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Vendredi17 octobre 2014

2 | VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 SOMMAIRE LE JOURNAL DE SIERRE

La commune de Sierrea présenté son budget2015 qui sera encoredéficitaire mais dansune moindre mesureque celui de 2014.Compte tenu d’amor-tissements importantss’élevant à plus de12,7 mios de francs, lamarge d’autofinancement de-vrait se monter à 8,6 mios defrancs pour l’exercice 2015. Lesinvestissements se situent à unniveau élevé, soit près de25,3 mios de francs. Cela tient à

la réalisation de projets d’enver-gure tels que la zone de Daval,le centre sportif d’Ecossia (pho-to), le complexe de la gare et lecentre scolaire de Granges.

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LA PETITE PHRASE

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A l’heure du bilan très po-sitif de la Foire du Valais, ledirecteur David Genolet,dans «Le Nouvelliste», re-lève qu’il n’est pas judi-cieux d’orienter tous lesvisiteurs-automobilistesvers la seule sortie Marti-gny Expos. Pour les orga-nisateurs de la manifesta-tion, même si de plus enplus de visiteurs viennentà la Foire en train, laclientèle reste majoritairement usa-gère de la route. Et cela ne va pas sanscréer des bouchons, et notamment

au niveau des sortiesd’autoroute. Au niveaudes chiffres, la Foire duValais bat tous les re-cords avec 220 145 en-trées, contre 207 682l’an passé. La journée laplus fréquentée a étérecensée le samedi11 octobre avec 32 000passages. La qualité del’expo sur New York,celle des hôtes d’hon-

neur et des exposants en général estaussi un point positif de cette55e Foire du Valais.

LE CHIFFRE

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LE JOURNAL DE SIERRE SOMMAIRE VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 | 3

SIERRE Mûri par le soleil généreux des dernières se-maines, le raisin valaisan est prêt à être vendangé. Dansle vignoble, c’est l’effervescence pour récolter le fruit dulabeur de toute l’année. En fonction de la topographie,différents moyens sont utilisés pour le transporter etl’acheminer vers la plaine puis vers les nombreuses caves.Oswald Ruppen, photographe valaisan reconnu, a no-tamment documenté l’univers viticole en mutation entreles années 1950 et 1990. A l’intérêt historique de ses ima-ges, s’ajoutent des dimensions artistiques et humaines.Une maîtrise de la lumière, des cadrages verticaux, unemanière spécifique de saisir les détails, l’attrait de l’hu-main… sont autant de dimensions qui font l’originalité etla beauté de son œuvre. La Médiathèque Valais - Martignyet le Musée valaisan de la vigne et du vin présentent jus-qu’au 15 décembre 2014 à Malévoz - Monthey, une expo-sition pour découvrir une partie quelque peu méconnuede son travail. J.M.

INTERVIEWSIERREUne grande partiedes troupes de théâtreamateur du Valaiscentral font appel à lui.

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L’INVITÉE

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La santé vaut de l’or etpar les temps quicourent, cettephrase est syno-

nyme d’actualité.La Suisse dis-pose d’unréseau d’assu-rances ditessociales, cen-sées couvrirles risquesfinancierspour ses habi-

tants qui travaillent et/ou qui yvivent. Le filet social devrait êtresuffisant. Or, force est de constaterque nombre de ces assurances sontdans les chiffres rouges et que,pour réduire les coûts, des déci-sions de suppressions de presta-tions foisonnent ou alors onrenvoie l’affaire vers d’autres bran-ches de la sécurité sociale. Ce ping-pong se fait en envoyant des lettresaux formulations académiquesd’usage, oubliant que derrière cesdécisions, se trouvent des person-nes atteintes dans leur santé quin’ont pas toutes des notions juridi-ques pour défendre leur intérêt.Pour pouvoir obtenir une presta-tion facilitant la réinsertion, il fauten remplir des questionnaires, sol-liciter les médecins et montrerpatte blanche au risque de seretrouver dans une situation finan-cière précaire. Pas de choix, setaire et obéir. Les décisions sèches,la bureaucratie à outrance au lieude discuter face à face et de trouverdes solutions coûtent aussi cher. Laloi est ainsi faite, mais son traite-ment correct peut dépendre dubon sens du personnel gagnant savie grâce aux assurés. Quand on esttouché dans sa santé, dans sonintégrité, on doit non seulement sebattre pour guérir mais souventaussi pour recevoir une indemnitédue ou une prestation facilitantune réintégration dans le milieuprofessionnel. Quel maladen’aimerait pas être en pleine formeet travailler? Personne ne doitavoir honte ou se cacher lorsqu’ilbénéficie d’une assurance pourlaquelle il a cotisé ou tout simple-ment droit. Le marché des médica-ments antidépresseurs lui, se portebien, merci.

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4 | VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 ACTU LE JOURNAL DE SIERRE

VENTHÔNE Huit mois après laparution du premier numéro du«Journal de Sierre» en janvier 1914(voir encadré), Hans-JakobLüscher voit le jour à Bâle le23 septembre cette même année.Ce scientifique de renommée in-ternationale vit à Venthône depuissa retraite. Coïncidence: les deuxanniversaires ont été dignementfêtés.

Une découverte majeureHans-Jakob Lüscher a vu passer

le temps puisqu’il a contribué defaçon majeure au développementde la montre à quartz. En effet,c’est en 1971 à l’institut Battelle deGenève, le centre de recherchemondialement connu où il a tra-vaillé durant vingt ans, que JakobLüscher dépose un brevet d’inven-tion d’un circuit électronique quiutilisait les propriétés physiquesdu quartz comme étalon de temps.«La particularité de ce circuit rési-dait dans le fait que son fonctionne-ment nécessitait une consomma-tion infime d’énergie. Celapermettait de l’alimenter avec unepile que l’on pouvait loger dansune montre-bracelet.» Il a décou-vert que le quartz émettait des vi-brations naturelles lorsqu’on lefrappait. L’utilisation de celles-cicomme énergie a donné naissanceà la montre à quartz. Un coup degénie!

Démocratiser la montreSon brevet, financé par la So-

ciété suisse pour l’industrie horlo-gère, a été à la base de la démocra-tisation de ce type de montre. LaSSIH regroupait à l’époque lesgrandes marques de l’horlogeriesuisse, telles que Longines, Ome-ga, Tissot. Le centenaire a égale-ment fondé la société QuantumMagneto Electronic Systems sàrl,dont il est toujours l’administra-teur unique. Son activité dansl’horlogerie lui a permis d’effec-tuer de nombreux voyages auxUSA.

Avant cette découverte, le cen-tenaire a suivi des études d’ingé-nieur en électrotechnique à l’Uni-versité de Berne. Il a travailléensuite dans la recherche pour lasociété suisse Hasler. Après unecarrière professionnelle très bien

remplie, Hans-Jakob Lüscher, pèrede deux fils, s’est établi à Venthôneavec son épouse Katherine, au-jourd’hui décédée. Là, il a conti-nué à œuvrer à titre privé durantvingt ans dans le domaine trèspointu de la physique: la supracon-ductivité.

Hommage des autoritésC’est donc au pied de la colline

de Cratogne à Venthône, où il aconstruit sa maison, que JakobLüscher a reçu les autorités canto-nales et communales venues luisouhaiter un joyeux anniversaire.Le conseiller d’Etat Jacques Melly,vice-président du gouvernementvalaisan, accompagné de l’huissierJean-Marc Fontannaz, lui a renduun vibrant hommage. La com-mune de Venthône était représen-tée par Gérard Clivaz, président,Grégoire Clavien, conseiller, etDaniel Antille, secrétaire. Tous ontloué les mérites du centenairepour sa forme, son esprit inventifet sa contribution à l’aura scientifi-que du génie helvétique!

C.A.

JOURNAL DE SIERRE UN SIÈCLE D’INFORMATION

Il avupasser le temps...

Hans-Jakob Lüscher voit le jour le23 septembre 1914. Il est donc centenairecomme le journal que vous tenez entrevos mains…Dans l’édition du 4 septembre 1914 de la«Feuille commerciale de Sierre et du dis-trict», qui deviendra le «Journal deSierre», paraît un avis de l’administrationqui dit ceci: «Les événements actuels (laPremière Guerre mondiale) et le man-que des annonces nous forcent de sus-pendre jusqu’à nouvel avis la publica-tion de la «Feuille commerciale.» Et cettepause forcée va durer jusqu’en octobre1917 où le journal paraît de nouveau.

«Voilà trois ans que la tourmente dure etnous ne savons pas encore quand elles’arrêtera. Les unes après les autres desordonnances fédérales sont venues, ap-portant à chaque fois une restriction deplus à nos habitudes, à nos besoins, ons’incline chaque fois en maugréant, ense disant que dans les pays belligérantson a des souffrances bien plus aiguës àsupporter, qu’il y a dans ces pays desgens bien plus malheureux que nous.Nous avons donc cru que le momentétait venu de reprendre notre œuvreaussi sans attendre la fin de ce cata-clysme» écrit le chroniqueur. C. D.

ANNIVERSAIRE

Il est centenaire comme le JDS

1914

Hans-Jakob Lüscher est entouré de Jacques Melly,conseiller d’Etat, Jean-Marc Fontannaz, huissier,Gérard Clivaz, président de Venthône et GrégoireClavien, conseiller. LE JDS

aujourd’hui

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LE JOURNAL DE SIERRE ACTU VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 | 7

VEYRAS Le pacte d’amitié si-gné en 1986 entre Veyras-Valais etVeyras-Ardèche s’affirme d’annéeen année. Ainsi, durant une se-maine, 65 élèves de la 3e à la 6eprimaire de Veyras ont participé àun voyage enrichissant en pays ar-

déchois. Entre visites touristiques,jeux et spectacles, les écoliers vey-rassois ont vécu des moments in-oubliables dans leur famille d’ac-cueil. Dans deux ans, ce sont lesélèves français qui se rendront enValais. CHRISTIAN DAYER

Morceaux choisisDurant leur séjour, Nolan,

Martine, Estelle et compagnie ontcompilé un carnet de bord. Ex-traits choisis: «Le moment le plusfort fut l’arrivée dans notre familled’accueil.» «On a fait un match de

foot Suisse-France; la Suisse a ga-gné et les Français se sont éner-vés.» «Quand nous sommes partisd’Ardèche, on se retenait de pleu-rer.» «Quand nous sommes ren-trés à Veyras-Suisse, les parentspleuraient... presque.»

Sur le site préhistorique d’Orgnac, on s’essaie à lancerdes sagies. LDD

VEYRAS/VALAIS VEYRAS/ARDÈCHE

Uneamitiéauthentique

Avant de partir pour la France, les écoliers de Veyras posent pour la photo-souvenir. LDD

GÉNISSONSETDÉJÀCHAMPIONS

CLIC-CLAC

Lutte acharnée entre«Nuage» et «Bellatola». REMO

NIOUC LE 5e GRANDCOMBAT DES GÉNISSONSA CONNU LE SUCCÈS.

Vainqueurs ex æquo du combat de Niouc, «Nuage» et«Bellatola» avec les propriétaires. REMO

«Blairon»ne lâcherien face à«Bellatola».REMO

«Rodo» et«Melodi»font commeles «grandes».REMO

8 | VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 ACTU LE JOURNAL DE SIERRE

Attirer les habitantsà l’annéeCRANS-MONTANA «Il fautarrêter l’hémorragie», lance leprésident du groupe de travail«résidences principales»,Jérémie Rey. Avec plus de 200élèves perdus depuis 2003, cetenseignant engagé et conseillercommunal à Chermignon a sou-haité impulser une réflexion, àl’époque avant-gardiste, sur la ré-sidence principale. Les commu-nes du Haut-Plateau souhaitentaujourd’hui donner aux habi-tants la possibilité de dire cequ’ils recherchent en prioritépour leur lieu résidentiel. Uneenquête a été lancée auprès de lapopulation, avec un sondage enligne ou des questionnaires dis-ponibles dans les offices commu-naux. Ainsi le groupe de travailsouhaite mettre toutes les chan-ces de son côté pour obtenir leplus de réponses possibles et ain-si compléter son analyse socio-économique pour définir les me-sures les plus adaptées à la situa-tion de son territoire. L’enquêtese terminera à la fin octobre.

Projet de fusionà quatreCRANS-MONTANALe projet de fusion a fait sonchemin après qu’un sondagepréalable a été effectué au prin-temps 2011 auprès des six com-munes du Haut-Plateau. SiChermignon, Montana,Randogne et Mollens ont saluécette idée, le Conseil communald’Icogne l’a refusée tandis qu’àLens, ce sont les citoyens quil’ont rejetée en votation popu-laire. Les quatre communes fa-vorables à l’étude d’une fusionont donc décidé de poursuivreseules le processus. Un comitéde pilotage et des commissionsthématiques ont été constituésen 2013 pour mener à bienl’étude. Un rapport provisoire aété présenté aux quatreExécutifs et sera exposé au pu-blic au début novembre. Une dé-termination définitive desConseils communaux est atten-due pour fin novembre. Si elleest favorable, une votation popu-laire est prévue en juin 2015.

RED

SIERRE Pour fêter son quart desiècle, le parc technologique deSierre s’approprie le centre-villepour une exposition et une baladejusqu’aux portes du Techno-Pôle.Jusqu’au 26 octobre, l’anniversairese décline en trois tableaux. Sur laplace de l’Hôtel-de-Ville, il y ad’abord la présentation des entre-prises de Techno-Pôle sur d’im-menses tableaux; le visiteur y dé-couvre le destin de chaqueentreprise implantée au parc tech-nologique, l’évolution des emplois,l’extension des bâtiments et les té-moignages des acteurs. Puis quit-tant le cœur de la cité, ce même vi-siteur emprunte le «Sentier des25 ans» qui sillonne la ville à tra-vers vignes, lacs et collines. Jalonnéde 20 panneaux explicatifs, il vousfait découvrir quelques joyaux despatrimoines architectural, cultu-rel et industriel de Sierre avantd’arriver dans le cœur de Techno-Pôle. Le long du parcours, le pro-meneur est appelé à répondre àdes questions en lien avec les lieuxqu’ils visitent et l’histoire du Tech-no-Pôle. Un vélo électrique vien-dra récompenser le gagnant duconcours du Sentier des 25 ans.

