introduction au plan stratégique -...
TRANSCRIPT
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Agenda
Introduction – Qu’est-ce que la Stratégie ?
Démarche de conduite d’un plan Stratégique
Le diagnostic externe
Le diagnostic interne
Orientations stratégiques
Exemples de missions
Cas pratiques
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Qu’est-ce que la Stratégie ?
� La stratégie est l’art d’allouer ses ressources, par définition disponibles en quantité limitée, de manière à se créer un avantage durable
� Autrement dit, il s’agit d’un ensemble d’objectifs, de politiques et de plans qui pris ensemble définissent le périmètre de l’entreprise et son approche vers le succès dans un environnement complexe
� Deux objectifs en découlent :
‒ Sélectionner les domaines d’activité dans lesquels l’entreprise peut être présente
‒ Allouer les ressources de façon a ce qu’elle s’y maintienne et s’y développe
Définition Conditions d’efficacité
� Cohérence : la stratégie met en œuvre des politiques cohérentes entre elles au service d’objectifs également cohérents
� Consonance : la stratégie doit permettre une réponse adaptée et flexible à l’environnement externe et à ses changements majeurs
� Avantage : la stratégie crée les conditions d’un avantage concurrentiel et de son maintien dans les domaines d’activité choisis
� Faisabilité : la stratégie ne doit pas épuiser les ressources disponibles ni induire de problématiques secondaires insolubles
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1 “ Business Strategy ”
2 “ Corporate Strategy ”
Deux niveaux de stratégie sont généralement identif iés mais le modèle opérationnel du conseil en stratégie est identique
Objectifs
� Identifier les facteurs clés de succès du marché
� Déterminer la position de l’entreprise sur son marché et son avantage compétitif
� Réaliser des choix stratégiques sur un marché donné, pour pérenniser cet avantage
� Identifier le cœur de métier de l’entreprise, la croissance et la rentabilité des activités
� Déterminer l’allocation des ressources aux différents domaines de l’activité
� Choisir les activités à développer , à abandonner
Questions clés
Sur quels domaines d’activité se focaliser pour constituer un portefeuille
d’activités optimisé ?
Quels leviers actionner pour construire une position
concurrentielle favorable et durable sur un marché ?
Niveaux
1
2
Collecte AnalyseDécision
Recos
Plans d’actions
Conduite de Projet
Implémentation
Conduite du Changement
Conseil Exécution
Transfert de compétences au client (outils, méthodo logies,…)
Modèle Opérationnel
5
Qui sont nos clients ?
Fonds d’investissement
Corporate
Entreprises et administrations du
Secteur Public
Comment valoriser et optimiser mon portefeuille d’a ctifs ?
Comment assurer ma croissance ?
Comment moderniser et optimiser mes activités ?
6
Définir et préciser la problématique du client
� Comment assurer ma croissance ?
� Quelle est notre vision stratégique ?
� Quelle est la performance de nos activités ? Nos marchés sont-ils toujours attractifs ? Quel est notre potentiel de croissance (est-il atteint ?)
� Quelle(s) stratégie(s) mettre en place pour capturer la croissance ?
� Avons-nous les capacités nécessaires pour continuer à croître ? Notre organisation est-elle efficace ?
� Quels nouveaux marchés pouvons-nous conquérir sans remettre en cause nos activités ?
� Comment évolue notre marché ? Notre position dans ce marché ?
� Quelle est la structure de notre industrie ? Ses facteurs clés de succès ? Comment vont nous affecter les évolutions attendues (opportunités / menaces)
� Quelle est la structure de la concurrence ? Quel est le business model dominant ?
� Comment se positionne notre entreprise sur ses marchés ? (prix, coûts,…)
� Quels sont les marchés à abandonner, conserver, conquérir ?
� Quels sont les produits/services, marchés géographiques et segments de clients à abandonner, conserver, conquérir ?
� Quels sont les attentes de nos clients ?
� Quels produits recherchent-ils ? Comment se positionnent nos produits face à ces attentes ?
� Pouvons-nous faire évoluer nos produits ?
� Quels sont les marchés géographiques les plus pertinents ? Les plus rentables ?
� Comment acquérir / développer des ressources en support de notre stratégie ?
� Avons-nous les ressources internes nécessaires à la réalisation de nos objectifs ?
� Devons-nous procéder à une acquisition ? Monter un partenariat ?
Questions clésProblématiques
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Agenda
Introduction – Qu’est-ce que la Stratégie ?
