ils seraient impliquÉs dans les affaires haddad et

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Photos : DR LUNDI 27 MAI 2019 - 22 RAMADHAN 1440 - N°8726 PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 Le Conseil constitutionnel ajourne sa déclaration sur l’élection du 4 juillet l Contre toute attente, le Conseil constitutionnel a tout de même enregistré le dépôt de deux dossiers de candidature à la présidentielle du 4 juillet prochain, au terme de l’expiration des délais de rigueur, samedi 25 mai à minuit ! Deux dossiers de deux candidats inconnus du grand public, certes, mais qui contraignent le Conseil constitutionnel à les examiner, conformément à la loi, reportant, du coup, sa réunion devant statuer sur le sort de la présidentielle du 4 juillet. IMPOSSIBILITÉ D’ORGANISER DES ÉLECTIONS POUR ZOUBIDA ASSOUL : QUOTAS POUR LES IMPORTATIONS DE COLLECTIONS SKD «Le report des élections était une évidence» Les opérateurs automobiles sous le choc La rue s’approprie une autre victoire ILS SERAIENT IMPLIQUÉS DANS LES AFFAIRES HADDAD ET KOUNINEF 12 politiques mis en cause l Neuf anciens ministres et trois hauts responsables ayant servi durant la période de Abdelaziz Bouteflika sont appelés à comparaître prochainement devant la Cour suprême pour des affaires liées à la corruption. Parmi eux, se trouvent deux anciens chefs de gouvernement. PAGE 3 PAGE 5 PAGE 4 PAGE 6 PAGE 3 Photo : Samir Sid

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Page 1: ILS SERAIENT IMPLIQUÉS DANS LES AFFAIRES HADDAD ET

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LUNDI 27 MAI 2019 - 22 RAMADHAN 1440 - N°8726 PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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- ISSN

IIII

- 0074

Le Conseil constitutionnelajourne sa déclaration sur

l’élection du 4 juilletl Contre toute attente, le Conseil constitutionnel a tout de même enregistré le dépôt de deux dossiers de candidature à la présidentielle du 4 juillet prochain, auterme de l’expiration des délais de rigueur, samedi 25 mai à minuit ! Deux dossiers de deux candidats inconnus du grand public, certes, mais qui contraignent le

Conseil constitutionnel à les examiner, conformément à la loi, reportant, du coup, sa réunion devant statuer sur le sort de la présidentielle du 4 juillet.

IMPOSSIBILITÉ D’ORGANISERDES ÉLECTIONS

POUR ZOUBIDA ASSOUL :

QUOTAS POUR LES IMPORTATIONSDE COLLECTIONS SKD

«Le report desélections étaitune évidence»

Les opérateursautomobilessous le choc

La rues’approprieune autrevictoire

ILS SERAIENT IMPLIQUÉS DANS LES AFFAIRES HADDAD ET KOUNINEF

12 politiquesmis en cause

l Neuf anciens ministres et trois hauts responsables ayant servi durant la période de AbdelazizBouteflika sont appelés à comparaître prochainement devant la Cour suprême pour des affaires

liées à la corruption. Parmi eux, se trouvent deux anciens chefs de gouvernement. PAGE 3

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Page 2: ILS SERAIENT IMPLIQUÉS DANS LES AFFAIRES HADDAD ET

PP

Le dessin de Karim

Oui : 9,05%

Non : 80,64%

Sans opinion :10,31%

NON Sans opinionOUI

Un jour, un sondage

Résultat

Pensez-vous que durant ce mois sacré, les chaînes de télévisionpubliques proposent une bonne grille de programmes ?

Avez-vous été surpris par la qualité des responsables dont lesdossiers viennent d’être transférés au niveau de la Cour suprême ?

Le chef de l’Etat Abdelkader Bensalah a effectué, il yLe chef de l’Etat Abdelkader Bensalah a effectué, il ya quelques jours, une visite surprise au Sénat, avons-a quelques jours, une visite surprise au Sénat, avons-nous appris de bonne source. Cette «descente»,nous appris de bonne source. Cette «descente»,effectuée discrètement, en fin de journée, n’a paseffectuée discrètement, en fin de journée, n’a pasmanqué d’être liée, nous confie-t-on encore, auxmanqué d’être liée, nous confie-t-on encore, auxrumeurs faisant état de certaines manœuvres enrumeurs faisant état de certaines manœuvres encoulisses de sénateurs en vue d’imposer l’électioncoulisses de sénateurs en vue d’imposer l’électiond’un nouveau président pour le Conseil de la Nation.d’un nouveau président pour le Conseil de la Nation.

ERISCOOPERISCOOP

RéorganisationL 'admin is t ra t ion du min is tè re deL 'admin is t ra t ion du min is tè re de

l'Education risque de connaître desl'Education risque de connaître deschangements. Le ministre a, en effet,changements. Le ministre a, en effet,réuni les cadres de son départementréuni les cadres de son départementpour débattre de ce que sera la noupour débattre de ce que sera la nou--

ve l le o rgan isa t ion . Le min is t re deve l le o rgan isa t ion . Le min is t re del'Education estime, en effet, quel'Education estime, en effet, que

l'organigramme actuel souffrel'organigramme actuel souffrede dysfonctionnements.de dysfonctionnements.

Lundi 27 mai 2019 - Page 2

[email protected]

Vers un nouveau mouvement ?Un nouveau mouvement dans leUn nouveau mouvement dans le

corps des walis et chefs de daïracorps des walis et chefs de daïradevrait intervenir bientôt, rapdevrait intervenir bientôt, rap --portent des sources crédibles.portent des sources crédibles.

Le mouvement an t ic ipera i tLe mouvement an t ic ipera i tl ’ouverture de plusieurs dosl ’ouverture de plusieurs dos --s ie rs de cor rupt ion , imp l is ie rs de cor rupt ion , imp l i --quant des autoritésquant des autoritéslocales, et faisantlocales, et faisantl’objet d’enquêtesl’objet d’enquêtesactuellement.actuellement.

La visite «surprise» de Bensalah

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

SOIT DIT E N PASSANTSO IT D IT EN PA SSA NT

Allez, on y croit quand même ! J ’ ai été soufflée hier, en péné-

trant dans une supérette, d’en-tendre le plus âgé des ven-

deurs pester, avec deux clients, contreces jeunes qui ne veulent ni travailler, nise laver, ni faire montre de politesse etqui brutalisent et insultent à tout-va.

Le déballage désordonné et lesreproches qui tombaient en cascade, jen’ai pas cherché à savoir si, dans sonproche entourage, il y en avait qui préfé-raient traîner que chercher un boulot, s’ily en avait qui avaient opté consciem-ment pour l’oisiveté, au détriment d’uneoccupation logiquement plus fatigante.

Je parle aujourd’hui de ce jour-là,parce que ce n’était pas une journée

comme celles que nous vivons depuistrois mois. Des journées qui font du bienquand elles vous réconcilient avec vous-même et avec les autres. Des jours decommunion que nous aimons lorsquenous sillonnons les rues en chantant, enchœur, nos rejets, avec la certitude quetout le monde est beau et gentil.

En quittant un labo d’analyses pourrentrer chez moi, j’ai voulu prendre untaxi. Certains d’entre vous, y comprisparmi mes proches, vont sans doutepenser : «Encore une aventure dans untaxi ?» Non ! Ou plutôt, oui, mais pasavec celui qui m’a transportée, mais aveccelui qui n’a pas voulu de moi. A l’arrêtde bus qui croise la rue Didouche-

Mourad et Meissonnier, des taxis profi-tent de la cohue qui y règne pour dépo-ser ou embarquer un client. Celui que j’aisollicité et qui, pourtant, était libre, ahoché la tête pour me dire d’aller voirailleurs. Je n’ai pas insisté parce que, àla façon dont il était affalé sur son siègeen plein arrêt de bus et, ce qui ne gâcherien, dans une rue aussi fréquentée queDidouche-Mourad, il ne m’inspirait aucu-ne sympathie. Un policier en tenue asavonné le gars, puis m’a invitée à mon-ter dans le taxi. J’ai répondu «pas ques-tion», même si j’étais dans mon bondroit. Un autre taxi qui suivait la scène aproposé de m’accompagner. Je suismontée, abandonnant et l’agent de police

et le chauffeur sommé de vider les lieux.Je n’allais pas lui pleurer après, mais jeme suis demandé si le triste individusavait ce qui se passait autour de luichaque vendredi !

M. B. 

Par Malika [email protected]

Avec le mouvement du 22 février,les Algériens redécouvrent que l'es-pace public est leur espace. Ce n'estplus l'espace du beylik mais biencelui de tous et de chacun. C'est unedes révélations de la révolution dusourire. Ils ont même érigé certainsespaces comme les symboles decette révolution, dont la Grande-Poste à Alger. Mais le pouvoir aussil'a découvert. C'est pourquoi ilessaye de décontenancer les mani-festants en fermant les places. Maisune place prend la place d'une autreplace, la nature ayant horreur duvide.

A. [email protected]@yahoo.frr

Place publique

Page 3: ILS SERAIENT IMPLIQUÉS DANS LES AFFAIRES HADDAD ET

Le Soird’Algérie Lundi 27 mai 2019 - PAGE 3Actualité

Même après l’annonce dela convocation, à la

hussarde, du corps électoralpar un Bensalah encore toutchaud sur le siège présidentiel,

tout le monde ou presquesavait que cette élection

relevait de l’impossible. On le savait bienavant et, du coup, on s’était mis àspéculer et, par endroits, espérer : ils nevont pas nous faire ça, c’est ridicule. Maison a quand même attendu que les chosesse formalisent, histoire d’en avoir le cœurnet. Même quand les choses semblentd’une criante évidence, les Algériensaiment «l’officiel» ou, si vous préférez, lesformules du cru, «poursuivre le voleurjusqu’au seuil de sa porte». On ne savaitpas comment on avait fait pour déjàoublier mais on l’avait quand même fait :on avait aussi fait miroiter la possibilité,quand ce n’était pas la certitude, que,intérim constitutionnel ou non,Abdelkader Bensalah ne sera jamais chefd’Etat. Se profilait alors une autre formulede transition qui pouvait être la premièreinitiative politique sérieuse dont ondésespérait. Et Bensalah est… devenuPrésident, et il a convoqué le compteélectoral dans les délais «légaux», c’est-à-dire fous et on a même trouvé des«candidats» rapidement rentrés dans laclandestinité. Aussi rapidement que GaïdSalah, prenant déjà ses aises dansl’essentiel de la décision politique, avaitquand même commencé par mettre de lanuance dans la précision de l’échéance.Mais s’il s’était aménagé cette porte desortie un peu facile, il n’a pas, pourautant, renoncé à l’essentiel : «il n’y a pasd’autre issue à la crise que la voieconstitutionnelle», disait-il à chaque foisqu’il parlait. Pourtant, pour quelqu’un quiinsistait sur l’accompagnement desdemandes populaires, il avait, chaquevendredi et en milieu de semaine, unretour d’écoute qui pouvait l’endissuader. Le pays entier est dans la rueà lui dire que l’élection n’aura pas lieu et,plus important, le problème ne peut pasfaire la solution. Dans la foulée, y comprisle minimum formel d’un scrutin mêmecousu de fil blanc et une participationmicroscopique était devenu impossible àimaginer. Les magistrats se sont rebiffés,les maires pour l’essentiel de Kabylie ontannoncé leur refus d’organiser le vote, lepersonnel technique est déjàproblématique et il faudra quand mêmetrouver des… votants. Ça fait déjàlongtemps que les taux de participationsont grossièrement usinés, on imagine ceque ce sera dans les conditions actuelles.La perspective devenant de plus en plussombre, la possibilité que cette «absencede candidat» dans les délais soit uneautre… porte de sortie destinée à sauverla face n’est pas totalement exclue, mêmesi elle est trop farfelue. Au sein del’opinion la plus lucide, on ne concéderamême pas ça aux décideurs. Même pas lathèse des signatures non obtenues, ilspouvaient très bien faire… comme avant.L’échec de la manœuvre reste donc entieret la victoire populaire aussi.

S. L.P. S. : au moment où se termine larédaction de ces lignes, le Conseilconstitutionnel a annoncé la réceptiondes dossiers de candidature de deuxillustres inconnus. Cela ne change pasgrand-chose à l’esprit du texte.

Constances

Slimane [email protected]

Abla Chérif - Alger (LeSoir) - Hier, à l’heure où l’at-tention était focalisée sur leConseil constitutionnel réunidans une situation inédite,une information de taille étaitportée à la connaissance del’opinion publique. Le parquetd’Alger faisait ainsi savoirque des dossiers «d’en-quêtes préliminaires instruitspar la police judiciaire et lagendarmerie d’Alger» ont ététransmis à la Cour suprême.Quelques instants plus tard,cette instance publie à sontour un communiqué indi-quant avoir reçu les dos-siers de procédures relativesaux poursuites contre ungroupe d’anciens membresdu gouvernement». Il préciseque les concernés sont pour-suivis pour «conclusion decontrats contraires à la régle-mentation». La liste publiée par le par-

quet général d’Alger comportedouze noms ayant déjà eu àcomparaître auprès du tribunalAbane-Ramdane il y a quinzejours. Deux anciens Premiersministres y figurent :Abdelmalek Sellal et AhmedOuyahia. Sept autres ministressont également concernés.Amara Benyounes, AbdesslamBouchouareb, Karim Djoudi(ancien ministre des Financesavant d’être conseiller deBouteflika), BouazghiAbdelkader (ancien ministre

de l’Agriculture), AbdelghaniZaâlane (ancien ministre desTravaux publics et desTransports, il a été nommédirecteur de campagne enmars dernier pour remplacerSellal), Boudjema Talai etAmar Ghoul. Les deux derniers cités

occupent actuellement res-pectivement les postes dedéputé et sénateur. Ils bénéfi-cient de ce fait d’une immunitéqui interdit les poursuites àleur encontre. A-t-elle étélevée ? Le 20 avril dernier,date de comparution du grou-pe devant le procureur d’Alger,des sources bien informéesavaient fait savoir que la justi-ce avait demandé la levée del’immunité parlementaire decertaines de ces personnesafin de pouvoir procéder autraitement de leur affaire. L’information a d’ailleurs

été largement relayée par leschaînes de télévision quiretransmettaient en directl’évènement. Peu de détails ont filtré

depuis, mais au regard del’évolution de la situation, toutlaisse à penser qu’une procé-dure visant à ôter à ces deuxanciens ministres leur immu-nité a bel et bien eu lieu. Il fautaussi savoir que deux ancienshauts responsables figurentparmi les personnalitésconcernées par ces affaires. Il s’agit de l’actuel wali d’El-

Bayadh, Khanfar MohamedDjamel, et de AbdelkaderZoukh. Le parquet d’Alger aégalement indiqué qu’ils’est basé sur l’article 573du code pénal. Ce dernierstipule que «lorsqu’unmembre du gouvernement,un magistrat de la Coursuprême, un wali, un prési-dent de cour ou un procu-reur général près une courest susceptible d’être incul-pé d’un crime ou d’un délitcommis dans l’exercice deses fonctions, le procureurde la République saisi del’affaire transmet le dossierpar voie hiérarchique auprocureur général près laCour suprême».Les affaires des douze per-

sonnalités mises en causesont toutes liées à celles deHaddad et des Kouninef,d’ailleurs présents au tribunal

d’Alger lors de leur audition.Des informations émanant desources sûres indiquent queles noms de ces ministres ontété cités à plusieurs reprisespar ces symboles de l’oligar-chie construite à l’ombre desBouteflika. Les deux anciens chefs de

gouvernement ont été «littéra-lement enfoncés» par les pré-venus, puisque c’est durantleur fonction que la majoritédes faits reprochés au groupese sont produits et qu’aucunedémarche ou conclusion decontrat ne pouvait s’effectuersans leur autorisation, ajoutentces mêmes sources. Le processus enclenché à

leur encontre pourrait mêmeaboutir à leur inculpation«compte tenu des preuvessolides contenues dans leursdossiers», nous dit-on.

A. C.

ILS SERAIENT IMPLIQUÉS DANS LES AFFAIRESHADDAD ET KOUNINEF

12 politiques mis en cause

Contre toute attente, leConseil constitutionnel a toutde même enregistré le dépôt dedeux dossiers de candidature àla présidentielle du 4 juillet pro-chain, au terme de l’expirationdes délais de rigueur, samedi 25mai à minuit ! Deux dossiers dedeux candidats inconnus dugrand public, certes, mais quicontraignent le Conseil consti-tutionnel à les examiner, confor-mément à la loi, reportant, ducoup, sa réunion devant statuersur le sort de la présidentielledu 4 juillet.

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) -Dans un communiqué rendu public hierdimanche, l’institution présidée parKamel Feniche a affirmé, en effet, qu’«après expiration du délai légal de dépôtdes candidatures, fixé au 25 mai 2019 àminuit, en prévision de la présidentielledu 4 juillet 2019, le Conseil constitution-

nel a enregistré le dépôt de deux dossiersle 25 mai 2019 auprès de son secrétariatgénéral, ajoute le communiqué. Il s'agitdes candidats Abdelhakim Hamadi etHamid Touahri». Aussi, poursuit leConseil dans ce même communiqué :«Le Conseil constitutionnel statuera surla validité des deux dossiers de candida-ture, conformément aux dispositions dela Constitution et de la loi organique por-tant régime électoral et du règlementfixant les règles de fonctionnement duConseil constitutionnel.» Pour rappel, et conformément aux dis-

positions des mêmes lois précitées, leConseil constitutionnel devra se pronon-cer sur la validité des dossiers en ques-tion dans les dix jours suivant la dated’expiration des délais de dépôt. Saufmiracle, bien sûr, ces deux dossiersseraient certainement invalidés, neserait-ce qu’en raison de la difficulté de lacollecte des parrainages d’élus ou decitoyens nécessaires et que même despartis bien structurés ont souvent échouéà réunir pour leurs candidats. Quoi qu’il

en soit, la situation de crise ne fait que secompliquer. Selon des constitutionna-listes, il faut prévoir une déclaration duConseil constitutionnel qui devrait se pro-noncer sur « la suspension » de l’élec-tion présidentielle du 4 juillet prochain.Une suspension et non pas annulation. Politiquement, cela amènera le chef

de l’Etat, Abdelkader Bensalah, à convo-quer le corps électoral pour un nouveauscrutin présidentiel, fort probablementpour le courant de l’automne prochain. En attendant, il est également prévu la

constitution, par décret, de l’instancenationale d’organisation et de supervisiondes élections à laquelle avait d’ailleursappelé le vice-ministre de la Défensenationale, chef de l’état-major de l’ANP, lasemaine dernière. Toutefois, il reste toujours cette déci-

sive attitude de la rue : la population ,qui a massivement rejeté la présiden-tielle du 4 juillet, acceptera-t-elle unenouvelle échéance pour la tenue de laprésidentielle ?

K. A.

IL DOIT SE PRONONCER SUR LA VALIDITÉ DE DEUXDOSSIERS DE CANDIDATURE

Le Conseil constitutionnel ajourne sadéclaration sur la présidentielle du 4 juillet

Des dossiers ont été transmis à la Cour suprême.

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Même pas de faux

combattants ! Neuf anciens ministres et trois hauts respon-sables ayant servi durant la période de AbdelazizBouteflika sont appelés à comparaître prochaine-ment devant la Cour suprême pour des affairesliées à la corruption. Parmi eux, se trouvent deuxanciens chefs de gouvernement.

Page 4: ILS SERAIENT IMPLIQUÉS DANS LES AFFAIRES HADDAD ET

Nawal Imès - Alger(Le Soir) - Jusqu'à hier, le douteplanait sur l ’organisation del’élection présidentielle. Samedisoir, aucun candidat crédiblen’avait franchi le seuil de l’institu-tion de Kamel Feniche pour ydéposer un dossier de candidatu-re. Le lendemain, c’est cettemême institution qui annonceavoir réceptionné deux dossiers. Le communiqué du Conseil

constitutionnel n’a pas entamél’enthousiasme des mil l ionsd’Algériens qui guettaient depuishier la décision de ladite institu-tion. Il s’agit pour une grandemajorité d’Algériens d’une victoi-re certaine. Depuis plusieursvendredis déjà, le message de larue est clair. Il existe un consen-sus pour un rejet total de lafeuille de route proposée par lepouvoir. Ce dernier semble biendécidé à ne pas céder sur cepoint en particulier. Pas questionde reporter les élections ni d’aller

vers une transition. Le chef de l’état-major veut

respecter le calendrier qu’il s’esttracé. Il l’a réaffirmé dans sondernier discours. La rue n’a pasattendu longtemps pour luirépondre. Pas d’élections ! ontscandé des millions d’Algériens,opposés à la feuille de route queveut imposer le pouvoir. Si aucune décision n’est

venue conforter la rue, c’est lapolitique du fait accompli qui lefait. L’absence de candidatssérieux discrédite de fait laconsultation populaire. Mieux,l’opposition populaire à ce pro-cessus électoral sonne commeun référendum rejetant totale-ment cette option. C’est dans la rue que le

peuple promet d’être le 4 juilletprochain et non pas dans desbureaux de vote. Aucune inten-tion de cautionner un processusqu’ils qualifient de vicié et debiaisé. Avant que le Conseil

constitutionnel ne rende publicson communiqué, les réactionssur les réseaux sociaux étaienttoutes enthousiastes. Saïd Salhi, vice-président de

la Ligue algérienne des droits del’Homme, écrivait : « L'électionprésidentielle ne pourra pas setenir, tout indique qu'on va versson annulation ou son report, carrejetée par la rue, les partis del'opposition, la société civile, lespersonnalités nationales. Une autre victoire au peuple

déterminé qui a fait échec à tousles plans du système .» Sur les

réseaux sociaux, c’est unenthousiasme grandissant qu’asuscité l’éventualité d’une sup-pression pure et simple des élec-tions. L’impossibilité de les organsi-

ner avait été à maintes fois réité-rée par une classe politique quis’y oppose. Même les candidatshabitués à servir de faire-valoiront f ini par se rendre àl’évidence : l’impossibilité d’êtreen opposit ion avec ceux-làmêmes qu’on sollicite pour desvoix.

N. I.

IMPOSSIBILITÉ D’ORGANISER DES ÉLECTIONS

La rue s’approprieune autre victoire

Le Soird’Algérie Actualité Lundi 27 mai 2019 - PAGE4

Phot

os :S

amir

Sid

Les Algériens déterminés à ne pas céder.

