johrei news 5

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Enseignement Pilier du Salut Directive Religion et Science Expériences de Foi Actualité Angola: Pionnière dans l’Agriculture Naturelle en Afrique Page 3 Rapports de messianiques sur la pratique du Potager Familial Pages 4 et 5 Cas résolus avec le Johrei Page 7 Pratiques messianiques Page 7 La Déshydratation Solaire de Fruits est l’alternative la plus viable dans l’actualité Page 8 Mission : purifier l’Afrique avec le Jorei et l’Agriculture Naturelle Pour sauvegarder la richesse du continent africain, l’Eglise Messianique Mondiale en Afrique – IMMA – investit dans l’Agriculture Naturelle. En réponse à de questions importantes, son Président, Rév. Francisco Jésus Fernandes, parle au sujet du développement des trois pôles agricoles – Bom Jesus, Cacuaco et Caxito, sur la mise en place de l’Ecole Agricole et de la Promotion du Potager Familial et de son rêve de voir le continent habité par des hommes sains, prospères et heureux. Pages 4 et 5 EGLISE MESSIANIQUE MONDIALE D’ ÁFRIQUE ANNÉE 2 – AÖUT 2009 – n O 5 Johrei News ÉGLISE MESSIANIQUE MONDIALE DEL’AFRIQUE Entrevista com a Dra. Ernestina Coimbra L’Eglise Messianique sème la vie Pages 6 et 7 L’Eglise Messianique sème la vie

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Johrei News 5 Francês

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Page 1: Johrei News 5

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Enseignement

Pilier du Salut

Directive

Religion et Science

Expériences de Foi

Actualité

Angola: Pionnièredans l’Agriculture

Naturelle en AfriquePage 3

Rapports demessianiques sur lapratique du Potager

FamilialPages 4 et 5

Cas résolus avec leJohreiPage 7

Pratiquesmessianiques

Page 7

La DéshydratationSolaire de Fruits estl’alternative la plus

viable dans l’actualitéPage 8

Mission : purifier l’Afrique avec leJorei et l’Agriculture Naturelle

Pour sauvegarder la richesse du continent africain, l’Eglise

Messianique Mondiale en Afrique – IMMA – investit dans

l’Agriculture Naturelle. En réponse à de questions

importantes, son Président, Rév. Francisco Jésus Fernandes,

parle au sujet du développement des trois pôles agricoles –

Bom Jesus, Cacuaco et Caxito, sur la mise en place de

l’Ecole Agricole et de la

Promotion du Potager

Familial et de son rêve de

voir le continent habité par

des hommes sains, prospères

et heureux.

Pages 4 et 5

EGLISE MESSIANIQUE MONDIALE D’ ÁFRIQUE ANNÉE 2 – AÖUT 2009 – nO 5

Johrei News

ÉGLISE MESSIANIQUEMONDIALE DEL’AFRIQUE

Entrevista coma Dra.

ErnestinaCoimbra

L’EgliseMessianiquesème la vie

Pages 6 et 7

L’EgliseMessianiquesème la vie

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Enseignement

Alimentation et NutritionAlimentation et NutritionAlimentation et NutritionAlimentation et NutritionAlimentation et Nutrition

J’aimerais avertir les spécialistes qu’il n’y a rien d’aussi erroné que l’alimentationet la nutrition actuellement.

Ils les ont transformées en de théories académiques, trop éloignées de la réalité.Pendant plus de dix ans, j’en ai fait des recherches profondes sur ce sujet et il estsurprenant que les résultats obtenus soient exactement l’opposé de ce que laDiététique recommande. Je vais les expliquer selon mon expérience personnelle.

Il y a près de quinze ou seize ans en arrière, j’étais un grand amateur de viandeet mon dîner consistait presque toujours de nourriture occidentale à base de cetaliment, ou, éventuellement, de la nourriture chinoise. Ce type d’alimentation,selon les nutritionnistes est le plus proche de l’idéal mais, à cette époque j’étaismaigre et tombais malade avec plus de facilité. J’étais souvent enrhumé, avec desproblèmes d’estomac, il ne se passait pas un seul mois sans que j’aille chez lemédecin. Pour améliorer mon état de santé j’ai essayé toute sorte de traitementsqui étaient à la mode, à l’époque, en plus d’autres pratiques, telles que larespiration profonde, des bains d’eau froide, méditation, etc. Ils ont produitcertains effets mais, pas au point d’améliorer ma constitution physique.

Lorsque j’ai appris que la viande ne faisait pas de bien, j’ai recommencé de menourrir avec la cuisine japonaise, qui consiste à manger des légumes et du poisson.Alors mon poids a augmenté de 56 à 60 kilos en deux ou trois ans ; en mêmetemps, je suis devenu résistent aux grippes. J’ai même oublié que je souffrais del’estomac et des intestins et, pour la première fois j’ai pu sentir la joie de jouir d’unebonne santé. Depuis, et cela fait plus de dix ans, je travaille toujours avec beaucoupde disposition.

J’ai donc décidé d’expérimenter la méthode sur plus de dix personnes de mafamille, y compris mes six enfants, et j’ai obtenu de bons résultats, j’ai réussi àbannir de mon foyer le fantôme de la maladie. Le plus intéressant est que j’ai essayéd’appliquer une diète pauvre en éléments protéiques. Ainsi, j’ai demandé à mafemme et à ma bonne qu’elles donnent des repas pauvres aux enfants. On a utilisédu riz raffiné à 70%, beaucoup de verdures et, parfois, du poisson, rien que dusaumon salée, des sardines séchées et des poissons courants. En plus, du« ochazuki » (du riz trempé dans du thé) ou du « shiomussubi » (baignés de rizsalé) accompagnés de cornichons japonais, ou encore de « norimaki » (boulettesde riz entourées d’algues) faits à la maison, etc. Du point de vue de la Diététique,une nourriture carencée en valeur protéique.

Le résultat est surprenant : pendant l’école primaire et secondaire, mes enfantsavaient une stature physique des meilleures. La nutrition était bonne parce que,à commencer par l’ainé, de seize ans, jusqu’au plus jeune, de quatre ans, aucunn’a eu de maladie grave. Tous les ans ils monopolisaient le prix d’assiduité, carils n’avaient manqué un seul jour de classe.

En profitant de cette précieuse expérience, obtenue par cette pratique, j’aiexpérimenté la même méthode sur des centaines de personnes qui sont venues mevoir depuis que j’ai commencé à traiter des malades, il y a huit ans. Les résultatssont excellents, sans exception. La nourriture à base de légumes est très efficacesurtout dans le cas de personnes atteintes de problèmes pulmonaires et de pleurite.J’aimerais donc que les médecins fassent des recherches avec cette alimentationqui est bénéfique dans de tels cas.

À partir des faits exposés, vous pouvez voir que la Diététique, dont le progrès estvertigineux de nos jours, présente une erreur fondamentale. Je ne m’intimide pasde le signaler, car elle constitue un problème sérieux du point de vue de la santé.J’avertis donc fermement, pas seulement les chercheurs de la matière, mais lesgens, en général. Si cette nouvelle alimentation que je défends devient unepratique commune, ça sera une bonne nouvelle, même du point de vue del’économie nationale. Les agriculteurs de notre pays ont une résistance physiqueau travail parce qu’ils ont une alimentation pauvre ; s’ils passent à se nourrir deviande, dont la valeur protéique est très élevée, je vous assure qu’ils nesupporteraient pas le travail des champs.

Meishu-Sama – Juin 1935

Meishu-Sama – Junho de 1935

editorial

L ‘Eglise Messianique Mondiale, instituéeau Japon en 1935, avec trois millionsd’adeptes dans le monde, est arrivée enAfrique en 1991. En 18 ans, elle a réunit150 mille fidèles et de milliers de miracles.Bien d’entre eux déjà réalisés, tels que la miseen place de l’Agriculture Naturelle dans lecontinent. Actuellement, notre Eglise, qui amis en place trois Pôles Agricoles, est en traind’instituer une Ecole Agricole et a déjàorienté le développement de quinze millepotagers familiaux. C’est la raison parlaquelle notre président, Révérend FranciscoJésus Fernandes, répond à quelques questionssur le sujet de l’Agriculture Naturelle et ilavoue que son grand rêve est de voir l’Afriquehabitée par des individus sains, prospères etheureux, sauvegardant leur richesse originelle.

