ii. un peu d’histoire …
DESCRIPTION
II. UN PEU D’HISTOIRE …. Rappel des grandes évolutions réglementaires en matière d’ICPE, De 1958 a 2008, 50 ans d’historique, Le développement durable c’est quoi aujourd’hui pour un site chimique SEVESO II : des chiffres, des actes, et des priorités, 1995, début de l’opération CIPECO. - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
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II. UN PEU D’HISTOIRE ….
Rappel des grandes évolutions réglementaires en matière d’ICPE,
De 1958 a 2008, 50 ans d’historique,
Le développement durable c’est quoi aujourd’hui pour un site chimique SEVESO II : des chiffres, des actes, et des priorités,
1995, début de l’opération CIPECO.
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Les grandes évolutions réglementaires Le Décret Imperial du 15 octobre 1810 qui fixe les premiers fondements réglementaires en matière d’installations classées pour la maitrise des risques et la protection de l’environnement, La Loi du 19 decembre 1917 relative aux établissements dangereux, insalubres ou incommodes qui entérine le classement des établissements,
La Loi du 19 juillet 1976 (Décret du 21 septembre 1977) établit le régime réglementaire actuel des ICPE, La directive 82/501/CEE du Conseil du 24 juin 1982, dite SEVESO, concernant les risques d'accidents majeurs de certaines activités industrielles, porte sur la prévention des accidents majeurs qui pourraient être causés par certaines activités industrielles, ainsi que sur la limitation de leurs conséquences pour l'homme et l'environnement La Directive européenne n° 96/82 du Conseil du 9 décembre 1996, dite SEVESO 2, transposée en droit français en 2000, la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses, L'arrêté du 10 mai 2000 modifié relatif à la prévention des accidents majeurs impliquant des substances ou des préparations dangereuses présentes dans certaines catégories d'installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation
La Loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003 dite “Bachelot”, relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages, Décrets et Arrêtés 2005, relatifs aux plans de prévention des risques technologiques et à l'évaluation et à la prise en compte de la probabilité d'occurrence, de la cinétique, de l'intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations classées soumises à autorisation
Le Code de l'Environnement Livre V Prévention des pollutions, des risques et des nuisances - Titre Ier Installations classées pour la protection de l'environnement Le Code du Travail (le rôle élargit des CHSCT(E), les entreprises intervenantes…)
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De 1958 a 2008, 50 ans d’expérience
Blending
Cpts EST
Alkylation
Cpts OUEST
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Le développement durable …
Aire transit DIB/DIS
Unité de traitement des eaux
Traitement Sols
HFR
Traitements des odeurs#1 & #2
SRU #1 
Optimisation déshuilage$30MM
$2MM
$15MM
$1MM
$55MM
$10MM
$0.5MM
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OBJECTIFS DE L’ETUDE :
CIPECO = Comité d’Investigation pour les Problèmes d’Environnement de Chevron Oronite,
Évaluer la gène olfactive issue de nos activités,
Communiquer avec les populations,
MISE EN OEUVRE :
Mise en place en 1995,
Groupes de veille olfactive (interne et externe),
Réunion annuelle,
1995, début de l’opération CIPECO
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Mise en service en 1997 d’une unité de traitement des odeurs,
Nouvelle étude pilote en 2000,
Amélioration en 2001,
Fonction: traiter les évents pollués issus de nos unités de fabrication (notes soufrées),
« Mesures » d’efficacité avant et après traitement,
pur
1/1
0 1
/100
1/1
000
1/1
0000
1/1
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0 1
/100
0000
1/1
0000
000
Thiomenthone
propyl mercaptan
H2Sethyl mercaptan
0
2
4
6
8
Niveau d'odeur
IAP (Ni)
Facteur de dilution
(nombre d'odeur no)
notes
odorantes
Extinction des notes par dilution successive
Collecteur events pollués Unités composants OUEST
Thiomenthonepropyl mercaptan
H2Sethyl mercaptan
pur
1/1
0 1
/100
1/1
000
1/1
0000
1/1
0000
0 1
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0000
1/1
0000
000
propyl mercaptanH2S
diS.d'allyleethyl mercaptan0
2
4
6
Niveau d'odeur IAP (Ni)
Facteur de dilution(nombre d'odeur no)
notes odorantes
Extinction des notes par dilution successive
Sortie C380
propyl mercaptan
H2SdiS.d'allyle
ethyl mercaptan
Avant traitementAvant traitement Après traitementAprès traitement
Taux « d’abattement » chimique de l’unité de traitement : Taux « d’abattement » chimique de l’unité de traitement : 99 %99 %
1997, une première action suite a CIPECO
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III. APPRENDRE DE SES ERREURS : retour sur l’incident « Odeur » Octobre 2001
Rappel des faits,
Pour mieux comprendre, un peu de génie chimique “comment ca marche une unité de traitement des odeurs”,
Autopsie d’un dysfonctionnement odorant a l’échelle industrielle,
Savoir tirer les bonnes leçons: les limites du Génie des procédés face a la “perception” humaine.
