iounou news septembre - octobre 2014

IOUNOU NEWSSEPTEMBRE - OCTOBRE 2014 N°006

L’égrégore deSt Michel, le dragon et la mandragore

Exclusif

Le Cameroun en guerre, l’Afrique en guerre

Septembre à Mihr...Octobre à François d’Assise et au Temple !

MBÔMBÔLÈ Tome II - Les Fondements des Rites

Il y a 40 ans, Eugenio Siragusa à un journaliste

Septembre à MIHR…Octobre à François d’Assise,

Edito

Avec le mois de Sep-tembre, voici venu un nouvel équinoxe. Celui d’automne pour l’hémis-

phère nord et celui du printemps pour l’hémisphère sud. Et nous nous souvenons que ceux de l’hémisphère nord ont autrefois célébré à cette période, l’être so-laire: « Bistre Mehrégan, chantons Mehrégan, et que ce jour dure toujours. Il a vaincu le Dragon, il a fait toutes nos guerres. C’est l’éternel compagnon, c’est l’ami, c’est le frère. C’est le premier jour de Mihr, le jour de Mihr du mois de Mihr… ». Sublimes paroles que les initiés celtes, héritiers comme d’autres peuples de la Tradition Primordiale, ont éternellement chanté à partir de l’équinoxe d’automne pour magnifier MIHR, connu chez les romains primitifs comme le Dieu MITHRA. Ainsi, à l’instar d’autres rites de la terre, était loué un égrégore unique aux multiples subdivisions. Les multiples colorations humaines y ont ainsi introduit, malheureu-

sement, et pour un temps relati-vement long à l’échelle de la vie des peuples, des différentiations qui ont abouti à des guerres de religions et donc à l’extermination des peuples. Ce saint égrégore de notre système solaire fut désigné de mille autres noms : ATON, HO-RUS, MALAKH MIKAAL, MIKHAÏL, SAINT MICHEL ARCHANGE, MIHR, MITHRA, etc…

Le temps de la séparativité et donc des oppositions et des guerres n’a que trop duré. Ce temps doit prendre fin et la remise en ordre s’impose, par le retour à la Vérité et à la Justice. Dans un précédent numéro de Iounou News, nous disions que toute notre année terrestre, notre ronde autour du Soleil, célébrée symboliquement en douze mois du zodiaque (ou en treize mois lunaires), nous rap-pelle ces rythmes du Cosmos aux-quels nous sommes soumis. Elle interpelle surtout notre profonde nature solaire, nécessaire pour dompter le dragon en nous, le do-

mestiquer, et mettre sa titanesque force tellurique et cosmique au service de nos communautés et de notre humanité. Ceci, en nous conformant aux lois du Nétèr qui nous contient, afin d’imposer alors l’ordre au chaos. Tel est le destin de tous les Initiés véritables, de tous les Chevaliers, Compagnons de Horus, Dompteurs du Dragon, Défenseurs du Temple de notre humanité : la TERRE.

FRANCOIS D’ASSISE, Le TEMPLE, et les temps actuels

Si nous avons choisi de parler de ce fils du Soleil rendu célèbre par ses stigmates reçues en contem-plation de la statue du KHI-RÊ Jé-sus sur la croix, ce n’est pas tant pour nous étendre sur le mysti-cisme chrétien que cette religion met timidement en exergue. Nous voulons surtout parler de l’une de ces multiples tentatives faites dans notre monde, par ceux qui savent et ceux qui veillent, pour

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et au Temple !

rendre la Tradition accessible au grand nombre, et surtout, pour amener l’ensemble des humains de la Terre à la reconnaître au mi-lieu de tous les peuples ; et ainsi : ‘‘rassembler ce qui est épars pour rétablir l’harmonie’’, et instaurer définitivement la Paix entre eux.

L’Inquisition récurrente sur notre planète (religieuse, économique, politique, énergétique etc…) n’a cessé de manière répétitive de torpiller ces tentatives. L’une de ces multiples tentatives fut la ren-contre de François d’Assise avec les porteurs de la Tradition d’Orient, sur la terre d’Egypte, au motif d’une de ces croisades qui oppo-sèrent la chrétienté au monde is-lamique au cours de cette période trouble du Moyen-âge. Cette ren-contre eût une suite, celle de la coopération secrète du ‘‘poverel-lo’’ avec les ‘‘pauvres soldats de la Milice du Christ et du Temple de Jérusalem’’. François quitta notre monde le 04 octobre…, après avoir reçu la révélation; une promesse de son Maître et Seigneur, que son ordre (l’Ordre des frères mineurs – les Franciscains) serait ‘‘debout au temps de la fin’’. L’Ordre du Temple quant à lui fut officiellement dis-sous en France en 1308, après que ses principaux dirigeants furent arrêtés par Philippe IV le Bel, Roi de France, en ce mois d’octobre de l’an 1307. Le Temple continua ailleurs, y compris par la transmis-sion de son héritage initiatique dans d’autres mouvements.

La Chevalerie Ancienne (et Eter-nelle), héritière de l’Ordre sacré du SPHINX, porté et protégé par ceux de IOUNOU, en vérité, jamais ne périt. Semble-t-elle seulement mourir, pour réellement changer de vêtement et renaître de ses cendres. Une résurrection qui ad-vient assez souvent où on l’attend le moins, sous les yeux du grand

nombre qui regarde sans voir. Cela se vit bien, en ces croix templières sur les pavillons des navires d’un certain Christophe COLOMB, cela se vit bien dans le scoutisme que fonda un certain Baden Powell…

Mais aujourd’hui, l’urgence du sa-lut de notre planète commande à tous les Chevaliers de se redresser, de se mettre «debout et à l’ordre». Ils ont à disposition, plus que ja-mais, l’assistance de Saint Michel Archange, dans leur lutte contre leurs démons intérieurs, et contre le chaos de notre monde. Ils ont

« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,

Que là où il y a la haine, que j’apporte l’amour.

Que là où il y a l’offense, que j’apporte le pardon.

Que là où il y a la discorde, que j’apporte l’union.

Que là où il y a l’erreur, que j’apporte la vérité.

Que là où il y a le doute, que j’apporte la foi.

Que là où il y a le désespoir, que j’apporte l’espérance.

Que là où il y a les ténèbres, que j’apporte la lumière.

Que là où il y a la tristesse, que j’apporte la joie.

Ô Seigneur, que je ne cherche pas tant

à être consolé qu’à consoler,

à être compris qu’à comprendre,

à être aimé qu’à aimer.

Car c’est en se donnant que l’on reçoit,

c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,

c’est en pardonnant que l’on est pardonné,

c’est en mourant que l’on ressuscite à l’éternelle vie ! »

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besoin, plus que jamais, comme le demandait François d’Assise, que le KA de RÂ les inonde. A la suite du stigmatisé, ils disent au Soi Di-vin: «Fais Seigneur de moi, un ins-trument de ta Paix ! ....»

Edition et RédactionFondation MBÔMBÔLÈClinique de l’Aéroport, BonaprisoBureau de Me SandjonB.P. 10042 Douala - [email protected]

Responsable de publicationDieudonné IYODI

Conception et réalisation webDIPMAN

DIPMANRue 1.221Hydrocarbures, BonaprisoDouala - Cameroun+237 97879936+237 [email protected]

Sommaire3 Editorial

Septembre à Mihr... Octobre à François d’Assise et au Temple

6 Le Monde... vu de MBÔMBÔLÈ

Le Cameroun en guerre, l’Afrique en guerre


Evénements de notre temps


Il y a 40 ans...

17 La Vie de la Fondation

MBOMBOLE II, au coeur de la Tradition

18 Santé et Bien-être

Santé et énergie au quotidien

37 Réponses aux questions des lecteursAbonnement

10 18 22 27

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Menhirs, pics et monuments solaires

22 Traditions et Développement

La Chevalerie, Voie du guerrier solitaire

28 Traditions et Développement

L’égrégore de Saint Michel, le dragon et la mandragore

sentences :• Une guerre n’est jamais défini-tivement gagnée que par la juste construction d’un développement mutuel partagé entre le prétendu vainqueur et le supposé vaincu !• Une guerre, aussi loin puisse-t-elle sembler se mener, n’est ja-mais seulement celle des autres, elle devient un jour la nôtre !• Allumer la guerre ou la laisser se faire chez le voisin, est le plus sûr moyen de l’avoir chez soi !• Une guerre, tous les belligé-rants la perdent, parce qu’elle leur prend à chacun, ce qu’ils ont de plus précieux: la jeunesse (qui

Il y a 4 ans, un jeune camerou-nais, IYODI Hiram Samuel, pu-bliait un ouvrage ‘‘Mes rêves de jeune… Le Cameroun des

cinquante prochaines années’’. Le promoteur de la Fondation MBÔMBÔLÈ, par ailleurs père de ce jeune auteur, en écrivit la postface. Ses craintes quant aux menaces qui pesaient sur la Nation Camerounaise tendent aujourd’hui à se confirmer, car voila le Cameroun en guerre, sur fond de sourdes et sournoises ma-nœuvres politiciennes ! En cette année 2014, le monde entier se rappelle le début de la Grande

Guerre, la première guerre mon-diale, ou encore le commence-ment de la fin de la deuxième. Et nous voyons qu’elle marque un siècle de leçons pas bien apprises de ces moments atroces que notre humanité a traversés depuis lors, et l’Afrique avec !

Ce que notre humanité (chaque nation et chaque tribu avec) aurait dû apprendre, comprendre, et retenir une fois pour toutes pour en faire le socle de notre vie col-lective et de notre épanouisse-ment commun, nous pouvons le résumer aujourd’hui en quelques

Le Monde...vu de MBÔMBÔLÈ

Le Cameroun en guerre,l’Afrique en guerre


est sacrifiée au nom d’idéaux ou d’intérêts qui ne lui profiteront jamais) !• Un minimum de bon sens, un très fort attachement à la Vie et à l’Harmonie, faite de Vérité et de Justice permettent toujours d’évi-ter une guerre !• La guerre n’est jamais seule-ment celle des vivants, elle est aussi la guerre de celles et ceux qui sont désincarnés, celles et ceux qui sont non-incarnés. Elle est guerre d’Egrégores.

Et ces derniers (les Egrégores), ne s’arrêtent pas aux frontières des Etats, fussent-elles gardées par de multiples rangées de chars ou de missiles à têtes nucléaires. Et la croissance, la déconfiture, tout comme la nuisance des égré-gores, ne sont pas toujours une proportionnelle de la puissance matérielle, monétaire ou démo-graphique des nations ou des groupes qui les animent ou les

portent. Elles résultent d’abord et principalement de la structuration culturelle (l’intellect et l’idéolo-gie la diffusent) et spirituelle (la religion n’en est qu’un aspect très limité), de la nation, du peuple ou du groupe concernés. C’est une des raisons fondamentales qui rendent indispensable et ur-gente dans le cas du Cameroun, la constitution du Haut Conseil des Cultures, afin de rendre vivante et opérationnelle la Rosace dont par-la le Président Paul BIYA de 1987, et dont il fut fait mention dans le premier numéro de Iounou News, de septembre 2013.

Extraits de MBÔMBÔLE – les Fondements des Rites « La mondialisation observée jusque-là dans certains domaines, et pro-grammée par BA TUU PÉG pour s’étendre à tous les domaines, y compris celui de la Spiritualité, doit achever d’abattre les bar-rières artificielles érigées par diffé-

rents systèmes religieux, tradition-nels et initiatiques. Si ces barrières se sont avérées utiles par le passé, elles ne peuvent plus se justifier de nos jours, particulièrement en ce 21ème siècle dont Malraux disait qu’il sera religieux ou ne sera pas.

