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Christian LOCATELLI - Claude TOULOUMJIAlV Expgdition PFS / PFESSM PORmGWL 87 " LA GUERRE DEHFEDEATLONS N'AURA PAS LIEU ... " - - --. - -- ---------.-------------------------------- ----------------------------------------- SOMMAIRE i PAGES 3 à 12 : EliPLBRATTCBI'BS EN FRWX%CE 13 à 15 : EXPEDITfON PORTUGAL 24 : UN MAL FRMCALS? 25 : RELUhTAT C'ENQUETE -b VENTES

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Expgdition PFS / PFESSM PORmGWL 87 : UN MAL FRMCALS? SOMMAIRE i : RELUhTAT C'ENQUETE -b VENTES - - - - . ---------.-------------------------------- ----------------------------------------- 2 5 2 4

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Christian LOCATELLI - Claude TOULOUMJIAlV Expgdition PFS / PFESSM PORmGWL 87

" LA GUERRE DEHFEDEATLONS N'AURA PAS LIEU ... " - - --. - -- ---------.-------------------------------- -----------------------------------------

SOMMAIRE i

PAGES 3 à 1 2 : EliPLBRATTCBI'BS EN FRWX%CE 13 à 15 : EXPEDITfON PORTUGAL

2 4 : UN MAL FRMCALS? 25 : RELUhTAT C'ENQUETE -b VENTES

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TOUTE L'EQUIPE D'LNFO - PLONGEE

AINSI QUE LE PRESIDENT DE LA

COMMISSION NATIONALE VOUS

SOUHAITE POUR L'ANNEE 88

DE GRAND ET BEAUX SIPHONS , DES PREMIERES A NE PLUS SAVOIR QU'EN FAIRE ....

LE COMITE DE REDACTION A UN PEU CHANGE : - - - - -

Vous désormais directement - vos a r t i c l e s a :

J o ë l l e LOCATELLI 5 b i s rue CASTELLION O1100 OYONNAX

TEL : 7 4 7 3 0 3 0 2 -

C e numéro a é t é t i r é 400 exemplaires sur L'OFFSET de l a région RHONE-ALPES

Rédaction - Réal isa t ion - Mise e n page - tramage des photos

Bruno MAURICE Bertrand VILLARD Marc DERUDET J o ë l l e LOCATELLI

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CLUB DE SPELEBLOGIE

AVEN CLUB DE GRASSE ---

GOUFFRE _E_ TENEBRES : ANDOU (A.M,)

Le siphon teminal du réseau -444 m avait déjà été plongé sur quelques metres. Plongée du 20 juillet 86 t le siphon est actif, étroit et trouble.Arrêt sur trémie impé- netrable. ( 20 m - 6). PLONGEURS : D. SESSEGOLO PORTEURS : ABIME CLUB Niçois

AVEN DU DEGO -- GREDIERES (A.M.)

le 9 mai 87, plongée du siphon terminal à la côte - 138. Le niveau du siphon ayant baissé de 20 cm, celui-ci est devenu une voûte mouillante passable en apnée. Une dizaine de mètres de méandre semi-noyé lui fait suite. Après le SI, 8 m -1, suivi d'un S2, 10 m -1 (tapissés de feuilles, de branches et de brindilles! ! ) Un méandre de 1 m80 de haut noyé au 3/4 et sinueux lui fait suite. Au bout d'une tren- taine de mètres, il bute sur un 3 eme siphon, en méandre étroit quasiment implongeable. PLONGEURS : D. SESSEGOLO PORTEURS : F e BALESTF\?A

P, FILIPOT C. GIMBERT P, MELEO

+ le plongeur. " Porteurs méritants sur les 470 rn du méandre terminal.."

GROTTE DES CANEBIERES : MONS (V'xée de la SAGNE- VAR)

A 400 m de l'entrée, S1 amont,

30 m -10, puis 300 m de conduite forcée déjà connus. En 1983,dans la cavité des CBME- BIERES, une jonction entre les S2 et S3 a été réalisée. 220 m - 12. La découverte d'un réseau supé- rieur de 300 m à permis de trou- ver un 4 &me siphon. Celui-ci lors de 1' exploration d'octobre 85 était à sec, ce qui a permis de parcourir 200 rn dans une petite galerie boueuse et de dé- boucher dans une autre galerie de 3 à 4 m de diamètre et loqgue de 50 m, s'arrêtant à l'aval sur un S5 et à l'mont sur un S6. La semaine suivante, le S6 est plongé , 60 m -5. 11 s'agit d'un dédale de conduites forcées où le '%on" passage n'a pu être trouvé. Le S5 a été plong4 sur 30 m -4, arrêt sur puits faille étroit . Le développement des CanebiGres atteint 2000 m dont 1700 topographies et 1550 derri- ère le S1. PLONGEURS : Y.C T

D. SESSEGOLO Y ..L SCHIRA L. MICHEL R. MICHEL E. FASCIER

PORTEURS : AVEN CLUB DE GWASSE

EXSUWGENCE BU PIS DEL PESIO : MARGUAREIS ET-E) -------

Cette exsurgence importante si- tuée a la côte 1426 émerge du plateau de la COUCA del Carsene situe dans le massif du MARGUA- REIS.

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A environ 200 m de l'entrée, S1 mont actif déjà plongé au cours de l'hiver 1984 par deux Italiens sur 50 m -15. Le 1 er aout 87, plongée du S1 amont. Eau à ?5",arrêt a 60 rnetres de ltentrée,et à - 26 sur mise en débit continu d'un detendeur qui me vide une des trois 9L en 3 rnn.(Cause: détendeur légérement entartré + le froid.) Le 29 août 87, deuxlème tenta- tive avec du matériel revis4 90 m - 36. Arrêt devant des gros blocs où le passage n i a pu être trouve à cause de l'eau trouble. Visibil.~té,30cm Alnsi une crue à dû troubler 1' eau ces derniers jours. De ce fait la progression après notre ancien terminus s'est faîte a tâtons. Ce point atteint semble être la base du siphon. A revoir en eau claire. PLONGEUR : B. SESSEGOLO PORTEURS : AVEN CLUB DE GRASSE

ABlME CLUB NICOIS

ACTIVLTES SHAG (BESANCON)

GROTTE DU LAVOIR : LA SOMMETE ( 2 5 )

