journal paroissial de mouvaux et à mouvaux,...

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Et à Mouvaux, que fait-on ? http://paroissedemouvaux.free.fr Contact : 03 20 26 05 87 PAGE 8 Arnaud, ordonné diacre Notre-Dame de la Treille, 11 octobre 2015. PAGE 2 - LES VITRAUX VOUS DONNENT LA PAROLE ! - CHANGEMENT À L’EAP PAGE 3 - DES LIVRES - LE COIN DES ENFANTS PAGES 4 ET 5 PAGE 7 - HORAIRES DES MESSES DE NOËL - PARCOURS ALPHA : IL NEST PAS TROP TARD PAGE 8 MONSIEUR MOUVAUX IL S’APPELAIT AYLAN KURDI Par le père Nicolas Tiberghien, curé I l avait 3 ans. Il venait de Kotami en Syrie. Avec ses parents, il faisait partie d’un groupe de Syriens fuyant le groupe «État islamique» en tentant de rallier l’île de Kos en Grèce. Leur embarcation a sombré à proximité de la côte turque et douze personnes se sont noyées. Parmi elles, Aylan et son frère Galip âgé de 5 ans. C’était le 2 septembre 2015. Depuis, la photo du petit Aylan échoué sur le sable a fait le tour du monde suscitant une immense émotion. Vêtu d’un tee-shirt rouge et d’un short bleu, il gisait inanimé, face contre terre, au bord d’une plage de Turquie. Il semblait dor- mir. La photo était si forte qu’elle a immédiatement envahi les réseaux sociaux. De très nombreux internautes exprimèrent leur émotion et leur révolte : «Où va le monde ?»… «Plus jamais ça !». Les journaux du monde entier la publièrent. La photo du petit Aylan a réussi l’exploit qu’aucun discours politique ou religieux n’était parvenu à réaliser : elle a vaincu notre indifférence et l’endurcisse- ment de nos cœurs. Elle a réveillé la conscience des nations européennes. En donnant un visage à la souffrance et au désespoir de tant de migrants contraints d’abandonner leur maison et leur pays, elle a changé notre regard. Dans quelques semaines, les chrétiens célèbreront à Noël la naissance de Jésus. En ce petit enfant qui naît dans la nuit de Bethléem, nous reconnaissons notre Dieu qui nous rejoint dans la nuit de notre vie et dans l’obscurité des souffrances du monde pour nous apporter la lumière de son amour. Lorsque, dans nos églises ou en famille, nous déposerons dans la crèche cet enfant nouveau-né, souvenons-nous du petit Aylan et de sa famille. Souvenons-nous de tous ces enfants et de toutes ces familles qui subissent la violence des conflits. Réagissons aussi en relayant d’une façon ou d’une autre cet élan de solida- rité provoqué par la mort d’Aylan. Nous le devons à sa mémoire. Bonne fête de Noël à chacun de vous ! La photo du petit Aylan a vaincu notre indifférence et l’endurcissement de nos cœurs. NUMÉRO 29 - DÉCEMBRE 2015 JOURNAL PAROISSIAL DE MOUVAUX SOMMAIRE 00273 / 2 EUROS PAGE 4 Le parc du Hautmont redéssiné.

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Et à Mouvaux, que fait-on ?

http://paroissedemouvaux.free.fr

Contact : 03 20 26 05 87

PAGE 8

Arnaud, ordonné diacreNotre-Dame de la Treille, 11 octobre 2015.

PAGE 2 - LES VITRAUX VOUS DONNENT LA PAROLE !

- CHANGEMENT À L’EAP

PAGE 3- DES LIVRES

- LE COIN DES ENFANTS

PAGES 4 ET 5

PAGE 7 - HORAIRES DES MESSES DE NOËL

- PARCOURS ALPHA : IL NEST PAS TROP TARD

PAGE 8 MONSIEUR MOUVAUX

IL S’APPELAIT AYLAN KURDIPar le père Nicolas Tiberghien, curé

I l avait 3 ans. Il venait de Kotami en Syrie. Avec ses parents, il faisait partie d’un groupe de Syriens fuyant le groupe «État islamique» en tentant de rallier l’île de Kos en Grèce. Leur

embarcation a sombré à proximité de la côte turque et douze personnes se sont noyées. Parmi elles, Aylan et son frère Galip âgé de 5 ans. C’était le 2 septembre 2015.Depuis, la photo du petit Aylan échoué sur le sable a fait le tour du monde suscitant une immense émotion. Vêtu d’un tee-shirt rouge et d’un short bleu, il gisait inanimé, face contre terre, au bord d’une plage de Turquie. Il semblait dor-mir. La photo était si forte qu’elle a immédiatement envahi les réseaux sociaux. De très nombreux internautes exprimèrent leur émotion et leur révolte : «Où va le monde ?»… «Plus jamais ça !». Les journaux du monde entier la publièrent. La photo du petit Aylan a réussi l’exploit qu’aucun discours politique ou religieux

n’était parvenu à réaliser : elle a vaincu notre indifférence et l’endurcisse-ment de nos cœurs. Elle a réveillé la conscience des nations européennes. En donnant un visage à la souffrance et au désespoir de tant de migrants

contraints d’abandonner leur maison et leur pays, elle a changé notre regard. Dans quelques semaines, les chrétiens célèbreront à Noël la naissance de Jésus. En ce petit enfant qui naît dans la nuit de Bethléem, nous reconnaissons notre Dieu qui nous rejoint dans la nuit de notre vie et dans l’obscurité des souffrances du monde pour nous apporter la lumière de son amour. Lorsque, dans nos églises ou en famille, nous déposerons dans la crèche cet enfant nouveau-né, souvenons-nous du petit Aylan et de sa famille. Souvenons-nous de tous ces

enfants et de toutes ces familles qui subissent la violence des conflits. Réagissons aussi en relayant d’une façon ou d’une autre cet élan de solida-rité provoqué par la mort d’Aylan. Nous le devons à sa mémoire.

Bonne fête de Noël à chacun de vous !

La photo du petit Aylan a vaincu notre indifférence et l’endurcissement de nos cœurs.

NUMÉRO 29 - DÉCEMBRE 2015

JOURNAL PAROISSIAL DE MOUVAUX

SOMMAIRE

0027

3 / 2

EUR

OS

PAGE 4

Le parc du Hautmont redéssiné.

2 ❚ DécEmbRE 2015

Les vitraux ont la ParoleEt aujourd’hui, «Les vitraux vous donnent la parole»

Après l’église Saint-Fran-çois, poursuivons notre découverte et écoutons ce que nous disent les vitraux

de l’église du Sacré-Cœur. Situés de chaque côté du chœur, éclairés de l’in-térieur, ils s’offrent à nos regards et nous pouvons les apercevoir aisément au cours des célébrations qui ont lieu dans cette église (par exemple, à la messe le samedi à 18h).

