ii. un peu d’histoire …

31
© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies II. UN PEU D’HISTOIRE …. Rappel des grandes évolutions réglementaires en matière d’ICPE, De 1958 a 2008, 50 ans d’historique, Le développement durable c’est quoi aujourd’hui pour un site chimique SEVESO II : des chiffres, des actes, et des priorités, 1995, début de l’opération CIPECO.

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II. UN PEU D’HISTOIRE …. Rappel des grandes évolutions réglementaires en matière d’ICPE, De 1958 a 2008, 50 ans d’historique, Le développement durable c’est quoi aujourd’hui pour un site chimique SEVESO II : des chiffres, des actes, et des priorités, 1995, début de l’opération CIPECO. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: II. UN PEU D’HISTOIRE …

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II. UN PEU D’HISTOIRE ….

Rappel des grandes évolutions réglementaires en matière d’ICPE,

De 1958 a 2008, 50 ans d’historique,

Le développement durable c’est quoi aujourd’hui pour un site chimique SEVESO II : des chiffres, des actes, et des priorités,

1995, début de l’opération CIPECO.

Page 2: II. UN PEU D’HISTOIRE …

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Les grandes évolutions réglementaires Le Décret Imperial du 15 octobre 1810 qui fixe les premiers fondements réglementaires en matière d’installations classées pour la maitrise des risques et la protection de l’environnement, La Loi du 19 decembre 1917 relative aux établissements dangereux, insalubres ou incommodes qui entérine le classement des établissements,

La Loi du 19 juillet 1976 (Décret du 21 septembre 1977) établit le régime réglementaire actuel des ICPE, La directive 82/501/CEE du Conseil du 24 juin 1982, dite SEVESO, concernant les risques d'accidents majeurs de certaines activités industrielles, porte sur la prévention des accidents majeurs qui pourraient être causés par certaines activités industrielles, ainsi que sur la limitation de leurs conséquences pour l'homme et l'environnement La Directive européenne n° 96/82 du Conseil du 9 décembre 1996, dite SEVESO 2, transposée en droit français en 2000, la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses, L'arrêté du 10 mai 2000 modifié relatif à la prévention des accidents majeurs impliquant des substances ou des préparations dangereuses présentes dans certaines catégories d'installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation

La Loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003 dite “Bachelot”, relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages, Décrets et Arrêtés 2005, relatifs aux plans de prévention des risques technologiques et à l'évaluation et à la prise en compte de la probabilité d'occurrence, de la cinétique, de l'intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations classées soumises à autorisation

Le Code de l'Environnement Livre V Prévention des pollutions, des risques et des nuisances - Titre Ier Installations classées pour la protection de l'environnement Le Code du Travail (le rôle élargit des CHSCT(E), les entreprises intervenantes…)

Page 3: II. UN PEU D’HISTOIRE …

3© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies

De 1958 a 2008, 50 ans d’expérience

Blending

Cpts EST

Alkylation

Cpts OUEST

Page 4: II. UN PEU D’HISTOIRE …

4© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies

Le développement durable …

Aire transit DIB/DIS

Unité de traitement des eaux

Traitement Sols

HFR

Traitements des odeurs#1 & #2

SRU #1 &#2

Optimisation déshuilage$30MM

$2MM

$15MM

$1MM

$55MM

$10MM

$0.5MM

Page 5: II. UN PEU D’HISTOIRE …

5© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies

OBJECTIFS DE L’ETUDE :

CIPECO = Comité d’Investigation pour les Problèmes d’Environnement de Chevron Oronite,

Évaluer la gène olfactive issue de nos activités,

Communiquer avec les populations,

MISE EN OEUVRE :

Mise en place en 1995,

Groupes de veille olfactive (interne et externe),

Réunion annuelle,

1995, début de l’opération CIPECO

Page 6: II. UN PEU D’HISTOIRE …

6© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies

Mise en service en 1997 d’une unité de traitement des odeurs,

Nouvelle étude pilote en 2000,

Amélioration en 2001,

Fonction: traiter les évents pollués issus de nos unités de fabrication (notes soufrées),

