journal en marche n°1479

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La cinémathérapie L’actualité fait état de la mauvaise influence de certaines fictions. Mais les films peuvent aussi aider à mieux vivre. PAGE 5 films Oxygénothérapie à domicile Les règles de remboursement viennent d’être modifiées. Elles diffèrent selon que le traitement est temporaire ou de longue durée. PAGE 2 mutualité service L’info proche de chez vous Les conseils et services de votre mutualité. PAGES 10 ET 11 régions Un vent de sixties sur Liège Les années 60 continuent de fasciner. Une grande exposition aux Guillemins recrée l’ambiance de l’époque. PAGE 12 expo enmarche BRABANT WALLON Bimensuel N°1479 2 août 2012 Ch. de Haecht, 579 BP 40 1031 Bruxelles BUREAU DE DÉPÔT CHARLEROI X LA SOLIDARITÉ, C’EST BON POUR LA SANTÉ © Philippe Turpin/ BELPRESS Vacances De l’air frais pour vos oreilles? PAGES 3, 6 ET 7

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Le journal de la Mutualité chrétienne

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Page 1: Journal En Marche n°1479

La cinémathérapieL’actualité fait état de la mauvaiseinfluence de certaines fictions. Mais les films peuvent aussi aider à mieux vivre.

PAGE 5

filmsOxygénothérapie à domicileLes règles de remboursementviennent d’être modifiées. Ellesdiffèrent selon que le traitement esttemporaire ou de longue durée.

PAGE 2

mutualité serviceL’info proche de chez vousLes conseils et services de votre mutualité.

PAGES 10 ET 11

régionsUn vent de sixties sur LiègeLes années 60 continuent de fasciner.Une grande exposition auxGuillemins recrée l’ambiance de l’époque.

PAGE 12

expo

enmarche BRABANT WALLONBimensuel N°1479

2 août 2012

Ch. de Haecht, 579BP 40

1031 Bruxelles

BUREAU D E D É PÔ T CHAR L ERO I XL A S O L I D A R I T É , C ’ E S T B O N P O U R L A S A N T É

© Philippe Turpin/BELPRESS

VacancesDe l’air frais pour vos oreilles?PAGES 3, 6 ET 7

Page 2: Journal En Marche n°1479

2 AOÛT 2012 EN MARCHE2

M U T U A L I T É S E R V I C E

A 72 ans, Jeanne s’est fracturé le col du fémur droit en tombant. La fracture a nécessité la pose d’une pro-thèse de hanche. Cette intervention chirurgicale exige une rééducation mais aussi quelques précautionsà suivre. Jeanne a fait appel à l’asbl Solival pour obtenir les conseils d’un ergothérapeute. Voici son expé-rience.

Marcher, bougerDans un premier temps, Jeanne s’estdéplacée à l’aide de deux béquilles.(photo 1) Avec l’accord de son kinési-thérapeute, elle a utilisé ensuite uneseule béquille qu’elle a placée ducôté opposé de la prothèse. Pour évi-ter tout risque de chute, elle a dégagéles pièces de sa maison et y a retiréles tapis, les câbles et autres encom-brements sur lesquels elle risquait detrébucher. Elle a aussi bien éclairé lespièces pour y repérer les obstacles.

En position assise, Jeanne a dû veillerà placer sa jambe opérée étendue de-vant l’autre afin que la hanche soit lamoins fléchie possible. (photo 2)L’er-

gothérapeute lui a aussi conseillé, enpositon debout, d’éviter de tourner lahanche et de se pencher vers l’avant.En cas de nécessité, basculer la jambeprothésée en arrière permet d’effec-tuer un mouvement de balancier ense penchant. (photo 3)

Dans la chambreLes premiers jours, pour éviter àJeanne d’emprunter les escaliers, unlit a été installé au rez-de-chaussée.Son petit-fils a placé des cales sousles pieds du lit pour faciliter les mou-vements. L’ergothérapeute aconseillé à Jeanne de dormir sur ledos ou sur le côté non opéré en pla-çant un coussin entre ses jambes

pour garder la hanche dans l’aligne-ment du corps et éviter ainsi les mou-vements luxants. (photo 4)

A la salle de bainsUne fois la plaie complètement cica-trisée, Jeanne a pu prendre unedouche. Pour un maximum de sécu-rité et de confort, certains petits amé-nagements ont été effectués: posed’un revêtement antidérapant au sol,placement d’une barre d’appui, miseen place d’un siège de douche. Le pe-tit-fils de Jeanne lui a aussi fabriquéun système D avec une brosse à longmanche et une pince à linge.(photo 5) Ce gant de toilette àmanche rallongé permet à Jeanne

d’atteindre les parties basses de soncorps.

Dans un premier temps, le bain a étédéconseillé à Jeanne car enjamber labaignoire sollicite beaucoup de mou-vements des hanches. Cependant,certains aménagements pourront, àl’avenir, faciliter le passage dans labaignoire comme une planche debain. En ce qui concerne le WC, pourfaciliter le relevé, un rehausseur a étéinstallé ainsi que des barres d’appuide part et d’autre de la cuvette. Bienentendu, tous ces aménagementsresteront très utiles une fois passée laconvalescence. Ils limiteront lesrisques de chute.

L’habillagePour éviter les pertes d’équilibre, l’er-gothérapeute a conseillé à Jeanne des’habiller assise. Elle lui a montréquelques ustensiles qui peuvent l’ai-

Pour une meilleure utilisation de l’oxygène à domicile

Ces cinq dernières années, l’utili-sation de l’oxygène délivrée enpharmacie pour des patients traitésà domicile a fortement augmenté.Cette croissance ne s’explique pasd’un point de vue médical, commel’a montré une récente étude du Cen-tre fédéral d’expertise en soins desanté (1). En cause? Une réglementa-tion trop vague. Pour simplifier: touttraitement par oxygène à domicilepouvait être prescrit sans restrictionpar tout médecin pour toute indica-tion et était remboursé à tout patientsans ticket modérateur (2).

La nouvelle réglementation, entréeen application le 1er juillet dernier, aété élaborée sur la base des directivesscientifiques de bon usage de l’oxy-génothérapie. Voici les cas de figurepossibles.

Le patient nécessite uneoxygénation de courte durée

Le patient souffrant d’hypoxémieaiguë diagnostiquée par son méde-cin généraliste ou spécialiste peutobtenir l’oxygène en pharmacie surprescription médicale d’un mois, re-nouvelable deux fois. Le rembourse-ment est soumis à l’accord du méde-cin-conseil de la mutualité et octroyépour maximum trois mois consécu-tifs par an (aucun remboursement

Nouvelle réglementation

pendant les douze mois suivant lapériode de trois mois).

L’oxygène peut être délivré à partir dedeux sources différentes : les cylin-dres gazeux (bouteilles où l’oxygèneest stocké sous forme gazeuse) et lesconcentrateurs d’oxygène ou oxy-concentrateurs qui extraient l’oxy-gène de l’air ambiant(3).

Si le patient est en soins palliatifs,le remboursement est illimité. Le mé-decin généraliste doit mentionner“tiers payant applicable” sur la pres-cription et informer la mutualité dustatut spécifique du patient.

Le patient traité pour une algievasculaire de la face (une céphaléetrès douloureuse appelée aussi clus-ter headache) bénéficie aussi d’unremboursement sans limite de tempssi un rapport neurologique confirmel’indication. Ce remboursement estsoumis à l’accord du médecin-conseil de la mutualité.

Le patient nécessite uneoxygénothérapie de longue durée

Dorénavant, le médecin traitant quiestime que son patient a besoin d’untraitement de longue durée en raisond’une insuffisance respiratoire chro-nique grave doit le diriger vers unpneumologue (ou un pédiatre s’ils’agit d’un enfant) dans un hôpitalqui a signé une convention avecl’Inami. Si après examen, le traite-ment est conseillé, la pharmacie del’hôpital accompagne le patient et luilivre l’oxygène sous la forme la mieuxadaptée à sa situation, ses besoins enoxygène et ses activités à l’extérieur :oxygène gazeux, oxyconcentrateur(avec compression ou mobile) ou en-core oxygène liquide. L’ accord estdonné pour une période d’un an re-nouvelable.

Le patient qui suit déjà un traitementde longue durée prescrit par son gé-néraliste et délivré en pharmacie de-

Les règles relatives au remboursement de l’oxygénothérapie à domicile viennent d’être modifiées. Objec-tif? Améliorer la qualité des soins et mieux utiliser les moyens disponibles. Chaque patient pour qui le trai-tement par oxygène est conseillé sera remboursé. La procédure diffère selon que le traitement est tempo-raire ou de longue durée.

vra effectuer la même démarche quecelle que nous venons de décrire. Dans tous les cas, la continuité dessoins est garantie. Le médecin géné-raliste peut demander au médecin-conseil un remboursement pour troismois en attendant que le patientchronique obtienne un rendez-vouschez le spécialiste pour démarrer ouprolonger son traitement de longuedurée.

Précisons que pour le patient qui re-çoit déjà de l’oxygène à domicile sur

la base d’une convention via un hô-pital, la nouvelle réglementation luisera d’application au moment de laprolongation annuelle du rembour-sement de son traitement. L’hôpitalle convoquera à temps pour réglercette transition.

// JD

>> Plus d’infos auprès de votre conseillermutualiste, de votre médecin ou de votrepharmacien.

der: une pince de préhension pourramasser les vêtements, un chausse-pied à long manche, un enfile-bas...Elle lui a aussi conseillé d’adopterdes chaussures de type “mocassin”plutôt qu’à lacets.

En voitureJeanne attendra l’autorisation de sonmédecin pour reprendre la conduite.Pour monter en voiture en tant quepassager, l’ergothérapeute lui a sug-géré de reculer au maximum le siègepassager, de s’asseoir perpendiculai-rement à l’habitacle, de pivoter soncorps et de monter les jambes dans lavoiture tout en soutenant la jambeopérée au niveau de la cuisse.(photo6)

Ces différents conseils et aides tech-niques ont permis à Jeanne deconserver son autonomie dans sesactivités quotidiennes. N’hésitez pas,vous aussi, à contacter l’asbl Solivalpour tout conseil personnalisé.

(1) “L’oxygénothérapie à domicile doit trouver son second souffle” – Rapport du KCE –juin 2011 – https://kce.fgov.be (2) Une réglementation plus stricte s’appliquait déjà aux centres de revalidation pourles traitements par oxygène de longue durée. (3) Le remboursement simultané d’oxygène gazeux et d’un oxyconcentrateur n’est ja-mais autorisé.

Solival vous conseille

Après la mise en place d’une prothèse de hancheSolival est à votre service tous les

jours ouvrables de 9h à 16h. Une salled’apprentissage et d’essai est ouverteau CHU de Mont-Godinne - 5530 Yvoir.

Une autre salle existe aussi rue des fauldeurs, 1 à 6530 Thuin.

Infos : 070/[email protected] - www.solival.be

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Le bénéfice du traitement par oxygène est évident chez les patients atteints de laBPCO (broncho pneumopathie chronique obstructive), la bronchite chronique etl’emphysème étant regroupés sous cette dénomination. Une utilisation d’oxy-gène pendant au moins quinze heures chaque jour peut, en effet, prolonger leurvie. De plus, le traitement leur permet des efforts et des déplacements un peuplus longs.Par ailleurs, l’oxygénation permet aux patients souffrant de mucoviscidose, dedécompensation cardiaque ou de pathologies pulmonaires interstitielles d’êtremoins limités dans les activités de la vie quotidienne.

Beaucoup de patients trouvent que les avantages de l’oxygénothérapie necontrebalancent pas les contraintes et, dès lors, n’appliquent pas le traitement oupendant une durée journalière trop brève. C’est pourquoi le Centre fédéral d’ex-pertise en soins de santé a recommandé d’évaluer après trois mois puis annuelle-ment l’utilisation effective de l’oxygène chez le patient chronique. Il a aussi plaidépour intégrer le traitement dans un trajet de soins avec formation du patient etaccompagnement à l’arrêt du tabagisme pour les patients concernés.

Un traitement au long cours rigoureux

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© Stefaan Van Hul

Page 3: Journal En Marche n°1479

2 AOÛT 2012 EN MARCHE3

NE PAS HÉSITER À SAISIR UN PINCEAUAu coin d'une rue, dans la voiture, pour amuser sa fille ou dans son atelier, Serge Debacker a toujours eu le crayon ou le pinceau à la main. Il peut passer des mois à nefaire que peindre. Cela fait partie de lui, de ses habitudes, et jamais il n'arrêtera de créer.

>> A voir dans son entièreté sur www.enmarche.be

Avec le soutien de la Loterie nationale.

Regard d’Hélène Gérard, 21 ans, étudiante en photographie à l’écoledes arts et de l’image, Le 75. Extrait de reportages menés pour EnMarche et supervisés par Marc Detiffe.

// LA SANTÉ, C’EST AUSSI //

A C T U A L I T É

Ils se font rares les lieux où échapper à la rumeurgrondante de l’activité humaine. Même l’été. Lesautoroutes remplies de vacanciers impatientsvrombissent sur des kilomètres à la ronde. Lespistes de décollage expulsent sur un rythme sou-tenu les plus pressés d’arriver. Un vacarme in-soutenable pour les riverains, transformé en sif-flement lointain, quand le bruit du moteurs’amortit dans le ciel bleu. Les climatiseurs bat-tent leur plein et ajoutent au chahut ambiant.Sans compter les sonos sorties au jardin, les au-toradios qui rugissent plein pot, toute fenêtre ou-verte, ou les conversations téléphoniques qui en-vahissent l’espace public.