Comme l’Angola est le pays pionnier dansl’adoption de la méthode agricole messianiquedans le continent africain, il y a un articleavec une rétrospective de ce qui a déjà été faitet des explications techniques du ministreresponsable de ce secteur dans l’EgliseMessianique Mondiale d’Afrique – IMMA,ministre Marques Zambo Bambi. En plus del’Agriculture Naturelle, la philosophiemessianique a pour base des concepts solides.Lorsqu’elle répond sur religion et science, leDocteur Ernestina Coimbra, qui intègre leSecrétariat de Recherche Scientifique et de laDirection de l’IMMA, explique le profil despersonnes qui cherchent notre église, lespratiques messianiques, la mission du Johrei,l’importance de l’alimentation naturelle, laguérison de maladies et la solution desproblèmes qui apportent la qualité et le bienêtre à la vie de ces gens. Ceci peut êtreconfirmé par des milliers d’expériences qui onteu lieu dans le territoire africain. Certainessont montrées dans cette édition.

Pour finir, nous présentons une matière sur ladéshydratation solaire de fruits, unealternative viable pour l’agriculture familiale.Bonne lecture et à bientôt à la prochaineédition.

Le Johrei News est produit par l’Eglise MessianiqueMondiale d’Afrique – IMMA – en AngolaSiège Central d’Afrique – Angola – LuandaRegisto: MCS - 390/B/2004

Président : Rev. Francisco Jésus Fernandes

Vice-Président : Min. Claudio Cristiano L. Pinheiro

Cabinete de la Présidence : Min. Glauro M. S. Leite Filho

Assessorat de Communication : Gilmar Dall’Stellla

Johrei News

Gestion Opérationnelle : Raquel de Oliveira Fernandes

Journaliste Responsável: José Armando Estrela

Edition et Publishing Electronique : Ana Cristina Stabelito

Photographie : José Armando Estrela, Manuel ArmandoGuerra Lopes, João Mavinga

Collaborateurs : João José Tavares, Avelino da Costa, JoãoMavinga

Révision Orthographique : Ana Florência et António Panguila

Traduction : Samuel Elyachar (anglais), Solange Strobel (français)

Distribution: IMMA

Imprimer: Eal

Tirage : 3 mille exemplaires

Périodicité : trimestrielle

Courriel :[email protected]

IMM

A ANGOLA – Tel : 244 228 740620

MOÇAMBIQUE – Tel : 00258 21 300-275

REP. DEM. DO CONGO – Tel : 243 315 102 187

SÃO TOMÉ E PRINCIPE – Tel : 00239 227805

ÁFRICA DO SUL – Tel : 27 12 320 5484

Page 3: Johrei News 5

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Pilier du Salut

Les premiers signes de ce défi sont apparus dans l’année1994, comme résultat des initiatives isolées réaliséesdans le quartier Kikolo, dans la banlieue de Luanda, quiavaient pour but d’expérimenter la méthode agricoleproposée par l’Eglise Messianique Mondiale.

Pour expliquer qu’est-ce que l’Agriculture Naturelle ilfaut partir de son principe de base, qui est le sol. C’estla conscience générale que le sol est une œuvre duCréateur de l’Univers et, dans le cas de la planète Terre,il sert à la culture de céréales et légumes, très importantsaliments pour le maintien de la vie humaine.

Donc, la nature est mystérieuse et impossible dedéchiffrer par la science de la matière. De nos jours,sans le savoir, l’agriculture a pris un chemin erroné et,pour résultat, a méprisé la force du sol, et en est arrivéeà la conclusion erronée que pour obtenir des meilleursrésultats, il faut utiliser du fumier, des engrais chimiqueset d’autres produits qui finissent par débiliter le sol.

C’est ainsi que la nature du sol s’est dégradé peu à peuet a souffert de transformations, déjà très visibles danscertaines parties du globe terrestre, où des agriculteursse plaignent de ce fait, dû à l’inactivité de leurs champs.Logiquement, c’est la force originelle du sol finit pardiminuer.

Actuellement, on ne le perçoit pas encore dans sa grandedimension, car bien de gens croient que la cause demauvaises récoltes vient de l’absence d’engrais. Partantde cette croyance, l’homme les utilise progressivementen quantité majeure, ce qui réduit davantage la force dusol, la force de la nature elle-même de générer lesnutriments nécessaires qui nourrissent la terre.

En Angola, l’usage d’engrais n’affecte pas encore unegrande partie de son territoire labourable mais, on saitque la tendance d’expansion agricole tend à prioriserl’utilisation de défensifs aux programmes respectifs dedéveloppement. On sait encore que des recherchesréalisées dans les sols des provinces de la côte et dequelques unes des localités du Kwanza Sud et Huambo,montrent que dans ces régions, prédominent les sols

avec salinité et/ou acidité accentuée.

En août 2000, l’Eglise Messianique Mondiale de l’Angolaa reçu du Gouvernement un terrain de près de 10,5hectares, dans la localité de Bom Jesus, province deBengo, qui à l’époque coloniale était utilisé pour cultiverla cane-à sucre. À l’époque, le sol a souffert beaucoup depression de produits chimiques, tels que l’urée et lesulfate d’ammonium, et le terrain était cité commeayant un sol très saturé. Jusqu’à présent, il y a desendroits où c’est visible que le sol a été très acide.

Le Ministre de l’Eglise Messianique Mondiale,responsable de l’Agriculture Naturelle en Afrique,Marques Zambo Bambi, assure que, par l’utilisation dela méthode Messianique d’Agriculture Naturelle, lesparties des sols qui ne produisaient pas ont commencéde gagner vie et qu’il a été possible de récupérer quatre-vingts pourcent de la vitalité du sol du Pôle ExpérimentalAgricole de Bom Jesus.

Par ce travail, d’après lui, le terrain de Bom Jesus estpassé par diverses phases de récupération,fondamentalement avec la plantation d’aliments qui, enmême temps, seraient les aliments du respectif sol. Il arapporté que, on a d’abord essayé la plantation de maïs,car c’est l’aliment le plus consommé par la population,dans une époque marquée par une guerre féroce, c’est-à-dire, en 2000.

Le Ministre a dit qu’on a expérimenté le maïs puisquec’est une culture qu’on pouvait obtenir en 70 jours. Cetravail de base, on l’a répété pour trois ans consécutifs,dans la mesure où on a aussi augmenté la surfacecultivée. Comme le maïs a correspondu avec rapiditédans la récupération du sol, on a introduit ultérieurementla plantation de tomates, manioc, patate douce, chou etaubergine. Actuellement est en phase expérimentale laculture de pommes-de-terre rena.

La production de fruits est aussi un autre des objectifsen cours dans la pratique de l’Agriculture Naturelle. Lapapaye, la mangue, l’ananas, le fruit de la passion, labanane et la goyave sont les grandes références duchamp expérimental de l’Agriculture Naturelle de BomJesus.

Selon un savoir médical très ancien et avec la connaissancescientifique actuelle, la plupart des maladies sont laconséquence exclusive d’une alimentation erronée oud’habitudes alimentaires antinaturelles, soutenues ou

instaurées depuis si longtemps qu’elles passent àprovoquer maladies et douleurs de toute sorte, enréduisant voire même détruisant notre puissance vitaleou notre joie de vivre.

RESULTATS OBTENUS

Le ministre Bambi explique que lorsqu’on commence àfaire de l’Agriculture Naturelle dans un terrain où l’onproduisait avec beaucoup de produits chimiques, larécupération est lente. « On lançait les graines et onobservait que le sol était trop acide, que la croissancen’était pas normale. Le produit final était de qualitéinférieure ».

Avec le travail développé, on observe certainesdifférences dans la vigueur des plantes et un changementdu sol. « Nous remarquons aussi des changements dansla qualité du produit, la présence des vers de terre au sol,le changement de la végétation du sol et qu’une plantepeut avoir une taille de 10 ou 15 centimètres à 20 ou 30jours mais, après trois ans, elle a déjà une tout autreallure », dit le Ministre Bambi.

