infectivité et effectivité de quelques souches de...
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INFECTIVITE ET EFFECTIVITE DE QUELWES
SOUCHES DE RHIZOBIUEI DU SENEGAL
SUR LE PRINCIPAL ACACIA
GOMNIER : A. SENEGAL
'BADJI S.* : COLONNA J.P.* et DREYFUS BX f
-1-1-9-1-1-1-1-3-1-1-
'Centre ORSTOM de DAKAR, BP 1386, DAKAR, SENEGAL
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1- INTRODUCTION
L'Acacia senegal (L.) Willd., appartenant au groupe
des Mgumineuses, famille des I:imos6es, est une plante typi-
que du Sahel. On le rencontre du Sén6gal à la Mer Rouge, en Afrique du Sud et dans k'ouest de l'Inde (GIFFARD, 1975 :
DORAN et al. : 1983). Son aire- principale se situe entre
les isohyetes 180 mm et 550 mm. L'arbre, robuste et plas-
tique, semble prdferer les terrains sabloneux mais prospera
aussi dans les dCpressions argileuses (VON %YDELL, 1983).
Il joue un rble economique non negliqeable en fournissant de
la gomme arabique, produit de cueillette encore tres recher-
che par les pasteurs peulhs et matlire première tres demandée
par les industries alimentaire, pharmaceutique eh diW4tique.
Outre son importance Bconomique, il fournit au betail un fourrage aerien d'appoint, riche en protéines, ainsi que du
bois de chauffe et de service pour les populations (ZECH et
al, 1983). A cela s'ajoutent deux propridtds importantes. La
preraike reside dans son aptitude a favoriser la rbg8neration
des sols par apport d'&l&nents mink?raux et organiques prove- nant des feuilles (GERAKIS et TSANGARAKIS, 1970 ; BERMIARD-
REVERSAT et PODPON, 1980). La seconde est constitude par la
protection gu'll apporte a ces sols gr8ce 1 son systkae radi-
culaire nettement trayant et assez superficiel (POUPON,
1979). Une caract6ristique int&essante de l'arbre est sa
capacitg de fixer l'azote atmosphdrigue grace a son associa-
tion symbiotique avec les Rhizobium. t!algr6 l'interet bien
connu de la symbiose Acacia senegal-Rhizobium (HARISH, 1970 ;
DATE, 1977 ; BASAK et GOYAL, 1980 ; GUEYE, 19821, on trouve
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encore peu d'dtudes consacrees a la nodulation chez
l'Acacia reneqal. Les travaux de DREYFUS et DOIWERGUES (1981)
montrent que seuls les Rhizobium 3 croissance rapide nodu-
lent l'Acacia seneqal. BASAK et GOYAL (1975) sisnalent la
nodulation croisée entre Prosoois cineraria et Acacia
senegal.
Ce travail a pour but :
- tout d'abord, de vérifier la possibilit6 de nodu-
lations croisdes entre Acacia laeta, une autre espke sahé-
lienne productrice de gomme arabique, et Acacia seneaal ;
- ensuite, d'avaluer l'importance de cette nodula-
tion et son efficacite vis-a-vis de la fixation symbiotique
de l'azote ; enfin, de repdrer les meilleurs endosymbiotes
pour l'Acacia seneual.
Pour cela, deux types d'expdriences ont et6 utilis@es :
- Dans le premier cas, on op&re selon la méthode
des tubes (VINCENT,19701 ; l'inoculation se fait en milieu
prdalablement stkilis6 :
- dans le second cas, il s'agit d'inoculation sur
sol non st4rile.
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II- ,XATERIEL ET MTHODES
11.1. Isolement des souches de Rhirobium
Diverses souches de Rhirobium (Tableau no 1) ont -- btB isolees a partir de nodules de jeunes Acacia seneaal
et Acacia laeta ayant poussé en serre, au-laboratoire, sur
un "sol de p6pini&re" pr6lev6 R la station de UEIDDI
(Ferlo, S&Ggal), du Centre National de Recherches Fores-
tiares. Ce "sol de .pepiniBreF est un melange homogene cons-
titué pour un tiers de terre pr6lev6e sous Acacia seneaal
et pour deux tiers de terre pr6levée en zone nue, ne compor-
tant aucun couvert végétal. Ce m6lanae homoaene presente
les caractkistigue ci-apres : pH (Kcl) = 6,7 ; Argile =
0,6 % ; Limon - 8,0 % ; Sable = 91,4 % ; N tot. = 0,16 $0 ;
c/N = 11,2 : P tot. = 0,04 a0 ; bases Echangeables en millie-
6guivalents pour 1OOg de. sol sec : Ca = 1,08 - Mg = 0,30 -
K = 0,23 Na = 0,lO. Taux de saturation 74,3 %. Les nodules
lavds a l'eau courante, puis s4chés entre deux papiers
filtre, sont tremp6s dans une solution de HgCl a 0,l % pen-
dant 5 mn. Aprés une skie de 5 rinçages a H 2 0 distillée
st4rile puis 3 rinçages prolong6s (15 mn), les nodosft6s
sont transférees dans un tube A essai st6rile ofi elles sont
CcrasBes aseptfguement. L'isolement se fait en etalant, par
la mathode des stries, une aoutte du broyat sur le milieu de culture, YRM gelos& (VINCENT, 1970) contenu dans une
borte de p6tri. Les bortes sont d+os&s dans une chambre
d'incubation I 37'C pendant 2 I 3 jours.
