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DIST-CNRS JSO 2019 8 octobre 2019
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Journée science ouverte du CNRS
« La science ouverte : une révolution nécessaire »
La Direction de l'Information Scientifique et Technique (DIST) organise le mardi 8 octobre 2019, la
première journée de la dédiée à la science ouverte au CNRS.
Cette journée a vocation à répondre aux questions que vous pouvez vous poser sur la science ouverte :
qu’est-ce que la science ouverte ? Pourquoi aller vers la science ouverte ? Comment accélérer le
mouvement vers la science ouverte ? Dans quelle archive ouverte déposer mes articles ? Est-ce que je
peux envoyer mon article chez un éditeur prestigieux et en même temps le déposer dans une archive
ouverte ? Faut-il payer pour publier en accès ouvert ? Est-ce que nos pratiques d’évaluation actuelles
reconnaissent bien le travail des chercheurs ? Est-ce que mes données intéressent les autres chercheurs
? Est-ce que je peux rendre mes données disponibles ? Avec quelle protection ? Ai-je conservé les droits
d’auteurs de mon article ? Est-ce que je peux le réutiliser dans un autre corpus pour bénéficier des
nouveaux outils de l’intelligence artificielle ? Qui peut m’aider ? etc.
Retrouvez l’interview de Sylvie Rousset, directrice de la DIST
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Sommaire
Programme de la journée ................................................................................................................. 3
Session ouverture ............................................................................................................................... 5
Ouverture de la journée science ouverte ......................................................................................... 5
Session 1 | Cohérence des politiques de la science ouverte ............................................................ 6
Le plan national pour la science ouverte. Où en sommes-nous ? .................................................... 6
La politique pour la Science Ouverte au CNRS .............................................................................. 6
Les engagements pour la Science Ouverte de l’ANR ..................................................................... 7
Session 2 | La qualité plutôt que la quantité pour l’évaluation de la recherche .......................... 8
Table ronde : la qualité plutôt que la quantité pour l’évaluation de la recherche ............................ 8
Session 3 | Les enjeux pour les données de la recherche .............................................................. 10
Vision internationale autour des données de la recherche ............................................................. 10
Politique des données de la recherche dans un TGIR ................................................................... 10
Une infrastructure pour les sciences humaines et sociales ............................................................ 11
L’accompagnement de la gestion et du partage des données : l’outil OPIDOR ........................... 11
Introduction aux aspects juridiques de la production scientifique ................................................ 12
Session 4 | Quelle stratégie pour 100% de publications en Accès Ouvert en 2021 ? ................. 13
Stratégie de mise en œuvre du Libre Accès et Bibliodiversité ...................................................... 13
Quels modèles de publication des résultats scientifiques ? ........................................................... 13
Serveurs de preprints, archives institutionnelles : quel rôle pour les archives ouvertes ? ............. 14
Le CCSD : des plateformes au service de la Science Ouverte ...................................................... 15
Science Ouverte et publications à l’INRA .................................................................................... 16
Session 5 | Les outils d’analyse et de fouille de l’information scientifique ................................. 17
Introduction générale sur les enjeux du Text et Data Mining ....................................................... 17
Accélérer la recherche, transformer les pratiques, ouvrir de nouveaux horizons : la fouille de
données textuelles avec Gargantext ............................................................................................... 18
Discours de clôture .......................................................................................................................... 19
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Programme de la journée
La science ouverte : une révolution nécessaire
Mardi 08 octobre 2019
08.30 Accueil
09.00 | Session ouverture
09.00 | Ouverture de la journée | Antoine PETIT, PDG
09.10 | Session 1 | Cohérence des politiques de la science ouverte
Modération : Sylvie ROUSSET, DIST
09.10 | Le plan National pour la science ouverte. Où en sommes-nous ? | Marin DACOS,
MESRI
09.25 | La politique pour la science ouverte au CNRS | Alain SCHUHL, DGDS
09.40 | Les engagements pour la science ouverte de l’ANR | Thierry DAMERVAL, ANR
10.00 | Session 2 | La qualité plutôt que la quantité pour l’évaluation de la recherche
Modération : Sylvie ROUSSET, DIST
10.00 | Table ronde | Serge BAUIN, DIST – Isabelle BERBEZIER, Présidente Section 03 du
comité national – Cherifa BOUKACEM, UCB Lyon 1 – Pierre GLAUDES, HCERES
10.45 – 11.00 | Pause-café
11.00 | Session 3 | Les enjeux pour les données de la recherche
Modération : Laurence EL KHOURI, DIST
11.00 | Vision internationale autour des données de la recherche | Françoise GENOVA, RDA
11.20 | Politique des données de la recherche dans un TGIR | Jean DAILLANT, TGIR
SOLEIL
11.40 | Une infrastructure pour les SHS | Olivier BAUDE, TGIR Huma-Num
12.00 | L’accompagnement de la gestion et du partage des données : l’outil OPIDoR | Claire
FRANÇOIS, INIST
12.20 | Introduction aux aspects juridiques de la production scientifique | Lionel MAUREL,
INSHS
12.40 – 14.00 | Déjeuner
14.00 | Session 4 | Quelle stratégie pour 100% de publications en Accès Ouvert en 2021 ?
