itmag_238_min

16
HEBDOMADAIRE NATIONAL DES TIC ET DE L’ÉCONOMIE NUMÉRIQUE - ISSN: 1112-4121 - N° 238 - Du 23 au 29 novembre 2011 - Prix : 20 DA Samsung Algérie LE GALAXY S2 ET LE TAB10.1 DÉVOILÉS (Lire en page 5) Le ministre de la Poste et des TIC l’assure 3G : L’OPÉRATION RELANCÉE AVANT LA FIN DE L’ANNÉE Sécurité des systèmes d’information en Algérie Péril en la demeure ? Nourredine Melikechi, physicien atomique et chercheur à la NASA, se livre aux lecteurs d’IT Mag « Le talent scientifique est présent en Algérie, il faut surtout l’encourager à s’exprimer » Du nouveau dans le processus d’attribution de la licence d’exploi- tation de la téléphonie mobile de 3 e génération (la 3G) : l’opération sera relancée avant la fin de l’année. La déclaration émane du ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communica- tion, Moussa Benhamadi. Il l’a faite, la semaine dernière, à l’issue de la signature d’une convention de coopération avec le ministère des Travaux publics. Pour le ministre, le processus dont il est question n’a jamais été remis en cause. (Lire en page 5) (Lire en pages 7, 8 et 9) (Lire en page 6)

Upload: it-mag

Post on 10-Mar-2016

216 views

Category:

Documents


2 download

DESCRIPTION

« Le talent scientifique est présent en algérie, il faut surtout l’encourager à s’exprimer » (Lire en pages 7, 8 et 9)(Lireenpage6) Nourredine Melikechi, physicien atomique et chercheur à la NASA, se livre aux lecteurs d’IT Mag Samsung Algérie Sécurité des systèmes d’information en Algérie Hebdomadaire NaTioNaL deS TiC eT de L’ÉCoNomie NUmÉriQUe - iSSN: 1112-4121 - N° 238 - Du 23 au 29 novembre 2011 - Prix : 20 da (Lire en page 5)

TRANSCRIPT

Page 1: itmag_238_min

H e b d o m a d a i r e N aT i o N a L d e S T i C e T d e L’ É C o N o m i e N U m É r i Q U e - i S S N : 111 2 - 4 1 2 1 - N ° 2 3 8 - D u 2 3 a u 2 9 n o v e m b r e 2 0 11 - P r i x : 2 0 d a

Samsung Algérie

Le GaLaxy S2 et Le tab10.1

dévoiLéS(Lire en page 5)

Le ministre de la Poste et des TIC l’assure

3G : L’opération reLancée avant La fin de L’année

Sécurité des systèmes d’information en Algérie

péril en la demeure ?

Nourredine Melikechi, physicien atomique et chercheur à la NASA, se livre aux lecteurs d’IT Mag

« Le talent scientifique est présent en algérie, il faut surtout l’encourager à s’exprimer »

Du nouveau dans le processus d’attribution de la licence d’exploi-tation de la téléphonie mobile de 3e génération (la 3G) : l’opération sera relancée avant la fin de l’année. La déclaration émane du ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communica-tion, Moussa Benhamadi. Il l’a faite, la semaine dernière, à l’issue de la signature d’une convention de coopération avec le ministère des Travaux publics. Pour le ministre, le processus dont il est question n’a jamais été remis en cause.

(Lire en page 5)

(Lire en pages 7, 8 et 9)(Lire en page 6)

Page 2: itmag_238_min

it mag / N°238 - Du 23 au 29 novembre 2011

2

Journal spécialisé, édité par Omnium Presse Scientifique SARL

au capital de 2.100.000,00 DA

R.C. n° 21308B02-16/00 N° article : 16480102601 NIF : 000216219064442 Dépot légal : 2003-964

BP 849 - 16035 Hydra

Cyber Parc de Sidi Abdellah, Immeuble multi-locataires, CA-E1-15, Rahmania - Alger.Tél./fax : 021 66 29 92 / 021 65 03 28

Publicité : ANEP & OPS Impression : SIA Alger

www.itmag-dz.come-mail : [email protected]

iSSN

: 11

12-4

121

A chaque fois qu’une conférence, symposium ou une rencontre

sur l’entreprenariat est organisé, il y a plein de jeunes diplômés qui sont là, à regarder avec des yeux écarquiller et à réfléchir mais ils savent tous qu’on

ne donne pas de la valeur pour les idées en Algérie. Très peu de startup se sont créer ses deux dernières années alors que le marché est vierge, tellement vierge « qu’il y a tout à faire » a dit Karim Abdelmoula, un des marketeurs les plus en vue, dans son speech donnée à la grande école polytechnique d’Alger. Il voulait secouer et les faire réfléchir ces étudiants dans ce grand amphithéâtre sur leur non implication. « Vous êtes des polytechniciens, vous êtes l’élite » conclut-il. L’école polytechnique, cette fabrique d’élite s’est érodée avec le temps pour ne devenir qu’une banale école de formation d’ingénieur. Certes, polytech ne garantit pas à coup sûr un avenir de super chef mais elle en donne les outils, normalement mais ce qui est sûr, au XXIème siècle, c’est que l’enseignement et la recherche s’appuient sur une forte culture informatique avec des compétences éclatées et une certaine autonomie. La science incite à la modestie et au doute. Je peux comprendre qu’en Europe ou aux Etats-Unis, marchés très développés, et où les jeunes diplomés sont réticents à lancer de nouveaux projets en raison de la situation économique désastreuse, mais pas en Algérie où on sent un optimisme et une énergie incroyable chez les jeunes diplômés qui se heurtent frontalement au superbe mur de la bureaucratie même s’il y a une volonté de faire quelque chose, de changer les choses, de prendre en main son destin. Conséquence directe : soit ils abandonnent soit ils s’expatrient. Pour ceux qui choisissent l’entreprenariat, que de papiers demandés, par ci et par là que de taxes demandées par çi et pat là ! Créer une entreprise est devenu une gageur, un parcours du combattant et alors quand on a moins de 25 ans et fraichement sorti de l’université et si par malchance on vient d’une famille modeste alors là, il ne faut pas rêver Si l’on veut changer la donne, en tout cas dans un délai court, il faut donc opérer de manière pragmatique, par la mise en place de nouveaux critères et de nouvelles normes et surtout donner de l’espoir et la possibilité, à ces jeunes diplômés, de réaliser leur rêve.

Gérant-directeur de la publication

Abderrafiq KhenifsaRédacteur en chef

Samir Tazaïrt

L’EditoriaL

actunEt

400 miLLionS de dinarS pour raccorder LeS étabLiSSementS ScoLaireS

Lors de la séance de question orale, benbouzid, le ministre de l’education nationale, a affirmé que l’etat a consacré 400 millions Da pour que tous les établissements scolaires (école, Cem, lycées) soient raccordés à l’Internet à travers un ISP du ministère de l’education. en attendant que chaque enseignant ait son email, une opération dotation de laptop pour les enseignants du lycée est en cours, en collaboration avec le mPTIC.

Elite, dites-vous ?Par Abderrafiq KHENIFSA

RECRUTEMENTIT Mag, pionnier de l’information IT et de l’économie numérique, recrute deux journalistes (même débutants) pour des CDI ainsi que des collabo-rateurs et correspondants régionaux (toutes wilayas).

Exigences :n Etre un(e) très bon(ne) franco-phonen Etre un passionné(e) des ITn Etre très réactif(ve) et apte à gérer la pression

Merci de transmettre votre CV ainsi qu’une lettre de motivation

à [email protected].

Sortie d’interLaGoS et vaLenScia d’amdamD vient d’annoncer le lancement de ses processeurs opteron série 6200 et 4200, ancien nom de «Interlagos» et «valencia», après un retard de plus d’un trimestre. malgré ses problèmes, amD a dit qu’il est confiant que le nouveau processeur à plusieurs c�urs (de 4 à 16 c�urs ) va offrir des performances solides, évolutitif et efficace pour le marché entreprise. amD prévoit la mise à jour opteron 6276 auront des performances 84% plus élevé que son rival Intel Xeon Processeur modèle X5670, tandis que la nouvelle ligne de processeurs offriront le maximum pour la virtualisation avec un maximum de bande passante. C’est aussi une nouvelle architecture avec le multi-threading et multi-core pour le calcul intensif et de haute performance. De plus, amD affirme que le nouvel opteron aura jusqu’à quatre canaux de mémoire avec un maximum de 1600 mHz de mémoire. Ils seront également en charge jusqu’à 12 modules DImm par CPu pour un maximum de 384 mo de mémoire par processeur.

SFR teSte une caRte SIM en papIeRalors que la carte SIm soudée au mobile pourrait très vite devenir une réalité, SFr préfère pour le moment travailler sur l’empreinte écologique de ce composant et annonce aujourd’hui un pilote autour d’une SIm en papier. Cette carte présente donc une corps de carte, 100% naturel, constitué uniquement de composants végétaux : fibres naturelles de bois, recyclables, biodégradables et compostables. elle est fabriquée par le spécialiste oberthur. evidemment, cette SIm garantit les mêmes critères de qualité et de fonctionnalités que la carte SIm classique. « Cette innovation permet une réduction de près de 30% des émissions de gaz à effets de serre (générées tout au long de son cycle de vie) par rapport à une carte SIm en plastique de format classique », affirme SFr qui s’appuie sur une étude du CoDDe, expert en éco-conception du Groupe bureau veritas. Il s’agit pour le moment d’un pilote. ainsi, à partir d’aujourd’hui, 10 000 cartes SIm papier seront progressivement mises en circulation et adressées aux clients SFr (dans le cadre de renouvellement ou d’ouverture de ligne). avant une généralisation, souligne l’opérateur. In ZDNet

Flash ou pas Flash pour Android 4.0 ?La dernière version de la plate-forme mobile de Google, android 4.0 ou Ice Cream Sandwich, manque d’un lecteur Flash, et il n’y a actuellement aucune option permettant de le télécharger sur l’android market. Depuis adobe a récemment déclaré qu’il va arrêter le développement de Flash Player mobile, cela pourrait signifier qu’Ice Cream Sandwich n’aura jamais son lecteur Flash, mais selon Google, « c’est juste un petit retard ». «Flash n’a pas été libéré pour ICS pourtant adobe sera le support de Flash pour ICS », a déclaré Google dans un communiqué. Il n’y a aucune information sur la disponibilité de Flash mais il est probable qu’android 4.0 soit la dernière version de ce système d’exploitation avec Flash Player mobile.

