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HEBDOMADAIRE NATIONAL DES TIC ET DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE - ISSN: 1112-4121 - N° 239 - Du 7 au 13 décembre 2011 - Prix : 20 DA Pour la première fois dans le pays SOFTWARE FREEDOM DAY ALGERIA : LA PRIME JEUNESSE D’UN « MOUVEMENT » (Lire en page 12) Une usine Condor inaugurée à Bordj Bou Arreridj DES CARTES MÈRES MADE IN ALGERIA n Rachat de Djezzy L’option du « 51/49 » se précise P.5 n Prime Minister’s Summit on Entrepreneurship 2011 à Istanbul Une entreprise algérienne dans le Top 500 ? P.3 n Carrier IQ Un logiciel d’analyse qui peut devenir un mouchard P.4 (Lire de la page 7 à 10)

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n Prime Minister’s Summit on Entrepreneurship 2011 à Istanbul Software freedom day algeria : n Rachat de Djezzy Une usine Condor inaugurée à Bordj Bou Arreridj n Carrier IQ Pour la première fois dans le pays Hebdomadaire NaTioNaL deS TiC eT de L’ÉCoNomie NUmÉriQUe - iSSN: 1112-4121 - N° 239 - Du 7 au 13 décembre 2011 - Prix : 20 da (Lire en page 12) (Lire de la page 7 à 10) P.5 P.4

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H e b d o m a d a i r e N aT i o N a L d e S T i C e T d e L ’ É C o N o m i e N U m É r i Q U e - i S S N : 111 2 - 4 1 2 1 - N ° 2 3 9 - D u 7 a u 1 3 d é c e m b r e 2 0 11 - P r i x : 2 0 d a

Pour la première fois dans le pays

Software freedom day algeria :

la prime jeuneSSe d’un « mouvement »

(Lire en page 12)

Une usine Condor inaugurée à Bordj Bou Arreridj

deS carteS mèreS made in algeria

n Rachat de Djezzy

L’option du « 51/49 » se précise P.5

n Prime Minister’s Summit on Entrepreneurship 2011 à Istanbul

Une entreprise algérienne dans le Top 500 ? P.3

n Carrier IQ

Un logiciel d’analyse qui peut devenir un mouchard P.4

(Lire de la page 7 à 10)

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it mag / N°239 - Du 7 au 13 Décembre 2011

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Journal spécialisé, édité par Omnium Presse Scientifique SARL

au capital de 2.100.000,00 DA

R.C. n° 21308B02-16/00 N° article : 16480102601 NIF : 000216219064442 Dépot légal : 2003-964

BP 849 - 16035 Hydra

Cyber Parc de Sidi Abdellah, Immeuble multi-locataires, CA-E1-15, Rahmania - Alger.Tél./fax : 021 66 29 92 / 021 65 03 28

Publicité : ANEP & OPS Impression : SIA Alger

www.itmag-dz.come-mail : [email protected]

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L a mise en place d’un portail à destination des 6 millions (chiffres estimatifs

de la communauté algérienne à l’étranger) de concitoyens à l’étranger permettra, d’après le secrétaire d’Etat Hamid Benatallah, de pouvoir consolider les liens entre l’intérieur et l’extérieur. Tiens cela me rappelle quelque chose L’idée

en soi est intéressante, permettre le regroupement de compétences nationales et ceux qui vivent à l’étranger. Encore faut-il mettre en place des projets clairement identifiés et surtout comment seront-ils rémunérés, le premier en dinars et le second en dollars sauf si on considère que celui qui vit à l’étranger n’a pas besoin de rémunération. Je le redis, l’idée de la base de données des compétences nationales établies à l’étranger est excellente mais elle nécessite plus de réflexion et surtout une stratégie de regroupement de ces compétences avec les compétences locales. A titre d’exemple, les Chinois disent à leurs Chinois à l’étranger de ne pas rentrer en Chine mais de créer des entreprises en Chine. Le nouveau regard porté par le gouvernement aux Algériens résidant à l’étranger qui ne sont plus considérés comme simples pourvoyeurs de fonds pour le pays d’origine mais comme de véritables acteurs du développement économique et social. Si l’on regarde de plus près, les flux migratoires algériens se sont mondialisés avec des nouvelles destinations d’immigration et diversifiés avec de nouveaux profils d’immigrants. La diversification des destinations –qui va de la plus proche distance (Europe, Maghreb) à la longue (Pays du Golfe, Canada et Etats-Unis)– a été accompagnée par une qualification des migrants qui s’étalaient géographiquement. Ils sont de plus en plus diplômés et de plus en plus spécialisés. La question qu’il faut se poser est la suivante : pourquoi les femmes et les hommes, diplômés, qualifiés ou superqualifiés quittent-ils en masse le pays ? La réponse n’est pas si simple. Certes, il y a des raisons économiques, mais pas seulement, ce sont aussi des raisons culturelles, le désir de vivre dans une autre culture de l’autorité qui soit dépourvue du clientélisme mais aussi découvrir une autre culture managériale à laquelle soit ils s’identifient, soit elle correspond à leurs études, à leurs besoins mais surtout ils ont soif d’être reconnus comme méritants. A travers ce portail, l’Etat a compris que la présence de ses ressortissants à l’étranger, et notamment de ceux hautement qualifiés, représentent en fait une prolongation de son influence. D’où sa démarche de mobiliser les ressources de la diaspora et de renouer les liens avec les Algériens de l’étranger à travers au moins une banque de données en attendant la création d’espaces de rencontres et de participation ; mais rien n’empêche l’Algérie d’ouvrir un réseau virtuel pour connecter sa diaspora et impliquer les compétences expatriées dans le développement économique et social et pourquoi pas créer un « think tank » pour faire émerger de nouvelles idées.

Gérant-directeur de la publication

Abderrafiq KhenifsaRédacteur en chef

Samir Tazaïrt

L’EditoriaL

actunEt

DES MoTS DE PaSSE DE L’oNU SUR LE WEbLes responsables de la sécurité informatique de l’ONu ont dû sursauter : une équipe de hackers a posté environ 1 000 identifiants

des membres de l’ONu sur Pastebin. apparemment, un grand nombre de mots de passe était simplement vierge. Les hackers de TeamPoison auraient exploités une faille de sécurité du site de programme de développement de l’ONu pour obtenir les noms d’utilisateurs et les mots de passe de membres de l’ONu. Pour rappel, TeamPoison avait précédemment hacké le blog de rIm et révélé le carnet d’adresses personnel de Tony blair.

PortailPar Abderrafiq KHENIFSA

RECRUTEMENTIT MAG recrute commerciaux (H/F), à Alger, Blida, Sétif, Bordj Bou Arréridj, Oran, Tlemcen. Bonne présentation, dynamique, aimant les chal-lenges et ayant la volonté pour réussir. Libre de tout engage-ment, très disponible. Il s’agit de démarcher les entreprises pour vendre des insertions publicitaires. Rémunération : bonne commission sur la mar-ge CA net.

Envoyer CV + photo par e-mail à [email protected].

l’itu se prépare aux cyber-attaquesL’agence des Nations unies en charge des télécommunications (ITu) et son bras armé dans la lutte contre les attaques informatiques (ImPacT) ont réalisé en asie leur premier exercice transfrontalier d’envergure : « ITu-ImPacT aLerT 2011 ». L’union internationale des télécommunications (ITu) et le Partenariat international et multilatéral contre les cyber-attaques (ImPacT) ont lancé le 1er décembre en asie du Sud est leur premier exercice transfrontalier de lutte contre une cyberattaque simulée. une équipe dédiée a été chargée par l’ITu d’identifier l’origine des attaques, de proposer des solutions possibles et de corriger les failles afin de relancer les réseaux, systèmes et solutions potentiellement touchés. Les attaques étaient de trois types : le déni de service, l’engorgement de messageries électroniques par des spams, les infections liées à la présence de malwares dans les systèmes.

windowS 8 Serait diSponible en bêta publique dèS février 2012La prochaine mise à jour majeure de l’OS de microsoft, prévue pour ordinateurs mais aussi tablettes, serait attendue pour l’automne 2012, voire même avant à en croire Nokia. Quoi qu’il en soit, l’arrivée pour le second semestre 2012 rend logique la date de février pour une première bêta publique. On se souvient que microsoft avait procédé de la même manière pour Windows 7 avec une bêta ouverte à tous et disponible six mois avant la version finale. ce délai pourrait toutefois être retardé en raison d’un OS dédoublé. microsoft proposerait deux versions de son OS, contrairement à ce qui était initialement annoncé, selon ZDNet. La version pour tablettes à puces arm n’aurait droit qu’à des fonctionnalités basées sur l’interface metro (qui reprend le concept des tuiles de Windows Phone 7). Les ordinateurs auraient également accès au bureau classique de Windows ainsi qu’à toutes les applications qui en découlent.

un portail pour le 50e anniversaire de l’indépendanceLe ministère des PTIc va lancer prochainement un site portail dédié au 50ème anniversaire de l’Indépendance nationale. D’après les informations que nous avons, ce portail aura pour mission d’archiver et d’informer sur l’histoire de notre pays avec des illustrations multimédia (écrits, audios et vidéos). ce projet permettra la construction d’un véritable outil de référence documentaire de l’algérie moderne. L’interactivité offerte par le portail permettra à l’internaute d’interagir et d’enrichir le contenu. Pour rappel, un groupe communautaire a lancé une opération afin qu’à la date anniversaire de l’Indépendance, Google mette un « Doddle » dédié à cette date symbolique.