Modération : Stéphanie CASTEX, INC
14:00 | Stratégie de mise en œuvre du libre accès et bibliodiversité | Martina KNOOP, INP
14:20 | Quels modèles de publication des résultats scientifiques ? | Didier TORNY, DIST
14.40 | Serveurs de preprints, archives institutionnelles : quel rôle pour les archives ouvertes ?
| Frédéric HELEIN, INSMI – Benoît PIER, INSIS
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15.00 | Le CCSD : des plateformes au service de la Science Ouverte | Christine BERTHAUD
et Bénédicte Kuntziger, CCSD
15.20 | Science ouverte et publications à l’INRA | Odile HOLOGNE, INRA
15.40 | Session 5 | Les outils d’analyse et de fouille de l’information scientifique
Modération : Joanna JANIK, DIST
15.40 | Introduction générale sur les enjeux du Text et Data Mining | Patrice BELLOT, INS2I
16.00 | Accélérer la recherche, transformer les pratiques, ouvrir de nouveaux horizons : la
fouille de données textuelle avec Gargantext | David CHAVALARIAS, ISC-PIF
16.30 | Session de clôture
16.30 | Discours de clôture | Prof. Gerard MEIJER, Fritz-Haber Institute, Berlin
17:00 | Cocktail de clôture
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Session ouverture
Ouverture de la journée science ouverte
Antoine Petit
Président-directeur général (PDG)
Antoine Petit, professeur des universités de classe exceptionnelle, a été nommé président-directeur
général du CNRS le 24 janvier 2018. Agrégé de mathématiques et docteur en informatique de
l’université Paris Diderot, Antoine Petit est spécialiste de méthodes formelles, principalement à base de
systèmes de transitions, pour la spécification et la vérification de systèmes parallèles en temps réel.
Enseignant-chercheur de 1984 à 2004, il a été assistant-agrégé à l’Université d’Orléans, maître de
conférences à l’Université Paris-Sud puis professeur à l’Ecole normale supérieure de Cachan en 1994.
De 2001 à 2003, Antoine Petit est directeur adjoint à la Direction de la Recherche du ministère, en
charge des Mathématiques et des Stic.
En 2004 il est détaché au CNRS, d’abord comme directeur scientifique du département Sciences et
technologies de l’information et de la communication puis comme directeur interrégional Sud-Ouest.
En 2006, il rejoint Inria pour diriger le centre de recherche Paris-Rocquencourt, avant d’être nommé
directeur général adjoint. En 2014, il devient président-directeur général d’Inria.
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Session 1 | Cohérence des politiques de la science ouverte
Le plan national pour la science ouverte. Où en sommes-nous ?
Marin Dacos
Conseiller pour la Science Ouverte au MESRI (DGRI-MESRI)
Marin Dacos est le conseiller pour la Science Ouverte auprès du directeur général de la recherche et de
l’innovation au Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Il œuvre
depuis plus de vingt ans pour une diffusion des résultats de la recherche en libre accès pour l’ensemble
de la société. Il a fondé et dirigé OpenEdition Center, une infrastructure nationale de recherche mixte de
service et de recherche qui développe OpenEdition, un portail électronique en sciences humaines et
sociales qui est devenu une référence à l’échelle européenne.
Résumé de l’intervention
Le Plan national pour la science ouverte annoncé par Frédérique Vidal, le 4 juillet 2018, rend obligatoire
l’accès ouvert pour les publications et pour les données issues de recherches financées sur projets. Il met
en place un Comité pour la science ouverte et soutient des initiatives majeures de structuration du
paysage concernant les publications et les données. Enfin, il est doté d’un volet formation et d’un volet
international qui sont essentiels à la mobilisation des communautés scientifiques et à l’influence de la
France dans ce paysage en cours de constitution. Un an après sa publication, où en est le plan national
pour la science ouverte ?
