bagage académique www.csdccs.edu.on.ca

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Juin 2012 Vol. 3 No 3

Notre Vie

Un tremplin poUr la vie

Confiance en soiValeurs chrétiennes

Bagage académique

www.csdccs.edu.on.ca

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2 Notre vie

message du directeur de l’éducation 3 en couverture : La résilience est la clé des transitions réussies 4 mention spéciale 5

moments de vie

Jean-Vanier 6 Mgr-de-Charbonnel 9 Académie catholique Mère-Teresa 12 Nouvelle-Alliance 15 Père-René-de-Galinée 18 Renaissance 20 Saint-Charles-Garnier 22 Sainte-Famille 24

témoins de l’éducation catholique 27 la voie de l’excellence : Prêts pour la suite! 29 animation culturelle et pastorale 32 l’accueil dans nos écoles 34 vos conseillères et conseillers scolaires 35

La revue du Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud

Président : Yves lévesqueDirecteur de l’éducation : réjean Sirois

Conception et rédaction : marthe métayer Sébastien lacroixConception graphique : Éric Guay

Produit par le Service des relations corporatives110, avenue Drewry3e étage, Toronto, M2M 1C8Tél. : 416-397-6564Téléc. : 416-397-6576www.csdccs.edu.on.ca

Nous remercions toutes les correspondantes et tous les correspondants des écoles et des services qui ont collaboré à la réalisation de ce numéro.

SOMMAIRE

NotreVie

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32011-2012 © Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud

Cette fin d’année scolaire 2011-2012 est un jalon important pour nous tous, car ce sera la 14e cohorte d’élèves finissants qui nous quitte. Cela signifie que, pour la première fois, certains d’entre eux auront fait toute leur scolarité dans le système catholique de langue française. Pour marquer cette occasion, nous avons donné la parole à nos finissants. À nos grands du secondaire, évidemment, qui vont commencer une nouvelle vie au collège, à l’université ou à une autre occupation de leur choix. À nos grands de l’élémentaire, qui s’apprêtent à prendre le rythme de la vie au secondaire. À nos petits, qui quittent le cocon familier et rassurant de leur classe de jardin pour se joindre aux grands de l’élémentaire.

Toute transition dans la vie apporte son lot de craintes et d’espoirs. Or, il est intéressant de noter que petits et grands partagent les mêmes sentiments face à ce qui les attend. Une certaine anxiété : maintenant je suis parmi les plus vieux mais bientôt, je serai parmi les plus jeunes, est-ce que les grands seront gentils avec moi? Je suis bien habitué(e) à mes enseignants, ma classe, mon école, mais l’an prochain, est-ce que je vais arriver à trouver ma classe, à faire tous mes devoirs, à me faire de nouveaux amis? Mais ils expriment tous aussi une formidable énergie et un puissant désir de relever le défi et de se dépasser. Les petits ont hâte de faire « du travail plus difficile »; les moyens seront fiers de tester leur indépendance toute neuve; les grands ont compris que leur avenir est entre leurs mains et envisagent la suite avec responsabilité et fierté. Ils se disent tous prêts au changement. En d’autres termes, ils font preuve de résilience : ils sont conscients de la nature des défis, mais ils sont optimistes et se sentent outillés pour les relever avec succès. Et pour cela, chapeau bas

Hommage à nos finissants 1998 - 2012 : première cohorte ayant pu faire toute sa scolarité au sein du CSDCCS

à tout le personnel scolaire qui les encadre et les soutient sans relâche avec générosité, avec professionnalisme, avec tout l’amour que nous partageons dans la foi de Jésus.

Car en effet, une autre chose ressort unanimement de tous ces témoignages, c’est le bonheur exprimé par tous ces jeunes. Bien sûr, ils ont réussi académiquement, mais ils ont aussi forgé leur identité et grandi dans leur foi ancrée dans les valeurs porteuses de paix, de respect et d’harmonie dans le monde. Et de cela, ils sont heureux, ils sont fiers et ils le porteront en eux toute leur vie.

Chers parents, chers élèves, cher personnel scolaire, une année s’achève, mais ce n’est que le début d’une autre aventure qui va se poursuivre en septembre. D’ici là, profitez bien du congé estival et soyez prudents.

Réjean Sirois Directeur de l’éducation

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personnelles et interpersonnelles telles que leur bon jugement, leur pensée critique et les conseils de leurs proches pour trouver de vraies solutions viables et réalistes pour les résoudre. Ces personnes tentent de se fixer des objectifs réalistes tout en planifiant des stratégies efficaces pour les atteindre.

Finalement, les personnes résilientes prennent souvent une attitude optimiste face à la vie. Cet optimisme prend la forme d’une attitude plus saine à juger des situations et non pas simpliste en voyant toujours la vie en rose. Dans les moments de déception, ce sont ces personnes qui réussissent à évaluer de façon critique mais réaliste leurs bons efforts et à voir comment ils pourraient améliorer le résultat la prochaine fois. Ils vont éviter d’avoir des pensées catastrophiques et extrêmes telles que « Je suis nul », « Je n’y arrive jamais  ». Comme les bons athlètes qui évaluent leur capacité honnêtement après une compétition, ils peuvent revoir leurs points forts et déterminer ce qu’ils peuvent améliorer la prochaine fois.

Ces conseils judicieux peuvent aider nos jeunes à s’outiller avec des bonnes stratégies pour gérer leur stress et ainsi acquérir de la résilience face aux défis inévitables de la vie. En tant que parents et adultes, adoptons une attitude saine devant les obstacles de tous les jours et servons de modèle à nos jeunes afin qu’ils apprennent à mieux gérer leurs défis et jouir pleinement de leur vie grâce à une bonne santé mentale.

En couvertureLa résilience est la clé des transitions réussies

La résilience est une combinaison d’aptitudes et d’atouts positifs que

les gens acquièrent au cours de leur vie, et sur lesquels ils s’appuient pour gérer les moments difficiles.

Marie-Josée Gendron, psychologue Leader en santé mentale au CSDCCS

Vous êtes-vous déjà demandés comment se fait-il que certains passent à travers le stress sans être trop perturbés, alors que d’autres semblent dépassés par des événements du quotidien comme les embouteillages ou de petits accidents? Eh bien, cette capacité de pouvoir surmonter les difficultés sans s’énerver s’appelle la résilience.

La transition vers la 1re année, l’école secondaire ou l’université est un moment de stress pour les élèves, pour tout ce qu’il présente d’inconnu. Il est donc important de les aider à acquérir de la résilience pour passer le cap de ces transitions dans les meilleures conditions. Voici quelques pistes sur les stratégies à suivre pour acquérir des bonnes compétences de gestion de stress.

Les relations saines que nos jeunes développent tout d’abord avec leurs parents, puis avec d’autres adultes et leurs pairs les aident à acquérir un sens d’appartenance à leur communauté et à savoir vers qui se tourner pour un soutien émotionnel lors des moments difficiles.

La capacité d’identifier nos émotions nous aide à reconnaître qu’elles sont souvent temporaires. Comme des vagues, les émotions peuvent être intenses mais elles sont toujours passagères. Des techniques de relaxation quotidiennes de même que l’exercice physique nous apprennent à gérer nos émotions.

Les personnes résilientes ressentent souvent plus de contrôle sur leur vie. Ce sont des personnes qui font face aux problèmes de tous les jours en comptant sur leurs ressources.

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52011-2012 © Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud

Mention spécialeIls ont gagné un laboratoire informatique pour leur école!

L’ÉÉC du Sacré-Cœur de Georgetown aura bientôt un tout nouveau laboratoire informatique grâce au succès de ses initiatives en environnement. C’est l’une des vingt écoles canadiennes à avoir gagné ce prix dans le cadre du programme Recycler pour l’éducation organisé par Staples Canada/Bureau en Gros.

Les élèves devaient soumettre un essai de 300 mots décrivant leurs réalisations en matière d’écologie à l’école et dans la communauté. Les essais ont ensuite été évalués par quatre panélistes experts de l’industrie : Jed Goldberg de Jour de la Terre Canada, Scott Alic d’Earth Cycle Planning, Wade Humphries de Direct Energy et Gordon Harrison de GreenLearning Canada. Les critères retenus pour décerner le prix à l’ÉÉC du Sacré-Cœur étaient les attributs environnementaux, le leadership des élèves et l’engagement de la communauté scolaire en général.

L’ÉÉC du Sacré-Cœur organise des activités qui ont une portée à la fois environnementale et communautaire depuis cinq ans déjà. Les élèves ont notamment amassé des fonds

pour cultiver un jardin dont les légumes sont offerts à la banque alimentaire locale. Ils ont également lancé diverses initiatives de recyclage à l’école : cartouches d’encre, téléphones cellulaires, vermicompostage... Et gare à vous si vous ne mettez pas vos déchets dans le bon bac!

À l’avenir, l’école espère bientôt installer des panneaux solaires pour faciliter la culture des légumes, et ainsi venir en aide à plus de gens dans le besoin.

Félicitations à Maxime, Zoélie, Joey et Patrick, ainsi qu’à la classe de 4e année et toute l’ÉÉC du Sacré-Cœur!

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6 Notre vie

Famille d’écoles Jean-VanierWelland, Lincoln, Niagara et Port Colborne

Moments de vie

« La musique adoucit les mœurs, » dit le proverbe. Or, si cette sagesse immémoriale est vraie, imaginez le degré d’harmonie et de paix que l’ÉSC Jean-Vanier de Welland possède et, surtout, transmet. Ainsi, durant le mois d’avril, les élèves mélomanes de Jean-Vanier, divisés en deux groupes musicaux originaux, Non-Fiction (sur la photo) et ABC, ont fait une tournée de spectacles et sillonné la péninsule du Niagara, pour se produire dans les écoles nourricières ainsi que devant les élèves de l’École Jean-Vanier. Ils ont interprété des pièces francophones d’ici et d’ailleurs, aussi diverses et mémorables que Si ça me chante, Toi et moi, J’entends frapper, L’arbre est dans ses feuilles, Agadou, Notre place et bien d’autres. Finalement, il est important de souligner la participation de Monsieur Mark Bovine, enseignant de musique, qui les dirigeait à la baguette et à la passion - surtout à la passion-, d’une main harmonieuse et paisible, à l’image de l’École Jean-Vanier elle-même. Jeunes solistes, musiciens, et enseignants, continuez d’adoucir nos mœurs, nos cœurs francophones!

