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Le Biocivam assure de nombreuses missions et ce bulletin vous en donne un aperçu à travers le rapport d’activité de l’année 2012, les dossiers traités et la variété des informations qu’il contient. Dans de précédents éditos j’ai déjà eu l’occasion de mettre l’ac- cent sur certains atouts du mode de production biologique : sobriété et efficacité, recherche des équilibres, développement du lien social, capacité à susciter des installations. Il faut aussi mettre en avant la vision globale qu’apporte ce système de pro- duction. Notre projet de revitalisation des zones de déprise viticole est en cela emblématique par ses aspects agronomiques (implantation de légumineuses fourragères, itinéraires culturaux innovants), ses atouts pour le territoire (eau, biodiversité, agrotourisme, lutte contre les incendies), sa démarche collective et le lien qu’il crée entre les producteurs et les filières. Aujourd’hui, où l’on parle beaucoup de valorisation d’autres modes de production agricole, le Biocivam est à même de pro- poser une démarche agro-écologique validée par l’expérience. Tant dans le Minervois, que dans les Corbières, des viticulteurs, des céréaliers, des éleveurs collaborent dans une dynamique de polyculture élevage bio performante à l’échelle de leur territoire. Des précurseurs pour la création des futurs GIEE que souhaite mettre en place le gouvernement, avec un programme d’actions parfaitement en phase avec les objectifs annoncés (projet agro- écologique et plan ambition bio 2017 du Ministre Le Foll) . Ce projet de revitalisation est également révélateur d’une orien- tation du Biocivam qui, s’appuyant sur ses missions de base in- formation/conversion/installation/formation, doit renforcer sa capacité à impulser des projets globaux qui mettent en avant tous les atouts de l’agriculture biologique. Henri Tubery, président EDITO EDITO EDITO EDITO ACTUALITES ACTUALITES ACTUALITES ACTUALITES Les données 2012 de l’Agence Bio pour le Languedoc Roussillon et l’Aude Rapport d’activité 2012 du Biocivam Page 2 5 DOSSIERS DOSSIERS DOSSIERS DOSSIERS La filière Flor de Pèira Gestion intégrée par l’agriculture biologique des territoires en déprise viticole 8 9 INFOS PRODUCTEURS INFOS PRODUCTEURS INFOS PRODUCTEURS INFOS PRODUCTEURS INFOS TECHNIQUES INFOS TECHNIQUES INFOS TECHNIQUES INFOS TECHNIQUES Méthode d’analyse de sol Hérody INFOS ECONOMIQUES INFOS ECONOMIQUES INFOS ECONOMIQUES INFOS ECONOMIQUES Biofach 2013 L’ADEPFO au service des porteurs de projet INFOS ADMINISTRATIVES INFOS ADMINISTRATIVES INFOS ADMINISTRATIVES INFOS ADMINISTRATIVES Crédit d’impôts bio 10 12 13 14 AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA Marchés bio et produits locaux dans l’Aude Tech & Bio 2013 15 15 Formations Biocivam PETITES ANNONCES PETITES ANNONCES PETITES ANNONCES PETITES ANNONCES 16 16 Dans ce numéro : Biocivam 11 Biocivam 11 Biocivam 11 Biocivam 11 Bulletin d’infos Bulletin d’infos Bulletin d’infos Bulletin d’infos JUILLET 2013 N°70

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Page 1: JUILLET Biocivam 11 Bulletin d’infosBulletin d’infosbrebis, 19 éleveurs de caprins, 7 éleveurs de porcs, 17 éleveurs de volailles, 8 apiculteurs et une pisci-culture étaient

Le Biocivam assure de nombreuses missions et ce bulletin vous en donne un aperçu à travers le rapport d’activité de l’année 2012, les dossiers traités et la variété des informations qu’il contient. Dans de précédents éditos j’ai déjà eu l’occasion de mettre l’ac-cent sur certains atouts du mode de production biologique : sobriété et efficacité, recherche des équilibres, développement du lien social, capacité à susciter des installations. Il faut aussi mettre en avant la vision globale qu’apporte ce système de pro-duction.

Notre projet de revitalisation des zones de déprise viticole est en cela emblématique par ses aspects agronomiques (implantation de légumineuses fourragères, itinéraires culturaux innovants), ses atouts pour le territoire (eau, biodiversité, agrotourisme, lutte contre les incendies), sa démarche collective et le lien qu’il crée entre les producteurs et les filières.

Aujourd’hui, où l’on parle beaucoup de valorisation d’autres modes de production agricole, le Biocivam est à même de pro-poser une démarche agro-écologique validée par l’expérience. Tant dans le Minervois, que dans les Corbières, des viticulteurs, des céréaliers, des éleveurs collaborent dans une dynamique de polyculture élevage bio performante à l’échelle de leur territoire. Des précurseurs pour la création des futurs GIEE que souhaite mettre en place le gouvernement, avec un programme d’actions parfaitement en phase avec les objectifs annoncés (projet agro-écologique et plan ambition bio 2017 du Ministre Le Foll) .

Ce projet de revitalisation est également révélateur d’une orien-tation du Biocivam qui, s’appuyant sur ses missions de base in-formation/conversion/installation/formation, doit renforcer sa capacité à impulser des projets globaux qui mettent en avant tous les atouts de l’agriculture biologique.

Henri Tubery, président

EDITOEDITOEDITOEDITO

ACTUALITESACTUALITESACTUALITESACTUALITES Les données 2012 de l’Agence Bio pour le Languedoc Roussillon et l’Aude Rapport d’activité 2012 du Biocivam

Page

2 5

DOSSIERSDOSSIERSDOSSIERSDOSSIERS La filière Flor de Pèira Gestion intégrée par l’agriculture biologique des territoires en déprise viticole

8 9

INFOS PRODUCTEURSINFOS PRODUCTEURSINFOS PRODUCTEURSINFOS PRODUCTEURS INFOS TECHNIQUESINFOS TECHNIQUESINFOS TECHNIQUESINFOS TECHNIQUES Méthode d’analyse de sol Hérody INFOS ECONOMIQUESINFOS ECONOMIQUESINFOS ECONOMIQUESINFOS ECONOMIQUES

Biofach 2013 L’ADEPFO au service des porteurs de projet INFOS ADMINISTRATIVES INFOS ADMINISTRATIVES INFOS ADMINISTRATIVES INFOS ADMINISTRATIVES

Crédit d’impôts bio

10

12 13

14

AGENDAAGENDAAGENDAAGENDA Marchés bio et produits locaux dans l’Aude Tech & Bio 2013

15 15

Formations Biocivam PETITES ANNONCESPETITES ANNONCESPETITES ANNONCESPETITES ANNONCES

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Dans ce numéro :

Biocivam 11Biocivam 11Biocivam 11Biocivam 11

Bulletin d’infosBulletin d’infosBulletin d’infosBulletin d’infos

JUILLET 2013

N°70

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Evolution du nombre de producteurs et des surfaces engagées en AB Après quatre années consécutives de fortes augmentations des surfaces et du nombre d’exploitations engagés en AB dans l’Aude depuis 2008, on constatait un léger ralentissement en 2012.