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Du 7 au 13 Décembre 2011 - N°239 / it mag

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L’EssEntiEL

Prime Minister’s Summit on Entrepreneurship 2011 à Istanbul

une entrepriSe algérienne danS le top 500 ? Comment rester

maître du jeu ? Les cérémonies de signatures de conventions entre le mPTIc et les autres secteurs se poursuivent à vive allure. c’est la nouvelle course contre la montre. La dernière en date a été celle paraphée avec le ministère des Travaux Publics. elle vise à satisfaire les besoins du secteur des Travaux Publics pour l’usage des nouvelles technologies de télécommunications dans le but de faciliter la gestion optimale des infrastructures relevant du secteur en matière d’études, travaux et d’exploitation. Quelques jours avant, un accord cadre a été signé entre les ministères des mPTIc et du meN portant sur l’utilisation des TIc dans l’enseignement tout en sachant que l’algérie compte plus de 10 dix millions d’élèves, étudiants et stagiaires inscrits dans les établissements publics d’enseignement et de formation. Louables initiatives mais le commun des algériens veut voir une concrétisation de ces conventions sur le terrain. autrement dit, passer des discours aux actes. Il y a eu un temps pour la stratégie qui a débouché sur le document e-algérie dont on se demande si il sera appliqué et il y a un temps pour l’action. Ousratic, « 1 Pc pour chaque famille », a été une excellente annonce mais vite balayée par les règles prudentielle des banques et le manque de suivi des responsables. aujourd’hui, on en est à espérer sa reprise. La monétique, maintes fois annoncée aussi, est loin d’être une réalité chez nous. a qui la faute ? chaque secteur se renvoie la balle comme si il n’appartenait pas à un même gouvernement ! Internet haut débit ? Il faut attendre encore et encore…La 3 G a été gelée et selon le ministre du secteur, cette opération sera relancée avant la fin de l’année. est-ce à dire que les opérateurs de téléphonie mobile, déjà installés sur le marché et qui ne se font aucun cadeau, sont enfin prêts à offrir cette technologie en 2012 comme promis ? On aurait aimé répondre « sans aucun doute » mais à vrai dire, on en doute encore. a force de promesses non tenues et d’annonces sans effet, la confiance peine à s’installer. D’autres opérateurs ont choisi d’être dans le concret. Samsung lance en algérie le Galaxy S II et le Tab 10.1. Le sud coréen passe à l’offensive. Pour défendre ses parts de marché, il choisi l’attaque. Sa montée en puissance ces derniers mois correspond à une vraie stratégie de consolidation du marché. mais au-delà du commercial, la vraie force de Samsung n’est ni la qualité, ni le design de ses produits, c’est surtout la capacité de son état-major à distiller à ses troupes le sens du challenge permanent. La marque s’adapte aux besoins des consommateurs tout en surveillant les produits concurrents : dès que ceux-ci lancent un produit, sa réaction vient en un temps record pour devancer ou imiter ce produit concurrent. Les entreprises algériennes devront en prendre de la graine...en tout cas, condor tente de se distinguer. Filiale du groupe privé benhamadi, l’entreprise a inauguré une unité de fabrication de cartes mères pour ordinateurs, d’une capacité de 1500 unités par jour, à bordj bou arreridj. L’unité de fabrication de cartes mères a nécessité un investissement de quatre millions de dollars et emploie 600 salariés. Le groupe possède des accords avec microsoft et Intel. un bon exemple d’investissement utile et qui nous change de la simple importation des produits, ce qui nous a réduit à un statut de consommateurs sans plus.une petite cerise sur le gâteau au moment ou le secteur des TIc en algérie s’obstine à faire attention aux lignes à ne pas franchir et à éviter les réflexions qui pourraient fâcher en haut lieu. D’aucuns diront que nous sommes devenus imbattables dans l’art de dire une chose et de faire son contraire. Le moment est venu de s’éloigner de l’agitation médiatique et de la grande effervescence qui accompagne les décisions ministérielles présentées comme salutaires. Il faut rester maître du jeu dans un environnement façonné plus que jamais par les avancées de la technologie…

Par Kamel Bouyoucef

n Par Youcef R.L’initiative, première du genre, identifie les entreprises privées qui enregistrent le taux de croissance le plus rapide en Afrique du Nord et qui économisent plus de 120 000 dollars en termes de coûts

Vue de l’extérieur, l’entreprise algérienne, qu’elle soit publique ou privée est-elle performante ? Imprime-t-elle de la crois-sance, souhaitée ? Et cette croissance a-t-elle été quantifiée, selon des normes bien

établies ? Ce sont là autant de questions qui se posent. L’Allworld Network et l’Institut pour le développement économique et social (ISED) ont récemment lancé le « North Africa 50 fast Growth Companies » au cours d’un événement en direct, qui a connecté quatre pays d’Afrique du Nord simultanément en utilisant la solution de collabo-ration face-à-face de Cisco Téléprésence. L’initiative, première du genre, identifie les entreprises privées qui enregistrent le taux de croissance le plus rapide en Afrique du Nord et qui économisent plus de 120 000 dollars en termes de coûts. Les questions sus-évoquées trouveront, peut-être réponse dans les rapports qu’auront à élaborer l’Allworld Network et l’ISED. L’événement, organisé à partir de cinq bureaux de Cisco au Maroc, en Tunisie, en Algérie, en Egypte et en Arabie saoudite, a accueilli vingt-cinq personnes à chaque bureau. Les débats ont débuté avec une introduction de Doris Danchi, depuis Tunis, pour ISED Solutions. Le discours de bienvenue a été prononcé, depuis l’Algérie, par son excellence Henry S. Ensher, ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, suivi d’un discours, depuis le bureau de Cisco à Tunis, adressé par Anthony Vonsee, directeur général de Cisco pour l’Afrique. Dans une intervention qu’il a faite à cette occasion et dont IT

MAG a obtenu une copie, Henry S. Ensher a souligné que dans le climat actuel, où les entreprises cherchent de meilleures manières de faire des affaires efficacement tout en gardant un contrôle strict sur leurs frais de déplacement, la technologie Cisco Téléprésence a offert la solution idéale pour réunir, comme dans la vraie vie, les gagnants de la « North Africa 50 ». Cette initiative est « sans précédent car elle a déjà atteint des milliers d’entreprises et promet de créer une dynamique de création d’emplois et de dévelop-pement économique en Afrique du Nord », a-t-il dit. La solution Téléprésence de Cisco offre une expérience de face-à-face en direct qui permet à des personnes de diffé-rents bureaux et villes à travers le monde de se réunir virtuellement en utilisant la puissance du réseau. Les parti-cipants aux réunions peuvent partager du contenu, créer des enregistrements vidéo de haute qualité des événements, consulter des experts et offrir des services personnalisés puissants, tout cela en utilisant le réseau pour une expé-rience individuelle immersive. Pour les entreprises d’Afrique du Nord, la technologie Cisco Téléprésence contribue à réduire les distances géographiques et permet ainsi des économies considérables tout en permettant des réunions virtuelles hautement sécurisées depuis de multiples empla-cements internes ou externes au pare-feu de l’entreprise. Les entreprises retenues sont éligibles à l’ARABIA 500, une liste des 500 entreprises avec le taux de croissance le plus rapide dans la région du Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA). Tous les gagnants seront invités à faire partie de l’Arabia 500 Allworld et seront conviés au Prime Minister’s Summit on Entrepreneurship 2011 (du 3 au 6 décembre 2011) à Istanbul, en Turquie, un événement organisé par le Premier ministre Erdogan. Y aura-t-il des entreprises algériennes à Istanbul ? Une entreprise algé-rienne dans le top 500, c’est possible.

Dans la perspective de faciliter et d’améliorer la prise en charge des préoccupations de sa clientèle et rendre effi-ciente l’amélioration de la qualité de service et de la relation clients, Algérie Télécom a procédé à l’ouverture, au nom de chaque directeur opérationnel des télécommunications de wilaya, d’une adresse électronique. Dans un communiqué d’Algérie Télécom sur cette initia-tive, il est question de permettre à la clientèle de porter à la connaissance des services concernés doléances, sugges-tions et observations. Elle vise également la prise en charge des préoccupations des usagers et l’amélioration

constante de la qualité des services qui leur sont fournis. Par cette voie électronique, toutes les requêtes seront immédiatement prises en considération par les directeurs de wilaya de l’entreprise en vue de répondre promptement et d’une manière personnalisée aux doléances et préoccu-pations de la clientèle. Les adresses électroniques sont codées comme suit : « [email protected] » où « xx » désigne le code de la wilaya (ex : Alger, xx=16) et y désigne le découpage des directions au niveau des wilayas d’Alger, Oran et Constantine (Ex : e pour Alger Est, o pour Alger Ouest).

Mis en place par algérie Télécom

des e-mails pour chaque dot de wilaya

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it mag / N°239 - Du 7 au 13 Décembre 2011

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L’EssEntiEL

n Par Abderrafiq KhenifsaUn chercheur américain en sécurité informatique a découvert sur son téléphone un outil capable de tracer les communications, les envois de messages et les pages consultées

Après l’ordinateur, voici mainte-nant la découverte d’un programme caché, Carrier IQ, par un chercheur américain (Trevor Eckart) et spécialisé en

sécurité informatique. Ayant découvert cela, il a immédiatement informé le monde et il a mis une vidéo qui montre comment ce logiciel pouvait stocker les textes entrés sur le clavier, les numéros de téléphone composés et les SMS reçus ou envoyés mais aussi les touches pressés ainsi que les adresses URL des pages Internet visitées. Le tout est transféré vers des serveurs à l’insu du propriétaire du smartphone. La question qui se pose alors est qui est Carrier IQ ? Carrier IQ est une société qui développe des logiciels pour les opérateurs télécoms qui permet de mesurer la fiabilité de leurs services sans que leurs clients s’en rendent compte. Pour Trevor Eckhart, « Carrier IQ est un logiciel espion, un mouchard » qui touche à des données sensibles et qui ne peut être « désactivé facilement », ajoute-t-il. Est-ce que ce sont les opérateurs télécoms qui installent ce logiciel ? Comme aux Etats-Unis et en Europe, les opérateurs « offrent » des smartphones à leurs clients qui signent avec eux pour une durée assez longue. Il est fort possible que ce soit eux qui l’installent pour faire de l’analyse de leurs réseaux et des attentes de leurs clients. D’ailleurs, aux Etats-Unis, AT&T et Sprint ont admis recourir à Carrier IQ. En Europe, on est un peu plus cachotier. Le terrain de chasse est plutôt délimité aux Etats-Unis et a été installé sur des

smartphones HTC et Samsung fonctionnant sous Android mais vendus dans ce pays. Il ya eu ce mouchard installé dans les iPhone avant la mise à jour iOS d’octobre dernier. Par contre, RIM avait affirmé qu’il n’autorisait pas ce genre de programmes. Mais alors que dit le concepteur de ce programme et surtout que deviennent les infos récoltées ? L’objectif de Carrier IQ est tout simplement d’enregistrer diverses informations et de les transmettre ensuite vers un portail dédié afin que les opérateurs ou les constructeurs puis-sent en savoir un peu plus sur l’utilisation qui est faite de leurs terminaux. Dans une interview au Wall Street Journal, l’entreprise éponyme dément enregistrer et transmettre les frappes du clavier. Pour faire simple, elle explique qu’elle « écoute »

les frappes mais uniquement pour détecter certaines séquences. Par exemple dans le cas d’un diagnostic, si un opérateur demande à un client d’entrer un code spécifique pour vérifier que le téléphone fonctionne correctement. Mais tout cela a créé une onde de choc chez l’en-semble des utilisateurs de smartphones et tous les défenseurs des libertés de l’Internet. Aujourd’hui, on en sait un peu plus. On sait qu’il est possible de mettre un « rootkit » dans tous les smartphones essentiellement sous Android, et ce système d’exploitation pour smartphone domine aujourd’hui le monde des terminaux intelligents. Aux Etats-Unis, des plaintes ont été déposées, ce qui permettra de pouvoir suivre ce dossier.