PLUS DE 60 ORGANISATIONS DISCUTENT DE LA CRISE

La société civile s’impliqueKarim Aimeur - Alger (Le

Soir) - Ce samedi, au lendemaindu 14e vendredi de la mobilisa-tion nationale, près de 60 organi-sations nationales, entre syndi-cats et associations, se sontréunies à Alger, à l'initiative de laCSA (Confédération des syndi-cats algériens).Ces organisations, regrou-

pées autour de trois pôles ( leCollectif de la société civile pourune transition démocratique, laConfédération des syndicatsalgériens et le Forum pour lechangement), investies dans lemouvement dès son déclenche-ment le 22 février, sont en quêted’une feuille de route consen-suelle de sortie de crise.Toutes sont en faveur d’une

transition démocratique et s’op-posent à la tenue de l’électionprésidentielle. Contactés par leSoir d’Algérie, des participants àcette réunion ont bien voulu s’ex-primer sur leur volonté d’accom-pagner le mouvement populaireen mettant sur la table une solu-tion afin que les décideurs nesoient plus étonnés de l’absencede propositions dans la conjonc-ture délicate mais porteuse degrands espoirs que traverse lepays.« La rencontre de samedi

nous a permis d'aller encore plusdans les débats et d'approfondirla question de la feuille de routepour une sortie de crise que nousvoulons consensuelle et adosséeà un large front avant de la sou-mettre aux représentants du pou-

voir effectif dans notre pays »,fait savoir Lyes Merabet, prési-dent du Syndicat national despraticiens de la santé publique(SNPSP).Selon lui, une synthèse des

propositions (un avant-projetd'une feuille de route) a été pré-sentée aux représentants de lasociété civile présents suivie d'unlarge débat autour de l'approchepour un règlement de la crisepolitique et institutionnelle que vitle pays avec une projection surles objectifs, les mécanismes etles échéances pour un change-ment démocratique dans le cadredes aspirations et de la volontédu peuple algérien.« Cette réunion de concerta-

tion a été l'occasion pour échan-ger, coordonner et travail lerensemble pour sortir avec uneseule feuille de route consen-suelle qui répond aux aspirationsdu peuple algérien sorti depuis le22 février », explique, pour sapart, Abdelouahab Fersaoui, pré-sident de RAJ.Ce dernier précise que cette

proposit ion sera soumise audébat et à l'adoption lors de laconférence nationale de la socié-té civile qui sera co-organisée etouverte aux autres dynamiquesau niveau national qui s'inscritdans la rupture avec le systèmeen place et qui demande unepériode de transition indépen-damment des symboles du sys-tème.« Nous travaillons sur le rap-

prochement des différentes

visions, partant de notre mandatde médiation en tant que seg-ment de la société civile, noussouhaitons contribuer à larecherche d'une solution poli-tique de sortie de crise pour unetransition », explique, de soncôté, Saïd Salhi, vice-présidentde la LADDH.

Renforcer la mobilisationIl affirme que ces associations

préparent une conférence natio-nale de la société civile inclusivepour dégager un large consen-sus autour d'une propositionconsensuelle, appelant le pouvoirréel, incarné par leCommandement de l’armée, àouvrir un dialogue avec le peuplepour amorcer une période detransit ion vers la nouvelleRépublique démocratique, socia-le et civile.« Le pouvoir incarné par

l'état-major de l'armée doit ces-ser sa fuite en avant et doitrépondre aux revendications dumouvement qui exige le change-ment du système et la période detransit ion », lance encoreAbdelouahab Fersaoui. Pour lui,on ne peut plus parler de la solu-tion constitutionnelle, elle estdépassé et caduque, il faut allerdirectement à la période de tran-sition sans les symboles du sys-tème.« Le pouvoir doit engager un

dialogue sérieux avec toutes lesforces pour amorcer ce proces-sus de transition démocratiqueavec ces propres mécanismes.La balle est dans le camp dupouvoir car le peuple ne va pascéder, il est déterminé à aller jus-qu'au bout dans sa marche histo-rique vers la liberté, la démocra-

tie et un État de droit », affirme-t-il.Les participants à la réunion

se sont donné rendez-vous lasemaine prochaine, en vue depeaufiner leur plan de sortie decrise.« Nous allons nous réunir le

samedi prochain pour essayerd'arriver à une solution consen-suelle », indique BoualemAmoura du Satef ( Syndicat auto-nome des travailleurs de l'éduca-tion et de la formation). « Nousespérons conclure sur un projetet adopter une démarche lors dela prochaine rencontre fixée ausamedi 1er juin 2019 », souligneLyes Merabet.Selon ce dernier, lors de la

première rencontre tenue le 18mai 2019, tous étaient d’accordsur la nécessité de renforcer larévolte populaire pacifique, carelle constitue l’élément moteur etfédérateur pour le changementdémocratique dans notre pays,ainsi sur la levée de toutes lesformes d'entrave contre le «Harak » et l'accès aux espacespublics.Le rejet de l’élection présiden-

tielle du 4 juillet 2019 est aussiunanime chez les membres deces organisations qui ont rappeléles missions principales et consti-tutionnelles de l'ANP dans ladéfense de la sécurité descitoyens et la stabilité du pays. Ilsavaient lancé un appel à l'institu-tion militaire pour l'ouverture d'unvéritable dialogue avec les repré-sentants de la société civile et dela classe politique pour trouver etconstruire une solution politiqueconsensuelle en adéquation avecles aspirations du peuple.

K. A.

L’entêtement à faire aboutir la feuille de route devantaboutir à l’organisation d’élection présidentielle se heurte àune réalité implacable. Si le pouvoir ne cède pas sur unedes revendications majeures que représente l’annulationdes élections en prenant une décision dans ce sens, il seretrouve face à une situation inédite. Même s’il ne s’agit pasd’une réponse directe à une revendication, la rue s’appro-prie déjà une victoire.

Déclarationde M. Karim

YounesInterpellé par plusieurs observa-

teurs pour une proposition de sortiede crise, je réponds ceci :La parole est d'abord aux acteurs de

ce formidable mouvement, issu d'unegénération capable de suggérer les solu-tions qui entrent dans le cadre philoso-phique de sa démarche.On ne doit plus se substituer aux

hommes et femmes qui ont pris la nobleet courageuse décision de changer la tra-jectoire que doit prendre notre pays.Ma génération doit tenir compte des

nouveaux besoins et des interpellationsde la société d'aujourd'hui et lui apporterl'appui nécessaire par un soutien franc etqualitatif afin de rendre irréversible lamarche vers de nouveaux lendemains. Les solutions existent; elles sont

d’ailleurs largement suggérées dans lesmarches, par une jeunesse conscientedes enjeux, présents et futurs, en impul-sant un cadre organisationnel dont l’ob-jectif commun consiste à tracer lescontours d’une Algérie plurielle, plus apai-sée, en conformité avec les espérancesd’un pays en orbite sur le millénaire encours.On ne peut et on ne doit pas non plus

exclure ou minimiser le rôle de l’arméedans la construction d’un Etat de droit. Ona beau soutenir que la mission du soldatest la défense du territoire et de son inté-grité, cela demeure toujours «un dis-cours» qui durera le temps que durent lesdiscours.L’armée doit laisser des espaces plus

grands aux partis dont le rôle consiste àêtre les relais de la société dans ses diffé-rentes expressions. Ceci est valable pourle mouvement associatif, les ligues desdroits de l’Homme, etc.Toutefois, on ne peut, en aucun cas,

dénier à cette armée le droit et le devoirde veil ler sur l ’état de la Nation.Aujourd’hui encore, le citoyen ne conçoitpas l’Etat sans son armée. Il en est demême pour toutes les armées du monde,y compris celles des superpuissances.Il faut cependant que la Constitution

garantisse l’exercice dans la transparencede l’intervention de l’armée comme celuide toutes les institutions du pays et quedes frontières entre politique/militairesoient dressées, non l’une contre l’autre,mais l’une complétant l’autre dans l’intérêtde la République.Le souci de modernisation ne doit pas,

ne peut pas concerner seulement l’organi-sation des structures, la professionnalisa-tion des effectifs ou la modernisation deséquipements.Cette vision ne peut ignorer l’autre

pan, celui de la contribution à l’édificationde l’Etat moderne, conforme aux stan-dards du millénaire en cours, sous lasupervision et les orientations d’un chefde l’Etat qui, une fois élu, démocratique-ment, au suffrage universel, incarnera,incontestablement, l’unité de la Nation.Les discussions autour de la « consti-

tutionnalité »des décisions pour une sortiede la situation de crise sont d’une stérilitéévidente alors que l’enjeu c’est d’assurerune politique de salut national et d’évitertoute dérive menaçante pour la Nation.Le pays ne saurait retrouver son

cours normal de vie, la satisfaction desrevendications majeures des générationsd'aujourd’hui, ses espérances maintesfois contrariées que par la rencontre desintelligences de tous dans un dialoguefécond où chaque élément de la sociétéaura trouvé sa place.Il est clair que la mission historique de

sauvegarde du pays en péril ne peut êtremenée, au-delà des hommes, des ten-dances de pouvoir et des velléités derécupération politicienne, que par ceuxqui ont à cœur les intérêts suprêmes dupeuple algérien.

Karim YounesAlger le 25-05-2019

Si le mouvement populaire qui s’est emparé de l’Algériea un peu congelé les partis politiques, ce n’est pas le casdes organisations de la société civile qui tentent de s’orga-niser et de proposer une sortie de crise en phase avec lesaspirations du peuple.

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Le Soird’Algérie Lundi 27 mai 2019 - PAGE 5Actualité

Invitée à s’exprimer hier sur lesondes de la Chaîne 3, Mme Assoul aprécisé que parmi les conditionsnécessaires et qui n’étaient pasréunies, la présence de la Haute Ins-tance de surveillance du scrutin dontelle demande la fin de fonction detous les membres actuels ainsi quele contrôle du fichier électoral qui n’apas été accompli ,pourtant cette der-nière disposition constitue «une obli-gation constitutionnelle».

Abordant la vacance du postede président de la République,Mme Assoul a rappelé que «déjà nousétions sans Président depuis 2013».Il n’était pas raisonnable donc d’ap-

peler à l’application de l’article 102de la Constitution à un mois de la findu mandat du Président et le défi deréalité des pouvoirs publics au len-demain de la première manifestationdu 22 février a poussé les manifes-tants à monter d’un cran leurs reven-dications, en exigeant le départ detout le système politique «et plus lacrise persiste, plus le peuple seraplus exigeant» selon elle.

Pour ce qui est des élections du 4juillet, elle fera remarquer que lesAlgériens ont rejeté un processusque les magistrats eux-mêmes ontrefusé de cautionner estimant queces élections « ne sont pas une fin

en soi» et qu’elles ne peuvent doncrégler «une crise politique inédite etaussi grave». S’agit-il de sauverl’Algérie ou bien les élections ?L’intervenante pense que pour par-venir à une «rupture réelle», il faudra«détricoter ce système» et le rempla-

cer par un Etat de droit «qui ne soitpas un simple slogan».

Pour répondre à une questionrelative à la gestion de cette crisesans précédent, Mme Assoul a rappe-lé qu’en prenant possession de larue, le peuple a exprimé son désir de

faire une rupture avec le système,d’où la nécessité de «trouver unesolution politique» au problème. Laprésidente de l’UCP préconise doncle dialogue, un dialogue sérieux ets’il est sans cesse retardé, la crise«va s’accélérer et se complexifier».Aujourd’hui, rappelle-t-elle, le peupleest dehors avec, face à lui, l’institu-tion militaire, qui «bénéfie de sonestime». Elle appelle l’Armée à facili-ter l’établissement d’un dialogue et àaccompagner la transition car c’estla seule institution habilitée à choisirles médiateurs à même d’inaugurerun « dialogue sérieux avec la classepolitique et les représentants dupeuple».

Quant à la période de transition,Mme Assoul propose qu’elle soit précé-dée par des Assises nationales, lorsdesquelles les représentants du peupleexprimeront leurs avis sur la feuille deroute de cette dernière, et ce, «pourrégler la crise définitivement».

Ilhem Tir

POUR ZOUBIDA ASSOUL :

«Le report des élections était une évidence» La présidente de l’Union pour le changement et le pro-

grès (UCP), Zoubida Assoul, a affirmé que «le report del’élection présidentielle était prévisible, c’était une éviden-ce». Elle a expliqué que le processus électoral prévu pourse dérouler le 4 juillet prochain ne pouvait avoir lieu,parce que les conditions «objectives» pour son déroule-ment n’étaient pas réunies.

Zoubida Assoul.

La situation inédite induite par laprésentation de seulement deuxdossiers de candidature à la candi-dature à l’élection présidentielle du4 juillet prochain par deux citoyensinconnus, a suscité bien de com-mentaires de la part d’acteurs poli-tiques mais également associatifsqui n’écartent pas l’annulationinévitable dudit scrutin, le Conseilconstitutionnel devant statuer, ilfaut le relever, dans un délai de dixjours, sur ces deux dossiers.

HAKIM BELAHCEL,PREMIER SECRÉTAIRE

NATIONAL DU FFS :

«Une victoire historique, et tout reste à faire pour

le peuple algérien»«Le FFS félicite le peuple algérien pour

cette formidable consécration. Une très bellerécompense qui vient couronner plusieurssemaines de grandes mobilisations et de sacri-fices. Contrairement à quelques avis fatalisteset alarmistes, l’annulation de cette élection pré-sidentielle décidée, pour rappel, d'une manièreunilatérale par l'état-major de l'armée, consti-tue une chance inouïe pour l'avenir de notrepays. En effet, la crise politique multiforme quia longtemps paralysé notre nation et hypothé-qué l'avenir de notre peuple ne pouvait et nedevait pas se résorber à travers un autre coupde force électoral. Beaucoup de temps a étéperdu depuis l'entame de la glorieuse révolu-tion populaire pacifique à cause desmanœuvres souterraines des tenants du pou-voir réel et de leur entêtement à faire aboutirune feuille de route politique décriée et dénon-cée par la majorité de la classe politique et del'ensemble de nos valeureux compatriotes. Iln'y a pas de fatalité historique car les solutionsexistent ! Le vide constitutionnel est éphémèredevant la gravité de la situation et l'impérativenécessité de prévoir des issues politiques par-ticulières et extraordinaires.

Il est plus que temps aujourd'hui de seconformer au vrai sens de la volonté populai-re en engageant le pays dans une transitiondémocratique qui verra l'élection d'uneassemblée constituante souveraine et l'avè-nement de la deuxième République. Pour cefaire, le FFS a déjà proposé l'organisationd'une conférence nationale de concertationsans préalables afin de cerner les contoursd'un pacte politique consensuel. Le FFS y

travaille activement ! Puisque un riche pro-gramme de rencontres avec les partis poli-tiques, les organismes sociaux et les person-nalités nationales indépendantes est dans laphase de concrétisation.»

SOUFIANE DJILLALI,PRÉSIDENT DE JIL JADID :

«On ne peut pas faire d’élection sans électorat»«Cette situation était inévitable et prévisible

vu que les conditions techniques et politiquesde cette élection n’étaient pas réunies. On nepeut pas faire d’élection sans électorat. Il nereste plus que la solution politique en pensantà une période de transition pour dénouer lacrise de légitimité. Il s’agit de préparer trèssérieusement le retour aux urnes au bout d’undialogue inclusif avec l’ensemble de la sociétépolitique et trouver un consensus autour derègles du jeu politique et définitif.»

LAKHDAR BENKHELLAF,VICE-PRÉSIDENT DU FJD :

«Tout pour éviter de reproduire les échecs»

«C’est un résultat attendu. Je pense quenous n’avons plus de temps à perdre, nousdevons nous engager dans un dialogue sansexclusive avec l’institution militaire, que ce soitdirectement ou indirectement pour trouver unesolution à l’effet d’éviter de reproduire lesmêmes échecs. Espérons que les uns et lesautres retiendront les leçons qui s’imposentpour mettre en place une feuille de route quinous permettra de sortir de la crise».

MOHAMMED SAID, PRÉSIDENT DU PLJ :

«Pour un dialogue inclusif»«Cela confirme que nous sommes dans

une crise politique, qu’il faut au plus vite établirun consensus national pour en sortir et le plusvite serait le mieux. Un dialogue qui doit êtremené par le pouvoir réel avec la participationde tous les partis, les acteurs associatifs et lesreprésentants du mouvement populaire pours’entendre sur une feuille de route.

Avec comme priorité la mise en place d’uneinstance indépendante d’organisation desélections. Nous sommes devant un gros pro-blème, le chef de l’Etat doit partir commerevendiqué par la rue car ne pouvant accom-plir sa mission, celle d’organiser des électionsprésidentielles dans trois mois comme leconsacre la Constitution dans son article 102.»

AHMED ADHIMI, CHARGÉ DE LA COMMUNICATION DUPARTI DES AVANT-GARDES

DES LIBERTÉS :«Aller le plus vite pour uneélection présidentielle»«C’est une situation inédite à laquelle le

pays n’était pas préparé puisque non prévue parla Constitution. Nous ne devons pas nous per-mettre davantage de tergiversations puisque jepense qu’il faut aller le plus vite possible versune élection présidentielle, le pays ne pouvantpas demeurer sans Président longtemps. Uneélection à organiser dans moins de six mois aumaximum avec le départ du gouvernementBédoui et la mise en place d’une instance indé-pendante qui sera chargée d’organiser les élec-tions de leur début à leur fin, sans immixtionaucune de l’administration.»

ABDELOUAHAB FERSAOUI,PRÉSIDENT DU RAJ(RASSEMBLEMENT-

ACTIONS-JEUNESSE) :«L’organisation du rendez-

vous du 4 juillet est caduque»«C’est un acquis de la mobilisation des

Algériens et des Algériennes depuis le 22 févrierdernier qui rejettent les feuilles de route du pou-voir qui vise à son maintien au détriment de lavolonté du peuple. C’est aussi le résultat d’unentêtement du pouvoir incarné par le chef d’état-major qui refuse d’écouter les revendications dumouvement populaire. Donc, c’est l’organisationdu rendez-vous du 4 juillet qui est caduque. Onne peut parler de solution constitutionnelle et laballe est désormais dans le camp du pouvoirpour aller vers une période de transition indépen-damment des symboles du régime surtout que lepeuple algérien ne peut pas céder et il est déter-miné à aller jusqu’au bout de sa marche vers unEtat de droit démocratique.»

SAID SALHI, VICE-PRÉSIDENTDE LA LADDH :

«Et maintenant ?» «L'élection présidentielle ne pourra pas se

tenir, tout indique qu'on va vers son annulationou son report, car rejetée par la rue, les partis del'opposition, la société civile, les personnalitésnationales. Faute de candidats, le Conseilconstitutionnel annoncera sa décision, on sera,de fait, dans le vide constitutionnel, donc endehors de la Constitution. Une autre victoire aupeuple déterminé qui a fait échec à tous lesplans du système. Ce dernier, en s'accrochant à

sa solution constitutionnelle autour de l'article102, nous a finalement menés vers l'impasseavec en plus une perte de temps. Au-delà du 4juillet : ou c'est la transition politique en dehorsde la Constitution, ou c'est encore le prolonge-ment de la crise qui risque encore de s'exacer-ber et d'exposer le pays à des dangers plusgraves. Le pouvoir réel, en l'occurrence l'armée,à sa tête Gaïd Salah, a la responsabilité d'ouvrirun dialogue sérieux et franc en vue d'amorcer latransition en rupture avec le système et sessymboles vers la nouvelle République, c'est laseule solution. Encore une fois, il est questionde bonne volonté et de crédibilité, les figuresdéjà rejetées par la rue, à savoir Bensalah etBedoui, n'ont aucun rôle à jouer, ils doivent par-tir. Du côté de la société, il faudra accentuer l'or-ganisation et la jonction entre toutes les dyna-miques sans exclusion aucune pour dégager unconsensus le plus large possible autour de latransition, de ses institutions, de la durée et del'agenda, mais aussi et surtout des préalables etdu socle commun des valeurs qui renforcerontl'union nationale et le vivre-ensemble dans ladiversité, la plénitude citoyenne et les droitshumains. Le consensus est dans la rue malgrétoutes les manœuvres, il faudra le traduire enconsensus politique et dans ce sens la sociétécivile peut jouer un rôle capital dans la média-tion, la proposition. J'y crois beaucoup.»

PARTI DES TRAVAILLEURS : «Seul un processus constituant»

«Après l’expiration du délai de dépôt dedossiers de candidature pour l’élection prési-dentielle du 4 juillet 2019, il est évident que cescrutin, prévu par le pouvoir comme moyen desauvetage du système, n’aura pas lieu. Lesmanœuvres, les menaces et les intimidationsn’ont donc pas pu venir à bout de la volonté dela majorité du peuple qui l`a massivement reje-té. La mobilisation avait déjà défait auparavantles plans visant le sauvetage du système àcommencer par la mise en échec du 5e mandat,du prolongement du 4e mandat et la mise enroute de l’article 102 de la Constitution qui aconduit à la tentative d’imposer la présidentielledu 4 juillet… Cette semaine encore, l’immensemajorité a réaffirmé massivement dans tout lepays sa volonté de prendre son destin en mainen s’adressant notamment par des motsd’ordre clairs directement aux détenteurs dupouvoir pour dire «nous voulons un Etat civil,pas militaire», «non aux élections de du 4juillet», «partez tous». Pour le PT, la transitionréellement démocratique qui permettra aupeuple d’exercer sa pleine souveraineté, enrupture avec le système, ses institutions, sessymboles et ses pratiques, serait un processusconstituant qui, partant de la base, culminerapar la mise en place d’une Assemblée nationaleconstituante et souveraine composée de délé-gués élus et révocables.»

M. K.

SEULS DEUX DOSSIERS DE CANDIDATURE À LA PRÉSIDENTIELLE

Les acteurs politiques saluent un «acquis populaire»

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Le Soird’Algérie Lundi 27 mai 2019 - PAGE 6Actualité

Des quotas ont ainsi été attribuésà chacun des intervenants avec uneenveloppe financière plafonnée, quiserait même pour certains largementconsommée durant les premiersmois de l’exercice en cours.

Dans sa note adressée mercredidernier aux concessionnairesassembleurs, le ministère del’Industrie justifie cette mesure parles considérations de rationalisationdes dépenses et de préservation desréserves de change, tout en rappe-lant les engagements du Conseilnational de l’investissement (CNI)portant sur les quantités et lesmodèles de véhicules produits.

La réaction des opérateurs nes’est pas fait attendre. Entre stupé-faction et désolation, certains, qu’ona pu joindre, estiment que cette déci-sion prise à la hussarde aura delourdes répercussions sur les inves-

tissements déjà réalisés et surtoutsur ceux encore plus importants quisont en cours de finalisation et pré-voyant de développer l’activité desous-traitance devant permettre àterme d’augmenter de taux d’intégra-tion. A l’exemple de Sovac qui vientde finaliser le projet de délocalisationd’une ancienne usine de Volkswagenpour la fabrication de pièces derechange et divers composants, ouencore Global Group qui est en trainde mettre en œuvre son projet deplate-forme de sous-traitance avecl’intégration de dizaines de petites etmoyennes entreprises dans la péri-phérie de ses installations indus-trielles à Batna.

La mise à l’arrêt programmée desdifférentes usines en activité, aunombre de 5 (Renault, Hyundai,Sovac, KIA et Peugeot) entraîneradonc une mise au chômage forcée

de centaines de travailleurs qui vien-nent pour beaucoup d’achever leurscycles de formation soit sur site, soitauprès des constructeurs et qui ver-ront ainsi leurs perspectives profes-sionnelles s’assombrir subitement.

Cela rappelle le triste épisode del’arrêt des importations de véhicules,décidé par Bouchouareb, avec la fer-meture de pas moins de 35 conces-

sions automobiles et le licenciementde plusieurs milliers de travailleurs.

Cette nouvelle décision du gou-vernement reste, en tout état decause, l’expression de la dérive desa propre stratégie pour le dévelop-pement d’une filière automobilenationale et qu’il entend maintenantfaire assumer par le citoyen qui ensubira en définitive les retombées

négatives. La mise à l’arrêt desusines se traduira inévitablement parune pénurie de véhicules sur le mar-ché et la tentation des concession-naires d’augmenter les tarifs pourassurer la rentabilité de leurs installa-tions, même si la note du ministèresouligne toutefois que 50% dechaque quota doit être réservé auxmodèles de petites cylindrées.

Et ce n’est sûrement pas la volon-té annoncée de ce gouvernement delibérer les importations des véhiculesde moins de 3 ans qui va atténuer latension sur ce secteur.

