jeudi 29 octobre 2015 - forum · l’expert karim abdellaoui lors d’une conférence de presse sur...

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Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. Jeudi 29 octobre 2015

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Page 1: Jeudi 29 octobre 2015 - Forum · L’expert Karim Abdellaoui lors d’une conférence de presse sur les IDE à l’INESG : L’Algérie a les moyens d’opérer sa mutation économique

Tel : 021 37 46 72 /021 37 46

71/021 36 34 09/ 021 36 77

38/021 36 88 85

Le Fax : 021 36 33 35

L’adresse : Villa N°69 ;

Lot said Benhaddadi.

Cheraga Alger.

Jeudi 29 octobre 2015

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SOMMAIRE Synthèse ................................................................................................................................................................. 3 A la une .................................................................................................................................................................. 4

Pour Benkhalfa, l’Algérie n’est pas en période de crise économique (APS) ............. 4 L’expert Karim Abdellaoui lors d’une conférence de presse sur les IDE à l’INESG :

L’Algérie a les moyens d’opérer sa mutation économique (El Moudjahid) ............... 4

ANSEJ : 20 % des projets des communes pour les jeunes promoteurs (Le quotidien

d’Oran) ........................................................................................................................ 6 Internet : Les travaux de réalisation de câbles sous-marins Oran-Valence et Alger-

Valence lancés en novembre (Le quotidien d’Oran) .................................................. 7 Les prix d'internet seront revus à la baisse et le débit augmenté en 2016 (Maghreb

Emergent) .................................................................................................................... 8 2016 sera l’année du numérique et des énergies renouvelables (APS)....................... 9

TIC : plus de 1.000 microentreprises seront créées dans 30 wilayas (APS) ............. 10 LE P-DG du groupe Saidal : «Nous allons produire de l’insuline en cartouche en

2017» (Le Soir d’Algérie .......................................................................................... 11 Finance/Banque/bourse ...................................................................................................................................... 12

LE PATRON DE L'UGTA, SIDI SAÏD, EST CATÉGORIQUE : "Le crédit à la

consommation avant la fin de l'année" (L’Expression) ............................................ 12

LE LANCEMENT DU CRÉDIT À LA CONSOMMATION EN SOUFFRANCE :

La petite histoire d'un gros scandale ......................................................................... 13

LA BOURSE D'ALGER N'EMBALLE PAS LES PRODUCTEURS

NATIONAUX : Un fleuron de l'électronique la boude ............................................ 15

FNB : Des mesures pour augmenter la marge bénéficiaire des boulangers à partir de

janvier 2016 (APS) ................................................................................................... 16 Coopération ......................................................................................................................................................... 17

Algérie - Brésil : Le Président Bouteflika reçoit le ministre des Affaires extérieures

du Brésil (APS) ......................................................................................................... 17 Usine Peugeot : Le pacte d’actionnaires sera signé en février (El Watan) ............... 21 Investissements en Algérie : Les Français veulent reconquérir leurs parts de marché

(El Watan) ................................................................................................................. 21 .................................................................................................................................. 21

Mission économique algérienne le 3 novembre en Italie (Algérie Patriotique) ....... 23 Présent au MED-IT 2015 qui se tient actuellement au Palais de la Culture : Le

suédois Doro rejoint le marché algérien (Liberté) .................................................... 24 Experts et agriculteurs pointent du doigt la politique agricole du pays : “Nous avons

les rendements agricoles des années 30” (Liberté) ................................................... 25 Veille ..................................................................................................................................................................... 26

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Synthèse

Outre la conjoncture économique en lien avec la baisse des prix de pétrole

et son impact sur l’économie nationale, les titres ont traité plusieurs thèmes. A retenir notamment ce qui suit :

Depuis la création de l’Ansej il y a 19 ans, 350.000 petites entreprises ont été créé. Celles-ci ont permis la création d’environ un million d'emplois.

La Ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la

Communication a annoncé que les prix d'internet baisseront "graduellement" et le débit de la connexion augmentera au courant de

l'année 2016.

Par ailleurs, le crédit à la consommation continue à faire parler de lui. En effet, si pour le SG de l’UGTA, il sera lancé avant la fin de l’année,

l’Expression fait état de l’incapacité du logiciel d'actualisation des données, actuellement en pleine installation au niveau des banques, à absorber

automatiquement les informations du fichier bancaire. Ainsi, le journal indique que le crédit à la consommation aura bien des

difficultés à démarrer dans les délais annoncés par les autorités.

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A la une

Pour Benkhalfa, l’Algérie n’est pas en période de crise économique

(APS)

L’amnistie fiscale, ou la bancarisation de l’argent de l’informel, selon la

terminologie officielle, commencerait à apporter ses fruits, à en croire le gouvernement. Devant les députés de la commission des finances et du

budget qu’il a rencontrés cette semaine, Abderrahmane Benkhalfa a affirmé que « les dépôts bancaires ont enregistré une hausse sensible, les trois

derniers mois ».

Selon une source parlementaire, le ministre a expliqué que « cette augmentation était liée à la bancarisation de l’argent de l’informel ». M.

Benkhelafa n’a fourni aucun chiffre mais « il a insisté sur l’intérêt pour le gouvernement de récupérer l’argent de la sphère informelle principalement

dans une conjoncture marquée par une baisse sensible des revenues de l’État », selon la même source.

Lors de la même réunion, le ministre des Finances a déclaré que le gouvernent favorise actuellement le financement interne des projets. « Le

recours à l’endettement extérieur est une option parmi tant d’autres. Le gouvernement n’a pas tranché pour le moment », a expliqué le ministre

devant les députés. Abderrhamne Benkhelfa a expliqué que l’Algérie n’était pas en période de

crise. « Le pays dispose de plusieurs atouts qui lui permettent de poursuivre son développement en dépit de la baisse du prix du baril », a résumé le

ministre.

L’expert Karim Abdellaoui lors d’une conférence de presse sur les

IDE à l’INESG : L’Algérie a les moyens d’opérer sa mutation économique (El Moudjahid)

L’Institut national d'études de stratégie globale (INESG) a abrité, hier, une

conférence sur la problématique des investissements directs étrangers dans notre pays. Une thématique d’actualité au regard de la nature des défis

imposés par la conjoncture. La crise du pétrole et ses conséquences sur les ressources du pays appelées

à s’amenuiser de 35 milliards de dollars fin 2015, selon le Premier ministre, impose que l’effort soit axé, durant cette période difficile de l’économie

algérienne, sur l’encouragement des IDE productifs et créateurs de

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richesses. Une option retenue par l’Etat algérien dans le sillage de stratégie

économique qui a pris en considération l’aspect lié à l’amélioration du climat des affaires dans toute sa dimension, notamment juridique dans un souci

d’assouplissement des procédures et d’allègement des démarches

administratives. La révision du code des investissements s’inscrit, en fait, dans cette dynamique qui tend à réunir les conditions nécessaires pour

capter de manière substantielle les IDE. Ajustement de la politique des IDE, maintien et renforcement de la règle 49/51, réaménagement du système

d’incitation, et révision du dispositif institutionnel, tels sont les principaux axes qui ont véhiculé la démarche du gouvernement. Quelle stratégie

adopter justement pour drainer d’éventuels projets et intéresser les opérateurs étrangers au marché algérien ? C’est la problématique soulevée,

hier, par l’expert Karim Abdellaoui, fondateur d’APRC Group lors de son intervention. Ce dernier a d’emblée mis en avant l’importance des capacités

de croissance de l’Algérie ainsi que les atouts qui lui permettent de drainer les investissements étrangers. Aussi, « l’Algérie a les moyens d’opérer sa

mutation économique sans créer de choc social », a-t-il affirmé. Une démarche qui exige, a-t-il dit, de « créer le contexte favorable au

développement de l’investissement », notamment en matière de transfert

de technologie dont le pays a besoin. L’expert qui soulignera la nécessité, pour l’Algérie de diminuer son déficit budgétaire estime que la force du pays

réside dans sa « stabilité sociale et sécuritaire ». Des atouts qu’il faudra exploiter pour attirer les investisseurs étrangers. Il s’agira également de les

mettre en confiance, a-t-il ajouté. Les IDE exigent aussi, une régulation du marché, la création de capacité de stockage, une traçabilité fiscale du

produit. Karim Abdellaoui dont l’exposé a mis en évidence les potentialités de l’Algérie et les efforts consentis en matière d’encouragement de

l’investissement a fait savoir que 70 à 90% du PIB sont générés, soit par la commande publique soit par l’entreprise publique. Par conséquent, a-t-il

indiqué, il y a lieu de placer cette dernière comme étant la locomotive de la mutation économique. En matière d’atouts, l’Algérie dispose de matières

premières diverses, des richesses agricoles, d’importants gisements pour les énergies renouvelables, un coût de l’énergie, des moins chers au monde,

une main-d’œuvre à moindre coût, une attractivité fiscale à conditions très

avantageuses, des normes de compétitivité, la proximité de l’Europe, etc. Néanmoins, « on a un problème de logistique extrêmement grave »,

d’autant plus qu’on ne peut pas être compétitif sans industrie logistique », fera remarquer l’expert. Les contraintes à l’IDE se résument, selon lui, dans

