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SOMMAIRE

Témoignage LA VISION COMMUNE

Dossier PROFESSION ? MERE AU FOYER

Evangélisation DES AMES A SAUVER

PAS DES CIBLES ! Lettre ouverte

L’ALIBI «ARTISTIQUE »

L’épi

UNE LUMIERE SUR L’AVENIR Voici un des côtés merveilleux de la Bible : c'est un livre prophétique, un livre qui éclaire l'avenir. Combien avons-nous besoin d'une telle lumière ! Que de sujets de s'inquiéter : les guerres, l'immoralité, la violence, les famines !... Où allons-nous ? Eh bien, le lecteur de la Bible n'est pas surpris : il sait que ces choses sont annoncées. L'homme sans Dieu va s'enfonçant dans de grandes difficultés jusqu'à ce que Dieu intervienne en jugeant ce monde ; sa colère est actuellement comme suspendue, il attend que beaucoup de naufragés de la vie saisissent la bouée de sauvetage qu'il leur tend : le salut par la foi au Seigneur Jésus. La Bible avait prédit avec de nombreux détails, et plusieurs siècles à l'avance, la venue de Jésus-Christ, sa mort et sa résurrection. Maintenant elle annonce qu'il va juger ce monde : celui qui a été méprisé, crucifié reviendra en vainqueur avec l'autorité du Juge suprême. En attendant ce jour, il offre sa grâce et sa protection à ceux qui se confient en lui. (EXTRAIT DE : « Cette lettre est pour vous ! » Bibles et Publications Chrétiennes.)

JOURNAL D’INFORMATION ET D’EDIFICATION DE L’EGLISE DE RUMINGHEM

Eglise évangélique - Route d’Audruicq - 62370 - Ruminghem

Bimestriel Mars et avril 2005 1ère année N°4 Prix : 1,00 €

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RUMINGHEM Prière : Mercredi .................. 19 h 30 Culte : Dimanche ................ 10 h 00 Evangélisation : Dernier dimanche .... 15 h 00 Etude biblique : 3ème mercredi ........... 19 h 30 Jeûne et prière : 3ème semaine .... tte la journée Prière (enfants) : 1er jeudi ..................... 9 h 30 Intercession : 3ème vendredi ........... 20 h 00 PERMANENCE Tous les mercredis : ........... de 10 h 00 à 12 h 00

(Sur rendez-vous – Tél : 03 21 82 77 02)

ARQUES Cellule : 2ème et 4ème mardi . 19 h 30 GRAVELINES Cellule : 2ème et 4ème vendr. . 19 h 30 Groupe des ados : .................... de 12 à 16 ans Groupe des jeunes : ................à partir de 16 ans

Siège social 107, rue du Rivage 62370 Ruminghem 03 21 82 77 02 – Télécopie : 03 21 82 25 10

Président : .............................. Guy George Vice-Président : .........Pierre-Yves Lequeux Trésorier : ...................Marie-Paule George Secrétaire : .................. Jean-Marc Dewaele

DE GUY GEORGE

AVOIR LE REGARD DE JESUS

Regardez, dit Jésus : « La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. » Matthieu 9. 37 et 38 Jésus, d’un seul regard, a vu toute la souffrance enfouie dans le cœur d’une femme rencontrée au bord d’un puits. En croisant le regard de Jésus qui pénètre au fond de son âme, la Samaritaine ressent son immense compassion. Personne ne l’avait regardée de cette manière jusqu'à ce jour. L’espoir, pour elle, va alors naître. Les paroles de Jésus brûlent en son cœur. Elle laisse là sa cruche, prête à commencer une vie nouvelle. De notre côté, quel regard portons-nous sur notre prochain ? Avons-nous le temps de voir toute la détresse, l’angoisse, la souffrance d’un monde en mal de vivre ? Ce monde, de son côté, peut-il voir dans nos yeux tout ce qu’il aurait pu voir dans les yeux de Jésus ? Que nos paroles remettent, sur le chemin, les blessés de la vie.

JOURNAL INTERNE DE L’EGLISE DE RUMINGHEM

Tél. 03 21 82 77 02 - Fax : 03 21 82 25 10 http://www.eglise-ruminghem.net

Bimestriel - IPNS N°4 – mars et avril 2005

SORTIE DU PROCHAIN NUMERO 8 MAI 2005

Publication Christian Navarro

Rédaction Guy George

Bernadette Lequeux Anne Méquinion Bruno Robitaille

Pierre-Yves Lequeux Marc Paton

Documentation Jean-Marc Dewaele

Rubriques Chant – verset – Jeu Sara Ranson

« Nous implorons la miséricorde de Dieu, non afin qu’il nous laisse en paix dans nos vices, mais afin qu’il nous en délivre. »

Blaise Pascal

"Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé."

Romains 10. 9

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LE MONASTERE DU SINAÏ

Cela se passe en 1844. Une caravane avance à travers les dunes de sable et les buissons d’épines. Les guides, deux Arabes, sont fortement armés car les tribus de bédouins sont en guerre les unes contre les autres. Un Européen, à cheval, les suit de près. C’est le comte de Tischendorf, de Leipzig. Cherche-t-il l’aventure dans ce désert plein de dangers qu’est la péninsule du Sinaï ? Il est parti d’Egypte avec sa caravane, car on lui a dit qu’il trouverait, là, de très vieux manuscrits de la Bible. On disposait déjà de centaines de manuscrits du Nouveau Testament, quelques-uns d’entre eux dataient du quatrième siècle après Jésus-Christ. Tischendorf les avait tous examinés, mais il recherchait un manuscrit plus ancien, plus proche encore des textes écrits par les apôtres.