Les 514 exploitations agricoles audoises engagées fin 2012 en AB correspondant à 7 % des exploitations totales. L’augmentation était faible en 2012 (+ 5% par rapport à 2011), mais ça repart ensuite à la hausse avec 562 produc-teurs notifiés bio au fin juin 2013.

Les 24 998 ha engagées en AB fin 2012 correspondent à 10.6 % de la SAU départementale, en augmentation égale-ment de 5 % par rapport à 2011.

Répartition des surfaces certifiées bio et en conversion par filière et département

P a g e 2 B U L L E T I N I N F O B I O C I VA M 1 1 N ° 7 0

Données 2012 de l’Agence Bio Données 2012 de l’Agence Bio Données 2012 de l’Agence Bio Données 2012 de l’Agence Bio Aude et Languedoc Roussillon Aude et Languedoc Roussillon Aude et Languedoc Roussillon Aude et Languedoc Roussillon

ACTUALITESACTUALITESACTUALITESACTUALITES

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P a g e 3 B U L L E T I N I N F O B I O C I VA M 1 1 N ° 7 0

Le Languedoc Roussillon est

• au 2ème rang français en nombre d’exploitations bio (2633 exploitations)

• au 3ème rang pour ses 93653 ha de surfaces bio et en conversion

• au 2ème rang pour ses 9.9% de la SAU en bio

• seulement au 6ème rang français pour ses opérateurs d’aval bio (575 transformateurs et 219 distributeurs).

L’Aude reste le premier département du Languedoc Roussillon en surfaces engagées en AB, avec une part des surfa-ces fourragères de 64% correspondant à peu près à la moyenne nationale.

Dans le palmarès départemental, l’Aude est bien placé :

• 5ème pour le nombre d’hectares engagés en bio • 12ème pour la part des surfaces bio dans la SAU totale • 14ème pour le nombre de producteurs engagés

Surfaces en productions végétales biologiques dans l’Aude

L’évolution des surfaces en vignes biologiques était particulièrement spectaculaire entre 2007 et 2011 avec 2897 ha nouvellement engagées. Les surfaces ont plus que doublé en quatre ans.

En 2012, le ralentissement était très net : + 2%, pour atteindre 4222 ha correspondant à 6.5 % des vignes audoises. En juin 2013, 216 viticulteurs audois ou 6% des viticulteurs professionnels étaient notifiés à l’Agence Bio.

En grandes cultures la progression est modérée depuis quatre ans. 115 producteurs audois cultivaient en 2012 1384 ha de céréales, 360 ha d’oléagineux et 178 ha de protéagineux pour un total de 1922 ha de SCOP, dont 428 ha en cours de conversion. En juin 2013, 138 producteurs audois de grandes cultures biologiques sont notifiés à l’Agence Bio.

Aude Total ha COP

Légumes

frais/secs Fruits Vigne PPAM Fourrages autres

2012 24998 1922 396 247 4222 39 16080 2092

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Les 396 ha de légumes biologiques englobent le maraîchage diversifié, les cultures légumières plein champs et les légumes secs (lentilles, pois chiches).

94 exploitations audoises cultivaient en 2012 sur 132 ha des légumes frais (maraîchage diversifié et cultu-res légumières plein champs) destinés très majoritairement à la vente directe et aux circuits courts.

29 exploitations audoises cultivaient en 2012 des légumes secs sur 264 ha, 100 ha de plus qu’en 2011, majoritairement des lentilles vertes, ainsi que des pois chiches et des haricots lingots.

Les 247 ha de surfaces en fruits déclarées en 2012 par 115 producteurs étaient composés de 52 ha de fruits frais, 19 ha de fruits secs et 175 ha de fruits destinés à la transformation, notamment des vergers d’oliviers. 64 ha (ou 25%) étaient en cours de conversion.

En PPAM les surfaces cultivées par 31 producteurs audois stagnent à 39 ha, malgré les bonnes perspecti-ves de développement pour cette filière avec des opérateurs d’aval dans l’Aude (Golgemma) et dans le Gard (Arcadie) qui cherchent à relocaliser leurs approvisionnements en matières premières.

Elevage biologique en Languedoc Roussillon et dans l’Aude en 2012

Vaches

allaitantes

Vaches

laitières

Brebis

viande

Brebis

laitières Chèvres Truies

Poulets

de chair

Poules

pondeuses Ruches

AUDE 1 232 26 2 990 106 492 10 2 493 3 264 973

GARD 564 1 1 482 89 899 1 1 136 11 973 3 523

HERAULT 249 3 1 127 73 707 79 0 1 672 2 279

LOZERE 604 28 3 467 6 998 822 13 185 860 218 4 396

PO 548 11 472 174 120 61 3 550 4 830 1 372

LR 3 197 69 9 538 7 440 3 040 164 193 039 21 957 12 543

Evol. / 11 17% 1% 2% 15% 8% 11% 2% 1% 2%

L’Aude a renforcé en 2012 sa place de 1er département du Languedoc Roussillon en nombre de vaches allaitantes certifiées bio (1232 sur 3197) et confirmé sa 2ème place en brebis viande, loin derrière la Lozère où il y a 3467 brebis à viande et 6998 brebis laitières certifiées bio.