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Incident odeur Octobre 2001
RAPPEL DES FAITS:
Incident technique « mineur » sur une unité de fabrication d’additifs,
Formation de mercaptans « RSH » (composés soufrés très odorants et perceptibles à de très faibles concentration),
En fonction du niveau de dilution, les notes olfactives perceptibles diffèrent considérablement dans le temps et dans l’espace,
Les installations de traitement, toutes parfaitement opérationnelles au moment des faits, n’ont pas totalement neutralisées ces émissions odorantes, voire en ont même amplifié l’intensité.
Odeur persistante et gênante perceptible par les populations riveraines (type « pipi de chats »)
L’odeur perçue sur notre site était totalement différente, et seule l’ analyse olfactive détaillée du produit non conforme a finalement établi le lien avec l’odeur perçue par les populations.
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Un peu de Génie Chimique…
RéacteursRéacteurs
Réservoirs #1Réservoirs #1
FiltresFiltres
Collecte H2S #1Collecte H2S #1
Collecte Dégazage #1Collecte Dégazage #1
Collecte Events odorantsCollecte Events odorants
Réservoirs #2Réservoirs #2
SRUSRU Oxydateur thermiqueOxydateur thermique
SRU backupSRU backup
Traitement OdeursTraitement Odeurs
Rejets atmosphériquesRejets atmosphériques
SoupapesSoupapes
SoupapesSoupapes
SoupapesSoupapes
RespirationRespiration
DégazageDégazage
StockageStockage
Collecte Dégazage #2Collecte Dégazage #2
#1. Schéma de principe
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Un peu de Génie Chimique…#2. Unité de traitement des odeurs: colonne de lavage des gaz
Debit total 6000 Nm3/h
Fx. H2S 0.00 kg/h
[H2S] 0.00 ppm
Fx. RHS 0.03 kg/h
[RSH] 2.50 ppm
Events traites
Debit total 6000 Nm3/h
Fx. H2S 9.10 kg/h
[H2S] 1000.00 ppm
Fx. RHS 0.65 kg/h
[RSH] 50.00 ppm
Events Pollues
Q. KOH (30%) 100.00 kg/h
Q. H2O2 (50%) 160.00 kg/h
Q. H2O 1400.00 kg/h
Les appoints
Q. KOH 0.60 kg/h
Q. H2O2 1.60 kg/h
Q. H2O 400.00 kg/h
Q. K2SO4 47.00 kg/h
[K2SO4] <70 30.00 g/l
QRSO3H 1.30 kg/h
Rejets aqueux pour STEP
[KOH] 0.40 g/l
[H2O2] 1.00 g/l
Q. R 100.00 m3/h
pH 12.00
Recirculation
H2S+4H2O2+2KOH -> K2SO4 + 6H2O
RSH+3H2O2 -> RSO3H + 3H2O
(K2S+4H2O2 -> K2SO4 + 4H2O)
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Un peu de Génie Chimique…#3. Unité de traitement des odeurs: efficacité chimique/ olfactive
Debit total 6000 Nm3/h
Fx. H2S 0.00 kg/h
[H2S] 0.00 ppm
Fx. RHS 0.03 kg/h
[RSH] 2.50 ppm
Events traites
Debit total 6000 Nm3/h
Fx. H2S 9.10 kg/h
[H2S] 1000.00 ppm
Fx. RHS 0.65 kg/h
[RSH] 50.00 ppm
Events Pollues
pur
1/1
0 1
/100
1/1
000
1/1
0000
1/1
0000
0 1
/100
0000
1/1
0000
000
Thiomenthone
propyl mercaptan
H2Sethyl mercaptan
0
2
4
6
8
Niveau d'odeur
IAP (Ni)
Facteur de dilution
(nombre d'odeur no)
notes
odorantes
Extinction des notes par dilution successive
Collecteur events pollués Unités composants OUEST
Thiomenthonepropyl mercaptan
H2Sethyl mercaptan
pur
1/1
0 1
/100
1/1
000
1/1
0000
1/1
0000
0 1
/100
0000
1/1
0000
000
propyl mercaptanH2S
diS.d'allyleethyl mercaptan0
2
4
6
Niveau d'odeur IAP (Ni)
Facteur de dilution(nombre d'odeur no)
notes odorantes
Extinction des notes par dilution successive
Sortie C380
propyl mercaptan
H2SdiS.d'allyle
ethyl mercaptan
100% sur l’H2S95% sur les RSH? % ameliorationde la perception?