Il parvint finalement au couvent et fut hissé dans une corbeille jusqu’à l’entrée, placée très haut pour empêcher les indésirables d’y accéder. Pendant des semaines, il travailla sans trouver ce qui l’intéressait. Avait-il donc fait ce long voyage en vain ? Et voici que, peu avant son départ, il découvrit, dans une corbeille à papier, quelques parchemins magnifiquement écrits ; une copie très ancienne du Nouveau Testament. Les documents étaient là, prêts à être la proie des flammes, mais Dieu qui a la haute main sur tout, permit qu’un savant arrive juste à temps pour rendre les moines attentifs à la valeur des parchemins et empêcher ainsi leur destruction. Toutefois, lorsque Tischendorf parla de les acquérir, ils s’étaient ressaisis et ne lui en cédèrent qu’une faible partie. Il dut organiser deux autres expéditions. La première ne lui permit de retrouver que quelques versets de la Genèse, mais, lors d’une dernière visite au couvent quinze ans plus tard, Tischendorf découvrit, dans une cellule, le restant de ce texte composé de 346 pages. Il put emporter le tout. On a donné à ce manuscrit le nom de : Codex Sinaïticus, puisque c’est au Sinaï qu’il a été découvert (On appelle « Codex » des parchemins reliés en grandes pages rectangulaires comme un livre). Il est aujourd’hui encore conservé à Londres, au British Museum.

Extrait de « Cette lettre est pour vous » Bibles et Publications chrétiennes

En FRANCE

15euros permettent a un couple d aller

au cinema 1 soir.

LE COUPLE SE DISTRAIT !

COMBIEN D’HEURES ?

La Bible contient environ :

3.000.000 de lettres 31.000 versets

1.189 chapitres.

Il faut près de : 38 heures pour lire l’Ancien Testament 11 heures pour le Nouveau Testament.

Donc, 49 heures sont nécessaires pour lire la Bible entière.

Pour lire la Bible à haute-voix, à une vitesse normale, il faut environ :

70 heures.

En lisant quatre chapitres chaque jour, on peut facilement lire la Bible entière en un an. Pourquoi donner tous ces chiffres ? Pour vous montrer qu’un trésor est à votre portée. Combien d’heures n’employons-nous pas à des activités futiles ? Et nous négligerions d’en réserver quelques-unes pour prendre connaissance du Livre des livres ?

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de Dominique Mégard

UNE VISION COMMUNE

« Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction. »

(Antoine de Saint-Exupéry)

Comme le dit l’auteur du « Petit Prince », j’avoue que lorsque Nadine et moi nous nous sommes rencontrés en 1982, nous ne savions pas vraiment dans quelle direction regarder. Nous vivions l’un pour l’autre mais sans véritable plan de vie et sans vision commune. En 1990, nous vivons à Londres. Après huit ans de vie commune, nous avons trois enfants de plus. Juste après la naissance de Camille, notre plus jeune fille, Nadine passe quelques semaines chez sa sœur et son beau-frère qui est pasteur près de Nantes. Elle y rencontre Jésus et revient transformée. Elle n’ose pas trop en parler et je ne comprends pas vraiment ce qui se passe. Une certaine jalousie s’empare de moi. Lors de la veillée de Noël qui suit, Adrien, notre fils aîné, et une de ses cousines, désireux d’assister à la messe de minuit, découvrent Christ Church, l’église anglicane du quartier. Ils en reviennent enchantés et nous encouragent à y aller. Nous passons trois ans dans

cette formidable communauté. C’est là qu’en 1992, après un service du dimanche soir, je donne mon cœur à Jésus. C’est également au cours de notre séjour à Londres que notre couple reçoit sa première prophétie : « Nous serons des témoins, des exemples. » J’avoue qu’à cette époque je ne comprends pas vraiment ce que cela veut dire. L’année suivante, malheureusement, nous devons rentrer en France et nous redevenons comme des orphelins. Sans succès, nous cherchons dans diverses églises de la région la communion fraternelle à laquelle nous étions si attachés. C’est alors que Nadine, accompagnée du pasteur de Christ Church venu passer quelques jours avec nous, rencontre Guy George, le pasteur de Ruminghem au marché d’Audruicq. Le dimanche suivant, elle se précipite aussitôt à l’église. Comme pour le grain de blé tombé dans le mauvais sol, je m’étais déjà détourné du droit chemin. J’essaie quelquefois d’assister aux cultes, mais je n’arrive pas à m’adapter aux manifestations « charismatiques » de l’assemblée, et ma foi est débordée par les choses de ce monde. Notre fils Nicolas se donne à Jésus et prend son baptême. Charlotte fait de même, et ainsi, chaque dimanche matin, je me retrouve seul à la maison.

(suite page 6)

L’ALIBI « ARTISTIQUE » Notre responsabilité de citoyens et de parents est de manifester notre indignation !

