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jeudi 5 février 2009 cours T2 17 decembre 2009
M. Becchio, B.D'Humières, I. Decot
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Prise en charge des conduites Prise en charge des conduites d’addiction aux substances psycho d’addiction aux substances psycho
actives SPAactives SPA
Alcool, tabac drogues licites,
Cannabis,et autres drogues illicites
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Quelles sont vos attentes Quelles sont vos attentes
?
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Plan du coursPlan du cours
Généralités sur les sevrages
Héroïne
Psychotropes
Alcool
cannabis
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Rôle pivot du MGRôle pivot du MGfaire du sur mesure pour le faire du sur mesure pour le
patientpatient
RepérerEt
informer
Prévenir
GérerL’URGENCE
gérerPendant
Le sevrage
Aider les aidants
SoignerSansjuger
Accompagner Dans le soin
Gérer quand On ne sait pas
Passer la main
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héroïnehéroïnecocaïne
alcoolalcool
hallucinogènehallucinogènedesigners drugsdesigners drugs
psychotropespsychotropes
POLYTOXICOMANIE : POINTS OU POLYTOXICOMANIE : POINTS OU TRAJECTOIRES ?TRAJECTOIRES ?
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Prise en charge des Prise en charge des addictions généralités addictions généralités
Un outil indispensable : qualité de la relation médecin patient= alliance thérapeutique
Ne pas banaliser une prescription, un renouvellement de produits psycho actifs
Prendre le temps pour parler
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Ne pas juger Ne pas juger
S’asseoir pour parler =Être à l’écoute du patient Repérer les facteurs de vulnérabilité=anticiper Différer si besoin le moment Revenir sur le problème- savoir passer la main ET CONSIDERER LES PATIENTS DEPENDANTS OU
NON COMME DES PATIENTS COMME LES AUTRES
comme les autres patients chroniques , sans précipitation
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Organiser un sevrageOrganiser un sevrage règles de base règles de base
Parler de la question en dehors de toute période de surconsommation(surtout pour alcool )
Connaître nos limites et savoir passer la main Empathie, non jugement, valorisation,sans
copinage, ni ricanement Alliance thérapeutique et respect du secret
médical, avec:∆ Le patient∆ L’entourage∆ Le milieu professionnel ou sportif ou scolaire
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Les professionnels doivent avoir Les professionnels doivent avoir un langage pour chaque un langage pour chaque
individuindividu
Sur le plan individuel l’usage de cannabis ne doit pas être diabolisé chez les consommateurs
CAN06-SOC09
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smack, cheval, hsmack, cheval, héroéro, , schnouff, poudre blanche, schnouff, poudre blanche,
camecameL'héroïne est humée ou injectée. Les
nouveaux consommateurs reniflent habituellement cette drogue mais comme l'effet n'est pas très rapide, certains finiront par l'injecter dans les muscles ou dans les veines. Elle est parfois fumée mélangée à du haschich.
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Adapter la prise en charge au Adapter la prise en charge au stade de préparation à l’arrêtstade de préparation à l’arrêt
Tous les usagers dépendants d’un produit ne sont pas au même stade de préparation au changement.
Diagnostiquer ce stade est indispensable afin
d’utiliser l’abord efficace pour conduire vers l’arrêt.
