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Revue de presse Mobile: 0770 88 90 80 Lotissement Sylvain Fourastier N°08 El Mouradia, Alger Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56 [email protected] www.fce.dz. Jeudi 29 mars 2018

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Revue de presse

Mobile: 0770 88 90 80

Lotissement Sylvain Fourastier

N°08 El Mouradia, Alger

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Jeudi 29 mars 2018

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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3

Ali Haddad : «L'Algérie est prête à mobiliser toutes ses forces vives» (Le Point) .... 3

Ali Haddad analyse la situation économique et les enjeux à venir de l’Algérie

(Algérie Eco) ............................................................................................................... 5 Pour Ali Haddad, la chute des prix du pétrole est une bonne nouvelle (Algérie part) 7 De Villepin plaide pour une coopération économique algéro-française plus "forte"

(APS) ........................................................................................................................... 8

Ali Haddad analyse le présent et l’avenir économique de l’Algérie (TSA) ............. 10 Au Forum des chefs d’entreprises, De Villepin a plaidé pour l’ouverture, le succès et

le pragmatisme (Algérie Eco) ................................................................................... 11 Fin des travaux de l’Africa-CEO Forum hier : signature d’un contrat de coopération

entre le FCE et Confédération des entreprises de Côte d’ivoire (Algérie Monde

Info.com) ................................................................................................................... 12 Industrie : il est désormais possible de créer une entreprise en trois jours en Algérie

5(Algérie Monde Info.com) ...................................................................................... 13 Protection des consommateurs : Haro sur les clauses abusives (El Moudjahid) ...... 14

Hydrocarbures: le nouveau cadre législatif favorisera de nouveaux investissements

(APS) ......................................................................................................................... 14

Sonatrach: les projets de forage en offshore au stade d'évaluation des données

sismiques (APS) ....................................................................................................... 15 "Le Napec a été un succès dès sa deuxième journée" (Djafar Yacini) (Maghreb

Emergent) .................................................................................................................. 16

Journées scientifiques et techniques de Sonatrach, du 16 au 19 avril à Oran : Plus

d’un millier de participants attendus (El Moudjahid) ............................................... 17 Formation professionnelle: atteindre 70% de taux d'inscrits en apprentissage (APS)

................................................................................................................................... 18 Algérie/EAU: un pacte d’actionnaires de joint-venture pour la production

d'herbicides (APS) .................................................................................................... 19 HTA dévoile sa gamme d’équipements de télécommunications montés en Algérie

(Maghreb Emergent) ................................................................................................. 20

La cimenterie d’Aoulef dans la wilaya d’Adrar, effectue sa première opération

d’exportation de ciment vers le Niger (Algérie Eco) ................................................ 21

Le groupe Mazouz lancera un mini-truck 30% moins cher que le modèle

d’importation (Maghreb Emergent) .......................................................................... 22

Des caméras montées à l’usine de Hasnaoui Télécom Algérie bientôt sur le marché

(Maghreb Emergent) ................................................................................................. 23 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 23

Crédit à la consommation « made in blad i» : Nouvelle formule de financement (El

Moudjahid) ................................................................................................................ 23 Symposium international sur la place financière en avril à Alger (APS) ................. 24

Commerce ............................................................................................................................................................ 26 Coopération ......................................................................................................................................................... 26

Algérie- Palestine: pour le renforcement de la coopération dans le domaine du

tourisme et de l'artisanat (APS) ................................................................................. 26 Veille ..................................................................................................................................................................... 26

Ahmed Choudar désigné à la tête du Groupe Télécom Algérie (APS) .................... 26

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A la une

Ali Haddad : «L'Algérie est prête à mobiliser toutes ses forces vives» (Le Point)

ENTRETIEN. Alors que l'Algérie est à un tournant important, tant

économique que politique, le patron du Forum des chefs d'entreprise livre son analyse de la situation présente, mais aussi à venir.

Environnement économique, état d'esprit des hommes d'affaires et des investisseurs, réformes structurelles nécessaires pour mieux adapter

l'économie algérienne, changement de statut de l'organisation patronale qu'il préside, initiatives en direction des jeunes, appréciation des éléments

de risque social, politique et économique, analyse de la règle 49/51, impact attendu du Conseil d'affaires algéro-français, regard porté sur les

marchés africains, approche de la responsabilité sociétale des entreprises, ambition africaine de ETRHB, enfin, sa foi dans l'avenir de l'Algérie, Ali

Haddad a balayé un large spectre de l'écosystème de l'Algérie en se confiant au Point Afrique. De quoi se faire une idée de l'état de la prise de

conscience des défis à relever dans une Algérie au milieu du gué.

Le Point Afrique : Comment se porte l'Algérie ? Ali Haddad : Nous sommes un pays stable avec des perspectives

économiques positives malgré la baisse des revenus issus des hydrocarbures. En début d'année, la Banque mondiale a relevé

sensiblement ses prévisions de croissance du PIB de l'Algérie à 3,6 % pour 2018. Dans son dernier rapport, la Banque africaine de développement

abonde dans le même sens et prévoit une croissance du PIB algérien à 3,5 % en 2018 et 3,8 % en 2019.

L'Algérie est dans une période charnière où son modèle économique est en pleine mutation avec une émergence sans précédent du secteur privé.

Le FCE se réjouit de la baisse des prix du baril, car elle accélère les reformes en cours et dope le secteur privé.

Quelle appréciation portez-vous sur les indicateurs à même d'inciter les investisseurs étrangers à s'installer en Algérie ?

Le climat des affaires est en constante amélioration notamment grâce au

dialogue public-privé que nous avons instauré avec l'État au plus haut niveau, ce qui nous permet de soumettre nos propositions et d'identifier,

ensemble, les contraintes qui bloquent les projets d'investissement et freinent l'entrepreneuriat. Le FCE a préconisé une réforme fondamentale,

celle de la gouvernance de l'administration, et nous appelons l'application de la loi, à commencer par celle de la Constitution, qui, dans son

article 43, consacre la liberté d'entreprendre et de commercer. L'Algérie est la quatrième économie du continent africain avec des

gisements d'opportunités importants qui ne sont pas encore exploités. L'immensité du pays et la taille de sa population (40millions) en font par

exemple un des plus gros marchés méditerranéens pour le développement des technologies de l'information et de la communication. On le sait peu,

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mais l'Algérie est l'un des rares pays en Afrique à disposer de plusieurs

milliers de kilomètres de fibre optique. Par exemple, la route transsaharienne qui relie Alger à Tamanrasset sur 3 000 km sera

totalement équipée en fibre optique.

Je peux aussi mentionner notre programme de développement des énergies renouvelables qui prévoit une puissance totale installée de 22 000 MW d'ici à 2030. Et, avec un taux d'électrification de 99 %,

l'Algérie peut devenir un acteur majeur dans le processus d'électrification

du continent africain. Enfin, l'emplacement de l'Algérie est stratégique face au marché européen

et à la jonction des États d'Afrique et de Méditerranée. Quand on est un investisseur, on évalue le rapport rendement/risque et je pense que

l'Algérie offre l'un des meilleurs rapports rendement/risque de la zone.

Quel est votre sentiment sur la confiance que portent les hommes d'affaires algériens dans l'environnement et l'avenir économique de

l'Algérie ? Le baromètre du FCE, qui mesure l'indice de confiance des chefs

d'entreprise, même s'il fluctue, montre que les opérateurs algériens n'ont pas reporté leurs investissements malgré la chute des revenus pétroliers.

Bien au contraire, de grands projets sont lancés dans l'industrie, la sidérurgie, la construction… Ces grands projets vont avoir un effet

entraînant sur toute l'économie avec la création d'emplois directs mais aussi indirects.

Quelles réformes vous paraissent nécessaires pour éviter à l'Algérie les déconvenues de la perte de ressources en raison du tarissement des

gisements d'hydrocarbures ? Il est évident que la poursuite du développement économique et social de

notre pays ne doit plus reposer sur la seule ressource naturelle, mais sur

le travail, la productivité, la transformation, la créativité et l'ingéniosité des Algériens. Certaines mesures urgentes sont déjà prises. Une nouvelle

loi sur l'investissement a été promulguée. Elle va rendre l'acte d'investir plus fluide en réduisant considérablement les étapes du processus de

validation et en instaurant l'automaticité des avantages. Notre économie se caractérise par un dynamisme entrepreneurial soutenu.