ÉSC Jean-Vanier

ÉÉC Notre-Dame-de-la-JeunesseJe m’appelle Theodore Costello, je suis un élève de la 8e année, je ne peux pas croire qu’il me reste seulement quelques semaines avant la fin de mon école élémentaire. Hier, j’ai eu l’occasion de parler

avec la direction de mon école concernant les grandes transitions que je vivrai de l’élémentaire au secondaire. Ma première réaction est que j’ai hâte de débuter mon séjour au secondaire mais je suis aussi très anxieux.

J’ai hâte de changer d’école, de rencontrer de nouveaux amis, d’avoir de nouveaux

enseignants, de faire des rotations de classe et du personnel enseignant, de pouvoir participer à de nombreuses activités parascolaires. Cela m’excite!

En même temps, j’ai peur de l’inconnu, de perdre mes amis, de quitter une école que je fréquente depuis la maternelle, de quitter des enseignants et une direction qui me connaissent très bien, la routine et la structure qui m’ont si bien encadré pendant mon temps à l’élémentaire.

En conclusion, je sais que je ne suis pas le seul à vivre ses émotions et je suis très confiant que le personnel enseignant de mon école élémentaire m’a bien préparé pour cette transition et la prochaine étape de ma vie.

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72011-2012 © Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud

«  L’école Saint-Antoine va me manquer, car les enseignants m’ont aidé à choisir le bon chemin afin de réussir. J’ai de bons souvenirs de toutes mes années, mais je me souviendrai toujours de notre petite classe en 8e année. » - Kean

Depuis septembre, les amis du jardin à l’ÉÉC Saint-Antoine se préparent pour la transition vers la 1re année. Tout au long de l’année, ils se passionnent pour divers jeux qui visent l’apprentissage des chiffres, des lettres et des sons tout en développant leurs compétences. Ils apprennent à fusionner des sons afin de développer leurs compétences de lecture. Ils écrivent des livres à structures répétées et ils pratiquent la lecture de ces livres avec les amis de la 1re année. Leur évolution continue lorsqu’ils écrivent dans leur journal personnel, en se servant des conventions d’écriture et en appliquant leurs connaissances au sujet des lettres et de leurs sons. Arrivés à la fin de l’année, les élèves se sentent prêts pour la 1re année. Leur succès est souligné lors d’une célébration au mois de juin.

Vous ne connaissez pas ce que l’avenir vous réserve, mais imaginez-le en utilisant vos souvenirs de Saint-Antoine et la force de Dieu afin de faire les bons choix et de connaître le succès. Félicitations à nos finissantes et nos finissants!

Pour les élèves de 8e année de l’ÉÉC Saint-Antoine de Niagara Falls, le temps de la célébration est venu, car ils vont quitter l’école pour poursuivre leurs études au secondaire. Certains ont même fréquenté leur école depuis la maternelle! Voici ce qu’ils vont emporter dans leur tête et dans leur cœur :

« Pour moi, l’école secondaire veut dire plus de liberté, mais aussi plus de devoirs. Je vais toujours me souvenir de mon séjour à Saint-Antoine. » - André

« Je n’oublierai jamais l’École Saint-Antoine, car en étant nouvelle, les élèves m’ont quand même bien accueillie. J’étais très nerveuse, mais je peux avouer que j’ai de bons amis et je suis très contente d’avoir changé d’école. J’ai hâte aux nouvelles expériences qui m’attendent au secondaire. » - Destiny

« Je me souviendrai toujours de notre sortie à la patinoire pour le carnaval et les nombreuses activités à Saint-Antoine. Je me suis vraiment amusée en 8e cette année. » - Emilie

« J’ai eu beaucoup de plaisir à grandir à Saint-Antoine pendant mes dix années d’études. Le secondaire ne m’inquiète pas, mais je suis triste de devoir quitter ma famille Saint-Antoine. Je suis ouverte aux diverses possibilités qui m’attendent au secondaire. » - Solange

ÉÉC Saint-Antoine

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8 Notre vie

vais penser à ces années de ma jeunesse, cette jeune fille qui est allée à l’école f r a n ç a i s e même si la majorité de sa famille parlait l’anglais. Je suis tellement heureuse que mes parents aient pris cette bonne décision de me permettre de fréquenter une école catholique de langue française, une école qui m’a honnêtement aidée à me préparer pour la vie. J’en serai toujours reconnaissante. Une jeune catholique française, membre de la grande famille des loups de Saint-François : c’est qui je suis, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur et je ne pourrais pas en être plus fière.

Brynn Reale 8e année ÉÉC Saint-François d’Assise, Welland

Depuis la première journée d’école, quand je suis entrée à la maternelle, j’étais entourée de bons amis, d’enseignantes et d’enseignants compétents. Tous ces gens ont eu un impact positif incomparable sur ma vie. Depuis que je suis une petite fille, j’ai toujours senti cet amour, cette compassion pour son prochain, grâce à un environnement qui s’enracine dans la foi catholique. Fréquenter une école où je suis capable de recevoir une excellente éducation tout en m’amusant grâce à de nombreuses activités francophones a été pour moi une vraie bénédiction. Durant mes dix années ici, j’ai appris tant de choses fascinantes et j’ai rencontré tant de gens formidables. Grâce à ces excellentes années de formation, je me sens prête pour les années à venir, d’abord pour l’école secondaire et par la suite, pour l’université ou le collège. Maintenant, je me préoccupe de mes années d’études, mais évidemment, un jour, je vais terminer mes études et j’espère avoir un bon emploi et élever une belle famille à mon tour. Lorsque ces jours viendront, soit dans dix ou vingt ans, je sais que de temps en temps, je

ÉÉC Saint-Fançois-d’Asssise

ÉÉC du Sacré-Cœur

Voici un témoignage de la Première ministre de l’ÉÉC Ste-Marguerite-Bourgeoys de St. Catharines, Jalane Hogan, qui va quitter l’école pour commencer son secondaire à la prochaine rentrée. « Mon meilleur souvenir à l’école Ste-Marguerite-Bourgeoys est la Journée chapeau, car c’était la première fois que j’organisais une activité au niveau de l’école comme Première ministre. J’ai aimé cette activité, car j’ai vu la joie dans le visage des élèves et le niveau d’énergie dans le gymnase durant la parade était très haut. L’enseignante qui m’a le plus marquée est Mme Julie car elle m’a beaucoup inspirée pour dessiner et m’a encouragée à améliorer mon talent. »

ÉÉC Sainte-Marguerite-Bourgeoys

La 40e édition du concours d’art oratoire du Club Richelieu a permis aux élèves du CSDCCS de la péninsule de se démarquer encore cette année. Le concours vise à développer la fierté d’être francophone et à encourager l’expression de cette fierté en permettant aux jeunes de s’exprimer en public avec conviction. Dans la catégorie point de vue, la 1re place est allée à Nicolas Gauthier de l’ÉÉC du Sacré-Cœur alors que la 2e place est allée à Laura Brkic de l’ÉÉC Saint-François-d’Assise. Dans la catégorie dramatisation, Guillaume Vincellette-Barrette de l’ÉÉC du Sacré-Cœur est arrivé en 1re place alors que Philip Plamondon de l’ÉÉC Saint-François-d’Assise s’est classé deuxième.

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C’est bientôt la fin de l’année scolaire à l’ÉÉC Saint-Noël-Chabanel de Toronto. Après un an de travail, d’apprentissage et de réussites certains pensent déjà à la prochaine rentrée scolaire. Les élèves du jardin passeront à la 1re année et ceux de la 6e année iront à l’école secondaire. Ils sont enthousiastes, fiers d’eux-mêmes et ont hâte de rejoindre « le rang des grands ». «  Je suis très contente d’aller en 1re année et impatiente d’avoir de nouveaux ami(e)s et une nouvelle enseignante. » confie Daphnée du jardin, avec une voix sûre et joyeuse. « Je suis un peu stressé, j’ai le trac, c’est comme si je recommençais à la 1re année. Je suis triste parce que je vais quitter mes amis mais en même temps, je suis content parce que j’en aurai d’autres à l’école secondaire. Ce sera une nouvelle étape dans ma vie. » constate philosophiquement Daniel de la classe de 6e année.

Deux finissants de l’ÉSC Monseigneur-de-Charbonnel de Toronto livrent leurs réflexions.

« Fréquenter une école de langue française du CSDCCS est largement responsable de l’homme que vous voyez aujourd’hui. Ce conseil scolaire, connu pour le succès académique et sportif des élèves, fait naître en nous une fierté de notre langue, de notre foi et de notre culture. C’est grâce au CSDCCS qu’on se sent tous membres d’une grande famille, mais pas seulement une famille entre les élèves de la même école, une famille entre toutes les écoles secondaires de langue française de CSDCCS. Ce conseil et cette école, m’ont donné une identité et m’ont permis d’être fier d’être francophone. » - Pascal Chong

Famille d’écoles Mgr-de-CharbonnelToronto

ÉÉC Saint-Noël-Chabanel

ÉSC Mgr-de-Charbonnel« Dans quelques semaines, l’école secondaire sera terminée pour de nombreux élèves. Nous faisons face à un avenir incertain et un peu intimidant. Chacun essaie de trouver son chemin, plusieurs font des études postsecondaires, d’autres travaillent ou voyagent. Nous emportons avec nous les habiletés et aptitudes qui nous aiderons à réussir dans la « vraie vie ». Je quitte Monseigneur-de-Charbonnel avec des expériences inoubliables qui resteront avec moi pour la

vie. Dans une école francophone à Toronto, on rencontre des élèves provenant des quatre coins du monde. Monseigneur-de-Charbonnel est un vrai creuset de races, de cultures et de personnalités. C’est en s’immergeant dans ce genre de diversité qu’on apprend à accepter et à s’entendre avec tout le monde. » - Danielle Dias

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10 Notre vie

Préparer les élèves à faire la transition d’un niveau scolaire à un autre demande du travail. Cependant, la transition d’un cycle à un autre représente une plus grande étape à franchir, surtout pour les petits. Cette année, pour se préparer à la 1re année, les élèves du jardin ont beaucoup exploré des concepts et des habiletés de base en numératie en vivant des activités qui les amènent à expliquer leur raisonnement à l’oral, avec du matériel concret et avec des

ÉÉC Georges-Étienne-Cartier

dessins. Ils ont, entre autres, fait de la résolution de problèmes ouverts en groupes de deux et en partageant leurs réponses avec leurs camarades lors d’échanges mathématiques. Ils ont également exploré des concepts tels que : plus que, moins que, autant que, de plus que, de moins que, de différentes façons, comme avec le boulier Rekenrek, les cadres à 5 et à 10 cases et de nombreuses activités sur le tableau blanc interactif. Ils seront donc fin prêts à affronter de nouveaux défis en septembre!