Boum, boum, boum, boum…Aujourd’hui, nos oreilles sont littéralement bom-bardées, sans crier gare. Rien avoir avec les bruitsd’il y a quarante ou cinquante ans. Le son est de-venu permanent. L’agression sonore estconstante, au point de ne plus la considérer. Celuiqui s’étonnera de la musique de fond dans un res-taurant passera pour un loufoque. Les maisonsmères des chaînes de restaurant comme des su-permarchés allant jusqu’à détermi-ner le niveau sonore en vigueur dansleur succursale, parole de serveur.Celui qui souhaitera ne pas entendreles conversations téléphoniques deses co-passagers de tram, train et au-tres transports collectifs, ne trouveraplus d’espace pour s’isoler. A moinsde circuler à partir de la mi-septem-bre dans les deux maigres wagons “silence” del’Eurostar mais qui sont Buisiness Class.. C’estdire que le calme est une forme de luxe.

“En ville, on ne s’entend même plus marcher”, re-marque l’acousticien français Christian Hugon-net. “La ville nous masque”, elle couvre le bruitdes pas, nous anonymise. Pourtant une ouïe at-tentive dans un environnement plus silencieuxdisposerait de pas moins de 24 signifiants dans lepas pour identifier le marcheur. De la semelle quitinte, au rythme de la foulée, en passant par leclopinement éventuel.

Plus encore que nous cacher dans le brouhaha,les sons nous asphyxient, explique cet acousti-cien, aussi ingénieur du son, très inquiet pour no-tre santé auditive. L’environnement sonore nenous permet plus de respirer, ne nous donne plusle temps de réfléchir, voire de comprendre. Lestitres des journaux parlés sont déclamés sur fondde jingles nerveux. Les annonceurs rivalisent desonorités stridentes pour capter l’attention del’auditeur distrait. Les publicités semblent bran-chées sur le bouton “volume”. Les décibels nesont pourtant pas plus élevés pour les pubs, ex-plique le Conseil supérieur de l’audiovisuel. Parcontre, les publicitaires “recourent à la techniquedite de ‘compression dynamique du son’ pour gon-fler artificiellement le volume de leurs spots”, enaugmentant le niveau des fréquences basses.

TactactactacLa pratique de “compression sonore” est deve-nue courante, et ne concerne pas que la pub. La

plupart des radios s’y emploient et les fichiersMP3 tant usités en sont le fruit. Compresser un fi-chier audio permet en fait d’en réduire la taille.C’est là son principal avantage : cela facilitel’échange par internet, la sonorisation de site, ré-duit d’espace de stockage… “Toutefois le gain deplace et de ressource se fait au détriment de laqualité du son, expliquent des spécialistes dubruitage (1). Même si beaucoup de personnes neperçoivent pas de différence à l’écoute d’un wavou d’un MP3, une oreille avertie entend immédia-tement l’absence de certaines fréquences se tra-duisant par moins de brillance, de rondeur ou dechaleur et éventuellement l’ajout d’un bruit para-site. La compression (…) supprime une partie dessons les plus graves et des plus aigus.” Avec lacompression, les sons sont tassés vers le haut ;les nuances s’effacent, les “piani” véritablesplages de repos pour l’oreille disparaissent (2).

Tiiiiiiiiiiit… bang!Quand l’écoute se fait nomade, que les oreilles nese séparent pas – de longues heures durant – dubaladeur masquant le bruit ambiant, l’atteinte

des tympans est inévitable. Les sonscompressés, amplifiés, qui plus estsans discontinuer, génèrent un cock-tail explosif pour l’ouïe et des dégâtsirréversibles. Sans véritable alerte, onaugmente le son, toujours un peuplus. “Dans une étude réalisée enFrance auprès de 6.000 élèves de 17ans, l’examen audiométrique a montré

que plus de 25% présentaient un déficit auditifreconnu comme grave, soit une perte auditiveégale ou supérieure à 20 décibels”(3). Une pertebien trop précoce, qui inquiètent les ORL auxconsultations ainsi rajeunies.

Les appels à la prudence se font jour, là où lessons vibrent allègrement. Festivals et disco-thèques voient fleurir les distributions de bou-chons d’oreilles ou de casques de protection pourles plus jeunes, les chartes relatives aux décibels,également. Mais de néo-malentendants semblentavoir pris possession de certaines tables demixage. En Flandre, l’an dernier, la Ministre de laCulture, Joke Schauvliege, a voulu élaborer uneloi limitant à maximum 100 décibels le volume so-nore des événements musicaux, soit 20 décibelsau-dessus des 80 décibels considérés comme ac-ceptables pour nos oreilles. Le secteur concernéa vivement réagi en scandant qu’une telle exi-gence était impossible à appliquer. Le projet deloi a été reporté...

Boum, chut, tac, chut...“L’oreille n’a pas de paupière”, rappelle ChristianHugonnet. Une évidence pourtant bien utile àréentendre. En créant la semaine du son en France– dont une déclinaison existe en Belgique (4) – cegourmet de la sonorité appelle de ses vœux la ré-éducation de nos oreilles, altérées par les haut-parleurs permanents, trop éloignées du plaisir desvariations de timbres, de la richesse entre lesgraves, les médiums et les aigus.

//CATHERINE DALOZE

A suivre…

Ce bruit qui court à perdre haleineLe bruit de l’été – son doux chuchotement – résonne-t-il à nos oreilles? Le mar-chand de glace ambulant carillonne dans le quartier. Le clocher sonne les heureset parfois remplace la stridence du réveil à l’heure d’un lever plus tardif. Lesgrillons chantent. Les cigales fredonnent au soleil. Idyllique! Pourtant il ne fautpas tendre l’oreille pour remarquer qu’on est loin du compte.

AUJOURD’HUI,

L’AGRESSION SONORE

EST CONSTANTE,

AU POINT DE NE PLUS

LA CONSIDÉRER.

(1) http://bruitages.be(2) Propos recueillis par Radio Campus, de Daniel Léon, professeur à l’INSAS et ingénieur du son. (3) Décibels. Protégez vos oreilles, Brochure réalisée dans le cadre du projet Quality Nights, téléchargeable surwww.belgiqueacouphenes.be (onglet “prévention”).(4) Du 21 au 27 janvier 2013. Voir http://lasemaineduson.be

Lire le dossier pages 6 et 7: autant d’invitations à ouvrir nos oreilles à des sons choisis.

Le bistrot où l'on cause du SidaAprès Anvers, Bruxelles vient d'ouvrir son premier HIV-café. Un bistrot spécifiquementaxé sur le Sida, mais ouvert à tous: hommes, femmes, gays, hétéros, etc. Un lieu – toutsimplement – récréatif où l'on s'informe sur la maladie et ses impacts.

Certains visiteurs investissentles lieux sans hésiter, d'autrespréfèrent passer trois fois devantla porte avant de l'ouvrir. Certainss'y taisent et écoutent, d'autressont volubiles. Certains sont depassage, d'autres s'y incrustent.Et c'est tant mieux! A la fin avril,un café pas complètementcomme les autres a ouvert sesportes à Bruxelles : le HIV-café.HIV en anglais, pour le “virus del'immunodéficience humaine”(VIH), responsable du Sida. Son but : consti-tuer un lieu de parole pour toutes les personnesconcernées par le VIH, de près ou de loin. “Ils'agit d'offrir un lieu d'accueil et d'écoute ouverttant aux séropositifs qu'aux séronégatifs, préciseFrançois Massoz, l'un des organisateurs. Ondoit pouvoir entrer chez nous sans la crainted'être jugé ni stigmatisé. Tout le monde est bien-venu à l'improviste. Il s'agit, en somme, d'un sim-ple bistrot, sauf qu'il est 100% ‘serofriendly’”.

Seul Anvers, jusqu'à présent, offrait une telleinfrastructure en Belgique. Disposant d'uneposition géographique idéale (au cœur de la ca-pitale), le HIV-café de Bruxelles est ouvert tantaux gays qu'aux hétérosexuels. Il ne s'agit nid'un groupe de parole, ni d'un lieu à vocationmilitante voire politique comme le sont parexemple les apéro-séro, réservés à une popula-tion homosexuelle. Mais bien d'un lieu d'infor-mation où, chaque dernier dimanche du mois,on projette un film, on organise une discus-sion, on lance un débat, etc. Une douzaine debénévoles (certains atteints du HIV, d'autres

pas), dûment formés, se relaientpour accueillir et écouter le visi-teur qui voudrait se confier. “Lecafé accueille aussi des personnesactives professionnellement dansce secteur, qui cherchent tout sim-plement des informations. Pourles personnes atteintes du HIV, leplus difficile est de franchir le pasde la porte. Parler de sa maladieest un choix purement personnel,lié à sa vie privée et son intimité”.

Au-delà de l'ouverture tous azimuts et de l'aideindividuelle (les bénévoles peuvent orienter ledemandeur vers des services médicaux ou psy-cho-sociaux), ce café veut lancer un autre typede message, tant à la société toute entièrequ'aux publics à risques fréquentant les clubs,les bars, etc.: “Il y a dix ou quinze ans, les séro-positifs étaient dans une logique d'urgence. Lespréoccupations étaient surtout médicales etd'acceptation. Aujourd'hui, avec le succès denouvelles thérapies, la question posée par le HIVest celle de la qualité de vie, mais aussi du bien-être social de la personne concernée”.

// PhL

>> Infos: Le HIV-café a été ouvert à l'initiative duMinistre bruxellois pour l'Egalité des chances, encollaboration avec la Maison Arc-en-ciel, et avec lesoutien d'une série de partenaires, dont laPlateforme Prévention Sida.Il est ouvert chaque dernier dimanche du mois, au 42,rue du Marché au charbon à 1000 Bruxelles •Accueilbilingue •02/503.59.90 • [email protected]

VIH/Sida

Page 4: Journal En Marche n°1479

2 AOÛT 2012 EN MARCHE4

© Aude Vanlathem/BELPRESS

E C H O S

A 30 ans, il y a des rêves à côté desquels on ne peut passer. Simon et Juliendécident de réaliser le leur: voyager ensemble de par le monde. Leuraventure ne les emmènera, pourtant, pas bien loin …

Mobile Home, un road movie immobile!

Depuis leur adolescence, Simon et Julien, amis de longue date, nourrissent unrêve : voyager. Alors que leur vie avance, ils se posent tous deux des questionssur leur destinée. L’un a quitté son travail et sa petite amie ; l’autre vit aux cô-tés de son père qui se remet peu à peu d’une maladie grave. Les deux jeunescompères décident de prendre les choses en main et de se lancer dans l’aven-ture, malgré les réticences de leur entourage. Ils achètent un mobile homepour parcourir le monde. Ambitieux, ils rêvent déjà de pays lointains. Pour-tant, leur parcours s’arrêtera rapidement. A la sortie de leur village ardennais,une panne survient. La réparation est coûteuse ; ils doivent déjà se trouver unpetit boulot pour financer leur projet et repartir plus tard.

Premier long métrage du réalisateur belge François Pirot, ce road movie “im-mobile” évoque les choix qui s’imposent dans la vie. Partir ou rester? Vivre sesrêves ou les laisser de côté? Des questions qui taraudent souvent à des pé-riodes charnières de la vie. Beaucoup de spectateurs se retrouveront sûrementdans les deux protagonistes, dans leurs interrogations sur la vie…

Filmé dans les Ardennes belge et luxembourgeoise, Mobile Home se dérouledans un cadre splendide. Avec une sortie dans les cinémas belges program-mée pour fin août, le film est une invitation à redécouvrir cette belle régionverdoyante. Pas besoin d’aller au bout du monde pour s’extasier devant labeauté de la nature.

Drôle et attendrissant, Mobile Home est remarquable, sublimé par le jeu trèsjuste et naturel d’Arthur Dupont et de Guillaume Gouix, respectivement dansle rôle de Simon et de Julien. Leur complicité dépasse celle de l’écran et cela seremarque. La frustration du spectateur de ne jamais voir le duo vraiment enta-mer son voyage est vite évacuée pour laisser place aux rires et aux larmes… detendresse.

// VT

Afin de diminuer l’échec à l’école, un accompagnateur diffuse sur la Toileune quinzaine de petits films gratuits à destination des jeunes et de leursparents.

Réussite scolaire : apprendre à domicile

Si en automne les feuilles tombentdes arbres, au début de l’été ce sontd’autres types de feuilles qui atterris-sent dans les boîtes aux lettres desménages : des invitations, générale-ment anxiogènes, lancées aux pa-rents pour inscrire leurs grands en-fants et leurs adolescents à des for-mations censées leur assurer la réus-site scolaire aux examens de passageou aux secondes sessions. L’inscrip-tion à de telles séances (dont le coûtest loin d’être négligeable) peutcertes s’avérer ponctuellement inté-ressante. Mais ce genre de missivetraduit surtout l’émergence d’un véri-table marché – privé et lucratif – dela réussite scolaire. Récemment, laFondation Roi Baudouin a d’ailleursattiré l’attention sur les risques de cephénomène (1) : la dualisation del’enseignement (quantité de famillesne peuvent se permettre d’avoir re-cours à ces formules de remédiation

ou d’accompagnement méthodolo-gique), mais aussi le risque de voirl’école s’engouffrer dans ces solu-tions “faciles”, évitant ainsi une in-terrogation de fond : pourquoi tantd’échecs en Communauté française,ainsi que le soulignent les études in-ternationales? (2)

C’est dans ce contexte qu’on peut re-lever l’initiative récente d’un forma-teur-animateur brabançon, Jean-Pascal Bousez. Ce dernier a décidé departager son expérience, accumuléependant une dizaine d’années au-près des 12-20 ans via la mise en ligned’une quinzaine de vidéos destinéesà faciliter leur chemin vers la réus-site(3). La réussite mais, avant toutes

choses, la confiance en soi et le plai-sir, conditions sine qua non verscelle-ci. L’homme apparaît face ca-méra et, très simplement, expliqueles six étapes de sa méthode,condensée en une page A3. Les vi-déos ne se limitent néanmoins pas àcela. Comment mémoriser? Com-ment et quand revoir ses cours? Où età quel rythme s’accorder des pauses?Comment gérer son stress et sontemps? Comment se contrôler àl’examen? Etc. Le langage de Jean-Pascal Bousez est clair et concret. Dé-nué de tout prêchi-prêcha pédago-gique, il ne dédaigne pas les traitsd’humour (loin de toute esbroufe dé-bilitante) ni les injonctions (“Bougezvous !”). Nul doute qu’il peut fairemouche auprès des jeunes visés,voire de leurs parents, souvent dé-munis devant l’échec scolaire.