Pour la bonne compréhension de notre propos, nous vous invitons à prendre connaissance de l’article suivant : (Extraits de : « La justice, l’art et l’obscénité » de Ruwen Ogien Philosophe, directeur de recherche au CNRS - Le Monde du 29/01/2005)

« En 2005, en France, (…) on risque encore d'être emprisonné pour "obscénité ". Telle est du moins la mésaventure qui risque d'arriver à l'artiste néerlandaise Kiki Lamers et à son ex-mari Louis Thijssen, si la Cour d'Appel de Riom ne revient pas, le 2 février, sur la décision du tribunal (…) qui les a condamnés, en août 2004, à huit mois de prison ferme et à 5 000 euros d'amende, la première pour corruption de mineurs de moins de quinze ans et le second pour recel et complicité de corruption. Quelles étaient les motivations de cette décision ? Pour

ce qui concerne Kiki Lamers, elle avait confié à un photographe professionnel d'une localité de l'Allier six pellicules à développer. Ce photographe avait informé les gendarmes (…) que, pour cinq d'entre elles, il s'agissait de prises de vues d'enfants nus. Le tribunal a estimé que l'artiste néerlandaise les avait photographiés dans des positions "provoquées, suggestives, lascives ou obscènes", ce "qui ne pouvait que les inciter à l'immoralité" (Le Monde du 7 janvier 2005).

(Suite page 9)

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En FRANCE

15euros permettent a un couple d acheter deux pizzas pour...

1 repas.

LE COUPLE SE NOURRIT !

PROFESSION ? MERE AU FOYER

Un rôle essentiel

(Peinture d’Abraham Assuied) Cela fait bien longtemps que j’ai ces idées

dans la tête, mais pour diverses raisons, j’ai hésité à vous en faire part. Je ne voulais pas que quelqu’une se sente blessée ; montrée du doigt en quelque sorte… Mon propos est d’encourager les mères au foyer.

Etant plus jeune et enceinte de mon premier enfant, j’ai dû faire un choix. J’ai choisi de me consacrer à ma famille. Ni la peur de manquer ni le temps passé à étudier (être en faculté et « tout laisser tomber ») n’ont fait changer ma conviction. J’ai eu deux, puis trois enfants et toujours cette certitude que ma place était au foyer..

Je sais qu’il n’est pas valorisant, ni à la mode ni reconnu, ce rôle de mère au foyer ! A tel point que, dans les sondages, nous sommes catégorisées dans les inactifs ! Parfois, nous ne sommes nulle part. Pourtant, sachez bien, et c’est là mon propos, que vous n’êtes certainement pas inactives et que, dans le cœur de Dieu, vous faites partie d’un plan, vous avez votre place que

personne d’autre ne peut occuper. Même si parfois c’est dur… les enfants

aiment que l’on prenne soin d’eux. Ne croyez pas, ce serait une grande erreur, que c’est seulement quand il sont petits que votre présence leur est précieuse. Ados, jeunes adultes… leur maman reste celle en qui ils auront toujours confiance. Et si l’habitude est prise tout jeune, de parler, de partager, de rigoler… pourquoi cela devrait-il changer à l’adolescence ? Oh, je le sais bien : ce n’est pas toujours l’entente parfaite, parfois même, elle peut ne pas être cordiale ! Mais avec l’aide de Dieu, ces moments passent et l’on peut mettre en pratique la Parole de Dieu qui parle d’amour, de pardon, de patience, de maîtrise de soi.

Si on me demande ma profession, je suis mère au foyer. Je travaille, mais pas à l’extérieur, voilà tout.

Bernadette Lequeux

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RENDRE LE DESERT HABITABLE « Ils mangèrent des produits du pays de Canaan… cette année-là. »

((JJoossuuéé 55.. 1122))

Le verset biblique précise : « …cette année-là. » Après toutes ces décennies passées à tourner en rond, Israël est au premier jour d’une ère nouvelle. Les quarante années de pérégrinations dans le désert touchent à leur fin et le repos promis par Dieu semble être atteint. Il n’y a plus aucun mouvement de tentes. Il n’y a plus de serpents ardents pour les mordre. Il n’y a plus d’Amalécites féroces pour les attaquer. Il n’y a plus de manne, ni de cailles. Les Israélites sont entrés dans le pays où coulent le lait et le miel, et ils s’apprêtent à manger les meilleures productions du pays. Que ce soit cette année le cas pour l’église en général et pour chacun de nous en particulier dans notre quotidien. C’est une joyeuse perspective et, si notre foi est active, cela produira une joie parfaite. Certes il y avait en Canaan toutes sortes d’oppositions : des géants, des villes fortifiées… Il y aura pour nous également des moments difficiles, mais bannissons la crainte des événements qui pourraient se produire en

cette fin des temps et réjouissons-nous dans la vision des promesses de Dieu en notre faveur. Il n’y a aucune raison de penser que ce texte de l’Ecriture ne s’adresse pas à nous aujourd’hui. Rassemblons les fruits célestes sur la terre où la foi et la persévérance rendent le désert habitable. Autrefois, l’homme a mangé la nourriture céleste : « Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit : Il leur donna le pain du ciel à manger. » (Jean 6. 31) Pourquoi ne pourrions-nous pas la manger aujourd’hui ? Il ne s’agit pas simplement de la manne, mais de l’abondance promise par Jésus. « Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient même en abondance. » (Jean 10. 10) Quelle grâce de se nourrir de Jésus et donc de manger du fruit de la terre de Canaan cette année !