L'entreprise privée y prend de plus en plus de place et devient progressivement le moteur du développement. Tout cela met notre pays

en situation de consolider l'environnement économique pour qu'il soit viable, apte à permettre son insertion dans les chaînes de valeurs

internationales et à favoriser l'émergence d'un tissu industriel capable de répondre à la demande interne, mais aussi d'aller chercher des parts de

marché à l'international. Nous travaillons aux côtés des pouvoirs publics pour libérer les initiatives de tout obstacle réglementaire et

bureaucratique, et ouvrir le champ à l'activité des entreprises dans tous

les secteurs. Est-ce pour être mieux entendus que vous avez fait passer le FCE du profil

d'association à celui d'organisation syndicale ? Le FCE était à l'origine un club regroupant les plus grands entrepreneurs

et industriels algériens. Au fil des ans, le FCE s'est ouvert à des sociétés

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de différentes tailles et divers secteurs. Notre membership s'est

significativement développé, et l'organisation regroupe aujourd'hui des chefs d'entreprise de sociétés de différentes tailles et divers secteurs.

Le FCE représente 4 000 chefs d'entreprise, 7 000 entreprises, 300 000

employés, 4 000 milliards de dinars de chiffre d'affaires (40 milliards de dollars). Le statut d'association, qui correspondait à une étape et à un

contexte particulier, a indéniablement enrichi le paysage associatif par la qualité des contributions du FCE et la force de ses propositions.

Cependant, la situation actuelle commande au FCE d'acquérir une nouvelle dimension en rapport avec les exigences légales et l'impératif de

conjuguer la richesse de son apport avec une base sociale élargie. L'aboutissement de cette procédure permettra au FCE de consolider et de

renforcer de manière pérenne sa coopération avec les pouvoirs publics et les autres partenaires sociaux. Il était dont naturel de passer du statut

d'association à celui d'organisation syndicale patronale. Dans toutes les économies modernes, les entreprises sont représentées par des

organisations syndicales qui comptent au nombre de ce qu'on appelle les partenaires sociaux.

L'Algérie compte un nombre important de jeunes pour lesquels

l'entrepreneuriat ne manquera pas d'être une voie de salut. Que faites-vous au niveau du FCE, seul ou avec l'État, pour les préparer à cette

réalité qui sera imposée par une conjoncture de rareté de moyens publics ?

La jeunesse est la priorité de mon mandat. J'ai d'ailleurs créé le « Jil'FCE » (génération FCE en arabe) qui fédère les membres du FCE de moins

de 40 ans. La structure actuellement dirigée par Mohamed Skander est très active et a signé beaucoup de conventions avec les banques, la

Bourse, les grands donneurs d'ordre comme Algérie Télécom pour aider des milliers de jeunes entrepreneurs dans leurs démarches.

70 % de notre population a moins de 40 ans, il est donc évident que la prospérité de notre pays passera par sa jeunesse et par tous les dispositifs

pour favoriser l'accès à l'entrepreneuriat. Plus généralement, l'employabilité des jeunes ne peut être qu'un bon investissement.

Ali Haddad analyse la situation économique et les enjeux à venir de l’Algérie (Algérie Eco)

Dans un entretien accordé ce mercredi 28 mars 2018 au journal Le Point Afrique, Ali Haddad, le Président du Forum des Chefs d’Entreprises (FCE),

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a passé en revue la situation économique de l’Algérie et les enjeux

présents et avenir. «L’Algérie est un pays stable»

Questionné par le journal français sur comment se prote l’Algérie ? Ali

Haddad a estimé que «l’Algérie est un pays stable», en précisant que, la Banque mondiale dans son dernier rapport, a tablés sur une croissance du

PIB de l’Algérie de 3.6% en 2018, et la BAD table sur une croissance de 3.5% en 2018 et 3.8% pour 2019.

Le patron des patrons a souligné que «l’Algérie est dans une période charnière où son modèle économique est en pleine mutation avec une

émergence sans précédent du secteur privé. Le FCE se réjouit de la baisse des prix du baril, car elle accélère les reformes en cours et dope le secteur

privé. Climat des affaires et règle 51/49

Concernant le climat des affaires en Algérie, le président du FCE a affirmé que celui-ci «est en constante amélioration notamment grâce au dialogue

public-privé que nous avons instauré avec l’État au plus haut niveau, ce qui nous permet de soumettre nos propositions et d’identifier, ensemble,

les contraintes qui bloquent les projets d’investissement et freinent

l’entrepreneuriat». Dans ce sens, il a précisé que «le FCE a préconisé une réforme fondamentale, celle de la gouvernance de l’administration, et

nous appelons l’application de la loi, à commencer par celle de la Constitution, qui, dans son article 43, consacre la liberté d’entreprendre et

de commercer». Toujours sur le même sujet, le patron de l’ETRHB a indiqué que «l’Algérie

est la quatrième économie du continent africain avec des gisements d’opportunités importants qui ne sont pas encore exploités. L’immensité

du pays et la taille de sa population (40millions) en font par exemple un des plus gros marchés méditerranéens pour le développement des

technologies de l’information et de la communication. On le sait peu, mais l’Algérie est l’un des rares pays en Afrique à disposer de plusieurs milliers

de kilomètres de fibre optique. Par exemple, la route transsaharienne qui relie Alger à Tamanrasset sur 3 000 km sera totalement équipée en fibre

optique».

Ali Haddad a souligné que «le FCE échange en permanence avec les institutions pour améliorer les conditions d’investissements en Algérie, et

cela autant pour les entreprises à capitaux algériens qu’étrangers». Selon lui «la règle 49/51 n’a jamais constitué une source de blocage pour

les investissements directs étrangers. D’ailleurs, après son entrée en vigueur de cette règle, il n’y a pas eu une baisse substantielle de ce type

de projets». Et d’expliquer que «les entreprises étrangères avaient des appréhensions au début, mais elles ont très vite compris que cette mesure

n’était pas de nature à entraver leurs investissements. Mieux encore, nombre de partenaires ont confirmé que cette règle (que, du reste,

beaucoup de pays appliquent) ne les gêne pas, et ils continuent à investir et à réaliser des projets en Algérie. Par ailleurs, même sans ce cadre, il

est, en Algérie, toujours préférable de s’associer à un partenaire local pour gagner en temps et en efficacité».

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«La jeunesse est la priorité de mon mandat»

Ali Haddad a indiqué, en outre, que «la jeunesse est la priorité de mon mandat». En expliquant que «j’ai d’ailleurs créé le « Jil’FCE » (génération

FCE en arabe) qui fédère les membres du FCE de moins de 40 ans. La

structure actuellement dirigée par Mohamed Skander est très active et a signé beaucoup de conventions avec les banques, la Bourse, les grands

donneurs d’ordre comme Algérie Télécom pour aider des milliers de jeunes entrepreneurs dans leurs démarches.

L’Afrique, l’enjeu de demain Ali Haddad, tout en souhaitant que «les premiers résultats des actions de

ce Conseil soient visibles très rapidement», a considéré l’Afrique comme une priorité absolue pour le FCE et compte faire de l’Algérie l’une

des locomotives du continent. «Les entreprises algériennes saisiront toutes les occasions pour exporter et s’implanter en Afrique, en particulier

sur les marchés où la demande est forte et en commençant par les secteurs où elles sont déjà leaders en Algérie et dans lesquels elles ont un savoir-faire : l’agro-industrie, l’énergie, l’industrie pharmaceutique, le BTP,

les services et les infrastructures». Il a estimé par ailleurs que «nous sommes très engagés en faveur de

l’insertion économique et sociale de ces personnes. Récemment, le Forum des chefs d’entreprises a décidé de créer une fondation dédiée aux actions

de solidarité portées par ses membres. Cette fondation sera implantée dans les 48 délégations de wilayas que compte le FCE à travers le pays,

avec également un projet de réalisation d’une école pour les personnes à mobilité réduite dans la commune de Sidi Abdallah à Alger ».

«Je reste convaincu que l’Algérie est prête à mobiliser toutes ses forces vives et à s’appuyer sur l’ensemble de ses ressources pour réussir le pari

de l’émergence économique, et en particulier sur les ressources de son

secteur privé.», a-t-il conclu son interview.

