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L'Officiel Maroc Numéro 51 Novembre

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Page 2: Issue

Escarpins à lacets en daim, AQUAZZUR A,

5 500 DH et minaudière en

toile et métal doré, OLYMPIA LE TAN, 13 600 DH, les deux

chez UN TEMPS POUR ELLE.

Derbies en cuir et plastique,

POLLINI chez CHIC AVENUE,

6 300 DH.

M E AT PA C K I N G D I S T R I C TRÉALISATION MOUNIA ARRAKI PHOTOGRAPHIE ASSIA OUALIKEN

36LUBIE

S O H O

Chapeau en feutre, détail en gros

grain, UTERQÜE, 695 DH.

Minaudière en résine et métal doré, THALÉ BLANC chez

CHIC AVENUE, 14 650 DH.

Bottines en poulain, DIOR, 11 000 DH.

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Page 3: Issue

Si le chemin vers la réussite était facilement déchif-frable, celle-ci n’aurait pas le même goût. Le chemin emprunté par Michael Kors pour tutoyer les sommets de la mode lui ressemble : complexe. Lui, jet-setter invétéré et néomilliardaire, dit avoir pour mission

d’off rir son lifestyle au plus grand nombre. Lui, personnage fl amboyant au hâle qui l’est tout autant, dessine une mode simple, pratique et sans poudre aux yeux. Lui, qui a appris chez Céline l’exigence de l’élégance parisienne, représente aujourd’hui toute la quintessence du style américain où vendre est une religion. Et si la vie – et de surcroît la carrière – de Michael Kors était un grand puzzle qu’il faudrait résoudre pour comprendre son succès ?

L’ÉCOLE DE LA VIEMichael Kors semble vouloir être l’homme de tous les records. Entre l’homme triomphant sur un podium à Shanghai, où il a célébré l’ouverture de son premier fl agship chinois en mai dernier par un défi lé baptisé “Jet-set”, et un certain Karl Anderson Jr. qui vit le jour en 1959 à Long Island, un itinéraire pas toujours rectiligne s’est glissé. Prenez votre respiration : conter Michael Kors ne laisse pas le temps de souffl er. Mais au fait, Karl qui ? C’est en réalité à 5 ans que celui qui deviendra créateur a décidé de prendre le patronyme que tout le monde lui connaît aujourd’hui. Sa mère se remariant, elle lui laissa choisir un prénom qui irait mieux avec son nouveau nom. Va donc pour Michael David Kors. C’est également à cet âge-là, quelques mois après avoir joué dans une pub pour des céréales, qu’il écrit les premières

lignes de sa vie de styliste. Il dessine la robe de mariée de sa mère Joan, en l’allégeant des rubans et ornements de rigueur. Un style est né. À la fi n des années 1970, il rejoint New York et le Fashion Institute of Technology, qu’il quitte assez rapidement, convaincu que la mode s’apprend véritablement en vivant. “Ma vraie école, c’était le Studio 54”, clame-t-il aujourd’hui. Alors que la boutique Lothar, dans laquelle il travaille, le laisse exposer quelques-unes de ses créations, un acheteur du grand magasin voisin, Bergdorf Goodman, tombe sous le charme et commande une collection au jeune homme. La marque Michael Kors voit le jour à ce moment-là, en 1981.

MINIMALISME GLOBAL Il faudra attendre trois ans et un bouche-à-oreille tonitruant pour qu’il présente son premier défi lé, qualifi é par le Women’s Wear Daily de “collection de sportswear classique de luxe, à la fois chic et minimaliste”. Ce style, devenu marque de fabrique, lui collera à la peau. Alors sur une pente ascendante faite de bonnes coupures de presse et de clientes déjà addicts, Michael Kors doit pourtant faire face à une banqueroute en 1993, qui l’obligera à mettre en suspens son business jusqu’en 1997. Cette même année, Bernard Arnault va le chercher de l’autre côté de l’Atlantique pour prendre la direction artistique de Céline. L’intéressé à une idée sur les raisons de son recrutement : “C’était les premières heures de la global fashion, cette tendance qui court encore aujourd’hui et qui veut que tout aille toujours plus vite. Moi, je savais créer rapidement, car je ne m’embarrassais pas de

Alors qu’il ouvre des boutiques dans le monde entier, Michael Kors, créateur atypique et businessman revendiqué, est au climax de sa carrière. Retour sur le parcours

d’un homme lucide qui croit au bonheur, mais pas au hasard.

