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C4 – Capteurs optiques pour le contrôle industriel présenté par NICOLAS RIVIERE DEA MICRO ONDES & TRANSMISSIONS OPTIQUES – © 2001-02 LE ROUTAGE E ROUTAGE IP IP OPTIQUE OPTIQUE

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C4 – Capteurs optiques pour le contrôle industriel

présenté par

NICOLAS RIVIERE

DEA MICRO ONDES & TRANSMISSIONS OPTIQUES – © 2001-02

LLE ROUTAGEE ROUTAGE

IP IP OPTIQUEOPTIQUE

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SOMMAIRE

Introduction ................................ ................................ ................................ ................................ ............. 1

Réseaux à haut débit de communication ................................ ................................ ............................... 2

1. Point de vue de l’utilisateur ................................ ................................ ................................ .... 2

2. Point de vue de la technologie ................................ ................................ ................................ 3

3. Point de vue du concepteur réseau ................................ ................................ .......................... 4

4. Intégration des services ................................ ................................ ................................ ........... 5

La procédure de routage ................................ ................................ ................................ ........................ 6

1. Présentation du routage ................................ ................................ ................................ ........... 6

2. Modélisation du maillage ................................ ................................ ................................ ........ 7

3. Commutation de lettres, paquets ou messages ................................ ................................ ........ 7

Le routage optique ................................ ................................ ................................ ................................ 10

1. Présentation du routage optique ................................ ................................ ............................ 10

2.Mise en place de l’OIN ................................ ................................ ................................ .......... 11

Conclusion ................................ ................................ ................................ ................................ ............. 12

Bibliographie ................................ ................................ ................................ ................................ ......... 13

Annexes ................................ ................................ ................................ ................................ .................. 14

1. Les algorithmes de routage ................................ ................................ ................................ .. 14

2. Exemple de produits Alcatel ................................ ................................ ................................ . 16

3. Exemple de produits Cisco ................................ ................................ ................................ ... 17

4. Article initial ................................ ................................ ................................ ......................... 23

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Il y a une vingtaine d’années, l’accès aux réseaux d’ordinateurs était limité à certaines personnes. Actuellement,

le développement de cette technologie est présent dans tous les aspects de la vie économique. Ainsi, la publicité,

la production, le transport, la planification, la facturation et la comptabilité des entreprises nécessitent la

conception de réseaux. Les écoles et les universités permettent l’accès instantané à l’information grâce aux

nombreuses bibliothèques qui sont en ligne dans le monde entier. Enfin, les organismes d’Etat, de régions ou de

communes ont besoin d’une architecture réseaux pour communiquer entre eux ou avec leurs administrés. Ces

échanges distants modifient le comportement des personnes qui, avec l’avènement d’Internet, sont de plus en

plus nombreuses à les pratiquer.

Les réseaux informatiques sont complexes à mettre en œuvre. Les diverses technologies et leurs particularités ne

permettent pas d’interconnecter plusieurs réseaux sans vérifier leur compatibilité. En effet, l’évolution rapide des

différentes techniques n’est pas régie par des normes internationales. Pour un néophyte, la description d’un

réseau peut paraître complexe : il n’existe pas de théorie unique pour expliquer la relation entre les composants.

La terminologie n’est pas simple et n’a jamais été unifiée, le « jargon » des réseaux contient donc des termes qui

sont souvent abrégés.

L’augmentation des capacités de transmission de données impose la modification de certains composants du

réseau. Dans un premier temps, nous considérerons les besoins à satisfaire pour que tous les utilisateurs aient

accès à l’information. Ensuite, nous développerons la conception de routage dans son cadre général à partir des

composants existants. Dans la dernière partie, le routage optique sera comparé aux technologies existantes et

appliqué à la conception de réseaux haut débit.

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RESEAUX A HAUT DEBIT DE COMMUNICATION

En général, on peut définir un réseau comme étant un ensemble de ressources mises en place pour fournir un

ensemble de services. Trois points de vue sont envisageables : celui de l’utilisateur, celui de la technologie et

celui du concepteur. Ce dernier doit assurer une utilisation optimale des ressources tout en garantissant aux

utilisateurs la qualité de service qu’ils attendent.

1. POINT DE VUE DE L’UTILISATEUR

Un réseau à haut débit est avant tout un support de télécommunication adapté à des services. Il est caractérisé par

un grand spectre de débits avec une fine granularité. Les canaux de débits variables sont adaptés à la sporadicité

de certains trafics et la qualité des services est adaptée aux besoins des applications.

Les besoins de l’utilisateur impliquent un accès unique au réseau et à tous les services. Pourtant, avant la fin des

années 80, chaque réseau à grande distance était spécialisé pour un type de service. Avec la mise en place du

RNIS-BE (Réseau Numérique à Intégration de Services – Bande Etroite), le partage des services devint

possible : par exemple, le réseau téléphonique commuté avec le réseau Transpac (réseau à commutation de

paquets en mode connecté de France Télécom).

Cet accès numérique possède plusieurs avantages. Tous les services peuvent transiter par un même réseau et la

souplesse d’utilisation est améliorée : de nouveaux services pourront toujours être intégrés au réseau. De plus,

l’introduction du numérique permet l’utilisation d’algorithmes de compression pour augmenter la bande passante

des réseaux informatiques. Malheureusement, cette technologie est limitée par le flux constant de l’information.

Pour répondre à l’explosion de la demande de nouveaux services, le RNIS – Large Bande est développé par

certains opérateurs. Pour les réseaux de paquets (type Transpac), les débits offerts restent faibles et la

transparence temporelle insuffisante. Le RNIS – LB devrait intégrer ce type de services à très hauts débits.

Certes, des réseaux spécifiques à haut débit sont disponibles. On peut citer les réseaux « relais de trames »

(Frame Relay) pour le mode connecté ou les réseaux offrant le service SMDS (Switched Multimegabit Data

Service) pour le mode non connecté. La technique ATM (Asynchronous Transfer Mode) sur laquelle sont fondés

les RNIS – LB permet notamment d’intégrer ces réseaux spécifiques à très haut débit.

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Les attentes des utilisateurs ont également contribuées à modifier les réseaux locaux type LAN (Local Area

Network) : aujourd’hui, on privilégie une architecture distribuée (plusieurs terminaux intelligents partagent leurs

ressources). Par rapport à une architecture centralisée, les coûts sont réduits. Les nouvelles applications

informatiques génèrent de plus en plus de trafic et présentent parfois des contraintes liées au temps réel. La

deuxième génération de réseaux locaux (HSLAN pour High Speed LAN) permet de prendre en compte cette

considération.