Porte-voix propose à ses lecteurs d’ob-server attentivement les représenta-tions de ces deux vitraux. Cela peut se faire individuellement, ou en couple, ou en groupe de rencontre en paroisse, etc. Tout est possible.«Que voyez-vous dans cet assemblage de couleurs juxtaposées ? Pour vous, qu’est-ce que cela peut bien repré-senter, que ressentez-vous face à ces œuvres d’art contemporaines ?Que vous inspirent ces compositions artistiques ? Quelle prière ou médita-tion pourriez-vous formuler à l’obser-vation de ces tableaux lumineux ?»Porte-Voix vous invite à vous expri-mer : vous pouvez envoyer les médi-tations ou la prière que vous inspirent

ces œuvres à l’adresse-mail suivante : [email protected], ou les envoyer sous enveloppe au secré-tariat paroissial, 10, place de Gaulle à Mouvaux, en spécifiant : Journal Porte-Voix.Faites-nous parvenir vos textes avant le 20 décembre 2015. Ils seront publiés dans le prochain numéro de notre jour-nal, dans le cadre d’un article sur l’his-toire de l’église du Sacré-Cœur. Pour l’instant, ces deux vitraux n’ont pas de légende… on pourrait les appe-ler le vitrail 1 et le vitrail 2. Nous atten-dons vos suggestions pour les nommer de manière plus poétique, plus origi-nale, plus inspirée…

M.-S. D.

Changement à l’EAP…Comme le veulent les règles de fonctionnement de l’Équipe d’animation paroissiale (EAP), un renouvellement est intervenu début septembre. Au cours de la messe, le jour de la fête des trois clochers Antoine Karcher a laissé sa place à Norbert Hardt.

Au moment de son départ An-toine Karcher nous confie : «(…) A la découverte de ce qu’est une paroisse :

tant de services, tant de bénévoles qui, chacun à sa place, contribuent à construire l’Église d’aujourd’hui et témoignent ainsi de sa vivacité. De belles rencontres à l’occasion des ré-unions, manifestations, célébrations qui chaque année ponctuent le calen-drier. De vrais problèmes à résoudre, en équipe, dans la recherche du dis-cernement et dans le dialogue. Merci à tous ceux dont j’ai croisé la route dans ce service pour leur bonne volonté, leur bienveillance et leurs sourires. Merci Nicolas pour ces quatre années par-tagées en toute amitié et en toute confiance. Merci à Marie-Cé-cile, Agnès et Jean-François, les piliers de l’équipe, pour ce bout de chemin par-couru ensemble…»Quan t à Norbe r t Hardt, il nous dit : «J’ai 52 ans, suis marié à Élisabeth et avons trois enfants, Marie, Clara et Jens.Je suis originaire de la partie flamande de Belgique. Je suis arrivé en France après mes études où j’avais rejoint le mouvement ATD Quart-monde pen-dant cinq ans en tant que permanent.

C’est là que j’ai eu la chance de rencon-trer Élisabeth. Après ce temps, nous nous sommes installés dans le Nord, d’abord dans la paroisse Saint-Pierre Saint-Paul à Wa-zemmes, où nous avons fait partie de l’équipe de baptême. C’est là que nous avons aussi rejoint la communauté

Vie Chrétienne.Nous sommes arrivés en 2004 à Mou-vaux, rue Vauban, juste à côté de l’école du Sacré-Cœur Saint-Paul. Depuis quelques années je fais partie de l’équipe des sacristains du Sacré-

Cœur. Par ailleurs, je suis enseignant dans un collège-lycée technique et pro à Courtrai, où nous avons des jeunes de toute confession et le devoir de prof de les pousser à aller jusqu’au bout de ce qu’ils croient…L’appel à faire partie de l’équipe EAP m’est venu comme «een donderslag bij blote hemel - un coup de tonnerre à ciel dégagé». Je ne connais que peu l’insti-tution, mais j’aime l’Église, cette église épouse du Christ. Alors, devenir davan-tage une «bonne épouse mouvalloise», sachant combien il nous aime, chacun avec ce qu’il est, quelle belle façon de faire tous ensemble alliance ?»Un grand merci à Antoine et bonne chance à Norbert !

JD

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Vitrail 1. Vitrail 2.

«Quelle prière ou méditation pourriez-vous formuler à l’observation de ces tableaux lumineux ?»

Jean-François, Agnès, Nicolas, Cécile, Norbert.

Antoine.

DécEmbRE 2015 ❚ 3

REPAS EN FÊTE

L’automne des trois clochersLe 20 septembre, après une messe particulièrement joyeuse dans une église Saint-Germain remplie par de nombreuses familles et les quatre troupes scoutes, les enfants et leurs parents se sont égayés à travers les différentes attractions.

Il y en avait pour tous les goûts : tir à la carabine, château gonflable, rodéo, bal-lons sculptés, maquillage, pèche au ca-nard, barbe à papa et l’incontournable

accro branche.Côté repas, la buvette, le buffet «auberge espagnole», et bien sûr les frites indispen-sables pour tous dans notre Nord : la lon-gueur de la queue devant les friteuses le dé-montre chaque fois, 100 kilos de frites ont été distribués. Cerise sur ce gâteau, un franc soleil fa-vorisa la bonne humeur et la fréquenta-tion des stands, le partage des repas et des rencontres avec l’accueil de tous no-tamment des deux familles irakiennes qui résident maintenant à Mouvaux.

La «fine équipe» (Amaury, Christian, Anne, Vincent, Joëlle, Sophie) vous invite à la re-joindre pour organiser l’année prochaine une fête tout aussi exceptionnelle. Nous étions cette année plus de trois cents à venir parta-

ger le repas que chacun avait confectionné et de nombreuses personnes sont arrivées après 16h pour faire la fête. L’accrobranche qui a commencé son installation dès le vendredi soir, se terminait par une tirolienne de 80 mètres de long. Du jamais vu sur Mouvaux !C’est une aventure en commun sous la conduite de passionnés à l’enthousiasme contagieux.N’hésitez pas, prenez contact : Amaury Liagre, tél. 06 99 37 57 [email protected]

Lire pour penser «écologie»Pour prendre conscience de la fragilité de la planète, quelques livres peuvent sensibiliser, des plus grands aux plus petits, à la grande préoccupation internationale de cette fin d’année.

Au nom du vivant : plaidoyer pour récon-cilier l’homme et la nature, de Robert Barbault (Buchet Chastel, 2014) 14 euros

Les constantes interactions entre les espèces sont la base même de la diversité du vivant. Avant de puiser dans les ressources de la terre, l’homme doit donc prendre conscience qu’il en est lui-même issu. Ce court texte, léger et facile à suivre, a pour but de sou-

ligner l’étroite interdépendance de tous les organismes vivant sur terre, et de porter une réflexion profonde sur la place et la responsa-bilité de l’homme dans l’univers, et sur l’impact de son comportement sur la nature.