« Mesures » d’efficacité avant et après traitement,

pur

1/1

0 1

/100

1/1

000

1/1

0000

1/1

0000

0 1

/100

0000

1/1

0000

000

Thiomenthone

propyl mercaptan

H2Sethyl mercaptan

0

2

4

6

8

Niveau d'odeur

IAP (Ni)

Facteur de dilution

(nombre d'odeur no)

notes

odorantes

Extinction des notes par dilution successive

Collecteur events pollués Unités composants OUEST

Thiomenthonepropyl mercaptan

H2Sethyl mercaptan

pur

1/1

0 1

/100

1/1

000

1/1

0000

1/1

0000

0 1

/100

0000

1/1

0000

000

propyl mercaptanH2S

diS.d'allyleethyl mercaptan0

2

4

6

Niveau d'odeur IAP (Ni)

Facteur de dilution(nombre d'odeur no)

notes odorantes

Extinction des notes par dilution successive

Sortie C380

propyl mercaptan

H2SdiS.d'allyle

ethyl mercaptan

Avant traitementAvant traitement Après traitementAprès traitement

Taux « d’abattement » chimique de l’unité de traitement : Taux « d’abattement » chimique de l’unité de traitement : 99 %99 %

1997, une première action suite a CIPECO

Page 7: II. UN PEU D’HISTOIRE …

© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies

III. APPRENDRE DE SES ERREURS : retour sur l’incident « Odeur » Octobre 2001

Rappel des faits,

Pour mieux comprendre, un peu de génie chimique “comment ca marche une unité de traitement des odeurs”,

Autopsie d’un dysfonctionnement odorant a l’échelle industrielle,

Savoir tirer les bonnes leçons: les limites du Génie des procédés face a la “perception” humaine.

Page 8: II. UN PEU D’HISTOIRE …

8© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies

Incident odeur Octobre 2001

RAPPEL DES FAITS:

Incident technique « mineur » sur une unité de fabrication d’additifs,

Formation de mercaptans « RSH » (composés soufrés très odorants et perceptibles à de très faibles concentration),

En fonction du niveau de dilution, les notes olfactives perceptibles diffèrent considérablement dans le temps et dans l’espace,

Les installations de traitement, toutes parfaitement opérationnelles au moment des faits, n’ont pas totalement neutralisées ces émissions odorantes, voire en ont même amplifié l’intensité.

Odeur persistante et gênante perceptible par les populations riveraines (type « pipi de chats »)

L’odeur perçue sur notre site était totalement différente, et seule l’ analyse olfactive détaillée du produit non conforme a finalement établi le lien avec l’odeur perçue par les populations.

Page 9: II. UN PEU D’HISTOIRE …

9© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies

Un peu de Génie Chimique…

RéacteursRéacteurs

Réservoirs #1Réservoirs #1

FiltresFiltres

Collecte H2S #1Collecte H2S #1

Collecte Dégazage #1Collecte Dégazage #1

Collecte Events odorantsCollecte Events odorants

Réservoirs #2Réservoirs #2

SRUSRU Oxydateur thermiqueOxydateur thermique

SRU backupSRU backup

Traitement OdeursTraitement Odeurs

Rejets atmosphériquesRejets atmosphériques

SoupapesSoupapes

SoupapesSoupapes

SoupapesSoupapes

RespirationRespiration

DégazageDégazage

StockageStockage

Collecte Dégazage #2Collecte Dégazage #2

#1. Schéma de principe

Page 10: II. UN PEU D’HISTOIRE …

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Un peu de Génie Chimique…#2. Unité de traitement des odeurs: colonne de lavage des gaz