« l’absence d’une stratégie de marketing Algérie », pour évoque le cas de la règle 49/51 qui reste très mal expliquée par les nationaux bien qu’elle

soit légitime, a-t-il souligné que l’Algérie va imposer une telle mesure qui lui permette un partage équitable des bénéfices tirés de l’économie ».

D’autres contraintes citées par l’intervenant sont liées à des « difficultés réglementaires au caractère contraignant du code des marchés en ce qui

concerne les joint-ventures publiques/privées. Aussi, il faudra bannir certains réflexes au niveau des managers d’entreprises publiques. L’apport

de la diaspora et autres experts et scientifiques algériens est recommandée dans cette phase. Dans le même ordre d’idées, il faudra créer un réceptacle

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pour cette diaspora ainsi que les conditions pour son accueil. Dans sa

lancée, l’expert considère que « l’absence d’un ministère du Plan rattaché au Premier ministère est une erreur ». Un tel ministère aurait été pourtant

indispensable pour « planifier les grandes orientations de développement

de l’Algérie », a-t-il souligné.

ANSEJ : 20 % des projets des communes pour les jeunes promoteurs (Le quotidien d’Oran)

En 19 ans d'existence, l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej), a consacré trois milliards de dollars pour la création de

microentreprises au profit des jeunes, a indiqué hier mercredi à la radio nationale son directeur général, Mourad Zemali.

Depuis sa création il y a 19 ans, l'Ansej a permis la création de 350.000

petites entreprises, qui ont créé environ un million d'emplois, a-t-il précisé. Cet élan a permis de créer chez les jeunes promoteurs de projets l'esprit

d'initiative et d'entrepreneuriat, même si des échecs sont constatés, a

relevé M. Zemali pour qui «l'accompagnement des jeunes promoteurs dans leur entrée sur le marché où la concurrence est féroce est nécessaire».

«Certaines petites entreprises ont des difficultés d'accès au marché, c'est pour cela que nous les accompagnons» dans leurs projets, explique-t-il,

ajoutant que cela «nous a conduit à créer des ponts pour leur permettre de créer des microentreprises». M. Zemali a indiqué qu'avec Algérie Télécoms,

une enveloppe de 700 millions de dinars a été débloquée pour des projets confiés aux jeunes promoteurs entre 2013 et 2015, et des contrats de ce

type sont en cours avec l'AADL notamment pour la maintenance des ascenseurs. «Toutes les communes du pays ont été sensibilisées pour

réserver un quota de 20% de leurs projets aux jeunes promoteurs», a par ailleurs indiqué le DG de l'Ansej, selon lequel les communes défaillantes

«doivent donner des explications pour ne pas avoir octroyé ce plan de charge». Sur la question de la révision de l'échéancier de paiement des

dettes contractées auprès des banques, il a affirmé que 20% des petites

entreprises ont des problèmes de remboursement de crédits, «mais elles sont actives sur le terrain, c'est à ces microentreprises que nous avons

accordé une révision de l'échéancier auprès des banques». «Pour l'effacement des dettes, cela n'est pas possible, et le taux de recouvrement

a baissé lorsqu'on a parlé d'un possible effacement des dettes». Selon le DG de l'Ansej, «les jeunes qui ont des difficultés financières peuvent

s'adresser à l'Agence pour examen de leur cas, mais ceux qui ont des problèmes avec la justice, ce sont ceux qui ont détourné l'argent'' des

crédits qui leur ont été octroyés, a-t-il soutenu. Par ailleurs, l'Ansej n'a pas créé sa propre banque, à l'instar de la Caisse nationale du logement (CNL),

parce qu'il y a cinq banques commerciales qui encadrent la filière, explique également M. Zemali.

Quant aux crédits exorbitants alloués aux microentreprises de jeunes, il a

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catégoriquement réfuté la «rumeur», affirmant qu'«à fin septembre 2015

et sur les 350.000 petites entreprises, 80% ont eu moins de cinq millions de dinars, et 62% moins de trois millions de dinars. Il y a des conditions

strictes pour l'octroi de crédits, et jamais il n'y a eu des sommes

faramineuses pour ces jeunes», a expliqué le DG de l'Ansej, qui a précisé qu'à fin août dernier, il y a eu 160 affaires en justice contre des jeunes qui

ont détourné leurs crédits. En outre, le taux de mortalité de ces entreprises est fluctuant. Au moins 14.000 des 350.000 créées sont mortes, et 10%

d'entre elles sont arrivées à échéance pour rembourser leurs crédits. Enfin en 2014, l'Ansej a financé 1.000 projets à partir des crédits recouvrés, et

4.000 autres en 2015.

Internet : Les travaux de réalisation de câbles sous-marins Oran-Valence et Alger-Valence lancés en novembre (Le quotidien

d’Oran)

Les travaux de réalisation de câbles en fibre optique sous-marin Oran-

Valence et Alger-Valence (Espagne) seront lancés, au courant du mois de

novembre, a annoncé, hier, la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (MPTIC), Imane-Houda Faraoun, lors

d'une conférence de presse qu'elle a animée au siège de son ministère.

Le projet de réalisation d'un câble sous-marin Oran-Valence (initié en 2009) avec une extension Alger-Valence, d'une longueur de près de 550 km, sera

lancé au cours du mois de novembre prochain, a précisé Mme Faraoun. Le coût global de ce projet, dont les travaux s'étaleront sur 14 mois, est estimé

à 36 millions d'euros (26 millions pour le projet Oran-Valence et 10 millions pour celui d'Alger-Valence), a-t-elle ajouté. Selon Mme la ministre, le

lancement du projet Oran-Valence, initié en 2009, avait rencontré des « difficultés administratives ». Elle a précisé, en outre, que le volet financier

du projet avait été ficelé, la semaine dernière, pour le démarrage « effectif » des travaux.

LA BANDE PASSANTE ALGERO-TUNISIENNE PASSERA DE 150 MO A

10 GO

Mme Faraoun a indiqué, à cette occasion, que l'Algérie et la Tunisie ont convenu d'augmenter les capacités du câble de fibre optique reliant les deux

pays de 150 Mégats octets à 10 Gigats octets qui sont «évolutifs». Ce renforcement de la bande passante permettra aux deux pays de «parer» à

d'éventuels accidents pouvant survenir sur les câbles sous-marins, a-t-elle ajouté, qualifiant cette ligne de «soupape de secours» pour les deux pays.

L'Algérie dispose, actuellement, de deux câbles sous-marins, en fibre optique Alger-Palma de 80 Go et Annaba-Marseille de 425 Go. Le trafic

Internet, en Algérie, avait été perturbé, entre jeudi et mardi derniers, suite

à une coupure du câble en fibre optique Annaba-Marseille, privant ainsi

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l'entreprise Algérie Télécom de 80% de ses capacités, en bande passante

internationale et affectant le trafic Internet, au niveau national.

Les prix d'internet seront revus à la baisse et le débit augmenté en

2016 (Maghreb Emergent)

Les prix d'internet baisseront "graduellement" et le débit de la connexion augmentera au courant de l'année 2016, a annoncé mercredi à Alger la

ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Imane-Houda Faraoun.

