journal officiel de saint-jean-baptiste. · ss. le colonel a reu une i•gre blessure au visage. le...

1
S. * " . . '" " BUREAUX ET AlTELIERS SAMEDI 19 AVRIL 1862. SAI••.JE• -B-A~PTIS•E, Ii••. ON ATIoT FRA3 ••••• WRE \, JOURNAL OFFICIEL DE SAINT-JEAN-BAPTISTE. -_________________r iro, j_ __ 3ia'_ 4_ (er. BOMEMENAT GNTS Agent la Neuiirll-Orlaus, EUGNE DUMEZ, EDITEUR-RDACTEUR. . ,,,G EMILE LEFRANC, i O..• ln,, l, I.:. tir: '. . ,: 122, rue de Clhatre. Adresser les lettres Edgar's P. O. tciir du DIpcsr. C0RRESNPONDiNCE DU 18e. AI ME5CraCsAt. Camp, prs de Corinth, l0avril. La montagne n'allant pa<h Mahomet, Mahomet alla la Montagne. Aitdai afait l'amne confdre. Comme vous le savez, l'ennemi avait mass ses forces prs de Pittsburg, 22 milles de Corinth, et tabli un vaste camp un roaille de la rivire Tenneeo, entre Owl Oreek et Lick Creak. Deux routes partent 'Je Pittaburg et sai* vent v n sol bois e. accident, l'une au nord-olt vers Purdy, petite ville situe 5 ou 6 milles du dihemin de fer de Mobile et de l'Ohio, l'autre an sud ouest vers Co. rinth, parcours de 20 milles. Monterey, bourgade o se croisent plusieurs routes, est a gale dit tance a peu prs de Pitta- burg et de Cirinth. Buell arrivait de Co- lumbia, dau le but de s'emparer de Co- rinth et d'lterepter nos communications entre Memphis et le Sud, et la Carolineet la Virginie. Telle tait la situation de l'ennemi et tel tait son plan de campa- gne an moment o Beauregard parvint concentrer Corinth les forces de Bragg, Polk et Johnston. Dans un conseil de guerre tenu par nos gnraux, il fat d- cid qu'on attaquerait l'arme ennemie avant que Bell ne fit sa jonction avec Grant, le gnral-en-chef des troupes d- barques Pittaobrg. L'arme confdre fat divise en trois corps principaux com- mands par Polk, Bragg et Ilardee, sous le gral-en-chef Johnston, et Beaure- gard, comme gnral en second. Le 3, l'ordre du dpart fat donn aux divers Orps et des rations pour cinq jours furent distribues aux troupes. Les corps d'ar- me devaient se rejoindre an-dela de Monterey, celui de Bragg par la route de aramingteo, eelua de Polk par la route de Corinth Pittsburg et celui de Hardee par la route de Purdy. La marche duar deun longs et mortels jours, marche lente et4aible, travers des ravin profonds, par de ehomins effondrs. Le 5 avril, une eoa"soeobe eut lieu entre le Texas Bamler et l cavalerie yankee, dans la- 4dle le major fdral Crooketta, un lien- tenant et 8 soldts furent faits prisoniers. Le 6,les deu arme taient en prsence, 18,000 booMll et 65,000 fdaux. La dlvism Harde a comoaea d ttt- que & el u n da b aa nties le bet. gad Hiadman, Wod, OGeddl et Chal- mer, et le pu mier c p de l'eanemi a t slevr la po•te de la barooette. Lia- f eatsie de la Louisiane, colonel Adas, 'est disting•s dmas cette harge, 06 liae a ou le bru bris pre del'p• le, et le capitaine Jatk Wht a t t. Lea Yua s oet readi6 pris position M peu plu loin. L4 combat a recommenc avec mrism t; A, d "ivisaon ggles a doneD, et s I1le, ls, 18e et 20e de la Louisiae eut beaucoup obArt. C'est l que le co lonel Marks, d lle, a t bless. L'eoemni a de mvome cd et le Cmseent Begl. m t et les GaO es d'Or4ans out t lan. eer M poursuite. L 1e 1 a t d6cmd, eomnm voru e ware splus bas, daos uo charge la basi tte cote it batterie df•edu par me brigadu. I troupe tf p n ,jear , l au s l'luediplin 4 Capo• ds•e tes e odou t isa ottr s r'eosm, ais'flu6stbtmar a grl qd vralet la rtraite d Grean eta M iSs la nmit qui uveoat psde la lettl,. Totefois, l'Mes 4 qv s*i sooiudnrte : tfrki l PUassti a M ait pristle ar wet nOus aroaselevi I , gainl Johnstc ; l a reu i lajeab M mteneeweeseb "e aMurte. de llu*slAe 5..•u in . pnii r-olm•ur ; n c ;B^4'- l'artre n'ayant pas t faite, il a suc- comb au bout d'ne demi-heure. Au nom- bre des blesss sont les gnraux Clark, Bahrod Johnson et Hiqdman. Pendant la nuit, l'ennemi a rorganis son arme et a reu une brigade de 7,500 hommes. Le lendemain matin, Buell arri- vait avec 30,000 hommes et attaquait nos lignes. Le combat a t conduit de part et d'autre avec furie. Beauregard, voyant nos troupes puises, a donn l'ordre de la retraite vers deux heures de l'aprs-midi. Ia retraite a eu lien en bon ordre, Hardee et Breckinridge tenant l'ennemi en chec, pendant que les ntres brhlaient tout ce qu'ils ne pouvaient emporter. L'rdre donn par le brigadier-gnral Preston Pond, au 18e et aux Gardes d'Or- l6as, d'attaquer des forces de beaucoup trop suprieures aux leurs, a t l'objet de vives critiques. Voici la liste des tus, blesss et man- quanta de notre rgimet : Compagnie A, St. James Rifles.-Blesss et manquants: caporal E. Gan- din, A. Thriot et E. Lambert; blesss prsenta : caporal J. Shexnayder, J. Dearoches, J. Brady, A. Donalson. Comp. B, St. ILandry'e Volunteers.-Tu : lieutenant C. D. Bullard ; man- quants: sergent F. Duboardieun, M. Dilt.~E, LDurio, R. Desho- tel, I 1'. Gardine, H. Hidde, O. Moreau. A. B. Marks, E. D. Meche, M. Prudhomme, W. Scott, L.'Vanhille, F. Wartelle; blesrs prsents: C. Bellard, T. Dupleichain, W. Davis, 1. Go- deau, A. Guidry, L. Joubert, A. Lastrapes, G. ILstrapest M. Mabboux, B. 8. Mudd. Comp. C, Natchitoches Rebels. - Tus : capitaine Wood, soldats J. Kile, N. Bache, A. Seyers; bless : lieutenant Cloutier, soldats A. Anty, J.H. Reid. J. Reid, J. H. Oliver, H. 0. Goodman, M. McLochlin, J.White, G. Gallien, C. Bachal, . L. Raid, J. Harri- . so, M. Prooelle, W. Boy, E. eyen. Comp. D, Hayes Champions. - Grive- ment bless: lieutenant D. Avery; manquants: 0. Cherry, T.Foley, W. Hotel, E. Kalive, J. Moony, J. Monet, McNolan, P. H. Sui- ter, L. btansbo, J. Wibon, T, Coleman, P. 8oigm, E. Deaut, J. Waklk; blesprsnt : er- grt J. Pia, caporaux T. How- rd et T. Stabary, J. Bram, a. amerman, M. Flstcber, J. Kimr. Oomp.E, Chasl rade BtJaoquel--Tas: ergeCt E. Madry, Samel Lo- rio; maquants: liaetenant E. Lebmof, Joeph Hayddel Loa Mi, Charles Letulle; blM& pramts : sprgmt Camille Mb =noo, caporal A. Trpanier, sold T. H yel, P. P elan Bd. Brad, C. Shexmayder, Lo Burel, . Trouard, Jules Blan- chad. omp. ,cadian Gmrds.-Ble-s : lien- t~ant O. Brosard; tous:es- -r P. Martin, A. Broouard D. Brousard, O. Brausme, C. Cotter, P. 0onostAtln, A. Murr, J. CL MomiW, L O. Monimer, J. oGabey; manquant: T. H- bert; blers e4 Maquaats W. G. Botoer, 0. Bro &d, J.B .DOprio. Coup. G.lUfoebe Oreohg-Sds: - ' po B.. A.chbe, V. Prb, E. ]Boart A. Abdie, evro, J. Bkr&ea ; l ss : capt Gour- data, luatenat Gautbrs , a- p aut Thibodaux, K.oblch et lsjold'at : P. Aaeoin, T. B -ki . D. BoiedneaW. Buh, ,W. , olin,. J. Deloay, W. j F ( t, M. Imdet, E. Par, G. Sf l•-a -ta :a'W.,White, J; A4o M. . kttie, P. . Oaidy, .. H A.Bodk , R aya AlOiSot, Comp. H, Confetlerate Gnards.-Tu : ca- pitaine lluntington; manquants : 1er sergent H. Newton. J. How- heu. P. Keighan, G. O'Keife, J. McGuire, L. McCoriick. J. Au- nan, J. Craisan, 11. King. A. Forgay, P. Hnghes, E. Keane, G. Mbeahan, C. McMillen. J. Newman, T. Aigle, J. Quinliam. M. IBurnsW.. ('Ondy, J. Crowley, P. Kenny, M. M.cC'y. Comp. I, Orleans Cadets.-Blesss : capi- taine J. Colline, soldats: R. W. Young, T. C'unihmnn, A. I)inae, .1. Fuqua, W. Pierce; man- quanta : lieutenant Youug, ser- gent Fril, caporal Wat'on. A. Avril. A. Aiilerson. G. Browu, I P. Douley. W. ] I.aden.V. Shrei- ber. E. Travers, F. 1'. Upion. G. Watson. Comp. K, Opielonsas Guards.--Tu : capi- taine Lastrap-s ; bless : lieute- nants llayes et l'rescott. capo- rol Daigle manqunnts : T. Uro- gner. A. Wills, M. lDrinier t C. Iogan. Le brave lieutenant rel)oufa t blessf l'paule et lais tur le champ de ba- taille. Sa perte et celles d'Eugne Landry et de Samuel Lorio ont jet un voile de tristesse sur notre compagnie. Tous nos officiers ont fait des prodiges de valeur. aL colonel et le lieutenant-colo- nel ont eu Jqurs chevaux bles4ss et renver- ss. Le colonel a reu une i•gre blessure au visage. Le correspondant tait parti avec son rgiment, mais, pris par la fivre et le rhume, il a t oblig de rebroua9r c he- min. Le brave Rosas s'est distingu. I4 o rsque le porte-drapeau est tomb, il a pris sa place. Clment Hbert a t$ nomm ler ser- gent, T. Bellow sergent, et F. Taesin ca- poral. T.a. 19 avriL Nos blesss s'en vont aujourd'hui, et je remets & P. Phelan une lettre pour vous. 