Au-delà des conséquencesdirectes sur le secteur au plan natio-nal, il est important de relever quecette décision ne manquera pas d’al-térer le crédit des opérateurs algé-riens auprès de leurs partenairesétrangers et de remettre en cause leséventuels projets d’investissementfuturs. Signalons, enfin, que le mon-tant global alloué à l'importation deces kits pour l'année 2019 aurait étélimité à 2 milliards de dollars, soit unebaisse de moins de 1 milliard par rap-port à l'année précédente.

B. B.

QUOTAS POUR LES IMPORTATIONS DE COLLECTIONS SKD

Les opérateurs automobiles sous le choc Les opérateurs dans le secteur de l’assemblage auto-

mobile sont encore sous le choc après la dernière déci-sion du ministère de l’Industrie et des Mines de limiter lesimportations des collections de montage SKD pour l’an-née 2019.

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Le secteur de l’agriculture veutséduire des investisseurs parmi la

diaspora algérienne pour venir inves-tir en Algérie. Le ministre del’Agriculture a, d’ailleurs, reçu hier au

niveau de son département une tren-taine de jeunes porteurs de projetsdésirant d’investir dans le pays, afinde leur donner une idée sur les poten-tialités d’investissement qu’offre lesecteur de l’agriculture et de lapêche.

Le premier responsable du sec-teur veut encourager les jeunesinvestisseurs algériens établis à

l’étranger à venir investir en Algérie etfaire profiter le pays de leur savoir-faire.

Pour vendre les potentialités deson secteur, Cherif Omari a indiquéqu’«il y a beaucoup de choses à faireen Algérie et plusieurs choses à fairevaloir». Et parmi les créneaux qui ontbesoin d’être exploités, le ministre del’Agriculture a appelé à investir dansl’exploitation des énergies renouve-lables pour optimiser les ressourcesnaturelles. «Le gouvernement est entrain de donner des éléments deréponse pour pouvoir exploiter l’éner-gie renouvelable et développer l’agri-culture dans le Sud », a souligné lepremier responsable du secteur qui aajouté que l’Algérie possède égale-ment une culture d’investissementdans la tomate industrielle qui remon-te à plusieurs années. «Nous avonsun patrimoine et le savoir-faire, et

nous voulons préserver ces acquis »,estime M. Omari qui a appelé, parailleurs, à investir dans le secteurforestier, notamment concernant lesplantes médicinales, de la pêche etde l’aquaculture.

Pour démontrer que le pays a déjàune culture d’investissement qu’il doitjuste développer et diversifier, leministre de l’Agriculture a indiqué qu’ilexiste certains produits qui enregis-trent un excédent en production. Ils’agit notamment de l’ail et de lapomme de terre. L’Algérie reste,cependant, dit-il, dépendante dans saconsommation en poudre de lait etdes céréales. Deux produits, selonlui, qui sont consommés en grandesquantités. Le ministre estime qu’il fau-dra « en finir avec notre dépendanceen ces deux produits qui explosentnotre facture d’importation».

S. A.

Abdelhalim Benyellès - Alger(Le Soir) - Sur le total de 1 300 000entreprises créées depuis la fin desannées 1990, le bilan a été présentécomme négatif par les représentantsdes jeunes entrepreneurs, et ce,pour diverses raisons. Et commeattendu, tous les invités venus des48 wilayas à l’appel du ministre duTravail et de l’Emploi, ont revendiquéà l’unanimité « une amnistie totaleaux bénéficiaires de projets dont lesentreprises ont fait faillite ». Lereprésentant de l’association desjeunes promoteurs de Béjaïa a faitsavoir, à ce propos, que plus d’unmillion de micro-entreprises ont eude gros problèmes les ayant empê-chés de poursuivre leurs activitéssur le marché, ce qui les pousse àdemander l’effacement de leursdettes, car, a-t-il dit : «Ils ne peuventplus rembourser leurs crédits.» «Lespouvoirs publics ont depuis toujours

annoncé des chiffres erronés sur lesentreprises bénéficiaires estimées à98%, ce qui est totalement faux »,précise-t-il. Poursuivant que 65%des entreprises créées ne profitentni de compétences techniques nientrepreneuriales. Ce qui le pousseà revendiquer ouvertement, uneamnistie générale pour les entre-prises en difficulté. De son côté, lereprésentant syndicaliste des jeunesentrepreneurs de Aïn Defla, cite àson tour un chapelet de facteurs,ayant conduit à la déroute des entre-prises, dont l’acquisition de matérielvétuste et non conforme auprès defournisseurs désignés par les pou-voirs publics, la disqualification deces entreprises pour l’octroi desmarchés au profit des grandes entre-prises, ce qui le pousse à conclurequ’ «on nous demande de payer lesfrais d’une politique dont noussommes victimes». Il s’agit là d’un

point que le ministre a développéauparavant non sans euphémisme«la création de la mico-entreprisedes années 1990 était un choix poli-tique du pouvoir visant à préparer lesconditions pour la promotion despetites entreprises», poursuivantaussi que «cette décision émane dela volonté d’encourager l’entrepre-neuriat jeune en tant que palliatif autravail salarial».

Mais le représentant de l’associa-tion de jeunes promoteurs de Bouirane s’empêche pas de lâcher ouver-tement : «Ce choix politique del’époque avait pour but d’acheter lapaix sociale et rien d’autre.» En fait,même si, en réponse aux préoccu-pations des jeunes vis-à-vis du pro-blème des poursuites judiciaires, leministre Tidjani Hassan Heddam lesinforme de «l’accord du Premierministre pour le gel temporaire despoursuites judiciaires et des saisiesde matériels engagées par les orga-nismes bancaires créditeurs». Cequi fait dire à la fin de la rencontre auprésident de l’association de soutienaux micro-entreprises deBoumerdès Agraniou Brahim que «jesuis là pour représenter les jeunesentrepreneurs en difficulté et nonpour rencontrer le ministre».Autrement dit, cette décision de geltemporaire qui ne s’apparente guèreà l’amnistie n’a fait que nourrir autantde suspicions et réserves parmi lesprésents.

A. B.

La mise à l’arrêt des usines provoquera une pénurie de véhicules.

INVESTISSEMENTS DANS LE SECTEUR AGRICOLE

Le ministre du secteur présente les opportunités existantes

Brandt lance son quatrièmesmartphone en Algérie : le BPRIMES

Après son flagship BONE, Brandt Algérie dévoile son nouveau smartpho-ne made in Algeria. Baptisé BPRIMES, il est le quatrième modèle de smart-phones signé Brandt depuis le lancement de la division mobile, indique uncommuniqué parvenu à notre rédaction.

Il est disponible sur le marché algérien dès cette semaine. Le BPRIMESdispose d’un écran exceptionnel FHD+ de 5.99 pouces avec une résolutionimpressionnante et un ratio écran/téléphone particulièrement élevé. Saconception minimaliste lui procure un raffinement et un confort certain ; sescourbes et contours modernes épousent parfaitement les mains grâce à undesign d'une très grande élégance. Le BPRIMES de Brandt n’est pas seu-lement un smartphone élégant, il est aussi l’un des téléphones les plus puis-sants sur le marché. Son processeur (dix cœurs) HelioX25 lui apporte uneexécution ultra-rapide ainsi qu’une excellente autonomie. Selon le commu-niqué, la puissance de la batterie du BPRIMES, d’une capacité de 4 000mAh assure un maximum d’utilisation. Qualité photo, le BPRIMES est équi-pé d’un capteur de 13+13 mégapixels et d’une mise au point automatique àdétection de phase. Un deuxième objectif permet de corriger la luminosité etla netteté des photos alors que la double caméra permet de zoomer sansque la qualité de l’image soit altérée. La caméra frontale est de 16 MP.

Par ailleurs, il propose une RAM puissante de 4Go et une mémoire destockage de 32 Go extensible jusqu’à 128 Go. Le tout sous Android TM 8.0(Android aurora) afin d’assurer à ses utilisateurs un téléphone intelligent etune expérience fluide.

Le BPRIMES offre un panel de nouvelles fonctionnalités : reconnaissan-ce faciale ; capteur d’empreintes digitales…

Le BPRIMES est produit en deux couleurs distinctes, chacune représen-tative d’un style bien particulier de son utilisateur final : Noir intemporel,sobre & élégant. Bleu aurore en un dégradé doux pour un effet plus dyna-mique, jeune et pointu. Le tout est fini par un processus novateur de colora-tion «3D multifacettes procurant d’élégants effets de brillance quel que soitl’angle. Ce téléphone sera disponible sur l’ensemble du territoire nationalpour un prix exceptionnel de 25 800,00 DZD indique le communiqué.

B. T.

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural etde la Pêche a reçu, hier, une trentaine de jeunes investis-seurs algériens établis à l’étranger. Cherif Omari a présen-té à ces porteurs de projets les potentialités qu’offre lesecteur de l’agriculture en matière d’investissement.

RENCONTRE DU MINISTRE DU TRAVAIL ET DEL’EMPLOI AVEC LES JEUNES PROMOTEURS

La décision de gel temporaire des poursuitesjudiciaires ne conforte personne

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, leprofesseur Tidjani Hassan Heddam, a réuni, hier au siège de sonministère, les représentants des associations agréées, lesreprésentants des promoteurs des micro-entreprises crééesdans le cadre des dispositifs Ansej, Cnac et Angem, dans le butde relancer le dialogue entre la tutelle et les jeunes entrepre-neurs en difficulté depuis plusieurs années. Les intervenants enprovenance de toutes les wilayas du pays ont tenu à faire partau ministre de leurs préoccupations. Le souci majeur de l’échecde ces micro-entreprises, d’ailleurs réitéré par l’ensemble desintervenants, aura été indéniablement celui des poursuites judi-ciaires et des saisies de matériels et équipements dont ellesfont l’objet.

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Le Soird’Algérie Contribution

L a démocratie comme régime politiquene signifie pas forcément la mêmechose pour tout le monde. C’est pour

certains la participation directe des citoyensdans les prises de décision, comme le veulent,par exemple, en France, les Gilets jaunes àtravers le RIC, le Référendum d’initiativecitoyenne. Pour d’autres, c’est le fait de délé-guer le pouvoir à des représentants élus par levote direct des citoyens, ce qu’on appelle ladémocratie représentative. C’est la deuxièmeconception de la démocratie qui me sembleêtre la plus proche de celle de la majorité desAlgériens, même si la première n’est pas àexclure totalement.

Elle peut trouver sa place à côté de la pre-mière. Une dose d’autogestion au niveau localest plus efficace qu’une centralisation et unehiérarchie lente et lointaine. Mais c’est là unautre débat. Le choix du Président se fait parscrutin, mais il en va autrement de la transition: un gouvernement de transition, contrairementà un parti ou un candidat pour la Présidence,n’a pas de programme sur lequel il pourra êtreélu. Les Algériens veulent de nouveauxvisages, et il va de soi qu’en disant cela ils veu-lent aussi dire des personnes intègres et com-pétentes.

Dans ce cas, comment juger de l’intégritéet de la compétence des personnes ? Lespositions et les actions politiques reçoiventparfois des jugements différents, selon les pré-férences idéologiques. Nous avons vu plu-sieurs listes circuler sur les réseaux sociaux.Or, les réseaux sociaux ne peuvent pas être unoutil pour choisir des personnalités politiques.C’est probablement utile pour organiser desmanifestations, pas plus. Outre le fait que lesréseaux sociaux sont peu fiables, en particulierparce qu’ils facilitent la manipulation, c’estaussi un moyen qui, d’une part, encourage

l’enfermement et le repli, et, d’autre part, exclutdes catégories sociales qui soit ne maîtrisentpas cet outil, soit ne l’utilisent tout simplementpas.

En ce qui concerne la manipulation, lesAlgériens sont très méfiants, le souvenir de laguerre civile n’est jamais loin, et la situation dela région n’est guère rassurante. Le fait desavoir que les Algériens sont méfiants est enun sens rassurant, mais trop de méfiance faitaussi que nous tournons en rond. La questionest donc : comment tomber d’accord sur despersonnalités politiques dignes de mener àbien la transition politique et assurer par- làdes élections transparentes ? La condition deparvenir plus ou moins à un consensus est decréer des espaces de débat public communs àtoutes et à tous. Différentes initiatives ont vu lejour (site internet, conférences, débats dans larue, etc.), mais elles restent éparses, chacuneévoluant dans une sphère et dans un sens.

La diversité est une belle chose, mais pourplus tard, pas pour ériger une démocratie.C’est le consensus qui doit être recherchépour le moment. Il me semble qu’il nous faut,de manière concrète, des chaînes de télévi-sion, des journaux, des revues, des lieux, etc.,qui, si possible, s’accordent pour lancer undébat national et permettre par-là aux idées decirculer et au débat d’avancer. Des espacesqui soient dignes de confiance. Pour cela, il estimpératif de savoir qui finance et gère cesmédias.

En Occident, il existe par exemple des jour-naux financés par les lecteurs. Ceci a pouravantage d’empêcher toute forme de censuredirecte ou indirecte (en coupant les publicitéspar exemple), ce qui protège la liberté d’ex-pression et assure la transparence des propos.Des espaces qui feront probablement émergerdes personnalités politiques qui incarneront

enfin la volonté de la majorité du peuple. Il estfacile de dire que l’opposition ne fait rien – jene parle pas de l’opposition factice. Or, com-ment celle-ci peut-elle faire quoi que ce soit sielle ne dispose pas d’espaces d’expression quilui permettent de transmettre ses idées.

Nombreuses sont les personnalités poli-tiques qui ont souvent recours à l’étranger oùelles sont probablement plus sollicitées. Nousvoyons d’ores et déjà des personnalités quijouissent d’une certaine confiance : Karim Tab-bou, Mustapha Bouchachi, Sofiane Djilali etbien d’autres, tous parlent d’«embargo média-tique».

Les intellectuels et journalistes qui criti-quent sans cesse l’opposition devraient plutôtparticiper à la création d’espaces d’apparitionpublics communs pour accueillir et propagerles différentes propositions tout en les confron-tant. Créer une démocratie, c’est forcémentcréer des traditions démocratiques ancréesdans la société : des médias populaires nonseulement pour informer mais aussi et surtoutpour distribuer les compétences et les intelli-gences afin que tout un chacun puisse formersa propre opinion de manière civique et civile.Mais le paysage médiatique en Algérie n’estguère propice à une telle évolution.

Les journaux algériens restent dans leurmajorité séparés par des murs linguistiques etidéologiques. Aucun des principaux journauxn’a pensé à s’ouvrir vers l’autre, en créant parexemple une version dans l’autre langue. Celanuit au débat, et encourage le cloisonnement,chacun évoluant dans un sens et selon unepensée. Pourtant, le Hirak nous a donné pourla première fois l’impression que les diffé-rences sont en train de s’estomper peu à peu.Aujourd’hui, le barbu et la femme non voilée etles supporters de clubs de football manifes-tent côte à côte sous les drapeaux algérien et

amazigh, une première ! On ne peut que s’enréjouir, et le changement réel dépendra de lacontinuité de cet esprit d’unité face aux enjeuxréels.

Une réflexion qui fait avancer le débat esttoujours une réflexion commune, celle qui seconfronte aux idées des autres, jamais uneréflexion individuelle. L’opinion reste uneconviction personnelle à moitié formée tantqu’elle n’est pas exposée et défendue.

«Tant que nous n’avons pas à défendre nosopinions en public, elles demeurent des opi-nions», écrit le sociologue américain Christo-pher Lasch dans son livre La Révolte desélites. «C’est l’acte de formuler nos concep-tions et de les défendre qui les tire de la caté-gorie des ‘’opinions’’, qui leur donne forme etdéfinition, et permet également à d’autres deles identifier comme la description de leurpropre expérience.» C’est pourquoi desespaces publics communs sont une chosevitale pour la démocratie. Dans l’incertitude dela situation actuelle, nous avons besoin d’es-paces démocratiques communs dans lesquelsles idées circulent et se confrontent, et lesdébats avancent.

L’acquisition de tels espaces est une étapeincontournable pour lancer ensuite desréformes plus ou moins consensuelles. Lacréation ou non de ces espaces décidera éga-lement du type de démocratie que nous vou-drons : celle du citoyen «spectateur» ou celledu citoyen «acteur». Et finalement, cesespaces de débats seront des zones de résis-tance sur lesquelles nous pourrons nousappuyer lorsque la contre-révolution pointerale bout de son nez.

F. L.(*) Universitaire, Jijel.

Par Farouk Lamine(*)

Nous avons besoin de débattre, mais où ?Lundi 27 mai 2019 - PAgE 7

Résumé : la réponse à la probléma-tique liée à éluder la poursuite péna-le en l’absence de la Haute Cour de

l’Etat compétente dans ce genre de crime estqu’il est impossible constitutionnellement d’élu-der la responsabilité pénale.

Le texte constitutionnelL’article 177 : «Il est institué une Haute

Cour de l'Etat pour connaître des actes pou-vant être qualifiés de haute trahison du prési-dent de la République, des crimes et délits duPremier ministre, commis dans l'exercice deleurs fonctions.

La composition, l'organisation et le fonc-tionnement de la Haute Cour de l'Etat, ainsique les procédures applicables sont fixés parune loi organique.»

Analyse juridique :A/concepts juridiques : Le privilège de juridiction est une loi spécia-

le et/ ou des procédures particulières appli-cables à une partie des fonctionnaires de l’Etatqui font objet de poursuites judiciaires suite àun crime ou un délit qu’ils auraient commis lorsde l’exercice de leurs fonctions.

Certains qualifient cet avantage de juridic-tion exceptionnelle ou de règles de compéten-ce spéciales.

b) Le privilège de juridiction procéduralréservé au pouvoir exécutif en Algérie, dans laperspective constitutionnelle, peut être devisécomme suit :

1) Le privilège de juridiction applicable auprésident de la République et au Premierministre : la poursuite du président de la Répu-blique pour «haute trahison» ou «les crimes etles délits commis par le Premier ministre lorsde l’exercice de ses fonctions est régie par uneloi organique conformément au deuxième ali-néa de l article 177 de la Constitution.

2) Les crimes et délits commis par lesmembres du gouvernement, juges et certainsfonctionnaires (procédures citées dans le cin-quième livre intitulé «Quelques procédures

spéciales / Titre 8 articles 573-581 code deprocédure pénale), régit en vertu d’une loi ordi-naire (ordonnance n°66-155 modifiée et com-plétée), et conformément à l’article 140 tiré 7de la Constitution en vigueur.

B/ Problématique juridique etles solutions probables :

Si la seconde catégorie englobant lesministres actuels et précédents ne suscite pasde problème concernant leur poursuite judiciai-re en dépit de ce privilège de juridiction, l’im-portant est de bien observer le respect desprocédures. Ce n’est pas le cas concernent lapoursuite du président de la République ou duPremier ministre, un problème lié à l’intransi-geance du pouvoir en place notamment à tra-vers la non-promulgation de la loi organiquefixant la composition de la Haute Cour d’Etat,sa gestion et son fonctionnement mais aussiles règles applicables , ce qui nous conduit àchercher d’autres issues possibles dont :

Les possibles issuesL’initiative législative : la promulga-

tion de la loi organique afin de combler ceslacunes juridiques. Ce qui n’est pas envisa-geable actuellement compte tenu de laconjoncture actuelle qui se caractérise par laperte du Parlement et du pouvoir exécutif lalégitimité du peuple sauf s’ils décident de dres-ser un autre portrait dans lequel le pouvoirlégislatif représenté dans les deux Chambresdu Parlement s’aligne avec le peuple pour lut-ter contre la corruption.

L’application du privilège de juridiction: ence qui concerne la poursuite pénale et le juge-ment de l’ancien Premier ministre , l’applica-tion du privilège de juridiction cité dans l’article573 du code de procédure pénale et ce qui suiten qualité de membre du gouvernement…, etcela en l’absence d’un texte juridique fixantl’alinéa 2 de l’article 177 de la Constitution, etvu les dispositions constitutionnelles transi-toires citées dans l’article 180 de la Constitu-tion avant la modification de 2016 qui stipule :«- En attendant la mise en place des institu-

tions prévues par la présente Constitution : - les lois en vigueur, relevant du domaine orga-nique demeurent applicables jusqu'à leurmodification ou remplacement suivant les pro-cédures prévues par la Constitution …»

Ce que confirme implicitement l’article 213des dispositions transitoires dans l’actuelleversion de la Constitution… «(nouveau) : — Les lois ordinaires en vigueur érigées par laprésente Constitution en lois organiquesdemeurent applicables jusqu'à leur modifica-tion ou remplacement suivant les procéduresconstitutionnelles.»

En résumé : il n’est pas possible au prési-dent de la République ou au Premier ministreactuel ou ancien de se soustraire à la poursuiteà la responsabilité pénale …face à la défaillan-ce législative du pouvoir et ses tentatives decontourner la loi à travers :

En ce qui concerne «le prési-dent de la République»

Concernant le président de la République,il est possible de le poursuivre juridiquementcar l’article 177 de la Constitution est clair dansson premier paragraphe en citant les actesdéfinis comme crimes de haute trahison, il nejouit d’aucune immunité face aux poursuites.S’il est accusé de corruption financière, etc., lechef d’Etat actuel n’est pas en droit de le sous-traire aux poursuites et à la responsabilitépénale cela conduira au crime de déni de jus-tice au sens pénal et /ou au sens droit.

En ce qui concerne «le Premierministre»

Il est possible de poursuivre le Premierministre actuel ou précédent conformément àla loi algérienne et ils ne peuvent présumer unnon-lieu d’une loi organique pour la HauteCour d’Etat pour s’échapper à la responsabi-lité pénale dans ce cas sont applicables lesprocédures spéciales réservées aux membresdu gouvernement citées dans l’article 573 ducode de procédure pénale. Le statut du Pre-mier ministre en Algérie est le même que lesautres membres du gouvernement concernant

ses obligations fonctionnelles, il n’est qu’unexécuteur et coordinateur, ( c’est pour cela quele législateur a utilisé «le plan d’action du gou-vernement et non pas le plan d’action du Pre-mier ministre voir les articles 94 et 97 de laConstitution) en réduisant ses compétencesconstitutionnelles, en faveur du président de laRépublique, d’une part, et des considérationsencore plus importantes d’autre part.

L’intention du législateur algérien révéléepar l’ingénierie constitutionnelle intégrée, àsavoir que les dispositions transitoires ont évo-qué cette situation avant qu’elle n’ait lieu avecl’affirmation du législateur que conformémentaux dispositions transitoires de la Constitutionsuscitée, qui réfère à des lois ordinaires envigueur. Explicitement avant la modification dela Constitution de 2016 (article 180 premiertiré) et implicitement après la modification(article 213 de la nouvelle Constitution)… dansce cas il faut toujours se référer aux disposi-tions constitutionnelles finales à caractèretransitoire qui comblent ce vide périodique«momentané» que certains veulent perma-nent. Il est impensable que ce texte de loi quidevait être initié il y a 23 ans ne soit pas encorepublié (et voilà une preuve et présomption clai-re de la mauvaise foi dont ne devraient pasbénéficier ses auteurs).

Enfin, il est important de réitérer que l’ab-sence d’un mécanisme de mise en applicationcité à l’alinéa 2 de l’article 177 de la Constitu-tion entrave le privilège de la juridiction du pré-sident de la République et du Premier ministrecité au premier alinéa, qui ne conduit pasnécessairement à se soustraire à la poursuitejudiciaire ou le déni des juges pour la justice ense référant aux règles générales de justiceavec l’application des principes de justice équi-tables notamment le principe d’égalité des pré-venus devant la justice.

C. K.

(*) Chercheur universitaire en droitconstitutionnel et affaires parlementaires.