Pour pouvoir entrer dans le marché des smartphones

Amazon demande de l’aide au taïwanais Foxconnn Par Sid Ali DehimiAprès avoir obtenu un succès avec ses lecteurs électronique Kindle et Kindle Fire, Amazon.com a demandé à Foxcomm de l’aider à entrer sur le marché des smartphones en 2012, selon Taiwan Economic News. Le taïwanais Foxconn, qui se trouve à Tucheng (Taïwan), est l’une des plus grandes entreprises dans le monde de l’électronique et fait travailler plus d’un million de personnes, principalement en Chine continentale. Amazon et Foxconn ont formé un joint-venture pour la conception et la fabrication d’un smartphone Amazon qui est prévu pour le marché au 4e trimestre 2012. Selon des indiscrétions, le smartphone d’Amazon sera basé sur le processeur Omap 4430 de Texas Instruments et un chipset de Qualcomm qui utilise le HSPA et le CDMA - EVDO. De plus, Omap 5, qui est basé sur un ARM dual-core Cortex-A15, est attendu au troisième trimestre de 2012, et ferait en sorte qu’Amazon va cibler le milieu du marché du smartphone plutôt que le haut de gamme avec un prix ne dépassant pas les 100 dollars pour un téléphone avec 8 mégapixels, écran tactile de 4 pouces alors que le prix de fabrication atteindra et dépasserait même les 150 dollars. La fabrication de smartphone n’est pas son core-business ; aussi Amazon a déjà utilisé cette stratégie de baisse des prix pour Kindle Fire et le but essentiel d’Amazon est de faire obtenir une large acceptation de ses terminaux et ensuite faire des profits provenant de la vente de produits et de logiciels d’application.

n Synthèse de Ryma SeddikNokia-Siemens Networks a annoncé dans un communiqué sa nouvelle stratégie pour se concentrer sur le haut débit mobile et les services et le lancement d’un large programme mondial de restructuration. « Nous pensons que l’avenir de notre industrie réside dans le haut débit mobile et les services - et nous visons à être un leader incontesté dans ces domaines », a déclaré Rajeev Suri, président-directeur général de Nokia-Siemens Networks. « En même temps, nous devons prendre les mesures nécessaires pour maintenir la compétitivité à long terme et améliorer la rentabilité sur un marché des télécommunications très compétitif. » Nokia-Siemens Networks ciblera l’infrastructure réseau mobile et les services de bout-en-bout, avec un intérêt particulier pour le haut débit mobile. « Notre objectif

est de fournir les réseaux mobiles les plus efficaces au monde, l’intelligence pour maximiser la valeur de ces réseaux, et les capacités en termes de services pour faire fonctionner le tout de manière continue », a déclaré Suri. « En dépit de la nécessité de restructurer certaines parties de notre entreprise, notre engagement envers la recherche et développement reste le même, avec des investissements dans le haut débit mobile qui devraient augmenter au cours des prochaines années. » Nokia-Siemens Networks prévoit de réaligner ses activités pour se concentrer sur le haut débit mobile (y compris réseaux optiques), la gestion de l’expérience client et les services. L’organisation des services de l’entreprise renforcera davantage son système très efficace de livraison globale. Les secteurs d’activité non compatibles avec la nouvelle stratégie devraient être cédés ou feront l’objet d’une gestion basée sur la valeur. La qualité et l’innovation continueront à être des priorités pour l’entreprise, avec un investissement maintenu dans ces deux domaines. De plus, le fabricant vise à réduire ses frais d’exploitation et ses frais généraux de production annualisés non-IFRS d’un milliard d’euros d’ici fin 2013, par rapport à fin 2011. Bien que ces économies devraient provenir en grande partie de la rationalisation de l’organisation, l’entreprise va aussi cibler des domaines tels que l’immobilier, les technologies de l’information, les coûts d’approvisionnement en produit et service, les frais généraux et administratifs globaux, et une réduction significative des fournisseurs afin de réduire davantage les coûts et améliorer la qualité. Pour ce faire, Nokia-Siemens Networks prévoit de réduire ses effectifs mondiaux d’environ 17 000 salariés d’ici à fin 2013. Les réductions prévues devraient être menées par l’alignement des effectifs de l’entreprise avec sa nouvelle stratégie, ainsi que par une série de mesures pour la productivité et l’efficience.

Emirates lance le service mobile Boarding PassDans un souci écologique mais aussi pour le confort de ses clients, Emirates, la première compagnie d’aviation au monde vient de lancer un nouveau service qui permet à ses clients de recevoir leur « Boarding Pass » sur leur mobile. Pour ce faire, les clients n’ont qu’à se rendre sur le site d’Emirates et choisir de recevoir leur « Boarding Pass » qu’ils obtiennent soit par SMS soit sur leur e-mail. Le « Boarding Pass » s’affichera sur le téléphone avec un code-barres qui sera lu immédiatement par le guichet d’embarquement, les points de vérification de sécurité et de portes d’embarquement. Le service permet aux clients de conserver toutes leurs informations de voyage en un seul endroit. S.A.D.

Carrier IQ

un logiciel d’analySe qui peut devenir un mouchard

Il place le haut débit mobile et les services au cœur de sa nouvelle stratégie

nokia-SiemenS networkS prépare Sa reStructuration

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L’EssEntiEL

n Par Youcef R.Du nouveau dans le dossier Djezzy : l’acquisition par l’Algérie d’Orascom Télécom Algérie (OTA), une filiale d’OTH, qui a été rachetée par le groupe russe Vimpelcom dans le package Wind, semble réglée. A moins d’un retournement de situation, cette affaire sera conclue, après la signature, avant fin 2011, d’un accord de confidentialité entre Russes et Algériens

Cet accord sera suivi d’un protocole d’in-tention qui sera signé plus tard. Mais pour-quoi est-il question

d’un accord de confidentialité ? La question fait débat dans les milieux financiers. L’accord permettrait l’accès aux informations, y compris les plus secrètes, sur les indicateurs de gestion d’OTA. Et parce qu’il est confidentiel, l’accord dont il s’agit fait que les deux parties contrac-tantes (l’Etat algérien et le groupe

Vimpelcom) s’engagent à tenir confidentielles certaines informa-tions. L’Etat algérien et Vimplecom devront, par la suite, entrer dans le vif du sujet en signant un protocole d’entente (un mémorandum) sur les modalités et les conditions de vente de Djezzy, une étape cruciale, car il n’est pas évident que le groupe russe accepte que l’Etat algérien contrôle la majorité dans OTA. OTH, c’est une affaire qui marche pour Vimpelcom et celui-ci veut la garder dans son giron. C’est de bonne guerre. La partie algérienne va-t-elle faire des concessions aux Russes et piétiner la règle du 51/49 ? Peu probable, estiment certains, même si la filiale Djezzy s’est installée en Algérie dans un envi-ronnement législatif radicalement différent de celui d’aujourd’hui. A l’époque, le droit de préemption, que l’Algérie veut exercer aujourd’hui pour racheter Djezzy, n’existait pas. Si l’on s’en tient aux déclarations récentes faites par les chargés de ce dossier, l’Etat algérien tient toujours au rachat de Djezzy. Il est intraitable

sur cette question ? Cette attitude ne changera pas au fil des mois ? Aux dires de beaucoup, dans le monde des affaires, tout se négocie et l’Al-gérie pourrait se passer de certains dogmes, et conclure à l’amiable une transaction fructueuse avec les Russes. Aller à l’arbitrage interna-tional, cela ne l’intéresserait pas. Il faut dire que l’attitude du gouver-nent algérien a beaucoup évolué sur ce dossier. On s’en souvient, il y a une année de cela, l’Algérie excluait toute négociation avec les Russes autour de la vente de Djezzy. Le ton était ferme : elle affirmait ne négo-cier qu’avec les Egyptiens, c’est-à-dire Orascom Telecom Holding. C’est avec elle que l’Algérie avait négocié et avec elle qu’elle avait conclu un accord, au départ, à l’ins-tallation de Djezzy en Algérie. Le gouvernement considérait OTH comme leur seul interlocuteur du moment que c’est lui le détenteur de la licence de la téléphonie mobile et c’est avec lui qu’il devait entamer, en principe, début 2011, des négo-ciations pour racheter la filiale algé-

rienne Djezzy. Et c’est toujours le cas même si aujourd’hui OTH appartient à Vimpelcom.A la mi-octobre, Jo Lunder, le patron de Vimpelcom, avait été reçu en audience par le ministre des Finances, une rencontre qui était inimaginable quelques mois aupara-vant. Djoudi a non seulement accepté de le recevoir mais égale-ment de discuter avec lui du dossier OTA. Tout a commencé en fait en 2009, date à laquelle l’Algérie avait affirmé qu’elle allait exercer son droit de préemption pour le rachat de Djezzy après qu’OTH eut annoncé l’intention de céder Djezzy à un opérateur sud-africain (et les fameux 7 milliards de dollars, la valeur marchande de Djezzy avancée). Le sud-africain se rétrac-tera et le groupe Wind sera vendu à Vimpelcom. La loi de finances complémentaire pour 2009 avait consacré le droit de préemption pour l’Etat algérien sur toutes les cessions de participation des actionnaires étrangers ou au profit d’actionnaires étrangers.

Alcatel-Lucent part avec ce postulat : les consommateurs veulent un accès aux contenus sur tous les écrans disponi-bles et attendent que l’expérience soit transparente à travers les dispositifs et plates-formes. L’adoption des smartphones et autres tablettes numériques accélère la tendance de recherche d’une plate-forme de communica-tion multi-canale et de contenu. En effet, ces dispositifs alimentent la demande en contenus tels que la vidéo, l’audio, les médias sociaux, les jeux, les nouvelles ou news sans oublier les livres. Par exemple, aux Etats-Unis, il y a 33,7 millions d’utilisateurs de tablettes et on prévoit un peu moins de 90 millions pour 2014, une enquête de eMarketer estime que le taux des utilisateurs de tablettes croîtra de 14% par an. L’entreprise se doit de réagir pour l’ensemble

de ses employés pour qu’ils puissent travailler et pour cela il faut de la bande passante. Et c’est pour cette raison d’ailleurs qu’a été présenté à Alger, au Sheraton, l’Om-niswich 6900 qui offre une matrice de commutation complète repoussant les frontières du data center grâce à la virtualisation du réseau et une architecture maillée inno-vante. « La solution de commutation de data center d’Al-catel-Lucent assure une connectivité 10 Gigabit Ethernet (GigE) universelle ». C’est d’ailleurs ce qu’a affirmé Roch Muraine, directeur marketing de l’activité Entreprises d’Al-catel-Lucent lors de la conférence de presse inaugurant le lancement de ce nouveau service en Algérie. Il s’agit d’une solution prête pour le 40/100 GigE et le Fiber Channel sur Ethernet (FCoE) et qui utilise la technologie SPB (Shortest

Path Bridging). D’un autre côté, la demande en contenu ne s’arrête pas. Elle est en croissance régulière. En 2015, 58% des utilisateurs mobiles auront un smartphone. Les smart-phones et autres tablettes numériques ont suscité la créa-tion d’applications, de streaming vidéo et audio ainsi que les jeux en réseau. Les entreprises qui sont les mieux adaptés pour répondre à ces attentes des consommateurs redoutables sont ceux qui peuvent vous fournir du matériel, des logiciels, des contenus et l’intégration sociale. Et les spécialistes du marketing vont tirer le meilleur parti de cet écosystème de nouveaux contenus et sont ceux qui comprennent comment offrir la meilleure expérience possible pour chaque plateforme.