'Plus heureux que moi, il tait de la fte de Shiloh; mais j'aurai bientt occasion de prendre ma revanche, et d'tre en mme temps acteur et narrateur. M. Adrien Haydel, qui est venu se promener a Co- rinth, repart ce soir. La pluie n'a pas cess depuis avat-hier soir, et if serait dsirer qu'elle migrAt pour la Louisian o ele fait dfaut. Le camp est assez triste ; oeux de nos soldats Smanquient ne sont pas revens, et ils S. ars soe te amns prisonrnirs. Le bruit court que les Yankes .ont abandonn la place; mais c'est '&uteux, car ils out enterr tous leurs morts et les ntres. Les chemins so:it impraticables, mAme pour un wagon vide. Il est arriv do nouvelles troupes Corinth, hier et aujourd'hui. On dit que V an Dorn est k Grand Juction ivec 22,000 hommes. L'adjiudt Idouard Barthlemy a donn as dmission qui ••t acepte. uBoei, Sherman, Crittenden et Wallace out t tus du ct des fdraux. Les soldts ysukees n traitent comme de rais princes; on a trouv dans leurs amips jambons, saiissoos, conserves de toute sorte, amandes, citrons, &c. Ou m'a donn, pendant que j'tais malade, de la limoade faite asve les citros yankees; 'est ur du papier .ysko que je vous driS.V sr y v s ler diudw :osa nao, en oo tr; -. devise qFil est Mdle d'imprimer sur papier, mais que le Sud a'aoeeptera jamais. Tous e1 ~ble dt econg illimr ts, c'est -- dire qu'ils revisdrot que lorsqubis sarot rtabl. . M. trr*-EAN-BAPTISTE a olaronique locae de la paroisse a' presqu rien enregistrer, ette "it ; kl. dWu len ,nomtmeiat ase rM etirea acnb les eamps qui nouas 1 ont pris une grande partie de la popu- lation et le journal est crit par nos correspondants du Tennesee, de la: Virginie et du camp Lewis. -Le volontaire de St-Jean-Baptiste, Patrick Phelan, est revenu mercredi, bord de l'Acadia. Il a cu le gras de la jambe travers d'une bille la ,bataille de Shiloh, miais :a bles- sure heureusemnt ne prdente aucun danger. Il dit que le 18e s'e-t particui lirement disting' danu lei niii:rn-:it die la baonnette et a contribue pVur .a boune part la victoire. .,hr-L'bb ],oglio!i, de Donald-on- - - tait i m ardi bord J i Latrel AUzl. Il revicut de la V ir.giieU, o ii se propls', de reti:in,-r, upres avoir pass queliue temps d.a.s la lproisc Ascension. Il dit que la l'.ii'i-uie put braver tontes les armnes fcdcra!e. -On demando au iinm 1.- Ir-i jr - girdl, aux liabitants '4: la Luoui.ainw, t-iUt le lieux plomub, ,'ri- l1riir tl tuyaux et condits h:. d''iiag", &c., dont ils peuvent dis.po.sr, pour le con- veStir en munitions de •'iuerre. -La campagne est decidnment r- duite la portion coiigre; les pr- vts-marcliaux charge- l'ap;liuer la 18i martiule ont rendu pr ;prs nulle l'exportation de la farine, et uoiis som-- mes la veille de ianiliiur litterale- ment de pain. .I serait a dc-irer <que les bienfaits de la li uartia;' - 't ten- dissent nos faroisscs, et ,;'i',.l:'. ue- scut aussi des prvG:--Imard.;ii ax, car la question des viares serait d'i rc.asort de cette nouvelle niagi.tr:iture. .- La cuisine de M. Johli Ketine a ril feu jeudi, par suite de Iimnpru- ence d'une ngresse. M. Ketine a perdu dans cet accident deux barils de farine, cent livres de viande, de la graisse et diverses autres provisions. L'incendie, grice nux prompts secours apports par les voi.ins, ne s'est ias tendu au-del de cctte cui.inc. -Deux selles ont t voles samedi dernier, l'une M1. Ursin Laurent, l'autre M. Justin BIecnel ; os ngres voudraient-ils monter une coimp-ignie de eavalerie ? rT-JACQUES La tirage de la loterie aura lieu mardi, 22 avril, l'Arsenal des Chas- unrs de St-Jacques. ;. -.-- a,_ I rl . liiL a Oi." m....- * soir les blesses du 18e, rsidcuti de 1; paroi~e St-Jacques, avec le capitLinc J..A. Druilhet, mnomeutaunent en cong. S-On nous apprend un intressant incident de la bataille d Sliiloh. Lorsque le co'ouel Pre-ton l'on'l, agissant en qualit de brigadier-gnral, donna l'ordre au 18e d'attaiuer la bat- terie ennemie qui dcima ecs rang:, le capitaine Druilhet et douzze hommnes de su compagnie fjrent euvoye- en claircurs pour reconiiaiirc la position. Le brave officier .e glissa dans le bois avec ses soldats et, arriv la lisi-c du fourr, tomba au milieu de l'ennemi. Ce n'est qu' une certaine bimilituda d'uniforme que les volontaires de St- Jacquesdurent de n'tre pas faits pri- sonniers. Le capitaine Druilbet, ayant reconnu que la batterie tait dfendue par trois rgiments, retourna non sans peine sur 'ses pas et revint rendre .ompte ses cbefs de la reconnaissance q ol avait Site. Le colonel Mouton et le fteutenant-coloBel Roman, soucieux du destin do la bataille et de la vie de leurs hommes, demandrent au colonel Pond s'il n'y avait acaune quivoque dans l'ordre transmis au 18q. Le colo- nel ayant rpondu que tel tait l'ordre forael de Beauregard, le 18e s'lanag eourageusemeut en avant. C'est l que le beau rsgiuont louiirtnais a le plus scuffert. On verra ailleurs la trouo que fil le feu de l'ennemi dans la conmpa- gsie des Croles de Lafourche qui se tiouvait au centre. La compagnie Iruilhet, place l'extrme gauche, fit l'nue des moins maltraites. Le I-e iavint" trois fois la charg.' et fit des irodiges d1• valeur. Le notibre de ses norts et blesss tmoigne de la part qu'il a prise la victoire ild Shiloh. -Nonii apprenons que le lieutenant- :olonel Rionii:n idmande dle. recrues pour rcnillir 1Ls vides faits dans les rints du 1i par la bataille de Shilolh. "e, une Io,, <oisona pur leu hlnaines a•s <d l' 3 5 ans, qui tiiiniie t snci le (',iIp le la loi .', cons- e'ilionl. I)an- le IS'e, ils soiuiit en fa- ill il, .t i - t i, i 'tio;in lro t i, n corpsq e-ere t ipri Iv, Ql'ils ri>onldunt dluc a l'appil d:i litutcnant-co'"i.el Iiluan. -M . (;eor, ' Moore, cet excellent patriote, qui a <d.tjii :iit fa it pour I'org:ii-'ition ,l.' I'lisii'srs et des Ca- rabiniers de St-Jacques. a dernoire- ment relis nu Dr. J. P. Bingay la summe de 83 00 pour tre envoye au capitaine J.-A. I1ru;lhct. Nous avons sous les yeux la lettre du capitaine Priiilhct, nccusant reep- tiou de cette sonuue qui est arrive on ne peut plus propos; il exprime chaudemeut sa rccoiniaissance et celle de toute sa compignie pour leur gn- reux co-paroissien G;. loorp. (.liess.ger.) -Dimanche dernier, dani le 4e dis- trict de enotre paroisse, ni cetfint de lmme veuve Victor Perrin, g d'envi- ron huit ans, s'est noy, en pchant sur le bord du fleuve. Son corps n'a et retrouv que le lendotmin. (Idem.) -VI jeune lve du collge Jeffer- son, fils de Mme veuve Ilumphreys, est tomb de cheval la semaine darnire, et a eu le bras eass dans cette chute. L'tat du malade n'inspire acunoe craiii:e. G•nra1 A. II. Gladdet,.-lc g. nral A. Il. ;I Gldden, mort le 12 avril, j Cfrintli, la suite de la blessure qu'il avait reue la bataille de Shiloh, tait un vtran de la guerre du Mexi- que. Il avait lev Four cette guerre, dans la Caroliine du Sud, une belle compagnie qui fut reunie au Palnetto Regiiment. G laddun fut nomme d'abord major du rgiment, puis promu au grade de ce!oncl aprs la bataille de le.t--. .% , - d th lwc & iWa tr o uU LOuctI Butler et le lieutenant-eolonel Diekin- son. Le rgiment fat attach la divi. sion Quitman. (;alden f it dngereu- -cu;:(,lt L!e'se it I'asanut de Bcitn Gate. A la fin de la guerre, 1 se fixa la Nouvc!i'-Ori:ii s et s'y livra au coni- mnvrce. Lorsqiu- sS dcsyina le Iouve- ment sdes-ionite, il y prit ine part ac!ive, f t nonimn prsident de la So- ci: des I)roits. du Sud, puis illgu. d4 la N,;,:celI.-O(lans la Conveution d ':Est .\n i comiin'nicenntdela guerre, il leva n iio umpiiiie e i voloutaires qu'il dut quitter iour accepter le grade ,o cou!oi-l (, l'Infanterie de la Loui. ianue. I' fi't envoy Pensaeole, o il servit sins I.o ordres de Bragg. en qualit d'1r Ligadier-gnral. Il com. battait. le 6, dans la division Hardee, lorsqu'il eut le bras broy prs de' l'paule. L'nmpntation du bras a t faite par le Dr. Choppin, mais inutile- nent. Le gndral Gladden a succomb 1 12 Corinth. Presse leuislanalse.