Les souches isolQes, leur origine et leur deno-
mination figurent au tableau 1 ci-apres.
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TABLEAU 1 - Appellation et arovenance des souches isolees
( Application: Plante-hdte
i_fsa souches' Station et substrat : . Zl l'oriqine
I
_ _______:____________~~~~~~~~~~~~~~~-~ -__-_____-__---.___ : : ! : : )
( AS2 : MBIDDI, sol de p6piniere : Acacia seneaal
I AS 3 : * " ,'
: ( ASNl : " : "
; ( ASN2 : " : "
! ASN3 : : ; : I< "
I ASN4 : " " ;
: : ( ALNl : l : Acacia laeta ; 1 ALN2 : " ,:
I ALN3 : : ; ” : ” :
; BAL : BEL-AIR, sol en place : ” ; :
f : i : : j
11.2. Culture des plantes, modèles exp6rinentauz
Des graines d'Acacia seneqal sont tremp6es pendant -_ 14 M dans l'acide sulfurique concentre. Elles sont ensuite
dçbarassees de tout acide par plusieurs rinçages successifs
3 l'eau distillee stkile. Les graines ainsi GsinfectSes sont
transfkaes aseptiquement dans des boItes de Petri contenant
de l'eau g6los6e 3 6 80 mises 3 germer a 30°C, a l'obscurit6
et en atmosphke humide. Au bout de 24 heures d'incubation,
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les plantules sont soit transférees dans les tubes soit
repiquees en sachets de pDl'y6th!*lbe remplis de sol non
stbrlle provenant de DAKAR EL-AIR.
Pour l'expérience en tubes, neuf souches sont
testaes en sept r6p6titions ; le t6moin non inocul6 cons-
titue le dixiame objet de l'expkimentation. Chaque tube
(2 x 22cm) reçoit une plantule sur milieu JENSEN g6los6
OOml) depourvu d'azote et eau stérile selon le dispositif
de VINCENT (1970). Les tubes sont places durant 9 semaines,
dans une chambre de culture a 28'C 2 1, et soumis a un
eclairement continu de 1 500 lux, produit par des tubes au
neon, tyPt lumi&re du jour (Splendor ; Cool Daylicht 54,36 W).
Ce modale expkimental servira a tester l'infectivit6 des
souches ; mais malgr6 ses limites, il donnera aussi d'impor-
tantes prkisions sur leur efficacité.
Sur sol stkile, on testera en six r6p6titions
les m&mea neuf souches, plus une dixi&me souche (BAL),
fsolbe du sol utilise ; le t6moin non inocul6 constituera
donc le onzième objet de cette expkimentation. Ce sol pro-
vient de DAXAR BEL-AIR et pr6sente les caract6ristfques
ci-aprea : pH (XC11 = 4,9 ; argile = 4,4 % ; limons = 0,9 % :
sables = 94,7 % : N tot. - 0,18 %O : P ass. = 0,lO %O ;
P tot. = 0,18 %O. Pour ajuster le Ph a neutralite, on addf-
tionnc le sol de chague gaine de 40ml d'une solution de
CaCo 3 I 2g/l. Les sachets contenant les plants sont deposes
a l'air libre, l'exp6rience ayant et6 conduite durant la
petiode d'hivernage favorable au bon dkelonpement des plants
quant a la temperature et a l'hygrometrie. Dans chaque sachet,
le sol est maintenu a la capacit6 au champ par apport guotfdien
99
de l'eau nécessaire ; de meme le niveau minéral est com?lftB
tous les 15 jours par addition de 50ml de solution de JENSEN
depourvu d'azote. Cette expdrience, qui a dure deux mois,
permettra de mieux tester l'efficacit6 des souches en compG
tition avec les Rhizobium naturel du sol de DAKAR BEL-AIR.
11.3. Inoculation des olantes
A partir des colonies obtenues sur milieu Y.E.K.
g6losd, les souches sont repiqu6es sur milieu Y.E.U. liquide.