Page 3: itmag_238_min

Du 23 au 29 novembre 2011 - N°238 / it mag

3

L’EssEntiEL

Organisé à Shenzhen, en Chine

L’informatique de demain en vedette au « china hi-tech fair » La génération digitale

s’accroche aux rêves L’aïd el adha a remis au goût du jour l’envoi des SmS et des mmS. Si le rendez-vous avec la 3G a été raté, l’algérien veut quand même s’accrocher aux rêves d’une société de l’information qui est une réalité sous d’autres cieux, y compris africains. Cette frénésie, relevée par les sociologues, démontre au moins que le citoyen est assoiffé de technologies et qu’il est prêt à franchir le pas pour peu qu’on lui réunisse les conditions. or, il a l’impression qu’il est traité en éternel mineur auquel il faut continuellement montrer la voie. Prenant son mal en patience, l’algérien a envoyé en masse des messages et des photos via le téléphone portable. ainsi, il passe, l’espace d’une fête religieuse, d’un consommateur de voix à un consommateur de messages. et puis, il se dit « quand même, je ne vais pas acheter un appareil à 10 000 Da minimum juste pour le coller à l’oreille ». Le même phénomène est perceptible vers la fin de l’année. on se souhaite bonne année avec des SmS très mignons, très originaux. en fait, les décideurs de ce pays oublient souvent qu’ils ont en face d’eux une « génération digitale ». Ce sont ces enfants qui ont toujours connu Internet et qui ont été nourris aux mamelles du numérique, du multimédia et de l’information instantanée. Conception différente des médias, des institutions, du partage de l’information : les conséquences sont multiples. La communication et l’échange d’opinions grâce aux réseaux sociaux semblent être une seconde nature pour les adolescents et jeunes adultes. Compression du temps, abolition des distances : leurs systèmes de valeurs sont basés sur la culture de l’immédiateté, de l’accessibilité et du partage de l’information. Ils sont nés dans un univers où les ordinateurs et les téléphones portables sont disponibles dès le plus jeune âge, où les iPods ont toujours existé, et où tous ceux qu’ils connaissent sont sur Facebook. Désormais, il semble qu’ils sont appelés à grandir avec des ordinateurs d’une façon radicalement différente. Suivant sa bonne étoile, nedjma a investi ce terrain depuis son lancement. elle ne jure que par le multimédia ! Son intuition, elle la puise de l’innovation constante. Cette semaine, elle a lancé en exclusivité un nouveau service, utile et pratique, de location de numéro : « nedjma thani ». Il permet aux clients nedjma de louer, pour une durée déterminée et à des tarifs abordables, un deuxième numéro, actif sur la puce, pour y réceptionner des appels. Le client peut ainsi obtenir un numéro provisoire pour des besoins précis en communication (exemple : insertion d’une annonce classée dans la presse) tout en préservant la confidentialité de son numéro principal et sans pour autant devoir acquérir une puce supplémentaire. en attendant la 3G, l’opérateur tente de rester dans la course. et puis, ce genre d’opération est bien pour soigner son image de marque et marquer « son territoire ». autre information qui a attiré notre attention : Halim benatallah, secrétaire d’etat en charge de la Communauté nationale à l’étranger, qui était en visite au Canada du 1er au 5 novembre, n’est pas venu à montréal pour parler du problème du rapatriement des dépouilles ou du chômage, qui reste très élevé au sein de la communauté. Il s’est réuni avec une quinzaine d’algériens vivant au Canada et exerçant dans le domaine des TIC et qui ont fait leurs preuves, soit en créant des entreprises ou en travaillant pour des grandes compagnies, ou au sein des administrations gouvernementales fédérales ou provinciales. Il a essayé de les convaincre pour s’impliquer dans les projets actuels. L’etat devais plutôt encourager les informaticiens restés au pays, marginalisés et qui ne perçoivent que des salaires misérables dans les entreprises publiques. Faudra-t-il aller jusqu’au bout du monde pour bénéficier d’une meilleure considération ? Il faudrait d’abord rendre l’algérie vivable aux algériens qui y habitent. Le piston et le mépris ont presque réduit ce métier à une activité accessoire.

Par Kamel Bouyoucef

n Synthèse de Billel HamaniCette année, avec le thème « La TI relie le monde », le pavillon des TI du CHTF met un plus grand accent sur la promotion de technologies Internet de nouvelle génération, y compris l’informatique en nuage, l’intégration des différents réseaux de communication et l’Internet des objets

Le 16 novembre a vu l’ouverture du salon China Hi-Tech Fair (CHTF) 2011 à Shenzhen. Le comité d’organisation du CHTF a préparé 4 expositions spécialisées, le pavillon des IT, le pavillon des énergies nouvelles, le pavillon

électronique et le pavillon FPD. Organisé avec succès pendant 12 années consécutives, le pavillon de TI du CHTF est un évènement portant la certification UFI. Il s’agit d’un des plus grands salons d’import-export des IT en Chine, et il sert de référence dans l’industrie, qui le considère généra-lement comme un évènement professionnel prééminent. Cette année, avec le thème « La TI relie le monde », le pavillon des TI du CHTF met un plus grand accent sur la promotion de technologies Internet de nouvelle génération, y compris l’informatique en nuage, l’intégration des diffé-rents réseaux de communication et l’Internet des objets. Le pavillon des TI se trouve dans le Hall 1 avec une superficie de 30 000 mètres carrés. Plus de 500 sociétés internationales des Etats-Unis, du Japon, de Singapour, de l’Indonésie, de Hong Kong, Macao et Taïwan, et aussi de la Chine conti-nentale, mettront en vitrine les produits et les technologies

les plus innovateurs dans le pavillon des TI du CHTF. Des multinationales telles que Dell, Brothers, FoxConn, Lenovo, Pacific, Baidu, Jetway et ATEN y participent. 3 autres groupes y sont aussi des exposants, à savoir la TEEMA (l’Association taïwanaise des fabricants en électrique et en électronique), l’IVDR (Information Versatile Disk for Removable usage) du Japon, et un groupe coréen d’expo-sants en TI. Avec la popularité rapide au niveau mondial de l’iPhone et de l’iPad, presque tous les fabricants de consom-mables TI dominants sortiront des tablettes électroniques et des téléphones intelligents au pavillon des TI du CHTF cette année, y compris Lenovo avec leurs téléphones LePhone et leur tablette, et le Latitude XT3 de Dell, un genre de tablette informatique réversible. En outre, il y aura aussi de nouveaux produits, comme du logiciel et du matériel de Hanvon Technology visant des marchés segmentés et centrés sur la technologie d’identifi-cation, et de nouveaux projecteurs portatifs à éclairage DEL de Shenzhen ACTO. Le pavillon des TI du CHTF attire aussi de nombreux fournisseurs de puces et de dispo-sitifs de mémoire pour exposer la nouvelle génération de technologie de stockage. Le Consortium iVDR japonais, qui comprend 8 sociétés dont Canon Corporation, Fujitsu Corporation, Hitachi Co., Ltd., Phoenix Technologies Ltd., Pioneer Corporation, SANYO Electric CO., LTD., Sharp Corporation et JVC, apportera une gamme de produits, des appareils audiovisuels aux PC, à ce CHTF, et neuf entre-prises japonaises exhiberont leurs tout derniers produits de mémoire mobile.

4Système de Sécurité 4vidéo Surveillance 4Standard Téléphonique 4vidéo phone et interphone

84, Boulevard des Martyrs, El-Mouradia Alger - AlgerieTél./Fax : 021 27 38 99 Mob. : 0661 49 58 16

Solutions Particuliers Solutions Entreprises

Distributeur certi�é Kaspersky

Adresse : 1er groupe Bt B, place 1er Mai. Alger (au dessus de la poste du 1er Mai)Tél. : +213 21 65 65 44 Fax : +213 21 66 23 83

E-mail : [email protected] Web : www. services-soft.com

Distributeur O�ciel

Dzair Web HostingHébergement de sites web à partir de 1.450 DA TTC, réservation et enregisrement de nom de domaine.

w w w . d z a i r w e b h o s t i n g . c o m c o n t a c t @ d z a i r w e b h o s t i n g . c o m

8, rue Said Guendouz - Alger Tél./Fax : 021 67 71 68 Mobile : 0550 700 379

MIG COMPUTER

57, Rue des frères AbdesslamiKouba, Alger, Algerie

Tel : 021 29 78 81/Tel.Fax :021 68 82 70Mob : 0556 020 244 /0661 566 369Email : [email protected]

Site internet : www.mig-computer.com

eSpagne : un SupeRcaLcuLateuR à baSe d’aRMn Par Sid Ali DehimiCrise ou pas crise, le barcelona Supercomputing Center (bSC) vient d’annoncer qu’il allait développer un supercalculateur hybride basé sur nvidia Corp arm Tegra CPu et la firme CuDa qui supporte le GPu Tesla, avec l’espoir d’atteindre la performance exascale. avec ce développement, l’arm entre de plain-pied dans le HPC - High Performance Computer- ou ordinateurs dont le champ d’application est le High perfor-mance computing, soit « calcul à haute performance ». Le bSC estime que son prototype sera la première à base d’arm dans le monde des supercalculateur CPu / GPu. De plus, selon les

informations de ce projet, il y aura une amélioration de 2 à 5 fois dans l’efficacité énergétique par rapport aux systèmes les plus efficaces d’aujourd’hui. avec ce prototype, l’anglais arm devient de facto un challenger de l’américain Intel. bSC est un centre de calcul haute performance de recherche associé à l’universitat Politecnica de Catalunya / barcelona Tech. De plus, le bSC abrite l’un des supercalculateurs les plus puissants d’europe, le marenostrum. enfin, le bSC a également déployé récemment en espagne le plus rapide cluster de calcul avec 256 GPu nvIDIa Tesla m2090 et quad-core, et souligne qu’il a atteint une performance de pointe de 186 téraflops.

