infections sexuellement transmissibles
DESCRIPTION
Infections sexuellement transmissibles. Module 7 Nice. Introduction. Infections car souvent asymptomatiques. Fléau dans les pays pauvres : 250 millions/an. Stérilité tubaire. La plupart favorisent la transmission du VIH . - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
Infections sexuellement transmissibles
Module 7Nice
Introduction Infections car souvent asymptomatiques. Fléau dans les pays pauvres : 250
millions/an. Stérilité tubaire. La plupart favorisent la transmission du
VIH . Chez les riches : nouvelle perception de
l’infection à VIH et reprise des comportements à risque.
Prévention Abstinence / fidélité / Condom
Vaccin VHB, VHA et papilloma virus
Information , éducation ….: des jeunes et des groupes à risque .
Rôle de la circoncision .
Quelques points importants
Une IST peut en cacher une autre ! Connaître les durées d’incubation. Dépistage et traitement des partenaires. Rapports protégés jusqu’à la fin du
traitement. CDAG. Vaccination. Déclaration VIH. Secret médical.
ULCERATIONSGénitales ou extra…
Infectieuses et transmises
Syphilis Herpes 1 et 2 Haemophilus ducreyi : chancre mou Klebsiella granulosis : donovanose Clamydia trachomatis L1,L2,L3 et LGV VIH ( primo-infection) Gâle
Diagnostic différentiel Traumatiques , brulures,
caustiques. Pathomimie ou névroses. Behcet. Dermatoses bulleuses. Leucopénies et
agranulocytoses. Néoplasie muqueuses
génitales.
Syphilis En recrudescence depuis trois ans Connaître:
Les caractères du chancre. La sémiologie des formes
secondaires. Savoir interpréter la sérologie. Le traitement. Penser aux autres IST et aux
mesures associées.
Le chancre : 3 semaines en moyenne après contact interhumain
( 10 à 90 jours)
ADP associée
Et non c’est de l’herpes!
Phase secondaire Grande simulatrice! C’est la phase septicémique environ 6 semaines
après le chancre. Précoce : la roséole qui laisse le collier de venus Tardive:
Syphilides ( papulles sombres parfois ulcérées) Plaques muqueuses L’alopécie Forme disséminée : ADP , foie , reins, arthrites,
méningite
La sérologie
Primaire : FTA abs puis TPHA puis VDRL ( fenêtre de 10 jours)
Le premier : FTA abs IgM Secondaire : toutes positives
VDRL quantitatif : suivi thérapeutique: A faire à 3,6,12 et 24 mois Doit être négatif à 1 an si primaire A deux ans si secondaire
VDRL très peu spécifique : anti-phospholipiques, grossesse, sclérodermie, dysglobulinémie , lupus, autres virose …
Traitement Benzathine benzyl pénicilline : 2.4
Millions d’unités en IM et dose unique pour phase primaire et secondaire précoce.
3 doses pour les phases tardives ou patients VIH positifs
Avec 1 cc de xylocaïne Surveillance 30 minutes ( allergie) Cyclines si allergie, pd 15 jours Réaction d’Herxheimer
Infection herpétique
Généralités 30 % des porteurs sont symptômatiques. HSV1 et HSV2 sont antigéniquement
distincts. Homme seul réservoir , virus fragile. En phase de latence dans les neurones des
ganglions sensitifs le virus n’est pas sensible au antiviraux
Incubation : 2 à 15 jours Herpes génital : HSV2 très rarement HSV1
Complications HSV2 Méningite herpétique lymphocytaire
récurrente Herpes néonatal
85% de mortalité Transmission per ou périnatale L’infection chez la mère peu être
apparente ou non Sepsis néonatal avec érupsion
vésiculeuse et nécrotique généralisée , hépatite et diffusion à tous les organes .