La prolifération des réseaux locaux (au sein d’une même entreprise par exemple) rend difficile la conception et

la gestion de leurs interconnexions. L’avènement des applications multimédias motive la mise en place d’une

troisième génération de réseaux locaux. Le mode de transfert asynchrone (ATM) développé pour le RNIS – LB

permet la réalisation de ces systèmes. Toutefois, les réseaux gigabit-LAN sont une autre approche envisagée. Ils

utilisent une philosophie semblable à celle des réseaux de deuxième génération tout en offrant des débits de

l’ordre du Gbit.s-1. Enfin, les réseaux tout-optiques, profitant des importantes avancées de l’optoélectronique,

représentent un grand espoir pour les solutions à long terme, à la fois pour les réseaux locaux et grande distance.

Figure 01 – Evolution du nombre d’ordinateurs connectés.

2. POINT DE VUE DE LA TECHNOLOGIE

Le haut débit est lié aux grandes fréquences auxquelles doivent fonctionner les équipements électroniques et/ou

opto-électroniques du réseau (commutateur, multiplexeurs,…) et aux grandes capacités des systèmes de

transmission.

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Du point de vue de la transmission, il n’existe plus de réel obstacle. L’utilisation des fibres optiques permet la

transmission sur de très grandes distances de l’information avec des taux d’erreurs négligeables et un débit très

important (supérieur aux Gbit.s-1). L’électronique reste par contre une contrainte importante. L’exécution des

fonctions de protocoles compliqués, tels que ceux implémentés dans les réseaux de paquets existants, ne peut

être réalisée aux débits requis et à des coûts raisonnables. La conception de réseaux à haut débit passe donc par

la simplification de ces protocoles.

3. POINT DE VUE DU CONCEPTEUR RESEAU

L’objectif du concepteur est d’optimiser les ressources mises en place dans le réseau : les liens de transmission,

les mémoires tampons de chaque élément, les capacités de commutation… Des algorithmes de partage de ces

ressources sont mis en place. Le haut débit peut être considéré comme étant le débit à partir duquel les

algorithmes de partage des ressources des réseaux classiques ne sont plus adaptés et doivent donc être changés.

Le contrôle de flux par fenêtre d’anticipation et les réseaux à jeton forment deux exemples d’algorithmes.

Dans le premier cas, un circuit virtuel est établi lors de la demande d’ouverture d’une connexion. Ce réseau à

commutation de paquets en mode connecté est caractérisé par le partage des ressources entre les différents

circuits virtuels. Si différents circuits désirent transmettre simultanément des paquets sur un même lien de réseau

qu’ils partagent, certains paquets devront attendre dans des tampons avant de pouvoir être transmis. Des

mécanismes de contrôle basés sur le mécanisme de fenêtre permettent d’éviter ces phénomènes de congestion.

L’émetteur dispose d’un certain nombre de crédits qui est consommé à chaque fois qu’un paquet est transmis.

Lors de la réception d’un paquet, le destinataire acquitte ce paquet puis crédite l’émetteur (par +1). La perte de

paquets ou des acquittements peut rendre le nombre de crédits égal à zéro et bloquer la transmission. Il est donc

nécessaire de prévoir la retransmission automatique de certains paquets. Les mécanismes de contrôle de flux par

fenêtre s’avèrent insuffisants dans le cadre des réseaux à haut débit.

La vitesse de la lumière dans une fibre optique est voisine de 2,5.108 m.s-1. Il faut donc 4 µs pour que le signal se

propage sur un kilomètre de distance. En considérant une liaison Paris – Marseille de 2000 km, le temps de

propagation aller-retour d’un paquet est de l’ordre de 8 ms. A travers un réseau Transpac, la source ne peut

transmettre que deux paquets de 256 octets. Deux crédits suffisent pour effectuer cette opération. D’autres délais

peuvent intervenir : citons à titre d’exemple le temps de traitement d’un paquet en réception, le temps de

transmission des acquittements ou le délai d’attente des buffers. Si on augmente le débit par un facteur 1000, la

source nécessitera 2000 crédits pour fonctionner de façon continue. La mémoire mise en jeu dans une fenêtre de

taille 2000 est trop importante, cette architecture n’est pas réalisable.

Ce mécanisme de partage dynamique des ressources entre différents circuits virtuels à bas débit n’est plus

suffisamment efficace à haut débit. La raison principale en est la valeur importante du produit du délai de

propagation par le débit.

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Considérons le deuxième cas, celui des réseaux à jeton (en anneau) où un jeton circule cycliquement entre les

stations. Seule la station qui détient le jeton peut transmettre. Le mécanisme de partage du médium, basé sur la

circulation d’un jeton pour éviter les contentions, est mal adapté au fonctionnement à haut débit et à

l’hétérogénéité des services. On n’imagine pas qu’une information erronée puisse être retransmise en raison des

contraintes temporelles du service.

Il est indispensable de créer des mécanismes de partage des ressources entre les différents utilisateurs. Nous

disposons de moyens très puissants pour la transmission de l’information à des prix accessibles et offrants les

services de télécommunication attendus. C’est le principe même du réseau, en opposition à l’interconnexion

deux à deux de chaque couple d’utilisateurs par un lien physique, mais de nouveaux mécanismes doivent être

développés. Du point de vue du concepteur de réseau, le haut débit se définit comme étant le produit du débit par

le délai de propagation. On a mis en évidence une dualité entre la distance de connexion et le débit considéré.

4. INTEGRATION DES SERVICES

La notion de réseau haut débit est liée à la notion de réseau à intégration de services qui permet une meilleure

utilisation des ressources. Le coût de conception est alors réduit : les équipements étant homogènes, il y a un

gain dû au facteur d’échelle dans l’achat des équipements. Les coûts d’opération, de maintenance et de formation

des équipes techniques sont également réduits. Enfin, le réseau sera capable de répondre rapidement à la

demande de nouveaux services.

De son côté, l’utilisateur a un accès unique pour tous les services. On minimise les interfaces nécessaires et donc

le coût des équipements, on simplifie le câblage des habitations et on assure un correspondant unique pour

l’offre de différents services (simplification de la facturation). Dans les réseaux que nous étudions, la notion

« d’intégration de services » est donc aussi importante que les mots clés « haut débit ».