En juin 2013 dans l’Aude, 66 éleveurs de vaches allaitantes, 5 éleveurs de vaches laitières, 42 éleveurs de brebis, 19 éleveurs de caprins, 7 éleveurs de porcs, 17 éleveurs de volailles, 8 apiculteurs et une pisci-culture étaient notifiés à l’Agence Bio.

Nouveaux engagements en 2013

Depuis le début de l’année 48 nouveaux producteurs audois se sont notifiés à l’Agence Bio, avec une ten-dance à la hausse notamment en productions fourragères, grandes cultures, légumes secs et légumes frais, et en élevage notamment en bovins et ovins viande et en volailles, portant le nombre d’exploitations au-doises engagées en AB en juin 2013 à 562.

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Rapport d’activités 2012 du Biocivam Rapport d’activités 2012 du Biocivam Rapport d’activités 2012 du Biocivam Rapport d’activités 2012 du Biocivam

Point Info Bio

Accueil, accompagnement, renseignement et conseil des porteurs de projet en AB et des pro-ducteurs bio

Informer sur les démarches administratives de la conversion, la règlementation bio, les dispositifs d’ai-des financières, les données technico-économiques disponibles, les marchés et les filières, les as-pects commerciaux d’un projet d’installation, de conversion ou de diversification en AB

Mettre en contact les porteurs de projets avec des producteurs, des metteurs en marché, des consom-mateurs locaux ou régionaux

Accompagner et conseiller des entreprises locales et régionales de collecte, de transformation et de mise en marché de la filière bio

Réaliser et mettre à jour divers supports d’information sur la conversion bio ainsi que des rubri-ques spécifiques sur le site Internet du Biocivam

Conseiller et monter : déclarations PAC, dossiers IDEA et PVE, diagnostic et suivi d’installation en AB dans le cadre du PACTE régional

Participer à l’installation en AB dans l’Aude : stages 21h, CDOA, forum annuel de l’installation, CDI

Contacts et échanges avec les différentes chambres consulaires (CA, CCI, CMA)

Accueil dans nos locaux et lors des stages 21 h, renseignements téléphoniques et par mail, rendez-vous sur lieux.

En 2012 nous avons renseigné 146 porteurs de projets , dont :

• 68 projets de conversion • 65 projets d’installation en bio • 13 projets de diversification

Répartition par type de production : Les projets en viticulture, en maraîchage et en arboriculture sont en baisse par rapport à 2011. En grandes cultures, plantes à parfum, aromatiques et médicinales et en élevage la tendance est stable. En production fourrages et de plants la tendance est à la hausse.

Installations en bio en 2012

Point Info Installation des jeunes Agriculteurs de l’Aude : 230 personnes renseignées en tout, dont

99 candidats intéressés par une installation éventuelle en bio (43%) 68 candidats avec un projet bio (30%)

Installations aidées :

Globalement 36 installations aidées dans l’Aude en 2012, dont 11 en agriculture biologique (31%) Dont : 2 en maraîchage, 2 en élevage ovin, 1 en élevage caprin, 1 en volailles, 2 en viticulture en cave particulière, 1 en viticulture en cave coopérative, 1 en safran et 1 en apiculture

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Bilan demandes de soutien à l’AB dans l’Aude en 2012

220 demandes d’aides à la conversion déposées à la DDTM (+ 55% /2011)

Dont : 140 poursuites d’engagements débutés en 2010 et 2012 80 nouvelles demandes d’aides SAB-C

Poursuite des engagements en MAE-CAB (5 ans) engagés en 2008 et 2009

230 demandes d’aides au maintien (+ 40% /2011)

Formations organisées par le Biocivam 11 en 2012

• Produire du raisin de table en AB : M.Chovelon GRAB Avignon (1 jour)

• Conversion à l’AB , démarches et réglementation : V.Figueras Ecocert (1 jour)

• Perfectionnement protection phytosanitaire en maraîchage biologique : A.Arrufat (2 jours)

• Transformation de fruits et légumes en AB : C.Puy, CFPPA Lozère (2 jours)

• Stratégie commercialisation collective en viticulture bio : V.Rousselin ATAG (2,5 jours)

• Santé en élevage équin : E.Ancelet (2 jours)

Interventions sur l’agriculture biologique

Certificat de Spécialisation en AB : CFPPA du Pays d’Aude (janvier à juin)

ADEAR de l’Aude – Formation de l’idée au projet : Intervention complète sur l’agriculture biologique (chiffres, démarches, réglementation, économie)

APAJH de l’Aude : Intervention sur l’agriculture biologique (chiffres, démarches conversion, régle-mentation, économie,…)

Communication

Bulletin d’Information du Biocivam : 3 numéros en 2012 Administration et mise à jour du site Internet du Biocivam : www.bio-aude.com

Animations filières

Fruits et légumes :

Acquisition de références technico-économiques en F&L biologiques circuits courts

Projet régional Sud&Bio porté par le Civam Bio 34

Point sur les AMAP dans l’Aude en 2012 : • 21 producteurs bio audois organisés en AMAP (soit en individuel, soit en association à

plusieurs producteurs) • 13 AMAP bio « audoises » avec distribution dans le département • 30 AMAP bio « audoises » et « non audoises »

(distribution aussi à l’extérieur du département) • Produits commercialisés : légumes, pain, fromages, viande, fruits,

œufs, farine, miel, vins • • Livraisons à Carcassonne, Narbonne, Castelnaudary, Limoux (+ petites AMAP réparties sur tout le reste du territoire audois)

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Grandes Cultures et fourrages :

Coordination et expertise technique régionale en GC biologiques :

Mutualiser les savoirs faire techniques

Interventions en formations initiales et continues (agriculteurs et techniciens)

Participation à l’élaboration du contrat de filière AGIR Bio

Animation de la commission interprofessionnelle régionale GC bio :

• Recenser les besoins et propositions des acteurs de la filière (réunion ouverte à tous les opéra-teurs et partenaires concernés)

• Evaluer les actions mises en œuvre pour le développement de la filière : projets locaux/régionaux/interrégionaux, recherche-développement, expérimentation …

• Etudier et émettre un avis sur toutes questions relatives à la filière concernée, notamment sur les projets d’entreprise

• Proposer un plan d’actions prioritaires

Recherche et développement :

• CasDAR : Structuration durable de la filière blé dur biologique française (projet finalisé fin mars 2012)