Support de présentation
Vidéo de l’intervention
La politique pour la Science Ouverte au CNRS
Alain Schuhl
Directeur général délégué pour la science (DGDS)
Professeur de l’Université Grenoble-Alpes, Alain Schuhl est un ancien élève de l’École normale
supérieure de Paris. Titulaire d’une thèse en sciences physiques, il consacre ses travaux à la spintronique,
d’abord chez Thales, puis en tant qu’enseignant-chercheur à Nancy et ensuite à Grenoble. Il y dirige le
laboratoire Spintec de 2007 à 2010. Devenu membre senior de l’Institut universitaire en 2010, Alain
Schuhl a également été directeur de l’Institut Néel à Grenoble entre 2011 et 2014 et directeur de l’institut
de physique du CNRS de février 2015 à avril 2018.
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Support de présentation
Vidéo de l’intervention
Les engagements pour la Science Ouverte de l’ANR
Thierry Damerval
Agence nationale de la recherche (ANR)
Thierry Damerval est depuis décembre 2017 le président directeur général de l’Agence Nationale de
la Recherche (ANR) pour le financement de la recherche et de l’innovation. Biologiste, il a exercé à
l’Institut Pasteur puis au CEA avant de rejoindre en 2011 l’Inserm en qualité de directeur général
délégué à la stratégie puis directeur général délégué.
Résumé de l’intervention
La présentation portera sur la politique de l’ANR en matière de science ouverte. Dans le cadre du plan
national pour la science ouverte, l’ANR demande désormais que les publications scientifiques issues
des projets de recherche financés par l’agence soient mises en accès ouvert. Un plan de gestion des
données est également demandé. Cette politique est mise en œuvre en étroite concertation avec les autres
agences de financement et les opérateurs, en particulier le CNRS et la DIST (avec notamment la mise à
disposition du modèle de plan de gestion des données sur le site Opidor).
Support de présentation
Vidéo de l’intervention
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Session 2 | La qualité plutôt que la quantité pour l’évaluation de la
recherche
Table ronde : la qualité plutôt que la quantité pour l’évaluation de la recherche
Sylvie Rousset
Direction de l’information scientifique et technique (DIST)
Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Paris, Sylvie Rousset rentre au CNRS en 1989 en
tant que chargée de recherches dans le groupe de Physique des solides. Elle a créé puis dirigé, de 1997
à 2007, sa propre équipe de recherche au sein du laboratoire Matériaux et phénomènes quantiques
(CNRS/Université Paris Diderot). Directrice du laboratoire Matériaux et phénomènes quantiques de
2007 à 2010, puis du Domaine d’intérêt majeur (DIM) « Nanosciences » de la région Ile-de-France de
2010 à 2014 et du DIM Nano-K « des atomes froids aux nanosciences », Sylvie Rousset a par ailleurs
été membre du Comité national du CNRS (section 3), du Conseil national des universités (28ème
section) et du conseil de l’AERES/HCERES de 2011 à 2014. En 2014, elle est nommée vice-présidente
recherche de l’université Paris Diderot puis en novembre 2018, directrice de la Direction de
l’Information scientifique et technique (DIST) au CNRS.
Vidéo de l’intervention
Serge Bauin
Direction de l’information scientifique et technique (DIST)
Ingénieur de recherche CNRS, spécialiste de l’accès ouvert à la DIST, Serge Bauin est chargé de
mission auprès du Directeur Général Délégué à la Science pour faire évoluer les critères et méthodes
d’évaluation en lien avec les enjeux de la science ouverte.
Support de présentation
Isabelle Berbezier
Présidente section 03 du comité national
Après une thèse effectuée entre l’Ecole Centre de Lyon et la société Renault Véhicules Industriels, elle
est entrée chez ELF pour travailler sur les lubrifiants dans le but de réduire l’usure par polissage des
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unités cylindre des moteurs Diesel. Elle est entrée au CNRS dans un laboratoire de chimie de l’université
de Lyon pour travailler sur l’adhésion polymères/métal dans le cadre d’une collaboration avec la SNIAS.
Elle est ensuite partie au CNET Meylan pour se former à l’épitaxie par jets moléculaires
d’hétérostructures à base de silicium et à la microscopie TEM Haute Résolution. Son activité concerne
les nanostructures SiGe de leurs mécanismes de croissance et de nucléation, à leurs propriétés opto-
électroniques avec des applications en micro- et nano-électronique, en photonique et en photovoltaïque.
Chérifa Boukacem-Zeghmouri
Université Claude Bernard – Lyon 1
Professeure des universités en sciences de l’information et de la communication à l’Université Lyon 1
(Département Informatique) et membre de l’Équipe Lyonnaise en Information Communication (ELICO
4147).
