incendie -...

133
200, avenue du Capitaine Dhonne – CS 80033 – 01001 BOURG EN BRESSE CEDEX Tél : 04 37 62 15 00 – Fax : 04 37 62 15 01 - www.sdis01.fr « Préparons-nous aujourd'hui... ...pour nos objectifs de dem'AIN » Incendie Service formation-sport du SDIS de l'Ain GUIDE DE L'APPRENANT Tous droits réservés SDIS 01 Ne pas jeter sur la voie publique

Upload: ngokiet

Post on 13-Sep-2018

219 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

200, avenue du Capitaine Dhonne – CS 80033 – 01001 BOURG EN BRESSE CEDEXTél : 04 37 62 15 00 – Fax : 04 37 62 15 01 - www.sdis01.fr

« Préparons-nous aujourd'hui...

...pour nos objectifs de dem'AIN »

Incendie

Service formation-sport du SDIS de l'Ain

GUIDE DE L'APPRENANT

Tous droits réservés SDIS 01Ne pas jeter sur la voie publique

Formation INCSommaire du document apprenant

INC

Ce document apprenant réalisé pour le bon usage des interventions de sauvetage etd'incendie regroupe les documents pour la formation du Pré-INC Lutte, Pré-INC Protection,INC lutte, INC Protection, Passerelle, Pré-complément brevet et complément brevet .

- Pré-INC Lutte, Pré-INC Protection, Passerelle, Pré-complément brevetdans les CIS :

- Programme de la formation Pré-INC lutte, Pré-INC Protection,pré-complément brevet, Passerelle.- Les règles de sécurité individuelles et collectives- Lot de sauvetage et de protection contre les chutes « LSPCC »- Les échelles à crochets- Rôle des binômes- Objectifs des reconnaissances- Protection des personnes- Accès de secours- Notions d'explosimétrie et explosimètre- Les périmètres de sécurité- Protection, déblai et surveillance- Appréhender l'appareil respiratoire isolants « ARI »- Matériels incendies- Utilisation des lances- Règles d'établissement de tuyaux- Rouler, dérouler des tuyaux- Notions d'hydraulique- Besoins en eau- Caméra thermique « CATHE »- Sécurisation sur autoroute « SIVOC Autoroute »- Les parcours d'évaluations lutte, protection INC et complémentbrevet.

- INC lutte, INC Protection en Unité Territoriale et complément brevet,Passerelle :

- Appareil respiratoire isolants « ARI »- Interventions gaz- Déroulement type d'une reconnaissances- Échelles à mains- Sauvetage du sauveteur- Feu de véhicule à moteur- Manœuvres en étage et feux en milieu clos- Fiches de cas concrets incendie, ARI, sauvetage

200, avenue du Capitaine Dhonne – CS 80033 – 01001 BOURG EN BRESSE CEDEXTél : 04 37 62 15 00 – Fax : 04 37 62 15 01 - www.sdis01.fr

« Préparons-nous aujourd'hui...

...pour nos objectifs de dem'AIN »

Lutte Incendie enU T

Service formation-sport du SDIS de l'Ain

GUIDE DE L'APPRENANT

Tous droits réservés SDIS 01Ne pas jeter sur la voie publique

EDSP 01 Validée par équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version du 01/12/2014

FI SPVINCU T

JOUR n°1 Horaires Contenus Durées For OS Fiches

8h00 à 09h30 01:30 h 2 1

9h30 à 12h00 Présentation complète de l'ARI (théorie) 02:30 h 2 2 diaporamarepas

01:00 h 2 4 FO 4

14h30 à 15h30 01:00 h 2 3 diaporama

15h30 à 17h30

Déroulement type d'une reconnaissance (théorie) 01:00 h

2 5

diaporama

01:00 h

JOUR n°2

8h00 à 12h00 04:00 h

2 6

2 7 FO 7

repas

13h30 à 17h30 04:00 h

2 6

2 7 FO 7

JOUR n°38h00 à 9h30 Feux de véhicules à moteur (théorique) 01:30 h

2 89h30 à 12h00 Feux de véhicules à moteur (pratique) 02:30 h

repas13h30 à 14h30 Sauvetage d'une victime qui peut être un sauveteur 01:00 h 2 9 FCC

14h30 à 16h30 02:00 h

2 10

diaporama

16h30 à 17h30 01:00 h

JOUR n°4

8h00 à 12h00 04:00 h 4 11

repas

13h30 à 17h30 04:00 h 4 11

Programme Lutte contre l'incendie

Ouverture du stage + Accueil Évaluation diagnostique QCM + parcours du Pré module INC

Questionnaire+ parcours

13h30 à 14H30

Utilisation des échelles à mains crochets et coulisses (pratique)Interventions pour fuite de gaz (PGR, PGC) (théorie)

Reconnaissance (pratique)Parcours simple avec ARIUtilisation de l'explosimètre et la CATHE

FDT 5 FO 5

GROUPE 1 Sauvetage spécifique d'une victime point fixe humain à 2 sauveteursSauvetage d'une victime par l'extérieur à 2 sauveteurs Sauvetage en excavation

FDT 6_1 FDT 6_2 FDT 6_3

FO 6 FCC Sauvetages

GROUPE 2 Toutes les manœuvres incendie de plain pied et en étage (pratique) sauf FMC

GROUPE 2Sauvetage spécifique d'une victime point fixe humain à 2 sauveteursSauvetage d'une victime par l'extérieur à 2 sauveteurs Sauvetage en excavation

FDT 6_1 FDT 6_2 FDT 6_3

FO 6 FCC Sauvetages

GROUPE 1Toutes les manœuvres incendie de plain pied et en étage (pratique) sauf FMC

FO 8 FCC

Phénomènes thermiques : Les feux en milieux clos et semi-ouverts (théorie)Application FMC et lances, tuyau en « O »,différents jets, TOOTEM pour ouvrir une porte lors de M3 FMC

FCCFDT 10_ 1FDT 10_ 2

Toutes les manœuvres incendie (pratique)De M2 à M6,tuyau en « O » et M3 FMCDe plain pied et en étage

FR 11FDT 11

FO FCC

Toutes les manœuvres incendie (pratique)De M2 à M6,tuyau en « O » et M3 FMCDe plain pied et en étage

FR 11FDT 11

FO FCC

OS : Objectif spécifique, FDT : Fiche de taches, FCC : Ficche de cas concret, FO : Fiche d'observation,FR : Fiche de roulement

Version : 01/2015

FI SPVINCUT

JOUR n°1

Horaires Contenu Durée ForScénario du lutte

OS Fiches

08h00 à 9h30 01:30 h 1 1

09h30 à12h0001:30 h 1 2 diaporama

Intervention pour fuite de gaz (PGR, PGC) (théorie) 01:00 h 1 3 diaporamarepas

13h00 à 14h00 Utilisation des échelles à coulisse et crochet 01:00 h 2 4 FO 4

14h00 à 15h00 feux de véhicules à moteur (théorie) 01:30 h 1 8 diaporama

15h00 à 17h00 01:30 h 2 10 diaporama

JOUR n°2

08:00 à 12:00

04:00 h 2 7

04:00 h 2 6

repas

13h00 à 17h00

04:00 h 7

04:00 h 2 6

JOUR n°3

8h00 à 10h00

02:00 h 2 7

02:00 h 2 6

10h00 à 12h00

02:00 h 2 7

02:00 h 2 6

repas

13h00 à 17h00 04:00 h 4

17h30 Colloque rangement

Programme Protection contre l'incendie

Ouverture de stage + Accueil Évaluation diagnostique QCM + parcours du Pré module INC

Questionnaire+ parcours

Déroulement type d'une intervention et où s'arrête le rôle de la protection contre l'incendie

Phénomènes thermiques : Les feux en milieux clos et semi-ouverts (théorie)

GROUPE 1:Toutes les manœuvres incendie de plain pied et en étage (pratique)

FDT_11_1FO 7

GROUPE 2:Les manœuvres de sauvetages : démonstrations décomposéesSauvetage spécifique d'une victime point fixe humain à 2 sauveteursSauvetage d'une victime par l'extérieur à 2 sauveteursSauvetage en excavation

FDT 6_1FDT 6_2FDT 6_3

FCCFO 6

GROUPE 2:Toutes les manœuvres incendie de plain pied et en étage (pratique)

FDT_11_1FO 7

GROUPE 1:Les manœuvres de sauvetages : démonstrations décomposéesSauvetage spécifique d'une victime point fixe humain à 2 sauveteursSauvetage d'une victime par l'extérieur à 2 sauveteursSauvetage en excavation

FDT 6_1FDT 6_2FDT 6_3

FCCFO 6

GROUPE 2:Toutes les manœuvres incendie de plain pied et en étage (pratique)

FDT_11_1FO 7

GROUPE 1: Les manœuvres de sauvetagesSauvetage spécifique d'une victime point fixe humain à 2 sauveteursSauvetage d'une victime par l'extérieur à 2 sauveteursSauvetage en excavation

FDT 6_1FDT 6_2FDT 6_3

FCCFO 6

GROUPE 1:Toutes les manœuvres incendie de plain pied et en étage (pratique)

FDT_11_1FO 7

GROUPE 2 : Les manœuvres de sauvetagesSauvetage spécifique d'une victime point fixe humain à 2 sauveteursSauvetage d'une victime par l'extérieur à 2 sauveteursSauvetage en excavation

FDT 6_1FDT 6_2FDT 6_3

FCCFO 6

Toutes les manœuvres incendie de plain pied et en étage (pratique)

11Bis

FDT_11bisFR 11

FO 7 bis

Légendes : OS = objectifs spécifique / Q = questionnaires / FO = fiches d'observation

Complément Brevet Version_2014

Page 1

COMPLEMENT BREVETFormation

JOUR n°1Horaires Contenu Durée T/P Form N° FDT N°OS

07h45 à 08h15 00:3008h15 à 08h45 Tronçonneuses Théorie 00:30 T 2 N°1 N°108h45 à 12h15 03:30 P 2 N°1 N°108h45 à 12h15 P 2 N°2 N°2

Repas13h15 à 16h45 03:30 T 2 N°2 N°213h15 à 16h45 P 2 N°1 N°116h45 à 17h15 00:30 T ou P 4

00:30 APS / douche

JOUR n°2Horaires Contenu Durée T/P Form N° FDT N°OS

08h00 à 10h00 02:00 T 2 N°3

10h00 à 11h0001:00 P 1 N°3

P 1 N°4

11h00 à 12h0001:00 P 1 N°3

P 1 N°4 Repas

13h00 à 13h40 Feux de véhicules à moteur Analyse des risques 00:40 T 2 N°4

13h40 à 17h00sauvetage excavation G de 6 1h30 puis changer

03:20Feux de véhicules à moteur Procédure Opérationnelle T/P N°5 N°5

17h00 à 17h30 00:30 T ou P 2 APS / douche

JOUR n°3Horaires Contenu Durée T/P Form N° FDT N°OS

08h00 à 09h00 01:00 T 4 N°6

09h00 à 12h00 03:00 P 2 N°6 N°609h00 à 12h00 P 2 N°7&8 N°7&8

Repas13h30 à 16h30 03:00 P 2 N°7&8 N°7&813h30 à 16h30 P 2 N°6 N°616h30 à 17h00 00:30 T ou P 4

APS / douche JOUR n°4 FMC

Horaires Contenu Durée T/P Form N° FDT N°OS08h00 à 08h45 Évaluation diagnostique sur les phénomènes thermiques (correction en plénière) 00:30 P 208h45 à 09h00 Perception du matériel 00:1509h00 à 12h00 G1 gaz/simulateur 03:00 P 3 N°9/10 N°9/1009h00 à 12h00 G2 maison à feux P 2 N°11/12 N°11/12

Repas13h30 à 16h30 G1 maison à feux 03:00 P 2 N°11/12 N°11/1213h30 à 16h30 G2 gaz/simulateur P 3 N°9/10 N°9/1016h30 à 17h00 00:30 T ou P 2

APS / douche JOUR n°5

Horaires Contenu Durée T/P Form N° FDT N°OS

08h00 à 08h30 00:30 P 5 N°13

08h30 à 10h30G1 : Sauvetage excavation, Chef exploration sous ARI

02:00P 2

N°13 N°14N°14 N°15

10h30 à 12h00 G1 : Pratique feux véhicules à moteur 01:30 N°15 N°1608h30 à 12h00 G2 : Manœuvre combinée P 3 N°16 N°17

Repas13h00 à 16h30 G1 : Manœuvre combinée 03:30 P 3 N°16 N°17

13h00 à 15h00G2 : Sauvetage excavation, Chef exploration sous ARI

P 2

N°13 N°14

N°14 N°15

15h00 à 16h30 G2 : Pratique feux véhicules à moteur N°15 N°1616h30 à 17h00 Nettoyage et rangement matériels 00:30 17h00 à 17h30 Colloque de fin de stage 00:30

Complément Brevet

Accueil + Évaluation diagnostique+ PGR

G1 :Utilisation des tronçonneuses PratiqueG2 : Reconnaissance verticale avec le LSPCC+ Sauvetage extérieur

G1 : Reconnaissance verticale avec le LSPCC+ Sauvetage extérieurG2 :Utilisation des tronçonneuses PratiqueÉvaluation  « Bilan Journalier »Visite CTA/CODIS (Jour à définir en début du stage et en accord avec CTA)

Cours théorique FMCG1 : Manipulation d'une LDV 500, réglage des jets, protection sous EGEG2 : Position du binôme, ouverture de porte, test de plafond et inertageG1 : Position du binôme, ouverture de porte, test de plafond et inertageG2 : Manipulation d'une LDV 500, réglage des jets, protection sous EGE

Évaluation  « Bilan Journalier »

G1 & G2 : Établissements des lances en étages, en procédure FMC et sauvetage de sauveteursG1 : Établissement des lances en étages G2 : Établissement des lances en procédure FMC et sauvetage de sauveteurs

G1 : Établissement des lances en procédure FMC et sauvetage de sauveteursG2 : Établissement des lances en étages Évaluation  « Bilan Journalier »

Évaluation  « Bilan Journalier »

G1 et G2 : démonstration décomposée d'un sauvetage spécifique, point fixe humain

G1 : Sauvetage par l’extérieur « spécifique » sauveteurs sous ARI

G2 : Sauvetage par l’extérieur « spécifique »accès à l'échelle à coulisse sauveteurs sous ARI

FI SPVINC

PRE-MODULE / PRE-REQUISPré-module INC

FMPA Sauvetage lspcc exterieur et excavationJOUR n°4 INC LUTTE

Horaires Contenu Durée For OS Fiches

07h45 à 08h00 Accueil des stagaires 0h15 1

08h00 à 8h30 00:30 h 1 1 Q08h30 à 10h15 Présentation complète de l'ARI (théorie) 01:45 h 1 210h15 à 12h00 Rappel sur les phénomènes thermique ( théorie) 01:45 h 1 10 diaporama

13h00 à 15h30 02:30 h

1 10

1 10

15h30 à 16h15 00:45 h 1 3 diaporama

16h15 à 17h00 Rappel sur les feux de véhicules à moteur (théorie) 00:45 h 1 11 diaporamaJOUR n°5 INC LUTTE

Horaires Contenu Durée Form OS Fiches08h00 à 08h45 déroulement type d'une reconnaissance (théorie) 00:45 h 2 6 diaporama

08h45 à 10h30

Présentation et démonstration ligne de vie 00:30 h 2 3Technique de reconnaissance avec LDV 00:30 h 1 9

00:45 h 2 8 FDT 7

10h30 à 12h00 01:30 h

1 4 FDT 21 5 FDT 3

1 5 FDT 3

13h00 à 14h30

G2 : 2 parcours aisance avec ARI – CEPARI 23 § 64 m

01:30 h

1 4 FDT 21 5 FDT 3

1 5 FDT 3

14h30 à 17h00

G1 : rappel LSPCC manoeuvre de sauvetage par l'exterieur et spécifique 01h15 1 14 FDT 14G2 : rappel LSPCC manoeuvre de sauvetage en excavation 01h15 1 15 FDT15

G2 : rappel LSPCC manoeuvre de sauvetage par l'exterieur et spécifique 01h15 1 14 FDT 14G1 : rappel LSPCC manoeuvre de sauvetage en excavation 01h15 1 15 FDT15

JOUR n°6 INC LUTTE

08h00 à 10h00

G1 : travail sous ARI en binôme – CEPARI 64 m01:00 h

1 6 FDT 4G2 : reconnaissance MAF ligne guide 2 7 FDT 5

G2 : travail sous ARI en binôme – CEPARI 64 m01:00 h

1 6 FDT 4G1 : reconnaissance MAF ligne guide 2 7 FDT 5

10h00 à 10h30 Rappel présentation de la CATHE 00:30 h 3 10 FDT 8

10h30 à 12h30

G1 : Reconnaissance au moyen de la CATHE + LDV

02:00 h

1 11 FDT 9G1 : Reconnaissance au moyen de la CATHE + ligne de vie 1 11 FDT 10

1 12 FDT 11

13h30 à 15h30

G2 : Reconnaissance au moyen de la CATHE + LDV

02:00 h

1 11 FDT 9G2 : Reconnaissance au moyen de la CATHE + ligne de vie 1 11 FDT 10

1 12 FDT 11

15h30 à 17h00 Manoeuvre complexe MAF 01:30 h 3 13 FDT 12JOUR n°7 INC LUTTE

08h00 à 12h00 04:00 h2 11

G2 : manœuvres maison à feu

13h00 à 16h00 03:00 h2 11

G1 : manœuvres maison à feuRattrapage éventuel de l'évaluation théorique 00:30 h 1 1 Q

JOUR n°8 INC LUTTE

08h00 à 12h00

00:30 h 1 14 FDT 14

G1 : Sauvetage excavation, Chef exploration sous ARI03:30 h 2

15 FDT 15G1 : Sauvetage spécifique point fixe par un sauveteur sous ARI 16 FDT 16

G2 : Manœuvre combinée (avec itinéraire de secours) 03:30 h 3 18 FDT 13Rattrapage éventuel de l'évaluation théorique 2 1 FDT 1

13h00 à 17h30

G2 : Sauvetage excavation, Chef exploration sous ARI03:30 h 2

15 FDT 15G2 : Sauvetage spécifique point fixe par un sauveteur sous ARI 16 FDT 16

G1 : Manœuvre combinée (avec itinéraire de secours) 03:30 h 3 18 FDT 13Nettoyage et rangement matériels 00:30 h 1

Colloque fin de stage 00:30 h 1

Programme passerelleLutte contre l'incendie

Évaluation diagnostique théorique et parcours pratique du Pré-INC

G1 : M3 FMC : Application FMC et lances, différents jets, ouvrir une porte lors de M3 FMC

G2 : M3 FMC : Application FMC et lances, différents jets, ouvrir une porte lors de M3 FMC

Rappel pour les interventions pour fuite de gaz (PGR, PGC) (théorie)

Manœuvres de sauvetage du sauveteur :Binôme seul et avec binôme de sécurité

G1 : 2 Parcours aisance avec ARI – CEPARI 23 § 64 mG2 : Travail reco. appartement avec ARI - CEPARI

G2 : parcours simple avec utilisation de l'explosimètre RDC de la MAF

G1 : travail reco. appartement avec ARI - CEPARI

G1 : parcours simple avec utilisation de l'explosimètre RDC de la MAF

G2 : reconnaissance maison à feu avec LDV+ rappel ouverture de porte

G1 : reconnaissance maison à feu avec LDV + rappel ouverture de porte

G1 : Formation simulateur+ Rampe à gaz + Feux de véhicule pratique

G2 : Formation simulateur+ Rampe à gaz + Feux de véhicule pratique

G1 et G2 : démonstration décomposée d'un sauvetage spécifique, point fixe humain

Appareil Respiratoire Isolant (A.R.I) INC

Avant Propos

La technique du port de l'ARI ne s'apprend pas dans les livres et ce guide ne vous fera pasdécouvrir les sensations ou les contraintes physiques que subissent les porteurs. Pourapprendre à utiliser un ARI, il faut d'abord connaître les règles de sécurité individuelles, puisgrâce à des exercices appropriés, le porteur prend conscience des problèmes physiologiquesliés au port de l'ARI. Il découvre ses propres limites et peut enfin aborder la procédureopérationnelle.La formation des porteurs doit être d'abord une formation individuelle. Chacun doitapprendre à se maîtriser, à respirer, à contrôler ses efforts afin de garder sa lucidité,s'intégrer dans une équipe et mener à bien des opérations délicates.Ce guide départemental de référence présente les règles de base à respecter avantl'engagement et définit la procédure opérationnelle à suivre lors d'intervention nécessitant lamise en œuvre de l'ARI.

I/ Les atmosphères non respirables

A/ Définition :

Les appareils respiratoires isolants ont pour but de créer et de maintenir une atmosphèrerespirable isolée de l'air extérieur infecté. Les atmosphères non respirables peuvent être classifiées ainsi :

• les fumées d'incendie.• les épandages ou atmosphères toxiques.

B/ Les fumées d’incendie :

Chaudes par définition, elles entraînent une agression chimique et physique. De la compositiondu combustible dépend la composition des fumées.Ainsi :

• 1 kg de PVC donne 280 litres d'acide chlorhydrique.• 1 kg de polyuréthane produit de 5 à 30 litres d'acide cyanhydrique.

Attention également au C.O d’importantes concentrations peuvent être découvertes, mêmeaprès l’extinction.

C/ Les épandages & Les atmosphères toxiques

Les toxiques :De natures et formes très diverses, on peut les rencontrer partout. Ils attaquent l’organismepar différents moyens.

• Ceux qui provoquent des lésions pulmonaires :➢ Phosgène, chlore, ammoniac, oxydes d’azote...

• Ceux qui pénètrent par la peau ou les voies aériennes :

➢ Acide cyanhydrique, oxydes de carbone...Dans tous les cas :

• Utilisation de l’ARI pour tout feu : pendant l’extinction et le déblai.• Utilisation de l’ARI en atmosphères douteuses pour les sauvetages et les

reconnaissances.

II/ Les contraintes physiologiques

A/ Les perturbations sensorielles :

• Modification du schéma corporel :➢ Limitation de la flexion et de la rotation de la tête à cause du harnais.➢ Augmentation du gabarit du porteur.➢ Création d’un ballant d’inertie.

• Déficit sensoriel :➢ Réduction du champ visuel.➢ Diminution de l’acuité visuelle.➢ Diminution de l’acuité auditive.➢ Perte de l’odorat.➢ Diminution de la perception des rayonnements de la chaleur.

• Perturbation de la vie de relation :➢ Problème de communication.➢ A la réception : le casque limite l’audition des différents sons et bruits.➢ A l’émission : la voix n’est plus perceptible qu’à un ou deux mètres.

B/ L’augmentation du travail du porteur :

• Résistance expiratoire :➢ C'est l'effort nécessaire au rejet de l'air expiré par la soupape d'expiration.

• Résistance inspiratoire :➢ Lors de l'inspiration, le porteur abaisse la surpression à l'intérieur du masque qui

actionne le microrégulateur et permet ainsi l'arrivée d'air.• Stress émotif :

➢ Il est prédominant au départ de l'intervention. Les causes du stress sont multipleset variables selon les personnes.

• Poids de l’appareil :➢ En considérant des individus dont les poids corporels s'échelonnent de 60 à 80 kg,

le supplément par adjonction d'un ARI varie de 15 % à 20% .• Conséquences sur la thermorégulation :

➢ L'homme est un homéotherme c'est à dire qu'il maintient en permanence satempérature interne. Il assure son équilibre en fabriquant de la chaleur ou en enperdant.

➢ Lorsqu'un effort physique est fourni, le travail musculaire participe à lathermogenèse. En revanche, la thermolyse sera alors assurée essentiellement parla sudation afin de rétablir l'équilibre thermique.▪ Thermogenèse : fabriquer de chaleur▪ Thermolyse : perdre de chaleur.

• Augmentation de l’espace mort : C’est le volume restant libre entre les alvéolespulmonaires et la soupape d’expiration de la pièce faciale.

III/ Nomenclature de l'ARI

Masque panoramique

Soupape à la demandeTuyau

Moyenne Pression

2ème sortiede secours

Moyenne Pression

Système sonorede détresse et de localisationTuyau

Haute Pression

Manomètre de pressionde la bouteille (HP)

avec sifflet mécaniquefin de charge

Bouteille d'air de 6 litres

Liaison personnelle

Harnais

Détendeur HP / MPManomètre intégréde la pression de la bouteille

Accroche de la bouteille

Robinet d'ouverture

Dossard ergonomique

La bouteille :

Elle constitue la réserve d’air.• Acier : 6 litres / 300 bars.• Manomètre intégré pour le contrôle journalier (ou hebdomadaire).

➢ Si zone verte = pleine.➢ Si zone rouge : pression inconnue mais inférieure à 280 bars.

• Se référer au manomètre de pression du dossard pourl'opérationnel.

Elle comporte les indications suivantes :• Nom de la société. • Capacité en litres d’eau.• Numéro de la bouteille. • Date de mise en circulation.• Pression d’épreuve en bars. • Nature du gaz.• Pression de service. • Poinçon des mines avec la date de dernier contrôle.• Poids à vide. • Date de ré-épreuve (10 ans).• Coloration de la collerette pour repérage année de ré-épreuve.

Nota : L’air doit être changé tous les 3 mois et ne pas les vider entièrement avant de lesremplir (pour éviter la condensation).

Dossard PSS 5000 :

Composition du Harnais :• Un support dorsal en fibre de carbone.• Des bretelles réglables (serrage des bretelles vers l'avant).• Une ceinture avec un large ceinturon sur rotule (ergonomie).• 2 sorties MP dont une deuxième de secours (2e porteur – cagoule

d'évacuation)• Un manomètre avec sifflet mécanique de fin de charge et une balise

intégrée (PASS).• Des tuyaux d'air HP pour le manomètre.

Le détendeur Haute-Pression :

• Il reçoit le flexible du manomètre de pression HP.

• Détendeur HP / MP : il abaisse la pression de HP à MP 7 bars.