• ANR Perfcom :

Associations céréales protéagineux

Plaquette réalisée en décembre 2012 (disponible au Biocivam)

Création, développement et promotion de filières régionales et locales farines bio (GAL Lau-

ragais et Minervois) :

• Développement de la production : appui technique, formation, étude des variétés de blé tendre « de pays », organisation du stockage, soutien aux investissements

• Développement de la transformation locale : développement de la meunerie et de la boulangerie bio locale, journées d’information pour les acteurs de la 1ère et 2ème transformation

• Création de la filière Flor de Pèira :

Dépôt à l’INPI de la marque et de son logo

Elaboration du cahier des charges

Elaboration de référentiels sur les avantages nutritionnels des farines obtenues par écrasement sur meu-les de pierre

Remise en culture des friches viticoles :

• Minervois : Accompagnement du GIE l’Esparcette (20 éleveurs de l’Aveyron et de la Lozère) pour la remise en culture par des légumineuses bio de 70 ha de friches.

• Réalisation d’un référentiel technico-économique pour la diffusion de l’expérience

• Diffusion de l’expérience du Minervois : Taurize (11), Bédarieux (34), Claira (66)

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P a g e 8 B U L L E T I N I N F O B I O C I VA M 1 1 N ° 7 0

DOSSIERSDOSSIERSDOSSIERSDOSSIERS

La filière Flor de PèiraLa filière Flor de PèiraLa filière Flor de PèiraLa filière Flor de Pèira

LA FILIERE FLOR DE PEIRA

Face au constat, réalisé en 2010, du besoin en farines bio locales de haute qualité de la part de la boulangerie spécialisée bio, le Biocivam de l’Aude, actif auprès des producteurs céréaliers et préoccupé par la déprise agricole et en particulier vi-ticole, lance la filière FLOR DE PEIRA, farines bio sur meule de pierre.

Objectifs

• Proposer aux consommateurs des farines certifiées Bio, de haute qualité nu-tritionnelle ;

• Soutenir l’économie locale et garantir la provenance des farines ;

• Revaloriser les zones viticoles du Languedoc Roussillon sinistrées par des arrachages massifs.

Principes

• Des farines écrasées sur meule de pierre, Bio, T80 minimum ;

• Sans aucun améliorant de la farine ou additif ;

• Valoriser la diversité des variétés de céréales et des diversités des terroirs.

Acteurs

• Les céréaliers de la région produisant du blé tendre de variétés inscrites et/ou de pays selon le cahier des charges de l’agriculture biologique ;

• Les organismes stockeurs, certifiés bio, assurant la traçabilité des lots de blés la parcelle au moulin ;

• Les meuniers, certifiés bio, attentifs au respect des propriétés nutritionnelles des farines, grâce à la maitrise d’un savoir-faire ancestral.

Perspectives

� Du pain, des biscuits, des tartes… faits avec les farines Flor de Pèira sur nos marchés, dans nos maisons, nos boulangeries, nos cantines, nos magasins spéciali-

sés bio…

Plus d’information au-

près de Kristel Moinet -

04.68.11.79.17

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Gestion intégrée par l’agriculture biologique Gestion intégrée par l’agriculture biologique Gestion intégrée par l’agriculture biologique Gestion intégrée par l’agriculture biologique des territoires en déprise viticoledes territoires en déprise viticoledes territoires en déprise viticoledes territoires en déprise viticole

P a g e 9 B U L L E T I N I N F O B I O C I VA M 1 1 N ° 7 0

Depuis les années 2000, le secteur viticole traverse une dure crise. Dans le Languedoc-Roussillon, entre 2005 et 2010, 60.000 ha de vignes ont été arrachés dont 20.000 ha dans l’Aude. Le Biocivam 11 travaille depuis plusieurs années à la promotion de l’agriculture biologique comme alternative pour la remise en culture des terres qui, malgré des conditions pédoclimatiques souvent particulières, représentent globale-ment un potentiel de production largement inexploité. L’urgence de redonner un sens à ces terres abandon-nées, de manière intégrée dans le système agricole local, impose une vaste action, coordonnée et concertée, s’appuyant sur les fondements du projet de l’agriculture biologique pour mettre en œuvre un nouveau

modèle de développement agroalimentaire: relocalisé, durable et équitable.

Trois axes de travail

1. Coordonner des démarches individuelles de remise en cultures de friches viticoles par l’agriculture

biologique au sein d’un projet de territoire collectif.

L’agriculture biologique est un projet sociétal qui doit être abordé de manière intégrée tant au niveau de la production, de la transformation que de la consommation : sous l’angle de la filière mais aussi du territoire. De nombreuses initiatives individuelles s’inscrivent dans un ensemble que le Biocivam doit aider à mettre en évidence, afin que chacun puisse le visualiser, se positionner en son sein et y créer du lien socio-économique : avec les consommateurs, pour l’installation de nouveaux agriculteurs, en travaillant sur les débouchés de la bio et dans la perspective des filières….

2. Mettre en œuvre une démarche globale de polyculture élevage biologique à l’échelle du territoire

au départ de la remise en culture bio des friches viticoles.

Dans une zone historiquement tournée vers la viticulture, le Biocivam souhaite apporter les éléments tech-nico-économiques nécessaires à la diversification en agriculture biologique. La promotion de ce modèle agro-alimentaire différent passe par la qualité des réponses technico-économiques que le Biocivam pourra apporter aux porteurs de projet (installations, conversions, diversifications ou collaborations) et leur propo-ser ainsi de réelles alternatives qui assureront le maintien et le développement de l’emploi dans ce secteur économique.

3. Intégrer les friches en production agricole biologique dans leur environnement naturel et paysager.

Plus que l’agriculture conventionnelle, l’agriculture biologique ne peut être dissociée de son environnement naturel. La pratique de l’agriculture bio a un impact positif sur de nombreux aspects de la qualité naturelle et paysagère, mais elle a aussi besoin d’une cette bonne qualité pour être plus efficace et s’inscrire dans une vision d’avenir. La préservation de l’environnement et du paysage dans ces territoires viticoles appauvris est aussi un gisement potentiel d’emplois ruraux diversifiés que le Biocivam peut aider à développer.