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Autopsie d’un dysfonctionnement …
Réacteur #1Réacteur #1
Dégazeur #1aDégazeur #1a
FiltrationFiltration
Collecte H2S #1Collecte H2S #1 Collecte Dégazage #1Collecte Dégazage #1Collecte Events odorantsCollecte Events odorants
Réservoirs #3Réservoirs #3
SRUSRU
Oxydateur thermiqueOxydateur thermique
SRU backupSRU backup
Traitement OdeursTraitement Odeurs
Rejets atmosphériquesRejets atmosphériques
SoupapesSoupapes
SoupapesSoupapes
RespirationRespiration
StockageStockage
#1. Analyse fonctionnelle de l’unité ZnDtp
Réacteur #2Réacteur #2
SoupapesSoupapes
Réacteur #3Réacteur #3
SoupapesSoupapes
Dégazeur #1bDégazeur #1b
SoupapesSoupapes
SoupapesSoupapesNeutralisationNeutralisation Réservoirs #1Réservoirs #1
S. RespirationS. Respiration
Stockage avant DistStockage avant Dist
DistillationDistillation
Réservoirs #2Réservoirs #2
S. RespirationS. Respiration
Stockage avant FiltStockage avant Filt
SoupapesSoupapes
SoupapesSoupapes SoupapesSoupapes
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Autopsie d’un dysfonctionnement …
Réacteur #1Réacteur #1
Dégazeur #1aDégazeur #1a
Collecte H2S #1Collecte H2S #1 Collecte Dégazage #1Collecte Dégazage #1
SRUSRU
Oxydateur thermiqueOxydateur thermique
SRU backupSRU backup
Rejets atmosphériquesRejets atmosphériques
SoupapesSoupapes
#2a. Analyse fonctionnelle des modes communs de défaillances
Réacteur #2Réacteur #2
SoupapesSoupapes
Réacteur #3Réacteur #3
SoupapesSoupapes
Dégazeur #1bDégazeur #1b
SoupapesSoupapes
SoupapesSoupapes
Ratio ROH/ P2S5 trop faible
Ratio ROH/ P2S5 trop faible
Exothermie de la réactionExothermie
de la réactionFormation de RHS
dans le produitFormation de RHS
dans le produitPas d’impact sur la
qualité analytique du produitPas d’impact sur la
qualité analytique du produit
Pas d’odeur caractéristique de type « pipi de chat » perçue
a la source
Pas d’odeur caractéristique de type « pipi de chat » perçue
a la source
Aucun lien entre cet événement et les recherches en cours sur les
Nuisances olfactives perçues au Havre
Aucun lien entre cet événement et les recherches en cours sur les
Nuisances olfactives perçues au Havre
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Autopsie d’un dysfonctionnement …
FiltrationFiltration
Collecte Events odorantsCollecte Events odorants
Réservoirs #3Réservoirs #3
Traitement OdeursTraitement Odeurs
Rejets atmosphériquesRejets atmosphériques
SoupapesSoupapes
RespirationRespiration
StockageStockage
#2b. Analyse fonctionnelle des modes communs de défaillances
NeutralisationNeutralisation Réservoirs #1Réservoirs #1
S. RespirationS. Respiration
Stockage avant DistStockage avant Dist
DistillationDistillation
Réservoirs #2Réservoirs #2
S. RespirationS. Respiration
Stockage avant FiltStockage avant Filt
Formation de RHSdans le produit
Formation de RHSdans le produit
Pas d’odeur caractéristique de type « pipi de chat » perçue
a la source
Pas d’odeur caractéristique de type « pipi de chat » perçue
a la source
Aucun lien entre cet événement et les recherches en cours sur les
Nuisances olfactives perçues au Havre