S’appuyant sur le cadre théorique des industries culturelles et créatives, ses travaux de recherches
analysent les mutations de la communication scientifique entre pairs, vers des modèles ouverts et
collaboratifs. Les nouvelles formes de production, de circulation, d’évaluation et de légitimation de la
recherche scientifique constituent ses principales thématiques de recherche. Elle a, dans ce champ,
employé des approches qualitatives et bibliométriques qu’elle mobilise de manière séparée ou articulée.
Elle a publié dans des revues nationales et internationales, organisé des évènements scientifiques et
participé à la publication de deux ouvrages. Elle a également porté et participé à plusieurs projets de
recherche nationaux et internationaux (financements publics et privés) dont les thématiques relèvent de
l’économie politique de la publication scientifique.
Support de présentation
Pierre Glaudes
Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES)
Professeur de littérature française à Sorbonne Université, Pierre Glaudes est actuellement directeur du
département d’évaluation de la recherche au Haut Conseil d’évaluation de la recherche et de
l’enseignement supérieur.
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Session 3 | Les enjeux pour les données de la recherche
Vision internationale autour des données de la recherche
Francoise Genova
Research Data Alliance (RDA)
Françoise Genova, ancienne directrice du centre de données astronomiquede Strasbourg, est un
membre actif du groupe de travail EOSC FAIR et membre de la Research Data Alliance (RDA) depuis
sa création. Elle dirige actuellement le Nœud National RDA France, mis en place par le CNRS sous
l’égide du projet RDA Europe 4.0. Elle a fait partie du groupe d’experts de la Commission européenne
sur la concrétisation des données FAIR (2017-2018) et est l’un des auteurs du rapport du groupe
d’experts « Transformer FAIR en réalité » (2018). Elle a été membre du Data Seal of Approval Board
(2016-2017), du Comité scientifique du WDS (2009-2015) et du Comité exécutif de CODATA (2010-
2012). Elle est également chargée de mission à temps partiel au ministère de l’Enseignement supérieur,
de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) depuis 2014.
Résumé de l’intervention
L’exposé présentera les aspects internationaux du partage des données de la recherche dans le contexte
de la Science Ouverte, au niveau politique et au niveau scientifique, avec un point sur les avancées
récentes, en particulier le travail sur les principes des données FAIR – Facile à trouver (=Findable) ,
Accessible, Interopérable, Réutilisable et la Research Data Alliance.
Support de présentation
Vidéo de l’intervention
Politique des données de la recherche dans un TGIR
Jean Daillant
Très grande infrastructure de recherche – SOLEIL (TGIR)
Jean Daillant est directeur du synchrotron SOLEIL. Antérieurement, il a été responsable du LIONS
(Laboratoire Interdisciplinaire sur l’Organisation Nanométrique et Supramoléculaire) au sein de l’UMR
SIS2M à Saclay. Expert du rayonnement synchrotron ses thèmes de recherche touchent aux interfaces
en matière molle.
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Résumé de l’intervention
Dans cette présentation, je montrerai comment le synchrotron SOLEIL a construit sa politique de
données que je présenterai brièvement. Celle-ci pose de nombreux défis que je discuterai en présentant
en particulier quelques projets nous permettant de commencer à y répondre.
Support de présentation
Vidéo de l’intervention
Une infrastructure pour les sciences humaines et sociales
Olivier Baude
Très grande infrastructure de recherche Huma-Num (TGIR)
Olivier Baude est le directeur de la très grande infrastructure de recherche Huma-Num des humanités
numériques. Professeur de sciences du langage à l’université Paris-Nanterre, il est membre du
laboratoire MoDyCo, UMR 7114. Après une thèse en socio-pragmatique cognitive (EHESS), il a orienté
ses recherches vers la linguistique variationniste sur corpus et les humanités numériques.
Résumé de l’intervention
Huma-Num est une très grande infrastructure de recherche qui contribue au vaste tournant numérique
de la recherche en sciences humaines et sociales. Elle est bâtie sur une organisation originale consistant
à mettre en œuvre un dispositif humain (concertation collective) et technologique (services numériques
pérennes) à l’échelle nationale et européenne en s’appuyant sur un important réseau de partenaires et
d’opérateurs. Au contact de centaines de projets de recherche, elle permet une approche réflexive et un
retour d’expérience sur les réponses apportées aux défis d’une Science Ouverte en plein développement.
Support de présentation
Vidéo de l’intervention
L’accompagnement de la gestion et du partage des données : l’outil OPIDOR
Claire François
Institut de l’information scientifique et technique (INIST)
Claire François, ingénieur de recherche au CNRS, est directrice de l’INIST, INstitut de l’Information
Scientifique et Technique. Elle porte l’évolution des missions de cette unité de service du CNRS selon
des orientations en cohérence avec le plan national de la science ouverte : accès à l’information
scientifique, valorisation des données de recherche, analyse et fouille de l’information scientifique.