L’EXPANSION DE L’AGRICULTURENATURELLE

D’après le Ministre Bambi, la meilleure formed’expansion de l’AN c’est d’apprendre la méthode auxmembres et aux visiteurs et même à ceux qui nefréquentent pas l’institution, surtout aux producteursde la société. Il faut aussi les orienter et les accompagnerrégulièrement. Le Ministre dit que le Pôle reçoit desvisites de toutes les couches sociales et qu’il assure lesuivi de tous les producteurs, qu’ils soient nationaux ouétrangers. L’important c’est que la personne produise etobtienne un produit cent pour cent naturel, qu’ellen’utilise aucun type de produit chimique.

« Une autre façon de favoriser la diffusion de la méthodec’est la pratique du Potager Familial. Nous orientons lesproducteurs et les fidèles de notre institution à le diffuserà tous (voisins, amis, collègues) pour qu’ils pratiquentle Potager Familial », affirme le Ministre.

L’Agriculture Naturelle est visible dansdes pays tels que l’Angola, le Mozambique,l »Afrique du Sud, la RépubliqueDémocratique du Congo et la Républiquede Saint-Tomé et du Prince. De nos jours,elle démarre au Nigéria, par le PotagerFamilial et un membre de la Zambie lareçu la formation, pour y promouvoir ledébut par la pratique du Potager Familialet ainsi soutenir les producteurs locaux.

Située dans la côte

Occidentale de l’Afrique,

limitée par trois pays et

l’Océan Atlantique, l’Angola

c’est la première nation du

continent africain à avoir mis

en place la méthode

messianique d’Agriculture

Naturelle.

L’ingénieuragronomeMarques ZamboBambi est leministreresponsable dudéveloppement del’AgricultureNaturelle enAfrique.

Angola :Pionnière dans l’Agriculture Naturelle en Afrique

La plupart des maladies sont laconséquence exclusive d’une

alimentation erronée ou d’habitudesalimentaires antinaturelles.

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JN : Quand vous dites purifier l’Afrique par le Johrei et l’AgricultureNaturelle, que voulez-vous dire ?

?Rév. Francisco : Lorsque je suis arrivé à l’Angola, lepays était en guerre. C’était le 11 novembre 1991. Laterre était salie par des défensifs et engrais chimiques et,de plus, elle contenait les impuretés du sang des guerresaccumulées à la sueur de la souffrance des esclaves. Lepays était jonché de maladies, conflits, pauvreté etfaim : des souffrances cumulées au long de centainesd’années.

Kyoshu-Sama, Leader spirituel de notre Eglise, nousoriente que parmi nos ancêtres, « il y en a beaucoup quiont réussi à sentir la joie et la gratitude puisqu’ils ont euun contact avec le Dieu Suprême. Néanmoins, nombreuxn’ont pas senti cette joie et sont partis de ce monde sansavoir atteint la véritable tranquillité d’esprit.» Noussavons tous par l’histoire que des millions d’ancêtres desafricains sont partis de ce monde sous l’agonie desouffrances.

Nous avons une Nature Humaine qui nous lie à nosancêtres. Leurs pensées et émotions se manifestent àtout instant à l’intérieur de nous. Nous sommesimportants pour eux, puisque nous en sommes lasomme de tous. Nous sommes leurs représentants et,pour beaucoup d’entre eux, la corde du salut et le seulespoir de salut.

Beaucoup de nos ancêtres qui n’ont pas évolué sontattachés à la terre. Nous découvrons au moyen desexpériences de foi des personnes qui pratiquent leJohrei, l’Agriculture Naturelle et le Potager Familial quebien de leurs aïeux qui soufflaient sous terre, réussissentà se purifier et se sauver.

Nous réalisons la pratique du Johrei ! Le Johrei accélèrela purification de l’esprit. Nous réalisons la marche dela Fleur de Lumière ! La Fleur prépare l’environnementspirituel du foyer. Elle a la force pour dégivrer le cœur.

Directive

Nous réalisons la RéflexionProfonde et la Pratique duSonen ! La Pratique duSonen c’est pour nettoyer lapensée et le sentiment négatifdes ancêtres cultivés àl’intérieur de l’individu.L’Agriculture Naturelle, àson tour, c’est pour nettoyerla terre et le corps. La terreet le corps ont besoin d’êtrenettoyés. Si nous accéléronsl’Agriculture Naturelle, nousallons réussir à purifier lesracines les plus profondes denotre lignée familiale. Lesracines (ancêtres) sont doncsauves, alors les descendantsle sont aussi.

JN : En plus de la purification desracines familiales, quel sont lesautres bénéfices de l’AgricultureNaturelle ?

Le premier c’est la récupération du sol. Lorsque le solgagne vie, car il est respecté et aimé, il va donner uneréponse positive. L »Agriculture Naturelle est unerévélation Divine, pour montrer à l’homme comment ildoit traiter la terre. Le sol est vivant. C’est pour cetteraison que le sentiment de celui qui produit est important.L’agriculture, c’est pour rendre les gens heureux. C’estla mission de l’agriculteur.

Le second, c’est la récupération de la véritable saveur desaliments. Car l’agriculteur qui aime le sol, le respecte etne l’affaiblit pas, il va produire des aliments de plus enplus savoureux. Un des plus grands plaisirs de l’êtrehumain c’est l’alimentation. Mais, de nos jours, combien

de personnes peuvent réellement sentir la vraie saveurdes aliments ? L »aliment c’est pour rendre l’hommeheureux, pour qu’il se délecte et puisse sentir le grandioseamour de Dieu – les bénédictions de Dieu.

Le troisième c’est le respect à l’environnement.Actuellement, nous souffrons du problème de ladésertification, le déboisage, l’assèchement des coursd’eau, de l’eau impure. L’Agriculture Naturelle préservela terre, respecte l’habitat naturel des êtres vivants,préserve l’eau, les forêts, les espèces, elle crée desgraines plus pures, enfin, elle se développe en harmonieavec l’écosystème.

Le quatrième c’est le respect à la santé de l’agriculteuret du consommateur. Nous avons bien de gens qui sont

Le Révérend Francisco Jésus Fernandes affirme que l’heure est venued’échanger des armes contre des binettes pour construire une vie saine,prospère et heureuse

Au début le sol était fertile. Disposant d’un espace suffisant pour produire des aliments pourbeaucoup de gens, c’est une interrogation que de savoir le pourquoi de la reproduction d’autant

de faim, misère, maladies. Pour sauvegarder la richesse du continent, l’Eglise MessianiqueMondiale d’Afrique investit dans l’Agriculture Naturelle. Ici, son Président, le Révérend Francisco

Jésus Fernandes, répond aux questions importantes sur son développement.

1 Conceição Ferraz DalaNoyau de Johrei Samba – Luanda, Angola

J’ai une cousine qui souffrait de toux, asthme et sinusite. Depuis plus de cinqmois je lui en parlais pour qu’elle reçoive le Johrei, qu’elle fasse la Pratiquedu Sonen, mais elle m’ignorait toujours. Un vous je suis allée la voire et jel’ai retrouvée en détresse, souffrant de douleurs. Je l’ai invité à faire deprières et le potager familial mais elle s’est refusée car elle était trop affairée.J’ai invité sa nièce. Nous avons travaillé la terre et j’ai continué de mentalisermes cousines, comme si elles dédiaient, elles aussi, tout comme tous leursancêtres. Lorsque j’ai fini, je suis rentrée chez moi et à l’Autel de mon foyerj’ai remercié avec le don de dévouement, acheminant avec la Pratique duSonen tous les ancêtres de cette famille-là de gens qui soufrent, liés à dessentiments négatifs d’ignorer le Johrei. J’ai demandé au Messie qu’ils soientpurifiés, saufs et ressuscités. Ce soir même j’ai rêvé d’un monsieur qui medisait « Je suis venu du Brésil pour vous remercier de l’effort du dévouement ».Il a aussi dit que je ne m’arrête pas là, qu’il avait lui-même de problèmesd’asthme mais, avec ce dévouement il était guéri.

La semaine suivante je suis retournée chez cette cousine avec des fleurs. Àma surprise, quand elle m’a vu, elle a voulu des fleurs, une prière et leJohrei. Soudain, j’ai entendu une voix qui me disait : « N’ayez pas peur,continue de prier, nous sommes tous là. » J’ai fait la prière et, juste après,j’ai appliqué le Johrei à toute la famille. Actuellement elle reçoit déjà leJohrei avec gratitude et manifeste le désir de devenir un membre. J’aiappris qu’en travaillant la terre, nous réussissons à sauver des milliersd’ancêtres emprisonnés dans celle-ci et que Meishu-Sama est le Messieattendu par l’humanité.