Pour Ali Haddad, la chute des prix du pétrole est une bonne

nouvelle (Algérie part)

La baisse drastique et impressionnante des prix du baril du pétrole n’est

pas du tout une mauvaise nouvelle pour l’Algérie. Au contraire, il faut s’en réjouir ! C’est du moins ce qu’estime Ali Haddad, patron des patrons

algériens, dans un entretien accordé à l’édition africaine du magazine français Le Point.

“L’Algérie est dans une période charnière où son modèle économique est en pleine mutation avec une émergence sans précédent du secteur privé.

Le FCE se réjouit de la baisse des prix du baril, car elle accélère les reformes en cours et dope le secteur privé”, a-t-il dit dans cette interview

où il revient en détail sur l’actualité économique de notre pays. “L’Algérie est la quatrième économie du continent africain avec des

gisements d’opportunités importants qui ne sont pas encore exploités.

L’immensité du pays et la taille de sa population (40millions) en font par

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exemple un des plus gros marchés méditerranéens pour le développement

des technologies de l’information et de la communication. On le sait peu, mais l’Algérie est l’un des rares pays en Afrique à disposer de plusieurs

milliers de kilomètres de fibre optique. Par exemple, la route

transsaharienne qui relie Alger à Tamanrasset sur 3 000 km sera totalement équipée en fibre optique”, a tenté de convaincre le premier

responsable du FCE qui veut inciter les étrangers à miser sur l’Algérie et son marché.

“Le FCE représente 4 000 chefs d’entreprise, 7 000 entreprises, 300 000 employés, 4 000 milliards de dinars de chiffre d’affaires (40 milliards de

dollars). Le statut d’association, qui correspondait à une étape et à un contexte particulier, a indéniablement enrichi le paysage associatif par la

qualité des contributions du FCE et la force de ses propositions”, a expliqué encore Ali Haddad selon lequel la jeunesse est la priorité de son

mandat à la tête du FCE. C’est pour cette raison qu’il a procédé à la création de JIL FCE.

De Villepin plaide pour une coopération économique algéro-

française plus "forte" (APS)

L'ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin a estimé,

mercredi à Alger, que Algérie et la France pourraient développer une coopération économique "plus forte" sur le plan bilatéral, régional et

continental, notamment sur le marché africain, soulignant que l'Algérie dispose d'une place "privilégiée" à prendre dans cette perspective.

"Il y a trois axes de développement qui chacun à sa manière, peut être un moyen d'approfondissement et de réinvention de la coopération

économique algéro-francaise pour structurer les efforts à l'avenir, d'abord sur le plan bilatéral, régional et également continental", a indiqué M. de

Villepin lors d'une conférence organisée par le Forum des chefs d'entreprises (FCE), dont il était l'invité.

Intervenant devant un panel d'opérateurs économiques, à leur tête, le président du FCE, Ali Haddad, M. de Villepin, a souligné que le premier

axe concerne "l'importance" pour la France et Algérie de "valoriser" leurs deux marchés nationaux, qui "sont étroitement liées, et qui offrent des

perspectives mutuelles et des intérêts partagés".

Le second axe, selon l'ancien Premier ministre français, s'agit de l'espace méditerranéen qui offre "plusieurs perspectives économiques à saisir à

travers des partenariats exemplaires entre Algérie et la France".

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Le troisième axe cité par M. de Villepin s'agit du continent africain où

l'Algérie et la France pourraient développer une réflexion commune vis-à-vis de l'investissement dans ce continent qui offre un marché de 1

milliards d'individus actuellement, 2,5 milliards en 2050 et 4,5 milliards en

20100. "La perspective africaine est un enjeu pour toutes les nations qui veulent

s'inscrire dans le développement continue de l'Afrique et Algérie dispose d'une place privilégiée à prendre dans cette perspective", a-t-il insisté.

Parmi les secteurs renfermant de fortes potentialités de coopération économique entre Algérie et la France, M. de Villepin a notamment cité les

infrastructures, les transports, l'énergie, les ressources halieutiques, le tourisme, et les énergies renouvelables.

Dans ce sens, M. de Villepin a évoqué la nécessité pour l'Algérie et la France d'œuvrer ensemble à l'avenir pour faire face à la cooccurrence

mondiale, notamment celle de la Chine sur le continent africain, mais également travailler pour un monde multipolaire, fondé sur l'égalité et les

équilibres stratégiques, politiques et économiques, soulignant qu'après la chute de l'Union soviétique, marquant la fin à la bipolarité menée par les

Etats-Unis et l'URSS, le monde se dirige vers une autre bipolarité

composée des Etats-Unis d'une part, et la Chine de l'autre. M. De Villepin, a appelé, par ailleurs, les opérateurs économiques à

dépasser "les contraintes idéologiques et politiques" existantes et profiter plutôt des atouts comme la proximité géographique, les liens historiques,

et la langue partagée entre les deux pays, pour créer des "partenariats fructueux", soulignant que "l'absence d'une volonté politique constitue

souvent une contrainte pour l'économie à travers le monde entier". L'ancien Premier ministre français a également suggéré des partenariats

triangulaires associant des opérateurs des deux pays à d'autres opérateurs d'un pays tiers, estimant que la mondialisation offre de

nouvelles perspectives à saisir, tout en préservant les intérêts de chaque partie, ajoutant que l'Algérie et la France doivent à moyen terme

"marquer des points" à travers des projets communs "exemplaires" pour restaurer la confiance et donner l'exemple à suivre pour les nouvelles

générations.

Dans ce sillage, M. de Villepin a appelé les responsables des deux pays à accélérer la mise en place du Fond d'investissement algéro-francais,

annoncé lors de la dernière visite du président français en Algérie, en décembre 2017, permettant de financer les investissements des algériens

qui souhaitent investir en France et vice versa, notamment dans des domaines de coopération identifiés par les deux pays.

M. De Villepin a également appelé à "plus d'ouverture" du marché algérien afin d'être "plus attractif" aux investissement étrangers, soulignant que

l'Algérie dispose de "potentialités majeures" dans différents secteurs qui pourraient être "mieux exploitées" avec des partenaires étrangers.

Présent à la conférence, l'ambassadeur de la France en Algérie, Xavier Driencourt, a souligné que le Fond d'investissement algéro-français prévu,

permettra aux PME françaises d'investir en Algérie, mais également aux entreprises algériennes d'investir en France, "ce qui changera le regard

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des français vis-à-vis des algériens, qui seront plutôt vus comme des

investisseurs et des créateurs d'emplois". M. Driencourt a également précisé que ce Fond permettra aux entreprises

des deux pays de s'associer pour investir ensemble dans le marché

africain, permettant de renfoncer davantage les liens économiques entre les deux pays.

M. De Villepin, qui effectue une visite en Algérie du 26 au 28 mars 2018 à l’invitation de l’ambassadeur de France en Algérie, a été reçu lors de sa

visite par le ministre de l'Industrie et des mines, Youcef Yousfi, ainsi que le Gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal.

Les entretiens ont porté sur l'évolution de l'économie algérienne et le partenariat algéro-français, ainsi que sur les enjeux et défis économiques

et financiers dans l'actuel contexte économique et financier mondial.

Ali Haddad analyse le présent et l’avenir économique de l’Algérie (TSA)

Dans un long entretien publié ce mercredi 28 mars dans Le Point Afrique, Ali Haddad a passé en revue bon nombre de sujets, de la situation

économique actuelle de l’Algérie aux défis à venir en passant par la question cruciale des investisseurs étrangers.

Après avoir rappelé la stabilité économique du pays « malgré la baisse des revenus issus des hydrocarbures », le président du Forum des chefs

d’entreprises (FCE) a mis l’accent sur « la période charnière » dans laquelle se trouve l’Algérie « où son modèle économique est en pleine

mutation avec une émergence sans précédent du secteur privé ». Le patron des patrons s’est épanché sur ce sujet, évoquant les atouts dont

recèle l’Algérie pour attirer les investisseurs étrangers. À commencer par son emplacement stratégique.

« Quand on est un investisseur, on évalue le rapport rendement/risque et je pense que l’Algérie offre l’un des meilleurs rapports rendement/risque

de la zone », soutient-il.