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Elle a rejoint l’INST en 1990 pour mener une activité de R&D dans le domaine de la fouille de textes
avec comme objectif la conception et le développement de technologies spécialisées dans l’analyse de
l’information scientifique et technique. Elle a organisé cette activité dans le cadre de projets régionaux,
nationaux et européens. Elle a successivement pris la responsabilité d’un pôle incluant la R&D et des
services à la recherche, puis du département assurant l’offre de service.
Résumé de l’intervention
L’INIST développe depuis plusieurs années un service d’accompagnement à la gestion et au partage des
données de recherche. Celui-ci se décline en différentes facettes :
Des actions de formation et sensibilisation avec la plateforme de formation à distance Doranum ;
Une plateforme Opidor regroupant les outils de rédaction de plan de gestion de données (DMP
Opidor), de catalogue de services français (CAT Opidor), d’attribution de DOI (PID Opidor) ;
Un accompagnement à l’éditorialisation de jeu de données avec l’outil Omeka.
Un besoin important est le dépôt dans des entrepôts de données, les services à mettre en place dans ce
domaine sont en cours de définition.
Support de présentation
Vidéo de l’intervention
Introduction aux aspects juridiques de la production scientifique
Lionel Maurel
Institut des sciences humaines et sociales (INSHS)
Lionel Maurel est juriste de formation et conservateur de bibliothèques de profession. Il est aujourd’hui
Directeur Adjoint Scientifique de l’INSHS, en charge des questions d’Information Scientifique et
Technique et de Science Ouverte. Spécialiste des questions juridiques liées au numérique (propriété
intellectuelle, réutilisation des données publiques, protection des données personnelles, etc.), il siège
notamment au Comité d’éthique et de prospective de la CNIL.
Résumé de l’intervention
Les données de la recherche font l’objet d’un encadrement juridique spécifique, lié à la loi République
numérique de 2016 qui les assimile à des données publiques. La formule « Aussi ouvertes que possible,
aussi fermées que nécessaire » résume bien les paramètres à concilier en ce qui concerne leur diffusion
: d’un côté, un principe général d’ouverture et de gratuité induisant leur libre réutilisation ; de l’autre,
des exceptions dans lesquelles les données nécessitent une protection (propriété intellectuelle, protection
des données personnelles). Cet arrière-plan juridique est important pour cerner la portée de la démarche
d’ouverture des données de recherche.
Support de présentation
Vidéo de l’intervention
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Session 4 | Quelle stratégie pour 100% de publications en Accès
Ouvert en 2021 ?
Stratégie de mise en œuvre du Libre Accès et Bibliodiversité
Martina Knoop
Institut de physique (INP)
Martina Knoop est physicienne expérimentatrice, son domaine est la physique quantique et les mesures
spectroscopiques de précision. Depuis 2014, elle est chargée de mission à l’institut de physique du
CNRS, son portefeuille comprend l’information scientifique et technique, l’interdisciplinarité et elle co-
préside le comité parité-égalité du CNRS.
Elle est engagée sur la thématique des publications scientifiques et de la science ouverte depuis plus de
dix ans, au sein des sociétés savantes en France et en Europe, au CNRS et à Aix-Marseille Université,
elle copilote le collège publication du Comité pour la Science Ouverte depuis sa création l’année
dernière.
Résumé de l’intervention
Depuis trente ans, le nombre d’efforts pour la mise en œuvre du Libre Accès aux publications
scientifiques ne cesse de croître. Quels en sont les enjeux et les points critiques? Dans un paysage en
rapide évolution et avec un grand nombre d’acteurs aux intérêts variés comment peut-on définir une
stratégie pour un organisme pluridisciplinaire aux besoins hétérogènes? Est-ce le Libre Accès a un
impact sur la façon de publier? Que peuvent faire les instituts, les labos et les chercheurs concrètement?
J’insisterai sur les points importants, et je présenterai quelques débuts de solutions au CNRS et en
France.
Support de présentation
Vidéo de l’intervention
Quels modèles de publication des résultats scientifiques ?
Didier Torny
Direction de l’information scientifique et technique (DIST)
Didier Torny est sociologue et directeur de recherche au CNRS. Après des travaux sur les instruments
d’évaluation en recherche (peer review, listes de revues, métriques), il mène un programme d’analyse
de l’économie politique de la publication scientifique au sein du Centre de Sociologie de l’innovation
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(I3, UMR 9217). Il est également copilote du groupe de travail sur l’évaluation au sein du Comité pour
la Science Ouverte et chargé de mission à la DIST du CNRS.