L’année scolaire tire à sa fin et plusieurs élèves de la 6e à la 8e année de l’ÉÉC Sainte-Marguerite-d’Youville d’Etobicoke rêvent déjà d’une autre aventure à l’école secondaire. Les papillons aux ventres, les élèves s’apprêtent à chercher leur place dans un nouveau territoire. Ils auront cependant l’avantage d’avoir été préalablement outillés et savent qu’ils pourront affronter cette nouvelle étape de leur cheminement académique avec ardeur, confiants en leurs moyens. En intégrant la toute nouvelle ÉSC Saint-Frère-André, ces élèves font figure de pionniers et contribuent à la réalisation de notre mission d’implanter nos écoles sur tout le territoire de l’Ontario. Connaissant les élèves de SMDY, nous sommes convaincus qu’ils porteront le flambeau avec fierté. Au revoir chers élèves, et bon voyage!

ÉÉC Sainte-Marguerite-d’Youville

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112011-2012 © Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud

Les élèves de la classe de jardin de l’ÉÉC Saint-Jean-de-Lalande de Scarborough ont célébré leur graduation du préscolaire en plantant des fleurs dans les jardins qui bordent l’école. Comme la graine qui a germé et porte fruit au printemps, les élèves se sont épanouis pendant leur séjour au préscolaire. Ils ont acquis une bonne base en littératie, en numératie et ont appris en jouant. Le geste de planter des fleurs a marqué la fin de cette étape et a « enraciné » leurs apprentissages. Les plantes feront partie du jardin de Saint-Jean-de-Lalande pour les années à venir. Elles continueront à grandir comme nos enfants continueront à cheminer en tant qu’apprenants et citoyens du monde.

ÉÉC Saint-Jean-de-Lalande

Les élèves de 5e année de l’ÉÉC du Sacré-Cœur de Toronto ne sont pas près d’oublier leur séjour au camp des Voyageurs Tim Hortons, Après un accueil chaleureux, on leur a proposé, dans un cadre idyllique, des activités construites autour de cinq valeurs : Bon leadership, Respect de l’environnement, Aventure et créativité, Vie de groupe et Objectif personnel. Sous le nom de B.R.A.V.O, ces valeurs ont trouvé un formidable écho chez nos jeunes. Chansons, routines quotidiennes et jeux étaient conçus pour développer la construction identitaire, un enjeu tellement important pour nos écoles de langue française. Et qu’en disent les participants eux-mêmes?

« Mon premier plus grand moment, c’est quand j’ai fait l’escalade. Je n’avais pas réussi avant, et après quand j’ai vu Cayl le faire, je l’ai fait encore et j’ai réussi. »

« J’ai vraiment aimé que tout était fait écologiquement naturel en bois. »

ÉÉC du Sacré-Cœur

« Une des activités que j’ai faite au camp, c’est la course de l’orientation. »

« Une des activités qu’on a faites, était la photographie numérique. Nous avons appris les parties de la caméra et comment les utiliser. C’était très amusant. »

« Un moment que j’ai bien aimé, c’est la technique de survie, parce que c’était très différent de toutes les choses que j’avais faites dans ma vie toute entière. Nous avons construit un feu avec des branches mortes et pas des branches vivantes, que nous avons ramassées dans la forêt. Je crois que c’était une bonne expérience. »

« Dans notre cabane nommée La Chaudière, nous étions comme une famille et nous nous amusions beaucoup. J’ai connu des moments hauts et bas (car je suis tombé aussi un peu malade), mais plus de hauts. »

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12 Notre vie

Pascale est une élève de 8e année à l’ÉÉC M o n s e i g n e u r - d e -Laval. Elle fréquente cette école depuis la maternelle et s’apprête à la quitter pour affronter le monde du secondaire. Elle avoue se sentir un peu nerveuse : « Je pense que ça va être

plus compliqué parce que tu dois vraiment te forcer au secondaire, parce que ça va compter plus. » Elle confie aussi que « peut-être qu’ici [à

Famille d’écoles Mère-TeresaHamilton, Wentworth, Haldimand et Norfolk

ÉÉC Monseigneur-de-Lavall’école élémentaire] on est moins indépendant parce qu’on a souvent des professeurs mais au secondaire tu dois plus te fier à toi-même. Ça c’est pas bon parce que des fois tu as besoin d’aide, mais c’est bon parce que ça te permet de savoir ce que tu es capable de faire. » Bien qu’elle reconnaisse les défis qui l’attendent, Pascale sait voir les deux côtés de la médaille. Elle a, entre autres, bien hâte de se faire de nouveaux amis. Elle admet aussi que c’est un nouveau pas vers son avenir. Enfin, découvrir de nouveaux professeurs et de nouvelles techniques d’apprentissage seront pour elle des atouts intéressants. Il ne reste plus qu’à lui souhaiter beaucoup de succès!

ÉS Académie catholique Mère-TeresaVoici quelques-unes de nos étoiles 2011-2012

Jean-Christoph Thivierge : Il fera partie de l’équipe de hockey des Bulldogs Junior de Hamilton pour l’année 2012-2013.

Joël patenaude-Dlugos : Il a fait la course de nage papillon de 50 mètres à OFSSA et a terminé 11e. Excellente réussite pour une première fois!

Stéphane muzamuz : Il se dévoue au Conseil des élèves pour organiser des activités amusantes en français, reflétant la mission de l’école.

Jonathan robinson : Il est capable de prendre une simple idée et d’en produire une vidéo.

Jean-victor mukama : Un des joueurs étoiles de basketball de l’ACMT, il attire beaucoup l’attention du NCAA dernièrement.

mélanie murdoch : Élève de 9e année, elle brille par ses succès académiques en suivant des cours d’un palier plus haut.

Julie tamilia : Élle fait la tournée au Canada et au États-Unis avec « The Pulse », en qualité d’assistante en chorégraphie.

Catherine Hughes : Elle a fait deux voyages en Haïti pour des travaux humanitaires et chrétiens.

Janine ruhinda : Elle est allée en mission dans un orphelinat aux Philippines avec son église.

madison Borges : Elle est représentante de l’ACMT pour l’AESD et encourage beaucoup les autres à y participer.

laine renaud : Un joueur de « Elite Baseball », jouant partout en Ontario.

Et Il y en a bien d’autres… Les étoiles moins visibles de l’ACMT brillent malgré tout. Vous faites vraiment vivre la devise de la directrice fondatrice, Rollande LaVictoire : « Nous brillons par qui nous sommes! ».

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132011-2012 © Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud

ÉÉC Saint-Philippe La fin de la Semaine de l’éducation catholique a été marquée par de la grande visite à l’ÉÉC Saint-Philippe de Burlington. En effet, Madame la ministre de l’Éducation, Laurel Broten, est venue rencontrer les membres du personnel ainsi que les élèves de la 4e à la 8e année. Mme Broten a parlé aux élèves de ses expériences au sein du gouvernement provincial et mentionné les nombreux ministères dans lesquels elle a œuvré et le poste qu’elle y occupait. Elle a également répondu aux nombreuses questions des élèves sur les étapes à suivre pour qu’une loi soit votée par le gouvernement. Enfin, Mme Broten a partagé son cheminement académique qui lui a permis d’accéder à un poste d’élue. Elle a souligné l’importance de fréquenter une école de langue française et insisté sur les avantages d’être bilingue, appuyant ainsi le travail de notre système d’écoles de langue française. En conclusion, cette visite s’est avérée des plus intéressantes et éducatives pour tous !

Ici, à l’ÉÉC Notre-Dame de Hamilton, on organise toutes sortes d’activités. Les élèves de 7e et 8e année ont vécu certains événements mémorables. Entre autres, le Carnaval d’été de 2010 a été un beau succès. Il y avait des jeux gonflables et un bassin où l’on plongeait les enseignants sous l’eau. Aux différents carnavals d’hiver, on avait un tourniquet d’activités comme la Chasse au trésor dans la neige. Finalement, le BBQ du début d’année est très populaire à l’École Notre-Dame. On y mange des hot-dogs, du maïs en épis et on y gagne des prix. Toutes ces années nous ont apporté de très beaux souvenirs que nous ne sommes pas prêts d’oublier.

ÉÉC Notre-Dame

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14 Notre vie

Des élèves qui s’apprêtent à quitter l’ÉÉC Sainte-Marguerite-Bourgeoys de Brantford, pour entrer au secondaire ont fait le point sur leurs plus beaux souvenirs du primaire.« Je pense ne rien oublier de mon temps à SMB : les carnavals, les ventes de chocolats, les ateliers de leadership et surtout les troupes de théâtre… Ils resteront dans ma mémoire pour toujours! » Anna, 8e

année.

« Mon voyage au Camp Brébeuf est mon souvenir le plus mémorable. Nous avons appris à travailler en équipe et à avoir confiance en nous-mêmes. » - Lola, 8e année

« Un de mes souvenirs préférés est lorsque nous avons fait un ‘flash mob’ au gymnase. » - Chelsea, 7e année

ÉÉC Sainte-Marguerite-Bourgeoys

Les élèves de 8e année de Marcel Vaillancourt à l’ÉÉC Sainte-Marie de Simcoe ont récemment participé à un atelier portant sur la transition de l’élémentaire au secondaire. Chaque élève a composé un texte et l’a présenté à ses camarades. Voici le témoignage de Lauranne, qui a été choisi par la classe.« Je me souviens de ma première journée d’école – j’avais tellement peur de quitter ma mère. Quand je me souviens de ce jour, je me rends compte que j’avais peur pour rien. Mais plus on s’approche de la fin de l’année, plus que je me sens de la même façon que ce premier jour. J’ai peur de quitter mes amis et mes beaux souvenirs de l’élémentaire mais je sais que j’aurai de nouveaux souvenirs au secondaire. »

ÉÉC Sainte-Marie

« Nos voyages ont été les moments les plus mémorables. Mon voyage préféré a été notre voyage à Québec. C’était tellement amusant! » - Makayla, 8e année

« J’ai tellement d’amies à cette école et j’adore les enseignant(e)s. On fait beaucoup d’activités amusantes. J’adore cette école! » - Alexis, 8e année

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152011-2012 © Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud

Famille d’écoles Nouvelle-AllianceSimcoe-Muskoka

ÉÉC Sainte-Croix En mai, les élèves de la classe de 7e et 8e année de l’ÉÉC Sainte-Croix de Penetanguishene ont fait une visite spéciale à la résidence pour personnes âgées Le Villageois. Ils sont allés présenter aux résidents leur conte rédigé dans le cours de littératie. Grâce à Hélène DeVillers et Martin

Ma transition de l’ÉÉC Sainte-Croix à l’ÉSC Nouvelle-Alliance était très « épeurante  » et excitante en même temps. J’avais peur de ne pas me faire d’amis, mais j’avais vraiment hâte d’être libre. Changer d’une petite école

élémentaire à une grande école secondaire m’a vraiment aidée à grandir comme personne. De petite fille, je suis devenue jeune adolescente. L’école Nouvelle-Alliance est rapidement devenue une deuxième famille pour moi parce

ÉSC Nouvelle-Alliance

Lalonde, les élèves ont puisé dans l’histoire de Lafontaine pour rédiger leur conte. Joëlle Roy est pour sa part venue animer plusieurs ateliers sur le conte pour leur apprendre à rédiger et aussi à raconter. L’expérience a connu un franc succès. Quel beau partenariat!

que les gens sont tellement chaleureux. Je me sentais à la maison avec des professeurs formidables et de merveilleuses amies. C’était vraiment incroyable! Maintenant, je me retrouve dans la même situation dans laquelle j’étais en 8e

année : je quitte une petite école pour une école encore plus grande. L’année prochaine je rentre à l’Université Laurentienne. J’ai peur. Mais, encore plus qu’avant, je suis très excitée. Je commence ma vie, mon indépendance au complet. Autant j’ai aimé mon expérience à Nouvelle-Alliance, autant je suis prête à parcourir une nouvelle route dans ma vie.

Émilie 12e année

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16 Notre vie

Au cours de l’année scolaire, les CPV de l’ÉSC Nouvelle-Alliance et de l’ÉÉC Frère-André de Barrie ont eu l’occasion de fraterniser à diverses occasions. Ils ont, par exemple, organisé une visite à Ste-Marie au pays des Hurons pour les élèves de 6e année et ceux du secondaire. Durant le trajet de 51km en direction de Midland, nos jeunes explorateurs ont amplement eu le temps de se lier d’amitié avec leurs camarades du secondaire. Dès notre arrivée au site historique, les élèves de Nouvelle-Alliance et ceux de Frère-André ne formaient plus qu’un seul groupe. Les rires, la joie de la découverte, les encouragements et la complicité lors des questions de notre guide ont été présents pendant toute la durée de notre aventure. Pour ajouter au plaisir d’être ensemble, la CPV de Nouvelle-Alliance avait concocté un succulent pique-nique. C’est avec

ÉÉC Frère-André

Nous, les élèves de 6e année de l’ÉÉC Frère-André, avons des sentiments partagés à l’idée de quitter notre belle petite école élémentaire. Pour la plupart d’entre nous, l’École Frère-André est notre « chez nous » où nous apprenons et nous jouons ensemble depuis la maternelle. Nous connaissons bien la routine, les enseignants, les autres élèves, la direction de l’école. Bref, nous nous sentons bien ici! Toutefois, nous avons hâte d’appeler la nouvelle école « notre école ». L’animatrice culturelle est si gentille et amusante, nous avons hâte de jouer avec elle! Ce

un peu de nostalgie que les deux finissants de 6e

année sont descendus de l’autobus. Arrivés en classe, leurs babillages enjoués, l’empressement de parler de leurs nouveaux amis et la hâte de les retrouver le 31 mai lors de la sortie au zoo témoignaient que pour septembre prochain, ils se disent déjà : « Je suis attendu(e). »

sera plaisant de faire de nouveaux sports dans un beau grand gymnase et de manger dans une belle cafétéria. Nous sommes soulagés de savoir que nous porterons un uniforme. Ce ne sera pas difficile de choisir ses vêtements le matin. Aussi, nous n’aurons pas à craindre de nous faire taquiner pour nos choix vestimentaires! Malgré tous ces beaux changements positifs, nous sommes aussi inquiets, nerveux et tristes. Nous avons des amis qui n’iront pas à la même école que nous. Comme nous ne connaissons pas les professeurs, nous craignons qu’ils

donnent beaucoup de devoirs et de tests. Nous craignons de ne pas pouvoir bien suivre l’horaire et de ne pas trouver nos classes à temps. Nous nous inquiétons à savoir si les plus vieux se moqueront de nous. Vont-ils nous accepter? Nous avons confiance, cependant, que nos professeurs à l’École Frère André nous ont donné les outils nécessaires pour réussir. Nous en sommes convaincus!

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ÉÉC Samuel-de-Champlain Pour les élèves de 6e année de l’ÉÉC Samuel-de-Champlain d’Orillia, la transition vers l’école secondaire est un mélange de joies et de craintes. Pour les joies, il a y a la rencontre de nouvelles personnes, le fait d’avoir un casier bien à soi pour s’organiser en toute indépendance, et aussi la fierté de porter l’uniforme de sa nouvelle école. Ce qu’ils craignent? Se perdre dans les couloirs, se sentir vulnérables face aux plus grands, se sentir un peu comme un retour à la maternelle parce qu’ils seront les plus jeunes. Eh bien justement, les écoles secondaires ont toutes des programmes d’accueil pour effacer bien vite toutes ces craintes. Mais dans les petits moments de découragement, ils auront toujours les merveilleux souvenirs de leur école élémentaire, comme leur participation à l’atelier Mini-Écho d’un peuple et les différentes sorties éducatives tellement amusantes et intéressantes.

ÉÉC Marguerite-Bourgeois Nous sommes à l’ÉÉC Marguerite-Bourgeois de Borden depuis la maternelle : déjà huit ans. Puisque nous aimons le sport, nous pouvons participer à toutes les activités sportives pendant la récréation. Il y a une très grande variété de sports comme le ballon multi-panier, le soccer et la course de fond. Il y a plusieurs activités parascolaires comme l’improvisation, le Café chantant, le Club d’arts, le Club des apprentis journalistes, le Club d’échecs et les Ambassadeurs. Nous avons eu la chance de participer à des voyages de fin d’année qui nous ont fait découvrir les îles, le Zoo et le Centre des sciences de Toronto ainsi que Medieval Times. Nous avons beaucoup appris sur nous-mêmes et nos camarades de classe. Puisque notre école est située sur une base militaire, nous nous sommes faits des amis qui vivent maintenant un peu partout au Canada. C’est difficile de

résumer huit ans de souvenirs, mais nous nous souviendrons toujours de notre élémentaire à Marguerite-Bourgeois.

Karine et André

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18 Notre vie

Famille d’écoles Père-René-de-GalinéeWaterloo-Wellington-Brant

Je m’appelle Sébastien Mackey. Je suis en 12e année à l’ÉSC Père-René-de-Galinée de Cambridge. Je gradue cette année avec l’intention de poursuivre ma carrière dans un métier spécialisé. J’ai fait mon éducation primaire à l’École St-René-Goupil de

la maternelle à la 6e année et ensuite, j’ai intégré PRDG en 7e année. Je peux remercier aujourd’hui mes parents de m’avoir encouragé à poursuivre mes études en français non seulement pour la valeur ajoutée du bilinguisme, mais pour m’avoir donné la chance de rencontrer mes nombreux amis, que je n’oublierai jamais. Ce que je retiens de mon passage dans le système francophone, c’est la présence et l’aide continue

ÉÉC Père-René-de-Galinée

L’événement annuel si attendu par les élèves a eu lieu le 7 mai 2012 à l’ÉÉC Mère-Élisabeth-Bruyère de Waterloo. Il s’agit du Concours d’art oratoire organisé par Martine Campbell Livingston, EAO, et dirigé par M. Roch Lachapelle. Les candidates et les candidats du cycle primaire et moyen ont présenté les discours devant trois juges : Mme Dorothée Petit-Pas, conseillère scolaire, Mme Hélène Lemieux-Pascal, coordonnatrice du programme du Baccalauréat International à l’école Père-René-de-Galinée et M. Guy Poirier, directeur des Études françaises à l’université de Waterloo.

Quelle belle pratique réussie! Félicitations à tous les participants!

ÉÉC Mère-Élisabeth-Bruyère

des enseignantes et enseignants et leur attitude « cool » bien sûr! J’ai bien aimé les Cartes franco pour les prix que l’on gagnait si on parlait en français, l’improvisation à St-Noël-Chabanel, les levées de fonds comme le Relais pour la vie avec son château gonflable! Au secondaire, j’ai eu l’occasion de vivre des expériences qui m’ont bien préparé pour intégrer le milieu du travail avec confiance et j’ai eu l’occasion de participer à des projets de grande envergure comme la construction de notre robot pour la compétition de First Robotic. Je sais aujourd’hui que j’aurai de meilleures chances dans le monde du travail et j’en remercie toutes celles et tous ceux qui m’ont guidé! Un jour, si j’ai des enfants, je n’hésiterai pas à les envoyer dans nos écoles de langue française. En français jusqu’au bout !

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ÉÉC St-Noël-ChabanelGrâce à la campagne Deux poules et un coq, les élèves de l’ÉÉC St-Noël-Chabanel de Cambridge voyagent au-delà des murs de l’école sans la quitter. Depuis le tremblement de terre en Haïti, les élèves posent des gestes pour démontrer leur empathie et leur appui. Ils ont participé à la campagne Un dollar pour l’espoir. Ils ont aussi recueilli des sous pour faire construire une toilette dans leur école sœur. Cette année, nous nous sommes demandés comment aider les élèves de l’Ecole La Satisfaction à s’aider eux-mêmes?

De là, est née l’idée de la campagne Deux poules et un coq. Ce projet a fait fureur à l’école. Lors de ses visites dans sa ville natale, le père Philippe nous garde informés des progrès de restauration de la paroisse et des écoles. Il nous a donné des photos de la construction des toilettes et surtout de l’arrivée des poules et des coqs. Les élèves peuvent voir ce qu’un petit geste peut faire pour changer la vie d’une autre personne. Cette transition d’un enfant qui a tout à un enfant qui pense aux autres est

bel et bien l’un de nos objectifs à l’école. Être capable de se placer dans la peau d’un autre nous rend plus capables de le comprendre, ce qui en retour nous rend moins capable de tolérer les injustices. Chaque geste compte. Une initiative dans cette campagne fut la vente de livres d’occasion. Les élèves de 4e/5e ont vendu leurs livres et ont donné les profits à la campagne Deux poules et un coq. Félicitations aux membres de la famille de l’école St-Noël-Chabanel. Continuez à penser aux autres!