Debit total 6000 Nm3/h

Fx. H2S 0.00 kg/h

[H2S] 0.00 ppm

Fx. RHS 0.03 kg/h

[RSH] 2.50 ppm

Events traites

Debit total 6000 Nm3/h

Fx. H2S 9.10 kg/h

[H2S] 1000.00 ppm

Fx. RHS 0.65 kg/h

[RSH] 50.00 ppm

Events Pollues

Q. KOH (30%) 100.00 kg/h

Q. H2O2 (50%) 160.00 kg/h

Q. H2O 1400.00 kg/h

Les appoints

Q. KOH 0.60 kg/h

Q. H2O2 1.60 kg/h

Q. H2O 400.00 kg/h

Q. K2SO4 47.00 kg/h

[K2SO4] <70 30.00 g/l

QRSO3H 1.30 kg/h

Rejets aqueux pour STEP

[KOH] 0.40 g/l

[H2O2] 1.00 g/l

Q. R 100.00 m3/h

pH 12.00

Recirculation

H2S+4H2O2+2KOH -> K2SO4 + 6H2O

RSH+3H2O2 -> RSO3H + 3H2O

(K2S+4H2O2 -> K2SO4 + 4H2O)

Page 11: II. UN PEU D’HISTOIRE …

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Un peu de Génie Chimique…#3. Unité de traitement des odeurs: efficacité chimique/ olfactive

Debit total 6000 Nm3/h

Fx. H2S 0.00 kg/h

[H2S] 0.00 ppm

Fx. RHS 0.03 kg/h

[RSH] 2.50 ppm

Events traites

Debit total 6000 Nm3/h

Fx. H2S 9.10 kg/h

[H2S] 1000.00 ppm

Fx. RHS 0.65 kg/h

[RSH] 50.00 ppm

Events Pollues

pur

1/1

0 1

/100

1/1

000

1/1

0000

1/1

0000

0 1

/100

0000

1/1

0000

000

Thiomenthone

propyl mercaptan

H2Sethyl mercaptan

0

2

4

6

8

Niveau d'odeur

IAP (Ni)

Facteur de dilution

(nombre d'odeur no)

notes

odorantes

Extinction des notes par dilution successive

Collecteur events pollués Unités composants OUEST

Thiomenthonepropyl mercaptan

H2Sethyl mercaptan

pur

1/1

0 1

/100

1/1

000

1/1

0000

1/1

0000

0 1

/100

0000

1/1

0000

000

propyl mercaptanH2S

diS.d'allyleethyl mercaptan0

2

4

6

Niveau d'odeur IAP (Ni)

Facteur de dilution(nombre d'odeur no)

notes odorantes

Extinction des notes par dilution successive

Sortie C380

propyl mercaptan

H2SdiS.d'allyle

ethyl mercaptan

100% sur l’H2S95% sur les RSH? % ameliorationde la perception?

Page 12: II. UN PEU D’HISTOIRE …

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Autopsie d’un dysfonctionnement …

Réacteur #1Réacteur #1

Dégazeur #1aDégazeur #1a

FiltrationFiltration

Collecte H2S #1Collecte H2S #1 Collecte Dégazage #1Collecte Dégazage #1Collecte Events odorantsCollecte Events odorants