• 2 flexibles MP :➢ Un premier alimente la soupape à la demande➢ Un second alimente la 2e sortie de secours

La soupape à la demande 1 clic :

• Pas de débit si SAD sur masque en attente.• Maintenir la SAD sur le support.• Elle peut également être appelée microrégulateur ou détendeur

basse pression.• Elle sert à donner l’air au porteur.• Elle doit être encliquetée juste avant l’engagement.• Un système bipass permet d’augmenter l’arrivée d’air en cas

d’effort violent ou de panique.

Le masque (ou pièce faciale) :

• MASQUE FPS 7000 S/F1.➢ Champ de vision +++ (96% du champ de vision normal).➢ Manipulation des brides vers l'arrière pour le casque.➢ Encliquetage 1 clic sur la SAD.➢ Contrôle d'étanchéité :

✗ pas la main sur le masque !✗ bouteille ouverte.✗ inspirer et retenir sa respiration.✗ contrôler l'absence de débit.

▪ Il est nécessaire d'effectuer un réglage du casque F1.▪ La jugulaire du casque doit être fermée.

• Un système de fixation.• Une visière panoramique.• Un demi-masque.• Une soupape d’expiration.• Un orifice de jonction.• Une pastille phonique.

• Il sert à protéger et isoler le porteur et canalise l’air fourni par la soupape à lademande.

• Il est vérifié, nettoyé et reconditionné après chaque utilisation.• Il est placé dans une housse de protection fermée.

La cagoule d'évacuation :

• Elle se trouve dans les moyens élévateurs aériens « MEA »• Elle sert à protéger et isoler une victime de l’atmosphère

extérieure.

➢ La raccorder sur la 2ème sortie MP de secours.➢ La serrer au moyen de la cordelette

• Le débit d'air est constant, il faudra vérifier plus souvent lapression de l'ARI au manomètre de pression.

• Elle est vérifiée, nettoyée et reconditionnée après chaqueutilisation.

• Elle est placée dans une housse et une pochette de protection fermée.

BODYGUARD “unité d'alerte et de sécurité” :Manomètre et balise sonore de localisation

Manomètre de pression :• A aiguille.• Sifflet de fin de charge : déclenchement à 55 bars.• Éclairage : bouton gauche = lumière blanche pendant 3 sec.• Le manomètre et la balise sonore de localisation fonctionnent chacun avec 2 piles.

NB : la balise fournit également une information sur la fin de charge de la bouteille enémettant un signal lumineux rouge. Cependant ce signal et le sifflet de fin de charge peuventêtre légèrement décalés.

Le système sonore de détresse et de localisation :• Appairage par radio-fréquence avec le manomètre, mais peut être

utilisée indépendamment (en appuyant sur le bouton de mise en routequi se trouve côté gauche).

• Armement de la balise à l'ouverture de la bouteille (initialisation10sec) ou manuellement.

• Alarme d'immobilisation : 1er alarme acquittable de 40 sec puis + 8sec.

• Alarme thermique : début tempo à 40°. Alarme sur le temps d'exposition ou sur un picde température.

• Arrêt de la balise : appui long sur les 2 boutons latéraux. Elle est fixée au dossard del’ARI. Elle émet un signal de détresse lorsque le porteur reste immobile pendant untemps prédéterminé.

Ce signal peut également être déclenché manuellement.La plaque de contrôle peut être fixée à la clef d’identification.

Le manomètre de pression et la balise sonore de détresse sont indissociables l'un del'autre, ils sont programmés ensemble et reliés sur une radio-fréquence qui leur estpropre.

La ligne de vie : (liaison personnelle + ligne guide)

La liaison personnelle :

• Elle permet au personnel de se déplacer lelong de la ligne guide et au binôme d’être enliaison permanente.

• Longueur totale :➢ 6 mètres :

▪ 1,25 m (liaison courte) + 4,75 m• Diamètre = 4 mm

La ligne guide :• Elle relie les porteurs à l’extérieur.• Elle a une longueur 50 à 60 mètres.• Elle comporte des repères de progression ( sortie côté olive isolée ).• Elle est ignifugée et résistante à la traction (âme en acier).

- Lors d'un incendie une LDV 500 peut servir de guide, voir la procédure M3 FMC.

Ligne de vie

Ligne guideLiaison personnelle

Le tableau de contrôle :

Il permet le regroupement des plaques de contrôle pour :• Noter :

➢ Nom.➢ Pression.➢ Heure d’entrée.➢ Heure de sortie prévue.

• Surveiller le nombre de binômes engagés.• Contrôler le temps d’engagement des porteurs.

Le dispositif de dérivation :

• Permet de dériver la ligne guide principale en lignessecondaires pour la reconnaissance de vastes sites.

• Les symboles tactiles permettent d’identifierrapidement la ligne.

IV/ Les procédures opérationnelles

A/ Avant l'engagement :

• Le chef d’agrès désigne :➢ Les binômes.➢ Le point d’entrée.➢ Le contrôleur.

Pour des raisons opérationnelles une première reconnaissance peut se faire sans le binôme desécurité, qui devra être mis en place le plus rapidement possible.

• Le contrôleur :➢ Enregistre le personnel.

▪ Enregistre les binômes équipés.▪ Regroupe et renseigne les plaques de contrôle.▪ Établit un code de communication.▪ Désigne la fonction des binômes ( exploration ou sécurité ).▪ Vérifie le bon équipement des porteurs.▪ Enregistre au Maximum 5 binômes dont celui de sécurité.

➢ Calcule l’heure de sortie prévisible.▪ Rappel : Loi de Mariotte : T = (P x V) / Q▪ T = temps en minutes.▪ P = pression relevée sur le manomètre en bars.▪ V = volume en litres d’eau de la bouteille.▪ Q = consommation d’air du porteur en litre/min.

➢ Vérifie :▪ Que le masque et l’appareil sont compatibles.▪ Que les A.R.I. d’un même binôme ont la même contenance et la même pression.▪ Que les A.R.I. sont capelés à l’air frais.

➢ Fait respecter le silence aux abords de son point d’entrée.➢ Est attentif aux bruits venant de son secteur.

• Les porteurs :➢ Effectuent le R.A.P.A.C.E :

▪ Robinet ouvert.▪ Ajustement du harnais.▪ Pression au manomètre ( ≥ 280 bars ).▪ Armement du système sonore de détresse ( sifflet + balise ).▪ Code de communication.▪ Étanchéité du masque.

➢ Vérifient le matériel d'exploration :▪ Lampe portative.▪ Ligne guide.▪ Dispositif de dérivation (éventuellement).

➢ Le code de détresse doit rester immuable, c’est le déclenchement du systèmesonore de détresse.

B/ Pendant l'engagement :

• Le contrôleur :➢ Contrôle un seul point d’accès.➢ Supervise au maximum 5 binômes dont celui de sécurité.➢ Fait assurer l’approvisionnement en bouteilles de rechange.➢ Reste en relation avec le C.O.S.➢ Garde le binôme de sécurité à proximité immédiate.➢ Prend les mesures d’urgence si besoin.

• Les porteurs :➢ Utilisent la ligne guide ou une L.D.V 500 ( procédure F.M.C ).➢ Restent solidaires grâce à la liaison personnelle (Chef/Équipier).➢ Rebroussent chemin sur ordre du contrôleur ou ½ pression de départ.➢ Sortent les bouteilles de gaz ou autres objets dangereux.➢ Après une reconnaissance de pièce, ferment la porte et la marquent.➢ Doivent ressortir impérativement en cas de déclenchement du sifflet de fin de

charge ou d'un système sonore de détresse.➢ Si l’équipe doit se retirer, elle doit amarrer la ligne guide avant de rebrousser

chemin.

LE CHEF L'EQUIPIER

LIAISON PERSONNELLECOURTE DE 1,25 M

LIAISON PERSONNELLECOURTE DE 1,25 M

LIGNE GUIDE

Reconnaissance

Exploration d'une pièce

Reconnaissance latérale

L'EQUIPIERLE CHEF

LIAISON PERSONNELLECOURTE DE 1,25 M

LIGNE GUIDE

LIAISON PERSONNELLE DE 6 M

L'EQUIPIER LE CHEF

LIAISON PERSONNELLECOURTE DE 1,25 M

LIGNE GUIDE

LIAISON PERSONNELLECOURTE DE 1,25 M

Travaux sur place

Après l'engagement :

• Le contrôleur et les porteurs :➢ Remettent en service l'A.R.I. et le matériel.➢ Contrôlent les masques visuellement et les placent dans les housses de protection.➢ Rangent le matériel à son emplacement d’origine.➢ Signalent toute anomalie sur le fonctionnement de l ’A.R.I.➢ S'hydratent.

Opération complexe

LIGNE GUIDE N°1

LIGNE GUIDE N°2

L'EQUIPIER

LE CHEF

SYSTEME DEDERIVATION

LIAISON PERSONNELLECOURTE DE 1,25 M

Interventions pour fuite de gaz (PGR, PGC).INC

Attention, toutes les interventions pour fuite de gaz sont dangereuses.Lorsqu'une poche de gaz s'est formée, il existe un risque d'explosion et /ou d'asphyxie.

Les secours sont régulièrement engagés pour des interventions avec fuite de gaz. Elles sont toutesdangereuses et ne doivent surtout pas être banalisées. Dans le passé, plusieurs explosions ont eu lieufaisant des morts parmi les acteurs de secours, sapeurs-pompiers, forces de l'ordre et agents GrDF.Suite à ces interventions marquantes des retours d'expériences ont permis d'élaborer des procédurescommunes à l'ensemble des secours. Les sapeurs-pompiers travaillent en collaboration avec d'autres services susceptibles d'intervenir tels queGrDF, forces de l'ordre, services techniques de la ville …

Plusieurs paramètres influencent les interventions tels que le type de fuite, la nature du gaz et lalocalisation de l'intervention :Différents types de fuites de gaz : - avec échappement à l'air libre, appelée « fuite ouverte » avec création d'un nuage gazeux ou d'unepoche de gaz - sans échappement à l'air libre, appelée « fuite fermée »- enflammées, appelée « fuite de gaz enflammée » Une fuite de gaz enflammée peut provoquer une explosion due aux gaz imbrulés.Une explosion due au gaz peut engendrer une fuite de gaz.

Différents gaz : chaque gaz à ses propres caractéristiques (densité, LIE et LSE, point éclair)- le méthane, appelé également gaz de ville acheminé par le réseau de transport- le butane, le propane, l'acétylène, etc …, conditionné en citernes ou bouteilles.

Localisation de la fuite :- sur la voie publique avec présence ou non de réseau de distribution et de gaz de ville - dans un bâtiment avec présence ou non de gaz de ville.

Ces paramètres détermineront la procédure d'engagement des secours et influeront sur la gestion del'intervention. Pour une demande de secours avec une fuite de gaz naturel sur le réseau de distribution ou dans unbâtiment, l'opérateur CTA avec l'aide d'une grille d'évaluation engagera les secours en lançant soit laprocédure gaz renforcée « PGR », soit la procédure gaz classique « PGC ».

On ne doit surtout pas penser qu'une procédure présente moins de risques que l'autre, les dangers restesles mêmes et sont toujours présents : explosion, asphyxie.

I/ Les risques liés aux gaz

Les fuites de gaz ont plusieurs effets regroupés en risques: thermiques, physiologiques et mécaniques.

1/ Les risques thermiques

L’inflammation, l’explosion sont susceptibles de se produire :• explosion, chaque gaz possède ses propres seuils de LIE et LSE,• brûlure / froid dus à la détente du gaz.

Contexte d’une fuite de gaz sur voie publique :

• fuite de gaz avec rejet de gaz à l’air libre et formation d’un panache gazeux- risque de pénétration de gaz dans un espace clos et risque d’explosion,- risque d’inflammation du panache générant un rayonnement thermique.

Les distances antidéflagrantes « ATEX » sont toujours inférieures aux distances d’effetdu rayonnement thermique.

• fuite de gaz avec peu ou sans échappement à l’air libre Risque de cheminement dans le sous-sol avec risque d’accumulation en espace confiné (égouts,sous-sols d’immeubles…) et risque d’explosion.

• l'inflammation, l'explosion

Caractéristiques de certains gaz :

5% de gaz méthane dans l'air = 100% de la LIE du méthane,15% de gaz méthane dans l'air = 100% de la LSE du méthane.

2/ Les risques physiologiques

• intoxication, chaque gaz possède ses propres taux de toxicités,• manque d'oxygène (le gaz de ville n'est pas toxique mais peut chasser l'oxygène dans

un espace clos),• bruit.

a/ le risque d'intoxication

Chaque gaz possède ses propres seuils de toxicité.Elles peuvent être dues à l’inhalation des produits résultant d’une mauvaise combustion(exemple : le CO).Un gaz présent dans l’air est dit toxique lorsqu’il empêche l’utilisation de l’oxygène par les

cellules de l’organisme, même si la concentration ambiante en oxygène est normale.

b/ le risque de manque d'oxygène

c/ le risque auditif

• comment limiter les expositions importantes au bruit ?- en s’éloignant de la source de bruit chaque fois que c’est possible, au delà des 10 mètres,- en limitant la durée d’intervention dans la fouille sur le point de fuite à quelques minutes,- en évitant d’intervenir directement sur des fuites Moyenne Pression « MP » sur des ouvrages de diamètre supérieur à 32 mm.

3/ Les risques mécaniques dus à la pression

a/ effets de surpression :

L'onde de pression en milieu clos provoque des lésions auprès des victimes appelées « blast »

b/ effets de projection :

Les matériaux constituant le milieu se transforment en projectiles.

c/ comment se prémunir :

Établissement d'un périmètre de sécurité : la zone d'exclusion « ZE »

4/ Analyse des effets / risques potentiels lors d'une explosion de gaz

- effet brutal de jet de gaz- projections de matériaux, effet missile de contenant (citerne, bouteille, ogive).

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°2 mise à jour le 06/03/2014

2

Atmosphère normale

Seuilsupportablesans danger

Altérationdes fonctions intellectuellesAccélération

du rythme cardiaque et respiratoire

Arrêt

Respiratoire

Instantané

Troubles évidents de la conscience,

Réflexes atténués,

Réactions de défense

perturbées

Atmosphère normale

Seuilsupportablesans danger

Altérationdes fonctions intellectuellesAccélération

du rythme cardiaque et respiratoire

Arrêt

Respiratoire

Instantané

Troubles évidents de la conscience,

Réflexes atténués,

Réactions de défense

perturbées

II/ Le réseau de distribution du gaz

Les réseaux comprennent l'ensemble des canalisations acheminant le gaz entre le distributeuret le client.Les canalisations sont généralement en acier, en fonte ou en polyéthylène (PE).Les pressions d'acheminement varient de 25 bars à 400 mbars pour les moyennes pressions(MPB) et 50 mbars pour les basses pressions (BP).

III/ Fuite de gaz autres que sur le réseau de distribution :

Il s'agit des fuites de gaz qui se trouvent soit :- après le compteur où le barrage de gaz et après le réseau de distribution :

chez le client, le particuliers (ex : fuite sur le palier d'une cage d'escaliers, tuyaud'alimentation d'une cuisinière, d'une chaudière, d'un chauffe eau à gaz), dans lesentreprises, les industries …

- sur une citerne de gaz : butane, propane ...- sur une bouteille de gaz : butane, propane, acétylène …

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°2 mise à jour le 06/03/2014

3

IV/ Demande de secours et classification en PGR ou PGC :

Le CTA réceptionne les demandes de secours (n° 18, 112), il est inter connecté avec le SAMU(15) et les forces de l'ordre (17), GrDF, ErDF ... Ils se tiennent mutuellement informés dans les délais les plus brefs des appels qui leurparviennent et des opérations en cours.

Les opérateurs du CTA ou du Traitement des appels GrDF « Urgence sécurité gaz » ont unegrille de questionnement avec certains critères qui détermineront la classification del'intervention en fuite de gaz classique (PGC) ou fuite de gaz avec procédure gaz renforcée(PGR).

1/ L'appelant appelle d'abord les sapeurs pompiers

Utilisation d’une grille de réception de l’alerte spécifique et commune aux SP et à GrDF.

Dans tous les cas le CTA informe l’opérateur du réseau gaz.

2/ L'appelant appelle d'abord l'opérateur du réseau gaz

Utilisation d’une grille de réception de l’alerte spécifique et commune aux SP et à GrDF.

L’opérateur réseau gaz transfère l’appel au CTA permettant une continuité du dialogue avec l’appelanten direct.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°2 mise à jour le 06/03/2014

4

Principe de fonctionnement de la grille

1/ Localisation de la fuite

Afin d’identifier les critères permettant la qualification de la fuite, ilest important de distinguer les deux zones :

• voie publique,• bâtimentaire.

2/ Procédure gaz renforcée / classique

La grille synthétise le recueil de différents critères. C'est un outil d’aide à la qualificationpermettant d’apprécier et de qualifier l’évènement : fuite de gaz PGR ou PGC.

V/ Qualification de la nature et de la gravité de l'événement

Procédure de gaz renforcée

La qualification est décidée en fonction des éléments recueillis : Les différents types de qualification « Procédure Gaz Renforcée » sont les suivants :

a/ la PGR est systématique pour une fuite sur VP sans échappement de gaz à l'air libre,appelée « fuite fermée »

b/ la PGR est activée à la demande expresse des sapeurs pompiers (ou de l'opérateur deréseau gaz) pour une fuite de gaz sur VP avec échappement à l'air libre, appelée « fuiteouverte » + critères d'odeur / densité de population / dommage ouvrage travaux

c/ la PGR est activée à la demande expresse des sapeurs pompiers (ou de l'opérateur de réseau gaz) pour une fuite ou présence de gaz dans un bâtiment et / ou feu de coffret degaz en façade

La qualification « procédure gaz renforcée » implique :

• des moyens plus importants que pour la procédure gaz classique, au sein du SDIS 01Les FPT se munissent d'un explosimètre, de projecteurs portatifs ATEX(projecteurs jaune de marque ADARO + lampes de casque F1) et de 3 portatifs afinque le chef d'agrès et les 2 binômes disposent d'un moyen de communication.

• une mobilisation, dès l’appel, des acteurs concernés,• une préparation de la stratégie d’intervention pour l’opérateur réseau gaz dès

qualification, en vue de la maîtrise des risques,• un retour d’expérience systématique.

VI/ Stratégies d'interventions de la PGR :

Objectif : interrompre ou réduire le débit de gaz afin de permettre le colmatage de la fuiteet ce le plus rapidement possible.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°2 mise à jour le 06/03/2014

5

Remarque : pour localiser une fuite il est nécessaire que la canalisation soit en gaz et en pression.

Pour les réseaux moyenne pression, la maîtrise du risque consiste à :

• baisser la pression ou isoler le tronçon de réseau concerné :- si les conditions le permettent, par écrasement,- par fermeture de robinets, - mettre en place un dispositif de décompression et décomprimer le tronçon parlibération du gaz à l’air libre (torchère avec ou sans inflammation du gaz),

• puis colmater la fuite,

• et vérifier l’absence de risques résiduels décelables.

Pour les réseaux basse pression, la maîtrise du risque passe le plus souvent par colmatagedirect de la fuite (bandes, manchons..). La coupure doit rester exceptionnelle.

VII/ L'intervention pour fuite de gaz PGR : Rappel de la tactique générale(IPOPS13 Annexe 4 V 3 du 5 juin 2013)

Procédure avant l'engagement :

Retirer tout matériel susceptible de générer une énergie d'activation (bips, téléphones, …) : àdéposer et laisser au CISPrendre 1 explosimètre, projecteurs portatifs ATEX et 3 portatifs radio et 3 pochettesplastiquesProjecteurs ATEX : lampes de casques F1 et projecteurs jaune ADARO.

Le Chef d'agrès allume l'explosimètre durant le transit.

L'équipage allume les lampes et les radios.

Pendant l'engagement :

rappel de la tactique générale :– porter impérativement la tenue de feu complète ( tél portable, bip… strictementinterdits),– stopper les engins dans une zone « sure »(relevés explos nuls) a au moins 50 m de la fuite,– évacuer, sans délais, la zone d'exclusion (rayon de 50 m autour de la fuite),– réaliser un périmètre de sécurité avec la rubalise et les engins dans un rayon de 50 mautour de la fuite(+point de contrôle d'aces),– réaliser les mesures conservatoires urgentes (refroidissement d'un point chaud, mise enplace d'un rideau d'eau pour limiterl'épandage du gaz, couper l'électricité...),– couper ou réduire la fuite rapidement en collaboration avec GrDF,– réaliser des reconnaissances et relevés d'explosimétrie afin de vérifier les différents

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°2 mise à jour le 06/03/2014

6

volumes concernés ou potentiellement concernés (penser aux caves, égouts, gainestechniques...),– ventiler des volumes,– lever le doute avant réintégration des habitants en ZE.– en cas d'accident impactant les acteurs du secours (explosion, ou accident grave parmi lesSP) mettre en place un plan de relevé des intervenants sur le terrain

FPT1 FPT 2

– contacter le 2ème FPT par radio et passeren dir 604afin de définir les points d'engagement des 2FPT,– stopper l'engin de façon a barrer la routed'accès à la zone dangereuse au minimum à50 m,– prendre contact avec l'opérateur gaz etchef de chantier si présent,– évacuer la zone d'exclusion sans délais(dans un rayon de 50 m autour de la fuite),– réaliser les mesures conservatoiresd'urgence,– transmettre le point de transit au CTA pourinformation des différents agrès en transit,– le chef d'agrès devient chef du secteurINC lorsque le CDG prend le COS.

– se rendre au point défini avec le 1er FPT etse présenter au COS,– compléter, si besoin, les actions du premierengin,– réaliser ou finaliser le périmètre de la zoned'exclusion et de la zone contrôlée à l'aide dela rubalise,– un binôme assure la fonction de binôme desécurité et tient le point de contrôle d'accèsà la ZE. Ce binôme reste en étroite liaisonavec les équipes engagées en ZE. Il est munidu porte voix afin de signaler tout dangerimminent.

VSAV MRBC

– se rendre au PT et se présenter au COS,– regrouper et prendre en compte lesévacués,– rechercher un lieu pouvant accueillir lesévacués (PRV) en zone contrôlée ou/et desoutien,– le chef d'agrès=chef du secteur SAP.

se rendre au PT et se présenter au COS,– mettre ses matériels à disposition :explosimètres, lampes ADF, lances queue depaon, rubalise...– participer aux reconnaissances et levées dedoute,– le chef d'agrès : commander le secteurrelevés gaz et débuter la cartographie desrelevés de mesure.

SSO CDG PUIS GCDC

– se rendre au PT et se présenter au COS,– assurer le soutien sanitaire des SP,– participer à la mise en place du PRV avec leVSAV.

– assurer le commandement de l'intervention,– sectoriser en trois secteurs fonctionnels :– un secteur INC : chef secteur : 1er chefd'agrès FPT puis chef de groupe,– un secteur SAP : chef secteur : chefd'agrès VSAV,– un secteur relevés gaz : chef secteur : chefd'agrès MRBC.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°2 mise à jour le 06/03/2014

7

Tâches des moyens du CPINI, Opérations de secours pour fuite sur descanalisations de distribution de gaz naturel (IPOS13 Annexe 3 V 3 du 5 juin 2013)

1. Stationner son engin à 100 m de l'adresse indiquée de la fuite de gaz.2. Prendre contact avec le responsable du chantier ou du site et GrDF (si sur place).3. Transmettre un message d'ambiance au CODIS dans les 5 minutes suivant son arrivée(IPOPS1). En aucun cas, il n'annule les secours engagés.4. Appliquer les autres étapes de la procédure d'intervention avec rigueur.5. Débuter la mise en place du périmètre de sécurité à 100 m.6. Accueillir les moyens du corps départemental et se met à la disposition du COS.Le COS optimisera l'engagement opérationnel des sapeurs-pompiers du CPINI en fonction dela situation opérationnelle, des équipements et compétences.

VIII/ Les Différents périmètres

Schéma de principe du zonage inter-services

Vent avec une vitesse inférieure à 1m/sec

Vent avec une vitesse supérieure à 1m/sec

Nota : un ou plusieurs points de contrôle d’accès peuvent être installés en fonction de ladirection du vent.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°2 mise à jour le 06/03/2014

8

Le zonage inter-services

Zone d’Exclusion (ZE – à priori environ 50 m) : Zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal, sonaccès n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées auxrisques et autorisés par le COS. Elle est matérialisée si possible par une rubalise noire etjaune.La communication entre l’ensemble des intervenants (sapeurs-pompiers ou opérateurs deréseau de gaz) dans la zone d’exclusion est un facteur de sécurité important à respecter.

• zone de danger,• périmètre de sécurité d’un rayon de 50 m déterminé et délimité par les sapeurs-

pompiers,• distance appliquée à priori dans un premier temps mais évolutive,• réalisée par une rubalise,• évacuation complète,• interdiction d’accès de la zone au public et aux personnels d’intervention sauf ceux

strictement nécessaires,• contrôle entrées / sorties si possible,• dans certains cas exceptionnels, le confinement est possible (décision du COS).

Zone Contrôlée (ZC – à priori environ 100 m) : Zone tampon, d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion. Elle esttenue par les forces de l’ordre.Elle est interdite au public de manière à ne pas entraver l’action des secours, elle ne nécessitepas le port de protection particulière. S’y trouvent toutes les structures de soutiennécessaires au bon déroulement de l’intervention (poste médical avancé, zones de remise encondition, etc...).

Zone de Soutien (ZS) : Zone à l’intérieur de laquelle sont implantés les moyens de commandement, les structures deprise en charge médicale et les autres moyens. Elle est tenue par les forces de l'ordre.La zone contrôlée et de soutien

• il s'agit d'une zone technique d'où est coordonné l'engagement des intervenants enzone d'exclusion,

• a priori 100 m autour, - de la fuite,- de la zone à risque d'explosion,

• périmètre d'ordre public délimité et tenu par les forces de l'ordre, en liaison avec leCOS.

Les périmètres s’entendent dans les « trois dimensions » : - sous-terrain, égouts, tunnels et stations de métro- aériens, lignes électriques, éclairage public, survol aérien

Leurs limites peuvent évoluer en fonction des reconnaissances. Dans le cas d’interventions avec des prises de décisions rapide du COS (ex : fuitesde gaz), les ZC et ZS peuvent être confondues en une seule, tenue par les forces de

l’ordre.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°2 mise à jour le 06/03/2014

9

IX/ Procédure de gaz classique

Ce sont toutes les interventions autres que les PGR. Les sapeurs-pompiers interviennent avecGRDF et les forces de l'ordre.