Si dans toutes les Formes Tradition-nelles, il est recommandé au débu-tant de s’en tenir aux prescriptions de celle à laquelle il est rattaché, l’on ne doit pas perdre de vue le fait que la cristallisation des éner-gies de l’étudiant, sur le champ de l’égrégore de cette forme, peut devenir un obstacle sur le chemin de sa libération, mais également devenir un piège plus important pour la race humaine. Celle-ci se retrouve ainsi otage d’égrégores se nourrissant de ses énergies, tout en l’abrutissant, et en se livrant des guerres par peuples interposés pouvant hypothéquer la survie du genre humain de notre planète.

Le très doué et jeune prophète DANIEL de biblique mémoire, rap-porte les enseignements qui lui furent souvent donnés par des Etres Divins, en ce qui concerne les Anges protecteurs des nations, comme ceux des Grecs, des Perses, des Mèdes, d’Israël, etc..., et les guerres qu’ils se livraient entre eux, avec de multiples alliances et contre-alliances. En effet, la plu-part des organisations humaines que sont les religions, les associa-tions philosophiques ou politiques, les clans et les états, forment na-turellement des entités vivantes, traditionnellement désignées par le mot « égrégore », et qui se com-posent des constituants de même nature que ceux des êtres humains qui y appartiennent. L’état de ces égrégores, leur croissance ou leur survie dépendent de la qualité des énergies assimilées et émises par les individus qui y adhèrent, mais aussi et surtout par celles


construites collectivement en tant que communautés.

La conséquence de ce qui précède est que le devenir de notre huma-nité dépend donc maintenant de notre capacité collective à élabo-rer consciemment un égrégore planétaire cohérent, harmonieux et puissant. Désormais, il est in-dispensable que des déchirures, voire des ruptures, s’opèrent dans les différents systèmes politiques, économiques, culturels, philoso-phiques et religieux qui ont struc-turé jusque-là nos sociétés hu-maines.

Ce qui apparaît pour certains comme une confrontation an-noncée des civilisations, doit en fait déboucher sur une meilleure connaissance de la Vérité éternelle, sur laquelle va nécessairement reposer la construction incontour-nable de notre village planétaire. Et cette certitude est contenue dans l’aphorisme antique transmis par nos pères : « MBOG KÔBA NI KWAÑ, ANE I MALIGA NI TELEP SĒP ».

Au-delà du Cameroun, la nouvelle grande guerre que tous les autres nous ont préparée ne nous amè-nera pas à nous battre sur leurs continents, ou sur les continents autres que le notre où ils sont allés instituer ou tenter d’asseoir leur hégémonie : elle se déroule sur notre continent, sur nos terres, et pas pour notre bien à nous et celui de nos peuples. Les autres ont or-ganisé le chaos chez nous, et nous y participons. Ils nous proposent ensuite leurs protections, finan-cière, militaire, voire idéologique, et nous devenons à nouveau des protectorats, comme hier !

Dans le même premier numéro de IOUNOU NEWS, nous avions montré ce territoire (le seul hors

des océans) sur la terre d’Afrique, compris entre les trois courants subterrestres et transcontinen-taux qui encadrent de plateau de l’Adamaoua, la terre du BENBEN Originel. Et c’est bien aujourd’hui le lieu de la confrontation des ar-mées qui disent lutter, tantôt au nom de Dieu (lequel ?), tantôt au nom de la démocratie et le bon-heur des peuples - ces peuples qu’ils ont asservis, vendus, et qu’ils rêvent d’anéantir - tant tôt au nom de leurs missions civilisa-trices.

Un réveil de la jeunesse du Ca-meroun, de la jeunesse d’Afrique s’impose ICI ET MAINTENANT !

Extraits de MBÔMBÔLE – Les Lé-gendes En cette Ere du Ver-seau, globalement reconnue in-fluente depuis février 1962, notre planète et notre humanité sont appelées à l’édification d’une civi-lisation véritablement universelle, portée par le mythique ATLAS. C’est donc dire que nous devons retourner à notre point de réali-sation ultime atteint en ATL, pour entreprendre ensuite le grand saut vers un état de conscience collec-tif plus élevé encore. Dans cette exaltante entreprise, chaque race, chaque continent, chaque ouvrier doit rapporter le fruit de son tra-vail, comme dans la parabole bi-blique des talents.

Les véritables héritiers du MBOG doivent donc restaurer, puis par-tager avec les autres peuples, ce qu’ils ont reçu. C’est à cette fruc-tification et à ce partage que l’on reconnaît les Véritables Initiés, ceux qui encadrent la réalisation du plus grand programme de tous les temps : « L’AVENEMENT DU SACRE SUR TOUTE LA TERRE ». Et c’est pour cela que tous les initiés, ceux du MBOG, comme tous ceux de la race humaine, reçoivent par

onction les rôles de Médiateur - MPÔDÔL, de PONTIFEX, ou de MESSAGER porteur de cette bonne nouvelle – EVANGELOS. Il s’agit de RASSEMBLER CE QUI EST EPARS, de RECONSTITUER LE PUZZLE en mettant les choses et les concepts à l’ORDRE, en ordre si l’on pré-fère. Ensuite, il faut DECODER l’ÉNIGME. C’est-à-dire retrouver la CLE, dévoiler le CODE, exécuter le SIGNE, pour permettre à ceux qui attendent dans la Chambre Se-crète de la Connaissance Ultime, de prononcer LA PAROLE qui fut PERDUE, et qui sera désormais RETROUVEE.

ALORS, TOUS PRENDRONT POS-SESSION DU MONDE EN EUX, AU SERVICE DU GRAND ARCHITECTE DE TOUTES CHOSES, BA TUU PĒG, POUR LA PLUS GRANDE GLOIRE DE SON NOM : « ad majorem gloriam Dei !»

Alors nous reconnaîtrons chacun et tous comme fils d’une seule Mère : LA TERRE, la VIERGE NOIRE de notre rédemption, de qui vient toute Miséricorde, et qui sur un plan plus vaste est ISIS, ASET, mais aussi HATHOR, celle qui porte HOR, le Soleil de nos vies, le CHRIST COS-MIQUE dans ses bras. ……….

Quant à nos Ames, elles voguent dans le Grand Océan Universel, al-


lant d’ORION à SIRIUS, de SIRIUS à ATON, d’ATON à VENUS, de VENUS à MU, de MU à ATL, d’ATL à CHEM, de KEM à MBÔMBÔLE. Elles per-pétuent la mémoire du destin glo-rieux et à jamais inaliénable de la race de l’HOMME UNIVERSEL. Et nous nous souvenons de cet éter-nel retour vers la patrie perdue. Et nous revoyons ces pas dans les sables du DESERT, remontant le Nil. Nil Blanc, Nil Bleu et les lacs. Lac CHAD et lac TANGANYIKA, lacs de cuvette et lacs de montagne et par delà cette ceinture, le cœur du Monde. Et nous nous souvenons de ce point à l’origine de la Vie : « MBÔMBÔLE », dit-on à NGOG LITUBA.

Alors, nous comprenons que sur cette Terre d’Afrique, soit voulue une nouvelle vivification du TES-TAMENT. Là où seront à nouveau réunies toutes les parties du Corps sacré d’OSIR le parfait, s’il plait à DIEU ! En attendant, l’avènement du Sacré sur toute la terre impo-sera bientôt sur la terre d’Afrique, la sacralisation de la Vie. Cela nécessite que l’Initié d’Afrique accomplisse, après son édifica-tion personnelle, sa mission pour l’édification collective, qui part de l’Initiation et aboutit au Dévelop-pement de la Communauté Hu-maine.

POSTFACE - MES RÊVES DE JEUNE… LE CAMEROUN DES CIN-QUANTE PROCHAINES ANNEESHiram vient à la vie, au moment où le Président Paul BIYA annonce à la Nation Camerounaise l’arri-vée d’une crise économique qui s’installera durablement, faisant apparaître une autre crise : la crise des valeurs morales au sein de notre société. Ces deux crises vont mener le Cameroun, la terre que nous ont léguée nos ancêtres, vers une crise dont presque tout le monde a décidé de ne pas parler,

mais qui nous ronge au point de nous mener inéluctablement vers le chaos, si un sursaut patriotique ne venait à se produire. Il s’agit donc de la crise politique camerou-naise. Bien sûr que les institutions sont en place, que les soldats sont dans les casernes, et que chacun vaque à ses occupations. Mais qui ignore toutes les manœuvres poli-ticiennes qui ne cessent de secouer l’univers politique camerounais, les uns et les autres ferraillant à réaliser leurs ambitions, quitte à ce que ce soit au détriment du bien commun, et par-dessus tout, du bien-être du peuple et du mieux-vivre ensemble?

Père d’Hiram, Je viens à la vie en 1958, cette année même où Ah-madou AHIDJO reçoit de la France l’autorité de conduire notre pays. J’entre dans la vie active en 1981, un an avant que celui-ci refile le cadeau à son digne successeur, et c’est donc sous l’autorité de ce der-nier que je vis ce Cameroun que je m’apprête à laisser à nos enfants, par le processus d’une retraite dont je ne sais s’il faut dire qu’elle sera méritée.

J’ai découvert il y a seulement quelques semaines, les premières pages écrites de ces rêves de mon fils qui me fendent l’âme et me déchirent le cœur. Nos Pères ont rêvé d’un pays d’hommes libres et de bonnes mœurs, où riches et pauvres pouvaient se tenir par la main et faire qu’ensemble tout semble plus beau, et certains nous ont fabriqué l’Indépendance. Ail-leurs, au pays de George Washing-ton, Martin Luther King a fait un rêve, et moins de cinquante ans plus tard, il y a eu OBAMA.

En refermant les pages de ces rêves du jeune homme que j’ai contribué tant bien que mal à faire grandir, et en réponse à ses inter-

rogations et à ses inquiétudes, voici mon message : « Hiram, annonce à tes frères et sœurs, à toutes les jeunes filles et tous les jeunes garçons de ta génération et celles qui suivront, que le chaînon que certains ont cru manquant est bien là. Nous n’avons pas tous ab-diqué! Nous sommes debout, pas à l’ordre, mais en marche! N’ayez pas peur! Vous n’êtes pas seuls! Votre Père ne vous a pas abandon-nés!

Voici que le soleil se lève sur notre drapeau, proclamant votre inalié-nable liberté, celle qui s’est trans-mise par les larmes, le sang et la sueur de tous les patriotes. Voici que triomphe enfin la Vérité, et que tous les enfants du Cameroun, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest deviennent tout Amour! »


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Eugénio SIRAGUSA, insigne éducateur spirituel, trans-mit aux opérateurs du CEFC en 1978, une communica-

tion reçue de ses instructeurs ve-nus d’un autre monde. Cette com-munication qui était destinée à donner des éclairages sur des évé-nements qui survenaient à cette

époque-là dans la mer adriatique (cette partie de la Méditerranée qui arrose les côtes italiennes), s’étendit ensuite sur des événe-ments plus troublants quoique similaires et tout aussi importants, qui se déroulaient dans le triangle des Bermudes et dans le triangle des Philippines. L’une des phrases-

clefs du communiqué disait à pro-pos du devenir de notre monde et de notre humanité : « Sachez, et retenez une bonne fois pour toutes, que tous les évènements déterminants de votre vie plané-taire sont indissolublement liés par un fil conducteur de nature solaire. »

Evénements de notre temps


Le Souverain Pontife de l’Eglise Catholique Romaine, reconnu comme un puissant théologien et un grand philosophe et érudit de la pensée, celui-là même qui a voulu ramener les cadres de son église à ses sources symboliques et rituelles (d’où son invitation incessante à l’Herméneutique), et dirons-nous à sa fonction initia-tique et initiatrice, a choisi cette date pour annoncer sa démission de sa fonction. Une programma-tion calendaire qui devrait donner un nouveau Pape qui conduise l’Eglise à la fête de Pâques de cette année-là, à l’Equinoxe du Prin-temps (pour l’hémisphère Nord). Le Pape a annoncé sa démission 155 ans après la première appari-tion de la Vierge à Lourdes. Il n’est pas intelligemment acceptable de ne pas écouter cette démarche en se passant de la Science de l’étude des Symboles, dont l’Insigne et Di-vin Maître Hermès instruisit notre humanité (d’où l’Herméneutique). Le Trismégiste nous a dit que l’ordonnancement infaillible des Grands Êtres (Neterou – pluriel de Neter), et leurs rondes célestes influencent nécessairement la vie des choses d’en bas, y compris les humains (Corpus Herméticum).