"Nous réfléchissons sérieusement à réduire les prix d'internet graduellement pour ne pas affecter les investissements futurs d'Algérie

Télécom", a précisé Mme Faraoun lors d'une conférence de presse qu'elle a animée au siège de son ministère.

Elle a souligné qu'à la fin de la phase des grands investissements d'Algérie Télécom prévue en 2016, les prix d'internet "baisseront et le débit de la

connexion augmentera". Relevant que le prix d'internet en Algérie est "plus élevé que ceux pratiqués

chez nos voisins", elle a expliqué que la réduction de ces prix "doit se faire graduellement pour arriver à ceux en vigueur ailleurs".

Nécessité d'élaborer une architecture du réseau internet

Mme Faraoun a, à cette occasion, mis l'accent sur la nécessité d'élaborer

un schéma directeur de l'établissement du réseau internet déployé à travers

le territoire national. Cela permettra d'avoir une carte très "détaillée" du déploiement de la fibre

optique en Algérie, a-t-elle expliqué, précisant que ce schéma directeur est une sorte d'architecture du réseau.

La ministre a insisté également sur l'amélioration de la qualité de service d'Algérie Télécom et à promouvoir le contenu algérien hébergé en Algérie.

"Algérie Télécom investit actuellement dans l'augmentation de ses capacités de stockage, la réduction du coût d'hébergement et l'amélioration de la

sécurité de ses installations", a-t-elle ajouté. Ces dispositions permettront à Algérie Télécom d'intéresser les clients

algériens à héberger leur contenu en Algérie et non via des serveurs étrangers.

Sur un autre plan, la ministre a indiqué qu'il y a une "réflexion" sur

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l'augmentation de taxes d'importation des smartphones et des PC pour

encourager la production locale.

2016 sera l’année du numérique et des énergies renouvelables

(APS)

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb a déclaré,

mercredi à Oran, que 2016 sera l’année du numérique et des énergies renouvelables qui devront, selon lui, créer une nouvelle dynamique dans

l’économie nationale. "La convergence entre le numérique et les énergies renouvelables donnera

une nouvelle dynamique économique à notre pays. C’est à notre portée et c’est la nécessité qui l’impose", a souligné le ministre dans une allocution

en clôture de la 6ème édition du Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable (ERA

2015). "L’Etat considère la transition énergétique comme une ambition

industrielle", a encore affirmé M. Bouchouareb, ajoutant que "l’une des

grandes ambitions de notre pays consiste à faire émerger des champions du mix énergétique".

L’Etat est résolu à encourager les nouveaux métiers et des aides "plus importantes" seront accordées aux industries naissantes liées aux énergies

renouvelables, en collaboration avec l’université et les partenaires étrangers, a indiqué le ministre soulignant que "cela permettra l’éclosion de

nouvelles entreprises". Il a, aussi, fait savoir que l’Algérie dispose de gisements "importants et de

qualité" de Silicium et de Vanadium, deux éléments essentiels dans le domaine de la production des cellules photovoltaïque et du stockage de

l’énergie. "C’est un défi à relever par l’université, l’industrie et les partenaires

étrangers qui devront également trouver les raccourcis nécessaires pour aller vers les énergies renouvelables et durables", a-t-il soutenu.

Le ministre a rappelé l’ambition de l’Algérie de produire 27 % de l’énergie

électrique (22.000 mégawatts) à partir des énergies renouvelables à l’horizon 2030, ce requiert, a-t-il dit, une grande mobilisation de toutes les

parties. "De plus, a-t-il affirmé, l’Etat est décidé à en finir avec la bureaucratie et

oeuvre à la simplification des procédures et à mettre le foncier industriel à la disposition des investisseurs par la création de 49 nouvelles zones

industrielles à travers le pays". Revenant à la réunion avec le Medef (patronat français) à Paris,

M.Bouchouareb a rappelé que des conventions de projets totalisant plus de

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1 milliard d’euros ont été signés avec des partenaires français, notamment

dans le domaine de l’exploitation du phosphate algérien et de la production de gaz industriels, dans le cadre de la règle 51/49.

Concernant l’industrie automobile, le ministre a confirmé l’installation d’une

usine Peugeot dans la région d’Oran, à 10 kilomètres de l’usine Renault, déclarant que le "contrat sera signé incessamment".

Au sujet du choix d’Oran, il a révélé que l’Etat entend créer un "pôle mécanique" dans la capitale de l’Ouest algérien. "Nous voulons créer un

pôle mécanique à Oran. Avec Renault et Peugeot et l’arrivée, à l’avenir, de nouveaux constructeurs automobiles, ainsi que l’usine de Tiaret et celle de

Sidi Bel-Abbes, cela permettra de supporter une industrie de sous-traitance", a expliqué le ministre.

Le salon "Era 2015" a été organisé par "Myriade Communications" du 26 au 28 octobre au Centre des conventions d’Oran (CCO) avec pour thème

"L’industrie du renouvelable, en tant que facteur de diversification de l’économie nationale".

Pour les organisateurs, le salon est devenu le "principal repère" dans la promotion des énergies renouvelables en Algérie. Cette 6ème édition

confirme cette position comme en atteste la forte participation des

ministères de l’Energie et des Ressources en eau, ainsi que des opérateurs algériens et étrangers.

"Era 2015" a accueilli 90 exposants nationaux et étrangers dont ceux d’Allemagne, de Grande Bretagne, de Chine, de France, d’Inde, de Pologne

et des Etats-Unis.

TIC : plus de 1.000 microentreprises seront créées dans 30

wilayas (APS)

Plus de 1.000 micro-entreprises dans le secteur des technologies de communication et de l'information (TIC) seront créées dans 30 wilayas du

pays, a-t-on appris mercredi à l'occasion de l'arrivée à Tissemsilt de la caravane nationale destinée à ce genre d’entreprises.

Le chargé d’information de cette caravane et cadre de Algérie Télécom, Hamouche Abderraouf a indiqué, à l’APS, que les bénéficiaires de ces micro-

entreprises suivent actuellement une session de formation dans les

spécialités de fibres optiques et de montage de réseaux hertziens variant entre 45 jours et trois mois, dans le cadre de la convention paraphée entre

Algérie Télécom et l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ).

Les micro-entreprises, qui seront créées grâce à l’activité de cette caravane ayant sillonné 30 wilayas, prendront en charge le déficit accusé par les

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entreprises chargées de l’installation de réseaux téléphoniques et des

projets de raccordement des communes aux fibres optiques, selon le même cadre qui a ajouté que ces micro-entreprises généreront 4.000 emplois

permanents.

M. Hamouche a souligné que l’objectif attendu de cette convention est la création de 2.400 micro-entreprises dans le secteur des TIC au niveau

national. Cette convention signée depuis 2011 a donné lieu à la création de 360

micro-entreprises dans ce domaine en plus de la formation de plus de 500 ingénieurs et techniciens supérieurs en TIC, informatique et

électrotechnique. Il a signalé, par ailleurs, que l’entreprise "Algérie Télécom" a débloqué, au

titre de ses plans d’investissement pour l’exercice en cours, 45 milliards DA destinés à concrétiser des projets de modernisation des réseaux

téléphoniques et d’extension des opérations de raccordement aux fibres optiques.

M. Hamouche a fait également savoir que le secteur des TIC dans la wilaya de Tissemsilt a bénéficié, pour la première fois, de la création de deux

micro-entreprises qui seront mises en service prochainement, ajoutant que

le secteur a organisé l’année dernière une première session de formation sur l’installation des réseaux hertziens et de fibres optiques ciblant 16

jeunes de la région dans le cadre de la convention signée entre Algérie Télécoms et ANSEJ.

La caravane nationale des micro-entreprises dans les TIC offre aux jeunes, deux jours durant, l’occasion de s’informer sur les avantages et les mesures

incitatives en matière de création de micro-entreprise au titre de l’ANSEJ et de bénéficier des opportunités de formation de Algérie Télécom.

La caravane est initiée par Algérie Télécom et l’ANSEJ en partenariat avec l’association nationale des jeunes bénéficiaires de crédits et des jeunes

promoteurs.

