il n’y a pas et il n’y a jamais eu de plan kalergi (1) · si kalergi a rêvé d’une europe...

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ripostelaique.com http://ripostelaique.com/il-ny-a-pas-et-il-ny-a-jamais-eu-de-plan-kalergi-1.html Christine Tasin Il n’y a pas et il n’y a jamais eu de plan Kalergi (1) Première partie. La deuxième partie : http://resistancerepublicaine.eu/2016/03/31/non-kalergi-na-jamais- voulu-une-race-future-negroido-eurasienne-deuxieme-partie/ Je suis effarée de lire, trop souvent, que le remplacement de population serait l’application pure et simple d’un certain plan Kalergi, du nom de l’homme politique Richard Coudenhove-Kalergi qui, ayant eu le malheur – et la mauvaise idée- de faire partie des traumatisés de la première guerre mondiale, a cru, comme beaucoup, qu’il fallait tout faire pour qu’il n’y ait « plus jamais ça » et que le meilleure façon d’y parvenir serait de construire à l’échelle de l’Europe l’équivalence de la Suisse (qu’il admire, qu’il prend comme modèle) ou celle des Etats-Unis d’Amérique, une fédération créant entre nations des liens indéfectibles qui rendraient toute guerre impossible. On lui reproche d’avoir ainsi installé les prémices de la disparition des nations, nécessaire préalable à cette fédération européenne, sans chercher à comparer l’Europe dont il rêvait et celle qui a été faite,en violation complète de ses souhaits. Mais on lui fait encore plus souvent un autre reproche, il aurait, dans son livre Praktischer Idealismus, publié en 1925, imaginé une race idéale métissée, négroïde... où certains voient l’aboutissement des campagnes actuelles pour la diversité et la société multiculturelle. Je vais essayer de faire la lumière sur le personnage et son oeuvre, afin de rendre à César ce qui appartient à César. Si Kalergi a rêvé d’une Europe sans guerre, d’une Europe avec des accords entre nations, il était bien loin de l’Europe que nous voyons, dont il aurait eu lui aussi horreur, comme le montrent les extraits de son oeuvre que je citerai. Ce sont d’autres qui, sans scrupules, ont fait du rêve européen de Kalergi un cauchemar. Par ailleurs les citations que d’aucuns font, hors contexte, et notamment en supprimant ce qui les précède, ne correspondent en rien à un projet de société de Kalergi, qui, au contraire, rêvait d’un monde non métissé… Je commencerai par rappeler quelques étapes importantes de la vie, de la pensée et des écrits de Richard Coudenhove-Kalergi avant de montrer que la réputation qui lui est faite est un mauvais procès s’appuyant sur des citations isolées, tronquées, qui dénaturent totalement le discours de l’homme politique. Je proposerai 2 articles sur le sujet. Le Premier sera consacré à la vie et la pensée de Richard Coudenhove-Kalergi. Le second sera consacré au procès de la « race négroïdo-eurasienne » dont il aurait rêvé. http://resistancerepublicaine.eu/2016/03/31/non-kalergi-na-jamais-voulu-une-race-future-negroido-eurasienne- deuxieme-partie/ I. Richard Coudenhove-Kalergi, le prosélyte d’un système totalitaire ? On trouve, éparpillées dans son oeuvre et réunies dans la conférence qu’il a donnée en 1939 sur Le patriotisme 1/5

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ChristineTasin

Il n’y a pas et il n’y a jamais eu de plan Kalergi (1)

Première partie.

La deuxième partie: http://resistancerepublicaine.eu/2016/03/31/non-kalergi-na-jamais-voulu-une-race-future-negroido-eurasienne-deuxieme-partie/

Je suis effarée de lire, trop souvent, que le remplacement depopulation serait l’application pure et simple d’un certain planKalergi, du nom de l’homme politique Richard Coudenhove-Kalergiqui, ayant eu le malheur – et la mauvaise idée- de faire partie destraumatisés de la première guerre mondiale, a cru, commebeaucoup, qu’il fallait tout faire pour qu’il n’y ait « plus jamais ça »et que le meilleure façon d’y parvenir serait de construire à l’échellede l’Europe l’équivalence de la Suisse (qu’il admire, qu’il prendcomme modèle) ou celle des Etats-Unis d’Amérique, une fédérationcréant entre nations des liens indéfectibles qui rendraient touteguerre impossible. On lui reproche d’avoir ainsi installé lesprémices de la disparition des nations, nécessaire préalable à cettefédération européenne, sans chercher à comparer l’Europe dont ilrêvait et celle qui a été faite,en violation complète de ses souhaits.