Le Sentier des 25 ans démarre à l’Hôtel de Ville sierrois où estprésenté le parc technologique Techno-Pôle. LEJDS

Canal 9 se dévoileLe 22 octobre, de 14 à 18 heu-

res, profitez d’une visite guidée etde la régie de Canal9. Sur le pla-teau où l’on diffuse le «Journal» endirect et «Complètement Sport»,vous pourrez admirer le décor avecles caméras et les lumières, vousexercer à utiliser un prompteur,poser des questions sur les métiersde présentateur et de réalisateur.Vous prendrez la place du réalisa-teur en régie et comprendrezmieux la préparation technique du«Journal».

L’Institut IcareL’institut de recherche Icare ou-

vre, lui, ses portes pour présenterses activités et ses derniers dévelop-pements logiciels. Plusieurs dé-monstrations sur mobiles serontprésentées et mises à votre disposi-tion. Les visiteurs pourront expéri-menter les premières applicationsdéveloppées par Icare sur GoogleGlass, les fameuses lunettes con-nectées de Google. CHRISTIAN DAYER/C

LE SENTIER DES 25 ANS. Il peut être empruntéjusqu’au 26 octobre. Le mercredi 22 octobre(14-18 h), les promeneurs pourront même visiter lesstudios de Canal9 et le showroom de l’Institut Icare.

EN BREF CENTRE-VILLE TECHNO-PÔLE FÊTE SES 25 ANS

Uneexpo,unsentier

«Des idéesà reprendre»Le Sentierdes 25 ansdu Techno-Pôle pour-rait-il subsis-ter à l’aveniret devenirune offre del’Office dutourisme deSierre,Salgesch etEnvirons? Laréponse deVincentCourtine,son directeur. «Nous avons collaboréavec Laurent Borella (ndlr: responsa-ble exécutif du Techno-Pôle) sur cesentier. C’est nous qui avons détermi-né les points d’intérêts sur le parcoursainsi que le contenu. Il s’agit d’unprojet particulier qui relie le centre dela ville de Sierre au parc technologi-que de Sous-Géronde. En général,les gens qui veulent faire ce parcoursvont à l’essentiel et au chemin le plusrapide. En soi, je ne pense pas que leTechno-Pôle soit un but d’excursionpour nos touristes. Cependant, il y ades idées à reprendre dans ce con-cept puisqu’à l’avenir, nous souhai-tons adapter des chemins thémati-ques pour la région. Certaines desidées présentées seront donc certai-nement reprises.»

CLIN D’ŒIL

LE JOURNAL DE SIERRE GENS D'ICI VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 | 9

ASSOCIATION RECONSTRUIRE ENSEMBLE RETOUR DU LIBAN

Ils s’engagentpour lapaix

La marche vers Rachaya, proche de la Syrie. Le groupe est précédé d’un général, un maire chrétien etun maire druze, précédé encore d’un père maronite et escorté par l’armée et la police locale. DR

Les échanges entre la Suisseet le Liban ont débuté lors dela venue à Sierre du père Ma-roun Attalah, fondateur de l’as-sociation Reconstruire ensem-ble lancée au Liban il y avingt-cinq ans. Invitée depuisdeux ans à participer aux Ren-contres Orient-Occident duchâteau Mercier, l’association atissé de nombreux liens avecnotre région d’autant plus de-puis que Marie-Laure Sturm,qui réside à Lens, a pris la pré-sidence. C’est la Valaisanne, de

concert avec le père Maroun,qui décida que leurs deuxpays devaient se rencontrer etéchanger. Le premier voyageau Liban fut organisé en 2013.Soutenue par des imams, desprêtres, des laïcs, l’associationest mue par une idée:«connaître, c’est aimer». Pourles bénévoles, il ne peut yavoir un Liban uni que parl’acceptation de toutes lescommunautés religieuses quiaspirent à vivre en paix dansleur pays.

RECONSTRUIRE ENSEMBLEUne association multi-confessionnelle

Véronique Barras est de nature optimiste. Elleveut croire à la paix. La Chermignonarde qui vit àOllon s’est engagée dans l’association Recons-truire ensemble après avoir rencontré un couplede Loc parti au Liban l’année précédente. Cen’est pas la première fois que l’infirmière s’en-gage, elle fut aussi bénévole pour Terre deshommes au Chili, a voyagé en Inde avec Taizé…Maman de deux enfants, Véronique Barras estsportive et dit avoir couru l’Ultrak de Zermatt cetété pour la paix justement! «J’ai été touchéeparce que Reconstruire ensemble croit à la ren-contre des êtres plutôt qu’au faire et que la paixsemble urgente au Moyen-Orient, en Ukraine eten Afrique». Les réactions sont contrastées lors-

qu’elle partage lerécit de sesvoyages: certainsse questionnent,désirent s’engageraussi, d’autreséprouvent unelassitude «uneforme d’indiffé-rence ou de repli». Cela ne l’empêche pas d’êtreactive. Au contraire, elle organisera avec Recons-tuire ensemble samedi 29 novembre à 20 hune soirée rencontre et partage autour du Libanà la salle villageoise d’Ollon (à côté de la cha-pelle). Verrée et agape libanaise!

ELLE S’EST ENGAGÉEVéronique Barras explique pourquoi

Véronique Barras,d’Ollon. DR

SIERRE Une vingtaine de per-sonnes reviennent d’un périple deneuf jours au Liban mis sur pied parl’association Reconstruire ensem-ble. Parmi les voyageurs, de nom-breux «régionaux» venus découvrirle pays et soutenir un peuple meur-tri, au bord de l’éclatement. Ils ontvisité des lieux sacrés, suivi des ta-bles rondes réunissant des intellec-tuels et des partisans de la paix, par-tagé des repas avec différentescommunautés religieuses. Cons-tamment escortée par l’armée liba-naise, signe que la situation a nette-ment empiré ces derniers temps, lapetite troupe est revenue touchéepar l’hospitalité sans borne, la géné-rosité d’un peuple pris en otage.

«Nous voulons témoigner»Résidente à Lens, Marie-Laure

Sturm, présidente de Reconstruireensemble, insiste sur l’importancede ces rencontres, en chair et en os:«Nous servons à témoigner de laconvivialité étonnante et du désir depaix de tout le peuple libanais etnous voulons promouvoir un mo-dèle du vivre-ensemble car le com-munautarisme, le repli sur soi, ici etau Liban, n’est pas une fatalité.» Ber-nadette Bonvin se réjouit d’avoir oséaller au Liban et témoigne: «Au-jourd’hui encore, lorsqu’un voisinou une connaissance perd sa mai-son, on ne regarde pas s’il est chré-tien ou musulman, on l’invite et onl’aide à reconstruire.» DominiqueChappot de Bramois membre del’association Compostelle-Cour-

doue, invité à participer au voyage,était curieux de savoir comment onpeut prêcher la paix dans un pays où«les maisons sont éventrées, lescheck points sont nombreux…sont-ils tous des bagarreurs? Non,j’ai réalisé que 99, 9% des habitantsaspirent à la paix, les autres sont desagitateurs qui ont des intérêts à se-mer le conflit…» Un peu «sonnés»

par la force de ces rencontres et ins-pirés par la foi contagieuse de cesmaronites, orthodoxes, sunnites ouchiites qui vivent encore en bonneintelligence, les voyageurs veulentcroire en une éducation citoyenne:«Nous avons besoin d’eux pour sa-voir comment vivre dans la diversi-té religieuse, de notre côté nouspouvons leur transmettre une cer-

taine éducation citoyenne et l’étatde droit», ajoute Marie-LaureSturm. ISABELLE BAGNOUD LORETAN

http://reconstruireensemble.orgwww.compostelle-cordoue.org

CRANS-MONTANA Il y a plus de cent ans, le médecin allemand Robert Koch,Prix Nobel en 1905, découvrait le bacille qui porte son nom. Grâce à lui, de nombreuxValaisans et Valaisannes ont eu la vie sauve. Retour sur les années décisives et surl’histoire du Sanaval qui deviendra le Centre valaisan de pneumologie.

Le sanatorium valaisan en construction en 1940 après des années d’avatars successifs, relégué dans une forêt pour ne pas effrayer les touristes. LDD

CHARLY-G-ARBELLAY

Une photographie jaunie dans uncarton d’archives montre un bâti-ment en construction dans une fo-rêt. L’humilité de l’image con-traste avec sa destination future.Nous sommes en 1940 et le sanato-rium valaisan sort de terre. Nonsans peine! Rejeté par les commu-nes qui ne le voulaient pas en sta-tion pour ne pas effrayer les tou-ristes, le Sanaval trouvera dans ceslieux une vocation privilégiéepour éradiquer le bacille de Kochresponsable de la tuberculose. Ona été moins regardants pour lais-ser construire les sanatoriums ge-nevois, bernois, lucernois et mili-taire…

Retour sur le passéJusqu’à la fin de la Première

Guerre mondiale, le Valais est peuconscient des ravages de la tuber-

culose. Comme pour le sida au-jourd’hui, c’est une maladie unpeu honteuse et on n’en parle pas.C’est vers 1918 que les autoritéssanitaires valaisannes songent àdoter le canton d’un établisse-ment approprié. Elles projettentd’abord de transformer des hôtels àvendre sur le Haut-Plateau, no-tamment l’Hôtel du Golf et l’Hôteld’Angleterre (clinique militaire).Sans succès! Durant près de vingtans, le projet louvoie. Les suscepti-bilités locales sont exacerbées. Lastation ne veut pas des tubercu-leux! Finalement le 31 octobre1920, le décret cantonal pour unsanatorium est accepté de justessepar 9796 oui contre 8195 non. Ilfaudra attendre encore dix-huitans de tergiversations et de con-testations pour voir enfin sortir deterre l’établissement. Entre-temps, la maison Fleurs desChamps apporte une solution

pour les enfants malades non con-tagieux. Finalement, c’est la bour-geoisie de Montana qui vend àl’Etat du Valais la clairière deGrandjeur (Grand-Zour) d’une su-perficie de 60 612 m2 pour le prixde un franc le m². EdouardBagnoud stipule l’acte le 10 no-vembre 1938.

Feu vert pour le sanaLa réalisation de l’ouvrage est

confiée à l’architecte RaymondWander de Zurich. Il est le fils deGeorgette Wander, l’importante do-natrice de Fleurs des Champs. Inau-guré le 22 mai 1941, le sana compte120 lits répartis en 24 chambres àquatre lits, 12 chambres à deux lits,une quinzaine de chambres en isole-ment, trois WC, deux salles de bainspar étage et une chapelle. Pas legrand luxe assurément!

Son coût atteint 2 351 148francs, dont plus d’un million offert

Le Centre valaisan de pneumo-logie aujourd’hui. LE JDS

Une lutte pouréradiquerl’

10 | VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 HISTOIRE LE JOURNAL DE SIERRE

par la Loterie romande, par des sub-ventions fédérales, des dons impor-tants de la famille Jean-JacquesMercier, de Georgette Wander et di-vers legs. L’Etat n’a eu aucune diffi-culté à mettre la différence. En1969, pas moins de trente ans aprèssa construction, un troisième étageest ajouté et les patients du Cecilsont rapatriés. Afin de poursuivreses activités, le Sanaval, devenu en-tre-temps le Centre valaisan depneumologie, est rénové dès 1987sur la base d’un crédit de 9 240 000francs, soit quatre fois le coût de saconstruction initiale.

Ne pas baisser les brasActuellement, la tuberculose

est presque éliminée chez nous,même si depuis 2001 on constateune résistance aux antibiotiques.Mais d’autres maladies pulmonai-res sont en recrudescence, tellesque bronchite chronique, asthmebronchique, emphysème, cancerdu poumon, etc. Ces affections mé-ritent une infrastructure de qualitéet une surveillance constante. Lasanté est à ce prix!

«Le grand Allemands’appelle Robert Koch»«LE FIGARO» DE L’ÉPOQUE

Le professeur Robert Koch est néle 11 décembre 1843 dans une fratrie detreize frères et sœurs. Son père voulaitqu’il émigre avec ses frères aux Etats-Unis. Mais le jeune Robert a préférérester en Allemagne et suivre des étu-des de médecine. Il se passionne sur-tout pour la recherche bactériologiqueet découvre, notamment, en 1882, lebacille responsable de la tuberculose,puis en 1884 celui du choléra. Alors queces maladies tuent vingt-cinq pour centde la population, cette découverte faitgrand bruit et suscite d’immenses es-poirs chez les malades. En 1905, il reçoitle Prix Nobel de médecine et de phy-siologie. Le premier à le féliciter estLouis Pasteur. La presse française iro-nise sur cette découverte. En effet, le«Petit Parisien» écrit: «Un Allemand quine songe pas qu’à la guerre, qui nesonge pas qu’à tuer, c’est chose rare.»

Heureusement, le «Figaro» est plus sé-rieux: «Aujourd’hui, le grand Allemandn’est plus Bismarck ou Moltke, le grandAllemand s’appelle Robert Koch.» Lesavant décède en 1910 d’une crise car-diaque. Il avait 66 ans.

PRIX NOBEL

ROBERT KOCH ET LE CÉLÈBRE BACILLE

Exemple de dévouement incroya-ble à la population valaisanne, lesreligieuses de l’Ordre des sœurshospitalières de Valère se sont in-vesties corps et âme durant sep-tante ans pour les malades. Lesdernières religieuses à mettreleurs compétences au service de

l’établissement se prénommaient:Yvonne, Marie-Nicolas, Béatrice,Anastasie, Anne-Françoise, Marie-Vincent, Bernadette, Léonarda etArlette. Le 2 août 2010, elles ontréintégré leur couvent à Sion. Le«jds» était présent pour immorta-liser leur départ.

CLIN D’ŒIL

LE DÉVOUEMENT DES SŒURS HOSPITALIÈRES

Du Sanaval au CPV

1919 Interpellation au Grand Conseilvalaisan du Dr Rémy Coquoz pourla création d’un sanatorium.

1920 Interpellation au Grand Conseilvalaisan du Dr Rémy Coquoz pour la créa-tion d’un sanatorium.

1924 Achat de l’Hôtel d’Angleterre quisera cédé à la Confédération et deviendrala clinique militaire, suite à une pétition dela population de Montana.

1938 Achat à la bourgeoisie de Monta-na de la clairière de Grand-Zour.

1939 Le Grand Conseil valaisan dé-bloque un crédit de 1,6 million defrancs pour construire un sanatorium.Premier coup de pioche à Montana. Ala suite de la mobilisation, les travauxsont interrompus, puis repris en 1940.