Résumé de l’intervention
Dans la grande majorité des disciplines, les formes de publication des résultats scientifiques ont été
largement unifiés au cours du XXème siècle, privilégiant l’article dans une revue. Mais l’électronisation
des publications et son cortège d’innovations multiples ont conduit à une prolifération des formats
disponibles. Dans cet univers des plateformes de publication, comment s’articulent une diffusion rapide
en accès ouvert et des évaluation collégiales des résultats ? Quels sont les formes de certifications
associés ? Quels modèles économiques pour les auteurs et leurs institutions ?
Support de présentation
Vidéo de l’intervention
Serveurs de preprints, archives institutionnelles : quel rôle pour les archives
ouvertes ?
Frédéric Helein 1 , Benoît Pier 2
1 : Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions (INSMI)
2 : Institut des sciences de l’ingénierie et des systèmes (INSIS)
Frédéric Hélein est professeur à l’Université de Paris (ex Paris 7) et est membre de l’Institut de
Mathématiques de Jussieu-Paris Rive Gauche (UMR 7586). Ses premiers travaux ont concerné
l’analyse des applications harmoniques entre variétés riemanniennes (résultats de régularité) et des
solutions de l’équation de Ginzburg-Landau. Il a également travaillé sur les systèmes complètement
intégrables dans la géométrie différentielle. Ses travaux récents portent sur l’étude par des méthodes
de la géométrie différentielle des théories de champs en physique, notamment les théories de jauge
(relativité générale et champs de Yang-Mills).
Il est directeur scientifique du RNBM (Réseau National des Bibliothèques de Mathématiques, GDS
2755), correspondant pour l’information scientifique et technique (CorIST) de l’INSMI (Institut
National des Sciences Mathématiques et de leurs Interactions) et il participe aux travaux du CoSO
(Comité pour la Science Ouverte), au sein du collège « Edition, Science Ouverte ».
Benoît Pier est directeur de recherche au Laboratoire de mécanique des fluides et d’acoustique
(CNRS, École centrale de Lyon, Université Lyon 1, INSA Lyon).
Ses travaux en mécanique des fluides concernent les instabilités et la transition dans les écoulements
ouverts, avec une attention particulière pour l’effet de la rotation et/ou de la courbure sur la dynamique
des écoulements. Ses activités de recherche portent essentiellement sur des problèmes fondamentaux
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qui se posent dans une variété de contextes pratiques, comme les couches limites en aéronautique,
l’écoulement sanguin dans les artères, ou encore les forages pétroliers.
Il est le correspondant pour l’information scientifique et technique (CorIST) de l’Institut des sciences
de l’ingénierie et des systèmes (INSIS) et participe aux travaux du Comité pour la science ouverte
(CoSO) dans le Collège publications.
Résumé de l’intervention
Les piliers de la science ouverte.
Outre l’évaluation et la validation par les pairs, le rôle premier des publications scientifiques est la
diffusion, le signalement et l’archivage des connaissances fiables, besoins essentiels aux progrès du
savoir, au bénéfice de toute la société. Mais cela ne saurait se borner aujourd’hui aux formes les plus
abouties, à savoir les articles dans les revues internationales à comité de lecture ainsi que les
monographies. En effet, puisque l’élaboration du savoir est un effort collectif et progressif, elle s’inscrit
dans la durée, elle nécessite de multiples échanges et passe par de nombreuses étapes. Ainsi, en amont
du processus de publication dans les revues, le travail des chercheurs repose aussi en grande partie sur
la diffusion de documents scientifiques avec des degrés de maturité différents, grâce aux serveurs de
preprints. En aval des publications « officielles », le dépôt des articles sur des archives ouvertes
institutionnelles garantit la plus large diffusion des résultats.
Ainsi, les serveurs de preprints et les archives institutionnelles seront les piliers d’un écosystème
innovant de la publication qui aura gagné en indépendance par rapport aux maisons d’édition à but (très)
lucratif, tout en préservant l’indispensable contrôle qualité que constitue la validation par les pairs. La
diffusion en archives ouvertes facilite aussi considérablement de nouvelles pratiques comme la fouille
de texte et de données, et permet de le faire en favorisant l’intégrité scientifique et une évaluation basée
sur la qualité plutôt que des algorithmes fermés.