Réparons la terre de Wangari Maathai (Héloïse d’Ormesson, 2012) 18 euros

«Notre terre nous parle et nous devons l’écouter» : cette phrase de Benoît XVI était aussi la devise de Wangari Maathai, la «femme-arbre», biologiste kenyane célèbre dans le monde entier pour ses campagnes de reboisement en Afrique, prix Nobel de

la paix en 2004. Dans un très beau texte, son plaidoyer vibrant, intelligent et réfléchi, prône l’amour de l’environnement et le respect des ressources de la terre en s’appuyant sur des valeurs chrétiennes profondes.

Contes de la Terre Mère, de Rolande Causse, Jean-Luc et Nane Vézinet ; illustrés par Amélie Fontaine (Gallimard Jeunesse, 2013) 14,50 euros

Des contes de sagesse ancestrale, issus des cinq continents, révèlent les activités destruc-trices des hommes qui épuisent sans retenue leur terre nourricière. La teneur écologique et pédagogique de ces textes très variés passe

par une écriture vivante et des illustrations originales. Pour apprendre jeune à vivre en harmonie avec la nature.

Terriens malins, de Delphine Grinberg (Ed. du Pommier, 2013) 15,90 euros

Malin ce livre qui propose aux enfants de «faire avec» une terre dont on a compris que ses res-sources sont limitées, et de devenir «éco-aven-turiers». Sans catastro-phisme ni moralisme, neuf «missions» les attendent au quotidien : nourrir, aider, protéger, économi-

ser, recycler, et innover… Autant de pistes à destination des enseignants ou des parents, qui ouvrent sur des expériences plus impor-tantes et donnent à réfléchir et à discuter.

La fête familiale mouvalloise incontournable et attendue.

MOTS PLACÉS ÉCOLOGIQUES !

Voici une liste de mots à placer dans la grille. Un conseil : commence par le plus grand !

Respecter – Chaleur – Froid – Protéger – Environnement – Eau – Air – Terre – Planète – Écologie.

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4 ❚ DécEmbRE 2015

Écologie, une situation d’urgenceLe changement climatique est le signe d’un changement d’époque qui appelle des décisions rapides et courageuses, soutenues par une conception du bien de toute l’humanité.

La problématique écologique serait une question de nantis, entend-on par-fois. Le souci pour l’environnement

ne serait qu’un prétexte avancé par les pays riches pour freiner le développement des plus pauvres. Cet argument, l’auteur de ces lignes l’a entendu à plusieurs reprises de la bouche d’étudiants en théologie venant du Sud et invités à suivre un séminaire de re-cherche sur écologie et développement. Mais c’est fermer les yeux sur une réalité drama-tique : la problématique écologique se pose pour la majorité des humains d’abord dans le cadre du combat quotidien pour la survie, comme un problème de subsistance person-nelle. La question de l’accès à l’eau potable - un milliard de personnes en sont privées dans le monde – ou encore l’avenir des terres basses menacées par la montée des mers en sont deux exemples parmi d’autres. La crise écologique touche au premier chef les plus pauvres. Ce sont souvent elles, les premières victimes de la pollution et des dérèglements climatiques provoqués par l’industrialisa-tion, les concentrations urbaines, la défo-restation incontrôlée, les émissions de gaz

à effet de serre, l’usage de certains types de désherbants, les déchets industriels…Au vu de ses différents fléaux, «Comment nier que l’humanité vit aujourd’hui une si-tuation d’urgence écologique ? », deman-dait le pape Jean-Paul II en 2002, dans son message pour la XXIIIe Journée mondiale du tourisme. Une urgence commandée non pas tant par la crainte d’une catastrophe plus ou moins imminente que par le constat de la précarité des conditions d’existence d’une partie non négligeable de la popula-tion mondiale : celle-ci subit les choix des nations les plus riches et des plus nantis au sein de chaque pays. Ce qui bien sûr a aussi pour effet de compromettre le bien-être des générations futures.Mais il n’est pas trop tard, du moins si l’hu-manité, face à la crise, accepte de prendre ses responsabilités pour promouvoir un modèle de développement autre que celui que nous connaissons. Un modèle qui a certes permis d’améliorer les conditions de vie d’un grand nombre, mais à un prix élevé pour l’envi-ronnement et pour ceux dont l’avenir im-médiat en dépend. « Serons-nous capables

d’inventer une autre forme de développe-ment et de dresser un autre imaginaire de la vie bonne ? », interroge le Conseil famille et société, de la Conférence des évêques de France, dans sa déclaration du 15 janvier 2015.Face à l’urgence de la crise écologique, le défi peut être résumé en ces termes : « Faire entendre à nos contemporains une nouvelle

promesse d’avenir » et les inviter à faire advenir un « monde nouveau » qui est déjà en train de naître. Ce qui se traduit ainsi en termes bibliques : entre la vie et la mort, choisis la vie.

Dominique Greiner

La Croix, n° 40 125, 28/2/15, www.la-croix.com

Ces habitations ont été construites dans des fossés jadis creusés pour consolider la piste de l’aéroport de Tuvalu, île du Pacifique au nord-est de l’Australie. Des fossés où, depuis, se sont entassés des détritus.

Et à Mouvaux que fait-on ?Pour le savoir, Porte-voix a rencontré Bernard Deketelaere, adjoint au maire de Mouvaux en charge de l’environnement et du développement durable.

PV - En quoi une municipalité peut-elle agir pour le développement durable ?BD - Notre première préoccupation est de faire «prendre conscience», de faire évoluer les mentalités.Pour cela nous organisons chaque année deux manifes-tations, l’une en avril dans le cadre de la Semaine du déve-loppement durable, l’autre en novembre dans celle de la ré-duction des déchets.Au travers de ces deux points forts, nous essayons de dé-montrer que chacun, là où il est, peut être acteur en se conduisant mieux dans sa vie quotidienne. Chaque «grain de sable» a un aspect bénéfique…Mais pour cela il faut donner du temps au temps, pour que chacun modifie progressi-vement ses habitudes et son mode de vie !

- Dans la réalité constatez-vous une évolu-tion des mentalités ?En 2009 quand monsieur le maire m’a pro-posé cette responsabilité d’adjoint, le déve-

loppement durable pouvait passer pour un effet de mode, cela sem-blait accessoire. En 2015 le regard a complètement changé, pas forcé-ment encore dans les actes, mais ça vient… Grâce aux médias, aux reportages que l’on voit régulière-ment sur la fonte de la banquise, la survie précaire des ours blancs, ou au contraire l’accroissement de la sécheresse en Afrique, etc., on a pris conscience du caractère plané-taire du problème et de son urgence.