CAN22-PEC02
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Les stades de préparation à l'arrêt Les stades de préparation à l'arrêt d’un produit psychotroped’un produit psychotrope
Source : DiClemente CC, et al. J Consult Clin Psychol, 1991; 59: 295-304
Envisage de s’arrêter
Décide de s’arrêter
Essaie d’arrêter
Recommence
préparation
Ne recommence pas
Maintienconsommateursatisfait
Arrête
CAN22-PEC04
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Les étapes d’un Les étapes d’un processus de changement processus de changement (approche motivationnelle)(approche motivationnelle)
Modèle de Prochaska et DiClemente
PRECONTEMPLATION
CONTEMPLATION
DETERMINATION
ACTION
MAINTIEN
RECHUTE
Indifférence
ambivalence
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Si consommation excessive:
-informer –soutenir –aider à réduire la consommation
-prendre en charge les éventuels problèmes sous jacents
Si alcoolo dépendance:
prise en charge conjointe avec des spécialistes.à évaluer en fonction de la gravité de la situation
TRAVAIL EN RESEAU
LA PRISE EN CHARGE globale et coordonnée
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Hésitants : Hésitants : peser le pour et le contrepeser le pour et le contre CAN22-PEC08
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Repérer les signes de Repérer les signes de dépendancedépendance
Un ou des produits
Un individu
Un environnement
Interaction permanente entre trois facteurs
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Quels outils Quels outils
Un outil indispensable : qualité de la relation médecin patient
Prendre le temps pour parler S’asseoir pour parler Être à l’écoute du patient Ne pas le juger Différer si besoin le moment Revenir sur le problème
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Chaque patient est uniqueChaque patient est unique
Les questionnaires ne sont qu’un outilNe pas s’attacher au produitNe pas oublier le passage d’un produit à un
autreAborder le patient dans sa globalité
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Le généralisteLe généralisteacteur clé dans le acteur clé dans le
processus deprocessus dechangementchangement
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Prise en charge d’un patient Prise en charge d’un patient dépendantdépendant
généralités généralités Un outil indispensable : qualité
de la relation médecin patient= alliance thérapeutique
Ne pas banaliser une prescription, un renouvellement de produits psycho actifs
Prendre le temps pour parler
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Comment aider nos patients Comment aider nos patients dans la réduction des risquesdans la réduction des risques
En ambulatoire
En institution
En solo
En réseau formel ou informel
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Aider le patient à trouver la Aider le patient à trouver la motivation pour modifier son motivation pour modifier son
comportementcomportement
Dans toute addiction, le contexte de celle-ci doit être évalué et travaillé avec le patient. Il ne servirait à rien de s’acharner sur le symptôme alcool, héroine, tabac ou cannabis… en laissant seul le patient dans une situation où la rechute à court terme serait inéluctable.
Sans mesurer le risque du passage d’une addiction à une autre
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Consommation excessive: -informer –soutenir –aider à réduire la consommation -prendre en charge les éventuels problèmes sous jacents -réduction des risques(attention iatrogénie) -modifier ses habitudes peut être dynamisant et gratifiant.
Dépendance , abus, retentissement sur la santé ou l’entourage: prise en charge globale en ambulatoire avec le soutien de l’entourage, du médecin du travail
ou scolairePrise en charge conjointe avec des spécialistes.à évaluer en fonction de la gravité de la
situation ou du contexte d’isolement du patient
TRAVAIL EN RESEAU
PRISE EN CHARGE
globale et coordonnée
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REDUCTION DES RISQUES REDUCTION DES RISQUES
Un outil indispensable : qualité de la relation médecin patient
Prendre le temps pour parler S’asseoir pour parler Être à l’écoute du patient Ne pas le juger Différer si besoin le moment Revenir sur le problème L’aider à trouver la motivation pour modifier
son comportement
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patientpatient
MÉDECIN
TRAITANT
Des SPECIALISTES
S. GERONTO K.B
CCAA(bicêtre - choisy)
CILDT-ANPAA
C.Addicto.P Brousse
Infirmières…etc
FAMILLE
ENTOURAGE
LOISIRS
SERVICES SOCIAUX, D’ACCOMPAGNEMENT,
ASSOCIATIONS ex Buveurs…
Un réseau (RAVMO) autour et avec le patient
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Conduites à rsique ?Conduites à rsique ?
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Ne pas juger Ne pas juger
S’asseoir pour parler =Être à l’écoute du patient
Repérer les facteurs de vulnérabilité=anticiper Différer si besoin le moment Revenir sur le problème- savoir passer la main ET CONSIDERER LES PATIENTS
DEPENDANTS OU NON COMME DES PATIENTS COMME LES AUTRES
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smack, cheval, hsmack, cheval, héroéro, , schnouff, poudre blanche, schnouff, poudre blanche,
camecameL'héroïne est humée ou injectée. Les
nouveaux consommateurs reniflent habituellement cette drogue mais comme l'effet n'est pas très rapide, certains finiront par l'injecter dans les muscles ou dans les veines. Elle est parfois fumée mélangée à du haschich.
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Quels patients consultent-ils Quels patients consultent-ils pour sevrage héropour sevrage héroïne?ïne?
Plus d’un tiers des patients consultent d’eux-mêmes (36 %) et 29 % des demandes sont induites par une décision de justice ou de police. Viennent ensuite les demandes de prise en charge suggérées par un membre de la famille ou un proche (11 %), puis celles induites par un autre centre spécialisé pour usagers de drogues (5 %).