-L'Hon. 1H. Weightman remplace temporairement ai Drapeau notre brave ami E. Su- pervieUe, qui vieut de partir pour la gperre. -Le bureau et l'imprimerio do l' stafette du Sud ont t transfrs ua No. 122 de la rue de Chartres, N'avelle-Orlans. .- -M. Abijah Bailey, l'un des di- teurs de l'Echo de Lafat/ette, est mort le 2 avril, Vernillonilllle, g de 27 ans. La publication do l'Echo serra con- tinue par son associ, M. Eraste Mouton. Bureau de Poste de Bonnet Carr LISTE DES LETTRES restant d ce bureau le 31 mars 1G62. !I,.viur, (l'o(r•e. li-inu', Jean, Mmoe. Brown, IE nnri1. [?] I s 'itl ii , Ulysse. Cavelivr. Vitiurge. Trih.h,, OvIde. 'heiut. Aliathe. Vicknair, Eva. MIlle. Co.nein:, Ch'llls. Le postmasitr nussitoni prie respiectia.t- siFllnit Ile pPrsMonnies i ui doivrent sn iin- retail de vouloir bien ritle r avoc l i. aittelienin qu'il doit lui-liniie rendre >ni>t pr<u!el:ii- neinent de sa gesttin I'adiniitiitration teri postes. LO) M.AD;RE:t. . MP. AVIS Al' PIBLIC Le onulimign inforinn respectnieunPlneCnt ma clieutle que lud aff.lir~s ,e traitant ri- gonreusement nu conip'ttant avive lIs mar- chands en gros de la Nouvel l Orlitns. il est oblig de oe conformer la loi qui lai est faite et de suspenlre lui-immiii iiioimeii- tanment tout er4dit. Il es rl,.re que li py- cesrite qu'il subit du vendre ciomnme il ntiii- te, c'et.-dirc au cominiptint, srrai tacilcniient comprise des personn-s qui ont bien voulu juisu'i cejour l'lhonorer de leur batroinae. LOUIS EYMA . St J-aqu•s, 12 avril lt.;. 2f STATE OF IO)UIIANA. Fe.rth Jmdicial District Court. PARISH OF ST. JOHN THE BAPTIST. Surcessio #~t late Autoine.Ito Char- bonuet. To all whom it may concern: Whereas Adolphe Boudousqgui., of the Parish of St. John the Baptist, has filed in this Court, on the 31st March lf;2, a final acconnt and tableau of his administration of the above succession, praying for the houologation of the same; Public notice is hebeby given to all whom it may concern,to show cause, if any they have, by writingto the undersigned clerk, within thirty days from the date and first publication hereof, why said final account of administration should nit be approved and homologated and the said administrator authorized to pay the debts of said succes- ion in accordance therewith. SIn faith whereof I have hereunto t my oficial signature and the sea of the Parish of St. John the Baptist, on this 4th day of April 1862. BUMA TREPAGNIEB, Clerk. SatUl Cour du uaMame litrictjudiciaire. PARO ISE ST-J EA -APTISTE. Succession de feu Antoine-Lo Charbonnet. A tous ceux que rela peult intresser : Attendu qti'Adplie Boutuilqiiii, de la paroisse StJ.an-Haptiste, administratiir de la susdite n•cceaiion, a enregistr en rette Cour. le 31 mars 1-62, un coupte' final et un tableau de so, administration de ladite succession, demandant l'hoiimelo Sgation d'icelui ; Avis public est <n constiquence doinu pF:r ces prsentes t tontest leiperionines y intere'- ses, d'avoir dduire par crit, au bure•,:u du areflMer soussign, dans les trente jours qui suivront la date et prremiire publication du prsent avi. les raisons pour liitluelles ledit compte final d'administration ne se- rait point approuv et ledit administrateur Sautoris payer les dettes de ladite succes- sion conformment ce compte. M Eo foi de quoi j'ai appos aux U prseutes ma signature offelelle et le sceau de ladite Cour, laaroiue Saint. Jean-Baptiste, ce 4 avril 18T. NUMA TRPAGNIER. Grelier. L'ESTAFETTE DU SUD JOURNAL CW SOIR Publi les seedui ajeudl,d la NileOrliats d diUt Aeres P. U. EMILE LevRAUC, rdacteur. Bureaux : DBite i la poste ! 12i, ru de ChartreW . | No. ,sO. ABOMKRMENT : S0 numros, St.-40 num., FI.-O namu., (3. On s'abonne l'Esifarat, das le bu. Sreauz de MeYoucab et de L'Asmt-Conreur POLICE J1URY PARISH OF ST. JOHN TilE IAPTIST. Sitting of the 12th March 1861@ On this tweltfh day of March eighteen hundred and sixty two, the Police Jury of this Parish met at the Court House, at 10 o'clock A. . r Members present : Meosrs. P. A. Beencl, president P.-B. M:arillion, 1). llaydel, J. A. St-Martin, E. Montz, Louis Tr"gre and C. Chauff. Absent : L.-A. Ketten, E. Chenet, E. IM- ricq and M. Ptrillonx. The clerk being absent, on motion of Mr. 1). Handel. Mr. Ernest Perret was appointed dlork Ipr term. The clerk reads the petition of twelve free holders pirnyin that the Jury be convened to pass measures for the relief of volunteers. On moition of Mr. A. Bo udousiquid, the fllowing resolutions were unanimously adopted, to wit : It. That the.sum "f filteen thousand dol- i lars he and the sum is hereby appropriated for the relief of the vlunteers of this Parish and their families ; a 2?, That the eon ttee of relief appointed ! nnder a reachstion Ff the t1 September 1P61 he and the same is hereby .empowered toissue i to the forete•oi g amount, and also to the amonut of scth portion of the appropriation of ten thousand dollars made by said resol. id ution, as ihas not yet been exponded, bonds or notes of the Pnrish fir five, twenty five and fifty cents,.and for one, three and five dollars. or for such other higher denomin- ation as they shall deem propr r; :ld. That the five dollars notes and those under shall be made payable a year after date, without interest. and those of a higher denomination two and three years after date, and I,earinr interest at the rate of eight per cent per annuem. 4th. That they shall le made payable to hearer and shall be si•tned by the president of the Police Jury and I, the parish treasurer. 5th. That the commnittee of relief ,be authorized to have the notes printed at the expenses of the Parish. 6th. That the committee shall dispose of the same in the manner proscribed in the aforesaid resolution of the 2It September lC6l, which remains in full force and effect so,. tar as not conflictinewith this. 7th. That a special tax of the same amount as the Ftate tax be levied for each of the years 1863, 1864 and 1865, on all kids of taxable property, professions and trades, for the pay- m ent ot these bonds or notes, which tax shall he collected annually and at the same term as the ordinary tax. On motion of Mr. D. Haydel, the follow- ing resolution was also unanimously adopted: That in all caes where a volunteer of this Pariah will die during his service to the State or Confederate States, or will be disabl- ed by wounds, the Parish shall continre to his wife and oblldren the penslone they are now allowed, antil they shall have been otherwise provided for by the State or the Confederate States. On motion, thejury adjourned sine die. [Signed) . P.-A. BECNEL, president. E. Panz•r,olerk pro tens. Memsrlm EMILE LEGENDRE .xecrant dans les paroisses Saint-Charles, SaintJean-Baptiste, SaintJaoque Ascension et Assomption. Itavla GRAND BAZAR DE IA COTE, JACQUES AUBERT & JEAR-BAPTISTE CAIRE Successeurs e J.-L. AYUBEAT --- ^-.-o La Maison AUBERT & CAIRE, qui n'a pargn suoen effort pour coutionet mriter le patronage des habitants de la Cte, au milie de la erie que travere le pays, remercie sa nombrense et fidle clientle, et est heureuse d'anmouor qu'elle est & mme de rpondre i toutes les commandes dont on voodr b4a ilhoorer. La solidit de ses relations commerciales lui permet de mtiahire k toutes les exi- gences de la situation et de livrer aux prix de > Novelle•-Olas les nombreux articles de son stock renouvel a'de plus grands sacriaes na s assi dfq•emmeti que par le pss. Des ateliers de tailleurs et cordonniers demeureroit toujours attaches la maison, et rempliront avec conscience et promptitude les nusmandes que le publkc voudra bien adresser aux soussigns. Les deux rives du leuve serontdesservies, dans la parolsse St-Jean-Baptiste etiet, paroises voisines, par des charrettes, sous la direction de M. Caire, l'un des propri. taires, pour la rive droite, et de M. Teissier, galement intress dans la maison, poor la rivegluche. JcsiU AlJBE'RT--~iUsBaptt te CIHIRE 8tWJn-Bapfltie, minii 118I. ....... JURI DE POLI"'! rAROISSE SAINT-JEAN-i1 7" Sance du 12 mars 1' Aujoturdi'hni .e dl.u ii i bhuit ceiit Htiixi•ilntc.teu, iur <'nil on 'tlu silent, l, juri ilde I' ic' io . -, - nroi' m s'est runi la Miairoi it ('. . h1 i res du maitin. Memlbreos prsents : MM. t' Lnei.e pr iIdenit; P. -I. Marni lli,o . 