1941 Inauguration du sana valaisan(Sanaval) qui est confié au Dr HansMauderli, un médecin soleurois.

1953 Construction d’un espace con-vivial, gymnase, cafétéria, petit atelier.

1954 Le médecin-directeur Dr Ga-briel Barras développe la chirurgie tho-racique.

1985 Le Pr Jean-Marie Tschopp suc-cède au Dr Gabriel Barras. Le Sanavaldevient le Centre valaisan de pneumo-logie (CVP).

1987 Rénovation des immeublespour un coût de 9,2 millions de francs.

1989 Le Pr Jean-Marie Tschopp meten œuvre une gigantesque étude épi-démiologique appelée SAPALDIA, à la-quelle participent plus de 6000 per-sonnes de 20 à 60 ans.

2003 La nouvelle planification hos-pitalière inclut le CVP dans le Réseausanté Valais (RSV).

2013 Au Pr Jean-Marie Tschopp suc-cède le PD Dr Pierre-Olivier Bridevaux,chef du Service de pneumologie.

CHRONOLOGIEennemi

LE JOURNAL DE SIERRE HISTOIRE VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 | 11

12 | VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 GENS D'ICI LE JOURNAL DE SIERRE

SAINT-LÉONARD «Il fallaitque je m’attèle à un autre livre»,raconte Barthélémy Gillioz. Aprèsavoir écrit «Saint-Léonard, la pe-tite histoire de mon village» sortien 2013, voilà que le professeur àla retraite accouche d’un nouvelouvrage de généalogie et d’histoiresur les familles Gillioz de Saint-Léonard, d’Uvrier et du district deSierre. «Depuis trente ans, j’inscri-vais les noms des familles Gilliozsur un gros rouleau de tapissier. Etau début de l’année 2014, je mesuis dit qu’il était temps de réac-tualiser l’arbre généalogique de lafamille et de raconter son histoire.Mes recherches m’ont amené àfouiller toutes les archives dispo-nibles, tant dans les registres pa-roissiaux de Saint-Léonard quedans ceux des paroisses environ-nantes, Sierre, Granges, Grône,Lens, Icogne, Chermignon etMontana ou de paroisses qui four-millent en Gillioz, comme celles

de Nendaz ou d’Isérables sans ou-blier le val de Bagnes et bien sûrSaint-Léonard où ils sont trèsnombreux. J’aurais certainementgardé toutes ces données pourmoi, s’il n’y avait eu une demandeimportante de la part des Léonar-dins ou de Gillioz de l’extérieur,qui souhaitaient mieux connaîtreleur famille et savoir précisémentcomme ils étaient «de parent»avec tel ou tel» relève Barthélémyen ajoutant que l’accueil réservé àson livre sur Saint-Léonard n’avaitfait que renforcer le désir de réali-ser cette généalogie. «Pour moi, ilfallait pousser la recherche jus-qu’au bout, même si le patronymeGillioz tombait à l’occasion d’unmariage», lance encore l’auteur.

C’est grâce à son père Séverinque Barthélémy Gillioz a contracté

le virus de la généalogie. «Papaétait chef d’équipe à la signalisa-tion routière. Dès 1963, victimed’une intoxication à la peinture, ilpassa au service de microfilmagedes Archives cantonales et y œuvrajusqu’à sa retraite en 1977. Dansles années 60, j’étais au collège deSion et je m’arrêtais souvent voirmon père aux archives. C’est ainsiqu’est née ma passion pour la gé-néalogie.»

Son travail gigantesque de re-cherche a donné vie à un ouvragede plus de 230 pages recensant,comme un immense puzzle, plusde 3500 pièces, avec des person-nes réparties à travers le Valais, lescantons voisins, la Suisse alémani-que, la France voisine et jusqu’enAustralie. Pour alléger et aérer uneénumération très sèche de noms etde dates, propre aux généalogies,Barthélémy a introduit des élé-ments biographiques, des extraitsde documents, des anecdotes etdes photos des différentes fa-milles. «Je remercie toutes les per-sonnes qui ont été d’accord dejouer le jeu en me permettant defeuilleter leur album familial»,conclut l’auteur tout en ajoutantque «le but de cette recherche seraatteint si elle peut permettre auxGillioz de mieux se connaître,comme j’ai moi-même fait la con-

SAINT-LÉONARD GÉNÉALOGIE

LesGilliozseracontent

La famillede Barthélémyet d’AngelineGillioz-Tamini,en 1927.Derrière, de g.à dr, Raphy,Séverin, Louis,Agnès, Judith,Marie etSéraphin;devant, de g. àdr. Angélique,Céline etMélanie. LDD

La famille de Jean Gillioz et d’Adèle née Bétrisey (en

médaillon) devant leur maison. De g. à dr, Berthe, Zénobie,

Cécile, Jeanne, Alphonse, Germaine, Emile, Jean-Pierre,

Alfred et Charles. LDD

«Pour qui veut comprendre la signification d’un nom de famille, il est utile de savoirque ce dernier peut se rapporter à divers éléments», explique Barthélémy. Ainsi, cepeut être un métier: les Pannatier évoquent des panetiers, les Tissières des tisse-rands, les Magnin des étameurs ambulants.Ce peut être aussi une fonction, comme pour les Métral ou les Mayor; ce peut êtreune caractéristique physique comme pour les Grand. Ce peut être une qualité mo-rale, comme pour les Savioz (les sages). Ce peut être une référence à l’endroit oùils habitaient: les premiers Clivaz devaient vivre dans une forte pente. «Le patro-nyme Gillioz provient clairement du prénom Gilles comme les Nicolin se réfèrent àNicolas», précise l’auteur.

D’OÙ VIENNENT LES PATRONYMES?

«Un livrepourmieux seconnaître»

BARTHÉLÉMYGILLIOZAUTEUR DU LIVRE

naissance de nombreux cousins etcousines pendant l’élaboration dece livre.» CHRISTIAN DAYER

RENCONTREL’auteur sera présent au Café l’Ecluse à Uvrier,de 16 à 18 heures, demain samedi 18 octobre.

LE JOURNAL DE SIERRE PUBLICITÉ VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 | 13

14 | VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 GENS D'ICI LE JOURNAL DE SIERRE

LENS Quatrième enfant d’unefamille qui en comptait sept, Ger-maine Emery est née le 5 septem-bre 1924 d’un troisième lit. Lagrippe espagnole qui sévissait àtravers l’Europe décimait la popu-lation, même en Valais. «Monpère, Jules Praplan, boulanger duvillage, a épousé ma mère MarieCordonier. Une boulangerie sansboulangère, ce n’était tout simple-ment pas viable», raconte Ger-maine. Orpheline de mère à l’âgede 13 ans déjà, elle seconde sonpapa, s’occupe de ses frères et

sœurs, des travaux du ménage etde la campagne. En 1944, elleépouse Arnold Emery, lui-mêmeorphelin. Le couple accueille chezlui les trois jeunes frères d’Arnold.Quant à sa sœur Yvonne, elle re-joint le couvent. Germaine estl’heureuse maman de cinq en-fants: Marie-Jeanne, Jean-Luc,Paul-Henri, Madeleine et Claude-François. Sa descendance comptedouze petits-enfants et cinq ar-rière-petits-enfants. En 1950, lafamille s’installe à Ecône et gère laferme du Grand-Saint-Bernard

dans des conditions difficiles. Dès1956, elle regagne Lens. Arnoldtrouve du travail à l’extérieur de lacommune, puis œuvre ensuite auxremontées mécaniques de Cransjusqu’à sa retraite en 1988. Mal-heureusement, Arnold décède en2002. «Dans notre village, vousêtes connue pour être une per-sonne énergique, fiable, coura-geuse, digne de confiance et debons conseils», a relevé DavidBagnoud, président de la com-mune, lors de la cérémonie orga-nisée en son honneur. C.A.

David Bagnoud congratuleGermaine Emery. JDS

CHALAIS C’est au Fidjiou, unquartier du village de Chalais queMarcienne Antille voit le jour le15 septembre 1924. Fille de Thé-rèse et de Pierre Cotter-Antille, elleavait un frère, Yvon, aujourd’huidécédé. Très tôt, la jubilaire faitpreuve d’un esprit d’indépendance.Comme de nombreuses jeunesfilles de cette époque, Marciennetravaille d’abord dans un grand hô-tel à Villars, puis à l’Hôtel Bella-Tola à Saint-Luc. En 1947, elle

épouse Cécile Antille, égalementde Chalais. Le couple a deux en-fants: Rachel et Philippe. Sa des-cendance compte six petits-en-fants et un arrière-petit-enfant.Alors que son époux travaille auxusines d’aluminium de Chippiscomme marqueur, Marcienne ex-ploite d’abord la laiterie de Chalais,puis elle reprend le Café de la Postequ’elle tient pendant dix-huit ans.Le destin prend malheureusementson mari peu après sa retraite ne lui

laissant pas le bonheur de profiterensemble des belles années.

Lors de la fête organisée en sonhonneur à la ferme agrotouristiquel’Arche des Crétillons, le présidentAlain Perruchoud, accompagné duConseil communal, a relevé sesmérites: «Une dame épatante,marquée d’un fort caractère.» Tou-jours très active, elle aime joueraux cartes avec ses amies tous leslundis ainsi qu’au loto.

C.A.

ICOGNE Fils de Mathilde et dePierre Praplan, Lucien est né le2 septembre 1924 à Icogne. Ado-lescent, il s’engage comme berger àl’alpage Er de Lens, puis effectueson école de recrues dans les sol-dats du train à Thoune. «J’ai apprisle métier de maçon-couvreur, cardans ma jeunesse on posait des ar-doises sur les toits des maisons.On s’investissait beaucoup. Sou-vent, je fauchais les prés de bonmatin avant d’aller au boulot. Par lasuite, j’ai travaillé à Bâle, puis auxbarrages de Mauvoisin et de laGrande Dixence. De retour à Ico-

gne, je me suis occupé de la pati-noire du Sporting et j’ai œuvré auxremontées mécaniques de Crans-Cry d’Err». En 1952, il épouse Eu-génie Briguet de Lens. De cetteunion sont nés cinq enfants, dontdes jumeaux morts à leur nais-sance. En juin dernier, il a eu éga-lement la douleur de perdre safille Paulette. Aujourd’hui, Lucienest entouré de ses deux filles, Lau-rence et Jacinthe. Dans ses souve-nirs, il évoque souvent avec sescinq petits-enfants ses belles par-ties de luge. «Autrefois, il neigeaitdavantage. Les jeunes descen-

daient en groupes, de Lens jusqu’àla gare de Granges par la routecantonale. C’était sans danger car iln’y avait qu’une seule voiture auvillage, celle du boulanger JulesPraplan.» Délégués du Conseilcommunal, les municipaux BrunoPellaud et Martial Kamerzin luiont rendu un vibrant hommage etlui ont remis un cadeau de cir-constance. «Vous avez payé long-temps des impôts. Il est juste devous en rendre un peu le jour devos 90 ans», a dit avec humourl’ingénieur-physicien Bruno Pel-laud. C.A.

Lucien Praplan, en compagniede Bruno Pellaud et MartialKamerzin. JDS

Tout sourire. Avec le président deChalais, Alain Perruchoud. LE JDS

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LE JOURNAL DE SIERRE GENS D'ICI VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 | 17

SAINT-LÉONARD LE MARCHETHON DU 18 OCTOBRE

Pour leplaisiret labonnecauseSAINT-LÉONARD Courir pour

le plaisir et pour la bonne cause.C’est la double occasion qu’offre leMarchethon, course populaire quiaura lieu samedi 18 octobre à Saint-Léonard. Le bénéfice de cette mani-festation sera intégralement verséaux enfants atteints de la mucovisci-dose.

Donnez-leur le souffle de vie!C’est le beau slogan du Marchethon,marche et course populaires baséessur le principe du parrainage. Vouschoisissez vous-même votre par-cours – 2, 5, ou 10 kilomètres – etdemandez à des parrains de verserun montant par kilomètres quevous parcourez (minimum 1 fr. parkm). Des récompenses seront attri-buées à ceux qui amèneront le plusgrand nombre de parrains de mêmequ’aux trois premiers de chaque caté-gorie, alors tous les participants rece-vront un prix souvenir. La possibili-té est, bien entendu, égalementdonnée de se parrainer soi-même.

«Cette manifestation est mise surpied par le Kiwanis-Club de Sierreet les clubs de la division 6 qui s’in-vestissent ainsi dans le cadre de leurprogramme d’action sociale. Cesclubs de service souhaitent offrir unespace de rencontres entre bienportants et malades qui vont courircôte à côte, dans le partage de l’ef-

Ils viennent de partout pour courir afin d’aider les enfants atteintsde mucoviscidose. MAMIN/A

Des parrains prestigieux appuieront l’or-ganisation du Marchethon de Saint-Léonard. En effet, les cyclistes JohannTschopp, Steve Morabito, les hock-eyeurs juniors du HC Sierre et la cham-pionne de karaté Fanny Clavien(photo) seront dans la course. «J’estimenormal de parrainer une telle manifes-tation. Cela me fait plaisir d’abord parceque ça se passe dans ma région. Et sij’avais plus de temps à ma disposition,j’aimerais aider encore plus ceux quien ont besoin», précise Fanny Clavien.Rappelons que la championne mié-geoise parraine aussi les membresde l’Association rafroball avec les-quels elle partage l’entraînementplusieurs fois par an. «Si je peux

apporter un peu plus de lisibilité à unemanifestation ou à un club, j’en suistrès heureuse. Si je peux donner uneimpulsion c’est bien, mais l’envie dedonner doit venir du cœur de chacun»,

conclut la sou-riante cham-pionne.

CLIN D’ŒIL

«Chacun devrait être concerné»

Le Kiwanis-Club de Sierre a un nou-veau président en la personne de Pa-trick Bérod (à dr. sur la photo) qui suc-cède à Jean-Marie Grand (à g.). Le clubde service demeure fidèle à sa devise:venir en aide aux plus défavorisésavec un accent particulier sur les en-fants.Offrir une plateforme de con-tacts afin de rendre des ser-vices altruistes à la socié-té, tout en développantl’amitié entre ses mem-bres, telle est la philoso-phie du Kiwanis-ClubSierre Soleil. L’annéeécoulée a permis deconcrétiser ces objectifs,a souligné le présidentsortant.