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BUPRENORPHINE HAUT BUPRENORPHINE HAUT DOSAGE EN PRATIQUEDOSAGE EN PRATIQUE
Jacques Bouchez
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TERMINOLOGIE ADDICTIONTERMINOLOGIE ADDICTION
DEPENDANCE : perte du contrôle de ses consommations– tolérance– manque
ABUSUSAGE NOCIFUSAGE OCCASIONNEL, FESTIF
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EpidemioEpidemio
90: 150.000-300.000 héroinomanesforte prévalence HIV, rechute, difficultés
d’accès aux soins, mauvaise compliancedéveloppement approches médicamenteuses
– buprenorphine– codeinés– morphine– méthadone hors AMM
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Epidemio 2Epidemio 2
AMM 96 buprenorphine, methadone développement Réduction des Risques 2000:
– 80 000 substitué Bup– 15 000 MTD, centre - ville– prévalence HIV moyenne 15 % (5-80%)– prévalence HCV moyenne 60 % (10-80%)– polyconsommation 60%– injecteurs 30-90%
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Physiologie héroinePhysiologie héroine
effets euphorisants, effets picstolerancealternance effets euphorisants-états de manquestabilisation de l’état par substituthistoire de méthadone, hypothèse métabolique
de Dole et Nyswander
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buprenorphine haut dosagebuprenorphine haut dosage
morphine de synthèse longue durée de vievoie sublinguale, une prise quotidiennecp 0.4-2-8mgsubstitution dans cadre prise en charge globale
et suiviagoniste partiel avec effet plafond
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agoniste partielagoniste partiel
méthadone = agoniste completbuprenorphine = agoniste partiel sans risque
d’overdose en prise unique– risque si abus de BZD (dépression respiratoire)– risque si non tolérance– risque de détournement
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induction du traitementinduction du traitement
délais entre dernière prise héro et démarragesur premier signes de manquedosage par paliers, progressif sur premiers
jours en pratique de villeévaluation globale du patientcontact avec pharmacien pour condition de
délivrance (quotidienne ou hebdomadaire )
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stabilisationstabilisation
posologies optimales – quand sommeil, appétit normaux– quand envie diminue– quand pas effets opiacés
délivrances hebdomadairesmax 28 jours, précisant le mode de délivranceordonnances sécurisées, poso en lettres, nom et
adresse du pharmacien
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effets substitutioneffets substitution
évite manquesfonctionnement normal dans vie quotidiennepas d’effets euphorisantslongue demi vieblocage des effets de l’héroïnelimite envie de produitsmanque buprénorphine retardé et moyen-léger
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prise en charge globaleprise en charge globale
évaluation initialeobjectifs thérapeutiques et de suivitraitements associés ou stratégies
thérapeutiques discutéesaide et soutien à la motivationpremiers échanges primordiauxqualités de relation initiale
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SuiviSuivi
médical (VHC, HIV, autres) psychologique (dépression, troubles personnalité,
psychose, maintien motivation abstinence, alcoolisation ou conso secondaires)
social (changement de vie, précarité) Partenariat avec médecin du travail et le
pharmacien Vaccinations remises à jour (VHA, VHB )
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difficultés dans suividifficultés dans suivi Dysfonctionnement (20%) détournement (IV, voie nasale, fumé)
– vérifier posologie– évaluation psychosociale
nomadisme – limité– disparité géographique– marché noir
consommations secondaires (cocaïne, alcool, cannabis) objectifs initiaux et résistance
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fin de traitementfin de traitement
DiscutéeDemandée par les associations d’usagersaccompagnéediminution progressive par palliervérifier absence de rechute ou d’envie à distance
de l’arrêt définitifdécision finale du patienten période de stabilité personnelle et
professionnelle, avec bonne qualité de vie, en bonne santé
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médicaments à suivre médicaments à suivre
BHD Subutex® Schering Plough– subustat : libération rapide– suboxone : buprenorphine + naloxone (antagoniste)
pour limiter injection mais risque de sevrage brutal en cas de détournement
buprenorphine Arrow buprenorphine Merck
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Passage à la méthadone Passage à la méthadone
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Dans tous les cas Dans tous les cas