Quelques voix qui criaient, au mi-lieu du désert de l’excitation men-tale chaotique de notre planète, ont tenu à rappeler à notre huma-nité qui tenait absolument à voir le monde finir à cette date là, que le calendrier Maya, comme bien d’autres anciens oracles ailleurs, nous disait le début d’un nouveau cycle solaire sur notre planète, au moment où elle se trouverait ali-gnée avec notre soleil et le centre notre galaxie. C’est fait. Et une de ces voix nous a dit qu’à compter de ce moment-là, nous ne pour-rions plus l’ignorer.

11.02.2013 21.12.2012

Un Vénérable Gardien de la Tra-dition de MBÔMBÔLÈ, sentant son départ prochain, invita ceux de l’Esprit qui savaient, à réveiller ceux de la Matière qui dorment encore. Il fut inhumé à l’équinoxe du printemps cette année-là. A l’équinoxe du printemps 2012, quelques-uns de la Fondation MBÔMBÔLE sont allés aux lieux du souvenir, pour penser et agir, afin que reviennent et revivent parmi l’humanité, les choses qui demeurent et se perpétuent.

11.02.2011

La Vierge Marie apparaît pour la première fois à Lourdes. Nous savons à quel point le Pape Jean-Paul II s’y sentait lié. Ce Pontife a été si médiatique, que l’humanité n’a pas vu ou risque de ne pas voir le doigt de son silencieux et discret successeur, presque qu’énigma-tique, qui pointe l’événement. Par un certain côté, Benoît XVI rap-pelle un peu Hermès Trismégiste, qui n’explique pas les énigmes et ne dévoile pas les symboles, mais qui suggère. N’aimant créer la sensation ni pour égayer, ni pour faire peur (c’est délicat quand on a la charge de plus d’un milliard de fidèles),cet homme s’en va, se retirant dans la méditation, l’écri-ture et la prière. Il sait que les moments qui viennent nécessi-teront des conducteurs robustes, humbles, avisés, lucides et très à l’écoute de Dieu, pour réunir enfin toute notre humanité, dans une fraternité véritable tant clamée et réclamée par François d’Assise. La date de départ de ce dernier, un 04 Octobre, fut voulue par Jean-Paul II, comme la Journée Mondiale de la Prière pour la Paix, fondée à Assise. Benoît XVI avec la timidité, ou plutôt la réserve que nous lui avons connue, a emboîté le pas à son prédécesseur dans cet acte courageux œcuménique qui affirme à la suite des ancêtres du Pays de KEM : «BA TUU PÉG A

11.02.1858


YÉ HIKIKI HOMA. BA TUU PÉG LE JOB».Il sait ce qu’a su Jean-Paul II, ce que Jean XXIII devait dire à notre humanité au début de l’ère du Verseau, le dernier message de Fatima. Un avertissement solen-nel et un impératif qui, au-delà du sensationnalisme de certains ca-tastrophistes, annoncent des évé-nements graves qui nécessitent une prise en main courageuse par toutes les entités initiatiques, religieuses, idéologiques, poli-tiques, économiques, culturelles et sociales de toute l’humanité, à tous les échelons. Il faut que notre humanité ait le courage de faire tomber toutes les barrières qui divisent les peuples. Le Pape qui a quitté sa charge est allemand. Il avait compris ce qu’OBAMA, alors candidat à la présidence des Etats-Unis d’Amérique,(a entendu ?) a dit à la place de Brandebourg en 2008, en se référant au Mur de Berlin, et aux autres murs qui hypothèquent notre devenir pla-nétaire. Ce pape a-t-il voulu faire ou pu faire quelque chose dans ce sens ? Le Président de la Plus Grande Nation du Monde, qui lui aussi sait, va-t-il vouloir ou pouvoir faire quelque chose ?Il a grand intérêt à agir. Il n’a plus rien à perdre, et qu’il se souvienne donc de ceux à qui il se réfère souvent : Lincoln, Martin Luther King Jr. Qu’il demande à Jimmy Carter qui sait. Mais pour le salut de notre humanité, il faudra plus que la Prière, il faudra des actes. Des actes courageux, des actes politiques, économiques, cultu-rels solidaires et humanitaires au sens vrai, et non ces ronds de jambes, ces fanfaronnades et ces discours vaseux ou haineux, que continuent à nous servir les diri-geants de tous les bords pendant que s’installe l’agonie des peuples et l’extinction de la race humaine.

Le nouveau Pape élu de l’Eglise de Rome (argentin par la nationa-lité, et Jésuite par le sacerdoce) décide de s’appeler François. Il tient à préciser qu’il n’est pas François 1er. Il est donc clair que dans son entendement il n’ouvre pas la route à d’autres ‘’François’’ Papes. Une certaine Tradition chez les Franciscains dit que le fonda-teur de l’ordre des frères mineurs (François d’assise) reçut avant sa mort, la promesse prophétique que son Ordre serait debout pour ‘’le temps de la fin’’. Ce nouveau Pape a, dans le com-mencement de son pontificat, canonisé Jean XXIII et Jean Paul II, après être allé très tôt se recueillir sur leurs tombes, ainsi que sur celle d’un certain Pie X.

13.03.2013

Les Signes et les Mots qui ont annoncé le Monde Nouveau

Aleister Crowley, initié dans l’Ordre Hermétique de la Golden Dawn (l’Aube Dorée), après avoir reçu « le Livre de la Loi » des Chefs Secrets de l’Ordre en Avril 1904, annonça qu’une nouvelle ère, un Nouvel Eon seraient établis pro-chainement sur la Terre, et il tra-vailla à préparer cet événement.

Ce Nouvel Eon précisa-t-il, sera gouverné par Horus, nom que ceux de l’Egypte Antique don-nèrent au Soleil.

Raymond Bernard, initié dans l’Ordre de la Rose+Croix AMORC, créa en 1988, l’Ordre Souverain du Temple Initiatique, avec pour mis-sion de transmettre la nouvelle formulation de l’Héritage Tem-plier et adopta l’Arcane 19 du Ta-rot Initiatique, nommé « le Soleil », comme support de fixation du Champ de Forces de cet Ordre.

Omraam Mikhaël Aïvanov, en créant la Fraternité Blanche Uni-verselle, annonça que le nouveau modèle d’humanité que cet Ordre devait contribuer à créer bientôt sur Terre, développera une civili-sation solaire et pratiquera le Yoga absolu, Yoga Solaire qu’il nomma Surya-Yoga, par lequel l’homme sera lié à la Puissance qui dirige et anime toutes les planètes de notre système solaire.

Eugénio Siragusa, messager des Extraterrestres qu’il rencontra physiquement en 1962 sur les pentes de l’Etna, après une forma-tion reçue d’eux par contact spi-rituel et télépathique qui dura 11 années à partir de 1951 au jour de son 33ème anniversaire, élabora sur leurs instructions, un bijou que devaient porter les responsables opérateurs de son Centre d’Etudes de la Fraternité Cosmique. Ce bi-jou en Or ayant la forme du disque solaire radiant, porte en son centre une pyramide taillée dans un rubis.

Emile Delplanque, Franc-Maçon accompli au sein de la Grande Loge de France, créa à 66 ans en 1976, la Grande Loge Œcumé-nique d’Orient et d’Occident. Il adopta comme armoiries de cet Ordre, la superposition de l’Hexa-


gramme judaïque en noir, la Croix chrétienne en rouge et le Crois-sant musulman en vert, procla-mant que cet Ordre maçonnique retournait à l’Egypte Antique Ini-tiatique et Œcuménique, la terre d’Afrique qui porterait à nouveau au monde la Lumière du Soleil. L’hexagramme, symbole du Soleil, le Croissant symbole de la Lune, et la Croix au centre de laquelle pulse la Rose, symbole de la Terre rénovée. Emile Delplanque a rap-pelé que le regroupement de la presque totalité des planètes de notre système solaire dans le sec-teur du signe du Verseau eut lieu le 6 Février 1962, et précisa que 50 ans après, notre humanité ne pourrait plus ignorer les effets de cet évènement cosmique.

Les Mayas, qui vouaient un culte spécifique au Soleil et qui le consi-déraient comme le Père de leur vie et le Maître Suprême de leur Initiation, calculèrent que le cycle actuel de la vie de notre Terre prendrait fin le 20 Décembre 2012. Et pour eux, le lendemain 21 Décembre 2012, jour du Solstice d’hiver, marquerait le commence-ment d’un nouveau monde.

Ces instructeurs de notre huma-nité étaient-ils tous fous ? Ne faut-il pas porter un peu d’attention à tout ceci ?


Raymond Bernard, Fondateur de l’Ordre Souverain du Temple Initiatique

Médaille de la Grande Loge Oeucuménique d’Orient et d’Occident (GLOOO)


Eugenio Siragusa, Fondateur du Centre d’Etudes de la Fraternité Cosmique

Le Monde... vu de Mbômbôlè

Il y a 40 ans...

Il y a presque 40 ans, Eugénio SIRAGUSA répondait à un jour-naliste européen.

Q : Dans quel sens doit-on prendre la Bible ?R : La Bible, en vérité, a trois sens: le spirituel, l’astral, le physique. Il est facile de déduire de cela, la nature triple de ceux qui furent les édificateurs, car ils étaient conscients des valeurs manifes-tées de l’énergie créatrice (Dieu).

Q : Certains affirment que, dans la Bible, les anges et autres manifes-tations de personnages extraordi-naires se rapportent aux extrater-restres. Qu’en pensez-vous ?R : Qu’il en est réellement ainsi. Non seulement l’épisode d’Ezé-chiel, mais aussi celui de la baleine de Jonas, des anges qui gardaient le tombeau de Jésus, les voyageurs que rencontra Abraham…La Bible contient non seulement notre his-toire, mais aussi celle de leur in-tervention dans nos destins dans le passé, le présent et le futur.

Q : Est-il vrai que la Bible ait subi des changements et des manipu-lations qui rendent difficile au-jourd’hui sa compréhension ?R : L’interprétation de la Bible a été déformée par les us et cou-tumes des spéculateurs, de ceux qui eurent et ont le monopole de la véritable réalité de la significa-tion intrinsèque des Ecritures Bi-

bliques. C’est pourquoi il a été dit et écrit : « Vous ne pourrez entrer dans le royaume des cieux et vous ne permettez pas que d’autres y entrent ». Mais le temps de la révélation de la Grande Vérité est proche, et tous pourront com-prendre. L’Esprit de Vérité est déjà sur la Terre.