Ces cultures sont ensuite maintenues sur table d'agitation
dans une chambre d'incubation a 3O'C. Les cultures obtenues
(environ 10' Rhizobium/ml) sont injectees aseytiquenent, a
raison d'une goutte par tube contenant une plante Flacde
sur du milieu JENSEIJ q6losd. Dans le cas de l'expdrience sur
sol non stkile, chaque. sachet, em>lf de terre et contenant
un jeune plant, reçoitkml de culture pure.
11.4. Mesures effectuees
Sur le materie vé+tal rkolte au bout de 2 mois
de culture, on determine les parametres indiques ci-apres :
- l'activité reductrice d'ac6tylene (ARA) des
racines noduldes ; cette determination permettant d'apprdcier
l'intensitb de la fixation sqymbiotique de l'azote, est effec-
tuee par la mdthode de la chromatocraghie en nhase gazeuse
(HARDY et al, 1973) ;
100
- la masse de matigre s&che des parties akicnnes,
des.racines et des nodules formes, determinee, pour chaque
plante, apros skhage Zi l'etuve (6O*C) jusqu'a poids constant ;
- la teneur en azote total pour 100 parties de
matiare skzhc ainsi que la masse d'azote pour les parties
akiennes et si possible pour les nodules ; le dosage
d'azote est r6alis6 par la methode de Kjeldahl.
Divers mensurations et observations ont pu aussi
etre effectudes dans certains cas : hauteur des parties
adriennes, nombre de nodules par plante, nombre et longueur
des ramifications des parties aériennes.
III- REXLTATS
Les résultats figurent aux tableaux 2, pour
l'expérience en tubes et 3 pour l'expérience sur sol non
st&rila. L'analyse de la variante permet d'établir l'influ-
ence du facteur "souche" et son deor6 de sionffication. Si
pour un parametre, des souches se retrouvent dans un groupe
homogke, indique par une lettre (de a 3 e a6n6ralement),
cela veut dire que pour ce parametre Il n'y a pas de diffé-
rentes significatives entre elles ; on doit alors les consi-
'dker comme equivalentes pour ce parametre.
111.1. Exverience en tubes
11.1.1. Infectivite -----_-----
La capacitl des souches, mises en comparaison, a
infecter l'Acacia senegal et a former des nodules avec ses
101
racines sera apprici6e par deux parametres : le nombre de
nodules apparus pour chaque plant et la masse de matière sèche
des nodules par plant.
Pour le premier paramhre cite, il apparaft que les
jeunes plantules d'Acacia senecal du traitement temoin, issues
de graines desfnfectees, n'ayant reçu aucun inoculum et crois-
sant en milieu st6rile dans des conditions aseptiques ne for--
ment aucun nodule ; par-contre, tous les inoculum_:utilis6s ici
fournissent des nodules : ils correspondent donc bien 3 des
souches de Rhizobium. Pour l'ensemble de l'exnérience, l'in-
fluence du facteur "souche' apparait comme largement sisnifi-
cative, avec un risque d'erreur de 1 % seulement. Un groupe
homogke (d) de six souches :
ASNl, ASNZ, ALNl, lLN3, ALN2, AS2,
non significativement differentes entre elles, arrive en tete
avec 8 a 13 nodules par plantule ; la souche ASN3 est sisnifi-
cativement la plus mauvaise avec moins de 3 nodules par plant ;
les souches ASNI et AS3 sont significativement inférieures
seulement a ASNl.
Avec 14mg de nodules secs, la souche ASN4 (d) se
place significativement en tete qour le second paramètre ; elle
est suivie d'un groupe homogke (c) renfermant les souches :
ASt, ALNI, ALHl, ASNl, AS3 et ALN3,
non significativement diffkentes entre elles et formant de
8 a 12mg de nodules secs par plant. Les plus mauvaises souches
sont ASN3 puis ASN2 avec 6mg seulement.
102
TAflLE?UZ- Résultats principaux concernant l’exokience en tubes sur Acacia seneqal __- * Les donn6es suivies d’uns lettre ammms, dans la mhe colonne, ne sont pas
significativement diff&entes entre elles : ceci avec un rique d’erreur de 5 %.
m L’inflUE?nos du faoteur consid6r6 est nm simificative (M.S.) , sitmificative avec un risque d’erreur soit de 5 % (S.) soit de 1 % (L.S.11
B n.d. = non d&ernd&.