Mais on lui fait encore plus souvent un autre reproche, il aurait,dans son livre Praktischer Idealismus, publié en 1925, imaginé unerace idéale métissée, négroïde... où certains voient l’aboutissementdes campagnes actuelles pour la diversité et la société multiculturelle.

Je vais essayer de faire la lumière sur le personnage et son oeuvre, afin de rendre à César ce qui appartient àCésar. Si Kalergi a rêvé d’une Europe sans guerre, d’une Europe avec des accords entre nations, il était bienloin de l’Europe que nous voyons, dont il aurait eu lui aussi horreur, comme le montrent les extraits de sonoeuvre que je citerai. Ce sont d’autres qui, sans scrupules, ont fait du rêve européen de Kalergi un cauchemar.Par ailleurs les citations que d’aucuns font, hors contexte, et notamment en supprimant ce qui les précède, necorrespondent en rien à un projet de société de Kalergi, qui, au contraire, rêvait d’un monde non métissé…

Je commencerai par rappeler quelques étapes importantes de la vie, de la pensée et des écrits de RichardCoudenhove-Kalergi avant de montrer que la réputation qui lui est faite est un mauvais procès s’appuyant surdes citations isolées, tronquées, qui dénaturent totalement le discours de l’homme politique.

Je proposerai 2 articles sur le sujet.

Le Premier sera consacré à la vie et la pensée de Richard Coudenhove-Kalergi.

Le second sera consacré au procès de la « race négroïdo-eurasienne » dont il aurait rêvé.

http://resistancerepublicaine.eu/2016/03/31/non-kalergi-na-jamais-voulu-une-race-future-negroido-eurasienne-deuxieme-partie/

I. Richard Coudenhove-Kalergi, le prosélyte d’un système totalitaire ?

On trouve, éparpillées dans son oeuvre et réunies dans la conférence qu’il a donnée en 1939 sur Le patriotisme

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européen ses grandes idées sur l’Europe qu’il appelait de ses voeux.

C’est, d’abord, un amoureux de nos racines, grecques et chrétiennes et de notre histoire. Il choisiracomme emblème du mouvement paneuropéen qu’il a fondé la croix rouge des croisades sur le soleil d’ord’Apollon. Ainsi l’Europe de Kalergi , définie comme unie face à un ennemi commun et comme figure del’esprit qui rayonne sur le monde doit être prête à envoyer ses chevaliers (le modèle est le chevaliermédiéval qu’il admire) défendre son honneur. Bref, une Europe chrétienne qui est portée par un idéalchevaleresque qui l’amène à prendre la tête de la planète. Il croit d’ailleurs au patriotisme européen.

C’est lui, également, qui, le premier, a eu l’idée d’un accord entre charbon allemand et minerai français,dès 1923. Idée qui aboutira à la communauté européenne du charbon et de l’acier dans les années 50.En fait ce qu’il appelait fédération européenne et qu’il appelait de ses voeux était plus une confédération,un esprit que le système totalitaire reposant sur le profit que nous connaissons.

Toute sa vie il aura le sentiment d’avoir été trahi, l’Europe qui s’est construite le sera sans lui et, parceque ce n’est pas l’Europe dont il rêvait, il sera très vite tenu à l’écart des réunions et décisions. C’est luiqui a choisi l’Hymne à la joie comme hymne de l’Europe, ignorant ce que les élites américaines eteuropéennes feraient de son rêve qu’ils ont piétiné et trahi. Il rêvait aussi d’un drapeau et d’un timbre-poste européen… il ne pouvait imaginer à quel point, presque un siècle plus tard les patriotes d’Europeconchieraient et l’un et l’autre… ne pouvant imaginer ce qu’ »ils » allaient faire de son rêve.

Il détestait Hitler qui le lui rendait bien et il a dû fuir l’Allemagne nazie. Il s’est battu toute sa vie contre lestotalitarismes, expliquant que l’Europe devait demeurer un phare de l’intelligence, de la science, de laculture et donc du progrès, permettant l’égalité entre les hommes. Il refusait et le modèle raciste nazi, lemodèle communiste dictatorial et le modèle matérialiste menant au capitalisme démesuré qu’onappellerait aujourd’hui ultra-libéralisme.