Q : Qui doit-on suivre : Jehova, Ya-hvé, Bouddha, Confucius, Allah, le Christ ?R : Les aspects sont différents, mais la flamme est unique. La mis-sion de Christ sur la Terre ne s’est pas encore accomplie. Toutes les missions de tous les prophètes de tous les temps ont eu des chocs forcément positifs pour la réali-sation de certaines valeurs éter-nelles importantes de Dieu vivant et opérant dans la dimension psy-cho-physico-spirituelle. Le déve-loppement de la conscience de l’homme vivant dans ce monde a eu, en tous temps, ses maîtres propres, ou mieux, ses recteurs du savoir cosmique. La loi est une et la lumière créatrice est une, bien que sa manifestation soit polyédrique. Nous ne prenons pas parti quant aux religions, mais nous unissons en parfaite harmo-nie une révélation à une autre, et cela par référence à l’évolution de l’espèce vivante sur la planète Terre par rapport à d’autres es-pèces beaucoup plus proches de la vraie connaissance de Celui qui

est. Pour nous, il n’existe pas de religion. Il existe la Vérité, l’Arché-type de tout ce qui se manifeste de mille formes à travers les ins-truments mis à la disposition de la sublime intelligence du cosmos.

Q : Israël est-il l’unique peuple élu?R : Il a été dit et écrit : « Je choisis le peuple qui n’est pas mon peuple » et cela à cause de la désobéis-sance aux devoirs que le peuple d’Israël devait accomplir selon les desseins des anciens prophètes. De nombreux génies solaires cir-culèrent avec des missions diffé-rentes. Christ est l’être patrony-mique de notre système solaire, et sa loi révélée a été offerte à tous les hommes de cette planète sans exception.

Q : Pensez-vous qu’Arabes et Is-raéliens puissent arriver à trouver un lieu exact dans leur territoire ?R : Entre Arabes et Israéliens, il existe un conflit de valeurs ésoté-riques beaucoup plus important pour l’avenir de l’humanité dans le troisième millénaire. Du choc de ces deux valeurs, doit jaillir une valeur nouvelle qui n’a rien à voir avec un territoire, mais avec une chose bien différente que le temps mettra en évidence.

Q : Quel rôle, pensez-vous, que les Templiers aient joué dans l’histoire de l’humanité ? Furent-


ils aussi pernicieux qu’on a voulu le prétendre ?R : Dans tous les cycles évolu-tifs particuliers, apparaissent des forces psychiques qui équilibrent et coordonnent selon un pro-gramme établi, par consentement de ceux qui sont et seront les Gar-diens du Temple. Il convient de discerner les vrais des faux. Il a été dit : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits ».

Q : Etes-vous d’accord avec la théorie affirmant que le Hatha-yoga est d’origine extraterrestre ?R : L’Inde a beaucoup reçu de l’his-toire que l’Atlantide développa sous la direction des extrater-restres à une période très pro-pice au développement d’une génétique informative physico-spirituelle de l’homme de cette planète. Il est vrai en outre qu’une activité comme le Hatha-yoga de-vrait servir à un groupe ethnique qui en a particulièrement besoin

pour son autoréalisation, diffé-rente des systèmes d’autoréalisa-tion utilisés par d’autres groupes.

Q : Dans de nombreux épisodes de la Bible, dans des documents hagiographiques, on trouve des cas de communication de l’homme avec la matière, avec des mondes inférieurs. Considé-rez-vous comme possible la com-munication avec le monde micro-bien et la domination de celui-ci ?R : Si l’on connaît le système de communication, c’est tout à fait possible. Mais la science terrestre ne s’est pas préoccupée de cela. Notre science s’est plus préoccu-pée de tuer que de communiquer, de développer les suppositions idéales pour une connaissance réelle de l’activité qu’exécute la vie de ces êtres vivants que nous ap-pelons microbes. L’activité prodi-gieuse des microbes se développe sur un plan harmonieux d’un édi-fice ascendant et constructif. Cela

ne se passe pas ainsi lorsque ce plan harmonieux subit un désé-quilibre coercitif par une situation faussée (contraire à l’ordre). On ne peut converser avec une colo-nie de microbes que lorsqu’on se trouve dans une position de pré-disposition particulière. Cette prédisposition est toujours celle de l’amour. Le système n’est pas difficile si nous nous consacrons aux ondes ultrasoniques et si nous faisons des recherches dans ce sens…

S’agissant du rapport harmonieux à entretenir avec les règnes de la nature, et la capacité des initiés de l’Afrique Traditionnelle à ‘‘tran-sacter’’ avec eux, nous citons ci-après, un extrait de l’ouvrage de MpèPèè (Mbombog en Bassoo) Richard MBEP « Les Sentiers Initia-tiques (Exemple des ‘’chambres’’ mpoo-bassa du Cameroun) ». Un récit qui rend intelligible la fonc-


tion ‘’totémique’’, ses usages et les rites de totémisation des peuples d’Afrique.

« Chez nous les Mpoo, les ordres il y en a deux : l’ordre du monde ordinaire et l’ordre du monde ani-mal, avec leurs variantes et leurs sous-ordres. Entre autres, nous pouvons citer : l’ordre animal (dans lequel on trouve les ordres suivants) Les Bissima (Seigneurs des eaux), Eléphants, Caïmans, Lions, Hérissons,etc…

La majorité des ordres a été dé-tournée des vrais buts qui leur étaient assignés. En effet dans sa maîtrise de certains éléments de la nature, l’homme, pour vivre dans un monde équilibré, avait établi des canaux de communica-tion avec cette nature. L’homme communiquait avec les arbres, les esprits, les animaux, l’eau, etc…

Quand par exemple les caïmans devenaient dangereux pour les hommes, quelqu’un de cet ordre-là se transformait en caïman pour convaincre les autres caïmans qu’ils seraient mieux ailleurs qu’ici dans ces eaux où les hommes avaient pris des mesures straté-giques pour les décimer ; il arrivait quelques fois à les dissuader et à les faire partir de là ; des fois, le consensus avec ces adversaires-là se faisait sur la promesse des sacrifices étalés dans le temps et exécutés à des moments précis.

Des fois, le consensus se faisait sur des offrandes à déposer à un endroit précis, à un moment de l’année bien déterminé et ceci éta-lé dans le temps. On a souvenance des « cadeaux annuels donnés aux Bissima ». Presque tous nos ordres sont de nos jours devenus des repères de bandits et sorciers de tous genres qui nuisent des hon-nêtes gens ; ainsi on devient élé-

phant, hérisson pour détruire les récoltes des voisins ; on devient lion pour détruire le cheptel du voisin, etc…

La société est ainsi déstabilisée dans ses familles, et par la mandu-cation des âmes, les sorciers com-mettent en toute tranquillité des crimes gratuits… »

Pour terminer cette ‘’revue’’ de l’interview d’Eugenio d’il y a 40 ans, nous rapportons ci-après l’EPI-LOGUE du Livre « LES SECRETS DE LA BIBLE » écrit et publié en Jan-vier 2004 (il y a 10 ans) par Roger SABBAH, par ailleurs coauteur de « LES SECRETS DE L’EXODE ». Une lecture attentive de cet épilogue permet de mesurer l’ampleur des altérations et de la manipulation de l’histoire humaine par les par-tisans de la falsification, et consé-quemment, l’ampleur de la néces-saire rectification à entreprendre par l’ensemble de notre Humani-té, pour la ramener à l’Harmonie et à la Paix.

« Au fil des pages, nous avons ac-compli un voyage dans le temps et le cosmos, au cœur de la for-midable pensée religieuse d’une Egypte aujourd’hui disparue. Le tournant, c’est le septième siècle avant Jésus-Christ, lorsque l’Egypte est à l’agonie sous le joug des envahisseurs babyloniens.

Pour sauvegarder leur civilisation exceptionnelle, tout au moins pour en perpétuer la mémoire, les scribes rédigent alors…la Bible. Mais ils sont obligés d’en cacher le sens profond sous un texte mis en scène qui présente des zones d’ombre, des incohérences, des contradictions

...Mais aussi, et surtout, une cari-cature de l’Egypte et de ses pha-raons oppresseurs. C’est le prix à

payer : honnir et trahir l’Egypte millénaire, ce qui ne peut que plaire à leurs nouveaux maîtres. Dans le même temps, les scribes livrent les clés de leur coffre secret: ce sera la tradition orale juive, avec notamment la Kab-bale. Elle seule permet de com-prendre véritablement le mes-sage de la Bible, qui, désormais, ne peut plus être « présentée » comme le livre révélé à Moïse par Dieu.

Cette lecture « égyptienne » transforme radicalement l’his-toire d’Akhénaton, de Moïse, de Toutankhamon…et des Hébreux, lesquels ne sont qu’un peuple imaginaire, mais c’est le sym-bole de l’humanité chassée de son paradis. Par ce contresens, deux mille sept cents ans d’His-toire – avec un H majuscule – en seront durablement transformés. Ils aboutiront aux atrocités du XXè siècle, et je crains qu’elles ne soient suivies par celles du XXIè.

Mais tout espoir n’est pas perdu. Car, qui peut encore croire, après cette lecture, que juifs et musul-mans peuvent s’entre-tuer au nom d’un dieu qui s’avère être le même que celui des Pharaons ? Nous sommes désormais confron-tés à une profonde remise en cause. Celle du message de paix offert à l’humanité par la Bible et ses scribes géniaux. Le temps est venu de le comprendre. »




Le mois d’août de l’an deux mile quatorze a été marqué à la Fonda-tion par la parution du deuxième tome de la série Mbômbôlè. Le livre

Mbômbôlè II - Les Fondements des Rites, écrit par M. Dieudonné IYODI - Promo-teur de la Fondation éponyme, revient sur les vérités abstraites du MBOG et les pratiques rituelles qui permettront à l’apprenant de se construire lui-même en ses différents constituants, véhicules de l’incarnation de la Monade.

Mbômbôlè II sera prochainement dédi-cacé et mis en vente. Nous vous apporte-rons en primeur les informations sur les différents programmes et événements.

La Vie de la Fondation

Mbômbôlè II au coeur de la Tradition


Extraits de ‘‘MBÔMBÔLÈ II – Les Fondements des Rites’’ (Chapitre 12)Toute création requiert de

l’énergie, toute création est en vérité transformation de l’énergie existante. Mais, pour l’étudiant de la Voie, il est déterminant d’exa-miner en permanence l’énergie qu’il porte et celle dont il dispose. Selon que l’on aspire résolument à la libération de l’âme, en vue de la réintégration dans la conscience de la Monade, ou que l’on veut demeurer sous l’emprise de l’ego, il y a plusieurs manières de se pro-curer de l’énergie.

Lorsque l’on aspire à la libération de l’âme, l’attention est portée de plus en plus sur le Soi et ses qua-lités, et de moins en moins sur le moi. Par conséquent, l’on s’inté-

resse plutôt à toutes les énergies propres auxquelles le Soi a accès, en tant que parcelle de la Grande Âme Incandescente Universelle.

Mais il est improductif de travailler à l’acquisition des énergies du Soi, si nous ne sommes pas capables de les conserver, et de les utiliser à bon escient !!!

Il devient donc nécessaire et indis-pensable de parler du comporte-ment à adopter face aux manipu-lations du moi qui visent à nous soutirer de l’énergie.