2 Daniel HuamboJohrei CenterKikolo – Luanda, Angola

Je suis le responsable d’Agriculture Naturelle de cette unité religieuse. La mèred’un des membres souffrait de toux chronique depuis plus de quatre ans.Préoccupé, il est venu me voir, car ils s’étaient déjà adressés à de divers hôpitauxet quimbandas sans obtenir des résultats satisfaisants. Une fois que je l’avaisécouté attentivement, je l’ai orienté à venir chercher des aliments naturels produitsdans le potager de l’église. Deux jours après, la toux de sa mère a cessé et elle enétait complètement guérie.

À la fin juillet, le responsable du Noyau de Johrei Paraíso nous a demandéquelques produits naturels pour les vendre à ses fidèles. J’ai préparé une caisseavec des aubergines. La Responsable-Adjoint en a acheté quelques unes et les aemportées chez elle. Lorsqu’elle préparait le dîner, dans la cour elle a eu envid’entrer à la maison. Quand elle est revenue, elle n’a plus trouvé d’aubergine,ni même les épluchures. Au lieu de se plaindre, elle a remercié la purification. Lamère du garçon qui avait pris les aubergines, même sans savoir où son fils lesavait trouvées, les a préparées pour le dîner et, elle a invité sa voisine à dîner.Justement, la ‘propriétaire’ des aubergines. Ayant remarqué qu’il s’agissait deson aubergine, elle en a mangé sans rien dire. Néanmoins, tous ceux de lamaison, après avoir mangé, ont purifié avec de la diarrhée. Le garçon qui avaitpris les aubergines avait une tumeur maligne à la fesse qui depuis plus de cinqans ne trouvait pas de guérison dans des hôpitaux. Après ce dîner. La tumeur adisparu. C’est alors que le jeune confesse qu’il avait pris les aubergines chez lavoisine. Les parents, émus par le miracle, sont allés la voir et, après une explicationsur l’importance des aliments naturels, tous les membres de la famille se sontréveillés et ont été octroyés. J’ai appris que les produits naturels guérissent touteinfirmité, même les chroniques.

Rapports messianiques sur la pratique du Potager Familial 3 Ilda CaialaJohrei Cente

Moi, j’avais déjà un Pma maison et l’a obsBom Jesus, n’est-ce p« La terre du Pôle detoucher aux racines led’utiliser la terre de n

Il m’a demandé de rema fille. Sur le momej’ai eu un rêve où mdemandé : « Pourqupas de la mienne ? qu’à cet exact momecommencé à retournréveillée, j’étais très f

Après la pratique du Podu Noyau de Johrei dzéro à cinq. Le lendemtandis que la fréquenvoulait pas entendre

De plus, un monsieura rendu le lendemaincar je n’arrivais pas même jour on me téléà trois mille ; l’ambiaaméliorée. Ainsi, j’ai le potager familial, nod’ancêtres qui se trou

Mission : purifier l’Afrique par le Jission : purifier l’Afrique par le Jission : purifier l’Afrique par le Jission : purifier l’Afrique par le Jission : purifier l’Afrique par le JMission : purifier l’Afrique par le Jission : purifier l’Afrique par le Jission : purifier l’Afrique par le Jission : purifier l’Afrique par le Jission : purifier l’Afrique par le J

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Material de Estudo

allées se dévouer au pôle agricole et qui ont récupéréleur santé. Bien de producteurs viennent nous chercher.Ils ont le sentiment de gagner une nouvelle vie avec desprix plus bas. Sans être obligés d’acheter des engrais nià mettre leur vie en danger à cause des pesticides, ilsviennent nous voir pour apprendre au sujet de cesystème. C’est pour cette raison que l’Eglise Messianiqueconsidère l’Agriculture Naturelle un des piliers du salutde l’humanité. Nous avons les rapports de personnesqui, lorsqu’elles ont adopté une alimentation avec desproduits organiques, elles ont récupéré aussi leur santé,comme vous pouvez le voir ci-dessous.

JN : Comment l’Eglise Messianique prétend-elle conscientiser lasociété et diffuser l’Agriculture Naturelle en Afrique ?

Nous avons trois buts principaux : l’un d’entre eux c’estle développement des pôles d’Agriculture Naturelle,l’autre c’est au moyen de la Promotion du PotagerFamilial et le troisième c’est la mise en place de l’EcoleAgricole.

Au début, l’effort de dévouement des membres dans lapréparation de la terre dans leur propre maison ou dansd’autres locaux a commencé de créer un sentimentsincère et positif pour l’expansion de l’AgricultureNaturelle. Depuis, nous avons été graciés par desterrains du gouvernement. Le Pôle de Bom Jesus était lepremier, ensuite celui de Cacuaco et, plus récemmentcelui de Caxito.

A Bom Jesus nous nous acheminons vers un modèle.Beaucoup de producteurs viennent jusqu’à ce pôle poury apprendre comment mettre en place l’AgricultureNaturelle dans leurs terres. À Cacuaco, nous allonsinvestir dans le reboisement et dans la production d’eauet, à Caxito, puisque la nature y était plus préservée,nous allons investir dans un projet d’agroforesterie,dont la base est la réintégration de la terre avec la forêt,ce qui rend possible un retour à l’habitat naturel. Par cesprojets-là nous commençons à avoir une grandepénétration auprès de la population. Ils sont aussiréférence pour l’expansion dans d’autres pays. Noussommes sans une phase initiale au Mozambique, enAfrique du Sud, au Congo et à Saint Tomé, ces paysprofitent du modèle de la structure d’Angola pourpouvoir se développer plus rapidement.

Un autre modèle de grande pénétration sociale est laPromotion du Potager Familial, un travail qui intègre leJohrei et la pratique du Beau. Elle se fait chez lesmembres et est ouverte à toute personne qui veut bieny participer. Le Potager Familial permet aux gensd’expérimenter dans leur propre vie les bénéfices del’alimentation naturelle. Lorsqu’elles acquièrent cetteexpérience chez eux, c’est plus facile de diffuserl’agriculture naturelle. Actuellement, en Afrique, il y adéjà environ quinze mille Potagers Familiaux et lesrésultats sont spectaculaires : des personnes goûtent lavraie saveur des nourritures et deviennent plus saines.

Le Potager Familial fournit l’aliment pour purifier notrecorps et pour sauver l’ancêtre qui est emprisonné dansla terre et soufre à l’intérieur de nous. Ceci nous mèneà faire la promotion de formation du Paradis, parl’Agriculture Naturelle et de la Marche du PotagerFamilial. Unis, l’un aide l’autre, le moment est venud’échanger les armes contre de binettes ! C’est l’heurede la purification de l’Afrique par l’Agriculture Naturelle !

Lorsque je dis que c’est l’heure déposer les armes etd’empoigner les binettes, je fais allusion aux personnesqui retournent au travail des champs, pour travaillerdans l’Agriculture Naturelle. À Caxito, nous avons unprojet de mise en place d’une Ecole Agricole. Une foisque des personnes qualifiées en développement del’Agriculture Naturelle sont formées, nous pourrons ladiffuser aux autres pays, non seulement au continentafricain. Ainsi, nous atteindrons le monde entier.

Dans l’Ecole Agricole nous allons former des agriculteursqui respectent la nature, l’environnement, la santéhumaine et qui savent réaliser leurs projets de façondurable. Avec l’école agricole, notre but est de soutenirles personnes de retour aux champs et préserver lavocation première du peuple africain : labourer la terre.La couleur de l’africain c’est celle de la terre. Lavocation de l’Afrique c’est l’agriculture.

JN : Quel est votre grand rêve par rapport au développement del’Agriculture Naturelle en Afrique ?

Actuellement, il y a près d’un milliard de personnes quiont faim dans le monde. Donc, lorsque nous réglons laquestion de l’alimentation, nous réglons le problème de

la santé. En Afrique, le chemin n’est pas l’urbanisationeffrénée, mais plutôt le retour de l’homme à la terre pourtravailler dans l’Agriculture Naturelle. En produisant desdenrées qui rendent les personnes heureuses, le gentimentde gratitude du peuple africain grandit. Quand cesentiment s’élargit dans le cœur des gens, leurs ancêtresseront, eux aussi, sauvés. C’est le début de la fin du cyclede problèmes sociaux qui débutent par la faim.