Le site renvoie à une ASBL proposantdes formations et des accompagne-ments scolaires (bel et bien payants,eux), destinés tant aux jeunes qu’auxenseignants. Mais la mise en lignegratuite de ces vidéos se veut un“acte de partage pour une société plussolidaire”, basé sur la volonté de “nepas laisser dans un tiroir des trucs etastuces” ayant fait leurs preuves.L’homme ne manque pas d’idées, es-pérant monter avec les étudiants untop 5 des meilleurs tuyaux pour laréussite, de même que diverses tra-ductions de ses vidéos et la constitu-tion de dossiers spécifiques pour lesparents.

// PhL

>> Mobile Home • de François Pirot • avec Arthur Dupont,Guillaume Gouix, Jean-Paul Bonnaire, Claudine Pelletier… •

1h35 • http://mobilehome-lefilm.com • Sortie le 22 août.

L'accord commercial anti-contrefaçon (Acta) a été rejeté par le Parlementeuropéen, ce 4 juillet. Une victoire citoyenne, se félicitent les organisa-tions comme La quadrature du Net, opposées à la ratification par l'Eu-rope. Le texte enterré, le débat reste vivant.

Contrefaçon et piratage, fin d'un épisode

Par 478 voix pour son rejet, 39 voixcontre et 165 abstentions, les députéseuropéens ont refusé l'accord signévoici près d'un an par l'Australie, leCanada, le Japon, le Maroc, la Nou-velle-Zélande, Singapour, la Coréedu Sud et les Etats-Unis, auxquelss'étaient joints plusieurs Etats mem-bres. Le service presse du Parlementprécise que “le rejet de l’Acta impliqueque ni l'Union européenne ni aucun deses Etats membres ne pourra se join-dre à l'accord”.

Pour rappel, l'accord – défendu avecentrain par le Commissaire euro-péen au commerce, Karel De Gucht –entendait lutter contre les violationsdes droits de propriété intellectuelle,y compris quand celles-ci survien-nent dans l’environnement numé-rique. Il visait en bref la contrefaçonet le piratage, encourageait la coopé-ration et la surveillance à l'échelleinternationale. Largement com-menté du côté de la société civile,l'accord a été davantage perçu

comme une menace par les parti-sans de l'Internet libre notamment ;il inquiétait aussi les défenseurs desmédicaments génériques et des se-mences paysannes. Cinq pétitionsanti-Acta ont ainsi été déposées pardes citoyens auprès des députés,pour influer sur leur vote. L'une d'en- aux députés des œuvres que l'Acta

aurait condamnées, des œuvres qui“toutes innovent par leur contenu,leur mode de distribution, leur mo-dèle économique et les relations entreles auteurs, les contributeurs et lesutilisateurs” (1) ; en leur démontrantainsi leur erreur s’ils ratifiaientl’Acta.

Cinq commissions parlementairesavaient suggéré également le rejet auParlement européen: la commissionde l'industrie, de la recherche et del'énergie; des affaires juridiques; deslibertés civiles, de la justice et des af-faires intérieures; du développe-ment; et finalement du commerceextérieur. L'accord n'était pas cousude fil blanc!

Aujourd'hui, il est des voix qui s’élè-vent pour insister sur l'importancede poursuivre la réflexion. Les unsparlent de leurs attentes d'une ré-forme positive des droits d'auteurs,encourageant le partage et le remixdes créations ; les autres de l'impor-tance de lutter contre le fléau de lacontrefaçon nocif à l'économie euro-péenne et de la protection des œu-vres. Le chantier est à nouveau ou-vert et la vigilance de mise. Un ac-cord commercial entre l'Union et leCanada en préparation s'inspireraitdangereusement de l'Acta rejeté.

//CD

(1) www.laquadrature.net

tre elles comptait pas moins de 2,8millions de signatures. Une opposi-tion pas farouche, mobilisant desmoyens dans le ton. La quadraturedu Net a, par exemple, mis à disposi-tion un “PiPhone”, un “outil en lignepermettant d'appeler gratuitementles eurodéputés qui ne sont pas en-core clairement contre Acta”. “Lescontacts personnalisés doivent tou-jours être privilégiés à des copier-col-ler de courriers-types!”, explique lelobbyiste citoyen. Et de transmettre

© Nicolas Le Querre/BELPRESS

(1) Consulter “Je t’aide, moi non plus” sur www.enmarche.be, onglet “enseignement”.(2) L’association d’éducation permanente Changements pour l’égalité (CGé) a consa-cré sa publication de mai-juin 2012 (“TRACES”) à la réduction de l’échec scolaire. In-fos : www.changement-egalité.be – 02/218.34.50. (3) Infos : www.cognosco.org – 0494/06.62.27.

//CINÉMA//

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2 AOÛT 2012 EN MARCHE5

7ème art

S A N T É M E N T A L E

La cinémathérapie débarque sousnos latitudes. Pour preuve, elle s’af-fiche actuellement sur les écrans.Dans Paris-Manhattan de SophieLellouche, Alice Taglioni entreprendde soigner ses clients (elle est phar-macienne) à coups de films, refilantdes chefs-d’œuvre de Lubitsch auxdéprimés et de Woody Allen à ceuxque la gravité ou l’agressivité rattra-pent. Le courant vient d’Outre-At-lantique. Il s’appuie sur les travauxde théoriciens du cinéma qui ontmis à jour des mécanismes d’identi-fication du spectateur. L’un des pre-miers à avoir publié en français surle sujet est le psychologue Jean-François Vézina. Avec Se réaliserdans un monde d’images, il signe unplaidoyer pour le bon usage des his-toires filmées(1).

Voie de guérison“Les films peuvent nous aider à deve-nir le sujet de notre histoire, un sujet

qui a une parole originale puisée àmême des histoires collectives. Ainsi,dans l’enfance, les histoires nous ai-daient à dormir. A l’âge adulte, les his-toires sont là pour nous éveiller.”Rienà voir avec une culture de la distrac-tion qui nous détourneraitde nous-mêmes, le cinémapourrait aider à “guérir psy-chologiquement”. Jean-François Vézina l’affirme :“Il peut aider une personneà apprivoiser son histoire, àdévelopper son point de vueoriginal sur le monde et à vi-vre une vie qui a du sens, malgré lesperturbations et les chaos inévitablesde l’existence”.

Autre ouvrage, tout récent, à portersur la cinémathérapie, celui signépar Léa et co-signé par deux théra-peutes(2). La jeune fille y expliquecomment elle va trouver, dans lesfilms, du sens à l’épreuve qu’elle ren-

contre. Atteinte de troubles obses-sionnels compulsifs (tocs), elle s’estlancée dans la vision d’une série defilms mettant en scène des person-nages atteints du même genre detroubles qu’elle. American Splendor

de Berman et Pulcini(2003), avec Paul Giamatti,lui montre qu’une faiblessepeut devenir une force.Aviator de Scorcese (2004)avec Leonardo di Caprioévoque les tocs du célèbreproducteur de cinéma etaviateur Howard Hughes.

“Le côté obsessionnel de Hughes en afait un être exigeant et l’a propulsé ausommet”, écrit Léa, dont l’opti-misme s’accroît après avoir vu Pourle pire et le meilleur de Brooks (1998)avec Jack Nicholson. “Après ce film, ilm’a semblé que tout était permis àquelqu’un comme moi, même une his-toire d’amour réussie”, commente-t-elle. Bilan de Léa quant à ses nom-breuses incursions cinés : “Je ne suispas seule à souffrir de tocs et ce n’estpas si honteux que ça puisqu’on enfait des films.” Son état d’esprit achangé. Elle ne nie plus ses troubles.Elle se sent prête à entamer une psy-chothérapie.

Filmographie personnelleJean-François Vézina considèrequ’une cinémathérapie peut s’enta-mer seul, comme moment de déve-loppement personnel, ou en groupeavec le soutien d’un psychologue. Cecas de figure est particulièrementadapté pour aborder certaines pro-blématiques, comme les addictions.Les échanges sur le film et entre par-ticipants permettent en effet de fairele focus sur les ressources mobili-sées par les uns et les autres.

Quelle que soit l’option choisie, Vé-zina recommande de se pencher sursa filmographie personnelle. Autre-ment dit : lister ses films fétiches. Ilva souvent s’agir de films en lienavec des épisodes de notre vie. “Uneautre façon de faire cette liste, ex-plique-t-il, c’est d’intituler les chapi-tres des âges de sa vie à partir des

(1) Jean-Louis Vézina, Se réaliser dans un monde d’images, Editions de L’Homme, 2005.(2) Léa, Nathalie faucheux et Elie Hantouche, Journal de Léa, Editions Odile Jacob,2012.(3) Ryan Niemec et Danny Wedding, Positive Psychology at the movies, Hogrefe et Hu-ber, 2008. Voir également: www.cinematherapy.com

films fétiches”. Par exemple, une par-ticipante à un atelier sur la filmogra-phie personnelle a choisi les filmssuivants. D’abord, Emporte-moi, cefilm de Lea Pool la ramenant à l’im-portance de sa relation avec son père.Elle a ensuite identifié Dirty Dancingcomme le film de son adolescencepour l’éveil du désir et la passionpour la danse. Pour l’âge adulte, ellea choisi Les Aimants, un film sur leshasards et les coïncidences dans lesrencontres amoureuses. Le psychologue inviteégalement à se penchersur les personnages quinous touchent et surceux qui nous agacent.Comme ceux d’un rêve,les personnages d’unfilm incarneraient des fa-cettes de nous. A quellepart de nous, qu’on l’ap-précie ou qu’elle nous dé-range, nous renvoient-ils? Faire sa filmographie person-nelle reviendrait à consulter son clubvidéo intérieur et à y puiser des res-sources insoupçonnées. “C’est allerau devant de soi en partant de ce quel’on a déjà vu”, affirme Léa dans sonjournal.

Des films à partagerReflets de notre époque, tentatived’évocation du passé, portraits d’hu-mains, le cinéma offre des repères ououvre le débat. Les praticiens de la ci-némathérapie possèdent leur “bi-

ble”, “Positive Psychology at the mo-vies”, un catalogue des films qui trai-tent de l’amour, du courage, de lapersévérance, de la compassion, dela résilience, de la curiosité, de la sa-gesse…(3) On y trouve aussi une sé-lection de films centrés sur des va-leurs collectives: la justice, la respon-sabilité, l’éthique, l’esprit d’équipe,la tolérance. Une manière, aprèss’être peut-être attelé à sa filmogra-phie personnelle, de s’offrir une pro-grammation pour élaborer un regard

original et critique sur lesautres et sur soi. Un reculque Jean-Louis Vézinaappelle de ses vœux.

L’heure est à la cure ciné-matographique, s’enplaindra-t-on? Sûrementpas ceux et celles qui,dans des services de psy-chiatrie, engagent ré-flexion et débat à partir

de films. “Les films permettentd’aborder des situations délicates parla bande, relève Fabienne Schoon-heyt, responsable des animations àl’Hôpital Chêne aux Haies à Mons. Ilspermettent de réfléchir à sa propremanière de gérer une situation, d’enri-chir sa manière d’être à travers ce quiest montré à l’image mais aussid’échanger avec d’autres spectateurs.Tant mieux si on parle de cinémathé-rapie. Ça accrédite notre travail.”

//VÉRONIQUE JANZYK

© Photononstop-Reporters

Les réalisateurs y mettent tant d'énergie, d'espoir et d'idéal que leurs films ne peu-vent qu'aider à vivre, en fin de compte. “Je filme pour vivre”, affirmait Robert Bres-son, le maître à filmer de bien des cinéastes contemporains. Des propos que F.J. Os-sang, lui aussi cinéaste expérimental à sa façon, décline en un “Je filme pour ne pasmourir”.

“Nous filmons parce que le cinéma peut sauver des gens”, affirment les frères Dar-denne. La fiction permettrait de donner leur chance à des personnages, et on saitcombien ils peuvent être démunis, blessés et blessants dans leurs films. Par rico-chet, ces films peuvent rendre espoir en l'humain à ceux qui fréquentent leur uni-vers cinématographique.

Un autre de nos compatriotes, a choisi la fiction pour aborder la dysphasie (PhilippeBlasband avec La Couleur des mots), une problématique à laquelle il est confronté.Philippe Blasband met en avant le pouvoir d'identification et d'empathie des imagesde fiction. Thérapie, le cinéaste Lars Von Trier avance franchement le terme pourson Antéchrist. Déprimé pour cause de deuil, il trouve dans ce film qui traite juste-ment de cette thématique, une “raison de ne pas rester couché à regarder le pla-fond”. “Le cinéma m'a aidé à sortir de ma léthargie”, affirme-t-il. Le cinéaste palesti-nien Raed Antoni va un cran plus loin encore en consacrant tout un film, Fix me, à sapsychothérapie. “Il me semblait que la relation entre cinéma et psychothérapie étaitun terrain de recherche et d'expérimentation intéressant. Dans le cinéma, commedans la psychothérapie, ce qui importe, c'est le chemin, c'est le processus qui nous faitsentir vivants.” Il a tenu à ce que la fiction infiltre son Fix me, parce qu’il y voit unchemin détourné qui mène particulièrement bien à soi; et que les spectateurs em-pruntent plus volontiers que celui, plus aride, du documentaire.