S. A. D.

Rachat de Djezzy

l’option du « 51/49 » Se préciSe

Destiné au marché professionnel

alcatel-lucent introduit l’omniSwitch 6900

Rencontre avec les DSI

le cabinet ernst & young se penche sur la sécurité des systèmes d’information Le bureau algérien d’Ernst & Young, cabinet de conseil de renommée internationale, a organisé la semaine dernière une rencontre sur le thème de la sécurité des systèmes d’information. Cette réunion s’adresse aux directeurs IT et responsables des services informatiques des administrations et des entreprises algériennes et étrangères installées en Algérie. La prévention des risques de sécurité a constitué le thème central de cette rencontre lors de laquelle les conférenciers, des experts du domaine, avaient tenté de répondre à plusieurs interrogations, notamment comment protéger le capital informationnel de l’entreprise ; les principaux risques, quelle politique de sécurité mettre en place ; quelles sont les bonnes pratiques dans ce domaine ou encore comment restaurer le capital informationnel dans le cas d’un sinistre majeur quelle qu’en soit la nature et surtout comment mettre en pratique un plan de continuité ? La rencontre animée par les animateurs experts en la matière Ouarda Deramchi, Michel Richard et Loic Chabanier a mis l’accent sur des cas concrets favorisant ainsi les échanges d’expériences entre les participants. Z. M.

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L’EssEntiEL

n Par Djamila BelhoutLes chercheurs de Big Blue ont présenté une cellule solaire d’un nouveau type à plus de 40% de matériaux bon marché et non rares, selon un article publié dans la revue Advanced Materials

Le soleil, ce bien commun du monde entier fait des émules et l’une des plus grosses entreprises de services dans le monde, à savoir IBM, vient de lancer un

pilote d’utilisation de l’énergie solaire à Bengalore, en Inde, pour l’un de ses data-center. L’installation, qui fonctionne aujourd’hui, permet de développer plus de 50 kilowatts pour 330 jours par an avec une expo-sition au soleil de 5 heures par jour. Ce pilote est pratiquement la première centrale solaire pensée pour les datacenter et pourrait donner des idées à la création de datacenter dans les pays émergents qui ont une forte population éduquée mais qui font face à des réseaux d’in-frastructures électriques qui sont soit instables ou quasi inexistants.De plus, IBM a déclaré qu’il avait conçu sa ferme solaire mais aussi l’intégration du courant continu de grande puissance qui atta-querait directement les ordinateurs, ce qui réduirait sensiblement -IBM parle de 10%- la consommation d’énergie pour son datacenter. De plus, les serveurs du datacenter ainsi que l’électronique d’accompagnement sont refroidis à l’eau. Il n’y a pas si longtemps, les chercheurs d’IBM ont présenté une cellule solaire d’un nouveau type à plus de 40% de matériaux bon marché et non rares, selon un article publié dans la revue Advanced Materials. Aussi, IBM a atteint un nouveau taux d’efficacité de 9,6 % proche du niveau requis pour une commercialisation (12% étant l’idéal commercial) et les cellules

solaires d’IBM ont également l’avantage d’être réalisables par un processus économique à base d’encre.La percée technologique vient du fait que cette cellule solaire qui convertit la lumière en élec-tricité utilise un matériau semi-conducteur fait de cuivre, de zinc, d’étain et de soufre, soit des éléments abondants dans la nature contraire-

ment aux cellules solaires dites « en couche mince » qui comprennent des produits rares. Selon une étude publiée par l’université de Californie, les cellules solaires en couche mince atteindront la production de 0,3 térawatts alors que la demande totale d’électricité dans le monde demandera des dizaines de térawatts dans les prochaines décennies.

Lancement prévu partout dans le monde

ibm met en place un datacenter utiliSant l’eau et le Soleil

n Par Agence France presseLes services de renseignements britanniques ont lancé un concours consistant à trouver la clé d’un code pour recruter de jeunes talents parmi les pirates informatiques. L’organisation gouvernementale de surveillance informatique, GCHQ, demande aux aspirants espions de « casser » un code secret sur un site anonyme. Ceux qui réussissent à trouver le moyen d’accéder à ce que le code protégeait sont ensuite redirigés vers le site internet

du GCHQ, où ils peuvent trouver des postes correspondant à leurs talents. Le but est d’attirer des candidats qui ne postuleraient pas par des voies classiques.« Traditionnellement, les spécialistes d’Internet intègrent l’organisation en sortant de l’université », explique un porte-parole de l’agence britannique de renseignement informatique. « Mais avec l’évolution perpétuelle des menaces informatiques, il est essentiel de pouvoir recruter des candidats autodidactes qui

ont une vraie passion pour le décryptage de codes et le piratage ‘‘ éthique’’ », ajoute-t-il. Les recrues seront soumises à des enquêtes approfondies et ceux qui se sont livrés au piratage informatique illégal seront écartés, précise l’organisation. Le GCHQ a déjà eu recours à des méthodes originales dans le passé pour trouver des candidats. En 2009, l’organisation avait lancé une campagne de recrutement de six semaines en faisant apparaître des publicités pendant des jeux vidéo.

Pour 650 millions de dollars en cinq ans

Zain irak externalise chez ericsson Cet accord devrait offrir aux clients Zain en Irak une meilleure expérience mobile sur un réseau de haute qualité. En effet, Ericsson va moderniser, gérer, exploiter et améliorer le réseau sans fil et les opérations informa-tiques de Zain Irak. Ericsson et Zain Irak viennent de signer un contrat sur 5 ans d’un montant de 650 million de dollars dans lequel l’équipementier Ericsson se chargera d’optimiser, moder-niser et gérer les opérations informatiques et du réseau mobile de Zain en Irak, qui comprend actuellement plus de 3 700 sites à travers le pays. Cet accord s’étend également à la région du nord du Kurdistan, où Zain a récemment lancé des services commerciaux et se développe pour répondre à la demande des clients. Zain compte plus de 12,4 millions de clients à septembre 2011. Cet accord d’externalisation permettra à Zain de se concen-trer davantage sur ses activités métier comme la gestion de ses relations avec la clientèle et d’of-frir de nouvelles offres en utili-sant de nouveaux services et technologies, ce qui permettra d’améliorer l’efficacité du réseau tout en réduisant les coûts d’ex-ploitation et en optimisant les investissements de Zain en Irak. L’accord prévoit également le remplacement et le changement du réseau Zain en introduisant une seule plateforme RAN ((Radio Access Network) et l’ins-tallation des dernières technolo-gies qui permettront à Zain d’aller vers la 3G. S. A. D.

Circuits intégrés de la gestion d’énergie

Le marché en berneSelon le rapport de iSpply IHS, le marché en 2011 pour les semiconducteurs de gestion d’énergie va croître plus lentement que prévu, bloqué par un ralentisse-ment général des dépenses de consommation et des perturbations causées par le séisme au Japon en mars dernier. En effet, le revenu en 2011 devrait atteindre 33,1 milliards de dollars, en hausse de 6,7%, passant de 31,0 milliards de dollars en 2010 mais en deçà des prévi-sions tout en sachant qu’il y a eu 37,8% de croissance entre 2009 et 2010. En deçà aussi des prévisions qui tablaient sur un montant de 34,4 milliards de dollars. Avec la crise, il y a eu un resserrement des dépenses de consommation qui a ralenti l’expansion des revenus dans le secteur de gestion de l’alimentation au cours du troisième trimestre à seulement 2,3% par rapport au trimestre précédent, comparativement à une augmentation de 8,8% pendant la même période l’an dernier. La croissance du quatrième trimestre ne devrait pas s’amé-liorer, à la lumière des projections montrant une demande réduite pour les produits de consommation électroniques. Les onduleurs seront le marché le plus prometteur et ce dernier devrait croître de 4,2 milliards de dollars en 2010 à 7,5 milliards de dollars en 2015. Il y a un besoin énorme dans les dispositifs qui convertissent le courant continu en courant alternatif et qui seront fournis par les différents marchés, y compris l’automobile, des turbines à énergie solaire et éolienne, les contrôles du moteur dans les appareils et automatisation de la fabrication. Enfin, le rapport prévoit la reprise en 2014 qui sera une très bonne année pour les semiconducteurs de gestion d’énergie. S. A. D.

Grande-bretagne

ServiceS SecretS cherchent pirateS informatiqueS

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événEmEnt

Mise en ligne de la première chaîne de fabrication de cartes mères par Condor

l’indépendance technologique

Et « un » de plus pour le groupe Antar

Trade Benhamadi dans un éventail de

produits déjà très large.

Electroménagers, ordinateurs,

récepteurs, démodulateurs numériques,

téléviseurs et depuis peu, cartes mères.

L’entreprise investit beaucoup (un peu

plus de 400 millions de dollars pour la

ligne de production) et mise sur

la diversification de son

portefeuille

technologique.

(Lire pages 8 à 10)

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événEmEnt

n De Bordj Bou Arréridj Samir Tazaïrt

E t « un » de plus pour le groupe Antar Trade Benhamadi dans un éventail de produits déjà très large. Electroménagers, ordina-teurs, récepteurs, démodulateurs numériques, téléviseurs et depuis peu, cartes mères. Ceci, aux côtés d’autres références à venir. Prenant la parole lors de l’inaugu-ration de la ligne en de produc-

tion flambant neuve, face à parterre d’invités, M. Abderrahmane Benhamadi, président du groupe éponyme, résume la démarche de l’entreprise dans son v�u de détenir la totalité du processus de diversification des produits fabriqués et labellisés Condor ainsi que tous les maillons en aval comme en amont. La naissance de cette unité est également la réponse directe à « une pression énorme » des industriels de l’informatique de par le monde vis-à-vis desquels le groupe veut imprimer son indépen-dance. « Il existe une pression énorme de la part des acteurs de l’informatique dans le monde qui empêche l’existence d’une industrie informatique à part entière en Algérie », dixit M. Abderrahmane Benhamadi, pour lequel l’objectif majeur est de

mettre sur le marché national un ordinateur totale-ment conçu et fabriqué dans le pays. Et parmi les premières conséquences de pouvoir imprimer sa propre carte mère pour une entreprise du secteur, le « gain de 2 à 3 dollars » sur les coûts de fabrica-tion qui se répercuteront forcément sur les prix de vente ainsi que la capacité de renforcer, à travers l’acquisition d’un savoir-faire, le volet maintenance et réparation d’une pièce considérée comme la plus sensible dans le cycle de vie d’un ordinateur. Un aspect d’importance capitale sachant que la plus-value est plus forte dans le service après-vente que dans le produit lui-même. Un segment d’ailleurs dans lequel Condor a fait toute la différence en multipliant les sites d’assistance et de SAV. Sur ce point précisément, « le taux de retour a été de -1% en 2011 et 80% des pannes ne sont que des pannes software dues à la méconnaissance du client », affirme Rachid Saïb, directeur commercial de Condor Informatique. Ce que nous avons pu constater de visu lors de la visite de la ligne de fabrication des cartes mères. Celles-ci passent par deux grandes étapes, l’une totalement automatisée et la seconde manuelle, dont l’épilogue est le contrôle qualité. La première phase, à proprement parler et si on exclut le packaging, est la SMT