Mais, pour résoudre cette crise alimentaire il ne suffitpas de penser juste d’augmenter l’agriculture, c’est-à-dire, remplir l’Afrique de défensifs et d’engrais. Lasolution est d’augmenter la quantité de sols sains. Biende maladies surviennent par le manque d’aliments, maiselles surgissent aussi par le manque de nourriture saine.Ainsi, il ne suffit pas de produire des aliments, encorefaut-il qu’ils soient des aliments sains. Nous allons decette manière contribuer à sauver l’Afrique, aussi biendans l’aspect agricole que dans ceux de la santé et socio-économique.

Je sens que par l’Agriculture Naturelle, l’Afrique ne seraplus vue par le restant du monde comme le continent dela faim, mais comme le continent de l’abondance. Unjour, l’Afrique va alimenter le monde, non seulementpar la quantité qu’elle produit mais, surtout, par la sacapacité de produire des aliments sains, d’une tellequalité que tout le monde voudra en acheter.

Dans le mot Africain, il y a une séquence de quatrelettres, qui forment le mot fric. Donc l’Afrique est richedans son essence, dans sa racine. Elle s’est appauvrie carle sol est devenu pauvre.

« Mon grand rêve

est de récupérer la

richesse de

l’Afrique par

l’Agriculture

Naturelle et de

voir ce continent

habité par des

individus sains,

prospères et

heureux »

4 Conceição JerónimoN. J. Chendovava Buraco – Luanda, Angola

En tant que responsable Du Noyau de Johrei deChendovava Buraco, après avoir purifié sérieusementle mois de juin dernier et de dépenser beaucoupd’énergie pour me récupérer, je n’avais pas de forcede dédier. À la fin août, j’ai beaucoup réfléchi sur laraison que le Noyau de Johrei avait infléchi et je suisarrivée à la conclusion que la cause était en moi-mêmeet j’avais envie de travailler la terre. J’ai appelé mesenfants et nous avons débuté le dévouement dans lepotager familial. Après avoir remercié devant le portraitdu Messie Meishu-Sama, j’ai fait une RéflexionProfonde avec mes enfants et je leur ai demandépourquoi ils ne pratiquaient pas le Johrei. Ils m’ontrépondu que leur mère (donc moi-même) étaitmauvaise. « La même main qui applique le Johrei estla même qui nous châtie, la bouche qui nous insulte estla même qui fait la Pratique du Sonen » ils expliquent.

J’ai décidé de ne plus les battre et, le lendemain, dixcamarades de mes enfants sont venus et, en plus, 44visiteurs, ce qui fait 54 personnes pour recevoir le Johreiet encore sept membres qui ne dévouaient pas. J’aifait le ménage général et j’ai donné tous les vêtementsqui n’étaient plus nécessaires à ma famille. Alors lesalaire de mon mari a augmenté et on lui a donnédeux boîtes de vêtements neufs, de diverses qualités etde tailles variées. De plus, le Johrei Center a commencéd’avoir une moyenne journalière d’environ 25 visiteurs.J’ai appris que le potager familial, la Réflexion Profondeavec les enfants et le nettoyage étaient fondamentaux.

aer Maculusso – Luanda, Angola

Potager Familial chez moi, quand un missionnaire a visitéervé, il m’a demandé : « Cette terre. Elle est du Pôle de

pas ? » Comme j’ai répondu affirmativement il m’a dit :e Bom Jesus, elle est déjà purifiée. Comme le but est dees plus profondes de la lignée familiale, nous avons besoinnotre propre maison ! »

emplir un pot pour l’Unité – un pour moi, un autre pourent, je n’ai pas compris la raison mais, j’ai obéi. La nuit,

mon mari, décédé déjà à l’époque, était furieux et m’auoi tu n’a fait que le Potager Familial de ta propre lignée,» Je n’ai pas compris son attitude. Alors il m’a ordonné

ent je tourne la « terre » de sa lignée. C’est alors que j’ainer la terre avec beaucoup de force. Quand je me suisatiguée, je transpirais et je pleurais.

otager Familial, des changements ont eu lieu : la fréquentationde Nelito Soares, dont je suis responsable, a augmenté demain sont venus cinq visiteurs pour assister le Culte Matinal,nce était de dix personnes, y compris une voisine, qui neparler d’Eglise, et elle est venue recevoir le Johrei.

r, qui gardait l’Identité et de documents de mon mari, lesn ; ma voiture qui était déjà dans la vente aux enchères,à payer les taxes de douane de douze mille dollars, le

éphone pour me communiquer qu’elles avaient été réduitesnce spirituelle de ma maison et de la neuf s’est beaucoupremercié avec un don. J’ai appris que lorsqu’on pratique

ous touchons les racines les plus profondes des nos lignéesuvent en enfer.

5 Fernandes António FulaJohrei Center Rocha Pinto

Je dédie en tant que Responsable-Adjoint au Centre de Johrei deRocha Pinto. À la fin janvier, après avoir reçu l’orientation duRévérend Francisco Jésus Fernandes sur la construction du ParadisTerrestre par l’agriculture naturelle, j’ai décidé, ce même jour, d’êtrele premier à matérialiser cette orientation et après en orienter d’autres.J’ai donc invité ma famille et nous avons fait le Potager Familial. Lesoir j’ai rêvé que mon potager était si grand qu’il occupait uneextension qui allait du carrefour du Camama jusqu’à Vila de Viana.

Quatre jours après j’ai reçu la nouvelle que la purification de masœur s’était accélérée. Cette sœur à moi recevait déjà le Johreimais, comme elle voulait se rétablir au plus vite, elle est alléechercher de quimbandas et, ensuite, des hôpitaux. Néanmoins,elle n’a pas obtenu d’amélioration. Au contraire, sa situations’empirait et, on m’a téléphone pour que j’aille chez elle car ellen’avait plus espoir de vie. Cinq minutes passés, on m’appellepour me communiquer son décès. À ce moment-là, j’ai fait laPratique du Sonen, une prière et j’ai matérialisé un don degratitude. Dix minutes après, on m’appelle pour dire qu’elle venaitde revivre. J’ai remercié profondément, je suis parti à sa rencontreet je lui ai appliqué le Johrei.

Après avoir réalisé le potager à la maison, ma femme a reçu deson neveu une boîte frigorifique et une étagère ; un neveu qui nem’avait pas téléphoné depuis deux ans, m’a appelé pour mecommuniquer que la maladie dont il souffrait depuis des décenniess’améliorait et qu’il pouvait déjà travailler sans difficulté. J’ai apprisqu’accomplissant avec obéissance les orientations de nossupérieurs, nous lançons la corde du salut vers nos racines lesplus profondes, qui sont la cause de nos souffrances.

Johrei et l’Agriculture NaturelleJohrei et l’Agriculture NaturelleJohrei et l’Agriculture NaturelleJohrei et l’Agriculture NaturelleJohrei et l’Agriculture NaturelleJohrei et l’Agriculture NaturelleJohrei et l’Agriculture NaturelleJohrei et l’Agriculture NaturelleJohrei et l’Agriculture NaturelleJohrei et l’Agriculture Naturelle

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Religion et Science

où elles se trouvent. Notre souci ne se borne pas auxmédicaments, mais aussi aux additifs chimiques etaux défensifs rencontrés dans les aliments. Enfin, nousn’avons pas l’habitude d’orienter les personnes eninterdisant ou réprimant quoi que se soit. Agir ainsic’est ignorer un principe de base établi par Dieu et,que nous tous connaissons : le libre arbitre. Ce quenous faisons c’est d’orienter les personnes qui viennentà nous sur les pratiques de l’Eglise Messianique, tellesque le Johrei, qui rend possible d’augmenter leurforce de rétablissement. Lorsqu’elles passent à recevoirle Johrei, elles commencent à percevoir qu’elles sonten train de récupérer naturellement leur santé. Ainsi,elles abandonnent progressivement, tout aussinaturellement, les médicaments. Les médecins, eux-mêmes, qui connaissent le Johrei réduisent ou retirentcomplètement les médicaments du patient. Ceci estaisément constaté par des milliers d’expériences defoi rapportées partout dans le monde.