Ne pas banaliser une prise en charge Renouveller les traitements en réévaluant Rechercher les facteurs de vulnérabilité Travailler en étroite collaboration avec le
pharmacien Et considérer ces patients « comme des patients »
avec empathie sans jugement
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Sevrage alcoolSevrage alcool
Parler de la question en dehors de toute période de surconsommation
Empathie, non jugement, valorisation,sans copinage, ni encouragement à consommer
Alliance thérapeutique et respect du secret médical, avec:
Le patient L’entourage Le milieu professionnel ou sportif ou scolaire
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Sevrage en ambulatoire Sevrage en ambulatoire
Résultats aussi efficaces qu’en institution, mais: Nécessité d’une bonne disponibilité Rôle des associations d’ex buveurs Réseau formel ou informel Relation patient-médecin-pharmacien-médecin du
travail-médecin CPAM
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Contre indications du sevrage Contre indications du sevrage ambulatoireambulatoire
Alcoologiques :, ÉCHEC d’essai de sevrage
ambulatoire, ATCD de délirium tremens, ATCD de crises convulsives
généralisées. ・ Somatiques : altération de l’état
général, insuffisance hépatique,
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Contre indications du sevrage Contre indications du sevrage ambulatoireambulatoire
・ Psychiatriques : ミ épisode dépressif majeur caractérisé, ミ comorbidité psychiatrique, traitement psychotrope en cours, ミ polytoxicomanie (dépendance aux BZD ...). ・ Sociales : ミ isolement social, ミ précarité, ミ contexte familial non coopératif.
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En pratique En pratique
J1 et J2 : 1 équivalent BZD toutes les 4 heures
Éventuelle association: Acamprosate (Aotal® ) : 2 cp matin, midi et
soir, qsp 6 mois. Naltrexone (Révia® ) antagoniste des
opiacés, ne pas associer avec les opiacés BHD et méthadone, un cp par jour pendant 3 mois.
vitaminothérapie B1, B6, 2 cp 3 fois par jour.
mise en route du sevrage
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En pratique 2En pratique 2
J3, J4 et J5 : 1 équivalent BZD le matin et à midi, 2 le soir
J6 et J 7 : 1 équivalent BZD 3 fois par jour J8 et J9 : 1 équivalent BZD matin et soir J 10 : 1 équivalent BZQ le soir et arrêt
impératif Ne pas risquer l’induction d’une
pharmacodépendance
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Équivalent BZDÉquivalent BZD
10mg de diazépam (Valium®10 ; 5 ; 2mg)
30mg d’oxazepam (Seresta ® 50; 10 mg)
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Un travail avec l’entourage Un arrêt de travail Un traitement adapté au sevrage
personnalisé pour chaque patient
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Herbe fraîcheHerbe fraîcheCAN04-PRO04
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Sevrage du cannabis Sevrage du cannabis
Evaluer les consommations Une dépendance au cannabis est aussi une
dépendance au tabacL’arrêt des consommations s’effectue en
parallèle
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Pour les fumeurs de cannabis Pour les fumeurs de cannabis « heureux », non prêts à changer« heureux », non prêts à changer
Si la consommation est à risque : clairement décrire les risques, décrire la situation
présente dire que le jour où il le désirera on est là pour aider. Si possible remettre une brochureIl est inutile de faire plus que ce minimum, mais il
faut se donner les occasions d’y revenir.
Dans tous les cas : attention de ne pas délivrer un renforcement positif.
CAN22-PEC05
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Attendre les signes Attendre les signes d’alerte?d’alerte?
30 ANS en moyenne entre le début du tabagisme et l’apparition des conséquences
APPARITION DE RIDES Cancers (vessie, poumon)Syndrome De menace voire IDM - AVCBPCODépression concomitante….
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Les bénéfices de ne pas Les bénéfices de ne pas fumer de cannabisfumer de cannabis
ÉconomieGarder le contrôleNe pas prendre un produit interditEtre bien le lendemainPréserver son jugementPréserver sa mémoirePréserver sa santé
CAN22-PEC09
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Cannabis et alcoolCannabis et alcool
L’alcool est un des facteurs souvent associé à la prise occasionnelle de cannabis.
L’alcool et le cannabis ont des effets voisins sur la levée des inhibitions et la perte des repères.
Au long cours, l’un et l’autre diminue
le contrôle de la prise de l’un et l’autre produit.
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Pourcentage buveurs alcool
0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%
100%
12 13 14 15 16 15 16 19 anset +
non-fumeur H
fumeur H
Source : PST 2005
CAN19-ALC03