Lors d'une visite de routine le 28 juin 86, le plongeur M. CHOCAT,franchit le S1, 125 m - 1,5 malgrè le débit de fin de crue,plusieurs centaines de litres/seconde, et une visibi- lité faible, inférieure à 2 m. La galerie noyée est un vaste lnterstrate bas, ~nférieur à 1 m, mais dont La largeur peut atteindre 8 à 10 m. Le passage a été trouvé, maigre la visi restreinte , en suivant les traces de sable significatives de vitesse de circulation plus importante. Un décollement de strate con- séquent à la largeur de la ga- lerie à L'amont de ce siphon

crée au débouché de celui-ci une étroiture à franchir à petite vitesse! ! ! Le débit très important ce jour ne permit pas de progresser en amont du siphon/ PLONGEUR : M. CHOCAT PARTLCIPMTS : Y . AUCMT

P. PELAEZ C. SCWMITT

Une seconde visite le 19 juillet 86 permit de parcourir une cen- taine de mètres en amont du SI dans une galerie dont le profil se redresse progressivement avant d'arriver au Ç2. PLOX\1GEUR :M. CHOCAT PARTXCIP&XTT :Y. AUCMT

Après une tentative avortée suite au blocage d'un déten- deur survenu apres LOO m de progression dans le SI, une nou- velle tentative est organisée le 12 septembre 8 7 . Le second plongeur, D . CAILHOL , est contraint au demi-tour apres 30 m dans le SI, suite à des problèmes techniques, L'autre plongeur, M. CHOCAT franchit le S2, 25 m -2 et découvre 100 à 150 m de galerie en trou de serrure au delà du S2 avant de s'arrêter sur une cascade .(escalade en cours). Ce parcours solitaire prit à lui seul trois heures par suite de la progression difficile avec des bouteilles entre les deux siphons. PLONGEURS : D. CAIHOL PARTICIPANTS : A. COUTURAUD -

P. PELAEZ C. SCHMITT

BAUME DU ROCHER MQUTHIE-HAUTEPIERRE 1 2 5 )

Le 19 octobre 87, le plongeur de pointe de liéquipe,M.CWOCAT, parcourt 170 m -14, dans le S2, sans le franchir, demi-tour par manque d'air,fuite brutale et accidentelle d'une bouteille

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lors du transposrt atre le SI et le S2 -11 ne restait plus que IO0 b a s avmt de plonger Le 52!.., Il faut nets que ce siphon avait &te plonge par des plon- geurs Franc-comtois sur plus de 100 m de fason fort discre- te il y a plus dsun an. Je da-it par ailleurs conseil- ler à ceux-ci Pa lecture d'un excellent ounage paru suite au stage de Franchevîlle(21) de la Toussaint 85 (un nom prédestiné), stage organisé par Le SC DIJON. En effet, le fil déroule par ce (ces) plon- g.eur(sj est solidement attaché sur un willou de 158 grs posé à Ikntrée, et sur un plomb de largage 100 à 150 m plus loin, et c'est tout.(fil non mktré, bien sûr!!!). PLONCJEURS : D. CAIWOL

M. CHOCAT

SOURCE DE LA ~ E A Y (-5)-'-'

LE 2 mai 87, plongee du S2, 150 m -2 par Patrick PELAEZ et exploration de 50 rn de galerie en mont, en diaclase, ( 5*2 Le cours actif sort par ail- leurs d'une branche très étroite. Topo et explo en cours. PLONGEUBS : M. CWOCAT

P. PELAEZ

Le 26 avril 87, plongée du siphon sur 120 rn -4, arrêt sur pame de d&ten6eureLn descrip- tion des precédents plongeurs ne correspond pas tout à fait

avec La galerie parcourue. A partir du teminus des prgdeces- seurs $a. galerie s'Étbaisse, largeur :1 m50, hiaute- :O m50, jusqu'à atteindre O m30, pour étroiture serrée de 3 m de long franchie lors de cette plongée, Les trente derniers metres ne permettent pas de faire demi- tour et doivent être parcourus vue la section, en marche arrière.(@lostropkobe s'abste- nir?!!). Topo et explo en cours. Technique anglaise : 2 *9L à Pa ceinture. PLONGEUR : M. CWOCAT PARTECIP : P. PELmZ

GROZnCE MOULIN DE VERMtONDANS PLAIMBBIS- ES n 5 )

L'autre nom de cette grotte, q'Source du bout du monde", prend toute sa saveur après la plongée du S9 le 3 octobre 87 ; ce siphon est parcouru sur 160 m par M. CHOCAT, arrêt par manque de fil. Le franchissement d'une voûte mouillante polluée située en ri- ve droite permet de court- cir- cuiter le $58. Il faut noter la dégradation de cette cavité par une pollution tr&s forte : le 25/10/87, une équipe est contrainte de faire demi-tour suite a des problèmes respiratoires et une visibilité au Sl inférieure à 5 cm, proble- mes liés à une injection récente et importante de petit lait ou lisier de porc.(lteau de la source est par ailleurs pompée.) Cette exploration réalisée en bi 9L a 200 bars conduit au franchissement de plus de 600 rn de siphon. PLONGEURS & PPaTICIPBWTS du 3/10 M, CHOCRT - P, PELAEZ

S _ES AUTRES SEANCES A. CBUTUBBUD -L. DE PAZZXS

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CLUB LOCAL DES mATEURS EAVERNES~ - - - - . . - - - . - .- - Patrick JOLIVET 9 & 22 rue de la cloche rouge 4 11 0 0 VENDOME

GOUFFRE MULEREKE (232) (Pyrénées Atlantiques 1

Le 4 /8, plongée du siphon ter - minal à -330 ml de ce gouffre bien placé sur l'hypothétique rivière 2 . Malheureusement,au bout de 10 m, -4, le siphon s'avère impénétrable.Pas de suite, même à tâton, palmes en avant, dans l'arqile. - PLONGEUR : HUTCW PORTEURS : SC GASCOGNE

I I r X r *

TPST

GOUFFRE BT6 (Rivière de SOUDET) P

En 85 et 86, nous avons la malchance. . . d ' explorer cette rlviere i au total 7000 m de galeries inconnues portent le terminus de -212 m à - 1157 m. Les 7 /8 et 9 août, six person- nes vont assurer la réussite de la plongée du siphon termi- nal; Ils méritent ici d'être cltes / P. LAPIERBE,F.BERNARD, et MAX, du GS CARPENTRAS,Alain MADEL,P. JULLIEN du SC BLOIS, HUTCH. L'expe est construite sur un seul bivouac à -370, afin d'éviter des manoeuvres de klts pour une équipe si ré- duite. 84H d'expé dont 36H en pointe depuis le bivouac permettent de franch~r un SI (100 m -9 avec 2 cloches; 5 m plus l o ~ n le 5 2 , arrêt a 20 m -6 sur manque d'air. Plongée de 35' en b~ 3,6L. PLONGEUR : HUTCH

GOUR- -- DE FENEYROLS(Tain&Garonj

Le 71'6 le laminoir situe à 50m de l'entrée (-25) est franchi.