J.N. Le fait qu’une personne arrête de prendre des médicamentspeut-il entrainer sa mort ?

Dr Ernestina : Ce que nous pouvons affirmer estqu’il y a des personnes qui dépendent des médicamentspour maintenir la vie. Dans ces cas-là, nous les orientonsà suivre les préconisations médicales. L’EgliseMessianique est actuellement respectée dans le mondeentier puisqu’elle cherche à se cadrer aux principesmédicaux traditionnels et, surtout, aux lois de chaquepays. Néanmoins, nous savons aussi que lesmédicaments ne peuvent pas être vus comme le garantde la vie. En fin de compte, des milliers de personnesmeurent actuellement dans le monde, même soustraitement médical, tous les jours, dans les hôpitaux.C’est pour ça que bien d’individus qui sont passés pardivers traitements et qui se trouvent sans espoir deguérison par la médicine traditionnelle cherchent l’EgliseMessianique. Nous voyons la mort comme un actenaturel crée par Dieu. Personne n’est exempté de cetteréalité. Pour cette raison, nous devons tous en êtreconscients qu’un jour nous allons partir, l’heure venue,par la volonté de Dieu. Tout de même, devant certainscas où la médicine ne trouve pas ni offre de solutions,nous avons recours au Dieu Suprême, dans un dernieressai. Le résultat, au contraire de la mort, c’est lerétablissement de la santé et de la vie.

Après chercher la guérison de leurs maladies

dans la médicine traditionnelle et

alternative, bien d’individus retrouvent

la force auprès du Messie Meishu-

Sama et dans l’accomplissement de

pratiques messianiques la solution

de leurs problèmes.

A L’Eglise Messianique sème la vieA L’Eglise Messianique sème la vieEtant donné l’intérêt accru des personnes et desmédias sur les progressifs miracles réalisés par

l’Eglise Messianique Mondiale d’Afrique – IMMA,dans cet article le Docteur Ernestina Olinda

Prazeres Coimbra répond les principaux doutesprésentés. Médecin formée à l’Université António

Agostinho Neto et membre, depuis dix-sept anselle, qui de nos jour intègre le Secrétariat de

Recherche Scientifique et de la Direction de l’IMMA,explique la situation des personnes qui cherchent

l’Eglise Messianique et les orientations transmises,et ébauche une rétrospective de la situation de la

santé dans le monde et elle raconte les projetspour le continent africain de l’institution, présente

en plus de quatre-vingts pays et plus de troismillions d’adeptes. Pour étayer son exposé, elle

présente certains cas de personnes ayant réussileur guérison avec les pratiques messianiques.

J.N. – L’Eglise Messianique est-elle contre l’usage de médicaments ?

Dr Ernestina : Elle n’est pas contre, néanmoinsnous savons tous que diverses voix se sont levéescontre de produits (médicaments ou aliments) quiprovoquent des sérieux dommages à la santé humaine.Y compris les scientifiques eux-mêmes et desorganismes internationaux qui contrôlent la qualitédes médicaments. En Angola, nous avons un casrécent de sirops. Les services nationaux de santé sesont prononcés publiquement pour alerter sur ledanger de l’utilisation d’un sirop déterminé provenantdu Congo Démocratique. Les effets collatéraux desmédicaments doivent être connus. Ils vont de troublescardiovasculaires et cirrhose hépatique létale à ladépression et au suicide. Le premier alerte date de2004 lorsque le Viox a été vite retiré du marché,quand on a constaté que le médicament augmentaitle risque d’infarctus et d’accident vasculaire. Àl’époque, cet anti-inflammatoire était déjà consommépar plus de 85 millions de personnes, en plus dequatre-vingts pays. Ensuite, nous avons accompagnécertains cas notifiés partout dans le monde demédicaments ayant entrainé la mort de personnes.L’année dernière deux autres anti-inflammatoires ontquitté la scène, le Prexige et l’Arcoxia (de 120milligrammes), cas ils sont associés à des criseshépatiques. Le si cher comprimé anti-ventre Acomplia

est lui-aussi retiré récemment des pharmacies, deuxans à peine après leur mise en marché, car il augmentele risque de dépression parmi les usagers. Les quarantedernières années, la FDA (Agence américained’alimentation et santé) et l’Emea (Agence européennede contrôle de médicaments) ont déjà retiré 130médicaments du marché. Une étude britannique faitpar les Universités de Bimingham et Warwick, diffuséepar le Journal Publique le 30 mars 2009, dit que lesproduits d’entretien et d’hygiène peuvent rendre lesbactéries résistantes aux produits chimiques et auxantibiotiques, tout au moins en Angleterre. « Selonl’investigation, les assouplissants, les désinfectants,les shampoings et d’autres produits d’entretienentrainent la résistance des bactéries. L’étude va plusloin et souligne que « les antibiotiques utilisés de façonirresponsable ou avec de standards bas d’hygiène aujour le jour dans les hôpitaux, ne sont plus la seulecause pour le développement de micro-organismesmulti résistants. » En reprenant des informations dujournal Guardian et du professeur Liz Wellington, lePúblico cite : « Notre investigation montre que larésistance aux antibiotiques ne se réduit pas auxhôpitaux. Elle se répand et à tout moment elle minenotre capacité de contrôler les infections. » Enanalysant bien, ils ne nous disent pas de ne pas utiliserces produits. Tout indique qu’ils prétendent que lespersonnes soient plus attentives dans l’utilisation deces biens, qui peuvent rendre la vie de chacun desconsommateurs plus compliquée.

J.N. L’Eglise Messianique oriente ses fidèles à ne pas prendre demédicaments médicinaux ?

Dr Ernestina : L’Eglise n’interdit pas l’usage demédicament, mais il est important d’expliquer qu’il ya divers types de situations de personnes qui arriventà l’Eglise Messianique à cause de maladies. Il y a depersonnes que depuis cinq, dix, vingt voire plusd’années prennent de médicaments sans trouver unesolution pour leurs problèmes ; des personnes quisouffrent des effets collatéraux occasionnés par desmédicaments, des personnes qui ont l’habitude defaire de l’automédication, c’est-à-dire qu’ellesprennent des médicaments sans suivi médical et despersonnes qui n’ont pas les moyen d’utiliser l’assistancemédicale digne étant donné la condition financière

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Expériences de Foi

J.N. – Que fait l’Eglise pour que les personnes guérissent ?

Dr. Ernestina : L’Eglise Messianique n’a pas le butdirect de guérir les maladies. Les individus qui necherchent que la guérison peuvent même avoir desrésultats positifs momentanés. Nous nous apercevonsque, avec le temps, le problème ou la maladiereprend pareille voire pire qu’avant. Pour nous, laguérison en est la conséquence de la condition spirituellede la personne. Pour cette raison, notre but est dechanger justement la condition spirituelle, en offrantde pratiques pour que les individus s’élèventspirituellement. En synthèse, les pratiques messianiquestelles que le Johrei, l’Agriculture Naturelle, la Fleur deLumière, la Pratique du Sonen, le Potager Familial, lescultes, les prières, etc., visent tout d’abord l’élévationspirituelle de l’être humain. C’est pour cette raison-làqu’il y a autant de miracles dans notre Eglise.

J.N. – Comment l’Eglise voit-elle le rapport entre Religionet Science ?