(Surface Mount Technology). Située au rez-de-chaussée de l’usine Condor, la machine dépose les composants de la carte qui ne traversent pas le PCB (Printed Circuit Board). Les composants sont déposés sur la carte grâce à un robot. A titre de précision, le PCB d’origine qui est imprimé est fabriqué par une société tierce simplement parce que le fabriquer soi-même appelle à produire de très grandes quantités sous peine de ne plus être rentable comme investissement. D’où le choix pour Condor de se passer de cette étape. La fabri-cation ou plutôt l’impression de la carte peut commencer à travers la première machine qui va recouvrir certaines parties du PCB d’une fine couche d´étain qui permettra à la deuxième machine d´implanter les petits composants sur la carte (résistances, diode ...) qui se trouve dans un rouleau. Le robot l’extrait et l’installe à sa place. A la sortie, les composants de surface sont installés. Il reste maintenant à « planter » les principaux composants, tels les chipsets. Puis la carte va passer dans un dans un bain d’étain à 250 degrés qui va permettre de souder les composants implantés. A partir de cette phase, il y a deux contrôles au bout de la chaîne. Un premier contrôle visuel et un contrôle en fonctionnement. Un étage plus haut, c’est la

chaîne DIP (Insertion Process). Cette étape n’est plus automatique et devient manuelle dans la mesure où les composants (slot, connecteurs, condensateurs...) doivent traverser le PCB et le sont donc manuellement. Enfin, c’est le contrôle de qualité. Condor est d´ailleurs très strict sur ce point, puisque toutes les cartes doivent passer un « boot test ». Auparavant, il y a un contrôle visuel après la sortie de la carte mère du bain d’étain. Toutes les pattes de circuits qui dépassent sont systématiquement coupées et l’étain en plus retiré dans le but d’obtenir des soudures nettes. La carte est installée dans un banc d’essai qui va insérer le bios et en même temps la tester dans son ensemble. Une fois cette étape franchie avec succès, la carte passe dans un banc d’essai qui va faire un test de démarrage mais aussi de l’ensemble des sorties (mémoire, son, écran, réseau ). Cette carte est alors bonne pour la dernière phase qui est celle de devenir un micro-ordinateur dans la chaîne de montage. Depuis le lancement de cette unité, Condor table sur une production minimale de 450 unités par jour. Et pour rester dans les chiffres, dans un marché estimé, rien que pour 2011, à un peu plus de 400 000 machines, dont 50% sont déte-nues par les différentes marques présentes en

…l’indépendance technologique

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événEmEnt

chaîne DIP (Insertion Process). Cette étape n’est plus automatique et devient manuelle dans la mesure où les composants (slot, connecteurs, condensateurs...) doivent traverser le PCB et le sont donc manuellement. Enfin, c’est le contrôle de qualité. Condor est d´ailleurs très strict sur ce point, puisque toutes les cartes doivent passer un « boot test ». Auparavant, il y a un contrôle visuel après la sortie de la carte mère du bain d’étain. Toutes les pattes de circuits qui dépassent sont systématiquement coupées et l’étain en plus retiré dans le but d’obtenir des soudures nettes. La carte est installée dans un banc d’essai qui va insérer le bios et en même temps la tester dans son ensemble. Une fois cette étape franchie avec succès, la carte passe dans un banc d’essai qui va faire un test de démarrage mais aussi de l’ensemble des sorties (mémoire, son, écran, réseau ). Cette carte est alors bonne pour la dernière phase qui est celle de devenir un micro-ordinateur dans la chaîne de montage. Depuis le lancement de cette unité, Condor table sur une production minimale de 450 unités par jour. Et pour rester dans les chiffres, dans un marché estimé, rien que pour 2011, à un peu plus de 400 000 machines, dont 50% sont déte-nues par les différentes marques présentes en

Algérie, Condor Informatique se partage les 50% restants avec d’autres fabricants nationaux, en plus de la part des machines dites « clones » montées en magasin. Pour 2011, plus de 25 000 machines ont été vendues par Condor, principalement les ordina-teurs de bureau, pour un chiffre d’affaires global de 750 millions de dinars. Pour l’année à venir, « Condor veut porter ce chiffre à plus 20% avec la multiplication des points SAV ». Aujourd’hui, le réseau de vente de Condor Informatique est constitué de 50 partenaires revendeurs et 13 points SAV avec pour perspective d’étendre ces derniers à un minimum de 1 par wilaya. Il faut savoir que Condor Informatique est devenue à présent la seule entreprise en Algérie, et même à l’échelle régionale, à imprimer ses propres cartes mères qu’elle intègre dans sa chaîne de fabrication d’ordi-nateurs. Au-delà, cette même intégration sera possible dans d’autres produits que le groupe fabrique. Volet informatique toujours, Condor élargit sa gamme de produits à la tablette, dont le lancement commercial est prévu pour le premier trimestre de 2012, aux clients légers, aux serveurs ainsi qu’aux tableaux interactifs. Gamme qui se verra doté de la même carte mère que le groupe produit lui-même.

n Propos recueillis par S. TazaïrtIT MAG : Aujourd’hui vous lancez la fabrication de la carte mère, quel sera l’impact pour Condor Informatique, voire pour l’industrie électronique en Algérie ?M. Abderrahmane Benhamadi : Je ne pense pas que le marché en sera affecté. Ce qui va changer, c’est qu’il y aura une maîtrise de cette technologie qui était jusqu’à ce jour importée. De notre côté, tous les opérateurs qui sont dans le secteur peuvent maintenant acheter la carte mère Condor sans passer par l’importation. Ce sera un plus pour eux.

Devrions-nous nous attendre à des équipements informatiques moins chers ?Bien sûr. Cela va contribuer à la concurrence. La concurrence est une chose saine, même si elle est désagréable. Ce sera une bonne chose pour l’industrie.

Vous allez prochainement lancer la tablette, entre autres nouveaux produits, s’agit-il d’un coup d’essai ou existe-t-il vraiment un réel besoin ?C’est véritablement un produit d’avenir. Si on ne suit pas l’évolution de la technologie et si on ne se développe pas, nous allons mourir. C’est une question de survie pour nous. Et l’innovation, c’est la vie.

Et le smartphone ; il fait partie de vos ambitions également ?Là; c’est trop demandé à Condor !

Enfin, quelle est la relation entre Condor et les mondes de la recherche et universitaire ?Nous sommes en contact avec toutes les universités, nous avons également des chercheurs qui collaborent et travaillent avec nous et à ce titre, nous sommes en contact étroit avec les universités de Sétif, de Bordj Bou Arréridj, de Béjaïa et beaucoup d’ingénieurs travaillent en collaboration avec nous.

Entretien express avec M. abderrahmane benhamadi, président-directeur général du groupe benhamadi

« l’innovation, c’eSt la vie »

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n De Bordj Bou Arréridj, Abderrafiq Khenifsa

Le groupe Antar Trade Benhamadi, plus connu par sa marque Condor, est entré dans le monde informatique depuis 4 années et au cours de nos différentes rencontres avec ses responsables, le maître mot était toujours « nous allons fabriquer notre ordinateur ». En 2011,

Condor Informatique nous invite à visiter son usine de fabrication de cartes mères. Bordj Bou Arréridj, zone industrielle, usine de Condor. Un immense bâtiment de trois étages peint en blanc et qui est l’espace de la production en masse de la carte mère.

CHAîNE SMTA proprement parler et si on exclut le packaging de la carte mère, aujourd’hui Condor fabrique pour lui-même unique-ment la carte mère. Elle se fait en trois grandes étapes : la chaîne de montage SMT, la chaîne de montage DIP et le contrôle de qualité. Rez-de-chaussée du bâtiment Condor : une immense salle, dotée de deux chaînes complètes de fabrication où chaque chaîne est composée d’une partie SMT, pour Surface Mount Technology. En gros, sur cette partie sont installés les composants de la carte qui ne traversent pas le PCB. Les composants sont déposés sur la carte PCB grâce à un robot. Le PCB est un circuit imprimé qui est fabriqué par une société tierce car comme nous le dit le technicien sur place, « pour penser à fabriquer les PCB, il faut réfléchir à de très grandes quantités, autrement ce n’est pas rentable ». La fabrication peut commencer et la première machine va recouvrir certaines parties du PCB d´une fine couche d´étain qui permettra à la deuxième machine d´implanter les petits composants sur la carte (résistances, diode ...) qui se trouve dans un rouleau. Le robot l’extrait et l’installe à sa place. L´opération s´effectue très rapidement. A la sortie, les composants de surface sont installés. Il reste maintenant à installer les principaux composants, en termes d’intelligence, comme les chipsets qui seront implantés par la troisième machine. La vitesse est plus réduite que le montage des composants en surface. A partir de ce moment, la carte va passer dans un tunnel de chaleur qui va permettre de souder les composants implantés grâce à l’étain déposé par la première machine. A la sortie, tous les composants en surface sont installés, on passe directement à la phase de contrôle. Il y a deux contrôles, le contrôle visuel et le contrôle en fonctionne-

ment. Le contrôle visuel se fait à la sortie du tunnel de chauffage grâce à un cache, une sorte de bout de plastique troué là où il y a des composants. Le contrôleur ajuste ce cache sur la carte et visuellement il voit si tous les compo-sants ont été installés ou s’il y a de mauvaises soudures. Dans le cas où il y a une défectuosité, cette carte est ache-minée vers un espace où deux techniciens vont essayer de régler le problème. Dans le cas contraire, la carte ira vers le rebut.

CHAîNE DIPA partir ce cet instant, la carte électronique va aller au première étage dans la chaîne de montage DIP -Insertion Process. Cette étape n’est plus automatique, elle devient manuelle car les composants (slot, connecteurs, condensa-teur, ..) doivent traverser le PCB. Cette étape nécessite de la main d’œuvre qui va implanter les divers composants selon le schéma qu’ils ont en face d’eux. A la fin du processus d’implantation le PCB va aller dans un bain d’étain fondu

à 250° qui va permettre de souder les composants implantés. A la sortie, c’est une carte mère. LE CONTRôLE DE qUALITéParce que personne n´est infaillible, que ce soit l´homme ou la machine, un contrôle de qualité est nécessaire. Condor est d´ailleurs très strict sur ce point, puisque toutes les cartes doivent passer un boot-test. Mais tout d’abord, il y a un contrôle visuel après sa sortie du bain d’étain. Toutes les pattes de circuits qui dépassent sont systématiquement coupées et l’étain qui est en plus est retiré pour qu’il y ait des soudures nettes. La carte est installée dans un banc d’essai qui va insérer le Bios et en même temps tester l’ensemble de la carte. Une fois le OK, la carte passe dans un banc de test qui va faire un essai de démarrage mais aussi contrôler l’en-semble des sorties (mémoire, son, écran, réseau …). Une fois le OK donné, cette carte est bonne pour la troisième est dernière phase qui est celle de devenir un micro-ordinateur dans la chaîne de montage; un étage au-dessus.