Méthodes de l’ego

L’individu sous l’emprise de l’ego applique immanquablement et instinctivement les mécanismes

Santé et Bien-être

Santé et Energie au quotidien


de ce dernier, qui consistent à sou-tirer l’énergie à l’âme par la mul-tiplicité des mois. Ceci se traduit régulièrement par la manipulation des autres individus et leur vam-pirisation, suivant cinq attitudes principales et toutes leurs combi-naisons possibles :• L’intimidation• L’inquisition• L’indifférence• La victimisation• L’intéressement

Devant l’une des méthodes de manipulation, nous sommes mé-caniquement tentés d’adopter l’at-titude correspondante de cession d’énergie :• Pour l’intimidation : la peur• Pour l’inquisition : le doute• Pour l’indifférence : la solitude• Pour la victimisation: la culpabilité• Pour l’intéressement: le manque

Méthodes du soi

En analysant chacune des atti-tudes du « moi », nous décou-vrons la Vérité qui la sous-tend, et nous comprenons alors la bonne démarche à adopter pour mettre fin aux déperditions d’énergie. Gardons pour cela à l’esprit la règle permanente suivante : Dès que « quelque chose ne tourne pas rond », c’est le signe que nous sommes en train de perdre de l’énergie. Et inversement, lorsque nous perdons de l’énergie, c’est que les choses « se mettent à ne plus tourner rond ».

LA PEURElle résulte, en dernière analyse, de la terreur que nous inspire la MORT. Cette terreur hante notre inconscient, et est plus encore en-fouie dans notre subconscient. La douleur que l’on ressent, ou celle

que l’on redoute dans une situa-tion donnée, est perçue comme un avant-goût de la mort dans notre imaginaire.La Tradition montre pourtant qu’avec la mort, ne survient pas le néant, mais un autre mode de vie, qu’il faut bien sûr préparer, comme ce fut d’ailleurs le cas avant notre naissance en la présente vie. Avec la mort, les corps dont la Mo-nade a eu besoin au cours de son incarnation, vont se dissoudre en atomes - le terme grec d’origine « atomos » signifiant « poussières » - ces particules élémentaires d’énergie qui furent et sont sans cesse empruntées au cosmos pour façonner et faire vivre les corps. La compréhension de cette vérité, et son rappel constant, nous mènent à la libération de la terreur de la mort. La PAIX DANS LE SOI en est donc la clef et la solution.

LE DOUTENous savons au fond de nous-mêmes que nous ne savons pas tout, mais nous voulons paraître savants. C’est ce qui pose alors problème, lorsqu’un plus malin que nous détecte, ou menace de trouver une faille dans notre lo-gique, ou dans notre système.Reconnaître qu’il n’est pas Omnis-cient, et demeurer humble, libère l’étudiant de cette envie de pa-raître savant ! Et savoir que nous pouvons nous en remettre direc-tement à l’Omniscience de DIEU, à l’image de qui chacun de nous est fait, va rapidement nous libé-rer de l’emprise de l’Ignorance. La CONFIANCE DANS LE SOI en est donc la clef et la solution.

LA SOLITUDENous voulons nous sentir le centre du monde et nous estimons par conséquent que toute l’atten-tion et la compagnie des autres, nous sont dues. Qu’ils deviennent indifférents à notre égard, qu’ils

détournent leur regard de nous, contredit ainsi notre prétention.Le moi n’est pas le centre du monde et ne peut l’être. Par contre, le Soi est l’essence de la Création toute entière. Et il est le même en nous et en notre prochain, ce qui en fait véritablement un autre « nous-même ».Ressentir le Soi en toutes choses, en notre prochain, vouloir son bien, lui porter notre attention et l’aimer, est la bonne attitude qui nous fait découvrir « nous-même » en lui, mais également en la Créa-tion toute entière qui est Partout. Comment ensuite se sentir encore seul au sein de cet univers avec le-quel l’on communie, et auquel on s’identifie ? Comment alors ne pas se sentir entouré au milieu de tant de Présence ? L’UNIVERSALITE DU SOI en est donc la clef et la solu-tion.

LA CULPABILITELe poids de l’offense est d’autant plus lourd à porter que nous croyons devoir endosser la res-ponsabilité de l’échec de l’autre, échec ressenti comme notre propre manque de perfection.La Perfection, a-t-on coutume de déclarer, n’est pas de ce monde. Nous devons donc accepter notre propre imperfection, en sachant que si rien n’est parfait, tout est perfectible. C’est pour cela que le Soi nous accorde toujours son pardon et sa bénédiction, dès lors que nous savons pardonner aux autres, mais aussi à nous-mêmes. La RESPONSABILITE DE SOI en est la clef et la solution.

LE MANQUELe désir de posséder ou d’accu-muler des biens matériels crée nécessairement un vide qui doit être comblé, nous soumettant à l’influence de celui ou de ceux qui sont susceptibles de permettre cette possession, ou cette accu-


mulation. Le Soi individuel, qui est de même nature que le Soi Universel, a une connaissance exacte de nos véri-tables besoins. Nous avons donc intérêt à l’écouter à ce sujet, lui qui sait quand et comment pour-voir à nos besoins, lui qui a accès à toutes choses puisqu’il en est également la source, en nous met-tant à l’abri de l’accumulation alié-nante. La PROVIDENCE DU SOI en est la clef et la solution.

Ainsi, face aux tentatives de mani-pulations à son endroit, l’Initié, dans un permanent rappel de soi, veillera toujours à demeurer dans les attitudes positives ci-des-sus citées. Et étant donné qu’il vit dans une communauté, il ne peut demeurer indifférent face aux manipulations exercées par des individus, eux-mêmes soumis à l’emprise de l’ego, sur d’autres individus.

L’attitude juste de l’initié consis-tera alors, par sa propre pratique, bien plus que par des paroles, à inspirer autour de lui les qualités que sont ces clefs : • Face à l’intimidation, la PAIX• Face à l’inquisition, la CONFIANCE• Face à l’indifférence, l’UNIVER-SALITÉ• Face à la victimisation, la RES-PONSABILITE• Face à l’intéressement, la PRO-VIDENCE

20 IN 006 Septembre - Octobre 2014Cliquez pour

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Nous vous invitons à lire nos précédents numérosIOUNOU NEWS à l’adressew w w . i s s u u . c o m /i o u n o u n e w s

IOUNOU NEWS N°001

IOUNOU NEWS N°002

Les numérosIOUNOU NEWS

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La Chevalerie, Voie du Guerrier Solitaire

Traditions et Développement

La Chevalerie a souvent été montrée comme une asso-ciation, une assemblée de beaux mâles forts, coura-

geux et valeureux qui ne reculent devant rien pour défendre leur patrie, les faibles, les femmes, etc…. Cela tient à l’histoire des civilisations où cette forme initia-tique guerrière a été développée, et qu’une certaine littérature a tenu à propager. Il y eut pourtant des amazones (femmes guerrières de la voie chevaleresque, y com-pris dans de nombreux anciens royaumes africains)! Et surtout, il a été rarement dit que si les cheva-liers (à ne pas confondre avec de vulgaires cavaliers) sont quelques fois en groupes, en vérité ils sont formés à combattre, à agir seuls. Car en effet, la seul vraie guerre qu’ils livrent, au-delà de celles circonstancielles que leurs rôles d’incarnation les contraignent à mener, c’est leur Guerre Intérieure : le Saint JIHAD, comme cela est désigné en ISLAM, en vue de leur

perfectionnement, et in fine, de leur accomplissement par le pro-cessus de Christification par le KA de RÂ. Et de ce point de vue stric-tement initiatique, les Chevaliers sont tout autant des hommes que des femmes ! Alors de ce point de vue, ces femmes et ces hommes de la Chevalerie sont tout autant Héritiers de ‘’Saint Jean’’ que de ‘’Saint Michel’’. Pour faire écono-mie de discours nous reprenons ci-après quelques exhortations faites aux Chevaliers d’hier et donc d’aujourd’hui et de demain :

Première exhortation : Le Guer-rier est toujours prêt, toujours vi-gilant. Il n’a point à demander s’il doit prendre son Bouclier ou son Epée : il prend ! Il n’a point à expli-quer pourquoi il prend Bouclier et Epée à qui que ce soit : il les prend !

Ne cherchant ni l’Honneur, ni l’acquiescement d’autrui, il assure

sa propre Maîtrise en suivant des Voies édictées de toute Eternité par la Chevalerie Universelle. Et ne pas prendre ce mot Chevalerie dans son acception limitée, mais comme Vertu ; et ne point prendre ce mot Vertu dans son acception limitée, mais dans la Réelle Signi-fiance de chaque Hiéroglyphe qui le compose : car il est une contre-façon des lois et des vertus qui est le par-être de l’Etre, alors que seul peut paraître celui qui atteint l’Etre.

Faire semblant d’avoir incarné la Souplesse, contrefaire la Perfec-tion, la Vertu et l’Impeccabilité sont des traquenards du mental pour ralentir le cheminement sur la Voie Royale. Ne vous laissez point piéger à vos propres appa-rences. Se connaître, c’est déjouer les Apparences. Le Refus de dé-jouer les apparences est la preuve de la présence des Apparences, et de la nécessité de la Maîtrise qu’impose le mental à l’Ame qui crie.

2ème exhortation : Par le Vent, Par l’Eau de la Mer, Par cette Terre, l’Energie de la re-souvenance vous est donnée à vous, Chevaliers en Queste du Graal. Vous êtes bénis, vous êtes protégés, vous êtes divinement guidés. Demeurez à l’Ecoute. Soyez dès aujourd’hui Les Chevaliers du Graal.

« Chevalier, ton étoile te protège et te guide, car tu es de la Lignée des Chevaliers défenseurs du Graal. Et le Graal, tu le sais, est la Coupe d’Immortalité. Et l’Immortalité, tu le sais, est la joie Eternelle en ton cœur. Et la Joie Eternelle en ton cœur est de savoir qu’il n’est rien d’autre à faire qu’à Etre ce que tu Es. »

Pour cela Chevalier, voici ta Lita-


nie: « J’accomplis la Vie, Je réjouis les Cœurs, Je participe au Lien Universel,Je partage avec mes frères la Conscience de Vie que je pressens en moi,…OM…OM…OM…OM…OM…OM…OM !”

Cette Substance de Vie que tu pressens en toi est la seule Arme à convoiter, à préparer, à utili-ser dans toutes les actions de ton existence, c’est-à-dire que la Conscience de cette nécessité se doit de remplacer toutes les autres notions ‘’qu’il faut penser que’’, ‘’qu’il faut croire que’’, ‘’qu’il ne faut pas faire ceci’’, ‘’qu’il ne faut pas faire cela’’.

Ainsi va le Chevalier sur sa Mon-ture contre vents et marées, avec l’aide de sa Filière de Chevalerie, l’Aide des Saints Protecteurs et la Grâce de Dieu. Ainsi fait tout Ouvrier digne de ce nom, et aussi tout Chasseur, et de même tout être consciemment déjà averti de la nécessité de son existence pour redécouvrir la Vie.

Grande Arme que cette Connais-sance, même virtuelle, de la Force de Vie qui vous anime. Elle vous protège de tous les obstacles, de tous les démons, de la Bête qui vient de la Mer, tout comme de la Bête qui vient de la Terre, et qui touche l’être humain aux mains ou à la tête.

Et certes, vous le concevez, double comme toute chose sur la Terre pour celui qui comprend, est cette Bête Apocalyptique : elle suscite, et ressuscite, elle vous oblige à recourir à, et par conséquent, à reconnaître, la Force de Vie. Mais elle suscite également comme son Nom en vérité l’indique, bien des calculs et toutes les multiplica-tions qui en découlent, nées de votre tête comme de vos mains. C’est pourquoi, vous le concevez,

elle Ressuscite de deux manières comme le mot en sa double ac-ception en témoigne.

Alors Chevaliers, sachez mettre à profit cette Litanie du Juste Pèle-rin, c’est-à-dire, la proférer en toutes vos cellules.