Privatisation et investissements venus de l’étranger Puis il a évoqué le potentiel encore inexploité du pays. « L’Algérie est la

quatrième économie du continent africain avec des gisements d’opportunités importants qui ne sont pas encore exploités. L’immensité

du pays et la taille de sa population (40 millions) en font par exemple un des plus gros marchés méditerranéens pour le développement des

technologies de l’information et de la communication. On le sait peu, mais l’Algérie est l’un des rares pays en Afrique à disposer de plusieurs milliers

de kilomètres de fibre optique. Par exemple, la route transsaharienne qui relie Alger à Tamanrasset sur 3 000 km sera totalement équipée en fibre

optique », développe Ali Haddad, affirmant aussi que « l’Algérie peut devenir un acteur majeur dans le processus d’électrification du continent

africain. »

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Le patron du groupe ETRHB, qui estime que l’entreprise privée « devient

progressivement le moteur du développement », a balayé l’idée que la règle 49/51 représentait un frein aux investissements étrangers.

« Cette règle n’a jamais constitué une source de blocage pour les

investissements directs étrangers. D’ailleurs, après son entrée en vigueur (NDLR en 2009), il n’y a pas eu une baisse substantielle de ce type de

projets. Les entreprises étrangères avaient des appréhensions au début, mais elles ont très vite compris que cette mesure n’était pas de nature à

entraver leurs investissements », défend-il. Et d’ajouter : « Par ailleurs, même sans ce cadre, il est, en Algérie,

toujours préférable de s’associer à un partenaire local pour gagner en temps et en efficacité. Aujourd’hui, contrairement à ce qui peut se dire,

l’essentiel des sociétés détenant des parts sociales dans les sociétés algériennes récupèrent leurs dividendes sans difficulté. »

Ali Haddad a toutefois précisé que « le FCE a préconisé une réforme fondamentale, celle de la gouvernance de l’administration ».

L’Afrique, l’enjeu de demain Le chef du FCE a ensuite livré son avis sur l’avenir économique de

l’Algérie. Un avenir qui pour lui doit absolument intégrer la jeunesse du

pays, « la priorité de son mandat ». « J’ai d’ailleurs créé le “Jil’FCE” qui fédère les membres du FCE de moins de 40 ans. La structure actuellement

dirigée par Mohamed Skander est très active et a signé beaucoup de conventions avec les banques, la Bourse, les grands donneurs d’ordre

comme Algérie Télécom pour aider des milliers de jeunes entrepreneurs dans leurs démarches. Plus généralement, l’employabilité des jeunes ne

peut être qu’un bon investissement », soutient-il.

Au Forum des chefs d’entreprises, De Villepin a plaidé pour

l’ouverture, le succès et le pragmatisme (Algérie Eco)

Dominique De Villepin a animé ce mercredi 28 mars une conférence

devant un panel d’homme d’affaires au siège du FCE. Lors de cette

conférence, l’ancien premier ministre français, a présenté ce qu’il a qualifié des « trois axes de développement » pour donner un souffle

nouveau aux relations algéro-française. Selon M. De Villepin, il est nécessaire, de prime abord, de valoriser les

marchés locaux algérien et français pour ouvrir de nouvelles perspectives économiques aux relations entre les deux pays. Outre la valorisation des

marchés nationaux, l’ancien chef du gouvernement, durant l’ère du président Jacques Chirac, a souligné l’importance de bâtir ces liens dans le

cadre d’un espace méditerranéen. Il n’y a pas que le pourtour méditerranéen qui doit être le lieu de

prédilection de la France et l’Algérie. Selon lui, le continent africain possède également « d’immenses potentialités de croissance qui

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s’ouvrent ». « L’avenir économique algérien est intimement lié avec le

continent africain », estime De Villepin. Accentuant son intervention sur le rôle que peut jouer la France pour

reconquérir sa place de premier partenaire économique avec l’Algérie,

l’ancien premier a invité son pays, particulièrement, et l’Europe, généralement, de s’inspirer de l’approche économique choisie par les

Chinois pour pénétrer les marchés africains. Il cite à ce titre le projet de la nouvelle route de soie. « Il faut aller vers une diplomatie de projets »,

indique-t-il. Pour ce faire, les hommes d’affaires des deux pays doivent trouver des

arguments pour lever les obstacles et « préserver la relation » économique. Car, d’après De Villepin, il n’existe plus de « chasse

gardée » comme par le passé. « La France peut apprendre (des Chinois) », ajoute-il.

Dans ce sillage, l’ancien locataire de Matignon a encouragé les projets formateurs tels que la possible implantation d’une Ecole 42 en Algérie.

« Pour la France il y a une responsabilité particulière : une responsabilité d’éducation et de formation », note-il.

Et d’ajouter : « Si j’avais un message, je dirais qu’on a besoin de succès.

Choisissons n’importe quel domaine. Mais, allons vite ».

Fin des travaux de l’Africa-CEO Forum hier : signature d’un contrat

de coopération entre le FCE et Confédération des entreprises de Côte d’ivoire (Algérie Monde Info.com)

L’Algérie a été représentée à la 6eme édition de l’Africa-CEO Forum, qui a

pris fin hier, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, par le Forum des chefs

d’entreprise (FCE). Ce grand évènement économique africain avait pour objectif d’ouvrir pour le secteur privé une nouvelle ère et de discuter des

moyens et des mécanismes à mettre en oeuvre, les dix prochaines années, en matière de croissance du continent africain.

« Nous avons signé aujourd’hui un accord de coopération entre le FCE et la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI),

présidée par M. Jean-Marie Ackah. Cet accord a pour objectif la promotion d’un partenariat de long-terme entre les entreprises des deux pays », a

indiqué le président du FCE, Ali Haddad, sur sa page Facebook. M. Haddad a affirmé que son organisation a saisi cette occasion pour

discuter avec les chefs d’entreprises du continent du développement de la coopération: « Le FCE a eu un agenda très chargé lors du déplacement de

sa délégation dans la capitale ivoirienne Des rencontres ont eu lieu avec

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les chefs d’entreprises africains et des responsables des institutions

africaines, à l’instar de le président de la Banque africaine de développement (BAD), et les hommes politiques africains ». « C’est un

grand moment d’échanges sur des questions qui engagent l’avenir de

notre continent», a-t-il écrit. La délégation du FCE qui s’est déplacée dans la capitale Ivoirienne était

composée de six membres dont Mohamed Baïri, Mehdi Bendimerad et le président de JIL’FCE, Mohamed Skander.

Pour rappel ce forum réunit annuellement chefs d’entreprises, investisseurs, décideurs politiques et journalistes venus d’Afrique et du

monde entier. L’événement entend être une plateforme de rencontres et d’échanges sur les questions de développement de l’Afrique et de ses

entreprises. Il a été créé en 2012 par Amir Ben Yahmed, directeur général du Groupe Jeune Afrique.

Industrie : il est désormais possible de créer une entreprise en

trois jours en Algérie 5(Algérie Monde Info.com)

Le lancement par le ministère de l’Industrie d’un portail électronique dédié

à la création d’entités économiques, mis à l’essai depuis plus d’une année auprès d’une dizaine de notaires à Alger et généralisé depuis quelques

jours à l’ensemble du pays, permet désormais de créer une entreprise en trois jours.

« Jecréemonentreprise.dz » est une plate-forme électronique qui vise à la dématérialisation de la création d’entreprise en facilitant les procédures et

les démarches à suivre par les investisseurs.« Un outil qui simplifie la procédure de création d’entreprise et allège sans frais additionnels, dans

un délai n’excédant pas les 3 jours », affirme le ministère de l’Industrie. « Ce service en ligne vous permettra de réaliser l’ensemble des formalités

nécessaires à la création de votre entreprise de façon dématérialisée et d’avoir comme seul interlocuteur le notaire qui se chargera de transférer

les informations et documents nécessaires aux organismes concernés par

la procédure de création d’entreprise, à savoir le Centre national du registre de commerce (CNRC), les Impôts et la Sécurité Sociale

(CASNOS) », lit-on sur cette plate forme électronique. Le ministère de l’Industrie affirme que cette initiative n’est qu’une

première étape dans la dématérialisation de la procédure de la création d’entreprise. « A très court terme, il est envisagé d’y joindre les services

de la signature et le paiement électronique pour éviter au créateur d’entreprise de se déplacer jusqu’au notaire, et l’immatriculation des

employeurs auprès de la CNAS en ligne ». Enfin, la mise en service de cette nouvelle plate-forme permettra de lever

les entraves bureaucratiques que rencontres les créateurs d’entreprise en Algérie.

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Protection des consommateurs : Haro sur les clauses abusives (El

Moudjahid)

Le ministère du Commerce a annoncé hier dans un communiqué,

l’installation officielle de la Commission des clauses abusives fixant les éléments essentiels des contrats conclus entres les agents économiques et

les consommateurs et les clauses considérées comme abusives et dont la liste nominative est fixée par arrêté ministériel du 27 novembre 2017.