Que faire suite à la non-promulgation du textede loi organique relatif à «la Haute Cour d’État» ?

Par Chebli Khaled(*)

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Le Soird’Algérie Régions Lundi 27 mai 2019 - PAGE8

MILA

Le bihoreau gris, une espèce d’oiseauqui s’acclimate bien à Béni Haroun

Depuis, la population du biho-reau gris, à Béni Haroun, aconnu une croissance remar-quable, pour atteindre les 500sujets en 2019, avec 3 sites denidification formant une coloniede 125 nids et 135 poussins !

Oiseaux migrateurs et cosmo-polites puisque occupant toutesles zones tropicales et tempé-rées, à l’exception de l’Australie,les bihoreaux gris sont considé-rés comme des oiseaux noc-

turnes, vivent près des lacs, desmarécages et des rivières bordésde végétation dense et nichent etdorment dans les arbres.

Pour se nourrir, ils chassent,la nuit, dans les eaux peu pro-fondes et s’alimentent de pois-sons, d’animaux amphibiens,d’insectes et de petits mammi-fères et parfois même de pous-sins des autres nids d’oiseauxcomme les hérons, les ibis et lessternes.

Le bihoreau gris est un oiseauau corps massif et possédantune tête large, un cou court etépais, et de courtes pattes decouleur jaune.

Deux longues plumesblanches apparaissent sur sanuque, et les pattes tournent aurouge lors de la période dereproduction.

Après l 'accouplement, lafemelle pond de 3 à 5 œufs, à unécart de deux jours. Les deuxparents couvent les œufs pen-dant 24 à 26 jours. Les petitsoisillons quittent le nid après 3semaines de vie, cependant, lacapacité de vol leur est acquiseaprès 6 semaines. La durée devie du bihoreau est de 21 ans.

L’espèce est, pour rappel,protégée par la loi algérienne(12/235), il est donc strictementinterdit de la chasser, de détruireou d’enlever les œufs et les nidsni de perturber ou dégrader sonmilieu.

Petit à petit donc, le lac dubarrage de Béni Haroun setransforme en véritable réserveou site rassemblant différentesespèces de gibiers d’eau etautres oiseaux migrateurs et,c’est tant mieux pour la nature !

A. M’haimoud

«Nous avons tapé à toutes lesportes, en vain. Nous n’avons pas pupercevoir nos primes de rendementindividuel (PRI) et ce, depuis 2017. Etnous ne comprenons pas la causeprincipale des tergiversations dudirecteur de la DAL, quant au paye-ment de nos PRI. »

«C’est une situation inédite etc’est à la fois un déni d’un droit élé-mentaire garanti par les lois régis-sant le monde du travail» ont marteléplusieurs fonctionnaires de la DALen particulier les OP3 (ouvrier pro-fessionnel) qui sont les plus touchéspar cet état de fait préjudiciable, éga-lement, pour l’image de l’État. Dansla même veine, plusieurs autreschauffeurs de véhicules de la mêmedirection nous ont révélé qu’eux«aussi, n’ont pas perçu leurs frais demissions de plusieurs mois».

«Pire, un chauffeur vient de décé-der, dernièrement, et qui, malheureu-sement, n’a pas reçu ses frais demission de plusieurs années. Danscette situation inédite, comment safamille pourra-t-elle recouvrer sesdroits ?» ont ajouté nos interlocu-teurs. Et d’indiquer avec amertumequ’«il existe une discrimination mani-feste au niveau de cette administra-tion. Et pour cause, les chauffeursdétachés au service du wali et de sesproches immédiats, jouissent detoutes les faveurs et largesses dont,en particulier, le payement des fraisde missions dans les délais requis.Nous autres devront quémander nosdroits».

Quoi qu’il en soit, dans la wilayad’El Tarf, la normalisation de l’admi-nistration prendra, certainement,encore du temps. La cause est toutesimple, à savoir des mentalités rétro-grades et recluses dans une visioncarriériste et dépassée.

Daoud Allam

Dans le cadre de l’opération de dénombrement desoiseaux d’eau (du 13 au 30 mai courant), lancée parl’équipe d’ornithologues (Hanieche Manal, Soltane Yacineet Namous Saâd) relevant de la conservation des forêtsde Mila, une bonne et heureuse découverte a été effec-tuée autour du barrage Béni Haroun, en l’occurrence, 3sites de nidification du bihoreau gris (Nycticorax nyctico-rax) ou héron bihoreau, un oiseau échassier observépour la première fois dans cette région en 2015 et dont lapremière nidification a été signalée en 2016, confirmée etphotographiée en 2017.

Cet évènement est unmoment privilégié pour souli-gner l ’ importance de laconservation de la biodiversi-té dans le monde, ainsi quenos responsabilités indivi-duelles et collectives en lienavec sa préservation.

En 2019, Le thème de lajournée est : «Enjeux environ-nementaux et gestiondurable». L’objectif principalest de sensibiliser et de facili-

ter la compréhension sur desquestions de biodiversité.

Cette journée a été inau-gurée au niveau du pôle uni-versitaire de l’ITA par le rec-teur de l ’université, leprofesseur BelhakemMustafa.

De nombreuses communi-cations ont été animéesnotamment sur la gestion desdéchets, la préservation de lanature, l’appauvrissement de

la couche d’ozone, les sub-stances chimiques dans lesecteur agricole en matièrede ferti l isation, engrais etintrants, la diversification et leréchauffement climatique.

Lors de son intervention, lechef de projet, Agid(Belgique) présent dans leswilayas de Mostaganem, Sidi-Bel-Abbès et Mascara s’estpenché sur le sujet du nou-veau modèle de gestion desdéchets ménagers basé surla valorisation des déchetsménagers. «La protection dela biodiversité permet le main-t ien des écosystèmes qui

sont indispensables au déve-loppement durable», précise-ront les conférenciers.

Quant à la représentantede l’Agence nationale desdéchets de la Direction régio-nale d’Oran, elle a abordé,lors de son intervention, l’étu-de et la faisabilité pour la réa-lisation et la valorisation desdéchets organiques dans laproduction de compost.

Cette rencontre était l’oc-casion pour les acteurs princi-paux en matière d’environne-ment d’en apprendre sur labiodiversité.

A. Bensadok

MOSTAGANEM

Célébration de la journéeinternationale de la Biodiversité

L’année 2019 marque le 26e anniversaire de l’en-trée en vigueur de la convention de la diversité bio-logique. Le 22 mai de chaque année, depuis l’an2000, on célèbre la journée internationale de laDiversité biologique appelée aussi «biodiversité».

VEILLÉES RAMADANESQUES

La Protection civile en campagnepréventive à Naâma

Cette campagne qui estprogrammée en veillée rama-danesque chaque soir après laprière des tarawihs, consisteen effet, en l’organisation destables rondes, des caravaneset des sorties sur terrain, por-tant sur des séances de pré-vention et d’hygiène, sur lespremiers secours, les acci-dents de la route et domes-tiques, les intoxications ali-mentaires, les noyades en merou dans les marécages, les

envenimations scorpioniques,ainsi que la lutte contre lesfeux de forêt.

L’impact de ces soirées,nous dit-on, est d’épargnerautant que possible les popu-lations des dangers qui peu-vent en découler en cas d’acci-dents de toute nature ; unesortie préventive ramada-nesque nocture, qui vise éga-lement en la sensibilisationdes personnes durant la sai-son caniculaire sur les provo-

cations des risques qui sontmultiples (intoxication, enveni-mation, noyade etc…).

Une mission des sapeurs-pompiers de lutte contre cesphénomènes qui peuvent

mettre en péril la santé ducitoyen, notamment, lesfemmes et les enfants en basâge, sujets à risque a-t-onencore indiqué.

B. Henine

La Protection civile de la wilaya de Naâma, enétroite collaboration avec ses partenaires, notam-ment la Conservation des forêts, la Direction de lasanté, les affaires religieuses, la Direction du com-merce et les représentants de la société civile, pour-suit son programme d'action de lutte, de préventionet de sensibilisation sur les risques de tout genre.

DIRECTIONDE L’ADMINISTRATION

LOCALE D’EL TARF

Le calvairedes fonctionnaires

Phot

os :

DR

Page 9: ILS SERAIENT IMPLIQUÉS DANS LES AFFAIRES HADDAD ET

Le Soird’Algérie Régions Lundi 27 mai 2019 - PAGE9

Actuellement, les servicesagricoles sont à pied d’œuvrepour inventorier les dégâts etprocéder par la suite à des com-pensations aux fellahs, touchés.

Par ailleurs, selon le chargéde communication de la Protec-tion civile, «les éléments de cecorps paramilitaire ont effectué 3opérations d’envergue consis-tant en des pompages des eauxdans la commune d’El Tarf, àsavoir, respectivement, la cité520 logements, la localité deSebaâ R’goud et la cité 266logements». Dans ces quartiers,les cages d’escalier furent inon-dées par la déferlante des eauxà cause de malfaçons dans laconstruction des bâtisses dontles portes d’entrée sont au des-sous du niveau des trottoirs.Egalement, les citoyens ontdénoncé l’absence des servicesde la commune qui n’ont pasapporté leur soutien et aide auxfamilles en difficulté.

Même topo dans plusieursautres communes qui ont ététouchées de plein fouet par lesinondations à l’image de la com-mune d’Aïn-el-Assel etBouteldja.

Dans le même sillage, leséléments de la Protection civileont effectué des opérations derepérage et de contrôle des

points noirs à travers plusieurscommunes dont Ben M’hidi,Bouteldja, Dréan et Besbes.

Il est judicieux de savoir queles précipitations des pluies ontavoisiné les 53 mm durant lesdeux derniers jours, ce qui estcolossal. Les trois barrages quecompte la wilaya sont remplis àras-bord. Dans un autre registre,les pluies torrentielles ont permisde mettre à nu la qualité des tra-vaux de plusieurs projets rele-vant de l’amélioration urbaine,ce qui prouve que plusieurs

études manquent de la maturitérequise. Reste aux autorités,maintenant, de mettre en place

une cartographie détaillée despoints noirs, inondables, detoute la wilaya dans le dessein

de leur éradication, progressive-ment. Gérer c’est prévoir.

Daoud Allam

INTEMPÉRIES À EL TARF

Plusieurs cités submergées par les eaux

Phot

os :

DR

TLEMCEN

Le problème du passavant au niveau de la RN 35, bientôt résolu

Les commerçants des localitésfrontalières vont bientôt être débar-rassés d’un lourd fardeau, qui acomplètement réduit leurs activitésdepuis des années.

Les pouvoirs publics ont cru réduire lephénomène de la contrebande en direc-tion des frontières ouest en imposant unpassavant à tous les transporteurs demarchandises, qui se dirigent vers

Ghazaouet, Nedroma et Maghnia. Cettecontrainte non seulement n’a eu aucuneffet mais a provoqué l’effet inverse, lesproduits alimentaires ont connu deshausses insupportables pour le consom-mateur et certains commerçants ont car-rément changé d’activité pénalisant, lespopulations.

Cette contrainte est en passe d’êtrelevée après l’intervention du wali auprèsdes ministères concernés par cette procé-

dure. Selon le chef de l’exécutif, ce pro-blème est en passe d’être réglé, le Pre-mier ministre et le ministre de l’Intérieuront donné leur accord, il ne reste plus quel’accord du ministère du Commerce.

M. Zenasni

Les pluies diluviennes, qui se sont abattues ces der-nières 48 heures sur la wilaya, ont occasionné plu-sieurs dégâts matériels dans, particulièrement, le sec-teur agricole où des centaines d’hectares ont étésubmergés par les eaux.

Dans la nuit de samedi àhier dimanche, la salle duCentre culturel a abrité unegrande fête organisée enl'honneur des enfants à cir-concire.

La salle s'est révélée tropexiguë pour recevoir tant demonde, des mères de famillequi n'ont pas les moyensd'organiser une fête pourcélébrer la circoncision deleur fils comme l'exigent lespratiques sociales de notreépoque.

En effet, la fête de la cir-concision coûte très cher denos jours. Les familles qui ontles moyens se permettent lalocation d'une grande salle,un groupe artistique, unetenue traditionnelle pour l'en-fant, des tenues de paradepour les membres de la famil-le pour donner une image deprospérité et mettre plein lavue aux jaloux et à ceux quin'ont pas les moyens ; et cesderniers sont très nombreux,surtout les familles qui émar-gent au filet social. Aussi,dans une ambiance de joiequi aura duré une soirée,pour inscrire le souvenir de

ce moment de la vie de l'en-fant, les familles pauvresn'hésitent plus maintenant às'inscrire à cette cérémoniecollective organisée ici et làdans de nombreuses villesdu pays car la pauvreté n'estpas la caractéristique spéci-fique à une seule région ouune seule ville. La fête qui adébuté vers 22 h, en cette20e nuit du Ramadhan, aduré tard dans une salle en

liesse où rien ne manquait,depuis les tenues tradition-nelles aux gateaux duRamadhan, en passant par lamusique.

Selon la présidente de lacommission des affairessociales de l 'APC, MmeAbdelmoutaleb Bakhta, c'estle maire Moussa Ferrah qui apayé de ses propres deniersles tenues tradit ionnellespour les 32 enfants tandis

que la présidente, elle, a cou-vert les frais de réception,gâteaux et boissons pourtous les invités. Toujoursselon la même source, l'as-sociation Errahma, quant àelle, s'est chargée de l'orga-nisation de la fête et de sondéroulement.

Au fond de la salle, plu-sieurs élus dont le P/APC ontassisté à la cérémonie.

Karim O.

KHEMIS MILIANA

Circoncision collective d'enfantsde familles démunies

SIDI-BEL-ABBÈS

Le mairereconduit

dans ses pouvoirs

Le P/APC de Sidi-Bel-Abbès a,dans la journée d’hier, été recon-duit dans ses pouvoirs lors d’unecérémonie présidée par le wali, M.Abdelhafid Saci, après avoir étésubstitué pendant plusieurs mois,lorsque les rênes de la communeont é té conf iées à M.  Mér ineMokhtar, gestionnaire administratifen attendant un dénouement.

Finalement, la situation de l’APCvient de connaître son épi logueavec la reconduct ion du P/APCdans ses pouvoirs.

Pour rappel, depuis les dernièresélections municipales avec l’instal-lation de la composante, régnait unclimat délétère dans l’Assemblée,et la cause était à imputer à la dis-tribution de commissions qui n’apas fait l’unanimité entre le prési-dent et les élus, une contestationqui a mené au gel de l’exercice del’Assemblée. La gestion de la com-mune a finalement été confiée à unadministrateur, M. Mérine Mokhtaren janvier dernier. C’est le wali quien a décidé ainsi appelant les deuxparties au conflit à trouver un ter-rain d’entente.

Finalement, l’intérêt de la com-mune a prévalu, et le P/APC a étéreconduit avec l’assentiment des 34 élus.

A. M.

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Le Soird’Algérie Culture Lundi 27 mai 2019 - PAGE 10

PATRIMOINE

Le Mausolée royal de Maurétanie rouvertau public après 27 ans de fermeture

La décision de réouverture «àtitre exceptionnel» du Mausoléeroyal de Maurétanie dans la soiréede vendredi a été prise par laDirection technique de protectiondes biens culturels, relevant del'Office national de gestion et d'ex-ploitation des biens culturels proté-gés (OGEBC), dans l’attente de lafinalisation d’une étude techniqueattestant de l’absence d’un risquequelconque sur le monument lié àla présence des visiteurs. Une soirée artistique a été ani-

mée sur place par l’associationculturelle de chant andalou ElManara. Accompagnés de spécia-listes en archéologie, les nom-breux visiteurs du Mausolée royalde Maurétanie, — sis sur les hau-

teurs de Sidi Rached, avec vueplongeante sur la côte du Chenoua— venus à l’invitation de l'Officenational de gestion et d'exploita-tion des biens culturels protégés,n’ont pas caché leur «admiration etstupéfaction mêlées de fierté etd’orgueil» à la découverte de «cesite d’exception» comme ils l'ontqualifié dans leurs déclarations àl’APS, «construit depuis la nuit destemps, selon des techniques archi-tecturales de haut niveau, qui n’ontpas encore livré leurs secrets, jus-qu’à nos jours», a observé le direc-teur de l’exploitation à l’Office,Youcef Lalmas. Parallèlement àune soirée andalouse de hautefacture, animée par la troupe del’association El Manara, les visi-

teurs du Mausolée royal de Mauré-tanie ont été invités à la découver-te de ses différents passagesséparés d’une galerie menant à lachambre funéraire, supposée êtrela sépulture de la reine égyptienneCléopâtre, épouse de Juba II, roi

de la Maurétanie césarienne. Ladécision de réouverture du Mauso-lée royal aux visiteurs est «histo-rique et courageuse», a estimé,pour sa part, le directeur del’OGEBC, Nasroune Bouhil, souli-gnant qu’elle vise «la valorisation

et promotion du patrimoinearchéologique national». Les visites sur site sont enca-

drées par la Direction technique deprotection des biens culturels del’Office, en charge de la protectionde ce type de monuments archéo-logiques. Ainsi, les invités à cettepremière soirée familiale, organi-sée en ce mois sacré du Ramad-han, ont eu droit à des visites gui-dées, à l’intérieur du mausolée,par groupes d’une quinzaine depersonnes, a précisé M. Nasrou-ne, soulignant la possibilité d’orga-nisation de soirées similaires àl’avenir «à condition qu’elles neconstituent pas un risque sur lesite», a-t-il relevé. Interrogé sur l’inhumation sup-

posée ou pas de la reine Cléopâtredans le mausolée, M. Youcef Lal-mas a souligné que les recherchesà ce sujet «n’ont pas encore confir-mé cette hypothèse». «Une choseest sûre, cependant, la reine Cléo-pâtre a bien visité le mausolée quiabritait, à l’époque, des rites àl’honneur des morts de la familleroyale», a assuré le responsable.«Les historiens s’accordent, enoutre, sur le fait que le mausolée aété bien construit pour servir desépulture aux membres de lafamille royale», a-t-il ajouté. M. Lalmas a, par ailleurs, expri-

mé son rejet catégorique de l’ap-pellation de «pyramides algé-riennes» donnée par certainsmédias à ce mausolée, estimantque ce titre «réduit la valeur histo-rique et archéologique du monu-ment». «Il n’y a aucun lieu de com-paraison avec les pyramidesd’Égypte, tant au volet des tech-niques de construction, que del’époque de sa réalisation», a-t-ilassuré. Le Mausolée royal deMaurétanie est situé à près de 70km à l’ouest de la capitale algé-rienne, avant d’arriver à la ville deTipasa, sur la route menant àCherchell. Ce monument, construit en

pierre, est de forme circulaire,avec une base de 185,5 mètres etun diamètre de 60,9 mètres, surune hauteur de 32,4 mètres. Labase de la structure était autrefoisornée de 60 colonnes ioniques etquatre portes arrières. Les visi-teurs ont accès au mausolée à tra-vers une petite porte à sa base,située dans sa partie est. Au centrede la tombe se trouvent deuxchambres voûtées accessibles parun escalier en colimaçon. Ceschambres sont divisées par uncourt passage et séparées de lagalerie par des portes en pierremobiles. Le tombeau est parfaitement

visible de la plaine de la Mitidja, ausud d’Alger, et des hauteurs deBouzaréah. Il constitue, égale-ment, un point de repère pour lesmarins et pêcheurs en mer.D’autres mausolées de constitu-tion similaire existent en Algérie, àl’exemple du mausolée numide deMedghacen de la ville de Batna, oule mausolée ouvert de Tlemcen. Selon certains vieux écrits

romains, la construction du Mau-solée royal de Maurétanie remon-terait à l’an 40 après J.-C., soit àl’époque de la prise du royaume deMaurétanie par les Romains.

Photo : D

R

Le film Parasite du Sud-Coréen Bong Joon-ho, qui dépeint la violence des inégalitéssociales, a remporté la Palme d'or samedien clôture du 72e Festival de Cannes, ont

rapporté des médias locaux. «Merci beaucoup.Je suis très honoré, j'ai toujours été très inspirépar le cinéma français, je remercie Henri-Georges Clouzot et Claude Chabrol», a com-menté Bong Joon-ho, premier cinéaste de sonpays à décrocher la suprême récompense can-noise. Bong Joon-ho est considéré comme le grand

représentant de la nouvelle vague cinématogra-phique de Corée du Sud. Il fait partie d'unegénération dite les «enragés», ainsi qu'ils sontsurnommés dans leur pays, dont figure ParkChan-wook qui avait remporté le Grand Prix deCannas en 2004, avant celui du Jury en 2009pour Thirst, ceci est mon sang. Le film Parasiterelate un drame familial mâtiné de thriller, quidépeint la violence des inégalités sociales avecune immense maîtrise formelle, que Bong,ancien étudiant en sociologie à l'Université Yon-sei de Séoul, obtient la reconnaissance suprê-me.Le Festival de Cannes a donc sacré samedi

soir Bong Joon-ho, premier cinéaste sud-coréen à recevoir la Palme d'or, laquelle échap-pe une nouvelle fois à l'Espagnol Pedro Almo-dovar, l'autre grand favori de la compétition, quitentait de l'obtenir pour la sixième fois. Lot deconsolation pour Douleur et Gloire, film le pluspersonnel du cinéaste espagnol: l'acteur Anto-nio Banderas remporte le prix d'interprétationmasculine. L'Américain Quentin Tarantino estlui reparti bredouille avec son Once upon atime... in Hollywood, l'un des films les plusattendus de la compétition, qui avait assuré leshow sur la Croisette avec ses superstars BradPitt et Leonardo DiCaprio. Drame familial etthriller très maîtrisé sur les inégalités sociales,Parasite de Bong Joon-ho, qui avait remportél'adhésion de la presse, est le deuxième filmasiatique de suite à remporter la Palme d'or,après Une affaire de famille du Japonais Hiroka-zu Kore-Eda l'an dernier. «Je suis vraiment trèshonoré», a déclaré Bong Joon-ho, qui a dit être«toujours très inspiré par le cinéma français», eta remercié «les deux grands réalisateurs fran-çais Henri-Georges Clouzot et Claude Cha-brol».