Les jeunes de 10/15 ans ont été instruits de-puis leur enfance au respect de la planète. Ils ont conscience des difficultés qu’ils vont ren-contrer. Quelle espérance de vie leur laisse-t-on ?

Chacun a le devoir, à son niveau, de faire bouger les choses. J’admire que le pape assume le souci pri-mordial de la prise de conscience de ce pro-blème, quelle audace : «C’est la terre qui est menacée, c’est l’homme qui est menacé.» Tout le monde a été stupéfait ! En faisant bouger les lignes, l’Église, par le Souverain Pontife, est au cœur de ce problème si pré-gnant.Je suis consterné par certains lobbys qui cherchent à faire le plus de profit possible, sans tenir compte des conséquences, négli-geant les intérêts vitaux de nos enfants et petits enfants. Pour eux la religion, c’est l’argent et le pro-fit avant tout !- Sur un plan plus pratique, parlez-nous du parc du Hautmont si magnifiquement redessiné. Qu’est-ce qui vous a guidé ?Le parc a été conçu pour l’homme, pour les visiteurs. Ceci sous-entend avant tout le res-pect de la nature.Je ne m’étendrai pas sur les aérateurs à éner-gie solaire dans les étangs, l’éclairage à leds et à détecteur de présence, les panneaux d’in-formation, les chemins refaits, la protection naturelle des berges ou la localisation des arbres remarquables. J’insisterai plus sur le choix de la gestion différenciée permettant à la nature de s’exprimer librement. Ici du gazon tondu ras, là des couvre-sol qui ne dépasseront pas 20 centimètres, plus loin des arbustes d’environ 1 mètre etc., deux cents arbres ont été plantés. On a égale-

ment peuplé les zones humides de plantes halophytes (dont les racines plongent dans un sol humide et qui poussent à l’air libre). Toutes ces plantations vont attirer une faune d’insectes et d’oiseaux qui n’existaient pas dans le parc et ces insectes pollinisateurs vont être eux-mêmes importateurs de fleurs et de plantes inconnues jusqu’ici dans le parc. Des troncs d’arbres morts ont été dressés pour servir notamment de perchoirs à des petits rapaces, d’autres, plus anciens, ont été creu-sés de trous permettant aux chauves-souris d’y établir leur nid.- Parlez-nous du quartier de l’Escalette en pleine réflexion sur son futur visage.Je ferai d’abord une remarque sur les muta-

L’écologie «Fraternelle» : faire de l’argent ou changer le monde !

... Que chacun, là où il est, peut être acteur en se conduisant mieux dans sa vie quotidienne.

DécEmbRE 2015 ❚ 5

CE QUE RECOMMANDE LE PAPE FRANÇOIS

Le pape réclame une «révolution écologique»

«À la fois joyeuse et drama-tique», l’encyclique livre dans un langage clair un état des lieux d’une planète

en danger puis interroge la tradition judéo-chrétienne afin de comprendre en profondeur la crise actuelle. Le pape propose ensuite une «écologie intégrale», des lignes d’action et les bases d’une «spiritualité écologique».1. Sauver la planète«Nous n’avons jamais autant maltraité ni fait de mal à notre maison commune qu’en ces deux derniers siècles.» Le constat alarmiste du pape sur l’état de la planète vise un sursaut collectif. Le changement climatique est en ligne de mire, avec l’activité humaine clairement désignée en principal responsable. Mais pas seulement. Outre les déchets, l’eau et la biodiversité, l’an-cien archevêque de Buenos Aires s’attarde aussi sur les mégapoles insalubres. La pollu-tion qu’il désigne est aussi virtuelle, celle dont les écrans nous coupent de la vie réelle. Sauver la planète revient à sauver l’homme.2. Lutter contre les inégalitésCrise écologique et crise sociale sont insépa-rables et les inégalités entre riches et pauvres, entre Nord et Sud, en sont les symptômes criants. «Le réchauffement causé par l’énorme

consommation de certains pays riches a des répercussions sur les régions les plus pauvres de la terre, spécialement en Afrique», écrit le pape argentin, qui souligne qu’il existe «une vraie dette écologique particulièrement entre le Nord et le Sud». «Il faut que les pays déve-loppés contribuent à solder cette dette, pour-suit-il, en limitant de manière significative la consommation de l’énergie non renouvelable et en apportant des ressources aux pays qui ont le plus de besoins.»3. Limiter la population, une réponse inac-ceptableLe pape François s’inscrit en faux contre l’idée selon laquelle l’accroissement de la population mondiale (9 milliards projetés pour 2050) serait incompatible avec la sau-vegarde de la planète : «Accuser l’augmen-tation de la population et non le consumé-risme extrême et sélectif de certains est une façon de ne pas affronter les problèmes.» «La défense de la nature n’est pas compatible non plus avec la justification de l’avortement», rappelle aussi le pape. Écouter «les cris de la nature» implique plus largement de reconnaître aussi «la valeur d’un pauvre, d’un embryon humain». Une interpellation à l’adresse des mouvements écologiques.4. Encourager les énergies renouvelablesPour remplacer les combustibles fossiles très polluants, le pape François soutient «un dé-veloppement conséquent des énergies renou-velables» et souhaite qu’il profite au Sud : «L’exploitation directe de l’abondante énergie solaire demande que des mécanismes et des subsides soient établis de sorte que les pays en développement puissent (y) accéder.»Il soutient aussi les économies d’énergie. Il se montre en revanche très réservé sur le marché du carbone, «expédient qui permet de soutenir la surconsommation de certains pays et sec-teurs».5. Accepter un monde limité, le rendre plus fraternel«Jamais l’humanité n’a eu autant de pou-voir sur elle-même et rien ne garantit qu’elle s’en servira toujours bien.» Tout au long de l’encyclique, le pape rappelle le besoin