Démarche de conduite d’un plan Stratégique
Le diagnostic externe
Le diagnostic interne
Orientations stratégiques
Exemples de missions
Cas pratiques
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La démarche de réalisation d’un plan stratégique
� Structure et tendances des marchés
� Structure concurrentielle
� Attentes et besoins des clients
� Chaine de valeur� Facteurs clés de
succès
Objectifs / Cadrage
Diagnostic externe
Diagnostic interne
Orientations stratégiques
� Performance financière et opérationnelle
� Benchmarks
� Qualifier les enjeux stratégiques de l’entreprise
� Collecter les données
� Définir les options de croissance
� Proposer des scénarios
� Modéliser un business Plan
� Définir le plan de mise en œuvre
1 2 3 4
� Vision stratégique� Objectifs
stratégiques� Supports projets
� Etablir un bilan des forces / faiblesses de l’entreprise
� Identifier les sources d’avantage compétitif et le fondement de la rentabilité
� Appréhender les fondamentaux et la dynamique des marchés sur lesquels intervient le client
� Qualifier la structure concurrentielle du marché et les jeux des acteurs
� Identifier les Facteurs Clés de Succès du ou des marchés
� Synthèse des diagnostics
� Modélisation de scénarios
Cette démarche fait appel au modèle le plus commun d’analyse stratégique et le plus répandu, développé par la Harvard Business School. Simpliste, et parfois considéré co mme dépassé, il n’en reste pas moins à la base de n ombreuses analyses et s’est enrichi au fil du temps de nombre uses autres méthodologies développées directement p ar les différents cabinets de conseil
Objectifs
Livrables
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Cadrage
La phase de cadrage d’un projet ou d’une étude a po ur objectif de lancer les travaux de façon concrète avec les clients et de qu alifier les enjeux du plan stratégique
1
� Elle est relativement courte, une semaine environ
� Elle doit permettre à l’équipe de consultants de :
‒ Confirmer le périmètre de l’étude, l’approche retenue, la disponibilité des équipes clients et le calendrier de l’étude
‒ Définir le modèle de gouvernance de la mission (pilotage, processus d’arbitrage,…) et le standard des livrables (anglais, français,…)
‒ Collecter les premières données internes (études disponibles auprès du client, données financières)
‒ Effectuer un premier tour d’entretiens avec les 2 ou 3 membres clés de la Direction Générale (CEO, CFO, COO et parfois CIO)
� Les livrables sont généralement : les outils de pilotage, un plan de travail détaillé (dates d’entretiens, liste des informations à collecter, identification des interlocuteurs, support à la réunion de lancement, note de synthèse des premiers entretiens menés)….et pour l’équipe l’issue tree
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Modèle d’organisation Projet 1
� Arbitrer et prendre les décisions clés
� Valider les livrables et les recommandations
� Identifier et affecter les ressources nécessaires au projet
� Piloter l’équipe projet afin de respecter les échéances et le périmètre
� Gérer les actions au jour le jour
� Apporter une connaissance sectorielle
� Assister l’équipe projet à la collecte et à l’analyse des données
� Collecter et analyser les données avec les experts le cas échéant
� Mener les entretiens opérationnels
� Rédiger les livrables
Comité de Pilotage
Management de projet
Experts
Equipe projet
ResponsabilitésRôles
Associé
Senior Manager
Comité de Pilotage
Experts internes
Experts externes
Experts
Manager
Management de Projet
Consultants
Equipe Projet
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La phase de cadrage doit permettre de développer un arbre d’analyse logique (« Issue Tree »)
� Principe : formuler un postulat de départ (solution potentielle) en réponse à la question du client, sur la base de l’expérience, des informations préliminaires recueillies,…
� L’hypothèse initiale va guider l’équipe dans la recherche d’informations, l’analyse de données et permettre de resserrer les recherches
� Elle sera ensuite validée, infirmée, modifiée sur la base des données recueillies
Fact-based Rigidly StructuredHypothesis
Driven
1
12
La phase de cadrage doit permettre de développer un arbre d’analyse logique (« Issue Tree »)
Fact-based Rigidly StructuredHypothesis
Driven
Les faits sont nos amis
�Les premiers jours d’une mission sont généralement dédiés à la recherche de données afin de supporter l’hypothèse initiale
�Les faits permettent de surmonter le manque d’expertise sur un sujet (les consultants sont souvent des généralistes)
�Les faits permettent de gagner en crédibilité face au client
M.E.C.E.
�Mutually Exclusive, CollectivelyExhaustive
�Les problématiques de l’arbre doivent être distinctes les unes des autres (M.E.)
�Chaque aspect du problème doit pouvoir être intégré à l’une des problématiques (C.E.)
Résoudre le problème à la première réunion
�Formuler une hypothèse initiale
�Imaginer la solution au problème avant même d’avoir commencé
1
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La phase de cadrage doit permettre de développer un arbre d’analyse logique (« Issue Tree »)
Augmenter les ventes de jouets
Organisation de ma force de vente
Compétence de ma force de vente
Qualité des produits
Packaging
Stratégie de communication
Matières Premières
Processus de production
Logistique
Modifier la façon dont l’on vend les jouets à la
grande distribution
Améliorer le marketing de nos jouets
Réduire le coût unitaire des jouets
1
14
M.E.C.E or not M.E.C.E. ?
Augmenter la marge
Augmenter les ventes
Diminuer les coûts
Augmenter les prix
Augmenter les volumes
Réduire la masse salariale
Optimiser les achats
Lancer un nouveau produit
Réduire le nombre de
fournisseurs
1
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Agenda
Introduction – Qu’est-ce que la Stratégie ?
Démarche de conduite d’un plan Stratégique
Le diagnostic externe
Le diagnostic interne
Orientations stratégiques
Exemples de missions
Cas pratiques
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Diagnostic externe : définir les caractéristiques d u marché
� Le diagnostic externe doit permettre d’identifier :
‒ les fondamentaux économiques du marché (les « drivers »)
‒ les marchés sous-jacents
‒ les tendances de marché (rapports d’experts, évolutions attendues,…)
‒ la structure du marché (taille, maturité, rentabilité) au travers d’entretiens avec le client, les publications industrielles du secteur, des études de marché, les communications des associations professionnelles et des analyses internes
‒ la structure de l’industrie : chaîne de valeur
� L’analyse est indépendante du client : elle serait la même quel que soit l’acteur de l’industrie pour lequel on travaille
Estimation d’une taille de marché
Estimation d’une croissance de marché
Structure de marché
2
Cas clients
17
Le marché du ciment X
� Problématique client : un acteur du secteur des matériaux de construction (béton, ciments, mortiers, colles) se demande si le marché du ciment X (ciment à propriétés spécifiques) est un marché sur lequel se positionner
� Données : aucune donnée de marché officielle, aucune étude publiée sur le sujet
� Question : de quelle taille de marché parle-t-on ? (volume et valeur)
Estimation d’une taille de marché
Entretiens avec des experts
Estimations des capacités de
production et de parts de marché
Estimation des besoins clients
Quelle démarche adopter ?