Présent auMarchethonléonardinL’objectif principal duKiwanis-Club c’estl’entraide, notammentau service de l’enfance.Au chapitre des œuvres

sociales, le club a ainsi versé près de14 000 francs à diverses associations.La Parenthèse (polyhandicapés). AtelierSM’art paint, Pas touche (prévention dela violence), La Fontanelle ont notam-ment bénéficié d’un apport financier.La plus importante action sociale duprochain programme sera le Mar-chethon de Saint-Léonard, en faveur

des enfants atteintsde muco-viscidose(voir ci-contre).C. D.

KIWANIS-CLUB DE SIERREUn nouveau président

développer la recherche de nou-veaux traitements. Le marchethonde Saint-Léonard apporte une mo-deste pierre au soutien de cette bellecause.

Parrains prestigieuxLe Marchethon 2014 bénéficie

de l’appui de parrains prestigieux:les cyclistes Johann Tschopp et SteveMorabito, la championne de karatéFanny Clavien (voir ci-contre) ainsique les juniors du HC Sierre serontdans la course. Un appel est lancé àtous les clubs sportifs ou sociétés lo-cales: participez au marchethon etamenez beaucoup de parrains!

Si vous ne pouvez pas courir, ilvous est tout de même possible d’ap-porter votre contribution en faisantun don au CCP 19-81-6 BCVs Sierre(mention marchethon).Les entreprises, commerces, grou-pements divers peuvent égalementêtre de la fête en organisant une col-lecte pour ces enfants atteints demucoviscidose. Les besoins pouraméliorer le sort de ces jeunes et dé-velopper la recherche sont immen-ses. Vous pouvez les aider à retrou-ver le souffle de vie. CHRISTIAN DAYER/C

InfoLe 18 octobre sur la place des Ecoles àSaint-Léonard, 1er départ à 10 h 30.Les bulletins d’inscription à la course du Mar-chethon peuvent se commander à l’adressee mail: info@bitz-savoye.ch.On peut également s’inscrire sur place dès 8 h 30.

fort et la convivialité», souligneJean-Michel Bonvin, responsablecommunication du Marchethon.

Une maladietrès handicapante

Le résultat intégral de cette ma-nifestation sera versé au Groupe-ment valaisan contre la mucovisci-dose. Cette maladie génétiqueappelée aussi fibrose kystique esttrès handicapante; elle entraîne laperte progressive d’organes vitauxtels les poumons ou le pancréas. Letraitement pour libérer les bronchesest très lourd pour les patients. LaFondation et la Société suisse pourla mucoviscidose se battent pour of-frir de meilleurs traitements et con-ditions de vie à ces jeunes et pour

18 | VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 PUBLICITÉ LE JOURNAL DE SIERRE

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LE JOURNAL DE SIERRE GENS D'ICI VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 | 19

MIÈGE Les dernières pierres sontposées, les arbres sont plantés, letapis de verdure est déroulé, toutest prêt pour l’inauguration offi-cielle de l’Espace terroirs miègeoisqui se tiendra le 25 octobre. Le visi-teur pourra découvrir un espacedédié aux terroirs viticoles valai-sans mais pas seulement. Il pourray trouver également un concept«Terre et Vins» accueillant, quipermettra à des groupes d’entrepri-ses ou d’amis d’allier travail, décou-vertes, plaisir et gastronomie dansun cadre convivial. Pour marquercette inauguration d’une pierreblanche, le rendez-vous du 25 octo-bre ouvre ses portes et ses caveauxet invite le visiteur à venir décou-vrir un village tout entier et à faireplus ample connaissance avec sessociétés, ses mets et vins de la ré-gion et ses ambiances musicales.Cinq caveaux tenus par les sociétésvillageoises (fanfare, gym et uni-hockey, football, tir et ski-club)présenteront chacun un cépagespécifique et le visiteur pourra dé-guster et comparer le cépage deplusieurs encaveurs dans chaquecaveau. Munis d’un verre et d’unpasseport de dégustation, vous par-tirez à la découverte du cornalin,de l’ermitage, de la petite arvine, dela syrah et du païen. Il y aura égale-ment un bar de carnaval et un bardes jeunes «Nomad», sans oublierles ambiances musicales au centredu village. Le programme: 17 h 30,inauguration de l’Espace terroirs;18 h 30, bal avec le duo Alain-Clé-

ment; 22 h, concert d’Elektrik Tho-mas; à 24h, DJ David; fermeturedes bars à 2 h.

«Un sens à sonaménagement»

Stéphane Clavien, le conseilleren charge du dossier l’a répété plu-sieurs fois: «dans le cadre de la ré-novation de son centre villageois,la commune de Miège a vouludonner un sens à son aménage-ment, tout en profitant au dyna-misme de la région au niveau desvins et du vignoble. Et pour se dé-marquer de ce qui se fait ailleurs,la thématique retenue est celle desterroirs avec une mise en lumièrede l’étude valaisanne qui leur estconsacrée.» L’espace «Terre etVins» se décline sous plusieurs fa-

cettes. Il y a d’abord les salles deconférences et de banquets pourles entreprises et les groupes, puisl’exposition des terroirs (Espaceterroirs) où contenu scientifique,scénographie ingénieuse et tech-nologie numérique s’entrecho-quent pour vous faire voyager dansle temps. Ici, des guides de la ré-gion spécialement formés peuventvous accompagner. A l’Espace dé-gustation, à l’étage, le visiteur peuttremper les lèvres dans lesmeilleurs crus de la région. A côté,il y a bien sûr le Relais Miégeois,une excellente table. Et il y a, pourfinir, la balade dans le vignoble àtravers le Sentier des terroirs; unepasserelle entre le Sentier viticoleet le Chemin du vignoble.

CHRISTIAN DAYER

Les caveaux proches de l’Espace terroirs (photo), tenus par lessociétés villageoises, ouvrent leurs portes pour l’inauguration du25 octobre. LEJDS

SIERRE A la fin septembre, leCentre Manor Sierre organisait le2e tour du Championnat romanddes cuisiniers amateurs.

A cette occasion, les clients ontassisté à des duels passionnantsdurant lesquels sept candidats onteu pour mission de cuisiner enune heure une assiette pour le juryet une dégustation pour le public.

Pour réaliser leur recette, unpanier surprise contenant cinq in-grédients leur était fourni. Jugé etnoté par des spécialistes de la

gastronomie, sur la base de quatrecritères: présentation, impressiongustative, utilisation des produitset créativité, Christophe Tardin aété désigné cuisinier de la régiondu Centre Manor Sierre.

Il affrontera en finale lesmeilleurs candidats des autrescentres commerciaux, le 22 no-vembre au Centre St-Antoine pourremporter le titre de Championromand des cuisiniers amateurs.

C.D.

MIÈGE INAUGURATION DE L’ESPACE TERROIRS

Descaveauxdans larue Défilé des pompiersVEYRAS Le Corps des sapeurs-pompiers intercommunal deSierre invite la population deSierre, Chippis et Veyras, à sondéfilé, le 18 octobre à Veyras, dès17 heures.

Fête des CiblesCHERMIGNON Le 18 octobreau centre du village deChermignon-d’en-Haut, Fêtedes cibles. De 11 h 30 jusqu’à lanuit, avec des concerts, des ani-mations. Restauration sur place.

Week-end des MinesANNIVIERS Le 18 octobre àSt-Luc (10 h) et à Zinal (18 h), le19 octobre à Chandolin (10 h), àSt-Luc (13 h 30) et à Zinal(10-16 h), activités et visites desmines de la vallée. Inscriptionsdans les offices du tourisme.

Brisolée royaleGRIMENTZ Le 18 octobre dès12 heures, brisolée royale à laplace de la Scierie. Avec procla-mation des résultats du con-cours-photos. Inscriptions au027 475 32 12.

Thé dansantCRANS-MONTANAProchain thé dansant, avecEnzo, le 19 octobre de 14 à18 heures à l’Hôtel Elite.

Bal des vendangesCHERMIGNON Bal à la salledes Martelles, le 25 octobre dès19 heures.

ConférenceSIERRE L’Unipop inviteRosette Poletti pour une confé-rence. Le 29 octobre à 19 h 30à l’Hôtel de Ville.

Ils se distinguentSIERRE Le guideGault&Millau 2015 consacre 34nouveaux établissements dontdix dans notre canton. Dans ledistrict, l’Hôtel restaurant de laPoste à Sierre obtient 12/20,l’Atelier Gourmand Didier deCourten à Sierre 14/20, leChetzeron à Crans-Montana12/20, l’Indigo et le Monumentà Lens 14/20. Le Guarda Golf àCrans-Montana passe à 14/20.

EN BREF

Christophe Tardin. LDD

SIERRE CENTRE MANOR

Cuisinier amateur primé

20 | VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 INTERVIEW LE JOURNAL DE SIERRE

CHRISTIAN DAYER

Il a une voix forte, grave, assuréeet bien posée et qu’il a travailléecomme tout homme de théâtrequi se respecte. «Sous la torture»s’il devait choisir entre le métierde comédien ou celui de metteuren scène, c’est le second qu’il choi-sirait. Rencontre avec un passion-né boulimique qui s’assumeet qui a des pro-jets plein latête.

Comment devient-oncomédien?

Il y a ceux qui vous disent «tudevrais te lancer car tu es fait pourça» et ceux qui disent «ça te per-mettra de surmonter ta timidité».Moi, je réponds au premier critère.En 1997, dans le Jura bernois, j’aicommencé à jouer des saynètes

avec la Troupe du Clos-Bernon à Courtelary.Comme j’étais con-teur depuis 1995,j’ai ensuitelaissé

Naissance àSierre

Mariage. Puis naissancede son 1er enfanten 2000; de son2e enfant en 2002

1967 1992CÉDRIC JOSSENComédien et metteur en scène

Un boulimique du théâquis’assumeSIERRE La saison des représentations des troupes de théâtre amateur bat son plein.Rencontre avec Cédric Jossen, metteur en scène attitré de plusieurs troupes, apprécié pourses talents de direction de comédiens mais aussi d’acteur.

UN RÊVE «Avoir un jour mon propre théâtre dans lequel jepourrais former des comédiens, jouer et faire jouer.» REMO

LE JOURNAL DE SIERRE INTERVIEW VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 | 21

tomber le théâtre pour raconter descontes. En 2009, je vois dans unjournal une annonce d’une troupede théâtre qui cherche un metteuren scène. Et je me retrouve à dirigerles acteurs du Groupe théâtral deSalins... chaque année depuis cetteannée-là. En 2009, les Toc’art deLens m’approchent (ndlr.: 7 misesen scène avec la troupe depuis2010) puis les Arlequins de Saint-Léonard (5 mises en scène depuis2011), les Compagnons de la Na-vizence (depuis 2012).

La différence entre uncomédien professionnelet un amateur?

Le professionnel a suivi uneformation qui lui a permis de se

confectionner une boîte à ou-tils où il puise pour jouer tel

ou tel rôle. Avec l’amateur,je vais confectionner sa

caisse à outils avec mesoutils à moi. Et ensem-

ble, nous allons fa-çonner le person-

nage qu’il joue. Ilest important debien connaîtreles comédienspour pouvoiren tirer lemaximum.Je n’ai pasenvie qu’ilsjouent tou-jours lemême type

de person-nages et il est

important qu’ils

changent de rôle. Parfois, certai-nes personnes restent sur la tou-che car il y a plus d’acteurs que derôles. Cela peut être frustrant maischacun peut vivre de nouvelles ex-périences en s’occupant de la régieou des décors.

Comment est choisie lapièce qui va être jouée?

Cela dépend des troupes. Pourcertaines, j’arrive avec le choix dela pièce. D’autres ont un comité delecture qui me propose plusieurspièces et j’en choisis une. Pris parle temps, il m’est arrivé de monterune pièce que je n’aimais pas vrai-ment. Et au bout du compte, j’ai vuque j’étais capable de mener ceprojet à terme. Et cette pièce a con-nu un succès populaire sans précé-dent. Ça m’est aussi arrivé de tirer

derrière moi toute une troupe quine croyait pas à ma pièce et ce futassez pénible.

En tant qu’acteur, pour-riez-vous jouer cent oumille fois la même pièce,comme à Broadway?Sans aucun souci car chaque re-présentation est différente. Parfoisvous êtes bon, d’autres soirs vousêtre moins bon. Ça m’est arrivé dejouer trente fois le même rôle de-vant un public qui n’est jamais lemême. Parfois vous oubliez lesspectateurs, parfois vous les sentezattentifs aux moindres détails, ouvous entendez qu’ils rient à chaquephrase et qu’ils sont très réceptifs.Dans ce cas, vous êtes tenté d’enremettre une couche, mais atten-tion alors de ne pas trop en faire.

La mise en scèneSi le métier de metteur en scène date de la seconde moitié du XIXe siècle, l’orga-nisation d’une mise en scène théâtrale est apparue dès la fin du XVIIIe. Aupara-vant, les acteurs devaient interpréter leur rôle selon des conventions établies. Cha-que artiste élaborait individuellement sa gestuelle et sa déclamation. Il fournissaitlui-même le costume de son personnage et les mouvements de scène étaientréduits au strict nécessaire. C’est avec l’idée d’unifier le style d’un spectacle, dansle jeu des comédiens, les costumes et l’espace des décors que les dramaturges etdirecteurs de théâtre ont commencé à élaborer des mises en scène. Et c’est aumilieu du XIXe siècle que Richard Wagner formule ses principes dramaturgiquesnovateurs et les applique de manière concrète sur scène.

PIQÛRE DE RAPPEL

CFC de libraire à LaChaux-de-Fonds

Brevet fédérald’assistanten tourisme

CAS dramaturgieen performancedu texte à l’Université deLausanne avec le Théâtrede la Manufacture

1993

Quel est le calendrier deCédric Jossen pour l’année2015?

