il diluvio universale, revue de presse

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REVUE DE PRESSE « IL DILUVIO UNIVERSALE » MICHELANGELO FALVETTI Année 2011

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La revue de presse du Déluge Universel de Michelangelo Falvetti

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Page 1: Il diluvio universale, revue de presse

REVUE DE PRESSE

« IL DILUVIO UNIVERSALE »

MICHELANGELO FALVETTI

Année 2011

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Sommaire

1. Concerts « Il Diluvio Universale » de Michelangelo Falvetti p.5

2. Enregistrement

« Il Diluvio Universale » de Falvetti p.19

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1. Concerts

« Il Diluvio Universale » Falvetti

Ensemble Cappella Mediterranea et Chœur de chambre de Namur

Leonardo García Alarcón, direction

--

Concert le 1er octobre 2011 au festival d’Ambronay

Concert le 3 octobre 2011 à la cathédrale de Toulon

Concert le 4 octobre 2011 au théâtre de Narbonne

Concert le 5 octobre 2011 à l’église Saint Hilaire de Poitiers

Concert le 6 octobre 2011 à l’abbaye de Noirlac

Concert le 10 octobre 2011 au théâtre les Salons de Genève (Suisse)

Concert le 11 octobre 2011 à l’église Sainte Marie de Mulhouse

Concert le 12 octobre 2011 à l’auditorium d’Amiens

Concert le 22 octobre 2011 à Flagey, Bruxelles (Belgique)

Concert le 8 novembre 2011à la Comédie de Clermont Ferrand

Concert le 9 novembre 2011 au Théâtre Musical de Besançon

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Musebaroque – le 12 octobre 2011

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Concertclassic – le 1er octobre 2011

Il diluvio universale de Falvetti au Festival d’Ambronay - Concision passionnée - Compte-rendu par Alain Cochard Recréé à Ambronay en 2010 sous la direction de Leonardo Garcia Alarcon, Il diluvio universale de Michelangelo Falvetti (1642-1692) avait produit un grand effet sur les auditeurs présents. Le bouche à oreille, auquel s’ajoute l’arrivée d’un excellent enregistrement et d’un passionnant « Cahier Falvetti »(2), ont fait de la reprise de l’ouvrage l’un des événements de l’édition 2011 du Festival dirigé par Alain Brunet. Lieu aux proportions idéales pour cette musique, l’Abbatiale est pleine comme un œuf pour réentendre l’étonnant oratorio - « Dialogue à cinq voix » écrit Falvetti - d’un compositeur dont toute la carrière se déroula en Sicile, entre Palerme et Messine. Bénéfique isolement qui l’incita à cultiver une personnalité musicale singulière et un exceptionnel sens dramatique. « Une sorte de « catalogue » des émotions humaines et des genres musicaux en vogue alors » : la formule de Leonardo Garcia Alarcon résume bien les choses. Avec ce Diluvio, une véritable merveille sort de l’oubli trois bons siècles après sa composition (1682). Sur un texte d’une rare qualité poétique de Vincenzo Giattini, Falvetti a imaginé une partition dont la concision le dispute à l’efficacité dramatique : pas un temps mort ; l’invention mélodique, les trouvailles expressives - allant jusqu’au cri - stimulent continûment l’attention ! Il faut reconnaître que Leonardo Garcia Alarcon est de ces jeunes interprètes dont l’énergie et la curiosité secouent de façon salutaire un monde baroque parfois un peu ronronnant. Pas question pour le chef argentin de s’assoupir dans la connaissance de la musique du passé. Celle-ci n’est que la base sur laquelle se fonde une interprétation électrisante mue par une envie de transmettre la musique aux auditeurs d’aujourd’hui. L’entracte de vingt minutes placé au milieu du Diluvio est bien le seul reproche que l’on puisse faire à ce concert : on aurait préféré goûter d’un seul trait à une musique d’une rare puissance suggestive. D’autant que les interprètes s’engagent pleinement se gardant bien, s’agissant des chanteurs, de rester les bras ballants à débiter leur partie. Habillée et encapuchonnée de noir, faux à la main, la Mort, campée par le contre-ténor Fabian Schofrin, ne rate pas son effet… Dès l’intervention de la magnifique contralto Evelyn Ramirez-Munoz en Justice divine, le « « catalogue » des émotion humaines » s’ouvre, exploré avec fièvre, sens du drame et engagement par Alarcon à la tête de sa Cappella Mediterranea et du non moins excellent Chœur de chambre de Namur - belles interventions solistes de trois de ses membres : Caroline Weynants (L’Air & La Nature humaine), Thibaud Lenaerts (Le Feu) et Benoît Giaux(La Terre) ! En plus d’E. Ramirez Munoz, la soprano Mariana Flores (Rad) et le ténor Fernando Guimarães (Noé) tirent leur épingle du jeu dans une distribution où l’on remarque en outre la présence de Matteo Bellotto (Dieu) et de Magali Arnault Stanczak (L’Eau). Triomphe et festival de bis : Falvetti, mais aussi le «Tutto nel mondo è burla » conclusif du Falstaff de Verdi - et oui ! -, ce qui ne pas surprend guère de la part d’Alarcon, interprète à mille lieues d’une certaine « bienpensance » baroqueuse qui a d’ailleurs choisi de faire appel au merveilleux percussionniste iranien Keyvan Chemirani, acteur irremplaçable de ce Diluvio universale. Quant à Falvetti, le « filon » pourrait bien révéler encore quelques pépites : un an après Il diluvio, le Sicilien mettait le point final à un nouvel oratorio : Il Nabucco. Affaire à suivre…