événEmEnt

cPuDesigned for Intel socket 775 processors with 1333/1066/800 FSbSupport Intel core 2 Quad /Duo & PentiumProcessors up to 95W cPu TDPIntel 45nm processors readychipsetIntel G41 / IcH7 chipset

memory2 X 240-pin DImm sockets support max. memory capacity 8GbSupports Dual channel DDr3-1333/1066/800un-buffered Non-ecc memory

GraphicsIntegrated Intel Gma X4500 Graphics with DX10,Shader model 4.0 and OpenGL 2.0Intel clear Video Technologymaximum Share memory up to 256 mb

Serial aTa4 x SaTa 3Gb/s by IcH7

LaNOn board 10/100/1000 LaN

audioOn board 5.1 cH HD audio cODec (aLc662)

expansion Slots1 x PcI-e X16, 2 x PcI

Internal I/O1 x Floppy connector1 x aTa 133 IDe connector4 x SaTa 3Gb/s connector2 x uSb header (support 4 ports)S/P DIF Out Header, 1 x FP-audio1 x LPT header, 1 x Serial header

back Panel I/O1 x PS/2, 2 x uSb1 x D-sub2 x uSb 2.0, 1x rJ-45 LaN connector5.1 cH audio connector (Front, Line-in, mIc-in)

Caractéristiques techniques de la carte mère Condor

comment Se fabrique une carte mère condor

VUE D’UNE PARTIE DE LA CHAîNE SMT LA CHAîNE D’INSERTION DIP CONTRôLE DE qUALITé

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pubLicité

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sfda

n De Médéa, Samir Tazaïrt Il faut avouer que la prédominance, tant dans le programme lui-même que dans les propos échangés entre les participants, de l’« Open Source »; n’est pas précisément ce à quoi cette journée aspire

Le 26 novembre dernier fut très spécial pour la charmante ville de Médéa dont le pôle univer-sitaire Yahia-Farès avait accueilli ce qui est considéré

comme une première dans les annales de l’événementiel IT, le Software Freedom Day. Partie de l’initiative de Fareh Abdelhak, maître-assistant en informatique; il s’agis-sait pour lui de mettre sur les rails les premières réflexions autour du logiciel libre à travers les ateliers et conférences qui y étaient prévus et, comme il le dit si bien lui-même, montrer qu’« il existe et qu’il y a d’autres solutions au moins à décou-vrir » qui répondent au principe du logiciel libre. Et de « principe », parlons-en juste-ment ! Tout au long de cette journée, diffé-rents orateurs issus de divers horizons dans le développement et le géni logiciel se sont relayés dans l’amphithéâtre de l’université pour parler logiciels libres. Les profils, variés et de différents niveaux, devaient relater ce qu’est et ce que doit être à proprement dire le logiciel libre dans sa conception communautaire qui veut que si l’on s’en prévaut, alors l’esprit de partage doit animer chaque développeur. Au-delà, le plus attendu, c’était d’entrer dans le vif du sujet en expliquant dans ses termes les plus stricts l’intérêt du libre et, forcément, d’une journée qui lui est dédiée. Ce qui ne fut pas exactement le cas lors de cette première Software Freedom Day. Tour à tour, les conférences prévues avaient quelque chose de « contraires » à l’esprit même du libre. Les conférenciers, chacun dans le domaine qui est le sien et selon le thème retenu, avaient circonscrit leurs sujets à leur seul volet de « présentation » et

donnaient bien plus l’impression de défendre et de plaider leurs propres « causes » plutôt que de mettre en avant le thème principal de la journée. Autre légère pointe de déception, la prédominance, aussi bien dans le programme lui-même que dans les propos échangés entre les partici-pants, de l’« Open Source »; ce qui n’est pas précisément ce à quoi cette même journée aspire ! Pourtant, la nuance est capitale à saisir et elle l’avait été lorsque le gourou du libre, Richard Stallman, avait clairement affiché, dans un entretien à IT Mag (numéro 195), son opposition à recourir à l’expres-sion « Open Source » et de l’associer aux logiciels libres. Il affirmait déjà qu’« en anglais, nous n’avons qu’un seul mot “ free ” pour “ libre ” et “ gratuit ”. Il m’a

fallu quelques années pour reconnaître le besoin de distinguer fermement les deux significations. En français, c’est plus clair. Mais cette confusion a une longe vie [ ] En ce qui concerne l’expression “ Open Source ”, c’est le nom choisi par ceux qui, en 1998, utilisaient le logiciel libre mais rejetaient notre philosophie de liberté. Dès lors, ils ont fait beaucoup de publicité appliquant leurs nom et philosophie à notre travail et à nous-mêmes. Nous devons faire beaucoup d’effort pour faire connaître notre vraie philosophie aux gens ». Effectivement, le logiciel libre, c’est aussi une philosophie. Et le regret principal, c’est que lors de cette journée, cette même philosophie n’a pas été mise en avant. Nous aurions aimé voir le véritable impact,

humain, technique et particulièrement économique, des logiciels libres dans la vie de tous les jours, de l’économie d’un pays ; d’une administration Nous aurions aimé aussi voir plus de participants issus du monde politique, de l’éducation, bref La présence de décideurs à une échelle élevée dans la mesure où cette journée de sensibi-lisation devait être la leur. Nous aurions souhaité également une mise en confronta-tion des logiciels libres face aux logiciels dits propriétaires -ou privateurs- et mesurer, données à l’appui, toutes les possibilités et les attributs de chacun. Une chose a été acquise cependant, la Software Freedom Day est maintenant sur les rails et ne doit pas s’arrêter à quelques travers dus à la « première fois » !

Pour la première fois dans le pays

Software freedom day algeria :

la prime jeuneSSe d’un « mouvement »

Invité à commenter le programme de la première édition de la Software Freedom Day algeria, richard Stallman n’a pas caché son amertume. « Je vois des problèmes possibles dans le programme de SFDa », écrit-il d’emblée. Dans le détail, sur le algeria Java user Group, il estime que « le point principal sur Java dans le monde libre est que la plate-forme libre pour Java est IcedTea. Les autres plates-formes sont privatrices. Vu que ce groupe est dédié à Java, et pas au logiciel libre, je m’inquiète qu’il légitimise les plates-formes privatrices ». L’autre thème retenu, à savoir « L’utilisation des outils de veille Open Source pour les Pme PmI algériennes », Stallman est catégorique : « Dire Open Source au lieu de logiciel libre

n’est pas bon parce qu’il dirige l’attention loin de la question des droits de l’Homme de l’utilisateur ». et de poursuivre : « cloud et Open Source - Fedora algeria, cela répète le mauvais choix d’Open Source. aussi, le terme ‘‘ cloud ‘’ promeut de la confusion parce qu’il est nébuleux ». « L’esprit Open chez mozilla - Développement mobile versus Open Source : toujours plus de ‘‘ open source ’’. Je suis déçu ». enfin, à propos de la thématique « une application Java entreprise edition [site e-commerce] avec les outils libres : Netbeans », il affirme encore : « Si je ne me trompe pas, Java entreprise edition n’est pas libre. Il ne doit donc pas être promu dans un événement de logiciel libre. » S. T.

Richard Stallman à propos du programme de la SFD algeria

« Je suis déçu »

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trucs&astucEs

Windows 7

attacher la corbeille à la barre deS tâcheS Par défaut, la corbeille est la seule icône présente sur le Bureau après l’installation de Windows. Pour faire de la place et l’avoir constamment sous la main, vous pouvez l’attacher à la barre des tâches. Vous pourrez ainsi facilement y faire glisser des fichiers à supprimer de votre ordinateur et la vider. 1. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur un espace vide du Bureau. Cliquez sur le menu Nouveau puis sur Dossier. 2. Nommez le nouveau dossier comme vous le souhaitez, Corbeille par exemple. 3. Faites glisser l’icône de la Corbeille sur le Bureau sur ce nouveau dossier afin d’en créer un nouveau raccourci. 4. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le dossier Corbeille et choisissez la commande Couper. 5. Cliquez sur le bouton Démarrer puis sur Ordinateur.

6. Ouvrez le lecteur où est installé Windows (C:). 7. Cliquez alors sur le menu Organiser puis sur Coller. 8. Le dossier Corbeille et le raccourci vers la corbeille sont alors déplacés à la racine de votre disque dur. 9. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur la barre des tâches et désactivez l’option Verrouiller la barre des tâches. 10. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur un espace vide de la barre des tâches et cliquez sur Barres d’outils puis sur Nouvelle barre d’outils. 11. Sélectionnez le dossier C:\Corbeille et cliquez sur le bouton Sélectionner un dossier. 12. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur la barre d’outils Corbeille ajoutée à la barre des tâches et désactivez les options Afficher le texte et Afficher le titre.

13. Cliquez une nouvelle fois avec le bouton droit de la souris sur la barre d’outils et cliquez sur Affichage puis sur Grandes icônes. 14. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur la barre des tâches et activez la commande Verrouiller la barre des tâches. 15. La corbeille est désormais présente dans la barre des tâches. Vous pouvez y faire glisser des fichiers pour les supprimer et la vider par un clic droit et en choisissant la commande Vider la corbeille.

16. Notez que vous pouvez retirer l’icône de la corbeille du Bureau qui fait alors doublon avec celle dans la barre des tâches.

Windows 7

déterminer la durée de fonctionnement de Son pc Si vous laissez votre ordinateur en marche 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, il peut être intéressant de savoir sa durée de fonctionnement depuis le dernier redémarrage.

1. Cliquez avec le bouton droit de la souris sur la barre des tâches et cliquez sur la commande Démarrer le Gestionnaire des tâches.

2. Dans la fenêtre qui s’affiche, ouvrez l’onglet Performances.

3. La rubrique Système vous donne des informations sur votre ordinateur, dont la durée d’activité depuis le dernier redémarrage.

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it mag / N°239 - Du 7 au 13 Décembre 2011

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commEntçamarchE

Il n’y a rien de pire que de perdre ses documents suite à un problème avec son ordinateur. Qu’ils s’agissent de vos photos, de vos musiques, de vos rapports, de vos vidéos de famille, etc, tous vos documents importants doivent impérativement être sauvegardés en lieu sûr, c’est-à-dire sur un second disque dur, un disque dur externe, des DVD ou bien sur un espace de stockage en ligne. Bien sûr, il existe des solutions pour récupérer les données d’un disque dur en panne, mais celles-ci sont coûteuses (plusieurs millier de dinars), longues et pas toujours efficaces. Pour éviter les sueurs froides et les tracas, la sauvegarde régulière de vos documents reste primordiale. Et pour ne pas l’oublier et la remettre à plus tard (jusqu’au jour où vous aurez tout perdu…), vous pouvez la planifier. Avec le logiciel gratuit Cobian Backup, apprenez à mettre en place un plan de sauvegarde hebdomadaire efficace et automatique. Spécifiez les dossiers et fichiers à sauvegarder, l’endroit où les copier, le jour et l’heure de la sauvegarde et le tour est joué. Plus besoin alors d’y penser, vos sauvegardes sont faites automatiquement et vos fichiers importants sont mis à l’abri. Une pratique indispensable.