Je viens de terminer une forma-tion en dramaturgie et perfor-mance du texte à l’Uni de Lausanneen collaboration avec le Théâtre dela Manufacture. Cela va me per-mettre d’attaquer des textes plusdifficiles. Je vais monter «Beau-coup de bruit pour rien» une comé-die très populaire de Shakespeare,avec le Groupe théâtral de Salins.J’ai complètement réécrit la pièceet je ferais un clin d’œil à 1815 et àl’entrée du Valais dans la Confédé-ration. Toujours en 2015, il y aura«Ma femme s’appelle Maurice»avec les Toc’art de Lens, l’éveil authéâtre avec les jeunes de la troupedes Amateurs associés de Riddes, eten septembre la préparation de laprochaine pièce avec les Arlequins.En relation avec mon travail de mé-moire à l’Uni, je vais préparer ungros spectacle en plein air pour2016-2017. Et il y aura certaine-ment beaucoup d’imprévus. Je vaisjongler entre ma profession (ndlr.:Cédric est responsable de l’accueilet guide au Musée d’histoire du Va-lais) et le théâtre qui va me prendretoujours plus de temps.

Un rêve?Avoir un jour mon propre théâ-

tre dans lequel je pourrais formerdes comédiens, jouer des pièces etfaire venir d’autres troupes.

Formationde conteurà Neuchâtel

2014

1995

2003

tre

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22 | VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 GENS D'ICI LE JOURNAL DE SIERRE

cipants, dont plusieurs étaient ve-nus de Romandie et d’Allemagne,ont appris que l’un des leurs, le di-plômé Edmond Perruchoud, serale futur président du Grand Con-seil valaisan en 2016. Ils lui ont dé-dicacé un t-shirt qui lui porterachance et succès.

C.A.

SIERRE En 1964, ils étaienttrente étudiants à réussir le di-plôme de l’Ecole supérieure decommerce de Sierre. Cinquanteans plus tard, ils se sont retrouvésà Noës, puis sur la colline de Gou-bing à Sierre, pour deux jours dedétente et de mémorables souve-nirs. La soirée du vendredi les a ré-unis autour d’un bon repas encompagnie d’Uli Windisch, pro-fesseur à l’université de Genève.Le lendemain, ils ont visité leurssalles de classe et ont participé àun exercice de mathématique etd’algèbre, histoire de vérifier, avechumour, si leurs connaissancesétaient toujours à niveau.

A l’heure de l’apéritif pris dansla cour ombragée de Goubing,Eddy Beney, actuel directeur del’ECCG Sierre, a évoqué l’avenirde l’institution, car un nouvel éta-blissement verra le jour à proximi-té de la gare CFF. Il a salué les invi-tés, notamment le chanoineAmoos, délégué de l’Abbaye deSaint-Maurice, Johnny Glettig,président de l’association des an-ciens diplômés et Jacques Bérard,ancien professeur.

Sur la photo, on reconnaît: Gé-rard Anthamatten, Fernand Eme-

ry, Edmond Perruchoud, AndréLagger, Gaston Clivaz, Guy Loye,Pierre-Louis Sartoretti, FrancisSchraner, Pierre Perren, Jean-Ro-ger Bonvin, Joseph Gonnet, Phi-lippe Crettaz, Nicolas Berdat,Francis Pont, Willy Anzévui, Jean-Pierre Troillet, Pierre-Paul Pra-plan, Jean-Pierre Morard, Jean-

Pierre Lonfat, Pierre Ducommun.Absents sur la photo: Raoul

Clavien, Michel Crettol, VictorLamon, Denis Terrier, FernandVoide, Bernard Favre. Sont décé-dés: Jean-Paul Fournier, Pierre-Paul Cordonier, Bernard Mittaz,Jean-Claude Micheloud.

Lors des retrouvailles, les parti-

SIERRE «Votre vie a été cellede toutes les Valaisannes, parta-geant votre temps entre d’innom-brables tâches qui vous étaient dé-volues. Il y avait peu de moyensdans votre jeunesse, mais il y avaitde la solidarité, rendre servicen’était pas un vain mot!» Tel a étéle compliment adressé par Fran-çois Genoud, président de Sierre àMarie Masserey, qui fêtait ses 90ans.

La jubilaire est née le 20 juillet1924 à Grône. Elle est la fille deMélanie et de Placide Théodoloz-Bitz. Orpheline de sa maman àl’âge de 10 ans, elle participe trèstôt aux tâches ménagères et au durlabeur de la campagne et du bétail.Elle quitte Grône à 18 ans pourtravailler dans les hôtels à Monta-

na. En 1946, elle se marie avecGustave Masserey, facteur et spor-tif populaire à Sierre. De cetteunion sont nées trois filles: Chris-tiane, Huguette et Jacqueline. Sadescendance compte trois petits-enfants et deux arrière-petits-en-fants.

Lors de la réception organiséeen son honneur, Cédric Pugin,vice-président de la bourgeoisie, arelevé les mérites de Marie Masse-rey: «Elle a secondé avec amourson époux Gustave, conseillerbourgeoisial de 1965 à 1972».Avec son mari, elle a apprécié lesvoyages dans différents pays. Sabonne santé lui permet d’être in-dépendante et, chaque année, ellepart au bord de la mer avec sa filleChristiane. Pendant plus de 40

Sur le parvis de l’école de commerce de Sierre, les diplômés de 1964 posent pour la postérité. LE JDS

Marie Masserey-Théodoloz est entourée de François Genoud,Cédric Pugin et Jérôme Crettol. LE JDS

ÉCOLE SUPÉRIEURE DE COMMERCE VOLÉE 1964

Ils seretrouvent50ansaprès

NONAGÉNAIRE MARIE MASSEREY

Le goût des voyages et de l’indépendance

ans, avec Gustave, elle a bichonnéleur jardin à la Raspille. En 2006,elle perd son époux et, il y a dix-neuf mois, son beau-fils. Elle a af-

fronté ces épreuves avec courage.Aujourd’hui, Marie est une ma-man comblée et profite de tous lesinstants de la vie. C.A.

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Impression: CIR Centre d’Impression des Ronquoz S.A., Sion

Administrateur-délégué: Stéphane Estival

Rédaction:

Tél. 027 451 12 20 - www.lejds.ch | E-mail: redaction@lejds.ch

Christian Dayer (rédacteur en chef), Isabelle Bagnoud Loretan

(culture), Claude-Alain Zufferey (sports), Pascal Claivaz,

Délais rédactionnels: mardi 17 h.

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LE JOURNAL DE SIERRE SPORTS VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 | 25

SIERRE Cédric Métrailler,c’est l’expérience. A 32 ans, il adéjà dix-sept ans de carrière auplus haut niveau, soit 665 matchsdans les patins. Il possède égale-ment la particularité d’avoir jouédans toutes les divisions suisses,de la LNA à la troisième ligue.

Le Sierrois a bien commencé sasaison, puisqu’il pointe en tête desbuteurs de deuxième ligue avecsix réussites (et deux assists). LeHC Sierre a également bien com-mencé, par deux succès: 12-1 faceà 3Chêne et 6-4 face à Château-d’Œx. «L’équipe vaudoise, qui de-vrait jouer le milieu du tableau, nenous convient pas très bien. Ellene propose pas beaucoup de jeu,ce qui a compliqué notre soirée.Nous n’avons pas été à la hauteurde la première rencontre, maisnous n’avons pas vraiment trem-blé», commente Cédric Mé-trailler. Les joueurs du HC Sierre

doivent se remettre d’une saisonde troisième ligue trop facile. Engravissant un échelon, ils se sontégalement rapprochés de la diffi-culté. Des formations commeVillars, Red Ice ou Monthey au-ront du répondant. «C’est pas plusmal pour le spectacle. Nous sa-vons que nous avons le potentielpour être devant. Mais nous nousattendons aussi à être accrochés.Nos fidèles spectateurs vont ainsi

pouvoir vibrer.» Si les fans dehockey sierrois peuvent encore vi-brer, c’est justement parce que desjoueurs comme Cédric Métraillern’ont pas hésité l’an dernier à évo-luer en troisième ligue.

Un vrai clubiste«Les responsables du mouve-

ment juniors ont pris les comman-des, avec courage, suite à la faillite.Je suis très proche de Gaby Epineyet de Christophe Fellay, relève Cé-dric Métrailler. Il était donc évi-dent que j’allais leur venir en aide.Je ne me suis jamais demandéqu’est-ce-que je faisais là. Cette sai-son était un passage obligé pour re-monter le plus rapidement possi-ble en première ligue.» Le HCSierre poursuit donc sa renais-sance. Le premier obstacle de taillesur sa route, depuis dix-huit mois,ce sera le Red Ice, demain (18 h) àGraben. CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY

SPORTS

HOCKEY SUR GLACE CÉDRIC MÉTRAILLER N’A PAS HÉSITÉ

«Il fallait réagirvite»

Fidèle parmi les fidèles, Cédric Métrailler contribue à la renaissance du HC Sierre. REMO

1719C’est le nombre de specta-teurs qui ont assisté à la par-tie inaugurale de cette saison2014-2015 à Graben: Sierre -3Chêne. Pour de la deuxièmeligue, cette statistique esténorme. Sur les autres pati-noires, les affluences ont va-rié entre 284 personnes àVillars et 18 à 3Chêne.

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Au programmeA GRABEN Certains adversai-res du HC Sierre n’ont pas en-core de glace. Conséquence: lesquatre premiers matchs desSierrois se jouent à domicile. Ilen reste encore deux. Ladeuxième ligue reste donc en-core une division très bucolique.«Nous devons évoluer sur dessurfaces découvertes. Les condi-tions ne sont pas toujours top.Mais l’ambiance est garantie.Comme nous attirons du monde,même chez les adversaires, ilsprofitent souvent de notre venuepour organiser un petite fête»,commente Cédric Métrailler.Samedi 18 octobre: 18 h Sierre - Red Ice.Samedi 25 octobre: 18 h Sierre - Meyrin.Vendredi 31 octobre: 20 h 30 Renens - SierreSamedi 1er novembre: 18 h Sierre - Prilly

L’hommageJS#19 La partie face à 3Chênes’est déroulée dans un contexteémotionnel particulier. Lagrande famille du HC Sierreétait en deuil suite à la dispari-tion de Jérémy Salamin, joueurde la première équipe. «Nousavons joué cette rencontrepour lui, relève son coéquipierCédric Métrailler. Les 1719spectateurs présents ont égale-ment souhaité lui rendre hom-mage.»

La phraseLNB «Je suis à 100% pour uneLNA fermée avec 16 clubs,pour l’abolition de la LNB et lacréation d’une première ligueélargie, séparée en groupesgéographiques. Mais c’est à laLNA à prendre les choses enmain pour que cette refonte dusystème arrive à ses fins.»Cédric Métrailler, qui a passéla majeure partie de sa carrièreen LNB, en a testé les limites:c’est surtout la lassitude desspectateurs qui retient son at-tention.

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LE JOURNAL DE SIERRE SPORTS VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 | 27

ATHLÉTISME CA SIERRE

UneannéeàrecordsSIERRE Chaque année, lors de

leur assemblée générale, les diri-geants du Club athlétique Sierreannoncent des performances re-cord de la part de leurs athlètes.«Nous n’allons pas déroger à cetterègle. L’exercice 2014 a été toutbonnement exceptionnel. Nousavons réalisé des résultats toutsimplement historiques avec septpodiums nationaux, dont trois ti-tres de champions de Suisse», seréjouit Philippe Hoffmann, prési-dent du CA Sierre. Le club de laCité du Soleil occupe désormais ladeuxième place en Valais derrièreSion, la cinquième position sur leplan romand et le 29e au rankingSuisse, sur 350 clubs.

Le demi-fond cartonne«Nos moniteurs, nos bénévoles

sont aussi récompensés au traversde ce classement. De ce côté-là, jesuis également un président heu-reux. Nos membres sont bien pré-sents, ils participent aux manifesta-tions. Comme ils voient que tout lemonde joue le jeu et que la charge detravail est ainsi répartie, ça les mo-tive à continuer à venir. Notre clubgrandit vraiment sainement»,poursuit Philippe Hoffmann.

Sur les pistes, l’athlétisme va-laisan a su se mettre en valeur enunissant ses forces. La Commu-nauté d’athlétisme du Valais ro-

mand (CoAVR) réussit à placer ré-gulièrement des athlètes sur lespodiums au niveau national. Le ti-tre suisse par équipes sur 800 m(dames) récolté par LoreHoffmann (2’12’’82), Florence Pe-guiron (2’13’’24), Maureen Jordan(2’13’’70) et Natacha Séverine Sa-vioz (2’15’’40) en est le plus belexemple. «Aucun club valaisann’avait réalisé un tel exploit», pré-cise Philippe Hoffmann.

En individuel, Lore Hoffmanns’est également mise en évidencesur 800 mètres (U20). Elle a ainsifêté le premier titre national d’une

Sierroise depuis celui de LaurePerruchoud il y a vingt ans.

CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY

Meilleurs résultats 2014 du CA SierreLore Hoffmann: titre national sur 800 m (juniors)et titre national par équipes sur 800 m (dames)avec le Valais romandJulien Bonvin: titre national en relais sur 80 m(U16) avec le Valais romand et une médaille debronze sur le 100 m haies (U16) lors des cham-pionnats de SuisseMarc Zimmerlin: un titre national en tantqu’entraîneur de l’équipe dames de 800 m duValais romandLucas Nanchen: une médaille d’argent en (U20)lors des championnats de Suisse de course demontagneLoris Pellaz: une médaille d’argent en relais1000 m (U16) lors des championnats de Suisseavec le Valais romand

Lore Hoffmann, l’un des plus sûrs espoirs du CA Sierre, vaut2’11’24 sur 800 m, et 56’80’’ sur 400 m. DR

THEYTAZ PASSE EN DESSOUS DE L’HEURE LORS DE MORAT-FRIBOURG

Marc Zimmerlin (en-traîneur de course à pieddu CA Sierre et des ca-dres VS)

Pourquoi avoir réuni lesforces entre les clubs deSierre, Sion et Vétroz?

C’est une petite communau-té dans la Communauté du Va-lais romand. Sion souffrait d’unmanque d’entraîneurs. A Sierre,nous les avons. Pour les athlètes,c’est également un plus. En s’en-traînant ensemble, ils se moti-vent les uns les autres.

Il existe toujoursdes opposants à ce genrede rapprochement?

Depuis deux ans, les jeunestournent bien. Ce sont donc lesrésultats qui ont convaincu lesrécalcitrants.

Le CA Sierre aura-t-ilun jour une piste?

Nous avons spécifié nos be-soins à la ville de Sierre. Ils ontété pris en compte. La piste vadonc voir le jour dans la der-nière étape du projet d’Ecossia.Elle sera aux normes et nouspourrons ainsi organiser descompétitions. Actuellement,nos athlètes vont s’entraîner surl’anneau de Sion. Arrivé au ni-veau national, on ne peut plus secontenter de faire des séancesau bord du Rhône.