En résumé:

���� Plus qu’un simple projet autour d’un mode de production agricole, notre objectif est de proposer un projet intégré à l’échelle du territoire où les problématiques de production agricole, d’élevage, de pâturage, d’accès au foncier, d’emploi agricole, de lutte contre les risques d’incendies, de maintien de la biodiversité, du paysage et de la qualité des eaux s’entrecroisent et impliquent une démarche glo-

bale en collaboration avec les nombreux acteurs du territoire.

1 – Démarches collectives 2 – Polyculture élevage à

l’échelle du territoire

3 – Intégration dans

environnent naturel

Promotion AB Grandes Cultures Eau

Installation Elevage et pastoralisme Biodiversité et paysage

Commercialisation Collaboration inter-filières Agrotourisme

Filière Flor de Pèira

Filière fourrage Agroforesterie Lutte contre les incendies

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IIIINFOSNFOSNFOSNFOS PRODUCTEURSPRODUCTEURSPRODUCTEURSPRODUCTEURS

La méthode d’analyse de sol HérodyLa méthode d’analyse de sol HérodyLa méthode d’analyse de sol HérodyLa méthode d’analyse de sol Hérody

P a g e 1 0 B U L L E T I N I N F O B I O C I VA M 1 1 N ° 7 0

La méthode BRDA Herody est un diagnostic de sol basé sur l’observation du terrain et des analyses de sol spé-cifiques. Une sortie terrain avec observation de la topographie, de la géologie (roche mère des sols), de la circu-lation de l’eau, de l’état structural du sol est la partie la plus importante de la méthode. Elle est complétée par des prélèvements de terre analysée en laboratoire pour compléter les observations et mesures de terrain.

Cette méthode cherche à connaître le potentiel de fertilité des sols et les moyens permettant d’entretenir ou d’a-méliorer ce potentiel. Il en résulte un conseil agricole sur le chaulage, la valorisation de la matière organique, les rotations ainsi que le travail du sol.

Qui en est à l’initiative ?

L’auteur de cette approche s’appelle Yves Herody, docteur en géologie, spécialisé dans la pédologie et l’agro-nomie. En tant que chercheur, il a réalisé des missions pour les Nations Unies sur des projets internationaux au niveau du sol.

Qu’apporte cette approche par rapport à ce qui existe déjà ?

Yves Herody réalise depuis 30 ans la synthèse entre les connaissances géologiques, pédologiques et agronomiques qui se consolident cha-que jour. Or, actuellement et depuis les années 40-50, le modèle d’a-nalyses qu’on propose aux agriculteurs reste sur une approche pure-

ment agronomique qui néglige les nouvelles connaissances acqui-ses sur tous les domaines depuis plusieurs décennies. Yves Herody a développé, avec l’appui de chercheurs internationaux, au sein du BRDA (Bureau de Recherche et de Développement Agricole) des ana-lyses de sol qui ne cessent d’évoluer afin de diagnostiquer au mieux l’état du sol à un moment donné basé sur des observations terrain. Yves Herody (à droite sur la photo)

Comment connaître le potentiel de fertilité des sols ?

Connaître le potentiel de fertilité demande une compréhension globale du fonctionnement du sol. La régulation de la solution du sol est assurée par un complexe organo-minéral dont il faut étudier les caractéristiques pour estimer le potentiel de fertilité.

Ce complexe est une association de particules minérales (limons fins et/ou argiles) et de matières organiques (humus stable), grâce à des éléments de liaison (notamment le fer stabilisé par le calcium). Le complexe orga-no-minéral n'existe pas toujours, si un sol est trop peu évolué ou trop dégradé et les conditions du milieu sont mau-vaises. Dans ce cas-là, il faut favoriser le mucus microbien ou le liant pour faire des grumeaux (agrégation) en don-nant à « manger » aux microbes. La fabrication du mucus est permise par des apports organiques riches en sucres et en azote : les engrais verts et les composts jeunes.

Pour connaitre le potentiel de fertilité du sol, on étudie :

La roche mère et les composants minéraux du sol : un sol est toujours le résultat de l’altération de la roche-mère. La nature de la roche-mère va déterminer sa texture (répartition en sables, limons et argiles) ainsi que la nature des particules. Tout élément déficitaire ou absent de la roche-mère le sera également dans le sol. La pré-sence de certains éléments, notamment en cas d’excès (calcaire, hydroxydes de fer, argiles…) a de plus une incidence sur les transformations des matières organiques dans le sol.

Le climat, la matière organique et l’activité microbienne : la répartition des précipitations et la température jouent non seulement un rôle sur la végétation mais aussi sur le cycle de l’eau dans le sol et sur l’activité micro-bienne régulant les périodes et intensités des évolutions de la matière organique (minéralisation, humification, accumulation).

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Les caractéristiques physiques de la parcelle (en dehors des problèmes de pente et du risque d’érosion). Deux facteurs principaux modifient le comportement du sol et de la solution du sol : l’engorgement en eau et le tassement.

Le complexe organo-minérale et le potentiel de fertilité: le maintien de la stabilité structurale et du potentiel de fertilité nécessite un complexe organo-minéral en bon état. Cela implique un milieu suffisamment aéré et une pré-sence suffisante de fer de liaison et de calcium de stabilisation pour que les limons fins ou les argiles soient réelle-ment liés avec les matières organiques stables (humus). L’état du complexe détermine sa capacité à approvisionner la solution du sol en éléments minéraux disponibles pour les micro-organismes et les cultures en place.

Quels sont les moyens permettant d’entretenir ou d’améliorer le potentiel de fertilité des sols ?

Une agriculture durable ne consiste pas à exploiter au coût le plus faible le potentiel des sols mais à mettre en œuvre des techniques d’entretien et d’amélioration de leur fertilité. Cela implique :

Une connaissance du type de sol : la connaissance de la nature des particules actives ainsi que de leur capacité de fixation et régulation est fondamentale pour choisir les façons culturales et quantifier les apports.

Une bonne gestion des matières organiques : celle-ci s’articule autour de deux axes : l’entretien de l’humus stable (compost mûr, paille..) et le maintien d’une bonne activité microbienne (engrais vert, compost jeune, fumiers, ...).