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20 Notre vie

ÉÉC Le-Petit-PrinceLes élèves de 6e année de l’ÉÉC Le-Petit-Prince de Maple font un retour sur leur passé à l’élémentaire.

« J’ai appris tellement de choses. Non seulement des informations, mais aussi j’ai appris comment devenir une meilleure personne. Il faut être confiant, mature et très concentré. » - David

« Mon plus beau souvenir est quand je suis allée à la Francourse et quand j’ai terminé, ma directrice Mme Mollot m’a félicitée et m’a mis une médaille autour du cou. » - Isabelle Anne

« Je n’oublierai jamais toutes les années que ma classe a passées ensemble. » - Mateo

« Nous étions au jardin et Mimi la souris était la souris qui me rendait toujours heureuse. Ces souvenirs sont dans mon cœur. » - Maeve

« Tous les obstacles que nous avons surmontés ensemble, jusqu’à nos moments heureux et drôles. Ces souvenirs partent avec moi, sans oublier le français! » - Cassandre

« Quand je partirai à Renaissance, je vais me rappeler de LPP parce que j’ai eu tellement de plaisir et les cours n’étaient pas plates. » - Cameron LLoyd

« Quand j’étais nouvelle à l’école et une fille m’a montré les différentes salles. Nous avons commencé à nous parler et nous sommes les meilleures amies depuis ce jour. » - Carina Angela

« Ça fait 8 ans que je suis avec la plupart de mes camarades. Je ne vais pas oublier les blagues qu’on a faites ensemble ou les jeux qu’on a inventés ensemble. » - Talia Madison

Famille d’écoles RenaissanceYork

« Pendant ces 8 ans, j’ai rencontré des nouvelles personnes, certaines comme moi et d’autres pas du tout comme moi. Mais aussi, j’ai des souvenirs. » - Andrew Marc

« À la Francourse, j’ai aimé courir 5km avec 3 200 personnes que je ne connaissais pas. » - Gerbie

« Je n’oublierai jamais tous les moments amusants et drôles que j’ai passés ici à l’ÉÉC Le-Petit-Prince avec mes amis et enseignantes de classe. » - Tariq Ziad

« Quand j‘irai à Renaissance, mon école élémentaire va me manquer, car j’ai été à cette école pendant 8 ans avec mes amis. Mes amis vont me manquer, car nous sommes tous de bons amis et je ne veux pas qu’on se sépare. » - Samuel

« Je me souviendrai toujours de toutes les belles sorties durant l’année scolaire avec tous mes gentils camarades de classe et mon enseignante. » - Mika

« Les fêtes champêtres, les BBQ et les carnavals sont tous des moments que je garderai pour toujours dans mon cœur. » Victoria Marie

« Quand je vais aller à Renaissance, je vais prendre les souvenirs de toutes les fois que j’ai fait rire les élèves de ma classe. » Luca Marino

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212011-2012 © Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud

ÉÉC Saint-JeanLes élèves sont excités et fébriles à l’idée d’aller à l’école secondaire, car ils vont avoir la chance d’aller dans une nouvelle école beaucoup plus grande. Ils pourront y rencontrer de nouveaux amis, porter un uniforme, utiliser de la technologie plus sophistiquée telle que des tableaux intelligents dans chaque classe et avoir accès à des ordinateurs portables dernier cri.

Sur le plan académique, les élèves sont excités d’avoir un plus grand choix de cours et d’apprendre de nouvelles choses dans les matières telles que la géographie, l’histoire, les sciences, la musique, les maths, le français, l’anglais, les arts visuels, l’art dramatique et l’éducation physique. Ceci leur permettra d’élargir leur éventail de connaissances.

Il y a aussi plus d’activités parascolaires, comme par exemple : le hockey, le tennis, la natation, le ski, l’improvisation, le ballon panier, le ballon volant, le soccer, l’athlétisme, le curling et le tennis de table qui ne sont que quelques-unes des activités parmi bien d’autres. Ça c’est excitant!

Par contre, il y aussi certaines inquiétudes chez les élèves telles que le sentiment de partir comme étant les plus vieux dans leur école

primaire pour se retrouver en tant que plus jeunes dans l’école secondaire. Ils s’inquiètent du taxage, de l’intimidation, d’avoir de la difficulté à s’habituer à un nouvel environnement. De plus, ils ont aussi un peu peur de ne pas pouvoir retrouver leurs locaux à temps pour le début des classes. Des inquiétudes parfaitement normales pour les élèves qui vivent cette transition.

En conclusion, les élèves de 6e année de l’ÉÉC Saint-Jean sont excités d’aller à l’école secondaire catholique Renaissance et ils sont fiers de pouvoir continuer leurs études en français. Par contre, ils quitteront leur école primaire avec tout de même un petit pincement au cœur et la tête chargée de beaux souvenirs, car ils y ont vécu toutes sortes d’expériences enrichissantes et marquantes.

Valentin Sasarman 6e année, ÉÉC Saint-Jean, Aurora

ÉÉC Sainte-Marguerite-BourgeoysÀ travers le Conseil, nos élèves de 6e, de 8e et de 12e année se préparent pour un changement et une transition soit dans une nouvelle école ou à l’université ou collège. Les élèves de jardin C de la classe de Mme Névine et Mme Émilie quant à eux partagent avec nous leurs rêves pour leurs professions futures. Ils se sont déguisés en vétérinaire, en ballerine, en dentiste, en coiffeur, en policier, en détective et plusieurs autres. Ils ont présenté à leurs collègues en classe leur choix de profession et pourquoi ils veulent exercer ces métiers. Pour nos finissants de jardin, ils ont toutes les compétences nécessaires pour exercer leur profession en tant que nouvel élève en 1re année en septembre 2012 dès maintenant.

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22 Notre vie

Famille d’écoles St-Charles-GarnierDurham et Peterborough

Saviez-vous que 25 % des finissants de l’ÉSC Saint-Charles-Garnier de Whitby ont passé toute leur scolarité dans le système des écoles de langue française du CSDCCS? La plupart de ces jeunes ont donc grandi ensemble depuis l’âge de 4 ans! De plus, environ 30 % des finissants de notre école poursuivent leurs études dans un collège ou dans une université de langue française. Quand on leur demande pourquoi ils choisissent de poursuivre leur scolarité en français, voici ce qu’ils répondent :

« Le plus beau cadeau que nous avons reçu de l’école catholique de langue française est cette fierté d’appartenir à notre culture. Nous trouvons aussi que nous avons développé des habiletés supérieures pour communiquer tant dans la langue française que dans la langue anglaise. Étant bilingue, nous croyons que nous aurons un avantage sur le marché du travail. En poursuivant nos études postsecondaires en français, nous serons en mesure d’approfondir

ÉSC Saint-Charles-Garnier

notre français et notre culture qui est un héritage que nous souhaitons maintenir. Nous trouvons que c’est une belle langue que nous avons acquise grâce à nos familles. Nous croyons aussi que notre francophonie nous permettra d’accéder à des bourses lors de nos études ».

« C’est logique puisque j’ai étudié toute ma vie en français et que je suis plus à l’aise de communiquer dans cette langue ».

Il y a encore mille autres raisons de croire et de dire haut et fort : « Viens chez nous! » puisque l’école catholique de langue française ouvre des portes sur tout un monde en soi!

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232011-2012 © Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud

Le passage d’une étape à l’autre n’est pas simplement d’un niveau scolaire à un autre mais le cheminement d’une réussite à une autre. Ainsi, le cycle primaire de l’ÉÉC Monseigneur-Jamot de Peterborough a décidé de créer un parcours visant à améliorer l’habileté d’écrire un récit. Les enseignantes ont travaillé ensemble pour établir les attentes et calibrer la correction. Par la suite, les élèves ont participé à l’élaboration du résultat d’apprentissage, des critères et

ÉÉC Monseigneur-Jamot

des détails qui allaient donner la forme à leur cheminement. Les élèves ont pu remarquer eux-mêmes les améliorations obtenues. Ce parcours fut un effort collectif impliquant parents, bénévoles et autres intervenants. Les élèves ont vraiment vécu ce parcours d’écriture comme une métamorphose puisqu’ils ont pu constater eux-mêmes l’amélioration de leurs habiletés. Un franc succès!

ÉÉC Notre-Dame-de-la-Jeunesse

Comme chaque année, les élèves de jardin de l’ÉÉC Notre-Dame-de-la-Jeunesse d’Ajax célébrent la fin du cycle préparatoire lors d’une cérémonie. À les écouter, le bilan est plutôt positif.

« J’ai aimé aller aux ordinateurs, faire les activités dans les centres, les sorties de classe et la fête de 100 jours à l’école »

« J’ai aimé les collations spéciales parce que les parents pouvaient aider avec la collation. »

« J’ai aimé faire des nouveaux amis et jouer partout dans la cour de récréation. »

Sont-ils prêts pour autant à entrer dans la cour des grands?

« On a hâte d’aller en 1re année, pour avoir du travail difficile parce que c’était trop facile au jardin et on sera plus grands en 1re année. »

Une réponse en forme de récompense pour leurs enseignantes : Mme Carole, Mme Marie-Elaine et Mme Marie-Jésus!

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24 Notre vie

Famille d’écoles Sainte-FamilleDufferin, Peel et Halton

Lorsque j’étais petite, j’avais toujours hâte que l’année scolaire prenne fin. Non pas parce que je n’aimais pas aller à l’école, mais plutôt parce que j’enviais les plus vieux. Lorsque j’étais en 3e

année, je voulais me trouver en 4e ; en 4e, je n’étais pas satisfaite, je voulais être en

5e, et ainsi de suite. J’ai eu cette soif et ce désir tout au long de mes études, jusqu’à ma 12e année. Rendue à cette année émouvante où tout culmine et réside dans des mots énormes tels université, études, bourses, voire même avenir, je ne pouvais plus envier les autres. J’ai dû me rendre compte qu’il était maintenant à moi de prendre de grandes décisions, notamment au sujet de l’année à venir.