Parasite, qui mêle avec virtuosité les genrescinématographiques tout en tenant le specta-teur en haleine, raconte l'histoire d'une famillede chômeurs dont la vie va changer le jour oùleur fils va devenir professeur d'anglais pourune famille bourgeoise. «Nous avons tous étéfascinés par ce film, et cette fascination a conti-nué à croître au fil des jours», a expliqué le pré-sident du jury, le cinéaste mexicain AlejandroGonzalez Inarritu, lors d'une conférence depresse après le palmarès, soulignant que «laplupart des films qui ont reçu des prix traitent dejustice sociale et d'injustice». «Ils ont à voir avecles aspects politiques et sociaux du mondeactuel», a-t-il ajouté. «Le cinéma doit essayerd'élever la conscience sociale et ce, partoutdans le monde», a-t-il encore dit, tout en réfu-tant que les choix du jury aient «reposé sur deschoix politiques». La Franco-Sénégalaise Mati Diop, 36 ans,

l'une des quatre réalisatrices de la compétition,a reçu quant à elle le Grand Prix, deuxièmerécompense la plus importante, pour Atlantique,fable à la fois politique et onirique sur le sort desmigrants et la jeunesse de Dakar, son premierlong-métrage. «Je n'en reviens pas», a-t-ellelancé. Et, s'adressant au jury : «C'est un peu fouce que vous avez fait !» Autre nouveau venu à Cannes, le Français

Ladj Ly a remporté le prix du jury pour Les Misé-rables, film coup-de-poing sur les violences poli-cières dans les banlieues, ex æquo avec le filmbrésilien Bacurau de Kleber Mendonça Filho etJuliano Dornelles. «Mon film parle des rapportsentre les différentes communautés dans ce ter-

ritoire. Le seul ennemi en commun qu'il y aentre ces habitants et les policiers, c'est la misè-re», a réagi Ladj Ly, avant de dédier son prix «àtous les misérables de France et d'ailleurs».«Ce soir, c'est mon soir de gloire», a déclarél'acteur Antonio Banderas, 58 ans, en dédiantson prix d'interprétation à Pedro Almodovar, quil'a lancé dans le métier dans les années 80 etavec qui il collaborait pour la huitième fois. "Jetrès suis heureux, mais je ressens une légèreamertume. J'aurais bien aimé que Pedro soit ici"parmi les primés, a-t-il ajouté en conférence depresse. Chez les femmes, c'est l'actrice anglo-améri-

caine Emily Beecham, 35 ans, qui l'a emportépour Little Joe de l'Autrichienne Jessica Haus-ner, dans lequel elle campe une scientifiqueexcentrique, dans un monde gagné par lesmanipulations génétiques. Les frères belges Jean-Pierre et Luc Dar-

denne, qui appartiennent au club très restreintdes double Palme d'or, ont décroché cette foisle prix de la mise en scène pour Le jeuneAhmed, sur un adolescent radicalisé. «Merci aujury pour cette récompense pour ce film, qu'ona voulu comme une ode à la vie», a déclaré LucDardenne en recevant ce prix, auprès de sonfrère Jean-Pierre, évoquant des «tempssombres difficiles, où des populismes identi-taires montent». Autre réalisatrice en compétition, la Françai-

se Céline Sciamma est repartie avec le prix duscénario pour Portrait de la jeune fille en feu,histoire d'amour entre une peintre et son modè-le au XVIIIe siècle.

Le Mausolée royal de Maurétanie ( de Tipasa), classé aupatrimoine mondial de l'humanité par l’Unesco, a été rou-vert au public dans la soirée de vendredi après 27 ans defermeture (1992) pour raisons sécuritaires liées à sa pro-tection contre d’éventuels attentats terroristes.

CANNES 2019

Parasite du Sud-Coréen Bong Joon-horemporte la Palme d'or

Palmarès du 72e Festival de Cannes - Palme d'or : Parasite du Sud-Coréen Bong Joon-ho - Grand Prix : Atlantique de la Franco-Sénégalaise Mati Diop - Prix du jury : Les misérables du Français Ladj Ly et Bacurau des Brésiliens Kleber Men-

donça Filho et Juliano Dornelles - Prix de la mise en scène : les Belges Luc et Jean-Pierre Dardenne pour Le jeune Ahmed- Prix d'interprétation masculine : l'Espagnol Antonio Banderas pour Douleur et gloire de

Pedro Almodovar - Prix d'interprétation féminine : l'Anglo-Américaine Emily Beecham pour Little Joe de Jes-

sica Hausner - Prix du scénario : Portrait de la jeune fille en feu de la Française Céline Sciamma - Mention spéciale du jury : It must be heaven du Palestinien Elia Suleiman - Caméra d'or : Nuestras madres du Guatémaltèque César Diaz - Palme d'Or du court-métrage : La distance entre le ciel et nous du Grec Vasilis Kekatos - Mention spéciale du court-métrage : Monstruos Dios de l'Argentine Agustina San Martin.

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Le Soird’Algérie Culture Lundi 27 mai 2019 - PAGE 11

Du 26 mai au 2 juin 1969, John Len-non et Yoko Ono passent leur lune demiel en pyjama dans une suite du ReineElizabeth à Montréal, reçoivent la pres-se et enregistrent Give peace a chanceen pleine guerre du Vietnam. 50 ansplus tard, l'hôtel célèbre ce «bed-in»légendaire par une série de festivités.Pendant une semaine, Lennon et Onoavaient reçu dans leur suite des journa-listes du monde entier. Se succéderontégalement des fans et des artistes dansune atmosphère bon enfant et avec unmessage simple : non à la guerre duVietnam. Avec des moyens techniqueslimités, Lennon compose et enregistreune première version de son célèbrehymne à la paix Give peace a chance(Donnez une chance à la paix). Leschœurs sont assurés par des artistes etdes journalistes présents. Give peace achance sera chantée en masse lors desmanifestations contre la guerre.

«C'est certainement l'une des chan-sons les plus marquantes et les plusinfluentes de la musique contemporai-ne», a estimé la porte-parole des festi-vités, l'animatrice Geneviève Borne.

Avec une exposition photo, desvisites guidées de la fameuse suite 1742,une soirée «hippie» ou un concert pourla paix, l'hôtel Fairmount Reine Elizabethde la métropole a lancé samedi une sériede manifestations sur l’événement. Uneexposition consacrée aux œuvres deYoko Ono est également proposéejusqu'en septembre par la fondation Phi. «Ce bed-in pour la paix a été l'un des

premiers actes de militantisme par desartistes», rappelle Geneviève Borne.

Aujourd’hui le monde a certainementbesoin de plusieurs «bed-in pour la paix».

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Give peace a chance,50 ans après

THÉÂTRE RÉGIONAL KATEB-YACINE DE TIZI-OUZOU Lundi 28 mai à 22h : Spectaclehumoristique avec Hrirouche MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOU Lundi 27 mai à partir de 22h :Concert de Ali Amran.Mardi 28 mai à partir de 22h :Soirée artistique variée avec RezkiOuali, Celia Ould Mohand etYasmine.ESPACE CULTUREL MENTOURI(5, RUE BACHIR-MENTOURI,ALGER- CENTRE) Lundi 27 mai à 21h30 : Rencontrelittéraire animée par plusieurs

poètes, avec la participation de lamusicienne Nazila.OPÉRA D’ALGER BOUALEM-BESSAIH (OULED FAYET, ALGER)Mardi 28 mai : Concert de l’artistehollandaise MotherMercredi 29 mai en soirée :Concert de Ali Amrane. Prix du billet : 800 DA.Vendredi 30 mai en soirée :Concert de Kamel El Harrachi.Prix du billet : 800 DA.Samedi 1er juin en soirée : Concertde Zineddine Bouchaâla. Prix du billet : 800 DAPALAIS DE LA CULTUREMOUFDI- ZAKARIA (KOUBA,ALGER)Jusqu’au 1er juin : Exposition de

produits de l’artisanat.Lundi 6 juin : Exposition«Héritages culturels immatérielsen Afrique». GALERIE IFRU DESIGN (139,BOULEVARD KRIM-BELKACEM,TÉLEMLY, ALGER) Jusqu’au 3 juin : Exposition depeinture «Le Sahara : une beautéloin d’être déserte», de l’artisterusse Maria Eltsova.THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE-BACHTARZI(ALGER)Lundi 27 mai à 22h30 : Al'occasion de la sortie d'un coffretde 27 CD, édité par l'Officenational des droits d'auteur etdroits voisins (Onda), Beihdja

Rahal sera en «concert unique» àAlger. Elle sera accompagnée parles Beaux-Arts d'Alger. THÉÂTRE RÉGIONALABDELKADER-ALLOULAD’ORAN Jeudi 30 mai à 22h30 : L’InstitutCervantès d’Oran organise lespectacle de chants et contes Il étaitune fois... à Grenade, avec LilaBorsali.PETIT THÉÂTRE DE RIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER) Jusqu’au 1er juin, à partir de 22h :L’Oref, en collaboration avec l’Onda,organise des spectacleshumoristiques Dzaïr Comedy Upsous le thème «Id’hak men galbek».CERCLE FRANTZ-FANON DE RIADH

EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER Jusqu’au 30 mai : Expositioncollective de la miniature et del’enluminure «Sur les traces deRacim», avec la participation de 13artistes. INSTITUT CERVANTÈSD’ALGER (RUE KHELIFA-BOUKHALFA, ALGER) Jeudi 30 mai à 22h30 :Conférence «Récits de contes dupatrimoine algérien» par MinaBelmihoubSALLE IBN KHALDOUN(ALGER- CENTRE) Jusqu’au 2 juin à partir de 23h :16e édition des «Andaloussiatte elDjazaïr», sous le thème«Patrimoine et tradition».

Par Kader Bakou

MAISON DE LA CULTURE AHMED-AROUA DE KOLÉA

Présentation d’une exposition surle patrimoine culturel islamique

Cette exposition, organisée àl’occasion du Mois du patrimoineallant du 18 avril au 18 mai 2019,s’inscrit aussi dans le cadre dessoirées ramadanesques organi-sées par cet établissement culturelde la ville de Koléa.

Selon le professeur MiloudAmamra, cette exposition a permisde clore un mois riche en évène-ments, faits de conférences, dejournées d’étude, de soirées poé-tiques et d’expositions mises enœuvre par le club littéraire de lamaison de la culture Ahmed-Arouade Koléa (Tipasa).

Toujours selon le professeurMiloud Amamra, à travers cetteexposition, c’est le peuple musul-man algérien qui a l’occasion decélébrer et d’évoquer la grandevictoire des musulmans contre lesqoreichites, plus précisément lorsde la bataille de Badr (ghazouatBadr).

Le professeur Miloud Amamranous révélera que l’ensemble desouvrages exposés «sont issus dema propre bibliothèque». Il indi-quera en substance que «c’est lefruit d’une longue compulsion,répartie à travers une cinquantained’années de recherches, de pros-pection, de tri et de préservationdu patrimoine culturel islamique».

Le professeur Miloud Amamranous dira en outre que «dans cetteexposition, nous avons présentéenviron 600 documents répartisentre magazines, journaux,

ouvrages divers, manuscrits,échantillons de la presse, notam-ment ceux édités par l’Associationdes ulémas musulmans algériens,traitant du patrimoine musulman etdes exégèses de près de six ulé-mas algériens qui s’étaient intéres-sés aux sciences du Coran et duhadith». Et d’avouer : «Je me suisconformé aux conseils et directivesde l’imam Abdelhamid Ben Badis.»

Le professeur Miloud Amamraajoutera que «l’exposition estouverte à un large public, sachant,par ailleurs, que de telles exposi-tions attirent un public particulier,mû par un esprit d’ouverture cultu-relle et de curiosité envers lessciences historiques, culturelles,artistiques et doctrinales du pays»et de continuer : «Tout comme jeme réjouis que ceux qui sontvenus arpenter les étals de cetteexposition soient des personnali-tés, des hommes de culture, descience et des intellectuels issusde la ville de Koléa, des villes limi-trophes et de l’Algérie entière».

Le professeur Miloud Amamrase félicitera à ce titre en révélantque «des habitués m’ont égale-ment honoré par leur présence, àl’image de quelques élèves de lazaouïa de Sidi Ali Mebarek et deshommes et femmes de culture dela région.» Cet homme de culturenous avouera aussi : «Je suis pro-fondément ému par l’hommage quim’a été rendu, et des marques decommunion qui m’ont été présen-

tées. J’aspire enfin, et avant la finde l’année 2019 en cours, à arran-ger les ouvrages disponibles auniveau de ma propre bibliothèque

pour les rendre accessibles auxchercheurs et étudiants qui le sou-haitent.»

Houari Larbi

Photo : DR

L a troisième soirée ramadhanesque de la manifestation «Nuitsd'Alger», organisée jeudi au palais de la culture Moufdi- Zakaria(Alger), a été dédiée au patrimoine culturel et touristique des

wilayas du Centre, en présence de plusieurs ministres et ambassadeursaccrédités à Alger.

A l'instar des deux précédentes soirées, le début de celle-ci a été mar-qué par l'organisation d'une table de l’iftar traditionnelle, dont les plats ontreflété la richesse de l'art culinaire des wilayas du Centre comme la chor-ba mkatfa, le bourek, el-mthewem, et le couscous qui a fait l'objet d'undossier de classement comme patrimoine mondial de l'humanité, présen-té récemment à l'Unesco par l'Algérie, le Maroc, la Tunisie et la Maurita-nie. Les visiteurs ont ensuite sillonné les différentes expositions organi-sées par les artisans venus de Blida, Alger, Chlef, Médéa, Tizi-Ouzou etTipasa présentant au public leurs créations (des gâteaux, des vête-ments traditionnels, des tapis et bien d'autres).

Par ailleurs, un groupe de danse de Tizi -Ouzou a réjoui l'assis-tance à l'ouverture de cette soirée en présentant des exhibitions(danse et musique) reflétant l'ambiance des fêtes locales et lacueillette des olives. Outre la jeune chanteuse kabyle Nassima quia entonné plusieurs chants kabyles, la soirée a vu également la par-ticipation du groupe Echihab de Médéa qui a présenté des chan-sons relevant du patrimoine.

Organisée par le ministère de la Culture en collaboration avec leministère du Tourisme et de l'Artisanat dans le cadre de la célébrationdu mois du patrimoine, cette soirée a vu la présence des ministres de laCulture, Meriem Merdaci, du Tourisme et de l'Artisanat, AbdelkaderBenmessaoud, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scien-tifique, Tayeb Bouzid et de la Jeunesse et des Sports, Raouf Bernaoui,outre les ambassadeurs de l'Azerbaïdjan, Oman, Egypte, Suède et Alle-magne. Pour sa part, Mme Merdaci a affirmé que cette troisième soiréedes «Nuits d'Alger» a été consacrée à la région du Centre qui «recèleune grande diversité culturelle et touristique comme en a témoigné latable d'el iftar, les expositions et les concerts artistiques organisés».

Evoquant, par ailleurs, les festivals culturels internationaux de 2019,la ministre a fait savoir que son secteur a consacré une commissionministérielle pour l'organisation et l'encadrement de ces festivals etleurs dates, affirmant la nécessité d'impliquer les organisations de lasociété civile et les instances y afférentes dans l'accompagnement etl'organisation de ces manifestations.

Pour rappel, la quatrième et dernière soirée de la manifestation«Nuits d'Alger» sera consacrée, jeudi prochain, à la région de l'Est.

SOIRÉES «NUITS D'ALGER»

Le patrimoine culturel deswilayas du Centre à l'honneur

Hirafi, un reportage sur les métiersd’art traditionnels encore pratiquésaujourd'hui, a été présenté jeudi soir àla Cinémathèque algérienne, en pré-sence de son réalisateur. Réalisé etautofinancé par Wahid Tachouche,Hirafi (artisan) est un reportage de 15min présenté sous forme d'un docu-mentaire en sept séquences d’affilée,accessible sur un site internet dédié.

Hirafi est un documentaire réaliste,entièrement consacré aux métiersd’antan qui, malgré le manque d’ou-tillages et la menace des évolutionstechnologiques, continuent de résisterau temps.

Filmés en plein travail, ébéniste,menuisier, chocolatier, relieur, ferron-

nier ou encore céramiste se confientdevant la caméra, dans un décor «sansscénarisation» qui a permis au publicde s’imprégner de l’ambiance «profes-sionnelle» dans ces vieux ateliersdécrépis par le temps.

Optant pour une approche cinéma-tographique qui privilégie le témoigna-ge direct, le réalisateur a défendu sonchoix de «ne pas scénariser» sondocumentaire, dans un souci de«transmettre le vécu de ces artisansanonymes» et faire connaître cesmétiers, «méconnus» de la plupart desjeunes.

Salué par le public, le documentai-re se veut un clin d’œil à ces artisansqui continuent de perpétuer des

métiers d’art ancestraux dont certainssont menacés de disparition.

à Alger, le réalisateur s’intéresse,entre autres métiers, au travail deKhaled Chafaa, artisan luthier, connupour sa finesse dans la fabricationd’instruments de musique faits avecdu bois.

Sa passion pour la musique et sesinstruments lui ont valu une «réputa-tion» à Alger et à l’étranger où il apour clients des artistes et musiciensconfirmés. Le documentaire Hirafisera diffusé sur le site internet épony-me et visible également sur Facebookvia la page «Makook», dédiée à lacréation artistique et aux passionnésdes métiers d’art.

CINÉMA

Hirafi, un reportage sur les métiersd’art présenté à Alger

Le professeur de philosophie et chercheur engagésur le mouvement nationaliste algérien, MiloudAmamra, a présenté jeudi dernier à la maison de laculture Ahmed-Aroua de la ville de Koléa une exposi-tion sur le patrimoine culturel islamique.

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Le Soird’Algérie Sports

Lundi 27 mai 2019 - PAGE12FOOTBALL

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USM EL-HARRACH

Les supporters semobilisent

l Les supporters de l’USM El-Harrach ne décolèrent pas. Et pourcause, après avoir organisé un pre-mier sit-in la semaine dernièredemandant le départ de l’ensembledes dirigeants de l’équipe, ils sesont donné un nouveau rendez-vous hier après-midi, au centre-ville d’El-Harrach pour exiger ànouveau la démission du présidentMohamed Laïb et de toute l’équipedirigeante. Une campagne menée depuis

plusieurs semaines sur lesréseaux sociaux exigeant denouvelles têtes au sein du clubbanlieusard, mais surtout le ratta-chement de l’équipe à une socié-té nationale ; une campagne quis’ajoute à celle des joueurs quiont décidé de saisir la Chambrede résolution des litiges (CRL)faute de la régularisation de leursituation financière. Ce qui risquede créer une situation de crise.N’ayant pas été régularisésdepuis des mois, en dépit despromesses du président harrachi,plusieurs joueurs ont décidé dene plus remettre les pieds àl’USMH et ont saisi la CRL.Ayant connu une saison très diffi-cile, l’USMH n’a réussi son main-tien en Ligue 2 que lors des der-

nières journées. C’est d’ailleursl’une des pires saisons sportivede l’équipe, après sa relégationla saison d’avant, affirment lesfans de Borussia qui refusent devoir leur équipe revivre la mêmesituation la saison prochaine.

Yarichène veut rachetertoutes les actions

Au sommet du club, les trac-tations pour la vente des actionsde la SSPA sont déjà en coursavec la probable arrivée del’homme d’affaires Yazid

Yarichène, un actionnaire dans laSSPA/JS Kabylie, qui se dit prêtà reprendre toutes les actions etinvestir dans l’USMH, rapporte lequotidien sportif Compétition. «Siune personne se présente etveut le bien d'El-Harrach, alors jeserai prêt à l'aider et je lui céde-rai même mes actions. Le plusimportant c'est qu'il puisse sortirle club de cette crise et comme jel'ai dit, je suis prêt à lui cédermes actions sans aucun souci, adéclaré Nacereddine Baghdadi,l ’un des actionnaires de la

SSPA/USMH sur les colonnes duquotidien sportif. Franchement,cela fait un bon moment que jene suis pas au courant de ce quise passe à El-Harrach. Depuis lasaison passée, je ne suis plusprésent. Il faut dire que je voulaistravailler et que je voulais aider leclub mais, apparemment, jen'étais pas le bienvenu donc, jeme suis retiré. En tout cas,comme je l 'ai dit, s' i l y a unhomme qui veut le bien d'El-Harrach, alors je lui céderai mesactions». Ah. A.

ASM ORAN

M’dina J’dida plus que jamaisà la croisée des chemins

l L’ASM Oran est plus que jamaisà la croisée des chemins, suscitantsouci et inquiétude dans les fiefs dece club de Ligue 2 algérienne defootball qui n’en finit pas de mangerson pain noir depuis plus d’unedécennie. L’intersaison dans cette forma-

tion, qui a réussi in extremis àsauver sa peau de la relégationlors de l’exercice qui vient des’écouler, s’annonce chaude etsurtout ouverte à toutes les proba-bilités. Un véritable danger guetted’ailleurs le club après l’annonced’un départ collectif de ses princi-paux dirigeants, à l’image du pré-sident du club sportif amateur

(CSA), Merouane Beghor, quis’accroche à sa décision de sedécharger de la gestion de la sec-tion football et par ricochet du clubprofessionnel. Cela fait déjà unpeu plus de deux semaines quece responsable a jeté l’épongepréférant se consacrer unique-ment à la gestion des quatre sec-tions dont dispose le CSA, maissans pour autant que l’avenir de lasection football, jadis une véritableécole de formation des jeunestalents, ne soit t i ré au clair.Certes, l’on a annoncé la tenuepour bientôt d’une assembléegénérale des actionnaires pourdésamorcer la crise, mais aucune

date n’a été encore retenue pource conclave duquel dépendraitcertainement l’avenir de l’équipede «M’dina J’dida». Cette situationplonge dans la panique les amou-reux de l’ASMO, craignant que lescénario de l’exercice passé ne sereproduise encore, au moment oùle club est censé viser l’accessiondès la saison prochaine. Uneambition certes légitime, de l’avisdes observateurs, mais qui estconfrontée à la dure réalité du ter-rain où le manque d’argent se faitde plus en plus sentir et devient lacause de tous les maux dudeuxième club phare de la capita-le de l’Ouest. Tributaire des sub-

ventions étatiques, l’ASMO neparvient plus à voler de sespropres ailes rendant davantageincertain son avenir. Tout celas’est d’ailleurs répercuté sur leparcours de son équipe fanion etsurtout sur ses jeunes catégories.Ces derniers étaient pourtant, jus-qu’à un passé récent, la fierté detoute la région Ouest vu lenombre impressionnant que leclub forme chaque année etduquel puisent justement la majo-r i té des équipes oranaises etmême un peu partout dans le ter-ritoire national. D’ailleurs, chez lescatégories jeunes, les spécialistesnotent avec regret qu’il s’agit car-

rément de l'hécatombe. Car, faut-il rappeler que les équipes n'ontpu dépasser le cap des 8es definale de la Coupe d'Algérie. Pis,leur niveau a sérieusementrégressé. A présent, tous lesespoirs des «Asémistes» sont pla-cés sur le wali d’Oran qui avaitpromis, il y a quelques mois, defaire le nécessaire afin d’assurerau club une source de finance-ment permanente en le mettantdans le giron d’une entrepriseéconomique publique, un pari quiparait néanmoins difficile à réali-ser à l’heure actuelle, estime-t-ondu côté de la direction de l’ASMOelle-même.

CR TÉMOUCHENTLes supportersrendent visite àTagri, fondateur

du clubUne louable initiative a été prise

cette semaine à l'occasion de l' anniver-saire de la création du club de footballCR Témouchent qui, faut-il le noter, aété fondé le 17 mai de l’année 1961, etcoïncidant avec les festivités de l’acces-sion de ce club en Nationale 2 ama-teurs après quatre longues annéesdans les abysses du football, un groupede supporters a rendu visite à M. TagriSaïd en son domicile, cet enfant notoi-rement connu à Aïn Témouchent estl’un des fondateurs du club le CRT auxcôtés des frères Labdane, Bouri etc.Parmi ces supporters on note : BereksiNassim, Benyahia Sid Ahmed,Benbahri Sid Ahmed, BenamarAbdelkader et Katou Nassim qui ontdéclaré au journal. «Au nom de tous lessupporters du Chabab témouchentois,nous avons honoré notre père hadjSaïd en cette soirée ramadhanesque.Ce dernier est très fatigué, la moindredes choses, il mérite ce geste symbo-lique car il a contribué grandement audéveloppement du sport en tant quegestionnaire, arbitre fédéral et enfin entant que président de la Ligue de foot-ball de la wilaya d’Aïn-Témouchent.C’est une figure emblématique du foot àAïn Témouchent, elle a représentédignement la wilaya à l’échelle nationa-le». Dépassant les 80 ans, entouré deses enfants et petits-enfants, M. TagriSaïd a été comblé de joie par cette visi-te des supporters du CRT et c'est parceque c’est la première fois qu’il est hono-ré par des supporters au lieu des res-ponsables qui l'ont oublié. Il a occupé leposte de président de la Ligue de foot-ball de la wilaya d’Aïn-Témouchent.