Page 4: itmag_238_min

it mag / N°238 - Du 23 au 29 novembre 2011

4

L’EssEntiEL

TéléphonE FixE : 0983 000 176

FAx : 021 63 47 63

MoBilE : 0777 88 63 48

Adresse : 9 Rue hamani (ex charasse) - Alger.E-mail : [email protected]

Ecole MILIFORM (ex hAMAni)

Vente Téléphones neufs et d’occasion Vente accessoires originaux Vente matériel de décodage et de flashage Flashage, Décodage, Réparation Formation

Bazar Orange, Belfort, Alger

Tél : 0550 60 72 96

[email protected]

n Par Abderrafiq KhenifsaL’Ecole polytechnique d’Alger a eu sa journée entreprenariat avec la participation de l’ASI et de Casbah Angel. Ces initiatives ne suffisent pas, loin s’en faut, plus encore sont nécessaires

C’est dans un amphithéâtre de l’Ecole que s’est tenue une journée de vulgarisation de la notion d’en-treprenariat. L’entrepreneuriat (ou, selon une orthographe un

peu moins courante, entreprenariat) est notam-ment l’action de créer de la richesse et/ou de l’emploi par la création ou la reprise d’une entre-prise. L’entrepreneuriat est une activité difficile et bon nombre de projets de création d’entre-prises n’aboutissent pas. Et c’est le message qu’a voulu donné M. Ali Azzouz, l’un des fondateurs de Casbah Angel en disant : « Si 2 sur 10 réussis-sent à créer une entreprise fiable, alors nous avons réussi. » D’un autre côté, M. Brahim Embouaza, juriste de formation et cofondateur de l’Algerian Startup initiative (ASI), aussi entre-preneur dans l’âme, parle de « vouloir créer », qui est un élément critique pour l’entrepreneur.Ce que tous les analystes et experts reconnais-sent, c’est le fait que les petites et moyennes entreprises peuvent être des moteurs de la créa-tion d’emploi, des pépinières d’innovation et d’esprit d’entreprise. Mais dans beaucoup de pays, elles occupent une place marginale dans l’écosystème économique intérieur. Elles n’ont pas accès au financement et aux capitaux à long terme, base sur laquelle les entreprises se déve-loppent. Toutefois, d’autres types de finance-ments ont vu le jour comme les Business Angel ou les Ventures Capitals.M. Yacine Rahmoune, entrepreneur venant de la Silicon Valley et cofondateur de l’ASI et de Casbah Angel, il souligne le rôle important de « la confiance » que dégage un entrepreneur. « Si vous voulez qu’un investisseur mette des sous dans votre projet, il faut d’abord qu’il puisse vous faire confiance. » Tout cela est important mais comme le dit si bien Zak, « s’il n’y a pas une bonne idée derrière, personne ne marchera avec vous ».Les questionnements commencent à bruisser dans la salle et une étudiante pose la question : « Faut-il créer son entreprise à la fin du cursus ou faut-il d’abord travailler avant de créer son entreprise ?» La question a permis d’ouvrir le débat au sein des personnes qui animaient cette session. Tous diront qu’il faut créer une entre-prise quand on a une bonne idée qui s’adapte au marché et presque tous diront qu’ils ont travaillé dans des entreprises « pour apprendre » avant de créer la leur. La session « financement » a permis à Yazid Taalba, de Maghreb Invest, de parler des institu-tions de financements présentes en Algérie et à essayer de répondre à ces deux questions. Comment peut-on libérer le potentiel du secteur privé et les forces de l’entreprenariat ? Comment le secteur privé existant peut-il contribuer à

relever ce défi ? Il s’est également attaché à présenter une large gamme d’exemples de bonnes pratiques qui indiquent comment les capacités du secteur privé peuvent être mises à contribution de manière optimale pour servir la cause du développement et de l’entreprenariat en Algérie. Et l’échec ? Pour Ali Azzouz, « un échec est aussi une bonne chose. Cela permet d’apprendre et de ne pas faire un échec la prochaine fois ». Le flot de questions ne s’arrête pas et des conciliabules commencent à se mettre

en place. Pour Yacine Rahmoune, « nous présen-tons ici nos idées et nos conclusions à titre d’orientations, aux fins d’induire des réactions et de lancer un dialogue constructif. Nous visons à faire fonction de catalyseurs ». Apres avoir brossé un tableau de l’école polytechnique, « l’entrepreneuriat est une activité qui crée de nombreux emplois », conclut le directeur de l’école dans son allocution de clôture en ajoutant que « très prochainement, l’école polytechnique aura son incubateur ».

Apple ne confirme pas encore l’information

Nouveau design pour l’iPhone 5, l’iPad3 et la prochaine gamme de MacBook ProAprès Digitimes, c’est aujourd’hui au tour d’iLounge de revenir sur l’iPad3 ainsi que sur l’iPhone 5 qui, selon le site américain, seraient respectivement attendus pour les mois de mars et juin 2012. Mais le plus intéressant n’est bien sûr pas les dates de sorties qui restent assez prévisibles mais plutôt les quelques détails données concernant les caractéristiques techniques des appareils. Notamment ce qui concerne l’iPhone 5 qui, selon iLounge et conformément aux dernières rumeurs en date, sera plus fin que son prédécesseur, plus long de 8 millimètres en raison de son écran de 4 pouces et habillé d’une élégante coque en aluminium. L’iPad 3 serait, quant à lui, plus épais de 0,7 millimètres en raison de la présence d’un écran Retina haute résolution, légèrement plus épais que celui embarqué par le modèle actuel. Quant à sa présentation, celle-ci pourrait avoir lieu dès le mois de janvier. Enfin, la gamme 2012 de MacBook Pro devrait également arborer un nouveau design.

Selon le journal The Telegraph, plusieurs voyageurs ont constaté que leurs liseuses de livres électroniques Kindle a été endommagée suite aux contrôles scan-ners dans les aéroports. Michael Hart, le voyageur malchanceux a confié au quoti-dien : «Mon Kindle a cessé de fonc-tionner après être passé aux rayons X à l’aéroport de Madrid [ ] Je lisais un ebook sur le chemin de l’aéroport donc j’ai su qu’il ne pouvait y avoir une autre explica-tion à ce qu’il s’est passé. » Le professeur

Daping Chu, spécialiste de l’encre élec-tronique à l’université de Cambridge, explique : « Les radiations utilisées par un scanner d’aéroport ne seraient pas assez importantes pour endommager un affi-chage à encre électronique.» Selon lui, le problème pourrait venir de l’électricité statique accumulée dans les scanners à rayons X et plus particulièrement du frottement des courroies en caoutchouc. Pour afficher les textes des livres électro-niques, les liseuses utilisent des petites

capsules de particules magnétiques noires et blanches, selon le professeur londo-nien. « Une charge électrique statique contenue par un scanner d’aéroport pourrait atteindre 100 volts ou plus. Cela pourrait définitivement coller les particules à l’écran », ce qui expliquerait le problème. Amazon de son côté a décliné toute responsabilité mais au nom du service client a procédé au remplacement des e-readers endommagés.

eReaders

Les scanners des aéroports nuisent-ils au Kindle ?

Journée sur l’entreprenariat à l’école polytechnique

enraciner L’eSprit d’entreprendre chez LeS étudiantS

Page 5: itmag_238_min

Du 23 au 29 novembre 2011 - N°238 / it mag

5

L’EssEntiEL

n Par Zaki MeddourAu-delà de ses caractéristiques techniques et de ses capacités multimédia qui en font quasiment un ordinateur de poche, le Samsung Galaxy S2 sera surtout un levier de croissance pour le marché algérien et un atout de consolidation de la position de Samsung dans le pays

Il s’en est passé bien des choses depuis février 2011, date de sortie du smartphone qui aura propulsé, jusqu’à il y a à peine une semaine, Samsung au rang

de premier fabricant et vendeur mondial de téléphones intelligents, reléguant Apple et sa panoplie d’iPhone à la deuxième place du podium. Et tout le mérite en revient au Galaxy 2, un bijou technologique. Il a été présenté par Samsung Algérie le 17 novembre dernier, comprendre qu’il a intégré le marché formel depuis cette date car le circuit informel, lui, l’avait déjà introduit dans le marché national. Au-delà de ses carac-téristiques techniques et de ses capacités multimédia qui en font quasiment un ordinateur de poche, le Samsung Galaxy S2 sera surtout un levier de croissance pour le marché algérien et un atout de consolidation de la position de Samsung dans le pays. Nonobstant un prix qui place l’appareil dans la catégorie haut de gamme -il sera vendu à un peu plus de 65 000 DA-, Samsung n’en reste pas moins convaincu qu’il occupera des positionnements forts auprès des consommateurs ; particulièrement les plus technophiles. Dans une précédente déclaration, Raouf Askouri, Product

Manager chez Samsung Algérie, avait affirmé que le fabricant coréen a réalisé « 15% de ventes de smartphones en Algérie du total de son volume d’affaires global ». Néanmoins, à la question de savoir si dans le « business model » de la filiale algérienne, il était prévu de vendre le Galaxy à travers un conventionne-ment avec les opérateurs mobiles, qui serviront de relais de vente sous réserve de s’y abonner, la réponse de notre inter-locuteur étais sans ambages : « Non, car au vu de la nature de marché, dominé par le prépayé, il sera très difficile de recourir à cette méthode ». Et de pour-suivre : « Les opérateurs doivent être dans une situation de profitabilité maxi-male pour que ce soit possible. » Ce qui ne sera pas le cas à moyen terme au vu des investissements nécessaires que les opérateurs mobiles devront consentir

pour mettre à niveau leurs réseaux respectifs pour se préparer à la 3G. En plus du Galaxy S2 ; Samsung Algérie avait également mis à profit cette journée pour lancer officiellement la tablette numérique 10.1 pour laquelle le premier débouché semble tout indiqué : le marché des entreprises. Là aussi, le prix de la tablette est élevé, se situant dans la fourchette des 70 000 DA. Malgré un prix qui pourrait en rebuter plus d’un, Samsung croit dans le potentiel de vente. Tout ce que nous pouvons regretter en revanche, c’est l’inexistence d’un calen-drier de mise à jour du micrologiciel, tous deux étant à base de Honeycomb pour la tablette et Gingerbread pour le Galaxy S 2, alors qu’à un niveau mondial, des mises à jour vers la dernière version d’Android, Ice Cream Sandwiche, sont soit prévues, soit confirmées.