Figure 02 – Représentation d’un accès aux différents services.

routeur

réseau physique

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LA PROCEDURE DE ROUTAGE

En réalisant un compromis entre les demandes économiques et celles liées à l’utilisation, on peut concevoir un

réseau. Le dispositif qui permettra d’acheminer des informations à travers ce réseau est souvent appelé

« routeur ». Faisant office d’entonnoir, il aiguille les connexions venant de plusieurs postes clients (sur un même

câble) vers le réseau IP (Internet Protocol) du prestataire ou du fournisseur d’accès à internet (FAI).

1. PRESENTATION DU ROUTAGE

Les réseaux sont construits à partir d’un maillage de voies interconnectées. On appelle nœud de commutation ou

routeur un composant qui interconnecte deux voies ou plus. Ils assurent l’aiguillage des messages arrivant sur

une voie vers la voie de sortie qui permettra au message d’atteindre sa destination. On appelle routage, la

fonction exécutée dans chaque routeur qui permet l’acheminement local du message. On utilise pour cela des

informations d’acheminement qui peuvent être des tables, des vecteurs ou des listes de routage. Les algorithmes

de routage sont des règles qui permettent d’assurer la fonction d’acheminement. Ils permettent de trouver les

chemins qui vont d’un point à un autre. Ces informations seront mises à la disposition de la fonction de routage

selon divers moyens. Les algorithmes ont pour objectif de renseigner les tables, vecteurs ou listes mais ne sont

pas nécessairement présents dans tous les nœuds de commutation.

Par définition, un message ne peut être adressé qu’à une seule adresse. En effet, un plan d’adressage permet de

désigner de manière unique chaque abonné du réseau. A titre de comparaison, un centre de tri « La Poste »

représente un nœud de commutation alors que le postier effectue la fonction de routage. Ce dernier n’a pas à

connaître le maillage du réseau, il ne connaît que les voies de sorties locales à son centre de tri. A tout instant,

pour chaque lettre, sa décision doit être unique. Le facteur qui distribue les lettres peut être considéré comme le

centre de tri final : il achemine physiquement les lettres dans la boîte aux lettres de chaque destinataire. Dans les

architectures réseau, on distingue également le routeur effectuant la fonction de livraison des nœuds

intermédiaires qui assurent le routage.

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2. MODELISATION DU MAILLAGE

Le maillage est assimilable à une carte routière où les routeurs seraient les carrefours : un réseau maillé est un

assemblage complexe de voies (V) et de nœuds de commutation (NC). Sur la figure suivante, on remarquera

qu’il existe plusieurs chemins pour joindre deux abonnés A et B. L’avantage incontestable de la structure de

maille est la tolérance de pannes (de certaines voies). On améliore la fiabilité des services. La distance entre la

source et le destinataire peut être évaluée en comptabilisant le nombre de mailles (i.e. voies) qui les séparent.

Deux chemins sont différents s’ils utilisent au moins une voie ou un nœud différent. La fonction de routage doit

s’adaptée aux modes de service datagramme et sur connexion (ou circuit virtuel). L’algorithme de routage est

totalement indépendant de ces deux modes comme nous le verrons par la suite.

Figure 03 – Exemple de réseau maillé (8 nœuds et 11 voies).

3. COMMUTATION DE LETTRES, PAQUETS OU MESSAGES

Chaque nœud de commutation utilise une partie de l’information pour router la lettre vers le destinataire final.

Aucun chemin n’est prédéfini à l’avance : pour une même destination, on peut avoir des chemins différents. Les

critères de choix sont divers et variés. On peut privilégier la voie la moins chère (dans un but économique), la

plus rapide, la moins chargée, la plus sûre ou celle traversant le moins de routeurs. La fonction de commutation a

besoin dans la lettre de l’adresse du destinataire ou de la destination finale. Cet adressage permet de déterminer

la voie de sortie à utiliser.

La première solution consiste à placer dans le corps du message la liste des commutateurs à traverser et sa voie

de sortie. La seconde possibilité est de disposer l’adresse finale dans le paquet d’information. Le commutateur

doit posséder une table de routage pour diriger les messages vers le routeur suivant. Cette technique est utilisée

dans le cas du protocole internet (IP). Dans le tableau suivant, nous avons représenté la table de routage d’un

commutateur internet « Gateway ». L’interface correspond à la voie de sortie du message. La destination indique

l’espace d’adresses (0 signifiant que le champ prend n’importe quelle valeur entre 1 et 255) qui est atteint en

envoyant le message au gateway dont l’adresse est indiquée dans la colonne suivante.

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@ Destination Gateway Flags Ref Use Interface

127.0.0.1 192.108.119.0 192.44.77.0 192.44.77.128 224.0.0.0 default

127.0.0.1 192.108.119.1 192.44.77.77 192.44.77.252 192.44.77.77 192.44.77.2

UH U U U U

UG

0 2 3 2 3 0

11363772 4840 16540 1776 0 18987

Lo0 le1 le0 le2 le0

avec

U = Up Interface active G = Gateway (routeur) H = Routage vers Host

Tableau 01 – Exemple de table de routage.

Dans ces deux cas, le routeur est considéré comme un réseau de files d’attente (voir figure suivante cas a). Après

avoir reçu le message, on examine l’information relative à l’adresse et on le dépose dans la file de sortie de la

voie à utiliser. Dans notre exemple, le message est destiné au nœud de commutation numéro 1. La table de

commutation indique qu’il faut mettre le paquet dans la file de sortie correspondant à la voie 4. La mémoire du

commutateur permet de réaliser cette file d’attente. Cette technique est appelée « Store and forward » puisque le

message doit être reçu entièrement avant d’être traité. S’il existe des priorité dans l’acheminement des données,

il faudra créer une file d’attente par priorité et pour chaque voie (différent de notre exemple).

Figure 04 – Exemple de procédure de routage à travers NC3.

A ce stade de l’argumentation, nous devons définir quelques paramètres nécessaires à la compréhension. La

durée d’émission est proportionnelle à la longueur du message et au débit de la jème voie : dém i = Lmi / Dvj . Un

phénomène de congestion peut apparaître : lorsque la file d’attente est remplie, tous les nouveaux messages sont

jetés. Ces pertes de données sont crées lorsque la capacité de transmission est inférieure au temps total

d’émission de N paquets :

∑=

<N

1iiémdT et

vj

micmi D

Ldd +=

Le délai de transit dans le commutateur équivaut au temps de traitement du message par la fonction de

commutation et à la durée d’émission. En général, dc est peu sensible à la taille du message et reste constant.

a) b)

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Ces conditions idéales ne sont pas vérifiées dans la réalité. Sur la figure précédente, le cas b propose la

modélisation des files d’attente d’un commutateur. Ici, les messages sont rangés, quelle que soit la voie d’entrée,

dans une seule file d’attente. Le processus de commutation traite un message à la fois selon son ordre d’arrivée.