LE P-DG du groupe Saidal : «Nous allons produire de l’insuline en cartouche en 2017» (Le Soir d’Algérie)

L’insuline fait partie du premier wagon de la locomotive des projets

d’exportations du groupe pharmaceutique Saidal, a indiqué hier le P-dg de ce groupe. Selon lui, les premiers flacons d’insuline en cartouche sous le label

Novo Nordisk sortiront de l’usine de Constantine d’ici fin 2017.

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - «C’est la fin du bricolage et le succès est une obligation» promet-on au niveau du groupe pharmaceutique Saidal.

D’ailleurs, le groupe, qui projette de constituer une stratégie d’exportation élargie, compte se placer comme un groupe d’envergure régionale.

«L’exportation de l’insuline, premier produit inscrit dans notre programme d’exportation, est une locomotive pour entraîner d’autres produits», a

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indiqué Boumedienne Derkaoui, P-dg du groupe Saidal.

Le responsable qui est revenu hier sur le partenariat entre le groupe et le laboratoire danois Novo Nordisk a expliqué que la mise à niveau des

équipements de l’usine d’insuline sera finalisée en décembre prochain et les

premiers flacons d’insuline sortiront en juin 2016 de l’usine Saidal à Constantine.

Quant au nouveau projet de production d’insuline en cartouche, M. Darkaoui a expliqué que l’équipement a été commandé en mai 2014 et sera

réceptionné sur site en mai 2016. «Les équipements sont déjà commandés et seront installés dès que l’entreprise chargée de la partie génie civil livrera

le projet en septembre 2016», a souligné le responsable qui a affirmé que l’insuline en cartouche sera disponible d’ici fin 2017 sous le label Novo

Nordisk. «Nous prendrons en charge les besoins immédiats nationaux qui sont de 24 millions de cartouches annuellement et nous aurons un excédent

à l’exportation, puisque nous prévoyons la production de 50 millions de cartouches par an», a-t-il souligné.

L’intervenant a expliqué que le choix s’est porté sur la firme internationale danoise car «son offre était la plus profitable à l’Algérie». Selon l’intervenant,

Saidal qui a connu un immobilisme de presque trente ans, a rattrapé une

partie du retard. Le groupe, dit-il, réalise depuis les cinq dernières années un bénéfice annuel

allant entre 1,2 et 2 milliards de dinars. Suite à ses projets de développement dont les délais de finalisation sont fixés à 2019, Saidal compte détenir 15%

de parts du marché local, atteindre une capacité de production de 290 millions d’unités de vente dont 17 millions en médicaments issus de la

biotechnologie, réaliser un chiffre d’affaires de 48 milliards de dinars, un portefeuille de 320 produits contre 217 actuellement et un nombre de 12

usines, 2 structures de recherche et 5 joint-ventures. Les Algériens ont consommé 3 milliards de dollars en médicaments en 2014.

Soit 100 dollars de consommation par personne et par an. L’Algérie est ainsi placée deuxième pays consommateur de médicaments après l’Afrique du

Sud. Finance/Banque/bourse

LE PATRON DE L'UGTA, SIDI SAÏD, EST CATÉGORIQUE : "Le crédit

à la consommation avant la fin de l'année" (L’Expression)

De même qu'il a été décidé d'instituer un Conseil consultatif de la production

nationale et de renforcer les sanctions contre la contrefaçon pour lutter contre l'informel.

Ce n'était pas un scoop-promesse destiné à la consommation médiatique qui sera oublié aussi vite qu'il a été diffusé. Le crédit à la consommation est

plus qu'une promesse mais un engagement de la part des pouvoirs publics et surtout de l'Ugta. «Je vous répète que le crédit à la consommation sera

effectif avant la fin de l'année» a assuré la patron de la Centrale syndicale dans une déclaration qu'il a faite hier en aparté à L'Expression. «Nous

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sommes sur le point de régler quelques petits problèmes avec le ministère

du Commerce et qui concernent notamment les licences d'importation», a ajouté Sidi Saïd précisant que son syndicat a suggéré «l'interdiction pure et

simple de toute importation d'appareils électroménagers qui sont fabriqués

en Algérie». Sidi Saïd est allé jusqu´à demander des sanctions sévères contre les importateurs dont la marchandise importée empêche la

commercialisation des produits locaux. Sans le savoir, il vient d'ouvrir un front contre le puissant lobby des importateurs. Dure sera la bataille pour

l'Ugta qui n'est pas prête à abandonner le terrain du retour du crédit à la consommation. Pourquoi cet acharnement de la Centrale syndicale? Il y va

de l'économie nationale. Pour Sidi Saïd, le crédit à la consommation est un tout, c'est même un triptyque qui se résume d'abord en la valorisation de

la production nationale, cette dernière aura des répercussion directes sur l'emploi, la préservation et la création des postes de travail et enfin un

troisième aspect, celui du pouvoir d'achat. Le retour du crédit à la consommation est une occasion inespérée de booster la consommation et

par là même valoriser l'épargne des ménages. C´est une logique économique», a-t-il résumé. Il va sans dire que l´Ugta fait de la promotion

et de l´encouragement de la production nationale son cheval de bataille ces

derniers temps. Pour Sidi Saïd, la réinstauration de ce crédit est une question de bon sens et une synergie d´accompagnement du pouvoir

d´achat des Algériens. Il a expliqué que ce crédit à la consommation est destiné aux produits nationaux sans exception. «Tout ce qui est fabriqué en

Algérie est éligible à ce crédit.» Cet élargissement à tous les produits nationaux est une grande concession faite par l'Ugta qui, dans un premier

temps revendiquait un certain taux d'intégration. Il va falloir maintenant installer les outils d'accompagnements de cette mesure appelée à durer

dans le temps. L'Ugta y a pensé. Il s'agit en fait de relancer et de corser davantage la campagne de communication qui va cibler, aussi bien le

consommateur, que les entreprises nationales ainsi que l'ouverture d'un compte d'affectation spécial intitulé: «Fonds de promotion de la production

nationale» qui servira à prendre en charge les frais de mise à niveau de ce programme. De même qu'il a été décidé d'instituer un Conseil consultatif

de la production nationale et de renforcer les sanctions contre la contrefaçon

pour lutter contre l'informel. Dans ce sillage, les propositions de l'Ugta recommandent un renforcement du contrôle au niveau des frontières ainsi

que l'implication des associations des consommateurs et des organisations patronales. Fort de ce consensus, Sidi Saïd a également l'aval des banques,

voire même du FMI pour ces actions visant à booster la consommation.

LE LANCEMENT DU CRÉDIT À LA CONSOMMATION EN SOUFFRANCE : La petite histoire d'un gros scandale

Le logiciel d'actualisation des données, actuellement en pleine installation

au niveau des banques, n' a pas la capacité d'absorber automatiquement les informations du fichier bancaire.

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Le crédit à la consommation aura bien des difficultés à démarrer dans les

délais annoncés par les autorités, selon les dires des responsables que nous avons contactés. Et pour cause, après les différents reports occasionnés par

la mise en place de la centrale des risques des ménages, l'élément

incontournable pour peser les risques et mesurer la capacité d'endettement et de remboursement des demandeurs, obstacle qui a été surmonté puisque

la centrale est opérationnelle depuis le 15 septembre dernier, la situation au niveau des banques notamment étatiques, demeure des plus

inquiétantes. En effet, nos interlocuteurs nous ont fait part d'une grande frustration en rapport avec le lancement effectif du crédit à la

consommation tant attendu par les citoyens. Au coeur de la problématique, le logiciel d'actualisation des données reçues par les banques pour

permettre une connexion automatique à la centrale des risques. Sous l'appellation «Crem» (Centrale des risques entreprises et ménages), ce

logiciel d'actualisation des données, actuellement en pleine installation au niveau des banques, n' a pas la capacité d'absorber automatiquement les

informations du fichier bancaire. Une étape indispensable pour permettre le lancement du crédit à la consommation, du fait que la centrale des risques

doit avoir une banque de données concernant l'affiliation et la situation des

comptes bancaires pour pouvoir fonctionner normalement. Or, à défaut, les employés des banques s'affairent actuellement à saisir toutes les

informations des clients manuellement. Une opération qui risque de prendre énormément de temps, et dénote d'une

inefficacité sans précédent. Il s'agit de saisir à la main les informations des clients sur des milliers de comptes. Pour la plupart des banques que nous