Textos, messagerie, tablette numérique

Muscles et tendons trinquentn Par Agence France presseLes Britanniques ont déjà trouvé un nom pour cette nouvelle épidémie : « text neck », ou douleur du cou liée aux textos, et « text thumb injury », pour le pouce. L’utilisation intensive des portables et tablettes numériques cause des douleurs qui peuvent devenir invalidantes. « J’ai eu une patiente qui souffrait d’une inflammation des tendons du pouce, du fait de l’usage des touches du téléphone, au point de ne plus pouvoir utiliser sa main pendant des semaines », témoigne Tim Hutchful, de l’Asso-ciation britannique des chiropracteurs, commandi-taire d’un sondage sur le sujet. L’usage des téléphones « intelligents », permettant de texter, surfer sur le Net, twitter, etc., est en plein essor : 44% des Britanniques utilisent leur téléphone pour d’autres usages que la parole pendant une demi-heure à deux heures par jour, selon un sondage YouGov (2 034 adultes Britanniques interrogés du 19 au 21 septembre). Or, « notre corps n’est pas fait pour fonctionner comme cela », constate Sammy Margo, membre de la Fédération britannique des kinésithérapeutes. Elle incrimine notamment « des touches trop petites, qui contraignent nos doigts à des efforts trop soutenus ». « Un de mes patients a dû arrêter du fait des douleurs, et s’est équipé d’un logiciel de reconnaissance vocale », témoigne-t-elle. Outre le problème des touches, l’écran est à l’ori-gine de mauvaises postures. « Le poids moyen de la tête est de 4,5 à 5,5 kg », remarque Tim Hutchful. Dans la posture idéale, où on peut tracer une ligne droite entre l’oreille, l’épaule, la hanche, le genou et la cheville, ce poids est réparti sur l’ensemble du corps. Mais lorsque nous regardons un écran, notre tête se désaxe vers l’avant et « nous ressentons son poids jusqu’à quatre fois plus », souligne M. Hutchful. Or, l’usage des tablettes numériques et des liseuses se répand comme une traînée de poudre. Et 18% des utilisateurs déclarent y passer 2 à 4 heures par jour. Leur usage s’ajoute à celui de l’ordinateur, désormais l’outil de travail le plus répandu. Emmanuelle Rivoal, ostéopathe à Paris, voit elle aussi de plus en plus de patients paralysés de douleurs « parce qu’ils passent plus de 5 heures par jour devant un écran ». « Pour moi, l’inconvénient majeur c’est la convergence visuelle », dit-elle : « le téléphone, la tablette, l’ordinateur impliquent la mobilisation des muscles de la vision ». « Le problème c’est qu’un muscle mobilisé en perma-nence appelle les autres muscles pour l’aider : muscles de la mâchoire, du cou, des épaules etc. » De muscle en muscle, le patient peut se retrouver avec des fourmillements dans les doigts, une tendi-nite, des douleurs de la nuque, du dos etc. Ces « troubles musculo-squelettiques » (TMS) sont devenus une épidémie: en France, c’est la première cause de maladie professionnelle, avec 9,7 millions de journées de travail perdues en 2010. Au Royaume-Uni, un travailleur sur 50 souffre de ces troubles. Tim Hutchful, sans « diaboliser les smart-phones », recommande d’en limiter l’usage à moins de 40 minutes, de faire des pauses, d’aligner la tête sur les épaules. Emmanuelle Rivoal conseille de porter le regard au loin à intervalles réguliers, de bailler, ce qui relâche les muscles, de s’étirer comme un chat. « De cette manière, on fait un ‘‘reset’’ des cellules, qui retrouvent leur vigilance », explique-t-elle. « Sinon les capteurs de vigilance s’endorment et les muscles commencent à se crisper. » Sammy Margo s’inquiète particulièrement pour les enfants et adolescents, grands utilisateurs de messageries. « Je connais des familles où on communique par texto d’une pièce à l’autre », déplore-t-elle : « Parlons-nous ! ».

n Par Youcef R.Du nouveau dans le processus d’attribution de la licence d’exploitation de la téléphonie mobile de 3e génération (la 3G) : l’opération sera relancée avant la fin de l’année. La décla-ration émane du ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi. Il l’a faite, la semaine dernière, à l’issue de la signature d’une convention de coopération avec le ministère des Travaux publics. Pour le ministre, le processus dont il est question n’a jamais été remis en cause. Sauf qu’il a été reporté, une mesure qui a suscité beaucoup d’interrogations dans les milieux des initiés. En octobre dernier, Moussa Benhamadi avait en effet décidé de reporter les échéances des différentes étapes du processus d’octroi de la licence 3G suite au souhait des opéra-teurs de disposer davantage de temps pour mieux préparer leurs dossiers. Explication : à l’issue de la première étape rela-tive au retrait de l’appel à la concurrence pour l’octroi de la licence 3G, les opérateurs ayant procédé au retrait de cet appel ont émis le souhait de disposer davantage de temps pour leur permettre de mieux préparer leurs dossiers de candidature, selon les termes d’un communiqué rendu public par le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication. Aujourd’hui, les choses semblent évoluer dans le bon sens, et le ministre se montre optimiste. Il affirme que l’évaluation de l’état de préparation des trois opérateurs de téléphonie mobile (Mobilis, Nedjma et Djezzy), attribu-taires potentiels de cette licence, a été initiée. Non sans diffi-cultés, selon Moussa Benhamadi qui n’en dira pas davantage sur les contraintes rencontrées. Fait-il allusion au dossier Djezzy ? Peu probable. A priori, le processus d’attribution de

la licence 3G est ouvert aux trois opérateurs, Djezzy compris. Seulement, Djezzy demeure frappé d’une décision d’interdic-tion de domiciliation par la Banque d’Algérie ; du coup, il lui est difficile d’importer des équipements. Moussa Benhmadi estime, lui, que Djezzy a la possibilité d’acheter des équipe-ments auprès d’équipementiers qui sont installés au niveau national. De même ; il lui est possible d’acheter des équipe-ments -y compris des équipements dits sensibles- par le biais d’intermédiaires algériens. A première vue, les choses se présentent bien pour Djezzy, pour se faire une place dans le juteux marché de la 3G, d’autant plus que cette filiale vient de recouvrer ses redevances fiscales, dans le cadre du redresse-ment fiscal dont elle a fait l’objet, selon une déclaration toute récente du directeur général des impôts. Il y a un peu plus d’un an, des discussions ont été engagées avec les opérateurs potentiellement éligibles à la licence 3G. Le processus a été déclenché après que les pouvoirs publics eurent collecté l’avis des opérateurs, mais aussi des équipementiers. Et c’est à la lumière de ces discussions que la date du 31 mars 2012 a été arrêtée pour le lancement effectif de la 3G. Et la question du réseau, de la couverture ? La couverture se fera de manière progressive, à l’identique de la 2G. Ainsi, le monde de la 3G est en train de se dessiner. Les Algériens vont certainement l’apprécier. Les premières applications grand public de la 3G sont l’accès à Internet, le visionnage de vidéos voire d’émissions de télévision et la visiophonie. Reste cependant une variable de taille, le prix. Laissons faire le marché, c’est-à-dire que la concurrence va pousser les opérateurs à pratiquer des prix raisonnables. Attendons pour voir.

Samsung Algérie

Le GaLaxy S2 et Le tab10.1 dévoiLéS

Le ministre de la Poste et des TIC l’assure

3G : l’opération sera relancée avant la fin de l’année

Page 6: itmag_238_min

it mag / N°238 - Du 23 au 29 novembre 2011

6

L’EssEntiEL

Par Samir TazaïrtAucune réflexion ni débat sur la fiabilité des systèmes d’information nationaux n’ont été engagés à un niveau élevé afin de mesurer nos capacités à réagir vite et efficacement en cas de menace réelle et plus grave

De façons sporadiques, ponctuées par des relents puisés dans des symboles divers, les attaques infor-matiques se multiplient,

relançant chaque fois la question lancinante de la fiabilité des systèmes d’information. Deux semaines auparavant, c’était l’Algérie et le Maroc qui se sont donné le change sur le Net. Les sites Web d’institutions algériennes avaient été mis hors service, les rendant inac-cessibles. Certes, ce fait divers « cyberné-tique » n’a pas constitué pour autant une catastrophe ; pas de vol de données sensibles ni aucun dommage sur l’intégrité de docu-ments ou de gros systèmes vitaux. Pour le moment ! Depuis lors, aucune réflexion ni débat sur la fiabilité des systèmes d’informa-tion nationaux n’ont été engagés à un niveau élevé afin de mesurer nos capacités à réagir vite, bien et efficacement en cas de menace réelle et plus grave. Qu’y a-t-il donc lieu de retenir ? De un, que le conformisme dans le choix de solutions logicielles de sécurité ne s’avère pas être ce qu’il y a de plus judicieux à faire dans la mesure où la même vulnérabi-lité risque d’être propagée dans un environ-nement informatique construit à partir de systèmes semblables. De deux; jusqu’à présent, il n’existe en Algérie aucune institu-tion, aucun organisme, public ou privé, qui puisse jouer le rôle de « pompier du Net » ; capable de prévenir, de diagnostiquer et d’éprouver la fiabilité de nos systèmes d’in-formation et d’en rendre compte à travers bulletins et alertes à qui de droit. A peine un

DZ-CERT (www.wikayanet.dz) dont on a à peine entendu parler et un observatoire des TIC qui est loin d’avoir les attributions d’un réel organisme dont la vocation première est la sécurité de l’espace numérique national. Bref, aucune organisation officielle chargée de prévenir les risques d’intrusion ou de traiter, selon une politique bien définie et approuvée au plus haut niveau, les incidents quand ils ont lieu. Pur hasard, la probléma-tique de la vulnérabilité de l’Algérie face à tout risque lié, de près ou de loin, au Net avait déjà été abordée et résumée dans un entretien (IT Mag numéro 227) avec un spécialiste de la question, en la personne d’Ahmed Zerrouki, expert consultant chez Devoteam, qui l’avait considérée comme « totale ». « Absolument, nous sommes vulnérables. Totalement vulnérables. Ne serait-ce que dans le domaine financier », répondait-il à ce moment. Cela s’est d’autant plus vérifié depuis les dernières attaques de sites Internet. « Il n’existe pas de risque zéro, et toutes les défenses mises en place sont là pour réduire le risque. » A défaut d’éliminer le danger; ce qui s’apparente à une utopie, il faut le réduire. Toutefois, poursuit-il, « malgré les politiques de sécurité qui puissent être mises en place, cela n’empêche pas la défini-tion d’une politique de tests récurrents. Pour l’Algérie, aucune politique dans ce domaine n’a été mise en place ». A vrai dire, le premier rempart contre les risques se construit bien plus à travers une politique et une organisa-tion fiables de l’élément humain plutôt que sur le choix trop facile d’une solution de sécurité clés-en-main au cachet dispendieux, qui de toutes les façons, ne tiendra jamais longtemps face à l’évolution et à la sophisti-cation des attaques. Abondant dans le sens d’Ahmed Zerrouki, M. Loup Gronier, direc-teur des offres et de l’innovation de la divi-sion Solutions de Devoteam, met le doigt sur ce qu’il appelle « une virulence des attaques