Pour que la société toute entière puisse bénéficier des connaissances qu’elle a produites et financées, il
faut que toutes ses publications scientifiques soient en libre accès. Cette révolution nécessaire vers une
science ouverte est possible par la mise en œuvre des archives ouvertes. En effet, grâce à elles, cet
objectif de 100% de publications en accès ouvert peut être atteint facilement et rapidement avec un coût
très raisonnable.
Support de présentation
Vidéo de l’intervention
Le CCSD : des plateformes au service de la Science Ouverte
Christine Berthaud et Bénédicte Kuntziger
Centre pour la communication scientifique directe (CCSD)
Christine Berthaud est ingénieure de recherche CNRS spécialisée dans le domaine de l’information
scientifique et technique.Depuis 2003, elle mène ses activités dans le domaine de l’open access elle est
notamment co-fondatrice de HAL-SHS.
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Depuis avril 2011, elle dirige le Centre pour la Communication Scientifique Directe (CNRS, Inria, UdL,
INRA) unité principalement dédiée aux archives ouvertes qui a créé et développe HAL et ses portails
ainsi que les plateformes Episciences et Sciencesconf.
Elle représente le CNRS à la Confederation of Open Access Repositories (COAR).
Résumé de l’intervention
Les trois plateformes développées par le CCSD offrent des services centrés sur la communication
scientifique au cœur de la science ouverte : SciencesConf pour organiser et valoriser des évènements
scientifiques ; l’archive ouverte HAL avec ses services à valeur ajoutée, pour disséminer sans barrière
et archiver ses publications ; Episciences. org pour créer et gérer des revues scientifiques centrées sur la
« qualification » par le peer review.
Support de présentation
Vidéo de l’intervention
Science Ouverte et publications à l’INRA
Odile Hologne
Institut national de la recherche agronomique (INRA)
Odile Hologne est déléguée à l’information scientifique et technique (IST) de L’INRA, chargée de la
mise en œuvre de la politique et des services pour le développent de l’open science. Dans ses fonctions
actuelles, elle participe à de nombreux groupes de travail internationaux tels que GODAN (Global Open
Data pour l’agriculture et la nutrition), RDA (Research Data Alliance) et GO FAIR. Elle était l’un des
experts associés de RDA Europe 3 et la coordinatrice du projet H2020 eROSA «Vers une feuille de
route pour la mise en place d’une e-infrastructure pour une science ouverte dans l’agriculture»
www.erosa.aginfra.eu (GA N ° 730988). Elle est co-animatrice du Collège données du plan national
pour la science ouverte, membre du conseil exécutif de GO FAIR en tant que représentante de FOOD
Systems IN et membre du groupe de travail du projet EOSC Secrétariat intitulé «Rules of participation».
Résumé de l’intervention
Depuis 2016, l’Inra a une politique de Science ouverte qui se décline dans son plan stratégique et dans
son contrat d’objectifs et de performance selon différents axes : publications, données et e-infrastructure,
sciences participatives.
Concernant les publications, l’institut soutient différentes initiatives et projets pour permettre la
réappropriation du processus de diffusion des connaissances par les communautés scientifiques. La
nouvelle archive institutionnelle basée sur HAL sera, en 2020, au cœur de ce système qui contribue à
rendre la production académique de l’institut accessible en open access.
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Session 5 | Les outils d’analyse et de fouille de l’information
scientifique
Introduction générale sur les enjeux du Text et Data Mining
Patrice Bellot
Institut des sciences de l’information et de leur interactions (INS2I)
Patrice Bellot est professeur en informatique à Aix-Marseille Université, membre du Laboratoire
d’Informatique et Systèmes (LIS – CNRS/Aix-Marseille Université/Université de Toulon) et de l’école
d’ingénieurs Polytech. Spécialiste de la recherche d’information et du traitement automatique des
langues, il a soutenu une thèse de doctorat en 2000 sur les méthodes de classification et de segmentation
thématiques de textes. Maître de conférences à l’Université d’Avignon entre 2000 et 2011, il a depuis
rejoint Aix-Marseille Université.
Patrice Bellot est responsable depuis sa création en 2013 de l’équipe DIMAG « Data, Information &
content Management Group » du LIS. Il est par ailleurs directeur scientifique de l’OpenEdition Lab,
structure de recherche au sein de l’équipement d’excellence (Equipex) et Infrastructure Nationale
OpenEdition portée par le CNRS, Aix-Marseille Université, l’EHESS et l’Université d’Avignon.
Lauréat en 2011 et 2012 d’un Google Research Award en humanités numériques dans le domaine de
l’extraction d’information au sein d’articles scientifiques, ses recherches actuelles portent sur la fouille
de textes, l’analyse de sentiments et les méthodes numériques de recherche d’information et de
recommandation automatique de contenus.