//VJ

Filmer aurait aussi des vertus thérapeutiques

Le cinéma comme thérapieSi les personnages de films ont pu inspirer quelques individus déséquilibrés – comme ce tueur d’Aurora quiinvoquerait le Joker dans Batman –, si la fiction semble faire partie de leur délire, le cinéma peut avoir deseffets bénéfiques sur le plan psychologique. Aujourd’hui, des thérapeutes proposent à des patients de re-courir au 7ème art pour se sentir mieux. Cette approche porte le nom de “cinémathérapie”.

Quel film a changé votre vie?

Quatorze spectateurs répondent à la question dans le dernier livre d'Olivia Rosen-thal (1).

Ils ne sont pas spécialement cinéphiles mais, un jour, une rencontre décisive avecun film a eu lieu. Angélique s'est ainsi identifiée au personnage jusqu'au-boutistede Nathalie Baye dans La Nuit américaine de Truffaut. Au point de vouloir, elleaussi, devenir scripte. “Je crois que je voulais être scripte pour construire quelquechose avec une équipe quand tout autour de moi était en train de se défaire”.

Truffaut est également à l’origine de la vocation d’Isabelle, qui se voue aujourd’huià l’encadrement d’enfants rebelles. Il est vrai que les Quatre cents coups rendinoubliable le personnage du petit Antoine Doisnel, gamin de l'assistance pu-blique.

Il était une fois la révolution de Sergio Leone a infléchi les méthodes éducatives deVincent. "Grâce à ce film, je montre à mes enfants qu'il y a d'autres manières d'utili-ser son énergie que s'épuiser dans la compétition”.

Après avoir vu Rouge de Kieslowski, emballée par cette histoire où une jeune fillerend le goût de vivre à un homme âgé, Anne-Sophie a écrit une longue déclarationà l'homme qu'elle aimait en secret.

Béatrice a tellement flashé sur Brando dans Dernier tango à Paris de Bertolluciqu'elle s'est engagée, comme Maria Schneider dans le film, dans des histoiresd'amour torturées qui lui auront beaucoup appris sur... ses limites.

Pleurant toutes ses larmes pendant la projection du Retour de Zviaguintsev, Isa-belle s'est vu consoler par un autre spectateur, l'occasion de faire un bout de che-min ensemble!

Thelma et Louise, road movie de deux femmes en rupture de tout, n'en a pas fini defaire vibrer la fibre féministe d'Annick.

Quant à l'auteur, Olivia Rosenthal, son apport donne un titre à son livre. “Ils nesont pour rien dans mes larmes” évoque Les parapluies de Cherbourg de Demy. Unhomme et une femme, séparés par la guerre d'Algérie, se retrouvent quelques mi-nutes pour sans doute ne plus se revoir. "Je comprends qu'ils ne sont pour riendans mes larmes, ces personnages, confie Olivia Rosenthal. Le cinéma permet par-dessus tout de s'abandonner, de pleurer, comme si l'abandon était la condition né-cessaire, suffisante, paradoxale d'une future consolation”. Pour cela aussi, le ci-néma est grand.

// VJ

(1) Olivia Rosenthal, “Ils ne sont pour rien dans mes larmes”éditions Verticales, 2012.

LE CINÉMA

PEUT AIDER

UNE PERSONNE

À APPRIVOISER

SON HISTOIRE.

UNE CINÉMATHÉRAPIE

PEUT S’ENTAMER SEUL,

COMME MOMENT

DE DÉVELOPPEMENT

PERSONNEL,

OU EN GROUPE

AVEC LE SOUTIEN

D’UN PSYCHOLOGUE.

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2 AOÛT 2012 EN MARCHE6 2 AOÛT 2012 EN MARCHE7

asser quelques jours dans uneabbaye, seul avec soi-même ouen compagnie d'autres “retrai-tants”. Voilà qui ne transforme

pas de facto en moine ou moniale – etencore moins en grenouille de béni-tier–, mais qui permet de se (re)poserdans un lieu où le silence, à défautd'être d'or, résonne d'une façon parti-culière. “C'est une manière de se nourrirautrement: on ne remplit ni sa journée,ni son estomac, ni son compte enbanque…”, raconte Fabienne, coutu-mière de ces retraites en silence dansdes lieux de religion: monastères et ab-bayes chargés d'une histoire séculaireou simples communautés religieusesempreintes de modernité.

En fait, par “silence”, il faut… entendredes réalités bien différentes. Premièreformule: la retraite en solitaire, en si-lence permanent, à son rythme et sanscontraintes mais avec la possibilitéd'échanger de temps à autre avec un re-ligieux, habitant des lieux.

Deuxième formule : les retraites àthèmes. Divers individus, qui ne seconnaissent pas, choisissent de vivrecôte à côte en silence – y compris letemps des repas – pendant un ou plu-sieurs jours. Sans GSM, niTV, ni radio… Une fois parjour (en général), un ani-mateur religieux ou laïc li-

Détentes acoustiques, programme de l’été

La sérénité d'une abbaye

Pvre un enseignement sur le thèmechoisi: le pardon, une relecture de mavie , la Création, la liberté intérieure...Chacun est invité à le méditer. “Ce si-lence est tout sauf oppressant, continueFabienne. Car il signifie une rencontreavec soi-même. Dans le non-dit, uneforme de complicité naît entre les mem-bres”. A la fin du séjour, le silence estrompu et les participants peuvent ba-varder librement.

Troisième formule: la “session”. Là, onest moins dans l'intériorisation et da-vantage dans l'échange. On se rassem-ble entre pairs: enfants, ados, couples,personnes seules... Mais, plus qued'échanger des idées ou d'ouvrir de vé-ritables débats contradictoires, oncherche surtout, à nouveau, à prati-quer une forme d'écoute de l'autre et àlaisser résonner sa parole en soi. “Si-non, ce serait une simple soirée entreamis…”.

Dans les trois formules, la participa-tion à l'office religieux est une invita-tion, jamais une obligation. La sérénitédes occupants et des bâtiments, sou-vent situés dans un cadre verdoyant,est un atout appréciable.

// PhL

//Nature et atmosphère//

Bien sûr, les oiseaux commencent à se faire discrets en ce mois d'août. Fi-nis les tintamarres matinaux dans les cimes. Il reste pourtant possible de s'im-prégner des atmosphères “nature”. Et de quelle façon originale!

L’Aquascope de Virelles, pas loin de Chimay, propose des “aubes sauvages”jusqu'au 23 septembre. Au petit matin, un canoë à 12 places fend discrètementla plus grande roselière de Wallonie pour écouter les mille clapotis et bruisse-ments d'une nature qui se réveille. Variante au même endroit : les “crépusculescontemplatifs” (le 22 septembre ou sur rendez-vous) où le visiteur du soir s'im-prègne de la torpeur de cette aulnaie marécageuse prête à sombrer dans la nuitnoire. Chaque participant reçoit une clé symbolique, marquant son privilèged'avoir accès à un territoire protégé. Il doit signer une charte l'enjoignant, no-tamment, à respecter la quiétude des lieux. Une besace, contenant divers ma-tériaux d’expression, l’invite à s’épancher sur ces objets de contemplation,d’étonnement, de réflexion.

Tout aussi “nature”, mais plus musi-cal : le jardin des plantes à sons. Cetécrin de verdure à Faulx-les-Tombespropose aux groupes d’enseignants oupédagogues de découvrir l’incroyablepotentiel sonore et musical des maté-riaux végétaux, animaux et minéraux.Ca sonne et résonne, ça bruisse, crisse,racle, tinte et percute tous azimuts.“Avec deux bouts de bois ou une coquille

d’escargots, on peut ébaucher mille musiques différentes”, s’enthousiasme JoëlleSpierkel, l’éveilleuse de sons.

Pour le public non engagé dans la pédagogie, le prolongement naturel de cegenre d’ateliers se trouve rassemblé sous la forme d’une exposition perma-nente aux Grottes de Goyet, près de Gesves. Au gré d’une balade auditive et vi-suelle, mais aussi rythmique et mélodique, Aux racines de la lumière convie lepublic à découvrir l’infini patrimoine de matières et d’objets sonores légués partoutes les cultures, magnifiés par les pratiques cérémonielles et, parfois, méta-morphosés en jouets musicaux. Tout cet éventail est replacé dans son contexte(pré)historique, ethnologique et culturel; mythes et légendes à l’appui. // PhL

//C’était au temps du cinéma muet//

Lors des jours gris d’été, seréfugier dans la salle feutréed’un cinéma est un réel plai-sir. Assis bien confortable-ment, le spectateur se laisseemporter ailleurs. Et si cet étéétait l’occasion de (re)décou-vrir les classiques du cinémamuet? Le succès récent du filmThe Artist a démontré que lesfilms muets trouvent encoreleur place dans une société sa-turée de bruits.

De la fin du XIXème siècle aux années 30, le cinéma est principalement sans pa-roles. Des “cartons”, ces dialogues d’acteurs écrits sur des pancartes, apparais-sent parfois à l’écran. Loin d’être silencieux pourtant, les films s’agrémententd’une musique qui se déchaîne au gré des grimaces des protagonistes. Souventtrès expressifs, ceux-ci jouent sur leur langage corporel pour pallier l’absencede bande sonore. Les singeries de Laurel et Hardy ou le regard rieur de CharlieChaplin ont traversé les années.

Le temple du cinéma à Bruxelles, la Cinematek, rend hommage tout au long del’année à cette spécificité du septième art. Au mois d’août, de nombreux filmsmuets du monde entier y sont visibles. Des pianistes accompagnent en directles projections. On pourra y découvrir un des premiers longs métrages d’ani-mation, Les aventures du prince Amhed, réalisé en 1926 à l’aide d’ombres chi-noises. Ou encore des classiques en noir et blanc du début des années 1900comme le film russeL’homme à la caméra ou l’américainThe last man on earth.

Finis les décibels élevés des blockbusters actuels ! Place à la délicatesse desdoigts sur le clavier du piano...

// VT

>> Infos : Cinamatek, Rue Baron Horta 9 à 1000 Bruxelles • 02/551.19.19 -www.cinematek.be • Prix: 3 EUR la séance • Réservation fortement conseillée.

>> Infos : Passe Muraille : 065/77.03.70 • www.passe-muraille.beParthages : 02/527.30.40 • www.parthages.beD’autres associations organisent des stages et modules de formation à la langue dessignes. Plus d’infos auprès de la Fédération francophone des sourds de Belgique :02/644.69.01 •www.ffsb.be

>> Infos : Les réservations à l’Aquascope de Virelles sont indispensables (eturgentes) : 060/21.13.63. L’accès individuel à un sentier contemplatif estaussi possible. Infos : www.aquascope.beLe Jardin des plantes à sons est visitable à partir de septembre, uniquementsur rendez-vous et via [email protected]. Quant à l’exposition de Goyet, plusieurs formules de visite (avec ou sansatelier ou visite des grottes) sont possibles, la plupart sous réservation :081/58.85.45 ou [email protected]

V A C A N C E S V A C A N C E S

ingt-cinq ans que cela dure ettoujours, à la clé, le même ra-vissement pour les oreilles. No-tre compatriote Max Vander-

vorst se définit comme un luthier sau-vage. Sa spécialité : sortir des sons –mais aussi de véritables musiques,belles et émotives – d’objets improba-bles : arrosoirs, pieds de chaise, bou-teilles de récup, machines à coudre,poubelles, etc. Le plus étonnant : le ré-sultat n’est pas un brol sonore, maisbien une suite d’airs raffinés – reprisesde grands classiques ou compositionspersonnelles – qui ravissent les pu-blics d’enfants comme d’adultes. Pourceux qui n’auraient pas la chance de levoir sur scène, il existe la Maison de la

Concerto pour arrosoir

VPataphonie à Dinant, sorte d’espace decréation sonore ou d’instrumentarium,où chaque visiteur d’au moins six ans,dans un groupe de maximum 15 per-sonnes, peut s’amuser à faire lui-mêmeson Max Vandervorst, en soufflant,frappant, pinçant, secouant autantd’objets du quotidien transformés eninstruments de musique.

// PH L

été rime, pour beaucoup, avecfestival musicaux. Pop, rock,chanson française, métal…, ily en a pour tous les goûts. Sen-

tir son corps vibrer au rythme de la mu-sique, c’est souvent cette sensation querecherche le festivalier. Mais, qu’ils’agisse du son strident des guitares oudu roulement des batteries, les oreillesrisquent alors d’être mises à rudeépreuve car les décibels s’envolent.

Gare aux dégâts! A partir d’une exposi-tion à un bruit de 80dB, l’audition estmenacée. Or la plupart des concerts(festivals ou non) enregistrent un vo-lume sonore supérieur à 100 dB. Ceuxqui se déroulent en plein air n’hésitentpas à pousser l’intensité du son bienau-delà des limites tolérables parl’oreille. Les spectateurs les plus

Un festival de sons, gare à l’audition!

L’proches des baffles sont particulière-ment exposés au risque d’une perte au-ditive irrémédiable.

Pour l’instant, aucune loi de “santé pu-blique” ne réglemente la limitation so-nore lors d’événements extérieurs. Destentatives – non contraignantes – ontpourtant vu le jour: certains festivalsessaient d’appliquer tant bien que malleur propre charte. Mais les ingénieursdu son des groupes invités ont ten-dance à les outrepasser, faute de sanc-tions réelles.

Prendre conscience du risque encourupour l’audition est un pas important. Sil’idéal est d’éviter les lieux bruyants,les férus de festivals emporteront aveceux des bouchons qui réduiront lesrisques pour les oreilles. Attention! Les

porter n’exclut pastotalement le danger.Une longue exposi-tion aux musiquestonitruantes peut en-traîner des lésions. Ilfaut donc veiller às’accorder des tempsde pause dans desendroits calmes pourreposer l’ouïe.