Bruno Robitaille

UNE VISION COMMUNE de Dominique Mégard (Suite)

Rétrospectivement, j’avoue ne pas me rappeler ce qui me pousse à retourner à l’église. Je sais que les prières de Nadine et de toute l’assemblée y sont pour quelque chose. Sans oublier l’action de Dieu, bien sûr ! Toujours est-il qu’un dimanche de février 2003, je suis profondément touché par l’Esprit-Saint et j’ai la certitude, aujourd’hui, que le grain de blé que je représente est tombé dans la bonne terre. Je vois encore le bonheur sur le visage de Nadine ! Au fil des jours, notre couple aussi s’en ressent, même si nous n’avons pas d’autre plan en commun que celui du salut par Jésus-Christ. Puis un jour, sans prévenir, on me demande de faire l’interprète en Thaïlande au cours du voyage missionnaire organisé par le pasteur de notre église. Alors que nous visitons une missionnaire en charge d’un refuge pour jeunes filles en détresse, je ressens un appel très fort pour Nadine et moi, afin de servir de témoins ; pour prouver que les relations homme-femme peuvent être saines, pacifiques, constructives. Je n’attends pas mon retour pour en faire part à Nadine,

qui, je le crois, a dû être à ce moment-là, assez surprise. L’idée a depuis fait son chemin, et en novembre, lors d’une conférence pour femmes qui se tenait chez le beau-frère de Nadine à Nantes, nous avons reçu une seconde prophétie : « Nous servirons pour les enfants et les jeunes. » Convaincus maintenant que le Seigneur a un plan bien précis pour nous, nous nous préparons dans la prière d’abord mais aussi par la formation. En décembre, nous avons tous deux rejoint le groupe des Gédéon (*) de Dunkerque et nous allons bientôt commencer les cours INSTE (**). Aujourd’hui, Nadine et moi, nous nous retrouvons encore plus amoureux qu’il y a 23 ans, mais cette fois dans l’amour de Christ. Nous regardons dans la même direction : le plan que notre Seigneur a établi pour nous. (*) Association internationale de Chrétiens protestants qui a pour but la diffusion gratuite de la Bible. (**) Cours par correspondance visant à approfondir la connaissance de la Bible)

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DES AMES A SAUVER, PAS DES CIBLES « Jésus, exemple vivant de douceur »

Lors d’un précédent article (voir L’EPI n°1 – Témoignage personnel – Des lettres vivantes…), j’évoquais le problème de notre comportement et de notre service. Je voudrais maintenant aborder avec vous l’évangélisation dite directe. Il faut constater, aujourd’hui, qu’il y a beaucoup de traités et d’outils d’évangélisation disponibles. Malheureusement il y en a beaucoup qui ne servent qu’à la « pré-évangélisation. » A notre époque, nous avons besoin de plus de moyens nous permettant d’aborder nos contemporains avec clarté et vérité. Jésus revenant bientôt, notre temps est court sur cette terre. Nous avons le devoir de vivre et de proclamer le chemin, la vérité et la vie. Quand nous partageons l’Evangile avec quelqu’un, nous devons le faire avec sagesse et amour. En effet, nous oublions souvent que les personnes que nous côtoyons sont, avant tout, des individus qui méritent toute notre attention. Ne les considérons pas comme des cibles, mais comme des âmes à sauver. Dans le passage avec la Samaritaine, Jésus nous montre la manière d’aborder un incroyant. Il trace sa route à travers la Samarie et il a un rendez-vous divin avec une femme. « C’est ainsi qu’il arrive près d’une bourgade de Samarie nommée Sychar, non loin du champ que Jacob avait jadis donné à son fils Joseph. C’est là que se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, s’assit donc sur la margelle du puits. C’était aux environs de midi. Une femme samaritaine vint pour puiser de l’eau. Jésus s’adresse à elle : « S’il te plaît, donne-moi un peu d’eau. » (Jean 4. 5 à 7 - Parole Vivante) On constate ici que Jésus ne lui dit pas : « Es-tu née de nouveau ? » « As-tu donné ta vie à Jésus ? » etc. La Bible dit : « L’homme qui n’a que ses facultés naturelles, n’est pas en mesure de percevoir ce qui vient de l’Esprit de Dieu ; il n’accepte pas ses dons et n’admet pas les vérités spirituelles ; elles sont, à ses yeux, « pure folie » et il est incapable de les comprendre. Pourquoi ? Parce que seul l’Esprit de Dieu permet de les discerner ; et c’est à la lumière de cet Esprit qu’elles demandent à être jugées. » (1 Corinthiens 2 : 14 - Parole Vivante) Dans un premier temps, Jésus entre en contact avec la Samaritaine sur un point qu’ils ont en commun, celui de « boire de l’eau. » Il est nécessaire de créer un contact d’amitié avant de donner la Lumière. Si nous étions en pleine nuit et que quelqu’un nous éclairait