SPORTY, SEXY, GLAM

Par LOUIS BOMPARD

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PHO

TO D

R

STYLE

1. MICHAEL KORS AVEC MIRANDA KERR.

2. KAROLINA KURKOVA ET HILARY SWANK.

3. ROSE BYRNE.

4. KARMEN PEDARU, ISABELI FONTANA,

FREIDA PINTO, HILARY SWANK, MIRANDA KERR,

CAMILLA BELLE ET ROSIE HUNTINGTON-

WHITELEY.

5. CATHERINE ZETA JONES ET MICHAEL

DOUGLAS

6. VINOODH MATADIN ET INEZ VAN

LAMSWEERDE.

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tout l’intellectualisme qu’avaient certains créateurs de l’époque.” Pendant ce temps, il relance l’activité de sa maison, en aff ermis-sant ses bases. “Quand ça n’allait pas, je me demandais si mes vêtements n’étaient pas fi nalement trop simples, si je ne devais pas faire des créations plus extravagantes, confesse-t-il. Puis rapidement, je me suis dit : ‘Mais pourquoi les gens iraient chez Michael Kors pour ça ?’ J’ai donc préféré réaffi rmer mon style, en l’assumant et en l’appuyant.” Ce style, justement, suit une doctrine qu’il arbore en porte-étendard de toutes ses collections, jusqu’à celle présentée dans cet immense hangar abritant son jet privé à Shanghai : sporty, sexy et glam. Du sportswear, ses livraisons ont la simplicité et la versatilité. L’expression consacrée dirait “elles vont avec tout” mais, attention, sans jamais être dénuées d’élégance. Une facilité preppy qui en agace certains. “Pour moi, ‘commercial’ n’est pas une critique. Cela veut dire ‘qui donne envie d’acheter’. Je ne vais pas m’excuser d’être réaliste et concret !” Avant d’ajouter : “Vendre, c’est mon éducation”.

LE LUXE DÉMOCRATISÉL’autre point fort de la griff e Michael Kors, qui résonne avec son côté sexy, est la volonté de faire briller la femme plus que le vêtement qu’elle porte. C’est pour cela qu’il cite Halston et Yves Saint Laurent comme exemples à suivre : pour leur “empathie” [en français dans le texte]. Un artifi ce sur un vêtement ne sert à rien s’il ne rend pas la femme plus belle et s’il est seulement là parce que le créateur veut se diff érencier de ses confrères. Enfi n, et c’est sûrement la clé du succès et des profi ts de la griff e ces dix dernières années, Michael Kors a décidé de faire vivre au plus grand nombre ce qui par essence ne doit pas être démocratisé : le luxe et le glamour. Ainsi, il quadrille à un rythme eff réné les États-Unis et le globe de boutiques, jusqu’à en compter plus de 600 aujourd’hui (alors qu’il avait dû attendre l’an 2000 et presque vingt ans de carrière pour ouvrir la première à New York). À l’intérieur de ces dernières, placées sur les axes les plus luxueux et décorées avec le faste de rigueur, Michael Kors propose des prix abordables quand les enseignes voisines font de plus en plus grimper les étiquettes. Enfi n, pour que tout le monde puisse choisir sa part de rêve, il multiplie les collections (la ligne défi lé est rapidement rejointe par une seconde ligne, Michael Michael Kors, mais aussi par des accessoires, montres, jeans, bijoux, maroquinerie et même une gamme de make-up cette année) et décline à l’infi ni ses sacs et souliers. Une fois le départ du designer de la maison Céline acté en 2003, la fusée (ou plutôt le jet) décolle et plus rien ne l’arrêtera. Désormais, il est impossible de ne pas trouver où acheter un sac Michael Kors dans les environs. Cependant, cette nouvelle place au sommet de la mode et de son business n’est pas seulement due à l’imagination du créateur ou à son habileté marketing. Elle peut également être affi liée au personnage lui-même. En 2004, il rejoint le reality-show Project Runway où, accompagné notamment du top Heidi Klum, il juge de jeunes créateurs de mode aux prémices de leur carrière. Une présence et un charisme incontestables à l’écran, une spontanéité qui le rapproche du public et quelques piques bien senties, et le voilà devenu un pilier de l’émission jusqu’en 2012, lorsqu’il décida de quitter le jury. Ce succès d’audience le place au rang d’exemple pour une génération de designers, bien loin d’un créateur artiste mystérieux qu’il a toujours refusé d’être. Et un exemple désormais milliardaire, tout de même… Lorsqu’on lui demande quel conseil il donnerait aux jeunes créateurs, il répond, en remontant ses lunettes noires sur son nez : “Si vous voulez être heureux, vendez !”