: 1
I 2 : :---- 3 :
~--m--:_-_ 4 t 5 : ‘6 .: 7 : ~-:‘~-_--_:__--_~-:__-_--_ :-----B--m 8 :--- _____.
fNahrede kasse de’ n?a-:‘~rl. total ’ N 0 de la ‘Activiti ré-’ !lasse de
( souQIEs :tiiL!ra dche : des narties: masse
: nodu1es v:&, tiula : &&,_ : _ des :ductrice ’ mti&re
hsse de i kat.i&re
Hauteur de:
parties : : _ante id*une plante; d’une plan-: feuilles
‘d’ac&ylhe i s&che des :IL Hol./
:-des ;
:=m :wenmg : #Il. orties
’ kkiennes
i__-:_--:____:__ t ___:__ :
‘feuilles : a8rietu-m
: : en ny ;en mu : enm
( : : : : : ---_-_-:---__:--~___.
: : : ; 8,l cd=
: 6,Obc
f 12,7 d
t 9,; cd
i 2,9 ab
: 7,4 bc
: 9,4 cd
I 0,ocd
; 8,l cd
: 0,0 a
I Influence :
( du facteur :L.s.- (“swche’ : ( :
; 11,7 cd
: 8,lbc
i 8,s bc
: 6,; b
; 589 b t 14,2 d
f 8,9 bc
I, 9,6 bc
: 8,Obc
: 0,O a : > : L.S. t >
f 3,48
t 2,67
f 3,19 : 2,77
; 2,21 8 3,50
* I 3126
I 3,46
: 2,79
: 1,96 : I : n.d.- : :
; .2,95 ; 136 c
: 2,43 : 98bc
: 2,90 ; 64b
: 2,77 : 41ab
f 2877 ; 45ab
: 3,19 ; 6Oab
: 2,97 ; 79bc
: 2,89 : 95bc : I 2,79 ; 6Rb
I 2,46 : Oa : : t I : n.d. : L.S. : I : :
; 118,6
: 111,l
; 114,3
: 102;9
i 1)2,9
: 114,3
; 115,7
: 125,7
; U-n,7
: 85,7 : : : N.S. : :
i n-d. I :
: n.d. : : n.$ : : : : n.d. :
i n-d. : :
: n.d. : : : I n.d. : t n.d. :
i n.d. : :
: n.d . : : : : : : n.d. : : : : :
7,2 c
7,3 c
6,l abc
5,3 aFj
5,l ab
6,4 ab
6,6 bc
6,6 lx
6,1 ah
4,6 a
S.
111.1.2. EfFicacité ,,;,-,----
L'efficacite de la symbiose sera révél6e d'abord
par le niveau de la fixation symbiotique de l'azote, évalué
gr&ce a la mesure de l'activit6 réductrice d'acétylène (APA)
mais aussi par le developpement véqétatif de la plantule
(hauteur et masse de matibre skhe des parties aeriennes)
ainsi que par son contenu en azote (teneur en oourcentaqe de
la masse de matigre sèche et quantit4 totale).
L'influence du facteur "souche" sur l'Ada, malgré
une variabilite assez crrande, est largement sianificative
(P = 0,Ol) dans l'expérience conduite ici. L'AQA varie de 41
a 136 nanomoles de C2 H4 par heure et par plante. Bien placées
pour les parametres précédents, les souches :
AS2, AS3, ALN2 et ALNl
se trouvent dans un premier crroupe homon8ne (c) avec des taux
d'ARA allant de 80 a 136 n.mol./H/Pl.
L'influence du facteur "souche" sur le parametre
hauteur des parties aériennes est significative avec un risnue
d'erreur de 5 %. Un groupe homogene (c) réunit sept souches
AS3, AS2, ALNl, ALNZ, ASN4, ASNl, ALN3,
significativement différentes du témoin, sauf pour les deux
derniares, mais non significativement diffkentes entre elles.
La meilleure souche montre une croissance en hauteur egale ci
157 % de celle du témoin, la plus mauvaise atteint encore 111 % ;
en moyenne tous les plants inocules grandissent mieux que le
t6moin : 137 %.
104
La même situation se retrouve B ?eu prEs pour la
masse de matigre &che des parties aeriennes, qui varie ici
de 83mg a 119mg par plant ; 138 'i, par rapport au temoin pour
la meilleure souche, 128 8 en moyenne ; une seule souche
(ASN3) se situe a un niveau aussi bas que le temoin. L'en-
semble de l'expérience n'atteint nas toutefois le seuil de
signification ; paraissent pourtant en tête les souches :
ALN2, ASZ,*ALNl, ASNl, ASN4.
En ce qui concerne la teneur en azote des Darties
aériennes, ddterminée sur l'ensemble des plants correspondant
a une même souche, il apparait qu'elle est toujours supdrieure
au témoin pour les plants inoculés avec les diverses souches
en essai : 130 % du témoin pour la meilleure souche, 116 % en
moyenne. Seule la souche AS3 présente des valeurs comparables
a celle du témoin non inoculé. Les meilleures souches semblent
être :
ASN4, ALM1, AS2, ASNl et ALNZ.