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Le marché du ciment XEstimation d’une taille
de marché
Commentaires
� La majorité des experts valorise le marché du ciment X entre 200 et 300 kT par an
� Crosschecks :‒ Estimation de la demande : 30% du marché
en volume est acheté par les 3 clients les plus importants (~75 kT)), ce qui valorise le marché à ~200 kT
‒ Estimation des parts de marché des principaux producteurs : valorisation du marché autour de 300 kT lorsque sont pris en compte les niveaux de production historiques
Taille du marché (2009)
Volume du marché (kT)
Prix (€/T)Valeur de marché
(€m)
Range Bas Base Haut Bas Base Haut Bas Base Haut
Type I
Type II
Type III
Total
Allemagne ; 30%
US ; 10%
Italie ; 10%Royaume Uni; 20%
France ; 15%
Pays scandinaves
;10%
Autres; 5%
Segmentation géographique du marché
� Le marché le plus important reste l’Europe occidentale où la technologie et la valeur du produit sont appréciées
� Le coût du travail a un fort impact sur le marché : les pays où le coût du travail est élevé tendent à davantage utiliser des produits formulés à base de ciment X
� Les techniques de construction sont également un facteur d’influence (contraintes de température dans les pays du nord)
Trois scénarios proposés au client sur la base d’hypothèses de volume et de prix de marché du
produit
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Le marché des bouteilles de parfum
� Problématique client : un verrier, fabricant d’emballages en verre pour l’industrie cosmétique, construit son business plan à 5 ans et s’interroge sur l’évolution du marché
� Données : les données sur l’industrie des bouteilles de parfum sont fragmentées et incomplètes ; aucune étude de marché spécifique aux emballages en verre cosmétiques et parfumerie ; le marché est segmenté entre emballages de luxe et emballages classiques. Les opérations de décor du verre ajoutent de la complexité
� Question : quelle sera l’évolution du marché à 5 ans ? Par pays ?
Estimation d’une croissance de marché
Identification des sous-jacents
Calcul d’une corrélation
Estimation de l’évolution attendue
Quelle démarche adopter ?
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Le marché des bouteilles de parfum – Sous-jacentsEstimation d’une
croissance de marché
Marché du Parfum
3,0%
3,5%
4,0%
21
22
23
24
25
26
27
2004 2005 2006 2007 2008
Bn$ % Croissance annuel
Marché des cosmétiques
3,0%
3,5%
4,0%
4,5%
60
65
70
75
80
2004 2005 2006 2007 2008
Bn$
TCAM 04-08+3.5%
TCAM 04-08+4.0%
Europe : augmentation des ventes de maquillage en Italie et France, les soins pour la peau déclinant et le parfum constant
� Parfum : +2.4% (51% du total marché)� Cosmétiques : +4.4% (39% du total
marché)
Asie Pacifique : très forte croissance des ventes des différentes catégories
� Parfum : +4.7% (Chine: +10.4%; Inde: +8.9%)
� Cosmétiques : +3.5%
USA : forte décroissance du marché du parfum sélectif (perte de clients, diminution de la fréquence d’usage). Croissance du marché de masse.
� Parfum : +0.0%� Cosmétiques : +3.5%
Analyse géographique
% Croissance annuel
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Le marché des bouteilles de parfum – DriversEstimation d’une
croissance de marché
Croissance des flux de touristes
Nouveaux segments
Revenu des ménages
Croissance des marchés émergents
Une clientèle
croissante
� PIB par tête mondial en croissance (TCAM 09-11 = +4.9%)
� Croissance des flux touristiques (TCAM 10-13 = +4.1%)
� Montant de dépenses croissant des femmes actives� Intérêt croissant des hommes pour les marques de luxe� Parfums d’ambiance
� Croissance de la consommation desménages dans la zone BRIC (TCAM 08-13 = +4.3%)
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Le marché des bouteilles de parfum - CorrélationsEstimation d’une
croissance de marché
72 73
80
84
1 000 1 100
1 200 1 250
0
500
1 000
1 500
2 000
30
40
50
60
70
80
90
2004 2007 2010 2013
Corrélation
Historique Prévisions M€
Marché Parfums & Cosmétiques
Marché des bouteilles de
parfums et cosmétiques
CAGR2004-2007
CAGR2007-2012
Marché Parfums & Cosmétiques
0.5% 2.5%
Marché des bouteilles de parfums et cosmétiques
0.7% 2.7%
B€
R² = 0.9
Commentaires
23
Le marché du ciment X Structure de marché
� Problématique client : un acteur du secteur des matériaux de construction (béton, ciments, mortiers, colles) se demande si le marché du ciment X (ciment à propriétés spécifiques) est un marché sur lequel se positionner
� Données : aucune donnée de marché officielle, aucune étude publiée sur le sujet
� Question : quelle est la structure de ce marché : clients ? fournisseurs ? produits de substitution ?
Quelle démarche adopter ?
Analyse des 5 forces de Porter
25
160
Le marché du ciment X : exemple de concentration cl ient Structure de marché
Pareto Client Commentaires
� Marché concentré avec moins de 100 clients significatifs :
‒ 5 clients majeurs achètent environ 100 000 tonnes par an et demandent un produit de haute qualité
‒ Les autres clients internationaux achètent environ 60 000 tonnes par an (5 000 tonnes par client)
‒ Les acteurs moyens et les petits acteurs achètent environ 0,5 à 1 tonne par an
Total Volume acheté (kT)
1
2
31
2
3
105
~2%=
5 clients
1 2+
~10% des clients~60% du volume
~8%=
15 clients
~90%=
200 clients
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Le marché du ciment X Structure de marché
Menace de nouveaux arrivants
• Forte intensité capitalistique (usines de productions, investissements commerciaux et marketing) ; le savoir faire est un facteur clé de succès
Substitution• Pas de produits de substitution
Intensité concurrentielle
• Oligopole avec un acteur majeur et une marque recon nue
Pouvoir de négociation des
producteurs
• Les producteurs de Ciment X restent puissants car concentrés (2 acteurs se partagent 80% du marché)
• La sensibilité des clients au prix reste faible. La plupart des clients ne considèrent pas comme essentiel d’allouer des ressources à la recherche d ’alternatives. Le changement de fournisseur demanderait par ailleurs une contrepartie intéressante en termes de rentabilité. Les critères d’achat les plus importants sont la qualité et le délai de livraison, bien avant le prix.