avons contactées, cette opération de saisie n'est qu'à 5% d'avancement Le plus grave selon nos interlocuteurs est l'existence d'un logiciel qui pourrait

pomper toutes les informations nécessaires automatiquement, et en l'espace de quelques jours. Pour preuve, cette opération de saisie se scinde

en deux étapes, la première concerne la saisie manuelle de toute l'affiliation des clients, tandis que pour la deuxième, les banques recevront un autre

logiciel qui pompera automatiquement la situation des comptes et affichera les différents crédits accordés préalablement par les demandeurs, ce qui

permettra à la centrale des risques d'accomplir sa tâche. Toute

l'interrogation serait de savoir pourquoi perdre autant de temps pour la première étape, puisque la technologie permet de l'éviter, et de faire gagner

l'économie nationale, et aux citoyens des mois d'attente? Pour les observateurs, de tels agissements relèvent du sabotage, du fait que le

manque à gagner pourrait se chiffrer à des milliards de dinars, et ce en plus du fait de compromettre la mise en place d'un des leviers économiques les

plus importants de la relance éconique. Les pouvoirs publics ont misé gros sur le retour du crédit à la consommation, qui a pour mission économique

de relancer la production industrielle par l'augmentation de la consommation, puisque le crédit à la consommation repose

substantiellement sur le principe du «consommons algérien». Il permet par ce biais de rebooster la relance de l'appareil industriel et des PME, qui

verront à travers l'augmentation de la consommation et des besoins nationaux, leurs productions exploser sous le poids de la demande. Si on

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prend comme exemple la première expérience dans ce domaine, on peut

relever que 80% des crédits octroyés, l'ont été pour l'acquisition de véhicules. Or, actuellement, l'usine Renault Algérie de Oued Tlelat arrive à

une production annuelle de 5000 véhicules, et cette production est appelée

à se multiplier, voire à tripler sous l'effet du lancement du crédit à la consommation. A cela s'ajouteraient tous les produits électroménagers pour

lesquels l'Algérie a réussi à concrétiser des partenariats avec des leaders en la matière. Actuellement, plusieurs marques connues sont implantées en

Algérie, produisent et améliorent chaque jour leurs taux d'intégration, sont des produits «made in Algeria». Sur un autre aspect plus social, des millions

de citoyens n'attendent que le lancement de ce crédit pour améliorer leur niveau de vie, et comptent énormément sur les promesses émises par les

pouvoirs publics, et dont, la concrétisation n'a fait l'objet que de reports. Il est aisé de se rendre compte de l'importance de cette opération, juste en

prenant en compte le nombre de bénéficiaires des programmes de logements lancés et distribués par l'Etat. Ces derniers représentent les

principaux futurs demandeurs. Au vu de tous ces éléments, les observateurs désabusés que nous avons rencontrés, parlent de manoeuvre,

de magouille et de sabotage au profit des lobbys de l'importation et de

l'informel, pour qui cette opération signifierait à long terme, leur disparition. Ils ne peuvent s'empêcher de penser que ces barons de la mafia du

container, sont devenus à travers les années d'activité frauduleuse, une vraie puissance sur la scène économique et politique du pays. Sinon,

comment expliquer que de tels agissements soient possibles, sans que cela suscite des réactions autant au niveau des banques, que celui de l'Abef.

D'autant plus que la solution existe et consiste simplement en l'utilisation d'un autre logiciel informatique plus performant, puisqu'il existe, et boucler

cette opération de transferts de données des clients en quelques jours seulement. D'un autre côté, nos interlocuteurs ne peuvent s'empêcher de

conclure, que ces retards accusés dans le lancement du crédit à la consommation ne sont certainement pas dus aux raisons évoquées, et qui

mettent en avant une guerre interminable entre les banques privées et étatiques pour fixer les taux d'intérêt des crédits. Ils considèrent que ce ne

sont là que de faux prétextes et que si aucune médication n'a été apportée

à ce problème, ce n'est que pour avantager et servir les desseins des magnats de l'importation, les maîtres de la «chkara» pour leur permettre

de continuer à se sucrer sur le dos des citoyens et de l'économie nationale.

LA BOURSE D'ALGER N'EMBALLE PAS LES PRODUCTEURS NATIONAUX : Un fleuron de l'électronique la boude

Les producteurs nationaux se retroussent les manches et entament le

virage de l'après-pétrole. En témoigne cette entreprise qui vise à destiner pas moins de 50% de sa producti

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La Bourse d'Alger tomberait-elle en désuétude? Bien que forte de la

présence de quelques poids lourds nationaux, cette entité n'enthousiasme pas les producteurs nationaux, notamment privés. «La Bourse n'a pas

encore prouvé son efficacité. En l'état actuel des choses et pour être

honnêtes nous n'avons pas de projet à ce propos.» répond en effet, M.Djamel Guidoum, directeur général adjoint de l'entreprise Iris, un fleuron

national de l'électronique, dont les résultats financiers étonnent, car connaissant une croissance exponentielle. Ce responsable, interrogé sur la

possible entrée de sa société à la Bourse d'Alger répond ainsi par la négative, comme pour signifier que ce marché financier ne connaît pas

encore un dynamisme salvateur. L'absence de liquidités, la mainmise des banques et de l'informel sur l'argent dissuadent donc encore les entreprises

de tenter une admission dans cet espace de cotation. Cet aveu de M.Guidoum a été fait en marge de la célébration du 10e anniversaire d'Iris

spécialiste des produits blancs, téléviseurs, It Phones et autres smartphones. L'événement, qui a été fêté à l'hôtel El Aurassi d'Alger, a vu

la présence d'officiels, de membres du FCE les directeurs et les représentants des médias.

Cette entreprise témoigne, de par sa formidable évolution, que des chefs

d'entreprise algériens songent déjà à l'après-pétrole. En effet, Iris, connaît depuis 2005 une croissance à deux chiffres de son chiffre d'affaires. Ses

résultats financiers pourraient faire pâlir de jalousie les multinationales les plus cotées à l'échelle mondiale. Les prévisions pour 2014-2015 font déjà

état de plus de 72% d'évolution. Le secret de ce succès repose sur le fait que ses managers ont, dès le départ, cultivé une vision, explique

M.Guidoum. Des valeurs fondent également le socle de cette entité économique jeune: ce sont l'algérianité, l'accessibilité, l'empathie, la

convivialité, la proximité, le challenge, l'anticipation, l'innovation, le développement et la satisfaction du client. L'entreprise s'internationalise,

désormais, autrement dit elle exporte. Elle s'attelle au préalable à renforcer davantage les taux d'intégration des produits qu'elle fabrique localement.

L'objectif majeur d'Iris consiste à cibler les marchés étrangers. Pour le court terme sont désignés les marchés locaux régionaux que sont les marchés

africain et arabe. Alors qu'à moyen terme, l'on évoque le marché européen,

mais également d'autres pays comme le Brésil. L'entreprise a commencé avec une trentaine d'employés et a atteint le nombre de 1763 salariés

présentement, ce qui dénote sa bonne santé. «Pour les deux prochaines années nous allons tenter d'atteindre le chiffre de 3000 employés.» ajoute

M.Guidoum.

Commerce

FNB : Des mesures pour augmenter la marge bénéficiaire des boulangers à partir de janvier 2016 (APS)

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Les boulangeries utiliseront à partir de janvier prochain une nouvelle farine dans la préparation du pain conformément aux mesures prises par les

pouvoirs publics visant à augmenter la marge bénéficiaire des boulangers,

a indiqué mercredi à Alger le président de la Fédération nationale des boulangers (FNB) Youcef Khelfate.

M. Khelfate a précisé dans une conférence de presse que la production de ce nouveau type de farine (70 % de blé tendre importé et 30 % de blé dur

local) coûtait plus cher que la production de la farine ordinaire", ajoutant que "les parties concernées travaillent actuellement sur les mécanismes de

soutien aux minoteries et boulangeries" pour éviter la hausse du prix du pain.

Il a précisé que le ministère du Commerce est en train d'"étudier la moyenne du prix d'une baguette préparée à base de farine mixte et le prix

de la farine proposée au boulanger en prévision du lancement de la production au début de l'année prochaine.