// VT

ls sont maintenant bien connusdans les expositions, les lieux devisite et de découverte, etc. Ces ap-pareils portatifs, parfois volumi-

neux, appelés audioguides, accompa-gnent souvent les visiteurs, rempla-çant les guides en chair et en os. Maispeut-être vont-ils bientôt, à leur tour, sefaire détrôner par les nouvelles techno-logies…

Les MP3 et les smartphones sont deplus en plus utilisés pour les visites.Habitués à les employer dans la viequotidienne, leurs détenteurs les trou-veront plus faciles et plus pratiquesque les audioguides habituels. Nombrede villes et villages en Belgique l’ontd’ailleurs bien compris : les innova-tions doivent être exploitées au maxi-mum. Même les endroits les plus recu-lés s’y mettent. Ces visites sont agré-mentées d’informations générales surles curiosités locales, d’interviews

Une alternative moderne aux audioguides

I

d’historiens ou de conservateurs demusée, de musiques…

Désormais, il est par exemple possiblede se promener dans la bourgade deCrupet (province de Namur) en écou-tant des informations sur la grotte deSaint Antoine de Padoue et, en bruit defond, des chants d’abbaye. Ou, àBruxelles, de découvrir le quartier des

Marolles en compagnie de connais-seurs diffusant leur savoir de la mêmemanière.

Certaines formules sont payantes,d’autres gratuites. Il faut disposer d’unappareil MP3 ou d’un smartphone ettélécharger via internet le ou les fi-chier(s) ou application(s) souhaité(es).Rapide et facile, cette nouvelle ma-nière de visiter les villes permet aussiplus de liberté et d’autonomie pour lestouristes : inutile de faire la file au cen-tre d’informations afin de se procurerl’audioguide ; oubliée, la rigidité desheures d’ouverture … Seul petit bémolpour les visiteurs étrangers : la traduc-tion dans d’autres langues n’est pastoujours disponible.

// VT

ans le cadre familial ou amical,pour un usage professionnel ousimplement dans la perspectivedes rencontres de la vie : se fa-

miliariser à la langue des signes per-met de communiquer au quotidienavec les personnes sourdes ou malen-tendantes. L’été est un moment propiceà cette ouverture, à la découverte decette langue à part entière qui fait ap-pel à la vue et à le gestualité pour com-muniquer. Ainsi, plusieurs associa-tions organisent des stages d’initia-tion. C’est le cas de Passe-Muraille, uneASBL soucieuse de sensibiliser et denuancer les regards sur la personnehandicapée.

“En cinq jours, les participants appren-nent le vocabulaire de base du langagesigné sur les thèmes de la vie quoti-dienne, explique l’une des perma-nentes de l’ASBL. Au début, on signe desmots puis progressivement des phrases.On voit aussi quelle est l’expression adé-quate sur le visage ou le corps qui donneune signification à un même signe. Les

S’initier à la langue des signes

Dcours, donnés par unepersonne malenten-dante, servent autant àcomprendre la languedes signes et la lecture la-biale, qu’à signer soi-même. L’idéal est évi-demment de pratiquerde temps à autre lors de“piqûres de rappel”.

“Les stages ont de plusen plus de succès auprèsd’un public très large,sensibilisé à l’accessibilité”, confie no-tre interlocutrice. Même son de clocheauprès de l’asbl Parthages (Participa-tion des personnes handicapées à lasociété) qui organise aussi des stagesd’été donnés par une enseignante.

De l’avis d’une participante, ce premiercontact avec la langue des signes estenrichissant. En quelques jours, elle aacquis un bon bagage. “J’ai surtout ap-pris à aimer ce langage”,confie-t-elle.

//JD

ans ses valises, le touriste-voya-geur a l’habitude d’emporterl’un ou l’autre livre. Lui vien-drait-il à l’idée de troquer des

ouvrages contre des romans sur CD,lecteur MP3 ou smartphone ?

Le livre audio est encore trop souventassocié aux personnes mal ou non-voyantes. Ou alors aux enfants. Pour-tant, le livre audio invite tout un cha-cun à (re)découvrir des œuvres litté-raires sous un nouvel angle. Chez soi,en voiture, dans les transports en com-mun, au parc, à la plage, les livres peu-vent s’écouter. Des auteurs classiquesaux écrivains contemporains, il y en apour tous les goûts. Certains éditeursproposent d’ailleurs des textes philo-sophiques, des pièces de théâtre, desconférences, des essais et documents,des ouvrages consacrés au bien-être età la vie pratique...

Dans le livre audio, le fond et la formesont indissociables. Si on le choisitavant tout pour son titre et son auteur,la voix et l’interprétation n’en sont pasmoins importantes. Les éditeurs l’ontbien compris en confiant souvent à descomédiens de renom le soin d’interpré-ter les œuvres choisies, quand ce nesont pas les auteurs eux-mêmes d’ail-

Des livres à écouter

Dleurs. Pierre Arditi, Jean Rochefort,Jean-Louis Trintignant, André Dusso-lier, Fabrice Luchini, Catherine Frot,Nathalie Baye, Carole Bouquet ... sontquelques-unes des voix préférées deslecteurs-auditeurs. Mais la notoriétén’est pas le seul critère d’une “bonnevoix”, loin s’en faut. Le timbre, la dic-tion, l'intonation sontdéterminants. Et, pourune part, subjectifs. L’unsera agacé par une voixque l’autre adorera. Im-portent aussi le choix del’(éventuel) accompa-gnement musical et desbruitages tout comme laqualité technique biensûr.

Pour découvrir l’universdes livres audio, Internetest un atout. Certains sites commewww.litteratureaudio.com offrent unvaste catalogue de livres audio à télé-charger gratuitement, grâce à la com-plicité de centaines de “donneurs devoix” bénévoles enregistrant des texteslibres de droits. Bien entendu, la qua-lité des enregistrements et des inter-prétations est inégale et l’on ne trou-vera pas d’œuvres contemporaines surde tels sites. Mais ils ont le mérite de

>> Infos: pour plus d’informations sur la visite de Crupet et d’autres villagesnamurois : www.beauxvillages.be. Pour Bruxelles : www.visitbrussels.be

>>Infos: Détail des spectacles de Max Vandervorst au 02/216.46.08 •

www.maxvandervorst.be A la Maison de la Pataphonie, les réservations sont indispensables :082/21.39.39 • www.pataphonie.be

//Des lieux magnifiés par la musique et le chant//

Grottes, théâtres antiques, châteaux, églises, abbayes, temples... autant de lieux chargés d’histoires et de légendes,qui dégagent une atmosphère propice à la quiétude, voire au recueillement. Lorsque ces lieux résonnent, lorsque la mu-sique, le chant ou le théâtre les habitent le temps d’un concert ou d’une visite, l’émotion est généralement au rendez-vous,renforcée par l’acoustique magnifiant ces lieux.

Les événements qui font vibrer de tels endroits ne manquent pas. En Belgique comme ailleurs. Des vacanciers auront sansdoute l’occasion, là où ils séjourneront, d’assister à un concert dans une église ou une abbaye, à un spectacle dans un

théâtre antique ou de verdure, à une fête médiévale dans unchâteau... Chez nous, mélomanes et curieux apprécierontcertainement les visites “Han-chanté” et “Han-musique” or-ganisées aux grottes de Han. Ces événements à dates fixespermettent de découvrir les majestueuses grottes, emportépar les voix enchanteresses de sopranos. Ou d’écouter lavoûte retentir aux accords de grands compositeurs interpré-tés à la flûte traversière par une musicienne. Des momentsde pure émotion dans ce lieu davantage habitué au coup decanon retentissant à chaque visite.

Les amateurs de musique classique et de chant choral réson-nant dans des lieux historiques ou prestigieux sont aussi gâ-tés en ce mois d’août. Le choix ne manque pas entre le 35èmefestival de l’été mosan (jusqu’au 26 août, aux châteaux de

Vêves et de Lavaux-Ste-Anne, aux abbayes d’Hastière et de Maredret…), la nuit musicale au château de Seneffe (le 11 août),les Musicales de Beloeil (le 25 août), la Nuit des Chœurs au domaine de Bois-Seigneur-Isaac (les 24 et 25 août) et les apéri-tifs-concerts gratuits à l’Abbaye de Stavelot (les dimanches d’août). La liste est loin d’être exhaustive. L’œil et l’oreille aigui-sés, chacun aura à cœur de dénicher ici et là-bas des animations – parfois moins médiatisées – qui le raviront.

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mettre la littérature classique à la por-tée de tous.

Les éditeurs de livres audio possèdentaussi chacun leur site internet où ilsprésentent leur catalogue et proposentbien souvent des extraits à écouter. Ceséditeurs sont rassemblés sur le portail

du livre audio francophonewww.bookdoreille.com. Mais pourl’achat des CD et CD MP3, rien de telque de se faire conseiller dans unebonne librairie. Car dans ce domainecomme dans d’autres, tout n’est pasd’égale qualité. Enfin, louer des audio-livres en médiathèque est une bonnemanière de découvrir à petit prix cetunivers sonore plein de richesses.

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>> Infos pour les Grottes de Han: 084/37.72.13 • www.grotte-de-han.be

//Le son a ses artistes//

A côté des violonistes, pianistes et autres guitaristes, il est de ces artistes du son d'un genre un peu particulier,praticiens des “arts sonores”. Leur terrain de jeu n'a de cesse que d'interpeller nos oreilles. Bruit et silence, mélodie fa-milière et sonorité nouvelle, ils expérimentent et amènent à découvrir des univers acoustiques souvent surprenants.

On les dit issus d'une lignée de “bruitistes”. Non qu'ils soient spéciale-ment bruyants, mais parce qu'ils sont partis à la conquête des sons, de-puis qu'en 1913, un certain Luigi Russolo diffusa un manifeste futuristesur l'art des bruits. Il fallait, disait celui-ci, sortir du carcan des sons del'orchestre, renouveler les rythmes, partir à la découverte d'une palettede timbres plus étendue, créer des instruments inconnus. Et surtout sus-citer à nouveau les émotions à l'écoute, là où les oreilles glissaient dansune relative indifférence, trop habituées aux compositions musicalesconnues.

L'univers qu'ils explorent depuis lors semble infini. Prochainement, unfestival des arts sonores propose de tendre l'oreille à quelques-uns d'entreeux parmi les renommés sur la scène internationale. C'est à Mons que cefestival “City Sonic” a vu le jour, voici dix ans, à l'initiative de Transcul-

tures. Au programme: déambulations dans la ville, les oreilles grandes ouvertes sur des sonorités de tout ordre. Le son duvent, la poésie de syllabes juxtaposées a capella, le silence d'un cristal qui pourtant se brise, la musicalité d'un instrumentinventé, la vibration d'une lutherie numérique… Un maître-mot: la curiosité auditive. Comme toutes rencontres avec l'artcontemporain jugé parfois trop conceptuel, il s'agit pour le spectateur-auditeur d'oser expérimenter. Et s'il reste dubitatif,n'y comprend rien, aucune hésitation à avoir: des médiateurs tout au long du parcours se tiennent à sa disposition. Les or-ganisateurs – qui ont étendu le festival à Bruxelles et Huy – parient en tout cas sur l'aspect ludique pour intéresser les plusréticents à ces créations étranges. Un exemple? Les propositions de notre compatriote, Baudouin Oosterlynck. Munis d'unstéthoscope ou d'accessoires en verre, les visiteurs sont invités à explorer les variations sonores d'un piano à queue. Commeils pourront découvrir ses partitions-dessins dédiées aux silences, fruit de dix trajets à travers l'Europe… Fortissimo!

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>> Infos: www.citysonic.be ou065/59.08.89. A Mons, du 31 août au 16 septembre, dumardi au dimanche de 12h à 18h.Parcours gratuit au départ de la SalleSaint-Georges (Grand Place). Possibilitéde visites guidées •

A Bruxelles (ISELP), du 23 août au 15septembre, du lundi au samedi de 11 à17h30, entrée gratuite •

A Bruxelles (Galeries de la Reine etCinéma Galeries), du 27 septembre au 14octobre, du mardi au dimanche de 12 à18h, entrée de l'exposition: 10 euros •

A Huy, du 7 septembre au 7 octobre,pour les lieux couverts, ouverture dujeudi au dimanche de 14 à 18h.