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Définition des facteurs clés de succès Structure de marché
� Egalement appelés sources d’avantage concurrentiel, ils permettent de déterminer notamment la position concurrentielle de l’entreprise mais également d’analyser les conditions nécessaires à la performance sur un marché
� Il s’agit de compétences, de ressources, d’atouts qu’une entreprise doit nécessairement détenir pour réussir dans une activité donnée
� On distingue généralement plusieurs grandes catégories de FCS :
‒ La position de l’entreprise en matière de coûts (approvisionnement, production, commercialisation)
‒ L’image et l’implantation commerciale
‒ Les compétences techniques et la maîtrise technologique
‒ La rentabilité
� Les facteurs clés de succès permettront in fine d’évaluer le degré de performance de l’entreprise et de ses concurrents
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Les facteurs clés de succès du marché du ciment X Structure de marché
CommentairesRetours des experts
1. Excellence de la production
2. Approvisionnement en matières premières et optimisation énergétique
� Sélectionner une matière de qualité ; négociation de tarifs préférentiels
3. Optimisation logistique� Diminuer le temps et le coût de transport
des produits ;
4. Efforts ventes et marketing� Disposer d’un réseau commercial et d’une
assistance technique proches des clients
5. La constitution d’un portefeuille produit élargi augmente le pouvoir de négociation face au client et assurer la rétention
“La consistance des produits est très importante”
“L’effort commercial et marketing est important”
“Vous devez maîtriser l’appro en matières
premières”
“Vous devez constituer de gros stocks de produits pour fournir
le marché rapidement”
“La qualité des matières premières est clé dans le
processus”
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Agenda
Introduction – Qu’est-ce que la Stratégie ?
Démarche de conduite d’un plan Stratégique
Le diagnostic externe
Le diagnostic interne
Orientations stratégiques
Exemples de missions
Cas pratiques
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Diagnostic interne
� Le diagnostic interne doit permettre d’identifier :
‒ les forces et faiblesses de l’entreprise (diagnostic opérationnel) au travers d’indicateurs de performance simples et pertinents que l’on pourra benchmarker avec d’autres entreprises. Cela permettra de dégager les zones d’optimisation potentielles pour l’entreprise
‒ les sources de sa rentabilité (diagnostic économique et financier) au travers de l’analyse de la structure de coût de l’entreprise et des ratios de performance financière standards et/ou propres à l’industrie
Diagnostic opérationnel
Diagnostic financier
3
Cas clients
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Optimisation de l’organisation pour un acteur pharm a
� Problématique client : un laboratoire pharmaceutique s’interroge sur l’optimisation de son organisation et de sa structure de coûts
� Données : organigramme de la structure, statistiques d’activité, coût des différentes fonctions
� Question : mon organisation est elle correctement dimensionnée ?
Diagnostic opérationnel
Benchmark organisationnel
Quelle démarche adopter ?
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Le benchmark
� Cette méthode consiste à analyser les performances de l’entreprise sur un facteur clé de succès donné et à rechercher une base de comparaison comme standard qui permettrait à l’entreprise d’améliorer ses performances le cas échéant
� Ce processus comprend généralement 5 étapes :
1. Identifier les variables à étalonner (en se basant sur les activités stratégiques du client)
2. Identifier le standard de référence
3. Collecter les données
4. Déterminer l’écart de performance actuel et définir un niveau de performance à atteindre
5. Définir les objectifs et les plans d’action associés
3
33
5
4
BIF
Référence
L’organisation de Labo ne présente pas d’anomalie s tructurelle majeure
Levier Moyen
Levier moyen en ligne avec les bonnes pratiques (nombre de personnes reportant directement à un superviseur)
Niveaux Hiérarchiques� Homogénéité des niveaux et faible écart
autour de la moyenne de 3
Commentaires
5
6
BIF
Référence
Labo
Labo
Niveaux Hiérarchiques (Max)
3
34
Ressources Humaines et Services Généraux
Effectif SG / Effectif total (%)
Coût de la fonction SG / CA net (%)
Performance
Performance
Structure
� Dimensionnement bien au dessus des meilleures pratiques – la présence de deux sites influe-t-elle sur le dimensionnement des Services Généraux ?
� Certaines pistes d’externalisation sont à étudier
Commentaires
Diagnostic Enjeu
0,5
1,2
3
Max
Min
BIF
0,5
0,6
2
Max
BIF
Min
Labo
Labo
3
35
Ventes
Nombre de visites (par VM par jour)
Structure� Levier DR/VM en ligne avec les pratiques de
référence � Un levier Directeur de Zone / Directeur
Régional à analyser pour confirmer la cohérence de l’organisation
Productivité et coûts� Nombre moyen de visites par VM par jour
correct
Commentaires
Diagnostic Enjeu
3
6,5
10
Min
BIF
Max
3
5
7
Min
BIF
Max
Labo
Labo
Fréquence des calls (par médecin par an)
3
36
Diagnostic opérationnel d’un distributeur dans le B 2B
� Problématique client : un fonds d’investissement procède à la revue du business plan d’un distributeur d’équipements pour magasins (mannequins, cintres, etc.) – dans ce cadre, le fonds demande notamment de procéder à une visite de magasins afin de vérifier la réalité des investissements demandés par le management de l’entreprise
� Données : critères qualitatifs (navigation dans le magasin, organisation des allées, accessibilité des produits, etc.) et quantitatifs (chiffre d’affaires, marge opérationnelle,…)
� Question : quel est l’état du parc de magasins ?