L'utilisation de cette farine mixte destinée uniquement à la préparation du pain, selon M. Kelfate, permettra de régler définitivement le problème de la

fabrication des gâteaux avec de la farine subventionnée et de garantir la

disponibilité du pain en permanence. Cette mesure permettra également de réduire de 30 % la facture d'importation du blé tendre.

Khelfate a rappelé que la réunion qui s'est tenue le 15 septembre dernier et qui a regroupé les représentants de la FNB et les responsables du

ministère du Commerce a permis de poser les problèmes des boulangers notamment la hausse du prix de la levure de bière et de l'améliorant de 30

% ce qui a entraîné, a-t-il dit, une réduction de la marge bénéficiaire des boulangers.

Il a été convenu, a-t-il ajouté, de fixer les prix de manière à garantir une marge de 15 à 20 % sans nuire au pouvoir d'achat du citoyen.

Les boulangers qui se plaignent depuis quelques temps de difficultés financières, ont demandé à maintes reprises l'augmentation de leur marge

bénéficiaire en réduisant notamment le prix de la farine subventionnée qu'ils payent à 1500 jusqu'à 2000 DA le quintal.

Le prix du pain ordinaire est fixé depuis 1996 à 7,5 DA et le pain amélioré

à 8,5 DA alors qu'il est vendu à pas moins de 10 DA dans les boulangeries. La FNB a appelé le ministère du Commerce à autoriser les boulangeries à

employer des étrangers notamment des africains diplômés pour pallier le manque de main-d'oeuvre. Coopération

Algérie - Brésil : Le Président Bouteflika reçoit le ministre des Affaires extérieures du Brésil (APS)

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Mauro Ieker Vieira : « Je suis satisfait et honoré d’être reçu par le Président Bouteflika pour la deuxième fois »

Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier, à Alger, le ministre des Affaires extérieures du Brésil, Mauro Ieker Vieira. L’audience

s’est déroulée en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires

étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.

Mauro Ieker Vieira : « Je suis satisfait et honoré d’être reçu par le Président Bouteflika pour la deuxième fois»

Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier, à Alger, le

ministre des Affaires extérieures du Brésil, Mauro Ieker Vieira. «J'ai eu aujourd'hui l'occasion de transmettre au Président Bouteflika les sentiments

d'amitié et de fraternité du peuple et du gouvernement brésiliens et spécialement de la Présidente Dilma Roussef, tout en le remerciant de

l'invitation qu'il lui a transmise pour effectuer une visite en Algérie en 2016», a indiqué M. Vieira dans une déclaration à la presse au sortir de

l'audience que lui a accordée le chef de l'Etat. M. Vieira a également exprimé ses «remerciements» à l'Algérie «qui avait réservé un très bon

accueil à plusieurs Brésiliens ayant cherché en Algérie abri et protection

durant les années difficiles de la vie politique du Brésil», soulignant que cela constitue la base de la grande amitié qui unit les deux pays». Se félicitant

des relations qu'entretiennent les deux pays, il s'est dit «satisfait» de sa visite en Algérie et «honoré» d'être reçu par le président de la République.

«Je suis content et honoré d'être reçu par le président Bouteflika pour la deuxième fois, après l'avoir rencontré en 2003 à l'occasion de la réunion du

G7 à Evian (France)», a-t-il ajouté, précisant qu'il en garde «un bon souvenir». L'audience s'est déroulée en présence du ministre d'Etat,

ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.

M. Sellal reçoit le ministre des Relations extérieures du Brésil

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu hier, le ministre des Relations

extérieures de la République fédérative du Brésil, Mauro Luiz Iecker Vieira,

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qui effectue une visite de travail à Alger, a indiqué un communiqué des

services du Premier ministre. L'entretien «a donné lieu à un examen de l'état des relations bilatérales marquées par leur constance du fait des liens

traditionnels d'amitié et de solidarité qui lient l'Algérie et le Brésil», souligne

la même source. Après avoir exprimé le souhait de «consolider» les mécanismes de concertation sur le plan politique, les deux responsables ont

appelé à «œuvrer dans le sens de la diversification des échanges en recherchant toutes les opportunités susceptibles de rehausser davantage le

niveau de la coopération et ce, dans tous les secteurs présentant un intérêt mutuel, notamment dans le domaine économique», ajoute le communiqué.

L'audience s'est déroulée en présence du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra.

M. Lamamra affirme le soutien de l’Algérie et du Brésil au droit des

peuples palestinien et sahraoui à l’autodétermination Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération

internationale, Ramtane Lamamra a affirmé hier, à Alger, le soutien de l'Algérie et du Brésil au droit des peuples palestinien et sahraoui à

l'autodétermination. Dans une conférence de presse conjointe avec son

homologue brésilien Mauro Lecker Vieira, M. Lamamra a indiqué que les positions de l'Algérie et du Brésil «convergent en ce qui concerne la défense

des causes justes et le soutien du principe du droit des peuples à l'autodétermination, comme c'est le cas pour les peuples palestinien et

sahraoui». L'Algérie et le Brésil «sont solidaires dans leurs positions sur la scène internationale concernant les différentes questions politiques ou

économiques», a soutenu M. Lamamra ajoutant que le Brésil qui ne fait pas partie des non alignés «adopte une politique de non alignement» dans

ses relations avec les autres pays du monde et veille au respect de leur indépendance et de leur souveraineté. Concernant le dialogue stratégique

entre l'Algérie et le Brésil, M. Lamamra a rappelé qu'il a été institué en 2012. Il a été convenu alors de mettre en avant la relation d'«exception»

qui unit les deux pays, a-t-il poursuivi faisant remarquer que ce dialogue s'est toujours concrétisé à travers l'échange de visites et la concertation

permanente. Pour le chef de la diplomatie algérienne, la première session

qui met en place les mécanismes du dialogue stratégique algéro-brésilien "intervient à temps pour ouvrir de larges perspectives aux relations socio-

économiques bilatérales et pour dégager des positions communes vis-à-vis des développements de la scène internationale".

L’Algérie apporte une grande contribution dans la stabilisation de la

région Les relations algéro-brésiliennes sont «excellentes», a indiqué, hier à Alger,

le ministre des Affaires extérieures du Brésil, Mauro Lecker Vieira, soulignant la «grande contribution» de l'Algérie dans la stabilisation la

région. «Les relations entre l'Algérie et le Brésil sont excellentes. Nous avons une communication très étroite et de très haut niveau», a

indiqué M. Vieira lors d'une conférence de presse animée conjointement avec le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération

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internationale, Ramtane Lamamra, à l'issue de la première réunion de

dialogue stratégique algéro-brésilien. Pour le chef de la diplomatie brésilienne, l'Algérie et le Brésil «partagent des positions convergentes et

une vision commune sur les sujets régionaux et internationaux», mettant

en exergue dans ce cadre que la «grande contribution» de l'Algérie dans la stabilisation la région. Evoquant les relations commerciales entre les deux pays, M. Vieira a indiqué qu'il y avait possibilité «énorme» dans le domaine

de l'investissement étant donné le poids «très important» de chaque pays

dans sa région respective, précisant que l'Algérie était le 2e partenaire du Brésil en Afrique et «nous allons travailler ensemble pour qu'il devienne le

1er partenaire commercial". Il a ajouté, dans ce sillage, que fin novembre, une mission commerciale brésilienne importante se rendra en Algérie pour

exploiter les possibilités d'investissement dans différents domaines. Au plan

sécuritaire, le ministre brésilien a indiqué que les deux pays «sont sur le point de signer un accord de défense entre les deux pays qui est en train

d'être négocié». «Le Brésil est tout à fait d'accord avec la position algérienne concernant le fléau du terrorisme et nous appuyons tous, ses

efforts en matière de lutte antiterroriste a-t-il soutenu, indiquant que l'Algérie était un partenaire «important» pour tous les pays du BRICS

(Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). M. Vieira a indiqué avoir évoqué également avec le chef de la diplomatie algérienne la réforme du

conseil de sécurité, qui est très importante, soulignant qu'à l'occasion du 70e anniversaire de l'ONU, «il est nécessaire de continuer à discuter pour

avancer dans ce projet de réforme pour qu'il soit plus dynamique, plus transparent et aussi représentatif du monde moderne".