Une galerie de belle dimension est suivie Jusqu'à 130 m,point bas -28.Arrêt sans trouver la suite, PLONGEUR : R . GILLET

Le 12/7, la suite est trouvée et se prolonge a -24. Arrêt a 150 rn sur dévidoir bloqué. PLONGEUR : WUTCM Le 1 2 / 7 , le terminus est donc porté à 190 m. Arrêt sur problè- mes de détendeurs. PLONGEUR : R . GILLET Le 31/7, poursuite de l'explo. A 290 m le siphon débouche- brus- quement mais la suite est a - 6 . Arrêt sur manque d'air à 360 m -12. PLONGEUR : R. GILLET La poursuite de cette explo s'avère délicate, le passage du laminoir restant un problème sérieux, surtout la remontée avec une faible visibilité. Explo en cours.

Le 10/11/1987, passage du S2 de l'exurgence de FONTOUX, par D.SABLE. Progression sur environ 70 m, et arrêt par suite de pré- sence de CO2 ; le fil est resté en place. Après le passage du siphon, la galerie semi-exondée continue en direction du puits de la Scie- rie. La présence du CO2 pour- rait être due à la présence d'un autre siphon, avant le puits, qul par le fait enferme cette partie de galerie qui n'est ja- mais aérée ( ? ) La jonction reste à faire avec le danger qu'elle représente du fait de la présence de ce C02. De plus, l'eau se trouble rapidement ( argile 1 et le retour se fait en aveugle. PLONGEURS : D. SABLE

M. LEVEQUE PORTEURS : DELCAMBRE-GUIVARCH

BOULAY- REMEUX

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M I N I E R E S D E P A Y R E 8 6

topographie

LE 119173 LE C R S A 1 6 f I O o

BAOROUMES C G J Y O N N E ~ U 1 C SANOOVAL J P

SEGUIN M

L E 1476178 LEVE S C P 8 6 0 0 0 - OINET P GUYONNEAU J C

BORDOT C COTTE P

U INET P GUYONNEAU I C

ydTERfEL DE TOPOGRADHIE UTILISE

OETRE -::\k- CR- - - FIL D , - , ,m. 'c ARlbhJE c L $ A ,mLV.c ,ANS V I S I B I L l l ~

r V E C C W P A S D'AVION

SCP TOPOCHAI X ""\, O OOUBLE DECIMETRE

' - f/ M O U 1 L L E N T E -'----- '

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E N T R E E " )

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GRO-rrI'E DE L'OURS au REVEST - -

Commune de GOURDON (Alpes-Maritimes)

PLONGEURS et PORTEURS : Alain FILIPPI - Jean-Claude TARDY

Samedi --- 8 août 1987 - 15W. Portage de plus de 150 KGS de matériel à la grotte. Denive116 + 180M. Equipement des puits et transport du matériel au siphon a - 130M. Nous bivouaqueront 21 la grotte.

Dimanche 2 août 1987 - lOH30 - -- ~quipés, nous plongeons. La visi n'exède pas 1 mètres. Alain perd du materiel indispensable à l'ex- pédition . A tâtons, dans l'eau boueuse, il me faudra plus d'une heure pour récuperer ce matériel. Le soir, nous redescendons à NICE pour recharger le 15L.

Lundi 10 août 1987 - ~evés de -- _I_

bonne heure, nous reprenons le chemin de la grotte, que nous at- teignons à 9H. Vive le portage ! ! llH15, nous sommes prêts, équipés d'un 1 5 L , d'un bi 9L, et d'un bon kit ; je m'engage dans le siphon talonné par Alain qui transporte un gros kit. Nous franchissons les 230 M à -20. A llH35, nous sortons et nous nous équipons de nos combies spéléo, nous prenons la direction du S2 en emportant deux kits et un bi 9L. Le portage nous rend le parcours pénible. A 15H30, nous atteignons Le S2. 16H00 : Rééquipé en plongeur je m'enfonce dans le siphon . . . Recon- nu sur 80 m par Frank TESSIER en 86, Ici ,l'eau est claire, la visi doit approcher les 15 m, les 20W de mon projecteur éclairent parfaitement la galerie et je prend un réel plaisir 2 parcourir ce siphon aux parois trés joli- ment ciselées.Jbttdns le termi- nus de Franck.

J'attache mon fil d'ariane et commence mon exploration. De -6m La galerie remonte et se d6velop- pe en méandre et se resserre au point que par endroits il me fau- dra casser pour passer. Plus loin le réseau reprend des dimensions beaucoup plus praticables. Après 156 m de galerie noyée, je debou- che dans une petite salle d'ou 1 'eau arrive par une cascade haute de 5 m environ. Je me desé- guipe et l'escalade facilement.

La galerie qui fait suite est ponctuée de nombreuses marmites et de lames d'érosion ,dont cer- taines sont très coupantes.Le ré- seau ressemble beaucoup à 1'Em- but de Caussol, avec une roche plus claire. (Les colorations de I'Embut ont permis d'établir avec certitude une liaison entre 1'Em- but et le Revest.) A 40 m du si- phon, je découvre une laune alimentée par un jet d'eau sor- tant de la roche comme une fontaine. 30 m plus loin, la ga- lerie redescend dans laquelle ont été piégés des galets dont le diamètre semble identique, 4 cm environ. Ils sont stockés sur plus de 3 m et sur une épaisseur de 20 a 30 cm. Plus bas, je suis arrêté à un 3 eme siphon ; il est 16H45. A regret, j'entreprends le retour. A 17H30, je rejoins Alain qui m'attend au départ du S2. Rapidement, je me déséquipe et nous regagnons le S1 où nous £ai- sons quelques phot0s.A 21H, nous replongeons le siphon . A 21H20 nous sortons du siphon et comrnen- çons à sortir une partie du maté-

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r l e l , Nous arteigno12ç la voiture à t r o i s heures du m a t i n . Mardi 11 août 1 9 8 7 - Sortie du matas restant et désequlpemenc &E La c j r u f t e 0

TARDY siphon WEVEST

D. SESSEGOLO départ du 3 è siphon de la MESCLA

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GROTTE &.& MESCLA

Le 11 novembre 1956 - Première a coté d'une bouteille pleine. -- plongée du SI de la MESCLA par J. MASSON, profondeur -7, En fkvrier 1987 Françis LEGUEN Longueur :25 m. traverse le S2 avec le désir

de plonger le 3 ème siphon, Le 25 mai 1965 - CUTINI et ---- mais le courant trop important MATHIVAUD plongent le SI, et lui interdit l'accès au S3; il explorent 60 m du S2 . Profon- rentrera passant plus de 5H en deur : 24 m. immersion.