1 Il ty't .1 A. St Martin, A. Itol(n< uli- - 1.. 1. I :,t Louis 'ITrr et C. (.Ciitiuf. Aisents : MXM. ,. ('hl' t. \. 1.'ev.' Marcellin Pl'rilloux .t ie.. M- i. En lal'lsciir i' n grtilivr. tt ' ' rotie'n le M . D. Ilavilel, M. lE.Vc.,t 1'.i: t .t - ,. t greffier pi, tem. Leoture est fiti, par le ngr - 'l' l I-' upli tion d<e dons ii nesii-tcar.ie. I.-iiitnidan r. 'convocation du juri dl:lle i t'1 rl ' i des menuures pour venir nit ( t irsu '1 loafilre. .--ur nmotiotn de M. A.I Imd... , ' ,, lttion s•r ivii iitc l e t l';.1iptt ' 'i' iii- 1. (Qii i iiiiiiint l 1 e d iit- i lii't - iiiuiitrts soit et dlein'iirealliui>e pour 'lnican so pu'r des vololntairc tl ci tirte pi r-%t ' * '' i '* lr faiimill ; 2. Quti Io enconit d- tc(ieol . iiirnme par Uiiiu rduslitioln du -2 sI |eli tri'Vtu : 4<oit .et dli.nieure naiitorire niin'ttrr II.4<qu sa coin nr rencei de >vetto nllic.ntiion 1i ittl i jusqtii roncurrence de lin portioni Ino dpt.int'e lde eille de dix tiillo ii;iastretr ': i lpia ladiite r.,olution, des IIuI tn ol hlIle 'tle la p iaroliir <le cinq. viii t-e<inii ', c'iliit|i ltel .'m t., et ilo Sunle, trnii et cinq iiistres, et dl trlloee aufrs pli lifrte- dliinoiiiiiuitionis q<ju it uera couve iinbles ; :3. Que loe bons dle cinq pinstri s j: ti '• sons srontiit payanlln tii i t oun Isir l dats, anuit int4r'ts, et c.tiixa nu lAd dst uxo*t trois niiis, et porteront intdrr 4a ralonp de [huit 'iour cent l'an <le leurs dates 4. L'te bons seront fanits pit bles au per teur et seront siiitis pnr le Irsuldent duj t. i de police et par le trtsonrier <• l pareloes 5(. ( 1i le cmiit de secours 1 auatorvi les faire inmpriinr nut f'rais d la I•uia : S. Que le comit devra dispiewr Te eboui oun billets comme il est dit lasadite rsoht tion du 2 septembre 1t,, laquelle dwoua•te en pleine vigueur en tant qu'elli n et pa contraire la prwnte ; 7. Qu'tunee taxi pu>iale 'j*al o kellr l'Etat (dio 16 do 1 pour 100) .Ioi ftre pritn.-. . pour chancne des annes iSt3. 1-44 et LtE5, sur toutes les proprits, prof•tlioms jt 2nr tiers pour rpondre au paieiniel de rti bon, laquello devra tre collecte chaique annic <'t on mmne temps que la taxe ,rdnla. re sur motion de M. D. linyd.'i, In rni'.lusltto suivante cet aaisi ndoptes uli.orn:,it, Que dans tous les cas oi tn .',t oritiij de Sla paroisse mourrau servie d.,'l'aI'.at ou des Etats Confdddrds, ou recevrr di, tIle• urs qui le rendront invalide, la pi>r.ia' conti- nuera 1 payer ea femme et i -s iitl:,f' laI pension qui leur est maintenaiit a un'd. et oela jusqu' ce que l'Etat on le. Etits('onif- Sdrs aient autrement pour ma a '.ar nu! sis- tance. Sur motion, lejuri s'est ajo' 'i ianen dur [Sigul P.-A: IICNiL, '. '<l,rT. t E. PlHIti, grether protesm. f'marim Lb ~1J.RR "w$i (W ENV1WINJ ftlu DL&t4 'ii L I.r Usime. jiuiqu'~ 1. -4.. '' ~gB14~1 Sprtd eio ' promigwesie wen4t .esi ' ai t wbiewit qte la rnbe a at de. paru. 'itI, et celsa t vrai sias ao qai est dgalemnt vrai, Sqea je mall~4 eafc efaste eoe t ausi des amis. Iqwette vivanmdire, nagure encore sdounae i I'ivro- gaMriu b*eat, criant, Jorant du mitia au soir: ellUen- '.mWaie soe chemin une orpheline. La piti, %quie I-14Wetl•uIo••U aJLr de.aI femme, vibr'e -ui~b 6 :loipodhe Ieu iiWg s-es if Ie•••si, -g elle lui fait le sacrifce de ses pasioM, et 'est l vrita blv• siu ortain d'one saitu pro- foode et vivae. Oliimalbua fortaae, miuie, seiitude, proltariat, ,im d 1I'luaanu , *que de grandeur, que de dignit, que de ddvofetajt sbu1, que oP%*Qee s'ave s8 tso Q deieteoIgfr Iabbertel s fu ot urtrf~abl et ^MkT^ blalibutl 6te1WD 'T ' 3 neBfgibepHir lrappatit la porte de Mle i d i U r S *t s S ro asleeM- gges eaM t 0 sr tit diroto q "aIMsr ftJ.ei -Mille bombes! s'exclama pcheur, et moi qui lui amenais sa unicel -Sa nice?... Je ne Coabasis *s de nice Mlle S***. -Possible, monsieur, mais mai j'en cohnais aue. -Permettez, monsieur, oela est tellement importaat dans la circonstance actuellel que je vous prie de m'ex- ouser si j'insiste sua ce sujet. Oodnaisseezvous rellement une nice de Mlle S***, et paIcons6quent une fille de son frre tu en Russie? -Mais certainement, monaiae puisqu'elle est l-ada lh6tel. . -Vous pouvez fournir les pe>ves do son identit6 -Identit!... Qu'et-e qe q uert que cela? -Pouvez-vous prouver que la eune fille dont vous par- lez soit rellement fillede M. *, mort colonel aux chas- eours de l'ex-garde? -Comment, si je puis le fa1t_.. pujsque J'ai tous les papi- de famille de M. S+l*, on brave et digne oolo nelp sque je possde as cr que ea pauvre felase m'a donne en mouraut I XoUo. S-Eh bien, mousieur, sl to tle que vous dites est bien exact... -la douteries.vonust r vivement paheur, et posent la m u tu sur l'4pa k e. LI petit bomme tuesslfis "Pas moi, momirt, ;l mais la jeutice vent du pr ve. -*-Puisquej* v dleqU ' ces preuve... AoMla, psez ontr e adre de bien on de mal au sujet de Mille i -Mlle -l8w, m•asieu - kriti a d'une fortune 4. lassAwsx mi!liond ii aotaire is reredssat da* SsleMUtesst mbeb i. esOlie. r leltotaire epi se rs.. feri mm. thl- I *tr r -Eh bien, qu'est-ce que cela ferait? demanda Pcheur, beauooup plus fort sur le maniement du sabre que sune les discussions de droit civil. -0ela ferait que Mlle S e , la jeune, serait ruine, -Ruine... Ahl je voudrais bien voir a? mon petit monsieur. -Alors, si vous ne voulez pas le voir, hbtee-vous de ga- gner les Echelles, prsentez la filledu colonel i Mlle S41* et mettes toutes oes aflire. en ordre. Si mademoiselle a be- soin d* mon ministre, qu'ellel.'orive un mot et je serai stout sadlspooit!qn. S-Votre conseil me pflait ste, j'y adhre. Allons, merci, monaieur. Diable d liara tout de mme qui m'a fait vous renconitrerl " t l lieutenant crasa dans sa large main les dl4gts minces et desscbhdu pauvre uo- taire qui pgousa un lger cri de douleur.' Pcheatbourat i la ctiabre de Marie. Il tait fou de joie. " Marie! Marie, s'cra-t-il en entrant, vous tes riche, vous tee millionnaire., Allons, en route, vite... votre tante poait vous ruiner... Dieua les beaux chevaux que vous allq'avoirl... Fmballezl... emballezl... ou plutbt, non! n'emballes rient... lous " Marie considrait attentivement le lieutenant et sem- blait se demander s'i avait perdu la tte. Elle me compre- nait rien & cette brusque exaltation de son guide. " Quand je vou dis que vous 6ts millionnaire, rpta Pchenit A moins que votre tante ne croque tout le magot. --%De grice, mon ami, ites-vous fou? demanda Marie/ -Not, pardieu pas! r -Alors, expliquez-vous franchement." / Pdcheu rapporta le plus fidlement qu'il put son en- treoe aveo.le vieux notaire et conclut sa narration par l'pintbabts pressante de faire les malles et de gagner Marie tait deveone peusive, rveue... an nuage de tissM voilait soa frott; elle saet immobile sur soa o map, la teenchde s• r la po(trine et les yeux fixa M s parquet. . r . ' . " - ': M le , dto belle? reprit le li-. 110P mas bqui 4oit faie tam- aU, a s so , set ou loauei rkoit lgrement, poi, d'une voi; trifte: Q"Q j'auri ais am, mon digne ami, devenir riche pour rpandre sur quelques personnes les bienfaie de l'ai-" sancel... Mais, hlast votre histoire de millions est impou. sible. Mes pressentiment one me trompent jamais. lE bien, je saeis sre de ne pas russir dans cette afair,et mon coeur seul vi rdoompeueera de votre d6rowrmeak (A continwuer. .a Du xoxnrm. -- ~----~-------^"^ AlU -DITd CTI S LA D POES LA !! +. S Eh quoi vous dite que la lyre A I'tat n'apporte aucen bien? Votre ceil, dans celi qu'elle inepire, ~oe voit pa an bon citoycn ? Et qui donc, I l'here o notre &me ILan.it dans son propre abandon, En eUranime la fitamme M de 'aiguillon ? #Wmr d'avance en notre muin i SA quelle voix,quand dans la ville, S ' Ai omle ardent des lMetion, SMait Ia diomotcirle, * e, Se temprent lt passions ? Et qasad,dAm a XprofoS L'honauB, aeimme- dau A besoia qu'me vlt rponde Aux ragutr soupIrsdo son caer; Qui, pour lal hire oublier l'bew. Invsqte 'humoilealx sou i' .fs, Et, poar ver a daoef, La peuple dosge isli oe wM uni tue *Ob. . frivole'. * 9. .- p