pour l’homme d’accepter les limites d’un monde fini comme une réalité intangible. Ce devoir de lucidité s’accompagne d’une invi-tation à quitter l’individualisme au profit d’une redécouverte des liens fraternels qui unissent la famille humaine. «Nous ne pouvons pas pré-tendre soigner notre relation à la nature et à l’environnement sans assainir toutes les rela-tions fondamentales de l’être humain», écrit celui qui a fait de la fraternité un leitmotiv de son pontificat.6. Envisager la décroissanceIl est nécessaire, insiste le pape, de ralentir le rythme d’une consommation trop rapide à ses yeux. C’est pourquoi il plaide explicitement pour «une certaine décroissance dans quelques parties du monde». À plusieurs reprises, il sou-ligne la nécessité de modes de vie sobres et sur l’importance d’actions collectives dans ce but. François insiste sur les conséquences du changement climatique à l’encontre des plus «pauvres», cités cinquante fois dans l’ency-clique. «Aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous empêcher de reconnaître qu’une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale, qui doit intégrer la jus-tice dans les discussions sur l’environnement, pour écouter tant la clameur de la Terre que la clameur des pauvres», martèle-t-il.7. Agir au quotidienÀ quatre reprises, le pape cite l’importance des «petits gestes» quotidiens, «par lesquels nous rompons la logique de la violence, de l’exploi-tation, de l’égoïsme». Il peut s’agir de gestes «d’attention mutuelle» dans les champs «civil et politique», mais aussi «dans toutes les actions qui essaient de construire un monde meilleur». Ces gestes, souvent appris en famille, sont le signe de «l’amour de la société et de l’enga-gement pour le bien commun», insiste Fran-çois, qui rappelle que Paul VI avait proposé au monde de construire une «civilisation de l’amour».8. Contempler la créationLe respect de la planète passe par la contem-plation des créatures, comme le suggèrent saint François d’Assise et Charles de Foucauld. C’est pourquoi, selon le pape, il est nécessaire

de contempler le monde non pas de l’extérieur, mais «de l’intérieur, en reconnaissant les liens par lesquels le Père nous a unis à tous les êtres». La spiritualité chrétienne pousse à un style de vie contemplatif, qui permet de ne pas «être obsédé par la consommation», insiste-t-il. Au contraire, cette contemplation permet une com-préhension du monde, en profondeur, éloignée de «la dynamique de la domination et de la simple accumulation de plaisirs». C’est pour-quoi le repos contemplatif ne peut être consi-déré comme «improductif» et «inutile».9. S’inspirer de Thérèse de LisieuxTout au long de son encyclique, le pape Fran-çois fait référence à des auteurs très divers, à commencer par Thérèse de Lisieux. La sainte française, pratiquant la «petite voie de l’amour», enseigne à suivre une «écologie inté-grale». Moins attendue, la référence à Dante, auteur de la Divine Comédie, et à son atta-chement à un «amour qui meut le soleil et les étoiles». Autre référence du pape : le théologien allemand Romano Guardini, spécialiste de la liturgie, et professeur du jeune Joseph Ratzin-ger à Munich.Enfin, le pape s’appuie, à une vingtaine de re-prises, sur des textes publiés par des Confé-rences épiscopales de nombreux pays (Japon, Allemagne, Philippines, Portugal,…) dont beaucoup d’Amérique latine (Bolivie, Brésil, Argentine, Paraguay, Mexique).10. Ouvrir un dialogue avec tousDès les premières lignes de Laudato si’, le pape se fixe un objectif : «entrer en dialogue avec tous au sujet de notre maison commune». Aussi son encyclique est-elle destinée à «tous les hommes de bonne volonté». Une mention em-pruntée à Jean XXIII dans l’encyclique Pacem in terris (1963). Ce dialogue pour envisager l’«avenir de la planète» doit être mené «avec tous». Ce n’est qu’ainsi qu’il sera possible de «chercher ensemble des chemins de libéra-tion». Les «lignes d’orientation et d’action» in-diquées par le pape passent, elles aussi, toutes par le dialogue «avec les sciences», «pour la plénitude humaine» ou «en vue de nouvelles politiques nationales et locales».Bayard Service texte

tions que nous vivons. La disparition des éner-gies fossiles est un fait inéluctable à moyen terme, elle induit un autre regard et l’on voit

le désir de posséder (et de jeter) disparaitre au profit d’une notion de partage des biens (covoi-turage, prêt d’outillage, jardins collectifs, etc.).Pour le quartier de l’Escalette, qui s’inscrit dans le Master plan régional de la 3e révolution in-dustrielle, la notion de développement durable est essentielle dans la mise en œuvre du pro-jet : logements à énergie positive, circulation, aménagement de certains logements, éclairage public, espaces verts, voirie, tout sera étudié pour une rénovation qui n’affectera en rien la quiétude et le bien-vivre de ce quartier et de ses habitants. Rien de définitif pour l’instant, car la concertation avec les riverains est primor-diale et loin d’être terminée, c’est une co-éla-boration. Les choix qui seront opérés devront être bien réfléchis, pour le présent, mais aussi pour l’avenir, avec la possibilité de laisser la place aux évolutions qui correspondront aux modes de vie et aux mentalités des générations futures, par définition imprévisibles à ce jour. En prendre conscience et l’anticiper, cela va

aussi dans le sens du développement durable. J’ajouterai qu’au plan municipal, des choix im-portants ont été imposés aux architectes sur les bâtiments du cœur de ville, notamment pour le complexe sportif Jean Richmond et pour le futur centre culturel, qui sont à la pointe de ce qui est aujourd’hui possible en matière d’économie d’énergie. À titre d’exemple : la régulation du chauffage et de la ventilation en fonction des zones utilisées, la régulation de la VMC en fonction de l’humidité ambiante et bien d’autres aménagements.Au dire des architectes de ces bâtiments, peu de communes ont un tel souci d’exigence dans l’intégration d’aménagements relevant directe-ment du développement durable.- Merci monsieur Deketelaere pour votre engagement et la passion que vous mettez à en parler. Demain sera peut-être un autre monde !

Propos recueillis par Jean Descheemaeker

MUHAMMAD YUNUS

LE BANGLADAIS QUI A INVENTÉ LE MICROCRÉDITFils de bijoutier, Muhammad Yunus est né le 28 juin 1940 au Bangladesh. Économiste et entrepreneur, il fonde en 1977 la première institution de microcrédit, la Grameen Bank. En 2006, le prix Nobel de la paix récompense ses «efforts pour promouvoir le développement économique et social». Il fait partie du groupe des Global Elders, créé par Nelson Mandela afin de promouvoir la paix et les droits de l’homme dans le monde.D’après Présence, septembre 2015. Texte complet à lire sur paroissedemouvaux.free.fr

L’écologie «Fraternelle» : faire de l’argent ou changer le monde !