Aucun lien entre cet événement et les recherches en cours sur les
Nuisances olfactives perçues au Havre
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Autopsie d’un dysfonctionnement …
Rejets atmosphériques #1
Rejets atmosphériques #1
#2c. Analyse fonctionnelle des modes communs de défaillances
SRUSRU
Oxydateur thermiqueOxydateur thermique
Traitement OdeursTraitement Odeurs
[t1] [t2] [t3] [t4] [t5] [t6] [t7] [t8] [t9] [t10]
RSH#1
RSH#2
RSH#3RSH#4
RSH#50
5
10
15
20
25
30
35
40
[t1] [t2] [t3] [t4] [t5] [t6] [t7] [t8] [t9] [t10]
RSH#1
RSH#2RSH#3
RSH#4RSH#5
0
5
10
15
20
25
30
35
Rejets atmosphériques #2
Rejets atmosphériques #2
[t1] [t2] [t3] [t4] [t5] [t6] [t7] [t8] [t9] [t10]
RSH#1
RSH#2
RSH#3RSH#4
RSH#50
2
4
6
8
10
12
14
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Autopsie d’un dysfonctionnement …#2d. De la chimie analytique a la perception olfactive
[t1] [t2] [t3] [t4] [t5] [t6] [t7] [t8] [t9] [t10]
RSH#1
RSH#2
RSH#3RSH#4
RSH#50
2
4
6
8
10
12
14
Profil [t8]Profil [t8] Profil de perception olfactive f[x]Profil de perception olfactive f[x]
pur
1/1
00 1
/100
0 1
/100
00 1
/100
000
1/1
0000
00 5
/100
0000
0 2
,5/1
0000
000
1/1
0000
000
disulfure d' allyle
ethyl mercaptanpropyl mercaptan
thiomenthone01234
5
6
7
8
9
10
Niveau d'odeur IAP (Ni)
Facteur de dilution(nombre d'odeur no)
notes odorantes
Extinction des notes par dilution successive
disulfure d' allyleethyl mercaptanpropyl mercaptanthiomenthone
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Savoir tirer les bonnes leçons …
LES NUISANCES OLFACTIVESLES NUISANCES OLFACTIVES
EMISSIONSEMISSIONS PERCEPTIONSPERCEPTIONS
VARIABLES DANS LE TEMPS & L’ESPACEVARIABLES DANS LE TEMPS & L’ESPACE
CONCERNENT DE TRES FAIBLES [ ]CONCERNENT DE TRES FAIBLES [ ]
LES RENDEMENTS SONT > 95%LES RENDEMENTS SONT > 95%
LES RENDEMENTS SONT f(RSH)LES RENDEMENTS SONT f(RSH)
VARIABLES QUALITATIF/ QUANTITATIFVARIABLES QUALITATIF/ QUANTITATIF
PONCTUELLES OU CONTINUESPONCTUELLES OU CONTINUES
CANALISEES OU DIFFUSESCANALISEES OU DIFFUSES
DIFFERENT SELON LES SUBSTANCESDIFFERENT SELON LES SUBSTANCES
DIFFERENT DANS LE TEMPSDIFFERENT DANS LE TEMPS
DIFFERENT DANS L’ESPACEDIFFERENT DANS L’ESPACE
REPOSENT SUR DES EVOCATIONSREPOSENT SUR DES EVOCATIONS
DIFFERENT POUR CHAQUE INDIVIDUDIFFERENT POUR CHAQUE INDIVIDU
« les récepteurs olfactifs collectent les sensations et transmettent
l’information/perception au cerveau limbique/reptilien, qui est également
le siège de l’émotion et de la mémoire »
« les récepteurs olfactifs collectent les sensations et transmettent
l’information/perception au cerveau limbique/reptilien, qui est également
le siège de l’émotion et de la mémoire »
#1a. Le constat
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Savoir tirer les bonnes leçons …
REDUIRE ET PREVENIR LES NUISANCES OLFACTIVES
REDUIRE ET PREVENIR LES NUISANCES OLFACTIVES
EMISSIONSEMISSIONS PERCEPTIONSPERCEPTIONS
AMELIORER ET FIABILISER LES PROCEDESAMELIORER ET FIABILISER LES PROCEDES
ACCROITRE LA COLLECTE DES EMISSAIRESACCROITRE LA COLLECTE DES EMISSAIRES
INTEGRER LA DIMENSION « ODEURS »… INTEGRER LA DIMENSION « ODEURS »…
… dans les études amonts… dans les études amonts