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D I A M O N DS & S W E E TS

Ci-contreBracelet “Diva” en or blanc serti

de diamants taille brillant, BVLGARI, prix sur demande.Bague collection “Dolce Vita” en

or blanc sertie de diamants blancs,

bleus et champagne, K AR A.S,

119 000 DH.Bague en or jaune sertie de diamants

taille brillant et d’une topaze, DBA JEWELS

chez TAMENGO, 73 000 DH.

Page de droiteBoucles d’oreilles en or rose, quartz fumé et diamants

taille brillant, K ALLISTA, 59 400 DH.

Bague en ors blanc et jaune sertie de diamants et

d’une émeraude, MOUNIER &

BOUVARD, prix sur demande.

Pendants d’oreilles en or jaune sertis

d’un diamant et d’émeraudes

recouvertes d’une couche de cristal, DIAMANTAIRE

BY JIHANE LAHLOU, 55 000 DH.

RÉALISATION MOUNIA ARRAKI PHOTOGRAPHIE ASSIA OUALIKEN

56BIJOUX

D O L C E V I TA

Manchette en or rose entièrement

sertie de diamants taille brillant,

TALIOR, 98 000 DH.

Bague collection « Les Fleurs

du Bien » en or blanc sertie de

diamants blancs et champagne, de

saphirs jaunes et de tsavorites, K AR A.S,

49 000 DH.Collier en or jaune serti de diamants taille brillant et de citrines taille

poire, K ALLISTA, 123 000 DH.

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L’exubérant réalisateur australien, déjà applaudi en 2004 pour son fi lm court promouvant ce sillage iconique de Chanel avec Nicole Kidman, met aujourd’ hui en scène la sublime Gisele Bündchen et l’acteur néerlandais Michiel Huisman. Un fi lm

qui renoue avec la tradition du grand spectacle propre à la maison de la rue Cambon. Rencontre.

PAR KAOUTAR SALMY PHOTOGRAPHIE HUGH STEWART

BEAUTÉ

LA NOUVELLE FEMME N°5

GISELE BÜNDCHEN VUE PAR BAZ LUHRMANN

LE RÉALISATEUR OFFRE UNE BALADE ROMANTIQUE ET EXTRAVAGANTE DE 3 MINUTES ET 25 SECONDES EN VERSION LONGUE OÙ IL S’IMMISCE DANS LA VIE D’UNE FEMME AUX MILLE ET UNE VIES. EN 2004, IL AVAIT SIGNÉ L’UNE DES PUBLICITÉS LES PLUS CHÈRES DE L’HISTOIRE (42 MILLIONS DE DOLLARS !)