1966 - MM TQSELLO - ------------------------------ -- STUAR - T. CALVO parcourent JUILLET 1987 160 m dans le S2, arrêt sur départ de puits à -16.

En 1972, G. MOISE refait ce -- parcours. Au retour, victime d'un courant trop violent, il sera entrainé a la sortie du S1 dans le siphon aval, et périra asphyxié bloqué a une étroiture.

En 1980 les frères LEGUEN - - f

parcourent 500 m dans le S2, franchissant les deux points bas a - 63 et - 68.Eric LEGUEN au retour s'égarera, et ne pourra faire ces paliers in- termédiaires,situés a 160 m de l'entrée. Il sera victime d'un accident de décompression.

En - J . HASENMAYER relève le défi, et franchit Le S2 dans son intégralité, en rajoutant 300 rn au 500 m de fil d'Eric.

Le 28 -- 1986,D.SESSE- GOLO et André ROS renouvellent cette performance, mais au re- tour, A. ROS, frappe par la narcose, manquera une bouteil- le re1ais.A -63, à court d'air, ii remontera en panique jusqu' à - 30 et mourra asphyxié .

PLONGEUR DE POINTE : Didier SESSEGOLO Jean-Claude TaRDY

PLONGEUR ASSISTANCE : Claude QUAS Silvain -SIMONS

Samedi 2 : Dépose de 6 bt 2 x 12L a 230 m à - 30 et

Dimanche 5 : Dépose de 2 x 12L à 600 m a -40 et de 2 x 12L à 160 m à -15.

Jeudi 2 : Transport des scaphandres au départ du S2 Equipement des bouteilles paliers d'air 15L +- BI 9L et de 2 x 15L d'oxygène.

Samedi IL - 7H30, nous ar- rivons a la grotte. Pierre AIMON, cinéaste, est là. Nous atteignons le siphon. Pierre filme nos prépara- tifs et enregistre nos dialogues.

9H30 - Nous quittons nos amis et plongeons le S1. Au départ

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du S2,nous récupérons nos sca- phandres. Ici,le contraste est saisissant. Fini le bruit et les 1000 W des projecteurs, face à nous -mêmes, nous nous équipons . 9B45 - Equipés d'un tri- bt dorsale et d'un mono ventral, nous nous enfonçons dans le siphon. Nous allons de relais en relais. Tout se passe bien: notre entraînement au palmage et à la plongée profonde porte ses fruits. A -68 m, le siphon devient boueux ; à - 40 m, échangeons notre dernier re- lais, et reprenons notre pro- gression, en prenant garde de ne pas soulever trop de boue. Nous parcourons 750 m en 3 5 ' , et atteignons notre premier palier, -12. Nous attendons tranquillement que nos décompressimètres electroniques "ALADIN" de BEUCHAT, nous donne l'indica- tion du palier suivant ; après 1H Olt, nous crevons la surfa- ce. Nous déposons nos quatre bouteilles et franchissons la cascade haute de 1 m80 environ. Son débit à l'étiage approche les 200L / Seconde ; sa tempé- rature est de 18"C, mais peut varier de 14°C à 22OC. Il s'agit d'une eau thermale saumâtre et faiblement radio- active . Au départ du S3, nous cherchons la place pour déposer notre matériel. Nous y déposerons un tri-bouteilles équipé d'un biberon oxygène. Je récupère sur mes blocs le tube contenant La nourriture, les éclairages, la pharmacie, l'outillage, les sacs chauf- fants, et constatons qu'il n'a pu conserver son étanchéité. Je trouve mon flash d' appoint complétement innondé. Nous de- ballons les bougies et les cyalmes. Le briquet refuse de s'allumer ; j 'utilise l'oxygène et parvient sans diff iculté à obtenir une belle flamme.

A l'arret du détendeur d'oxy- gène &a flamme redevient très petite. Avec difficulté, j ' a k - lume une bougie qui ne se con- sumera que tres peu, durant nos huit heures passées poste siphon. Sa fl nous indique le manque réel d'oxygène de cette cavité.

Nous inhalons 15' d'oxygène médical chacun, permettant une meilleure désaturation d'azote Nous faisons quelques photos, et nous nous alimentons de produits très énergétiques sé- lectionnes et fabriqués par VITAGEWINE SPORT. Deux heures plus tard, nous décidons de la suite des opérations : Didier, le plus en forme , sera l'ex- plorateur du S3. Je l'aide à s'équiper ; il endosse son tri bouteilles et se met à l'eau. J'attache le fil d'ariane et fais quelques photos de ce mo- ment privilégié . Didier part au centre du puits large de 7m de diamètre et se laisse couler. A -11, il cherche un passage entre les gros blocs qui masquent la galerie qui fait suite ; trouvant une issue, il s'y engage et decou- vre sa galerie. Celle-ci s'en- fonce progressivement jusqu'a -24, et remonte a nouveau, Arrive à la base d'un grand puits, Didier remonte espérant retrouver la galerie sèche. A - 6, il est abuse par une nappe d'eau douce piégée, qui lui donne l'impression de voir la surface de 1 'eau. Sur le haut du puits, la galerie redescend à nouveau. Didier reprend la progression. A -11, frappe par une migraine sou- daine, Didier décide de s'ar- rêter . Il coupe son fil d'ariane , et l'attache au ro- cher. Distance franchie :200 m L'orientation générale du si- phon est sud-ouest et plus l'on progresse et plus celui- ci devient boueux.