Dr Ernestina : Nous émergeons d’un temps dont laprincipale caractéristique était la division de tout.L’anatomie et la physiologie en sont des exemples. Lapensée dominante était la croyance que tout êtrevivant peut être envisagé comme l’addition de sesparties constitutives. Ce raisonnement a fait que religionet science se soient distancées. Néanmoins, bien derecherches démontrent que la foi peut promouvoir laguérison. En 1998, une recherche réalisée par desmédecins Harold et David Larson, du Centre Médicalde Duke University, démontre que les personnes quifréquentaient l’église toutes les semaines avaient moinsde probabilité d’être internées, ne passaient pasautant de temps à l’hôpital que celles qui allaient àl’église moins fréquemment. Les patients confortéspar la foi présentaient aussi une probabilité trois foisplus grande de survie post chirurgie cardiaque, selonune étude de la Faculté de Médicine de Dartmouth.Nous avons des recherches scientifiques avec le Johrei.Le Dr Andrew Weil, par exemple, est médecin et ledirecteur du Programme de Médicine Intégrée et de laDivision de Perspectives Sociales de la Médicine, à laFaculté de Médicine de l’Université de l’Arizona.Comme il applique, lui aussi, le Johrei, il a documentéun cas de guérison d’un cancer rien qu’avec laréception du Johrei. Un autre exemple : Le Dr LarryDossey, clinicien généraliste et assistent de laPrésidence du Groupe d’Interventions Mental / Corpsde l’Institut National de Santé de Californie, a découvertpar des examens qu’avec le Johrei il y a des changementsimmunologiques et physiologiques. En raisond’innombrables résultats attestés scientifiquement avecle Johrei et, dans le but de réduire les dépensesgouvernementales avec des médicaments, l’Angleterrea lancé un projet hardi. Le Dr Michael Dixon, présidentdu Système National Sécurité de Santé du pays, a misau point un projet de guérison en famille, en utilisant leJohrei dans le cours de médicine intégrée.

J.N. – À l’Eglise y-a-t-il un projet de cette envergure pour l’Afrique ?

Dr Ernestina : Nous sommes engagés dans deprojets de santé publique, avec emphase sur lesprogrammes de propreté, collecte des déchets etembellissement du potager familial, tout comme surle renseignement aux personnes sur l’alimentation laplus adéquate. D’une façon pratique, l’EgliseMessianique s’engage dans la formation etl’information des personnes sur l’importance deprévenir les maladies et de promouvoir la santé.

J.N. – Pouvez-vous rapporter quelques expériences de personnes ayantobtenu de résultats au moyen de l’Eglise Messianique ?

Dr Ernestina : Nous avons des milliers d’expériencesde foi rapportées par les membres et visiteurs del’Eglise. En résumé, voilà quelques unes, rapportéespar les individus qui les ont vécues.

1.Angelino haukongo vikihi Kuvale

J’ai 46 ans. J’ai connu l’IMMA en octobre 1999 j’avais lafièvre typhoïde et la malaria. Depuis cinq ans je souffraisaussi d’insomnie. J’avais déjà dépensé des sommesélevées d’argent dans divers traitements qui n’ont pasdonné de résultat et, ce qui est pire, ont laissé monorganisme plus intoxiqué. Pour cette raison, le médecinm’a orienté d’interrompre les médicaments pour tempsindéterminé. A l’Unité religieuse j’ai raconté ma souffranceau responsable qui m’a oriente à faire les pratiques debase. Après trois semaines, j’avais une améliorationsensible, les mauvais rêves et les douleurs dans le corpscessèrent et na santé s’est rétablie.

2. Brasílio Alexandre

J’ai 42 ans. J’ai connu l’IMMA en 2002. À l’époque jesouffrais de maux de tête, macula, infection urinaire,insomnie et conflits familiaux depuis deux ans déjà.J’avais cherché des hôpitaux, de maisons traditionnelles etdes églises spirituelles. Ainsi, mon neveu m’a acheminéà une maison de Johrei, où la personne de garde m’aaccueilli et elle m’a orienté à réaliser les pratiques debase, à participer des cultes des Âmes des Ancêtres, duNettoyage de la neuf et de la salle de bains. J’aiaccompli les orientations, j’ai purifié avec hémorragie ettout était fini, rien qu’avec le Johrei.

3. Cipriano Francisco Adão

J’ai 62 ans, je suis membre depuis six ans de l’EgliseMessianique, où je dédie en tant que responsable duNoyau de Johrei de Correia et du secteur Johrei Science, auSiège Central d’Afrique. Lorsque j’ai connu l’Eglise, le 15novembre 2001, je souffrais depuis dix ans de maladie,conflits et pauvreté. Avec la réception du Johrei, en trentejours, ma santé s’est rétablie.

4. Domingas Droia

J’ai 47 ans, j’ai connu l’Eglise Messianique en mars 2005.Depuis cinq ans j’avais la fièvre typhoïde qui me faisait leventre infecté et je sentais des « brulures », en plus deconflits familiaux et de la perte dans les affaires. Lorsqueje m’habillais, je ne pouvais pas toucher le ventre, car ladouleur était très vive. Je suis allé à la consultation en troishôpitaux et quatre postes de santé. Sans en avoir derésultats satisfaisants, j’ai fréquenté huit quimbandas.Dans un d’entre eux le responsable me baignait torse nu(de la taille jusqu’en haut) dans le fleuve et il gardait mesvêtements et mes chaussures. J’ai dépensé beaucoupd’argent et on m’a accusé d’être envoutée, ce qui aprovoqué des conflits familiaux. Avec autant de traitements,ma maison sentait les médicaments. J’étais défigurée etj’ai attrapé l’infection urinaire. Acheminée au Noyau deJohrei, le responsable de garde m’a accueilli et il m’aorienté à réaliser les pratiques de base. J’ai eu quelquesdifficultés car je n’arrivais pas à m’assoir sur un banc ousur une chaise pour recevoir le Johrei. Je ne me tenais pasnon plus debout assez longtemps pour faire le nettoyageou distribuer des fleurs. Après avoir fait quelquesdévouements, les douleurs se sont intensifiées. Un beaujour, il y a eu un dévouement de nettoyage dans le plusgrande décharge de déchets de la ville. Même avec dedouleurs fortes j’ai fait un effort et j’y ai participé. Après ledévouement j’ai senti un soulagement et les douleurs ontdisparu. En tant que gratitude, la responsable m’a orientéde distribuer de 100 à 150 Fleurs de Lumière par jour,

pendant un mois. J’ai même été connue comme la« sorcière des fleurs ». À partir de là, le ventre s’est vidéet les conflits familiaux ont diminué beaucoup. Aujourd’huije suis très heureuse.

5. Engrácia Elisabeth Chissesso

J’ai 25 ans. J’ai connu l’Eglise Messianique en janvier2007 car je souffrais de forts maux de tête, vomissementset vertiges. De plus, depuis cinq ans j’avais des difficultéspour être enceinte. J’avais déjà eu recours à des guérisseurset à des hôpitaux sans avoir de bons résultats. En novembre2006, mon état de santé s’est aggravé et on m’ahospitalisée pour deux semaines. Mon mari m’a remiseaux soins de ma famille. Ma sœur, qui avait déjà entendudes rapports sur les miracles de l’Eglise Messianique, m’aporté sur son dos (j’étais alors inconsciente) et m’a amenéà l’Eglise. J’ai reçu beaucoup de Johrei et, le même jour,j’ai récupéré conscience. Le responsable de garde nous aorienté à faire les pratiques de base, à faire un pèlerinageau Siège Central d’Afrique, à faire un dévouement au PôleAgricole de Bom Jesus et au Sol Sacré de Cacuaco. Lesecond jour j’ai obtenu l’autorisation de faire la RéflexionProfonde, où j’ai rapporté toute ma souffrance depuisl’enfance. Après, nous avons fait la Pratique du Sonen,acheminant tous les ancêtres emprisonnés dans cessouffrances pour qu’ils soient pardonnés, purifiés et saufspar le Messie Meishu-Sama. J’ai accompli toutes lesorientations et, après cinq jours, la maladie a disparucomplètement. Après un mois, j’ai eu la permission dedevenir enceinte et j’ai mis au monde une belle fille.

6. Fernando Abel

J’ai 56 ans. Je vivais dans la misère et j’avais unethrombose depuis un an lorsque j’ai connu l’EgliseMessianique en janvier 2009. Avec la thrombose lesmembres supérieurs et inférieurs étaient paralysés de deuxcôtés, le cou ne bougeait pas, je sentait des étirementspartout dans le corps et ne marchais pas depuis un an.Pour me mouvementer, j’avais besoin d’aide de la famille.J’ai parcouru des hôpitaux et quimbandas, j’ai fréquentédes églises, mais tous ces essais étaient nuls. J’ai justedépensé beaucoup d’argent et de biens matériels.