La quantité d'azote renfermée dans les parties
adriennes d'une plante est un parametre qui doit confirmer
l'efficacité de la fixation symbiotique de l'azote. Tous les
plants inoculés sont supérieurs au témoin pour cette valeur :
- 179 8 du temoin pour la meilleure souche,
- 113 ,% pour la plus mauvaise,
- 156 8 en moyenne.
Les souches ASN4, AS2, ALNZ, ALNl, ASNl se classent en tete.
105
111.2. Exnérience sur sol non stérile -_
Les memes neuf souches gue orécédemment sont
testees ici ; la souche (BAL) isolée du sol servant de
support a cette expérimentation y:est ajoutge. Ces dix
souches se trouvent donc en competition pour leur infec-
tivité comme pour leur efficacitg avec la ou les souches
presentes naturellement dans ce sol. L'intervention qlobale
de ce nouveau facteur, de competitivit6 peut modifier le clas-
sement des souches, obtenu dans l'experience précédente,
pour les divers parametres examinés. Les souches les moins
performantes dans l'expérience en tube devraient toutefois
rester mal classées.
111.2.1. Infectivité ---_-------
Le nombre de nodules par plante varie de 5 pour le
témoin non inoculé (sol de DAKAR BEL-AIR non inoculé) et pour
la souche BAL issue de ce sol, a 53 pour la souche ASEJ4 ; par
rapport a ces deux témoins , le niveau de nodulation atteint
1060 % pour la meilleure souche, 722 % en moyenne et 420 %
pour la plus mauvaise souche. L'influence du facteur souche
est largement significative (P = 0,011 ; toutes les souches
sont significativement différentes du témoin sauf les souches
BAL et ASN2 ; les sept meilleures souches constituent un
groupe homogène (c).
ASN4, ALNl, AS3, ASN3, AS2, ASNl, ALN2.
106
Pour la masse de matiere sèche des nodules d'une
plan.te qui varie de 83 a 245mg, l'influence du facteur
"souche" est significative (0 = 0,051 ; toutes les souches
donnent des résultats supérieurs au temoin : 295 % pour la
meilleure, 205 % en moyenne, 125 % pour la moins perfor-
mante (ASNZ). Six souches forment un qrouoe homonène (d)
ALNL, ASNl, ALNZ, AS3, ASNI, AS2.
L'apport d'inoculum BAL, préalablement isolé du sol support
lui-m&ne, entraine un doublement de la masse de matiare
sèche des nodules d'une plante par ranport au Gmoin consti-
tué de ce sol support non inocule ; on doit probablement
voir la l'indice d'un effet de l'augmentation du nombre de
Rhizobium présents dans le sol sur la nodulation ; il s'agit
seulement d'un indice car, dans les conditions de l'expé-
rience,la difference, bien qu'importante, n'est pas sirrnifi-
cative (mbme groupe homoqène a).
111.2.2. Efficacité --_-------..
Par suite d'une importante variabilité, l'influence
du facteur "souche" sur 1'ARA n'apparaft pas statistiquement
bien que tous les plants inoculés donnent une valeur SU~&
rieure a celle du témoin : 305 % pour la meilleure souche,
196 % en moyenne, 117 % pour la moins bonne. Les souches les
mieux classées, sans que cela apparaissent comme statisti-
quement significatif sont :
ALNl, AS3, ASNl, AS2.
107
TABLERU - R&ultatsprinci~ux amxxnantl'ex$rience sur Acacia seneqalcroissantsur SA~_ stérile.
~ksdmn&s suiviesd'une lettre cxmmme,dans lam&necolane,ne saIt,ms siqnlfica- tivmsnt diffhntes entre elles : ceci avec un risque d'errsur:ds 5 %.
*t. L'influence du facteur amsid6r6 est non siqnifiœtive (NA.), siqnificative avec un risque d'erreur soit de 5 % (S.) soit de 1 0 (L.S.).