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Pendant ce temps, dans fa sal- le, je ne reste pas inactif. Je franchis en escalade le mier ressaut qui me donne ac- cès à un beau départ de gale- rie s'arrêtant sur un puits ascendant. Poursuivre l'esca- lade est plus que tentant, mais une chute en cet endroit est particulièrement décon- seillée. Prudemment je décide le retour, arrivant sur le bord du vide qui surplombe le S 3 , je vois arriver Didier,qui m'&claire de son 35 W la tota- lité du puits. Je m'arrête, et contemple ce superbe spectacle Didier à - 3 fait un palier à 1 'oxygène. Je descend de mon perchoir et 1 ' aide a sortir. Il m'explique son exploration et me fait part de sa migraine. Son origine me paraît évidente le manque d'oxygène de la sal- le en est probablement respon- sable. D'ailleurs, je souffre également d'une petite migrai- ne que 1' absorption de medica- ment ne parvient pas a éliminer. Nous nous reposons, et à 19H2O préparons notre retour. A 20H, hquipés, nous replongeons le S2, à - 40 nous retrouvons le relais que nous emportons, et c'est avec cinq bouteilles que nous rentrons. La traversée du laminoir à - 68 se passe bien, la narcose anesthssie le corps, et supprime toutes souffrances, notre cerveau suralimenté en 02 nous donne un contrôle éton- nant.A cette profondeur et avec nos charges,dans un pas- sage étroit où nous nous accro- chons aux rognons de chailles nous sommes bien. Je suis Bidi- er qui me donne l'échelle exac- te du lieu, je prends plaisir a le regarder évoluer dans les miroirs du plafond, qui ne sont autres que les autres que les bulles d'air pi6g6es dans les surcreusements de la voYte A - 38 nous &changeons 1 x 12L et repassons le puits - 63,

et regagnons le relais . A - 30, oïl nous abandonnons nos deux 12L, nous rentrons paisiblement sur le 10L. Nous faisons nos paliers in- termédiaires, et le palier de 9 m se fait en progression, 100 m de galerie que nous par- courons au ralenti. Enfin le dernier puits de -24 que nous franchissons . Be retour au palier, nous utilisons l'oxy- gène médicale, en respectant le temps des paliers à 1 'air. Le temps du parcours allé est identique au retour, 96 mn paliers compris. Nous replon- geons le SI, et regagnons la sortie, où nous attendent de nombreux amis. Pierre filme notre retour et enregistre Didier qui raconte son exploration. Il est 21850, et nous sortons fêter l'événement.

REMERCIEMENTS & :

SUB MARINE - BEUCHAT - VARTA - LIQUEFACTION DE L ' AIR KODAK - PATHE VITAGEMINE SPORT LICAS & SOCIETE GENEaALE

Tous nos remerciements aussi a JACQUES-NINOU-STEPWAN-NIN0 et à tous ceux qui d'une manière ou d'une autre ont participé à la réalisation de de notre projet et ont contri- bué à son succès, et N.B.S pour les éditions gratuites de nos dossiers "MESCLA 87".

J.C. TARDY

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EXPEDITION PORTUGAL 87 - F.F.S. - F.F,E.S.S.M

Une expédition s'est déroulée en collaboration avec la Fédé- ration Portugaise de Spéléolo- gie (FPE), et la Société Por- tugalse de Spéléologie (SPE), dans la région de la SERRA de SANTO ANTONIO (entre Lisbonne et Coimbra . Les objectifs ont été sélec- tionnés à partlr du llvre de tC.THOMAS [Grottes et Algares du Portugal) et des renseigne- ments fournis par J.MICHEL et '.P. THIRY).

ALHOS D'AGUA D'ALVIELA : Amiais de Balxo

Tres belle résurgence captée, reconnue en 1972 sur 185 m par P. MAROTTE de ABREU, puls en :983 sur 300 m par J.P THIRY et J. MICHEL. La vasque étant obstrué par des éboulls, le seul accès pra- tlcable passe par un trop pieln défendu par 2 ressauts, qu: compliquent un peu 1 ' ache- mlnement du matériel. ')ne belle galerie en lnters- trate, qui se dédouble assez rapidement nous amène au bout de 150 m a -40. La profondeur se stabilise ensuite entre 40 et 45 m , jusqu'à 415 m a-38. Nous terminons dans une gale- :ie prlnclpale, qui recoupe ~Lusieurs départs I

- A 350 m , une branche des- :endante a été vue lusqu'à 425 m -60.

- A 300 m,un affluent très pollué, (la vssl tombe de 20 m dans La galerie principale à ,n- 50 dans l ' affluent ) a été remonte sur 45 rn -30. Dey7eloppement total exploré : 551 m, point bas extrème: -60 'Ir falm a été r6alrsé dans de zonditrons de visibilstés ;deales.

GROTTE D'ALNONDA

Nous n'avons pu fa]-re qu'une plongée dans cette remarquable grotte résurgence ; l ' exploration du labyrinthe noyé a la recher- che de l'affluent ouest ne nous a pas révélé la suite du siphon hyperespace. A revolr avec méthode et beau- coup de lumière.

OLHOS D'AGHA MIRA : Mira d' Aire

Cette chemlnée d'equllibre qus se transforme l'hiver en vauclu- sienne, falt l'objet d'un capta- ge. A l 'époque où nous plongeons la vasque est à -100. Mlse a l'eau sur une charmante plage d'argile encombrée de diverses ferrailles. La galerie, large de 3 à 4 m , prend a part~r de - 15 son diamètre définitif de

2 m et descend régulièrement. Arrêt a 110 m , -40, par crainte de ne pouvoir lire les tables au palier.

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SESIM13RA (Au sud de L i s b o n n e )

Les porches des g r o t t e s m a r i - nes s e r a i e n t & revoir par m e r calme. Il nous f a u t e n f i n r e m e r c i e r Joao NEVES (FPE}, a i n s i que P. MAROTTE de ABWEU ( S P E } q u i nous o n t gu idés e t accsrnpagnés pendant n o t r e s é j o u r chez eux , a i n s i que l a s o c i é t k EPAL qui nous a permis d e plonger & ALVIELA e t nous a f o u r n i eau couran te e t c5lectr1cit6, De p l u s , TOPÇTWR avait m l s 5. n o t r e disposition une cambl- naison é tanche munie de diver- s e s options i n t e r e s s a n t e ç , dont une poche d o r s a l e g o n f l a b l e . Ce vêtement a. e t 6 t e s t é , a i n s i que les sous-veée- ments p o l a i r e s SEP,

Une p u b l i c a t i o n s e r a d i spon ib le vers f i n 198'7, Pour p l u s de dé- t a i l s , contacter J-P STEFAMATO ou C . LOCATELLI ,

Au r e t o u r du P o r t u g a l , plongée e n Espagne r l SIERRA DE ABODI )

TROU DES CHOUCAS : (ALI) -- Albsrea, Navarre .

Pd..ongëe du lac i n f e r i e u r ( - 1 0 0 ) Aucun depar t , Fond & 2 m50.

Tro i s departs reconnus ; point extrème a t t e i n t : 58 rn & - 1 2 . Arrêt s u r f e r m e t u r e de l a diaclase.

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Daniel CARON MONTREAL QUEBEC ( Canada )

Avec l'arrivée de nouveaux plongeurs chez nos collègues anglophones, et quelques de- couvertes récentes, il semble bien que c'est un nouveau dé- part. Deux importants systèmes souterrains noyés ont été découverts dans 1 'est du pays plus précisement à la fron- tière Ontario-Québec.