Après la campagne de 2012 avec Brad Pitt, Chanel revient à un glamour plus traditionnel. Sur une reprise de You’re the One Th at I Want imaginée par le

jeune violoniste et chanteur Lo-Fang, on découvre une sulfureuse Gisele Bündchen portant les couleurs d’une femme moderne, occupée, sollicitée mais avant tout dirigée par l’amour. C’est au tour du top model brésilien, dans le sillage des Marilyn Monroe, Catherine Deneuve ou Audrey Tautou, d’avoir le privilège de représenter la célèbre fragrance française. “Gisele est véritablement un symbole de la Mai-son. Elle n’a jamais cessé d’évoluer en tant que femme : elle est sportive, elle va à la plage, elle a des enfants, elle a une carrière prenante, elle est ambitieuse. Cette femme a une relation aff ective très forte et une image incroyablement sen-suelle et glamour. Et elle a également de la place pour l’amour, le vrai. En tout, elle représente à merveille la Femme N°5 de Chanel”, confi e Baz Luhrmann. L’esthétique du réalisateur est omniprésente dans cette balade romantique et extravagante, où il s’immisce dans la vie d’une femme aux mille et une vies : surfeuse au petit matin sur une planche fl oquée d’un double C,

mannequin prenant la pose toute de Chanel vêtue lors d’un shooting photo, puis mère en pleines scènes de bonheur en compagnie de sa fi lle, ou encore courant dans les rues de New York en robe du soir pour aller rejoindre son homme dans une loge de théâtre… La mise en scène est parfaite, les rôles sur mesure, Baz Luhrmann égal à lui-même.En 2004, la fameuse campagne de Chanel N°5 avec Nicole Kidman c’était déjà lui. Dix ans plus tard, le réalisateur de Moulin Rouge, Roméo & Juliette et Gatsby Le Magnifi que a un objectif : “La publicité que j’avais réalisée il y a dix ans était plus autour du rêve, autour de cette quête romantique. Avec Gisele, je voulais montrer le paradoxe entre la romance et la réalité. On la voit courir avec sa planche sur la plage, le regard déterminé, et quelques minutes après, elle est là à poser sensuellement dans cette magnifi que robe dorée du haut de son mètre quatre-vingts. Je pense que le paradoxe réside quelque part entre cette authenticité et cette romance. Ce n’est pas uniquement ce que l’on recherche tous, c’est ce que l’on est vraiment. Karl l’a très bien exprimé sur un des sacs Chanel du défi lé Spring 2014 avec son ‘Féministe mais féminine’. L’un n’empêche pas l’autre”. Le N°5 dans tout cela ? “Le sillage d’une femme très forte, sûre d’elle qui a indéniablement de la présence à l’image de Gisele”, qui contribue ici à écrire une nouvelle page de ce parfum culte né il y a 93 ans et, défi nitivement, l’essence même de l’éternité.

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AT OMAR'S,COMME À

LA MAISON

La virée new-yorkaise de L'Offi ciel Maroc ne pouvait se conclure que par un dîner ultra-sélect. Rendez-vous dans l'un des clubs

les plus privés et les plus glam' de Manhattan.

Par SOFIA BENBR AHIM

Photographie MATTHEW OLIVE

DU CHAMPAGNE ROSÉ PERRIER JOUËT BELLE ÉPOQUE POUR CÉLÉBRER LA FIN DU SHOOTING EN BEAUTÉ.

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DE HAUT EN BAS :AU MENU,

GASTRONOMIE AMÉRICAINE

SIMPLE ET GÉNÉREUSE.

RACHEL WILKIE LA DIRECTRICE DE CRÉATION DE BLK

DNM EN COMPAGNIE DE YASMINA BENAZZOU.

LA BLOGGEUSE FATZO SABRI DE LA

MINUTE BLOG.

LE PROPRIÉTAIRE DE OMAR'S OMAR

HERNANDEZ.