Réservoirs #3Réservoirs #3

SRUSRU

Oxydateur thermiqueOxydateur thermique

SRU backupSRU backup

Traitement OdeursTraitement Odeurs

Rejets atmosphériquesRejets atmosphériques

SoupapesSoupapes

SoupapesSoupapes

RespirationRespiration

StockageStockage

#1. Analyse fonctionnelle de l’unité ZnDtp

Réacteur #2Réacteur #2

SoupapesSoupapes

Réacteur #3Réacteur #3

SoupapesSoupapes

Dégazeur #1bDégazeur #1b

SoupapesSoupapes

SoupapesSoupapesNeutralisationNeutralisation Réservoirs #1Réservoirs #1

S. RespirationS. Respiration

Stockage avant DistStockage avant Dist

DistillationDistillation

Réservoirs #2Réservoirs #2

S. RespirationS. Respiration

Stockage avant FiltStockage avant Filt

SoupapesSoupapes

SoupapesSoupapes SoupapesSoupapes

Page 13: II. UN PEU D’HISTOIRE …

13© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies

Autopsie d’un dysfonctionnement …

Réacteur #1Réacteur #1

Dégazeur #1aDégazeur #1a

Collecte H2S #1Collecte H2S #1 Collecte Dégazage #1Collecte Dégazage #1

SRUSRU

Oxydateur thermiqueOxydateur thermique

SRU backupSRU backup

Rejets atmosphériquesRejets atmosphériques

SoupapesSoupapes

#2a. Analyse fonctionnelle des modes communs de défaillances

Réacteur #2Réacteur #2

SoupapesSoupapes

Réacteur #3Réacteur #3

SoupapesSoupapes

Dégazeur #1bDégazeur #1b

SoupapesSoupapes

SoupapesSoupapes

Ratio ROH/ P2S5 trop faible

Ratio ROH/ P2S5 trop faible

Exothermie de la réactionExothermie

de la réactionFormation de RHS

dans le produitFormation de RHS

dans le produitPas d’impact sur la

qualité analytique du produitPas d’impact sur la

qualité analytique du produit

Pas d’odeur caractéristique de type « pipi de chat » perçue

a la source

Pas d’odeur caractéristique de type « pipi de chat » perçue

a la source

Aucun lien entre cet événement et les recherches en cours sur les

Nuisances olfactives perçues au Havre

Aucun lien entre cet événement et les recherches en cours sur les

Nuisances olfactives perçues au Havre

Page 14: II. UN PEU D’HISTOIRE …

14© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies

Autopsie d’un dysfonctionnement …

FiltrationFiltration

Collecte Events odorantsCollecte Events odorants

Réservoirs #3Réservoirs #3

Traitement OdeursTraitement Odeurs

Rejets atmosphériquesRejets atmosphériques

SoupapesSoupapes

RespirationRespiration

StockageStockage

#2b. Analyse fonctionnelle des modes communs de défaillances

NeutralisationNeutralisation Réservoirs #1Réservoirs #1

S. RespirationS. Respiration

Stockage avant DistStockage avant Dist

DistillationDistillation

Réservoirs #2Réservoirs #2

S. RespirationS. Respiration

Stockage avant FiltStockage avant Filt

Formation de RHSdans le produit

Formation de RHSdans le produit

Pas d’odeur caractéristique de type « pipi de chat » perçue

a la source

Pas d’odeur caractéristique de type « pipi de chat » perçue

a la source

Aucun lien entre cet événement et les recherches en cours sur les

Nuisances olfactives perçues au Havre

Aucun lien entre cet événement et les recherches en cours sur les

Nuisances olfactives perçues au Havre

Page 15: II. UN PEU D’HISTOIRE …

15© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies

Autopsie d’un dysfonctionnement …

Rejets atmosphériques #1

Rejets atmosphériques #1

#2c. Analyse fonctionnelle des modes communs de défaillances

SRUSRU

Oxydateur thermiqueOxydateur thermique

Traitement OdeursTraitement Odeurs

[t1] [t2] [t3] [t4] [t5] [t6] [t7] [t8] [t9] [t10]

RSH#1

RSH#2

RSH#3RSH#4

RSH#50

5

10

15

20

25

30

35

40

[t1] [t2] [t3] [t4] [t5] [t6] [t7] [t8] [t9] [t10]

RSH#1

RSH#2RSH#3

RSH#4RSH#5

0

5

10

15

20

25

30

35

Rejets atmosphériques #2

Rejets atmosphériques #2

[t1] [t2] [t3] [t4] [t5] [t6] [t7] [t8] [t9] [t10]

RSH#1

RSH#2

RSH#3RSH#4

RSH#50

2

4

6

8

10

12

14

Page 16: II. UN PEU D’HISTOIRE …

16© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies

Autopsie d’un dysfonctionnement …#2d. De la chimie analytique a la perception olfactive

[t1] [t2] [t3] [t4] [t5] [t6] [t7] [t8] [t9] [t10]