3 QUESTIONS À

A 31 ans, Jean-Pierre Theytaz est arrivé àmaturité. Il est performant à haut niveau,tout en s’investissant auprès de la relèvede son club. Deux choses qui selon luidevraient aller de pair. Le membre du CASierre, licencié depuis 1996, vient de réa-liser le plus grand exploit de sa carrière:boucler Morat-Fribourg en 59’29’’3. Cechrono lui a permis de se classer 19e augénéral, et 8e coureur suisse. Pas malsur 11000 participants. «J’ai battu monrecord personnel de 5 secondes et c’estdonc la deuxième fois que je passe endessous de l’heure. Morat-Fribourg estune course populaire, comme Sierre-Zi-nal d’ailleurs, dans laquelle le temps estimportant», commente le Sierrois. Cettebarre de l’heure est un symbole, comme

celle des 3 h en Anniviers. Juste devantJean-Pierre Theytaz, les Valaisans ontréalisé un joli tir groupé, puisque CesarCosta (59’18’’3, CABV Martigny) a terminé18e, Lucien Epiney (59’18’’1, CS 13 Etoiles)a fini 17e, et Alexandre Jodidio (58’44’’3,CS 13 Etoiles) s’est classé 16e.Epargné par les blessures depuis troisans, de retour au mieux de sa forme,Jean-Pierre Theytaz a mis les marathonsentre parenthèses pour revenir sur desdistances plus courtes. Il travaille tou-jours avec Marc Zimmerlin et Jean-PaulAelvoet. «Nous échangeons beaucoup.En fait, je n’ai pas besoin d’entraîneursen tant que tels, mais de personnes àqui je puisse dire ce qui va et ne vapas.» Avec son expérience, le Sierrois se

connaît et sait le chemin qu’il a parcourudepuis ses débuts. «C’est gratifiant d‘arri-ver à ce stade à force de travail. Car cen’était pas gagné à la base, je n’étaisvraiment pas le plus doué de ma géné-ration pour la course à pied.»L’athlète n’oublie pas ce que le CA Sierrea fait pour lui. C’est pour cela qu’il s’im-plique toujours dans le club en con-seillant les jeunes. «Je n’ai pas ungroupe attitré. Je cours avec tout lemonde. Je m’adapte à tous les niveaux.L’important c’est de donner un rythme,de montrer l’exemple. C’est un plaisirpour moi de pouvoir transmettre mesconnaissances à la relève.» La fin desaison du Sierrois rimera avec les cour-ses en ville: à Bulle et à Sion.

«J’aime aussi transmettre aux jeunes de mon club»

Jean-Pierre Theytaz au bout del’effort à Fribourg. DR

28 | VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 SPORTS LE JOURNAL DE SIERRE

CRANS-MONTANA La nou-velle était dans l’air depuis cet été,elle a été officialisée le 5 octobredernier. La Fédération internatio-nale, via Swiss Ski, a décidé dedonner les pleins pouvoirs àCrans-Montana. Dès 2016, la sta-tion valaisanne deviendra uneClassique féminine du CirqueBlanc. Il faut savoir que pour l’ins-tant, il n’y a que quatre étapesfixes confiées à la Suisse: Wengenet Adelboden pour les messieurs,Saint-Moritz et Crans-Montanapour les dames. «Que de cheminparcouru, constate Marius Robyr,président du comité d’organisa-tion des épreuves mises sur piedsur le Haut-Plateau. Nous sommespartis de zéro en 2006, la pre-mière fois que les délégués FISsont venus inspecter nos installa-tions. En me lançant dans cetteaventure, je pensais que les chosesallaient se faire plus rapidement.Mais au fil du temps je me suisbien rendu compte qu’arriver oùnous sommes aujourd’hui aprèsseulement huit ans, c’est inespéré.C’est une grande victoire.»

Après la réussite des cham-pionnats du monde 1987, Crans-Montana s’est clairement endormisur ses lauriers. Tout l’enjeu adonc été de rattraper le retard ac-

cumulé en presque vingt ans. Letravail s’est concentré sur l’homo-logation des tracés: la Nationaleen 2007, puis la piste du Mont-La-chaux l’an dernier. «Notre travaila été unanimement salué jusqu’àl’attribution de cette classique.Pour nous, une course par annéec’est l’idéal. Ainsi, nos bénévolesrestent au diapason. Notre déter-mination pour avoir cette classi-

que et notre disponibilité, lors-qu’il a fallu reprendre desépreuves au pied levé, ont plu auxdélégués de la FIS», poursuit lebrigadier.

En route pour les MondiauxDes épreuves dames entre

2016 et 2019 (le calendrier n’a pasété établi plus loin), c’est bien.Mais pour le Haut-Plateau, cen’est qu’une étape. Le but avouédepuis le début de l’aventure estde pouvoir retrouver les sensa-tions de 1987 en organisant à nou-veau des championnats dumonde. En termes d’agenda,Crans-Montana va devoir prépa-rer et remettre son dossier à la FISen 2019. La décision sera prise en2020 pour la destination qui orga-nisera les Mondiaux 2025. «Nousne pouvons pas être candidatavant, puisqu’un même pays doitlaisser passer huit ans avant depouvoir réorganiser des joutes pla-nétaires. Et comme Saint-Moritzles recevra en 2017.»

D’ici là, des aménagements de-vront encore être apportés ausommet de la Nationale dans la ré-gion de Bella Lui. Le saut qui fait lacassure n’est par exemple plus auxnormes. Le ski de haut niveauayant sacrément évolué en vingtans. Et comme Marius Robyr nefait pas dans les demi-mesures, lestravaux seront effectués en tempset en heures. D’ici à quatre ans,toutes les infrastructures seronttelles que souhaitées par la FIS,voire même un peu mieux.

CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY

SKI ALPIN DÈS 2016, LE HAUT-PLATEAU EST ASSURÉ D

Unevoieroyales’ouvreCommuneset cantonjouent à fondle jeuL’Association des communes deCrans-Montana (ACCM) est l’un despartenaires sans qui l’organisation deCoupes du monde sur le Haut-Pla-teau ne serait pas possible. Elle cau-tionne non seulement politiquementles manifestations, mais elle y contri-bue également financièrement. «De-puis que nous sommes revenus dansle Cirque Blanc, nous aspirons à cestatut de classique. Nous avonsd’ailleurs consenti de gros investisse-ments matériels pour y parvenir. Lescommunes ont injecté 6 millions defrancs pour refaire la Nationale et4millions de francs pour rénover lapiste du Mont-Lachaux», rappelleJean-Claude Savoy, président del’ACCM pour la deuxième année etégalement président de Chermignondepuis 2009.Une compétition dames par année,au lieu d’une tous les deux ans... Celane fait pas grincer des dents des au-tres sociétés ou les autres organisa-teurs de manifestations qui doivent sedire que le ski monopolise les res-sources? «Non, pas vraiment, répondJean-Claude Savoy. C’était le choixd’une date plutôt qu’une autre quipouvait poser problème avant l’ho-mologation de la piste du Mont-La-chaux. Maintenant tout est réglé. Lavolonté des communes est d’avoirtrois manifestations phare annuelle-ment sur le Haut-Plateau: l’Omega Eu-ropean Masters de golf, le CapricesFestival et la Coupe du monde de ski.»L’investissement de l’ACCM pour uneétape du Cirque blanc se chiffre entre360000 et 400000 francs. «Il faut quele canton du Valais continue, lui aussi,à soutenir la manifestation. Sa contri-bution est plus ou moins identique àla nôtre. Et le conseiller d’Etat Jean-Mi-chel Cina veut une épreuve de Coupedu monde par année en Valais.»L’épisode de mars 2012, qui avait vul’ACCM refuser les épreuves 2013n’est donc plus qu’un mauvais sou-venir. «Ce n’était pas aussi simpleque cela. Nous avions signifié àSwiss Ski que le déplacement desdates de mars à février nous étaittrès défavorable. Nous étions en dis-cussions, lorsque tout s’est emflam-mé. Nous avons été obligés d’étein-dre l’incendie en cours de route»,conlut Jean-Claude Savoy.

La piste du Mont-Lachaux version troi-sième millénaire suscite de l’intérêt.De nombreux chefs techniques etpersonnalités du ski international con-tinuent à venir la visiter depuis sonhomologation en 2013. Côté concur-rentes, Maria Höfl-Riesch n’avait pashésité à critiquer le tracé valaisan,qu’elle jugeait trop étroit par endroits.L’Autrichienne Andrea Fischbacher, ga-gnante de la descente 2014, ne s’estquant à elle pas plainte.Suite à ces épreuves 2014, MariusRobyr et son staff ont décidé d’appor-ter de nouvelles modifications à lapiste du Mont-Lachaux. Est-ce en rai-son des critiques de certaines partici-pantes? «Absolument pas, répond lebrigadier. Nous nous sommes rendu

compte de nous mêmes des chosesqui ne fonctionnaient pas bien.» Lesretouches effectuées vont-elles atté-nuer les difficultés du tracé? «Maispas du tout. Il faut que cette pistereste très exigeante. C’est un plus pournous. Et les filles n’ont pas que desjambes, elles ont également une têteet sont capables de maîtriser cesdifficultés.»En fait, comme en 2013 les travauxavaient été bouclés très rapidement,la phase 2014 sert aux finitions. MariusRobyr avait également à cœur de ren-dre sa manifestation plus visible. Unezone supplémentaire réservée auxspectateurs sera donc aménagée d’iciau prochain grand rendez-vous, en2016.

FINITIONS DU TRACÉ DU MONT-LACHAUX

Malgré Höfl-Riesch, la piste restera aussi difficile

La piste du Mont-Lachaux seratoujours aussi difficile en 2016.LE JDS

«Nousne se-rons plusobligésde qué-manderdes courses»MARIUS ROBYRMONSIEUR SKI À CRANS-MONTANA

L’ACCM RAVIE

LE JOURNAL DE SIERRE SPORTS VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 | 29

FOOTBALLCOUPE VALAISANNELes quarts de finale se dispute-ront le mercredi 22 octobre.Toutes les rencontres ont étéprogrammées à 20 h. Saint-Léonard et Sierre restent lesdeux seuls rescapés sierrois à cestade de la compétition.Ordre des quarts de finale: Saint-Léonard (2e)- Savièse (2e). Fully (2e) - Lalden (3e). Vernayaz(2e) - Sierre (2e Int). Conthey (2e) - Bramois (3e).

CYCLISMESTEVE MORABITO Au moisd’août, le coureur de Grangesavait annoncé qu’il ne ferait pluspartie de l’équipe BMC la saisonprochaine. On connaît désor-mais le nom de son nouvel em-ployeur. Il s’agit de la FDJ.fr, laformation dirigée par MarcMadiot. Autre bonne nouvellepour Steve Morabito: il retrou-vera les routes du Tour deFrance, puisqu’il devrait y épau-ler son leader Thibaut Pinot.

AUTOMOBILISMERALLYE DU VALAIS La clas-sique valaisanne se déroulera du22 au 25 octobre. Trois épreuvesspéciales se disputeront dans no-tre district: la No 2 à Crans-Montana et les Nos 4 et 8 dans larégion du val d’Anniviers. Lanouveauté de cette 55e éditiondu Rallye international du Valaisest une incursion dans le Haut-Valais. Longue de 8,25 km,l’épreuve initiale se tiendra sur letronçon chronométré Varône,Inden, Loèche-les-Bains.Informations: www.riv.ch

COURSE À PIEDTRAIL DESPATROUILLEURS Pour unepremière, ce fut une belle pre-mière. Cette course par équipesde deux ou trois s’est déroulée àCrans-Montana le 4 octobre der-nier. Ses organisateurs n’en es-péraient pas tant, puisque210 patrouilles se sont présen-tées sur la ligne de départ. Sur leparcours Grand-Bonvin(40 km), la victoire est revenueau duo Antoine Piatti etSébastien Duay en 5 h 22’28’’.

SPORT EXPRESS

Une des raisons pour lesquelles la FIS fait confiance à Crans-Montana: un nombreux public se déplacesur les manifestations. Ce n’est pas toujours le cas dans les autres stations. DR

D’AVOIR DES COUPES DU MONDE CHAQUE ANNÉE

pourCrans-Montana

Le conseil d’administration de Crans-Montana-Aminona (CMA) a toujourssoutenu l’organisation de coursesCoupe du monde sur le Haut-Plateau.C’est bon pour l’image de son domaineskiable. En revanche, certaines annéesles dates attribuées par la FIS lui don-naient quelques cheveux blancs.Mais ça c’était avant. Le directeur deCMA, Arthur Clivaz, est catégorique:l’homologation de la piste du Mont-La-chaux a complètement changé ladonne: «Ce nouveau tracé est une ex-cellente alternative à la Nationale, sur-tout en haute saison. Nous avonsd’ailleurs investi dans ce secteur pour ydévelopper l’enneigement artificiel. LeMont-Lachaux accueille désormais lescourses de vitesse dames. Vu sa situa-tion géographique, cette piste ne coupe

plus en deux le domaine skiable de lastation. Nous pouvons donc la fermersans problème et continuer à accueillirnos hôtes sur la Nationale.» Car il faut

savoir que la préparation pour uneépreuve de vitesse dure entre 10 et 13jours. Un laps de temps durant lequelles touristes sont exclus du site. «Lors-que un visiteur voit une concurrentedébouler à 150 km/h sur une piste, il nese pose pas la question de savoir pour-quoi elle est fermée. Il est plutôt contentde voir une animation, d’autant plus sic’est une Coupe du monde. Pour nous,le gros problème est de faire compren-dre à ce même visiteur pourquoi unepiste reste fermée pendant 13 jours,alors qu’il ne se passe rien dessus, oupresque», poursuit Arthur Clivaz.Donc, pour Crans-Montana-Aminona, leproblème n’était pas d’avoir une coursependant les vacances de carnaval, maisplutôt d’avoir une préparation de courseen haute saison.