On parle de traitement FIFO (First In First Out). Lors du processus d’émission, le message commuté est déposé

dans la file de la voie de sortie vers lequel il doit être dirigé (résultat de la fonction de routage). Le délai de

transit sera celui décrit ci-dessus si la file d’attente est vide. Dans le cas contraire, on doit tenir compte du délai

d’attente en entrée, du temps de traitement par la fonction de commutation dc, du délai d’attente en sortie et de la

durée d’émission sur la sortie.

Le rôle joué par les tables de routage est très important. Elles doivent exister préalablement à la commutation

d’un message et ne sont pas modifiées par la fonction de commutation. Pour les remplir, deux solutions sont

proposées. On peut les générer manuellement pour de petits réseaux en supposant que le maillage ne sera pas

modifié. Pour de grands réseaux, on préfèrera utiliser des algorithmes automatiques qui choisiront les routes les

mieux adaptées à un moment précis. Cette technique est abordée dans l’annexe intitulée « les algorithmes de

routage ». Depuis quelques années, de nouveaux composants sont développés. Le routage optique possède de

nombreux avantages et tente de s’imposer dans la conception des nouveaux réseaux. La partie suivante

s’intéresse donc à ce composant prometteur pour l’avenir.

Figure 05 – Architecture d’un réseau avec routage des données.

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LE ROUTAGE OPTIQUE

Les techniques que nous avons mises en œuvre jusqu’à présent sont issues de routages électriques. La

technologie du CMOS est, depuis plusieurs années, à la base de tous les systèmes de communication. Sa facilité

de fabrication (puisque les techniques sont maîtrisées) en a fait le composant idéal pour le grand public. Même si

on procède au raffinement de ces méthodes, on constate que certains problèmes persistent. Le routage optique

propose d’abandonner la conception actuelle des réseaux au profit de systèmes spécifiques. Ces derniers traitent

l’information rapidement et limitent les temps de traitement de données.

1. PRESENTATION DU ROUTAGE OPTIQUE

Un routeur optique peut être subdivisé en quatre composants essentiels. Le réseau d’interconnexions optique ou

OIN (Optical Interconnection Network) permet la réception et l’émission de données via des modules d’entrée et

de sortie. La vitesse des paquets peut atteindre une dizaine de giga-bits par seconde mais nécessite l’utilisation

de diodes lasers adaptées.

Le module de routage ou RM (Router Module) valide l’entête IP puis transmet les données à l’OIN. Si le

message est une instruction de contrôle, cette dernière est envoyée au module de contrôle de route ou RC (Route

Controller). Ce composant exécute le protocole de routage et réalise la mise à jour des tables. Enfin, il gère les

différents filtres pouvant être mis en jeu. On retiendra la grande rapidité du RC à traiter une information

puisqu’il est capable de réaliser une centaine de mises à jour par seconde.

Le quatrième élément indispensable est l’unité d’arbitrage ping-pong (PAU pour Ping-pong Arbitration Unit).

L’avantage du routage optique est essentiellement basé sur la PAU. Contrairement aux systèmes que nous avons

vus dans les premières parties du rapport, on a une séparation entre le contrôle et les données. Pendant qu’un

segment est transmis dans l’OIN, le suivant envoie sa requête à l’unité d’arbitrage. Le temps de transit qui était

jusqu’ici le point faible du routeur est fortement diminué. Dans la pratique, on place un arbitre pour chaque

sortie. Pendant un cycle d’arbitrage, chaque entrée fournie une requête pour une voie de sortie. La PAU collecte

les N requêtes puis sélectionne les ordres de priorité des sorties. Les données qui transitent en RT (Real Time)

sont en général prioritaire devant les messages NRT (Non Real Time) car elles sont plus sensibles à la perte

d’information. On réalise cette sélection en plaçant des groupes d’arbitrage parallèles à priorité unique. La

simulation des résultats nous montre que cette méthode est préférable aux algorithmes déjà existants puisque le

module d’arbitrage n’est plus un obstacle à la commutation.

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2. MISE EN PLACE DE L’OIN

Le réseau d’interconnexion optique constitue l’élément central du routeur optique : tous les messages transitent

par ce composant. Pour l’utilisateur qui désire accéder à plusieurs services, il existe des techniques hybrides qui

combinent l’OIN avec des méthodes de multiplexage (exemple WDM).

L’élaboration d’un OIN est assez complexe : de nombreux paramètres doivent être pris en compte. Si on se base

sur une technologie optique, il faut concevoir des composants de grande qualité. Même si leur fabrication est

parfaitement maîtrisée, ils n’en demeurent pas moins onéreux. Un autre point important du routage optique est la

connexion des lignes optiques et électriques. La synchronisation de ces deux systèmes doit être parfaite. Les

interconnexions optiques sont également sources de problèmes. L’atténuation au passage d’une connexion peut

atteindre plusieurs décibels. La plupart du temps, on préfèrera utiliser des micro-soudure pour établir les

jonctions plutôt que d’aligner deux composants optiques (les pertes étant plus importantes aux changements

d’interfaces).

Les liaisons optiques sont limitées par plusieurs phénomènes physiques. Lorsque deux sources sont émises, il

peut y avoir des interférences par battements. La diaphonie altère donc les performances de l’OIN. En règle

générale, si le nombre de longueurs d’onde mises en jeu augmente, les performances diminuent. Or, le principal

avantage des fibres optiques est de pouvoir transporter plusieurs services via des longueurs d’onde différentes.

Un compromis doit être trouvé pour répondre à cette limitation.

La caractérisation d’une liaison passe par l’étude du budget en puissance. Il est impératif d’amplifier le signal

émis pour que la puissance optique reçue par l’utilisateur soit raisonnable. Dans les années 80, des répéteurs

étaient placés tous les 15 kilomètres pour régénérer le signal optique. L’inconvénient de ces systèmes était la

présence d’un câble électrique qui fournissait l’énergie nécessaire à l’amplification électronique. Depuis

plusieurs années, les fibres dopées à l’erbium (Er) jouent le rôle d’amplificateurs optiques. Cette méthode est

cependant difficile à mettre en œuvre puisqu’il faut un laser de pompe pour exciter les atomes d’erbium. Deux

lasers doivent cohabiter dans la même fibre sans créer d’interférences.