6 ❚ DécEmbRE 2015www.lille.catholique.fr

MESSAGE DE LAURENT ULRICH ARCHEVÊQUE DE LILLE

Dieu vit au milieu de nos familles humaines

Chers habitants du Nord, en octobre, j’étais à Rome

avec deux cent cinquante évêques du monde en-tier, dont cinq évêques de France, et une centaine de laïcs mariés ou d’experts théologiques, au synode de la famille. Tout récem-ment, nous avons égale-ment suivi la réflexion internationale qui a conduit à la Cop 21, à Paris, au sujet de l’avenir de notre planète. Je voudrais relier ces deux événements à la célébration de Noël.Noël rassemblera dans le monde entier d’in-nombrables familles, croyantes ou non. À Rome, nous tous évêques, nous avons voulu renouveler notre engagement envers toutes les familles du monde pour défendre avec elles et en elles l’im-mense richesse éducatrice et créatrice des relations humaines et sociales. Et souligner comment les fa-milles chrétiennes regardent l’avenir en cherchant le chemin proposé par le Christ.Pour l’avenir aussi, le pape nous invite à promou-voir une écologie intégrale comme il l’exprime dans son encyclique Laudato si’, publiée en juin 2015. Cette écologie, elle nous saisit dans notre vie quotidienne ! Elle nous oblige à vivre en fai-sant des choix, même modestes, pour participer consciemment à une défense juste de la nature, au bénéfice de la maison commune à tous les habi-tants de la Terre.Et l’homme ? On me présentait récemment l’ou-vrage d’un grand scientifique, Yves Coppens, construit tout entier à partir de la question : «Com-ment sommes-nous devenus des hommes ?» Ques-tion aujourd’hui essentielle et tout à fait écolo-gique ! La réponse à cette question, les chrétiens croient qu’elle n’est pas due au hasard, mais à l’amour inouï d’un Dieu qui s’approche de l’hu-manité en devenant homme, qui rejoint chaque homme par des attentions discrètes et merveil-leuses. Il habite notre maison commune, il vit au milieu de nos familles humaines. C’est cela le message de Noël. Bon Noël.

† Laurent Ulrich, archevêque de Lille

Écologie humaine

«Habiter autrement la Création»L’Église catholique, portée par l’encyclique du pape François «Laudato si’», interpelle les chrétiens sur la sauvegarde de la Création. À la veille de Noël, essayons de changer nos habitudes et de nous réconcilier avec la Création.

La Cop 21, 21e conférence sur le climat, se tient à Paris en décembre. L’enjeu de ce ras-

semblement consiste à parvenir à un accord visant à ne pas dépasser une hausse des températures de 2° C d’ici à 2100. Ces questions à caractère global nous touchent chacun à notre niveau. Telle est bien la singularité de cet événement mondial : veiller à mobiliser chacun à son échelle locale. Cette conférence climatique reconnaît l’importance de la participation du ci-toyen à son niveau individuel comme dans sa dynamique collective. Un collectif de chrétiens a édité le fas-cicule Habiter autrement la Création, dans lequel il est écrit : «Une partie des bouleversements environnemen-taux en cours sont irréversibles. Ils sont peut-être aussi le “moment op-

portun” pour construire autre chose et redéfinir ensemble ce qu’est une “vie bonne” ! De nouvelles manières de faire, de s’organiser, de se dépla-cer, d’habiter, de consommer, de pro-duire, de vivre ensemble... témoignent

d’une transformation porteuse de joie de vivre et d’espérance.»Reste à se réjouir des vertus d’une vie simple au cœur des défis de notre siècle. Avec la primeur accordée à la fraternité, au partage, à l’accueil de l’autre, avec du temps consacré à la contemplation et l’émerveillement de la nature sans oublier le combat pour davantage de justice aux côtés des plus démunis, l’horizon pourrait s’annoncer lumineux.

Source : www.eglise.catholique.fr

Pour aller plus loin :• Téléchargez le fascicule sur www.eglise.catholique.fr• Découvrez l’encyclique Laudato si’ sur www.lille.catholique.fr• Demandez-vous ce que vous pouvez changer dans votre quotidien

UN CADEAU À OFFRIRGUIDE DES ABBAYES, PRIEURÉS ET COUVENTS DE FRANCE

Philippe Mery a parcouru la France pendant trois années pour vous faire découvrir mille six cents bâtiments, privés ou publics, ouverts ou pas à la visite, qui ont abrité ou abritent encore une communauté religieuse. Ce guide, référencé par les Monuments nationaux, recense dix-huit bâtiments dans le département du Nord. «Les pierres nous parlent peut-être d’un monde meilleur… allez les écouter.»

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Abbayes, prieurés et couvents de France, de Philippe Mery – Éditions du Crapaud, 2013. 576 pages, 35 euros.

À NOTER SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS,

18-25 JANVIER 2016 «Appelez à proclamer les hauts faits de Dieu»

(1, Pierre 2,9-10)Cinq rendez-vous

– Vendredi 15 janvier, 19h : soirée de prière pour l’unité et auberge espagnole à l’église anglicane (14, rue Lydéric à Lille).– Samedi 16 janvier, 19h : veillée avec les chants de Taizé au temple (22, rue Jeanne d’Arc à Lille).– Mardi 19 janvier, 18 h 30 : «S’ouvrir à la prière dans l’esprit œcuménique de Taizé» à La Passerelle (1er étage Euralille à Lille),– Samedi 23 janvier, 18h : vêpres orthodoxes à l’église orthodoxe grecque (108, rue Princesse à Lille).– Dimanche 25 janvier, 17h : célébration œcuménique à l’Accueil Marthe et Marie (1, place Érasme de Rotterdam à Lomme, métro saint Philibert).

Des célébrations œcuméniques– Jeudi 21 janvier, 19h : à Lambersart, à l’église Saint-Sépulcre.– Vendredi 22 janvier, 12h15 : suivie d’une «auberge espagnole» à Lille, église Saint-Maurice. – Vendredi 22 janvier, 18h30 : au temple, à Roubaix (rue des Arts).Et aussi à Wavrin, Villeneuve d’Ascq, Bouvines, etc.

Plus d’infos sur lille.catholique.fr

EXEMPLES DE PISTES CONCRÈTES

• Choisir une alimentation :– moins riche en viande pour réduire les émissions de gaz à effet de serre– qui provient des circuits courts• Être vigilant à la manière dont vos dépôts bancaires sont investis : activités écoresponsables ? Socialement utiles… ?• Réduire ses consommations d’habitat : eau, énergie, choix des matériaux, habitat partagé, jardin solidaire…

EXTRAITS DE L’ENCYCLIQUE LAUDATO SI’«Passer de la consommation au sacrifice, de l’avidité à la générosité, du gaspillage à la capacité de partager.» (§7)«La spiritualité chrétienne propose une croissance par la sobriété, et une capacité de jouir avec peu. C’est un retour à la simplicité qui nous permet de nous arrêter pour apprécier ce qui est petit, pour remercier des possibilités que la vie offre, sans nous attacher à ce que nous avons ni nous attrister de ce que nous ne possédons pas. Cela suppose d’éviter la dynamique de la domination et de la simple accumulation de plaisirs.» (§222)

DécEmbRE 2015 ❚ 7

ALLER PLUS LOIN

Toutes les informations que vous cherchez sont sur :