ARTHUR CLIVAZ, DIRECTEUR DE CRANS-MONTANA-AMINONA

«Les dates ne sont désormais plus un souci»

201613 et 14 février: descente etsuper combiné (D/S)

201725 et 26 février: super-G et su-per combiné (SG/S)

20183 et 4 mars: descente etsuper-G

201923 et 24 février: descente etsuper combiné (D/S)

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30 | VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 PUBLICITÉ LE JOURNAL DE SIERRE

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LE JOURNAL DE SIERRE SPORTS VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 | 31

Deuxième ligue interSa 18 octobre: 17 h 30Plan-les-Ouates - Sierre.Sa 25 octobre: 18 hSierre - Perly-Certoux.

Deuxième ligueSa 18 octobre: 18 h Salgesch -USCM. 19 h Saint-Léonard -Raron.Sa 25 octobre: 19 h Vétroz -Saint-Léonard.Di 26 octobre: 15 h 30 Savièse -Salgesch. 15 h 30 Massongex -Chippis.

Troisième ligueSa 18 octobre: 18 h Lalden -Sierre 2. 19 h 30 Granges -Chippis 2. 19 h 30 Lens -Evolène. Ve 24 octobre: 20 h 30Sierre 2 - Granges. Sa 25 octo-bre: 18 h Agarn - Lens. 19 h USHérens - Chippis 2.

Quatrième ligueSa 18 octobre: 16 hSt. Niklaus 2 - Miège. 19 hChermignon 2 - Raron 2. 19 hGrône - Chalais. Di 19 octobre:10 h Salgesch 2 - St. Niklaus.13 h 30 Saint-Léonard 2 -Chermignon.14 h Visp 2 - Granges 2.16 h Crans-Montana -Grimisuat. Sa 25 octobre:19 h Chermignon - Naters 3.19 h 30 Grimisuat - Grône.Di 26 octobre: 10 h Miège -Crans-Montana.14 h 30 Granges 2 - Salgesch 2.16 h Turtmann - Chermignon 2.16 h Chalais - Saint-Léonard 2.

Cinquième ligueDi 19 octobre: 10 h Aproz -Saint-Léonard 3. 10 h 30Bramois 3 - Noble-Contrée. 14 hAnniviers - Turtmann. 16 hGrône 2 - Visp 3. 16 hChippis 3 - Crans-Montana 2.16 h Chalais 2 - Grimisuat 2 .Me 22 octobre: 20 h 30 Noble-Contrée - Erde 2. Di 26 octobre:10 h Crans-Montana 2 - Lalden2. 10 h US Hérens 2 - Chalais 2.10 h 30 Saint-Léonard 3 -Bramois 3. 11 h Varen 2 -Anniviers. 13 h 30 Termen/Ried-Brig 2 - Grône 2. 14 h Visp 3 -Chippis 3.

AGENDA

MIÈGE Dans certains villages, lesclubs de football manquent de com-battants. C’est loin d’être le cas ducôté de Miège. La première équipeest composée d’un effectif de25 joueurs. Quant à son mouvementjuniors, il possède des équipes de ju-niors B, C, D et E. «C’est positif. Notreclub suit la courbe démographique dela commune. Miège grandit et les jeu-nes viennent au football», commentele président du FC Miège Joël Savioz.

La collaboration avec Sierre au ni-veau de la relève porte aussi sesfruits. Du côté de Miège, on en pro-fite. «Je dirais que c’est du win-win.Les deux clubs ont tout à gagner dece partenariat», poursuit le présidentdu club miégeois.

Une nouvelle cantineQuant à la première équipe, qua-

trième de son groupe de quatrième li-gue, elle a pour objectif de retrouver latroisième ligue d’ici deux à trois ans.Cette année, sa tâche va être difficile.Grimisuat et Ayent semblent un cranau-dessus de leurs adversaires. «Leschampionnats de première et dedeuxième ligue inter sont tellementexigeants que de très bons joueurs seretrouvent dans des ligues plus basses.Nous en bénéficions tous et cela rendnotre championnat plus intéressant.»

Le FC Miège, ici AdrienAlbrecht face au FCChalais, est un club enpleine progression eten développementconstant. REMO

FOOTBALL QUATRIÈME LIGUE

LeFC Miège,unclubdevillagequigrandit

Avec 25 joueurs actifs, les Mié-geois songent à recréer unedeuxième garniture. Ils doivent justes’armer de patience et attendre troisans afin que les juniors B grandissentun peu. Autre projet d’avenir pour leFC Miège: il va se doter d’une nou-

velle cantine et de vestiaires toutneufs. La bâtisse actuelle – une ca-bane de chantier – date de 30 ans. Lestravaux vont débuter au printemps2015 et l’inauguration des lieux estprévue pour le mois d’août.

CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY

SIERRE Les Sierrois se retrou-vent septièmes de leur groupe dedeuxième ligue inter. Avec 15points en dix matches, comptable-ment, ils ne réalisent pas un mau-vais début de championnat. Ilsfont juste un tout petit peu moinsbien que l’an dernier: 18 points endix rencontres. Et pourtant, l’en-traîneur Ivano Zampilli n’est passatisfait. Il en voudrait plus sur-tout au niveau du football présen-té: «On joue moins bien que la sai-son dernière. Et surtout onproduit des performances endents de scie. On fait un tout

grand match face à Servette M21(5-1) et on retombe dans nos tra-vers dès la semaine suivante face àLa Sarraz (3-4). Je ne trouve ja-mais mon onze de base.»

Un manque de solidaritéL’entraîneur sierrois estime

que son groupe a plus de valeurtechnique que celui de l’an der-nier. En revanche, il lui manque lasolidarité qui lui permettait de sesortir des pires situations. «Auprintemps dernier, les gars étaientinterchangeables. Lorsqu’un fai-sait défaut, un autre se sacrifiait

pour l’équipe. Cela n’existe plus»,relève Ivano Zampilli. Le coach n’apas encore de solutions pour re-donner de la constance à son con-tingent. Les Sierrois semblenttoujours orphelins de Dino Perdi-chizzi, tant sur le terrain que dansle vestiaire. Personne n’a réussi àjouer ce rôle de leader.

Il reste encore trois matches dechampionnat et une rencontre deCoupe valaisanne au FC Sierreavant la pause hivernale. Despoints et un objectif qu’il ne fau-dra pas négliger.

CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY

FOOTBALL DEUXIÈME LIGUE INTER

Le FC Sierre a mal à son jeu

32 | VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 PUBLICITÉ LE JOURNAL DE SIERRE

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SYNDICAT D’IRRIGATION DES VIGNOBLES DE CHERMIGNON & SIERRE

AVIS AUXVITICULTEURSNous informons les utilisateurs du réseau d’irrigation duvignoble que celui-ci sera mis hors service et les conduitesprincipales vidangées par nos soins,

pour le jeudi 30 octobre 2014Les conduites secondaires et les installations privées devrontêtre purgées dès cette date, dans les meilleurs délais et cesous la responsabilité des propriétaires.

Les vannes bleues ainsi que les vannes de départ de vosinstallations privées devront rester ouvertes pendant l’hiver-nage pour éviter les risques de gel.

D’autre part, nous prions les propriétaires d’entreprendre laremise en état de leur réseaux privés avant la prochaine miseen eau pour le printemps 2015.

Nous déclinons toute responsabilité à la suite de dégâtsprovoqués par la non observation du présent avis.

Chermignon, octobre 2014 LE SYNDICAT

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LE JOURNAL DE SIERRE SORTIR VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 | 33

SIERRE Artsonic anime lesnuits sierroises depuis quinze ans.La veillée d’anniversaire est pré-vue le 25 octobre aux AnciensAbattoirs avec The RamblingWheels, les Stranges Ones et Box.Histoire de rappeler aussi que l’as-sociation organise des concertsrock toute l’année à la salle del’Hacienda, met sur pied le Barbusfestival en été, l’Unplugged night àVeyras ou la soirée mélangiste. SiArtsonic est devenue aujourd’huiune institution locale, il a fallupousser du collier pour en arriverlà. A l’époque, un petit grouped’actifs déjà rompus à l’exerciceaprès la mise sur pied de l’Unplug-ged night cinq ans auparavant, estrégulièrement sollicité pour ani-mer festivals et événements. Sté-phane Ganzer, premier président,se souvient: «Nous voulions fédé-rer ce qui existait et acquérir du

poids vis-à-vis des autorités quinous menaient la vie dure.» Au-jourd’hui Stéphane Ganzer est unjeune papa mais il suit de prèsl’évolution du collectif. Si les bâti-ments sont pérennes, si les rela-tions avec les autorités sont aubeau fixe, la concurrence a changéla donne. Sion est devenue au-jourd’hui la capitale culturelle,Martigny possède ses Caves duManoir. «A nos débuts, les mélo-manes venaient régulièrement deSion et Martigny», rappelle le po-liticien de Veyras. Optimisme de

rigueur quand même en regard durenouveau du comité, de leurcréativité et de la programmation,doux mélange de local, national etinternational. Optimiste, NoéZufferey, actuel président et étu-diant à l’Université de Fribourg,l’est aussi: «Le lieu est parfait, pro-che de la gare, loin des habitationset d’une taille idéale.» De soncôté, le conseiller sierrois encharge de la culture, Olivier Sala-min, voit aussi en Artsonic un ave-nir certain: «Le collectif appar-tient à l’un des trois axes de lapolitique culturelle décidée par laville et dédiée aux musiques ac-tuelles. Et n’oublions pas non plusque les Anciens Abattoirs se trou-vent dans un lieu d’importancestratégique avec le développe-ment du complexe sud où tout le

quartier va se densifier.» De l’eauau moulin pour Artsonic... Carc’est du job. Ce n’est ni la quin-zaine de bénévoles ni le présidentqui démentiront, sur le pont deuxweek-ends par mois, pour ac-cueillir les groupes et la centainede fans. ISABELLE BAGNOUD LORETAN

Artsonic fête ses 15 ans le 25 octobredès 22 h aux Anciens Abattoirs.

«Noussoute-nons lesgroupesvalai-sans»

NOÉ ZUFFEREYPRÉSIDENT D’ARTSONIC

SORTIRSIERRE SIERRE

CHERMIGNONVISSOIE

«La concurrencea changéla donne»STEPHANEGANZERCOFONDATEUR ETPREMIER PRÉSIDENTD’ARTSONIC

Masterclassde danseSIERRE La Cie Zevada proposedes entraînements réguliers lematin pour des professionnels(lire le Journal de Sierre du 12septembre 2014) ainsi que desMasterclass dans le cadre de laformation continue du danseur.Le premier rendez-vous est ani-mé par Aude Cartoux les 24, 25et 26 octobre qui travaille surl’interdisciplinarité entre danse,dessin, voix et mot. Aude estdanseuse, pédagogue et art thé-rapeute par le mouvement.Ouvert aux artistes, amateurs ouprofessionnels. Le 26 octobre,au terme de la Masterclass, dès17 h 15, les portes du studio dedanse de la Cie Zevada, route dela Métralie 41, seront ouvertespour découvrir le travail entre-pris durant ces trois jours…

Information et inscription 079 247 26 69 ouinfo@zevada.ch

Jazz stationSIERRE Le projet Quarkstetd’Olivier Magarotto se produit àJazz station vendredi 17 octobredès 20 h 30 à l’Hacienda. Unquartet qui vise les étoiles avec,aux commandes, le talentueuxmusicien et compositeur qui,sur scène, est toujours d’uneénergie folle.

«Mic mac à Sierre»SIERRE Les élèves des Cyclesd’orientation de Sierre ont faitparaître aux Editions A la carte«Mic mac à Sierre» où les en-fants et adolescents proposentdes écrits qui évoquent Sierre,une vision empreinte d’imagina-tion parfois cocasse, de poésieou de polars inattendus…

Brassens à VaasFLANTHEY Le Château deVaas organise un repas concertsamedi 18 octobre dès 19 h avecZwahlo (Philippe Zwahlen) quiinterprète Brassens.Inscription au 027 458 11 74.

BRÈVESARTSONIC FÊTE SES 15 ANS

CélébrationrockFleuve Congo, l’année dernièrelors de l’Unplugged night. DR

34 | VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 SORTIR LE JOURNAL DE SIERRE

SIERRE C’est un petit livre decouleur noir, traversé d’une ligneblanc et bleu paru aux Editions A laCarte. A l’intérieur, des poèmes etdes illustrations à l’ordinateur. Unecouverture sans titre et de grandesémotions. Les pensées en prose si-gnées Daisy S. racontent quelquesmoments de vie entre 2005 et 2013:des réflexions, des cris du cœur jetésbrut par une adolescente en rup-ture. «Un tourbillon d’émotions»comme elle dit, violent et tourmen-té. Car la jeune femme, à cette épo-que, pleure «à l’heure où générale-ment on joue à la princesse». Daisypréfère taire son nom de famille,c’est son choix.

Ecorchée viveL’histoire de Daisy ressemble à

celle d’autres jeunes en difficulté:adolescente, c’est une écorchée vivequi grandit assez seule. Des parentsdivorcés, un manque de repères etun probable haut potentiel accen-tuent le sentiment de solitude etd’incompréhension au sein d’une fa-mille où l’on parle peu. Très tôt, c’estla boisson, les conneries, les grossesrévoltes. Plus tard les scarifications,le sentiment de vide, l’hôpital et lapsychothérapie.

Suite à la disparition d’une per-sonne de son entourage, Daisy semet à écrire. A 14 ans, c’est une pre-mière bouffée d’air: «Au moment

SIERRE Des chaises en cercle sur lesquelles lepublic s’installe et d’où jaillit Mona qui parle deRolf. Rolf s’est tu progressivement puis définitive-ment. Il n’est pas mort car le suicide n’est pas sontruc, il n’est pas parti non plus, la fuite ailleurs nel’intéresse pas. Il a juste décidé de se terrer dansle silence et de ne plus rien dire pour quitter la vie,l’idée de réussite, la carrière, la publicité, les offresavantageuses ou la téléréalité… La compagniegenevoise Snaut présente «Ne plus rien dire»,monologue pour un cercle de parole, au Théâtreles Halles, ce soir vendredi 17 octobre et samedi18 octobre à 19 h 30. Sur un texte et une mise enscène de Joël Maillard, la pièce pose la questionde notre présence au monde. La vie est-elle déri-soire, sans espoir? Quoi faire? Comment êtredans notre monde aujourd’hui? Rolf a choisi le

silence, une attitude radicale et pas forcémentplus heureuse que le désespoir. Incapable de seprotéger, incapable de mourir, le héros préfèrel’enfermement, ne trouve plus aucune raisond’être au monde. Rolf a cessé de feindre, de s’in-téresser à ce qui ne lui importe pas, attirer parautre chose, par le mutisme peut-être mais pouraller où? Joëlle Fontannaz interprète brillam-ment Mona et Rolf, interprété par Jean-NicolasDafflon, ne dira pas un seul mot. Quant à la com-munauté des spectateurs, placée dans un cerclede parole, elle écoute le récit à la troisième per-sonne, en se demandant probablement aussi,comment prendre sa place dans le monde au-jourd’hui... I.B.L.