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LIRE AUSSI “CE BRUIT QUI COURT À PERDRE HALEINE”

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2 AOÛT 2012 EN MARCHE8

P E T I T E S A N N O N C E S

# Auto/motoAV: cse décès, tricycle électrique, (Kynast) 4 vi-tesses, 2 batteries, 800 EUR. 0497-34.13.02.(A47948)AV: 2 scooters de ville en très bon état, dont un estpliable, à 800 EUR/pc. 0479-39.42.34. (A47936)

# CampingAV: motorhome, pilote profile, 160 ch., 36.000km,2008 full options, 38.000 EUR., à discuter, disponi-ble de suite. 0497-14.39.14 - 056-84.45.28.(C47953)AV: motorhome, 3-6p., 100.000 km, ét. neuf, équip.compl., irréprochable, 22.000 EUR, aucun fraissupp. à prévoir, immédiatement prêt. 0484-65.74.17- [email protected] (C47818)

# DiversAV: congél. coffre Whirpool de 250 classe A+, utilisé2 ans, 80 l.x60, lar.x70p., enlèvement par l'acheteur,rég. Tournai. 0475-25.18.77. (D47914)AV: scooter méd. élect., mod. réc., mque conn., tteopt., ét. excel., nf. 4500 E., vend 1500 E., liv. à dom.poss., nf. faut. roul., 250 E., ch. perc., élév. de bain,reh. wc… 0478-11.57.31. (D47956)AV: anc. BD, Tintin, Jo Zeite, Q-Flupke, an. 1949-1963, 18 pièces expertisées 2400 EUR., 2peint.s/huile signées Wiliquet M., faire offre. 0474-44.17.51. (D47951)AV: Collection timbres (B), de 1953 à 2010, 800EUR. 068-33.30.82. (D47912)Hergé, Tintin, Quick et Flupke, Petit xxème, etc…j'expertise gratuitement tout Hergé etc… chez vousou chez moi, sans aucune obligation de vente. 02-653.47.16 - 0486-90.70.27. (D46897)Artisant, bûcheron-grimpeur, élague ou démonte lesarbres, rabotage des souches et broyage desbranches. www.elagage.be - 0477-39.55.40. (D47161)Garnisseur en fauteuils, travail à l'ancienne, tissu,cannage, rempaillage, Maison Didot à Mozet. 081-40.04.80. (D47750)AV: timbres nfs, Belgique, lots pr année, sériescompl., de 1977 à 2002, sauf 1980-81-82-83-85-86-89-92-93-2001., 20% pr. catal., c.o.b. except.081-22.37.47. (D47910)AV: 1 l.l. b.ét. Whirp. 200 EUR., 1 seich. à cond., tb. ét.Whirpool 250 EUR, tab. ronde cuis. 90cm, Hêtre,nve 75 EUR, 2 chaises cuis. nves 40 EUR., 1 ch. élec.,nf. 60 EUR. 0496-49.54.84. (D47911)Tintin, Jo et Zette, Petit XXe., dessins Hergé, vos bdont une grde. val., faites-les expertiser gratuitementpar tél ou à domicile. Thibaut Van Houte - 0475-69.75.38 - [email protected] (D46479)AV: gd coffre, toit auto topbox servi 1 fois 100 EUR.,broyeur B&Decker 2200 Watts 100 EUR. 064-44.37.83. (D47944)AV: obj. pr collect., couteaux chasse "léopard", vaseMoustier Ste-Marie, pichet 3/4 vieux vallauris, mou-lin à café, m.à.c., grdes glaces, disq. 45 et 33 tours, p.de monnaie… 065-64.11.87. (D47917)AV: 2 mach. à lav. (vapeur) Shulthess pr lavoir, peuservi, colonne pr four et coupole toiture. 04-286.14.68 le soir. (D47918)AV: nombreux livres bibliothèque Rose et Verte, 3 li-vres pour 1 EUR. 0470-22.88.03. (D47928)AV: roulotte foraine Buggenhout 1950 impec., 9msur 2,20m, int., bac en pierre, canoë 5,20m, go kartà pédales. 081-40.04.80. (D47934)

Séminaire de peinture décorat., enseigné par JamieMills Price, organ. par www.art-aux-mains-magiques.be- [email protected] - 0475-80.74.89 - 0475-93.95.98. (D47869)

# EmploisMonsieur expérimenté, propose tout travail de ma-çonnerie et carrelage. 0472-39.69.18. (E47916)En fauteuil roulant, cherche bénévole pour meconduire avec ma voiture. 0479-39.42.34. (E47937)Dame, 60 ans, sér. réf., cherche emploi dame decompagnie/garde-malade, uniquement le w-e, ttesrégions. 0472-27.58.63. (E47920)aide-soign., jeune dame, cherche occup. garde ma-lade ou compagnie, jour ou demi jour, voire nuit, àconv., réf., rég. Bruxelloise. 0487-72.60.04.(E47933)Monsieur pensionné, avec expérience en manage-ment propose d'aider les PME à améliorer leur fonc-tionnement. 0470-21.39.84. (E47942)Dame 47a., sér., expér., cherche place dame decomp., propose soins et aide aux personnes âgées,chaleur., ps de ménage, rég. Bxl. 0474-49.56.66.(E47905)

# ImmobilierAV: Westende, villa mod. meublée, (1992), 1500mdigue, 3ch., tb. éq., jard. clôt., park. privé, 170.000EUR., libre de suite. [email protected] - 0479-.44.13.59. (I47927)AV: rg. Ciney Rochefort, mais., 5ch., 1sdb., 2 wc, liv.,cuis. semi éq., grange, atel. jard., 8 a., acc. 2 routes,rc. 700 E., nbr. poss., ch.c.maz., 200.000 E. 081-23.07.98 - 0473-98.45.52. (I47945)

# LocationAL: Namur, studio, 6è, rue Borgnet, liv., hall, sdb.,cuis., parquet, vue dégagée, libre 1é sept., 400+100EUR/mois. 0472-23.09.88 pr rdv. (L47908)

# MobilierAv: 2 lits 1p., 100 EUR./pièce, bureau 100 EUR., 2chaises métall. de cuis. 75 EUR., réchaud gaz 2 becs50 EUR., vélo H. 75 EUR. 0479-24.44.26. (M47943)AV: mobilier en bon état, 3ch.à.c. compl., 1 biblioth. 3portes, 1 s.à.m. en chêne, 1 salon en tissu, prix démo-cratique. 081-23.07.98 - 0473-98.45.52. (M47946)AV: s.à.m. chêne clair, table 2m10, dressoir 4p. 2m10,bar, 6 ch., coffre 105x48x57. 200 EUR. 081-30.27.49. (M47952)AV: canapé, 2 places, L 160cm, cuir buffle, bordeaux,sp. dos., état neuf, acheté 1495 EUR., laisse 600EUR., peu servi, rég. Bruxelles. 0476-86.46.79.(M47935)

# Villégiature (Belgique)Lacs de l'Eau d'Heure, mais. de vac. à la campagne,jusqu'à 7p., véranda, liv., 2 salons, cuis.éq., f.o., 3ch.,gde. sdb., tr. grd. jard., vue magnif., idéal repos etrando. 0477-79.67.71. (V47747)La Panne, àl., appt. s.digue, 6/8 p., 2 ch., ent. rénov.,spacieux, près du centre. 0479-32.75.55. (V47227)Val de Lesse, hameau de Revogne, 2 gîtes de carac.,indépdt, 3 épis, anc. fermes rest., 2/7p., 3ch., cuis.éq., 2 sdb., vue exc., jard. clos, conf., 0477-39.02.42 [email protected] (V47958)

La Gleize, chalet-studio, jard. et pièce de rang., alt.400m, très belle vue, env. calme, 1 ou 2p., loc. /sem.,jusqu'à oct. inclus, 230 EUR/sem., pas d'animaux.080-78.57.47. (V47414)Chiny sur Semois, gîte, pr. 4 à max. 8p., orée forêt, ri-vière proche, cuis. hyper éq., salon avec loggia.0472-11.28.42 - 0479-91.75.35. (V47959)Westende, àl. tr.b.studio, 4è.étage, coin digue, tb.vues/mer, 4 p., ent.rén., 1 ch. sép., tt.conf., centre com-merces, tv, asc., w-e. sem. qz. mois. 071-76.02.47 -0478-91.57.53. (V47835)Nieuport digue, direct à la mer, appt. tt. conf., 2ch.,3è ét., ps d'asc., vue sup., 2 terr., park. aisé, acpteanimaux, du 25/8 au 1/9, 400 EUR ttc. 0478-25.01.57. (V47904)Gaume, Fratin, 2 gîtes à la ferme, de 8 p. chacun (2 x4 ch. de 2 p.), cuis. éq., tv, wifi, jard., bbq. 0495-94.70.93. (V47915)La Panne, digue, f. mer, àl., appt. t. cft., 6p., 3è ét.,asc., liv. face mer, tv num., cuis. éq., m.o., l.v., 3ch.,sdb., du 24 au 31/8 et sept. 0496-16.07.89 [email protected] (V47960)Zoute, appart. 4p., vue latérale mer, 2ch., parf.équip., sdb., wc, liv., tv, asc., sem., qz., mois, jusqu'àsept. 0475-56.64.34. (V47556)Koxyde, appt. 2 ch. 50m digue, près du centre, 2ch.,sdb., wc, cuis. semi éq., liv., tvc., 1è ét., asc., park. priv.,sem.-qz.-mois. 084/32.12.43 avant 19h (V47168)Westende, digue, appt., 3ch., 7p., conf., spac., sup.vue, we, sem., mois, poss. gar. 069-54.77.89. - 0470-65.42.90. (V47151)Gîte 9p., rég. Houffalize, Baraque Fraiture, 4ch., cuis.éq., jard. clôt., ch. cent., poêle bois, sdb., w-e., semaine, midweek, chiens admis. 0498-78.51.88 - [email protected] (V47870)Lacs de l'Eau-d'Heure, gîte rural de rêve, 3 épis, jusq.9p., 3ch., 2sdb., cuis. sup. éq., f.o., idéal rando, vélo,sp. nautiq., équit., pétanq/place. 0477-79.67.71 -www.giteletilleul.be (V47748)Coxyde, digue, appt., 3è ét., asc., 2ch., cuis. éq., tr.belle vue, tt. conf., mois d'août. 081-46.02.71.(V47924)Lafotêt/s/Semois, àl., petite maison, 2ch., 1 sdb., s.de séjour, cuis., ch. central, sem.-qz.-mois. 061-50.05.46. (V47961)Westende, digue, appt. rénov., 5p., 6è, asc., liv., (div-lit), sup. vue mer, tvc., 1 ch., (3 L), sdb., cuis., wc, gar.,ps animaux. 0477-57.13.63. (V47906)Séjour en ardennes, Alle/s/Semois, louez mag., ap-part. avec jard., terr., 2 à 4p. 061-50.13.72 ou 061-41.40.17. (V47586)Coxyde, digue, appt., face mer, tt. conf., 4/6p., gar.,sept. 900 EUR. + 80 EUR. ch., du 1 au 26 oct., 450EUR. + 80 EUR. ch. 056-55.65.92 - 00333 20768043. (V47962)Vallée Lesse, maison àl., calme, forêt, grd. jardin, 2ch., tt. conf., tv, prox. Ravel. 02-762.12.59 - 0475-59.20.20. (V47955)Coxyde, grd. rez, 8p., 3ch., 50m. digue, hyper équip.,prox. centre, été: 650E/sem. (chges. compr.), juin-sept: 300E/sem., touss.: 450E. 0479-49.86.11.(V47072)Knokke, digue, ps vue mer, àl., studio, 4p., tt. conf.,cuis. éq., tv, r. gar. poss., du 16/8 au 31/8, tt. comp.,550 EUR., sept. qz. 325 EUR. 081-65.82.18 - 0474-22.18.44. (V47919)Westende Bains, àl., studio, sup. conf., à p. soi-gneuses, sup. vue sur mer, 7è ét., asc., grde terr.,spac., lumin., mignon. 04-379.40.67 - 0498-78.66.15. (V47921)Détente en Ardennes (Bohan), ch. d'hôtes, 80 EUR.,2n. + déj., 2p., louer gîte 8p., fin d'année. 061-41.40.17 - 0472-54.90.36. (V47045)Middelkerke, maison, 3ch., calme, vélos, l.v., l.l., tv, vi-déo, ps d'animaux, près West golf et réserve natu-relle, prix intéress. 02-354.36.32 - 0478-83.78.25.(V47923)

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1. Rédigez votre annonce en lettres capi-tales sur papier simple.

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au nom des Editions Mutuellistes en préci-sant le nombre de parutions souhaitées.

3.Envoyez votre annonce en joignant votre vi-gnette jaune ainsi qu’une copie de la preuve devotre paiement au “Service des petites an-nonces”, En Marche, chée. de Haecht 579 BP40

– 1031 Bruxelles ou fax : 02/246.46.30 ou [email protected]– tél : 02/246.46.27.

Dates ultimes de rentrée des annonces :le vendredi 24/08 pour l’édition du 6/09;le vendredi 7/09 pour l’édition du 20/09.

Attention ! Vos petites annonces ne serontpubliées que si nous recevons en mêmetemps le texte de l’annonce, la vignettejaune et une copie de la preuve de paiement.Les petites annonces paraissent sous laseule responsabilité de leurs annonceurs.

COMMENT INSÉRER UNE PETITE ANNONCE?Les petites annonces sont réservées aux membres de la Mutualité chré-tienne. Chaque famille bénéficie, par année civile, d’une première annonce auprix préférentiel de 5 euros. Toutes les autres parutions se font au tarif de12,50 euros par annonce.

Chaussée de Haecht, 579 - BP 40 - 1031 Bruxelles � 02/246.46.27 - Fax : 02/246.46.30 - [email protected] - www.enmarche.beEDITEUR RESPONSABLE : Jean Hermesse, Opberg, 23 - Bte 11, 1970 Wezembeek-Oppem.RÉDACTRICE EN CHEF : Catherine Daloze - SECRÉTARIAT DE RÉDACTION - JOURNALISTES :Joëlle Delvaux - Philippe Lamotte - Virginie Tiberghien - ADMINISTRATION - PETITESANNONCES : Carine Renquin - Nelly Cohen - INTERNET : Jessy Doulette - MAQUETTE : Olagil sprl-MISE EN PAGE : Olagil sprl - Philippe Maréchal.

Affilié à l’Union de la presse périodique UPP - Membre de l’Union desEditeurs de la Presse Périodique - Tirage moyen 460.000 exemplaires

BIMENSUEL - Parution tous les 1ers et 3èmes jeudis du mois (1er jeudi du mois en juillet et en août)IMPRIMERIE : REMY-ROTO - rue de Rochefort 211-213 - Zoning Industriel - 5570 BeauraingROUTAGE : BARBIER - Parc Créalys - Zoning industriel - 5032 Isnes (Gembloux)

enmarcheL A S O L I D A R I T É , C ’ E S T B O N P O U R L A S A N T É

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Offres d’emploi

LA FEDERATION DE L’ENSEIGNEMENTSECONDAIRE CATHOLIQUE ENGAGE (H/F)> un employé administratifEnvoyez votre candidature avec une lettre de mo-tivation et un CV pour le 13 août au plus tard à l’at-tention d’Eric Daubie – SeGEC-FESeC (adresse ci-dessous),

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Plus de détails sur www.enseignement.catholique.beEnvoyez votre candidature avec CV pour le 17 aoûtau plus tard à Madame Havrenne, Secrétaire géné-rale, avenue E. Mounier 100 – 1200 Bruxelles

L’ASBL CLINIQUE ST-PIERRE D’OTTIGNIESENGAGE (H/F)> un ergothérapeute - service de psychiatrie aiguë

entrée en octobre - temps partiel (75%)avec prestations éventuelles le samediProfil : diplôme d’ergothérapeute ou d’éduca-teur A1 avec formation en arts plastiques.