Diagnostic opérationnel
Détermination des critères
d’évaluation
Visites des magasins et
récupération des données
Vérification de l’alignement des
investissements du BP avec l’état du parc de magasins
Quelle démarche adopter ?
1 2
37
Diagnostic opérationnel d’un distributeur B2BDiagnostic
opérationnel
CRITERES
MagasinMarge opé.
Evaluation globale
Navigation (panneaux,
largeur des
allées)
Organisation des allées
(propreté,
organisation)
Accessibilité des produits
(position,
disponibilité)
Présentation des produits
(têtes de
gondoles)
Service client
(confort du
magasin)
Accessibilité du magasin
(panneaux,
parking…)
Douai 25,8%
Paris 24,7%
Saint Omer
24,0%
Saint Mandé
33,3%
Nogent sur Marne
20,3%
Quimper 9,6%
Nice 27,1%
Metz 12,2%
ExcellentFaible
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Diagnostic opérationnel d’un distributeur B2BDiagnostic
opérationnel
� Xx
� Nouveau concept mis en place en 2007
� ETP : 7 (1 manager, 1 assistant manager, 4 vendeurs, 1 gestionnaire d’entrepôt)
� CA 2008 : 2,1 M€� Surface de vente : 1 320 m²
Profil magasin
Navigation
� Concurrent (50 mètres)
Principaux concurrents
� Caisses à l’entrée du magasin pour accueillir et informer les clients
� Panneaux avec code couleur dans le magasin pour délimiter les catégories de produits
� Magasin spacieux avec de larges allées
� Allées et étagères propres� Produits bien organisés sur les étagères‒ Présence de stock non déballé en haut des
étagères
� Produits bien organisés par catégorie (équipement, emballage, décoration)
� Produits accessibles sur les étagères‒ Quelques produits en rupture de stock
� Produits mis en avant par des niches d’exposition avec des thèmes particuliers et des têtes de gondoles avec des promotions
� Beaucoup de produits présentés dans les allées (en haut des étagères)
‒ Peu de zones d’achat spontané
� Vendeurs disponibles pour conseiller les clients
� Accueil chaleureux à l’entrée du magasin� Magasin agréable (musique, décoration,
éclairé)
� 2 parkings privés dédiés aux clients� Magasin facile à trouver malgré l’absence de
panneau sur la route
Organisation des allées
Accessibilité des produits
Présentation des produits
Service client
Accessibilité magasin
Spécificités du magasin
Evaluation globale
ExcellentFaible
39
Diagnostic opérationnel d’un distributeur B2BDiagnostic
opérationnel
+ Présence de niches d’exposition
- Peu de zones d’achat spontané
- Quelques ruptures de stock
+ Larges allées
+ Présentation des produits attractive
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Diagnostic opérationnel d’un distributeur B2BDiagnostic
opérationnel
� Xx
� Magasin situé dans une zone commerciale avec beaucoup de concurrents
� Besoins clients spécif iques (étrangers) : faibles prix, faible sensibilité à la qualité des produits=> En conséquence, les vendeurs doivent régulièrement effectuer des remises pour rester compétitif
� ETP : 11 (1 manager, 2 assistants manager, 6 vendeurs, 2 gestionnaires d’entrepôt)
� CA 2008 : 3,0 M€� Surface de vente : 1 170 m²
Profil magasin
Navigation
� Concurrent 1 (100 mètres)� Concurrent 2 (100 mètres)� Concurrent 3 (100 mètres)� Petits concurrents spécialisés
Principaux concurrents
� Caisses à l’entrée du magasin� Deux entrées (dont une fermée)‒ Peu de panneaux pour délimiter les zones‒ Présence d’escabeaux et de caddies dans
les allées
‒ Allées et étagères sales‒ Présence de stock non déballé en haut des
étagères jusqu’au toit du magasin‒ Etagères mal ordonnées
� Produits accessibles sur les étagères‒ Produits mal organisés par catégorie ou
sales‒ Quelques produits en rupture de stock
‒ Etage mal exploité (niches d’exposition)‒ Produits de décoration exposés dans de
grandes zones mais sans thème‒ Produits éparpillés dans le magasin (ex :
mannequins, chaises) sans être mis en avant
� Vendeurs disponibles pour conseiller les clients
� Accueil chaleureux à l’entrée du magasin‒ Zone de stockage visible depuis le magasin‒ Escalier dangereux à l’entrée du magasin
(glissant, non respectueux des normes)
� Magasin situé dans une zone commerciale‒ Petit parking‒ Pas de panneau de direction sur la route‒ Mauvaise apparence extérieure (panneau
cassé)
Organisation des allées
Accessibilité des produits
Présentation des produits
Service client
Accessibilité magasin
Spécificités du magasin
Evaluation globale
ExcellentFaible
41
Diagnostic opérationnel d’un distributeur B2BDiagnostic
opérationnel
- Mauvaise communication extérieur
- Escabeaux et caddies au milieu des allées - Produits en rupture de stock
- Allées et sols sales
- Produits non déballés en haut des étagères
- Produits mal organisés
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Diagnostic financier d’un transporteur maritime
� Problématique client : une entreprise de transport maritime de voyageurs prépare son plan stratégique à 5 ans
� Données : organigramme de la structure, statistiques d’activité, coût des différentes fonctions, compte de résultat par activité
� Question : quels sont les éléments financiers (CA, coûts) présentant un risque pour l’entreprise ?
Quelle démarche adopter ?