Upload: others

Post on 19-Aug-2020

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: JOURNAL OFFICIEL DE SAINT-JEAN-BAPTISTE. · ss. Le colonel a reu une i•gre blessure au visage. Le correspondant tait parti avec son rgiment, mais, pris par la fivre et le rhume,

S. * " . . '" " BUREAUX ET AlTELIERS

SAMEDI 19 AVRIL 1862. SAI••.JE• -B-A~PTIS•E, Ii••. ON ATIoT FRA3 ••••• WRE \,

JOURNAL OFFICIEL DE SAINT-JEAN-BAPTISTE.-_________________r iro, j_ __ 3ia'_ 4_ (er.

BOMEMENAT GNTS

Agent la Neuiirll-Orlaus, EUGNE DUMEZ, EDITEUR-RDACTEUR. .,,,G •EMILE LEFRANC, i O..• ln,, l, I.:. tir: '. . ,:

122, rue de Clhatre. Adresser les lettres Edgar's P. O. tciir du DIpcsr.

C0RRESNPONDiNCE DU 18e.

AI ME5CraCsAt.

Camp, prs de Corinth, l0avril.La montagne n'allant pa<h Mahomet,

Mahomet alla la Montagne. Aitdai afaitl'amne confdre. Comme vous le savez,l'ennemi avait mass ses forces prs dePittsburg, 22 milles de Corinth, et tabliun vaste camp un roaille de la rivireTenneeo, entre Owl Oreek et Lick Creak.Deux routes partent 'Je Pittaburg et sai*vent v n sol bois e. accident, l'une aunord-olt vers Purdy, petite ville situe5 ou 6 milles du dihemin de fer de Mobile

et de l'Ohio, l'autre an sud ouest vers Co.rinth, parcours de 20 milles. Monterey,bourgade o se croisent plusieurs routes,est a gale dit tance a peu prs de Pitta-burg et de Cirinth. Buell arrivait de Co-lumbia, dau le but de s'emparer de Co-rinth et d'lterepter nos communicationsentre Memphis et le Sud, et la Carolineetla Virginie. Telle tait la situation del'ennemi et tel tait son plan de campa-gne an moment o Beauregard parvintconcentrer Corinth les forces de Bragg,

Polk et Johnston. Dans un conseil deguerre tenu par nos gnraux, il fat d-cid qu'on attaquerait l'arme ennemieavant que Bell ne fit sa jonction avecGrant, le gnral-en-chef des troupes d-barques Pittaobrg. L'arme confdrefat divise en trois corps principaux com-mands par Polk, Bragg et Ilardee, sousle gral-en-chef Johnston, et Beaure-gard, comme gnral en second. Le 3,l'ordre du dpart fat donn aux diversOrps et des rations pour cinq jours furent

distribues aux troupes. Les corps d'ar-me devaient se rejoindre an-dela deMonterey, celui de Bragg par la route de

aramingteo, eelua de Polk par la route deCorinth Pittsburg et celui de Hardeepar la route de Purdy. La marche duardeun longs et mortels jours, marche lenteet4aible, travers des ravin profonds,par de ehomins effondrs. Le 5 avril, une

eoa"soeobe eut lieu entre le TexasBamler et l cavalerie yankee, dans la-4dle le major fdral Crooketta, un lien-tenant et 8 soldts furent faits prisoniers.Le 6,les deu arme taient en prsence,18,000 booMll et 65,000 fdaux.

La dlvism Harde a comoaea d ttt-que & el u n da b aa nties le bet.gad Hiadman, Wod, OGeddl et Chal-mer, et le pu mier c p de l'eanemi a tslevr la po•te de la barooette. Lia-f eatsie de la Louisiane, colonel Adas,'est disting•s dmas cette harge, 06liae a ou le bru bris pre del'p• le,

et le capitaine Jatk Wht a t t. LeaYua s oet readi6 pris position M peuplu loin. L4 combat a recommenc avec

mrism t; A, d "ivisaon ggles a doneD,et s I1le, ls, 18e et 20e de la Louisiaeeut beaucoup obArt. C'est l que le colonel Marks, d lle, a t bless. L'eoemnia de mvome cd et le Cmseent Begl.m t et les GaO es d'Or4ans out t lan.eer M poursuite. L 1e 1 a t d6cmd,eomnm voru e ware splus bas, daos uocharge la basi tte cote it batteriedf•edu par me brigadu. I troupe tf

p n ,jear , l au s l'luediplin 4

Capo• ds•e tes e odou t isa ottr sr'eosm, ais'flu6stbtmar a grl qdvralet la rtraite d Grean eta M iSsla nmit qui uveoat psde la lettl,.Totefois, l'Mes 4 qv s*i

sooiudnrte : tfrki l PUassti a Mait pristle ar wetnOus aroaselevi I ,

gainl Johnstc ; l a reu i lajeabM mteneeweeseb "e aMurte.

de llu*slAe 5..•u in .pnii r-olm•ur ; n c ;B^4'-

l'artre n'ayant pas t faite, il a suc-comb au bout d'ne demi-heure. Au nom-bre des blesss sont les gnraux Clark,Bahrod Johnson et Hiqdman.

Pendant la nuit, l'ennemi a rorganisson arme et a reu une brigade de 7,500hommes. Le lendemain matin, Buell arri-vait avec 30,000 hommes et attaquait noslignes. Le combat a t conduit de partet d'autre avec furie. Beauregard, voyantnos troupes puises, a donn l'ordre de laretraite vers deux heures de l'aprs-midi.Ia retraite a eu lien en bon ordre, Hardeeet Breckinridge tenant l'ennemi en chec,pendant que les ntres brhlaient tout cequ'ils ne pouvaient emporter.

L'rdre donn par le brigadier-gnralPreston Pond, au 18e et aux Gardes d'Or-l6as, d'attaquer des forces de beaucouptrop suprieures aux leurs, a t l'objetde vives critiques.

Voici la liste des tus, blesss et man-quanta de notre rgimet :

Compagnie A, St. James Rifles.-Blessset manquants: caporal E. Gan-din, A. Thriot et E. Lambert;blesss prsenta : caporal J.Shexnayder, J. Dearoches, J.Brady, A. Donalson.

Comp. B, St. ILandry'e Volunteers.-Tu :lieutenant C. D. Bullard ; man-quants: sergent F. Duboardieun,M. Dilt.~E, LDurio, R. Desho-tel, I 1'. Gardine, H. Hidde,O. Moreau. A. B. Marks, E. D.Meche, M. Prudhomme, W.Scott, L.'Vanhille, F. Wartelle;blesrs prsents: C. Bellard, T.Dupleichain, W. Davis, 1. Go-deau, A. Guidry, L. Joubert,A. Lastrapes, G. ILstrapest M.Mabboux, B. 8. Mudd.

Comp. C, Natchitoches Rebels. - Tus :capitaine Wood, soldats J. Kile,N. Bache, A. Seyers; bless :lieutenant Cloutier, soldats A.Anty, J.H. Reid. J. Reid, J.H. Oliver, H. 0. Goodman, M.McLochlin, J.White, G. Gallien,C. Bachal, . L. Raid, J. Harri-

. so, M. Prooelle, W. Boy, E.eyen.

Comp. D, Hayes Champions. - Grive-ment bless: lieutenant D. Avery;manquants: 0. Cherry, T.Foley,W. Hotel, E. Kalive, J. Moony,J. Monet, McNolan, P. H. Sui-ter, L. btansbo, J. Wibon, T,Coleman, P. 8oigm, E. Deaut,J. Waklk; blesprsnt : er-grt J. Pia, caporaux T. How-

rd et T. Stabary, J. Bram,

a. amerman, M. Flstcber, J.Kimr.

Oomp.E, Chasl rade BtJaoquel--Tas:ergeCt E. Madry, Samel Lo-

rio; maquants: liaetenant E.Lebmof, Joeph Hayddel LoaMi, Charles Letulle; blM&pramts : sprgmt Camille Mb=noo, caporal A. Trpanier,sold T. H yel, P. P elanBd. Brad, C. Shexmayder, LoBurel, .Trouard, Jules Blan-chad.

omp. ,cadian Gmrds.-Ble-s : lien-t~ant O. Brosard; tous:es--r P. Martin, A. BroouardD. Brousard, O. Brausme, C.Cotter, P. 0onostAtln, A. Murr,J. CL MomiW, L O. Monimer,J. oGabey; manquant: T. H-bert; blers e4 Maquaats W.G. Botoer, 0. Bro &d, J.B

.DOprio.Coup. G.lUfoebe Oreohg-Sds: -

' po B.. A.chbe, V. Prb, E.]Boart A. Abdie, evro, J.Bkr&ea ; l ss : capt Gour-data, luatenat Gautbrs , a-p aut Thibodaux, K.oblch et

lsjold'at : P. Aaeoin, T.B -ki . D. BoiedneaW. Buh,,W. , olin,. J. Deloay, W.j F ( t, M. Imdet, E. Par, G.

Sf l•-a -ta :a'W.,White,J; A4o M. . kttie, P..Oaidy, .. H A.Bodk ,R aya AlOiSot,

Comp. H, Confetlerate Gnards.-Tu : ca-pitaine lluntington; manquants :1er sergent H. Newton. J. How-heu. P. Keighan, G. O'Keife, J.McGuire, L. McCoriick. J. Au-nan, J. Craisan, 11. King. A.Forgay, P. Hnghes, E. Keane,G. Mbeahan, C. McMillen. J.Newman, T. Aigle, J. Quinliam.M. IBurnsW.. ('Ondy, J. Crowley,P. Kenny, M. M.cC'y.

Comp. I, Orleans Cadets.-Blesss : capi-taine J. Colline, soldats: R. W.Young, T. C'unihmnn, A. I)inae,.1. Fuqua, W. Pierce; man-quanta : lieutenant Youug, ser-gent Fril, caporal Wat'on. A.Avril. A. Aiilerson. G. Browu, IP. Douley. W. ] I.aden.V. Shrei-ber. E. Travers, F. 1'. Upion.G. Watson.

Comp. K, Opielonsas Guards.--Tu : capi-taine Lastrap-s ; bless : lieute-nants llayes et l'rescott. capo-rol Daigle manqunnts : T. Uro-gner. A. Wills, M. lDrinier t C.Iogan.

Le brave lieutenant rel)oufa t blessfl'paule et lais tur le champ de ba-

taille. Sa perte et celles d'Eugne Landryet de Samuel Lorio ont jet un voile detristesse sur notre compagnie.