L’OIN permet l’utilisation simultanée de plusieurs longueurs d’onde. A titre d’exemple, on prendra 16 λ

différentes. Lors de l’action de commutation, on constate une perte de puissance dont l’origine dépend de

plusieurs phénomènes : les 15 λ autres que celle considérée peuvent interférer. La compensation de la fuite en

puissance est assez difficile. On ne peut pas augmenter indéfiniment la puissance d’entrée car on augmenterait la

diaphonie. Une fois de plus, un compromis doit être trouvé pour permettre à l’usager de recevoir l’information.

Tout l’art de la conception d’un OIN réside dans l’utilisation de taux d’extinction du signal différents et

suffisamment hauts tout en négligeant les battements (diaphonie) et les fuites de puissance.

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Depuis l’avènement de l’informatique, les besoins de communication n’ont pas cessé de croître. Le

développement des réseaux est aujourd’hui motivé par Internet qui permet à toute personne connectée de

recevoir et d’émettre des informations. Plusieurs services peuvent cohabiter dans les mêmes réseaux si on utilise

des méthodes de multiplexage. La fibre optique a permis de développer des liaisons optiques ultra rapides et

extrêmement fiables dans le temps. L’optoélectronique ne permettait pas de travailler à des débits très élevés

mais l’apparition du routage optique est une véritable avancée dans le domaine des réseaux.

Comme nous l’avons vu, il est désormais possible de concevoir des OIN stables avec des taux d’erreur de bit très

faibles. Certes, il y a toujours des limitations à l’utilisation de cette nouvelle technologie mais sa conception est

prometteuse pour l’avenir. La mise en place d’une nouvelle procédure d’arbitrage des paquets permet de gagner

du temps dans le traitement des messages. Ce gain de temps observé lors du routage est très important lorsqu’on

souhaite faire transiter plusieurs types d’informations par un unique câble.

Le « tout optique » possède de nombreux avantages puisqu’il permet notamment de travailler dans des

environnements plus contraignants. On rappellera que l’optique est très peu sensible aux phénomènes nucléaires

(applications militaires) et aux interférences électromagnétiques. Cette fiabilité est souvent mise en avant pour

justifier le développement de technologies optiques. Les investissements générés lors du changement de

technologie peut néanmoins être un frein au développement du « tout optique ». Une question reste tout de même

en suspend : les dures lois économiques permettront-elles l’accès à ces nouvelles technologies sans aucune

répercussion sur les utilisateurs ?

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BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES

- « Réseaux – architectures, protocoles, applications » - Andrew Tanenbaum – Ed. InterEditions (1995).

- « Réseaux et Internet » - Douglas E. Comer – Ed. CampusPress (2000).

- « Les réseaux – principes fondamentaux » - Pierre Rolin – Ed. Hermès Paris (1997).

- « Réseaux haut débit – tome I » - D. Kofman & M. Gagnaire – Ed. InterEditions (1998).

PUBLICATIONS

- « An Optical Interconnection Network for terabit IP Router » - H. Jonathan Chao et al. Journal of

Lightware Technology vol. 18 n° 12 (2000), 2095-2112.

- « High-speed optical transceiver and routing switch using VCSEL-based integrated optoelectronics » -

Cheng et al. - Proc. SPIE-Int. Soc. Opt. Eng (1997), 3005 (Optoelectronic Interconnects and Packaging

IV), 327-333.

- « A new switching element for large optical Interconnection network » - Castagnolo et al. – SPIE-Int

Soc. Opt. Eng (1993), 1794 (Integrated Optical Circuits II), 146-57.

SITES INTERNET

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http://www.rd.francetelecom.fr/fr/conseil/mento15/chap3.html

- « Réseau National de Recherche en Télécommunications » - Ministère

http://www.telecom.gouv.fr/rnrt/projets/prom.htm

- « Module de routage optique » - Alcatel France

http://www.alcatel.fr/optronics/produits.htm

- « Du concentrateur au routing switch » - Christophe Savoy

http://sawww.epfl.ch/SIC/SA/publications/FI98/fi-6-98/6-98-page4.html

- « Applications des protocoles TCP/IP » - Cours universitaires

http///www.info.univ-angers.fr/pub/pn/poly/node2.html

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ANNEXE 01 LES ALGORITHMES DE ROUTAGE

La couche réseau permet le transport des paquets (ensemble de données) de la source vers la destination tout en

suivant un chemin bien défini. Ce choix nous impose une bonne connaissance de la topologie du sous -réseau de

communication. En effet, il faut éviter de surcharger certaines lignes de communication alors que d’autres

pourraient rester libres. Enfin, si la source et le destinataire appartiennent à des réseaux différents, le routage

permet de résoudre les problèmes qui en résultent.

Dans la plupart des sous réseaux, les paquets vont faire de multiples sauts (à travers des nœuds) pour être

finalement routés vers leur destinataire. La seule exception pourrait être le réseau de radiodiffusion mais le

routage est possible si on considère une source et un destinataire dans des réseaux différents. Le modèle de

« couche réseau » est caractérisé par des algorithmes qui ont pour objectif de choisir les routes et les structures

de données.

L’algorithme de routage est la partie de la couche réseau qui a la responsabilité de décider sur quelle ligne de

sortie un paquet entrant doit être retransmis. Lorsque le sous-réseau utilise le datagramme en interne, la décision

est prise pour chaque paquet de données entrant. Ainsi, chaque paquet a un routage indépendant du précédent.

On notera que, si le sous-réseau utilise en interne les circuits virtuels, la décision de routage n’est prise qu’au

cours de l’initialisation d’un nouveau circuit virtuel : tous les paquets d’information suivent la route

précédemment établie (tableau 01). Une route reste donc en place pour la session entière de l’utilisateur (par

exemple, une connexion à un terminal ou un transfert de fichiers). On parle dans ce cas de routage de session.

Sujet Sous-réseau datagramme Sous-réseau circuit virtuel

Adressage Chaque paquet comporte les adresses complètes de l’émetteur et du destinataire

Chaque paquet contient le numéro de circuit virtuel

Information de routage Pas de conservation de l’information

Chaque circuit virtuel établi requiert de la place dans les tables de routage

Routage Chaque paquet a un routage indépendant

Le routage des paquets établi lors de l’initialisation est conservé

Contrôle de congestion Aucune (sauf pertes dans le nœud incriminé)

Tous les circuits virtuels traversant l’équipement défaillant sont détruits

Conséquence d’une défaillance de nœud

Difficile Facile si on peut allouer assez de tampons à l’initialisation

Complexité Dans la couche transport Dans la couche réseau

Adapté pour Service avec ou sans connexion

Service avec connexion

Tableau 01 – Comparaison de deux types de sous-réseaux.