( -
: 1 : 2
: I
3 :
4 : 5 :
6 :
7 ; :---- -:--- :-----:------:-- 8 -:---1-* -__--:----_-___
i )hbrede :Massedema-:U.t&iil ’ N % de la : nctivit~ : .Yasse de ma-i Kmse de 1 : Hauteur des
:nodules par : ti?%e &chs : des feuil- : IMs9e -: réductriœ : tière sèche : matigre : des nodules : les d'une : :’ des feuil- : d'ac6tylEne: sèche des : sèche des : narties
jplante :d'umplante:plante : n. mol./ : parties : enmg : ennKl les : feuilles : aéri_es en
: : H/pl. : ahhnnes : en mq : f__ ----: : __-_ -:_-_ : ~-~--__-:__-___: : : -.--- : : -- en FL_-:_-___-_-: : : __-__________
(A.92 : 36 bc= : 167 ebal : 68,77 c t 4,57 bcd : 6155 : 1648 de : 1534 d : 20,91 ( : PS3 : 40 bc ; 186 bal ; 61,18 bc i 4,57 bcd i 7725 i 1451.bcde i 1347 w ; 22,8
(AsNl : 35 bc :205Cd : 72,91 c : 4,63 od : 7173 : 1718 e : 1568 d : 22,7
; ASN2 : : 21 ab f 104 b ; 41,97 ab f 4,25 bc ; 5123 ; 1018 ab i 946 ab ; 17,o
(=N3 : 37 bc : 141 ahc : 42,91 ab : 4,51 bcd : 4293 :1045abc : 946 ab : 17,8
+N4 : : 53 c ; 178bcd ; 53,2Obc ; 4,76 cd f 4395 f 1200 abcde i 1121 abcd i 20,2
(ml : 41 bc : 245 d : 70,83 c : 5,Md : 9160 : 1464 bcde : 1363 bcx3 : 17,l
;AIN2 : : 34 bc f 2Olcd i 62,25 bc ; 4‘28 bc f 3533 f 1575 cdl? i 1454 cd ; 19,4
( AUJ3 : 28 b : 122 abc : 41,26 ab : 4,Olab I 5269 : 115Oabcd :1037akc : 20,5
Iw : : 5a ; 154 akc ; 51,04 bc ; 4,37 bc ; 6100 : 1179 abcd ; lm6abcd ; 15,8
(T : 5a : 83a : 26,08 a : 3,67 a : 3007 : 784 a : 726 a 15.3
i Facteur : : : : : : : :
: s. ; L.S. :
L.S. : :
( smches : N.S. :
S. :
: S. : t1.s.
: : ( : : : : : : :
11 convient de noter que, 13 aussi, l'apport
d'inoculum BAL double la valeur de 1'ARA par rapport au
tgmoin.
L'influence du facteur souche sur la hauteur
des parties aériennes gui varie de 15 a 23 cm n'est pas
significative,.toutefois, le témoin présente les valeurs
les plus faibles ; figurent en t8te les souches :
AS3, ASNl, AS2.
Par contre, la masse de matigre sèche des parties
aériennes, qui va de 784 a 1718mg est_significativement
(P = 0,05) influencée par le facteur "souche". Les souches
significativement différentes du témoin, comparables entre
elles dans le groupe homogène e, et les mieux placées sont :
ASNl, AS2, ALN2, ALNl, AS3, ASN4.
La meilleure souche donne une valeur moyenne écale a 219 %
du témoin, la plus mauvaise a 130 8, avec 171 % pour l'en-
semble des souches.
La Masse de Platière Skhe des feuilles apparait
aussi comme significativement différente selon les souches ;
le classement est identique au précédent. Il en est he meme
pour la Masse de Matiere Skhe totale de la plante :
ASNl, AS2, ALN2, ALNl, AS3, ASN4.
109
La quantité d'azote dans les feuilles d'une
piante varie en moyenne de 27mg, pour le témoin non ino--
cu1e, 3 75mg pour la meilleure souche. L'influence du
facteur souche sur ce parametre est largement significa--
tive .(P = 0,Ol) ; les souches qui se classent en tête
dans un premier groupe statistiquement homoqGne sont :
ASNl, ALNl, AS2, ALNZ, AS3, ASR4 et BAL.
Les trois premiers sont statistiquement différents des
quatre derniers traitements : temoin, ALN3, ASN2 et ASN3,
dans l'ordre des valeurs croissantes.
Le facteur souche a aussi une influence largement
significative (P = 0,Ol) sur la teneur en azote des feuil-
les, exprimee en pourcentage de la masse de matière sèche.
Les traitements qui arrivent en premier sont ici :
ALNl, AS114, ASNl, AS3, AS2 et ASN3.
On retrouve, parmi ces souches qui ne donnent pas de résul-
tats significativement differents entre eux pour ce Dara-
m&tre, les trois meilleures souches précédentes. Ces teneurs
s'étagent de 3,6 a 5,0 % de la Nasse de Matière Sèche.
111.2.2. Les autres earametres mesurés _--__-_--_- --_------------_-
Dans cette experience, un certain nombre d'autres
paramètres ont pu être mesurés. L'influence du facteur
"souche" sur ces parametres n'apparaft pas, dans les condi-
tions de cette expérience, comme sianificative.
110
La Masse de Hatiere Sèche des racines d'une plante
évolue de 70 a 142 mg ; on trouve en tete les souches :
ASNl, AS2, ALNZ, ALNl, AS3.