Télécharger et installer Cobian Backup Cobian Backup est un logiciel gratuit et en français que vous pouvez télécharger depuis la logithèque de PC Astuces. 1. Cliquez sur le lien Télécharger gratuitement sur le site de Cobian backup. 2. Cliquez sur le bouton Enregistrer. Choisissez un dossier temporaire dans lequel télécharger le fichier d’installation de Cobian Backup puis cliquez sur Enregistrer

3. Une fois le téléchargement terminé, cliquez sur le bouton Exécuter. 4. Confirmez le lancement du programme d’installation de Cobian Backup en cliquant sur Exécuter. 5. Dans la fenêtre qui s’affiche, déroulez la liste Available languages et sélectionnez l’option FRENCH. Cliquez sur OK.

6. Cochez la case J’accepte les conditions puis cliquez sur le bouton Suivant. 7. Cliquez sur le bouton Suivant. 8. Sélectionnez l’installation En tant que service. Cobian Backup fonctionnera alors en arrière-plan dès le démarrage de Windows, de manière transparente. Cliquez sur Suivant. 9. Cliquez sur le bouton Oui. 10. Les fichiers sont alors copiés sur votre ordinateur. Cliquez enfin sur le bouton Terminer.

Spécifier le type de sauvegarde Pour gérer la sauvegarde automatique de vos documents importants, vous allez devoir créer une nouvelle tâche dans Cobian Backup. 1. Double cliquez sur l’icône de Cobian Backup dans la zone de notifications, à gauche de l’horloge.

2. Dans la fenêtre de Cobian Backup qui s’ouvre, cliquez sur le menu Tâches puis sur Nouvelle tâche.

3. Donnez un nom à la tâche. 4. Choisissez ensuite le type de sauvegarde à effectuer : Complète pour tout enregistrer, Différentielle pour sauvegarder que les fichiers modifiés depuis la dernière sauvegarde complète ou bien Incrémentielle pour sauvegarder uniquement les fichiers modifiés depuis la dernière sauvegarde.

Différentielle ou IncrémentielleSi les sauvegardes incrémentielles sont plus rapides (on ne sauvegarde que les fichiers modifiés depuis la dernière sauvegarde incrémentielle) et utilisent moins d’espace disque, la restauration est également

plus longue : il faut restaurer la dernière sauvegarde totale et toutes les sauvegardes incrémentielles depuis la dernière sauvegarde complète. Pour les sauvegardes différentielles, il suffit de restaurer la dernière sauvegarde totale et la dernière sauvegarde différentielle.

5. Si vous choisissez une sauvegarde Différentielle ou Incrémentielle, vous pouvez réaliser entre deux des sauvegardes complètes, ce qui est fortement conseillé. Saisissez pour cela l’intervalle de sauvegardes à réaliser avant une sauvegarde complète, 5 par exemple. Une sauvegarde complète sera ainsi réalisée toutes les 5 sauvegardes.

Choisir les fichiers à sauvegarder et l’endroit où les mettre Vous allez devoir maintenant indiquer à Cobian Backup les fichiers et dossiers que vous souhaitez sauvegarder ainsi que l’endroit sûr où vous souhaitez les mettre. 1. Dans la colonne de gauche, cliquez sur la rubrique Fichiers.

2. Cliquez sur le bouton Ajouter puis sur Répertoire de la zone Source. 3. Choisissez alors le dossier à sauvegarder. Tous ses fichiers, sous-dossiers et les fichiers qu’ils contiennent feront partis de la sauvegarde. Cliquez sur OK. 4. Dans la zone Destination, cliquez sur le bouton Ajouter puis sur Répertoire. 5. Sélectionnez le lecteur puis le dossier dans lequel mettre la copie de sauvegarde des fichiers et dossiers sélectionnés précédemment. Cela peut être un second disque dur, un disque dur externe, etc. Cliquez sur OK.

Planifier la sauvegarde Vous pouvez maintenant définir l’intervalle de la sauvegarde, en spécifiant le jour et l’heure de son exécution. 1. Dans la colonne de gauche, cliquez sur la rubrique Planification.

2. Déroulez la liste Type de planification et choisissez la fréquence des sauvegardes, Hebdomadaire par exemple. 3. Cochez la case devant le jour pendant lequel vous souhaitez lancer la sauvegarde, Mercredi par exemple. 4. Spécifiez ensuite l’heure à laquelle débuter la sauvegarde.

Compresser et protéger les données Cobian Backup vous permet de sauvegarder tous vos fichiers dans une archive ZIP, un fichier unique et compressé (et donc occupant moins de place) que vous pouvez également protéger par un cryptage avancé. Autre avantage : vous pouvez découper l’archive en plusieurs morceaux afin de la copier sur des supports dont la taille est limitée (CD, DVD) ou bien pour les transférer plus facilement par FTP. La restauration des données sera un peu plus lente car il faudra auparavant décompresser l’archive. Cette opération est facultative : si vous souhaitez que les fichiers et dossiers soient sauvegardés tels quels, passez à l’étape suivante. 1. Dans la colonne de gauche, cliquez sur la rubrique Archive. 2. Déroulez la liste Méthode de compression. Sélectionnez l’option Compression Zip pour utiliser le format universel de compression ZIP. Vous pourrez gérer votre archive avec Windows, sans avoir à installer de logiciel. Pour un meilleur taux de compression, vous pouvez préférer la Compression de type 7Zip. Vous aurez alors besoin du logiciel gratuit 7-Zip ou bien du décompacteur intégré à Cobien Backup pour gérer votre archive.

3. Si vous souhaitez découper l’archive en plusieurs morceaux, déroulez la liste Options de découpage et sélectionnez la taille des morceaux. 4. Cobian Backup vous permet de crypter votre sauvegarde en utilisant plusieurs méthodes efficaces. Déroulez la liste Type de cryptage et sélectionnez la méthode à utiliser, Blowfish par exemple. Notez que le cryptage RSA nécessite une clé publique et privée, à créer avec PGP par exemple ou bien avec l’outil Décryptage et clés de Cobian Backup (menu Outils, Décryptage et clés puis onglet Générer les clés).

5. Saisissez une phrase complexe pour protéger la sauvegarde puis confirmez-la. Cette phrase vous sera demandée lors de la restauration.

Eteindre son ordinateur après la sauvegarde Une fois la sauvegarde terminée, vous pouvez configurer

Sauvegarder automatiquement SeS documentS

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Du 7 au 13 Décembre 2011 - N°239 / it mag

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commEntçamarchECobian Backup pour qu’il arrête votre ordinateur. Pratique si vous avez planifié la sauvegarde tard le soir. 1. Dans la colonne de gauche, cliquez sur la rubrique Evènements. 2. Dans la rubrique Après sauvegarde, cliquez sur le bouton Ajouter puis sur Eteindre l’ordinateur. 3. Cliquez enfin sur le bouton OK.

Valider la sauvegarde La sauvegarde est maintenant planifiée et s’exécutera automatiquement à la date et à l’horaire prévus. Pour vérifier que vos réglages sont corrects, nous vous invitons à tester dès à présent votre sauvegarde. 1. Votre tâche de sauvegarde apparaît alors dans l’interface de Cobian Backup. La partie droite de la fenêtre résume vos réglages pour cette sauvegarde. 2. Sélectionnez la tâche en cliquant sur son nom dans la colonne de gauche puis cliquez sur le bouton Exécuter les tâches sélectionnées.

3. Validez par OK.

4. Les fichiers et dossiers spécifiés sont alors sauvegardés.

5. Le programme vous informe alors du succès de la sauvegarde. 6. Allez vérifiez dans l’explorateur Windows que les fichiers sélectionnés ont bien été copiés. Si des fichiers ou dossiers manquent à l’appel, vérifiez la configuration de votre tâche planifiée. 7. Cobian Backup étant exécuté automatiquement au démarrage de votre ordinateur, la sauvegarde planifiée que vous avez définie sera exécutée automatiquement le jour et à l’heure prévue, à condition bien sûr que votre ordinateur soit démarré à ce moment là. 8. Vous pouvez tout à fait planifier plusieurs opérations de sauvegarde, à des moments différents.

Valider la sauvegarde La sauvegarde est maintenant planifiée et s’exécutera automatiquement à la date et à l’horaire prévus. Pour vérifier que vos réglages sont corrects, nous vous invitons à tester dès à présent votre sauvegarde. 1. Votre tâche de sauvegarde apparaît alors dans l’interface de Cobian Backup. La partie droite de la fenêtre résume vos réglages pour cette sauvegarde. 2. Sélectionnez la tâche en cliquant sur son nom dans la colonne de gauche puis cliquez sur le bouton Exécuter les tâches sélectionnées.

3. Validez par OK. 4. Les fichiers et dossiers spécifiés sont alors sauvegardés. 5. Le programme vous informe alors du succès de la sauvegarde. 6. Allez vérifiez dans l’explorateur Windows que les fichiers sélectionnés ont bien été copiés. Si des fichiers ou dossiers manquent à l’appel, vérifiez la configuration de votre tâche planifiée. 7. Cobian Backup étant exécuté automatiquement au démarrage de votre ordinateur, la sauvegarde planifiée que vous avez définie sera exécutée automatiquement le jour et à l’heure prévue, à condition bien sûr que votre ordinateur soit

démarré à ce moment là. 8. Vous pouvez tout à fait planifier plusieurs opérations de sauvegarde, à des moments différents.

Restaurer une archive ou une sauvegarde protégée Si vous avez crypté votre sauvegarde ou bien que vous l’avez compressée, il vous faudra effectuer l’opération inverse avant de récupérer vos fichiers en cas de besoin, à savoir décrypter la sauvegarde et décompresser l’archive. Si vous avez effectué une sauvegarde normale (sans compression ni cryptage), vos fichiers sont accessibles directement depuis l’explorateur Windows. Vous pouvez alors les restaurer en les copiant dans leurs emplacements d’origine. 1. Double cliquez sur l’icône de Cobian Backup dans la zone de notifications, à gauche de l’horloge.

2. Dans l’interface de Cobian Backup, cliquez sur le menu Outils puis sur Décryptage et clés.

3. Cliquez sur le bouton Source puis sur Fichier. 4. Sélectionnez sur votre disque dur votre sauvegarde cryptée puis cliquez sur le bouton Ouvrir. 5. Cliquez sur le bouton Afficher puis sélectionnez le dossier dans lequel mettre les fichiers décryptés. Cliquez sur OK. 6. Saisissez alors votre mot de passe dans le champ Phrase de protection. Si vous avez utilisé une clé RSA, sélectionnez-là en cliquant sur le bouton Afficher. 7. Cliquez enfin sur le bouton Décrypter. 8. Le décryptage commence alors. La barre verte vous indique l’avancée de l’opération. 9. Une fois le décryptage terminé, si votre archive est compressée, vous devez la décompresser. Cliquez pour cela sur le menu Outils puis sur Décompacteur. 10. Cliquez sur le bouton Ouvrir une archive. 11. Sélectionnez l’archive compressée puis cliquez sur le bouton Ouvrir. 12. Cliquez ensuite sur le bouton Extraire tous les fichiers.

13. Sélectionnez le dossier où mettre les fichiers décompressés puis cliquez sur le bouton OK. 14. Les fichiers de l’archive sont alors décompressés. Une fois l’opération terminée, vous pouvez utiliser et restaurer les fichiers de la sauvegarde : ils ont été décryptés et décompressés.