Un raisonnement du travail du sol : outre son rôle sur la maîtrise des adventices, les façons culturales et leur réali-sation en bonnes conditions influencent grandement la fertilité. Il est difficile de se passer de toute forme de travail du sol à long terme car le tassement est un phénomène permanent que subit l’ensemble des sols. La bonne implanta-tion des cultures passe par la réalisation d’une structure meuble et aérée, sans vides importants ni mottes compactes.

Une correction des carences du sol : c’est le rôle des amendements calcaires quand le sol en est dépourvu (chaulage pour maintenir la saturation en bases du complexe organo-minéral) ou parfois ferrugineux (souvent le sol ne manque de fer total mais de fer sous les formes indispensables à la construction du complexe organo-minéral : sulfate de fer ou scories). C’est aussi le rôle des engrais organiques ou minéraux, le choix des engrais doit toujours être compatible avec le fonctionnement du sol. Les apports excessifs ne se traduisent pas par une augmentation de rendement mais par des phénomènes antagonistes : la surabondance d’un élément freine l’absorption d’éléments moins abondants ou moins facilement disponibles.

Une régulation de la circulation de l’eau : l’augmentation de la quantité d’eau ou de sa vitesse de circulation peut se traduire par une augmentation du lessivage, c’est-à-dire une augmentation des pertes en bases, en fer, en Matières organiques fugitives et en nutriments pour la plante. Le drainage et l’irrigation doivent être conduits de manière adaptée aux différents types de sol.

Une adaptation aux systèmes de production : deux axes de réflexion sont à prendre en compte : exigences de la culture et bilan exportations/restitutions. Les exportations sont très variables selon les modalités et le type de cultu-re. Les restitutions ont un impact différent selon la maturité de la plante : les matériaux issus de plantes jeunes contribuent surtout à l’augmentation de l’activité microbienne alors que ceux issus de plantes mûres contribuent surtout à l’enrichissement du sol en humus stable.

Comment mettre en place le diagnostic de sol BRDA Herody ?

Il n’existe pas actuellement d’intervenants formés à cette méthode dans l’Aude. Si vous cherchez un intervenant, vous pouvez contacter :

Gérard Augé, Hérault, 04.66.80.19.21, www.soinsdesplantes.fr

Jean-Paul Gabard, Gers, 05.62.31.94.60, vieetsantedusol.blogspot.fr

Dominique Massenot, Loire, 04.77.54.27.37, www.amisol.fr

Ces intervenants se déplacent à partir de 3 producteurs à rencontrer dans une journée, permettant la mutualisation des frais de déplacement. Ils proposent le diagnostic, la réalisation des prélèvements, les analyses en laboratoire et propo-sent des orientations agronomiques en partenariat avec l’agriculteur.

Les prestations sont adaptées aux besoins spécifiques. Tarif de base pour un diagnostic 250€ HT, pour chaque diagnostic supplémentaire dans la même zo-ne 180€ HT, plus les frais de déplacement.

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Salon Biofach 2013Salon Biofach 2013Salon Biofach 2013Salon Biofach 2013

Des partenaires locaux présents pour développer leurs marchés

Le salon Biofach qui s’est tenu du 13 au 16 février 2013 à Nuremberg est le plus grand salon bio du

monde : 85 000 m2, 2 396 exposants et 41 500 visiteurs (professionnels pour la plupart) de 130 pays diffé-rents. L’Allemagne qui accueille tous les ans ce salon, représente un tiers des achats bio dans l’union euro-péenne. Parmi le top 5 des pays des visiteurs à côté de l'Allemagne, l'Italie, l'Autriche, la France et les Pays-Bas. 131 exposants français se sont réunis sur le Pavillon France.

La majorité des exposants présente des aliments bio (alimentation humaine et animale), mais il y avait aus-si des exposants de textiles, de produits du commerce équitable, des prestataires de services et des produits divers (ustensiles de cuisine, jeux de société…).

Biofach est le point de rencontre pour les fournisseurs et les décideurs de la production, la transformation et la distribution de la filière biologique. C’est l'occasion de découvrir des produits bio innovants et de dénicher les derniè-res tendances en termes d'alimentation biologique. Tendances qui peuvent parfois surprendre comme ces carottes vendues sous forme de billes embal-lées. A Biofach, bio-business et préoccupations plus éthiques se côtoient, cherchant plus ou moins à nouer des liens.

Chaque année un pays est mis à l’honneur. Cette année la Roumanie a pré-senté ses productions de céréales, de miels, de champignons, de petits fruits, d’herbes aromatiques (beaucoup issues de cueillette sauvage), de vignes et de maraîchage (extensif). La Roumanie a depuis 2011 un très forts taux de pro-gression de surfaces et du nombre de producteurs en agriculture biologique, passant de 3000 en 2010 à plus de 26 000 en 2012.

Douze entreprises régionales situées dans le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales étaient regroupées dans un espace Sud de France : Alterbio Perpignan (grossiste en fruits et légumes), Pro Sain Bages (plats cuisinés, confitures), Pronatura Perpignan (grossiste fruits et légumes), Présent simple Rivesaltes (vinaigres, sel, huiles essentielles culinaires, confitures, biscuits, huiles d’olive, moutardes), Téranéo Saint-Hippolyte (grossiste fruits et légumes), Auzier Chabernac Saint-Gély-du-Fesc (réglisses et gom-mes traditionnelles), Frigexquis Gigean (glaces et sorbets), Le Sauzet Saint-Christol-de-Rodières (vin, vinaigres, moutarde, jus), Senfas Saint-Privat-des-Vieux (plats cuisinés, sauces, desserts), Uni-Vert Saint-Gilles (grossiste fruits et légumes), Arcadie Méjannes-lès-Alès (épices, plantes aromatiques, champignons séchés, thés, aides culinaires), Bio Audema Codognan (produits maraîchers).

D’autres entreprises ou producteurs de Languedoc-Roussillon étaient égale-ment présents : le Château la Baronne à Fontcouverte (11), l’huilerie Bio Pla-

nète à Bram (11) et Emile Noël à Pont St.Esprit (30), Agri Commerce (66 ; grossiste fruits et légumes, boissons rafraichissantes), le Domaine Bassac et le Mas de Quernes (34), Bio Viva (jeux de société et de cartes sur la nature, l'en-vironnement, les cultures du monde), Lustrel (compléments alimentaires) à Saint Jean de Vedas (34).