Diagnostic financier
Vision macro du CA et du résultat
Répartition du CAStructure des coûts
et endettement
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La baisse du chiffre d’affaires amplifiée par la fo rte hausse des coûts opérationnels impacte directement la rentabilité de l’entreprise
Rentabilité économique (%)
2005 2006 2007
3,67% 2,15%-3,99%
- 5,4% (hors revalorisation)
Principaux indicateurs de résultat (M€)
� L’arrêt du Navire A en 2007 a
fortement impacté les résultats de
l’entreprise via l’augmentation des
coûts d’exploitation
� La dégradation de la rentabilité économique est atténuée par la
revalorisation des actifs en 2007
2005 2006 2007
150 150 230
2005 2006 2007TCAM 05-07
Chiffre d’affaires HT 76 74 70 - 4%
dont passagers 36 40 39
dont autos passagers 31 27 25
dont commissions NC 0,1 0,1
dont fret 0,2 0,1 0,1
Produits divers et transferts
11,5 0,8 11
Coûts d’exploitation 80 77 Ç + 6%
Résultat d’exploitation* 7 5 - 10
En % CA HT 10% 6% -13%
* Hors frais financiers
3
Note : Actif économique = Immos + BFRRentabilité économique = REX / AE
Actif économique (M€)
44
0,4 0,4 0,3
72 7067
0,70,7
1
0,50,1 0,1
2005 2006 2007
Transfert de charges Produits divers
Prestations fournies Ventes de marchandies � La vente de titres de transport représente la source de revenus principale de la société 95% du chiffre d’affaires) qui ne dispose pas d’un portefeuille d’activités suffisamment varié pour faire face à un retournement potentiel de l’activité
� Le fret reste une activité marginale à développer (recherche de nouveaux contrats commerciaux et de nouveaux partenaires)
� La vente de services à bord est également marginale et reste en deçà des niveaux de compagnies concurrentes (20% du CA pour le concurrent)
� La vente de billets aériens en agence est quasi nulle (absence de communication commerciale et marketing dans ce domaine)
Répartition des produits d'exploitation
M€
La structure du CA est fortement dépendante de l’ac tivité de transport et reste peu diversifiée
3
45
Chiffre d’affaire total hors taxes en 2006 : 79 M€*
Passagers53%Autos
passagers37%
Fret0,1%
Ventes à bord5%
Restauration1%
Commissions2%
Chiffre d’affaire total consolidé en 2006 : 379 M€
Ferries Plus Concurrent
Passagers55%
Fret22%
Ventes à bord21%
Divers2%
A titre d’exemple, Concurrent X, a su diversifier s es activités et réduire la part Passagers dans la structure de son chiffre d’a ffaires
3
46
* L’arrêt du Navire A a fortement impacté le poste affrètement en 2007
TCAM = 6%
28%
9%
12%*
13%
18%
19%
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
8000
9000
10000
2005 2006 2007
Coûts en M€
0%
+1%
+151%
+27%
+16%
+12%Frais de personnel
Soute
Dotation aux amortissements
Affrètement
Frais de port et péages
Autre exploitation
80 M€ 77 M€
9 M€
49%
Les frais de personnel, les soutes et l’affrètement représentent 49% des coûts d’exploitation
3
47
La prévision d’augmentation du prix des soutes sur les 20 prochaines années pose la question des approvisionnements et d e la consommation
� Etudier les leviers de réduction potentiels :
- Souter au moins cher auprès d’acteurs étrangers si le principe est validé par les autorités de tutelle
- Etudier la possibilité d’un accord de prix de marché négocié avec le fournisseur principal
- Réduire la consommation par traversée via une réduction de la vitesse des navires
� Répercuter automatiquement l’augmentation
des prix sur la grille des tarifs clients
IFO 180
MDO
Prévision d’évolution du prix des soutes
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018 2020 2022 2024 2026 2028 2030
IFO 180 - scénario de référenceIFO 180 - scénario de prix élevésMDO - scénario de référenceMDO - scénario de prix élevés
Prix de la
tonne
en DA
TCAM référence = 0,5%TCAM prix élevés = 2,8%
3
48
Evolution de la dette d’investissement
2005 2006 2007
146 147 143
M€ � En 2007, l’endettement de la société est à 77%
de l’actif économique du fait du poids important
de la dette d’investissement
� L’entreprise est aujourd’hui fortement
dépendante d’un support financier accordé par
l’Etat
� Le poids des frais financiers représente
aujourd’hui une charge importante pour
l’entreprise (8,2 M€ en 2007) et pénalise son
exploitation
� L’endettement est amplifié par les pertes de
change
146 147 143
1,8 2,2
4
0
3 000
6 000
9 000
12 000
15 000
2005 2006 2007
Dette LT Dette CT
Typologie de l'endettement (M€)
M€
Le poids de l’endettement pèse sur la rentabilité d e l’entreprise et interdit tout nouvel investissement à moyen terme sauf actio n de l’Etat
3
49
� Le nombre élevé de CDI laisse une flexibilité insuffisante à l’entreprise pour réagir en période de basse saison ou de ralentissement de l’activité
ConcurrentNavire de 1800 passagers
MaritimeNavire de 1300 passagers
Navigant : 77 Navigant : 133
Equipage de relève : 47 Equipage de relève : 800
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
janv-
07fé
vr-0
7m
ars-
07av
r-07
mai-
07jui
n-07
juil-0
7ao
ût-07
sept
-07
oct-0
7no
v-07
déc-0
7
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600Passagers Effectifs
Passagers
Saisonnalité de l’activité et des effectifs
Personnel
Répartition des effectifs
Navigant : 62% Sédentaire : 38%dont Direction commerciale : 23 %dont Administration : 13 %dont Technique et armement :
2 %
Répartis dans 10 directions, 12 sous-directions et 7 cellules attachées à la direction générale
Les effectifs apparaissent peu flexibles et surdime nsionnés par rapport aux concurrents
3
50
Agenda
Introduction – Qu’est-ce que la Stratégie ?