Cette commission technique, placée mardi dernier, auprès du ministre du Commerce, est composée des représentants des institutions publiques

concernées (ministères respectivement du Commerce et de la Justice ainsi que le Conseil de la Concurrence, Associations de protection des

consommateurs et la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), a précisé le communiqué du ministère. Ainsi, cette commission a

pour missions notamment de rechercher, dans tous les contrats appliqués

par les agents économiques aux consommateurs, les clauses qui peuvent présenter un caractère abusif et formule des recommandations au

ministre du Commerce et aux institutions concernées. L’entité peut également réaliser toute étude et/ou expertise se rapportant à l’état

d’application des contrats à l’égard des consommateurs, comme elle peut engager toute autre action s’inscrivant dans le cadre de son champ de

compétence. Elle a un rôle essentiel visant à détecter et à supprimer toutes les clauses

des contrats qui lient les agents économiques aux consommateurs et qui seraient considérées comme abusives et de ce fait illicites. Il s’agit

notamment des clauses par lesquelles l’agent économique dégage unilatéralement sa responsabilité et n’indemnise pas le consommateur en

cas d’inexécution totale ou partielle ou d’inexécution défectueuse de ses obligations. Il s’agit également des clauses par lesquelles l’agent

économique prévoit qu’en cas de litige avec le consommateur, celui-ci

renonce à tout moyen de recours contre lui. Il est aussi question des clauses par lesquelles l’agent économique impose au consommateur des

clauses dont il n’a pas pris connaissance avant la conclusion du contrat où il se réserve le droit de modifier sans le consentement du consommateur

les clauses du contrat et sans dédommagement. Ainsi, comme on peut le constater, cette commission traite d’un domaine

particulièrement sensible pour les consommateurs, à savoir celui des contrats d’adhésion, sous toutes ses formes, utilisés par les opérateurs

dans leurs relations avec les consommateurs, a noté le ministère.

Hydrocarbures: le nouveau cadre législatif favorisera de nouveaux investissements (APS)

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Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni a affirmé, mardi à Timimoun,

que le nouveau cadre législatif régissant le secteur des hydrocarbures, qui

sera "prêt à la fin 2018 ou au début du premier semestre 2019 favorisera de nouveaux investissements en partenariat avec des opérateurs

étrangers qui reconnaissent le sérieux et la crédibilité de l'Algérie". "Je suis convaincu que le nouveau cadre législatif, en cour d'élaboration et

devant être prêt à la fin 2018 ou au début du premier semestre 2019, ouvrira le champ à davantage d'investissements en partenariat avec des

opérateurs étrangers qui reconnaissent le sérieux et la crédibilité de l'Algérie", a déclaré M. Guitouni dans une allocution à l'occasion de

l'inauguration du nouveau complexe gazier au champ de Timimoun. Soulignant que le nouveau texte contribuera au "renforcement des

capacités de production pétrolières et gazières nationales", le ministre a fait savoir que son secteur "a tracé un programme ambitieux visant à

intensifier les efforts en matière de prospection, d'exploration et de développement des hydrocarbures pour assurer au pays la sécurité

énergétique à long terme, à travers l'augmentation des réserves".

Le complexe de Timimoun, réalisé par "les plus grandes compagnies pétrolières internationales", Sonatrach (Algérie), Cepsa (Espagne) et Total

(France), devrait "renforcer l'industrie gazière en Algérie" et témoigne de l'importance du secteur minier dans le pays, a ajouté le ministre,

exprimant par la même occasion la "disponibilité" de son département à "poursuivre les efforts pour améliorer le climat d'affaires et capter de

nouveaux partenaires", d'autant, a-t-il ajouté que les ressources de l'Algérie sont immenses et non encore entièrement découvertes.

Soulignant que le complexe de Timimoune permettra d'augmenter "les capacités de production gazière de l'Algérie et renforcera sa position sur le

marché international", M. Guitouni s'est dit "confiant" en les capacités du Groupe Sonatrach à "relever ce défi".

"Le secteur de l'Energie demeure, sous la conduite éclairée du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, fort et efficient et contribue au

développement socio-économique, notamment en termes de création de

nouveaux postes d'emploi et l'amélioration du Service public", a conclu le ministre.

Sonatrach: les projets de forage en offshore au stade d'évaluation

des données sismiques (APS)

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Les projets de forage en offshore au large de Bejaïa et d'Oran sont au

stade d’évaluation des données sismiques, a indiqué mercredi à Alger, le P-dg de la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach,

Abdelmoumen Ould Kaddour, dans une déclaration à l’APS.

A une question sur l'échéance du lancement des forages au large de Bejaïa et d'Oran en marge de la signature d’un pacte d’actionnariat pour la

production d'herbicides en Algérie, M. Ould Kaddour a répondu : "nous sommes au stade des études sismiques. Nous travaillons dessus. Avec nos

partenaires, nous sommes en train de les évaluer". A partir des résultats de l'étude de ces données, un programme sera tracé

pour continuer l'évaluation en vue de chercher d'autres données et passer, enfin, au forage, a-t-il expliqué.

Selon lui, l'ensemble des partenaires actuels de Sonatrach comme Anadarko (Etats-Unis), Total (France), Eni (Italie) et Statoil (Norvège)

"sont intéressés à se joindre à Sonatrach pour pouvoir développer l'activité du forage en offshore en Algérie".

Au sujet du règlement des contentieux existants entre Sonatrach et certains de ses partenaires, M. Ould Kaddour a précisé qu'"il en reste juste

trois (3) ou quatre (4) mais qui sont mineurs", précisant que les plus

importants ont été réglés.

"Le Napec a été un succès dès sa deuxième journée" (Djafar Yacini) (Maghreb Emergent)

Le Napec se distingue, cette année, par sa partie dédiée aux jeunes, baptisée « Napec Young Professionals ».

Le salon dédié au secteur de l’énergie, Napec (North Africa Petroleum Exhibition & Conference) « a été un succès dès sa deuxième journée de

son ouverture », a déclaré ce matin son organisateur Djafar Yacini lors d’un point de presse organisé au palais des conventions d’Oran où se tient

cet événement depuis dimanche dernier. M. Yacini a considéré le salon comme un réel succès en raison de la

qualité des participants, a-t-il soutenu. De grandes compagnies

pétrolières sont représentées à ce salon qui ferme ses portes cet après-midi. Des experts internationaux et des cadres de multinationales ont

également animé des conférences sur différentes thématiques en marge du salon.

Djafar Yacine a signalé, en outre, que le Napec se distingue, cette année, par sa partie dédiée aux jeunes, baptisée « Napec Young Professionals ».

L’organisateur explique, à ce propos, que l’objectif recherché est de créer une passerelle entre les universités et les grandes firmes pétrolières.

Le Napec où une quarantaine de pays ont été représentés avec 500 exposants aura, dans sa version 2019, une dimension culturelle, promet,

enfin, Djafar Yacini.

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Journées scientifiques et techniques de Sonatrach, du 16 au 19

avril à Oran : Plus d’un millier de participants attendus (El Moudjahid)

«Les 11es journées scientifiques et techniques (JST 11) du groupe pétrolier Sonatrach qui se tiendront du 16 au 19 avril prochain à Oran

devraient réunir plus d’un millier de participants», annoncent les organisateurs de cet événement. Parmi les 1.300 participants figurent

notamment de grandes compagnies pétrolières internationales dont « ENI, CEPSA et Total » qui sont conviés à ce rendez-vous économique placé

sous le thème central «Innovation et partenariat, dans un contexte mondial de transition énergétique».

Onze thématiques couvrant l’ensemble des métiers de l’industrie pétrolière et de soutien feront l’objet de discussions et de débats auxquels

314 intervenants prenant part à cette manifestation et animant des

conférences. Il est à noter dans ce cadre que 24% parmi les participants sont issus de seize pays étrangers.

Il faut dire que le programme de ces journées sera aussi riche que varié, avec au men, pas moins de trente cinq sessions de présentations orales,

sept tables rondes, cinq sessions d’expertise, trois sessions d’animation spéciale et trois sessions de présentations journalières posters. L’on

signale d’autre part que l’édition de ces journées scientifiques et techniques qui se tiendront au Centre de conventions d’Oran (CCO),

compte dans son programme, la tenue de la 3e édition de l’expo-science au niveau du Palais des expositions du même centre. Cette exposition

attendue, en marge des conférences, prévoit la participation d’une centaine de sociétés pétrolières et parapétrolières, a-t-on indiqué,

signalant que des stands d’exposition seront réservés aux universités et aux centres de recherche, «à titre gracieux».