Tenue de la première réunion du dialogue stratégique algéro-

brésilien

L'Algérie et le Brésil ont tenu hier, à Alger, leur première réunion de

dialogue stratégique sous la co-présidence du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra

et le ministre brésilien des Relations extérieures, Mauro Lecker Vieira. Cette première réunion a été consacrée à la mise en place des

mécanismes susceptibles d'impulser et d'intensifier le dialogue stratégique algéro-brésilien, a expliqué M. Lamamra lors d'un point de presse animé

conjointement avec son homologue brésilien au siège du ministère des

Affaires étrangères. Le dialogue stratégique engagé entre l'Algérie et le Brésil est venu traduire la «forte volonté» du Président de la République,

Abdelaziz Bouteflika, et de l'ancien président brésilien, Ignacio Lula Da Silva, d'insuffler un nouvel élan et d'élargir à d'autres domaines, les

relations algéro-brésiliennes, déjà «très excellentes», a rappelé M. Lamamra. Précisant que l'accord du dialogue stratégique algéro-brésilien a

été signé en 2012, le ministre d'Etat a affirmé que la cadence de la tenue des réunions, à tous les niveaux, de ce dialogue «sera accélérée dans

l'avenir» afin de renforcer davantage la coopération bilatérale. M. Lamamra a rappelé le soutien et la solidarité du Brésil et de son peuple à la révolution

algérienne, faisant savoir le Gouvernement provisoire de la République

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algérienne (GPRA) avait une représentation au Brésil du temps de la guerre

de Libération. «Après l'indépendance de l'Algérie, de nombreux démocrates brésiliens avaient trouvé, naturellement, asile en Algérie», a-t-il ajouté.

Usine Peugeot : Le pacte d’actionnaires sera signé en février (El

Watan)

Les travaux de la troisième session du Comité mixte économique algéro-

français (Comefa) se sont achevés lundi soir à Paris, avec, entre autres accords conclus, celui de l’implantation d’une usine Peugeot en Algérie.

Selon une source du ministère de l’Industrie, le pacte d’actionnaires

officialisant l’installation de l’usine de montage du constructeur automobile français sera signé en février 2016, à l’occasion de la tenue du prochain

Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), coprésidé par les Premiers ministres des deux pays. A ce propos, le ministre de l’Industrie,

Abdessalem Bouchouareb, a déclaré, hier, que le dossier en question «est presque finalisé, il reste un ou deux petits points à régler».

Ces points seraient en rapport avec l’emplacement exact du site, ajoute notre source, «bien qu’une superficie de 75 hectares, à Oran, ait été déjà

proposée au partenaire français», qui s’est engagé, en plus, «à faire venir avec lui son sous-traitant, qui bénéficie, lui aussi, d’un site de 25 hectares,

avec comme objectif de développer et renforcer l’activité du tissu de PME sous-traitantes déjà implantées dans la région», nous dit encore notre

source. Il faut noter que dès le début des discussions, «suivies de près par le

Premier ministre», le gouvernement voulait négocier ce projet sur le

principe de le faire intégrer dans le pôle automobile en construction à Oran, où Renault bouclera, dans quelques semaines, une année d’activités.

Afin d’éviter, cette fois-ci, les «erreurs» commises avec Renault, dont la production est exclusivement dédiée au marché local, le gouvernement a

réussi à convaincre Peugeot de consacrer le tiers de la production à l’export, contrairement à ce que souhaitait Jean-Christophe Quémard, membre du

directoire et directeur de la zone Afrique-Moyen-Orient, au mois de juillet dernier, pour qui «PSA est une usine destinée uniquement au marché local,

mais la décision dépendra des ventes, du tissu industriel et des incitations fiscales et réglementaires».

Le constructeur automobile français devrait également porter sa capacité de production annuelle de 75 000 véhicules, comme proposé, à 90 000,

voire 100 000 véhicules/an, avec un objectif à moyen terme d’atteindre les 200 000 véhicules/an. L’usine en question aura à produire trois ou quatre

modèles, à savoir la Citroën C-Elysée, la 301 et la 208 Peugeot, avec un

taux d’intégration exigé qui ne devrait pas se situer en-dessous de 40%.

Investissements en Algérie : Les Français veulent reconquérir leurs parts de marché (El Watan)

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Les entreprises françaises se mettent en ordre de bataille pour la

reconquête de leurs parts de marché en Algérie. En effet, des organismes de promotion des entreprises de l’Hexagone

comptent sur une nouvelle approche pour regagner les parts de marché

perdues au profit de la Chine et consolider la position de la France en tant que partenaire de choix de l’Algérie, au moment où celle-ci entend

diversifier ses partenariats et s’ouvrir de plus en plus à l’Asie. Une approche basée sur un partenariat gagnant-gagnant, principe repris tel un leitmotiv

par les responsables au cours du séminaire organisé, hier, à l’Institut français d’Alger sur le thème du «Climat des affaires en Algérie».

C’est ainsi que l’ambassadeur de France en Algérie, Son Excellence Bernard Emié, a insisté, dans une intervention préenregistrée, sur l’esprit de

partenariat gagnant-gagnant qui préside à la coopération algéro-française. Dans son intervention, le conseiller financier auprès de la Mission

économique de l’ambassade de France en Algérie, Adrien Sperry, a mis en avant quant à lui l’évolution attendue en 2015 en Algérie de certains

agrégats. Il explique ainsi que la baisse des cours moyens du pétrole risque de se

traduire en Algérie par un déficit de 15 milliards de dollars de la balance des

paiements en 2015 et 2016, une contraction de 50 milliards de dollars des réserves de change en 2015, une baisse de 129% des recettes fiscales, un

déficit public représentant 14% du PIB et une contraction de l’épargne cumulée au sein du Fonds de régulation des recettes de 25% pour

descendre à 3500 milliards de dinars. Malgré l’importance du choc externe, l’Algérie semble, grâce à ses réserves, avoir développé des capacités de

résilience qui lui ont permis d’absorber le choc et entreprend des réformes dans le but de réduire les importations et développer la production.

Et c’est justement là, selon M. Sperry, l’opportunité qui se présente aux entreprises françaises qui souhaitent investir en Algérie. C’est d’ailleurs

dans le même sens qu’abondent aussi bien le directeur général de Sanofi Algérie, Pierre Labbé, que Karim Abdellaoui, président de l’ARPC, une

entreprise ayant créé en partenariat avec SNTR une joint-venture dans la logistique. M. Abdellaoui a d’ailleurs mis en garde ses homologues de

l’Hexagone quant à la présence grandissante de certaines entreprises

venues d’Asie, à l’image des entreprises turques. Il a estimé dans ce sens que les niches d’exportation françaises vers

l’Algérie — que ce soit dans le médicament, l’automobile ou le blé — viendraient à disparaître et que c’était le moment pour les entreprises

françaises de faire des efforts et d’investir afin de préserver leurs parts de marché en Algérie.

Estimant que les entreprises françaises ne faisaient pas assez d’efforts dans ce sens, M. Abdellaoui considère que celles-ci peuvent bénéficier de belles

opportunités pour peu qu’elles présentent des solutions clés en main et répondant aux besoins algériens. Ceci d’autant que l’enjeu est de taille,

l’Algérie étant considéré comme la meilleure porte d’entrée vers le marché africain et une belle plateforme pouvant permettre aux entreprises

françaises de pallier leurs capacités d’exportation et contrer l’influence grandissante de la Chine en Afrique.

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Il faut cependant prendre en considération certaines craintes alimentées

par le climat général des investissements et la question particulière du contrôle des changes en Algérie, l’affaire Aigle Azur ayant fait son effet.

Différents intervenants ont tenté de balayer cela, notamment en présentant

les assouplissements introduits dans le nouveau code des investissements, comme la levée de l’effet rétroactif de la règle des 51/49%, la garantie de

l’égalité de traitement entre investisseur national et étranger ainsi que la garantie de transfert de dividendes et du produit de cession ou de

liquidation des investissements en Algérie. Il a également été fait mention de la possibilité de franchise de droits de douane pour l’importation de

matériels rénovés dans le cadre d’une délocalisation.