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ForumOpera – le 12 octobre 2011

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Petites affiches lyonnaises – le 26 septembre 2011

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La Libre Belgique – le 25 octobre 2011

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La Marseillaise (édition Var) – 6 octobre 2011

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Centre presse – Le 12 octobre 2011

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L’Alsace – 4 octobre 2011

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La Nouvelle République (édition de Vienne) – 6 octobre 2011

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2. Enregistrements

« Il Diluvio Universale » de Falvetti

Ensemble Cappella Mediterranea

Chœur de chambre de Namur

Leonardo García Alarcón, direction

--

Sortie commerciale le 29 septembre 2011

Label Ambronay Éditions

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Diapason – septembre 2011

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Télérama – le 26 novembre 2011

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Classica – octobre 2011

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Muzix blog – le 29 septembre 2011

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La libre – le 24 août 2011

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On mag – le 29 août 2011

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ClassicNews – le 7 août 2011

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On Top-audio – 29 août 2011

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On Top Audio – 29 août 2011 CD - Michelangelo Falvetti (1642-1692) : Il Diluvio Universale

par Cappella Mediterranea et les chœurs de chambre de Namur dirigés par Leonardo Garcia Alarcon Durée : 1h 4’ 35’’ Ambronay AMY 026 (www.ambronay.org) (Harmonia Mundi)

Notre avis : (5/5)

Ce CD, Il Diluvio Universale (Le Déluge Universel) de Michelangelo Falvetti va faire du bruit dans le monde de la musique, je vous en donne ma parole. Partition oubliée depuis trois siècles et tombée entre les mains du musicologue Nicolo Maccavino, elle a été confiée à Leonardo Garcia Alarcon qui,

avec le Cappella Mediterranea et les chœurs de chambre de Namur, nous montre à quel point c’était un chef d’œuvre.