Du côté ontarien, Keith SAWATSKY, Al SHAMESS et Kirk Mc GREGOR ont explorés à ce jour plus de 2100 metres de galeries noyées, et ça continue de toutes parts. Le réseau se situe à faible profondeur (-10 m. maximum pour le moment f . Les spéléo-plongeurs estiment le potentiel réaliste a 4 ou 5 km. .. Du côté québécois, Michel CADIEUX et moi avons effectues quelques plongées dans des résurgences sises de ce côté-ci de la frontière, en face du réseau ontarien. Nous avons explores 500 m de très grosses galeries ( a l'image de la résurgence, avec son porche de 24 m de large sur 6 m de haut - Débit d'étiage estimé - 23 m3/sec.i Profondeur maximale -12 m. Visibilité maxi : 2 rn, courant très fort. ( Remonter sur le flanc de la galerie en palmant et s'agrippant aux aspérités et lames rocheusesl, Potentiel réaliste de l'ordre de 3 à 5 km également.

Avec les collègues ontariens, nous rêvons évidemment d'une jonctiaon de quelques 10 km e t même plus . . . Affaire a suivre ...

GOUFFRE LANTOUY ( LOT

Notre ami anglais, John GORDINGLEY, au cours du stage national 8 7 , a Espinières, a prolongé le gouffre de Lantouy (Cajarc) jusqu'à -51 m.

A PROPOS DE STAGE 2 - --

STAGE NATIONAL 1988

ESPINIERE - ORNIAC

DU 30 JUILLET 5 AOUT - -

LE DIRECTEUR EN SERA :

CHRISTIAN LOCATELLI

" VOUS POUVEZ DES A PRESENT PRENDRE VOS INSCRIPTIONS"

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PETITS CALCULS ... AVANT DE PLONGER

Les deux principales règles en usage concernant le calcul de la reserve d'air sont :

* La règle des cinquièmes (voir art. JC.FRACHON 1 . P 41)

* La règle des tiers : (1/3 aller - 1/3 retour -

- 1/3 réserve -

La première considère une dou- ble panne : Par exemple, la panne de détendeur au point de retour, plus problème de pro- gression ( perte d'une palme, touille . . . ect..,

Marc CHOCAT -S .W.A.G. BESÀNCON

L'appréciation de la regle à adopter est toute personnelle e l peut évoluer en fonction des conditions de la plongêe et de l'état ou l'entrainement du plongeur.

La - des tiers, la plus couramment utilisée, sert de base de calcul au tableau ci- dessous ; par ailleurs, la pression de gonflage est prise

200 bars, bien que ce ne soit pas forcément la pression en usage. . . .

La seconde ne prend en compte qu'une seule panne conduisant a une diminution de lqautonomie.(panne de déten- deur au point de retour, par exemple ) .

: composition du bloc : Pression de :pression de :volume air : : gonflage :1/2 tour :disponible : : en bars :IMPERATIF : aller .---------------------.--------------.-------------.-----------.

: 2 X 7 L 1 : 200 - 200 : 135 - 135 : 910 L : .---------------------.--------------.-------------.-----------. : 2 X 7 L 2 : 100 - 200 : 100 - 100 : 700 L : . ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ _ ~ ~ ~ - ~ ~ ~ ~ . ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ . ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ - ~ . ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ . : 3 X 7 L 3 : 200-200-200 : 120-120-120 : 1680 L : . _ _ _ _ - _ - _ - - _ _ - _ _ - I - - - - . - - - - - - - - - - - - - - . - - - - - - - - - - - - - . - - - - ~ - - - - - - . : 3 L +[3L + 10L] 4 : 200-[SOO-200]:200-[154-1541: 600 L : .--_--------__---_---- .-------------- .------------- .----------- .

de calcul 2 : OUF!!!... ~ o n s o ~ t i o n aller : Nota-bene : La composition 4 ~ b - 100 bars X 7 L serve sur un plongeur allemand

Panne de l'une des bouteiile, n'est pas la plus astucieuse consommation disponible pour quand au rapport quantité d'air/ le retour : 100 bars X 7 L poids et volume de bouteille.

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.---_---_-------------.---------------------------.------------. :composition du bloc : pression de : pression de :volume d'air:

: gonflage : 1/2 tour : disponible : : en bars : IMPERATIF : aller

. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - . - - - - - - - - - - - - - . - - - - - - - - - - - - - . - - - - - - - - - - - - e

2 X 7 L 1 : 200 - 200 : 160 - 160 : 560 L : . _ ~ ~ ~ ~ ~ I ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ . ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ . ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ . ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ .

2 X 7 L 2 : 100 - 200 : 100 - 150 : 350 L : . - _ - _ - - - - - - - - - - - - - - - - - * - - - - - - - - - - - - - * - - - - - - - - - - - - - . - - - - - - - - - - - - *

3 X 7 L 3 : 200-200-200 : 150-150-150 : 1050 L : .__-_---1----111--_---.-------------.-------------.------------.

Exercice, pour les longues soirées d'hiver :

Vous partez avec le bloc sui- vant : 1 mono 9 L gonflé a 190 bars 1 m 'l 3 , 3 3 L gonflé à 240 bars 1 m " 10 L gonflé à 140 bars

Quelle est la pression des bouteilles au point de retour, en considérant les pannes pos- sibles suivantes :

* blocage de l'un des détendeur ou robinet : (quel est le plus pénalisant?.)

* Problème de progression conduisant à une consommation sur le parcours retour, double de celle du parcours aller. . . LE GAGNANT REMPORTE . . . UNE BOITE D'ASPEGIC 10 OOO!!..

Conclusions : *Il faut faire les calculs

AVANT DE PLONGER --

* Il vaut mieux plonger en tri-bouteilles :

50% de matériel en plus mais, 85% d'air disponible en +!

* Dans l'association des blocs, on a intérêt à utiliser des bouteilles a volume identique.

* Une analyse plus fine des plongées, avec des siphons frac- tionnés permet de repousser la limite encore plus loin, mais, est-ce bien raisonnable ? ? ?

L i AZEROTTE :

Par Robert LAVOIGNAT

Le transport d'un blessé dans un siphon fait l'objet depuis une dizaine d'années de nom- breuses recherches sur les civières humides et étanches.

Si ces dernières peuvent ser- vir pour un blessé léger (fracture d'un membre), il est hors de question de les utili- ser pour un blessé grave : (fractures multiples, coma, e c t . . . ) . Diverses raisons s'y

opposent : -Equilibre des oreilles -Respiration sur un détendeur -Ect. . .