qui ne devraient pas décroître ». Pour lui, « il est toujours plus difficile de réaliser une défense efficace qu’une attaque efficace. La grosse évolution en 2011 est l’augmentation des attaquants potentiels. Les moyens d’atta-ques sont, eux, toujours aussi présents et aussi facilement utilisables. Dès qu’une faille de sécurité est identifiée, un ‘‘ exploit ’’ permettant de l’utiliser est mis à disposition de la communauté. Assez rapidement, il est ensuite intégré dans des frameworks d’at-taque comme Metasploit. Un ver ou des virus l’exploitant sont souvent détectés. Aucune organisation n’est capable de corriger efficacement les failles aussi vite que les outils d’attaque sont développés. Ceci étant, la plupart des attaques réalisées dernièrement par des activistes auraient pu être évitées ». Qu’est-ce qu’une « bonne sécurité » en fin de compte ? « Ce qui caractérisera une organisa-tion bien sécurisée, c’est sa capacité à adapter son niveau de sécurité à ses enjeux et à l’évo-lution des attaques. Une organisation qui ne contrôlerait pas ses serveurs Web pour s’as-surer que ses développeurs, qu’ils soient internes ou externes, n’ont pas omis des mesures de sécurité serait, en cette période, mal sécurisée. Ceci étant dit, une bonne sécu-rité des systèmes d’information doit couvrir un ensemble de thématiques et pas seule-ment la sécurité des développements : la sécurité physique aux sites, la gestion des accès et des habilitations logiques, la sécurisa-tion des configurations des différents équipe-ments, le cloisonnement des réseaux, la protection antivirale, l’intégration de la sécu-rité dans les applications, les sauvegardes, la continuité d’activité [ ] autant de thématiques qui doivent être adressées », répond M. Loup Gronier. Cependant, les éléments précédem-ment cités existent à un niveau interne et sont le fruit d’une politique de sécurité IT décidée par le DSI dans le cadre de ses attri-butions. Et c’est le cas dans toute institution

ou organisation néanmoins dans ses propres limites d’intervention. Ce qui fait défaut, en revanche, c’est « cette même politique » mais à une échelle nationale. Quid de l’évolution de la sécurité informatique ? « La sécurité des systèmes d’information devra s’adapter à de nombreuses évolutions en cours de déploie-ment et à venir; qu’elles soient technologi-ques [cloud computing, mobilité, etc.], comportementales [télétravail, collaboration, etc.] ou stratégiques [fusion/acquisition, externalisation, etc.]. La gestion de la sécurité va de plus en plus se professionnaliser. Elle se doit d’évoluer des contrôles périodiques, partiels et réactifs à la mise en place d’une surveillance permanente capable de détecter et de réagir aux aléas et aux attaques. Elle devra également respecter de plus en plus de réglementations et de lois ». Et des attaques ? « Les attaques, elles, devraient évoluer selon plusieurs axes : une rapidité accrue pour prendre de vitesse les déploiements des mesures de protection ; une utilisation des failles de masse ; une recherche de voies d’accès atypiques ou mal protégées [sites de pré-production ou de test, société sous-trai-tante mal protégée ] ; l’utilisation de moyens détournés pour pénétrer au-delà des barrières [cas de clés USB d’attaque laissées dans le parking ] ; la mise en place de machines de rebond laissées inactives jusqu’à l’attaque réelle -l’équivalent des espions dormants ; avec quelques grandes tendances : beaucoup d’outillage ; une période toujours plus courte entre l’identification d’une faille et la publica-tion des moyens de s’en servir ; une profes-sionnalisation et une augmentation des attaques mafieuses d’un côté et un ‘’hacti-visme’’ de l’autre », prévient-il. Dire qu’il ne s’agit là que d’une partie de la sécurité, dans son aspect le plus lié aux organisations, aux entreprises et aux institutions. Pourtant, chaque jour, quand nous allumons notre ordinateur, le danger guette.

Adresse : 02, rue Saint-charles, les Sources, bir-mourad raïs - algerTél.: 021 44 68 99 Fax : 021 44 84 06 SAV : 021 56 35 48

e-mail : [email protected]

l Matériel Informatique l Bureautique l Développement

PrIX : 45 900DA

PROMO LAPTOP HP 620

« ECOIN » Ecole de formation professionnelle agréée par l’état vous propose des formations en : Infographie, Conception site web statique et Dynamique ,3DSMAX, Autocad, Archicad ,spss, Map Info/Arc Gis.

www.ecoin-dz.com

021.71.86.56/021.74.44.06/0662.02.24.18

Conception de sites webDéveloppement d'applications web

Progiciels de gestionLogiciels de gestion spéci�ques

Distributeur certi�é Kaspersky

Adresse : 1er groupe Bt B, place 1er Mai. Alger (au dessus de la poste du 1er Mai)Tél. : +213 21 65 65 44 Fax : +213 21 66 23 83

E-mail : [email protected] Web : www. services-soft.comDistributeur O�ciel

57, Ave des frères Abdeslami, Kouba, AlgerWeb : www.kouba-computer.comEmail : [email protected] : [email protected]

Tél. : 021 28 30 60 021 46 24 11Fax : 021 29 87 29mob. : 0555 619 619 0555 619 620 0555 619 621 0555 619 622 0555 619 623

L a s o l u t i o n à v o s p r o b l è m e s

Nil computer Le spécialiste de la micro informatique

Affaire de la semaine ACER ASPIRE 5336

- CPU Core 2 Duo 2.00 GHz. - RAM DDR3 2 Go.- Disque Dure 250 Go. - Graveur DVD - Ecran 15.6” HD LED.- Carte Graphique 4500 MHD (700mo) - Wifi - Webcam - Bluetooth

63 Rue Hassiba Ben bouali –Alger 19 Rue Mostapha Ben Boulaid

Tél Fax 021 23 81 50 – 0555 02 24 22 05 55 02 24 23

Email : [email protected] http://www.nilcomputer.net

Technicien des postes GSM

Enseignants

Technicien expert

Centre formation technique professionnel

Technicienélectronicien

Centre formation technique

Technicien des postes GSM

Enseignants

Technicien expert

Centre formation technique professionnel

Technicienélectronicien

Centre formation technique

61,

rue

has

siba

ben

Bou

ali -

Alg

er.

(1er é

tage

)

Tél.:

021

23

66 5

4

Sécurité des systèmes d’information en Algérie

périL en La demeure ?

Page 7: itmag_238_min

Du 23 au 29 novembre 2011 - N°238 / it mag

7

EntrEtiEn

Nourredine Melikechi, physicien atomique et chercheur à la NASA, se livre aux lecteurs d’IT Mag

« Le taLent Scientifique eSt préSent en aLGérie, iL faut Surtout L’encouraGer à S’exprimer »

Le récité, lent, pesé, recherché en français, se heurte parfois à des éloignements compensés par un parler anglais parfait mais serein,

calme et rempli de sagesse que seuls les scientifiques aguerris en maîtrise maniement. D’un verbe

bienveillant, qui fait exprimer la rigueur dans l’accomplissement de sa mission, le scientifique algérien qui a su s’imposer, et avec brio, au sein de la prestigieuse agence spatiale NASA et faire ainsi partie de la mission scientifique « ChemCam on Mars », dont la sonde spatiale doit être lancée le 25 novembre

2011. Nourredine Melikechi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a bien voulu répondre à nos questions et ainsi remémorer son enfance, sa ville natale, sa scolarité en Algérie et son exceptionnel parcours scientifique au pays de l’Oncle Sam.

(Lire entretien en pages 12 et 13)

Page 8: itmag_238_min

it mag / N°238 - Du 23 au 29 novembre 2011

8

EntrEtiEn

Interview exclusive réalisée par Khalil HEDNAIT MAG : Tout d’abord, qui est Nouredine Melikechi en quel-ques lignes ?Nouredine Melikechi : Je suis né et j’ai grandi dans la petite ville de Thénia, dans la wilaya de Boumerdès. Comme bon nombre de jeunes de mon âge, à Thénia, j’ai eu la chance et le bonheur de poursuivre mes études primaires et secondaires dans un cadre très agréable et enrichissant à la fois. Nous, enfants que nous étions, pouvions créer nous-mêmes nos jeux et nos loisirs, ce que, avec du recul, je considère comme les premiers pas pour beaucoup d’enfants dans le domaine de l’innovation. Puis dès l’âge de 15 ans, j’ai quitté Thénia pour rejoindre les bancs du Lycée Abane Ramdane à El-Harrach, parce que, à l’époque, il n’y avait pas de lycée à Thénia. Je garde un excellent souvenir de mon passage à Abane Ramdane où j’ai décroché mon bacca-lauréat en séries mathématiques avant de rejoindre l’université des sciences et de la technologie de Bab Ezzouar pour pour-suivre des études de physique. Durant ces années, j’ai non seulement beaucoup appris mais aussi acquis une expérience très enrichissante sur le plan scientifique et humain. J’ai eu la chance d’avoir des professeurs qui sont non seulement très compétents, mais aussi dévoués à leur travail et au développe-ment scientifique et technologique du pays. J’ai de plus connu des personnes qui sont devenues des amis pour la vie. A travers votre journal, je tiens à les saluer et les remercier. Thénia, le lycée Abane Ramdane, l’université de Bab Ezzouar font pour toujours partie intégrante de ma personne. Et depuis combien de temps êtes-vous installé aux Etats-Unis d’Amérique ?Je suis installé aux Etats-Unis depuis déjà plus de vingt ans. Je vis dans l’Etat du Delaware, qui est connu pour être le premier Etat à ratifier la Constitution des Etats-Unis, son système de justice très respecté, ses plages, ses universités et aussi son nombre très élevé de compagnies de haute technologie surtout dans le domaine de la chimie, de la biotechnologie et des sciences médicales. De plus, l’Etat attire beaucoup de personnes et d’investisseurs car il est situé entre Washington et New York et à uniquement une heure de Philadelphie. J’y vis avec ma femme et mes deux enfants. En fait, je suis venu aux Etats-Unis après avoir terminé mon Ph.D en physique que j’ai décroché à l’université de Sussex, en Angleterre. De retour au pays, j’ai effectué mon service national à Mouilah, près de Djelfa, puis à l’université de Bab Ezzouar avec le titre d’enseignant-cher-cheur. L’appel du large et le désir de s’affirmer davantage, de connaître d’autres sensations me transportent aux Etats-Unis au début des années 1990. Une fois en Amérique, j’ai travaillé