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Lors de la recherche d’un algorithme, il est important de considérer les propriétés à mettre en œuvre : exactitude,

simplicité, robustesse, stabilité, justice vis-à-vis des usagers et optimisation. La robustesse d’un réseau est

primordiale puisqu’il sera amené à fonctionner en continu sans défaillances fatales et pendant des années. Certes,

il y aura des défaillances du matériel, des logiciels, des hôtes, des IMP (commutateurs Processeur d’Interface de

Message) et les lignes et la topologie pourra changer plusieurs fois. L’algorithme de routage doit être capable de

prendre en compte les modifications de la topologie et du trafic, sans qu’il soit nécessaire d’arrêter les travaux

sur tous les hôtes et de réinitialiser le réseau chaque fois qu’un IMP tombe en panne.

L’algorithme doit converger (condition de stabilité) quelle que soit la durée de fonctionnement. Minimiser le

délai moyen de traversée des paquets semble aussi évident que de maximiser le flux total du réseau. Pourtant, ces

deux objectifs sont contradictoires. Un compromis permet de minimiser le nombre de sauts (nœuds) qu’un

paquet doit faire. Réduire ce nombre améliore les délais et réduit aussi la capacité de transport consommée, ce

qui tend aussi à améliorer le débit.

Les algorithmes de routage peuvent être classés en deux catégories : les adaptatifs (centralisés, isolés ou

distribués) et les non-adaptatifs. Dès l’initialisation, le routage statique (i.e. non-adaptatif) met en mémoire dans

tous les IMP le chemin pour joindre deux points. Il ne fonde pas ses décisions sur des mesures ou des estimations

du trafic de la topologie en temps réel. Si un algorithme adaptatif s’adapte bien au trafic, il sera naturellement

plus performant mais sa mise en place sera plus difficile.

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ANNEXE 02

EXEMPLE DE PRODUITS ALCATEL

Plaquette de présentation du routeur optique développé par Alcatel.

What are our products ? > Optical routing modules

Components for all optical networks : optical switches, cross-connects, OADMs, wavelength converters The Optical Routing Module (ORM) product line has been recently created to address the market for components dedicated for use in all optical networks (AON). Optical routing module product line will provide: optical switches optical cross-connects fixed optical add-drop multiplexers (OADMs) reconfigurable optical add-drop multiplexers (R-OADMs) optical wavelength converters optical " 2R " and " 3R " signal regeneration. To serve this market the ORM product line has developed competencies in active technology such has Indium Phosphide (InP) semiconductor optical amplifiers. Using this know-how in combination with passive (AWG) or switch (MEMS, thermal switches) technologies, ORM product line will deliver optical components that integrate more complex functions with high performance. Planar integration of passive and active technology is the key to achieve cost and reliability. It enables : the selection of the best active and passive technologies to achieve specified performances, and the reduction of assembly cost. Advanced products Today, ORM product line proposes the following advanced product : Alcatel 1901 SOA Standard Gain Semiconductor Optical Amplifier Alcatel 1921 SOA Gain clamped Semiconductor Optical Amplifier Alcatel 1901 ICM 2.5 Gbit/s wavelength converter (counter-propagating) Alcatel 1902 ICM 10 Gbit/s wavelength converter (co-propagating)

The advanced product Alcatel 1901 SOA and Alcatel 1921 SOA are the best solution for test platforms to demonstrate their amplification and fast switching capability. The advanced product Alcatel 1901 ICM and Alcatel 1902 ICM perform new functions such as wavelength conversion and optical signal reshaping.

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ANNEXE 03

EXEMPLE DE PRODUITS CISCO

Plaquette de présentation du routeur optique développé par Cisco.

Fiche technique Routeur Internet Cisco 12000 - Interface de ligne Gigabit Ethernet trois ports Cisco 12000 - Connectivité économique à haut débit pour les fournisseurs de services Cisco propose l'interface de ligne Gigabit Ethernet trois ports (référence 3GE-GBIC-SC(=)) pour la série Cisco 12000 de routeurs Internet. Cette carte répond aux besoins d'interconnexion de périphériques dans les points de présence dans la gamme de débit du gigabit. Il s'agit de la seconde interface de ligne 3 ports Gigabit Ethernet, économique et à haut débit, pour la série de routeurs Internet Cisco 12000. Les fournisseurs de services Internet, équipés de gros matériels d'hébergement tels que serveurs, mémoires caches, routeurs périphériques, commutateurs Gigabit Ethernet entre autres, recherchent une solution intéressante de ce type pour réaliser des liaisons économiques entre leurs plates-formes Cisco 12000 et les autres équipements réseau. Il est possible de configurer cette nouvelle carte, illustrée Figure 1, avec trois des types d'interfaces ci-dessous : interface fibre optique 1000BASE-SX multimode avec une portée maximale de 550 mètres, interface fibre optique 1000BASE-LH monomode avec une portée maximale de 10 km ou interface fibre optique 1000BASE-ZX monomode avec une portée maximale de 70 km. Récapitulatif des caractéristiques Couche paquets QoS (Quality-Of-Service) de niveau 3, offrant des services différenciés Files d'attente de sortie virtuelles WRED (Weighted Random Early Detection) MDRR (Modified Deficit Round Robin) Transfert au niveau de la couche 3F par circuit ASIC et moteur de file d'attente pour des performances Internet évolutives Classe de service (CoS) de files d'attente de sortie virtuelles multiples en minimisant les temps de latence et en éliminant les blocages en tête de ligne Table de transfert locale de un million d'entrées de transfert avec tampons de salves de 512 Ko en émission et en réception pour absorber les pointes de trafic Mémoire tampon de paquets de 256 Mo, permettant d'augmenter le débit TCP Evolution possible à 512 Mo Configurable jusqu'à 256 Mo de mémoire pour le code et les tables de routage Couches supérieures Ethernet Taille des trames Ethernet jusqu'à 2450 octets* MAC (Media Access Control) avec fonctionnement en mode bidirectionnel Encodage / décodage 8/10B Interface en option 1000BASE-SX multimode 550 mètres, interface 1000BASE-LX 10 km ou interface 1000BASE-ZX monomode 70 km, conformes IEEE 802.3z Couche physique Connecteurs SC bidirectionnels Code de correction d'erreurs (ECC) *Il est possible de commuter les trames MPLS-Ethernet inférieures à 2450 sans fragmentation Fonctions logicielles