Le modèle suisse dont il rêvait tient en quelques mots, égalité de tous les citoyens, sans distinction, etdes nations, petites et grandes, dans les prises de décision ; indépendance, sécurité et intégrité dechacun des pays appartenant à la fédération, respect des libertés et des droits de l’homme ( lesréférences à cette époque sont celles de la déclaration de 1789, bien différents de celle de 1948….) etbien sûr démocratie à la Suisse comme on la connaît.

Nulle part il n’est question de droits spécifiques des minorités et encore moins d’encouragements à laisser desnon européens envahir l’Europe et saccager son identité et son essence…

II. Son livre, Praktischer Idealismus,

On ne le trouve pas facilement, sauf en allemand sur le net, et à ma connaissance on ne trouve sur le net qu’uneseule traduction :

http://fr.scribd.com/doc/217701916/Coudenhove-Kalergi-Richard-Nikolaus-Idealisme-pratique-Noblesse-Technique-Pacifisme-1925#scribd

Avec ce préambule de la traductrice qui n’est pas inintéressant ( on ne peut sélectionner et copier-coller desextraits du PDF, ce qui m’a contrainte à faire des captures d’écran qui suivent et que vous trouverez égalementdans laseconde partie. ) :

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Christine Tasin

Kalergi n’a jamais voulu une race future « négroïdo-eurasienne » ! (2)

Dans la première partie de cette série nous avons rappelé quiétait Richard Coudenhove-Kalergi et de quelle Europe,sensiblement différente de celle que nous subissons, il rêvait.Nous avons également donné à lire l’introduction de latraductrice de son livre, livre qui a été utilisé, à moult reprises(notamment sur des sites complotistes ou antisémites) par descoupures et citations malhonnêtes et malveillantes, pour fairecroire à un complot mondial, à un monstrueux projetd’humanité dévoyée. Projet qui ne cadre évidemment pas avecl’amoureux du christianisme, des croisades, de l’héritage grecqu’était Kalergi (voir notre première partie), tout cela constituel’esprit européen et la grandeur de l’Europe qui le faisaientvibrer. On peut certes lui reprocher d’avoir été trop idéaliste,d’avoir imaginé une Europe sur le modèle de la Suisse, pasd’être le salaud ennemi des Européens et ami del’internationalisme que d’aucuns lui reprochent d’être.

Voici ci-dessous quelques extraits intéressants de sonlivre Praktischer Idealismus, publié en 1925, quipermettent de comprendre les passages qui circulent etsont utilisés contre Kalergi à contre-sens. C’est un peulong mais nécessaire pour que l’on ne me croie pas surparole. Le fameux passage sur la race du futur étant un constat ( et non un souhait) del’évolution du monde, de la société, de l’homme qui mène à un monde sans limites, un monde oùl’on voyage, où les frontières sont abolies, où l’on mélange les peuples, les races… Descriptionvisionnaire, en 1925, de ce que nous vivons moins d’un siècle plus tard. Description… et nonmode d’emploi pour parvenir à un monde qui ne correspond pas aux valeurs et désirs deKalergi, puisque ses désirs à lui sont un point d’équilibre entre les deux types humains qu’il aidentifiés.

-Tout d’abord il faut saisir la différence fondamentale qu’il fait entre habitants de la ville et habitants de lacampagne. Cette analyse est d’une clairvoyance et d’une intelligence incroyables et les conclusions qu’ilen tire d’une actualité bouleversante. Naturellement il faut se rappeler que le livre a été écrit en 1925,quand la majorité des Européens étaient paysans (et non néo-ruraux venus de la ville). Bref, il oppose lanoblesse de sang et la noblesse d’esprit, le campagnard (Junker) et le citadin (lettré), et montrenotamment comment ils ont pu faire les guerres, les victoires ou les défaites et comment seule unealliance des deux peut constituer un aristocrate accompli, aristocrate de l’esprit et de la volonté, qui n’estni Junker ni lettré. Le modèle du junker accompli est le gentleman représenté par l’Angleterre, celui dulettré est le bohémien, représenté par la France révolutionnaire. César était un gentleman, Socrate unbohémien… « Il manque aux Allemands le style pour devenir gentleman, le tempérament pour devenirbohémien, la grâce et la souplesse pour devenir les deux. ». L’humain rustique est majoritairement unproduit de la consanguinité, l’humain urbain un métissage. »…