avec le Professeur Eyler, qui travaille actuellement à l‘université du Connecticut, sur le développe-ment des mesures optiques de très hautes précisions. Par la suite, j’ai développé mon propre axe de recherches en recevant des finan-cements de la Fondation nationale de la science (NSF), la NASA et le National Institute of Health (NIH) et d’autres agences fédé-rales, de compagnies de haute technologie et de l’Etat du Delaware. Nous avons appris que vous avez été choisi dans l’équipe de « ChemCam on Mars »…Effectivement, je fais partie de l’équipe « ChemCam » qui est l’une des dix expériences qui font partie de la Mars Science Laboratory (MSL) Rover Curiosity. Curiosity est un programme qui va être lancé de Cape Canaveral en Floride le 26 novembre à 10:02 EST pour atteindre la planète Mars, si tout va comme prévu, le 6 août 2012. L’objectif fonda-mental de Curiosity est de savoir si la planète rouge est ou était habitable. Habitabilité est un concept assez complexe mais disons qu’un des critères néces-saires à l’habitabilité, c’est la présence d’eau liquide. L’un de mes axes de recherche touche les détections de biomarqueurs pour la détection de cancer. Pour ce faire, nous développons des méthodes optiques et des modèles mathématiques qui nous permettent de déceler très tôt des signes de cancer par des méthodes non invasives. L’une des méthodes que nous utilisons pour ce travail consiste à exciter un échantillon biomédical par le biais d’un laser suivant une technique appelée LIBS (Laser Induced Breakdown Spectroscopy). Cette approche est une combinaison de techniques laser et spectroscopiques dans des milieux très complexes avec de nouvelles méthodes mathéma-tiques de classification et d’identification. Elle s’avère très prometteuse pour la recherche de signaux spectroscopiques dans un environnement aussi complexe et extrême que la

planète Mars. En particulier, il y a un instrument LIBS qui sera du voyage sur Mars. Du coup, je suis impliqué en tant que physicien dans l’équipe « ChemCam ». Qu’est-ce que, au juste, « ChemCam on Mars » ?ChemCam consiste en deux instruments LIBS et un micro imageur à distance (Remote Micro Imager). LIBS est une technique laser qui permet avec un faisceau très bref (5-10 milliar-dièmes de seconde) de générer sur des roches (et sur presque tout autre échantillon) une matière qui contient des atomes, des ions, des électrons libres à très haute température qu’on appelle plasma. Ce plasma, en se refroidissant, va émettre de la lumière caractéristique de la composition physique et chimique de la roche. Ainsi et après analyse, nous pourrions avoir une idée de la constitution des roches sur Mars. De plus, comme la surface de Mars est recouverte de poussière, ChemCam utilisera LIBS pour dégager cette poussière avant de

faire des mesures aussi bien en surface qu’en petite profondeur. Ceci n’a jamais été fait auparavant car jusqu’à présent, il n’y a que des images de surface de la planète rouge. Je pense que cela révélera des informations cruciales sur la planète rouge. ChemCam a la possibilité de faire des mesures jusqu’à des distances de 7 métrés. Curiosity est une mission sans voyageur (umanned) sur Mars. Les résultats des mesures nous seront communiqués pour analyse des que Curiosity atteindra la région choisie, le cratère Gale. En tant que physicien, en quoi consiste votre tâche dans la mission « ChemCam on Mars » ?Ma tâche consiste à analyser les données LIBS qui seront collectées de la planète rouge. Pour cela, nous avons construit dans mon laboratoire une chambre expérimentale qui reproduit les conditions thermiques, de pression et autres qui existent sur la planète Mars. Comme je l’ai dit précédemment, LIBS crée un plasma qui émet des lumières à caractériser. Cette lumière provient d’un plasma qui est lui-même dans des conditions extrêmes. Mon rôle est d’essayer de comprendre ce que les mesures nous disent. Pour cela, il va falloir analyser les données des mesures que l’on fait en laboratoire avec celles de la planète Mars tout en continuant de développer des méthodes mathé-matiques et de classification. Evidemment ceci se fera en colla-boration avec de nombreux chercheurs dont des géophysiciens, des géochimistes et bien sûr d’autres physiciens. Peut-on dire qu’en tant que spécialiste dans la physique des lasers, votre travail sur la spectroscopie laser, y compris dans le biomédical, sera d’un apport consi-dérable pour ChemCam, qui utilise un système laser unique, en mesure d’effectuer des tâches rapides sans avoir à être en contact avec la roche sur Mars ?Oui, du moins je l’espère. Maintenant pour dire qu’il sera d’un apport considérable, cela reste à prouver. Il peut sembler, à première vue, que je travaille sur des sujets qui sont distincts les uns des autres. Cependant, entre la recherche de signes de l’existence d’eau liquide ou d’aminoacides sur la planète Mars et celle de la détection de signes précurseurs de cancer, qui est l’un de mes sujets de recherche, il y a un fil commun : les méthodes optiques et l’analyse mathématique que nous développons et utilisons au sein de mon laboratoire depuis déjà quelques années. Grâce à l’instrument LIBS, ChemCam pourra faire des mesures rapides sur des roches de la planète Mars à des distances qui peuvent aller jusqu’à 7 mètres. La même tech-nique est utilisée dans mon laboratoire pour rechercher dans des fluides biomédicaux des nanoparticules bien particulières car elles permettent une analyse spectroscopique de ces fluides et aussi pour la classification d’échantillons divers.

« Le taLent Scientifique eSt préSent en aLGérie, iL faut Surtout L’encouraGer à S’exprimer »

Page 9: itmag_238_min

Du 23 au 29 novembre 2011 - N°238 / it mag

9

EntrEtiEn

Y’a-t-il d’autres projets dont vous avez la charge dans cet aspect de recherche ?Non, ceci est plus que suffisant. Je collabore avec d’autres scientifiques sur ChemCam qui est l’un des dix instruments qui sera envoyé dans moins d’une semaine sur Mars. En fait, nous avons un puzzle à compléter et chacun de nous doit travailler en étroite collaboration avec les autres. Si tout va comme prévu, les données commenceront à arriver sur terre en août 2012. Mon groupe de recherches devrait être prêt à analyser les résul-tats. Nous serons prêts. Par contre, à partir de là, je ne sais pas ce que se passera ni ce que les résultats des mesures sur la planète Mars vont nous apprendre. Nous ferons tout ce qu’il y a à faire pour apprendre autant que possible et aussi vite que possible. Ceci n’exclut pas le fait que, peut-être, nous aurons à nous poser de nouvelles questions. Ce sera excitant. En tant que scientifique algérien, avez-vous trouvé des difficultés à intégrer la plus prestigieuse agence spéciale (NASA) ?Pour répondre à votre question, il faut d’abord savoir que les Etats-Unis sont un pays d’émigration par excellence. Un grand pourcentage de scientifiques exerçant aux Etats-Unis a des origines « étrangères ». Ce réservoir de talents scientifiques et technologiques venu de divers horizons est très apprécié pour plusieurs raisons dont le fait qu’il apporte un plus au pays. Par conséquent, il n’est pas rare de voir des compétences ayant terminé leurs études dans des pays autres que les Etats-Unis contribuer à divers niveaux au développement scientifique, technologique et économique des Etats-Unis. Pour ma part, et pour répondre directement à votre question, je n’ai eu aucune difficulté à travailler sur des sujets de recherches d’importance pour la NASA. Je suis directeur d’un centre de recherches de la NASA implanté au sein de mon université. Ce centre est spécia-lisé dans le domaine de l’optique spatiale. Nous développons des technologies de navigation spatiale et d’exploration plané-taire tout en formant les futurs scientifiques qui intégreront les divers laboratoires de recherches de la NASA. Il y a de cela quelques années, j’ai travaillé sur le développement de lasers à l’état solide qui répondent à des normes très sévères pour l’étude de l’ozone. J’ai été appelé à évaluer des projets de recherches et des missions importantes pour la NASA. Jamais mes origines, ma culture, ma religion n’ont été un facteur dans mon travail et, par conséquent, jamais cela ne m’a crée des difficultés ni n’a été jugé comme un handicap. J’ai eu la chance et le privilège de travailler avec des personnes de grande valeur humaine et scientifique qui m’ont beaucoup appris. Je me permets d’ajouter qu’à mon humble avis, ce qui est vrai pour moi l’est aussi pour beaucoup de personnes d’origines diverses. A mon avis, aux Etats-Unis, le pragmatisme et la soif de mieux faire sont tels qu’ils dépassent les limites d’un nationalisme de premier ordre. Vous êtes également doyen de la Faculté à l’université du Delaware, peut-on dire que le scientifique algérien arrive commodément à démontrer ses compétences ?Seul le travail compte et paie. En ce qui concerne le scientifique algérien, je suis persuadé que, comme tout scientifique d’autres pays, lorsqu’il ou elle se retrouve dans un environnement qui lui permet de s’exprimer et d’innover sans avoir à se soucier de problèmes qui, tout compte fait, sont mineurs mais le bloquent dans sa vie de tous les jours, ce scientifique peut alors faire des choses merveilleuses. Il est nécessaire de le laisser travailler en acceptant le fait que l’échec n’est pas une fin en soi mais peut faire partie du succès car s’il est bien assimilé, il constitue un investissement. Ne l’oublions pas, il existe dans notre culture une certaine curiosité qui ne demande qu’à être bien gérée. La science et la technologie avancent car on se pose des questions. Cela doit se faire dans un cadre clair, avec des ressources bien définies qui reflètent les objectifs que l’on veut d’atteindre. Ceci entend bien sûr qu’une vision de la recherche existe pour le pays et qu’une stratégie est discutée, développée et communi-quée. Pour que le scientifique, algérien ou d’un autre pays, puisse démontrer ses compétences, il faut l’encourager concrè-tement, tous les jours et sans hésitation aucune. Le scientifique algérien, qu’il ou qu’elle soit en Algérie ou ailleurs, démontrera alors encore plus ce qu’il est possible de faire, comme le font déjà des scientifiques de plusieurs pays. Revenons-en à la mission « ChemCam on Mars », qui va être lancée dans quelques jours, est-ce le rêve de l’humanité devenu réalité grâce à la science ?