Tous nos officiers ont fait des prodigesde valeur. aL colonel et le lieutenant-colo-nel ont eu Jqurs chevaux bles4ss et renver-ss. Le colonel a reu une i•gre blessureau visage.

Le correspondant tait parti avec sonrgiment, mais, pris par la fivre et lerhume, il a t oblig de rebroua9r c he-min.

Le brave Rosas s'est distingu. I4orsquele porte-drapeau est tomb, il a pris saplace.

Clment Hbert a t$ nomm ler ser-gent, T. Bellow sergent, et F. Taesin ca-poral. T. a.

19 avriLNos blesss s'en vont aujourd'hui, et je

remets & P. Phelan une lettre pour vous.'Plus heureux que moi, il tait de la ftede Shiloh; mais j'aurai bientt occasionde prendre ma revanche, et d'tre en mmetemps acteur et narrateur. M. AdrienHaydel, qui est venu se promener a Co-rinth, repart ce soir.

La pluie n'a pas cess depuis avat-hiersoir, et if serait dsirer qu'elle migrAtpour la Louisian o ele fait dfaut. Lecamp est assez triste ; oeux de nos soldats

Smanquient ne sont pas revens, et ilsS. ars soe te amns prisonrnirs.Le bruit court que les Yankes .ont

abandonn la place; mais c'est '&uteux,car ils out enterr tous leurs morts et lesntres. Les chemins so:it impraticables,mAme pour un wagon vide. Il est arrivdo nouvelles troupes Corinth, hier etaujourd'hui. On dit que V an Dorn est kGrand Juction ivec 22,000 hommes.L'adjiudt Idouard Barthlemy a donnas dmission qui ••t acepte.

uBoei, Sherman, Crittenden et Wallaceout t tus du ct des fdraux.

Les soldts ysukees n traitent commede rais princes; on a trouv dans leursamips jambons, saiissoos, conserves de

toute sorte, amandes, citrons, &c. Ou m'adonn, pendant que j'tais malade, de lalimoade faite asve les citros yankees;

'est ur du papier .ysko que je vousdriS.V sr y v s ler diudw :osa nao,en oo tr; -. devise qFil est Mdled'imprimer sur papier, mais que le Suda'aoeeptera jamais.

Tous e1 ~ble dt econg illimrts, c'est -- dire qu'ils revisdrot quelorsqubis sarot rtabl. . M.

trr*-EAN-BAPTISTE

a olaronique locae de la paroissea' presqu rien enregistrer, ette

"it ; kl .dWu len ,nomtmeiat aserM etirea acnb les eamps qui nouas 1

ont pris une grande partie de la popu-lation et le journal est crit par noscorrespondants du Tennesee, de la:Virginie et du camp Lewis.

-Le volontaire de St-Jean-Baptiste,Patrick Phelan, est revenu mercredi,bord de l'Acadia. Il a cu le gras de

la jambe travers d'une bille la,bataille de Shiloh, miais :a bles-sure heureusemnt ne prdente aucundanger. Il dit que le 18e s'e-t particuilirement disting' danu lei niii:rn-:itdie la baonnette et a contribue pVur .aboune part la victoire.

.,hr-L'bb ],oglio!i, de Donald-on-- -tait i mardi bord J i Latrel

AUzl. Il revicut de la V ir.giieU, o iise propls', de reti:in,-r, upres avoirpass queliue temps d.a.s la lproiscAscension. Il dit que la l'.ii'i-uie putbraver tontes les armnes fcdcra!e.

-On demando au iinm 1.- Ir-i jr -girdl, aux liabitants '4: la Luoui.ainw,t-iUt le lieux plomub, ,'ri- l1riir tltuyaux et condits h:. d''iiag", &c.,dont ils peuvent dis.po.sr, pour le con-veStir en munitions de •'iuerre.

-La campagne est decidnment r-duite la portion coiigre; les pr-vts-marcliaux charge- l'ap;liuer la18i martiule ont rendu pr ;prs nullel'exportation de la farine, et uoiis som--mes la veille de ianiliiur litterale-ment de pain. .I serait a dc-irer <queles bienfaits de la li uartia;' - 't ten-dissent nos faroisscs, et ,;'i',.l:'. ue-scut aussi des prvG:--Imard.;ii ax, carla question des viares serait d'i rc.asortde cette nouvelle niagi.tr:iture.

.- La cuisine de M. Johli Ketine aril feu jeudi, par suite de Iimnpru-ence d'une ngresse. M. Ketine a

perdu dans cet accident deux barils defarine, cent livres de viande, de lagraisse et diverses autres provisions.L'incendie, grice nux prompts secoursapports par les voi.ins, ne s'est iastendu au-del de cctte cui.inc.

-Deux selles ont t voles samedidernier, l'une M1. Ursin Laurent,l'autre M. Justin BIecnel ; os ngresvoudraient-ils monter une coimp-ignie deeavalerie ?

rT-JACQUES

La tirage de la loterie aura lieumardi, 22 avril, l'Arsenal des Chas-

unrs de St-Jacques.;. -.-- a,_ I rl . liiL a Oi." m....- *soir les blesses du 18e, rsidcuti de 1;paroi~e St-Jacques, avec le capitLincJ..A. Druilhet, mnomeutaunent encong.

S-On nous apprend un intressantincident de la bataille d Sliiloh.

Lorsque le co'ouel Pre-ton l'on'l,agissant en qualit de brigadier-gnral,donna l'ordre au 18e d'attaiuer la bat-terie ennemie qui dcima ecs rang:,le capitaine Druilhet et douzze hommnesde su compagnie fjrent euvoye- enclaircurs pour reconiiaiirc la position.Le brave officier .e glissa dans le boisavec ses soldats et, arriv la lisi-cdu fourr, tomba au milieu de l'ennemi.Ce n'est qu' une certaine bimilitudad'uniforme que les volontaires de St-Jacquesdurent de n'tre pas faits pri-sonniers. Le capitaine Druilbet, ayantreconnu que la batterie tait dfenduepar trois rgiments, retourna non sanspeine sur 'ses pas et revint rendre.ompte ses cbefs de la reconnaissanceq ol avait Site. Le colonel Mouton etle fteutenant-coloBel Roman, soucieuxdu destin do la bataille et de la vie deleurs hommes, demandrent au colonelPond s'il n'y avait acaune quivoquedans l'ordre transmis au 18q. Le colo-nel ayant rpondu que tel tait l'ordreforael de Beauregard, le 18e s'lanageourageusemeut en avant. C'est l quele beau rsgiuont louiirtnais a le plus

scuffert. On verra ailleurs la trouo quefil le feu de l'ennemi dans la conmpa-gsie des Croles de Lafourche qui setiouvait au centre. La compagnieIruilhet, place l'extrme gauche,fit l'nue des moins maltraites. Le I-eiavint" trois fois la charg.' et fit desirodiges d1• valeur. Le notibre de sesnorts et blesss tmoigne de la partqu'il a prise la victoire ild Shiloh.

-Nonii apprenons que le lieutenant-:olonel Rionii:n idmande dle. recruespour rcnillir 1Ls vides faits dans lesrints du 1i par la bataille de Shilolh."e, une Io,, <oisona pur leu

hlnaines a•s <d l' 3 5 ans, quitiiiniie t snci le (',iIp le la loi .', cons-e'ilionl. I)an- le IS'e, ils soiuiit en fa-

ill il, .t i -t i, i 'tio;in lro t i, n corpsqe-ere t ipri Iv, Ql'ils ri>onlduntdluc a l'appil d:i litutcnant-co'"i.elIiluan.

-M . (;eor, ' Moore, cet excellentpatriote, qui a <d.tjii :iit fa it pourI'org:ii-'ition ,l.' I'lisii'srs et des Ca-rabiniers de St-Jacques. a dernoire-ment relis nu Dr. J. P. Bingay lasumme de 83 00 pour tre envoye aucapitaine J.-A. I1ru;lhct.

Nous avons sous les yeux la lettredu capitaine Priiilhct, nccusant reep-tiou de cette sonuue qui est arrive onne peut plus propos; il exprimechaudemeut sa rccoiniaissance et cellede toute sa compignie pour leur gn-reux co-paroissien G;. loorp.

(.liess.ger.)-Dimanche dernier, dani le 4e dis-

trict de enotre paroisse, ni cetfint delmme veuve Victor Perrin, g d'envi-

ron huit ans, s'est noy, en pchantsur le bord du fleuve. Son corps n'a etretrouv que le lendotmin. (Idem.)

-VI jeune lve du collge Jeffer-son, fils de Mme veuve Ilumphreys, esttomb de cheval la semaine darnire,et a eu le bras eass dans cette chute.L'tat du malade n'inspire acunoecraiii:e.

G•nra1 A. II. Gladdet,.-lc g.nral A. Il. ;I Gldden, mort le 12 avril, jCfrintli, la suite de la blessure

qu'il avait reue la bataille de Shiloh,tait un vtran de la guerre du Mexi-que. Il avait lev Four cette guerre,dans la Caroliine du Sud, une bellecompagnie qui fut reunie au PalnettoRegiiment. G laddun fut nomme d'abordmajor du rgiment, puis promu augrade de ce!oncl aprs la bataille dele.t--. .% , - d th lwc & iWa tr o uU LOuctI

Butler et le lieutenant-eolonel Diekin-son. Le rgiment fat attach la divi.sion Quitman. (;alden f it dngereu--cu;:(,lt L!e'se it I'asanut de Bcitn Gate.A la fin de la guerre, 1 se fixa laNouvc!i'-Ori:ii s et s'y livra au coni-mnvrce. Lorsqiu- sS dcsyina le Iouve-ment sdes-ionite, il y prit ine partac!ive, f t nonimn prsident de la So-ci: des I)roits. du Sud, puis illgu.d4 la N,;,:celI.-O(lans la Conveutiond ':Est .\n i comiin'nicenntdela guerre,il leva n iio umpiiiie e i voloutairesqu'il dut quitter iour accepter le grade,o cou!oi-l (, l'Infanterie de la Loui.ianue. I' fi't envoy Pensaeole, o il

servit sins I.o ordres de Bragg. enqualit d'1r Ligadier-gnral. Il com.battait. le 6, dans la division Hardee,lorsqu'il eut le bras broy prs de'l'paule. L'nmpntation du bras a tfaite par le Dr. Choppin, mais inutile-nent. Le gndral Gladden a succomb1 12 Corinth.