d’une torche en plein visage, nous nous sentirions naturellement agressés. Créons donc l’atmosphère qui nous permette d’amener la Lumière. Jésus suscite également, chez la femme, des questionnements qui la rendent curieuse sur sa personne. Celle-ci va même jusqu’à lui demander : « Tu ne vas pas te prétendre plus fort que notre ancêtre Jacob, auquel nous devons ce puits, dont il a bu lui-même ainsi que ses enfants et ses troupeaux. » (Jean 4. 12) Ce n’est qu’après une longue discussion que Jésus déclare enfin qu’il est le Messie. « Le Messie, c’est moi, moi qui te parle, lui dit Jésus. » (Jean 4 : 26) A ce moment-là, elle devient elle-même une « évangéliste » ! : « Alors, la femme abandonne là sa cruche, court vers la ville et va de l’un à l’autre en disant : Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Peut-être est-ce le Christ ? » (Jean 4 : 28-29)

Marc Paton

En Thaïlande

15euros peuvent

nourrir, habiller et scolariser

un enfant pendant... 1 mois.

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LES QUATRE PILLIERS DE L’EGLISE

« Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières. » (Actes 2. 42)

Nous avons la chance, aujourd’hui, d’avoir à notre disposition les quatre évangiles, les Actes des apôtres, les Epîtres, l’Apocalypse, toute la Bible, enfin ; ceci dans de nombreuses versions. Béni soit Dieu ! En ce temps-là, ces précieux livres n’avaient pas encore été écrits. Seul l’Ancien Testament conduisait les hommes à obéir à beaucoup de principes, mais les yeux de la plupart restaient fermés sur les réalités spirituelles. Gloire à Dieu ! Jésus, le Sauveur promis, est venu pour appeler une poignée d’hommes qui vont bouleverser le monde. Ils vont passer trois ans avec Jésus, et, jour après jour, vont recevoir son enseignement et découvrir avec quelle puissance il démontre qu’il est l’envoyé du Père. Leur vie va être imprégnée de ce contact permanent avec le Christ. Bien-sûr, ils ne comprennent pas tout sur le royau-me, croyant que Jésus établissait son royaume sur la Terre. Ils ont du mal à comprendre la croix et le fait que Jésus doit mourir pour que le ciel s’ouvre. Jésus meurt. Ils sont déboussolés, mais Jésus, après sa résurrection, se montre à eux. Leur intelligence spirituelle commence à s’ouvrir et ils acceptent d’attendre dans la chambre haute ce que Jésus a promis : le Saint-Esprit. Le jour de la Pentecôte, la multitude est là, rassemblée comme tous les ans, mais cette fois-ci, l’Agneau de Dieu a donné sa vie et est même ressuscité. Tout est accompli ! Les promesses faites à Abraham trouvent leur accomplissement en Jésus. Ces hommes sont là, des hommes sans beaucoup d’instruction mais qui ont passé du temps avec Jésus, témoins de sa mort et de sa résurrection ; des hommes remplis du Saint-Esprit qui vont s’appuyer sur les écrits pour annoncer à ce peuple étonné que le ciel est ouvert et qu’ils peuvent eux aussi y accéder. Quel spectacle extraordinaire ! Des milliers de personnes acceptent l’enseignement : les apôtres débordent de grâce et de l’amour de Dieu. Plus que jamais, nous avons besoin d’être remplis de cet enseignement-là, pour passer des ténèbres à la lumière. Lisons de nouveau les Actes des apôtres. C’est la vraie église, un cœur avec Dieu, l’amour des âmes, l’amour des frères prêts à sacrifier leur vie pour cet enseignement-là. La communion fraternelle Comme il n’y avait pas encore d’étiquette - Je veux dire qu’il n’y avait pas de dénomination - c’était peut-être plus facile, mais l’homme c’est l’homme disait un vieux frère maintenant parti auprès du Seigneur. Dans ce domaine,

il y a des efforts à faire. Dans la clarté, la soumission, l’obéissance, le respect, les décisions prises par les apôtres sont parfois discutées, mais en fin de compte acceptées. Par exemple, pour que le service aux tables soit bien assuré, on établit des diacres et personne ne conteste, car l’objectif principal c’est l’avancement du Royaume de Dieu dans les cœurs. Quand un même objectif unit les cœurs, le peuple va de l’avant. La fraction du pain. Dans la sainte cène, il faut y voir le fait de prendre le repas ensemble. Si on pense sainte cène, il manque le vin et je ne pense pas que ce soit un oubli de Luc. Quoi qu’il en soit, ce qui est important,

c’est que le pain quotidien pris ensemble soit une occasion de parler du Royaume, de sa progression et d’échanger des idées autour d’une table. Cela donnait aussi la possi-bilité de faire connaître le pain de vie à des non-chrétiens. Quel moyen merveilleux d’évangélisation ! Les Prières (au pluriel) Ceci n’a rien à voir avec les formules utilisées peut-être dans le passé, soit pour calmer les consciences, soit pour accomplir un devoir religieux. L’une allant souvent avec l’autre. Il s’agit,