Par la mémoire des Chevaliers qui maintinrent pour la première fois la Filière de vos Noms sur la Terre et par leurs Aventures ; par la Fi-lière de l’Amour de Saint-Jean et de Saint-Michel, Chevaliers, voila

ce qui est dit, renouant le Fil de l’Unique Energie dans vos Chemi-nements : sachez voir que toutes vos Aventures, que vécut aussi le Chevalier du même nom, ne sont que les facettes énergétiques d’une Unique Energie.

3ème Exhortation au Chevalier : Chaque fois sur le Chemin, re-donnes Vie à la Chapelle aban-donnée, toi qui cherches dans le secret de ton cœur la Vérité.


En cette ‘’Chapelle du bout du Monde’’, la Leçon de la Pierre t’est donnée, car en son immo-bilité, elle maintient pour toi qui sait l’écouter et t’attarder sur le Chemin, toute la Vérité que tu cherches souvent à l’extérieur de toi. Elle te dit : c’est dans ton Cœur de Pierre qu’elle réside, et ‘’cœur de pierre’’ ne veut point dire qu’on se détourne d’autrui, que l’on est froid, mais que l’on ne se dilue pas dans un sentimentalisme qui fait oublier la Vérité que l’on recèle : la Pierre ne s’émeut point du passage des humains ; la Pierre ne s’émeut point de leurs paroles vaines. Elle Demeure.

Toi qui sais l’écouter, prenant le temps sur le Chemin, tu trouve-ras en Elle la Réponse à toutes tes questions. Cette Chapelle du bout du Monde, c’est-à-dire loin des agitations du monde, cette Cha-pelle est elle-même la Pierre Phi-losophale. Elle te dit : Concentra-tion et Calme et Repos de vaines agitations.

Ce n’est point en tournant en tous sens autour de la Terre que tu par-viens au Soleil ; ce n’est point en recherchant à l’extérieur de toi que tu découvres le Repos. Dans les agitations et les questions sempiternelles, ta Conscience elle-même se dilue. Quand ta Conscience se dilue, tu fais comme le papillon de nuit qui s’accroche et s’approche de tout ce qui brille ; mais tout ce qui brille sur la Terre est passage, et de nouveau tu captes les ombres ou tu te brûles les ailes ; et douleurs de nouveau et de nouveau agitation.

Cette Chapelle du bout du Monde te le dit : C’est dans le Secret de ton Cœur que tu découvriras ton Seigneur !

4ème Exhortation : « Tu piétines le Serpent, Mère Divine, car qui t’ap-proche pleinement te découvre : Serpent Premier, terrassant le Serpent secondaire, et tu octroies alors la Puissance du Serpent qui ouvre sa gueule vers le ciel et en reçoit la Flamme ».

En ces jours d’approche de la Pen-tecôte, Révélation vous est don-née du Travail à accomplir par la Grâce de la Mère Primordiale qui octroie le Serpent Primordial en effaçant la parodie du Père ; ainsi de Diane, ainsi de Saint Barnabé, ainsi de la Vierge Marie et de toutes les autres manifestations ou nomenclatures de la Source Mère. Que votre quaternaire car-ré se transforme en Losange afin que vous compreniez et parce que vous comprenez la valeur des Angles ; méditez sur le change-ment de tous les Angles du Carré lorsque l’un d’eux se modifie pour le passage au Losange, afin que la Géométrie vous dévoile le sens

des formes.

La Vierge est Matrice pour le dé-passement du Carré, et seul qui a dépassé le Carré peut accueillir les Anges Annonciateurs ou les Ener-gies qui déversent le Ciel sur la Terre en Langues de Feu ; et toute Chapelle aide à cette Rencontre et à ce processus d’Elaboration. Que le Don des Langues vous soit don-né pour le Langage Univers-Ciel et le rassemblement en vous et autour de vous de toutes les âmes en peine.



Menhirs… Obélisques… Pics (et Dykes)… Sta-tues de la Liberté, ou Statue de la Réunifi-

cation…Course de Flamme olym-pique…Port de l’Epée flammigère du Ciel à la terre, et de la Terre au Ciel……Ecoutons ce que nous disent des textes de la Chevalerie Ancienne : « Les Menhirs et les Dolmens sont des points de fixation de la Terre : ce sont des Points et des Pointes d’Acupuncture. Pourquoi le Che-valier réanime-t-il ces points de la Terre ? Pour atteindre la déstruc-turation du faux ‘’mayatique’’ par le point de rupture. C’est grâce au Point de Fixation que l’on atteint les Points de Ruptures. Ces points de Fixation sont des points de Ré-férence sur la Terre pour l’intégrité de la Matière, ce sont les points de Fixation-Concrétisation des Etats Supérieurs de l’Etre, c’est-à-dire des Etats d’Etre. »

« Voila qu’il est dit que la Vouivre(Kundalini terrestre) est souveraine des lieux souterrains et que seules ses émanations en sont visibles aux gens du peuple. Pour toi Chevalier, la lumière élec-trique de la Vouivre peut se faire sentir bien avant que les mani-

festations lourdes de la matière s’en cristallisent. Tu verras par là ce qu’est la Nature et ce qu’est la Nature de la Nature, ‘’Somatisa-tion du Psychisme Divin’’, si l’on peut employer ces mots. Retourne par la contemplation de la Nature au Temple où s’élabore la Nature dans l’obscurité d’avant la sépara-tion du jour et des ténèbres, en ce lieu primordial d’où tout est issu. »

« Nous les Chevaliers bretons, nous les Chevaliers celtes, nous les Chevaliers ligures, nous les Cheva-liers arabes, nonobstant la diffé-rence de groupement qui nous fit, qui nous vit naître, nous sommes assemblés en ce lieu que vous parcourez aujourd’hui pour la dé-fense du seul patrimoine digne de ce nom sur la terre des humains : La Solidité Radiante en eux. A une époque donnée, le Menhir assu-rait la transmission de cette vérité que nous avons colportée. Le Dol-men assure que le repli dans la ca-verne est un producteur d’énergie pour la flèche en formation. Que cela soit compris, vécu, et seule-ment alors re-transmis. »

« Cette solidité, chacun de vous la maintient. En chaque instant de la journée, il se souvient, par

l’intermédiaire des images, de son compagnon à l’épée tenue à deux mains et fichée en terre et du bâton orné parfois de serpents ascendants du paysan des cam-pagnes. »

« Voici l’image donnée pour toi Chevalier. Tu plantes dans le sol ton épée tenue à deux mains as-surant la pénétration du binaire en Unitaire sur la Terre, assurant ainsi la collaboration de l’unifiant tellu-rique avec ton corps de terrien sur la Terre. Ainsi fut-il révélé que le paysan qui s’appuie sur son bâton s’appuie en fait sur la Vouivre de la Terre qui lui communique son énergie, et à laquelle il rend hom-mage ainsi. Car tout se passe pour le terrien au niveau de la terre, sachez vous en apercevoir. Il est Médiateur entre Ciel et Terre, et chaque activité nécessaire de lui sur la Terre, nécessaire puisqu’il ne peut faire autrement que de manifester cette Energie, chaque activité sur la Terre est Glorifica-tion du Ciel et Chant d’Alléluia. Glorification de la Terre par la Glo-rification du Ciel, et Glorification du Ciel dans la Glorification de la Terre. »

Menhirs, picset monuments solaires




L’égrégore de St-Michel, le Dragon et la Mandragore


Saint Michel, l’Archange du Soleil, en sa qualité de Ré-gent de l’astre de lumière et de vie autour duquel

nous gravitons, est le point focal de la conscience du Soleil (notre étoile) en tant que Nétèr, mais également le point focal de l’égré-gore de notre système solaire (lui-même constitué en un Nétèr). Il est bien celui-là que le christia-nisme a nommé ‘’le Chef de la milice céleste’’. La christianisation de ce nom en a fait un égrégore religieux, une sous-entité rame-née à notre contexte planétaire, fort distincte du Mikaël judaïque, comme quelques siècles après s’en est trouvé séparé le Mik’aïl is-lamique. Le nom judaïque MI-KA-EL, qui se traduit conventionnel-lement par l’expression « Qui est comme Dieu ? », plante le décor de quelques-unes de ces vérités abstraites portant sur la constitu-tion et le fonctionnement du Cos-mos (MBOG KÔBA NI KWAÑ), qui était autrefois bien connues des Initiés du Pays de Pount, gardiens des mystères et secrets de l’Ecole de Sirius.

La question que pose ce nom (Mikaël) en est en même temps la réponse : Il est comme Dieu ! Il est le visage le plus accompli du Nétèr (Dieu) qui nous soit connaissable ! Et une de ses fonctions, c’est d’imposer l’ordre au chaos. C’est donc à ce titre qu’il ordonne ou réordonne le flux de vie ondula-toire (serpentin comme diraient nos anciens) de notre système solaire, et conséquemment le flux ondulatoire/serpentin de notre planète. Qu’il nous souvienne que l’iconographie sacrée de l’Egypte antique nous enseigne qu’Isis et Hathor mettent en mouvement le flux ondulatoire universel (que l’Orient nomma Kundalini), tant au niveau cosmique, systémique que planétaire, et que Horus en

est la fonction équilibratrice. Cette énergie titanesque d’OSIRIS et de HORUS dont nous parlons ici, qui fait mouvoir et vivre l’univers et qui pulse au cœur et dans le man-teau de notre planète, est d’une puissance que l’humain ne peut imaginer : elle est le DRAGON, le Serpent Antique, le Serpent Pre-mier. De tout temps, dompter cette énergie ou la rééquilibrer a toujours requis l’intervention de la Chevalerie de Saint-Michel, dans le dispositif opératif des Initiés du passé. En vue de son expression pour la croissance de la vie et de la civilisation humaine, cette éner-gie serpentine a par exemple pris corps dans le règne végétal, dans un certain nombre de plantes, parmi lesquelles la très célèbre Mandragore (il y en a d’autres bien sûr) !

Compte tenu du désordre assez durable dans lequel notre planète s’est installée, du fait de l’humain qui l’habite, et particulièrement depuis qu’il a découvert l’utilisa-tion de l’atome comme arme, et qu’il procède avec entêtement à la modification de l’équilibre des éléments dans la nature, une puis-sante remise en ordre s’impose. Elle s’impose autant de l’intérieur de l’humanité, que de l’extérieur de celle-ci. C’est ici le champ d’action de ce que la Tradition Antique et Eternelle a appelé ‘’la Chevalerie du Soleil’’, héritière de l’Ecole de SIRIUS. Elle fut ‘’l’Ordre de Horus’’ auquel les Pharaons et les Grands initiés d’Egypte appar-tinrent, un Ordre animé par les véritables ‘’Akhou-Shemsou-Hor’’, qui sont détenteurs de ‘’HÔND KÉNA’’, l’épée flamboyante, adap-tée du ‘’Rayon de Horus’’. Cette Voie devint alors ‘’l’Ordre de la Chevalerie Ancienne’’, opérative autant en occident chrétien, dans le proche orient islamique, que dans le plus lointain orient hin-

douiste, bouddhiste ou shintoïste. C’est par elle, et au nom de la récurrente remise en ordre plané-taire impulsée par ceux qui savent et ceux qui veillent,que naquit l’Ordre des Chevaliers de la Milice du Christ et du Temple de Jérusa-lem, qui a permis de réunir pour un temps au Moyen-âge, la Tradi-tion d’Orient et celle d’Occident.