Presse leuislanalse.-L'Hon. 1H.Weightman remplace temporairementai Drapeau notre brave ami E. Su-pervieUe, qui vieut de partir pour lagperre.

-Le bureau et l'imprimerio dol' stafette du Sud ont t transfrsua No. 122 de la rue de Chartres,N'avelle-Orlans.

.-

-M. Abijah Bailey, l'un des di-teurs de l'Echo de Lafat/ette, est mortle 2 avril, Vernillonilllle, g de 27ans. La publication do l'Echo serra con-tinue par son associ, M. ErasteMouton.

Bureau de Poste de Bonnet Carr

LISTE DES LETTRESrestant d ce bureau le 31 mars 1G62.

!I,.viur, (l'o(r•e. li-inu', Jean, Mmoe.Brown, IE nnri1. [?] I s 'itl ii , Ulysse.Cavelivr. Vitiurge. Trih.h,, OvIde.'heiut. Aliathe. Vicknair, Eva. MIlle.

Co.nein:, Ch'llls.

Le postmasitr nussitoni prie respiectia.t-siFllnit Ile pPrsMonnies i ui doivrent sn iin-retail de vouloir bien ritle r avoc l i. aittelieninqu'il doit lui-liniie rendre >ni>t pr<u!el:ii-neinent de sa gesttin I'adiniitiitration teripostes.

LO) M.AD;RE:t. . MP.

AVIS Al' PIBLIC

Le onulimign inforinn respectnieunPlneCntma clieutle que lud aff.lir~s ,e traitant ri-gonreusement nu conip'ttant avive lIs mar-chands en gros de la Nouvel l Orlitns. ilest oblig de oe conformer la loi qui laiest faite et de suspenlre lui-immiii iiioimeii-tanment tout er4dit. Il es rl,.re que li py-cesrite qu'il subit du vendre ciomnme il ntiii-te, c'et.-dirc au cominiptint, srrai tacilcniientcomprise des personn-s qui ont bien voulujuisu'i cejour l'lhonorer de leur batroinae.

LOUIS EYMA .

St J-aqu•s, 12 avril lt.;.2f

STATE OF IO)UIIANA.Fe.rth Jmdicial District Court.

PARISH OF ST. JOHN THE BAPTIST.

Surcessio #~t late Autoine.Ito Char-bonuet.

To all whom it may concern:Whereas Adolphe Boudousqgui., of the

Parish of St. John the Baptist, has filed inthis Court, on the 31st March lf;2, a finalacconnt and tableau of his administrationof the above succession, praying for thehouologation of the same;

Public notice is hebeby given to all whomit may concern,to show cause, if any theyhave, by writingto the undersigned clerk,within thirty days from the date and firstpublication hereof, why said final accountof administration should nit be approvedand homologated and the said administratorauthorized to pay the debts of said succes-ion in accordance therewith.

SIn faith whereof I have hereuntot my oficial signature and the

sea of the Parish of St. John the Baptist,on this 4th day of April 1862.

BUMA TREPAGNIEB,Clerk.

SatUl

Cour du uaMame litrictjudiciaire.PARO ISE ST-J EA -APTISTE.

Succession de feu Antoine-Lo Charbonnet.

A tous ceux que rela peult intresser :Attendu qti'Adplie Boutuilqiiii, de la

paroisse StJ.an-Haptiste, administratiirde la susdite n•cceaiion, a enregistr enrette Cour. le 31 mars 1-62, un coupte'final et un tableau de so, administrationde ladite succession, demandant l'hoiimeloSgation d'icelui ;

Avis public est <n constiquence doinu pF:rces prsentes t tontest leiperionines y intere'-ses, d'avoir dduire par crit, au bure•,:udu areflMer soussign, dans les trente joursqui suivront la date et prremiire publicationdu prsent avi. les raisons pour liitluellesledit compte final d'administration ne se-rait point approuv et ledit administrateurSautoris payer les dettes de ladite succes-sion conformment ce compte.M Eo foi de quoi j'ai appos auxU prseutes ma signature offelelle etle sceau de ladite Cour, laaroiue Saint.Jean-Baptiste, ce 4 avril 18T.

NUMA TRPAGNIER.Grelier.

L'ESTAFETTE DU SUDJOURNAL CW SOIR

Publi les seedui ajeudl,d la NileOrliatsd diUt Aeres P. U.

EMILE LevRAUC, rdacteur.Bureaux : DBite i la poste !

12i, ru de ChartreW . | No. ,sO.ABOMKRMENT :

S0 numros, St.-40 num., FI.-O namu., (3.

On s'abonne l'Esifarat, das le bu.Sreauz de MeYoucab et de L'Asmt-Conreur

POLICE J1URYPARISH OF ST. JOHN TilE IAPTIST.

Sitting of the 12th March 1861@

On this tweltfh day of March eighteenhundred and sixty two, the Police Jury ofthis Parish met at the Court House, at 10o'clock A. . r

Members present : Meosrs. P. A. Beencl,president P.-B. M:arillion, 1). llaydel, J.A. St-Martin, E. Montz, Louis Tr"gre and C.Chauff.

Absent : L.-A. Ketten, E. Chenet, E. IM-ricq and M. Ptrillonx.

The clerk being absent, on motion of Mr.1). Handel. Mr. Ernest Perret was appointeddlork Ipr term.

The clerk reads the petition of twelve freeholders pirnyin that the Jury be convened to

pass measures for the relief of volunteers.On moition of Mr. A.

B oudousiquid, the

fllowing resolutions were unanimouslyadopted, to wit :

It. That the .sum "f filteen thousand dol- ilars he and the sum is hereby appropriatedfor the relief of the vlunteers of this Parishand their families ; a

2?, That the eon ttee of relief appointed !nnder a reachstion Ff the t1 September 1P61he and the same is hereby .empowered toissue ito the forete•oi g amount, and also to theamonut of scth portion of the appropriationof ten thousand dollars made by said resol. id

ution, as ihas not yet been exponded, bondsor notes of the Pnrish fir five, twenty fiveand fifty cents,.and for one, three and fivedollars. or for such other higher denomin-ation as they shall deem propr r;

:ld. That the five dollars notes and thoseunder shall be made payable a year afterdate, without interest. and those of a higherdenomination two and three years after date,and I,earinr interest at the rate of eight percent per annuem.

4th. That they shall le made payable tohearer and shall be si•tned by the presidentof the Police Jury and I, the parish treasurer.

5th. That the commnittee of relief ,beauthorized to have the notes printed at theexpenses of the Parish.

6th. That the committee shall dispose ofthe same in the manner proscribed in theaforesaid resolution of the 2It SeptemberlC6l, which remains in full force and effect so,.tar as not conflictinewith this.

7th. That a special tax of the same amountas the Ftate tax be levied for each of the years1863, 1864 and 1865, on all kids of taxableproperty, professions and trades, for the pay-m ent ot these bonds or notes, which tax shallhe collected annually and at the same termas the ordinary tax.

On motion of Mr. D. Haydel, the follow-ing resolution was also unanimously adopted:

That in all caes where a volunteer ofthis Pariah will die during his service to theState or Confederate States, or will be disabl-ed by wounds, the Parish shall continre tohis wife and oblldren the penslone they arenow allowed, antil they shall have beenotherwise provided for by the State or theConfederate States.

On motion, thejury adjourned sine die.

[Signed) . P.-A. BECNEL, president.E. Panz•r,olerk pro tens.

Memsrlm

EMILE LEGENDRE

.xecrant dans les paroisses Saint-Charles, SaintJean-Baptiste, SaintJaoqueAscension et Assomption.

Itavla

GRAND BAZAR DE IA COTE,JACQUES AUBERT & JEAR-BAPTISTE CAIRE

Successeurs e J.-L. AYUBEAT--- ^-.-o

La Maison AUBERT & CAIRE, qui n'a pargn suoen effort pour coutionetmriter le patronage des habitants de la Cte, au milie de la erie que travere le

pays, remercie sa nombrense et fidle clientle, et est heureuse d'anmouor qu'elle est& mme de rpondre i toutes les commandes dont on voodr b4a ilhoorer.La solidit de ses relations commerciales lui permet de mtiahire k toutes les exi-

gences de la situation et de livrer aux prix de > Novelle•-Olas les nombreuxarticles de son stock renouvel a'de plus grands sacriaes na s assi dfq•emmetique par le pss.

Des ateliers de tailleurs et cordonniers demeureroit toujours attachesla maison, et rempliront avec conscience et promptitude les nusmandes que le publkcvoudra bien adresser aux soussigns.

Les deux rives du leuve serontdesservies, dans la parolsse St-Jean-Baptiste etiet,paroises voisines, par des charrettes, sous la direction de M. Caire, l'un des propri.taires, pour la rive droite, et de M. Teissier, galement intress dans la maison, poorla rivegluche.

JcsiU AlJBE'RT--~iUsBaptt te CIHIRE8tWJn-Bapfltie, minii 118I.

.......

,-

JURI DE POLI"'!rAROISSE SAINT-JEAN-i1 7"

Sance du 12 mars 1'

Aujoturdi'hni .e dl.u ii i bhuitceiit Htiixi•ilntc.teu, iur <'nil on 'tlusilent, l, juri ilde I' ic' io . -, - nroi' ms'est runi la Miairoi it ('. . h1 i

res du maitin.Memlbreos prsents : MM. t' Lnei.e

pr iIdenit; P. -I. Marni lli,o . 1 Il ty't .1A. St Martin, A. Itol(n< uli- - 1.. 1 . I :,tLouis 'ITrr et C. (.Ciitiuf.

Aisents : MXM. ,. ('hl' t. \. 1.'ev.'Marcellin Pl'rilloux .t ie.. M- i.

En lal'lsciir i' n grtilivr. tt ' ' rotie'n le

M . D. Ilavilel, M. lE.Vc.,t 1'.i: t .t - ,. tgreffier pi, tem.