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Tableau 1 Fonctions logicielles - Interface de ligne 3 ports Gigabit Ethernet

Caractéristiques Avantages

Négociation automatique Protocole de liaison qui sélectionne automatiquement le fonctionnement bidirectionnel s'il est activé sur la carte 3GE-GBIC-SC(=)

Contrôle de flux (réception) Gestion des transmissions entre deux périphériques ; la carte 3GE-GBIC-SC prend en charge le contrôle de flux en réception, qui est négocié avec l'extrémité distante en répondant aux trames de PAUSE reçues

Configuration/mappage de priorité

Permet de faire parvenir le paquet IP avec une qualité de service (QoS) pour différentes classes d'applications

xACL (Access Control List) Listes étendues de contrôle d'accès permettant de filtrer les paquets indésirables ; avec xACL, le filtrage peut s'effectuer sur les adresses IP source /destination et les protocoles de transport au moyen des adresses source et destination ; les listes de contrôle d'accès (ACL) peuvent comporter jusqu'à 128 lignes

Protocole HSRP (Hot Standby Router Protocol)

Permet la sauvegarde automatique du routeur lorsque cette fonction est configurée sur les routeurs Cisco qui exécutent le protocole IP

Protocole CGMP (Cisco Group Management Protocol)

Mécanismes Cisco de contrôle multipoint qui permettent une répartition efficace de flux de données/vidéo multipoint sur toutes les couches réseau

MPLS (Multiprotocol Label Switching)

Utilise des étiquettes (balises) qui contiennent les informations de transfert attachées aux paquets IP par un routeur ; la carte 3GE-GBIC-SC(=) prend actuellement en charge uniquement la commutation MPLS-P (fournisseur) ; des versions ultérieures supporteront l'ingénierie de trafic (TE), la qualité de service MPLS-PE (Provider Edge) pour la voix et la vidéo en temps réel ainsi que les accords de niveau de service qui garantissent la bande passante, prennent en charge les réseaux privés virtuels (VPN) et les classes de service dans les applications réseau de base

Réseau local virtuel 802.1Q (Virtual Local-Area Network - VLAN)

Sous-groupe logique VLAN au sein d'un réseau local (LAN) créé par logiciel ; combine les stations utilisateur et les périphériques réseau dans une même unité, indépendamment du segment physique du réseau local ; la carte 3GE-GBIC-S(=) peut prendre en charge jusqu'à 256 ports / VLAN, jusqu'à 768 VLAN par interface le ligne ; la limite est de 1500 VLAN par système

Code de correction d'erreurs (ECC)

Mémoire qui corrige les erreurs à la volée

Détection aléatoire pondérée WRED (Weighted Random Early Detection)

Contrôle de congestion ou gestion des requêtes ; permet de rejeter sélectivement les flux de priorité basse avant de supprimer les paquets des flux de priorité haute

MDRR (Modified Deficit Round Robin)

Utilise la file d'attente des paquets par classe pour contrôler la sortie de la file en permettant aux utilisateurs de garantir une latence de transit pour les flux différenciés

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Caractéristiques et avantages Tableau 2 Résumé des fonctions et des avantages - Interface de ligne Gigabit Ethernet 3 ports

Caractéristiques Avantages

Conformité IEEE 802.3z Utilisée pour connecter des commutateurs Gigabit Ethernet ou une carte de ports IP Gigabit Ethernet d'un routeur Cisco 7500

Standardisé sur les modules GBIC (1000BASE-SX 550 mètres multimode et 1000BASE-LH 10 km monomode et 1000BASE-ZX monomode 70 km)

Souplesse de conception des réseaux avec une portée atteignant 70 km; la possibilité de reprise à chaud du module GBIC permet le changement/remplacement sans arrêter l'interface de ligne

Prise en charge de l'étiquetage VLAN IEEE 802.1q

La liaison Gigabit Ethernet est utilisable comme liaison VLAN

Support de QoS/CoS IP, y compris ACL et MPLS/Tag Switching

Permet de mettre au point des solutions d'ingénierie de trafic pour augmenter l'utilisation du réseau et disposer des modèles de base de classes de services différenciées

Mémoire tampon de paquets 128 Mo et tampons de salves de 512 Ko bidirectionnels. Possibilité d'évolution jusqu'à 256 Mo dans chaque direction (émission / réception)

Augmente le débit TCP/IP au maximum et harmonise toutes les salves de trafic.

Table de transfert jusqu'à un million d'entrées Permet une croissance exceptionnelle, largement supérieure aux 40 000 entrées de routage actuelles sur Internet.

Paramètre minimal de puissance de liaison très longue portée (ZX)

Puissance de liaison 10 um SMF UNit 21 db ; distance de fonctionnement 70 000 mètres

ECC Mémoire qui corrige les erreurs à la volée

WRED (Weighted Random Early Detection) Contrôle de congestion ou gestion des requêtes ; permet de rejeter sélectivement les flux de priorité basse avant de supprimer les paquets des flux de priorité haute

MDRR Utilise la file d'attente des paquets par classe pour contrôler la sortie de la file en permettant aux utilisateurs de garantir une latence de transit pour les flux différenciés

Interface de ligne 3GE-GBIC-SC : mémoire tampon de paquets souple et évolutive Selon la topologie du réseau, les interfaces de ligne de couche 3 doivent disposer d'une mémoire tampon suffisante pour répondre aux besoins de file d'attente du réseau pour des débits de l'ordre du gigabit. La mémoire maximale envisageable pour les files d'attente est de 120 Mo. La mémoire tampon des interfaces de ligne Cisco 12000 est fournie en modules SDRAM. L'utilisateur peut donc commencer par installer la mémoire nécessaire à ses applications et l'augmenter ensuite selon ses besoins. Les interfaces de ligne Gigabit Ethernet Cisco 12000 disposent d'options mémoire SDRAM de 256 et 512 Mo. Autres caractéristiques : Files d'attente de sortie virtuelles (VOQ) multiples, supprimant les blocages en début de ligne (HoLB) Files d'attente à base de circuits ASIC : performances en file d'attente au niveau de la ligne

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Support de la qualité de service au niveau de la couche 3 QoS, pour assurer des services différenciés Les interfaces de ligne 3 ports Cisco 12000 disposent d'options de mémoire paquets différentes de certaines interfaces de ligne existantes. La fréquence d'accès à cette mémoire est de 100 MHz (50 MHz pour certaines interfaces existantes). (Voir Tableau 3). Table 3 Options de mémoire paquets