Le COS détermine la stratégie opérationnelle et éventuellement requalifie l’intervention en «procédure gaz renforcée », en liaison avec l’intervenant de l’opérateur du réseau gaz.Au sein du SDIS de l'AIN l'engagement des secours se compose de : 1FPT(+ VPI CPINI le cas échéant).

X/ Procédures communes à l'ensemble des interventions gaz

Procédure avant l'engagement :

Retirer tout matériel susceptible de générer une énergie d'activation (bips, téléphones, …) : à déposer et laisser au CISPrendre 1 explosimètre, projecteurs portatifs ATEX et 3 portatifs radio et 3 pochettesplastiquesProjecteurs ATEX : lampes de casques F1 et projecteurs jaune ADARO.

Le Chef d'agrès allume l'explosimètre durant le transit.

Pendant l'engagement :

Il ne faut surtout pas - manœuvrer les organes de commandes électriques, interrupteur,

minuterie, sonnette, téléphone, ascenseur …- fumer.Les consignes doivent être passées aux requérants et à toutes personnesse trouvant dans le périmètre de l'intervention.Les rappeler également aux autres acteurs de secours.La sécurité est l'affaire de tous il appartient a chacun de les faire

respecter.

XI/ Coupure du gaz : barrer le gaz

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°2 mise à jour le 06/03/2014

10

Les secours sont amenés à barrer le gaz pour la sécurité des personnes et des personnels,(également pour feux d'habitations) … GRDF a doter le SDIS de lots de clés gaz permettant d'équiper chacun des engins pompe-tonne (EPT).Les vannes fermées sont signalées par des macarons (fournis par GrDF) disponibles dans les FPT.Les sapeurs-pompiers peuvent manœuvrer les robinets de branchement collectifs ouindividuels (poser un macaron fourni par GrDF). Attention, dans tous les cas, ne manœuvrerqu'une seule fois. Toujours tourner dans le sens des aiguilles d'une montre.Il est strictement interdit de manœuvrer les organes de coupures des réseaux dedistribution.Pour cela il est nécessaire de connaître l'emplacement et de différencier les divers types debarrages de gaz.Domaine d'action des sapeurs-pompiers :

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°2 mise à jour le 06/03/2014

11

Coupure sur palier :

Coupure sur rue :

Toutes les plaques rondes ou en forme de losange signalent des robinets dont la manœuvreest autorisée par les sapeurs-pompiers

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°2 mise à jour le 06/03/2014

12

Coupure en façade :

Barrage général de chaufferie ou « Vanne police » :

Toujours fermer en tournant dans le sens des aiguilles d'unemontre.Ne jamais manœuvrer les organes de coupures dans l'autresens.

Organes de coupure réseau de distribution :

Toutes les plaques rectangulaires ou rondes indiquant « réseau »ou « manœuvré par GRDF » signalent des robinets dont la manœuvreest interdite pour les sapeurs-pompiers.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°2 mise à jour le 06/03/2014

13

XII/ Aggravations, sur-accident, explosion

Tout élément nouveau important doit amener à reconsidérer les idées de manœuvre.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°2 mise à jour le 06/03/2014

14

La survenue d’un accident à des personnels intervenants :ce type d’accident risque de déstabiliser profondément les intervenants etl’ensemble du service concerné.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°2 mise à jour le 06/03/2014

15

XIII/ Mesures d’explosimétries

Les mesures d’explosimétries serviront à vérifier et confirmer la pertinence dupérimètre d’exclusion.Dans le périmètre d’exclusion, limiter ces mesures aux missions jugées strictementnécessaires par le COS en liaison avec l’opérateur du réseau gaz.

Conduite des relevés d'explosimétries

Ne pas oublier que si l’on est en dessous de la LIE il reste quand même un risque : TOXIQUEcontre lequel on peut se prémunir uniquement en portant l'ARI.

Il est intéressant de connaître rapidement le gaz concerné (à recueillir lors de la recherchede renseignements) pour connaître ses dangers (inflammable, toxique, ...), sa densité, saLIE, ...

Tous les gaz n'ont pas la même densité par rapport à l'air, ils sont soit plus légers, soit pluslourds voire de même densité que l'air (le méthane, gaz de ville monte, le propane et butanesont en parties basses)Les prises de mesures se font :

à l’entrée des pièces,dans les coins, au centre, en parties hautes et basses.

Attendre sur place 30 secondes ou dès que la mesure se stabilise (l'analyse n'est pasinstantanée).

Prendre en compte la densité du gaz permet de prioriser les relevés et de les approfondirsoit dans les faux-plafonds soit dans les vide-sanitaires éventuellement, tout en gardant àl'esprit qu'au final un gaz occupe la totalité d'un volume.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°2 mise à jour le 06/03/2014

16

% ?

30 sec

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

Procédure avant l'engagement pour toute fuite de gaz ? Procédure pendant l'engagement pour toute fuite de gaz ? Vous êtes en PGR avérée, vous êtes le binôme d'attaque du premier FPT , on vous demande de mettre en place une zone d'exclusion de quelle distance est elle ?Les fuites de gaz ont plusieurs effets regroupés en 3 risques, quels sont ils ?

Dans quel sens faut il manœuvrer les organes de coupures de gaz ?Concernant les relevés d'explosimètrie dans une pièce les prises de mesures se font ? Citer 3 types de fuites de gazLa densité du méthane me permet de dire que c'est est un gaz …..............que l'air, il a tendance : à monter ? Ou à descendre ?La densité du butane me permet de dire que c'est est un gaz …..............que l'air, il a tendance : à monter ? Ou à descendre ?.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°2 mise à jour le 06/03/2014

17

Déroulement type d'une reconnaissance INC

I/ Généralités sur la reconnaissance

1/ Définition

La reconnaissance est effectuée dès que les secours arrivent sur les lieux.Elle permet au chef d’agrès (1er COS) de prendre les réactions immédiates ; réalisation desauvetages évidents ou la coupure des énergies (gaz, électricité), et attaquer le feu de la manièrela plus favorable pour arrêter sa progression et l'éteindre. La reconnaissance doit s'effectuer tout autour du bâtiment mais aussi à l'intérieur.(On parle de reconnaissance cubique).

6 faces extérieures

Pour gagner du temps le Chef d'agrès envoie des binômes faire des reconnaissances à sa placedans les volumes directement concernés par l’incendie surtout si les conditions ne lui permettentpas de les faire lui même, exemple : port de l'ARI.C'est pour cette raison qu'on dit que les binômes sont les yeux du Chef d'agrès.En fin de mission les binômes doivent rendre compte au Chef d'agrès de leurs actions au moyend'un schéma, exemple : dessin de l'appartement avec l'emplacement des victimes, l'emplacementdu feu, les pièces visitées, les pièces non reconnues …

Durant cette phase le personnel non utilisé doit rester dans l’engin en écoute radio.

2/ Objectifs

La reconnaissance permet de recueillir toutes les informations nécessaires pour mener les actionsrelevant des missions dévolues aux sapeurs-pompiers et d'assurer le bon déroulement del’intervention dans son ensemble. Elle permet, notamment par l’exploration des locaux exposés auxflammes et aux fumées, de réaliser les actions suivantes :- Déterminer si des sauvetages ou des mises en sécurité sont à réaliser. - Localiser et discerner la nature ainsi que l’étendu du foyer.- Évaluer les risques éventuels de propagation aussi bien horizontalement que verticalement.- Repérer les points d’attaque et en déduire les cheminements à suivre pour y parvenir.- Repérer les risques vitaux pour les tiers et les intervenants (explosion, effondrement,électrisation, gestion des fluides).

1/20

6 faces intérieures

3/ Modalité

La reconnaissance qui n’est pas une action figée dans le temps peut être prolongée tout au long dudéroulement des opérations.

Arrivée sur les lieux, le Chef d'Agrès de l'engin peut commander à son équipage :"EN RECONNAISSANCE"

Le BAT se munit du matériel de base :2 ARI, 3 tuyaux de 45, 1 LDV 500.

Le BAL se munit :2 ARI, un dévidoir + une division mixte.

Les 2 binômes suivent le chef d'agrès

II/ Les différentes étapes de la reconnaissance

1/ La reconnaissance initiale (dès l'arrivée sur les lieux)

Pour discerner les réactions immédiates :

- Les sauvetages, mises en sécurité et évacuations

- Coupure des fluides : gaz, électricité, ramener les ascenseur au RDC ...

– - Désenfumage et ventilation sur ordre du Chef d'agrès (skydom)

2/20

2/ La reconnaissance secondaire

En fonction de la situation, il est possible que la reconnaissance se prolonge durant l’interventionen raison, soit de l’étendue de la zone d’intervention, soit de l’inaccessibilité des parties àreconnaître (Porte fermée, local enfumée…etc.). Dans ce cas, ce sont, les binômes équipés d’ ARIqui se voient confier cette mission. Au cours de cette reconnaissance, ayant pour objectif derenseigner le chef d’agrès, les locaux doivent être méthodiquement explorés pièce par pièce. Dece fait, il est impératif que le binôme rende compte par radio dès lors que de nouveaux élémentssont découverts.

3/ La reconnaissance finale

Cette ultime reconnaissance est effectuée à la fin de l’intervention juste avant que les engins neregagnent leurs centres. Elle a pour objectif de s’assurer que l’intervention ait été traitéecorrectement et qu’aucun risque ne subsiste. Généralement effectuée par le chef d’agrès, ellepeut être complétée par l’utilisation de moyens comme la caméra thermique.

NOTA :Durant toutes les phases de la reconnaissance, les ouvrants doivent être systématiquementrefermés pour limiter la propagation des fumées et l’apport en air du foyer tant que celui-ci n’estpas précisément localisé.

- Bâtiments a plusieurs étages :

Dans les immeubles et constructions à plusieurs étages, il convient de démarrer la reconnaissanceprimaire au niveau du foyer (1), puis directement sur le niveau supérieur (2). Ensuite au niveau dudernier étage (3). En effet, les risques principaux se trouvent dans les étages supérieurs enraison de la convection des fumées dans les étages supérieurs.

REMARQUE : Une bonne connaissance du secteur peut faire gagner du temps et accroître lasécurité des intervenants sur ce type d’intervention notamment en ce qui concerne les accès et lalocalisation des organes de coupure des énergies

3/20

4/20

III METHODE DE RECHERCHE

1/ Le binôme de reconnaissance :

Le binôme de reconnaissance est les yeux du chef d'agrès. A l'issue de sa mission, il doit rendre compte le plus fidèlement possible de ses actions et cheminements, à l'aide d'un schéma.La mission du binôme de reconnaissance est vaste car elle doit permettre d’indiquer au chefd’agrès, la présence de victime, la localisation du foyer, les cheminements à emprunter pour yparvenir, les accès possibles, les risques éventuels ainsi que les difficultés rencontrées tout aulong du déroulement de leur reconnaissance. De plus, durant sa progression, il doit réfléchir àd’éventuels itinéraires de secours que les binômes pourraient utiliser si la situation venait àévoluer et se dégrader.

Le binôme de reconnaissance se doit d’être curieux et doit visiter tous les volumes (meubles,placards…) aussi petits soient-ils. Lors de sa progression, le binôme doit également chercher àdéceler d’éventuels appels au secours ou d’autres signes de présence de victimes. Une attentionparticulière doit être apportée lors de la recherche d’enfant, ce dernier ayant tendance à secacher (dessous ou dans les meubles, baignoire, réfrigérateur etc....) et pouvant être facilementimpressionné par l’apparence d’un binôme.

Le binôme de reconnaissancedoit être curieux

Dès lors que les conditions le nécessitent, le binôme doit progresser au maximum en positionbasse. Cette position certes moins rapide, permet néanmoins une reconnaissance plus complète etlimite les risques de chutes. De plus, la température étant toujours moins élevée au niveau du sol,celle-ci permettra une progression moins éprouvante du point de vue de la chaleur .Elle permet unemeilleure visibilité.

Dans les escaliers pour ne pas tomber, il faut descendre :- En reculant- En testant la marche avant de prendre appui- En longeant un mur.

Bien que les objectifs généraux du chef et de l’équipier soient identiques lors d’unereconnaissance sous ARI avec une ligne guide, le rôle de chacun est un peu différent et ce n’estque par leurs actions combinées qu’il est possible de mener à bien la mission commune.

NOTA : Les binômes de reconnaissance doivent dans la mesure du possible, s’équiper de moyens demarquage ainsi que d’outils de forcement d’ouvrant type « hache» afin de se frayer un passagedans les bâtiments ou pour allonger leur portée lorsqu’ils cherchent sous les meubles ou dansl'obscurité.Les outils de forcement pourront également servir si l'itinéraire de repli est rendu impraticable,porte fermée sur le binôme et impossible à ouvrir, éboulement, effondrement ...

5/20

a/ Rôle du chef

La mission du chef est d’effectuer une reconnaissance intégrale dans tous les volumes qu’ilrencontre. Ses reconnaissances doivent être méthodiques, précises, il doit être curieux de sortequ’aucun des volumes qu’il ait visité ne soit quitté avec un doute sur la possible présence d’unevictime. Lors de ses recherches il peut s’aider du manche de la hache pour atteindre les endroitsdifficile d’accès et d’augmenter l’allonge de son bras.

Lors des recherches le chef doit également penser à effectuer régulièrement des appels verbaux.Ces appels, répartis dans le temps et l’espace, permettent de signaler aux éventuelles victimes laprésence des secours. C’est également au chef de faire régner le silence au sein du binôme afin depouvoir discerner les réponses ou les plaintes des victimes.

Bien que primordiale, la communication avec l’équipier doit, autant que faire ce peut, être claire etconcise afin de ne pas parasiter les recherches mais suffisamment conséquente pour que l’équipiersoit correctement informé des intentions et des actions du chef.

b/ Rôle de l'équipier

La mission de l’équipier est d’assister au maximum le chef dans sa reconnaissance et pour quecelui-ci puisse se concentrer sur ses recherches. Il veille également à la sécurité du binôme.L’équipier doit, d’une part, être au contact permanent avec la ligne guide et la maintenir tenduepour faciliter le déplacement le long de cette dernière et ainsi garantir un retour sûr et rapidevers la sortie, et d’autre part garder un contact avec le guide de référence choisi afin que lebinôme ne se désoriente pas. Le contact permanent avec la ligne guide lui permet également decomptabiliser le nombre de repères tactiles pour établir, au retour, un plan le plus fidèle possiblede la zone explorée.

NOTA :Le comptage des repères peut permettre d’étaler de façon régulière dans le temps et l’espace les actions récurrentes telles que les appels verbaux et les contrôles de pression (Ex : Un appel verbal tout les X repères tactiles, et un contrôle de pression tout les Y).

Lors d'une reconnaissance avec une LDV, l'équipier fait suivre le tuyau et gère la réserve de tuyaux. Il contrôle la fermeture des ouvrants.

6/20

2/ Les sauvetages

a/ ObjectifsLe sauvetage est l’opération visant à soustraire d’un péril direct ou imminent, une victime setrouvant dans l’incapacité ou l’impossibilité de s’y soustraire d’elle-même.

La nécessité de quitter une atmosphère hostile l’emporte sur la nécessité de stabiliser un blessé.

b/ ModalitésLes sauvetages sont les missions prioritaires des sapeurs-pompiers. Ceux-ci doivent être mis enœuvre dès lors que la notion de victime est connue. Il appartient au chef d’agrès de choisir latechnique qui lui semble la plus adaptée pour sa réalisation (utilisation d’agrès, manœuvres desauvetage, dégagements d’urgence…)

NOTA :La mise en œuvre d’une lance peut dans bien des cas, faciliter la réalisation des sauvetages par laprotection des victimes et des sauveteurs.

c/ PrécautionsS’il est vrai qu’en matière de sauvetage la rapidité d’action prime. Il est nécessaire de bienprendre en compte les risques afin de ne pas exposer inutilement sauveteurs et victimes, carcelles-ci ne sont bien souvent pas protégées comme nous pour passer au travers des fuméeschaudes.

NOTA :Parfois, il se peut que la situation ne nécessite pas de sauvetage, mais simplement unemise en sécurité. Celle-ci consiste à déplacer une personne qui pourrait subir les effets dusinistre en l’accompagnant ou en la dirigeant vers une zone de sécurité avec ou sans sonconsentement s’il le faut.

7/20

REMARQUE : Il est impératif, lors du choix de l’itinéraire de sortie, de prendre en compte que lavictime n’est pas protégée des agressions thermiques et chimiques comme l’est un sapeur-pompierportant ses EPI et un ARI.

d/ Méthodes de sorties de victimes

Lors de la reconnaissance, dès lors que le binôme découvre une victime, son sauvetage devient unepriorité. Il faut extraire celle-ci du volume aussi rapidement que possible et dans les meilleuresconditions de sécurité. Pour cela, le binôme doit agir avec discernement et en concertation. Lechef d’équipe devra décider du mode d’évacuation à utiliser pour sortir au mieux la victime. Celle-ci pourra soit être confinée dans un volume à l’abri des fumées, soit évacuée par lescommunications existantes, soit évacuée à l’aide du lot de sauvetage ou encore au moyen d’uneéchelle à coulisse ou aérienne. En l’absence de liaison radio entre le chef d’équipe et le chefd’agrès, ce choix tactique est dans un premier temps de la responsabilité du chef d’équipe.

Sortie debout par les aisselles :

Cette méthode debout ne peut se réaliser que dans des volumes très peu enfumés et oùl’atmosphère thermique est acceptable d’une part pour les sauveteurs mais surtout pour la victime.

1. ASSEOIR la victime.

2. S’ACCROUPIR en trépied derrière elle.

3. GLISSER les bras sous les aisselles de la victime

4. SAISIR les poignets avec la main opposée.

5. SE LEVER et plaquer la victime contre soi

6. EXTRAIRE la victime dans un endroit sûr

8/20

Sortie a deux, debout :

Cette technique, bien que facilitant l’extraction de la victime en répartissant le poids, obligecependant à une parfaite coordination entre les deux éléments du binôme afin d’être ???? d’uneeffectuée de façon optimale. Lors de l’évacuation, il peut être nécessaire de placer le manche dela hache sous les genoux de la victime, permettant ainsi une meilleure saisie et l’emport facilitédes outils de forcement d’ouvrants.

ASSEOIR SAISIR GLISSER SE RELEVER

Les deux sauveteursse font face et fonts’asseoir la victime.

Le sauveteurpositionné derrière

vient saisir lespoignets de la

victime(cf. manœuvre seul)

Le sauveteurpositionné auxjambes vient

passer ses mainssous les genoux de

la victime ou lahache s’il dispose

du matérield’exploration

Les deuxsauveteurs serelèvent en

simultanée sous lesordres du chef.

Sortie à genoux par le col :Bien que très inconfortable pour la victime, ce type de sortie est justifié par la présence defumée et/ou d’une importante chaleur qui nécessite donc une extraction rapide alors plusimportante que le confort de la victime. Cette méthode permettant au sauveteur de rester au plusprêt du sol et ainsi d’évoluer dans une atmosphère moins chaude avec une meilleure visibilité.

1 TOURNER la victime sur le dos (si besoin)

2 SAISIR la victime par le col sur le côté ducou

3 TIRER et EXTRAIRE la victime.

9/20

NOTA : Si l’équipier tracte seul la victime, le chef peut guider celui-ci vers la sortie. De plus, cettetechnique éprouvante physiquement devra nécessiter une permutation lors de longs cheminements. Encas d’extraction d’un SP muni d’un ARI saisir ce dernier par la bretelle du harnais.

Sortie à deux à genoux :Dans le cas ou la traction à une personne n’est pas possible, les deux membres du binôme peuventprocéder à la sortie de la victime en la faisant glisser au sol. Le deuxième sauveteur venant, quantà lui, caler son épaule en appui sous l’une des cuisses de la victime. Dans ce cas, c’est le sauveteurqui exerce la traction qui indique la direction à suivre.

SAISIR POSITIONNER TIRER POUSSER

La victime par le colde ses vêtements enprenant sur le côté.

L’une des jambes dela victime sur

l’épaule du sauveteurcôté pied.

Pour le sauveteurcôté tête, tirer lavictime par le colen direction de la

sortie

Le sauveteur côtépied pousse sur lajambe de la victimeen quadrupédie eten suivant ladirection dusauveteur cotétête.

NOTA : Dans les escaliers ou tout autre cheminement escarpé, le sauveteur 1 passera ses bras sousles aisselles de la victime et saisira les poignets comme indiqué précédemment.

Même si les opérations de recherches et de sauvetages doivent intervenir rapidement, lesbinômes de sauvetage et de reconnaissance doivent agir avec prudence et discernement afind’accomplir leur mission dans les meilleurs conditions possibles et de ne pas devenir eux même desvictimes.

3/ Méthode de marquage

Lors des interventions ou plusieurs volumes sont à contrôler (plusieurs pièces d’un mêmeappartement, plusieurs bureaux desservis par un couloir d’accès, etc.) il est très probable que denombreux binômes soient engagés. Afin d’optimiser leur travail, les binômes de reconnaissance,devront procéder au marquage des volumes qu’ils ont reconnu et ce afin, d’éviter aux suivants deperdre du temps inutilement en reconnaissant une pièce déjà explorée.

4/ Techniques d'exploration

Les temps passés sous ARI étant relativement limités, il est impératif que le binôme optimise letemps qu’il passe en reconnaissance afin de couvrir un maximum de superficie dans le temps qui luiest imparti. Pour cela, il doit, tant qu’il peut le faire, utiliser tous les moyens dont il dispose afinde conduire une reconnaissance sûre et efficace.

10/20

a/ Règles générales de sécurité

Les règles en matière de sécurité doivent être scrupuleusement respectées par les binômesengagés à l’intérieur des bâtiments. Dans tous les cas, il doit avoir vérifié son matériel avantl’engagement, puis :

Porter les EPI réglementaires Effectuer son RAPACE et le contrôle croisé avant chaque engagement Ne jamais dissocier le binôme Effectuer une lecture du feu correcte avant d’entrer dans un volume : TOOTEM Suivre scrupuleusement les consignes du chef d’agrès et ne pas improviser Maintenir une communication avec le chef d’agrès et/ou le contrôleur par moyens phonique ou

radio Penser à l'itinéraire de secours en concertation avec le chef d'agrès Se munir d'outils de forcement Effectuer les recherches méthodiquement Avancer avec précaution dans la position la plus adaptée à la situation Descendre les escaliers en marche arrière Marcher le long des murs lorsque cela est possible Vérifier constamment la solidité du plancher Rester vigilant en faisant appel à tous ses sens Marquer les portes des pièces reconnues Utiliser systématiquement une ligne guide en infrastructure au delà de 20 m Progresser si possible avec une lance en eau à l’étage concerné par l’incendie Se servir du tuyau comme ligne de vie s’il n’y a pas de ligne guide Refermer la porte du volume où se situe le feu s’il est découvert durant la reconnaissance Rendre compte au chef d’agrès ou au contrôleur dès que les recherches sont terminées

b/ Utilisation de lumière

Parce que la visibilité est le plus souvent réduite dans les milieux enfumés, il est impératif que lechef dispose d’un moyen d’éclairage. De même il est souhaitable que l’équipier utilise une lampe decasque pour accroitre l’efficacité des recherches, permettre une meilleure visibilité entre leséléments du binôme ou encore à palier à une panne.

c/ Progression dans les circulations

Dans les circulations ou les locaux de petites tailles, il est impératif, lorsque cela est possible, quele chef et l’équipier progressent côte à côte, reliés par la portion courte de leur liaisonpersonnelle. Le binôme est alors capable de couvrir sans problème une zone de plus de 2m delargeur. En procédant de la sorte, l’intégralité de la largeur d’un couloir est balayée dès le premierpassage du binôme.

d/ Techniques d’exploration d’un volume

Lorsque les volumes sont relativement petits (<35m²), il est parfois préférable que l’équipierdemeure à la porte et que le chef effectue la recherche seul.Il existe une quantité innombrable de techniques de recherche dans une pièce, vous trouverezdans les schémas suivants les méthodes les plus employées.

11/20

reconnaissance avec liaison personnel

Reconnaissance avec un moyen hydraulique

Pas de risque de phénomène thermique, le chef reste à la porte, l'équipier reconnaît levolume

12/20

Reconnaissance avec ligne de vie

Reconnaissance complexe avec dérivation

13/20

Exemple de techniques d'engagement du binôme avec une LDV

*EF : Explosion de Fumées ; EGE : Embrasement Généralisé Éclair

14/20

Comment se placer pour ouvrir une porte et effectuer le test du plafond

Le Chef se place du côté de la poignée de la porte, jet de la lance en jet diffusé d'attaque.L'équipier se place du côté des charnières de la porte.

Exemple : porte avec ouverture dans le volume

Exemple : porte avec ouverture vers soi, vers l'extérieur du volume

Se positionner à côté de la porte avec la lance pour effectuer le test du plafond : « casser » le tuyau avec le genou pour guider et manipuler la lance et effectuer le test du plafond

15/20

e/ État de la structure

Pendant l’exploration, d’un bâtiment, surtout lorsque la visibilité est limitée, les binômes engagésdoivent surveiller les signes de problèmes structuraux et plus particulièrement les planchers. Ilsdoivent continuellement rester vigilants quant à la nature du sol devant eux et si besoin tâter leplancher devant eux avec leurs outils de forcements pour s’assurer de son état et éviter lesrisques de chutes dans des trous, escaliers, cages d’ascenseurs etc.…

Lors des reconnaissances, il est recommandé de progresser près des murs car c’est à cet endroitque le plancher est le plus résistant. Cependant la nature même de la reconnaissance impose de sedéplacer sur l’intégralité du plancher du volume alors que c’est bien souvent la partie centrale dela pièce qui cède en cas d’effondrement. C’est aussi pour cette raison qu’il est important quel’équipier demeure en contact avec le guide de référence et donc proche des murs afin, d’une part,de minimiser la charge sur le plancher mais, d’autre part, d’éviter la chute des deux éléments dubinôme, afin que l’équipier puisse soit venir en aide au chef soit alerter les secours.

f/ Progression dans une atmosphère chaude

Les binômes doivent être vigilants lors de leur progression dans une atmosphère chaude eneffectuant une lecture correcte du feu et en appliquant les règles d’engagement (TOOTEM). Ilssont munis d’un moyen hydraulique dès lors que cela s’avère nécessaire.Lors de la recherche de victime, le chef étant souvent très concentré sur sa reconnaissance. Il appartient alors à l’équipier de veiller à la sécurité du binôme en surveillant l’atmosphère danslaquelle ils évoluent, il avise le chef lors de tout changement de situation.