Ni vraiment oratorio, ni vraiment drame religieux non plus, ce Déluge universel, dans lequel, très intelligemment, Leonardo Garcia Alarcon fait entrer les percussions (zarb, darf) du joueur de ‘oud Keyyan Chemirani est ici restitué « dans son jus », comme on dit chez les antiquaires et c’est une merveille. Ces percussions qui ne sont pas écrites sur la partition, mais qui étaient jouées, donnent de la vie, voire de la fougue (lors de la catastrophe, par exemple), et soulignent la scansion, parfois discrètement, parfois avec furie. Les heureux élus qui ont eu la chance, comme moi, de voir et d’écouter le Déluge Universel, l’an dernier, à Ambronay, retrouveront avec ravissement l’interprétation impeccable qu’en donne ce CD. Les autres, je les envie, vont avoir le bonheur de découvrir un authentique chef d’œuvre, et c’est toujours un plaisir. Le calabrais Michelangelo Falvetti a écrit ce « dialogue à cinq voix et cinq instruments » sur la désobéissance et la punition divine (1682), dans la ville sicilienne de Messine qui venait d’être punie par l’Espagne pour s’être rebellée (1674-1678). Une ville où les colères telluriques succèdent aux vengeances des hommes, une ville très propice à inspirer une telle musique. Le thème et le traitement du texte sont originaux : Dieu (la basse Matteao Bellotto) veut se débarrasser de l’engeance humaine qui accumule péchés sur ignominies. Son fidèle serviteur Noé (le ténor Fernando Guimaraes) implore sa pitié, avec son épouse Rad (la remarquable soprano Mariana Flores). Dieu accepte de faire une exception pour la famille de Noé et pour les animaux de l’Arche. L’opposition de la Mort (le contreténor Fabian Schofrin) et de la Justice Divine (la magnifique contralto Evelyn Ramirez-Munoz), la sinfonia qui ouvre le drame, celle de la tempête qui débute l’acte III, le duo d’amour de Noé et de sa femme sont autant de morceaux de bravoure traités avec beaucoup de réussite. Violons, viole de gambe, violoncelle, contrebasse, cornets, flûtes à bec, sacqueboutes, luths, harpe, orgue et clavecin ainsi que les percussions signalées ci-dessus, habillent, avec les voix du chœur de chambre de Namur, de façon magistrale, une partition et un livret du baroque méditerranéen qui méritaient d’éviter la « critique rongeuse des souris », comme disait un de mes amis. Les revoici en pleine lumière. Le public devrait leur faire un triomphe, comme il l’a fait à Ambronay.

Yvette Canal

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La Passée des Arts – Jean-Christophe Pucek – Le 30 septembre 2011

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Muzikzen – le 8 octobre 2011

Un beau déluge en Sicile Lyrisme et méditation chez Falvetti

Bonheur assuré

Il diluvio universale Il diluvio universale, « dialogue à cinq voix et cinq instruments » - ou si l’on veut « oratorio » - sur le thème du déluge, fut créé à Messine en 1682. Le calabrais Michelangelo Falvetti (1642-1692), auteur de la musique, venait d’être nommé maître de chapelle de la cathédrale de cette ville où il avait étudié. L’ouvrage traite de la désobéissance et de la punition divine, en référence, pense-t-on, au châtiment infligé par la couronne d’Espagne à la cité sicilienne, qui s’était révoltée. La partition originale ne contient aucun nom de personnage, contrairement au livret, d’une remarquable concision : ces personnages sont Noé et sa femme Rad, Dieu, La Mort, la Nature humaine, auxquels viennent s’ajouter des chœurs, d’une grande importance.

Sections narratives et épisodes lyrique ou méditatifs alternent rapidement, l’action (en quatre parties et trente-et-un numéros) se déroulant successivement au ciel, sur terre et, après le déluge proprement dit, dans l’arche. Le présent CD provient de la résurrection d’Il deluvio au festival d’Ambronay 2010, et on est frappé par la haute qualité - sonorités instrumentales (avec une intéressante percussion), intériorité, virtuosité vocale - de l’interprétation du Chœur de Chambre de Namur et de la Capella Mediterranea. La fin de la troisième partie adopte une allure de tarentelle. On souhaite aux partitions inconnues, quand elles le méritent, de revivre en de si bonnes conditions.

Marc Vignal

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Resmusica – 12 octobre 2011 Falvetti par García Alarcón, une réussite par Jean-Baptiste de La Taille

Leonardo García Alarcón avait créé l’événement lors du premier week-end de l’édition 2010 du Festival d’Ambronay en exhumant trois cent vingt-huit ans après sa création (1682) ce « dialogue », qui s’apparente à un oratorio, d’un illustre inconnu, Michelangelo Falvetti. García Alarcón, qui convainc souvent plus dans ces œuvres rares ou inédites (Giovanni Giorgi…) que dans le « grand répertoire » ne déroge pas à la règle ici et l’on peut dire qu’il a eu la main heureuse, tant ce qu’on entend dans cet enregistrement fait en studio les jours qui précédèrent le Festival est remarquable.