Lors de la première rencontre internationale de secours en siphon et post siphon,organisee conjointement par la F.F.S. (1) et la F.F.E.S.S.M (2), et suite aux conclusions des participants de huit nations réunies, j'ai envisagé pour supprimer ces problèmes de pression, de mettre Le blessé dans un volume non déformable, a l'intérieur duquel la pression atmosphérique serait

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maintenue.

Pour y parvenir et obtenir une sécurité accrue, il faut faire respirer le blessé sur un circuit fermé à oxygène.

Les données techniques d'un tel projet semblaient créer des problèmes de manipulation e h surface et sous l'eau.

Il a été décidé de construire un prototype avec nos moyens, afin de tester en effets réels cette idée,

Débuts 1987, cautionne par J. MICHEL, président du S.S.F. et aidé par B. LE BIHAN (rea- lisation des soudures metal- liques et plastiques j ' ai réalisé en P.V.C. une sorte de petit sous-marin baptise "L' AZEROTTE" , pour un prix de revaent d'envsron 4 000 frs. Une centaine d'heures de travail fut nécessaire . A ce jour, l'équipe du SPELEO CLUB DE DIJON a réalisée quatres plongées réelles, dont une lors du

congres de la FEDERATION FRANCAISE DE SPELEOLOGIE à ST EMILION.

Limitées volontairement en pro- fondeur et en durée, elles per- mirent de descendre un "blessé" a une dizaine de mètres durant 30 mn. Les quatres plongeurs chargés de mouvoir l'appareil ont parcourus plusieurs centaines de mètres sans problèmes particuliers, hormis ses dimensions.

Un régénérateur d'air est en cours de realisation. Il doit permettre une plus grande auto- nomie, ainsi qu'une mise en oeu- vre simplifiée. Avec des credits suffisants, il serait possible, à partir d'un tube de section elliptique et d'un chassis en aluminium, de réduire le poids a vide à 70 KG et en ordre de plongée à 250 KG, Une meilleure fabrication devrait permettre aussi de le faire plonger plus profond. Une partie du lest pourrait être remplacée par des accus alimentant des propulseurs . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . NOTES --- DE LA DIRECTION DE S. S. P. (3__ -

Ces crédits destsnés à une ( 1 ) Fédération française de réalisataon industrielle spéleologie seront demandes auprès des 1 2 ) Fédération française d'etu- services de la D.N.S.C.(4) des et de sports sous-marlns par le S.S.F. ( 3 ) Spéléo secours français Différents organismes, 1 4 ) Direction nationale de la Marine nationale, gendarmerie, sécurlté civzle. intéresses également par cette realisation, seront aussz sollicités.

FI CHE fond et couvercle. La cavlere T. S.A. /S.S.F. peut

TUBE EN P.V.C. --- étre mzse à l'intérieur. Diamètre 0,50 m Longueur 2 m EXTREMITES : Epaisseur : cm P. V. C de 2,6 cm d ' épaisseur Flottabilité 400 Litres Fond soudé Poids 45 kg avec Couvercle amovible

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Etanchelté par joint torique de 8 mm. Diverses purges, traversées interphone.

SYSTEME __ FERMETURE 6 attaches rapides

CHASSIS BRANC En tube acier (45 KG) 4 sangles rapides permettent de fixer le tube sur le chassis.

LEST 20 gueuses en plomb de 10 KG se fixant sur une grille du chassis permettent d'obtenir une flottabilité neutre et une bonne stabilité, du fait de leur position basse.

PLONGEES EN FOND DE --- GOUFFRE : (ou de grotte Marc CHOCAT S.H.A.G. BESANCON

Portage : 90% de l'activité déployée lors d'une plongée en fond de gouffre correspond à du transport de bouteilles et de 1' équipement pour le ou les plongeurs.

Par flottation : Mettre la bouteille à transporter dans un kit avec des morceaux de polystirène, et laisser Archimede faire le boulot. Cette technique permet au sherpatologue de service de transporter en un seul voyage 4 monos 9 L acier au Si de la grotte de Vermandans ( 25 , s ~ t u é a 700 m de E'entree.Même technique pour le reste àe 1 ' équipement.

Pas trainage : Mettre la bou- teille nue dans un tube en PVC suivant le dessin ci-contre et tirer!

COMMUNICATIONS BLONGEURS/BLESSE Par interphone sous-marin (J.F. BUSZ)

ECLAIRAGE 2 phares de 1 0 0 W à l'extérieur Un éclairage d'ambiance à l'intérieur.

Mode d'emploi : Faire un noeud de cabestan + un noeud plat avec les deux brins libres de la cor- delette d'arrimage préparée tom- me ci-dessus, autour du col de la bouteille. La queue de vache de 20 cm accrochée à la longe du sherpa- tologue, servira à ce dernier a exprimer ses dons de bête de trait. Les brins libres passes dans les trous du tube PVC et noués à l'intérieur servent à maintenir la protection sur la bouteille. Cette technique est particulié- rement apprécibe des porteurs, là ou les genouillères sont conseillées (galeries bassesl,et permet à un sherpatologue de tirer 2 monos 9 L acier en tout con£ ort . Cette technique permet une vites se de progression plus importan- te qu' avec un kit bag de même poids : ça glisse ! ! Un modèle permettant simplement de porter le tube charge par des bretelles est 6. l'etude pour les cavités a progression mixte.

Cerclage : Le montage/demontage frequent des Si, tri ou quadri

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bouteille, nous a amenés à adopter et adapter la techni- que des sangles autobloquantes avec les objectifs suivants :

* adaptabilité à tous types '" de blocs ( 3 , 3 3 L a 15 L)

* pas de matériel supplémen- taire a porter, qu'une paire de sangle et une ceinture.

* amélioration du confort du plongeur, par utilisation d'une ceinture comme sur un back-pack.

Matériel nécessaire :

anneaux / 4 de chambre a air

2 bouteilles (gonflées)

1 kit sherpa ( vide )

2 sangles autobloquantes Spancet

1 ceinture de sangle 50 mm (L = Im 5 0 )

Avec boucle a ouverture rapide en plastique

réglable.

1 anneau de sangle tubulaire

KJI - BR&

2 petits bracelets en caoutchouc

Une fois monté : Sangles Spancet

\ ceinture

Vue avant coté plongeur

Vue arrière

coupe au niveau ceinture

anneau de ,,, sangle tub.

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Montage en technique ~atériel<ecessaire:

2 bouteilles nues (gonflées )

2 passants doubles en alu (c=3 mm)

Remarques : Temps de montage < à 5 rnn

- ne dépend pas du O de la bouteille.