Agribio Union, Union de Coopératives spécialisée en grandes cultures et légu-mes secs biologiques, basée à Salvagnac dans le Tarn, partenaire de la filière bio de l’Aude présentait également ses produits et activités.

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L’ADEPFO au service des porteurs de projet L’ADEPFO au service des porteurs de projet L’ADEPFO au service des porteurs de projet L’ADEPFO au service des porteurs de projet

sur le Massif Pyrénéensur le Massif Pyrénéensur le Massif Pyrénéensur le Massif Pyrénéen

Depuis sa création en 1981, l’Association de Développement des Pyrénées par la Formation (ADEPFO) œuvre, avec sa méthode de Formation-Développement, en faveur de la création d'emplois et d'activités dans le massif pyrénéen. Créée à l'initiative du Commissariat de Massif avec le soutien du Fonds Social Euro-péen (FSE), son objectif est de mobiliser les énergies sur un territoire pertinent, de maintenir une vie en montagne malgré les difficultés liées à l’enclavement, au relief, à l’altitude et aux conditions climatiques.

L'action de l'ADEPFO consiste à rechercher, identifier et accompagner des initiatives locales de développe-ment par la mise en place de formations adaptées aux porteurs de projets.

L'objectif premier de la Formation-Développement n'est pas l'obtention d'un diplôme, mais l'apport au por-teur de projet des compétences nécessaires à l'exercice d'une activité principale nouvelle ou d'une di-

versification. Conseil, accompagnement et formation-action sont donc les maître-mots de cette pédagogie personnalisée.

Au service des porteurs de projets, elle a toujours intégré la notion de développement local et veillé à la cohérence de ce développement au travers d’une approche à la fois économique, sociale et culturelle, celle d’un développement durable.

Qu’ils consistent à appuyer la mise en valeur du pastoralisme traditionnel, la fabrication de produits laitiers artisanaux, le retour vers une agriculture traditionnelle et éthique, la création de nouvelles offres touristi-ques, la protection de la nature, le maintien de l’activité humaine, ou encore la relance d’une activité hôte-lière en Montagne.

Les zones d’intervention de l’ADEPFO se limitent au Massif Pyrénéen.

Pour plus d’information vous pouvez contacter: André RAINIER, intervenant pour les départements de l'Aude et des Pyrénées-Orientales. Tél : 06.84.58.30.71 Mail: [email protected]

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Infos administratives : Crédit d’impôts bioInfos administratives : Crédit d’impôts bioInfos administratives : Crédit d’impôts bioInfos administratives : Crédit d’impôts bio Le crédit d’impôt bio est un dispositif fiscal national, visant à soutenir les fermes engagées en agriculture biologi-que. Il s’agit d’un soutien complémentaire aux aides spécifiques à l’agriculture biologique mises en place dans le cadre de la PAC. Ce dispositif vise notamment les plus petites exploitations bio disposant de peu ou pas de surfa-ce qui s’avèrent pénalisées par le mode de calcul surfacique des aides PAC. Il concerne toutes les fermes biologi-ques, indépendamment de leur régime fiscal. Le montant maximum du crédit d’impôt bio est de 2 500 €.

Les conditions d'éligibilité au crédit d’impôt bio sont les suivantes : • 40% minimum des recettes issues d'activités certifiées en agriculture bio • Cumul possible avec les aides de la PAC spécifiques à l’agriculture biologique (SAB-C, SAB-M, MAE-CAB,

MAET-bio), dans la limite d’un total de 4 000 €. En cas de dépassement, le montant du crédit d’impôt sera diminué d’autant

• Application de la transparence GAEC dans la limite de 3 parts, permettant donc de bénéficier d’un crédit d’im-pôt bio de 2 500 € x 3 parts

Le dispositif s’applique pour les déclarations 2013 au titre des revenus agricoles 2012 et concernera aussi les exer-cices fiscaux jusqu’à 2014 inclus (déclarations d’impôts à faire entre 2013 et 2015).

Compatibilité européenne : règles de minimis pour le secteur agricole Pour être conforme aux règles européennes qui limitent les possibilités pour les états membres d’octroyer des ai-des agricoles en dehors de la PAC, le crédit d’impôt bio s’inscrit depuis 2011 dans le cadre dit de minimis spécifi-que à la production agricole., plafonnant ces aides à 7500 € sur une période de 3 exercices fiscaux. Pour identifier une aide de minimis, c’est simple : toutes les aides de minimis doivent être identifiées comme tel-les, avec mention du caractère et citation du texte européen de référence. Par exemple, l’aide à la certification bio, l’exonération de la Taxe Foncière Non Bati, le crédit d’impôt pour la formation ou des aides complémentaires pour des projets d’installation innovants peuvent ainsi également être des aides de minimis agricoles. En l’absence de toute référence aux règles de minimis, une aide octroyée n’est pas considérée comme telle. C’est le cas aussi du crédit d’impôt bio demandé sur les exercices avant 2011 (demandes faites jusqu’en 2011).

Est-ce que je suis éligible selon ma part des recettes en bio ? • Prendre en compte les recettes d’activités certifiées en AB et d’activités qui ont fait l’objet d’une certification

‘’produits en conversion vers l’agriculture biologique’’ (réservée aux 2ème et 3ème années de conversion des productions végétales, les producteurs en 1ère année de conversion ne sont pas éligibles), y compris les aides PAC correspondantes

• En cas de pluriactivité, le calcul s’effectue sur la part agricole des revenus uniquement

Est-ce que j’ai bénéficié d’aides « bio » issues de la PAC l’année précédente ? • Si non, j’ai droit à 2500 € de crédit d’impôt bio. • Si oui, il faut calculer le montant du crédit d’impôt bio restant : La somme des aides bio (surfaciques) ajoutée

au montant du crédit d’impôt bio ne doit pas excéder 4.000€. En cas de dépassement, le montant du crédit d’impôt bio est réduit d’autant pour rester dans les limites de 4.000€. Les modalités de calculs de ce montant sont reportées dans le formulaire de demande de crédit d’impôt bio.