ici, des vraies prières faites avec foi. Cela peut-être une prière de reconnaissance faite à un Dieu si grand qui a pensé à ce qui était si petit : l’homme, dans une relation où chacun peut l’adorer, le contempler, laisser éclater sa joie. Constamment renouvelés dans le Saint-Esprit, chacun passe alors des moments extraordinaires avec Dieu. Cela peut être également la prière d’intercession dans un combat spirituel contre l’adversité, car il faut savoir que derrière les hommes qui livrent bataille sans merci à cette Eglise naissante, il y a un diable résolu à anéantir l’œuvre de Dieu. Les premiers disciples remarquaient que Jésus se retirait des nuits entières pour prier, pour chercher la face de Dieu et recevoir des directions. Pour nous, chrétiens des temps modernes, sachons imiter l’exemple de ces hommes. Tant que Jésus n’est pas revenu, il faut opérer d’une manière ordonnée et recevoir les directives de Dieu. Et puisque Dieu agit, moi aussi j’agis ! Si nous voulons œuvrer pour le Royaume de Dieu, prions soit seul avec le Seigneur, soit en petits groupes dans les maisons, autour d’une table peut-être, ou dans la maison de Dieu. Ne délaissons pas la maison de Dieu, à l’heure de la prière. Prions pour la vision d’un Royaume de Dieu en pleine expansion !

Guy George

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L’AMI DE DIEU Aimer en tout temps

L'amitié définit souvent le sentiment qui unit deux personnes ainsi que les marques d'affection qu'elles se manifestent. Mais la Bible va plus loin. Elle y inclut la notion de durée, de fidélité, d'absolu : aimer jusqu'au bout, quoi qu'il arrive.

« L'ami aime en tout temps. » Un ami montre son affection en toutes circonstances. Proverbes 17.17 « L 'homme abattu a droit à un peu de bonté de la part d'un ami, même s'il ne reconnaît plus l'autorité du Dieu Très Grand. » Job 6. 14 « Le plus grand amour que l'on puisse montrer, c'est de

donner sa vie pour ses amis. » Jean 15.13 L'ami, selon Dieu, est un « ami loyal. » Chacun de nous a peut-être déjà été déçu par un ami, mais Dieu nous demande de nous efforcer de ne jamais être déloyal nous-mêmes. « Il y a des amis qui mènent au malheur. Un ami véritable est plus loyal qu'un frère. » Proverbes 18. 24 « N'abandonne pas tes amis ni les amis de ton père. » Proverbes 27.10 Ce qui peut séparer deux amis : Le rapporteur : la langue, la critique, si elle ne sont pas bien « utilisées », peuvent détruire une amitié. Dieu nous demande de nous méfier des propos du rapporteur. « Le rapporteur divise les amis. » Proverbes 16. 28 La pauvreté : « Le pauvre est odieux même à son ami. Les amis du riche sont nombreux. » Proverbes 14. 20 La richesse matérielle, mais aussi parfois intellectuelle, attire. Il s'agit souvent d'une amitié égoïste, intéressée. J'apprécie l'autre uniquement pour ce qu'il m'apporte ou ce qu'il est susceptible de m'apporter. Pensons à l'exemple si frappant du « fils prodigue » donné par la Bible.

(Suite page 10)

L’ALIBI « ARTISTIQUE » (Suite de l’article du Journal Le Monde du 29/01/2005)

Ces motivations sont confuses. On ne voit pas très bien comment le fait que cette artiste ait pris des photos d'enfants nus (les siens et d'autres, avec l'accord des parents) pourrait les inciter à 1’ "immoralité "(…) Il faut préciser que Kiki Lamers avait, auparavant, déposé 8000 négatifs du même genre chez des photographes néerlandais, qui n’avaient jamais jugé bon d’informer la police. Les diapositives qui lui étaient remises étaient projetées sur une toile sur laquelle Kiki Lamers peignait libre-ment. Ces œuvres avaient donné lieu à un livre d'art diffusé en librairie, Tender Age (Age tendre), et à une exposition publique à Amsterdam, sans qu'un scandale s'en soit suivi. Les Néerlandais sont-ils plus immoraux que nous ? On ne comprend pas très bien non plus comment le

critère de 1"obscénité" peut encore servir de justification à des décisions de justice aussi graves, alors que son caractère vague et moraliste a été si souvent mis en évidence. L'accusation d'obscénité sous-entend la plupart du temps qu'il y aurait quelque chose d'intrinsèquement blâmable dans des œuvres qui n'ont pas d'autre intention que celle de stimuler sexuellement le public. Mais pourquoi serait-il plus blâmable de chercher à stimuler sexuellement le public par des écrits ou des images que de vouloir le faire rire, pleurer ou trembler ? (…) Espérons, malgré tout, que la défense sera entendue et que Kiki Lamers échappera à cette réquisition plutôt incohérente qui, si elle était suivie, serait un précédent dangereux qui pourrait aussi menacer, un jour, des artistes plus en vue, comme Sally Mann ou Nan Goldin dont des oeuvres d'esprit identique ont été récemment

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exposées avec tous les honneurs au Centre Georges Pompidou. Dans les sociétés démocratiques, pluralistes et laïques, la morale ou la religion ne peuvent plus servir à soutenir officiellement des restrictions légales à la diffusion de représentations sexuelles explicites supposées "obscènes" ou "pornographiques". On ne voit pas très bien comment la production ou la consommation d'écrits, de dessins, de peintures représentant des mineurs dans des scènes à caractère sexuel pourrait les mettre directement en péril, puisque aucun mineur réel n'est impliqué. En fait, on a du mal à voir à qui exactement le producteur ou le consommateur d'écrits ou de dessins de ce genre pourrait causer un préjudice. »