P A R O I S S E D E M O U V A U X . F R E E . F R

DOYENNÉ DES HAUTS DE LYS

PARCOURS ALPHA Les rencontres ont lieu salle «Jacques Brel», 57, rue de Tourcoing à LinsellesLe mardi soir de 20h à 22h30«Il n’est pas trop tard si vous désirez y participer»Alpha, ce sont des groupes d’échanges où l’on peut librement partager ses interrogations sur Dieu, la religion et le sens de la vie.Alpha s’adresse à tous, croyant ou non, chrétiens ou non, pratiquants ou non, de tous âges. Alpha, c’est un lieu de rencontre où l’on est invité.Alpha, c’est un dîner par semaine, pendant onze semaines, c’est gratuit, sans engagement et surtout très convivial. Contact par tél. Bénédicte Fournier 07 78 38 73 86 après 19h. ou par mail : [email protected]

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PROCHAINE PARUTION : 20 janvier - 9 mars

HORAIRES DES MESSES DE NOËL

JEUDI 24 DÉCEMBRE

Sacré-Cœur 18hSaint-François 20hSaint-Germain 17h30 et 19h30

VENDREDI 25 DÉCEMBRE

Saint-François 9hSaint-Germain 11h

SAMEDI 26 DÉCEMBRE

Pas de messe anticipée

DIMANCHE 27 DÉCEMBRE

Saint-François 9hSaint-Germain 11h

CARNET PAROISSIAL

baptêmes

JUILLET

Edgar Boubal, Héloïse Hoffmann, Gabriel Deroubaix, Honoré Deroubaix, Pauline Demoncheaux, Joséphine Duménil, Alban Ghesquieres, Louise Rose.

AOÛT

Blanche Tierce, Amaury Leroy, Lenny Labourg, Louna Labourg, Clémence Coisne, Joséphine Rondelaere, Emma Pain, Maud Meigneux.

SEPTEMBRE

Manon Soodts, Noémie Bulteau, Charlie Destombes, Inès Flipo, César Cagnoncle, Marcus Wattel, Baptiste Carvalho, Jacques Verlinde, Louis Creus, Philippine Christory, Sacha Vanhee, Camille Vanhee, Aurèle Sansone, Arthur Justin-Delval, Henri Coisne-Constant, Jade Ribeiro, Myrtille Delesalle, Robin Cowet, Eliott Dubart-Lamarcq.

mariages

JUILLET

Olivia Ranson Et Florent De Maillard Taillefer, Manon Regent et Mathieu Masure, Anne-Catherine Marquette et Grégory Wailliez, Garence Bouquillon et Pierre-Albert Deledalle, Christine Deviaene et Christophe Odeyer.

SEPTEMBRE

Camille Buissart et Benjamin Danjou, Marie Compere et Guillaume Trassaert, Pauline Berrafato et Antoine Gambey, Géraldine Delporte et Grégoire Chaignaud.

Funérailles

JUILLET

Mme Jacqueline Cnockaert, née Nottebaere, 77 ans. Mme Germaine Tiberghien, née Leurent, 96 ans. M. André Dubar, 87 ans. Mme Geneviève Lheureux, née Libbrecht, 81 ans. Mme Andrée Noyez, née Béthune, 89 ans. Mme Monique Deullin, née Prouvost, 90 ans.

AOÛT

Mme Paulette Domzalski, née Guillemin, 85 ans. Mme Andrée Curvers, née David, 95 ans. Mme Marie Vernier, née Leurent, 86 ans. Mme Isabelle Beghin, née Santrain, 51 ans. Mme Jacqueline Hajaer, née Delobel, 79 ans. M. Dominique Horrent, 67 ans.

SEPTEMBRE

M. Patrice Delmotte, 65 ans. M. René Picavet, 75 ans. Mme Josiane Tjampens, née Delfortrie, 76 ans. M. Henri Millescamps, 86 ans. M. Fernand Moerman, 81 ans. Mme Valentine Bruneel, née Dubuis, 85 ans. Mme Henriette Soëte, née Boone, 93 ans. Mme Berthe Scalbert, née Vandame, 105 ans. Mme Yvonne Haudin, née Hosdey, 98 ans.

INFOS PRATIQUESPermanencesLundi, mercredi et vendredi de 14 h à 18 h.Permanence d’accueil uniquementSamedi de 9 h 30 à 11 h 30.10 place de Gaulle - Mouvaux tél. 03 20 26 05 87Secrétaire paroissiale : Perrine [email protected]

PÈRE RENÉ PICAVET

MISSIONNAIRE AU BURKINA FASOLe 7 septembre dernier, à Saint-Germain, ont été célébrées les funérailles du père René Picavet, décédé le 1er septembre.Né le 5 novembre 1939 à Mouvaux, il est le quatrième d’une famille de dix enfants. Il entre chez les Rédemptionnistes en 1959 et est ordonné prêtre par le cardinal Achille Liénart le 29 juin 1968. Cette même année il part pour le Burkina Faso où il passera quarante-sept ans.Sa passion pour la terre et la culture africaines, et particulièrement pour les Burkinabés, le pousse à réaliser un grand nombre de projets : dispensaires, écoles, chapelles, églises, mais aussi le premier dictionnaire français-gourmantché (peuple d’Afrique de l’Ouest, principalement implanté au Burkina Faso). Ce dictionnaire est le fruit de son souci de pasteur et de sa grande connaissance de ce peuple qu’il a aimé et servi toute sa vie.

LE CENTRE SPIRITUEL DU HAUTMONT, VOUS EN SORTIREZ GRANDI !

DÉCEMBRE 2015

Mardi 1er : «Atelier pinceau et voix».Jeudi 17 : « Reg’Art - Dialogue avec une œuvre».Dimanche 27-Jeudi 31 : «Entre Noël et le nouvel an : réveillons notre vie !»

JANVIER 2016

Mardi 5 : «Parcours éthique et discernement».Dimanche 17 : «Femme séparée, femme divorcée, retrouvez un souffle nouveau !»Lundi 18 : «Le pardon, un chemin de vie».Lundi 25 : «Les neurosciences peuvent-elles nous aider à répondre aux défis éducatifs ?»Mardi 26 : «Les neurosciences au service des entreprises» Concilier bien-être et performance.Samedi 30-Dimanche 31 : «Managez dans la joie».

FÉVRIER 2016

Mardi 2 : «Matinées Oasis».«Souriez, vous êtes parents d’ados !»Dimanche 7-Samedi 13 : «Atteindre ses objectifs de révision : c’est possible».«Vittoz et prière».Samedi 27-Dimanche 28 : «Orienter et unifier sa vie au quotidien».

Pâques au Hautmont dès le mercredi 23 marswww.hautmont.org - Inscriptions en ligne.