RSH#1

RSH#2

RSH#3RSH#4

RSH#50

2

4

6

8

10

12

14

Profil [t8]Profil [t8] Profil de perception olfactive f[x]Profil de perception olfactive f[x]

pur

1/1

00 1

/100

0 1

/100

00 1

/100

000

1/1

0000

00 5

/100

0000

0 2

,5/1

0000

000

1/1

0000

000

disulfure d' allyle

ethyl mercaptanpropyl mercaptan

thiomenthone01234

5

6

7

8

9

10

Niveau d'odeur IAP (Ni)

Facteur de dilution(nombre d'odeur no)

notes odorantes

Extinction des notes par dilution successive

disulfure d' allyleethyl mercaptanpropyl mercaptanthiomenthone

Page 17: II. UN PEU D’HISTOIRE …

17© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies

Savoir tirer les bonnes leçons …

LES NUISANCES OLFACTIVESLES NUISANCES OLFACTIVES

EMISSIONSEMISSIONS PERCEPTIONSPERCEPTIONS

VARIABLES DANS LE TEMPS & L’ESPACEVARIABLES DANS LE TEMPS & L’ESPACE

CONCERNENT DE TRES FAIBLES [ ]CONCERNENT DE TRES FAIBLES [ ]

LES RENDEMENTS SONT > 95%LES RENDEMENTS SONT > 95%

LES RENDEMENTS SONT f(RSH)LES RENDEMENTS SONT f(RSH)

VARIABLES QUALITATIF/ QUANTITATIFVARIABLES QUALITATIF/ QUANTITATIF

PONCTUELLES OU CONTINUESPONCTUELLES OU CONTINUES

CANALISEES OU DIFFUSESCANALISEES OU DIFFUSES

DIFFERENT SELON LES SUBSTANCESDIFFERENT SELON LES SUBSTANCES

DIFFERENT DANS LE TEMPSDIFFERENT DANS LE TEMPS

DIFFERENT DANS L’ESPACEDIFFERENT DANS L’ESPACE

REPOSENT SUR DES EVOCATIONSREPOSENT SUR DES EVOCATIONS

DIFFERENT POUR CHAQUE INDIVIDUDIFFERENT POUR CHAQUE INDIVIDU

« les récepteurs olfactifs collectent les sensations et transmettent

l’information/perception au cerveau limbique/reptilien, qui est également

le siège de l’émotion et de la mémoire »

« les récepteurs olfactifs collectent les sensations et transmettent

l’information/perception au cerveau limbique/reptilien, qui est également

le siège de l’émotion et de la mémoire »

#1a. Le constat

Page 18: II. UN PEU D’HISTOIRE …

18© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies

Savoir tirer les bonnes leçons …

REDUIRE ET PREVENIR LES NUISANCES OLFACTIVES

REDUIRE ET PREVENIR LES NUISANCES OLFACTIVES

EMISSIONSEMISSIONS PERCEPTIONSPERCEPTIONS

AMELIORER ET FIABILISER LES PROCEDESAMELIORER ET FIABILISER LES PROCEDES

ACCROITRE LA COLLECTE DES EMISSAIRESACCROITRE LA COLLECTE DES EMISSAIRES

INTEGRER LA DIMENSION « ODEURS »… INTEGRER LA DIMENSION « ODEURS »…

… dans les études amonts… dans les études amonts

AMELIORER ET FIABILISER LES TRAITEMENTSAMELIORER ET FIABILISER LES TRAITEMENTS

… dans les cultures opérationnelles… dans les cultures opérationnelles

… dans la gestion des situations d’urgence… dans la gestion des situations d’urgence

APPRENDRE UN REFERENTIEL COMMUNAPPRENDRE UN REFERENTIEL COMMUN

POUR COMMUNIQUER …POUR COMMUNIQUER …

…. avant…. avant

… pendant… pendant

… et après … et après

Une part importante de la « nuisance » olfactive prend sa source dans

l’ensemble des paramètres/ facteurs qui entourent « l’odeur », comme le

sentiment de subir les choses et de pas savoir ce qui se passe…

Une part importante de la « nuisance » olfactive prend sa source dans

l’ensemble des paramètres/ facteurs qui entourent « l’odeur », comme le

sentiment de subir les choses et de pas savoir ce qui se passe…

#1b. Les premières solutions de base

Page 19: II. UN PEU D’HISTOIRE …

© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies

IV. L’EQUIPE INTERNE DES « NEZ » de Chevron Oronite SA

Principe et objectif,

Quelques mots sur la méthodologie: le champs des odeurs par IAP Sentic,

Les résultats, les premiers retours d’expérience,

Une parenthèse sur les nez électroniques.