L’objectif de l’organisation de cette édition est de «booster la dynamique

de Sonatrach et l’accompagnement du changement positif induit par les projets structurants en cours de ce groupe pétrolier national». Cette

rencontre constitue, d’autre part, une opportunité de partage et de valorisation de l’expertise et du savoir-faire de la compagnie Sonatrach,

notamment à la lumière des mutations géostratégiques et technologiques en cours, affirment les organisateurs qui indiquent par ailleurs qu’un

hommage posthume sera rendu à un ancien vice-président de l’activité «Aval» du groupe Sonatrach, Mohamed Benchouia, et au président du

comité de pilotage des JST 9, Baba Ghayou, qui est également ancien vice-président de l’activité «Amont». Pour rappel, les 10es journées

scientifiques et techniques (JST) de Sonatrach qui étaient elles aussi, organisées dans la capitale de l’Ouest du pays, avaient été marqués par

d’intenses débats autour du thème :»La technologie, une réponse aux défis énergétiques d’aujourd’hui et du futur». Le bilan des quatre journées

de réflexions, d’échanges et de présentation des différents travaux et

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réflexions des chercheurs et experts du secteur de l’énergie a fait ressortir

notamment que «ces travaux témoignent de la potentialité et de la synergie des compétences au sein de Sonatrach», et que les résultats et

réflexions développées lors de ces JST représentent «un gisement

inépuisable» pour la construction de l’avenir. Initiés dans le cadre de tables rondes et de conférences, les dernières JST

ont porté sur plusieurs thématiques liées à l’Amont, aux énergies nouvelles et renouvelables, à l’hygiène-sécurité-environnement (HSE), à

l’exploration, au développement des gisements de pétrole et des gaz, à la formation et à bien d’autres sujets. Il convient de rappeler également que

les 10es JST et que la seconde édition de l’Exposciences avaient regroupé plus de 1.200 participants du secteur de l’énergie, des représentants des

compagnies pétrolières et gazières, des industriels, des experts, des universités et centres de recherche.

Formation professionnelle: atteindre 70% de taux d'inscrits en

apprentissage (APS)

Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki a affirmé, mardi à Alger, que son secteur vise à

atteindre une taux de 70% d'inscrits en formation par apprentissage.

En réponse aux préoccupations des membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) lors d'une plénière consacrée à la présentation et à

l'examen du projet de loi fixant les règles applicables en matière d'apprentissage, M. Mebarki a précisé que le taux d'inscrits actuellement

en mode de formation par apprentissage dépasse les 50%, ajoutant que son secteur vise à atteindre un taux 70%, compte tenu de l'importance de

ce mode de formation en termes d'insertion dans le monde du travail. Les efforts déployés pour la promotion de l'apprentissage et les

précédents amendements contenus dans les textes législatifs ont permis d'augmenter le nombre d'apprentis de 40.000 par année, dans les années

80 à 280.000 apprentis par année fin 2017, a fait savoir le ministre.

Il a rappelé que 80% du volume horaire de la formation pratique en apprentissage se déroule au niveau de l'organisme employeur ou

l'entreprise économique, ce qui facilite l'insertion professionnelle.

A ce propos, M. Mebarki a indiqué que l'âge limite pour l'accès à la formation par apprentissage s'étend jusqu'à 35 ans, précisant que cette

limite d'âge a été fixée en coordination et en concertation avec les différentes instances et entreprises économiques, qui sont associées à

toute les étapes de promotion du système de formation. Soulignant que le projet de loi avait pour objectif la révision des règles

applicables en matière d'apprentissage dans le cadre de la mise en oeuvre du plan d'action du secteur de la formation professionnelle 2015-2019, le

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ministre a indiqué que ces règles tendent à moderniser les dispositifs et

programmes pédagogiques en faisant de l'entreprise économique "un partenaire efficace" dans le processus de formation et d'acquisition de

compétences et à être en phase de l'évolution des métiers et des

techniques.

Algérie/EAU: un pacte d’actionnaires de joint-venture pour la production d'herbicides (APS)

La Société ALPHYT (filiale du groupe public industriel d'engrais et de

produits phytosanitaires, Asmidal) et la société émirati "Anglo-Impex Limited", ont signé mercredi à Alger, un pacte d’actionnaires en vue de

créer une joint-venture spécialisée dans la production et la commercialisation d'herbicides de types solides et liquides.

Le document a été signé entre la P-dg d’ALPHYT, Linda Chefaa, et le Directeur général d’Anglo-Impex Ltd, Muawia Merghani Ibrahim, en

présence du P-dg du groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour et l’Ambassadeur du Soudan en Algérie.

Baptisée "Hidhab-Agro-Chimicals", cette société mixte, aura son siège dans la wilaya de Sétif, une région à forte vocation céréalière.

D’une superficie de 10.000 mètres carrés, l’usine est d’un investissement de plus de six (6) millions de dollars.

Lors de la cérémonie de signature, le Conseiller auprès du P-dg du groupe

Sonatrach, Ferhat Ounoughi a indiqué que la concrétisation de ce partenariat permettra à l’Algérie de se substituer aux importations des

herbicides évaluées à 60 millions de dollars/an. Il permettra également à la Société "Hidhab- Agro-Chimicals", de se

positionner en tant que premier producteur d’herbicides au niveau de l’Afrique du Nord, a-t-il ajouté.

M. Ounoughi a fait savoir que le taux de rendement interne de ce projet (retour sur investissement) atteindra au bout de la troisième année

environ 35% avec un chiffre d'affaires de l'ordre de 24,6 millions de dollars.

Selon lui, "cet important projet participera non seulement à booster le processus de la production industrielle du pays mais aussi tire son

importance dans le domaine agricole", a-t-il indiqué ajoutant que sur le plan socio-économique, le projet va créer 42 emplois directs.

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Pour sa part, Mme Chefaa a fait savoir que les infrastructures

appartenant à ALPHYT étaient déjà prêtes, tandis que l'usine, dont les travaux commenceront dans trois mois, entrera en production en 2019.

Selon cette responsable, ALPHYT est l’unique entreprise activant dans la

formulation des phytosanitaires en Algérie, voire en Afrique du Nord. Toutefois, a t –elle souligné, cette société n’a jamais produit d’herbicides.

Ceci dit, ALPHYT, selon sa première entreprise, est "totalement absente" dans une gamme des phytosanitaires, en l’occurrence les herbicides, d’où

l’intérêt de ce projet, selon elle, pour la filiale d’Asmidal et partant pour l’Algérie.

A propos d’Anglo-Impex Ltd, elle a fait savoir que ce groupe exportait déjà vers l’Algérie en revente en l’état et possède une expérience dans le

domaine de l’exportation vers l’Europe de l’Est, l’Asie, et ce, outre l’Algérie.

Ainsi, après la satisfaction de la demande nationale en herbicides, la société mixte projette surtout de passer à l'exportation notamment vers

l'Afrique du Nord, et ce, trois ans après sa mise en production, a-t-elle avancé.

"Cette unité sera érigée dans le respect des normes internationales

notamment en termes d’environnement", a t –elle indiqué ajoutant qu’ALPHYT va profiter de l’expérience des Emiratis, leader dans le respect

de l’environnement." Mme Chefaa n’a pas manqué, par la même occasion, de noter

l’importance des herbicides dans la céréaliculture et d’autres cultures maraîchères.

Pour sa part, Muawia Merghani a indiqué que cette nouvelle usine utilisera des moyens technologiques "très performants", tout en mettant l'accent

sur l'expérience acquise par les Emirats, depuis 25 ans, dans la production des herbicides.

Rappelant qu’Anglo-Impex Ltd est une société mixte entre les Amitats-Arabes- Unis (EAU) et l’Inde, son directeur a tenu à mettre en exergue

l’importance de cet investissement devant bénéficier de l’expérience (25 ans) acquise par les Amitats dans le domaine de la production des

herbicides.

Selon lui, durant les sept (7) dernières années, les EAU a été leader dans la protection de l’environnement. De ce fait, Anglo-Impex Ltd, œuvre aux

Emirats dans cette optique à savoir la protection de l’environnement et également des employés- et s’engagera en Algérie à respecter ces

aspects.