Dire que ce fut facile serait chose mensongère. Passer du secondaire, la belle vie (comme me l’avaient répété à maintes reprises mes parents alors que moi je refusais, comme toute adolescente sensée, de les écouter), au Monde des Grands fut tout un choc. Une tonne de responsabilités nouvelles m’attendaient, cachées, derrière la porte où étaient gravés les mots « 12e année - liberté assurée ». Je devais désormais considérer avec sérieux mon avenir, chose que je n’avais fait que pour m’amuser jusqu’alors. Je devais maintenir une moyenne acceptable afin de me faire considérer pour

ÉSC Sainte-Famille

À l’ÉÉC Saint-Nicolas de Milton, les élèves de monsieur Patrick se préparent pour animer la messe paroissiale du 17 juin. Accompagnés du chef d’orchestre de l’église Sacré Cœur, Dino Arsenault, ils s’entraînent à chanter le Notre Père.

ÉÉC Saint-Nicolas

des bourses. Surtout, la question d’argent (les frais scolaires, pour dire vrai), était devenue pressante. Comme la majorité des élèves de ma promotion de 2012, je m’étais trouvée un emploi à temps partiel pour tenter d’alléger cette tonne (il faut le dire) de dettes futures. En débutant la 12e année, la responsabilité te gifle en pleine figure et t’oblige à contempler, avec une moue sérieuse au visage, ta vie toute entière.

Certes, je ne peux pas dire que j’avais peur de cette destinée; que je redoutais cet avenir qui s’étalait, tranquillement, devant moi. Au contraire, c’est grâce à l’appui de mes enseignants, des mes conseillers en orientation, et surtout de mes amis que ce futur (autrefois tellement ahurissant) me semblait réalisable.

C’est cela, en fait, qui démarque la 12e année de toutes les autres années, que ce soit à l’élémentaire ou au secondaire : en ouvrant cette porte métaphorique, on commence à réaliser quelque chose d’infiniment plus assouvissant que simplement « vieillir » d’une année. On commence à vivre indépendamment, on touche du bout de l’orteil l’eau tiède et intimidante du monde adulte. Fortifiée par mes expériences au secondaire, je file, la tête haute et le sourire aux lèvres, vers ma destinée - une étudiante parmi des milliers qui plongent dans l’inconnu.

Alexandra Gaudet12e année, ÉSC-Sainte-Famille de Mississauga

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252011-2012 © Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud

Tout au long de l’année scolaire, les enseignantes de 3e année à l’ÉÉC Sainte-Jeanne-d’Arc de Brampton Lise Dubé, Rose Fernandes, Renée Cristo ont collaboré pour aider les élèves à améliorer leurs compétences en lecture, en écriture et en mathématiques. En effet, lorsque les élèves acquièrent de solides compétences en lecture, en écriture et en mathématiques durant leur jeune âge, ils sont moins susceptibles de se décourager et d’abandonner leurs études par la suite. À la suite du 2e Parcours organisé par la directrice de l’école, Mme Joanne Rheault, et afin d’améliorer le rendement des élèves et de partager les pratiques réussies au sein de l’école, les trois enseignantes ont préparé pour leurs élèves des cliniques de littératie. Les élèves travaillaient différentes stratégies de compréhension en lecture en se déplaçant d’une classe à une autre, profitant ainsi des approches différentes offertes par les trois enseignantes ainsi que l’enseignante-ressource. Ils ont été jumelés par niveau de rendement en lecture et cette pratique leur a permis de consolider leurs stratégies de compréhension en lecture. Ce fut un projet réussi et une expérience riche en découvertes et en apprentissages pour les élèves.

ÉÉC Sainte-Jeanne-d’Arc

ÉÉC René-LamoureuxCes huit ans à l’école élémentaire ont passé très rapidement! Je me rappelle de la première fois que je suis entrée dans l’École René-Lamoureux, j’étais très excitée (Bon, j’avoue, aussi un peu nerveuse). Maintenant que je passe en 7e année, je dois avouer que mes amis, mes enseignants, et les couloirs décorés me manqueront beaucoup! Mais, il y a toujours une bonne nouvelle… je n’ai plus d’évaluation de l’OQRE jusqu’à la 9e année (Youpi!)! L’année prochaine, j’irai à une école anglophone non loin de chez moi. Afin de me préparer pour ma 7e année, je planifie de lire beaucoup de livres en anglais pour améliorer ma lecture. Afin d’améliorer mon écriture, j’écrirai beaucoup de petites histoires, car j’aime bien faire cela. Pour ma communication orale, je vais lire à voix haute et parler en anglais avec ma famille et mes amis. Je veux remercier tous ceux qui m’ont aidée dans mon cheminement à l’école élémentaire.

Angela Souza, 6e année

Ça fait déjà 8 ans que je suis à l’École René-Lamoureux. Les années ont passé tellement vite! Au cours de ces années, j’ai vécu toutes sortes d’expériences enrichissantes. Certains de mes amis ne sont plus à cette école aujourd’hui, mais ceux qui sont restés sont devenus de bons amis de classe. Nos enseignants nous ont bien préparés pour faire notre 7e année à l’École secondaire Ste-Famille. Je sais que c’est un nouveau défi qui nous attend, mais c’est avec beaucoup de courage que nous voyons ce bel avenir. C’est avec tout ce bagage de connaissances et notre fierté du français que nous partons. Je suis un peu triste de quitter mon école, mais je suis aussi contente de commencer une nouvelle aventure. J’aimerais dire merci à tous les enseignants et les

éducateurs de s’être si bien occupés de moi pendant ces années.

Taylor Lukianovitch, 6e année

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26 Notre vie

ÉÉC Ste-Marieenseignant : Bonjour Ava. Tu es en jardin et tu as 5 ans et tu te prépares pour aller en 1re année.

ava : Oui, je suis Ava et mon enseignante est Mme Caroline et je suis prête à aller en 1re année.

enseignant : Qu’est ce que tu crois que tu vas faire en 1re année ?

ava : Apprendre à lire, et je pourrais aider les amis de jardin. Ça va être différent, en jardin notre enseignante nous aide à lire mais en 1re année on ne nous aide pas.

enseignant : Qu’est ce que tu as préféré au jardin?

ava : Apprendre à lire, faire les centres et les mots de vocabulaire du matin.

enseignant : Qu’est ce que tu as hâte de faire?

ava : Piger dans le nouveau coffre à trésors des belles surprises. Et les grands n’ont pas des jouets mais ils ont de la peinture. Ils ont plus de « polly pocket » et on n’a pas le droit d’emmener des jouets de la maison.

enseignant : De quoi tu as peur?

ava : S’il y avait une grosse araignée dans la classe!

enseignant : Est-ce que tu crois que tu vas retrouver tes ami(e) s?

ava: Oui et si elles ne sont pas là, je vais en avoir de nouvelles.

enseignant : Est-ce que tu penses que tu as appris assez de choses et tu es prête?

ava : Oui, et je suis prête parce que j’ai fait beaucoup de choses en jardin.

enseignant : Merci Ava

ava : Bienvenue

Je m’appelle Camila et je suis élève de 6e année. Bientôt je vais commencer une nouvelle étape de ma vie, c’est-à-dire commencer le secondaire! J’ai bien hâte mais j’avoue que je suis un peu nerveuse pour les défis que je vais devoir affronter. Le passage d’une école élémentaire à une école secondaire comporte certes beaucoup de défis. Tout d’abord, nous passons du fait d’être les plus grands dans une école, à devenir les maternelles dans une autre école. Bien étrange! Ensuite, nous serons confrontés à un autre rythme de

travail, c’est-à-dire plus de devoirs et de projets et il faut donc beaucoup plus de responsabilité et d’organisation. Grâce à l’habitude de travail développée au primaire, on pourrait avoir plus de facilité pour gérer notre temps et atteindre nos objectifs. Enfin, reste le défi de se faire des amis. La meilleure façon serait d’être dans la même classe que tes amis de l’école élémentaire au début pour

mieux te sentir à l’aise, car tu peux te sentir intimidé par les grands. Personnellement, je me sens déjà prête académiquement pour affronter la situation, car mon enseignante me donne des devoirs à chaque jour et elle est très stricte dans les tests. Un de mes gros défis resterait celui de me retrouver avec les personnes les plus appropriées pour continuer ma vie scolaire en toute sérénité.

Camila Gutiérrez ÉÉC Ste Marie, Oakville

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en question. Je voulais avoir un impact positif auprès des gens autour de moi. Je suis donc allé en éducation au Collège Glendon de l’Université York, en français. J’ai fait de la suppléance pour finalement enseigner la première année à SNC, là où tout avait commencé. J’ai fait cela pendant trois ans pour revenir ici à MGRC où on me demandait d’enseigner la classe de préparation à la vie (CPV)

nv : Est-ce qu’il a été difficile pour vous de changer d’école, de milieu, aussi souvent?

aB : Ça été assez facile de s’adapter à St. Margaret. L’anglais s’attrape comme un virus à Toronto, alors je n’ai pas eu de problème. C’est lorsque j’ai changé de carrière que les choses se sont compliquées. Le français était ma première langue et je l’avais perdue. Quand j’ai étudié en éducation, j’avais même une tutrice pour m’aider avec la grammaire et regagner ma confiance. Puis un jour ma grand-mère m’a dit : « Tu as repris tout ton français. » J’étais très fier.

nv : Comment votre bagage et votre expérience vous aident à enseigner à des élèves qui ont des besoins particuliers?

aB : C’est peut-être parce que j’ai vécu autant de transitions dans ma vie que je suis en mesure d’aider ces jeunes aujourd’hui. Y’en a pour qui changer de salle de classe constitue une étape énorme. Nous faisons des sorties hebdomadaires pour les aider à s’adapter et à bien vivre les changements d’environnement.

nv : Quelle est la plus grande transition que doivent vivre vos élèves de la CPV?

aB : C’est certainement lorsqu’arrive le moment de quitter l’école et de passer à la vraie vie. Nous avions un élève de 20 ans l’an passé pour qui la grande transition était de prendre le métro seul pour aller à son stage coop. La première fois qu’il est rentré à l’école après avoir fait le trajet seul, tout le monde sautait de joie au secrétariat. À

notre vie (nv) : Parlez-nous de votre parcours comme élève. Comment avez-vous vécu votre passage à l’école?

andré Bentivoglio (aB)  : J’ai commencé à l’école Saint-Noël-Chabannel (SNC) à Toronto, jusqu’en 6e année. Ensuite, j’ai étudié deux ans à St. Margaret Catholic School avant de faire ma 9e et ma 10e années à la Toronto French School et les trois

dernières années, 11e, 12e et 13e, ici à Mgr-de-Charbonnel (MGRC).

nv : Cela fait plusieurs transitions dans la vie d’un élève!

aB : En effet, j’ai pu vivre des expériences très intéressantes et découvrir différents systèmes d’éducation. J’avais quitté SNC parce que l’école connaissait un énorme succès. Nous étions 36 dans la classe. Si j’étais élève aujourd’hui, on m’aurait certainement identifié avec des troubles de comportement. Les enseignants n’arrivaient pas à m’encadrer.