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Bref, Kalergi, dans son oeuvre, ne donne pas une recette, ne décrit pas la société idéale vers laquelleles élites mondialisées devraient tendre. Il décrit deux grands types humains, présents partout enEurope. Les urbains, « métis » (mélangés, et non mélange de deux couleurs différentes) car produitsdu mélange de familles, de villes, d’origines sociales différentes, qui, génération après génération sedistinguent de leurs parents, jusqu’à la dégénérescence… et les rustiques, qui, à ne jurer que parl’entre-soi, qui, génération après génération, n’ont rien inventé, par peur de se distinguer de leursparents, jusqu’à la consanguinité et ses dégénérescences. On peut être en désaccord avec lesanalyses de Kalergi, évidemment, mais l’honnêteté intellectuelle veut qu’on ne lui fasse pas un fauxprocès. Faux procès pratique d’ailleurs pour éviter de se poser les bonnes questions sur nos dirigeantset la mondialisation, tant il est simple et facile de trouver un bouc émissaire mort depuis longtemps…

Tout cela pour aboutir aux deux derniers passages de son livre cités ci-dessous et que l’on trouve jetésà la vindicte populaire par des gens malhonnêtes ou trop fainéants pour avoir lu ce qui précède.

Richard Coudenhove-Kalergi a continué sa comparaison des deux grands types d’humains pour montreren quoi et à quoi ils aboutissaient. Ce n’est pas un désir, ce n’est pas sa volonté mais un constat, lié audéveloppement de la ville et donc de la multiplicité du type urbain. Cet homme, ce bohémien, qui bouge,qui change, qui se croise, qui s’oppose au campagnard et donc à la consanguinité, va en toute logiqueaboutir à l’homme du futur, constitué d’individus tous différents les uns des autres, « originaux », parceque « les races et les castes seront victimes du dépassement toujours plus grand de l’espace, dutemps et des préjugés« . Ainsi la race du futur, négroïdo-eurasienne, d’apparence semblable à celle del’Egypte ancienne, remplacera la multiplicité des peuples par une multiplicité de personnalités. Dans celivre, Kalergi décrit tout simplement ce qui lui semble la marche du monde (quel talent prophétique,quand on sait que son livre a été écrit en 1925 ! ) et ce à quoi il va aboutir, sans se faire son défenseur.C’est pourquoi il oppose, dans le dernier passage cité avant la conclusion le Russe métis slave avecune âme riche et le Britannique insulaire, l’humain de haut pedigree, le type le plus accompli. Si engénéral il se contente de décrire, sans porter de jugement, il semble bien que ce dernier parallèletémoigne de sa nostalgie de la disparition annoncée du gentleman, non métissé…

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Conclusion

Même si le travail entrepris s’arrête là, j’invite les lecteurs à lire avec attention l’ensemble du livre ( lienpour le télécharger dans la première partie de cet article), l’analyse que Kalergi fait ensuite, parexemple, du paganisme et du christianisme est lumineuse : « le christianisme veut transformer l’humainprédateur en humain domestique, le paganisme veut recréer l’humain en surhumain »… Fascinant etpassionnant. On citera encore, pour la route, ces passages : « l’aristocratie féodale est en déclin,l’aristocratie de l’esprit en devenir. Le temps intermédiaire se nomme démocratique, mais est en véritédominé par la pseudo-aristocratie de l’argent ». Ou encore, « la démocratie repose sur le présupposéoptimiste qu’une noblesse spirituelle pourrait être reconnue et élue par la majorité populaire« … mais « L’influence de la noblesse de sang sombre, celle de la noblesse d’esprit croît. Ce développement, etdonc le chaos de la vie moderne, ne prendra fin que si une aristocratie spirituelle s’approprie lesinstruments du pouvoir : poudre, or, encre d’imprimerie, et les utilise pour le bien de la communauté.«

Prophétique et lucide, Richard Coudenhove-Kalergi pointe du doigt nos limites, les risques que nous

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courons, et donne des pistes, des solutions… qui tiennent toutes à un seul but, qu’elles soient utiliséespour le bien de la communauté.

Chacun savourera ces lignes, qui datent de 1925

J’ajouterai que nulle part il n’est question d’islam, de migrants… bien étrangers au monde de l’auteur en1925… Mais je ne doute pas un instant que Kalergi, nostalgique des chevaliers du Moyen-Age et descroisades, amoureux de la culture… aurait été à nos côtés dans la lutte que nous menons.

Je me prépare à écrire une sorte de suite à cette réhabilitation de Kalergi, le point sur les machinationsdes USA depuis plus d’un siècle et le rôle abject de Jean Monnet dans la création de l’Europe que noussubissons. L’excellent livre de Chevènement sur le sujet, La faute de M. Monnet : La République etl’Europe, est d’ailleurs excellent.

Christine Tasin

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