AMELIORER ET FIABILISER LES TRAITEMENTSAMELIORER ET FIABILISER LES TRAITEMENTS
… dans les cultures opérationnelles… dans les cultures opérationnelles
… dans la gestion des situations d’urgence… dans la gestion des situations d’urgence
APPRENDRE UN REFERENTIEL COMMUNAPPRENDRE UN REFERENTIEL COMMUN
POUR COMMUNIQUER …POUR COMMUNIQUER …
…. avant…. avant
… pendant… pendant
… et après … et après
Une part importante de la « nuisance » olfactive prend sa source dans
l’ensemble des paramètres/ facteurs qui entourent « l’odeur », comme le
sentiment de subir les choses et de pas savoir ce qui se passe…
Une part importante de la « nuisance » olfactive prend sa source dans
l’ensemble des paramètres/ facteurs qui entourent « l’odeur », comme le
sentiment de subir les choses et de pas savoir ce qui se passe…
#1b. Les premières solutions de base
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IV. L’EQUIPE INTERNE DES « NEZ » de Chevron Oronite SA
Principe et objectif,
Quelques mots sur la méthodologie: le champs des odeurs par IAP Sentic,
Les résultats, les premiers retours d’expérience,
Une parenthèse sur les nez électroniques.
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Principes et Objectifs de l’équipe de « nez »…
EQUIPE CREE EN 2003 EQUIPE CREE EN 2003
20 PERSONNES FORMEES A L’EPOQUE20 PERSONNES FORMEES A L’EPOQUE
INTEGRATION DES « NEZ » DANS LA « GSU »INTEGRATION DES « NEZ » DANS LA « GSU »
REPRESENTATION DE TOUS LES SECTEURSREPRESENTATION DE TOUS LES SECTEURS
FORMATION SPECIFIQUE DES SUPERVISEURSFORMATION SPECIFIQUE DES SUPERVISEURS
COUVERTURE 24h/24 ET 7j/7COUVERTURE 24h/24 ET 7j/7
ENTRAINEMENTS REGULIERSENTRAINEMENTS REGULIERS
CARTOGRAPHIER LES SOURCES OLFACTIVES CARTOGRAPHIER LES SOURCES OLFACTIVES
DETECTER TRES EN AMONT LES DERIVESDETECTER TRES EN AMONT LES DERIVES
CONTRIBUER AUX ETUDES D’AMELIORATIONCONTRIBUER AUX ETUDES D’AMELIORATION
SENSIBILISER LES ACTEURS INTERNESSENSIBILISER LES ACTEURS INTERNES
PARTICIPER AUX INVESTIGATIONS EXTERNES PARTICIPER AUX INVESTIGATIONS EXTERNES
POUVOIR COMMUNIQUER INTERNE/ EXTERNEPOUVOIR COMMUNIQUER INTERNE/ EXTERNE
REMPORTER LES « OLYMPIADES DES NEZ »REMPORTER LES « OLYMPIADES DES NEZ »
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Principes et Objectifs de l’équipe de « nez »…
[t1] [t2] [t3] [t4] [t5] [t6] [t7] [t8] [t9] [t10]
RSH#1
RSH#2
RSH#3RSH#4
RSH#50
5
10
15
20
25
30
35
40
[t1] [t2] [t3] [t4] [t5] [t6] [t7] [t8] [t9] [t10]
RSH#1
RSH#2
RSH#3RSH#4
RSH#50
2
4
6
8
10
12
14
1.E
+00
1.E
-01
1.E
-02
1.E
-03
1.E
-04
1.E
-05
1.E
-06
1.E
-07
1.E
-08
1.E
-09
RSH#1
RSH#2RSH#3
RSH#4RSH#5
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
20
SOURCE « BRUTE » EMISSIONSOURCE « BRUTE » EMISSION
SOURCE « REDUITE » EMISSIONSOURCE « REDUITE » EMISSION
PERCEPTION OLFACTIVEPERCEPTION OLFACTIVE
Fonctionnement NormalFonctionnement NormalFonctionnement NormalFonctionnement Normal
Fonctionnement DégradéFonctionnement DégradéFonctionnement DégradéFonctionnement Dégradé
Emissions ChroniquesEmissions ChroniquesEmissions ChroniquesEmissions Chroniques
Emissions PonctuellesEmissions PonctuellesEmissions PonctuellesEmissions Ponctuelles