Leoture est fiti, par le ngr -'l' l I-' uplition d<e dons ii nesii-tcar.ie. I.-iiitnidan r.'convocation du juri dl:lle i t'1 rl ' i

des menuures pour venir nit ( t irsu '1loafilre..--ur nmotiotn de M. A.I Imd... , ' ,,lttion s•r ivii iitc l e t l';.1iptt ' 'i' iii-1. (Qii i iiiiiiint l 1e d iit- i lii't -• iiiuiitrts

soit et dlein'iirealliui>e pour 'lnican so pu'rdes vololntairc tl ci tirte pi r-%t ' * '' i '* lrfaiimill ;

2. Quti Io enconit d- tc(ieol . iiirnme parUiiiu rduslitioln du -2 sI |eli tri'Vtu : 4<oit .et

dli.nieure naiitorire niin'ttrr II.4<qu sa coin nrrencei de >vetto nllic.ntiion 1i ittl i jusqtiironcurrence de lin portioni Ino dpt.int'e ldeeille de dix tiillo ii;iastretr ': i lpia ladiiter.,olution, des IIuI tn ol hlIle 'tle la p iaroliir<le cinq. viii t-e<inii ', c'iliit|i ltel .'m t., et iloSunle, trnii et cinq iiistres, et dl trlloee aufrspli lifrte- dliinoiiiiiuitionis q<ju it uera couveiinbles ;:3. Que loe bons dle cinq pinstri s j: ti '•

sons srontiit payanlln tii i t oun Isir l dats,anuit int4r'ts, et c.tiixa nu lAd dst uxo*t

trois niiis, et porteront intdrr 4a ralonp de[huit 'iour cent l'an <le leurs dates

4. L'te bons seront fanits pit bles au perteur et seront siiitis pnr le Irsuldent duj t. ide police et par le trtsonrier <• l pareloes

5(. ( 1i le cmiit de secours 1 auatorviles faire inmpriinr nut f'rais d la I•uia :

S. Que le comit devra dispiewr Te ebouioun billets comme il est dit lasadite rsohttion du 2 septembre 1t,, laquelle dwoua•teen pleine vigueur en tant qu'elli n et pacontraire la prwnte ;

7. Qu'tunee taxi pu>iale 'j*al o kellrl'Etat (dio 16 do 1 pour 100) .Ioi ftre pritn.-. .pour chancne des annes iSt3. 1-44 et LtE5,sur toutes les proprits, prof•tlioms jt 2nrtiers pour rpondre au paieiniel de rti bon,laquello devra tre collecte chaique annic <'ton mmne temps que la taxe ,rdnla. re

sur motion de M. D. linyd.'i, In rni'.luslttosuivante cet aaisi ndoptes uli.orn:,it,

Que dans tous les cas oi tn .',t oritiij deSla paroisse mourrau servie d.,'l'aI'.at ou desEtats Confdddrds, ou recevrr di, tIle• ursqui le rendront invalide, la pi>r.ia' conti-nuera 1 payer ea femme et i -s iitl:,f' laIpension qui leur est maintenaiit a un'd. etoela jusqu' ce que l'Etat on le. Etits('onif-Sdrs aient autrement pour ma a '.ar nu! sis-tance.

Sur motion, lejuri s'est ajo' 'i ianen dur

[Sigul P.-A: IICNiL, '. '<l,rT. tE. PlHIti, grether protesm.

f'marim

Lb ~1J.RR "w$i (WENV1WINJftlu DL&t4 'ii L

I.r

Usime. jiuiqu'~ 1.

-4..'' ~gB14~1

Sprtd eio ' promigwesie wen4t .esi

' ai t wbiewit qte la rnbe a at de. paru.'itI, et celsa t vrai sias ao qai est dgalemnt vrai,

Sqea je mall~4 eafc efaste eoe t ausi des amis.

Iqwette vivanmdire, nagure encore sdounae i I'ivro-gaMriu b*eat, criant, Jorant du mitia au soir: ellUen-'.mWaie soe chemin une orpheline. La piti, %quie

I-14Wetl•uIo••U aJLr de.aI femme, vibr'e -ui~b6 :loipodhe Ieu iiWg s-es ifIe•••si, -g elle lui fait le sacrifce de ses pasioM, et'est l vrita blv• siu ortain d'one saitu pro-

foode et vivae.Oliimalbua fortaae, miuie, seiitude, proltariat,,im d 1I'luaanu , *que de grandeur, que de dignit,

que de ddvofetajt sbu1, que oP%*Qee s'ave s8tso Q deieteoIgfr Iabbertel s

fu ot urtrf~abl et ^MkT^ blalibutl 6te1WD

'T ' 3

neBfgibepHir lrappatit la porte de

Mle i di Ur S* t s S ro asleeM-gges

eaM t 0 sr tit diroto q

"aIMsr ftJ.ei

-Mille bombes! s'exclama pcheur, et moi qui luiamenais sa unicel

-Sa nice?... Je ne Coabasis *s de nice Mlle S***.-Possible, monsieur, mais mai j'en cohnais aue.-Permettez, monsieur, oela est tellement importaat

dans la circonstance actuellel que je vous prie de m'ex-ouser si j'insiste sua ce sujet. Oodnaisseezvous rellementune nice de Mlle S***, et paIcons6quent une fille deson frre tu en Russie?

-Mais certainement, monaiae puisqu'elle est l-adalh6tel. .

-Vous pouvez fournir les pe>ves do son identit6-Identit!... Qu'et-e qe q uert que cela?-Pouvez-vous prouver que la eune fille dont vous par-

lez soit rellement fillede M. *, mort colonel aux chas-eours de l'ex-garde?

-Comment, si je puis le fa1t_.. pujsque J'ai tous lespapi- de famille de M. S+l*, on brave et digne oolo

nelp sque je possde as cr que ea pauvre felasem'a donne en mouraut I XoUo.

S-Eh bien, mousieur, sl to tle que vous dites est bienexact...

-la douteries.vonust r vivement paheur, etposent la mu tu sur l'4pa • k e.

LI petit bomme tuesslfis"Pas moi, momirt, ;l mais la jeutice vent

du pr ve.-*-Puisquej* v dleqU ' ces preuve... AoMla,

psez ontr e adre de bien on de malau sujet de Mille i

-Mlle -l8w, m•asieu - kriti a d'une fortune4. lassAwsx mi!liond ii aotaire is reredssat da*

SsleMUtesst mbeb i.

esOlie. r leltotaire epi se

rs.. feri mm. thl- I

*tr r

-Eh bien, qu'est-ce que cela ferait? demanda Pcheur,beauooup plus fort sur le maniement du sabre que suneles discussions de droit civil.

-0ela ferait que Mlle Se , la jeune, serait ruine,-Ruine... Ahl je voudrais bien voir a? mon petit

monsieur.-Alors, si vous ne voulez pas le voir, hbtee-vous de ga-

gner les Echelles, prsentez la filledu colonel i Mlle S41*et mettes toutes oes aflire. en ordre. Si mademoiselle a be-soin d* mon ministre, qu'ellel.'orive un mot et je seraistout sadlspooit!qn.S-Votre conseil me pflait ste, j'y adhre. Allons,

merci, monaieur. Diable d liara tout de mme qui m'afait vous renconitrerl " t l lieutenant crasa dans salarge main les dl4gts minces et desscbhdu pauvre uo-taire qui pgousa un lger cri de douleur.'

Pcheatbourat i la ctiabre de Marie. Il tait fou dejoie.

" Marie! Marie, s'cra-t-il en entrant, vous tes riche,vous tee millionnaire., Allons, en route, vite... votretante poait vous ruiner... Dieua les beaux chevaux quevous allq'avoirl... Fmballezl... emballezl... ou plutbt,non! n'emballes rient... lous "

Marie considrait attentivement le lieutenant et sem-blait se demander s'i avait perdu la tte. Elle me compre-nait rien & cette brusque exaltation de son guide.

" Quand je vou dis que vous 6ts millionnaire, rptaPchenit A moins que votre tante ne croque tout lemagot.

--%De grice, mon ami, ites-vous fou? demanda Marie/-Not, pardieu pas! r-Alors, expliquez-vous franchement." /Pdcheu rapporta le plus fidlement qu'il put son en-

treoe aveo.le vieux notaire et conclut sa narration parl'pintbabts pressante de faire les malles et de gagner

Marie tait deveone peusive, rveue... an nuage detissM voilait soa frott; elle saet immobile sur soao map, la teenchde s• r la po(trine et les yeux fixaM s parquet. .r . ' . " - ':

M le , dto belle? reprit le li-.110P mas bqui 4oit faie tam-

aU, a s so , set ou

loauei rkoit lgrement, poi, d'une voi; trifte:Q"Q j'auri ais am, mon digne ami, devenir riche pour

rpandre sur quelques personnes les bienfaie de l'ai-"sancel... Mais, hlast votre histoire de millions est impou.sible. Mes pressentiment one me trompent jamais. lEbien, je saeis sre de ne pas russir dans cette afair,etmon coeur seul vi rdoompeueera de votre d6rowrmeak

(A continwuer. . a Du xoxnrm.

-- ~----~-------^"^AlU -DITd CTI S LA D POES LA !! +.

S Eh quoi vous dite que la lyreA I'tat n'apporte aucen bien?Votre ceil, dans celi qu'elle inepire,~oe voit pa an bon citoycn ?Et qui donc, I l'here o notre &meILan.it dans son propre abandon,En eUranime la fitamme

M de 'aiguillon ?

#Wmr d'avance en notre muin iSA quelle voix,quand dans la ville,S ' Ai omle ardent des lMetion,SMait Ia diomotcirle, * e,Se temprent lt passions ?

Et qasad,dAm a XprofoSL'honauB, aeimme- dauA besoia qu'me vlt rpondeAux ragutr soupIrsdo son caer;Qui, pour lal hire oublier l'bew.Invsqte 'humoilealx sou i' .fs,Et, poar ver a daoef,La peuple dosge isli oe wM

uni tue *Ob. . frivole'. * 9.

.-p