- très peu de bricolage.

- ceinture 50 mm réglable (longueur : 1 m 50 )

passant double

Alu 2 ceintures en sangle 50 mm épaisseur

3 mm

2 sangles autobloquantes SPANCET R é £ / tendeur a levier

O1 131 -1

D'autres modèles dérives sont se est un vrai calvaire . (Le développés à la S.H.A.G. poids est tres mal réparti. 1 permettant en particulier au plongeur de porter son bi a l 'air libre, avec cette technique sans souffrir . NB - : 100 rn de progression avec un bi 9 L en technique anglai-

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Remarques : Les petits brace- ROBINETS PETITS -- CONES DIN : lets en caoutchouc servent a imobiliser la ceinture qui - - - - En vente a la commission passe de chaque côté dans Dessin de J. MUNEROT l'anneau, qui passe, lui Adapté pour Info-Plongee par derrière les bouteilles. €3, BUSÇIERE (OYONNAX); Passer ltanneau de sarigle dans la poignée du kit-bag, cela évite à l'ensemble ceinture -t anneau de sangle, de glisser le long du bi. La ceinture évite la sous cutale peu eificace,inconfor- table (sans commentaires)! et peu pratique a tendre.Elle égale (presque) le confort d ' un back-pack. Le montage complet d'un bi par un plongeur entraîne est infé- rieur à 5 mn, et sans outil. De plus, apparemment, aucun bricolage n'est nécessaire.

Il manque certainement des paragraphes(avis aux amateurs) sur I ' utilisation et Les astuces relatives aux volumes constants.(type léger, genre Viking) et un chapitre impor- tant devrait être consacre aux porteurs : (conditions de travail, rénumérations, droit de grève, recrutement, maintien en condition, nourriture, ect.. . . i PS : Matériel - - Tendeurs a levier 01131-1 (sans ressort ni mécanisme) + sangle de 25 mm, de 3 m de longueur/ 30 à 35 Frs Adresse : SPANSET

10 rue G . PAYMAL 92110 CLICHY

ou : 63 rue de la Poudrette 69120 VAULX EN VELIN

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LA MIÇOGYLaTIE : UP-T HAL F - - - -

Ton article sur la misogynie m'a fait sourire, moi, femme et plon- geuse depuis quinze ans. De connivence d'abord, parce que je salue bien bas ton dévouement et ton ardeur a promouvoir ces stages de plongée, acrivité proba- blement plus ingrate que d'aller en explo . . . Be surprise aussi . Ce comportement macho, si je 1' ai rencontre maintes fois de façon éclatante ou sournoisement au cours de ma carriere universitaire de chercheur, ou sentimentale, j e ne 1' ai pas subi en plongée sou- terraine. Je dirai même . . . Au contraire . . . Plusieurs fois, on m'a laissé en pointe, en siphon ou galeries exon-dées, seule ou avec d'autres, et dans des réseaux nl courts nl merdi-ques. Lorsque j ' ai tente le super 8 en siphon, je faisais mes prises de vue, faisant deplacer les éclal-rages selon mes idées. En fait, à l'époque de ma plus grande forme, on me passait le dévidoir pour aller en profondeur, seule ou accompagnee du plus apte. Je ne comprends pas du tout comment on pepk. être plongeuse-suiveuse, à part la simple ballade pour se rinces l'oeil évidement. Chaque plongeur à sa tache & accomplir, meme minime, car tout doit bien rouler pour que l'expe poste ses fruits? S 1 tu n'as pas été au bout de ton portage, de ta topo en expla, des photos proje- tes, les autres devront le faire en plus. Or, la première extrême n'est possible que par 1 'effort et la capacité des autres. J'ai toujours rencontre des coéquipiers où la prernieie et Le reste etaient distribuées à tour de rôle selan les capacités reelles de chacun A ce marnent 12. Et j 'ai ét6 considérée comme un plongeur avec telle et telle capacité, avec un saurire fe.%rninin, (j'espère . . . )

en plus . . . Tous ces copains plon- geurs qui m'ont laisse m'épanouir en siphon, bref, de vrais hommes, étaient des suisses romands, (Genève, Nyon, Lausanne, Morges quelques gars de la SHAG , et. . . ma belle soeur; elle était encore plus douée. Malheureusement, après deux ans, elle est partie autour du monde faire de la voile, Jten ai croisé quelques uns qui illustrent parfai-tement ta des- cription : Qu'en ais-je à faire??? Je suis pour la force tranquille de 1 ' exemple. Pour avoir mesuré exactement les ressorts et les plaisirs, je sais que les motiva- tions des plongeurs des deux sexes sont les mêmes ; la compétition et les grosses bretelles s'ajoutent en plus souvent chez les hommes. Plus en France ? Qu'as-tu à t'en soucier ! Plonge et plonge encore pendant tes belles années et tant qu'il y a des siphons vieraes . . .

LOUMONT GENEVE

NDLR / M e r ~ i Cathy (J.L)

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PAR J. P, STEFANATO -- Au nom des PTT, un profond merçi a tous ceux qui ont eu la témérité de sacrifier 2,20F pour répondre. Après un laborieux dépouil- lement des 11 (onze) bulletins requis il apparaît que tout le monde est opposé a une réglementation de la plongée spéléo, mais favorable aux stages d'initiation.

la 2 &me ligne initialement rntitulée "stage de perfectionnement" , s 'est fortuitement transformés en "stage d'encadrement" ( auquels hult réponses sont néanmoins favorables ; neuf sont oppo- sées aux brevets de cadres et de plongeurs souterrains (dont certaines proviennent de cadres actifs de 1'E.F.S.) et les autres réponses ne sont pas vraiment significatives compte-tenu de l'étroitesse de 1 'échantillon, Les 11 sondés sont tous memebres de la F. F , S. 2 sont affiliés a la FFESSM. Je regrette quand même que la publicaton dans info-Plongée d'un papler qui se voulait un

I peu provocateur n ' est pas suscité plus de réactions. Pour en savoir plus, je vous conseille la lecture du onde de la mer" de septembre octobre 87. Demandez donc a Françis LEGUEN ce qu'il entend par "moniteur qualifik" i en attendant La publication de ses "100 plus belles plongées sous terre " ou "siphons et résurgence" avec topographres détaillées. 1

Que Jean-Pierre se rassure... les trois étaient contre.. .

PETITES ANNONCES DIVERSES

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NDLR : Je regrette infiniment d'avoir faussé le sondage, en gardant par devers moi, 3 (trois) bulletins.