Mission économique algérienne le 3 novembre en Italie (Algérie Patriotique)

La Chambre de commerce et d’industrie (Caci) organise une mission économique du 3 au 6 novembre 2015 à Rimini, en Italie, à l’occasion de la

19e édition du Salon international de la récupération de matière et d’énergie et du développement durable «Ecomondo 2015». Dans ce cadre, des visites

et des rencontres B to B seront organisées selon un communiqué de la Caci,

entre les hommes d’affaires algériens et ceux du Bassin méditerranéen qui portent de l’intérêt à la gestion des déchets et des matières premières et la

production d’énergie à partir de sources renouvelable, touchant plus précisément les domaines de collecte, traitement, recyclage et transport

des déchets, énergie et énergie renouvelable, plastique et caoutchouc, papier et carton, bois, transformation des métaux, industrie pétrolière et

gazière, industrie alimentaire et agricole et industrie chimique et pharmaceutique. Par ailleurs, le ministère du Commerce organise une

exposition spécifique de produits algériens à Yaoundé, Cameroun, du jusqu’au 1er novembre 2015 avec l’objectif de faire connaître l’offre

algérienne en matière de produits destinés à l’exportation et explorer le marché camerounais pour développer davantage les relations commerciales

entre les entreprises des deux pays. Il est à savoir que le Fonds spécial de promotion des exportations (FSPE) subventionne la participation des chefs

d’entreprise à hauteur de 80% en matière de location des stands et

transfert des échantillons. En Algérie, une rencontre d'affaires entre les opérateurs économiques algériens et leurs homologues chiliens relevant des

secteurs de l'agro-industrie, produits agricoles, produits de la pêche et de l'aquaculture, produits chimiques et pesticides et de l’industrie du bois et

de la métallurgie, sera organisée le 4 novembre au siège de la Caci. La rencontre offrira un espace de mise en relation d'affaires entre les

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représentants des entreprises des deux pays activant dans les secteurs

concernés afin d'explorer les opportunités potentielles de partenariat et d'échanges commerciaux.

Présent au MED-IT 2015 qui se tient actuellement au Palais de la

Culture : Le suédois Doro rejoint le marché algérien (Liberté) 1

À travers son partenaire local “Mobione”, le constructeur propose un grand choix de téléphones aux utilisateurs en quête de nouvelles technologies

sans s’éloigner de la simplicité. Il existe un grand nombre d’Algériens qui se placent entre les férus des

dernières technologies que ce soit dans le domaine de la téléphonie mobile, en termes de terminaux ou autres, et ceux qui ne veulent pas rester en

retrait de tout ce bouleversement sans pour autant s’impliquer entièrement. Le groupe suédois Doro connaît cet état de fait, qui est également valable

sous d’autres cieux, pour avoir conçu des téléphones portables ou de maison qui allient à la fois la simplicité sans s’éloigner ni de la technologie

ni du design avec des produits au rapport qualité-prix plutôt attractif. C’est du moins ce qui est assuré par Adlene Askri, régional manager en

Afrique et Moyen-Orient auprès de la société Doro, un groupe suédois qui

existe depuis 40 ans dans le domaine des télécoms. “Easy to use” ou la simplicité dans l’utilisation est la

devise de ce constructeur en présentant des produits qui tiennent compte de certains paramètres à même de constituer un moyen de séduction

infaillible. Rencontré, hier, à son Stand au Salon Med-IT qui se déroule actuellement au palais de la culture Moufdi-Zakaria, notre interlocuteur

s’est longuement attardé sur les attributs de ces téléphones adaptés au marché algérien. “Simplicité et confort sont l’ADN de notre marque. Doro

se veut à la portée de tous avec ses téléphones GSM, à savoir : les personnes âgées ou celles à mobilité réduite ou, tout simplement, des

personnes qui veulent revenir aux fonctions basiques du téléphone.” Et d’expliquer : “Nos téléphones sont très faciles d’utilisation avec des chiffres

et des lettres bien visibles et un choix de langues incluant même l’arabe dialectal parlé dans la région.” Les téléphones Doro sont compatibles avec

les appareils auditifs et sont dotés de la touche SOS qui pourrait servir en

cas de problème, notamment pour les personnes qui habitent seules ou les seniors. Il existe aussi toute une gamme de smartphones 3G et 4G (sous

Android) avec une interface brevetée par Doro, (développée sur l’Android) pour faciliter davantage l’utilisation de ces téléphones dits intelligents.

“L’internet se développe bien en Algérie, et cela va crescendo. Bien des personnes se retrouveront à l’utiliser sur des smartphones sans même

l’avoir adopté auparavant à travers l’ADSL. Doro a pris en compte des paramètres pour se frayer une place où qu’il se trouve”, a insisté le

représentant de la firme suédoise, en mettant en exergue “la valeur ajoutée” que le fabriquant fait valoir sur ses produits et qui repose

essentiellement sur “la qualité et le confort”. Doro a, d’ailleurs, mis du temps pour intégrer le marché algérien après une longue période

d’observation : “L’Algérie est un marché important qui va constituer notre

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porte d’entrée sur toute l’Afrique”, a confié Adlene Askri, en révélant

“l’attention du groupe suédois de travailler sur la durée et d’offrir au client algérien le meilleur produit y compris dans le domaine de la téléphonie

filaire”.

En phase de lancement en Algérie, Doro a choisi un partenaire déjà bien connu du marché en optant pour Mobione et compte investir sur le service

après-vente pour se distinguer des autres concurrents.

Experts et agriculteurs pointent du doigt la politique agricole du pays : “Nous avons les rendements agricoles des années 30”

(Liberté)

Des experts universitaires, agriculteurs et élus réunis, hier, par l’APW de Tizi Ouzou, autour d’une journée consacrée à l’agriculture, étaient unanimes

à qualifier d’échec de toute la politique agricole menée jusque-là par les pouvoirs publics en Algérie, en général, et dans la wilaya de Tizi Ouzou, en

particulier. “Nous avons les rendements agricoles des années 30 dans le reste du monde”, a conclu le Pr Moussouni de l’université de Tizi Ouzou, qui

a présenté une communication où il a dressé un tableau noir du secteur en

énumérant une douzaine de problèmes de fond qui caractérisent l’agriculture du pays. Pour cet universitaire, il n’est même pas question de

parler de politique agricole lorsqu’il n’y a aucune politique nutritionnelle et tant que les structures administratives du domaine agricole ne sont pas

transformées en agropoles par filières. “Sans cela, le marché des produits agricoles restera informel à 90%”, a-t-il souligné tout en plaidant pour

l’introduction des techniques d’amélioration de la productivité. L’orateur a pointé du doigt notamment le Plan national du développement agricole

(PNDA) qui a été élaboré, a-t-il considéré, “sans aucune vision ni réel objectif, et qui demeure sans suivi, sans contrôle et surtout sans évaluation,

alors que la plupart des filières, telles que le lait et la pomme de terre, sont toujours hors de contrôle”. Par conséquent, a-t-il poursuivi, la facture

alimentaire a augmenté de 600 millions de dollars durant ces dernières années et elle augmentera encore jusqu’à 800 millions dans les trois

prochaines années pour atteindre 1 milliard de dollars au-delà de ces trois

années. “Ce plan n’a pas permis la normalisation du produit agricole algérien, ce qui a, en conséquence, empêché même l’adhésion de l’Algérie

à l’OMC”, a-t-il déploré. Intervenant au sujet de la filière de l’huile d’olive, le professeur Douffen a expliqué que “la wilaya de Tizi Ouzou, à elle seule,

peut prendre en charge la demande nationale en huiles essentielles, mais faute d’organisation et par manque de modernisation, la filière demeure

artisanale et encore non compétitive sur le marché international”. “50% de l’huile d’olive produite est impropre à la consommation en raison de son

taux d’acidité induit par la durée de stockage des olives avant leur trituration”, a-t-il souligné. Pour leur part, les agriculteurs présents ont

décrit “un secteur agricole sinistré dans la wilaya de Tizi Ouzou” alors que le représentant de la Direction des services agricoles (DSA) a fait état d’un

investissement de 7 milliards de dinars dans le secteur durant la période

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2010-2014, en précisant que la production générée dans la wilaya ne

représente que 2% de la production nationale agricole.

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