S. B. CHAMPIONNAT INTERRÉGIONS

Les clubs du Sud-Est brandissentla menace du boycott

l Les clubs de la région Sud-Est, relevant de la division natio-nale amateur et de l’interrégion,menacent de boycotter le pro-chain championnat national pourexprimer leur refus de la décisionde la Fédération algérienne defootball (FAF), lors de son assem-blée générale, de créer deux nou-veaux groupes en championnatinter-régions (Sud-Est et Sud-Ouest), selon un communiqué

rendu public hier. Sanctionnantune récente réunion ayant regrou-pé les représentants des clubsconcernés, cette option de boycottde l’édition 2019-2020 du cham-pionnat national a été prise pourrevendiquer notamment la créa-tion d’un groupe du Sud-Est endivision nationale amateur, au lieude la division inter-régions, pourmettre tous les clubs du pays surun pied d’égalité en ce qui concer-

ne l’accession aux championnatsprofessionnels (Ligues 1 et 2), a-t-on précisé. D’autres revendica-tions ont été soulevées, à cetteoccasion, parmi lesquelles lanécessité d’accorder un soutienfinancier aux clubs de football endifficultés par les compagniespétrolières opérant dans le Sud, laréalisation d’un centre de forma-tion et de préparation des équipesnationales dans la région ainsi

que l’utilisation des arbitres de larégion dans les différents cham-pionnats à l'échelle nationale,selon la même source. Selon lecommuniqué, ces clubs s’enga-gent à maintenir leur décision deboycotter le prochain champion-nat national si jamais les chosesn’évoluent pas dans le bon senset que leurs revendications «légi-times» ne sont pas satisfaites parla FAF.

À L’INITIATIVE DE L’ONJSACollecte de sangà l’OREF, ce soir

L'Organisation nationale des journa-listes sportifs algériens (ONJSA) orga-nise, en collaboration avec l’Agencenationale du sang (ANS), une collectede sang ce soir, à partir de 22h, surl’esplanade de Riad El-Feth (Alger). Lemouvement sportif national dans sesdifférents corps (MJS, fédérations spor-tives, clubs, dirigeants, entraîneurs,athlètes, arbitres, supporters, journa-listes et toute la société civile) a étéinvité à prendre part à cette initiative.

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Le Soird’Algérie Sports

Lundi 27 mai 2019 - PAGE13FOOTBALL

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ULTIMES PRÉPARATIFS AVANT LA GRANDE PRÉPARATION DE LA CAN-2019

Quelques surprises surla liste Belmadi

l La CAN-2019 c’est pour trèsbientôt. Les 24 sélections quivont honorer la nouvelle formuledécidée «hâtivement» par la CAFvont devoir, désormais, s’attelerà lancer leur préparation pour lerendez-vous d’Egypte attendu àpartir du 19 juin prochain.En trois petites semaines, les24 sélectionneurs dontl’Algérien Djamel Belmadi vontentrer dans une stressantecourse contre-la-montre avecnotamment le choix de la listefinale des joueurs et prépara-tion spécifique des matchs dela première phase. Pour la pre-mière mission, pratiquementtout le monde parmi les entraî-neurs en piste pour cette 32eédition se donne le temps avantd’arrêter leurs l istes de 23joueurs. Pour la plupart, celle-cidoit être communiquée au der-nier moment, avant le 3 juindate limite fixée par la CAFpour l’envoi par les fédérationsde leur listing. Pour la prépara-tion à proprement parler, elle acommencé pleinement pourcertaines équipes alors qued’autres ne tarderont pas à l’en-gager, histoire de récupérerl’ensemble de leur effectif dis-ponible pour le tournoid’Egypte. Et Djamel Belmadidans tout ça ? Le sélectionneur des Verts quin’est pas apparu depuis lesmatchs du mois de mars, res-pectivement contre la Tunisiepuis la Gambie, que lors d’unrécent plateau sur la chaîneqatarie BeIN Sport, sans vrai-ment dire grand-chose sur cequ’il compte réaliser d’ici ledébut du tournoi africain, l’heu-re de vérité approche sans quevéritablement l’opinion sportivene soit renseignée.Selon des informations difficilesà confirmer en raison du black-out consacré par les respon-sables de la sélection, entraî-neurs et manager compris,quelques joueurs candidats à laliste des «23» pour la CAN-2019 sont déjà en place, auCTN/FAF de Sidi Moussa. Lesindiscrétions évoquent la pré-sence du gardien du club saou-

dien d’Al-Ettifaq, Raïs M’bolhiainsi que le médian deNottingham Forest, AdlèneGuedioura. Ce dernier consti-tue, si sa présence au lieu dustage, qui officiellement débute-ra le 3 juin, se confirme unepremière surprise dans la listedes joueurs qui défendront lescouleurs nationales en Egypte.L’ancien joueur de Courtrai (33ans) est, dit-on, convoqué poursuppléer l’éventuelle absencede Mehdi Abeid, qui n’a pasencore repris avec son club,Dijon, en lutte pour son main-tien en Ligue 1 française. De làà imaginer que Abeid n’ira pasà la CAN-2019, beaucouprépondront par l’affirmative.Mais pourquoi alors convier unGuedioura qui a fait partie del’équipe-type qui est allée senoyer à Cotonou, en octobredernier, à l’occasion du troisiè-me match officiel des Vertssous la conduite de Belmadimais qui n’a plus été retenudans les listes suivantes ? Sides sources affirment que lemilieu de terrain du ParadouAC, Hicham Boudaoui, fait par-tie de la liste élargie, d’autreslaissent entendre queGuedioura viendrait remplacerun Nabil Bentaleb que Belmadijuge «inapte» pour la compéti-tion africaine de cet été.

Ghoulam et Bentaleb n’iront pasen Egypte, Guedioura si !En bisbille avec son entraî-

neur à Schalke, et même lesdirigeants du club de laRhénanie-Du-Nord-Westphalie,Bentaleb n’a plus joué chez lesBleus de Schalke depuis lematch de la Ligue des cham-pions contre Manchester City(2-3) à Gelsenkirchen, enfévrier dernier. Malgré son dou-blé (sur penalty) Bentaleb n’aplus rejoué, son coach italienDomenico Tedesco ayant déci-dé de se passer de ses ser-vices à cause d’un tempéra-ment qui aurait déstabilisé legroupe. Cette situation qui s’ajoute

aux prestations de l ’ancienjoueur de Tottenham en sélec-

tion depuis l’arrivée de Belmadiaurait incité le sélectionneurnational à se priver de Bentaleblors du prochain rendez-vousafricain. L’autre «certitude» àen croire nos sources a trait àla non-sélection de FawziGhoulam dans la liste finalepour Egypte-2019. Malgré sonretour sur les terrains ces der-nières semaines, et un but (sonpremier de la saison en cham-pionnat) inscrit samedi contreBologne, le latéral gauche deNaples souffre d’un grave défi-cit en compétition. Son engage-ment sur le terrain n’est plus lemême depuis sa blessurecontractée en novembre 2017en LDC contre ManchesterCity. Une blessure qui a sérieu-sement compromis sa carrièreen club mais également chezles Verts. La semaine dernière, des

sites spécialisés comme LaGazette des Fennecs avaientannoncé la décision deGhoulam de ne pas répondrepositivement à l’invitation deBelmadi. Mis dans la liste élar-gie, l’ancien Stéphanois aurait,selon ledit site, informé Belmadide son désir de faire l’impassesur la prochaine CAN, au motif

qu’il compte soigner son genou.Cette semaine, alors queBelmadi s’apprête à rendrepublique sa liste des «23» auplus tard ce mercredi en marged’une conférence de presse àAlger, des informations persis-tantes annoncent que Ghoulamserait parmi les joueurs cibléspar Maurizio Sarri, le coachactuel des Blues de Chelsea,dans le cas où il rejoindrait lebanc de la Juventus. Sarri qui était derrière l’arrivée de

Ghoulam à Naples emmènerait,dans le cas d’une entente avecChelsea et surtout la Juve,dans ses bagages deux autresjoueurs de Naples, en l’occur-rence le défenseur sénégalaisKalidou Koulibaly et le milieudéfensif brésil ien AllanMarques Loureiro dit «Allan». Une opportunité que

Ghoulam ne veut pas manquerlui qui se voyait quitter l’été der-nier le sud d’Ital ie pourrejoindre un club encore plusprestigieux en Europe. La«chance» que peut lui offrirSarri serait-elle derrière la vraieraison de son désir de ne pasaller en Egypte ?

M. B.

TENNIS : TOURNOI DE ROLAND-GARROS

Kerber chute d'entrée, premièreéliminée de marque

l L'Allemande AngeliqueKerber, ex-n°1 mondiale aujour-d'hui n°5, a chuté dès le premiertour de Roland-Garros face à laRusse Anastasia Potapova(81e) 6-4, 6-2 en 1h13 hier, cequi fait d'elle la première élimi-née de marque du tournoi.Kerber était manifestement tou-jours diminuée par une blessureà la cheville droite qui l'avaitcontrainte à déclarer forfait àMadrid avant son deuxièmematch puis à renoncer à Rome,juste avant le Grand Chelem

parisien. Cette défaite privel'Allemande de 31 ans du minceespoir dont elle disposait de seréinstaller sur le trône du tennismondial à l'issue de la quinzai-ne. Roland-Garros est le derniertournoi du Grand Chelem quimanque au palmarès deKerber, sacrée à l 'Opend'Australie et à l'US Open en2016, et à Wimbledon l'an der-nier. Pour Potapova, qui joue à18 ans son premier Roland-Garros, il s'agit de la premièrevictoire de sa jeune carrière

face à une joueuse du top 10.Au deuxième tour, elle affronte-ra soit la Tchèque MarketaVondrousova, soit la ChinoiseWang Yafan. «J'ai profité dechaque seconde, i l y a uneatmosphère incroyable sur cecourt», a dit la jeune Russe ducourt Philippe-Chatrier remode-lé de fond en comble en un anchrono. Kerber avait atteint lesquarts de finale sur la terre bat-tue parisienne il y a un an, sonmeilleur résultat Porte d'Auteuil(comme en 2012).

BASKET-BALL : COUPED’ALGÉRIE

GS Pétroliers-USMBlida en finalemessieurs

La finale de la Coupe d’Algérie, séniorsmessieurs, sera animée cette année par leséquipes du GS Pétroliers et l’USM Blida, quise sont qualifiées samedi soir, en éliminantrespectivement le NA Hussein-Dey (98-88)et le TRA Draria (67-64). Deux rencontresdes demi-finales qui se sont déroulées à laCoupole du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf. Les différentes finales de la Couped’Algérie, toutes catégories confondues,sont programmées pour les vendredi 31 maiet samedi 1er juin, en nocturne.

Et GS Pétroliers-Hussein-DeyMarines chez les dames

Chez les dames, ce sont le GS Pétrolierset Hussein-Dey Marine qui se sont qualifiésen finale de la Coupe d'Algérie, à l'issue desdemi-finales, samedi soir. Si les Pétrolièresont composté leur ticket à la faveur du forfaitdu MT Sétif, les Husseindéennes ont éliminél'EDR Alger sur un large score de 75-22.

Ah. A.

RésultatsSéniors messieursGSP-NAHD 98-88USMB-TRAD 67-63Séniors damesMT Sétif-GSP 00-20 (forfait du MT Sétif)EDR Alger-Hussein-Dey Marines 22-75.

VOLLEY-BALL : TOURNOIQUALITATIF AU CHALLENGER

CUP 2019

La sélectionnationale dames

en ÉgypteLes sélections nationales de volley-ball,

séniors messieurs et dames, ont bouclé, cha-cune, son stage de préparation notammentpour le tournoi qualitatif au «CHALLENGERCUP 2019» ainsi que les Championnatsd’Afrique des nations 2019, prévus à Tunispour les hommes et en Egypte pour lesdames en, plus des Jeux africains-2019 auMaroc. Les deux sélections ont effectué desstages au centre de regroupement des élitessportives de Souidania : du 16 au 25 maipour les messieurs et du 18 au 23 mai pourles dames. La sélection féminine devrad’ailleurs s’envoler ces jours-ci pour le Cairepour prendre part au tournoi qualitatif auCHALLENGER CUP 2019 qui aura lieu enEgypte du 31 mai au 5 juin. Ah. A.

FORMULE 1 : GRAND PRIXDE MONACO

L’hommageà «Niki» Lauda

Un hommage au champion de F1 NikiLauda, décédé lundi passé à 70 ans, a étérendu hier avant le départ du GP deMonaco. Une minute de silence a été obser-vée sur la grille où étaient rassemblées lesmonoplaces avant le départ. Tous lespilotes engagés portaient également unecasquette rouge, la couleur emblématiquedu coureur autrichien, sur laquelle était ins-crit sur le devant «Niki» et portant sur lescôtés une couronne de lauriers pour chacunde ses trois titres mondiaux (1975, 1977 et1984). Les bateaux rassemblés dans le portde la principauté ont ensuite fait retentirleurs trompes alors que des cloches son-naient. Outre ses titres de pilote, Lauda étaitégalement ces dernières années vice-prési-dent non-exécutif de l 'écurie de F1Mercedes.

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Le Soird’Algérie Sports

Lundi 27 mai 2019 - PAGE14FOOTBALL

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COUPE DU ROI D’ESPAGNE

Valence sacré centenaire,le Barça finaliste amer

l Valence déloge le qua-druple tenant ! L'année de soncentenaire, le club valencien aenfoncé un FC Barcelone enpleine déconfiture (2-1) same-di en finale de Coupe du Roi,fragilisant l'entraîneur blau-grana Ernesto Valverde qui adû être conforté publique-ment par son président.

Dans la touffeur du stadeBenito-Villamarin de Séville, lesValenciens ont frappé en contrepar le Français Kevin Gameiro(21e) et l 'Espagnol RodrigoMoreno (33e). Et le Barça, enco-re marqué par sa récente humi-liation européenne, n'a pu queréduire le score par son capitai-ne Lionel Messi (73e), ratant ledoublé Liga-Coupe et laissantValence filer vers le huitièmesacre en Coupe du Roi de sonhistoire, le premier depuis 2008.«Un club comme Valence méri-te davantage de bonheurscomme celui-ci. Je n'ai pas demots, a réagi le capitaine valen-cien Dani Parejo. Nous avonsécrit l'histoire dans une saisontrès significative pour nous, l'an-née de notre centenaire.»Comment les Catalans seremettront-ils de cette fin desaison en queue de poisson ?Alors qu'un fabuleux triplé Liga-Coupe-Ligue des championsleur tendait les bras début mai,i ls n'ont remporté que leChampionnat d'Espagne et sontapparus durablement plombéspar leur déroute en demi-finalede C1 à Liverpool (3-0, 0-4).Sans ressort, ils ont abandonnésamedi leur couronne de Coupedu Roi après quatre sacres d'af-filée, manquant de peu leur 31e

titre et un quintuplé consécutifinédit dans l'histoire de la com-pétition. Le grand perdant dusoir s'appelle Ernesto Valverde:l'entraîneur barcelonais n'a pas

trouvé les clés pour remobiliserses troupes contre Valence. Eti l a fal lu que son présidentJosep Maria Bartomeu prennela parole après le match pour leconfirmer dans ses fonctions.«Ernesto a un contrat pour l'anprochain. Il est l'entraîneur», aassuré le dirigeant.

Gameiro récompenséReste que le style de jeu de

Valverde, si calculateur, seretrouve sous le feu des cri-tiques, loin de l'audacieux jeude passes à la barcelonaise. Etl'intersaison s'annonce chaudepour le éTxingurrié (La Fourmi,en basque), qui risque fort dedéchanter tout l'été malgré uncontrat récemment prolongé aumoins jusqu'en 2020. «Quandon est entraîneur, on est tou-jours disposé à essayer de ren-verser la situation», a rétorquéValverde, se montrant désireuxde continuer. Messi a eu beausoutenir vendredi son entraî-

neur, il a eu beau appeler sespartenaires à «bien finir» la sai-son, la finale de Coupe du Roi aillustré les maux de l'équipeblaugrana, sans idées en l'ab-sence de nombreux joueursblessés (Suarez, Dembélé, TerStegen...). Pour ne rien arran-ger, les Catalans ont fait preuved'une fébrilité défensive cou-pable, à l'image de ClémentLenglet, appelé cette semainepour la première fois avecl'équipe de France. Sur l'ouver-ture du score, les deux défen-seurs centraux barcelonais ontnaïvement laissé seul KevinGameiro, qui a effacé JordiAlba d'un crochet et marquésous la barre (21e).

Vieux démonsCe premier but a bien reflété

le scénario du match, entre unBarça dominateur stérile et unValence efficace en contre. Etles Valenciens ont enfoncé leclou à la demi-heure de jeu,

Carlos Soler débordant sur ladroite avant de centrer fort pourRodrigo (33e). Evidemment, leBarça s'est retrouvé confronté àses vieux démons et Messi,trop isolé, n'a pu que rarements'extraire de la nasse. A lapause, Valverde a essayé defaire bouger les lignes : ArturoVidal et Malcom sont entrés etaussitôt, le Barça a été plusmenaçant. Messi a fait courir unfrisson lorsque son petit exté-rieur du pied a heurté l'intérieurdu poteau (56e). Puis l'Argentina ramené un temps l'espoir enexpédiant au fond un ballonrepoussé par le gardien aprèsune tête de Lenglet (73e), maiscela n'a pas suffi. Valence a puexulter: qualifié pour la prochai-ne Ligue des champions, vain-queur de la Coupe du Roi, leclub «che» a vécu un mois demai euphorique. Tout l'inversedu Barça, renvoyé à ses douteset ses déchirements.

COUPE D'ALLEMAGNE

Le Bayern le doublél En remportant samedi à Berlin

la Coupe d'Allemagne contre Leipzig(3-0) avec un doublé deLewandowski, le Bayern Munich s'estoffert un doublé national qui illumineune saison difficile, tant sur le plansportif que sur celui de l'ambiance eninterne.

Robert Lewandowski a marquédeux fois (29e et 85e), pour devenirle seul recordman du nombre debuts en finale de Couped'Allemagne, avec six réalisations,devant les légendaires Gerd Mülleret Uwe Seeler (4). Kingsley Comana inscrit le deuxième but (78e). Qu'ilfait du bien ce deuxième trophée,une semaine après le «Schale» duchampionnat! Du bien au club, quia vu sa suprématie bousculéecette saison. Du bien à l'équipe,vivement critiquée cet hiver. Et dubien à Niko Kovac, qui a senti sonsiège d'entraîneur vaciller sous luipendant des mois, et jusqu'à ces

derniers jours. Car le Croate,depuis son arrivée l'été dernier enprovenance de Francfort, n'a pasmarché sur un tapis de roses.Après un bon début de saison,l'équipe a soudain connu un troud'air à l'automne, et s'est retrou-vée... à 9 points du BorussiaDortmund en championnat, avantmême la fin des matchs allers.C'est l'époque où les experts ontcommencé à chercher le nom dusuccesseur de Kovac, dont laplace ne tenait plus qu'à un fil.

La dernière de «Robbery»Mais ce battant a remis le navi-

re dans le sens du vent, et l'on acru qu'i l avait sauvé sa tête.Jusqu'à l'élimination par Liverpoolen 8e de finale de Ligue des cham-pions, avec un humiliant 3-1 àdomicile ! Les spéculations sontreparties de plus belle, et n'ont plusjamais cessé, d'autant que Munich

a attendu la dernière journée pours'assurer son titre de champion, cequi n'était jamais arrivé lors de sessix titres consécutifs précédents.Pour cette finale, Kovac avait récu-péré son gardien Manuel Neuer,blessé depuis mi-avril. Et commeprévu, le duo Robben-Ribéry étaitsur le banc, piaffant de jouer unedernière fois avant de quitter leclub bardés de trophées, aprèsrespectivement 10 et 12 saisonsen Bavière. Robben est entré à la73e minute et Ribéry à la 87e, lesfans l'ayant réclamé à grands crispendant plusieurs minutes.Contrairement à ce qu'indique lescore, le match a été serré. «Nousnous attendions à ce que ce soitdur, on l'a vu dans les premièrestrente minutes. Ils nous ont pres-sés, mis sous pression», a reconnuKovac. «Nous n'aurions pas dûperdre ce match, et surtout pas 3-0», a renchérit son homologue

Leipzig Ralf Rangnick, «c'estétrange, malgré ce score, nousavons fait jeu égal avec le Bayern.Pendant les 30 premières minutesnous avons clairement été l'équipedominante. Et encore 20 minutesen deuxième période (...) Mais il yavait mieux à faire dans cesphases, quand on se crée de tellesoccasions contre le Bayern etqu'on ne marque pas, ce n'est paspossible. Avec un pressing trèshaut, Leipzig a d'entrée tenté d'em-pêcher Munich de jouer. Et lesSaxons se sont procuré la premiè-re occasion, une tête de Poulsendétournée sur la barre par Neuer,dans un réflexe de grande classe.

Leipzig aux dents longuesLe gardien international a sauvé

son équipe une deuxième foisaprès la pause en gagnant un duelface à Emil Forsberg. Mais on saiten Allemagne qu'il ne faut jamais

laisser le moindre espace auBayern. A la 29e, Kingsley Comana lancé David Alaba en profondeursur la gauche, l'Autrichien a centrépour Lewandowski, qui a trompéGulacsi d'une tête plongeante dansl'angle. 1-0. En seconde période,Leipzig a pris des risques et la par-tie s'est débridée. Le match a alorstourné à l'avantage du Bayern.Pour Leipzig, ce n'est que partieremise. Les Saxons savaient que,sur le papier, ils étaient la moinsbonne équipe, mais leurs ambi-tions vont bien au-delà d'une finalede coupe. Le projet du club est dedevenir à terme le rival numéro undu Bayern en Allemagne. «LeBayern va rester le mètre-étalon enAllemagne, mais nous allonsessayer de réduire l'écart avec euxet avec Dortmund dans les pro-chaines années», a promis l'entraî-neur et directeur sportif du RB, RalfRangnick.

COUPE DU PORTUGAL

Le Sportingau bout dususpense

Le Sporting Portugal a remporté samedila 17e Coupe du Portugal de son histoire enprenant le meilleur sur le FC Porto à l'issuede la séance de tirs au but (2-2, 5-4 t.a.b) austade national du Jamor à Lisbonne. Les«Lions» réalisent ainsi leur premier doubléde Coupes cette saison après avoir gagnéla Coupe de la Ligue portugaise en janvier,déjà contre le FC Porto (1-1, 3-1 t.a.b). Ladernière fois que le club lisboète s'était adju-gé la Coupe du Portugal remontait à 2015.Avec ce nouveau trophée, le Sporting adépassé son adversaire du jour avec 17titres contre 16, le Benfica Lisbonne déte-nant le record en ayant gagné la compétitionà 26 reprises. Le FC Porto avait pourtantouvert le score, quand le Brésilien Soares aplacé une tête imparable sur un excellentservice d'Hector Herrera (41). L'attaquant abrandi un maillot d'Iker Casillas en célébrantson but pour rendre hommage au légendai-re gardien espagnol qui a mis sa carrièreentre parenthèses après un infarctus dont ila été victime début mai. Mais le Sporting aégalisé dans la foulée par l'inévitable BrunoFernandes dont la frappe à l'entrée de lasurface a été déviée dans ses propres butspar Danilo Pereira (45). L'international portu-gais a inscrit par ce biais son 33e but de lasaison, un record pour un milieu de terrainen Europe. La seconde période a été àl'avantage du FC Porto mais les «Dragons»n'ont pas réussi à l'emporter malgré deuxpoteaux par Soares (48) puis Danilo Pereira(90+2). Entré en jeu à la 74e minute, l'atta-quant Bas Dost a donné l'avantage auSporting en se jetant au second poteau pourreprendre du pied droit un centre tendud'Acuna (101). Néanmoins, Porto est revenuau score sur l'ultime action de la prolonga-tion quand Felipe a repris d'une tête rageu-se une remise d'Adrian Lopez (120+1). Unan après la grave crise interne au Sportingqui a culminé avec l 'agression de sesjoueurs au centre d'entraînement et unedéfaite en finale de la Coupe face aumodeste Desportivo das Aves (2-1), lesLions ont conjuré le sort, le Brésilien LuizPhellype inscrivant le tir au but décisif.Arrivé au Sporting en novembre dernier,l'entraîneur néerlandais Marcel Keizer s'estoffert son second titre en sept mois. Du côtédu FC Porto, champion du Portugal l'annéedernière, la saison s'est donc terminée sansle moindre trophée après avoir perdu lesdeux finales de coupes face au Sporting etla course au titre en championnat, remportépar le Benfica Lisbonne.