(Fin de citation)

EDIFIANT, n’est-ce pas ? Voyez la suite de l’affaire : « La condamnation pour corruption de mineurs de l’artiste Kiki Lamers confirmée en appel. » Article de Marie-Pierre Subtil ( Le Monde du 3/02 /2005 )

« (…) Le photographe ne « s’est pas trompé sur le caractère choquant des négatifs remis » estime ( …) la Cour d’Appel de Riom, qui évoque des « photographies pédophiles. » « Certaines photos sont manifestement dépourvues de toute spontanéité et sont franchement

suggestives, voire obscènes… » « L’alibi artistique invoqué est sans pertinence. » Son avocate, lors du procès du 5 janvier, avait souligné que Mme Lamers n’aurait pas déposé ses films chez un professionnel « si elle avait eu de mauvaises pensées. » Un argument non recevable pour la Cour : « La remise des rouleaux à un photographe (…) ne témoigne pas de l’innocuité des photos, mais d’un affaiblissement du sens moral, finissant par déclarer légitime, (et tout particulièrement pour une élite artistique ayant su dépasser les préjugés,) ce qui fait, encore aujourd’hui, l’objet d’une prohibition internationale, à savoir l’utilisation d’enfants dans des activités à caractère sexuel. Alors que la défense avait tenté de dissocier le cas de l’artiste de celui de son ex-mari, accusé d’avoir téléchargé des images pédophiles sur son ordinateur, la Cour d’Appel, au contraire, établit un lien entre ces deux cas (…) estimant que sur les photos, les enfants adoptent des poses curieusement voisines de celles que l’on retrouve sur les fichiers téléchargés… »

(Fin de citation) Personnellement, je suis choqué de lire le premier article du philosophe publié dans un grand quotidien français. – La « Liberté d’expression » peut-elle être confondue avec l’incitation au crime ? En revanche, je me réjouis de constater que – pour l’instant du moins – les tribunaux protègent encore les enfants. Qu’en sera-t-il si des personnes amorales, à force de matraquer l’opinion publique avec des articles comme celui-là, parviennent à faire transformer la loi, jusqu’à donner carte blanche aux pédophiles ? Notre responsabilité de citoyens et de parents (chrétiens ou pas) est de manifester notre indignation !

Pierre-Yves Lequeux

L’AMI DE DIEU Aimer en tout temps (Suite)

Les souffrances, la maladie : « Mes amis se sont détournés de moi.» Job 19. 13. La souffrance fait souvent peur, elle dérange. On peut se demander : « Que peut m'apporter un ami souffrant, malade ? » ou même : « Que puis-je apporter à une personne souffrante, malade ? » Il suffit pourtant de savoir écouter, soutenir... d'être là, tout simplement ! Etre l'ami de Dieu :

Les amis de Dieu sont les pécheurs pardonnés, tous ceux qui le craignent, ceux qui font ce qu'Il leur demande.

« Mon ami, tes péchés sont pardonnés.» Luc 5. 20

« L'amitié de Dieu est pour ceux qui le craignent. » Psaumes 25. 14 « Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous demande. Je ne vous appelle plus serviteurs... je vous appelle amis. » Jean 15. 14 Ainsi, Dieu offre à chaque homme la possibilité, comme pour Abraham (Jacques 2. 23) ou comme pour le paralytique (Luc 5. 20), de devenir son ami.

Anne Méquinion

L’EPI de mars et avril 2005

Poésie

« Je voudrais que tu fusses froid ou bouillant. » (Apocalypse 3. 15)

« Celui qui doute est semblable au flot de la mer…

C’est un homme au cœur partagé, inconstant dans toutes ses voies. »

(Jacques 1. 8)

TOUT OU RIEN « Tout ou rien » est pour moi la plus chère maxime ; Elle guide ma vie au tournant d’un chemin. C’est un clairon d’appel vers la plus haute cime, Elle garde mon cœur du plus profond ravin. L’homme au cœur partagé, toujours est infidèle : Il court de ci, de là, tel un beau papillon. Ne compte pas sur lui ! C’est un triste modèle : Il sème à pleine main l’ivraie en son sillon. Quel que soit l’idéal entrevu sur la route, Obscur comme élevé, qu’importe ! fais-le tien ! Marche droit vers le but en rejetant le doute, Marche sans compromis, redisant : « Tout ou rien ! » En ces temps de la fin où le courant entraîne Les faibles, les vaincus, vers tout objet brillant, Ne rive point ton cœur à quelque lourde chaîne, Suis l’ordre du Seigneur et toujours sois bouillant. Si tu t’es engagé dans son divin service, Si tu Le reconnais pour Seigneur des seigneurs, Ecoute ce qu’Il dit à Sa sainte milice : « Les tièdes sont bannis du peuple des vainqueurs. » Seul celui qui vaincra s’assiéra sur Son Trône, Partageant avec Christ et la gloire et l’honneur ; Il aura sur son front l’immortelle couronne Et louera pour jamais Jésus, son Dieu Sauveur. Quel que soit ton chemin, marche donc sans entraves,Gardant les yeux fixés sur notre Rédempteur. Il faut aux derniers jours, non un peuple d’esclaves, Mais un peuple bouillant, un peuple de vainqueurs.