- L'itinéraire de repli : extrait de la consigne opérationnelle

Les binômes d’attaque utilisent un cheminement d’accès. En cas de problème lors de la phased’extinction justifiant l’évacuation de la zone d’intervention, les binômes engagés empruntent cetitinéraire d’accès pour le repli. Nous pouvons considérer que l’itinéraire de repli est l’itinéraired’accès normal.

– L'itinéraire de secours : extrait de la consigne opérationnelle

Dans certains cas, ce chemin normal, utilisé pour l’aller peut être coupé : obstacles, effondrementde la cage d’escalier, fumées trop importantes, flammes éventuelles, …

Afin de permettre aux SP engagés à l’intérieur du volume sinistré de se dégager du bâtiment enfeu, il est intéressant de disposer d’un itinéraire de secours.Cet « itinéraire de secours » doit être installé, dans la mesure du possible, sur une autre façadeaccessible aux moyens de secours.

16/20

Nota: La présence de chaleur doit systématiquement alerter le binôme quand à la dangerosité du milieu.L’absence de chaleur, en revanche, ne doit pas être considérée comme une absence de danger, car il subsiste toujours des risques liés au gaz de combustion qui, même refroidit, peuvent présenter un danger.

Trois situations sont envisageables :

1/ Les binômes sont engagés au rez-de-chaussée (RDC) : il sera alors nécessaire de forcer unautre accès (autre porte, baie, fenêtre, …), si possible sur une autre façade.Cet accès sera alors identifié et forcé, mais pas ouvert complètement pour ne pas ventiler lefoyer.

2/ Les binômes sont engagés au 1er ou 2ème étage : une échelle à coulisse sera dressée à unefenêtre de l'étage concerné. Celle-ci peut être mise place par un binôme d'un engin pompe-tonne(EPT), du moyen élévateur articulé (MEA) ou tout autre engin sur place.Rappel : une échelle à coulisse 2 plans peut, à défaut, être mise en œuvre par un seul SP.D'autre part, les conducteurs des FPT descendront dès que possible les échelles à coulisse et àcrochets.

3/ Les binômes sont engagés dans les niveaux supérieurs au 2ème étage : les MEA pourront êtrepositionnés à l'étage concerné seulement si leurs missions traditionnelles sont terminées, àsavoir : sauvetages, mises en sécurité, reconnaissances dans les étages, créations d'exutoires,extinction et lutte contre les propagations. Ils seront donc utilisés plutôt que d'être en attentesur place ou renvoyés.Dans le but d'une bonne gestion de ces moyens spécifiques le commandant des opérations desecours (COS) devra les renvoyer dès lors que les risques pour le personnel sont écartées.

Le lieu et le type d'itinéraire de secours devront être précisés dans chaque ordre (partie« mesures de sécurité ») et à chaque passation de commandement.

Dans le but d'optimiser la compréhension lors de la transmission de cette mesure de sécurité, lesfaces du volume concerné pourront être dénommées par le COS (par exemple A, B, C, D. A étant laface de l'accès des secours et B, C, D les autres faces dans le sens des aiguilles d'une montre).

Une fois cet itinéraire de secours mis en place, les chefs d'agrès devront s'assurer que lesbinômes ont bien assimilé son emplacement avant de les engager.

Dans tous les cas, une fois cet itinéraire de secours mis en place, il ne doit en aucun cas êtresupprimé ou déplacé sans en informer tout le personnel présent sur la zone d'intervention.

Important : l'itinéraire de secours devra être mis en œuvre pour tout engagement dans unestructure avec feu avéré et/ou risque d'effondrement, dès que possible, sans pour autant sesubstituer aux actions prioritaires des secours (sauvetages, reconnaissances, attaque du foyerprincipal, arrêt des propagations).

– Espace d'attente sécurisé (EAS) :Ils pourront éventuellement servir de lieu de confinement ou de zone de repli pour les binômesen difficulté.

Les EAS peuvent se rencontrer dans les ERP ainsi que dans les nouveaux locaux de travail.

17/20

3.5/ Les moyens complémentaires

a/ Utilisation de la camera thermique

Les caméras d’imageries thermiques type ARGUS 3 et ARGUS 4 employées par le SDIS, peuventpermettre un gain de temps non négligeable lors de la progression du binôme pour la localisation defoyer ou la recherche de victimes.Lors de la reconnaissance le binôme chargé de cette mission peut grâce à la caméra thermique,faire une reconnaissance rapide et complète en minimisant son engagement dans le volume (cela nedoit en aucun cas dispenser d’effectuer une reconnaissance finale). Cette technique exigecependant que les utilisateurs soient rodés à son utilisation afin d’éviter des erreurs quant àl’interprétation de certaines images. Bien que la reconnaissance ne se fasse plus en aveugle, celane dispense pas le binôme de progresser en position basse notamment en présence d’un plafond defumées chaudes.

Avec une ligne guide :Le chef d'équipe utilise la caméra thermique.L'équipier porte la ligne guide.

Il faut balayer lentement et le plus largement possible la pièce en bas, au milieu et en haut.Pour reconnaitre une pièce il faut faire autant de mesure qu'il y aura d'angles morts notammentconstitué par le mobilier et renfoncement de la pièce.

Balayage de l'intérieur de la pièce avec la caméra, de haut en bas, ou de bas en haut sur 360 degrés.

18/20

Il faut faire au moins 3 angles d'une pièce.

Ouverture du 1er volume Reconnaissance sur 180° haut et bas

Autre lecture sur 180° haut et bas d'un autreangle

Poursuite de la reconnaissance d'autres volumes

Recalibrage de la CATH :

Dès que vous entendez le « CLIC CLAC »

Régulièrement,l'image se fige quelques secondes.

Attendre, que l'image reprennepuis reprendre les balayages.

b/Utilisation de l'explosimètre

- L'explosimètre devra toujours être allumé au départ de l'intervention et dans une atmosphère saine.

Lors des prises de mesures :

attendre au moins 30 secondes sur place, ou le temps que la mesure se stabilise.-Exemple de prise de mesures.Mesurer dans tous les angles, en haut et bas de la pièce, ainsi qu'au centre.Ne pas oublier les gaines techniques et les faux plafond.

19/20

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

Qui fait des reconnaissances ?Pourquoi le Chef d'agrès ne peut pas faire toutes les reconnaissances ?Que recherche t-on en priorité lors des reconnaissances ?Pourquoi le binôme doit-il faire un schéma après une reconnaissance ?Ou les enfants on tendance à ce réfugier dans un volumes en feu ?Pourquoi descendre les escaliers à reculons ?Pourquoi progresser le plus prêt du sol ?A quoi sert la CATHE ?Que faire lorsque la CATHE se recalibre ?Où et comment prend on les mesures avec l'exposimètre ? Pendant combien de temps reste t-on sur place pour prendre la mesure del'explosimètre ?Citer les différentes étapes de la reconnaissanceEn technique d'exploration, citez 5 règles de sécurité que doit respecter le binôme.Citer 2 moyens complémentaires, utilisés par le binôme en exploration.Qu'est ce qu'un EAS ? Expliquer le rôle du chef du binôme de reconnaissance.

20/20

Les échelles à mains PBE - INC

I/ Généralités

1/ Notions générales

Les échelles à mains sont utilisées par les sapeurs-pompiers lors de leurs multiples missions.

On en distingue trois types :

Echelle de toit Echelle à coulisse Echelle à crochets (deux plans)

Les échelles à coulisse et les échelles à crochets sont des agrès de sauvetage.

Les échelles de toit sont des agrès à utiliser uniquement pour la progression sur une toiture.

2/ Emplacement des échelles à mains

VTU

ECHELLE A COULISSE

+

ECHELLE DE TOIT

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

0/29

ENGIN-POMPE

ECHELLE A COULISSE

+

ECHELLE DE TOIT

+

ECHELLE A CROCHETS

DEBORD MAXI DES ECHELLES

=

90 CM

POSITION D'ATTENTE DE L'ECHELLE A COULISSE.

MISE EN PLACE DES QUE POSSIBLE PAR LE CONDUCTEUR.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

1/29

II/ Les échelles à coulisse

1/ Définition

Les échelles à coulisse à deux plans servent à faire des attaques de feu ou des sauvetages auxpremiers et deuxièmes étages et à atteindre des toitures peu élevées.

a/ L'échelle à coulisse 2 plans

Les 2 plans de l'échelle coulissent l'un sur l'autre. Une corde permet de déployer et dereployer l'échelle. Des parachutes maintiennent celle-ci développée.

RESISTANCE A LA RUPTURE

L'échelle développée et appuyée peut supporter 2 hommes sur le 2ème plan. L'échelle ne peut être utilisée horizontalement uniquement non- développée (elle peut alors supporter 2 hommes).

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

2/29

2/ Manoeuvres

a/ Manoeuvre à deux sapeurs-pompiers

PORTER L'ECHELLE

Le Chef et l'équipier s'agenouillent, et se saisissent des montants.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

3/29

EQUIPIER

CHEF

Le Chef se placeau niveau

des parachutes

L'équipier se placeà

1 pas des sabots

Position de départ, petit plan au sol

Le Chef commande « Porter l'échelle »

Le Chef et l'équipier se relèvent et portent l'échelle à l'épaule dans un mouvement continu.

Ils plaquent l'échelle contre le casque avec le bras extérieur et se servent de l'autre bras comme balancier.

PRESENTER L'ECHELLE

Le Chef et l'équipier se présentent face au point désigné par le Chef d'agrès.

L'échelle est mis au bas de l'épaule et posée au sol sur son petit plan.

Le Chef commande « Poser l'échelle »

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

4/29

DRESSER L'ECHELLE

Le Chef commande « Dresser »

Le Chef d'équipe se saisit de l'échelle par ses montants et la fait pivoter en effectuant un demi-tour. L'équipier appose ses pieds sur les sabots et fait pivot.Le Chef dresse l'échelle à la verticale par petites saccades successives.

DEPLOYER L'ECHELLE

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

5/29

L'équipier maintient l'échelle.Le Chef appose sa jambe sur les échelons et libère la corde.

Corde sur l'épaule, coudes sur les montants, le Chef libère les parachutes et déploie l'échelle.

Arrivé à l'endroit voulu, le Chef plaque la corde sur le coté de l'échelle pour rengager les parachutes.

Une fois l'échelle déployée, le Chef attache le bout libre de la corde à hauteur de la poitrineet au centre de l'échelon.

CALCULER LE PIED D'ECHELLE

Le Chef calcule le pied d'échelle.

Exemple pour une fenêtre situéeau 2ème étage, soit 6 m.

1/5 x 6 m = 1,2 m + 0,60 m = 1,80 m Le pied de l 'échelle est de 1,80 m

Cette distance permet d'obtenir une bonne stabilité et facilite la montéeperpendiculairement au sol en tenant les échelons à bout de bras.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

6/29

1/5 hauteur + 0,60 m.

Pour ajuster le pied d'échelle dela façade, le Chef empoigne un échelon à hauteur du ceinturon, paume vers le haut, et un autre à hauteur de poitrine, paume vers le bas.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

7/29

Méthode rapide et pratique de pied d'échelle :

Se tenir debout en tendant le bras vers l'avant.Il est possible de saisir un échelon en gardant les bras étendus

et en se tenant droit.

MONTER A L'ECHELLE

Attention au point de station,

LES DEUX PIEDS NE DOIVENT JAMAIS ÊTRE SUR LE MÊME ECHELON,

le risque de désiquilibre étant important.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

8/29

Le chef monte en cadence et sans saccade, en élevant en même temps le bras droit

et le pied gauche, puis le bras gauche et le pied droit.

L'équipier face à la montée maintient l'échelle par les montants.

REPLOYER L'ECHELLE

L'échelle est remise à la verticale.

L'équipier la maintient par les montants.

Le Chef détache la corde, tire dessus et l'éloigne du pan pour libérer les parachutes.

Le Chef baisse l'échelle par saccades successives et la retourne pour la déposer sur son petit plan.

L'échelle est ainsi prête pour être ramenée à l'engin ou réutilisée.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

9/29

b/ Manoeuvre à un sapeur-pompier

Un sapeur-pompier seul peut manoeuvrer l'échelle à coulisse, toutefois, en raison de son poids, il est préférable d'en faire assurer la manoeuvre par deux hommes.

PORTER L'ECHELLE ET LA POSER A TERRE

Saisir l'échelle par ses montants du coté des parachutes.

Puis, par poussées successives, avancer sous l'échelle jusqu'au niveau d'équilibre.

Pour porter l'échelle, la placer de chant sur l'épaule, les sabots en avant, le petit plan contre le casque, la main saisissant un échelon avec le bras semi tendu.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

10/29

DRESSER ET DEVELOPPER L'ECHELLE

Le sapeur-pompier dresse l'échelle en la saisissant par les montants et l'appuie contre un support, les sabots à terre.

Le sapeur-pompier détache la corde, redresse l'échelle, déverrouille les parachutes en tirant sur la corde.

Quand l'échelle est à bonne hauteur, il procède à la remise en place des parachutes.

Il attache le bout libre de corde au milieu d'un échelon ou sur le côté, suivant l'emplacement.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

11/29

MISE EN PLACE DE L'ECHELLE

L'échelle doit dépasser le bord du toit,entre 3 et 5 échelons, pour servir d'appuiaux personnes qui s'en serventpour monter ou descendre.

Dans la mesure du possible,les échelles à coulisse doivent être amarrées.

Lors d'une reconnaissance pour un feu,ne jamais installer une échelle face à un ouvrant,mais la positionner sur le côté.(cas particulier : voir « position de l'échelle en itinéraire de secours »)

Le sapeur-pompier doit être assuré :

- Soit avec un LSPCC

- Soit avec une sangle de maintien

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

12/29

PENETRATION PAR UNE FENÊTRE

Ouvrant étroit

L'échelle est positionnée sur le côté de l'ouvrant.

Ouvrant large

L'échelle est positionnée sur le côté dans l'ouvrant.

EVACUATION D'UNE VICTIME - OUVRANT ETROIT

Placer le sommet de l'échelle juste au niveau de l'appui de la fenêtre et guider le descente de la victime.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

13/29

POSITION DE L'ECHELLE EN ITINERAIRE DE SECOURS

Ouvrant étroit

Placer le sommet de l'échelle juste au niveau de l'appui de la fenêtre.

Ouvrant large

Placer l'échelle de façon judicieuse, pour ne pas gêner la sortie d'un binôme.

Pour pouvoir la déplacer plus facilement d'une issue à l'autre, l'échelle ne doit pas être amarrée lorsqu'elle est utilisée en itinéraire de secours.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

14/29

III/ Les échelles à crochets

1/ Définition

Les échelles à crochets sont des agrès de sauvetages.

Elles sont utilisées pour monter d'étage en étage par l'extérieur des habitations lorsque les communications sont impraticables ou inexistantes.

Par ailleurs, elles peuvent être utilisées en prolongement des échelles à coulisse ou aériennes, ainsi que pour accéder aux toits terrasses.

2/ Caractéristiques

3/ Règles d'emploi

L'échelle à crochets est faite pour ne supporter qu'un homme.

Elle doit être employée uniquement suspendue par ses crochets.

Elle ne doit jamais être appuyée ou posée sur les pieds des montants.

SA RESISTANCE HORIZONTALE EST NULLE

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

15/29

crochet

L'échelle à crochets possède2 pointes à l'extrémité

des crochets.

entretoise

4/ Manoeuvres

POSITION D'ATTENTE Crochets vers le bas

POSITION DE TRAVAIL

Crochets vers le haut

PORTER L'ECHELLE

Echelle en position de travail.

Se placer contre le montant gauche à hauteur des 3ème et 5ème échelons.

Saisir le montant le plus proche avec la main droite, se relever et prendre l'autre montant avec la main gauche.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

16/29

Poser l'échelle sur l'épaule en pivotant d'un quart de tour, crochets a l'intérieur.

Avancer vers le milieu et saisir un échelon, bras tendu.

Trouver la position d'équilibre de l'échelle, les crochets à hauteur des yeux.

DRESSER L'ECHELLE

L'échelle en position de travail.

Se placer contre le montant à hauteur des 3ème et 5ème échelons.

Saisir avec la main, du côté opposé aux crochets,le montant le plus près de soi.

Se fendre du côté des crochets, engager l'autreavant-bras sous l'échelle pour saisir le secondmontant.

Donner à l'échelle un mouvement de bascule pour la dresser à la verticale, crochets en avant.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

17/29

Pour accrocher l'échelle, la monter par brassées,la maintenir en équilibre, bras tendu vers le haut,les pouces derrière les montants.

TOURNER L'ECHELLE

Position de départ = Echelle dréssée

Amener l'échelle à soi.

Faire tourner l'échelle en croisant les bras, sans changer de main et en collant l'échelle au corps.

Pour revenir à la position initiale, soulever l'échelle et, en la faisant pivoter, pousser les deux bras vers l'avant.

ABAISSER ET POSER L'ECHELLE

Poser doucement le dos des crochets à terre.

Poser l'échelle en s'accroupissant.

L'échelle doit être remise en « position d'attente »dès lors qu'elle ne sert plus.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

18/29

MONTER DEPUIS LE SOL

Le Chef doit indiquer le point à atteindre et commander « Dresser ».

L'équipier dresse l'échelleet l'accroche au 1er étage.

L'équipier teste la solidité du point d'appui en se suspendant à l'échelle.

L'équipier indique au Chef « Echelle testée ».

Le Chef saisit l'échelle par les montants et exerce une traction jusqu'à ce que l'un de ses pieds soit au niveau du 1er échelon.

L'équipier se place derrière l'échelle pour la maintenir. Il indique au Chef « Echelon » lorsque le pied de celui-ci atteint le 1er échelon.

Le chef progresse sur l'échelle en se hissantà la force des bras, les pieds placés alternativementen sécurité dans les échelons.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

19/29

A l'étage, il se penche et crochète le balcon avec une jambe tout en conservant un pied d'appui dans l'échelle.

Il inverse ses mains puis se laisse glisser sur le balcon.

Il ne saute pas sur celui-ci et en évalue la solidité.

1 2

3 4

Ensuite, une fois sur le balcon, le Chef commande « Monter ».

Il maintient l'échelle par les crochets puis il assure l'équipier à son arrivée.

L'équipier monte de la même façon que le Chef. Il se rétabli à l'étage.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

20/29

MONTER D'ETAGE EN ETAGE

Le Chef doit indiquer àl'équipier le point à atteindre et commander « Dresser ».

L'équipier dresse l'échelle, la retourne et l'accrocheà l'étage supérieur au commandementdu Chef « Tourner ».

Le Chef se penche, surveille l'ascension de l'échelle etcommande « Tourner » dès que les crochets ontdépassé le balcon supérieur.

L'équipier teste la solidité du nouveau point d'appui.

Indique au Chef « Balcon testé ».

L'équipier se place derrière l'échelle pour la maintenir et pousse sur celle-ci avec la paume des mains, les doigts repliés.

Le Chef monte sur le balcon en s'aidant de l'échelle.

Il se positionne sur le côté et maintient le montant del'échelle avec la main la plus proche, engage l'autremain sur le montant opposé et le pied sur le 1eréchelon pour monter.

A l'étage, le Chef engage une jambe dans le balcontout en conservant un pied en appui sur l'échelle.

Il inverse ses mains puis se laisse glisser le long descrochets et vérifie prudemment la solidité du soltoujours en appui sur les crochets.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

21/29

L'équipier maintient l'échelle.

Au commandement du Chef, il monte à l'échelle(le Chef maintient l'échelle par les crochets)et se rétablit sur le balcon.

DESCENDRE D'ETAGE EN ETAGE OU AU REZ DE CHAUSSEE

Le Chef descend le premier.

Il se met en appui avec ses mains sur les crochets,engage une jambe dans l'échelle.

Il repositionne ses mains en maintenant ses appuis.

Il amorce la descente tout en épousant l'échelle.

L'équipier maintient l'échelle par les crochets, se pencheet prévient le Chef lorsqu'il arrive à l'étage inférieuren disant « Balcon » ou « Echelon ».

Dès que l'indication « Balcon » est donnée, le Chefengage une jambe au balcon, pivote autour d'un montanten effectuant un changement de main pour entrersur le balcon.

Le Chef dégage son autre jambe en se réceptionnantsur le balcon.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

22/29

Pour la descente de l'équipier, le Chef se placederrière l'échelle, la maintient et commande« Descendez » tout en exerçant une poussée avec lapaume des mains et doigts fermés.

L'équipier descend de la même façon que le Chef.

Il pénètre au niveau inférieur de la même manière.

L'équipier décroche l'échelle du balcon, la tourne et l'accroche sur celui-ci ou la pose au sol en position d'attente.

NOTA :

Les échelles à crochets sont utilisées pour monter d'étage en étage par l'extérieur des habitations.

Pour redescendre, prioriser les communications existantes.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

23/29

IV/ L'échelle de toit

1/ Définition

L'échelle de toit est utilisée pour progresser sur les toitures lors de feux de cheminées ou lors des opérations de bâchage.

Elle est en bois avec des barreaux semi-circulaires et surélevés pour plus de confort et de sécurité.

2/ Caractéristiques

Longueur = 4 m

Poids = 6,5 kg

RESISTANCE HORIZONTALE ET VERTICALE NULLES

3/ Règle d'emploi

UTILISATION UNIQUEMENT EN APPUI A PLAT SUR TOUTE LA LONGUEUR

4/ Mise en oeuvre

Matéiels de base :

– Echelle de toit

– Echelle à coulisse

– Commande en sac

– Cône de signalisations

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

24/29

Installer l'échelle à coulisse et l'amarrer.

Se longer pour réceptionner l'échelle de toit

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

25/29

Amarragede l'échelle à coulisse à l'aide de la commande

(nœud de batelierou cabestan)

Emploide la longede maintienau travail

quand l'échelleest amarrée.

Mettre en place l'échelle de toit

L'échelle de toit doit être amarrée

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

26/29

Le premier échelondoit être en appui

sur le montant amarré,de l'échelle à coulisse

Soit à l'aide de la commande

Soit avec une sangle

Prolongement possiblepar une autre échelle de toit

INTERDICTION

L'utilisation de l'échelle de toit sur les crochets de service ou pare-neige est à proscrire.

– Tout le poids reposerait sur un seul échelon

– Risque de chute en cas de rupture

Crochets de service

L'EMPLOI DU LSPCC EST OBLIGATOIRE POUR TOUT TRAVAIL EN HAUTEUR

Pare-neige

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

27/29

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

A quoi sert une échelle à coulisse ?

Combien d'homme peut supporter une échelle à coulisse développée et appuyée, et sur quel plan ?

Donner la formule du pied d'échelle.Calculer le pied d'échelle pour une hauteur de 8 m.

En position statique, peut-on avoir les 2 pieds sur le même échelon ?

Sur une échelle à coulisse, le pompier doit être assurer. Par quels moyens ?

Doit-on amarrer une échelle à coulisse lorsqu'elle est utilisée en itinéraire desecours ?

A quoi sert une échelle à crochets ?

Donner les règles d'emploi de l'échelle à crochets.

Où se situe les crochets quand l'échelle à crochets est en position d'attente ?

Où se situe les crochets quand l'échelle à crochets est en position de travail ?

A quoi sert une échelle de toit ?

Quelle est la résistance horizontale et verticale d'une échelle de toit ?

Donner la règle d'emploi d'une échelle de toit ?

Pour la mise en oeuvre de l'échelle de toit, citer le matériel de base.

Peut-on utiliser l'échelle de toit sur les crochets de service ou pare-neige ?

Quel matériel est obligatoire pour tout travail en hauteur ?

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version n°01- mise à jour le 08/2015

28/29

Sauvetages du sauveteur INC

I/ Généralités

La mission première des sapeurs-pompiers est de sauver des vies.

Nous devons nous préparer à faire face à toutes les situations de sauvetage.Cependant sur intervention, nous devons prendre en compte tous les dangers auxquels nouspouvons être exposés.

La sécurité est l'affaire de tous et c'est la principale préoccupation des sauveteurs durant toutel'opération. Les personnels doivent agir avec prudence et discernement pour ne pas devenir eux-mêmes desvictimes. Le sapeur-pompier n'est pas infaillible.

Les opérations de recherche et de sauvetage précipités et imprudentes peuvent avoir desconséquences graves, autant pour le(s) personnel(s) engagé(s) que pour les victimes.

Malheureusement un sapeur-pompier peut être victime d'une défaillance ou d'un accident dont lescauses peuvent être de plusieurs origines : humaine, technique ou autres.

Une défaillance humaine peut être dûe à une mauvaise condition physique, la fatigue, l'apparitiond'un malaise ou d'une blessure, la méconnaissance des outils et des procédures.

Le problème technique quand à lui peut venir d'une défaillance d'un ARI, de matériels, unemauvaise utilisation ou mise en œuvre incorrecte de matériels.

Les origines diverses, tel qu'un itinéraire de repli qui ne serait plus praticable peuvent surveniraprès un effondrement de plancher, de plafond, d'escaliers, d'étagères, de mobilier ...

Aussi, se préparer à ces éventualités vise notamment à :

- Garder sa lucidité - Agir avec sang froid- Augmenter sa capacité d'analyse- Gagner du temps dans les réactions immédiates- Maîtriser ses gestes- Améliorer sa condition physique- Se connaître, maîtriser sa respiration et son effort- Augmenter ses compétences de mise en œuvre des matériels, raccorder un masquesur sa sortie de secours- Augmenter ses compétences de mise en œuvre et de compréhension des méthodeset consignes opérationnelles.

Il est donc primordial que chaque sapeur-pompier s'entraîne physiquement et se forme àl'utilisation des outils et matériels nécessaires pour effectuer les missions de reconnaissance, derecherches ou de sauvetages (ARI, ligne guide, LSPCC, matériels de forcements …).