Résumé de l’intervention
La fouille de données et de textes (Text & Data Mining, TDM) est un domaine apparu il y a une trentaine
d’années et qui est désormais associée à de nombreux enjeux scientifiques, industriels et sociétaux. A
l’intersection de l’analyse de données, de l’intelligence artificielle et du Traitement Automatique des
Langues, le TDM est impliqué dans de très nombreuses applications utilisées au quotidien par les
chercheurs, les entreprises et le grand public. Citons par exemple la recherche d’information et la
recommandation automatique de contenus, la navigation au sein de bibliothèques numériques et le
filtrage d’informations. Ces applications ont en commun quantité de traitements génériques sur les
données, qu’elles soient brutes ou textuelles, structurées ou non.
Cette introduction aux enjeux du TDM sera illustrée par quelques exemples soulignant les actuels
verrous technologiques et scientifiques mais aussi la nécessité d’œuvrer de façon commune au
développement de logiciels et de services ouverts. L’objectif est de permettre le développement et
l’appropriation de plateformes aptes à fouiller l’immense production scientifique, à la lumière des
services et APIs ISTEX, mais aussi de rendre transparents les traitements qui sont au cœur d’activités
quotidiennes.
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Accélérer la recherche, transformer les pratiques, ouvrir de nouveaux horizons :
la fouille de données textuelles avec Gargantext
David Chavalarias
Institut des systèmes complexes (ISC-PIF)
David Chavalarias est directeur de recherche CNRS au Centre d’Analyse et de Mathématique Sociales
de l’EHESS et directeur de l’Institut des Systèmes complexes Paris-Ile-de-France. Ses recherches se
situent à la croisée entre les sciences cognitives et la science des systèmes complexes, qu’il mobilise
pour l’étude des dynamiques sociales et cognitives, tant du point de vue de la modélisation que de la
fouille de données issues du Web.
Normalien et docteur de l’École Polytechnique, ses travaux fortement interdisciplinaires portent sur la
modélisation des dynamiques culturelles et des réseaux socio-sémantiques (académiques, presse et
web), l’économie cognitive, l’épistémologie quantitative, les processus de découverte scientifique et la
visualisation de l’information. Il a par ailleurs été à l’initiative de plusieurs projets logiciels pour
l’analyse des dynamiques de la connaissance qui intègrent des méthodes issues du de la fouille de texte,
de l’analyse des graphes et de la visualisation d’information.
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Discours de clôture
Gérard Meijer
Fritz-Haber Institute, Berlin
Gerard Meijer (1962) studied Physics at Radboud University in Nijmegen, The Netherlands, where he
also completed his PhD in 1988. Subsequently, he worked for two years as an assistant researcher at
IBM in the United States (San José, California 1989/90). After one year as a fellow of the Royal
Netherlands Academy of Arts and Sciences (KNAW) affiliated to VU University Amsterdam (1991),
he returned to Nijmegen as an associate professor (1992). Later he was appointed professor of
Experimental Physics (1995), in which capacity he started the research that brought him international
fame: in 1999, his Nijmegen research group was the first to decelerate a beam of molecules to almost
standstill.
In 2000 he became director of the FOM Institute for Plasma Physics Rijnhuizen, and in 2002 director of
the Fritz Haber Institute (FHI) in Berlin, where, under his leadership, techniques were developed to
achieve full control over molecules in a gas, important to further fundamental research. In September
2012, he accepted the “call of duty” to serve as President of the Executive Board of the Radboud
University in Nijmegen, The Netherlands, his alma mater, a position that he held until the beginning of
2017. Since January 2017, he has been reappointed as director of the FHI in Berlin.
He has received various awards for his scientific work and for his service to academia. In 2009 he
received the Bourke Award from the Royal Society of Chemistry for his original research into the
formation and spectroscopy of ultra-cold molecules. In 2010 Gerard Meijer acquired an ERC Advanced
Grant. In 2012, he was awarded the Van ‘t Hoff Prize in Germany for his outstanding contributions to
physical chemistry. In 2013 he has been elected as a member of the Academia Europaea and in 2017 he
received a royal decoration and became Knight in the Order of the Netherlands’ Lion.
During his presidency at the Radboud University in Nijmegen, he has been leading, on behalf of the
VSNU (the Association of Universities in The Netherlands), the negotiations with the main publishers
on the renewal of the journal subscriptions (the “Big Deals”) and on the transition to Open Access. At
present, he is member of the team that negotiates with the publishers on behalf of all the universities and
scientific organizations in Germany (the DEAL-negotiation team) to try to reach much further going
arrangements in Germany.
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