Page 20: II. UN PEU D’HISTOIRE …

20© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies

Principes et Objectifs de l’équipe de « nez »…

EQUIPE CREE EN 2003 EQUIPE CREE EN 2003

20 PERSONNES FORMEES A L’EPOQUE20 PERSONNES FORMEES A L’EPOQUE

INTEGRATION DES « NEZ » DANS LA « GSU »INTEGRATION DES « NEZ » DANS LA « GSU »

REPRESENTATION DE TOUS LES SECTEURSREPRESENTATION DE TOUS LES SECTEURS

FORMATION SPECIFIQUE DES SUPERVISEURSFORMATION SPECIFIQUE DES SUPERVISEURS

COUVERTURE 24h/24 ET 7j/7COUVERTURE 24h/24 ET 7j/7

ENTRAINEMENTS REGULIERSENTRAINEMENTS REGULIERS

CARTOGRAPHIER LES SOURCES OLFACTIVES CARTOGRAPHIER LES SOURCES OLFACTIVES

DETECTER TRES EN AMONT LES DERIVESDETECTER TRES EN AMONT LES DERIVES

CONTRIBUER AUX ETUDES D’AMELIORATIONCONTRIBUER AUX ETUDES D’AMELIORATION

SENSIBILISER LES ACTEURS INTERNESSENSIBILISER LES ACTEURS INTERNES

PARTICIPER AUX INVESTIGATIONS EXTERNES PARTICIPER AUX INVESTIGATIONS EXTERNES

POUVOIR COMMUNIQUER INTERNE/ EXTERNEPOUVOIR COMMUNIQUER INTERNE/ EXTERNE

REMPORTER LES « OLYMPIADES DES NEZ »REMPORTER LES « OLYMPIADES DES NEZ »

Page 21: II. UN PEU D’HISTOIRE …

21© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies

Principes et Objectifs de l’équipe de « nez »…

[t1] [t2] [t3] [t4] [t5] [t6] [t7] [t8] [t9] [t10]

RSH#1

RSH#2

RSH#3RSH#4

RSH#50

5

10

15

20

25

30

35

40

[t1] [t2] [t3] [t4] [t5] [t6] [t7] [t8] [t9] [t10]

RSH#1

RSH#2

RSH#3RSH#4

RSH#50

2

4

6

8

10

12

14

1.E

+00

1.E

-01

1.E

-02

1.E

-03

1.E

-04

1.E

-05

1.E

-06

1.E

-07

1.E

-08

1.E

-09

RSH#1

RSH#2RSH#3

RSH#4RSH#5

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

20

SOURCE « BRUTE » EMISSIONSOURCE « BRUTE » EMISSION

SOURCE « REDUITE » EMISSIONSOURCE « REDUITE » EMISSION

PERCEPTION OLFACTIVEPERCEPTION OLFACTIVE

Fonctionnement NormalFonctionnement NormalFonctionnement NormalFonctionnement Normal

Fonctionnement DégradéFonctionnement DégradéFonctionnement DégradéFonctionnement Dégradé

Emissions ChroniquesEmissions ChroniquesEmissions ChroniquesEmissions Chroniques

Emissions PonctuellesEmissions PonctuellesEmissions PonctuellesEmissions Ponctuelles

Page 22: II. UN PEU D’HISTOIRE …

22© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies

Le Champ des odeurs par IAP Sentic

Méthode développée par IAP Sentic (M. JAUBERT)Méthode développée par IAP Sentic (M. JAUBERT)Méthode développée par IAP Sentic (M. JAUBERT)Méthode développée par IAP Sentic (M. JAUBERT)