Fleur Cévenole

Retrouvez un célèbre verset de l’évangile de Jean.Noircissez les lettres restantes et vous verrez apparaître un dessin.

Q U I C O N Q U E L A

A N C A R M I T A N T

F I L S A O L A I T P

I Q U R O U U O M N E

N U D C M R V I E A R

S E O R O M L L L U I

O N N O N A E M A I S

N Q N I D I E U P A S

Q U E T E R N E L L E

« Obéissez à vos conducteurs ! » Vous y trouverez un grand avantage.

(Hébreux 13. 17)

VISITEZ LE SITE INTERNET DE VOTRE EGLISE

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L’EPI de mars et avril 2005

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AGAPES

Les dimanches 27 mars

et 24 avril

VENEZ NOMBREUX ! INVITEZ VOS AMIS !

MINES ANTIPERSONNEL

NE JETEZ PLUS VOS TIMBRES !

Conservez-les et remettez-les à :Hervé COUILLEZ

JE LOUE TON NOM de Rick Founds

Je loue ton nom Eternel,

Seigneur, je célèbre ta bonté ! Quelle joie, tu vis en moi !

Quelle joie, tu viens pour nous sauver !

Tu viens du ciel sur la terre montrer la voie, De la terre à la croix payer pour moi,

De la croix jusqu'au tombeau Et du tombeau jusqu'au ciel.

Je loue ton nom Eternel.

Dimanche 27 mars

PREDICATION

Jacques Gazé

Missionnaire au Niger

24 Avril Toute la journée

Invitée

PATTY WOLF

Missionnaire en Thaïlande

Jeudi 14 avril

à 19 h 30

JESUS REVOLUTION

Concert gratuit

http://www.eglise-ruminghem.net

7 et 8 mai Accueil à 13 heures

Rencontre des Jeunes des Eglises Unépi

TON TALENT POUR QUEL SERVICE ?

L’EPI de mars et avril 2005

CHASSE GARDEE Satan n’aime pas qu’on s’occupe de ses affaires…

Je suis amené, dans le cadre de mon activité professionnelle, à rencontrer des auteurs à succès. Au mois de mai 1999, Paco Rabanne, le célèbre couturier et parfumeur parisien dont la notoriété n’est plus à faire, sort son fameux ouvrage inspiré des fameuses prédictions de Nostradamus. Il y traite – chacun s’en souvient – de la chute de la station orbitale Mir sur Paris, le 11 août 1999 et de la fin du monde. Une importante librairie de Lille, organisant une rencontre avec l’apprenti prophète, m’envoie une invitation. Curieux de savoir comment l’homme défend son idée et décidé à lui jeter quelque lumière aux yeux, je m’y rend. Installé à deux mètres de lui, je l’observe. Il s’exprime avec conviction et, dans un certain sens, paraît sympathique. Il fait penser à ces petits garçons qui, avec force gestes, racontent, à leurs copains de récréation, une chose entendue ou vue dans la journée ; une chose qui les a profondément marqués et qui, en fait, n’était pour l’oreille d’adulte, qu’une banalité, une faribole. Paco Rabanne, lui, à part son intime conviction, n’a rien d’un petit garçon. Le cheveux gris, la barbe finement taillée, la bedaine un peu grasse, il campe la soixantaine. Il porte l’ensemble de jean et n’a rien non plus de l’image qu’on peut se faire d’un couturier-carrossier de renommée mondiale qui a habillé la jet set de ses tôles et de ses éléments en plastique, comme on habille une Dauphine ou une Volkswagen.

Pernicieuses, compatissantes ou inquiètes – les adjectifs ne manquent pas – les questions pleuvent dans la salle. Quelques sourires en coin s’esquissent, des ricanements s’élèvent, la tension monte. L’homme, tel un général au front, défend sa position avec calme. Il est sûr de lui ! Un journaliste de Télé 7 Jours lui demandera pourtant quelques jours plus tard : « Et si la prédiction ne se réalise pas… Si après tout, le 11 août, rien ne se passe…Si les événements montrent que vous vous êtes trompé. » Et le voyant de répondre : « Je ferai amende honorable à la radio. Dès lors, je renoncerai à exposer mes intuitions et mes visions. Les gens ne connaîtront plus de moi que la longueur des jupes et la couleur des chapeaux que je crée. » Rien n’est donc sûr ! La rencontre prend fin. Des flashes crépitent. Des autographes sont signés. J’échange quelques mots avec le… créateur. Des questions tardives venues de droite et de gauche m’interrompent. Des mains sont serrées. Je n’ai pas pu éclairer le voyant aux yeux d’acier. Sur l’autoroute, mon esprit est encore tout imprégné de cette rencontre. Je me dis qu’il n’est pas possible que le ciel reste fermé pour cet homme-là et que personne ne puisse lui faire connaître LA vérité. Aucun nuage ne tache le ciel qui est d’une limpidité exceptionnelle. Je poursuis ma route à plat de… couture, mais non dépourvu de protection, car Satan n’aime pas qu’on s’occupe de ses affaires… …mais Dieu veille sur les siens !

Christian Navarro

L’EPI de mars et avril 2005