HTA dévoile sa gamme d’équipements de télécommunications

montés en Algérie (Maghreb Emergent)

« C’est scandaleux de voir des solutions digitales qui se créent partout

dans le pays et de ne pas pouvoir les utiliser parce que la réglementation en vigueur ne le permet pas », déplore Omar Hasnaoui.

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Le GSH a investi 9 millions d’euros dans le projet Hasnaoui Télécom

Algérie qui visent à couvrir les besoins du marché local en plusieurs équipements de télécommunications et développer des solutions digitales

pour faciliter la tâche aussi bien aux entreprises, aux institutions qu’au

grand public. HTA compte atteindre 70% de taux d’intégration dans la fabrication des

caméras de surveillances dans les cinq années à venir, c’est ce qu’a déclaré Omar Hasnaoui, Directeur Général de GSH, lors d’une visite de

travail que nous avons effectuée dans les locaux de l’entreprise. Dans le même sillage, M. Hasnaoui a insisté sur le fait que les moyens et les

possibilités de développer la filière existent et que leur mise en œuvre n’est qu’une question de temps en soulignant au passage que la

commercialisation des caméras en question commencera dans moins de deux mois. Par ailleurs, Omar Hasnaoui a fait savoir que HTA va produire

bien d’autres équipements de télécommunications avec l’ambition, à moyen et long terme, de couvrir tous les besoins du secteur.

« Il existe des compétences algériennes extraordinaires dans le domaine des technologies que nous allons mobiliser pour développer la filière et

fabriquer non pas seulement des caméras da surveillances mais plusieurs

équipements comme les routeurs, les serveurs, les Switch, les modems, etc. Nous travaillons à substituer des produits locaux aux produits

d’importations et durablement, en mobilisant les compétences algérienne, » a-t-il précisé en rappelant que le projet HTA, qui appartient

exclusivement au GSH, a couté 9 millions d’euros. « Je suis en guerre avec Algérie Télécom »

Omar Hasnaoui a déclaré par ailleurs que la réglementation qui régit le secteur des télécommunications est inutilement rigide et que

l’inadaptation des lois à la dynamique du marché et ses besoins constituent un blocage énorme pour les opérateurs qui ont investi et qui

investissent dans le secteur. « C’est scandaleux de voir des solutions digitales qui se créent partout

dans le pays et de ne pas pouvoir les utiliser parce que la réglementation en vigueur ne le permet pas », a-t-il dit en parlant la solution de télévision

par câble, l’IPTV, que Hasnaoui Télécom Algérie a mis en place en 2012

mais qu’elle n’a pas pu commercialiser à cause de la rigidité de la réglementation qui consacre le monopole exclusif d’Algérie Telecom sur la

boucle locale. La solution ITTV permet aux abonnés d’avoir une variété de chaines, une image stable et de haute qualité et permet aussi d’éviter

l’installation de paraboles sur les façades des maisons et des immeubles, les quelles paraboles amochent l’espace urbain et en donne une image

piètre, » a-t-il affirmé en ajoutant qu’il est « en guerre avec Algérie Télécom. »

La cimenterie d’Aoulef dans la wilaya d’Adrar, effectue sa première opération d’exportation de ciment vers le Niger (Algérie

Eco)

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Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a accueilli avec satisfaction la nouvelle de la première opération d’exportation de ciment

vers le Niger, effectuée par la cimenterie d’Aoulef dans la wilaya d’Adrar,

a indiqué mardi un communiqué du ministère. Ainsi, cette cimenterie, qui appartient au groupe privé El-Hamel, vient

d’exporter quelque 950 tonnes de ciment gris par voie terrestre, a précisé la même source.

Les opérations d’exportation de cette société, entrée en production en décembre 2017, se poursuivront et de manière régulière dans le futur

avec des quantités encore plus importantes, a-t-on assuré. D’une capacité de production de 1,5 million de tonnes par an, la

cimenterie d’Aoulef prévoit de consacrer une grande partie de sa production vers l’exportation pour atteindre environ un (1) million de

tonnes par an dans un futur proche, a-t-on fait savoir. « Avec ces opérations d’exportation, l’Algérie est ainsi passée d’un grand

importateur de ciment à un pays exportateur, grâce à la politique tracée par les pouvoirs publics et qui a permis l’émergence d’une véritable

industrie cimentière avec une production qui a dépassé les 25 millions de

tonnes/an », a ajouté le communiqué. Cette production est appelée à augmenter davantage pour atteindre les 40

millions de tonnes/an à l’horizon 2040. A ce titre, le ministère réitère sa disponibilité à aider et accompagner les

opérateurs activant dans ce segment afin de réussir le défi de l’exportation, précise la même source.

Le groupe Mazouz lancera un mini-truck 30% moins cher que le modèle d’importation (Maghreb Emergent)

Le groupe Mazouz enregistre un taux d’intégration actuel de 50%. «Le groupe industriel Mazouz annonce la production et la

commercialisation dès dimanche 1er avril, de mini-trucks de la marque Cherry, et ce avec des prix exceptionnels qui connaîtront une baisse

considérable pouvant aller jusqu’à -30% de leurs prix d’importation », a

annoncé mardi le PDG du groupe Ahmed Mazouz. La marque Cherry, plus connue des Algériens à travers sa voiture QQ,

revoit ses tarifs de commercialisation à la baisse à l’heure où la quasi-totalité des véhicules connaissent une importante hausse des prix et ce,

depuis 2015. A l’heure actuelle, le groupe Mazouz enregistre « un taux d’intégration actuel de 50%, et qui pourrait atteindre 70% au cours de la

première année de l’entrée en production de l’usine », indique-t-on.

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Des caméras montées à l’usine de Hasnaoui Télécom Algérie

bientôt sur le marché (Maghreb Emergent)

Les caméras « seront commercialisés dans un premier temps, à l’ouest du

pays, puis au centre et ensuite à l’est », indique le représentant de HTA. Dans un peu moins d’un mois, l’entreprise Hasnaoui Télécom Algérie

(HTA) mettra sur le marché algérien quatre modèles de caméras de surveillance montées dans son usine de Sidi Bel Abbes avec un taux

d’intégration de 40%. L’information a été révélée par Abdelatif Chergui, commercial Senior au sein de l’entreprise, en marge du Napec (North

Africa Petroleum Exhibition & Conference) organisé à Oran. M. Chergui informe, à ce propos, que le montage de ces caméras a déjà

commencé au niveau de l’usine depuis plus de deux mois déjà. « En prévision du lancement de ces produits sur le marché, nous avons engagé

des démarches pour identifier les vendeurs, installateurs et distributeurs qui nous représenteront sur ce segment précis », indique-t-il. Il fera

remarquer, au passage, que HTA est désormais la première entreprise à

faire du montage de caméras en Algérie. Les quatre modèles de caméras dont les prix n’ont pas encore été fixés,

« seront commercialisés dans un premier temps, à l’ouest du pays, puis au centre et ensuite à l’est », ajoute Abdelatif Chergui. Ces caméras

dotées d’une technologie asiatique « offre de nombreux avantages dont la facilité d’installation mais aussi la sécurité puisqu’elles sont dotées d’un

seule câble qui garantie à la fois le passage de la Data et l’alimentation. Il a été constaté, d’ailleurs, que lorsque le câble d’alimentation est

indépendant du câble Data, les risques d’incendie sont plus importants», poursuit-il. L’autre atout sur lequel se base HTA, c’est le service après-

vente. Un atout de taille, selon M. Chergui, qui rappelle que l’introduction de caméras à travers le circuit informel inonde le marché, ce qui implique

une absence totale de service après-vente pour un grand nombre de produits.