Certaines missions nécessiteront des méthodes d'intervention associant l'utilisation de matérielsde reconnaissances, de sauvetages et d'extinction tels que : manœuvres de type M3FMC,sauvetage avec LSPCC sous ARI capelé, forcement de porte sous ARI associant M3FMC poureffectuer un sauvetage ou une attaque, ... Toutes les situations de détresse seront différentes. Il est important et primordial de s'entraîner,sur différentes mises en situations qui permettront d'augmenter sa capacité d'analyse, sa réactivitéet de maîtriser parfaitement la mise en œuvre de l'ARI.

II/ Quelques réflexions sur la conduite à tenir lorsqu'un binôme est endifficulté

AAAALEERTER : moyen mnémotechnique

A nalyser la situationA ir : je contrôle ma pressionA lerte : je passe le message de détresseAl arme : j'active ma balise sonore de localisationL imiter ma consommation d'air : je contrôle ma respirationÉ clairage : j'allume mon projecteur pour me faire remarquerR amper : je me mets en position basse pour éviter le flux thermique, chercher de l'air frais et de la visibilitéT aper : je fais du bruit pour me signalerE xplorer : j'explore l'environnement immédiat pour rechercher une issue à proximitéR emonter la cagoule : Lorsque je n'ai plus d'air je remonte ma cagoule.

Lorsque le binôme ou l'un des intervenants est en difficulté il est important de garder son calme etde réfléchir à la situation. L'énervement désorganise, désoriente et occasionne une consommationd'air importante. La panique crée un danger. Il faut éviter la dissociation du binôme.

La première chose à faire est d'analyser la situation :

Qu'elle est l'origine du problème ? (analyse)- humain et/ou physique ? malaise ou blessure / ARI défaillant ou hors service- technique ?- où d'un autre ordre ?

Combien me reste t-il d'autonomie en air ? Contrôler ma pression (air). Faut-il raccorder le masque de mon coéquipier sur ma sortie de secours d'ARI ? Aurai-je assezd'air ? (analyse)Peut-on s'en sortir seul ou faut-il un renfort de personnels ? (alerte)L'itinéraire de repli est-il praticable ? (explorer)Où est l'itinéraire de secours ? (explorer)Où fixer la ligne guide ? (retour)Retour avec la LDV ? Suis-je capable ? (retour)

Le temps joue contre les personnels en difficulté, il ne faut pas hésiter à demander de l'aide.(alerte)La balise sonore de détresse devra être déclenchée dans tous les cas. (alarme)Tous les retours d'expérience démontrent qu'il faut demander de l'aide et déclencher la balisesonore de détresse le plus tôt possible. (alerte et alarme)Si le binôme a une radio, renseigner et demander les renforts avant le déclenchement de la balisesonore car le son de la balise couvrira la voix à la radio ; donner le plus de renseignementspossible pour être localisé au plus vite.

La communication avec l'extérieur est primordiale et devra être maintenue, des postes radiopeuvent être utilisés en fréquence tactique avec des micros déportés.Il faudra rendre compte immédiatement au contrôleur ou à son chef d'agrès du problème rencontréet ne pas hésiter à demander si besoin des renforts.(alerte et alarme)

Lorsque le binôme engagé fait demi-tour. Il doit impérativement fixer et tendre la ligne guide.(retour)Rester debout est plus rapide, cependant lorsque la visibilité est réduite la progression accroupie,à quatre pattes où à plat ventre devra être privilégiée. L'air frais se trouve au sol. (ramper)

Lors d'une mission de recherche ou d'extinction avec un dispositif hydraulique, le binôme endifficulté devra réfléchir pour savoir si il ressort avec ou sans LDV : (retour)La règle veut qu'il faut sortir ou se réfugier avec la LDV lorsqu'il existe un risque de phénomènethermique.

- suis-je capable de sortir mon coéquipier en difficulté + la lance ?

- doit-on attendre le renfort d'un binôme de sécurité (en position d'attente) oud'urgence ?

Si le binôme est épuisé, bloqué, sans sortie possible, il doit s'asseoir au sol en s'appuyant contreun mur si possible. Cette position augmentera la portée du son et le clignotement visuel de labalise sonore de détresse, améliorant ainsi les chances d'être vu et retrouvé par le binôme desécurité.Ne pas s'allonger sur le ventre parce que cela masquera le clignotement et étouffera le son de labalise sonore de détresse.Se signaler en faisant du bruit, orienter son projecteur pour qu'il soit le plus visible possible. (taper)

Pendant toute la progression, les binômes engagés doivent connaître et rechercher un ou desitinéraires de secours. Afin de l'emprunter en cas de nécessité, (itinéraire principal impraticableexplosion, effondrement etc...) .

Les outils de forcement permettent de faire un passage dans le bâtiment, ils peuvent servir sil'itinéraire de repli est rendu impraticable, porte refermée sur le binôme avec l'impossibilité del'ouvrir, éboulement, effondrement ...

III/ Manque d’air/problème sur l'ARI

Le manque d’air peut provenir de :

Bouteille vide (dysfonctionnement du sifflet,…) Fermeture accidentelle du robinet Mauvaise accroche de la bouteille sur le pas de vis du harnais Déconnexion de la soupape à la demande (flexible) Déconnexion de la soupape à la demande du masque Détérioration / coupure d’un flexible Formation de glace dans le détendeur Perte ou éclatement de joints toriques HP du détendeur ou MP de la soupape à la

demande

Bien entendu, certaines de ces causes se verront immédiatement (fuite importante : son,…), etd’autres ne pourront pas être résolues (bouteille vide, flexible coupé,…).

Vérification d’urgence de l’ARI lorsqu'on manque d'air

Exemple de vérification des points indispensables à contrôler lors de la survenance d’un problèmesur un ARI :

La main gauche : (vérification « partie haute »)- Manomètre- Fixation de la soupape à la demande sur le masque- Soupape à la demande raccordée au flexible

La main droite : (vérification « partie basse »)- Ouverture du robinet- Accroche de la bouteille sur pas de vis du harnais

Cette vérification doit se faire très rapidement (quelques secondes). Si cela ne permet pas derésoudre le problème, la procédure de survie ci -dessous doit être immédiatement engagée.

Attention si plus d'air : si on enlève son masque d'ARI, on s'expose aux risques de brûluresfaciales et pulmonaires

Le porteur sans air devra donc enlever sa soupape à la demande du masque,passer sa cagoule SUR le trou d’accroche de la soupape à la demande sur lemasque, et porter son gant en protection pour tenter d’améliorer la filtration.Il peut être préférable de respirer un air vicié que pas d’air du tout.

IV/ Le binôme de sécurité

Le binôme de sécurité est dédié à la sécurité, il est entièrement équipé de ses EPI et des ARI enattente et prêt à intervenir immédiatement.

Le binôme de sécurité avec ARI en attente

ARI en attente :

- le RAPACE a été effectué,- casque et cagoule sur la tête, - mains gantées,- bouteille d'ARI ouverte,- soupape à la demande raccordée au masque,- masque en attente prêt à être capelé.

Lorsque le binôme de sécurité s'engage, il n'a plus qu'àcapeler les ARI et faire leur contrôle croisé.

Il pourra exécuter des missions essentielles telles qu'établir une lance de sécurité et installer unitinéraire de secours avec au besoin une échelle à coulisse. Cependant ces actions ne doivent pasdemander d'efforts physiques anormaux qui pourraient diminuer sa capacité d'intervenir.

Le binôme de sécurité devra s'engager muni si possible de matériels de forcement, et d'unecaméra thermique.La CATHE permet de gagner du temps dans les recherches.Les outils de forcement facilitent les cheminements dans le bâtiment, et permettent d'ouvrir desaccès, et d'allonger la portée lors de recherche dans l'obscurité.

La progression debout est plus rapide, cependant lorsque la visibilité est réduite la progressionaccroupie, à quatre pattes où à plat ventre devra être privilégiée. Elle permettra une meilleure visibilité, elle est plus sécuritaire car elle évite de trébucher et tomber,elle permet de tester le sol pour repérer les trous, escaliers ou d'éventuels effondrements.

La progression doit se faire en silence avec des pauses, à l'écoute d'appels au secours ou de labalise sonore de détresse, au besoin arrêter de respirer. Il faut régulièrement appeler à haute voixle binôme en difficulté ou dialoguer avec lui par radio, si possibilité.

Dès que le binôme en difficulté est retrouvé il faut vérifier sa capacité en air, au besoin raccordersur une bouteille d'ARI de l'un du binôme de sécurité avec la sortie de secours, ou avec un ARI desecours.

Vérifier l'état de conscience du binôme.

Rendre compte au COS de l'état de conscience, blessures et des difficultés rencontrées.

Demander des renforts éventuels notamment si le binôme est difficilement transportable, ou sibloqué.Si l'évacuation est impossible, en attendant les renforts, tenter d'atténuer toute menace à la vie età la sécurité des sauveteurs, au besoin se déplacer vers un lieu sûr.

Aider et guider vers la sortie le binôme en difficulté ou procéder à son sauvetage au moyen detechniques enseignées ci-après.

V/ Exercices à réaliser à la manœuvre :

1/Travail sur l'ARI

Il est important de savoir rechercher rapidement l'origine du manque d'air ainsi que d'enlever etraccorder le tuyau d'alimentation d'un masque sur sa sortie de secours d'ARI.Cela impose également de savoir enlever et raccorder son propre masque ou celui de soncoéquipier sur la prise d'ARI, avec des gants, dans l'obscurité.Opération qui sera rendue extrêmement difficile avec des gants dans la fumée.

a/ Vérification d’urgence de l’ARI lorsqu'on manque d'airLe porteur seul :

La main gauche : (vérification « partie haute »)- manomètre- fixation de la soupape à la demande sur lemasque- de la soupape à la demande raccordée auflexible

La main droite : (vérification « partie basse »)- Ouverture du robinet- Accroche de la bouteille sur pas de visdu harnais

b/ Je m'exerce à enlever et à raccorder le tuyau d'alimentation d'un masque sur une sortied'ARI pour moi-même et pour réaliser les manœuvres suivantes.

Le porteur seul :j'enlève et je raccorde le tuyau d'alimentation demon masque d'ARI sur ma sortie (sortieprincipale et sortie de secours).

Apprentissage à l'air libre puis dans l'obscurité.

c/ Je raccorde le tuyau d'alimentation de mon masque sur la sortie de secours d'ARI demon coéquipier

J'ai un problème sur mon ARI, je me raccordesur la sortie de secours de mon coéquipier.

Le binôme face à face :

J'enlève le tuyau d'alimentation de mon masqued'ARI pour le raccorder sur la sortie de secoursde mon coéquipier.

Attention à l'autonomie d'air de la bouteille,la consommation d'air est multipliée par 2.

Apprentissage à l'air libre puis dans l'obscurité.

d/ Je raccorde le tuyau d'alimentation du masque de mon coéquipier sur ma sortie de secoursMon coéquipier à un problème sur son ARI, je leraccorde sur le mien.

Le binôme face à face :

J'enlève le tuyau d'alimentation du masqued'ARI de mon coéquipier et je le raccorde surma sortie de secours.

Attention à l'autonomie d'air de la bouteille,la consommation d'air est multipliée par 2.

Apprentissage à l'air libre puis dans l'obscurité.

2/ Travail en binôme

Attention il faut rester longé à la ligne guide ou à l'établissement de la LDV pour éviter de seperdre.Dans la mesure du possible, progresser en avant et à 4 pattes pour repérer les obstacles et éviterde chuter et permettre une meilleure visibilité.

a/ Sortir son coéquipier inconscient lors d'une reconnaissance avec une ligne guide

Mon coéquipier fait un malaise.Ne pas paniquer et analyser la situation.

Déclencher les balises sonores de détresse.Dans tous les cas, fixer et tendre la ligne guide.

Saisir son coéquipier et le tirer en lieu sûr.

Le sortir soit en le tractant debout par 1 ou 2bretelles ou à 4 pattes

b/ Sortir son coéquipier inconscient lors d'une reconnaissance avec une LDV

Ne pas paniquer et analyser la situation.Déclencher les balises sonores de détresse.

Saisir son coéquipier et le tirer en lieu sûr avecla LDV si risque de phénomène thermique.

Le sortir en le tractant debout par une bretelleou à 4 pattes.

c/ Sortir en binôme suite à la défaillance d'un ARI, pendant une reconnaissance avec une LDV ou une ligne guide

Ne pas paniquer et analyser la situation.Déclencher les balises sonores de détresse.Raccorder le tuyau d'alimentation du masqued'ARI hors service sur la sortie de secours de

l'ARI sain.

Rester proche l'un de l'autre.Avec une LDV : sortir ou se diriger vers un lieu

sûr si risque de phénomène thermique.

Avec une ligne guide : Fixer et tendre la ligneguide et sortir.

d/ Rechercher et sortir une victime avec une cagoule d'évacuation d'ARI.

Mettre la cagoule d'évacuation sur la victimeLa raccorder sur sa sortie de secours de l'ARI.

Serrer la cagoule au moyen de la cordeletteLa guider et l'évacuer vers un lieu sûr.

3/ Travail en tant que binôme de sécuritéDans la mesure du possible progresser en avant et à 4 pattes pour repérer les obstacles et éviterde chuter, ainsi que permettre une meilleure visibilité.

a/ Sortir un sapeur-pompier inconscient en tant que binôme de sécurité avec une ligneguide

Le binôme de sécurité est engagé avec uneligne guide suite à un déclenchement de balisesonore de détresse.Un seul personnel du binôme est inconscient.

Arrivé à la hauteur du binôme en difficulté, Fixer et tendre la ligne guide.

Seul ou à deux le tracter et le sortir.

b/ Sortir un sapeur-pompier inconscient en tant que binôme de sécurité avec une LDVet manœuvre M3 FMC

Le binôme de sécurité est engagé avec uneLDV suite à un déclenchement de balise sonorede détresse.Un seul personnel du binôme est inconscient.

Le sortir avec la LDV :

soit debout,

soit accroupi ou à 4 pattes.

Dans les passages étroits nécessitant de resterau plus près du sol, le 1er tracte par les bretellesd'ARI, le second pousse au niveau des jambes

c/ Sortir un binôme inconscient en tant que binôme de sécurité avec une ligne guide

Le binôme de sécurité est engagé avec uneligne guide suite à un déclenchement de balisesonore de détresse.Les deux personnels du binôme sontinconscients.

Arrivé à la hauteur du binôme en difficulté, fixer et tendre la ligne guide.

Chaque personnel du binôme tracte et sort unsapeur-pompier inconscient.

d/ Sortir un binôme inconscient en tant que binôme de sécurité avec une LDVet manœuvre M3 FMC

Le binôme de sécurité est engagé avec uneLDV suite à un déclenchement de balise sonorede détresse.Les deux personnels du binôme sontinconscients.

Les sortir soit debout,

soit accroupi ou à 4 pattes.

VI/ Protection d'urgence du binôme

Technique de protection du binôme en cas d’un embrasement généralisé éclair

Lors du cas critique de l’embrasementgénéralisé éclair . le binôme est directement menacé par lephénomène thermique :

Se jeter au sol face contre terre, binômeregroupé et maintenir la lance au-dessus descasques en jet diffusé de protection au débitmaximum.

VII/ L’itinéraire de secours

a/ Itinéraire de repli

Les binômes d’attaque utilisent un cheminement d’accès. En cas de problème lors de la phased’extinction justifiant l’évacuation de la zone d’intervention, les binômes engagés empruntent cetitinéraire d’accès pour le repli. Nous pouvons considérer que l’itinéraire de repli est l’itinéraired’accès normal.

b/ Itinéraire de secours en étage

Une échelle à coulisse peut être utilisée aux 1er et 2ème étages. Les MEA pourront être positionnés au-delà de 3 étages.

Pour les fenêtres de petites largeurs, afin de ne pas en obstruer l'ouverture,le haut de l'échelle devra affleurer le bord de la fenêtre.

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

A quel moment ou pour quels motifs parle t-on de sauvetage de sauveteurs ?Pourquoi se préparer à l'éventualité du sauvetage de sauveteurs ?Lorsque l'on est en difficulté, quelles sont les principales questions à se poser ?Quelles sont les vérifications d’urgence lorsqu'on manque d'air avec son ARI ?Où a t-on le plus de visibilité ? Pourquoi ?Quel est le rôle du binôme de sécurité ?A quoi correspondent les lettres : AAALEERTER ?Comment peut-on préparer et positionner une échelle à coulisse en itinéraire desecours ?Expliquer les itinéraires de repliset itinéraires de secours.Expliquer les situations des binômes en photos ci-dessous.

Feux de véhicules à moteur INC

I/ Généralités

Les feux de véhicules concernent tous les engins à moteur :

On distingue 2 types de véhicules à moteur :

• les véhicules à énergie classique fonctionnant au gasoil ou à l'essence.• les véhicules à énergie alternative (VEA) fonctionnant avec une motorisation de

type :- Gaz Naturel véhicule (GNv) - Gaz Pétrole Liquéfié carburant (GPLc)- Véhicule Hybride (Veh)- Véhicule Électrique (Ve)- Pile à combustion- Hydrogène-Etc …

II/ Analyse des risques

1/ Généralités sur les risques

La multiplication de la présence de matériaux plastiques et de produits chimiques dans lesvéhicules à moteur, constituent un danger grave pour les personnels d'attaque lors d'uneintervention pour feux de véhicules à moteur.

Risque toxique

ARI capelé pour tous feux de véhicules

En outre, il faut rester vigilant quant à la présence de produits ou matériels divers pouvantêtre transportés par les véhicules à moteur (bouteille de gaz, peinture …).

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version du 08/2015 1/6

2/ Risques sur les Véhicule à Énergie Alternative

Aujourd'hui les feux de VEA sont considérés comme étant un risque courant. Dans les dix ans à venir, ils constitueront plus d'un tiers des véhicules roulant. Les binômes engagés doivent être sensibilisés aux différents risques pour intervenirefficacement et en sécurité :

Risques d'intoxication grave pour les personnes exposées (les secours et le public)Risques toxiques et corrosifs : acide chlorhydrique, acide fluorhydrique, déversement d'électrolyte ... Risques thermiques : boule de feu, brûlure de type électrique ou par projectiond'électrolyte …Risque de torchère : ne pas souffler cette flamme pour ne pas générer une fuitede gaz non enflamméeRisques mécaniques : explosion, effets missiles, projection d'acide et de métauxen fusion ...Risques d'électrocution pour les véhicules électriques : tension de 200 à 600volts, alimentation du véhicule lors de son stationnement …

a/ Le véhicule Gaz de Pétrole Liquéfié carburant (GPLc)

Depuis de nombreuses années, la sécurité imposée aux constructeurs permet aujourd'huid'aborder les véhicules au GPLc de façon plus sereine.Le GPLc est stocké en phase liquide, avec une pression permanente de 7,5 bars dans lesconditions normales de température et de pression.Il est obtenu par addition de butane et de propane à hauteur de 50% chacun.

Les situations peuvent devenir critiques lorsque le véhicule est soumis à de fortestempératures généralement provoquées par l'embrasement de ce dernier.Ces réservoirs sont munis de dispositif de sécurité de type « soupape » permettant delibérer une quantité de gaz par cycle sous forme de torchère, vers l'extérieur du réservoirlorsque la pression interne et de l'ordre de 27 bars. Le risque d'explosion est donc probablemais infime.

Soupape de sécurité d'un réservoir GPLc

b/ Le véhicule Gaz Naturel Véhicule (GNV)

Les véhicules GNV fonctionne au Méthane. Le GNV est stocké en phase gazeuse avec unepression de 200 bars à 15 °C dans les conditions normales de température et de pression.Le réservoir GNV installé principalement sur la partie arrière du véhicule ne présente pas oupeu de danger.

Ces réservoirs sont munis de thermofusibles (organe de sécurité) quipermettent, suite à une élévation de température, de faire échapper la pressionsupplémentaire. Le fusible se met à fondre lorsqu'il atteint les 110°. Il se forme

alors une fuite de gaz enflammée qui s'éteindra lorsqu'il n'y aura plus de gaz.Lors d'un incendie les sapeurs-pompiers veilleront à ne pas souffler cette flamme pourne pas générer une fuite de gaz non enflammée.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version du 08/2015 2/6

Présence de torchère : Ne surtout pas souffler la flamme

c/ Les véhicules électriques et/ou hybrides (Ve et/ou Veh)

Le véhicule électrique est un véhicule dont la propulsion est assurée par un moteurfonctionnant exclusivement à énergie électrique.

Le Véhicule électrique hybride est un véhicule dont la propulsion est assurée par deuxtypes de moteurs distincts : un moteur thermique + un moteur électrique

Véhicule électrique Véhicule électrique hybride

La batterie de traction est généralement rechargée via une source d'énergie extérieure.

Les packs batteries emploient des nouvelles technologies qu'on appelle :- Lithium-ion (LI-ion)- Nickel métal hydrure (Ni- MH)- Sodium chlorure nickel (zébra)- Lithium-métal polymère (LMP)

En cas d'incendie ces batteries présentent des similitudes avec les feux de métaux.

En cas d'emballement thermique du pack batterie, le refroidissement peut être long (environ2h00).

En marge des risques toxiques et corrosifs inhérents à tous feux de véhicules à moteur,les véhicules électriques et/ou hybrides présentent également des risques électriques(câbles électriques identifiés par une couleur orange)

Si véhicule électrique alimenté (200 à 600 V) enstationnement : le débrancher avec les gants EPI deprotection électrique 1000 V et sur-gants.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version du 08/2015 3/6

III/ Intervention pour feux de véhicules à moteur

Lors d'intervention pour feux de véhicules à moteur, il est nécessaire de respecter lesdifférents items de la phase d'abordage :

Règle des 5 « I » :- Identifier : Observer, Questionner, Rechercher type d'énergie du véhicule- Inspecter : 1) Contrôler l'intégrité des équipements liés à la source d'énergie sans la

toucher2) Feu naissant ou feu généralisé

- Interdire : Une action sur les vecteurs d'énergie et d'attaquer dans les axes arrière etavant.- Isoler : Neutraliser les sources d'énergies ( batteries, fusibles, bornes ... )- Intervenir : Technique opérationnelle adaptée.

Stratégie d'intervention : Périmètres de sécuritésZone d'exclusion = 50 mètresZone publique = 100 mètresIntervention dos au vent si possibleUtiliser des écrans de protection (engin, mur …)

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version du 08/2015 4/6

IV Techniques d'attaques des feux de véhicules : - Toujours établir les lances derrière un écran, qui peut être le FPT, horszone d'exclusion,- arranger les réserves de tuyaux de façon à faciliter la progression,- pour progresser plus facilement, l'équipier se place au raccord ou pousse àla boucle du tuyau,- le conducteur refoule à une pression de 7 bars (explication : 3 tuyaux de 45 mm avecun débit de 250 l/min).

Extrait de la MPO3 :

BAT 1 BAT 2

Établissent simultanément une LDV 500 avec 3 tuyaux directementraccordés sur l'engin (division).

Derrière un écran, hors zone d'exclusion.

Progresse en eau, lance ferméejusqu'à 25 m

Suit le BAT 1, en eau*, lance ferméejusqu'à 25 m

*Eau additivée si l'engin est pourvu d'un injecteur intégré

Attaque l'habitacle, Fait baisser l'intensité du feu

Observe les réactions violentesJet plein à 250 l/min

Progressent côte à côte jusqu'au véhicule.Sans pénétrer dans les zones interdites.

Jet diffusé d'attaque à 250 l/min.

Au contact du véhicule :

Refroidit le pack batterie ou leréservoir.

Jet diffusé d'attaque à 125 l/min

Réalise une extinction rapide del'habitacle de l'arrière vers l'avant. Jet diffusé d'attaque à 125 l/min

Possibilité de faire le tour du véhicule par l'avant pour finaliser l'extinction

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version du 08/2015 5/6

Si torchère,Ne pas souffler

la flamme

HYBRIDEELECTRIQUE GNV GPLc

ESSENCEGASOIL

Extinction d'un FEU NAISSANT dans le compartiment moteur

1 LDV 500 en Jet Diffusé d'Attaque, ou LDT ou extincteur

HYBRIDEELECTRIQUE GPLc

ESSENCEGASOIL

Extinction d'un FEU GENERALISE

Idem procédure feu

naissant

GNV

Exemple :

Testez-vous : (les réponses se trouvent dans le cours)

Qu'appelle t-on Véhicule à Énergie Alternative ? Donner des exemples.Quels sont les différents risques pouvant être rencontrés lors d'un feu de véhiculeset plus particulièrement lors d'un feu de Véhicule à Énergie Alternative ?Quels sont les périmètres de sécurité et leurs distances à respecter ?Où doit on se positionner pour établir les lances en sécurité ?Que doivent faire les binômes pour progresser plus facilement ?Expliquer le rôle de chacun lors d'un feu de Véhicule à Énergie Alternative.Lors de la présence d'une torchère, il ne faut surtout pas …...?Expliquer la règle des 5 I.

EDSP01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version du 08/2015 6/6

4ème : les BAT 1 et BAT 2 progressent en JDA à 250 l/min sur le coté du véhicule (en dehors des zones arrière et avant)

3ème : à 25 m : BAT 1 Attaque l'habitacle en Jet plein à 250 l/min, Fait baisser l'intensité du feu, Observe les réactions violentes éventuelles

2ème : les BAT 1 et BAT 2 progressent jusqu'à 25 m les 2 lances fermées

5ème : BAT 2 réalise une extinction rapide de l'habitacle de l'arrière vers l'avant en JDA 125 l/min BAT 1 Refroidit le pack batterie ou le réservoir en JDA 125 l/min

1er : les BAT 1 et BAT 2 Établissent simultanément 2 LDV 500 avec 3 tuyaux directement raccordés sur l'engin (division), derrière un écran, hors zone d'exclusion.- Arrangent les réserves pour progresser le plus facilement possible

Pression de refoulement : 7 bars

Possibilité de faire le tour du véhicule par l'avant pour finaliser l'extinction

25 m

ZE : 50 m

25 m

Les manœuvres incendies INC

I/ É tablissement d’une lance par l’extérieur avec une commande

Commandements Préparatoire « Binôme d’attaque et binôme d’alimentation : pour l’établissement d’une lance …par

l’extérieur avec une commande : en reconnaissance! »

Exécutoire « Une lance …, emplacement pour être hissée …, point d’attaque …, prise d’eau …, accès …,mission … : Établissez! »

CHEF BAT EQUIPIER BAT

Prise de matériel

Binôme d’attaque Binôme d’alimentation

CHEF EQUIPIER CHEF EQUIPIER

Posent leur matériel à l’emplacement désigné Déroule son tuyau Déroule 1 ou 2 tuyaux

Montent jusqu’à l’étage indiqué Raccorde le tuyau à la lance Raccorde le(s) tuyaux et le(s)raccorde à la prise d’eau

Annonce « attention pourenvoyer »

Se rend au point d’attaque Répond « envoyez »

Lance la commande Amarre la lance

Hisse l’établissement Fait suivre l’établissement

Commande « ouvrez » Répercute « ouvrez » Ouvre l’eau

Attaque le feu Double le chef

Remarques :

• si possible, amarrer la partie verticale de l'établissement,

• si un seul binôme est disponible, c'est l'équipier qui reste en bas et qui fait le travail du BAL.