Démarche de conduite d’un plan Stratégique
Le diagnostic externe
Le diagnostic interne
Orientations stratégiques
Exemples de missions
Cas pratiques
51
Orientations et options stratégiques
� La définition des options stratégiques dépend de la problématique initiale posée par le client (entrée sur un marché, développement de nouvelles activités,…)
� Les options proposées s’appuieront sur la position du client, la structure du marché, les attentes clients, ses forces et faiblesses tels que définie par les diagnostics interne et externe
� Des scénarios sont généralement établis en fonction des contraintes environnementales et de leur évolution projetée (scénarios financiers : chiffre d’affaires, résultats, investissements,…)
3
52
Actions induites par la stratégie (investissements, offre, coûts
opérationnels, …)2008
2012 - 2013
2016 - 2018Restructuration
et rentabilité
Leadership et innovation
Modèle performant
Modèle leader
La définition du modèle « Leader » impactera in fine le business plan proposé à court terme pour restructurer l’entreprise et confi rmer sa rentabilité
CIB
LE
TEMPS
� Consolider sa position sur le marché
� Préparer la mise en place du modèle Leader
� Se préparer au développement potentiel du tourisme en Algérie à moyen/long terme
� Elargir son champ d’action
4
53
Le modèle d’entreprise performante à horizon 5 ans doit préparer et faciliter l’atteinte du modèle cible d’une entreprise leader
� Offre de transport maritime de voyageurs renforcée vers l’Europe (Espagne, France et l’Italie)
� Offre de transport maritime de voyageurs en Méditerranée destinée à concurrencer le transport aérien (lignes Europe, Maghreb, croisières,…)
Offre
� Maintien du modèle actuel � Leviers low cost (transport de voyageurs et croisière) avec tarification adaptée et services complémentaires à la carte
Concept clients
� Restructuration opérationnelle et financière � Optimisation des capacités de transport
vers l’Europe� Accroissement de la visibilité sur le marché
auprès des clients cibles� Optimisation des ventes à bord� Partenariat industriel et financier� Externalisation des activités d’hôtellerie
� Optimisation permanente des coûts opérationnels
� Maximisation des passagers : rotation et remplissage sur les lignes existantes, création d’une ligne vers l’Italie et vers d’autres pays du Maghreb, mini-croisières en Méditerranée
� Partenariats commerciaux
� Ouverture de nouvelles agences (locations)
� Renforcement du marketing (communication, publicité, offres promotionnelles,…)
� Investissements dans l’aménagement des navires existants (modularité pour exploiter le concept croisière low cost)
� Acquisition d’un ferry de capacité de 1800 à 2000 passagers et au moins 600 véhicules
Investissements
Leviers
Modèle performant Modèle leader
Restructuration et rentabilité
Modèle performant
Leadership et innovation
Modèle leader
4
54
L’objectif à 5 ans est la constitution d’une entrep rise performante, restructurée et rentable, pour consolider sa présence sur le bassin Méditerranéen occidental
1. Concentrer l’effort de reconquête sur les marchés à fort potentiel : France et Espagne et effectuer des traversées « Pilote » sur l’Italie
2. Développer les services complémentaires au transport (ventes à bord et vente de billets aériens)
3. Réduire les coûts opérationnels
4. Réduire les frais financiers liés à l’endettement
5. Optimiser l’organisation de la société
6. S’appuyer sur un partenaire industriel et financier
Objectifs stratégiques Leviers opérationnels et financiers
� Un renforcement du positionnement actuel sur la France et l’Espagne (maintenir une part de marché minimum de 55 à 60% sur les lignes France / Algérie et de 80% sur l’Espagne)
� Une rationalisation des coûts opérationnels pour dégager de nouvelles marges de manœuvre
� Une réduction significative du poids de la dette
� Une organisation permettant une mise en œuvre rapide et efficace des leviers et un meilleur pilotage de la performance
4
55
Agenda
Introduction – Qu’est-ce que la Stratégie ?
Démarche de conduite d’un plan Stratégique
Le diagnostic externe
Le diagnostic interne
Orientations stratégiques
Exemples de missions
Cas pratiques
56
Comment réduire les coûts ?