Banque/bourse/Assurance

Crédit à la consommation « made in blad i» : Nouvelle formule de financement (El Moudjahid)

Bomare Company lance son crédit à la consommation des produits Stream System sous la formule «Taysir» en partenariat avec l’établissement

financier Al Salam Bank-Algeria. En effet, c’est le directeur général de Bomare Company, Ali Boumediene, qui a annoncé lundi soir, le partenariat

exclusif avec la banque sus-citée à travers lequel les produits du

producteur algérien seront proposés au consommateur avec la formule

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«Bai Bi Taksit» conforme aux préceptes de la Charia. Pour l’exercice 2018,

Bomare Company qui ambitionne de réaliser un chiffre d’affaires de 10 milliards de dinars, lui et son partenaire financier ont procédé à la

signature d’une convention de financement bancaire à travers laquelle, la

banque consent à son partenaire une ligne de préfinancement annuelle, mobilisable à la demande au prorata des intentions d’achats par les

particuliers pour des biens fabriqués sous le label Stream System en Algérie. Avec ce préfinancement, le constructeur des technologies de

l’information et de la communication «accompagnera sa clientèle désireuse d’acquérir ses produits par un financement «Taysir» respectant

les dispositions légales en matière de financement à la consommation accordés aux particuliers et notamment les limites de durée de

remboursement déterminés selon les cas et suivant la situation d’engagement de chaque client potentiel âgé entre 20 et 65 ans justifiant

d’un revenu stable et régulier», a précisé le DG de Bomare Company lors d’une conférence de presse tenue à Kouba. Ainsi, les services clientèles

des différents espaces de vente «Stream System Store» s’occuperont des simulations, de la réception, traitement et gestion des dossiers des clients

intéressés par cette offre, et ce, dès le 10 avril 2018.

L’intéressé par l’acquisition du produit «made in bladi» (téléviseur, tablette, Smartphone) aura la possibilité de payer son crédit entre 3 et 12 mois. Néanmoins les mensualités seront fixées et adaptées au budget

défini préalablement.

De son côté, le Président directeur général d’Al Salam Bank Algeria soulignera que ce «nouveau partenariat contribuera à la promotion et la

commercialisation des produits Stream system, en permettant aux consommateurs particuliers d’acquérir des produits électroniques qu’ils ne

peuvent pas acquérir par un financement direct». Et d’ajouter que cette action est une opération pilote pour 2018. Suivant les résultats, les deux

parties décideront de la continuité du partenariat. En effet, l’étude et le

traitement des dossiers s’effectueront instantanément au niveau des points de vente «Stream System Store». Les clients pourront acquérir

leurs produits immédiatement sans devoir passer par la banque. Cependant le client sera apprécié suivant un dossier qu’il aura à

présenter à Bomare Company (Stream system ), expressément mandaté

par le partenaire Al Salam Bank-Algeria, pour valider ses capacités de remboursement du financement «Taysir» sur la base de mensualités

adaptées à ses capacités. «Bomare Company, qui a déjà 17 ans d’existence, sous la marque commerciale Stream System, entend

poursuivre jusqu’à la concrétisation de ses objectifs, à travers cette

démarche qui s’inscrit dans sa volonté de rendre la technologie accessible à tous», a conclu Ali Boumediéne.

Symposium international sur la place financière en avril à Alger (APS)

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La finance islamique et la modernisation des services financiers à travers notamment l'e-paiement seront au menu du 1er Symposium international

sur la place financière qui se tiendra du 3 au 6 avril prochain au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger), ont indiqué mercredi les

organisateurs. "Il s'agit d'un évènement professionnel qui vise à diffuser et vulgariser la

culture financière et bancaire, au moment où les différents intervenants

de la place engagent des stratégies vigoureuses d'élargissement du périmètre de bancarisation de l'économie et d'inclusion des ressources

financières disponibles", a expliqué le président de cette manifestation, Abderrahmane Benkhalfa.

Le symposium se déroulera sous forme d'exposition avec la participation d'une trentaine de banques et compagnies d'assurances, couplée à trois

colloques portant essentiellement sur les évolutions du marché de la finance participative/islamique et de ses produits, l'adaptation

règlementaire et fiscale de ce marché, les assurances et produits Takaful, la digitalisation des activités bancaires et financières, l'architecture et

dynamique du système monétique algérien et les évolutions futurs (m-paiement, e-paiement, e-commerce, etc.).

Il est prévu, dans ce cadre, d'organiser des "conférences accessibles au grand public et qui seront animées avec un langage simple, loin des

rencontre professionnelles fermées d'ingénierie financière".

Selon M. Benkhalfa, cette manifestation a été conçue de manière à valoriser l'intégration de la place financière en s'appuyant surtout sur des

alliances stratégiques entre les banques et les assurances. Parallèlement à cette intégration, des synergies doivent être créées entre

la place financière et les opérateurs activant dans le domaine des technologies, réseaux, data, numérisation et paiement électronique afin

de réduire le gap entre l'offre et la demande en matière de services financiers en Algérie, a-t-il soutenu.

Sur ce point, il estime que l'avenir des autres secteurs d'activités économiques à l'instar de l'agriculture et l'industrie, qui commencent à

générer de la valeur ajoutée, est lié au développement d'une économie de services, notamment avec la généralisation de la digitalisation et les

systèmes d'information. Il a souligné, par ailleurs, l'importance de mettre en cohérence la finance

conventionnelle non spéculative avec la finance islamique en évolution.

"Les finances classique et islamique doivent coexister sur la place algérienne, mais les deux doivent être contrôlées de la même manière et

régies avec le même encadrement juridique", a-t-il noté.

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Le Symposium international sur la place financière est organisé par un

consortium de cabinets spécialisé, animé par un panel d’experts, placé sous la coordination de M. Benkhalfa, qui avait occupé le poste du ministre

des Finances entre 2015 et 2016.

Commerce

Coopération

Algérie- Palestine: pour le renforcement de la coopération dans le

domaine du tourisme et de l'artisanat (APS)

Le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Hacene Mermouri a mis l'accent mardi, lors d'une audience accordée à l'ambassadeur de la Palestine en

Algérie, M. Louai Mahmoud Taha Aissa, sur l'impératif de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine du tourisme et de l'artisanat en

mobilisant tous les moyens pour y parvenir, indique un communiqué du ministère du Tourisme et de l'Artisanat.

Lors de son entretien avec l'ambassadeur palestinien, M. Mermouri a mis en avant l'impératif de "mettre en place un cadre juridique de coopération

dans ce domaine et de créer une commission restreinte chargée de l'étude d'un projet d'accord de coopération dans ce domaine, notamment en

matière de formation". A rappeler que des bourses sont allouées aux étudiants palestiniens au

sein des établissements de formation placés sous le tutelle du ministère du Tourisme et de l'Artisanat.

Le ministre a exprimé le soutien de l'Algérie à la proposition palestinienne,

présentée lors des travaux de la 10ème conférence islamique des ministres du Tourisme, qui s'est tenue à Dacca (Bangladesh), relative au

choix d'El Qods capitale du Tourisme de jeunes de l'année 2018. Mermouri a saisi cette opportunité pour inviter la partie palestinienne à

prendre part au Salon international du tourisme et des voyages, prévu en septembre prochain à Alger.

De son côté, l'ambassadeur palestinien a exprimé sa gratitude et sa reconnaissance au Gouvernement et peuple algériens pour leur soutien

permanent à la cause palestinienne notamment dans la conjoncture actuelle, se félicitant de la profondeur des relations historiques qui

unissent les deux pays.

Veille

Ahmed Choudar désigné à la tête du Groupe Télécom Algérie (APS)

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M. Ahmed Choudar a été désigné mercredi à la tête du Groupe Télécom Algérie, indique un communiqué du ministère de la Poste, des

Télécommunications, des Technologies et du Numérique. "Conformément aux orientations du gouvernement relatives à la

réorganisation du secteur public marchand et en application de la résolution du Conseil des Participations de l’Etat en date du 2 avril 2017, il

a été procédé aujourd’hui, mercredi 28 mars 2018, à l’installation des organes de gestion des filiales du Groupe Télécom Algérie - GTA, après

avoir accompli l’ensemble des démarches liées à la reconfiguration des Entreprises publiques économiques (EPE) du secteur des

télécommunications", note la même source. A cet effet, "M. Ahmed Choudar est désigné pour diriger le Groupe, et est

remplacé, à la tête d’Algérie Télécom Mobile û Mobilis, par M. Sid Ahmed

Zaidi, jeune cadre de cette entreprise". Les autres filiales "continuent à être dirigées par M. Adel Kheman pour

Algérie Télécom et M. Mohamed Anouar Benabdelouahed pour Algérie Télécom Satellite", précise le communiqué.

"En vertu de la résolution du Conseil des Participations de L’Etat, le Groupe Télécom Algérie aura pour mission la supervision des projets dans

une optique de convergence, la consolidation et l’optimisation des ressources techniques, humaines et financières du secteur des

télécommunications", ajoute la même source.