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Le Champ des odeurs par IAP Sentic
Méthode développée par IAP Sentic (M. JAUBERT)Méthode développée par IAP Sentic (M. JAUBERT)Méthode développée par IAP Sentic (M. JAUBERT)Méthode développée par IAP Sentic (M. JAUBERT)
~ 60 notes olfactives (référents)~ 60 notes olfactives (référents)~ 60 notes olfactives (référents)~ 60 notes olfactives (référents)
Organisées autour de PôlesOrganisées autour de PôlesOrganisées autour de PôlesOrganisées autour de Pôles
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REALISATIONS DEPUIS L’INCIDENT 2001:
Suite aux différentes cartographies olfactives réalisées, plusieurs aménagements ont été effectués afin de réduire les sources chroniques d’émissions (ex. collecte d’évents, limitation des surfaces d’évaporation, amélioration des procèdes…),
De nombreuses actions de communication avec les riverains, les associations et les autorités ont permis de mieux appréhender les problèmes et d’y apporter des réponses concrètes, ciblées et efficaces,
Le nombre de plaintes odeurs enregistrées dans notre SMHSE a fortement diminué,
RETOUR D’EXPERIENCE: incident odeur octobre 2003
Les sources odorantes ont été très rapidement identifiées et isolées en amont,
Les nuisances olfactives ont donc été considérablement réduites et strictement limitées au site,
Une information proactive et préventive des autorités (DRIRE, mairies…) dès la détection de l’incident a été menée,
Une prise en charge rigoureuse de toutes les demandes externes pour communiquer et expliquer en temps réel a permis d’éviter toute polémique et de répondre aux attentes des particuliers,
Les premiers résultats, retours d’expérience
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#1. Principes de base
Les nez électroniques sont des équipements qui comprennent un ensemble de capteurs chimiques spécifiques combiné à un système de reconnaissance, capables d’identifier des odeurs simples voire complexes. Actuellement deux techniques principales semblent se démarquer: la première est basée sur des capteurs d'arômes qui sont des capteurs de gaz chimiques, la deuxième sur la spectrométrie de masse. Si les nez électroniques évoluent désormais vers une plus grande hybridation des technologies de concentration, de séparation et de détection, du fait du caractère sensoriel et spécifique des applications, les nez électroniques sont des systèmes dont la mise en œuvre est très délicate et qui nécessite une adaptation au cas par cas.
Cependant l'évaluation hédonique reste une spécificité propre au nez humain, étant donné qu'elle est notamment relative à des opinions subjectives… (spécificité du cerveau reptilien).
Capteurs ChimiquesCapteurs Chimiques Système de reconnaissance
Système de reconnaissance
L'hédonisme (du grec ancien : ήδονη (hédonê) plaisir, et du verbe ήδομαι (hédomaï) se réjouir, d'après lequel sont formés les adjectifs ήδύς, ήδεϊα et ήδύ ; hédus, hédeïa, hédu ; doux, agréable ou aimable) est une doctrine philosophique qui fait du plaisir la fin de toute existence, et le souverain bien.