Extraits de MBÔMBÔLÈ – Les Lé-gendes En Egypte tant de choses furent édifiées. Toute la vallée du Nil de la haute Egypte a repris les 22 sites ou nomes personnifiant les 22 divinités essentielles. Ce sont les énergies correspondant aux 22 lettres de base que la tradition hé-braïque hérita d’eux, en tant que graphismes liés à 22 constellations essentielles de notre galaxie. Et il est dit que la manière dont les sites et temples d’Egypte ont été ulté-rieurement disposés montre qu’ils sont orientés selon la constellation d’ORION. Les BASSA du Cameroun ont conservé dans leur connais-


sance du ciel, une place particu-lière à cette constellation. C’est celle qui est le mieux visible sous l’équateur et permet de trouver la direction du Nord. ORION est bien pour eux, l’homme Céleste, l’INITIÉ COSMIQUE, et il n’est pas inintéressant de noter qu’ORION porte son baudrier, comme des ini-tiés d’occident portent l’échappe Sacrée, ou que les traditionalistes africains (BASSA, AKAN, …) portent le pagne de l’initiation.

A nouveau, dans cette terre bé-nie, la tradition fut restaurée, la langue sacrée restituée, à partir de Thèbes, capitale religieuse et politique d’Egypte dont le nom signifie « nombril ». Un nouveau cycle fut entrepris en Egypte, et prit une orientation déterminante sous l’autorité du sublime AKHE-NATON. Mais vite vint à nouveau le déclin, et l’ASSYRIE où œuvra le grand initié hébreu DANIEL, prit la relève. La synthèse de la Science et de la Tradition qui quitta l’Egypte,

fut enrichie en Assyrie, puis à nou-veau s’installa dans cette région du monde qu’est la Palestine avec pour centre : JERUSALEM.

Pendant ce temps, les peuples noirs originaires du Pays de POUNT qui avaient, à la fin de l’Atlantide, accueilli ses derniers Sages, puis préparé la réalisa-tion du programme évolutif de la terre d’Egypte et de celle de l’Inde, reçurent pour mission de conser-ver en activité secrète les lieux de l’ultime tradition initiatique. Quand donc vint l’heure du grand sommeil de l’Ecole de SIRIUS, et le retrait de l’Egrégore Sacré qui avait éclairé AKHENATON, ceux de la race noire qui étaient gardiens des mystères essentiels reprirent le chemin du NIL à rebours. Ils marchèrent comme « à reculons », en gardant le regard fixé sur l’essentiel, c’est-à-dire sur la patrie initiatique perdue, symbolisée par l’Etoile qui continuait à briller dans les ténèbres de la nuit. Ils retour-

nèrent à partir de la Haute Egypte vers le pays de KUSH, le Sud SOU-DAN.

Plus tard, quand la barbarie pseudo-civilisatrice et déferlante d’orient s’annonça dans le ciel, les Sages NSA reprirent la route pour rejoindre le paradis pre-mier d’autrefois, mais désormais perdu, car le temple d’or n’y était plus, n’ayant plus aucune consis-tance matérielle, mais demeurant avec ses veilleurs dans une autre dimension, dans la région du pla-teau central de l’ADAMAOUA. Le plateau d’ADAMA et AWA (ADAM et EVE) était pour nos pères, la pa-trie première perdue. N’oublions jamais que ce plateau est à la porte Sud du SAHARA, « SAHAREI ORAH », portes de LUMIERE mais aussi portes du Ciel !

La ville de NGAOUNDERE qui se trouve sur le plateau dit de l’ADA-MAOUA est construite au pied du mont NDERE, un mot qui pour les


MBOUM animistes signifie « nom-bril ». Le Nombril, centre du corps et porte d’entrée de la Vie par le cordon ombilical. Le nombril, la source de Vie : MBÔMBÔLE.

C’est ce nombril et Pilier central du monde que les Prêtres et Pharaons d’Egypte matérialisèrent dans le BENBEN du Temple souterrain et sacré d’Iounou-Héliopolis. Et c’est à la recherche du « Mystérieux Pays de Pount » qui contenait le Pilier Originel du Monde, et d’où vinrent ses Dieux ancestraux, que la Pharaonne HATSHEPSOUT or-ganisa sa célèbre expédition dans le lointain sud, au cœur des mines de l’Afrique centrale.

Le chemin de retour des pères du MBOG vers le Pilier Originel du Monde, devait donc nécessaire-ment les conduire vers des sanc-tuaires appropriés pour la per-pétuation de l’initiation humaine en accord avec le programme planétaire. Chaque Sanctuaire à atteindre constituait et constitue encore un point de jonction et un lieu d’attente, assurant ainsi pour la communauté des initiés qui y est reliée, la fonction de MBÔMBÔLE. NGOG LITUBA a rempli parfaite-ment cette mission.

Ainsi, lorsque vint le temps pour la Lumière de se retirer d’Egypte, lorsque le projet unificateur d’AKHENATON fut rejeté, le Moïse (le sauvé des eaux) de ce temps-là reçut son baptême et se dirigea vers l’Orient, avec l’héritage des hébreux qui allait ultérieurement féconder l’Assyrie, puis revenir plus tard à JERUSALEM. De là, cet héri-tage illumina l’occident par une union sacrée avec la tradition qui s’était conservée en EUROPE. L’hé-ritage reçu et transmis par le Moïse de ce temps-là, se résume sur le plan exotérique par la loi dont la forme la plus tangible est le déca-

logue, et sur le plan ésotérique par la KABBALE dont la partie la plus synthétique est l’arbre de Vie avec ses dix Sephiroth. Dans ces deux cas, il s’agit de l’expression de la Règle du nombre DIX dont la lettre équivalente de l’alphabet hébreu est IOD, la plus petite des lettres par laquelle toutes les autres ont été écrites.

C’est aussi cet héritage que les BASSA, descendants des initiés de race noire dans leur exode d’Egypte et du Soudan, ont conser-vé dans l’aphorisme « MBOG, DI-NOO DI MOO » ce qui veut dire « le Cosmos, la tradition initiatique, les doigts des (deux) mains ». Ceux de ma tribu, pas suffisamment aver-tis de la réalité initiatique qui y est contenue, collent à cet aphorisme l’explication de la différence et de l’inégalité des êtres et des choses dans la nature. Cette interpréta-tion est insuffisante. Il aurait suffit alors de dire « MBOG, DINOO DI WOO » c’est-à-dire « le Cosmos, la tradition initiatique, les doigts de la main ».

Mais l’aphorisme nous indique, pour ceux qui ont les oreilles pour entendre, que la tradition initia-tique reçue par le peuple BASSA porte bien la règle du nombre DIX, et la puissance galactique du VINGT-HUIT (28 = 4+24, soit le nombre total des phalanges des deux mains, qui lie les 4 Etres vivants et les 24 Vieillards de l’Apocalypse de Jean). Par contre, l’acte magique, le Grand Œuvre du Mage, par lequel il lie le monde vi-sible et le monde invisible, est sou-mis à la loi du nombre 9 « LIKAN LI NLEL BE BÔÔ », c’est-à-dire « Point de magie ou de médecine au-delà de 9 ». Souvenons-nous que 9 est le nombre de la circonférence et 10, celui du cercle parfait.

Depuis l’entrée dans l’ère du Ver-

seau, une bataille se livre très clai-rement entre d’une part les par-tisans de l’ordre ancien, devenu chaotique et non respectueux des lois du Nétèr, et d’autre part les défenseurs du retour à l’harmo-nie, à l’Ordre de la Justice et de la Vérité. Cet ordre éternel est porté et défendu par tous les chevaliers dans tous les peuples, conduc-teurs en eux-mêmes du Saint Ji-had, véritablement connu comme ‘’le processus de Christification’’ (voir Iounou News n°3 et n°4).

Dès 1972, dix années après l’en-trée dans cette ère du Verseau, le processus de rectification plané-taire a subi une première accéléra-tion, et par la suite, d’autres tours d’impulsion tous les dix ans. Et l’on se rend bien compte aujourd’hui que notre humanité a atteint ce point où l’ordre nouveau (l’Ordre Antique et Eternel) peut prendre corps. Mais il faut pour cela que les filles et les fils d’Afrique eux aussi prennent conscience de ce plan de remise en ordre ; et surtout, qu’ils se rectifient personnellement pour être dignes de cette terre, la leur, la terre d’Afrique. Cette terre même où doivent à nouveau être rassemblés les morceaux épars du corps d’Osir le Parfait.

Ce plan porte sur ce que la Tradi-tion des hermétistes désigna dans le passé, par l’expression ‘’Initia-tion Solaire planétaire’’. Il s’agit vé-ritablement de l’incorporation de données à caractère solaire, dans le processus évolutif collectif de notre humanité, qui a été jusque-là essentiellement de nature lu-naire. Cela se réfère en quelque sorte à cette parabole du KHI-RÊ Jésus, lorsqu’il dit que la lampe allumée ne sera plus mise sous la table (éclairement indirect de type lunaire), mais plutôt désormais sur la table (éclairement direct de type solaire). C’est ce proces-


sus que symbolise ‘’Aquarius’’, et qu’un artiste a exprimé intuitive-ment de si belle manière sur une peinture exposée en ‘’la Vallée de Bana’’. Ce processus de ‘’solarisa-tion’’ accrue de notre planète et de l’humanité qu’elle porte s’im-pose à nous, et chacune et cha-cun choisit de s’y aligner ou de s’y opposer, avec des conséquences qu’il est aisé d’imaginer. La Fonda-tion MBÔMBÔLÈ a fait son choix, et invite chaque femme et chaque homme de bonne volonté à s’har-moniser avec le LOGOS SOLAIRE, devenant ainsi ‘’Chevalier du So-leil’’.

GEORGES LAHY, « Vie mystique et Kabbale pratique »La voie théurgico-magique, le rôle du rituel dans la vie de l’égrégoreGénéralement, un grand égré-gore démarre sous l’impulsion du fondateur d’une tradition. Si ce premier patriarche est suffisam-ment averti, il peut le construire de toutes pièces. Mais il est pos-sible, et c’est généralement le cas, d’absorber ou de revitaliser un égrégore déjà existant. Parfois, un grand égrégore se scinde en plu-sieurs autres, mais dans ce cas, un lien intime est gardé. Ceci ex-plique qu’une grande religion soit constituée de plusieurs branches. On le comprend en suivant l’évo-lution d’une créature céleste à travers les différents courants, la force de base est la même, mais ses qualités et ses représentations changent.

Il suffit, pour comprendre le pro-cessus d’absorption ou de dilution, de suivre l’évolution du Malakh Mikaël : On retrouve cet ange dans la mystique juive, désigné comme l’un des sept princes célestes et son rôle y est très important. Les religions Abrahamiques ont toutes conservé cette grande force, mais ils lui ont donné des spécifications

provoquèrent leur absorption à l’intérieur de ce nouvel égrégore qui s’émancipait. Dans un premier temps, les divinités locales furent jumelées au calendrier des saints et des fêtes chrétiennes. Ainsi en ce qui concerne les traditions de Grèce et de Rome, Michel fut as-socié à Hermès et à Mercure. Le calendrier marqua alors Michel-Mercure. Puis progressivement, les chrétiens en s’affirmant firent disparaître l’ancien dieu, pour ne plus nommer que Michel. Il en fut de même avec le Lug des gaulois, dont Michel reçut toutes les quali-

de l’énergie d’un égrégore par un autre, il ne s’agit pas toujours de la disparition de l’ancien égrégore. Deux cas de figures sont envisa-geables : soit un égrégore absorbe entièrement un autre, il y a alors fusion, soit une branche d’un égré-gore s’émancipe, et n’emporte alors que les forces-germes qu’il développera comme il l’entend. Ainsi, le christianisme et l’islam n’ont pas vidé l’égrégore israélite de sa substance « Mikaël ». Ils n’en n’ont pris que les semences pour aller semer ailleurs. Dans le do-maine de la religion, il s’agit main-

particulières dans chaque cas. Il est devenu le Mik’aïl musulman et l’archange Michel du christia-nisme. Le Michel de la chrétienté n’est pas la simple reproduction du Mikaël hébraïque. Le christia-nisme primitif a rencontré, lors de son développement, d’anciennes croyances de natures diverses. Les anciens dieux ne furent pas immé-diatement exclus par les chrétiens, il en reste d’ailleurs d’importantes traces. De subtiles manœuvres

tés. Mithra subit le même sort et c’est pour cette raison que les an-ciens lieux de culte du mithraïsme sont encore de nos jours consacrés à saint Michel (le Mont saint Mi-chel en est un exemple). L’expan-sion en puissance, à travers les âges, de l’énergie de Mikaël laisse deviner qu’elle aura, sous ce nom ou un autre, sa place dans une reli-gion future.