200, avenue du Capitaine Dhonne – CS 80033 – 01001 BOURG EN BRESSE CEDEXTél : 04 37 62 15 00 – Fax : 04 37 62 15 01 - www.sdis01.fr

II/ Ét ablissement d’une lance avec échelle à coulisse

Commandements Préparatoire « Binôme d’attaque et binôme d’alimentation : pour l’établissement d’une

lance …avec l’échelle à coulisse : en reconnaissance! »

Exécutoire « Emplacement de l’échelle …, une lance …, point d’attaque …, prise d’eau …,accès …, mission … : Établissez! »

CHEF BAT EQUIPIER BAT BAL

Prise dematériel

Binôme d’attaque Binôme d’alimentation

CHEF EQUIPIER CHEF EQUIPIER

Déroule son tuyau Déroule 1 ou 2 tuyaux Dressent et développent l'échelle à l’endroit indiqué

Raccorde le tuyau à lalance

Raccorde les tuyaux etraccorde à la prise d’eau

Annoncent « échelle prête »

Monte à l’échelle avec lalance

Assurent l’échelle et font suivre le tuyau

Commande « ouvrez » Ouvre

Attaque le feu

Remarques :

• si possible, amarrer la partie verticale de l'établissement,

• si un seul binôme est disponible, c'est l'équipier qui s’occupe de l’échelle pendant que lechef établit seul.

III/ Établissement vertical d’une lance de haut en bas

Commandements Préparatoire « Binôme d’attaque et binôme d’alimentation : Pour l’établissement d’une

lance …, par l’extérieur de haut en bas avec l’emploi du dévidoir, enreconnaissance ! »

Exécutoire « BAL, division …, prise d’eau … : alimentez! »

« BAT, une lance …, point d’attaque …, prise d’eau …, accès …, mission … : Établissez! »

CHEF BAT EQUIPIER BAT BAL

Prise dematériel

Binôme d’attaque Binôme d’alimentation

CHEF EQUIPIER CHEF EQUIPIER

Déroule 1 tuyau à l’étage Déroule 1 ou 2 tuyauxdans le vide

Alimentent la division

Raccorde le tuyau à lalance

Raccorde les tuyaux

Donne le ½ raccord àl’équipier

Fait descendre le ½raccord à la prise d’eau

Récupère le ½ raccord etraccorde le tuyau à la

prise d’eau

Arrange la réserve Amarre l’établissement

Commande « ouvrez » Répercute « ouvrez » Ouvre la division surordre du BAT

Attaque le feu Double le chef

Remarques :

• si possible, amarrer la partie verticale de l'établissement,

• à partir du 5ème étage, l’équipier BAT établira 2 tuyaux,

• les 2 binômes prennent leur matériel de base. Le BAL établit une division mixte à priori

BAT

BAL

BAT

BAL

BAT

BAL

au pied de l’immeuble et le BAT part en reconnaissance avec le C/A dans les étages.

IV/ M3a Progression avec la LDV utilisée comme ligne guide

Pas de commandement, il s'agit d'une initiative du binôme lorsqu'il est engagé avec une LDV500dans un environnement où il n'a pas de visibilité.

CHEF BAT EQUIPIER BAT

Prise de matériel

Binôme d’attaque

CHEF EQUIPIER

Effectuent une vérification croisée (RAPACE)

Établissent une LDV 500 avec 2 ou 3 tuyaux (suivant le C/A) à l'extérieur ou à un étage non enfumé

Teste sa lance (jet diffusé d'attaque)

S'amarre au tuyau en liaison courte (tour mort) S'amarre au chef en liaison longue

Progresse en respectant la procédure pour feu enmilieu clos (T.O.O.T.EM)

Réalise les réserve à chaque palier, volume, ouchangement de direction

Double le chef dès que les réserves sont réalisées

● les équipiers capellent l’ARI ( cagoule sous le masque )

Liaison équipier

Liaison chef d'équipe Liaison

équipier

V/ Établissement d'une lance sur colonne sèche

Commandements Préparatoire « Binôme d’attaque et binôme d’alimentation : Pour l’établissement d’une

LDV500 sur colonne sèche, en reconnaissance ! »

Exécutoire « BAL, raccord de la colonne sèche …, prise d’eau … : alimentez! Ensuite,alimentez l'engin! »

« BAT, une lance …, point d’attaque …, prise d’eau : la colonne sèche de l’étage …, accès …, mission … : Établissez! »

CHEF BAT EQUIPIER BAT BAL

Prise dematériel

Binôme d’attaque Binôme d’alimentation

CHEF EQUIPIER CHEF EQUIPIER

Montent à l’étage désigné Alimentent la colonne sèche

Déroule son tuyau et leraccorde à la lance

Déroule 1 ou 2 tuyaux, sinécessaire

Alimentent l'engin

Réalise lesbranchements

De retour au FPT, se munissent des clés etbouchons obturateurs

Raccorde à la colonnesèche et ouvre l’eau

Vérifient la fermeture des vannes de tous les étages

Montent à l’étage concerné en respectant laprocédure pour feux en milieu clos ou semi-ouvert

(M3a)

Vérifient la fermeture de la vanne de purge en partiesupérieur de la colonne

Attaque le feu Surveille l’établissement

Double le chef Redescendent et se mettent à la disposition du chefd’agrès

Remarque :

• l'établissement est toujours réalisé et mis en eau à l'étage inférieur au bouchon de fumée.

INC INC

Manœuvre M3 FMC,et comment ouvrir une porte avec la

lance.

Manœuvrants : 6Victime : 0

Service Formation-sports

Matériel : 1 engin pompe incendie.

Formateur : 1Documents de références à consulter :

GNR : Utilisation des lances à eau à main ; Équipes en binômes : établissements des lances.Moyens :

1 FPT/CCR.Personnels et logistique :- 2 ARI minimum- 1 LDV - 3 tuyaux de 45 mm- 1 porte d’accès.

Sécurité propre au site de manœuvre : Reconnaître le site de manœuvre et identifier les dangers potentiels (structures, trous, énergies …)

Sécurité pour le personnel :

Risques pendant l’exercice :

Stagiaires : EPI.Formateur : EPI.Hydratation du personnel.

Inhérents à l’exercice.

Autres points de sécurité à envisager par le formateur : .Description de la manœuvre : A l'issue de la séquence, l'apprenant en qualité de chef et d'équipier sera capable :- de s'équiper d'un ARI- d'établir une lance selon la méthode M3FMC conformément au règlement du Sdis 01- de capeler son ARI- d'effectuer le RAPACE- de réaliser le contrôle croisé avec son binôme- de se positionner, d'ouvrir et franchir une porte en toute sécurité conformément au TOOTEMConsigne au binôme par le chef d’agrès : « Établissement d'une LDV, point d'attaque ici, prise d'eau …;Mission : pénétrer dans le volume …. et procéder à l'extinction,Consignes de sécurité : RAPACE, contrôle croisé, méthode M3 FMC et TOOTEM »

Se protège et ne reste pas devant l'ouvrant- s’équipe de son ARI - établit la lance en se protégeant (n'est pas dans l'axe de l'ouvrant)- établit les tuyaux + arrange les réserves pour progresser le plus facilement possibleRespecte les consignes d'une progression type M3 FMC- le chef se longe sur le tuyau, l'équipier sur le chef - RAPACE + contrôle croisé des ARI et liaisons personnelles,- règle son jet en jet diffusé d'attaque- devant une porte : le chef se place côté poignée et l'équipier côté charnière + la touche et l'observe- ouvre la porte règlementairement- effectue des tests du plafond régulièrement et analyse- progresse dans le volume et respecte le TOOTEM- arrange les réserves,- contrôle la fermeture de l'ouvrant- gère son effort, et sa respiration- travail en toute intégrité physique et gère sa posture

Règles à respecter : Le chef d’équipe positionne le binôme à l’abri des fumées pour coiffer les ARI et établir la lance.Effectuer le contrôle croisé avec son binôme + déterminer un code de communication Disposer la réserve de tuyaux judicieusement pour progresser dans le volume.

Le binôme est indissociable, longé entre eux et sur le tuyau, il reste en contact avec l’extérieur.Il recherche durant toute la mission les signes d’explosion de fumée ainsi que d’embrasement généralisé éclair.

L'observation et le toucher de la porte doivent être effectués à chaque porte avant de pénétrer dans un nouveau volume.

Le chef d’agrès doit anticiper un itinéraire de secours avec le binôme (il s’adaptera en fonction de nouveaux éléments durant les reconnaissances).Le Chef d'équipe recherchera un itinéraire de secours durant toute sa mission

Le chef d’agrès prévoit un contrôleur et un binôme de sécurité avec un deuxième moyen en eau dans les plus brefs délais, en fonction des moyens humains et matériels disponibles.

Version 1 : 19/02/2014 Fiche INC- Page : 1 /2

SYNTHESE DES REGLEMENTS POUR MEMOIRE :R.A.P.A.C.E :

▪ Robinet ouvert.▪ Ajustement du harnais.▪ Pression au manomètre ( supérieur à 280 bars ).▪ Armement du système sonore de détresse ( sifflet + balise ).▪ Code de communication.▪ Étanchéité du masque.

Une fois la lance en eau (extérieur ou point d'attaque)- le chef règle le jet (diffusé d’attaque – robinet ouvert au maximum – prend un repère si le réglage vient à bouger pendant la progression)- le binôme reçoit la mission du chef d’agrès- le chef s’amarre au tuyau (en liaison courte) et l'équipier au chef

- le binôme effectue le contrôle croisé

Comment se placer pour ouvrir une porte et effectuer le test du plafond

Le Chef se place du côté de la poignée de la porte, jet de la lance en jet diffusé d'attaque.L'équipier se place du côté des charnières de la porte.TOUCHER : la porte de bas en haut en approchant doucement le dos de la main avec les gants.OBSERVER : les signes de l’embrasement généralisé éclair ou de l’explosion de fumées

Si à ce moment on constate que la porte est chaude en bas, la fumée sort par bouffées sous la porte, les vitres sont noircies, le BAT adopte une ATTITUDE DEFENSIVE (Ne pas entrer dans le volume, veiller à ne provoquer aucune entrée d’air et rendre compte à son chef d’agrès)

OUVRIR : l’équipier ouvre la porte en se protégeant, le chef à la LDV prêt à intervenirTESTER : le plafond : ouverture / fermeture brève de la LDV dans les couches de fumées au-dessus de nous :

• L’eau retombe = progression possible de 2m. et refaire le test• L’eau se vaporise = inertage : impulsion, T, O, Z , 8 et refaire le test

ENGAGEMENT MINIMUM : • 1 binôme engagé• 1 binôme de sécurité (dès que possible) avec 2ème LDV

Exemple : porte avec ouverture dans le volume Exemple : porte avec ouverture vers soi, vers l'extérieur du volume

Version 1 : 19/02/2014 Fiche INC- Page : 2 /2

INC INC

Utilisation des différents jets d'une LDV

Manœuvrants : 2 et +Victime : 0

ServiceFormation-sports

Matériel : 1 engin pompe incendie.

Formateur : 1

Documents de références à consulter : GNR : Utilisation des lances à eau à main ; Équipes en binômes : établissements des lances ; procédure FMC SDIS 01

Moyens : 1 FPT/CCR.

Personnels et logistique :- 1 LDV- 2 ou 3 tuyaux de 45 mm- peut être réalisé dans une cours- peut être réalisé directement sur 1 Poteau d'Incendie si la pression est suffisante

Sécurité propre au site de manœuvre : Reconnaître le site de manœuvre et identifier les dangers potentiels (structures, trous, énergies …)

Sécurité pour le personnel :

Risques pendant l’exercice :

Stagiaire : EPI.Formateur : EPI.Hydratation du personnel.

Inhérents à l’exercice

Autres points de sécurité à envisager par le formateur :

Description de la manœuvre : Entraîner à changer et régler rapidement les différents jets de la lance Jet Diffusée d'Attaque JDA, Jet Diffusée de Protection JDP, jet de purge,les techniques des jets : impulsion, test du plafond, inertage, crayonnage.

Consignes a l'apprenant par le chef d’agrès : (exemple de mission)Effectue les différents jets en ouvrant et fermant rapidement la lance,change de direction à gauche, à droite, au dessus de lui, en haut ...fait le test du plafond au dessus de luifait de l'inertagefait du crayonnage TZO et 8

Véracité des réactions :Efficacité du jet, temps, débit, direction, orientation et amplitude du jet.

Règles à respecter : (voir verso de la fiche)Un jet diffusé est un jet d’eau composé de gouttelettes formées de manière à exposer le maximum de surface afin d’absorber le maximum de chaleur Les jets diffusés permettent d’obtenir : - une action efficace par l’absorption de chaleur, ralentissement du phénomène de pyrolyse et la production de vapeur permettant d’agir par étouffement (réduction de la quantité d’oxygène) ; - le refroidissement et la protection de matériaux ou de structures ;- la protection des intervenants face au rayonnement d’un incendie.- une meilleure stabilité : la manipulation d’une lance en jet diffusé d’attaque est facilitée par le fait qu’elle présente une réaction moindre qu’un jet droit, les composantes du jet n’étant pas dans le même axe et s’annulant entre elles.Ils présentent des inconvénients :- de par leur composition, les jets diffusés sont plus sensibles au frottement de l’air, au vent et au tirage dû à l’incendie ;- ils ont une portée inférieure à celle d’un jet droit ; - ils peuvent, en cas de mauvaise utilisation de la lance :

- propager l’incendie en favorisant le déplacement du feu, des fumées, de la chaleur ;- entraîner la production de vapeurs brûlantes dangereuses pour le personnel d’attaque.

Le porte-lance règle le cône d’ouverture du jet diffusé à sa convenance pour l’adapter à l’opération à réaliser (inertage des fumées, attaque du foyer, refroidissement d’une paroi, attaque de certains feux d’hydrocarbures, attaque d’une ouverture avec un jet élargi pour en couvrir toute la surface, etc.)

Il existe toutefois deux types de jets diffusés particuliers pouvant être utilisés dans le cadre des opérations d’extinction :• le jet diffusé d’attaque;• le jet diffusé de protectionMODES D’APPLICATION DES JETS Au risque d’être inefficace, le porte-lance doit projeter une quantité d’eau suffisante pour absorber le maximum de chaleur.Il doit régler l’angle de diffusion du jet mais veiller également à l’angle de la lance par rapport à l’horizontale afin d’optimiser son action.En volume clos ou semi-ouvert , une mauvaise application de l’eau dans la couche de fumées, en partie haute du volume, risque de perturber la stratification et de provoquer une diffusion des gaz chauds dans l’ensemble du volume qui risquerait de brûler le binôme et diminuerait les possibilités de progression pour parvenir au foyer.

EDSP 01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version du 12/2014 1/2

JET DIFFUSÉ D'ATTAQUEIl s’agit d’un jet d’eau pulvérisée présentant un cône d’ouverture de 15 à 45° d’angle quipermet d’atteindre un foyer en remplissant la double fonction de lutte contre l’incendie etde protection du binôme contre le rayonnement thermique.En présence de risques électriques , si l’eau doit être employée , le jet diffusé d’attaquedoit présenter un angle d’ouverture de 30° minimum.Utilisations préconisées • attaque en volume clos ou semi-ouvert ; attaque massive ; feux virulents ; test duplafond ; inertage des fumées ; inertage par création de vapeur d’eau ; attaque de certaines nappes d’hydrocarbures en feu ; …

Test du plafondLe binôme ne pénètre dans un volume qu’après avoir procéder à un test du plafond, à l’inertage desfumées et au refroidissement si besoin.Le test du plafond consiste à évaluer la température de la couche de fumées en partie haute duvolume. Il est effectué en projetant un faible volume d’eau en impulsion « ouvrir / fermer » en jetdiffusé d’attaque dans la couche de fumées située en partie haute du volume, sans toucher lesparois. Le porte-lance doit projeter l’eau juste en avant et au-dessus du binôme afin de permettred’apprécier son éventuelle retombée ou sa vaporisation.Si l’eau projetée se vaporise, le binôme d'attaque doit considérer que le risque d’embrasementgénéralisé éclair est important. Il passe en mode défensif et doit agir immédiatement sur la couchede fumées ou rapidement se replier.Le test du plafond est répété régulièrement lors de la progression tous les 1 à 2 m conformément à l'engagement minimum.

L’inertage des fumées et le refroidissements’obtiennent au moyen d’une lance en jetdiffusé d’attaque de 500 l/min auminimum :- soit en projetant des volumes d’eau par impulsions « ouvrir / fermer » dans lacouche de fumées, en partie haute du volume,jusqu’à ce que l’eau ne soit plus vaporisée ;- soit en « crayonnant » afin de couvrir unezone plus large. Le crayonnage peut se fairesuivant la technique des lettres. Le porte-lance“ dose ” la quantité d’eau injectée qui doit sevaporiser complètement dans la couche defumées. Il évite ainsi la production de vapeurd’eau brûlante par contact de l’eau sur lesparois chaudes et les retombées générant desdégâts des eaux. Il doit veiller à ne pasdéstructurer la couche de fumées.Temps d’application- par impulsion : le porte-lance projette des volumes d’eau sur le foyer ou dans les fumées par impulsion « ouvrir/fermer ».De courte durée le porte-lance ne conserve le dispositif d’ouverture/fermeture en position ouverte que quelques secondes afin de projeter une quantité d’eau contrôlée.Cette méthode permet, entre autres, de limiter les dégâts des eaux et d’observer l’action de l’eau sur le foyer.La fermeture de la lance après un tracé permet d’évaluer le résultat de l’action.

- le crayonnage :En volume clos ou semi-ouvert, en raison du balayage effectué dans l’espace par le jet, les techniques d’application de l’eau (balayage en « 8 », lettres, etc.), peuvent entraîner une déstratification de la couche de fumées.

JET DIFFUSÉ DE PROTECTION : écran de protection thermique sous la forme d’un rideau d’eau ; protection du binôme en cas de survenue soudaine d’un fort dégagement de chaleur, d’un embrasement généralisé éclair, etc. ; ...

Jet diffusé dans la plus grande ouverture possible permettant la protection simultanée des équipiers du binôme face à un grand dégagement calorifique.

EDSP 01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version du 12/2014 2/2

Établissement des lances INC

Établissement d'une LDV 500 avec untuyau en « O »

Manœuvrants : 3 et +

Victimes : 0

IPPRS 11-

Annexe 1

Matériel : 1 engin pompe incendie.

Formateur : 1

Documents de références à consulter : IPPRS 11

Pré

amb

ul

e

Une nouvelle technique d'établissement a été expérimentée durant plusisuers mois par 18 CIS. Suite à un retourd'expérience positif, il a été décidé de généralisé celle-ci et d'informer les CPINI équiper d'ARI.

Le rôle du correspondant est de faire acquérir cette technique opérationnelle à l'ensemble des personnels de sonCIS lors des FMPA quotidiennes ou hebdomadaires. Il est également chargé de transmettre toutes remarquesou suggestion à l'officier référent incendie.Dès que le personnel est formé, il ne doit en aucun cas devenir le formateur exclusif de son CIS à cettetechnique opérationnelle, car la philosophie de celle-ci est d'être un outil dont doit disposer tout sapeur-pompiercomme savoir dérouler un tuyau en couronne.

Conditionnement du tuyau en « O »Prendre une longueur d'environ 1 m 20

« Enrouler » le tuyau autour de cette première longueur

Positionner le raccord central de façon à pouvoir raccorder la LDV500

Connecter la LDV500

Utiliser la rubalise jaune et noir

Faire un tour mort autour de la LDV et attacher autour du tuyau

Placer un morceau de rubalise de l'autre côté du tuyau

Positionner ce tuyau dans un coffre de l'engin pompe-tonnesuivant la place et de façon à ce qu'il soit facilement préhensible

Les petits + :

- une toise peut être utilisée pour mesurer la première longueur

- le tuyau peut initialement être roulé en simple dans le but dechasser l'air et de faciliter sa mobilité lors du conditionnement

- la sangle du tuyau peut être utilisée pour maintenir l'ensemblecôté LDV

Version du 01/12/2014 Page : 1 /3

Procédure opérationnelle

Chef Équipier

« Pour l'établissement d'une LDV 500 avec l'emploi du tuyau en « O », en reconnaissance ! »

Suivent le chef d'agrès jusqu'au point d'attaque

« Point d'attaque ici, mission : …...., avec la LDV 500 et le tuyau en « O », règles de sécurité : ….... »

Donne un ½ raccord au chef et déroule son tuyau façon « FDF »

Déroule de la même manière, après avoir raccordé et si besoin le 3ème tuyau

De plain pied le tuyau sera déroulé « traditionnellement »

Ouvre la prise d'eau (division, colonne sèche...)

Capèlent et effectuent le contrôle croisé

Teste la LDV

Version du 01/12/2014 Page : 2 /3

Pose le tuyau en « O » au point d'attaque désigné et

sort la LDV du milieu

Épaule le tuyau en « O »

Prend 2 petits tuyaux

Garde le ½ raccord du 2 ème tuyau et le raccorde au tuyau en « O »

Qu

and

l'u

tili

ser

L'utilisation de ce tuyau est préconisé notamment dans les communs et cages d'escaliers des habitationscollectives.Il peut également être employé pour la pénétration dans toute structure.Dans tous les cas, il sera établit à l'initiative et sur ordre du chef d'agrès, à partir du moment ou le personnelcomposant le BAT en aura reçu l'information.

Po

ints

fort

s/

Arg

um

ent

aire

:

Fo

rmat

ion

des

éq

uip

iers

:

Faire une démonstration : - en insistant sur les différentes étapes- en exposant les points forts de la méthode

Faire réaliser la manœuvre type à chaque SP

Faire utiliser cette méthode lors de cas concrets :Prendre contact avec le CLFS du CIS pour que des cas concrets soient réalisés avant le 1er avril 2015.Veiller à ce que cette méthode soit utilisée lors de ces cas concrets et régulièrement dans tous les formations etexercices INC.

Version du 01/12/2014 Page : 3 /3

Sécurité : Moins de coude : un débit assuré

Permet de rentrer en une fois la réserve dans le volume, donc de fermer rapidement la porte derrière soi

Gain de place :La réserve entière tient sur un palierElle peut être positionnée verticalement

Gain de temps dans l'exécution des réserves :La réserve est réalisée d'elle-même sans manutentionsupplémentaireLe contrôle croisé est réalisé pendant la mise en eau

Gain d'énergie :Le travail de l'équipier est facilité par l'effet « ressort » dutuyauPossibilité de faire « rouler » l'ensemble de la réserve

Ergonomie / Mains libre : Portage sur l'épaule :- Permet de saisir les rampes d'escalier- Permet de vérifier les bouchons de colonne-sèche en montant dans les étages

INC INC

Établissement du tuyau en O : M3 FMC, Progression,reconnaissance, extinction,

la réserve en O reste à l'exterieur du volume

Manœuvrants : 2Victime / témoins : 0

ServiceFormation-sports

Matériel : 1 engin pompe incendie.

Formateur : 1

Documents de références à consulter : IPPRS 11 ; Fiche de Cas Concret « M3 FMC »

Moyens : 1 FPT/FPTL/CCR.

Personnel et logistique :- Locaux de plain pied en étage où sous-sol- 1 tuyau en O équipé d’une LDV 500,- 2 tuyaux Ø 45 x 20 roulés en couronne, - 2 ARI.

Sécurité propre au site de manœuvre : Reconnaître le site de manœuvre et identifier les dangers potentiels (structures, trous, énergies …)

Sécurité pour le personnel :

Risques pendant l’exercice :

Stagiaire : EPI.Formateur : EPI.Hydratation du personnel.

Inhérents à l’exercice.

Autres points de sécurité à envisager par le formateur : Si utilisation utiliser des ARI réglementaires.Respecter les règles d’engagement du binôme.

Description de la manœuvre : Établissement rapide d’un tuyau de 45 mm en « O » devant une porteLa prise d’eau utilisée sera soit une division alimentée, l'engin-pompe, colonne sèche.

Consignes au formateur : (Il peut jouer le rôle du chef d’agrès).L’objectif du thème est d’entraîner le personnel à l’établissement d’un tuyau de 45 mm en « O » dans différentes configurations.Associer les règles de sécurité du tuyau en O, du M3 FMC, TOOTEM et progression sous ARI.Comparer la progression dans un volume avec la réserve en O à l’extérieur du volume par rapport à une progression avec la réserve de tuyau à l'intérieur du volume.