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THÉÂTRE LES HALLES COMPAGNIE SNAUT «NE PLUS RIEN DIRE»

Le choix du silence

Daisy est revenue aux autres et au monde aussi grâce à l’écriture.THIERRY GASPARDI

Mona raconte Rolf à la troisième personne.JEANNE QUATTROPANI

d’écrire, j’ai sorti toutes les larmes demon corps…», confie la jeunefemme, encore touchée. A 16 ans,Daisy quitte Sierre pour un appren-tissage à Lausanne et trouve refugechez un couple bienveillant. Bienentourée, la jeune femme continuepourtant à se battre contre ses dé-mons mais l’écriture reste une alliée.

Elle a renoué le dialogueDaisy a aujourd’hui 23 ans,

l’écriture l’a reliée aux autres:«Lorsque l’on accomplit quelquechose, nous ne sommes pas vrai-ment seuls.» Une professeure, sasœur et sa plus vieille amie l’ontencouragée à écrire et à publier.Grâce au livre, certaines situationsse sont débloquées et elle espèreque d’autres jeunes filles en rup-ture pourront se sentir moins seu-les et le partager. «Je me suis aper-çue plus tard que nous avions tousdes familles plus ou moins compli-quées, des soucis, des secrets dontpersonne ne parle. Même entrejeunes, malgré les apparences, onse confie peu… Tellement d’adosboivent, prennent des drogues,sont dans la même galère.»

Aujourd’hui, installée commedesigner indépendante, elle écrittoujours, fourmille de projets ets’est promise aussi d’être attentiveaux autres...

ISABELLE BAGNOUD LORETAN

POÈMES L’ÉCRITURE COMME UN CATAPLASME

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36 | VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 SORTIR LE JOURNAL DE SIERRE

Deux concertsà la TourVISSOIE Pierre-André Milhitest un poète truculent, touchant,engagé. Comme il fait bien demarier sa poésie au tuba deStéphane Métrailler. Les deux ar-tistes présentent «Tubatexte» àla Tour d’Anniviers ce samedi18 octobre à 20 h sur une miseen scène de Marine Billon duThéâtre du Brandon. Un mot,une note. Un mot bien choisi, unmot qui chante ou qui claque, unmot qui grince et puis une notequi explique et qui cause. C’est larencontre d’une poésie et d’uninstrument.Vendredi 24 octobre à 20 h, c’estau tour de Maria Mettral d’élec-triser la Tour. Avec une petiteformation, Simon Strauss à laguitare et Alizé Oswald auchœur, Maria Mettral rappellequ’elle n’est pas qu’une miss mé-téo mais surtout une excellentecomédienne et depuis quelquetemps aussi une chanteuse pas-sionnée. Un concert en toute in-timité, on est pourtant déjà sûrqu’elle y mettra beaucoup d’émo-tions.Réservations au 079 403 63 92ou info@touranniviers.ch

Concert-apéritifSIERRE Le prochain concert-apé-ritif du Conservatoire cantonal demusique et de l’Ordre de laChanne se déroulera le 26 octobre

au Château Mercier à 11 h. Un qua-tuor de guitares interprètera desœuvres de Federico MorenoTorroba, Paulo Bellinati, MaximoDiego Pujol et Martin Rokeach. Leconcert est suivi d’une dégustation.

Abdellah Taïa,écrivain courageuxSIERRE Abdellah Taïa est l’invitédes prochaines Rencontres litté-raires du château Mercier jeu-

di 20 novembre à 20 h. Originairedu Maroc, il est l’auteur de plu-sieurs romans dont «Le jour duroi» aux Editions du Seuil pour le-quel il a obtenu en 2010 le Prix deFlore. En 2009, il a dirigé l’ouvragecollectif «Lettres à un jeuneMarocain» qui se voulait une maintendue vers la jeunesse maro-caine; 50 000 exemplaires de laversion française de ce livre ontété distribués gratuitement au

Maroc en août 2009. AbdellahTaïa est aussi l’auteur de «L’arméedu salut» en 2006, l’histoire d’unjeune homosexuel qui doit quitterle Maroc pour pouvoir vivre sa vie,un livre autobiographique qu’il aporté lui-même au cinéma en2012. Abdellah Taïa est l’un despremiers écrivains marocains etarabes à avoir affirmé publique-ment dans ses livres comme dansles médias, son homosexualité. Larencontre littéraire est ponctuéede lectures par un comédien etsuivi d’un apéritif; MarlèneMétrailler, journaliste à Espace 2,anime cet entretien.

L’exode du géraniumCHERMIGNON L’humoristeJean-Louis Droz est de passage à lasalle de la Cécilia à Chermignon levendredi 17 octobre à 20 h 30 pourson dernier spectacle «L’exode dugéranium».

Expo Mon Tan DunSIERRE Mon Tan Dun est le ré-sultat d’un échange culturel entrela Lituanie et la Suisse. Aux Cavesde Courten et à l’espace Maxxxjusqu’au 22 novembre. Oeuvres deVladas Balsys, Barbezat-Villetard,Maëlle Cornut, Vincent Fournier,Richard Jean, Katherine Oggier-Chanda, Benas Šarka, CarloSchmidt, Remigijus Treigys,Darius Vaicekauskas et VirginijusViningas.

SIERRE Pour ledeuxième concert desa saison, Art et Musi-que, qui fait toujours lapart belle au piano, in-vite Gilles Vonsatteldimanche 26 octobreà 18 h à la salle del’Hôtel de Ville. En maià Osaka puis à Séoul,en juin au Caramoorfestival et au Coloradofestival… en octobre àSierre, le pianiste n’a pas oublié le Valais avec qui il entretient des liens ténus. Réci-tals, concerts avec de prestigieux orchestres, musique de chambre, collaborationsavec des compositeurs actuels et créations de leurs œuvres, sa carrière est ronde-ment menée. Le pianiste, né à Lausanne, étudie à la Julliard School de New Yorkauprès de Jerome Lowenthal. Il remporte, entre autres, la Naumburg Competitionof New York City, le Concours de Genève et le prestigieux Avery Fisher Career Grant.Son enregistrement d’œuvres de Debussy, Ravel, Honegger et Holliger pour Naxosen 2011 est nommé l’un des meilleurs disques de l’année par Timeout New York.Au programme: Beethoven, Liszt, Messiaen, des préludes de Debussy et La Valsede Maurice Ravel.

RÉCITAL: GILLES VONSATTEL

AU CASINOLES BOXTROLLSVendredi 17 et samedi 18octobre à 15 h 30, dimanche19 octobre à 15 h 30 et 18 h;lundi 20 et mardi 21 octobreà 15 h 30.Film d’animation fantastique

réalisé par Graham Annableet Anthony Stacchi(VF - 6 ans).

GONE GIRLVendredi 17, samedi 18,dimanche 19, lundi 20 etmardi 21 octobre à 20 h 30.Thriller américain réalisé par

David Fincher avec BenAffleck et Rosamund Pike.(VF - 16 ans).

SAMBASamedi 18 octobre à 18 h.Comédie dramatique fran-çaise réalisé par Eric Toledanoet Olivier Nakache avec Omar

Sy, Charlotte Gainsbourg etTahar Rahim (VF - 10 ans)

AU BOURGSAMBAVendredi 17 octobre à 18 h et20 h 30; dimanche 19 octobreà 15 h 30 et 20 h 30; lundi 20et mardi 21 octobre à 18 h.

Comédie dramatique fran-çaise avec Omar Sy et Char-lotte Gainsbourg (VF - 10 ans).

LES NOCES DE FIGAROSamedi 18 octobre à 18 h 55en direct du MetropolitanOpéra de New York.Opéra de Mozart mis en

scène par Richard Eyre.

TU VEUX OUTU VEUX PASDimanche 19 octobre à 18 h;lundi 20 et mardi 21 octobre à20 h 30. Comédie française.(VF- 14 ans).

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Parti Libéral Radical3975 Randogne

Aux Membres et Sympathisants

C O N V O C A T I O N

Le comité du Parti Libéral Radical de Randogne a le plaisir de vous convoquerà l’assemblée générale ordinaire de notre section qui aura lieu le

Lundi 20 octobre dès 19 h 30 à l’Hôtel du Lac à Montana

L’ordre du jour de cette assemblée est le suivant:1. Mots de bienvenue2. Rapport du Président de la section3. Présentation des comptes et décharge4. Rapport des élus: président de la commune, conseiller, délégués5. Propos de Monsieur Xavier Mottet, président cantonal du PLR6. Divers

Une collation sera servie au terme de l’assemblée moyennant une petite participation de la part de chacun.

Nous vous attendons nombreux à cette occasion et, dans cette attente, vous prions, chers Membres et Sympathisants, d’accepter nos salutations

les plus cordiales.

Le Comité PLR Randogne

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A gagner1er PRIX: un bon d’achat Migros de 100 francs.

DU 2e AU 3e PRIX: un bon d’achat Migros de 50 francs.

DU 4e AU 8e PRIX: un bon d’achat Migros de 20 francs.

Les gagnants seront avisés personnellement.

Les bons d’achat sont à retirer au service clients

de Migros à Sierre.

Tirage finalTous ceux qui ont joué une fois au concours participent

automatiquement au tirage final en décembre 2014.

Avec les lots suivants à gagner:

1er PRIX: un bon d’achat Migros de 500 francs.

2e PRIX: un bon d’achat Migros de 300 francs.

3e PRIX: un bon d’achat Migros de 200 francs.

Comment participer?Par SMS

Envoyez DS MOT suivi du mot mystère au numéro363 (Fr. 1.– /SMS) + vos coordonnées complètes(nom, prénom, adresse).

Par COURRIER

Envoyez une carte postale avec le mot mystère en«majuscule» ainsi que vos coordonnées à l’adresse suivante:

Le Journal de Sierre, Le Mot Mystère,Rue de l’Industrie 13, 1950 Sion.

Tirage au sort: Mardi 4 novembre 2014.

Conditions de participation

Les collaborateurs du Groupe Rhône Média, de Publicitas

ainsi que les membres de leurs familles ne sont pas autorisésà participer.

En participant à ce concours, j’accepte que mes donnéessoient exploitées par «Le Journal de Sierre» pour l’envoid’informations et d’offres ponctuelles. Les gagnants serontavisés personnellement. Tout recours juridique est exclu.

Prochains concours

14 novembre et 12 décembre.

Gagnants pour le mot mystère du 12 septembre 2014

1er prix Mme Hélène Briguet, Lens Fr. 100.–

2e prix M. Georges Ortiz, Bluche Fr. 50.–

3e prix M. Jean-Pierre Chevey, Vercorin Fr. 50.–

4e prix Mme Rosemarie Zuccala, Chermignon Fr. 20.–

5e prix Mme Véronique Tapparel, Montana-V. Fr. 20.–

6e prix Mme Anita Emery, Flanthey Fr. 20.–

7e prix M. Jean-Marc Bonvin, Sierre Fr. 20.–

8e prix M. Séraphin Perruchoud, Chalais Fr. 20.–

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Les mots de la liste ci-dessous peuvent se lire et se biffer horizontalement, verticale-ment ou en diagonale, à l’endroit ou à l’envers. Une même lettre peut servir à formerplusieurs mots sauf si elle fait partie du… mot à découvrir, aujourd’hui un site deSuisse romande. Bonne recherche.

Solution du mot mystère du 12 septembre: PUPLINGE

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POUR LE DISTRICT,DU 24 SEPTEMBRE AU 15 OCTOBRE

Ennio Carli, 1962, St-LéonardRaymond Dubuis, 1931, RéchyEmma Mudry, 1923, VenthôneGeorges Guntern, 1943, SierreJacques Rey, 1929, Crans-MontanaFernande Toffol, 1942, GrangesLisette Rudaz, 1940, GrangesOlivier Lorétan, 1957, SierreJean-François Chappuis, 1946, GrangesAlexandra Hutter-Rossier, 1943, GrangesGermaine Rauch, 1918, SierreMichel Vuistiner, 1933, GrôneJérémy Salamin, 1993, SierrePierre Bornand, 1924, RéchyGaspard Roh, 1944, GrangesSerge Zufferey, 1936, VercorinOdette Olloz, 1927, Sierre

DÉCÈSCOULEUR DU TEMPS

Le saut de la foiSIERRE Pendant les dix jours de la Foire du

Valais, 2200 personnes ont pu se lancer duChâteau de la Bâtiaz pour quelques 1123 mè-tres de tyrolienne, de quoi avoir une bonnepoussée d’adrénaline. Harnaché dans son bau-drier, il faut bien, à un moment ou un autre,tout lâcher, oser se jeter en avant, perdre piedpour prendre de la vitesse et vivre cette aventurehors du commun. Pour cela, celui qui va s’élan-cer doit avoir une bonne dose de confiance nonseulement dans le matériel, mais aussi en celleset ceux qui ont planifié et monté l’installation.Il peut contrôler son équipement, mais surl’ensemble, il ne peut que faire confiance et lâ-cher prise. Et c’est probablement cela le plusdifficile, un saut sans tout maîtriser.

Le moment où ce vaillant héros se laisse aller estune belle image de la dynamique de notre foi.Pour en parler, le philosophe Søren Kierke-gaard utilise l’image du «saut de la foi». Il y a unmoment où il n’est plus question de maîtrise,de contrôle, mais bien de confiance en ce Dieuqui nous interpelle par sa Parole. S’opèrent ennous deux élans opposés: celui de notre inté-riorité, de notre soif d’être en relation à Dieu etl’autre qui nous pousse à refuser l’incertitude.Oser faire confiance, oser l’incertitude, oserune relation dans laquelle nous n’avons pascontrôle sur tout, voilà le défi quotidien de no-tre foi chrétienne. Une fois lancés, nous y dé-couvrons cette relation à Dieu qui donne unautre goût à la vie. PASTEUR GILLES CAVIN

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