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Page 1: Impact du choix du masque nasal sur le traitement du syndrome d’apnées hypopnées obstructif du sommeil (SAHOS) par pression positive continue (PPC)

A32 19e Congrès de pneumologie de langue francaise — Lille, 30 janvier—1er février 2015

83Impact du choix du masque nasal surle traitement du syndrome d’apnéeshypopnées obstructif du sommeil(SAHOS) par pression positivecontinue (PPC)L. Morin , P.-C. NeuzeretResMed Science Center, Saint-Priest, France

Objectifs Cette étude francaise multicentrique randomisée aévalué l’impact de différents types de masques nasals en premièreintention sur le traitement par PPC.Méthodologie Deux cent quatre-vingt-cinq points SAHOS ont étérandomisés en deux groupes de masques nasals (MFX : ResMedMirage FX® ; contrôle : Fisher & Paykel Zest® ou HC407® ; ou Phi-lips EasyLife®). L’acceptation du masque, l’observance à la PPC etles interventions du prestataire de santé à domicile (PSAD) ont étécomparés à 3 mois de traitement par PPC en intention de traitermodifiée (mITT, sans fuites buccales) et en analyse On-Treatment(OT, sous PPC à 3 mois).Résultats Cent quatre-vingt-quinze (mITT) et 151 (OT) points ontété analysés après exclusion de 90 points nécessitant un masquefacial. L’acceptation du masque nasal initial était supérieure dansle groupe MFX vs contrôle (ITT 79 % vs 68 %, p = 0,067 ; OT 90 % vs76 %, p = 0,022). Les causes d’échec du masque nasal du groupecontrôle se différenciaient par plus d’inconfort (5 % vs 1 %) et/ouplus de fuites (5 % vs 0 %). L’observance à la PPC des patients sousthérapie à 3 mois était plus élevée dans le groupe MFX (5,9 ± 1,8 vs5,1 ± 1,6 h/nuit, p = 0,011). La fréquence des visites supplémen-taires du PSAD dues à un problème lié au masque nasal était plusimportante dans le groupe contrôle (17 % vs 3 %, p = 0,006). Le risqued’échec du masque nasal était associé de manière indépendante àune augmentation des fuites non intentionnelles (OR 1,15 [IC95 %1,06—1,24], p = 0,002).Conclusion L’acceptation des différents masques nasaux par lepatient n’est pas équivalente, et le choix initial du masque influencela gestion du traitement par PPC et l’observance à la thérapie.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.030

84Évaluation de l’efficacité du télésuivide la PPC en complément du coachingtéléphoniqueN. Rossin , L. Leseux , O. Thuillart , J.-L. FraysseSadir assistance, Toulouse, France

Introduction Les patients présentant des formes modérées àsévères du syndrome d’apnées du sommeil sont traités par pres-sion positive continue (PPC). La durée d’utilisation quotidienne dece traitement est un facteur clé pour son efficacité. L’objectif denotre étude est d’évaluer l’efficacité du télésuivi de la PPC encomplément du coaching téléphonique. Celle-ci sera quantifiée parla durée d’utilisation de la PPC en comparant ce groupe à un groupecas-témoin.Méthodes Les patients ayant bénéficié de l’installation du sys-tème de télé-suivi, TéléObs, lors de l’appareillage par PPC entrele 1er octobre 2013 et le 1er janvier 2014 seront analysés et forme-ront le groupe (T + C). Ces patients seront comparés à un groupe castémoin (189 patients) ayant bénéficié uniquement du coaching télé-phonique (C) entre 2010 et 2012. La méthodologie du coaching est

la même dans les 2 groupes (5 appels en 3 mois). Dans le groupeT + C, l’éducatrice du coaching avait accès aux données de laPPC en temps réel. Le pourcentage de patients avec une duréemoyenne d’utilisation de la PPC > 3 h/4 mois a été comparée dans les2 groupes, ainsi que la durée moyenne au cours des 4 premiers moisd’appareillage. Les données accessibles sur le D2P ont été utiliséespour l’analyse du groupe T + C.Résultats Sur 59 patients T + C analysés, seulement 3 ont unemoyenne d’utilisation de la PPC < 3 h au cours des 4 premiers moisd’appareillage, soit 95 % de patients observants dans le groupe T + Cversus 75 % pour le groupe C. La moyenne d’utilisation de la PPC estde 5h35 versus 4h34 pour le groupe T + C et C respectivement.Conclusion Le télésuivi de la PPC permet d’augmenterl’efficacité du coaching téléphonique.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.031

85Association entre masse ventriculairegauche et volume de graisseépicardique de sujets apnéiquesobstructifs sévères sous PPCI. Vivodtzev 1, G. Barone-Rochette 2, R. Tamisier 1, M. Rodière 3,O. Ormezzano 4, J.-P. Baguet 5, A. Grangier 1, B. Wuyam 6,P. Lévy 6

1 Inserm, université Grenoble Alpes, HP2, Grenoble, France2 Inserm, université Grenoble Alpes, CHU cardiologie, Grenoble,France3 Pôle imagerie, CHU, Grenoble, France4 Pôle thorax & vaisseaux, CHU, Grenoble, France5 Groupe hospitalier mutualiste, Grenoble, France6 Inserm, université Grenoble Alpes, HP2, CHU, Grenoble, France

Les variables anthropométriques (poids, taille, IMC) et les dépôtsde graisse épicardique ainsi que les données de taille et de fonctionventriculaire par IRM de sujets apnéiques traités par PPC ont étécomparés à des sujets appariés pour l’âge et le sexe. L’IRM étaitacquise sur système 1.5 T Achieva, Philips Medical Systems,) avec10 à 12 images couvrant la totalité du ventricule gauche Les imagesont été analysées par le logiciel Segment v1.9. Le volume du ventri-cule droit (VD) et gauche (VG), la fraction d’éjection (FE), la masseventriculaire (VG) ont été déterminés de facon semi-automatiqueavec correction manuelle. Le volume de graisse épicardique aété déterminée manuellement. Dix-neuf patients obèses apnéiquessévères (IAH > 30) traités (âge = 55 ± 8 ans ; IMC = 38 ± 4 kg/m2) et 12sujets contrôles (56 ± 10 ; IMC = 24 ± 3 kg/m2) ont été étudiés. Lessujets obèses avec OSAS un volume de graisse épicardique supé-rieure (148 ± 33 vs. 36 ± 18 mL, p < 0,0001), une masse ventriculairegauche plus élevée (75 ± 8 vs. 69 ± 18 g/m2, p = 0,01), et un rapportmasse ventriculaire sur taille de la cavité plus élevé (1,12 ± 0,16vs. 0,87 ± 0,13, p = 0,0001), que les sujets contrôle, indiquant unehypertrophie ventriculaire Gauche (HVG). Le rapport masse ven-triculaire sur volume de la cavité était fortement corrélé avec levolume de graisse épicardique (r = 0,73, p < 0,0001). Aucune ano-malie du ventricule droit ni de la fraction d’éjection du VG n’a étéenregistrée. Nos résultats supportent un rôle négatif de la graisseépicardique plutôt qu’un effet global de la masse corporelle avechypertrophie ventriculaire gauche.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.032