Pour la tige d'une plante, la Yasse de ?iatiE?re Seche varie
de 5mg pour le temoin a 133mq ; en tête les souches suivantes :
ASNl, ALNZ, AS2, ALN3, ALNl.
Le nombre de ramification de la tige principale ne
se trouve pas directement en relation avec la fixation sym--
biotique de l'azote mais, à cbté de facteurs génétiques, il
est probablement lié a la vigueur de la plante dépendant en
partie d'une bonne alimentation minérale et surtout azotee.
On a, ici, de 1 a 6 ramifications de la tige par plante ;
les souches les mieux placees sont :
ALNl, AS2, ASNl, ASN3, BAL.
Il en est a peu pres de méme pour la lonvueur totale de ces
ramifications qui vont de 16 a Slcm, les mémes souches se
replacent au premier rang :
ASNl, AS2, ALN2, ALNl, ASN3.
111
IV- DISCUSSION ET CONCLUSIONS
IV.l. Nodulation, infectivité
La faculté d'Acacia seneqal 3 noduler est connue
(DREYFUS et al., 1981 ; BASAK, 1974) et a été confirmée
(BASAK et GOYAL, 1980). Elle se trouve confirmée a nouveau
ici puisque toutes les souches utilisees sont infectives
de cette plante. Ces souches correspondent bien .3 des
Rhizobfum.
IV.2.Nodulations croisées
La possibilft6 d'obtenir des nodulations croisées
3 partir de diverses esp5ces du meme genre a Gté établie
pour certains arbres fixateurs d'azote comme par exemple le
Prosopis (FELKER et CLARK 1980). Dans le genre Acacia, cette -- possibilite n'a jamais et6 sionalée entre les deux espkes
productrices de gomme arabique A. senegal et A. laeta. Dans
les expériences rapportées ici, des souches de Rhizobium
isol6es d'A. laeta et d'A. senecral ont ét6 inoculées 3 des
jeunes plantules d'A. senecal. Toutes ces souches ont abouti,
sur cette dernike plante, 3 des nodulations fonctionnelles.
La nodulation croisee d'A. seneaal à partir de souches isolées,
d'A. laeta est donc possible. Les souches isolées d'A. laeta
sont infectives d'A. senegal.
Pour l'expérience en tube comme pour celle sur
sol non sterile, les valeurs moyennes obtenues sur A. senenal
(tableau 4) quant au nombre de nodules (colonne 1) et 3 leur
masse de matière seche (colonne 2) paraissent très voisines
quelque soit l'origine des souches ; on peut en conclure
que les souches de Rhizobium isolées d'h. laeta sont tr5s
proches de celles provenant d'A. senecal.
112
IV.3. Efficacité des diverses souches ;
aspects qualitatifs
Il s'agit évidemment de l'efficacité de la fixation
de l'azote. Le meilleur critGre ?our en rendre compte est
probablement la quantité totale d'azote dans la plante ou
en tout cas dans les feuilles et les parties aériennes ; ceci
parart encore plus plausible si l'on considère le stade de
développement atteint ici au moment de la récolte, soit deux
mois apres la germination.
Azote total des parties aériennes dans l'experience en tubes
L'expérience en tube constitue un modele interessant puisque
le témoin non inoculé ne dispose d'aucune autre source
d'azote que la r6serve de la graine. Toute difference en plus
correspond exclusivement a de l'azote fixé grace a la sym-
biose bactérienne et provenant de l'atmosohere. Dans les con-.
ditions de cette expérience, au bout de deux mois, les meil-
leures souches autorisent un prélèvement d'azote atmosphérique
dual a près de 80 % de la reserve des semences ; la plus mau-
vaise souche donne encore un pri5lSvement supkieur de 13 % a
cette réserve initiale ; en moy_enne, le prélSvement d'azote
atmosphkique par les nodules d'A. senegal, atteint 52 % de
la réserve de la graine pour les symbioses issues de sou-
ches provenant d'A. seneqal et 62 % pour celles isolees
d'A. laeta ; les deux types de souches sont donc trk voisines
a ce point de vue.
Limites du modèle expérimental "en tube". Il importe toutefois
de souligner les limites de ce modele experimental : volume
restre.int explore par les racines qui buttent sur les parois
du tube, non aeration du milieu liquide qui peut freiner
113
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le développement par asphysie partielle des racines. Ces
limitations s'expriment dans les divers parametres consi-
ddrés (tableau 4) : la teneur en azote des narties aérien-
nes (colonne 4) n'augmente, en moyenne, nue de 15 a 17 % ; _. 1'ARA (colonne 5) n'atteint que 74 a 81 n. moles/H/plante ;
le développement vegétatif !WS (colonne 6) et hauteur de la
tige (colonne 81, ne s'amdliore que de 25 ZI 39 %.