“Si la séance photo a été l'occasion

pour tous de faire connaissance,

cette after-shoot party a permis de sceller des liens et

d'envisager des projets pour

l'avenir.”

Jeudi 9 octobre, à l'issue de l'inou-bliable journée de shooting au cours de laquelle Johan Lindeberg a immor-talisé les cinq Marocaines en couver-ture de ce magazine, L'Offi ciel Maroc

donnait, en partenariat avec Absolut Elyx, un dîner au sein du plus en vogue des clubs privés de Manhattan : Omar’s. Si la séance photo a été l'occasion pour tous de faire connaissance, cette aft er-shoot party a permis de sceller des liens et d'envisager des projets pour l'avenir. New York ne dort jamais ; habitants comme visiteurs prennent vite le pli.

LES INVITÉSÀ cette table décorée par les mains d’Omar Hernandez lui-même, dont je découvre qu’il a personnellement réalisé les compositions fl o-rales et disposé les chandeliers, nos cinq invi-tées d'honneur : Aziza Chaouni, l'architecte et professeur d'université, Salima Yacoubi Sous-sane, la journaliste correspondante à l'ONU, Bahija Jallal, la scientifi que et chercheuse, Yas-mina Alaoui, l’artiste peintre et plasticienne et Yasmina Benazzou, la designer à la tête de la création de deux maisons de tapis de luxe. Autour d’elles, Johan Lindeberg, photographe et directeur artistique de la marque de prêt-à-porter BLK DNM et d’Absolut Elyx, Salwa Belamine, directrice du marketing et de la communication de Pernod Ricard au Maroc venue spécialement de Casablanca pour cet événement si particulier, Mallory Passuite et Rachel Wilkie, toutes deux de BLK DNM, sur lesquelles Johan et moi-même avons pu comp-ter pour l'organisation de cette journée de

shooting – l’une à la production (Mallory) et l’autre (Rachel) m’accompagnant au stylisme. Étaient également conviés à notre table la blogueuse Fatzo Sabri débarquant de Boston pour l'occasion, Tracy Rossin en charge des Relations publiques chez MedImmune ainsi que l'artiste et photographe chilien Marco Guerra, époux de Yasmina Alaoui.

LE MENUChez Omar's, on a le sentiment d'être à la maison. D’abord du fait de la cuisine new-yor-kaise, parfaitement agrémentée de quelques twists contemporains : croquettes de champi-gnons, bar de ligne en nage de petits légumes, appétissante côte de veau servie sur un lit de choux en purée, moelleux au chocolat et macarons multicolores. Des plats à la simplicité recherchée, au goût proprement savoureux, servis dans une convivialité exem-plaire. Ensuite, parce que fi dèle à sa réputation d'hôte de qualité, Omar Hernandez le pro-priétaire des lieux, nous a tous chaleureuse-ment reçus dans son antre, accompagnant PH

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76RSVP

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DE CHIC ET DE DIOR

Quand la Maison de Couture parisienne a présenté sa collection Croisière 2015 dans le très branché quartier industriel de Brooklyn, entre fashion graphismes et

scénographie high-tech, le soleil de mai et la nuit new-yorkaise ont surtout illuminé une échappée mode au sommet du hype.

Par SOFIA BENBR AHIM

Photographie SOPHIA CARRE, PARI DUCOVIC, ADRIAN GAUT, JASON SCHMIDT

ET KEVIN TACHMAN.

80RSVP

LE CARRÉ DE SOIE RÉINTERPRÉTÉ,

THÉMATIQUE PRINCIPALE DE LA

COLLECTION.

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Page 8: Issue

Se faire un nom dans le milieu de la mode ? Hisham Oumlil en avait l’étoffe. De Casablanca à New York, l’as du sur mesure esquisse sa success-story. Plongée

dans l'intérieur du créateur, dont le quotidien est partagé entre Manhattan, où il a son appartement et son atelier, et ses voyages d’affaires dans le monde.