Rêve de l’humanité, je n’en sais rien. Je ne sais pas s’il y a un rêve commun à toute l’humanité. Par contre, la planète Mars a depuis longtemps attiré, et peut-être même fais rêver, des hommes et des femmes. Depuis la nuit des temps, scientifiques, philosophes, mathématiciens, et ne l’oublions pas, des enfants se posent des questions sur divers planètes. Aller sur Mars, l’explorer comme jamais cela n’a été possible sont à présents réalisables et deviendront, Inch’Allah, réalité le jour de l’atter-rissage de la « Rover Curiosity » prévu dans la région Gale de la planète Mars. Cette mission est possible parce que des scienti-fiques et ingénieurs y ont cru, y ont consacré beaucoup d’énergie et ont graduellement et méthodiquement résolu bon nombre de problèmes. D’une probabilité de faisabilité pratique-ment nulle il y a de cela quelques années, nous sommes à présent à une probabilité de faisabilité assez élevée. Pour arriver à faire cela, il faut une passion inébranlable et un système et une organisation qui restent à l’écoute de grandes idées qui non seulement font rêver, mais qui ont aussi un impact certain sur le développement humain, scientifique et économique des pays engagés dans cette merveilleuse mission. Dans quelques mois, nous aurons la possibilité d’explorer Mars sans aucune présence humaine sur la planète, ce qui constitue déjà une nouvelle démonstration de la grandeur de la pensée humaine et de la capacité de l’être humain à innover et à faire des rêves les plus fous des réalités. Cette participation à la mission « ChemCam on Mars » est-elle une consécration suprême pour le scientifique que vous êtes ?Pas du tout. Suprême implique qu’on atteint un point où, à mon avis, nous n’avons plus d’espace à explorer, ni de ques-tions à se poser. Ceci est loin d’être le cas. En fait, bien que cette mission soit extrêmement importante du point de vue scientifique et technologique, elle permettra surtout à notre génération et à celles qui arrivent de répondre à plusieurs ques-tions dont « Est-ce que la planète rouge est ou était, à un certain moment, habitable ? » Je pense que nous aurons la réponse à cette question dans les 10 à 20 prochaines années. J’invite les jeunes qui sont aujourd’hui sur les bancs des lycées et même les plus jeunes à s’y intéresser. Un message à transmettre en ce sens aux scientifiques algériens, en Algérie et un peu partout à travers la planète… Terre bien sûr ?Je tiens encore une fois à remercier les professeurs que j’ai eus aussi bien dans le secondaire, qu’au lycée qu’à l’université de Bab Ezzouar. Bon nombre d’entre eux m’ont permis d’ap-prendre les fondements des mathématiques, de la physique et surtout de me doter d’un bagage scientifique qui m’a permis d’explorer de nouveaux horizons. Je dis aux scientifiques algé-

riens dont je fais partie, que par le travail, tout est possible à condition que l’environnement soit tel que la science et la tech-nologie prennent la place qui est la leur au sein de notre société. Les scientifiques algériens, tout comme les scientifiques des autres pays, font partie de la grande famille scientifique mondiale. Croyons en nous-mêmes, explorons et n’ayons pas peur de faire des fautes. Le XXIe siècle est celui de l’innovation, des sciences et de la technologie, nous avons notre place dans cet espace. Notre région a une place et un rôle à jouer. Le talent scientifique est présent en Algérie et un peu partout dans le monde. Il faut surtout l’encourager à s’exprimer et lui donner les moyens d’inventer le futur de notre cher pays. Je reste convaincu que notre futur n’en sera que meilleur. Il serait béné-fique d’impliquer d’une manière soutenue et transparente des scientifiques, des ingénieurs, des professionnels de l’éducation, des innovateurs, des entrepreneurs et bien d’autres experts. A mon humble avis, il est grand temps que l’on encourage encore plus l’intégration de la recherche et de l’éducation, la recherche au développement économique, social de notre pays. Je finirai par dire que la mission scientifique sur Mars va inspirer un grand nombre de jeunes à poursuivre des études en science. J’espère que beaucoup pourront s’imprégner de l’atmosphère de recherches de Curiosity et s’y inspirer. Ces jeunes sont les potentiels futurs scientifiques et les ambassadeurs de Curiosity auprès de leur communauté. Nous devons les encourager. J’ajouterai deux points qui sont, à mon avis, révélateurs. Premièrement, le nom « Curiosity » a été proposé par un jeune qui avait 12 ans quand elle l’a fait. Deuxièmement, des lycées ont participé à certains travaux de « ChemCam ».

Honorable Monsieur Nouredine Melikechi, merci de nous avoir accordé un peu de votre précieux temps et voulez-vous bien clore cet entretien…Je remercie votre journal pour cet entretien et surtout pour l’intérêt que vous porter pour les sciences. Je suis convaincu que bon nombre d’enfants à travers le monde vont être marqués par cette mission comme leurs parents ou grands-parents l’ont été par les missions Appolo et/ou Soyouz. J’espère que cela permettra à des enfants algériens et algé-riennes d’être inspirés par les sciences, à croire en leurs rêves, leurs capacités. Cette mission pourrait avoir des retombées bénéfiques sur notre société pour peu que l’on s’y intéresse. Le fait que je fasse partie de cette mission et d’une certaine manière un signal, à mon avis très fort, pour ces enfants qui grandissent en Algérie. Nos enfants peuvent en travaillant dur non seulement faire la même chose mais encore mieux et plus. Il faut pour cela que nous, adultes, croyions en ces enfants. C’est à eux d’inventer leur futur. Donnons-leur les moyens. Le jour du lancement de Curiosity, je serai à cap Carnaveral, j’aurai une pensée pour ces enfants.

« Le taLent Scientifique eSt préSent en aLGérie, iL faut Surtout L’encouraGer à S’exprimer »

Page 10: itmag_238_min

it mag / N°238 - Du 23 au 29 novembre 2011

10

onthEwEb

Samsung débute la commercialisation d’une table tactile nouvelle génération sous la technologie Microsoft Surface. La SUR40, mastodonte de 40 pouces

Microsoft ouvre la procédure de réservation de la SUR40, première représentante de sa deuxième génération de tables tactiles Surface. Elaborée avec Samsung, elle remet au goût du jour un concept apparu en 2007. La firme de Redmond vise d’abord une clientèle profes-sionnelle avec ce type de produits censés servir de supports interactifs pour dynamiser la relation clients (dans une agence bancaire par exemple). Dans la nouvelle configuration Surface, la « table-tablette » gagne en gabarit pour afficher une diagonale de 40 pouces (plus d’un mètre) et s’adjoindre à quatre pieds de circonstance, sous la forme d’un mastodonte sur pattes. Il en résulte une version plus fine et légère, en dépit de solides entrailles à base

d’une architecture signée AMD. Un proces-seur Athlon X2 trouve en effet sa place dans ce volumineux agrément dont s’accommode-ront notamment les acteurs de l’hôtellerie et de la restauration. A la clé, une dalle dont le multipoint à 50 contacts (résolution Full HD) facilite l’interaction simultanée de plusieurs individus, sur l’interface de Windows 7. S’y adjoint une technologie dénommée PixelSense. Comme l’explique Gizmodo.fr, chaque pixel capte la lumière et détecte, avec l’aide de 5 capteurs vidéo, le objet environnants, au même titre que certaines gestuelles qui, bien exécu-tées, dispensent d’un contrôle tactile. Le prix de la table Surface nouvelle génération est élevé : 8 400 dollars. Le produit est distribué dans 23 pays : Etats-Unis (où Microsoft prévoit d’honorer en priorité les premières commandes, à compter du mois de janvier), Europe, Asie du Sud-Est et la Péninsule Arabique.

In Itespresso.fr

Google Apps

une nouvelle version du gestionnaire de terminaux android, ioS et Windows mobileGoogle a récemment mis à jour son outil de gestion de terminaux mobiles pour les clients de son service cloud Google Apps. Les entreprises, administrations ou établissements scolaires peuvent gérer des flottes de smartphones Android, iOS et Windows depuis le panneau de contrôle Google Apps. Ce dernier propose de nouvelles options comme une vue d’ensemble des terminaux qui se synchronisent avec des Google Apps et offre la possibi-lité de contrôler individuellement l’accès au service. Le système permet également de créer des groupes d’utilisateurs et de leur appliquer l’usage d’un mot de passe ou de définir un ordre de priorité pour la synchronisation. Le panneau de contrôle offre enfin des statistiques de produc-tivité en détaillant par exemple l’activité depuis des mobiles sur une période donnée (semaine, mois, trimestre, semestre) ou selon la version de l’OS utilisé. Cette mise à jour est gratuite pour les abonnés Google Apps. In Eureka Presse

Wikipédia

Le pdG de Google offre 500 000 dollarsLe co-fondateur et actuel prési-dent de Google Sergei Brin a offert 500 000 dollars à la fonda-tion Wikimédia qui opère actuel-lement une campagne de dons. La fondation Wikimédia, qui héberge l’encyclopédie en ligne Wikipédia, est actuellement lancée dans une campagne de dons et met à contribution la générosité de ses lecteurs. Et dans le lot des généreux dona-teurs on trouve une célébrité de la planète high-tech, Sergei Brin. Le co-fondateur de Google et actuel PDG a fait un don de 500 000 dollars à l’organisme, rapporte ZDNet. « Je suis très reconnaissante envers Sergey Brin et Anne Wojcicki pour leur soutien à ce que nous faisons », a déclaré Sue Gardner, la directrice exécutive de la Fondation Wikimedia. Wikimédia vit de la générosité de ses utilisateurs. Pour son exercice 2010-2011, la fondation a pu lever a levé 23,8 millions de dollars dont 21,5 millions proviennent de dons. En France, cela représente 515 187 euros offerts par les lecteurs de Wikipédia, qui étaient 20 000 par jour en comptant les visites uniques de la page d’accueil.

Parmi les sources de référence, 8 sur 10 sont la propriété de Google : Search, Gmail, YouTube, Maps Et ces sources représentent 73% du trafic entrant de Google+

Au cours de la semaine du 7 au 12 novembre, Google+ a vu son trafic progresser (+5% sur une semaine et +25% sur un mois) aux Etats-Unis. A près

de 75%, ce trafic provient d’utilisateurs de services Google, en particulier la recherche et Gmail. Selon un indicateur publié en octobre par la société de marketing interactif Chitika, le soufflé était en train de retomber avec un trafic sur Google+ en baisse. Deux autres indicateurs ont depuis tempéré, en partie, cette analyse. Selon Nielsen-Médiamétrie,

Google+ a réussi une belle percée en France. Pour septembre, le réseau social est crédité de 3,03 millions d’utilisateurs contre 605 000 en août et 421 000 en juillet. Toutefois, la fin des inscriptions par invitation en septembre est sans doute un facteur explicatif non négli-geable. Pour Experian Hitwise, le trafic aux Etats-Unis est orienté à la hausse en novembre aux Etats-Unis. Au cours de la semaine du 7 au 12 novembre, Google+ a enregistré plus de 6,8 millions de visites. C’est 5% de plus que la semaine précédente et 25% de plus par rapport au mois dernier. Cette progression en termes de trafic pourrait s’expliquer selon Experian Hitwise par les récentes nouveautés et annonces de Google pour Google+, dont les Pages, qui permettent aux entreprises, comme sur Facebook, de créer des profils pour promouvoir leurs marques. Et pour tirer

l’audience de son réseau social, Google est le principal levier. Les sources de trafic sont en effet d’abord d’autres services de Google. Environ 45% des visites proviennent du moteur de recherche Google et 16% sont des internautes arrivant de Gmail. En tout, parmi ces sources de référence, 8 sur 10 sont la propriété de Google : Search, Gmail, YouTube, Maps Et ces sources représentent 73% du trafic entrant de Google+, contre 65% au cours de la semaine du 24 septembre (date de l’ouverture générale de Google+). Pour déve-lopper ce trafic entrant (et le trafic de manière globale), Google ne fait pas mystère de sa volonté d’intégrer Google+ à ses autres produits. Cette intégration (qui sera certaine-ment encore accrue) est déjà en place pour YouTube, Chrome, Reader et Android 4.0.