Azote total des feuilles dans l'exnérience sur sol. La quan-
tité d'azote des feuilles, resultat dont on dispose actuel-
lement dans cette expérience (tableau 4, colonne 31, montre
une elbvation de 110 % par rapport au témoin non inoculé,
aussi bien pour les souches isoLees d'A. laeta pour que
celles venant d'A. senegal : l'existence d'une parente entre .- ces souches se confirme donc. Par ailleurs, on constate que
la masse d'azote fixée syrnbiotiquement s'élkre plus ici,
par rapport au temoin, que dans l'expérience prdcédente
(110-111 % au lieu de 52-62 %) ; ceci correspond au fait que
les limites de ce modèle expérimental sur sol, sont moins
contraignantes pour la plante : les potentialités de la
fixation symbiotique de l'azote comme celles du ddveloopement
de la plante s'expriment, avec ce modele expérimental, a un
niveau supgrieur au prec6dent. Ainsi, le taux d'Ada atteint
en moyenne 35 et 33 nano-moles d'acétylene par heure et par
gramme de nodules secs au lieu de 8 et 9 pour l'expérience
en tubes. De même, la teneur des feuilles en azote (colonne 4)
et le développement végétatif (colonne 6, 7 et 8) sont en
plus forte augmentation, par rapport au temoin non inocule
que dans l'expérience prkédente. On précisera, a titre compa-
ratif que KISHINEVKY et al. (1984) donne une augmentation au
champ de l'azote des arachides, due a la fixation symbiotique
de l'ordre de 55 a 62 8.
115
Classement des souches. Sur sol non stérile, les souches
gui se placent significativement en tete pour la quantité
d'azote fixé sont :
ASNl, ALNl et AS2 ;
elles sont significativement supérieures au témoin ainsi clu'aux
souches ALN3, ASN2 et ASN3. Elles se trouvent, aussi, bien
Class&es pour le m8me paramètre dans l'expérience en tube.
Pour les critères.:exam'inés, ce sont ces souches gui se
voient le plus souvent citees dans le groupe, statistiquement
homogène, le plus performant. A ce point de nos investigations,
on doit les retenir comme souches intéressantes pour 1'A. senepal
et les conserver en collection. Les souches AS3, ASN4 et ALNZ,
arrivent ensuite mais présentent un intérêt moins net.
IV.4. Asoect.quantitatif de l'inoculation
L'experience conduite sur sol non stérile comporte
une souche suppl6mentaire, dénommée BAL et isolée de ce même
sol. Les plant,es croissant sur ce sol non inoculé, dans les
conditions de l'expérience, fournissent des résultats géné-
ralement inférieurs a ceux obtenus sur le m&ne sol inoculé
par cette souche BAL. La masse de matière sèche des nodules,.
la quantité d'azote des feuilles par plante, le taux d'ARA,
se retrouvent eneffet doublés dans ce cas. Comme la souche
BAL est- au moins, l'une des principales souches se trouvant
dans le sol support, ce n'est pas sa qualité qui intervient
dans cette augmentation mais plus vraisemblablement la quantité
de Rhizobium présents dans le sol, significativement auamentée
apres l'inoculation subie. Comme l'ont déja souligné divers
auteurs (IRELAND et VINCENT, 1968 ; ROUGHLEY et al., 19761,
116
ceci illustre l'importance des deux aspects, qualitatif et
quantitatif, dont on doit tenir compte, en particulier au
champ; pour l'obtention d'une bonne fixation symbiotique de
l'azote.
IV.5. Parametres significatifs pour l'étude de la
-fixation symbiotique de l'azote
Sur le plan méthodologique, on précisera que le
nombre de nodules par plant et la MMS de ces nodules consti-
tuent deux paramètres utiles pour l'étude de l'infectivit6 des
diverses souches sur A. senegal. L'efficacité des souches
quant a la fixation symbiotique de l'azote sera facilement
perçue par la détermination de l'azote total de la plante,
de ses parties aériennes ou de ses feuilles, mais aussi par
la mesure de la teneur en azote (exprimée en % de la IWS) 'et
du taux d'ARA , la MES de la plante entière, des parties
aeriennes ou des feuilles, ainsi que la hauteur, fourniront
des indications sur cette efficacite, mais ces indications
ne seront pas toujours significatives. Les parametres énumérés
ci-apres ont:peu de chance de permettre la mise en dvidence
de l'efficacité des diverses souches de Rhizobium sur la fixa-
tion symbiotique de l'azote chez A. senegal : MILS des tiges,
MMS des racines, nombre de ramifications de la tige principale,
longueur de ces ramifications.
117
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