Contact : Chloé René-de Lalande - [email protected]él. 03 20 26 09 61 - 31 rue Mirabeau – 59420 MouvauxPage FB : facebook.com/LeHautmont

8 ❚ DécEmbRE 2015

ARNAUD, DIACRE PERMANENT...

... Attaché à la paroisse de Mouvaux

«Que ceux qui seront ordonnés s’avancent.»C’est par ces mots que le père Bruno Cour-

tois, responsable diocésain du diaco-nat permanent, appela les quatre fu-turs diacres : Jean-Christophe Guiart de Lambersart, Arnaud Hollebecque de Mouvaux, Dominique Lecomte de La Chapelle d’Armentières et Bertrand Le Falher de Aire-sur-la-Lys. Chacun s’avança en répondant : «Me voici».Nous sommes le dimanche 11 octobre 2015. Il est 15h30. La cathédrale Notre-Dame de la Treille accueille une foule recueillie et priante pour accompagner les futurs diacres, leurs familles et leurs amis. En l’absence de monseigneur

Laurent Ulrich, arche-vêque de Lille, retenu à Rome au synode sur la famille, la cérémonie est présidée par monsei-gneur Gérard Coliche, évêque auxiliaire, entouré de nombreux prêtres et diacres.Après avoir écouté l’avis des équipes qui ont accompagné pendant quatre ans les ordinands, monseigneur Gérard Co-liche s’adresse à leurs épouses : «Chères amies, l’Église me demande d’ordonner diacres Jean-Christophe, Arnaud, Dominique et Bertrand, vos maris. Acceptez-vous tout ce que le diaconat qu’ils vont recevoir appor-

tera de nouveauté dans vos couples et vos vies de famille ?» Nathalie, Élisa-beth, Janique et Monique ont répondu «Oui, je l’ac-cepte».À l’issue de la cérémo-nie, les nouveaux diacres

se sont tournés vers l’assemblée :«Chers amis, Heureux du ministère qui nous est confié, nous allons, au nom de nous quatre, adresser quelques remer-ciements : à nos épouses qui ont cher-ché avec nous à discerner l’appel et ont cheminé à nos côtés ; à nos enfants ; à nos familles ; aux responsables du dia-conat de l’Église de Lille, aux perma-nents, aux formateurs, aux équipes d’ac-compagnement, aux confrères diacres et leurs épouses ; à monseigneur Laurent Ulrich et monseigneur Gérard Coliche.Merci enfin à tous ceux qui ont contri-bué à faire de cette célébration un mo-ment de joie, de communion et de paix. Merci à vous tous qui êtes l’Église.»Puis, sur le parvis de la cathédrale et sous un beau ciel bleu, nous avons par-tagé le verre de l’amitié.

BL

Rédigé par votre équipe locale avec la participation de l’OTPP – Président : père Xavier Bris - Rédacteur en chef : père Gérard Serien – Textes et photos : droits réservésRédaction : 10 place de Gaulle – 59420 Mouvaux - Tél. 03 20 26 05 87 - Edité par Bayard Service Edition - Parc d’activité du Moulin - Allée Hélène Boucher BP 60090 - 59874 Wambrechies Cedex tél. 03 20 13 36 60 – fax 03 20 13 36 89 Directeur de la publication : Georges Sanerot - Secrétaire de rédaction : Franck Leloir - Maquette : Florence Dupond Régie publicitaire : Bayard Service Régie – tél. 03 20 13 36 70 – Imprimerie : Indicateur Hazebrouck - Commission paritaire 68309 - Dépôt légal : 4e trimestre 2015

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Monsieur MouvauxMouvaux en balade

■ Le parc du Hautmont a été inau-guré le 19 septembre. Monsieur Mouvaux n’aurait manqué cela pour rien au monde.Ce parc, une des «portes» de l’axe vert de la métropole, est une vraie chance pour les Mouvallois, et avait bien be-soin d’une rénovation. C’est avec plai-sir que monsieur Mouvaux s’y est pro-mené sans tacher ses chaussures dans les allées piétonnières repensées, et en admirant les nouveaux aménagements. Les enfants y trouvent désormais une aire de jeux avec deux niveaux de par-cours dont il est bien difficile de les faire sortir ! Plus loin, une aire de fit-ness propose des aménagements spor-tifs destinés aux ados et adultes.

■ Le samedi 17 octobre, la fête des Lumières a investi les rues du centre de Mouvaux, comme chaque année. Monsieur Mouvaux s’est rendu sur la place Cœur de Ville avec les enfants qui avaient pu se munir de lampions

dans leur école. À 19h, des géants en robe blanche illuminée donnèrent un spectacle «son et lumière» avant de prendre la tête d’une parade, suivis par un millier de personnes qui prome-nèrent leurs allumoirs jusqu’au parc de la mairie, où un chocolat chaud fut distribué. Monsieur Mouvaux est prêt à revivre la féérie de cette fête des Lu-mières l’année prochaine !

■ Une nouvelle voie verte est prévue dans la continuité du projet reliant

Villeneuve d’Ascq au Val de Lys. Sur Mouvaux, elle serait joignable à hauteur du pont ferroviaire enjambant le boule-vard à la limite de Mouvaux Tourcoing. Tous les Mouvallois aimeraient pouvoir s’y promener… en 2016 ?

Mouvaux se cultive ■ Une belle rencontre a eu lieu le

dimanche 27 septembre à la biblio-thèque pour tous. Monsieur Mou-vaux a pu parler avec Domitille de Préssensé, l’auteur de la série de livres pour enfants «Émilie», que monsieur Mouvaux a eu tant de plaisir à lire à ses enfants.

■ Le dimanche 8 novembre, la co-médie patoisante «Tros ch’est trop» a fait rire aux larmes monsieur Mouvaux, une comédie jouée par la troupe «Mauvi’texteux», au profit de l’association «Espace fraternité» qui distribue des repas à des familles dans le besoin. La soirée était organisée par le Lyons club de Mouvaux.

LA MISSION DU DIACRE Sa mission est, par sa présence, de rappeler aux chrétiens qu’au nom de leur baptême ils ont à servir les hommes et les femmes, spécialement les plus démunis.La présence du diacre auprès des hommes et des femmes qu’il côtoie tous les jours, veut rendre concrète une Église proche d’eux, attentive à leurs joies et à leurs peines.Pour manifester sa présence, le diacre reçoit une lettre qui définit le cadre d’une mission destinée à

être vécue localement. La formation permanente offre la possibilité au diacre de mieux prendre conscience des mutations du monde et de l’Église.La mission d’Arnaud est d’abord auprès de sa famille, son épouse et ses enfants, comme tout diacre permanent. Ensuite il est en charge de l’accompagnement des personnes âgées en établissements de santé, ainsi qu’auprès des soignants. Enfin, il a une mission au Sem (Service de l’Évangile auprès des malades).

Fête des Lumières.