Fonction : assurer l’animation de groupe, la dé-coration permanente de l’unité…

Plus de détails sur www.clinique-saint-pierre.beEnvoyez votre candidature avec CV et photo ré-cente pour le 13 août au plus tard à Madame Se-ront, directrice du département infirmier, CliniqueSt-Pierre, av. Reine Fabiola 9 – 1340 Ottignies.

LA FEDERATION DE L’AIDE ET DES SOINS ADOMICILE ASBL (FASD) RECRUTE (H/F)> un informaticienCDI - temps pleinFonction : collaborer au sein de l’équipe infor-matique, participer à l’analyse des développe-ments et à leur programmation, à la perma-nence téléphonique pour aider les centres ASDet à la maintenance.

Profil : gradué en informatique ou acquis jugéséquivalents. La connaissance de Oracle etPL/SQL est un atout.

Plus de détails sur www.fasd.beEnvoyez votre candidature avec CV pour le 24 aoûtau plus tard par courriel pour à Pierre Dille, direc-teur administratif et financier de la FASD : [email protected]

LE SERVICE TRANSPORT DES MALADES DE LAMUTUALITE CHRETIENNE HAINAUT-PICARDIERECHERCHE (H/F) > un collaborateur administratif temps pleinFonction : collaborer avec l’équipe, assurer unsuivi aux demandes émanant des affiliés, les in-former et les conseiller dans leur démarche.

Profil : diplôme de niveau baccalauréat ou se-condaire supérieur avec expérience, une bonneconnaissance géographique de la région est unatout. Grande rigueur administrative et préci-sion dans l’exécution du travail, autonome.

Plus de détails sur www.mcjobs.be Envoyez votre candidature écrite motivée avec C Vdétaillé pour le 14 août au plus tard à l’attention de

Jean-Luc Vanneste, Directeur adjoint, rue SaintBrice 44 - 7500 Tournai ou par mail à [email protected]

LE CHU UCL MONT-GODINNE-DINANTRECRUTE POUR LA CRECHE-GARDERIE (H/F)> un assistant social ou infirmieren santé communautaire

contrat de remplacement +/- 6 mois -temps plein – entrée en octobrePlus de détails sur www.chumontgodinne.beEnvoyez votre candidature motivée avec CV pour le15 août au plus tard à CHU-UCL Mont-Godinne-Di-nant, Monsieur Godet, directeur RH, avenue Doc-teur G. Thérasse 1 – 5530 Yvoir ou à [email protected]

L’ACTION CHRETIENNE RURALE DES FEMMESENGAGE (H/F)> un chargé de recherches et d’études

contrat de remplacement 5 mois (prolonga-tion possible) - 3/4 temps - entrée au 1er sep-tembre - en horaire variableFonction : rédaction de 13 analyses en lien avecle milieu rural, la citoyenneté active, la vie desfemmes et la souveraineté alimentaire. Si pro-longation : rédaction d’une étude critique surun thème de société.

Profil : capacité d’analyse, de formulation d’hy-pothèse et de synthèse, connaissance de la mé-thodologie de l’éducation permanente, recher-cher et traiter les informations, expérience dansla fonction.

Page 8: Journal En Marche n°1479

2 AOÛT 2012 EN MARCHE9

LE CENTRE TRICONTINENTAL A LOUVAIN-LA-NEUVE RECHERCHE (H/F)> des traducteurs bénévolesexpérimentés

Pour l’anglais ou l'espagnol vers le français,pour la collection Alternatives Sud, maxi-mum 1 article d'environ 40 000 signes à tra-duire par trimestre. Excellente capacité derédaction et souci de la finition.

Plus de détails sur www.cetri.beEnvoyez vos coordonnées par mail à [email protected]

LE CENTRE EUROPEEN DU TRAVAIL ANAMUR RECHERCHE (H/F)> des formateurs bénévoles en langues (néerlandais etanglais)

3h/semaine/langueRenseignements: Sima Sternberger081/22.68.71 – [email protected]

Offres de service

C O N T A C T S

A la lecture de ce courrier, notre collaborateur, Olivier Bailly, auteur de l’article,rappelle que ce papier est le fruit de recoupement de nombreuses sources : desassociations travaillant sur la procédure appelée “9ter” (Ciré, SSM Ulysse, leMéridien, SASB, SEMo), un bureau d'avocats, une source politique, la consulta-tion d’une dizaine de dossiers 9 ter anonymisés, des articles de presse, textesde loi, le rapport d'activités de l'Office des étrangers, le mémorandum des asso-ciations travaillant sur le sujet, etc. Bref, des sources multiples et recoupées, deterrain et théoriques.

Il est regrettable que les seuls qui n'ont pas souhaité s'exprimer à l'époque deson enquête sur le sujet soit précisément l'Office des étrangers. Notre collabo-rateur espère déceler dans cette demande de parution de droit de réponse uneouverture de l’Office des étrangers, et sera ravi de le voir répondre positive-ment à sa demande d’interview de médecins traitant les 9 ter.

//LA RÉDACTION

Entretien oral avec présentation d’une pro-duction écrite le 20 août.Envoyez votre CV à Isabelle Ghislain, Secrétairegénérale, ACRF, rue M. Jaumain 15 – 5330 Assesse.Renseignements : 083/65.51.92 - [email protected]

LA MC SAINT-MICHEL RECRUTE (H/F) > un directeur adjoint financierCDI - temps plein - avec période d’essai d’un anPlus de détails sur www.mcjobs.be Envoyez votre lettre de candidature motivée avecCV à Christian Kunsch, Directeur, Mutualité Saint-Michel ou via notre site www.mcjobs.be ou par [email protected]

SOLIDARITE MONDIALE RECHERCHE (H/F)> un animateurCDI - temps pleinFonction : chargé de la recherche de fonds etd’activités d’éducation au développement enWallonie et Bruxelles.

Profil : diplôme de l’enseignement supérieur ouexpérience dans une fonction similaire (2 ansmin.), bonnes capacités rédactionnelles, sens del’écoute, excellente connaissance en français,bonne connaissance en néerlandais, l’anglais etl’espagnol sont des atouts, maîtrise de l’outil in-formatique, connaissance du fonctionnementdu MOC, souplesse dans les horaires de travail.

Plus de détails sur www.solmond.beRenseignements: 02/246.38.80.Envoyez votre lettre de motivation avec CV avantle 30 août à [email protected]

VIE FEMININE ASBL ENGAGE POUR LESREGIONS HUY-WAREMME, LIEGE (PARTIEEST) ET PICARDIE (H/F)> 4 animateurs (1 Huy, 1 Waremme, 1 Liège, 1 Picardie)

CDI - passeport APEFonction : développer le mouvement de Vie Fé-minine dans la région, accompagner les femmesdans la réalisation de projets pour la promotionde l’émancipation des femmes issues des mi-lieux populaires, recherche de partenariat et definancements pour les projets, prestations pos-sibles en soirée et w-e.

Profil : expérience dans l’animation, convaincude la démarche d’éducation permanente fémi-niste, adhésion aux options du mouvement, trèsbonne connaissance des régions concernées,flexibilité dans les déplacements, posséder unevoiture.

Plus de détails sur www.viefeminine.beEnvoyez votre lettre de motivation avec CV au plustard le 19 août (Huy-Waremme) ou le 2 septembre(Liège et Picardie) à l’asbl Vie Féminine, GRH, ruede la Poste 111 – 1030 Bruxelles ou à [email protected] réf. 20120716-01 pour Picardie, 20120716-02pour Liège, 20120716-03 pour Huy, 20120716-04pour Waremme.

ACTIONS INTEGREES DE DEVELOPPEMENTVERS L’EMPLOI BW ASBL RECHERCHE (H/F)> un formateur-animateur enaménagement intérieur

temps plein 36h/sem.- passeport APEFonction : responsable et référent pédagogiqueet technique, préparer les stagiaires à un com-portement professionnel, organiser et animertoute formation en lien avec le dispositif d’ap-prentissage, participer à l’organisation et la pla-nification des chantiers, l’élaboration des de-vis…

Profil : très bonnes connaissances en matièred’aménagement intérieur (et sur le plan écolo-gique : atout), expérience en gestion de chantier,intérêt pour l’insertion professionnelle et l’éco-nomie sociale, expérience dans l’enseignementet la formation, possession d’un permis B,connaissances informatiques.

Plus de détails sur www.aid-bw.beRenseignements : 02/355.62.61.Envoyez votre candidature avant le 25 août au plustard à AID-BW-EFT asbl, bd G. Deryck 78bis – 1480Tubize ou [email protected]

L’ASBL LE ROUVEROY, SERVICE RESIDENTIELPOUR ADULTES (HANDICAP MENTAL) ET MR-MRS RECHERCHE (H/F)> un chef d’équipe maintenance CDI - temps plein Plus de détails sur www.fnams.be/job.pdfEnvoyez votre candidature motivée avec CV pour le14 septembre au plus tard à Aline Renard, Le Rou-veroy, rue Roi Albert 40 - 7120 Rouveroy ou [email protected]

L’OLIVIER MR-MRS ENGAGE (H /F)> un infirmier de nuitmi-tempsPlus de détails sur www.asbl-mmi.beEnvoyez votre candidature à L’Olivier à l’attentionde Monsieur Maribro, responsable RH, av. des Sta-tuaires 46 – 1180 Bruxelles – [email protected]

LA CLINIQUE SAINT-LUC DE BOUGE RECRUTEA L’HOPITAL DE JOUR MEDICAL (H/F)> un infirmier en chefCDI - temps plein – engagement immédiatProfil : baccalauréat en soins infirmiers et di-plôme de cadre du secteur non-marchand ou delicence en gestion hospitalière, expériencecomme infirmier en chef (5 ans min.), atout : for-mation ou expérience en oncologie.

> des technologues en imagerie médicale

CDI - temps plein – engagement immédiatProfil : technologue en imagerie médicale A1 ouinfirmier (bachelier ou breveté), diplôme de for-mation en Radioprotection (possibilité de se for-mer en cours d’emploi), utilisation régulière del'outil informatique.

Plus de détails sur www.slbo.beEnvoyez votre CV avec lettre de motivation à [email protected] ou Clinique St-Luc, rueSaint-Luc 8 - 5004 Bouge.

//Intersoc-Trip//

L’Egypte, entre culture et détente

>> Plus d’infos au 070/233.898. de 8h à 18h (le samedi jusqu’à 13h) ou surfez sur www.intersoc.be

Licence A5654

Intersoc, service voyages de la Mutualité chrétienne,propose un magnifique voyage en Egypte du samedi 17 novembre au samedi 1er décembre.

La première semaine consiste enune croisière sur le Nil à bord d’unbateau 5 * entièrement climatisé(formule pension complète, bois-sons non comprises). L’occasion dedécouvrir Esna, Edfu, Kôm Ombo,Assouan. La seconde semaine, les vacanciersséjourneront à l’hôtel Sea Star BeauRivage (5*) situé à 2 km du centred’Hurghada (formule all-in).

Prix : 1.246 EUR en chambre dou-ble (chambre single : supplémentde 392 EUR)

Ce prix comprend le voyage enavion Bruxelles-Louxor et les trans-ferts, l’hébergement, l’accès aux cu-riosités avec guide (première se-maine), la présence d’un responsa-ble Intersoc.

Ce prix ne comprend pas le visad’entrée, les pourboires usuels àbord du bateau et l’excursion facul-tative à Abu Simbel.

© Intersoc

Nouvelle destination

Réagissant à l’article “Le malade étranger, imaginaire?” de notre colla-borateur Olivier Bailly, paru dans le journal En Marche du 7 juin 2012, ledirecteur général de l’Office des étrangers, Freddy Roosemont demandela publication d’un droit de réponse. Conformément à la loi du 23 juin1961 relative à ce droit, voici sa lettre.

“ (…) J’invoque le droit de réponse àcet article, qui – à part quelques er-reurs regrettables – porte plusieursprocès d’intention à l’adresse de monadministration.

Ainsi, on y lit ‘face à l’afflux des de-mandes, l’Office des Etrangers a durcile ton en 2011 et a testé toutes les li-mites, refusant des dossiers sur desdétails’.

Je fais remarquer que ce n’est pas l’ad-ministration, mais le législateur qui aréformé la procédure médicale par laloi du 29 décembre 2010. C’est cette ré-forme et non pas une volonté arbi-traire ou un agenda propre de mes col-laborateurs, qui introduit plusieursnormes de recevabilité des demandes,notamment l’usage obligatoire de cer-tificats médicaux standardisés. Vousconviendrez du fait que mes fonction-naires doivent appliquer intégrale-ment cette loi, et non pas décider eux-mêmes (et donc arbitrairement) si ouiou non certains de ses prescrits sont àconsidérer comme des ‘détails’.

M. Bailly prétend que la réforme légis-lative du 8 janvier 2012 ‘ne travailleque sur le flux des demandes’. C’estinexact, cette réforme permet encoreet toujours l’introduction de de-mandes, mêmes consécutives, partout étranger et à n’importe quel mo-ment de son séjour. Elle ne fait qu’in-troduire des conditions supplémen-taires pour qu’une demande jouissed’un examen de fond. Passer le ‘filtremédical’ en est une : dans cet exercice,mes collaborateurs médecins vérifientsi les demandes ne sont pas ‘manifes-tement’ non graves. Cet exercice n’estnullement, comme l’écrit M. Bailly, une‘visite médicale’ mais un examenprima facie du dossier, conformémentà la volonté du législateur.

Je défie M. Bailly de démontrer que ‘laplupart des maladies dont souffrentles demandeurs sont chroniques’.Mon administration est la seule ins-tance à voir le contenu de toute les de-mandes et comme la loi ne distinguepas sur base des maladies invoquées,aucune statistique n’est tenue quantaux aspects médicaux, chroniques ounon. Je m’étonne du fait que M. Bailly,qui a clairement consulté les textes lé-gaux, ignore que l’aspect ‘chronique’d’une affection ne justifie nullementen soi une régularisation médicale deséjour.