Sauvegarder depuis ou vers un FTP Si les données à sauvegarder se trouvent sur un serveur FTP ou bien si vous souhaitez enregistrer vos sauvegardes sur un serveur FTP distant, Cobian Backup fait parfaitement l’affaire. Il suffit simplement d’avoir sous la main les informations de connexion et d’identification du FTP. 1. Pour sauvegarder depuis un FTP, dans la fenêtre de sélection des fichiers de votre tâche, cliquez sur le bouton Ajouter de la zone Source puis sur Site FTP.

2. Dans la fenêtre qui s’ouvre, complétez les informations avec l’adresse du serveur FTP, votre nom d’utilisateur et votre mot de passe.

3. Dans le champ Répertoire de travail, saisissez le chemin du dossier à sauvegarder. Tout son contenu sera téléchargé pour la sauvegarde.

4. Si vous vous trouvez derrière un pare-feu, vous aurez peut être besoin d’activer les transferts passifs. Cliquez pour cela sur la rubrique Avancé puis cochez la case Transferts passifs.

5. Cliquez sur le bouton Test pour vérifier que la connexion se passe bien et que vos paramètres sont corrects. 6. Cliquez enfin sur OK. 7. Pour sauvegarder vers un FTP, dans la fenêtre de sélection des fichiers de votre tâche, cliquez sur le bouton Ajouter de la zone Destination puis sur Site FTP.

8. Dans la fenêtre qui s’ouvre, complétez les informations avec l’adresse du serveur FTP, votre nom d’utilisateur et votre mot de passe. 9. Dans le champ Répertoire de travail, saisissez le chemin du dossier dans lequel placer la sauvegarde. 10. Si vous vous trouvez derrière un pare-feu, vous aurez peut être besoin d’activer les transferts passifs. Cliquez pour cela sur la rubrique Avancé puis cochez la case Transferts passifs.

11. Cliquez sur le bouton Test pour vérifier que la connexion se passe bien et que vos paramètres sont corrects. 12. Cliquez enfin sur OK.

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it mag / N°239 - Du 7 au 13 Décembre 2011LadEr

n Par Karima A.Les grévistes réclament que les décisions les concernant ne doivent pas être prises par la société mère ; basée en Egypte et en Chine

Les employés algériens de la société Huawei Télécom ont entamé une grève illimitée. Parmi les revendica-tions socioprofessionnelles conte-nues dans la plateforme de

revendications, M. Salim Khlifati, secrétaire de l’organisation de la section syndicale de l’entre-prise affiliée à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), a évoqué une convention des œuvres sociales, une convention collective portant sur plusieurs points (la grille des salaires, les primes, le plan de carrière et celui de la formation). Ce mouvement de débrayage inter-vient suite au refus du directeur de l’entreprise de passer à des négociations sérieuses, a indiqué

le représentant de ce syndicat installé le 21 août dernier. Dès son installation, la section a remis, le 2 octobre dernier, à la direction de l’entreprise une plateforme de revendications. Néanmoins, la direction générale a refusé les négociations et a tout fait pour fuir la rencontre avec les repré-sentants des travailleurs, nous a indiqué M. Khlifati. « Cela a commencé, souligne un gréviste, par le refus de la direction de signer le premier procès-verbal, suivi par le report des négocia-tions à trois reprises sous prétexte de l’absence du DG ». Il est de même pour la seconde réunion tenue le 8 novembre. Dans le préavis de grève déposé le 14 novembre, les travailleurs ont repris les détails de ces tractations. Des copies ont été déposées auprès de l’inspection du travail, à l’union locale de Chéraga de l’UGTA et les services de sécurité. Les grévistes dénoncent aussi le licenciement abusif des employés qui a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase,

selon le syndicaliste. « Des employés, dont cinq femmes de ménage, ayant travaillé durant des périodes entre 4 et 7 ans, ont été limogés sans préavis ni négociation », dira-t-il. Un agent admi-nistratif a connu le même sort après 3 ans de service. Les grévistes sont mobilisés pour aller le plus loin possible pour arracher leurs droits, selon le syndicaliste qui dénonce une politique de la direction générale qui tend à « remercier » les travailleurs locaux pour recruter des étran-gers, des Chinois notamment. Dénonçant ces infractions flagrantes à la loi, ils disent que « la grève continuera jusqu’à la satisfaction de nos revendications ». Il est à noter que la société Huawei Télécommunications Algérie Sarl est une société à 100% de droit algérien et qui détient 55% du marché algérien. De ce fait, les grévistes réclament que les décisions les concer-nant ne doivent pas être prises par la société mère (basée en Egypte et en Chine).

Une quarantaine de chercheurs et d’ingénieurs algériens de la célèbre tech-nopole de San Francisco, Silicon Valley, se rendront en février prochain à Alger pour la mise en place d’un projet d’accompagnement des start-up (entreprises innovantes) algériennes. Dans ce cadre, un forum devrait regrouper notamment les ministères respectivement de l’Industrie et de la Poste et des TIC, l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej), des banques et la délégation des technologues algériens de Silicon Valley, a indiqué à l’APS l’ambassadeur d’Algérie à Washington, Abdallah Baali. La diaspora algérienne qui prendra part à cette rencontre sera composée de spécialistes exerçant, pour la plupart, dans les grandes entre-prises technologiques américaines telles que Apple, Google, Cisco, Oracle, Intel, Hewlett-Packard, ainsi que d’Algériens qui sont patrons de leur propre société technologique tel Belgacem Haba, surnommé « l’homme aux 200 brevets d’invention » dans la microélectronique. Selon le président du Conseil d’affaires algéro-américain, Smail Chikhoune, durant les deux jours de ce forum, il s’agira d’élaborer une « feuille de route » à moyen et long termes avec un programme bien défini pour promouvoir en Algérie les jeunes entreprises, en activité ou à créer, spécialisées essentiellement dans les nouvelles technologies. En effet, explique-t-il, pour aider les jeunes Algériens détenteurs d’idées dans le domaine des technologies à créer leur start-up et doter celle-ci d’un potentiel de croissance, « il ne suffit pas de leur accorder une aide financière uniquement et de les lâcher dans la nature sans aucun accompagnement ni suivi ». Les conditions de réussite et d’expansion de ces entreprises de nouvelles technologies, poursuit-il, dépendent aussi, fondamentalement, d’une aide en matière d’expertise en management et d’un accompagnement professionnel multidimensionnel à travers, notamment, le « coaching », qui permet à la personne « coachée » d’approfondir ses connaissances et d’améliorer ses performances pour la croissance de son entreprise. Et c’est à ce niveau que l’expertise des spécia-listes algériens de la principale technopole américaine devra intervenir.

Pour la mise sur pied de ce projet, il sera proposé, entre autres, au cours du forum d’Alger, la création d’un fonds d’investissements dont le rôle consiste à financer à la fois les start-up et le coaching des experts. Les ressources financières de ce fonds pourraient provenir de financements de l’Etat, des banques ainsi que des entreprises de tout secteur, lesquelles pourraient prendre des participations dans le capital de la start-up laquelle, finalement, est une potentielle future PME en cours de gestation. Qui plus est, a observé M. Chikhoune, l’Algérie dispose de solides jeunes compé-tences en matière des nouvelles technologies, qui doivent être encouragées par une politique qui favorise les idées innovantes. A ce propos, il ne manque pas de relever que lors d’une visite effectuée en octobre dernier à Alger par une délégation du département d’Etat et de jeunes entrepreneurs américains sur le partenariat en matière d’incubation d’entreprises, il a été question de choisir, à l’issue de cette rencontre, une start-up algérienne sur les 15 participantes, pour suivre un stage au niveau d’un incubateur d’en-treprises et d’une université à Detroit (Michigan). Selon M. Chikhoune, sur les projets exposés par les 15 jeunes candidats algériens spécialisés dans les TIC, cinq (5) start-up ont présenté des projets innovants qui étaient d’une telle excellence, notamment dans le domaine du software, qu’il avait été extrêmement difficile de les départager et dont le candidat de Djelfa a été finalement retenu par la partie américaine. Outre l’élite algérienne de la Californie, qui concentre le plus gros des entreprises de technologies de pointe américaines, il est également prévu, dans les prochaines étapes, d’associer les technologues algériens des autres parties des Etats-Unis pour développer les entreprises des nouvelles technologies en Algérie. Pour le président de l’USABC (US-Algeria Business Council), il faudrait s’inspirer de la méthode adoptée depuis bien longtemps par l’Inde et la Chine dont les gouvernements demandent à leur élite scientifique vivant à l’étranger de parrainer les « jeunes pousses » technologiques locales et, aussi, de créer des entreprises dans leur pays d’origine. APS

L’appareil photo a été présenté à alger

le SamSung mv800 arrive Sur le marché algérienSamsung algérie a présenté un appareil photo numérique avec des caractéristiques innovantes. L’appareil photo Samsung multiView mV800 permet de capturer facilement des photos, même les prises les plus difficiles, sous différents angles. L’écran 3 pouces pivotant à 180° permet d’explorer un monde avec une vision artistique. ainsi, vous pouvez orienter l’écran pour l’ajuster à l’angle que vous souhaitez, en évitant les positions les plus difficiles. Prendre des photos sous des angles élevés et bas sera dorénavant une expérience agréable et vous n’aurez sûrement plus besoin de demander de l’aide. avec cette fonctionnalité, vous obtiendrez facilement des autoportraits dynamiques et éblouissants pour les mettre sur votre profil en ligne. en outre, grâce à son écran flexible vous pouvez également prendre des photos de groupe sans avoir à vous contorsionner pour inclure tout le monde dans la photo. Plus impressionnant encore, si vous hésitez sur le meilleur angle pour la photo, le mV800 peut le faire pour vous. cela signifie que vous pouvez prendre une photo et l’appareil photo va capturer deux photos à différents niveaux de zoom, et vous n’aurez qu’à choisir votre angle préféré. La technologie innovante de Samsung mV800 est renforcée par une multitude de fonctionnalités créatives et innovantes qui permettent d’explorer des possibilités artistiques illimitées. Grâce à la fonctionnalité Live Panorama, vous pouvez pratiquement capturer les angles les plus larges sur la même photo. Il vous suffit simplement de maintenir le déclencheur enfoncé et de balayer la scène avec l’appareil photo. Le mV800 comprend plusieurs caractéristiques qui font de vos photos plus qu’un instant de plaisir.en dehors de son écran impressionnant, le Samsung mV800 est conçu pour attirer l’attention, il offre un style raffiné et sophistiqué avec une finition métallique élégante et un écran tactile facile à utiliser. Grâce à son design élégant et moderne, l’appareil ne passe pas inaperçu. Le Samsung mV800 permet aussi de personnaliser votre écran d’accueil ainsi que vos arrières plans. Si vous disposez déjà d’un smartphone avec écran tactile, vous n’aurez aucune peine à maîtriser l’interface du mV800. La fonction Smart Touch 3.0 vous permet de faire glisser et défiler les options de menu de manière intuitive et sans effort. b. H.

Huawei Telecom

leS travailleurS algérienS en grève illimitée

afin de promouvoir les start-up

la diaspora algérienne de Silicon valley bientôt à alger

Publi

cité