Interprétation Informatique
Interprétation Informatique
Traitement de l’information
Traitement de l’information
Modèles de dispersionModèles de dispersion
SIG (cartographie)SIG (cartographie)
CommunicationCommunication
SéparationSéparation
Analyse qualitativeAnalyse qualitative
Analyse quantitativeAnalyse quantitative
Profil de traceurs chimiquesProfil de traceurs chimiques Profil OdorantProfil OdorantDétection de SubstancesDétection de Substances
Bases de DonnéesBases de Données
Référents odorantsRéférents odorants
Une parenthèse sur les nez électroniques
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--
#2. Exemple d’application in situ
Réseau de Capteurs ChimiquesRéseau de Capteurs Chimiques CommunicationCommunication
++++++
++++
++++
++
Système de reconnaissance
Système de reconnaissance
InterprétationInterprétation
Une parenthèse sur les nez électroniques
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Une parenthèse sur les nez électroniques#3. Les +/-
PARMI LES POINTS D’INTERETS:
Cette technologie pourrait se révéler très efficace et très bien adaptée sur des applications spécifiques comme pour
améliorer la sécurité des aéroports en complément des mesures existante (ex. les chiens): détection de stupéfiants, d’explosifs, d’armes chimiques…
Mise en œuvre de réseaux fixes de capteurs, fonctionnant 24h/24 et 7j/7 pour mesurer, enregistrer et cartographier par exemple une zone d’intérêt spécifique (ex. application en court d’étude pour humer les infections afin d’aider les hôpitaux à limiter la contagion du staphylocoque doré qui présente la fâcheuse particularité de résister aux antibiotiques)
Contrôle qualité sur des chaines de produits (ex. en agroalimentaire pour la maturité des fruits, le trie du poisson…),
Technologie permettant des mesures reproductibles, objectives, fiables, relativement peu coûteuses, avec acquisition simple et rapide.
PARMI LES POINTS FAIBLES, LES LIMITES:
La notion de nuisance olfactive n’est jamais couverte par ses dispositifs,
Le coût de mise en œuvre et de maintien in situ et à grande échelle est très important,
Une absence de détection ne signifie pas nécessairement absence d’odeur et donc de nuisance, et réciproquement,
Les effets de masquage olfactif ne sont pas/ peu accessibles par ce types de dispositifs (effets de dilution qui peuvent faire apparaitre une odeur qui est masquée par une autre a plus forte concentration),
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V. EN RESUME
Les nuisances olfactives, une nouvelle donne du développement durable,
La perception, un véritable écueil normatif et réglementaire, saura-t-on résister a la tentation ?
Les “nez” une des vraies clefs du succès, ils anticipent, cherchent, et communiquent … a défaut de mesurer.
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En Résumé
Les nuisances olfactives, une nouvelledonne du « développement durable » ?
…. OUI, très certainement
Le développement durable ne recèle-t-il pas une contradiction en soi ? Le terme de développement implique une modification structurelle, où celui de durabilité suppose une continuité dans l'utilisation des ressources. Quel sens y a-t-il à préserver des ressources pour des générations futures, si nous ne savons pas lesquelles seront indispensables ? La durabilité fait l'impasse sur le fait que l'histoire de l'humanité est une alternance de phases plus ou moins stationnaires et de ruptures brutales. Est-il vraiment possible d'articuler grandes et petites échelles d'action, comme si les mêmes principes devaient fonctionner du mondial au local dans un grand mécano planétaire ? Tout se passe comme si le développement durable rêvait un monde lisse sans heurts, sans conflits, sans crises : en somme, la négation même de la vie.
François ManceboLe développement durable en question(s)
Vive l’écologie moteur de la croissance !A bas l’écologie de la peur et du déclin !
Claude AllègreMa vérité sur la planète
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En Résumé
La perception, un véritable écueil normatif et réglementaire? Saura-t-on résister a la tentation ?
…. OUI, très certainement
Si la normalisation apporte dans bien des domaines scientifiques, des langages, des techniques et tout un ensemble de référentiels communs, source indéniable de progrès objectifs, mesurables et comparables, il reste cependant des univers où elle ne fait que restreindre les horizons, la créativité, la diversité et par conséquence toutes les richesses et valeurs ajoutées qui en découlent. Chercher à « normaliser » son environnement est une quête bien compréhensible et légitime du législateur, mais parfois ridicule/ tyrannique au sens Pascalien du terme. (…)
Olivier ClavaudEngagement de progrès, UIC Normandie 2007
…. NON, sûrement pas !
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En Résumé
Les “nez” une des vraies clefs du succès, ils anticipent, cherchent, et communiquent … a défaut de mesurer
Le clavier de base de l’odorat est infiniment plus diversifié que ne l'est celui de la vue ou de l’ouïe; ce qui lui vaut cette richesse infinie des combinaisons.
A long terme, la mémoire olfactive est plus fiable que les autres mémoires. Mémorisées, les odeurs sont toujours d’une grande force évocatrice et raniment des souvenirs anciens (…)
Alix MiralCréatrice DROM FRAGRANCES INTERNATIONAL
…. OUI, très certainement
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Questions