C’est avec ce tableau de souffrances que je suis arrivé àune unité de l’Eglise Messianique. J’étais tellement faibleque je ne pouvais pas marcher. Pour y entrer j’ai eu besoinde l’aide de mon fils et de ma sœur, qui m’ont pris dansleurs bras. Je n’avais plus de forces, je tremblaisd’épuisement. La vice-responsable m’a reçu et lorsqu’ilm’a vu a commencé de m’appliquer le Johrei avec laPratique du Sonen et un don de gratitude, acheminant tousles ancêtres emprisonnés dans ma souffrance. Avec l’aidede ma sœur, nous avons fait la Réflexion Profonde sur mavie, depuis que j’étais tombé malade. La vice-responsablem’a orienté à accomplir des tâches de base et a demandéà quelques membres de me placer sur fauteuil roulantpour que je reçoive le Johrei intensif. Une heure après il ya eu un miracle : je me suis levé seul pour aller auxtoilettes, sans l’aide de personne. Je suis revenu et j’ai reçudeux minutes encore de Johrei. Soudain, j’ai senti commesi quelqu’un me disait : »Lève-toi ! » J’ai secoué les braset les jambes à une vitesse incroyable, je suis sorti dans larue et j’ai couru. Les frères criaient : « Miracle, miracle ! »La difficulté pour marcher que j’avais depuis un an estpassée en un jour à peine de réception du Johrei.Aujourd’hui, je suis une toute autre personne et j’arrive déjàà marcher tout seul, sans l’aide de personne.

Casos solucionados com o Johrei e as práticas messiânicas

Pratiques Messianiques

. appliquer et recevoir le Johrei

. faire le Potager Familial

. faire la Pratique du Sonen

. faire le don de gratitude et de construction

. faire la Réflexion Profonde

. maintenir la Fleur de Lumière chez soi

. lire et pratiquer les Enseignements de Meishu-Sama

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Actualité

La procédure est simple et consiste dans l’éliminationde l’eau d’un produit par évaporation, avec trLansfert dechaleur et de masse. Un de ses grands avantages est dene pas avoir besoin de réfrigération pendant le stockageet le transport et, sans aucun doute, il apporte une valeurajoutée aux produits ainsi obtenus.

Les végétaux ainsi préparés sont employés comme desépices dans la formulation d’autres aliments, dansl’élaboration de soupes, ou alors consommés tels quels,comme c’est le cas des fruits déshydratés (banane,mangue, ananas, etc.)

Le grand défi d’un globe mondialisé c’est de produiredes aliments pour une population qui ne cesse des’accroitre et qui dépasse déjà les six milliards d’habitants.Une fois que les surfaces agricoles diminuent, l’offre del’eau pour l’irrigation est rare et les technologies deproduction ne réussissent pas à faire de grands sauts deproductivité, certains spécialistes croient que jusqu’àl’an 2020 l’offre d’aliments dans le monde augmenteramoins que la population.

Malgré l’indiscutable nécessité d’augmenter la productionde fruits et d’autres aliments, il est absolument nécessairede réduire les pertes qui se produisent sur toute la chaîneproductive. Dans les pays émergeants, tel qu’il sembleêtre le cas à l’Angola, les pertes sont estimées à 50% pourcertains produits. Depuis le producteur jusqu’auconsommateur, la magnitude des pertes est considérable.Ce fait met en évidence le besoin urgent de processussimples et bon marchés, qui puissent offrir des cheminspour la conservation de ces denrées extrêmementpérissables. L’installation d’agro-industries près desrégions de production peut devenir une bonne alternativepour en réduire les grosses pertes qui ont lieu pendant lesprocédures de sélection, transport et commercialisationde végétaux, particulièrement des bananes et des tomates,dans le cas d’Angola.

Avec la mondialisation des marchés, le succès d’uneentreprise, surtout dans l’agrobusiness, dépend de plusen plus de l’interrelation entre les fournisseurs,producteurs de matières premières, producteurs deproduits finis et de distributeurs. La division

traditionnelle entre industrie, service et agriculture estinadéquate. Le concept d’agrobusiness représente donc,une approche moderne qui tient compte de toutes lesentreprises qui produisent, préparent et distribuent desproduits agricoles et d’élevage.

L’Unité-Pilote de DéshydratationSolaire au Pôle d’Agriculture Naturelle

de Bom Jesus

Il y a diverses techniques et équipements pour ladéshydratation d’aliments. Néanmoins, la déshydratationsolaire se présente, de nos jours, comme une alternativeviable aussi bien du point de vue économique puisquela dépense énergétique en est virtuellement zéro, que decelui du développement durable environnemental. Etencore, comme facteur de transformation de la société,par rapport aux habitudes et mœurs.

La technique de déshydratation solaire des aliments estdonc, très simple et de très bas coût opérationnel etd’installation. Quoiqu’on puisse construire deséquipements en utilisant des matériaux nobles tels quel’acier, voire même l’aluminium, le bois et même lebambou peuvent aussi être utilisés, ce qui fait que lescoûts deviennent encore plus bas. Cela signifie, entermes sociaux, une réelle possibilité de changementéconomique et culturel, car les familles à bas revenupeuvent améliorer la question de préservation de produitsagricoles, mais aussi s’insérer dans des programmesd’agrobusiness, surtout à l’échelle familiale.

La société angolaise, dans son ensemble, s’inscritparfaitement dans ce scénario de besoin d’avoir unevaleur ajouté à leur travail, principalement celui dontl’origine est l’activité rurale. Ainsi, nous voyons avecbeaucoup d’enthousiasme l’introduction de techniquesde déshydratation d’aliments en utilisant le soleil commesource d’énergie abondante, saine et pratiquement à uncoût zéro.

À la fin mars dernier, on a délivré à l’équipe de

l’Africarte en Angola, un schéma de construction dumodèle de déshydratant solaire nommé CDS-02, puisquel’équipement est idéalisé au Centre de DéveloppementDurable Guaçu-Vira, en partenariat avec l’équiped’Agriculture Naturelle de l’Etat do Espírito Santo, Brésil.

Avec ce type d’équipement, il est possible de déshydraterpratiquement tout type de végétal, qu’ils soient fruits oulégumes. Néanmoins, dans une première étape dutravail, on a choisi la déshydratation de banane-fruitpour l’obtention de banane séchée. Ainsi, sontminimisées les pertes dues au mûrissement rapide,puisque la déshydratation permet le stockage pour unepériode relativement longue (deux ou trois mois), si lesconditions d’hygiène et emballage adéquates sontobservées, mais aussi nous apportons une valeur ajoutéeà ce précieux aliment. Il faut ajouter que la déshydratationde fruits à basses températures (70°C) telles qu’onréussit dans la déshydratation solaire, favorise laconcentration de nutriments et de sucres naturels, enplus de permettre une conservation et une augmentationde la concentration de vitamines par masse totale duproduit déshydraté. C’est-à-dire que lorsque nousretirons lentement l’eau des aliments jusqu’au pointadéquat, en plus d’augmenter son contenu nutritionnelet vitaminique, nous permettons aussi la concentrationnaturelle de sa saveur.

Un autre produit qui sera développé dans le Pôle de BomJesus c’est la conserve en huile de tomate séchée. Latomate, largement cultivée en territoire angolais, c’estun produit présent pratiquement dans tous les foyers,mais elle souffre de pertes considérables dans les champsagricoles par déficience de logistique, de stockage,transport et commercialisation. La production deconserves de tomates séchées est une excellente formede préserver l’aliment, en plus c’est un produitextrêmement valorisé dans le marché international. Àl’exemple de la banane séchée, sa production est aussitrès simple et, s’il y a abondance de soleil, elle estextrêmement rapide et bon marché.

Les images montrent la séquence de montage final dudéshydratant solaire dans le Pôle de Bom Jesus et laproduction du premier lot de banane séchée.

La déshydratation est une technique des plus

anciennes de préservation d’aliments

utilisée par l’homme.

LA D D D D DÉSHYDRAÉSHYDRAÉSHYDRAÉSHYDRAÉSHYDRATTTTTAAAAATIONTIONTIONTIONTION S S S S SOLAIREOLAIREOLAIREOLAIREOLAIRE DEDEDEDEDE F F F F FRUITSRUITSRUITSRUITSRUITS : : : : :Une option viable pour l’agriculture familiale

Pas à pas 2 jours après...Schéma de montage du déshydratant solaire CDS-02

Par Alexandre Bertoldo da Silva