Par la suite, je me suis dirigé en droit à l’Université York. J’ai changé de trajet à mi-chemin pour obtenir un baccalauréat en philosophie. Ensuite, je suis devenu acheteur en gros pour une grande compagnie. J’étais devenu directeur des achats. J’avais oublié mon français et ma grand-mère me l’avait très bien fait comprendre.

nv : Comment êtes-vous donc devenu enseignant?

aB : J’ai décidé de devenir enseignant pour deux raisons. Ma femme était enceinte et je voulais vivre cette étape avec elle. Ensuite est arrivé le 11 septembre 2001. Ça a remis toutes mes valeurs

Témoin de l’éducation catholiqueAndré Bentivoglio, enseignant de la classe de préparation à la vie (CPV) à l’École

secondaire catholique Mgr-de-Charbonnel

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son retour à l’école, l’élève me dit : Je me sens capable… » Lorsqu’un élève nous dit cela, on sait que la transition à la vraie vie sera beaucoup plus facile.

nv : Quelles sont les qualités essentielles d’un enseignant pour accompagner les élèves de CPV et l’ensemble des élèves à bien vivre les transitions de leur vie?

notre vie (nv) : Comment avez-vous vécu les grandes transitions de votre enfance?

nicole mollot (nm)  : J’ai fait toute ma scolarité dans les écoles catholiques de langue française. D’abord à l’ÉÉC Corpus Christi à Oshawa, je voyageais depuis Pickering. Ensuite à Brampton à l’ÉÉC

Sainte-Jeanne-d’Arc. Vint ensuite le secondaire. Ma mère est anglophone et donc tout se passait principalement en anglais à la maison. Comme plusieurs parents d’aujourd’hui, ma mère et mon père souhaitaient que je poursuive mon secondaire en anglais car ils craignaient que je ne maîtrise pas bien la langue dominante. J’ai beaucoup insisté pour étudier en français et j’ai pu aller à l’ÉSC Mgr-de-Charbonnel (MGRC). J’étais de la deuxième cohorte.

nv : Habitiez-vous toujours à Brampton?

nm : Oui. Je passais trois à quatre heures par jour en autobus. On prenait un minibus jusqu’au centre commercial avant de transférer dans un grand autobus pour prendre la 401. Il fallait le faire! Mais cela en valait largement la peine.

nv : Pourquoi ?

nm : Nous n’étions qu’une soixantaine d’élèves, comme un petit village. Tout le monde se connaissait. Parents, enseignants et élèves : tout le monde s’impliquait à l’école. Le fait que nous étions peu nombreux nous a permis de prendre

Nicole Mollot, directrice de l’École élémentaire catholique Le-Petit-Prince

aB : Il faut énormément de patience et de la flexibilité : de reconnaître que ce que tu planifies ne se réalisera pas nécessairement comme tu l’entends. Il faut également faire preuve de détachement. Mes élèves peuvent avoir des réactions très fortes parfois. C’est leur manière de réagir lorsqu’ils ne savent pas comment faire face à une situation. Avant tout, il faut qu’ils sachent que nous leur faisons confiance.

nos responsabilités plus tôt je crois, de découvrir qui nous sommes et d’élargir notre zone de confort. On dit souvent que l’on perd cet aspect en passant au secondaire. Ce ne fut pas le cas pour mes camarades et moi. Le secondaire fut l’occasion de développer notre estime de soi, de forger notre caractère et de découvrir notre identité. C’est probablement pour cette raison que je demeure attachée à MGRC. Et je sais que je ne suis pas la seule à ressentir cela.

nv : Qu’avez-vous fait lorsqu’est venu le temps d’aller à l’université?

nm : J’avais choisi d’étudier la psychologie des enfants. J’ai toujours voulu travaillé auprès des jeunes. J’ai fait plusieurs stages avec eux et cela m’a finalement poussée vers la Faculté d’éducation. Par la suite, j’ai décidé de revenir là où tout avait commencé.

En prenant du recul, je réalise à quel point mon enseignante de 6e année et le directeur de l’ÉSC MGRC à l’époque m’ont grandement influencée dans mon choix et cela continue de modeler le type d’enseignante et de direction d’école que je suis. J’ai compris très tôt que l’enseignement était pour moi une vocation et que, comme eux, je dois être un modèle pour les élèves. J’accorde bien sûr une grande importance au développement académique, mais j’essaie de toujours me rappeler que nous façonnons les adultes de demain. On leur propose des points de repère au plan spirituel, au niveau des valeurs. J’essaie donc de leur transmettre à mon tour ce que j’ai reçu en espérant que cela leur sera utile pour franchir les grandes étapes de leur vie.

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épeurants. Je suis tellement confortable ici que le changement à une autre école m’inquiète un peu. Mais toutes les activités que nous avons faites au camp nous ont prouvé que si nous étions audacieux, ouverts d’esprit et altruistes, on pouvait relever plusieurs défis qu’on n’aurait jamais pensé réussir avant. » Zachary ajoute que « tout le monde s’encourageait et s’aidait et que si on continue comme ceci au secondaire… tout ira bien. Il faut se faire confiance. »

étudiant, puis aussi en 11e et en 12e année. Cette expérience a demandé beaucoup de travail et surtout beaucoup de temps mais m’a fait vivre des choses extraordinaires et, je l’espère bien, a fait vivre des moments inoubliables à tous les jeunes de l’école. L’année prochaine, j’irai à l’Université Glendon en études françaises. Je vais beaucoup m’ennuyer de mon école secondaire mais j’ai l’intention de prendre ce bagage d’apprentissage et de continuer mon parcours tout en continuant à m’impliquer pour rendre mon expérience à l’université aussi amusante et mémorable que celle du secondaire.

La voie de l’excellencePrêts pour la suite!

Les activités venaient me chercher en tant que personneJe me présente, Myriam Vigneault, 18 ans, et élève de l’ÉSC Nouvelle-Alliance de Barrie depuis maintenant 6 ans. Lorsque je suis arrivée à Nouvelle-Alliance, j’étais à la fois excitée et nerveuse, mais c’est ce qui m’a poussée à m’impliquer dans tout ce qui bougeait. J’avais maintenant la chance de faire des activités sportives, culturelles, pastorales et de faire partie d’un conseil étudiant. Les classes étaient bien amusantes mais ce qui me motivait à avoir un plaisir fou était ces activités si intéressantes et qui venaient me chercher en tant que personne! Tout au long de mon secondaire j’ai continué à m’impliquer; cela m’a alors permis de rencontrer des gens extraordinaires et inspirants, puis d’en apprendre davantage sur notre culture et notre foi. Puis, aider les gens est devenu quelque chose que j’aimais énormément. C’est alors qu’en 10e année je suis devenue co-présidente du conseil

Il faut se faire confianceTous les élèves de 6e de l’ÉÉC Corpus-Christi d’Oshawa s’entendent pour dire qu’ils sont prêts à aller au secondaire. « On a fait beaucoup d’activités et vécu des expériences inoubliables à l’élémentaire, mais nous avons hâte d’aller au secondaire pour nous faire de nouveaux amis et vivre de nouvelles expériences, » dit Philippe. Les élèves, revenant de leur voyage de fin d’année au Camp Medeba, sont excités de faire des liens entre ce voyage et aller au secondaire. Rachelle nous dit que pour elle « aller au secondaire, c’est comme partir à l’aventure! C’est un peu épeurant... mais c’est le fun! » Leur enseignante titulaire, Mme Josée Landry, est tout à fait d’accord avec eux. « Aller au secondaire, ça fait peur à plusieurs élèves et ça requiert un acte de foi. » Mais elle est convaincue qu’ils sont prêts. Au Camp Medeba, elle a pu observer un comportement d’une grande maturité qui leur permettra de connaître le succès au secondaire. Julie est entièrement d’accord : « Il a fallu être très audacieux parce que plusieurs des défis étaient

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Je sais que je vais pleurer la dernière journée d’école

Pour les élèves de 6e année de l’ÉÉC Sainte-Madeleine de Toronto, la transition de l’école élémentaire à l’école secondaire apporte à la fois un peu de nostalgie et aussi un désir de vivre une expérience toute nouvelle.

« J’ai de bons souvenirs même si je n’ai passé que quatre bons mois ici. Je suis fier d’être venu. J’ai aimé le soccer, le basketball, la patinoire, la Saint-Valentin. » - Stéphane, arrivé récemment d’Afrique

Nos élèves sont mieux préparés pour l’université, chiffres à l’appuiLa première cohorte de diplômés du diplôme IB de l’ÉSC Renaissance d’Aurora a maintenant complété sa première année d’université. Nous avons effectué un petit sondage auprès de ces élèves. • 100 % continueront en 2e année l’an

prochain soit 12 % de plus que la moyenne provinciale.

• 100 % disent que le programme du diplôme leur a permis de développer de meilleures habitudes de travail. Or les études montrent que les étudiants qui réussiront à compléter leurs études universitaires sont ceux qui ont développé de bonnes habitudes de travail.

• 92 % disent qu’ils étaient mieux préparé à rédiger des dissertations ou projets majeurs que leurs camarades de l’université.

• 92 % ont aussi affirmé qu’ils se sentaient bien préparés à compléter des examens d’envergure universitaire.

• 85 % disent qu’ils ont été mieux préparés à gérer le stress et qu’ils avaient développé une meilleure capacité d’analyse. Aucun

« J’ai rencontré une fille en 3e année qui s’appelle Mary-Ann, ma meilleure amie et en 4e, j’ai rencontré Maria et nous étions toujours ensemble. En 5e, j’ai aimé le concert de Noël. En 6e, j’ai rencontré d’autres amis… J’ai eu du plaisir ici et j’ai aussi eu de vraies amies. Je vous aime tous! Vous allez me manquer. » - Ashema

« Je sais que je vais pleurer la dernière journée d’école, car Sainte-Madeleine m’a vraiment touchée. Je dois vraiment dire que j’ai aimé tous mes enseignants. Je vous félicite tous! Merci Sainte-Madeleine et je n’oublierai pas ce que vous m’avez donnée et ce que vous avez fait pour moi. » - Mary-Ann

« Mon souvenir préféré c’est en 2003 quand j’ai commencé l’école. J’ai aussi aimé les cours d’art et la bibliothèque, les spectacles et le gymnase, le chapelet et les cours de M. Pamphile (agent de pastorale) et les sorties. En bref, j’ai tout aimé. » - Peter

élève ne s’est dit stressé par la gestion du temps et par la charge de travail universitaire. Or le saut du secondaire à la première année d’université est habituellement une grande source de stress. Ce changement de mode de vie est l’un des plus grands auxquels ils feront face dans leur vie.