Lorsque l’on parle d’absorption


tenant d’entités complètement différentes vibrant dans les deux mondes inférieurs : de l’Action (As-siah) et de la Formation (Yetsirah). Par contre, il n’y a toujours qu’une seule force dans le monde de la Création (Beriah).

Une règle magique veut que lorsque deux égrégores se ren-contrent ou s’opposent, le plus puissant et dynamique finisse par absorber le plus faible (ceci peut être parfois rapide, mais il faut normalement plusieurs décennies ou siècles). De plus, la loi d’évolu-tion de la nature veut que le plus jeune ait un avantage sur le plus vieux. D’où l’importance de faire évoluer et de rajeunir son égré-gore.

Les réformes et les remises en question sont les garanties de pérennité d’une tradition. Si les égrégores en présence sont aussi puissants l’un que l’autre, il en ré-sultera un très long conflit qui se matérialisera en guerres froides, ou parfois directes entre les per-sonnes rattachées à ces courants. Ceci explique tous les conflits reli-gieux que l’on connaît depuis des millénaires, qui entraînent les guerres, les génocides, le racisme, les conversions forcées, etc.

Un égrégore n’est pas uniquement constitué par les formes-pensées humaines, des entités plus ou moins élevées y sont rattachées. De nombreux élémentaux des dif-férents règnes de la nature en font aussi partie. Un égrégore est une véritable communauté occulte, dont la vie est à la fois physique (par ses membres humains) et subtile (par ses entités célestes). Si un égrégore est parfaitement bien constitué, il dispose de plusieurs corps, étagés dans les différents mondes occultes, d’où l’impor-tance d’un rituel réfléchi et bien

perpétué. Le rythme de vie d’un égrégore dépend, en grande par-tie, de la régularité des rituels l’ali-mentant. L’élaboration de ce rituel doit toucher, par chacun de ses mots ou de ses silences, chaque cellule constitutive de la commu-nauté vibratoire. C’est un véritable plan de vie, avec lequel on ne peut se permettre le moindre écart. La plus petite modification de cette rituélie perturbe le mouvement vibratoire lancé à cet instant. Vue sous cet angle, on comprend qu’en Inde, il arriva que des Brahmanes se suicident après avoir «bafouillé » sur les syllabes du rituel. C’est surtout pour cela que la direction du rituel est confiée à une per-sonne d’expérience, et de préfé-rence au courant de certaines clés essentielles qui passeront inaper-çues aux yeux des non-initiés.

Un digne héritier d’IOUNOU, Emile DELPLANQUE (1910-1987), Franc-maçon français accompli, qui participa à la mise en route de l’unification de l’Europe au lende-main de la deuxième guerre mon-diale, fonda en 1976 ‘’La Grande Loge Œcuménique d’Orient et d’Occident’’. Cette Obédience Ma-çonnique proclama que la Franc-Maçonnerie Universelle devrait revenir à ses sources initiatiques, compagnonniques, égyptiennes, africaines. Les armoiries de cet ordre initiatique et la permanence du Sphinx sacré d’Egypte dans sa ‘’transmission’’ rappelaient que les héritages initiatiques du Judaïsme, du Christianisme et de l’Islam pouvaient, et devaient se retrouver pour fusionner à nou-veau dans leur véritable source : l’Eternelle Ecole de Sirius. Les défenseurs d’intérêts égoïstes et partisans,prétendus initiés et guides religieux qui vendent des illusions de par le monde, au nom de Dieu (ou de l’initiation, c’est selon) se coalisèrent pour étouf-

fer le projet. Mais comme par le passé avec Akhenaton, François d’Assise et d’autres, le refus de rectification de l’establishment n’a nullement arrêté le mouvement de rédemption que portent tous les véritables Chevaliers du Soleil. Le temps est maintenant venu pour que chaque fille d’Afrique, chaque fils d’Afrique, devienne Chevalier d’Horus, défenseur de l’Ordre de la Vérité et de la Justice. Le temps est surtout venu pour chacun d’entre nous de prendre conscience de ce qui constitue tous ces égrégores auxquels nous participons si naïvement, et qui ne sont pas nécessairement orientés vers la libération de nos peuples, les peuples d’Afrique, et avec eux, tous les peuples de notre huma-nité.

Relisons MBÔMBÔLÈ – Les Lé-gendes : A propos de ce qui se passa à la suite de la destruction de l’archipel d’ATL, une lecture ap-propriée d’une légende volontaire-ment tronquée, puis déformée et rapportée dans l’ancien testament biblique s’impose, pour permettre à notre humanité de faire enfin la paix avec elle-même. Il s’agit de la « malédiction de Canaan ». Une lecture profane – extérieure au temple - a souvent vu dans cette affaire, la conséquence d’une cuite alcoolique du patriarche, assortie de commentaires salaces et des préjugés racistes se rapportant à la taille de ses organes génitaux. Une telle lecture ne permet plus d’être en phase avec la prophétie magistrale d’Esaïe indiquant le devenir initiatique de notre huma-nité pour les temps nouveaux, et concernant l’Egypte et la Terre de Canaan.

Selon la Tradition initiatique, NOE, celui-là même qui survécut au dé-luge, et qui était « rouge et blanc », fut chargé d’assurer la garde de


la sagesse atlante. Ce dépôt sacré, conservé un temps parmi les veil-leurs du Temple aux trois portes d’or, au cœur du mystérieux pays de POUNT, fut ensuite transmis à l’Egypte par Hermès, le « trois fois grand ». Cette transmission devint donc dans la légende, la découverte de la nudité de NOE par CHAM ou CHEM, en somme la reconstitution de l’Initiation en la Terre Sacrée de KEM ou KHAM.

La Vigne et le Vin, comme le Soma qui lui est équivalent chez d’autres peuples porteurs d’une tradition authentique, représentent la Voie initiatique et la Sagesse qu’elle contient. L’« extraction sacrée », puis la consommation de ce qui fut désigné traditionnellement comme le « Nectar des Dieux », procurait dans certaines situations particulières, cette ivresse ou ex-tase mystique que l’Orient nomme « Samadhi », une extase autrefois bien connue par les disciples de BACCHUS ou ceux de DYONISOS.

Cette extase s’accompagne chez certains, du « Rire Divin ». Souve-nons-nous que la Tradition affirme que « Dieu est un grand éclat de rire ». Il n’est pas superflu de re-marquer que les Peuples Premiers d’Amérique du nord, pour inviter à l’union hiérogamique qui conduit également à cette extase, utilisent l’expression « Faire rire ». Et c’est ce « rire sacré », qui n’est donc pas sans rapport avec la nudité, que développa NOE et que connut son fils CHAM !

Comprenons donc ! CHAM eut le privilège d’accéder à la Connais-sance intégrale absolue de l’Atlan-tide que portait en lui et avec lui, son père NOE. Avec le premier dé-clin de la terre d’Egypte, la trans-mission initiatique permit de pas-ser le flambeau de la Tradition et de la Sagesse atlantes aux peuples

de l’Orient, mais cette transmis-sion s’accompagna d’un voile. La légende biblique indique que SEM et son frère JAPHET entrèrent à reculons dans la tente de leur père et lui jetèrent dessus, le pagne de SEM. Selon cette légende, ils firent cela pour ne pas voir sa nudité ! Et ils ne connurent donc pas la Vérité nue ! En termes d’initiés du MBOG, ils n’accédèrent pas à la Connais-sance Directe et Parfaite.

Ce sont donc bien les frères de CHAM (les Sémites) et leurs li-

gnées initiatiques qui endossèrent la responsabilité de voiler la Tradi-tion Primordiale ! Un voile devenu nécessaire pour le monde profane, du fait même des changements des cycles évolutifs allant dans le sens de la densification. Quand se produisit le déclin de la Science Sacré dans la vallée de l’Indus, la Lumière revint à nouveau pour un temps en Egypte, dont la terre de CANAAN était alors une colonie où se trouvait un Centre sacré per-pétuant la Tradition authentique. C’est cette perpétuation qui en fai-


sait véritablement « la Terre des Bienheureux », « la Terre des Par-faits », « la Terre où coulent le lait et le miel », et qui passa ultérieure-ment sous l’autorité spirituelle de

JETHRO, celui-là même qui donna sa fille en mariage à MOÏSE, et qui en acheva l’initiation !

La suite est connue ! A cause d’une interprétation erronée, ce qui de-vait être une quête en vue de la réalisation spirituelle – « Entrer

affirmer clairement que les des-cendants et héritiers de CHAM et particulièrement ceux de « la voie du Tigre », usèrent de leur science pour dominer le monde, puis en abusèrent sans une miséricorde conséquente. Ils firent donc ainsi ce que la légende biblique rap-porte de façon incomplète au sujet de NEMROD, fils de KUSH et petit-fils de CHAM, Dompteur du Tigre et Grand chasseur devant l’Eter-nel. Ces expressions qui signifient en termes du MBOG, « Maître insigne du rite NGEE », sont ainsi attribuées à celui qui, selon cette légende biblique, fut le premier à devenir puissant sur la terre, au lendemain du déluge, en bâtissant de grands royaumes tels Babylone et Ninive.

Toute puissance utilisée sans clé-mence et sans miséricorde se re-tourne toujours contre son auteur. Les siècles d’esclavages auxquels furent soumis les descendants de Cham devraient faire réfléchir au-jourd’hui l’ensemble des habitants de notre planète, et particulière-ment tous ceux et toutes celles qui prétendent utiliser inconsidéré-ment une puissance dont l’usage leur est seulement temporaire-ment accordé, comme s’ils n’au-raient jamais à en rendre compte.

dans la terre promise » - devint une conquête militaire d’une terre un peu moins aride que le désert. Pour se donner bonne conscience, il fallut donc nécessairement mettre dans la bouche du Patriarche At-lante NOE, une malédiction d’une violence et d’une injustice inouïes qui décréta la prétendue inféo-dation éternelle des descendants

de CHAM et de CANAAN, afin de légitimer pour les descendants de SEM et de JAPHET, une avidité qui n’a cessé de les tourmenter. Une inféodation qui, par une sorte

d’édit divin, avec l’obscurantisme du Moyen-âge, justifiera la traite des nègres, organisée comme la matérialisation d’un système de pensée.

Et afin d’être tout à fait complet et juste sur cette question, il faut

36 IN 006 Septembre - Octobre 2014Cliquez pour

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s’agira pas de réponses individuelles destinées à des questions personnelles, mais qu’elles revêti-ront autant que possible un aspect concret de-vant aider chacun à cheminer volontairement, avec courage et enthousiasme, sur la voie de son accomplissement personnel et du service du prochain.

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