De Falvetti, on sait peu de choses, si ce n’est qu’il était d’origine calabraise et qu’il occupa le poste de maître de chapelle de la cathédrale de Palerme, puis de Messine, en Sicile où il meurt en 1692. Redécouvert et édité par le musicologue Nicolò Maccavino, Il diluvio universale repose sur un livret de Vincenzo Giattini, ce dernier s’inspirant du livre de la Genèse. Il met en scène la Justice Divine (Evelyn Ramirez Munoz) convoquant les éléments (air, terre, feu, eau) afin d’éliminer l’Homme, pêcheur, tout en épargnant Noé (Fernando Guimarães) et sa femme Rad (Mariana Flores). Le sujet, repris ultérieurement par Donizetti, Saint-Saëns ou Britten, engendre une musique dramatique, très variée dans l’écriture, qui réserve à côté de moments virtuoses, spectaculaires (notamment les chœurs, dans la troisième partie : Sinfonia di tempeste et « A fuggire, a morire » d’une part et « E qui mi dà aita ? » d’autre part ), des passages tendres, émouvants, tels les duos Noé-Rad, et bien sûr une note d’espoir (le final).

L’orchestre, auquel se joint les percussions orientales de Keyvan Chemirani, sonne magnifiquement, sous la direction enlevée, théâtrale de Leonardo García Alarcón. Le Chœur de Chambre de Namur confirme les bonnes impressions ressenties lors de précédents enregistrements, concerts. Le plateau de solistes, homogène, appelle également des compliments, en particulier les chanteuses (Evelyn Ramirez Munoz, Mariana Flores, Caroline Weynants et Magali Arnault). Une très belle découverte à mettre au crédit du bouillonnant chef argentin et du Festival d’Ambronay qui le soutient fidèlement.

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Pizzicato - Novembre 2011

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Utmisol.fr - Novembre 2011

Il Diluvio Universale Michelangelo Falvetti

Oubliée depuis trois siècles cette partition bénéficie des soins attentifs d’une édition de qualité et d’une interprétation engagée et solide. Le festival d’Ambronay est tout à son affaire, fidèle à sa mission de diffusion d’œuvres rarissimes et de soutien de jeunes artistes. Le bouillonnant Leonardo Garcia Alarcon, qui a le vent en poupe, dynamise tous les artistes afin de défendre cette partition. L’orchestre est de petite taille mais suffisamment varié pour stimuler l’écoute. Les voix sont très belles pour la plupart avec une mention particulière pour Evelyn Ramirez Munoz, contralto au timbre profond et à l’autorité vigoureuse, qui en Justice Divine saisit l’auditeur dès sa première intervention. Les vocalises sont bien en place, pleines de vigueur dans son air de colère. Rad, la femme de Noé est une très agréable voix de soprano, fleurie et harmonieuse. Mariana Florez est un nom à suivre car

elle sait utiliser sa belle voix avec sensibilité. Son duo avec Noé et l’introduction habile des percussions de Keyvan Chemirani est la plus belle page de la partition en sa tendresse aimable. Les autres chanteurs, dont trois sortis du chœur, sont efficaces. Le Chœur de Chambre de Namur est magnifique, mais ne bénéficie pas d’un grand moment choral digne de son talent et l’idée de faire crier certains chanteurs pour évoquer la terreur de la mort imminente n’est pas réussie. Mais la partition permet-elle une émotion en rapport avec le thème ? Car en quoi ce Michanlegelo Falvetti mérite-il une résurrection pour son oratorio en forme de fable ? La musique ne dépasse pas l’habileté et la dimension dramatique est peu compatible avec notre vision des catastrophes naturelles (Il ne s’agit pas moins de la destruction de l’humanité !) Ainsi la distanciation induite par une écriture dansante (la nature humaine a un air joyeux en acceptant la mort comme punition juste) exige une écoute dégagée du sens. On a le droit aujourd’hui, de ne plus croire en ce paradis promis, préférable à la vie réelle... Ni aux remerciements pour une «punition juste», quand il s’agit de la mort… Ainsi nous bénéficions d’une belle réalisation pour une œuvre agréable mais peu compatible dramatiquement avec une vision contemporaine, éloignée des fables religieuses. Cet enregistrement réalisé dans le centre culturel de Jujurieux, bénéficie d’une acoustique claire et d’une belle prise de son. Hubert Stoecklin