• 100 % affirment que l’adaptation à la langue d’enseignement était facile ou qu’elle ne représentait pas un défi. Certains ont choisi de continuer leurs études postsecondaires en français alors que d’autres se sont tournés vers les universités anglophones, mais tous sont partis du secondaire avec un diplôme bilingue.

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sur le développement des habiletés langagières en français, la motricité et la socialisation. Nous donnons également accès aux familles aux nombreuses ressources préscolaires de notre bibliothèque et elles reçoivent une trousse de préparation à l’école, qui contient une gamme d’outils conçus pour aider le parent à bien préparer son enfant à intégrer une école de langue française afin qu’il vive une transition souple et que les parents soient confiants que leur enfant sera bien dans son nouvel environnement.

Un passage en 1re année tout en douceurÀ l’âge de 3 et 4 ans, nos enfants vivent une transition importante dans leur vie : l’entrée à l’école. À l’ÉÉC Cardinal-Léger de Kitchener, nous offrons aux enfants d’âge préscolaire et à leurs parents plusieurs stratégies dans le but de les aider à vivre cette transition en douceur. Depuis plus de cinq ans, petits et grands viennent jouer en français deux matins par semaine au Rendez-vous des tout-petits. Ce programme offre aux familles l’occasion de se connaître ainsi qu’un espace pour jouer et apprendre en français. Les parents et les enfants vivent des activités axées

Des recettes pour le succèsmère. Quand arrive un test, il relit ses notes puis essaie de les redire dans sa tête. Ensuite, sa mère lui fait passer un mini-test pour vérifier s’il a bien étudié.

Olivia, élève de 8e année, adopte plutôt une attitude d’écoute active dans la classe. Dans

ses notes, elle surligne les idées sur lesquelles son enseignante met le plus d’emphase et ajoute des détails dans la marge pour préciser l’information écrite d’après les explications que donne son enseignante. Finalement, elle sait que si elle est capable de redire l’information dans ses propres mots, c’est qu’elle la maîtrise.

Nous le savons tous : réussir une évaluation n’est pas une mince affaire. Trois élèves de l’ÉÉC Monseigneur- de -Laval de Hamilton ont gentiment accepté de partager leur recette du succès.

Jordan , élève de 3e année de la classe de Mme Renée Grenier, joue à des jeux pour essayer de mémoriser plus facilement les concepts. Son papa lui fait des cartes sur lesquelles il y a des questions et lorsqu’elle a la bonne réponse, il lui donne une petite récompense.

Ibrahim , élève de 5e année de la classe de Mme JoAnne Bellehumeur, travaille beaucoup avec sa

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Du 6 au 11 mai se tenait la Semaine de l’éducation catholique. Plusieurs écoles du CSDCCS ont vibré au rythme de diverses activités, célébrations et catéchèses pour l’occasion.

Dans son message à la communauté du CSDCCS, le directeur de l’éducation, Réjean Sirois, nous a rappelé que nous tous qui sommes engagés dans la mission de l’éducation catholique avons un rôle crucial à jouer. Nous sommes invités à montrer que l’espérance est là. En marchant nous-mêmes dans la lumière du Christ, nous nous faisons les porteurs d’un idéal qui nous dépasse : celui de partager cette lumière avec ceux et celles qui nous sont confiés. Cette responsabilité n’est pas

Animation culturelle et pastoraleMarcher dans la lumière du Christ

qu’un simple ajout à notre liste de tâches. Elle englobe notre agir en tant qu’éducateur, parent, enseignant, direction, et lui donne tout son sens. Ainsi, en formant des chrétiens éclairés, nous formons des citoyens du monde. C’est là l’un des plus beaux héritages que nous puissions leur laisser.

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Les 9e Jeux de l’AESD : un univers de possibilités s’offre aux élèvesC’est sous un ciel radieux et une brise légèrement frisquette que 1500 élèves et membres du personnel de nos 8 écoles secondaires se sont rassemblés le 31 mai dernier pour la 9e édition des Jeux de l’AESD.

Dès 10 h 30, tout le monde est rassemblé au Camp Robin Hood pour la cérémonie d’ouverture des Jeux. Au milieu des cris, des tambours et des trompettes, la journée s’amorce avec beaucoup d’énergie et d’enthousiasme.

Par la suite, les élèves ainsi que plusieurs enseignantes et enseignants ont participé à diverses compétitions tout le long de la journée : ballon panier, ballon volant, natation, hockey boule, tennis, soccer, frisbee ultime, kin-ball, saut en longueur, ping-pong, tir à l’arc, bras de fer, ballon chasseur, souque à la corde…

Nos artistes et nos scientifiques ont pu faire valoir leurs talents et leur ingéniosité. Et encore, d’autres compétitions pour tous les goûts : Guerre des classes, épellation, Roche-Papier-Ciseaux, chasse au trésor, et même un concours culinaire.

Plusieurs membres du personnel du CSDCCS, d’anciennes et d’anciens diplômés de nos écoles secondaires et même des parents de nos élèves sont venus également nous aider en tant que bénévoles pour arbitrer, animer et appuyer l’équipe d’animation culturelle dans cette journée colossale. Tout s’est déroulé comme sur des roulettes grâce à eux et elles et nous tenons à les remercier!

Les Jeux de l’AESD sont une occasion pour chaque école de mousser son esprit d’école et de travailler ensemble, membres du personnel enseignant et élèves, pour accumuler le plus de points possible durant la journée. Tous les points accumulés par chaque école – soit par simple participation à une activité, par victoire, par l’utilisation du français en tout temps ou pour l’esprit d’école démontré en tout temps – sont compilés pour donner un classement général en fin de journée. Les trois écoles ayant accumulé le plus de points gagnent les trois grands trophées de la journée.

Voici donc le classement final de la journée, et nous disons félicitations, merci et à la prochaine à toutes les participantes et tous les participants!

1re place : ex aequo! Mgr-de-Charbonnel et Renaissance 2e place : Nouvelle-Alliance 3e place : Jean-Vanier

trophée de la francophonie : Renaissance (en mémoire de M. Élie Ndayishimiye) trophée de l’esprit d’école : Renaissance

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L’accueil dans nos écolesLes alliés du CSDCCS facilitent l’intégration des élèves nouveaux-arrivants

Changer d’école est difficile pour tous les élèves. Alors imaginez faire la rentrée scolaire pour la première fois dans une nouvelle école située dans un nouveau pays.

Tout au long de l’année scolaire, des centaines d’élèves nouveaux-arrivants doivent faire face à leur première journée d’école au CSDCCS. Leurs défis sont aussi divers que les pays d’où ils proviennent : beaucoup d’entre eux n’ont jamais utilisé un cadenas à combinaison et n’ont jamais vu un horaire de cours semblable à celui des Canadiens. La plupart d’entre eux s’inquiètent de rencontrer leurs enseignants et presque tous ont peur de commencer l’école sans amis.

Pour faciliter cette transition, le CSDCCS par l’entremise des travailleurs en établissement dans les écoles (TÉÉ) et en collaboration avec le Centre Ontarien de Prévention des agressions (COPA), offre le programme d’accueil des nouveaux arrivants (PANA). Depuis le début de l’année scolaire 2011-2012, ce programme aide les élèves du palier secondaire à accueillir les élèves nouvellement arrivés et leur famille dans les écoles participantes, soient l’ÉSC Ste-Famille, l’ÉS Académie catholique Mère-Teresa et l’ÉSC Mgr-de-Charbonnel.

L’initiative PANA requiert des écoles participantes le recrutement de quatre jeunes ayant démontré de grandes capacités de leadership et ayant aussi vécu le processus d’établissement au Canada. Les élèves choisis agissent à titre d’alliés au sein de leur école et font partie intégrante d’un comité d’accueil pour toute l’année scolaire.

Les alliés, soutenus par les TÉÉ, organisent et offrent des ateliers et des activités aux élèves nouvellement arrivés. Le rôle des alliés est essentiel, car en favorisant l’intégration de leurs pairs, ils ont l’occasion de faire partie intégrante du processus d’intégration et d’adaptation des élèves nouvellement arrivés. De plus, les alliés font la promotion du respect et de l’inclusion à leur école. Ils ont aussi l’occasion d’échanger et d’apprendre avec les élèves nouvellement arrivés.

Enfin, non seulement ces échanges multiculturels sont une expérience des plus enrichissantes pour les alliés, mais cette expérience amène les élèves à faire une réflexion personnelle et à devenir des modèles en s’engageant dans leur communauté.

Gaëlle, alliée à l’ÉSC Sainte-Famille et Mélika, travailleuse en établissement du CSDCCS dans la région de Peel

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Vos conseillères et conseillers scolaires

Région de YorkYveS lÉveSqUePrésident du [email protected], poste 101

mireille BoUrBonnaiSÉSC [email protected], poste 114

Région de Toronto NordnatHalie DUfoUr-SÉGUin Vice-présidente du [email protected], poste 102

Région de MississauganiColaS [email protected], poste 103

Région de Lincoln-NiagaramelinDa [email protected], poste 104

Région de Toronto SudClaUDe-reno D’[email protected], poste 105

Région de HaltonDominiqUe [email protected], poste 106

Région de Dufferin-Peel-WellingtontammY kniBBS [email protected], poste 107

Région de Durham-Peterborough-Kawartha-ClaringtonolGa lamBert [email protected], poste 108

Région de Simcoe-MuskokapoSte À ComBler

Région de WellandJUleS lÉ[email protected], poste 110

Région de Hamilton-WentworthmarCel [email protected], poste 111

Région de Waterloo-Brant-Haldimand-NorfolkDorotHÉe [email protected], poste 112

CHriStine kaBikaÉS Académie catholiqueMè[email protected], poste 113

Élèves conseillères

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Félicitations à tous nos finissants

La foi, la langue et la culture, qui vous ont été transmises sont au cœur de votre identité. Grâce à elles, à travers l’éducation que vous avez reçue et les connaissances que vous avez acquises, vous pouvez maintenant atteindre les plus hauts sommets et contribuer à un monde meilleur.

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