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Le Soird’Algérie Faits Divers Lundi 27 mai 2019 - PAGE15

MÉDÉA

3 morts suite à une collision frontale à Oued-Atteli

Deux passagers des deuxvéhicules, âgés respectivementde 67 et 70 ans, sont décédéssur place, lors de ce choc fron-

tal, vraisemblablement à caused'un dépassement dangereuxsur cet axe routier, connu pourses virages très accentués, a

indiqué la même source, préci-sant qu’une troisième victime asuccombé à ses blessuresaprès son transfert à l’hôpitalMohamed-Boudiaf de Médéa.Les deux autres, blessés à desdegrés divers, ont été mainte-nus dans cette même structuresanitaire pour recevoir les soins

nécessaires. La Protection civi-le a enregistré, durant la mêmejournée de samedi, trois autresaccidents de la circulation, àOued-Atteli et Guezagza, tou-jours sur ce tronçon de la RN 1,mais également à Bouskène,sur la RN 18, qui ont fait dixblessés, a-t-on signalé.

Faubourg Pasteur :une personne broyée

par un trainEncore un accident du rail au niveau du passage du

faubourg Pasteur, ce n’est pas la première fois que cegenre d’accident se produit à cet endroit, depuis que lagrille de protection a disparu . Rappelons que depuis l’ac-cident survenu à Makhouh en 1981 ,qui a causé la mortd’une fillette de 6 ans, la compagnie des chemins de fera procédé à la pose d’une grille de protection sur tout letrajet ,reliant la gare centrale , jusqu’au village de BéniMester . Certes, ce drame a fait réagir tous les riverains.Les passages à niveau devraient faire l’objet d’uneattention particulière avec une signalisation, mais faut ilencore que les gens fassent preuve aussi d’un tant soitpeu de civisme . En effet , il ne reste aucune trace de lahaie métallique, qui longeait la voie ferrée sur une distan-ce de plus de 10 km max, et les ferrailleurs sont passéspar là, tout a été arraché et revendu au kilo aux récupé-rateurs de métaux.

M. Zenasni

2 chutes mortellesà Maghnia

A Maghnia, un homme âgé de 54 ans a trouvé la mortà Ouled Charef en chutant du 1er étage, il été retrouvésans vie au niveau des escaliers dans son domicile, lavictime était en train de faire des travaux d’entretien . Età Oujlida, un ouvrier est tombé d’une grue à hauteur du3e étage, dans un immeuble en construction à Oujlida. Lavictime était âgée de 35 ans..

M. Z.

ORAN

22 blessés, dont 3 graves,dans une collision entre 2 bus

La scène était des plus cho-quantes où des passants ont aidéles blessés à sortir des bus par-fois par les fenêtres tant le téles-copage entre les deux bus étaitviolent.

Après avoir reçu les premierssoins sur place par les servicesde la Protection civile, tous lesblessés ont été transférés à l’hô-pital du 1er-Novembre.

Le soir même, une informationfaisait état de la mort de six per-sonnes parmi les blessés, ce qui

a exacerbé davantage les espritsoù certains s’en sont même prisaux bus qui circulaient en tentantde les caillasser.

Hier matin, i ls étaient plu-sieurs à tenir un rassemblementde protestation devant le lieu del’accident en brandissant desaffiches contre «les bus de lamort». Face aux informations quiont circulé autour des victimes, laDirection de la santé et de lapopulation a rendu public uncommuniqué où elle précise

qu’on ne compte aucun décèsparmi les victimes tout en préci-sant que leur nombre est de 22parmi lesquels trois dans un état

grave. Il s’agit d’une femme âgéede 26 ans atteinte au niveau dela tête admise en réanimation etles deux autres, des hommes

présentant diverses blessures surle corps.

Les manifestants étaient engrande majorité des étudiants,car ils empruntent souvent cetaxe pour se rendre à l’université,et disent savoir de quoi ils par-lent.

«Chaque jour, une catas-trophe est évitée de justesse, cesconducteurs sans scrupuleconduisent de manière brusqueet n’ont aucun respect pour lecode de la route pourvu qu’ilsarrivent vite pour remplir leursbus de clients avant les autres.Ils agissent en toute impunité».Une enquête a été ouverte pourdéterminer les causes exactes decet accident.

Amel Bentolba

Trois personnes sont mortes suite à une collisionfrontale entre un véhicule touristique et un autre uti-litaire, survenue samedi avant el iftar, à Oued-Atteli(nord de Médéa), sur la route nationale RN 1, a-t-onappris hier auprès de la Protection civile.

Au lendemain d’un accident survenu ce samedi ducôté de l'Université des sciences et de la technologie(USTO Mohamed-Boudiaf), entre deux bus des lignes 11et 51, causant 22 blessés parmi lesquelles trois dans unétat grave, plusieurs citoyens n’ont pas pu contenir leurcolère quant aux agissements irresponsables de certainsconducteurs de bus.

SFISSIFA

4 cambrioleurssous les verrous

Les éléments de la police judiciaire relevant de laSûreté de daïra de Sfissifa ont, en fin de la semaineécoulée, procédé à l’arrestation d’une bande de quatrejeunes délinquants spécialisée dans les vols d’apparte-ments. Les policiers qui ont mené leurs investigationsont, de fil en aiguille, pu mettre la main sur les quatresuspects auteurs du vol et récupérer le butin volé à l’is-sue de l’opération d’arrestation.

Par ailleurs, il a été découvert chez l’un d’eux unequantité de kif traité et des comprimés psychotropes. Lescambrioleurs, qui sont âgés entre 20 et 28 ans, ont étédéférés devant la justice pour plusieurs chefs d’inculpa-tion, notamment constitution d’association de malfaiteurs.

B. Henine

M'SILA

La gendarmerie saisit un important lot de médicaments

C’est ainsi que les gen-darmes ont pu mettre la mainsur une quantité très impor-

tante estimée à 166 produitsdestinés au traitement de plu-sieurs pathologies, d'une

quantité de 866 unités phar-maceutiques, un montant de2 379 500 DA et 48 billets decent euros . En outre, leshommes en vert qui ont saisiaussi un véhicule de marqueVolkswagen de type Caddy,ont établi un dossier judiciaire

contre les activités desauteurs de ce commerce pro-hibé. Notons que le commu-niqué de la gendarmerie aomis de mentionner lenombre de trafiquants consti-tuant ce groupe.

A. Laïdi

BRÈVES DE TLEMCEN

Les éléments de la section de recherche duGroupement de la Gendarmerie nationale de M'silaont mis un terme aux agissements d'un réseau spé-cialisé dans le commerce prohibé des médicamentsde fabrication étrangère.

L’affaire a commencélorsque la police a reçudes informations faisantétat d’une personne qui

procédait à la réparationdes armes à feu et à leurvente. Lors de la perquisi-tion du local en question,

les policiers ont intercepté27 fusils, 40 canons, descartouches de différentscalibres et d’autres muni-tions et des objets ayantun lien avec les armes àfeu. A l ’ issue de leursinvestigations, les policiers

ont arrêté le mis en causeet deux autres personnesqui ont été présentéesdevant le procureur de laRépublique de Sidi-Bel-Abbès dans la matinéed’hier.

A. M.

SIDI-BEL-ABBÈS

Découverte d’un atelier clandestinde réparation d’armes à feu

La Sûreté urbaine de Sidi-Bel-Abbès a, au débutde la semaine en cours, découvert un atelier deréparation d’armes à feu clandestin. Cet atelier répa-rait des armes à feu de type 5-7-8 sans autorisation.

BÉJAÏA

Un important groupe de trafic internationalde voitures démantelé

Pas moins de trente-six per-sonnes sont impliquées dans unréseau internatinal de trafic devoitures, a annoncé la cellule decommunication de la Sûreté dewilaya de Béjaïa dans un commu-niqué rendu public.

27 voitures ont été déjà récupé-rées,depuis l'entame des enquêtesdes spécialistes de la police nationale,notamment ceux de la BRI. Des véhi-cules, avons-nous appris, importés de

l'étranger à titre provisoire, pour pas-ser des vacances, puis maquillés etrevendus dans des marchés de voi-tures, avec de vrais-faux papiersadministratifs. Les deux cerveaux dugang en question ont été identifiésaprès une minutieuse enquête despoliciers puis interpellés et traduitsdevant les juridictions compétentes.

Il s'agit de B.K. et H.K. âgés de 51ans et originaires de Tazmalt pour lepremier et d'Akbou pour le second. Autotal, 51 voitures ont été identifiées sur

le fichier national et ont fait état de fal-sification de documents et sont active-ment recherchées par les autoritéscompétentes. Les voitures trafiquées,selon nos informations, seraiententrées depuis la Tunisie et la Libyepour la majorité. Une information judi-ciaire a été aussitot entreprise par leparquet de Béjaïa pour trafic interna-tional de voitures, constitution degroupes de malfaiteurs, faux et usagede faux et usurpation d'identité.

Kamel Gaci

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Soir Corruption Le Soird’Algérie Lundi 27 mai 2019 - PAGE 17

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected]

LIBRE DÉBAT(*)

Bouts de pain et pot-de-vin

L’indépendance était atteintepar des sacrifices énormes et destragédies indubitables durant toutela période de la Révolution. Unsacrifice ultime, inexorable,consenti par la population et lesdirigeants du moment qui ne pen-saient qu’au peuple et à son bien-être. Pour les combattants de lalibération, ce peuple était bien leurfamille, leur père et mère, leursenfants, leurs voisins, cousins ettous les gens qui portaient le nom«indigène» comme un collier d’at-tache d’esclaves au cou étaient lesleurs. Aujourd’hui certains, pour nepas dire tous ceux qui ont pris lesfonctions et remplacer les colonsaux bureaux et aux administra-tions, ont adopté leurs pratiques.

A croire qu’ils avaient trouvé leparchemin qui leur avait donné lemode d’emploi et les fondementsde ce fétichisme combattu à bras-le-corps. Je dirais un peu plus, carle colon dans le temps ne fréquen-tait pas la mosquée, ne se baladaitpas sur les lieux que «l’indigène»fréquentait. Aujourd’hui ces indivi-dus qui ont accès aux fonctionsdans la justice en particulier neboivent pas de vin, mais ils pren-nent des pots-de-vin ; malheureu-sement, ils ne se soulent pas,autrement cela ferait longtempsqu’ils seraient tombés raides,inconscients de leurs actes. Mêmes’ils ne sont pas souls, ils sont tou-jours inconscients par le fait desubstituer le droit de quelqu’un etde le donner à l’autre qui a bienpayé la dot de la corruption. Celuiqui donne le pot-de-vin et celui quile reçoit ne font que se réduirepour atteindre la taille d’un nain. Ilne faut pas attendre la bénédictiond’un saint pour pallier ce mal quiavait gangrené l’Algérie postcolo-niale. Il est ressuscité de sescendres comme un faucon de mal-heur qui naquit sous les youyousd’un système voyou et corrompuen dessous et qui met le burnousblanc immaculé de la démocratiepour lui donner un look commeune montagne enneigée, propre etmerveilleuse à contempler.

«…Ce roi qui régnait sans partage…»

Même si ce n’est pas la saisonhivernale, il n’y a pas que la neigequi est blanche, d’autres produitsplus recherchés et qui donnent desvisions à travers prismes et prisesde doses de nature insoupçonnée.

Si l’hiver il n’y a que les mon-tagnes blanches, en prenant unedose de cette matière la terreentière le paraîtra. Surtout depuisla dernière décennie sous l’empri-se de cette maladie pire que lecancer et le sida associés, unesorte d’un deux en un qui ravage lasociété, un fléau terrible aux

conséquences insaisissables.Beaucoup de personnes ont préfé-ré l’exil que d’assister à l’injusticeimposée par la bourse la plus lour-de en termes de poids, non pascelle qui est cotée à Wall-Street etqui génère la plus-value, mais cellequi remplit les poches des ripouxbien au vu et au regard, devant labarbe de ceux qui sont supposésgarantir l’éthique morale. Des pré-posés aux postes bien rémunéréspar un salaire conséquent, maisinsuffisant pour remplir leurspanses s’aplatissent comme desboulimiques au ras du sol devantle bruit des bottes et des casse-roles de miettes de leurs pour-voyeurs. Leurs pensées sont bienremplies, ils ont juré par tous lessaints qu’ils vont téter à n’importequel sein, même si c’est celui de latruie. Au fait, le lait de la truie estplutôt moins illicite que celui decette cochonne de corruption, oudes fois ils se mettent à quatrepattes pour boire le calice jusqu’àla lie. Le problème dans ce casc’est qu’il n’y a pas de prêtre, maissouvent des traîtres qui se sontalliés en groupes d’individus quichacun boit sa part jusqu’à ce quele fond du calice des tempsmodernes qui est en verre semette à scintiller. Sur les parois, onn’aurait pas fait attention si non oneut vu les larmes de ceux quiétaient lésés et qui avaient perduleur droit le plus absolu. La viandedu sanglier est certainement plus«hallal» que celle du boucher d’Al-ger qui la fourre à la blanche pourdes soirées bien arrosées.

Une grillade de cette viande oumême un petit reniflement par lenez vous envoie en l’air, dans lesvapes de l’éternité. Ce voyage surle tapis de Bagdad vous transporteloin, très loin dans des contrées oùvous aurez le privilège d’assisterau mariage du Roi des mages. Ceroi qui régnait sans partage vousoffrira un breuvage sans garantirun servage de la blanche qu’oncroyait circuler ailleurs sur laColombie et ses rivages. Commentexpliquer que la dope circule àflots par chargement énorme et parbateau, si ce n’est pas la politiquede fermer l’œil mais pas pour rienou par ce qu’on est myope.

«…. Mettre en garde le système en place…»

Non, loin de là, parce que cetteactivité lucrative nous laisse dessubsides minimes qu’ils soient,mais suffisants pour clouer le becà ces rapaces qui veulent leur partde la proie, en affichant leur côtéécolo et en se vantant être leséboueurs de la nature. Est-ilnécessaire de faire la guerre à cemal qui pourrit les institutions etles arcanes du système qui incar-

ne tout le mal dont peut représen-ter une société en dégradationperpétuelle.

Cette déliquescence deshommes qui mène souvent au per-fidement de la société risque à longterme de former un terreau nauséa-bond au début, mais fertile pourdonner naissance à cette justice ôcombien pure telle une fleur sortantd’un amas de fumier. L’indépendan-ce n’a-t-elle pas découlé de cesaffres du colonialisme qui étaientrégis en système bien ancré ?

Cette leçon du passé n’est-ellepas suffisante pour mettre engarde le système en place pourréfléchir comment sortir de l’impas-se, s’inspirer des sociétés civili-sées ou rendre le tablier avant quece ne soit trop tard. Oui, la corrup-tion doit cesser et il est urgent de lacombattre et d’instaurer une justicequi sera le fer de lance et la basede toute tentative de modernisa-tion de la société.

Il est temps que les institutionsjouent le rôle pour lequel elles ontété créées, nonobstant cetteléthargie qui secoue le peuple, safibre révolutionnaire et son atta-chement à la justice et à l’équitépeuvent toujours achalander uneréaction virulente charriant déses-poir et ras-le-bol telle de la terrepure transformée en boue par cespluies torrentielles et dans notrecas par l’injustice des hommes.

Il est comme tout le monde, iln’est pas blanc, il est tout à faitbasané, il ressemble à ses sem-blables comme deux gouttes d’eaude pluie, mais il les a truandés etleur droit il l’avait bafoué. On l’avaitchargé d’une mission noble, mais ila trahi, il avait vendu son âme audiable et sa concubine connuesous différents noms, la corruption,la chipa, le passe-droit, la graisseloi et j’en passe, il y a autant denoms que de voix qui la condamneet même les muets, ils la montrentdu doigt.

Ces goinfres qui gobent sansretenue ni honte ne se gênentmême pas du sang de leur«gibier» qui dégouline le long deleur barbe bien fournie et qu’ilsbichonnent à longueur de journéeaux produits «made in» et même

des fois au henné, pour montrerleur attachement ferme auxvaleurs de la tradition.

«… Notre nouveau riche, qu’a-t-il créé, qu’a-t-il inventé ?...»

Il n’y a pas moyen de se débar-rasser d’eux, le fameux slogan lavalise ou le cercueil ne pourra pasêtre applicable pour leur cas, oh ! sipourquoi pas ? S’ils se défendentd’être les frères du frère de ne jesais quelle contrée alors peut-être,qu’on pourra toujours les jeter auxfauves en dehors de nos frontières.Des jeunes se sont déjà jetés à lamer au risque et péril de leur vie,pourquoi à votre avis ? La réponseest claire, il n’y a pas une paire,mais une seule et unique et c’est lavérité. Pour les tenants des rênesdu pouvoir, ils insinuent que le pois-son est cher et qu’il lui faut de lachair humaine pour l’engraisser etle rendre accessible aux petitesbourses dont la majorité sont lesparents de ces jeunes volontairesqui se sont offerts en pâté. Voilà laraison avancée par les apparat-chiks qui n’osent pas reconnaîtrequ’ils sont la cause de ces départsmassifs et de cette purge sem-blable à celle des juifs fuyant l’Alle-magne nazie même avant laSeconde Guerre mondiale.

La réalité est autre, c’est l’injus-tice, les inégalités sociales qui sontle catalyseur qui a donné des ailesà la tortue pour partir à grandevitesse dépassant le supersoniqueet pourtant très performant dans letemps et pour sa génération. Alorscomment expliquer que celui quiavait de l’avance a été dépassé etcelui qui n’avait rien se ramèneavec les trésors d’Ali Baba? Est-ill’héritier de ce dernier, alors qu’ilnous montre son affiliation pournous convaincre et rayer la certitu-de qui nous animait? Il était pour-tant en mil neuf cent soixante-deuxcomme tous les Algériens, il n’avaitque son repas, son dîner et mêmeson petit-déjeuner.

Tous ces trois se limitaient auproduit de la mamelle de la chèvre! La pauvre chèvre, elle ne luicachait rien, elle donnait tout, jus-qu’à ce que son compte soit àdécouvert. Aujourd’hui son compte

est plein de dollars d’euros et detoutes les monnaies qui s’échan-gent un contre vingt.

Juste après l’indépendance ilavait zéro dinars partout à la mai-son, les comptes bancaires, nonseulement il n’en avait même pas,mais il ne connaissait pas leur exis-tence. Cinquante ans après il estplus riche que Bill Gates qui avaitinventé le système d’exploitationWindows, un outil géant dans l’in-formatique et le développement dunumérique. Notre nouveau riche,qu’a-t-il créé, qu’a-t-il inventé ? Dessystèmes d’exploitation de corrup-tion et de détournement de fondset que même avec le meilleur desanti-virus vous n’allez pas vousdébarrasser du mal, car dans notrecas c’est l’homme puissant et seshommes de main qui sont les réelsvirus et bugs qui bloquent le pro-gramme du développement.

«… Il fallait briser cette boîte de vitesses qui n’avait que lapremière et la deuxième...»On s’attendait à ce que la fin de

l’année 99 soit l’année du grandbug du siècle, Dieu merci il ne futrien, les ordinateurs ont continué àfonctionner normalement, malgré lepassage à trois zéros de la date del’année 2000. Par contre notreConstitution a été changée et c’étaitle bug qui avait frappé, on est passéde deux Zorro à trois Zorro et puisquatre, et on ne sait plus quand cefeuilleton Zorro va s’arrêter. Il n’apas encore montré sa portée, le malqui était fait n’est que minime com-paré à celui à venir, que Dieuépargne notre pays du destin de laLibye, de l’Irak et de celui de laSyrie. Les Chinois sont venus pourfaire une autoroute où on peut rou-ler aux vitesses supérieures à deux.Les véhicules avec de telles perfor-mances tout le monde en fabriquait,il faut juste faire le choix.

Le plus grand tracas résidaitdans la loi qui doit autoriser ce pan-neau, qui doit être planté sur lesbas-côtés de cette autoroute bienvisible à souhait.

Il fallait briser cette boîte àvitesses qui n’avait que la premièreet la deuxième, un genre de Dum-per qui ne fait que du bruit au lieud’avancer. Mais pour changer cetteloi à deux mandats, si chère àtoutes les démocraties, il fallait atte-ler tamazight, le terrorisme, le salai-re des députés, pour que l’objectifciblé et primordial fasse le consen-sus de ce groupe hétéroclite, quid’un regard sur la grappe d’hame-çons voit déjà son leurre bien accro-ché. Ce premier regard qui trouveen quoi un groupe est intéressé,une sorte de mirages aux alouettesle désarme pour inspecter plus loinles autres leurres qui sont destinésà d’autres qui certainement trouve-ront satisfaction. Il fallait le masquer,le maquiller, le rendre visible, maisbeau, quitte à dépenser dessommes faramineuses.

Kamel Gouten, université de Béjaïa

(*) Ce «Libre débat» a étérédigé avant que naisse leMouvement populaire duvendredi 22 février 2019 :contribution prémonitoire !

Le soulèvement du peuple algérien en mil neufcent cinquante-quatre était justement contre lamisère et l’injustice que le colon avait régies enrègle. La disparité entre Européens et musulmansou indigènes, comme la «racaille supérieure» aimaità les appeler, était une loi inéluctable inscrite dansle testament du colon et introduite par la voiegénétique dans le destin de l’Algérien.