SG&A
• Rationaliser les flux logistiques et la carte entrepôts
• Optimiser la gestion des stocks• Optimiser et consolider le processus de
facturation• Optimiser le process de réception des
marchandises et de prévision de la demande
• Rationaliser les modes de transport• Gérer la démarque• Fiabiliser le process de commande
Rationaliser les dépenses Optimiser les process et l’organisation
BFR
• Contrôler les avantages salariaux accordés• Optimiser les réductions d’impôts et
avantages fiscaux• Alléger les charges salariales• Externaliser les fonctions RH• Optimiser les effectifs des différentes
fonctions (Corporate vs. Opérationnel)• Optimiser les organigrammes (éviter les
redondances)
• Minimiser le recours aux one-off fournisseurs
• Centraliser les achats• Explorer les marges de renégociation• Standardiser les relations fournisseurs• Assurer le traitement des
réductions/promotions fournisseurs• Fiabiliser le processus de facturation
• Optimisation des investissements Marketing par retour ROI
• Rationaliser la force de vente et les canaux de distribution
• Optimiser le portefeuille de marques/produits
• Rationaliser le processus d’introduction des nouveaux produits
• Optimiser l’assortiment• Mesurer l’efficacité de la force de vente• Cartographie et organisation des points de
vente• Rationalisation des primes force de vente
• Optimiser le portefeuille projet IT• Rationaliser le parc machines et l’utilisation
des licences• Externaliser les services IT• Renégocier les contrats IT
• Réduire les frais financiers• Optimiser la gestion de la trésorerie et de la
fiscalité• Contrôler les dépenses de voyage, de
matériel, de fourniture, de téléphone (flotte)• Rationaliser les dépenses d’énergie et
l’entretien du parc immobilier
Finance & Administration IT Logistique
Ressources humaines Marketing et ventes Fonctions achats
+
57
Réduction des coûts – Laboratoire pharmaceutique
Décomposition de l’assiette de coûts (M€, 2008)
Coûts totaux COGS Exceptionnel SG&A Masse salariale Dépenses & frais
Assiette non réductible
Assiette réductible350 160
5 185
110
75
145
185
58
Réduction des coûts – Laboratoire pharmaceutique
Décomposition des principaux postes de dépenses et frais (M€, 2008)
SG&A Masse salariale
185
110
75 55
15
15
15
10
Frais de promotion et de communication
Scientifique
Prestations internes
Forces de vente
Logistique
SG&A Masse salariale Dépenses & frais
59
Réduction des coûts – Laboratoire pharmaceutique
Faible
Com
plex
ité
Elevée
Durée
Catégorie BEvolution modérée
Economie moyen/long termeRisque moyen
Difficulté moyenne
de mise en œuvre
Catégorie CTransformation
Economie long termeRisque important
Difficulté importante de mise en œuvre
Catégorie ATactique
Economie court/moyen termeRisque faible
Faible difficulté
de mise en œuvre
Les initiatives identifiées peuvent être regroupées en trois catégories distinctes (A, B et C)
60
Réduction des coûts – Laboratoire pharmaceutique
180 k€
350 k€
210 k€
1 200 k€
800 k€
200 k€
Com
plex
ité
DuréeFaible Elevée
Faible
Elevée
Taille proportionnelle aux économies (*)
1. Formation
6. Evénements
9. Statistiques
5. Dépenses de communication produit
2. Supports de vente
3. Marketing
10. Logistique
11. Frais de déplacement
8. Processus A
4. EfficacitéMarketing
7. Coordination
Note : (*) fourchette haute des économies potentielles
Actions qualitatives
ou non chiffrables
61
Réduction des coûts – Laboratoire pharmaceutique
Objectifs
� Rationaliser les dépenses et les coûts, exemples :- Centraliser les dépenses marketing au niveau du Service Achat et consolider la base fournisseurs- Encadrer les demandes d’achat des différents intervenants (modèle de demande d’achat)- Mettre un place un système d’incentive pour les agences (sur la base d’une grille d’évaluation de la prestation)
� Optimiser l’organisation Marketing :- Mettre en place un chef de publicité (relations avec les imprimeurs,…: risque : coût supplémentaire d’un FTE)
� Analyse des fournisseurs marketing (par business et dépenses associées à chacun
� Analyse des briefs/cahiers des charges transmis aux agences (
Complexité et Planning
100 JH
Coûts récurrents
Coûts initiaux
� Prestations totales : 6 000 k€ (agences de création, espace auprès d’une agence, espace auprès d’une revue, objets publicitaires). Gain : rationalisation des dépenses (5% à 10% : 300 k€ - 600 k€)
� Frais de location des vidéoprojecteurs : 100 k€. Gain : 50% sur les frais de location (50 k€).
350k€ - 650 k€
Délai estimé de réalisation du gain
Niveau de risque
Difficulté de mise en œuvre
Charge interne estimée pour la mise en œuvre
Commentaires
Analyses réalisées
Economies potentielles
Faible Moyen Elevée
Faible Moyen Elevé
≤ 6 mois 6 à 12 mois ≥ 12 mois
62
Plan stratégique d’un fabricant de lits et sommiers haut de gamme
� Entreprise fondée en 1909 par le grand-père de l’actuelle dirigeante ; produit une cinquantaine de sommiers et entre 15 et 25 matelas par mois ; 47 salariés
� L’entreprise ne distribue ses matelas que dans ses propres magasins (2 magasins dans le 16ème arrondissement) ; elle y distribue également des matelas et sommiers d’autres marques, ainsi que des parures de lit, des oreillers,…
� Elle s’est positionnée sur le conseil, le service, le sur-mesure
� Contexte : -7% de vente de sommiers par rapport à l’année dernière (première année de baisse) ; -25% de CA en moins à fin 2009 par rapport à 2008 (hors matelas bio : +30%)
� La dirigeante pense que cette baisse est due pour 1/3 à la crise et 2/3 à la Maison de la literie qui est un nouveau concurrent (ouverture de 7 magasins à proximité des 2 magasins de l’entreprise)
63
Plan stratégique d’une PME de retraitement des huil es de cuisson
� NEOBIOL est une PME de 6 employés, spécialisée dans la collecte et la valorisation des huiles alimentaires de cuisson auprès des restaurants et des métiers de bouche. La société a été créée en 2006.
� L’offre de NEOBIOL consiste à collecter les huiles usagées auprès des restaurateurs de la région Ile-de-France, puis à les valoriser afin de revendre le produit aux industriels en tant que bio combustible. NEOBIOL a connu une croissance depuis sa création pour atteindre aujourd’hui un réseau de 1200 clients.
� L’activité NEOBIOL est soumise aux aléas des cours des énergies et des matières premières. Entre novembre 2008 et avril 2009, NEOBIOL a accumulé du stock collecté auprès des restaurateurs sans pouvoir vendre le produit en aval à des prix raisonnables.
� Le business plan de NEOBIOL est basé sur un double revenu issu d’une part de la facturation de la collecte et d’autre part de la revente des huiles , ce qui a permis à l’entreprise de passer à travers la crise. Cependant le modèle économique reste à rendre suffisamment attractif pour en garantir son développement.