HISHAM OUMLILTAILLEUR

DE LA HYPE

Photographie BRENT CHUA

Par AÏDA SEMLALI

86FRONT ROW 878787

Page 9: Issue

Texte et stylisme SOFIA BENBR AHIM

Photographie JOHAN LINDEBERG

M O R O C C A N

P O W E R G I R L S

Célébrer la réussite ? Certainement. Mais écouter son cœur et avoir foi en soi surtout. C’est le sentiment que partagent ces cinq Marocaines que

L’Offi ciel Maroc a réunies le temps d’un shooting à Manhattan. Yasmina Alaoui, Yasmina Benazzou, Aziza Chaouni, Bahija Jallal et Salima Yacoubi Soussane

racontent, avec beaucoup d’humilité, leurs parcours exceptionnels. Découverte de cinq femmes fascinantes immortalisées par le photographe et directeur artistique

d’Absolut Elyx, Johan Lindeberg. Elles sont une fi erté pour notre pays.

Elles habitent Washington, New York, Toronto, mais surtout sillonnent le monde à longueur d’année ; aussi, organiser une telle rencontre relevait-il du miracle. Elles ont néanmoins répondu présent à l’in-vitation de L’Offi ciel Maroc, sensibles à l’intérêt que

des compatriotes leur portent. Chacune de ces femmes de talent considère que persévérance et détermination fi nissent par payer :artiste cotée, journaliste correspondante à l’ONU, directrice de création internationale, architecte – enseignante et cher-cheuse de pointe ; aussi diff érents soient leurs parcours, elles présentent un certain nombre de traits communs. Elles sont nos ambassadrices, en particulier dans cette Amérique du Nord friande d’exemples de réussite. Des femmes au sommet qui, à la sueur de leur front, se sont off ert le rêve américain. Le vrai. De véritables emblèmes du système méritocratique où, elles en sont toutes d’accord, passion, apprentissage et dévouement constituent les valeurs essentielles de parcours aboutis, aussi bien sinon davantage sur le plan personnel que professionnel. Ces femmes ont su réinventer leur propre idée du bonheur,

chacune à sa façon est heureuse. Comment atteindre une telle plénitude avec autant de responsabilités ? Elles ont des réponses qui fi nalement tombent sous le sens : découvrir son talent, que toutes nous posséderions, et en faire son arme. Il s’agirait donc de tracer sa route, d’accepter de se laisser guider par plus instruit que soi et d’avoir les yeux constamment ouverts sur le monde. Cette ouverture à l’autre, l’idée de rencontrer de nouvelles personnes et de vivre une expérience inédite a contribué à les convaincre de se présenter un jeudi matin dans notre studio photo new-yorkais. Il a fallu un peu plus de dix minutes pour que chacune tombe le masque de la réserve et peut-être même d’une certaine timidité, pour s’off rir en toute simplicité à une équipe “d’étrangers”, se laissant maquiller, coiff er, habiller pour enfi n être immortalisées par Johan Lindeberg. Chacune à son rythme, elles se sont laissé dompter par l’objectif du pho-tographe, dévoilant au passage leur atout majeur : un entrain à tout rompre. Les images qui suivent refl ètent cette énergie ultra-positive, typique de personnes bien dans leurs têtes et dans leurs baskets. Des exemples à suivre.

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SIMPLY THE BEST

Photographie LAURE BERNARD

Stylisme MOUNIA ARR AKI

Mousselines, tulles, dentelles ou velours de soie, tantôt brodés tantôt ornés de cristaux. Florilège des plus beaux caftans de cet hiver.

118 Caftan en velours de soie entièrement

brodé au fi l d’or, incrusté de perles et de sequins et fi ni de sfi fa et d’akads.

Ceinture en velours de soie, NAJIA

BENJELLOUN.

Page de gauche : Caftan robe en

tulle et shantung de soie, brodé sur le buste de perles et de cristaux, ceinture

coordonnée, R ABÉA TELGHAZI

SALMERON.