Je défie M. Bailly d’étayer sa préten-tion comme quoi il existerait, sur leplan administratif, une ‘suspicion au-tomatique sur toute demande’.

Enfin, je relève dans son article deuxphrases tout à fait gratuites. Dans lapremière, il prétend que la recherchede la disponibilité de soins dans les

pays d’origine des demandeurs (undes exercices légaux assumés par monadministration) se fait ‘en fonctiond’objectifs plus ou moins avoués’ – re-marque vraiment trop basse pour êtrerelevée, dans la deuxième, il écrit ‘à dé-faut de docteur neutre dans la salle…’,ce qui n’est rien de moins qu’une accu-sation de comportement illégal carnon déontologique à l’adresse de mescollaborateurs médecins.

Qu’il suffise de citer à cette fin l’Arrêt82/2012 prononcé par la Cour Consti-tutionnelle le 28 juin dernier : ‘Rienn’indique que le législateur ait, dansce cadre, entendu déroger aux droitsdu patient qui sont consacrés par laloi du 22 août 2002. En outre, tant lefonctionnaire médecin que le médecindésigné par le ministre ou son déléguésont tenus de respecter le code dedéontologie médicale de l’Ordre na-tional des médecins, y compris les rè-gles d’indépendance et d’éthique qui ysont prescrites. Il en résulte qu’à cetégard, il n’y a pas de différence de trai-tement entre les étrangers visés par ladisposition attaquée et tout autre pa-tient’. Freddy Roosemont, directeurgénéral de l’Office des étrangers.”

Article “Le malade étranger, imaginaire?” à lire sur www.enmarche.be(rubrique “société”, onglet “immigration”).

Droit de réponse

Page 9: Journal En Marche n°1479

2 AOÛT 2012 EN MARCHE10

Elle fait rêver, cette période des Golden six-ties…L’âge d’or où tout semble permis. Révolu-tions des mœurs mais aussi sociétales, lestemps changent. Les jeunes des années 60 don-neront une nouvelle face au monde. Lesconcepteurs de J’avais 20 ans en 45 (ndlr : l’ex-position à succès réalisée pour les cinquanteans de la fin de la Seconde Guerre mondiale)ont décidé, cette fois, de mettre les Sixties àl’honneur. Par des photos, des musiques, desextraits de films ou de reportage, des objets decollections, ils plongent le visiteur dans cet âged’or.

Le côté sombre… Si pour la plupart des pays d’Europe et en Amé-rique du Nord, les atrocités de 40-45 semblentlointaines et bel et bien finies, pour d’autresparties du monde, la guerre fait rage. C’est lecas au Vietnam, au Biafra ou encore en Israël-Palestine avec la guerre des Six jours. Au détourdes vitrines et des panneaux reprenantces tristes événements, le visiteur arri-vera devant le mur de Berlin. En1961, la capitale allemande est cou-pée en deux par un mur érigé enune nuit. Il sépare ainsi le pays et,plus symboliquement, l’Europepour lutter contre “l’invasion commu-niste”. “Ich bin ein Berliner”, dira J.F.Ken-nedy, président des Etats-Unis lors d’un dis-cours d’hommage adressé aux Berlinois del’Ouest.

Autre phrase qui a traversé le temps : la célèbre“I have a dream” de Martin Luther King. LesSixties n’effacent malheureusement pas lesinégalités entre les peuples. La ségrégation ra-ciale aux Etats-Unis et l’apartheid en Afrique duSud mettent les noirs au ban de la société :ghettoïsations, bus et activités réservés unique-ment aux blancs, etc. Le pasteur noir américainLuther King est assassiné en 68 par un raciste

blanc, tandis que le Sud-africain Nelson Man-dela est condamné à la prison à vie.

J’avais 20 ans en 60 cartographie les nom-breuses révolutions politiques mais aussi so-ciétales de l’époque. Les pays d’Afrique s’insur-gent contre la colonisation et obtiennent peu àpeu leur indépendance, l’Amérique du Sud etcentrale se soulèvent. C’est l’époque du Che,cet Argentin à l’esprit révolutionnaire. En Eu-rope, ce sont les étudiants et les ouvriers quienvahissent les rues de France pour protestercontre le capitalisme et les valeurs tradition-nelles. Le visiteur se joindra à ces protestatairesen “franchissant” une réplique des barricadesde mai 68, érigées dans une salle de l’exposi-tion.

La culture révolutionnéeSi l’exposition démarre avec les côtés un peuplus sombres des années 60, les paillettes et les

boules à facettes sont également de lapartie. Les chapeaux de paille, leschemises à fleurs et les guitaressont sortis des placards. De Woods-tock à Hollywood, une révolutionculturelle est en marche.

Un bus VW au motif fleuri attend le vi-siteur pour l’emmener dans l’univers

psychédélique de ces années d’or. Place auxcouleurs fluo et à la musique – néanmoins, untantinet trop forte dans le parcours ! LesBeatles, les Jackson five, Jacques Brel, ClaudeFrançois… Leurs tubes sont diffusés sans cessedans l’expo. Les visiteurs chantent et se déchaî-nent en entamant quelques pas de danse. D’au-tres versent une larme de nostalgie. Peu im-porte l’âge, la musique a traversé le temps : pe-tits et grands entonnent les chansons. “Saladede fruits, jolie, jolie, jolie. Tu plais à mon père…”,“All the leaves are brown and the sky is grey…”,impossible de ne pas se souvenir de ces pa-

roles, qu’on ait 30, 40 ou 70 ans ! Autour desécrans où sont diffusés des extraits de concertsou de clips d’époque, les visiteurs s’aggluti-nent. Quelle émotion de revoir la foule en délireaux concerts des “quatre garçons dans le vent” !Et de se dire que finalement, la musique del’époque a fortement influencé celle d’au-jourd’hui.

Plus loin, c’est l’ambiance du port de Saint Tro-pez qui accueille les visiteurs. La célèbre ter-rasse de Sénéquier est entourée de mannequinsvêtus de tenues des Sixties. Etonnement, ce quiétait à la mode à l’époque l’est de nouveau àl’heure actuelle. Petites robes aux couleurs cha-toyantes, aux motifs asymétriques… Les années60 ont vu apparaître la mini-jupe, une granderévolution vestimentaire.

Ces changements dans les vêtements se fontsentir également dans le cinéma. On ose, les ac-trices se dénudent… Elles sont pulpeuses. Bri-gitte Bardot ou encore Marylin Monroe en témoi-gnent. La féminité s’affiche. Il faut dire que la ré-volution sexuelle est en marche: l’apparition dela pilule contraceptive permet aux femmes dechoisir le moment de leur grossesse, elles sontplus présentes sur le marché de l’emploi…

Cette époque voit aussi l’avènement du cinémapopulaire et l’arrivée de la télévision dans lesfoyers. Le visiteur s’extasie devant le décor del’Hôtel du Globe où Bourvil et Louis de Funèsséjournent dans le film La grande vadrouille.Rien n’a été oublié, pas même le gâteau sur-

plombé par la figurine d’un SS, ni même lesronflements du soldat allemand.

Un grand pas pour l’humanitéLes années 60 accoucheront de grandes avan-cées scientifiques et technologiques : la pre-mière greffe de cœur, la commercialisation denouveaux appareils électroménagers, le pre-mier pas sur la lune… Un décor lunaire permetaux petits et grands de se mettre dans la peaude Neil Armstrong. Impressionnant!

Que l’on soit enfant des années 60 ou pas, cetteexposition grandeur nature fait vivre aurythme des Sixties. Les nombreuses pièces decollections, comme le maillot jaune d’EddyMerckx, les guitares de Jimi Hendrix et JohnLennon ou encore le petit livre rouge de MaoTsé-Tung donnent un aller simple vers cette dé-cennie révolutionnaire. Les nostalgiques, lesfans des années 60, les baby boomers – maispas seulement eux – sortiront des Guilleminsavec un sourire aux lèvres, des images et deschansons plein la tête!

// VT

Exposition

Cheveux longs, pantalons patte d’eph’, Flower power, peace and love… Un vent de Goldensixties souffle sur Liège. L’exposition J’avais 20 ans en 60a investi la gare de Liège-Guille-mins. A voir les larmes de nostalgie de certains et les mines réjouies des autres, elle faitun carton auprès des baby boomers, mais aussi auprès des plus jeunes et des plus âgés.

Sixties : nostalgie quand tu nous tiens

© Epo-Goden Sixties

ça se passe

// Santé en RDC et au BurundiLe dimanche 12 août de 9h20 à 9h50 et le samedi 18août de 10h à 10h30, la RTBF diffuse sur La Une uneémission sur la santé maternelle et infantile en Ré-publique démocratique du Congo et au Burundi. LaMutualité chrétienne est partenaire de projetscongolais mis en avant dans ce reportage.

// Pleine conscienceDu 12 septembre au 14 novembre, les Consultationspsychologiques spécialisées dans les troubles émo-tionnels (UCL) organisent des ateliers sur la ges-tion des émotions par la pleine conscience. Pourles enfants, adolescents et parents. Prix : 200 EUR.Lieu : 10, pl. Cardinal Mercier – 1348 LLN.Rens. > 010/47.45.47 •http://www.cps-emotions.be

// Master biomédicalDès septembre, les Facultés universitaires de Na-mur lancent un nouveau master en sciences biomé-dicales, centré sur la recherche clinique et l’identi-fication des bio marqueurs.Rens. > www.fundp.ac.be

// TDA/H Le 24 août, l’asbl TDA/H organise une formation sur“Les troubles du comportement chez l’enfant et

l’adolescent : Approche psychoéducative”. S’adresseau monde médical, éducatif…Lieu : 47, avenue Jacques Pastur – 1180 Bxl.Rens. > 0484/17.77.08 • www.tdah.be

// CitoyennetéDu 21 au 25 août, l’Association des sociétés de phi-losophie de la langue française organise àBruxelles et à Louvain-La-Neuve, un congrès sur lacitoyenneté. Réflexions sur la démocratie, sur la ci-toyenneté de par le monde… Prix : 120 EUR.Rens. > http://www.asplf.org/

// Ecologie politiqueDu 29 août au 2 septembre, les Rencontres del’écologie politique proposent des ateliers pour ré-inventer la prospérité : “Economie verte et réindus-trialisation de la Wallonie : quelles articulations?”,“Ma commune territoire de santé”… Ces Rencontresauront lieu à Massembre.Rens. > www.ecologie-politique.be/rencontres

// Formation à l’écouteLes 20 septembre et 1er octobre à Liège et les 25octobre et 12 novembre à Bruxelles de 9h30 à 16h,Volont’R organise une formation à l’écoute de base.S’adresse aux personnes qui exercent ou veulentcommencer du volontariat. Prix : 40 EUR.Rens. > 02/219.15.62 • www.volontr.be

// Garde à domicileLe 14 septembre de 8h30 à 16h, l’asbl Gammes or-ganise un colloque sur le métier de garde à domi-cile : “Une profession à la croisée des disciplines,porteuse d’avenir pour le maintien à domicile et à lacréation d’emplois?”Lieu : 2/4, rue Royale – 1000 Bxl.Rens. > 02/537.27.02 • [email protected]

// Santé et environnementDu 1er octobre au 20 décembre, le Centre d’éduca-tion relative aux interactions santé et environne-ment organise une formation d’intervenant éduca-tif en santé et en environnement. S’adresse auxdemandeurs d’emploi ou libre d’occupation profes-sionnelle. Séances d’information les mercredis 5,12 et 19 septembre à 10h.Lieu : 6, rue des Rivageois – 4000 Liège.Rens. > 04/254.76.21 • www.formation-cerise.be

// Master UCLLa FOPES (UCL) organise un Master universitaire (3ans) en politique économique et sociale pouradultes. Les cours auront lieu le samedi et un soirsemaine ou un jour de semaine. Séance d’informa-tion le 16 août à 17h30.Lieu : 32, rue de la Lanterne Magique – 1348 LLN.Rens. > 010/47.39.07 • www.uclouvain.be/opes

// Vélo et SNCBLe 16 septembre, les usagers et les travailleurs destransports publics vous invitent à une balade à véloà la découverte des enjeux de la SNCB à Bruxelles. Lieu : 10h30 au 25, rue des Ursulines – 1000 Bxl. Rens. > [email protected] (Inscription indispensable)

// AcouphènesLe samedi 8 Septembre à 16h, Belgique Acouphènesasbl organise une conférence-débat : “Approche os-téopathique des acouphènes”. Prix : 8 EUR. Lieu : 41, Grand Place – 7090 Braine-le-ComteRens. > 04/367.45.65 • www.belgiqueacouphenes.be

// CinémaLe vendredi 12 octobre à 20h, la Plateforme dessoins palliatifs du Hainaut Occidental présente lefilm “Oscar et la dame Rose”. Entrée gratuite (nom-bre de places limité).Lieu : Ciné Imagix – 7500 Tournai.Rens. > 069/22.62.86 • [email protected]

// Ornithologie Dès septembre, l’asbl Natagora organise à Bruxelleset en Wallonie, une formation d’ornithologie de 3 ans(cours 1x/semaine et des travaux pratiques les w-esur le terrain). Prix : de 125 à 450 EUR.Rens. > 04/250.95.90 • www.aves.be

C U L T U R E

>> Infos : Jusqu’au 28 avril 2013 à la gare deLiège-Guillemins • Ouvert de 10h à 19h(nocturne jusqu’à 22h chaque 1er vendredi dumois) • Prix : 11 EUR (adulte) – 8 EUR (7-18 ans)– 10 EUR (senior) • 04/224.49.38 •

www.expo-goldensixties.be

J’avais 20 ans en 60

propulse le visiteur

dans un monde

de révolutions.