In ZDNet

Audience

GooGLe+ maintiendrait Le cap

Table tactile

Samsung remet microsoft Surface au goût du jour

Page 11: itmag_238_min

Du 23 au 29 novembre 2011 - N°238 / it mag

11

pubLicité

Page 12: itmag_238_min

it mag / N°238 - Du 23 au 29 novembre 2011

12

trucs&astucEs

Si vous avez du mal à afficher une page Web avec Chrome alors qu’elle s’affiche sans problème avec un autre navigateur, vous pouvez la signaler à Google qui vérifiera la compatibilité entre le navigateur et le code source de la page en question.

1. Dans Chrome, rendez-vous sur la page qui pose des problèmes à moins bien sûr qu’elle ne plante votre navigateur. Dans ce cas, vous devez connaître l’URL complète de la page. Cliquez sur le bouton Personnaliser et configurer Google Chrome.

2. Cliquez sur Outils puis sur Signaler un problème.

3. Déroulez la liste A quel niveau rencontrez-vous des problèmes et sélectionnez le type de problème rencontré, Format ou mise en forme de la page par exemple.

4. Décrivez ensuite le problème rencontré.

5. Dans le champ Inclure cette URL, laissez l’adresse de la page courante ou bien saisissez l’adresse de la page qui pose problème si vous n’arrivez pas à l’atteindre avant que Google ne plante.

6. Cochez la case Inclure cette capture d’écran pour accompagner votre rapport d’un aperçu de votre problème. Cela est particulièrement valable pour les problèmes d’affichage.

7. Cliquez enfin sur Envoyer le commentaire.

8. Google sera alors prévenu du problème et pourra mettre à jour son navigateur en conséquence. Notez que vous ne recevrez pas de réponse.

Windows toutes versions

trouver rapidement un fichier Vous cherchez un fichier dont vous connaissez le nom dans un dossier qui en comporte une multitude ? Découvrez ou redécouvrez une astuce simple pour le trouver et le sélectionner rapidement.

1. Ouvrez le dossier contenant le fichier que vous cherchez.

2. Saisissez alors rapidement au clavier les premières lettres du fichier, r, a puis p pour Rapport de stage 2011 par exemple.

3. Le fichier est alors sélectionné.

Chrome

SiGnaLer LeS probLèmeS avec une paGe Web

Page 13: itmag_238_min

Du 23 au 29 novembre 2011 - N°238 / it mag

13

trucs&astucEs

Word 2010

ne pLuS faire apparaître LeS optionS de coLLaGe Lorsque vous collez du texte dans Word, un petit bouton Options de collage fait son apparition à la suite pour vous permettre de choisir la façon dont vous souhaitez coller le texte. Si vous avez configuré Word pour toujours coller le texte d’une même façon, vous pouvez faire en sorte de ne plus faire apparaître le bouton après un copier/coller.

1. Dans Word, cliquez sur l’onglet Fichier puis sur Options.

2. Cliquez sur Options avancées.

3. Descendez jusqu’à la rubrique Couper, copier et coller et décochez la case Afficher le bouton Options de collage lorsqu’un contenu est collé.

4. Validez par OK. Le bouton Options de collage ne sera plus affiché lorsque vous collerez du texte dans Word. Vous avez toujours la possibilité de cliquez sur le bouton Coller pour choisir la façon dont vous souhaitez coller ce que vous venez de copier.

Word 2010

toujourS coLLer Le texte SeuLement Lorsque vous collez du texte dans Word qui vient d’un autre logiciel, vous en avez marre d’avoir le formatage et les couleurs du texte original ? Si une petite fenêtre vous permet de choisir si vous souhaitez conserver ou non la mise en forme, c’est toujours du temps de perdu. Word vous permet en effet de conserver uniquement le texte dans tous vos collages.

1. Dans Word 2010, ouvrez l’onglet Fichier.

2. Cliquez sur Options dans la colonne de gauche.

3. Cliquez sur la rubrique Options avancées.

Page 14: itmag_238_min

it mag / N°238 - Du 23 au 29 novembre 2011

14

commEntçamarchE

Trop souvent négligée, l’alimentation d’un ordinateur doit être choisie avec attention. Elle assure le bon fonctionnement de tous les composants de votre ordinateur et a un impact important sur votre consommation électrique. Le bloc d’alimentation doit posséder une puissance suffisante pour alimenter vos différents périphériques. Entre votre processeur, vos disques durs et carte graphique, l’alimentation doit être correctement dimensionnée pour pouvoir délivrer assez électricité en permanence à chaque composant sous peine de les voir se détériorer. Le rendement d’une alimentation est également très important. Il s’agit du rapport entre la puissance délivrée aux composants et la puissance tirée de la prise électrique. Il est par conséquent important de choisir une alimentation à fort rendement, pour diminuer sa consommation électrique, avoir un dégagement de chaleur moindre et donc un besoin de refroidissement plus faible et moins bruyant.

Un autre critère à prendre en compte dans le choix d’une alimentation est le nombre et le type de connecteurs présents. Il faut en effet que vous ayez assez de câbles pour alimenter tous vos composants : carte mère, processeur, carte vidéo, graveur, disques durs, ... Une alimentation Modulaire, c’est à dire où vous pourrez brancher uniquement les câbles que vous avez besoin peut également être intéressante pour ne pas encombrer votre boitier et faciliter la circulation d’air à l’intérieur et donc le refroidissement de votre matériel. Calculer la puissance dont vous avez besoin Vous n’avez pas besoin d’acheter une alimentation de 1000 W si vous n’en avez besoin de 600 tout comme à l’inverse, il est indispensable d’opter pour une alimentation qui sera suffisament puissante pour vos besoin. Le site du fabricant Asus met à votre disposition une petit outil en ligne pour calculer la puissance nécessaire à votre

matériel.

1. Dans votre navigateur Web, rendez-vous sur la page de la calculatrice Asus.

2. Déroulez la liste Motheboard et sélectionnez l’option Desktop pour indiquer que vous utilisez un ordinateur de bureau et pas un serveur.

3. Dans la zone CPU, sélectionnez le fabriquant, le type et le modèle de votre processeur.

4. Dans la zone VGA Card, indiquez le constructeur et le modèle de votre carte graphique. Spécifier le nombre de carte vidéo que vous avez.

5. Dans la zone Memory module, indiquez le type de mémoire que vous utilisez ainsi que le nombre de modules installés.

choiSir Son aLimentation

Page 15: itmag_238_min

Du 23 au 29 novembre 2011 - N°238 / it mag

15

commEntçamarchE

6. Indiquez ensuite le nombre de graveur, lecteur CD et disques durs que vous avez.

7. Spécifiez le nombre de périphériques USB autoalimentés branchez sur votre ordinateur (clavier, souris, clé USB, ...).

8. Indiquez ensuite le nombre de périphériques Firewire et de cartes PCI (audio, réseau, extension) branchées.

9. Indiquez ensuite le nombre de ventilateurs dans votre boitier en comptant celui de votre processeur.

10. Le service vous indique alors la puissance minimale recommandée pour votre configuration.

La connectique La connectique d’une alimentation est à surveiller avec soin surtout si vous envisagez d’assembler une configuration haut de gamme avec beaucoup de périphériques. Vérifiez donc le nombre de connecteurs SATA disponibles pour alimenter vos disques durs, graveurs, etc.

Si vous comptez installer deux cartes graphiques, l’alimentation doit être compatible SLI ou CrossFireX afin de disposer du nombre de connecteurs nécessaires à l’alimentation de vos cartes graphiques.

Avec une alimentation modulaire vous pourrez brancher uniquement les cordons dont vous avez besoin contrairement aux autres alimentations où tous les câbles sont indissociables du bloc d’alimentation. Vous aurez ainsi moins de câbles qui se promènent dans votre boitier et améliorerez la circulation de l’air à l’intérieur du boitier et donc le refroidissement de votre matériel.

Le rendement Le rendement d’une alimentation est également très important. Il s’agit du rapport entre la puissance délivrée aux composants et la puissance tirée de la prise électrique. Il est par conséquent important de choisir une alimentation à fort rendement, pour diminuer sa consommation électrique, avoir un dégagement de chaleur moindre et donc un

besoin de refroidissement plus faible et moins bruyant. Une certification a été mise en place afin de vous aider à choisir une alimentation avec un bon rendement. La certification 80 Plus est un label attribué aux alimentations ayant un rendement supérieur à 80% à 20, 50 et 100% de charge. Il existe 3 niveaux de certifications :

• Alimentation 80 Plus Bronze : 82, 85 et 82% de rendement minimum à respectivement 20, 50 et 100% de charge.

• Alimentation 80 Plus Argent : 85, 88 et 85% de rendement minimum à respectivement 20, 50 et 100% de charge.

• Alimentation 80 Plus Or : 87, 90 et 87% de rendement minimum à respectivement 20, 50 et 100% de charge.

Vous les pourrez les identifier grâce aux logos suivants :

La ventilation L’alimentation est un élément qui chauffe beaucoup et est équipée d’un ventilateur pour la refroidir. Et qui dit ventilateur, dit source de nuisances sonores.

Pour avoir une alimentation silencieuse, vous devez privilégier une alimentation avec ventilateur d’un diamètre d’au moins 12 cm. Plus petit, l’alimentation sera trop bruyante.

Page 16: itmag_238_min

it mag / N°238 - Du 23 au 29 novembre 2011pubLicité