Références Description

256 Mo par défaut Mémoire tampon d'interface de ligne 128/128 Tx/Rx (4 x 64 Mo)

MEM-PKT-512-UPG(=)

Mémoire tampon d'interface de ligne 256/256 Tx/Rx (mise à jour en option) (4 x 128 Mo)

Routeur Internet Cisco 12000 - Interface de ligne Gigabit Ethernet avec mémoire de table de routage flexible et évolutive Les interfaces de ligne Cisco prennent en charge la redirection CEF (Cisco Express Forwarding). Cette dernière utilise une architecture distribuée dans laquelle la plate-forme permet à chaque interface de ligne de contrôler de façon autonome le relayage des paquets. De son côté, la carte processeur gère les tables de routage et transmet l'image de sa table à chaque interface de ligne. Le nombre d'entrées dans les tables de routage croîtra avec le nombre de réseaux constituant Internet. Les interfaces de ligne Gigabit Ethernet Cisco 12000 utilisent une table de routage évolutive permettant l'ajout de modules de DRAM, offrant ainsi une plus grande flexibilité à l'utilisateur. La mémoire DRAM extensible est disponible en options de 128 et 256 Mo. La table de transfert peut recevoir jusqu'à un million d'entrées. (Voir Tableau 4). Tableau 4 Options de mémoire de route

Référence Description

MEM-DFT-LC-2X64

Mémoire routage/programme d'interface de ligne de 128 Mo (2 x 64 Mo)

MEM-GRP/LC-128

Mémoire de routes d'interface de ligne et GRP : 128 Mo (mise à jour en option) (1 x 128 Mo)

MEM-GRP/LC-256

Mémoire de routes/programme d'interface de ligne et GRP : 256 Mo (mise à jour en option) (2 x 128 Mo)

Carte de commutation Au minimum, vous devez installer dans votre routeur Internet Cisco 12000 des cartes de structure pour la totalité de la bande passante (à savoir une carte d'ordonnancement temporel et trois cartes de commutation). Caractéristiques techniques Matériel Occupe un seul emplacement Poids : 2,7 kg Hauteur : 36,83 cm Profondeur : 45,7 cm Environnement Température de fonctionnement : 0° C à 40° C Température de stockage : -20° C à 65° C Humidité relative : 10 à 90 %, sans condensation Conformité aux normes Sécurité UL 1950, troisième édition CSA C22.2, N° 950-95, troisième édition

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EN 60950 AUSTEL TS001 AS/NZS 3260 EN 60825 Laser Safety (Class 1) IEC 950 NEBS (Network Equipment Building Systems) niveau 3 Émissions électromagnétiques FCC Class A AS 3548 Class B EN 55022 Class B VCCI Classe B CISPR-22 Class B Immunité IEC-1000-4-2 (décharges électrostatiques) IEC-1000-4-3 (immunité aux radiations) IEC-1000-4-4 (dysfonctionnements électriques brefs) IEC-1000-4-5 (surtensions) IEC-1000-4-6 (immunité ordinaire basse fréquence) IEC-1000-4-11 (irrégularités d'alimentation secteur) IEC-1000-3-2 (harmoniques de secteur) Voyants LED Liaison Actif (port) Activité émission Activité réception Connecteur Connecteur SC bidirectionnel Administration de réseaux CiscoView SNMP (Simple Network Management Protocol) Base MIB-II (Management Information Base-II) Caractéristiques du système Echange à chaud sans arrêt du système Caractéristiques de la puissance optique Tableau 5 - Puissance minimale de liaison sur réseau étendu (LH)

Paramètres 10 µm SMF Unité

Puissance de liaison 10.5 db

Distance de fonctionnement 10,000 m

Tableau 6 - Puissance minimale de liaison 1000BASE-SX

Paramètres MMF Unité

Bande passante modale (mesurée à 850 nm) 500 MHz-km

Puissance de liaison 7.5 db

Distance de fonctionnement 550 m

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Disponibilité et commande du produit L'interface de ligne Gigabit Ethernet trois ports Cisco 12000 est disponible dès maintenant (référence 3GE-GBIC-SC(=)). Tableau 7 Routeur Internet Cisco 12000 - Interface de ligne Gigabit Ethernet trois ports - Disponibilité

Référence Description Disponibilité Cisco IOS version

3GE-GBIC-SC(=)

Interface de ligne Gigabit Ethernet trois ports avec mémoire de table de routage et de code 128 Mo Mémoire tampon 28/128 Mo Tx/Rxpacket

Juin 2000 Cisco IOS version 12.(11)S3 ou ultérieure

GBIC-SX-MM

Module GBIC 1000BASE-SX avec interface fibre multimode, connecteur SC, 550 mètres

Janvier 1999

GBIC-LH-SM

Module GBIC 1000BASE-LH avec interface fibre multimode, connecteur SC, jusqu'à 10 km

Janvier 1999

GBIC-ZX-SM

Module GBIC 1000 BASE-VLR avec interface fibre multimode, connecteur SC, jusqu'à 70 km

Janvier 1999

REMARQUE : Les cartes 3GE-GBIC-SC(=) doivent être configurées avec l'un de ces modules : GBIC-SX-MM, GBIC-LH-SM ou GBIC-ZX-SM. Aucun GBIC tiers n'est à l'heure actuelle approuvé par Cisco Systems Remarques particulières 1. Pour la commande de la carte 3GE-GBIC-SC(=), n'utilisez pas les composants GBIC Cisco 7500 suivants : GBIC-SX, GBIC-SX=, GBIC-LX, GBIC-LX=. 2. Pour utiliser les modèles Cisco 12008 ou 12012 avec les interfaces de ligne 3GE-GBIC-SC(=), vérifiez que le système est configuré avec l'intégralité de la bande passante (à savoir une carte d'ordonnancement temporel et trois cartes de commutation). 3. Les composants 3GE-GBIC-SC(=) et GBIC peuvent être commandés séparément comme pièces de rechange. 4. Il est possible de commuter les trames MPLS-Ethernet inférieures à 2450 sans fragmentation. Pour plus de détails, prenez contact avec l'équipe de marketing Cisco 12000 : [email protected]

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ANNEXE 04

AN OPTICAL INTERCONNECTION NETWORK

FOR TERABIT IP ROUTERS

H. Jonathan Chao and Ti-Shiang

Article initial fourni avec le sujet proposé : « le routage IP optique »

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