Consignes au binôme par le chef d’agrès : (exemple de mission)« Pour l’établissement d’une LDV 500 au moyen du tuyau en « O », en reconnaissance. »« Point d'attaque ici, mission : …...., avec la LDV 500 et le tuyau en « O », règles de sécurité : ….... »

Véracité des réactions :Chef Bat :- Épaule le tuyau en O équipé de la LDV, - Pose le tuyau en « O » au point d'attaque désigné et sort la LDV du milieu- Garde le ½ raccord du 2ème tuyau et le raccorde au tuyau en « O »Équipier Bat :- Donne un ½ raccord au chef et déroule son tuyau façon « FDF »- Déroule de la même manière, après avoir raccordé et si besoin le 3ème tuyau- De plain pied le tuyau sera déroulé « traditionnellement »- Ouvre la prise d'eau (division, colonne sèche...)Le binôme :- Test la LDV- se longe en procédure FMC, l'Equipier au Chef, le Chef au tuyau- coiffe les ARI- contrôle croisé- TOOTEM, progresse avec la LDV dans le volume

Règles à respecter : L'utilisation de ce tuyau est préconisé notamment dans les communs et cages d'escaliers des habitations collectives.Il peut également être employé pour la pénétration dans toute structure.Dans tous les cas, il sera établit à l'initiative et sur ordre du chef d'agrès, à partir du moment ou le personnel composant le BAT en aura reçu l'information.Cette manœuvre permet de limiter les efforts des personnels tout en gagnant du temps,de faciliter la progression du BAT.Sécurité : Moins de coude : un débit assuré permet de rentrer en une fois la réserve dans le volume, donc de fermer rapidement la porte derrière soi et contrôler l'apport d'airErgonomie / Mains libre : Portage sur l'épaule :- Permet de saisir les rampes d'escaliers.- Permet de vérifier les bouchons de colonne-sèche en montant dans les étages.Gain de place :La réserve entière tient sur un palier.Elle peut être positionnée verticalement.Gain d'énergie :

EDSP 01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version du 01/12/2014 1/2

Le travail de l'équipier est facilité par l'effet « ressort » du tuyau.Possibilité de faire « rouler » l'ensemble de la réserve.Gain de temps dans l'exécution des réserves :La réserve est réalisée d'elle-même sans manutention supplémentaireLe contrôle croisé est réalisé pendant la mise en eau

Après reconnaissance du Chef d'agrès, s'il ni a pas de « bouchon de fumées » il est possible d’établir le tuyau en O directementsur le palier et devant la porte d'entrée, ou l'ouvrant d'accès.Le tuyau en O sert de réserve de tuyau, il peut être rentré entièrement dans le volume de façon à contrôler l’apport d’air et faciliter la progression du BAT. Cependant il faudra que le BAT veille à ce que le tuyau n’entrave pas l’itinéraire de repli, l'ouverture de la porte de sortie.

EDSP 01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version du 01/12/2014 2/2

Le binôme :- Teste la LDV- coiffe les ARI- se longe en procédure FMC, l'Equipier au Chef, le Chef au tuyau- effectue le contrôle croisé- Touche et observe la porte- Ouvre la porte, Teste le plafond, inerte si besoin- progresse avec la LDV : Engagement Minimum d'1 à 2 m, puis test du plafond ...

OU

- ou le tuyau sera déroulé « traditionnellement »

Gain de place :La réserve peut être positionnée verticalement

Fermer la porte pour contrôler l'apport d'air

Laisser la place pour ouvrir la porte en itinéraire de repli

Chef Bat :- Pose le tuyau en « O » au point d'attaque désigné, libère les liens et sort la LDV du milieu- Garde le ½ raccord du 2ème tuyau et le raccorde au tuyau en « O »Équipier Bat :- Donne un ½ raccord au chef et déroule son tuyau façon « FDF »- Déroule de la même manière, après avoir raccordé et si besoin le 3ème tuyau

INC INC

Établissement du tuyau en O : M3 FMC, Progression, reconnaissance, extinction,

la réserve en O est à l'intérieur du volume

Manœuvrants : 2Victime / témoins : 0

Service Formation-sports

Matériel : 1 engin pompe incendie.

Formateur : 1

Documents de références à consulter : IPPRS 11 ; Fiche de Cas Concret « M3 FMC »

Moyens : 1 FPT/FPTL/CCR.

Personnel et logistique :- Locaux de plain pied en étage où sous-sol- 1 tuyau en O équipé d’une LDV 500,- 2 tuyaux Ø 45 x 20 roulés en couronne, - 2 ARI.

Sécurité propre au site de manœuvre : Reconnaître le site de manœuvre et identifier les dangers potentiels (structures, trous, énergies …)

Sécurité pour le personnel :

Risques pendant l’exercice :

Stagiaire : EPI.Formateur : EPI.Hydratation du personnel.

Inhérents à l’exercice.

Autres points de sécurité à envisager par le formateur : Si utilisation des ARI réglementaires.Respecter les règles d’engagement du binôme.

Description de la manœuvre : Établissement rapide d’un tuyau de 45 mm en « O » devant une porteLa prise d’eau utilisée sera soit une division alimentée, l'engin-pompe, colonne sèche.

Consignes au formateur : (Il peut jouer le rôle du chef d’agrès).L’objectif du thème est d’entraîner le personnel à l’établissement d’un tuyau de 45 mm en « O » dans différentes configurations.Associer les règles de sécurité du tuyau en « O », du M3 FMC, TOOTEM et progression sous ARI.Comparer la progression dans un volume avec la réserve en « O » à l’extérieur du volume par rapport à une progression avec la réserve de tuyau à l'intérieur du volume.

Consignes au binôme par le chef d’agrès : (exemple de mission)« Pour l’établissement d’une LDV 500 au moyen du tuyau en « O », en reconnaissance. »« Point d'attaque ici, mission : …...., avec la LDV 500 et le tuyau en « O », règles de sécurité : ….... »

Véracité des réactions :Chef Bat :- Épaule le tuyau en « O » équipé de la LDV, - Pose le tuyau en « O » au point d'attaque désigné et sort la LDV du milieu- Garde le ½ raccord du 2ème tuyau et le raccorde au tuyau en « O »Équipier Bat :- Donne un ½ raccord au chef et déroule son tuyau façon « FDF »- Déroule de la même manière, après avoir raccordé et si besoin le 3ème tuyau- De plain pied le tuyau sera déroulé « traditionnellement »- Ouvre la prise d'eau (division, colonne sèche...)Le binôme :- Test la LDV- se longe en procédure FMC, l'Equipier au Chef, le Chef au tuyau- coiffe les ARI- contrôle croisé- TOOTEM, rentre la réserve de tuyau en « O » puis progresse avec la LDV

Règles à respecter : L'utilisation de ce tuyau est préconisé notamment dans les communs et cages d'escaliers des habitations collectives.Il peut également être employé pour la pénétration dans toute structure.Dans tous les cas, il sera établit à l'initiative et sur ordre du chef d'agrès, à partir du moment ou le personnel composant le BAT en aura reçu l'information.Cette manœuvre permet de limiter les efforts des personnels tout en gagnant du temps,de faciliter la progression du BAT à l'intérieur d'un volume,Sécurité : Moins de coude : un débit assuré permet de rentrer en une fois la réserve dans le volume, donc de fermer rapidement la porte derrière soi et contrôler l'apport d'airErgonomie / Mains libre : Portage sur l'épaule :- Permet de saisir les rampes d'escaliers.- Permet de vérifier les bouchons de colonne-sèche en montant dans les étages.Gain de place :La réserve entière tient sur un palier.Elle peut être positionnée verticalement.Gain d'énergie :

EDSP 01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version du 01/12/2014 1/2

Le travail de l'équipier est facilité par l'effet « ressort » du tuyau.Possibilité de faire « rouler » l'ensemble de la réserve.Gain de temps dans l'exécution des réserves :La réserve est réalisée d'elle-même sans manutention supplémentaireLe contrôle croisé est réalisé pendant la mise en eau

Après reconnaissance du Chef d'agrès, s'il ni a pas de « bouchon de fumées » il est possible d’établir le tuyau en O directement sur le palier et devant la porte d'entrée, ou l'ouvrant d'accès.Le tuyau en O sert de réserve de tuyau, il peut être rentré entièrement dans le volume de façon à contrôler l’apport d’air et faciliter la progression du BAT. Cependant il faudra que le BAT veille à ce que le tuyau n’entrave pas l’itinéraire de repli, l'ouverture de la porte de sortie .

EDSP 01 Validée par : Équipe d'élaboration des supports pédagogiques Version du 01/12/2014 2/2

Le binôme :- Teste la LDV- coiffe les ARI- se longe en procédure FMC, l'Equipier au Chef, le Chef au tuyau- effectue le contrôle croisé- Touche et observe la porte- Ouvre la porte, Teste le plafond, inerte si besoin- progresse avec la LDV : Engagement Minimum d'1 à 2 m, rentre la réserve de tuyau en « O », puis test du plafond ...

OU

- ou le tuyau sera déroulé « traditionnellement »

Gain de place :La réserve peut être positionnée verticalement

Fermer la porte pour contrôler l'apport d'air

Laisser la place pour ouvrir la porte en itinéraire de repli

Chef Bat :- Pose le tuyau en « O » au point d'attaque désigné, libère les liens et sort la LDV du milieu- Garde le ½ raccord du 2ème tuyau et le raccorde au tuyau en « O »Équipier Bat :- Donne un ½ raccord au chef et déroule son tuyau façon « FDF »- Déroule de la même manière, après avoir raccordé et si besoin le 3ème tuyau

Sauvetages de sauveteur INC

Binôme de sécurité :sortir un binôme inconscient

avec une ligne guide où une LDV

Manœuvrants : 4 et +Victimes : 2

Service Formation-sports

Matériel : 1 engin pompe incendie.

Formateur : 1

Documents de références à consulter : GNR Appareils respiratoires isolants. Cours sur le sauvetage de sauveteur

Moyens : 1 FPT/CCR.

Personnel et logistique :- dans la remise ou à l'extérieur (avec sol lisse pour préserver les ARI)- 6 ARI- 1 ligne guide- 1 LDV avec 2 ou 3 tuyaux

Sécurité propre au site de manœuvre : Reconnaître le site de manœuvre et identifier les dangers potentiels (structures, trous, énergies …)

Sécurité pour le personnel :

Risques pendant l’exercice :

Stagiaire et formateur : EPI.Hydratation du personnel.

Risques inhérents à l’exercice.

Autres points de sécurité à envisager par le formateur :

Description de la manœuvre :Le binôme de sécurité est engagé suite à un déclenchement de balise sonore de détresse.S’entraîner à sortir deux sapeurs-pompiers inconscient lors d'une reconnaissance sous ARI avec un ligne guide.S’entraîner à sortir deux sapeurs-pompiers inconscients lors d'une reconnaissance avec LDV type M3 FMC.

Consignes au formateur : (il peut jouer le rôle du chef d’agrès)Démonstration décomposée des préconisations.Les apprenants effectuent les techniques: - avec une ligne guide

- avec une LDV.Consignes au binôme par le chef d’agrès : « Un binôme à déclenché les balises sonores de détresse, votre mission : les sortir.Vous vous engagez avec : une ligne guide (choix du formateur) une LDV avec technique M3 FMC (choix du formateur) ! »

Véracité des réactions immédiates du binôme : Réagissent rapidement : s'équipent et s'engagent rapidement.Si la ligne guide du binôme en difficulté est fixée et tendue : la suivre et trouver le binôme.Si la ligne guide du binôme en difficulté n'est pas fixée ni tendue : utiliser une 2ème ligne guide, suivre la ligne guide du binôme en difficulté et les trouver.Si risque de phénomène thermique : le binôme de sécurité s'engagent et ressort les SP avec une LDV technique M3 FMC.Si les 2 binômes ont une radio, ils doivent communiquer entre eux.Sortir les deux sapeurs-pompiers en difficulté en même temps, chacun prend en charge un personnel.

Lorsque le binôme ou l'un des intervenants est en difficulté il est important de garder son calme et de réfléchir à la situation.L'énervement désorganise, désoriente et occasionne une consommation d'air importante. La panique crée un danger. La balise sonore de détresse devra être déclenchée dans tous les cas.Si impossibilité de sortir avec la LDV et qu'il existe un risque de phénomène thermique, adopter la position d'urgence et attendre un binôme de sécurité.Le binôme de sécurité devra s'engager muni si possible de matériels de forcement, d'une caméra thermique.La CATHE permet de gagner du temps dans les recherches.Les outils de forcement facilitent les cheminements dans le bâtiment, d'ouvrir des accès et permettent d'allonger la portée lors de recherche dans l'obscurité.La progression debout est plus rapide, cependant lorsque la visibilité est réduite la progression accroupie, à quatre pattes où à plat ventre devra être privilégiée. Elle permettra une meilleure visibilité, elle est plus sécuritaire car elle évite de trébucher et tomber, elle permet de tester le sol pour repérer les trous, escaliers ou d'éventuels effondrements.La progression doit se faire en silence avec des pauses à l'écoute d'appels au secours ou de la balise sonore de détresse, au besoin arrêter de respirer. Il faut régulièrement appeler à haute voix le binôme en difficulté ou dialoguer avec lui par radio si possibilité.Dès que le binôme en difficulté est retrouvé il faut vérifier sa capacité en air, son état de conscience Rendre compte au COS de l'état de conscience, blessures et des difficultés rencontrées.Demander des renforts éventuels notamment si le binôme est difficilement transportable, ou si bloqué.Si l'évacuation est impossible, en attendant les renforts, tenter d'atténuer toute menace à la vie et à la sécurité des sauveteurs, au besoin se déplacer vers un lieu sûr.Aider et guider vers la sortie le binôme en difficulté ou procéder à leur sauvetage au moyen de techniques enseignées ci-après.

Version 1 : 18/02/2014 Fiche ARI n° - Page : 1 /2

SYNTHESE POUR MEMOIRE :Sortir un binôme inconscient en tant que binôme de sécurité avec une ligne guide

Le binôme de sécurité est engagé avec une ligne guide suite à un déclenchement de balise sonore de détresse.Les deux personnels du binôme sont inconscients.

Arrivé à la hauteur du binôme en difficulté, fixer et tendre la ligne guide.

Chaque personnel du binôme tracte et sort un sapeur-pompier inconscient.

Sortir un binôme inconscient en tant que binôme de sécurité avec une LDVet manœuvre M3 FMC

Le binôme de sécurité est engagé avec une LDV suite à un déclenchement de balise sonore de détresse.Les deux personnels du binôme sont inconscients.

Les sortir soit debout,

soit accroupi ou à 4 pattes.

Le binôme de sécurité avec ARI en attente

ARI en attente :

- le RAPACE a été effectué,- casque et cagoule sur la tête, - mains gantées,- bouteille d'ARI ouverte,- soupape à la demande raccordée au masque,- masque en attente prêt à être capelé.

Lorsque le binôme de sécurité s'engage, il n'a plus qu'a capeler les ARI et faire leur contrôle croisé.

Version 1 : 18/02/2014 Fiche ARI n° - Page : 2 /2

Sauvetages de sauveteur INC

Binôme de sécurité :sortir un sapeur-pompier inconscient

avec une ligne guide où une LDV

Manœuvrants : 3 et +Victimes : 1 ou 2

Service Formation-sports

Matériel : 1 engin pompe incendie.

Formateur : 1

Documents de références à consulter : GNR Appareils respiratoires isolants. Cours sur le sauvetage de sauveteur

Moyens : 1 FPT/CCR.

Personnel et logistique :- dans la remise ou à l'extérieur (avec un sol lisse pour préserver les ARI)- 6 ARI- 1 ligne guide- 1 LDV avec 2 ou 3 tuyaux

Sécurité propre au site de manœuvre : Reconnaître le site de manœuvre et identifier les dangers potentiels (structures, trous, énergies …)

Sécurité pour le personnel :

Risques pendant l’exercice :

Stagiaire et formateur : EPI.Hydratation du personnel.

Risques inhérents à l’exercice.

Autres points de sécurité à envisager par le formateur :

Description de la manœuvre :Le binôme de sécurité est engagé suite à un déclenchement de balise sonore de détresse.S’entraîner à sortir un sapeur-pompier inconscient lors d'une reconnaissance sous ARI avec un ligne guide.S’entraîner à sortir un sapeur-pompier inconscient lors d'une reconnaissance avec LDV type M3 FMC.

Consignes au formateur : (il peut jouer le rôle du chef d’agrès)Démonstration décomposée des préconisations.Les apprenants effectuent les techniques: - avec une ligne guide

- avec une LDV.Consignes au binôme par le chef d’agrès : « Un binôme à déclenché les balises sonores de détresse, votre mission : les sortir.Vous vous engagez avec : une ligne guide (choix du formateur) une LDV avec technique M3 FMC (choix du formateur) ! »

Véracité des réactions immédiates du binôme : Réagissent rapidement : s'équipent et s'engagent rapidement.Si la ligne guide du binôme en difficulté est fixée et tendue : la suivre et trouver le binôme.Si la ligne guide du binôme en difficulté n'est pas fixée ni tendue : utiliser une 2ème ligne guide, suivre la ligne guide du binôme en difficulté et les trouver.Si risque de phénomène thermique : le binôme de sécurité s'engagent et ressort les SP avec une LDV technique M3 FMC.Si les 2 binômes ont une radio, ils doivent communiquer entre eux.Sortir le sapeur-pompier en difficulté.

Lorsque le binôme ou l'un des intervenants est en difficulté il est important de garder son calme et de réfléchir à la situation.L'énervement désorganise, désoriente et occasionne une consommation d'air importante. La panique crée un danger. La balise sonore de détresse devra être déclenchée dans tous les cas.Si impossibilité de sortir avec la LDV et qu'il existe un risque de phénomène thermique, adopter la position d'urgence et attendre un binôme de sécurité.Le binôme de sécurité devra s'engager muni si possible de matériels de forcement, d'une caméra thermique.La CATHE permet de gagner du temps dans les recherches.Les outils de forcement facilitent les cheminements dans le bâtiment, d'ouvrir des accès et permettent d'allonger la portée lors de recherche dans l'obscurité.La progression debout est plus rapide, cependant lorsque la visibilité est réduite la progression accroupie, à quatre pattes où à plat ventre devra être privilégiée. Elle permettra une meilleure visibilité, elle est plus sécuritaire car elle évite de trébucher et tomber, elle permet de tester le sol pour repérer les trous, escaliers ou d'éventuels effondrements.La progression doit se faire en silence avec des pauses à l'écoute d'appels au secours ou de la balise sonore de détresse, au besoin arrêter de respirer. Il faut régulièrement appeler à haute voix le binôme en difficulté ou dialoguer avec lui par radio si possibilité.Dès que le binôme en difficulté est retrouvé il faut vérifier sa capacité en air, son état de conscience Rendre compte au COS de l'état de conscience, blessures et des difficultés rencontrées.Demander des renforts éventuels notamment si le binôme est difficilement transportable, ou si bloqué.Si l'évacuation est impossible, en attendant les renforts, tenter d'atténuer toute menace à la vie et à la sécurité des sauveteurs, au besoin se déplacer vers un lieu sûr.Aider et guider vers la sortie le binôme en difficulté ou procéder à leur sauvetage au moyen de techniques enseignées ci-après.

Version 1 : 18/02/2014 Fiche ARI n° - Page : 1 /2

SYNTHESE POUR MEMOIRE :Sortir un sapeur-pompier inconscient en tant que binôme de sécurité avec une ligne guide

Le binôme de sécurité est engagé avec une ligne guide suite à un déclenchement de balise sonore de détresse.Un seul personnel du binôme est inconscient.

Arrivé à la hauteur du binôme en difficulté, Fixer et tendre la ligne guide.

Seul ou à deux le tracter et le sortir.

Sortir un sapeur-pompier inconscient en tant que binôme de sécurité avec une LDVet manœuvre M3 FMC

Le binôme de sécurité est engagé avec une LDV suite à un déclenchement de balise sonore de détresse.Un seul personnel du binôme est inconscient.

Le sortir avec la LDV :

soit debout,

soit accroupi ou à 4 pattes.

Dans les passages étroits nécessitant de rester au plus prêt du sol, le 1er tracte par les bretelles d'ARI, le second pousse au niveau des jambes

Le binôme de sécurité avec ARI en attente

ARI en attente :

- le RAPACE a été effectué,- casque et cagoule sur la tête, - mains gantées,- bouteille d'ARI ouverte,- soupape à la demande raccordée au masque,- masque en attente prêt à être capelé.

Lorsque le binôme de sécurité s'engage, il n'a plus qu'a capeler les ARI et faire leur contrôle croisé.

Version 1 : 18/02/2014 Fiche ARI n° - Page : 2 /2

Sauvetages de sauveteur INCProblème d'air sur un ARI :Vérification d’urgence de l’ARI,

Raccorder un tuyau d'alimentation de masque sur une sortie de secours

Manœuvrants : 2 et +Victimes / Témoins : 0

Service Formation-sports

Matériel : 1 engin pompe incendie.

Formateur : 1

Documents de références à consulter : GNR Appareils respiratoires isolants. Cours sur le sauvetage de sauveteur

Moyens : 1 FPT/CCR.

Personnel et logistique :- dans la remise ou à l'extérieur (avec un sol lisse pour préserver les ARI)- 6 ARI- 1 ligne guide- 1 LDV avec 2 ou 3 tuyaux

Sécurité propre au site de manœuvre : Reconnaître le site de manœuvre et identifier les dangers potentiels (structures, trous, énergies …)

Sécurité pour le personnel :

Risques pendant l’exercice :

Stagiaire et formateur : EPI.Hydratation du personnel.

Risques inhérents à l’exercice.

Autres points de sécurité à envisager par le formateur :

Description de la manœuvre :Réfléchir à comment réagir lors d'une défaillance d'un ARI.S’entraîner à rechercher l’origine de la défaillance de son ARI.S’entraîner à raccorder un tuyau d'alimentation de masque sur une sortie de secours

Consignes au formateur : (il peut jouer le rôle du chef d’agrès)Démonstration décomposée de la préconisation.Les apprenants effectuent les gestes.Puis durant des exercices sous ARI, le formateur indiquera à l'apprenant qu'il n'a plus d'air dans son ARI : les apprenants doivent alors rechercher la cause et raccorder le tuyau d'alimentation du masque HS sur la sortie de secours de son coéquipier.Où le formateur fermera la bouteille d'air et l'apprenant devra remédier au problème.Consignes au binôme par le chef d’agrès : « Tu n'as plus d'air, réagit ! »

Véracité des réactions immédiates du binôme : Ne paniquent pas et réagissent rapidement.Concertation entre le binôme pour trouver et remédier à la cause.Vérification de l'ARI : La main gauche : (vérification « partie haute »)

- manomètre, - fixation de la soupape à la demande sur le masque, - de la soupape à la demande raccordée au flexible

La main droite : (vérification « partie basse »)- ouverture du robinet, accroche de la bouteille sur pas de vis du harnais

Déclenchent leurs balises sonores de détresse.S'organisent pour raccorder si besoin l'alimentation de l'ARI défaillent sur la sortie de secours de l'ARI sain.S'ils ont une radio, demander des renforts.Lorsque le binôme ou l'un des intervenants est en difficulté il est important de garder son calme et de réfléchir à la situation.L'énervement désorganise, désoriente et occasionne une consommation d'air importante. La panique crée un danger.

Il faut éviter la dissociation du binôme.Les personnels du binôme doivent communiquer entre eux pour analyser la situation et si besoin enlever puis raccorder l'alimentation de l'ARI défaillent sur la sortie de secours de l'ARI sain.

La balise sonore de détresse devra être déclenchée dans tous les cas.

Lorsque le binôme engagé à une ligne guide, il devra impérativement la fixer et la tendre avant de sortir.

Rester debout est plus rapide, cependant lorsque la visibilité est réduite la progression accroupie, à quatre pattes où à plat ventre devra être privilégiée. La visibilité est meilleure et l'air frais se trouve au sol.S'entraîner à maîtriser ces manipulations sur l'ARI permettra de gagner un temps précieux en cas de survenue d'un problème.

Version 1 : 18/02/2014 Fiche ARI n° - Page : 1 /2

SYNTHESE POUR MEMOIRE :Vérification d’urgence de l’ARI lorsqu'on manque d'air

Cette vérification doit se faire très rapidement (quelques secondes). Si cela ne permet pas de résoudre le problème, la procédure de survie si dessous doit être immédiatement engagée.

Le porteur seul :

La main gauche : (vérification « partie haute »)

- manomètre- fixation de la soupape à la demande sur le masque- de la soupape à la demande raccordée au flexible

La main droite : (vérification « partie basse ») - Ouverture du robinet- Accroche de la bouteille sur pas de vis du harnais

Je m'exerce à enlever et raccorder le tuyau d'alimentation d'un masque sur une sortie d'ARI pour moi-même et pour réaliser les manœuvres suivantes.

Le porteur seul :j'enlève et je raccorde le tuyau d'alimentation de mon masque d'ARI sur ma sortie (sortie principale et sortie de secours).

Apprentissage à l'air libre puis dans l'obscurité.

Je raccorde le tuyau d'alimentation de mon masque sur la sortie de secours d'ARI de mon coéquipierJ'ai un problème sur mon ARI, je me raccorde sur la sortie de secours de mon coéquipier.

Le binôme face à face :

J'enlève le tuyau d'alimentation de mon masque d'ARI pour le raccorder sur la sortie de secours de mon coéquipier.

Attention à l'autonomie d'air de la bouteille, la consommation d'air est multipliée par 2.

Apprentissage à l'air libre puis dans l'obscurité.

Je raccorde le tuyau d'alimentation du masque de mon coéquipier sur ma sortie de secoursMon coéquipier à un problème sur son ARI, je le raccorde sur le mien.

Le binôme face à face :J'enlève le tuyau d'alimentation du masque d'ARI de mon coéquipier et je le raccorde sur ma sortie de secours.

Attention à l'autonomie d'air de la bouteille, la consommation d'air est multipliée par 2.Apprentissage à l'air libre puis dans l'obscurité.

Attention si plus d'air : si on enlève son masque d'ARI on s'expose aux risques de brûlures faciales et pulmonaires

Les porteurs sans air devront donc enlever leur soupape à la demande du masque, passer la cagoule SUR le trou d’accroche de la soupape à la demande sur le masque, et porter la main en protection pour tenter d’améliorer la filtration. Il est peut-être préférable de respirer un air vicié que pas d’air du tout.

Version 1 : 18/02/2014 Fiche ARI n° - Page : 2 /2

Sauvetages de sauveteur INC

Sortir son coéquipier inconscient lors d'une reconnaissance

Manœuvrants : 2 et +Victimes / Témoins : 0

Service Formation-sports

Matériel : 1 engin pompe incendie.

Formateur : 1

Documents de références à consulter : GNR Appareils respiratoires isolants. Cours sur le sauvetage de sauveteur

Moyens : 1 FPT/CCR.