Est-ce que j’ai bénéficié d’aides « de minimis » pour la production agricole ? • Si non, le crédit d’impôt net est de 2.500€ (ou 2.500€ x nombre de parts pour les GAEC) si le producteur n’a

pas d’aides bio issues de la PAC, ou est identique au montant brut calculé si le producteur bénéficie d’aides bio issues de la PAC.

• Si oui, il faut reporter dans le formulaire du crédit d’impôt bio le montant global cumulé des aides de minimis perçues au cours des 3 exercices fiscaux précédant la déclaration. Les modalités de calculs sont reportées dans le formulaire de demande de crédit d’impôt bio.

Rétroactivité de la demande du CI-Bio En cas d’oubli, il est possible de demander le crédit d’impôt bio par application du « droit de reprise de l’adminis-tration fiscale », pour réclamer des compléments sur les impôts dus que pour valider les demandes éventuelles de crédit d’impôt hors délais (sous réserve que la demande soit recevable). Ce droit s’exerce jusqu'à la fin de la troi-sième année qui suit celle au titre de laquelle l'imposition est due ou (dans certains cas pour le revenus agricole) jusqu'à la fin de la deuxième année. Si un producteur a omis de demander son crédit d’impôt bio les années précé-dentes, il peut encore le demander entre 2 et 3 ans après l’exercice concerné.

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La mairie de Villeneuve Minervois met en place, à partir du 14 juillet, un marché de produits locaux, tous les dimanches matins de 8h00 à 13h00, sur l’avenue de Clamoux.

Emplacements gratuits avec accès à l’eau et à l’électricité. Contact : Mme Rigaud au 04.68.26.19.31 ou [email protected]

Mercredi 24 juillet de 9h00 à 20h - « IL FAIT BIO à FITOU »

Cour des écoles et Place des Combattants et de la Paix Grand marché de producteurs BIO - VIGNERONS bio de Fitou.

Informations : 04 68 70 28 43

15ème édition de la foire bio organisée par Nature et Progrès Aude

Samedi 3 et dimanche 4 août 2013 au Parc Municipal de Couiza

Village producteurs, éco-construction, artisanat, village associatif, jeux et maquillage Tables rondes et débats citoyens, animations, conférences

Contact : 04 68 20 94 75 ou [email protected] ou www.np11.org

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AGENDAAGENDAAGENDAAGENDA

Tech&BioTech&BioTech&BioTech&Bio : Le salon des techniques bio et alternatives: Le salon des techniques bio et alternatives: Le salon des techniques bio et alternatives: Le salon des techniques bio et alternatives

Tech&Bio le salon européen des techniques bio et alternatives a lieu tous les 2 ans dans la Drôme, 1er dé-partement bio de France.

La 4e édition se tiendra les 18 et 19 septembre 2013 au lycée agricole du Va-lentin à Bourg-lès-Valence. Cette année, les organisateurs attendent 245 expo-sants et 13 000 visiteurs.

Tech&Bio est un concept innovant : plus qu'un salon, c'est un lieu de formation et de rencontres, organisé sur une exploitation agricole biologique. Toutes les principales productions animales et végétales sont abordées. Événement majeur et unique en France, Tech&Bio a pour vocation de favoriser les échanges de techniques de production innovantes et de savoir-faire entre agriculteurs bio et conventionnels pour développer une agriculture durablement performante répondant à un marché en constante progression et aux attentes des consommateurs.

Le meilleur des démonstrations en Europe

• une centaine de démonstrations de matériel en plein champ : désherbage, travail du sol, compostage....

• visites d’exploitations biologiques

• de nombreux experts nationaux et européens sont mobilisés pour animer des ateliers où sont présentés des techniques et itinéraires de production innovants

La démonstration passe aussi par les témoignages et analyses des solutions de production, de transformation et de commercialisation des produits bio. C’est ce qu’abordent, en présence d’experts européens, les multiples conférences de Tech&Bio.

Marché bio à FitouMarché bio à FitouMarché bio à FitouMarché bio à Fitou

Marché de produits locaux et bio à Villeneuve MinervoisMarché de produits locaux et bio à Villeneuve MinervoisMarché de produits locaux et bio à Villeneuve MinervoisMarché de produits locaux et bio à Villeneuve Minervois

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Informations Techniques

sur le site régional de l’Agriculture Biologique

www.sud-et-bio.com

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CEREALES, FOURRAGES ET PAILLES, Vends Pois Bio (800Kg) et mélange orge-blé (3T) Domaine de Mazy 04.68.78.15.17

TERRES

Vends 11ha dans le Minervois

11ha d'un seul tenant, plantés en 2000 en agrofores-terie sur 9.2ha (amandiers, cognassiers, grenadiers, figuiers, oliviers, noyers) avec goutte à goutte 4 l/h. 2 bornes BRL de 15m3/h chacune. Terres en bio avec luzerne entre rangs. 5000 m² potentiellement constructibles (agriculteur). Prix : 70 k€ Contact: [email protected]

BIOCIVAM 11

Chambre d’agriculture

ZA de Sautès à Trèbes

11878 CARCASSONNE CEDEX 9

�: 04 68 11 79 38

Fax : 04 68 78 75 37

E-mail: [email protected]

Comité de rédaction

Rédaction et mise en page des articles:

Kristel MOINET

Delphine VERNIOL

Fanny JUANOLE

Max HAEFLIGER Retrouvez nous sur le Web!

www.bio-aude.com

Les prochaines formations organisées par le Biocivam 11Les prochaines formations organisées par le Biocivam 11Les prochaines formations organisées par le Biocivam 11Les prochaines formations organisées par le Biocivam 11

PETITES ANNONCESPETITES ANNONCESPETITES ANNONCESPETITES ANNONCES

Les 3 et 4 septembre : L’agroforesterie bio, une option en terre viticole : Associations avec la vigne, grandes cultures et arboriculture, verger maraicher… (Lieu: Minervois)

Le 5 sept et le 10 octobre : Méthode OBSALIM: Mieux équilibrer les rations alimentaires des bovins et évaluer la qualité des fourrages (Lieu: Couiza)

Le 26 et 27 septembre (à préciser) : Techniques culturales simplifiées: Le semis direct en bio ? (Lieux : Castelnaudary et visites de terrain dans le Gers)

Le 1er octobre et le 10 décembre : Cultures associées céréales/légumineuses (Lieu : Carcassonne)