~ 60 notes olfactives (référents)~ 60 notes olfactives (référents)~ 60 notes olfactives (référents)~ 60 notes olfactives (référents)

Organisées autour de PôlesOrganisées autour de PôlesOrganisées autour de PôlesOrganisées autour de Pôles

Page 23: II. UN PEU D’HISTOIRE …

23© Chevron 2007 | Confidential - Chevron Oronite Companies

REALISATIONS DEPUIS L’INCIDENT 2001:

Suite aux différentes cartographies olfactives réalisées, plusieurs aménagements ont été effectués afin de réduire les sources chroniques d’émissions (ex. collecte d’évents, limitation des surfaces d’évaporation, amélioration des procèdes…),

De nombreuses actions de communication avec les riverains, les associations et les autorités ont permis de mieux appréhender les problèmes et d’y apporter des réponses concrètes, ciblées et efficaces,

Le nombre de plaintes odeurs enregistrées dans notre SMHSE a fortement diminué,

RETOUR D’EXPERIENCE: incident odeur octobre 2003

Les sources odorantes ont été très rapidement identifiées et isolées en amont,

Les nuisances olfactives ont donc été considérablement réduites et strictement limitées au site,

Une information proactive et préventive des autorités (DRIRE, mairies…) dès la détection de l’incident a été menée,

Une prise en charge rigoureuse de toutes les demandes externes pour communiquer et expliquer en temps réel a permis d’éviter toute polémique et de répondre aux attentes des particuliers,

Les premiers résultats, retours d’expérience

Page 24: II. UN PEU D’HISTOIRE …

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#1. Principes de base

Les nez électroniques sont des équipements qui comprennent un ensemble de capteurs chimiques spécifiques combiné à un système de reconnaissance, capables d’identifier des odeurs simples voire complexes. Actuellement deux techniques principales semblent se démarquer: la première est basée sur des capteurs d'arômes qui sont des capteurs de gaz chimiques, la deuxième sur la spectrométrie de masse. Si les nez électroniques évoluent désormais vers une plus grande hybridation des technologies de concentration, de séparation et de détection, du fait du caractère sensoriel et spécifique des applications, les nez électroniques sont des systèmes dont la mise en œuvre est très délicate et qui nécessite une adaptation au cas par cas.

Cependant l'évaluation hédonique reste une spécificité propre au nez humain, étant donné qu'elle est notamment relative à des opinions subjectives… (spécificité du cerveau reptilien).

Capteurs ChimiquesCapteurs Chimiques Système de reconnaissance

Système de reconnaissance

L'hédonisme (du grec ancien : ήδονη (hédonê) plaisir, et du verbe ήδομαι (hédomaï) se réjouir, d'après lequel sont formés les adjectifs ήδύς, ήδεϊα et ήδύ ; hédus, hédeïa, hédu ; doux, agréable ou aimable) est une doctrine philosophique qui fait du plaisir la fin de toute existence, et le souverain bien.

Interprétation Informatique

Interprétation Informatique

Traitement de l’information

Traitement de l’information

Modèles de dispersionModèles de dispersion

SIG (cartographie)SIG (cartographie)

CommunicationCommunication

SéparationSéparation

Analyse qualitativeAnalyse qualitative

Analyse quantitativeAnalyse quantitative

Profil de traceurs chimiquesProfil de traceurs chimiques Profil OdorantProfil OdorantDétection de SubstancesDétection de Substances

Bases de DonnéesBases de Données

Référents odorantsRéférents odorants

Une parenthèse sur les nez électroniques

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#2. Exemple d’application in situ

Réseau de Capteurs ChimiquesRéseau de Capteurs Chimiques CommunicationCommunication

++++++

++++

++++

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Système de reconnaissance

Système de reconnaissance

InterprétationInterprétation

Une parenthèse sur les nez électroniques

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Une parenthèse sur les nez électroniques#3. Les +/-

PARMI LES POINTS D’INTERETS:

Cette technologie pourrait se révéler très efficace et très bien adaptée sur des applications spécifiques comme pour

améliorer la sécurité des aéroports en complément des mesures existante (ex. les chiens): détection de stupéfiants, d’explosifs, d’armes chimiques…

Mise en œuvre de réseaux fixes de capteurs, fonctionnant 24h/24 et 7j/7 pour mesurer, enregistrer et cartographier par exemple une zone d’intérêt spécifique (ex. application en court d’étude pour humer les infections afin d’aider les hôpitaux à limiter la contagion du staphylocoque doré qui présente la fâcheuse particularité de résister aux antibiotiques)

Contrôle qualité sur des chaines de produits (ex. en agroalimentaire pour la maturité des fruits, le trie du poisson…),

Technologie permettant des mesures reproductibles, objectives, fiables, relativement peu coûteuses, avec acquisition simple et rapide.

PARMI LES POINTS FAIBLES, LES LIMITES:

La notion de nuisance olfactive n’est jamais couverte par ses dispositifs,

Le coût de mise en œuvre et de maintien in situ et à grande échelle est très important,

Une absence de détection ne signifie pas nécessairement absence d’odeur et donc de nuisance, et réciproquement,

Les effets de masquage olfactif ne sont pas/ peu accessibles par ce types de dispositifs (effets de dilution qui peuvent faire apparaitre une odeur qui est masquée par une autre a plus forte concentration),

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V. EN RESUME

Les nuisances olfactives, une nouvelle donne du développement durable,

La perception, un véritable écueil normatif et réglementaire, saura-t-on résister a la tentation ?

Les “nez” une des vraies clefs du succès, ils anticipent, cherchent, et communiquent … a défaut de mesurer.

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En Résumé

Les nuisances olfactives, une nouvelledonne du « développement durable » ?

…. OUI, très certainement

Le développement durable ne recèle-t-il pas une contradiction en soi ? Le terme de développement implique une modification structurelle, où celui de durabilité suppose une continuité dans l'utilisation des ressources. Quel sens y a-t-il à préserver des ressources pour des générations futures, si nous ne savons pas lesquelles seront indispensables ? La durabilité fait l'impasse sur le fait que l'histoire de l'humanité est une alternance de phases plus ou moins stationnaires et de ruptures brutales. Est-il vraiment possible d'articuler grandes et petites échelles d'action, comme si les mêmes principes devaient fonctionner du mondial au local dans un grand mécano planétaire ? Tout se passe comme si le développement durable rêvait un monde lisse sans heurts, sans conflits, sans crises : en somme, la négation même de la vie.

François ManceboLe développement durable en question(s)

Vive l’écologie moteur de la croissance !A bas l’écologie de la peur et du déclin !

Claude AllègreMa vérité sur la planète

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En Résumé

La perception, un véritable écueil normatif et réglementaire? Saura-t-on résister a la tentation ?

…. OUI, très certainement

Si la normalisation apporte dans bien des domaines scientifiques, des langages, des techniques et tout un ensemble de référentiels communs, source indéniable de progrès objectifs, mesurables et comparables, il reste cependant des univers où elle ne fait que restreindre les horizons, la créativité, la diversité et par conséquence toutes les richesses et valeurs ajoutées qui en découlent. Chercher à « normaliser » son environnement est une quête bien compréhensible et légitime du législateur, mais parfois ridicule/ tyrannique au sens Pascalien du terme. (…)

Olivier ClavaudEngagement de progrès, UIC Normandie 2007

…. NON, sûrement pas !

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En Résumé

Les “nez” une des vraies clefs du succès, ils anticipent, cherchent, et communiquent … a défaut de mesurer

Le clavier de base de l’odorat est infiniment plus diversifié que ne l'est celui de la vue ou de l’ouïe; ce qui lui vaut cette richesse infinie des combinaisons.

A long terme, la mémoire olfactive est plus fiable que les autres mémoires. Mémorisées, les odeurs sont toujours d’une grande force évocatrice et raniment des souvenirs anciens (…)

Alix MiralCréatrice DROM FRAGRANCES INTERNATIONAL

…. OUI, très certainement

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