(1re partie)

Page 17: ILS SERAIENT IMPLIQUÉS DANS LES AFFAIRES HADDAD ET

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de onze maîtres

de l’expressionnisme.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Tableau»

1- VAN GOGH2- MUNCH3- CHAIM SOUTI-NE4- WILLEM DE

KOONING5- EGON SCHIE-LE6- ENSOR7- KIRCHNER

8- PICASSO9- ZADKINE10- STRINDBERG11- BRAQUE

MOT RESTANT = NUS

O U T I N E W I L L I KS M I A H C H C N E N DV A N G O G H M U M E AE I H D S ZL N C E T OE U S K R SE S N O I SN E O G E G N I N O N AS U Q A R B G R E B D CO R K I R C H N E R P I

Le Soird’Algérie Détente Lundi 27 mai 2019 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Reprendson

répertoireSon style

Acérée----------------Jetée----------------Gâteau

Attendu----------------

RadinGermanium----------------Oiseau----------------Altière

Dans le ton----------------Fin departie----------------Préposition

Fin de série----------------Pronom----------------Fer

Cité antique----------------

HuileInstitut----------------Note----------------Exagère

Mesure----------------Visages

Six à Rome----------------

Calée

Eclats----------------Surfaces

Agis----------------Plantée

Audace----------------New York

Tellure----------------Pronom----------------IridiumY a travaillé

Saine----------------

AstreEtonné

----------------Peinture

Agir----------------

VenteNéon

----------------Calcium

Située----------------Malhonnête

Sarcophage----------------

DanseBelle-fille

----------------Mer

Ovation----------------

OsaEffacé

----------------Près d’Alger

Article----------------Choisie

Endurer----------------

RavitMises

----------------Dur

Rase----------------Vrais----------------Bateau

Pronom----------------Danse----------------Regret

Tantale----------------

EgoPossessif----------------Submerge----------------Plomb

Equipée----------------

ArticleOrient

----------------Branché

Entrée deRome

----------------Article

Blêmir----------------

TitaneVile

----------------Dormeur

Sa nationalité

Etablissez les bonnes relationsExemple : A7

SOLUTION : A7 - B6 - C9 - D5 - E8 - F1 - G10 - H2 - I3 - J4

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

S A N S A L V A D O R - C L A NA S I E - O E - U S A - R I - OU S A - A T T I R E - P E S E RT I - M R - I R A - S O U S - ME S T U A I R E - D O - S E R AR E U N I R A - F O U L E R - LE - E I R E - R O U P I E - B IL E S E E - P A R T I E - M E SL U - S - D O - T E R - H - R AE R S - S E R V I R - R U E N TS E - F E S T I N - P O R T A I- - R E N I E E - P O U L E - OC R O I T R E - C A R T E S - N

O U - N I E - T O U T E S - S -N E T T E - D E R M E S - B A DC R E E - D E N S E S - P A N EO A S - S E C T E S - L I R A SM I - R E L I E R - S E R R A IB - C A N I D E - R E V E E - NR E S P I R E - L A M E S - M FE C - I L E - R A D E S - P U E- O R N E - S E V I R - B A N CN U E E - P A G E S - P E T I TE T E - S U B I R - M A T E - EI E - R U - R E - S I T E - S EG - N O - T E - T O L E - B A SE V I T E E - M I S E - L O I -S I D I L K H I R - V I E N N E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- P E R E Z - E S P A G N E - RF E T A - O C R E S - A I D E EI R E - D O U E S - A G - I R AO E - F I - B S - M I N E T - LR - M A N T E - V I S E R - N DE T E N D E - - - - E R - T U EN O U E E - - - - - S - R E - MT I R E - G - - - - - M A N I AI L S - V A R I E - F E C O N DN E - G E N E T - P I L E R - RO - M A N T E - P A G E S - S I- P A L E S - C O T E S - B A DC I R E R - H A U T E - P L I -R E S T E S - P R E S I D E N T

SS O L U T I O N SO L U T I O N S …S…S O L U T I O NSO L U T I O N S …S…S O L UT I O N SO L U T I O N S ……

N Ville N Pays TRIA VALENCE 1 USAB MEKNES 2 BELGIQUEC BEIRA 3 GUINÉED FANO 4 FINLANDEE NUREMBERG 5 ITALIEF BOSTON 6 MAROCG FARAH 7 FRANCEH LIÈGE 8 ALLEMAGNEI FARANAH 9 MOZAMBIQUEJ TURKU 10 AFGHANISTAN

FAITES LE Tri

A7

Page 18: ILS SERAIENT IMPLIQUÉS DANS LES AFFAIRES HADDAD ET

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Lundi 27 mai 2019 - PAGE 19

Rivaux----------------

Métal

Règles----------------

Joints

Asséchées----------------Cassé----------------AvouesArsenic----------------Paroi----------------Combat

Préposition----------------Echec----------------CapitaleShoot----------------Osmium----------------Interjection

Enleva----------------Pronom----------------Ferment

Conviendra----------------Caractère

Dans lajetée

----------------Egares

Terre (inv)----------------Disette

Pronom----------------Euphorique

Royaumede Syphax----------------GrandeporteApprouve----------------Grades

Oiseaux----------------Possessif

Diversifiée----------------

Tamis

Clôturas----------------Méchantes----------------EtainPeuple

----------------Ville d’Italie

Réalisées----------------Ternes

Terres----------------

CubeTernies

----------------Déplacée

Obligés----------------

BondirBanque

----------------Molybdène

Posséda----------------

PlisséBovidés

----------------Trompée

Bruit----------------Erbium

Strontium----------------

Lettre

Joua à l’OL----------------Néon----------------Fin desoirée

Poètes----------------

Figés

Dynastie----------------Propriétaires

Prix----------------

Fruits

Trempé----------------Rassemblera----------------PoissonsPays

----------------Arbres

Atouts----------------

Dépôt

Sans le sou----------------Appréciée

Sautas----------------Pures----------------SaintFin de nuit----------------Sélénium

Cérium----------------Accrochés

Préserver----------------

Abat

Pari----------------Religieux

Jouet----------------Pars----------------GalliumOvation

----------------Refilée

Mâchoires----------------

Impie

Etincellentes----------------

Auteurfrançais

Dans larose

----------------Argent

Périodes----------------

MisesStation

----------------Parties

Instruments----------------

SecsArme

----------------Très chère

Loua----------------Monnaie

Tellure----------------Molybdène

Naïve----------------

Elevée

Os----------------Wilaya----------------ManganèseSinge

----------------Ainsi

Possessif----------------

CourRenvoi

----------------Commandes

Sevrés----------------Revers

Rusé----------------Louper

Radium----------------Pronom

Lac----------------Encaissé

Génies----------------Revenu----------------DétruitsAccès

----------------Restitue

Classer----------------Détester

Cabas----------------

ArideDemeure

----------------Substance

Presses----------------Belle-fille

Classer----------------

Bruit

Rejetterai----------------Part (ph)

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Conformément à la loi 06/12 du 12/01/2012relative aux associations, il a été procédé à lacréation d’une association dénommée«Association de chasse Imghour, Mechtras WTO», agréée sous le n° 15/18 du 19 mai 2019 etsont élus comme suit : :Président : M. Selmani RachidSecrétaire général : M. Saïdani RachidTrésorier : M. Edjekouane Arezki.

R 108137 B/13

CRÉATION D’ASSOCIATIONCRÉATION D’ASSOCIATION

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIREWILAYA DE TIZI-OUZOU - DAIRA D’AZAZGA

COMMUNE DE FREHA

En application du décret exécutif n°91.254 du27/07/1991, fixant les modalités d’établissement et dedélivrance du certificat de possession institué par l’ar-ticle 39 de la loi n°90.25 du 18/11/1990, portant orienta-tion foncière, M. Hammadi Tahar Ben Mahmoud a for-mulé une demande dans laquelle il confirme la prise depossession d’un terrain dénommé «Aouin Amerghane»,village Taguercift, commune de Freha, wilaya de Tizi-Ouzou, d’une superficie de 895,00 m2.Limité dans son ensemble par :Au nord : la propriété des héritiers Hammadi Rabah.Au sud : par la route du village le séparant de la pro-priété Belkis Abdelkader et la proprieté Guendoul Ali.A l'ouest : un cours d'eau et un passage le séparant de lapropriété Hammadi Samir.A l’est : la propriété Hammadi Mouloud.A cet effet, toute personne désirant s’opposer à l’établis-sement dudit certificat de possession est priée de saisirle président de l’APC de Freha par écrit dans un délai dedeux (02) mois à compter de la date de parution de cetavis dans un quotidien national.

Freha le 23/05/2019Le Président de L'Assemblée populaire communale

DEMANDE DE CERTIFICAT DE POSSESSION

R108138/B/13

Urgent fillette âgée de 9 ans,demande à toute âme

charitable de l’aider pourl’achat de verre correcteurs

Merci. Allah vousle rendra. Tél.: 045 15 24 53S

OS

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 27 mai 2019 - PAGE 23

[email protected]

1 c. à s. d'eau de fleurs d'oranger

1/2 paquet de levure chimique15g de graines de sésame

30g d'amandes1/4 verre d'huile

250g de sucre en poudre2 petits œufs

Le zeste d'1/4 d'orange250g de farine

Faites griller légèrement lesamandes dans une poêle poséesur feu vif. En mettre unedizaine de côté et hachezgrossièrement les autres.Hachez également très fin dezeste d'orange. Allumez le fourposition maxi. Mettez la farine etle sucre dans un saladier,ajoutez le zeste d'orange haché,la levure, 1 pincée de sel, l'huileet l'eau de fleurs d'oranger.

Cassez dessus les œufs etmalaxez. S'il le faut, ajoutez unpetit peu d'eau tiède pourobtenir une pâte assez souple.Pétrissez 6 minutes sur uneplanche en y incorporant encours de travail les amandeshachées. Formez un painallongé. Saupoudrez la planchede graines de sésames, roulezdessus le pain et garnissez-led'amandes entières.Huilez légèrement la plaque àfour, soupoudrez-la de farine.Déposez-y le pain et enfournez.Après 3 minutes, mettez à180°C. Faites cuire 1/2 heure.Retirez du four et laissezrefroidir avant de découper entranches.NOTE : On peut ajouter desraisins secs ou supprimer lesamandes.

Mélangez 8 œufs avec lafarine, le lait et le poivre.Battez 4 blancs d'œufs enneige et mélangez-les avec

l'omelette. Badigeonnez lefond et les bords d'une poêlepas trop grande avec dubeurre fondu ou de l'huile.

Versez-y l'omelette et ajoutezle fromage au milieu, ainsi quele poulet coupé en lamelles.Passez la poêle au fourchauffé à 170°C pendant 15minutes. Garnissez avec du persilhaché et servez.

Roulé aux œufs,fromage et poulet

Phot

os :

DR

Tadjine auxépinards

1 kg d'épinards, 5 c. à s. d'huile, 1 c. àc. de cannelle en poudre, 300 g de

viande de mouton coupée en petits dés,1 oignon, 1 poignée de pois chiches

trempés la veille, 150 g de gruyère râpé,1 tasse à thé de mie de pain rassis, 6œufs, beurre, poivre blanc moulu, sel

Lavez lesépinardsplusieurs fois,puis hachez-lesgrossièrement.Mettez-les àfondre à feudoux dans 3cuilleréesd'huile chaudeavec lacannelle, le sel

et le poivre, en tournant doucement pourqu'ils ne brûlent pas. Laissez refroidir.Faites revenir la viande dans 2 cuilleréesd'huile chaude en l'assaisonnant. Ajoutezl'oignon coupé finement, puis les poischiches trempés et enfin les épinards. Couvrez juste d'eau et laissez mijoterjusqu'à cuisson complète et réduction dela sauce. Ajoutez le gruyère à la mie depain rassis et pilée. Mélangez le tout avecles œufs, un à un. Versez dans un moulebeurré et faites cuire à four moyen(thermostat 6). Servez très chaud.

1 kg de farine, 200 g de beurre, 3 œufs, 100 g de sucre, 1 pincée de sel, 2 paquetsde levure chimique, 2 bonnes cuillerées àsoupe de miel, 1 sirop léger : 50 cl d’eau,

250 g de sucre

Dans une terrine, placez le beurre en pommade,malaxez-le à l’aide d’une spatule, ajoutez le sucre,mélangez bien les éléments entre eux, ajoutezensuite les œufs battus, le sel, amalgamez bien tousles ingrédients,ajoutez alors lafarine et lalevure,rassemblez lapâte sanspétrir; il fautobtenir unepâte assezferme que l’onpeut étaler.Laissez la pâtereposer aumoins 30 minutes. Farinez le plan de travail, étalez lapâte en une abaisse de 1 cm d’épaisseur. A l’aided’un emporte-pièce de 8 cm de diamètre, prélevezdes ronds. A l’aide d’un emporte-pièce plus petit,prélevez un petit cercle au milieu de façon à obtenirdes sortes de roues bien calibrées. Faites frire dansun bain de friture préalablement chauffé, à petit feu,car les you-you colorent rapidement. Laissez-lesrefroidir. Chauffez le sirop au miel, il doit êtrelégèrement tiède, trempez-y les you-you un à un.

You-you

Barquettes au poulet et àla moutarde

Une douzaine debarquettes, 3 c. às. d'oignon hachéfin, 1 c. à s. de

coriandre hachée,300 g de blanc depoulet, 1 c. à s. demoutarde, sel,poivre, huiled'olive, sauce

béchamel, 200 g defromage râpé

Coupez le blanc de poulet en dés, faites-les revenirdans un peu d'huile d'olive, ajoutez l'oignon haché, lacoriandre, le sel, le poivre et la moutarde. Parsemezles barquettes de fromage râpé, ajoutez 1 c. à c. demélange de poulet et finir par 1 c. à c. de saucebéchamel. Si vous voulez, vous pouvez parsemer defromage. Faites cuire 10 min au four.

Mettre la farine tamisée en fontainedans une jatte, ajouter le sel, lalevure et le beurre fondu, mouiller

avec de l’eau tiède peu à peu pourrassembler la pâte et pétrir jusqu'àl'obtention d'une pâte homogène.

Pétrir pendant une demi-heure, ilfaut obtenir une pâte lisse etélastique, ajouter de l'eau si la pâteest trop dure, l'enduire d'huile et lacouvrir avec un linge propre.Laisser reposer. Huiler les mains etdétailler des boules égales aveccette pâte et laisser reposer. Faitesrevenir l'oignon émincé dans l'huiled'olive, rajouter le poivron coupé,laisser cuire jusqu'à ce que l'oignondevienne transparent, ajouter lesépices et la harissa. Laisser cuire à feu moyen.Mélanger le thon avec lapréparation précédente puis, entout dernier, les rondelles d'oliveset les œufs râpés. Mettre la farcesur la pâte ensuite plier, l'enroulersur elle-même, les badigeonneravec un œuf mélangé à un peu delait et les faire cuire au fourpréchauffé. Sortir les mini-mhanchate du four et lessaupoudrer de fromage râpé.

12 œufs, 4 c. à s. de farine, poivre, 4 c. à s. de lait, 4tranches de poulet, 150 g de fromage, beurre, persil

Mini-mhanchate salées

Pour la pâte : 500g de farine, 1 c. à c. de levure boulangère, 30 g debeurre fondu, une pincée de sel, eau en quantité suffisante pourramasser la pâte, huile pour étaler la pâte, 1 jaune d'œuf avec un peu de lait pour dorer les mini-mhanchate. Pour la farce :

1oignon émincé, 2 boîtes de thon, un poivron rouge, poivre, sel, un peu de harissa (facultatif), un filet d'huile d'olive, 50 g de

rondelles d'olives vertes, 2 œufs durs.

Pain boulou

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Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

POUSSE AVEC EUX !Attentat de Lyon commis par un homme à vélo ! Les enquêteurs s’orientent vers la piste…

… d’Al-Qaïda-VTT !

Consternation dans le monde glauque des élec-tions ! La présidentielle n’aura pas lieu, finalement.Vous imaginez la tête des urnes, premières concer-nées par cette opération. Leur porte-parole, avantde prendre d’elle-même le chemin de Blida, auraitdéclaré en larmes : « Mais qui va nous bourrer, àprésent ? » Question de fond ! Et qu’il s’agit d’ap-profondir encore et encore. Oui ! Qui pour bourrerles urnes, à l’heure où seuls les boureks et les kal-bellouz bénéficient encore de ce privilège ? Maiss’il n’y avait que la détresse des urnes ! Et les taux? J’ai appris incidemment que les taux avaienttenu conclave secret dans l’une des villas de Club-des-Pins pas encore libérée. Ne me dites pas non,j’ai la vidéo. Et sur ce document exclusif, on recon-naît sans peine deux taux, au moins. Le taux departicipation et le taux du vainqueur. Ils font grisemine et parlent chiffres à voix basse. Mais, à unmoment, le taux de participation s’emporte et crie

presque : « Qui va nous gonfler ? » Dans un gestevisiblement de réconfort, le taux du vainqueurpasse son bras sur les épaules courbées de déci-males du taux de participation et lui promet, dansun murmure, qu’ils affronteront la bourrasqueensemble. Mais quelle bourrasque, puisque d’élec-tions, point du tout ? Je ne veux pas rajouter àl’ambiance mélodramatique qui règne en cemoment, ni accuser gratuitement quelque partie.Mais il est clair qu’une personne, une personneprincipalement, a joué un grand rôle dans ce bas-culement électoral historique et dans l’annulationde la présidentielle. Abdelaziz Bélaïd ! C’est lui qui,en se retirant sans prévenir, et sans même avoirété prévenu, a fait si mal aux urnes, a affolé lestaux. On me raconte qu’à l’annonce sauvage deson retrait non-prémédité-de-son-plein-gré-consen-tant, les marches de la Grande-Poste auraienttremblé de plus belle, et le Ghar Hirak aurait som-bré en dépression de CO2. Abdelaziz ! Oui, c’est àtoi que je m’adresse ! Les yeux dans les yeux :Abdelaziz, pourquoi ? Waâlach ? Je fume du thé etje reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Abdelaziz, waâlach ?

Qu'on le veuille ou non, et endépit des critiques trop souventinfondées, un réseau social

comme Facebook a prouvé depuisces quatre derniers mois son utilitéet son efficacité. Faute de médiasrésolument engagés aux côtés dumouvement populaire, à deux outrois exceptions près, c'est là que sedéroulent les vrais débats, où l'on selivre à fond et sans retenue. Biensûr, il y a l'avantage de l'anonymatpour certains esprits pas très coura-geux et très vite repérables, mais il ya surtout un nombre appréciable decitoyens qui y retrouvent une tribu-ne. Des centaines d'Algériens s'ex-priment sur Facebook avec leur iden-tité réelle et y exposent leurs idées etalimentent un débat plus riche quecertains simulacres de plateaux.C'est dans ce brainstorming, impro-visé sur la toile, que s'échangent desinformations tactiques sur les bar-rages anti-manifestants et que s'éla-borent certains mots d'ordre du ven-dredi.(1) Et s'il y a dans ce réseausocial, ouvert aussi bien aux fousfurieux qu'aux insomniaques, despropos souvent injurieux, il faut enattribuer la cause aux restrictionsimposées aux libertés. Ajoutons ques'il y a quelque part un espace deliberté et de démocratie, c'est biencelui-là, puisqu'il est ouvert aussibien aux rêveurs qu'à ceux qui ont lapossibilité de les en empêcher. Là oùil y a la révolution fourmillent sesfossoyeurs…C'est aussi grâce à Facebook que

des noms tombés dans l'oubli res-surgissent ici et là, le plus souvent àleurs corps défendant, tels demornes phœnix, happés par desmalaxeurs de cendres.(2) Comment sepasser alors de Facebook alors qu'ilconstitue le seul média réellementlibre, jusqu'à nouvel ordre, face auxdéfis incessants d'un système quin'a que des biceps à montrer ?Devrons-nous attendre que le

Soudan en ait fini avec le bras de fer,réel et visible, qui oppose les négo-

ciateurs du mouvement populaire etles militaires au pouvoir pour suivrel'exemple ? Il serait peut-être tempsde s'y mettre, même si l 'arméerépugne à aller dans la rue, avec ledrapeau blanc et encore moinsbaïonnette au canon et que la rue neveut pas aller en caserne. Toutcomme le mouvement populaire n'apas l'intention de se laisser imposerdes interlocuteurs de pacotille, res-capés de l'ordre honni ou des élec-tions au résultat déjà assuré. Commeils ont pris une avance certaine surnous et que l'armée avance à visagedécouvert, les Soudanais qui négo-cient sans trop de concessions peu-vent être une source d'enseigne-ments. Bien que l'Algérie soit auseuil d'une dramatique crise écono-mique, aggravée par la rapine et lesdésordres de la rente, elle ne subitpas les mêmes contraintes du fait deson voisinage immédiat. Profondeur stratégique de

l'Égypte, sans compter les affinitéssocioculturelles, le Soudan ne peutpas ignorer cette donnée fondamen-tale, et c'est Le Caire qui est la desti-nation prioritaire. C'est sur cette communauté de

destin, scellée par le cours du Nil,qu'a insisté le Président Sissi enrecevant samedi dernier le généralAbdelfattah Al-Burhane, l'actuelhomme fort du Soudan. À l'occasionde ces entretiens bilatéraux, mar-qués par un entretien en tête-à-tête,Sissi aurait fait part, selon son porte-parole, de sa volonté d'aider leSoudan à retrouver la stabilité. Il aainsi exprimé le souhait de voir lepeuple soudanais réaliser ses aspi-rations légitimes, tout en veillant àne pas déstabiliser les institutionsde l'État soudanais et au premierchef l'armée. C'était d'ailleurs l'occasion pour

un confrère égyptien de rappeler quesi l'armée soudanaise a toujourspesé sur la vie politique du Soudan,depuis l'indépendance, elle a aussicontribué à la démocratie. Une seule

fois, bien sûr puisque depuis le 17novembre 1958, et le coup d'État dugénéral Ibrahim Aboud, le pays aconnu quatre prises de pouvoir parles militaires, au détriment des civils.Aussi, le quotidien Al-Misri Alyoumrend-il un hommage particulier aumaréchal Abderrahmane Souar Al-Dhahab, qui avait mis fin à seize ansde dictature de Djaffar Numeiry. L'épisode Souar Al-Adhahab est

unique en son genre puisqu'il est leseul chef militaire à avoir pris le pou-voir par un coup d'État, en 1985, et àse retirer un an plus tard, commepromis. Auparavant, il aura réussi àorganiser en 1985 des électionspropres et honnêtes qui avaient per-mis l'accession de Sadek Al-Mahdi,au pouvoir avant d'être renversé parEl-Béchir en 1989. Tout comme ilsl'ont exprimé à propos de l'Algérie,les Égyptiens, déjà échaudés parl'expérience El-Béchir, appréhendentde voir la mouvance islamiste reve-nir au pouvoir à Khartoum. Le Cairepartage cette préoccupation avecl'Arabie Saoudite qui recevait, laveille vendredi, le vice-président duConseil militaire de transition, legénéral Mohamed Hemdane Daqlou.Cependant, le discours n'est plustout à fait le même puisque le géné-ral Daqlou, qui a rencontré le princeMohamed Ben Salman, l'a assuré dusoutien du Soudan contre « lesmenaces et les agressions » del'Iran. Il a été encore plus explicite enfaisant part à son interlocuteur de lavolonté de maintenir la présence ducontingent soudanais, tant en ArabieSaoudite qu'au Yémen. Des milliersde soldats soudanais se battent, eneffet, au Yémen dans le cadre de lacoalition qui mène la guerre auYémen contre l'insurrection houthis-te. Le rappel de ce contingent quiopère en première ligne au Yémen etqui subit beaucoup de pertes est unedes principales revendications du «Hirak » soudanais. Bien sûr, il y a les inévitables

compensations financières et les

Saoudiens en ont promis beaucoup,mais il est peu probable que lesSoudanais apprécient le rôle de chairà canon.

A. H.

1) À propos de slogans et de motsd'ordre, rendons à Fellag ce qui luiappartient : la réaction hilarante dejeunes manifestants réclamant dushampoing, alors qu'ils se font arro-ser par les camions-citernes de lapolice, a été le sujet d'un de sessketchs, l'un des tout premiers. Celaprouve au moins que Fellag est biende ce terreau propice à l'éclosion del'humour et de l'autodérision. 2) Étrange ballet à trois, commen-

cé par de soi-disant vieux amis, AliYahia, Ibrahimi, Benyellès, et qui sepoursuit par des entrechats, si j'osedire, du danseur étoile resté seul surla piste. Un triumvirat mort-né ?

Le douteux voisinage du SoudanPANORAMAPANORAMA

KIOSQUE ARABE

Par Ahmed [email protected]

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