Prévention : césarienne si forme apparente chez la mère
Pustulose varioliforme de Kaposi Juliusberg
Primo-infection
RécurrencesRécurrences
DIAGNOSTIC Clinique si récurrences Nécessaire pour certaines localisations et si
primo-infection PCR : 100 % de S et S Cultures virales cellulaires Cytodiagnostic de tzanck ? ( peu sensible) Détection d’antigènes en Elisa ? ( peu sensible) Sérologie : épidémiologie et femme enceinte
TRAITEMENT
Trois autres IST ulcérantes
La lymphogranulomatose vénérienne : LGV ou maladie de
Nicola Favre
Le chancre mou à haemophilus drucreyi
La donovanose
La LGV Chlamydiae Trachomatis
sérovar L1,L2,L3 Surtout tropicale mais
épidémie chez MSM en Europe Incubation 3 à 30 jours Papule excoriée génitale ou
anale ou orale indolore Puis atteinte ganglionnaire
inflammatoire Cyclines pd 21 jours
Le Chancre mou Haemophilus ducreyi Afrique et Amérique
Latine Incubation très courte Chancre douloureux et
purulent Adénopathie qui fistulise
en pomme d’arrosoir Ceftriaxone : 250 mg ou
Azithromycine 1 g
Donovanose Exclusivement tropicale Bacille de donovan ou
klebsiella granulosus Chancre à bords surélevés
Papillomaviroses
100 sérotypes répertoriés
IST la plus fréquente : 3 à 5 % de la population présente une infection clinique , 10 à 15 % une infection latente.
Transmission directe et indirecte VIH : plus fréquent et plus florride Diagnostic :
Clinique Histologique PCR
Formes cliniques Verrues communes Verrues plantaires Epidermodysplasie verruciforme ( génétique) Condylomes acuminés Papillomatose laryngée Formes tumorales:
Sérotypes 16,18,31,35 muqueux Sérotypes 6 et 11 externes moins oncogènes
Traitement Importance du dépistage Uréthroscopie si pôle inférieur des
lésions non vue FCV et anuscupie Biopsie si aspect leucoplasique ou si
base érythémateuse ou si résistance au traitements
Examiner les partenaires !
Traitement Physiques:
Chirurgie Cryothérapie laser CO2
Chimiques: Podophilotoxine 5 Fluoro-uracile Acide
trichloroacetique Imiquimod ou
aldara
Préventif
Vaccin Gardasil HPV 6, 11, 16, 18 Préadolescents J0, M 2, M6
Les URETRITES AIGUES GONOCOCCIQUES
Franchement symptomatiques
Diagnostic facile Traitement minute
SUBAIGUES À GERMES INTRACELLULAIRES
Peu symptomatiques Révélées tardivement aux
stades des complications notamment tubaires
Les agents : Clamydiae trachomatis Mycoplasma génitalium Uréoplasma Uréalyticum Mycoplasma hominis Trichomonose
N .gonorrhoae Urétrite purulente avec écoulement Incubation courte et contagieuse : 2 à max 7
jours Diagnostic : gram et cultures avec
antibiogramme Emergence des gonocoque résistant aux FQ Autres localisations :
Prostatite aiguë et orchi-épididymite Anorectite Pharyngite Cervicite et salpingite Formes disséminées articulaires
Traitement urétrite gonococcique
Ceftriaxone 250 mg IM Céfixime ( 400 mg) ( Oroken) Ciprofloxacine 500 mg
Toujours associé à 1 g d ‘ Azithromycine pour infection à clamydiae sous jacente
Consultation de contrôle entre J7 et J14
Chlamydioses
Clamydiae trachomatis
Sérotypes D à K : infections urogénitales Incubation 15 à 21 jours 30 à 50 % des urétrites non gonococciques Infection latente chez 30 à 80 % des
hommes infectés Diagnostic : PCR premier jet ou sur
prélèvement de l’endocol.
Manifestations cliniques
Trachome Conjonctivite LGV Infection uro génitales Rectites Syndrome de Fitz-hugh-Curtis Infections néonatales ( conjonctivites et
pneumonie) Syndrome de Fiessinger – Leroy – Reiter
Traitement des formes urogénitales
Azithromycine 1 g (urétrite) Cyclines ou FQ pendant 15 jours Traitement des partenaires des deux
précédents mois Pas de traitement anti-gonocoque
systématique Abstinence pd 7 jours
En cas d’échec et surtout si traitement avec cycline ou FQ : rechercher par culture mycoplasma génitalium , Uréoplasma, mycoplasma hominis
Infection à T Vaginalis Urétrites masculines ? ( prurit ) Vaginite et urétrite chez la femme Fréquente dans le sud Leucorrhées spumeuses et vertes , prurit +
++ Diagnostic : protozoaire flagellé à l’état frais
+ culture Métronidazole 2 g en dose unique