Personnel et logistique :- dans la remise ou à l'extérieur (avec un sol lisse pour préserver les ARI)- 6 ARI- 1 ligne guide- 1 LDV avec 2 ou 3 tuyaux

Sécurité propre au site de manœuvre : Reconnaître le site de manœuvre et identifier les dangers potentiels (structures, trous, énergies …)

Sécurité pour le personnel :

Risques pendant l’exercice :

Stagiaire et formateur : EPI.Hydratation du personnel.

Risques inhérents à l’exercice.

Autres points de sécurité à envisager par le formateur :

Description de la manœuvre :Réfléchir à comment réagir lorsque son coéquipier tombe inconscient.S’entraîner à sortir son coéquipier inconscient lors d'une reconnaissance sous ARI avec un ligne guide.S’entraîner à sortir son coéquipier inconscient lors d'une reconnaissance sous ARI lors d'une reconnaissance avec LDV type M3 FMC.Consignes au formateur : (il peut jouer le rôle du chef d’agrès)Démonstration décomposée des préconisations.Les apprenants effectuent les techniques.Puis durant des exercices sous ARI, avec une ligne guide ou une LDV le formateur désignera un apprenant qui simulera l'inconscient : son coéquipier devra alors le sortir ou l'évacuer en lieu sûr.Consignes au binôme par le chef d’agrès : « Ton coéquipier est inconscient, réagit ! »

Véracité des réactions immédiates du binôme : Ne panique pas et réagit rapidement.Analyse la situation, questionne son coéquipier.Vérifie que le problème ne vient pas de l'ARI de son coéquipier : - manomètre,

- fixation de la soupape à la demande sur le masque, - de la soupape à la demande raccordée au flexible- ouverture du robinet, - accroche de la bouteille sur pas de vis du harnais

Déclenche leurs balises sonores de détresse.S'ils ont une radio, demander des renforts et expliquer la situation.Sortir ou gagner un lieu sûr : Si avec ligne guide, impérativement la fixer et la tendre avant de sortir.

Si avec LDV lors de M3 FMC, sortir ou se mettre en lieu sûr avec la lance.

Lorsque le binôme ou l'un des intervenants est en difficulté il est important de garder son calme et de réfléchir à la situation.L'énervement désorganise, désoriente et occasionne une consommation d'air importante. La panique crée un danger.

La balise sonore de détresse devra être déclenchée dans tous les cas.

Lorsque le binôme engagé à une ligne guide, il devra impérativement la fixer et la tendre avant de sortir.

Si impossibilité de sortir avec la LDV et qu'il existe un risque de phénomène thermique, adopter la position d'urgence et attendre un binôme de sécurité.

Rester debout est plus rapide, cependant lorsque la visibilité est réduite la progression accroupie, à quatre pattes où à plat ventre devra être privilégiée. La visibilité est meilleure et l'air frais se trouve au sol.

S'entraîner à maîtriser ces manipulations sur l'ARI permettra de gagner un temps précieux en cas de survenue d'un problème.

Version 1 : 18/02/2014 Fiche ARI n° - Page : 1 /2

SYNTHESE POUR MEMOIRE :Sortir son coéquipier inconscient lors d'une reconnaissance avec une ligne guide

Ne pas paniquer et analyser la situation.Déclencher les balises sonores de détresse.

Dans tous les cas fixer et tendre la ligne guide.

Saisir son coéquipier et le tirer en lieu sûr.

Le sortir soit en le tractant debout par 1 ou 2 brettelles ou à 4 pattes

Sortir son coéquipier inconscient lors d'une reconnaissance avec une LDV

Ne pas paniquer et analyser la situation.Déclencher les balises sonores de détresse.

Saisir son coéquipier et le tirer en lieu sûr avec la LDV si risque de phénomène thermique.

Le sortir soit en le tractant debout par une brettelle ou à 4 pattes.

Sortir en binôme suite à la défaillance d'un ARI,

pendant une reconnaissance avec une LDV ou une ligne guideNe pas paniquer et analyser la situation.

Déclencher les balises sonores de détresse.Raccorder le tuyau d'alimentation du masque d'ARI hors service sur la sortie de secours de l'ARI sain.

Rester proche l'un de l'autre.Avec une LDV : sortir ou se diriger vers un lieu sûr si

risque de phénomène thermique.

Avec une ligne guide : Fixer et tendre la ligne guide et sortir.

Technique de protection du binôme en cas d’un embrasement généralisé éclair

Lors du cas critique de l’embrasement généralisé éclair . le binôme est directement menacé par le phénomène thermique :

Se jeter au sol face contre terre, binôme regroupé et maintenir la lance au-dessus des casques en jet diffusé de protection au débit maximum.

Version 1 : 18/02/2014 Fiche ARI n° - Page : 2 /2

INC INC

Feux de véhicules à moteurManœuvrants : 5 et +Victime : 0

Service Formation-

sports

Matériel : 1 engin pompe incendie.

Formateur : 1Documents de références à consulter :

GNR : Utilisation des lances à eau à main ; Équipes en binômes : établissements des lances ; MPO3Moyens :

1 FPT/CCR.Personnels et logistique :- 4 ARI - 2 LDV - 6 tuyaux de 45 mm- 1 véhicule.

Sécurité propre au site de manœuvre : Reconnaître le site de manœuvre et identifier les dangers potentiels (structures, trous, énergies …)

Sécurité pour le personnel :

Risques pendant l’exercice :

Stagiaires : EPI.Formateur : EPI.Hydratation du personnel.

Brulures et intoxication si feu réelInhérents à l’exercice.

Autres points de sécurité à envisager par le formateur : Risque de propagation si feu réel.Description de la manœuvre : A l'issue de la séquence, l'apprenant en qualité de BAT 1 et BAT 2 sera capable réglementairement selon la MPO3 Sdis 01 :- d'établir une lance derrière un écran de protection- de progresser avec une lance en eau- d'adapter et régler son jet et débit à la lance- de se positionner, attaquer et éteindre un feu de véhiculeConsignes aux binômes par le chef d’agrès : « Établissement de 2 LDV, derrière le FPT en protection, prise d'eau le FPT Mission : progresser et procéder à l'extinction du véhiculeConsignes de sécurité : sous ARI, RAPACE, contrôle croisé, établir derrière FPT, méthode de progression et d'attaque pour feu de véhicule »Se protège à l'abri du FPT derrière un écran de protection- s’équipe de son ARI et descend en tenue de feu complète du FPT + coiffe l'ARI + RAPACE + contrôle croisé- établit la lance derrière le FPT en écran de protection- établit les tuyaux et arrange les réserves pour progresser le plus facilement possible Respecte les consignes d'une progression pour feu de véhicule (voir dessin au verso)- le chef BAT 1 teste sa lance à 250 l/min en jet droit avant de progresser- le chef BAT 2 teste sa lance à 250 l/min en JDA avant de progresser- les BAT 1 et BAT 2 progressent jusqu'à 25 m les 2 lances fermées- les équipiers arrangent et font suivre les réserves de tuyaux (aux raccords ou aux boucles de tuyaux)A 25 m : le BAT 1 attaque l'habitacle en jet plein à 250 l/min et abaisse l'intensité du feu, observe les réactions du feu- les BAT 1 et BAT 2 règlent leur jet en JDA à 250 l/min- les BAT 1 et BAT 2 progressent en JDA à 250 l/min sur le coté du véhicule (en dehors des zones arrière et avant)- BAT 2 réalise une extinction rapide de l'habitacle de l'arrière vers l'avant à 125 l/min en JDA - BAT 1 Refroidit le pack batterie ou le réservoir à 125 l/min en JDA- communication adaptée entre binôme / gère son effort sa posture, sa respiration

Règles à respecter : Le chef d’agrès positionne le FPT à 50 m les binômes à l’abri pour établir les LDV et coiffer les ARI.Sécurité : Zone d'exclusion = 50 mètres + EPI + ARI ; Zone publique = 100 mètresIntervention dos au vent si possible, utiliser des écrans de protection (engin, mur …)EPI complémentaires : Gants 1000 V et sur-gants

Risques d'intoxication grave pour les personnes exposéesRisques toxiques et corrosifs : acide chlorhydrique, acide fluorhydrique, déversement d'électrolyte ... Risques thermiques : boule de feu, brûlure de type électrique ou par projection d'électrolyte …Risque de torchère : ne pas souffler cette flamme pour ne pas générer une fuite de gaz non enflamméeRisques mécaniques : explosion, effets missiles, projection d'acide et de métaux en fusion ...Risques d'électrocution pour les véhicules électriques Si véhicule électrique alimenté (200 à 600 V) en stationnement : le débrancher avec les gants EPI de protection électrique 1000 V et sur-gants

Observation et analyse : Règle des 5 IIdentifier : Observer, Questionner, Rechercher type d'énergie du véhiculeInspecter : 1) Contrôler l'intégrité des équipements liés à la source d'énergie sans la toucher 2) Feu naissant ou feu généraliséInterdire : Une action sur les vecteurs d'énergie et d'attaquer dans les axes arrière et avant.Isoler : Neutraliser les sources d'énergies ( batteries, fusibles, bornes ... )Intervenir : Technique opérationnelle adaptée.

Disposer la réserve de tuyaux judicieusement pour progresser : ils peuvent être établi vers le feu.Possibilité de faire le tour du véhicule par l'avant pour finaliser l'extinction.Pression de refoulement à la pompe : 7 bars pour faciliter la progression et parce-que 250 l/min maximum au LDV.

Version 1 : 26/02/2014 Fiche INC feux de véhicules - Page : 1 /2

SYNTHESE DES REGLEMENTS POUR MEMOIRE :

Différents types de véhicules à moteur à énergie alternative (VEA) fonctionnant avec une motorisation de type :-Gaz Naturel véhicule (GNv) -Gaz Pétrole Liquéfié carburant (GPLc)-Véhicule Hybride (Veh)-Véhicule Électrique (Ve)-Pile à combustion-Hydrogène-Etc …

Version 1 : 26/02/2014 Fiche INC feux de véhicules - Page : 2 /2

4ème : les BAT 1 et BAT 2 progressent en JDA à 250 l/min sur le coté du véhicule (en dehors des zones arrière et avant)

3ème : à 25 m : BAT 1 Attaque l'habitacle en Jet plein à 250 l/min, Fait baisser l'intensité du feu, Observe les réactions violentes éventuelles

2ème : les BAT 1 et BAT 2 progressent jusqu'à 25 m les 2 lances fermées

5ème : BAT 2 réalise une extinction rapide de l'habitacle de l'arrière vers l'avant en JDA 125 l/min BAT 1 Refroidit le pack batterie ou le réservoir en JDA 125 l/min

1er : les BAT 1 et BAT 2 Établissent simultanément 2 LDV 500 avec 3 tuyaux directement raccordés sur l'engin (division). Derrière un écran, hors zone d'exclusion.- Arrangent les réserves pour progresser le plus facilement possible

Pression de refoulement : 7 bars

Possibilité de faire le tour du véhicule par l'avant pour finaliser l'extinction25 m

ZE : 50 m

25 m

L.S.P.C.C INC

Sauvetage par l’extérieur,avec échelle à main et LSPCC.

Manœuvrants : 2 et +

Victime : 1

Service formation sport Formateur : 1

D ocuments de références à consulter : GNR Lot de sauvetage et de protection contre les chutes et la documentation « utilisation des échelles à main »

Moyens : Personnel et logistique :- Une victime inconsciente dans une pièce au R + 1 ou mannequin- 1 LSPCC jaune.- 1 échelle à coulisse ou 1 échelle à crochets.

S écurité propre au site de manœuvre : Reconnaître le site de manœuvre et identifier les dangers potentiels (structures, trous, énergies …)

Sécurité pour le personnel :

Risques pendant l’exercice :

Stagiaire : EPI.Formateur : EPI.Hydratation du personnel.

Risque de chute lors de l’utilisation de l’échelle.Risque de chute lors de la descente de la victime.

Autres points de sécurité à envisager par le formateur : Utiliser un LSPCC jaune.Avant la manœuvre tester les points fixes qui seront utilisés.Le formateur devra contrôler le dispositif LSPCC durant toute la manœuvre.Description de la manœuvre : Une victime est inconsciente au R + 1 d’un bâtiment.Le binôme aura pour mission d’effectuer le sauvetage par l’extérieur au moyen du lot de sauvetage, accès au moyen d’une échelle. Consignes au formateur : Il peut jouer le rôle du chef d’agrès et écarter la victime de la façade.

Consignes au binôme par le chef d’agrès : (exemple de mission)Le chef d’agrès commande au binôme : « Sauvetage par l’extérieur d’une victime au moyen du LSPCC, au X étage, accès au moyen de l’échelle à coulisse ou à crochets ».

Véracité des réactions immédiates :- porter et monter à l’échelle réglementairement + amarrer l’échelle si échelle à coulisse, - reconnaissance rapide + prise en compte de la victime + mise en PLS rapidement + pose du triangle d’évacuation,- rendre compte de la situation au chef d’agrès,- rechercher les points fixes et les tester,- installer le dispositif de descente avec double amarrage + engager la corde dans le descendeur type 8,- vérifier le verrouillage des mousquetons avant l’engagement de la victime,- tester l’efficacité de la clé d’arrêt avant l'engagement de la victime,- engager la victime à deux,- contrôler la descente de la victime sans saccade + ne jamais lâcher la corde,- rechercher une autre victime potentielle.

Règles à respecter : (voir verso de la fiche)Lorsqu’aucune communication n’est praticable, on utilisera une échelle, elle servira également d’itinéraire de repli.La victime doit être approchée de l’ouvrant d’évacuation + mise en PLS rapidement si elle est inconsciente.

Lorsque le sauvetage est réalisé : poursuivre la reconnaissance à la recherche d'autres victimes potentielles.Reconditionner le LSPCC pour réaliser un nouveau sauvetage dans un autre volume si nécessaire.

A la fin de la manœuvre : vérifier et ranger le matériel.

Version 1 : 18/02/2014 Fiche LSPCC n° 1 - Page : 1 /2

SYNTHESE DES REGLEMENTS POUR MEMOIRE :

SAUVETAGE PAR L'EXTÉRIEUR :

1ER BINÔME 2ÈME BINÔMECHEF ÉQUIPIER CHEF/ÉQUIPIER

Se rendent au lieu désigné par le C.A

Prennent du matériel sur ordre

Aborde ou fait aborder la victime, rend compte au C.A. Aide le chef

Rapprochent la victime du point de sortie après évaluation de la hauteur

Choisit les points fixes les teste puis réalise son dispositif de descente

.Prend la mesure puis réalise la clé

d’arrêt.Raccorde le mousqueton au triangle ou

ordonne à l’équipier de le faire puis Vérifie la mise en place du triangle.

Vérifie le verrouillage de tous les mousquetons.

Garde en main le brin libreAnnonce « attention pour descendre la

victime ».

Équipe la victime du triangle d’évacuation

Raccorde sur ordre le mousqueton automatique

Accroche la commande au dans le dos puis annonce « attention pour envoyer la

commande »Lance la commande à l’aplomb de la

façade

Annonce « Envoyez la commande »

puis« Descendez la

victime »

Mettent la victime au vide

Contrôle la descente de la victime sur les indications de l’équipier.

Donne les indications de descente au chef

Demande du mou quand la victime est au sol

Écartent la victime de la façade puis la

réceptionnent

Effectue une reconnaissance au même niveau Annonce « victime

dégagée » quand elle n’est plus dans le

triangle

Annonce « sauvetage terminé » ou Remonte le matériel pour un autre

sauvetage

SCHEMA DE SAUVETAGE PAR L’EXTERIEUR :

Version 1 : 18/02/2014 Fiche LSPCC n° 1 - Page : 2 /2

Points fixes

Dispositif de descenteDouble amarrage

Equipier Chef

ChefÉquipier

L.S.P.C.C. INC

Sauvetage spécifique, point fixe humain,avec échelle à main et LSPCC.

Manœuvrants : 2 et +Victime : 1

Service Formation-sports

Matériel :

Formateur : 1

Documents de références à consulter : GNR Lot de sauvetage et de protection contre les chutes et documentation « utilisation des échelles à main »

Moyens : Personnel et logistique :- Une pièce disposant d’un rebord suffisamment haut.- Une victime inconsciente dans la pièce ou 1 manequin.- 1 LSPCC jaune.- 1 échelle à coulisse ou 1 échelle à crochets.

Sécurité propre au site de manœuvre : Reconnaître le site de manœuvre et identifier les dangers potentiels (structures, trous, énergies …)

Sécurité pour le personnel :

Risques pendant l’exercice :

Stagiaire : EPI.Formateur : EPI.Hydratation du personnel.

Risque de chute lors de l’utilisation de l’échelle.Risque de chute lors de la descente de la victime.

Autres points de sécurité à envisager par le formateur : Utiliser un LSPCC plombé.Tester la solidité de l’endroit ou seront appuyés les pieds du point fixe humain,+ Hauteur supérieure à 20 cm entre le descendeur type 8 et le point d’appui sur le passage au vide de la corde.Le formateur devra contrôler les dispositifs LSPCC durant toute la manœuvre.

Description de la manœuvre : Une victime est dans une pièce ne disposant pas de point fixe mais munie d’un rebord suffisant pour évacuer la victime.Le binôme aura pour mission d’effectuer le sauvetage par l’extérieur au moyen du LSPCC, point fixe humain, accès au moyen d’une échelle.Consignes au formateur : Il peut jouer le rôle du chef d’agrès et écarter la victime de la façade.

Consignes au binôme par le chef d’agrès : (exemple de mission)Le chef d’agrès FPT commande au Binôme : « Sauvetage par l’extérieur d’une victime au moyen du LSPCC, point fixe humain, manœuvre spécifique, au X étage, au moyen de l’échelle à coulisse ou à crochets ».

Véracité des réactions immédiates :- porter et monter à l’échelle réglementairement + amarrer l’échelle si échelle à coulisse,- reconnaissance rapide + prise en compte de la victime + pose du triangle d’évacuation,- rendre compte de la situation au chef d’agrès,- tester la solidité de l’endroit ou seront appuyés les pieds du point fixe humain,- s’assurer de la hauteur de 20 cm entre le descendeur type 8 et le rebord de la mise au vide,- s’équiper du harnais + prendre la mesure pour la longueur utile de la corde entre son descendeur et le rebord,- vérifier le verrouillage des mousquetons avant l’engagement de la victime,- tester l’efficacité de la clé d’arrêt avant la mise au vide,- prendre et soulever la victime à deux- engager la victime à deux,- contrôler la descente de la victime sans saccade + ne jamais lâcher la corde.

Règles à respecter : (voir verso de la fiche)Lorsqu’aucune communication n’est praticable, on utilisera une échelle, elle servira également d’itinéraire de repli.Le point fixe humain est à réaliser lorsqu’aucun point fixe n’est présent ou que l’urgence rend impossible l’installation de tout amarrage.La victime doit être approchée de l’ouvrant d’évacuation + mise en PLS rapidement si elle est inconsciente + pose de la cagoule autonome de sauvetage.

En cas de feu avec de nombreux sauvetages, le Chef d'agrès aura certainement d'autres actions à réaliser, DONC IL FAUT Apprendre à soulever et mettre la victime au vide à deux sans le Chef d'agrès.Lorsque le sauvetage est réalisé : - poursuivre la reconnaissance à la recherche de victimes potentielles.

- reconditionner le lot pour réaliser un nouveau sauvetage dans un autre volume si besoin.Dans une atmosphère enfumées, les sauveteur devront réaliser les sauvetages sous ARI qui seront capelés au niveau N – 1.A la fin de la manœuvre : vérifier et ranger le matériel.

Version 1 : 19/02/2014 Fiche LSPCC n° 2 - Page : 1 /2

SYNTHESE DES REGLEMENTS POUR MEMOIRE :SAUVETAGE PAR L'EXTÉRIEUR AVEC POINT FIXE HUMAIN :

Dans la mesure où le manque de points fixes ou l’urgence rend impossible l’installation de tout amarrage, l’équipier sert de point fixe.L’équipier muni du harnais avec le huit descendeur, est assis sur le sol, les deux pieds contre le mur et contrôle la descente.La hauteur entre le descendeur type 8 et le point d’appui sur le passage au vide de la corde ne doit pas être inférieure à 20cm.

1ER BINÔME 2ÈME BINÔMECHEF ÉQUIPIER CHEF/ÉQUIPIER

Se rendent au lieu désignéPrennent du matériel

sur ordre Aborde ou fait aborder la victime, rend

compte au C.A. aide le chef

Rapprochent la victime du point de sortie après évaluation de la hauteur

Équipe la victime du triangle d’évacuationRaccorde le mousqueton automatique au triangle ou ordonne à l’équipier de le faire puis vérifie la mise en place du triangle.Accroche la commande au pontet dorsal puis annonce « attention pour envoyer la

commande »Laisse tomber la commande à l’aplomb

de la façadeVérifie le verrouillage de tous les

mousquetonsAnnonce « attention pour descendre la

victime »

S’équipe de harnais et réalise le dispositif sur lui-même

Se met en position et, prend la mesure ( angle fenêtre et descendeur en huit)

puis réalise la clé d’arrêt.

Prend la mesure puis réalise la clé d’arrêt.Raccorde sur ordre le mousqueton

automatique

Annonce « Envoyez la commande »

puis« Descendez la

victime »

Mettent la victime au vide

Donne les indications de descente à l’équipier

Demande du mou quand la victime est au sol

Se met en position

défait la clé d'arrêtpuis contrôle la descente de la victime sur

les indications du chef.

Écartent la victime de la façade puis la

réceptionnent

Effectue une reconnaissance au même niveau Annonce « victime

dégagée » quand elle n’est plus dans le

triangle

Annonce « sauvetage terminé » ou remonte le matériel pour un autre

sauvetage

Version 1 : 19/02/2014 Fiche LSPCC n° 2 - Page : 2 /2

L.S.P.C.C. INC

Sauvetage en excavation.

Manœuvrants : 4 et +Victime : 1

Service Formation-sports

Formateur : 1

Documents de références à consulter : GNR : Lot de sauvetage et de protection contre les chutes

Moyens : Personnel et logistique :- Une excavation.- Une victime consciente dans l’excavation.- 2 LSPCC jaunes.- explosimètre, toximètre CO.

Sécurité propre au site de manœuvre : Reconnaître le site de manœuvre et identifier les dangers potentiels (structures, trous, énergies …)

Sécurité pour le personnel :

Risques pendant l’exercice :

Stagiaire : EPI.Formateur : EPI.Hydratation du personnel.

Risque de chute dans l’excavation.

Autres points de sécurité à envisager par le formateur : Utiliser des LSPCC jaunes.Avant la manœuvre tester les points fixes qui seront utilisés.Le formateur devra contrôler les dispositifs LSPCC durant toute la manœuvre.Description de la manœuvre : Une victime consciente se trouve dans une excavation.Les binômes auront pour mission d’effectuer le sauvetage : de remonter la victime, puis le sauveteur.Consignes au formateur : il peut jouer le rôle du chef d’agrès.Consignes aux binômes par le chef d’agrès : (exemple de mission)« Au binôme d’exploration : Réalisez un dispositif de descente avec mouflage pour descendre le Chef exploration et aborder la victime rapidement. Au binôme de remonté : Réalisez un dispositif de remonter avec un mouflage. »Véracité des réactions immédiates :Le binôme d’exploration : Chef : - s’équiper du harnais,

- aborder rapidement la victime, - sécuriser la victime en instabilité : avec le triangle ou une sangle longée sur son harnais, avant de l’équiper du triangle,- équiper la victime du triangle,

Équipier : - effectuer le dispositif de descente avec mouflage pour le chef exploration, - remonte la victime et le chef exploration avec un nœud français

Le binôme de remontée : - réaliser un dispositif de remontée comportant un mouflage,- le chef remontée dirige les manœuvres de remontée, de la victime puis du chef exploration.- remonter la victime : - le Chef remonté : commande la manœuvre au descendeur type 8 « a bras », « ferme »,

- les équipiers remontent la victime et le chef exploration avec des nœuds français- prendre en charge la victime : enlever le triangle d’évacuation,- remonter le chef exploration,

Règles à respecter : (voir verso de la fiche)Les appareils de détection de gaz devront systématiquement être descendus dans l’excavation.En cas de doute sur l’état de l’atmosphère il faudra descendre le chef exploration coiffé d’un ARI

En cas de problème du chef exploration celui-ci devra être remonté immédiatement.

Version 1 : 18/02/2014 Fiche LSPCC n°3 - Page : 1 /2

SYNTHESE DES REGLEMENTS POUR MEMOIRE :

SAUVETAGE D’UNE VICTIME EN EXCAVATION :

1ER BINÔME 2ÈME BINÔMECHEF ÉQUIPIER CHEF ÉQUIPIER

Se munissent du matériel nécessaire, se rendent au lieu désigné par le C.A et prennent contact avec la victimeEstime la hauteur,Choisit un ou deux points fixes, ordonne à l’équipier de faire le dispositif de descenteS’équipe du harnais.

Accroche le mousqueton de la corde sur le mousqueton du harnais et peut se munir d’une sangle rouge et d’un mousqueton pour sécuriser la victime.

Vérifie la fermeture des mousquetons.

Engage la descente en emportant le matériel préparé par le binôme de remonté.

Aborde et sécurise la victime.

Passe le triangle à la victime puis commande la remontée.

Se fait remonté ensuite.

Réalise le dispositif de descente.Teste les points fixes.Double l'amarrage.

Assure le chef pendant sa mise au vide

Contrôle la descente de son chef

Effectue la clé d’arrêt une fois le chef stabilisé

Remonte et réceptionne la victime puis le chef exploration

Choisit un ou deux points fixes et réalise le dispositif de remontée avec l’équipier

Installe la corde sur une poulie qu’il relie au triangle au moyen d’un mousqueton.

Vérifie la fermeture de tous les mousquetons

Donne la corde munie du triangle au chef exploration.

Remonte et réceptionne la victime puis le chef exploration

Aide le chef à réaliser le dispositif

Fait filer la corde de remontée

Remonte et réceptionne la victime puis le chef exploration

SCHEMA DE SAUVETAGE EN EXCAVATION :

Version 1 : 18/02/2014 Fiche LSPCC n°3 - Page : 2 /2