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N°5 - Mai 2014

L’Ogre GooGLE Dossier

Les geeks dans votre télévision

ChroniqueQuand le renard

enflamme la toile

Actualite

2 • if{mag} • N°5 - Mai 2014

NEWS

04 Les news du mois

CHRONIQUE

06 L’ordinateur : indispensable mais toujours accessible

07 Les geeks dans votre télévi- sion !

DOSSIER

08 L’Ogre Google 10 Google : La grande aven-ture numérique

ACTUALITÉ

12 Quand le renard enflamme la toile

13 Android, what’s up !?

PORTRAIT

14 L’histoire de Kevin Mitnick

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Rédacteur en chefVincent Pereira Secrétaire de rédaction/rédac-teurSamuel Moreno

RédacteurYassine El Haouari

RédacteurEdouard Schweisguth

Maquetiste/Graphiste/Rédac-teurValentin Van

Correcteur/rédacteurAntonio Francius

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N°5 - Mai 2014

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Les geeks dans votre télévision

ChroniqueQuand le renard

enflamme la toile

Actualite

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Pono Music c’est le retour de ce bon vieux

lecteur MP3 mais cette fois ce petite

appareil qui s’est fait financer sur Kickstarter

à plus de 6 millions de dollars en Avril vous

diffusera de la musique dans une qualité soit

disant la “meilleure possible”. Enfin c’est ce

que nous disent les rockstars, musiciens, pro-

ducteurs dans le vidéo de promotion du pro-

duit. Aussi bien Norah Jones que Elton John

trouvent Pono bluffant, ce qui a du avoir beau-

coup d’influence sur les 18 220 internautes

qui ont soutenu financièrement le projet.

D’où vient donc cette soit disant qualité

supérieur ? et bien principalement grâce à la

commercialisation de musiques seulement

au format audio FLAC sur leur magasin

en ligne PonoMusic.com. Ce format per-

mettra donc d’avoir des fichiers audios

bien moins compressé que ceux en MP3.

Vous pourrez donc retrouver ce petit engin

dans le courant de cette année sur le web

pour la modique somme de 400 dollars... ou

alors vous vous contentez de votre bon vieux

smartphone.

DE LA QUALITÉ POUR VOS OREILLES ?

Du jeudi 8 mai au dimanche 11 mai se déroule une des plus grosse compéti-

tions (mais surtout un vrai show) mondial du jeu vidéo très connu League

of Legend. Ce tournoi appelé “All-Star” se déroulera au Zenith de Paris et verra

s’affronter les meilleurs équipes mondiales classées par région. A la clef des

All-Star 50 000 dollars pour le vainqueur mais pas un seul chèque pour les

perdants, c’est la dur loi cette compétition.

League of Legend alias LoL réunissant plusieurs millions de joueurs, les places

du Zenith se sont vendues en seulement 4 heures ! Encore un bon présage pour

l’avenir de l’esport.

L’eSPORT À PARIS !

Nous la tenons peut-être la vrai raison

pour laquelle Facebook aurait rach-

eté pour 2 milliards de dollars l’entreprise

créatrice du casque de réalité virtuelle

Oculus Rift. Le CEO d’Oculus VR a évoqué la

création d’un MMO qui pourra réunir un mil-

liard de joueurs ! oui, seulement un milliard !

Facebook ayant déjà une grosse infrastuc-

ture matériel, ce MMO pourrait donc profiter

de leurs serveurs même si on imagine que ça

ne sera même pas suffisant.

Doit on aussi imaginer que ce jeu vidéo sera

infesté par des millions de publicités ciblés

ou de selfies virtuelles, qui sait ?

LA RAISON DE L’ACHAT DE OCULUS VR ?

NEWS

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Chronique

Entre 1950 et 1975 : Les premiers usagesAu départ, l’informatique a prin-cipalement deux usages, le calcul scientifique (en particulier à des fins militaires) et l’aide à la ges-tion des entreprises.

De 1990 à nos jours : L’explosionA partir des années 1990, les ré-seaux (Web, mail, chats) accrois-sent fortement la demande pour numériser photos, musique et données partagées. L’ordinateur pénètre dans tous les milieux so-ciaux, et dans tous les systèmes technique, financier, commercial, d’information, administratif.L’informatique n’est plus sépa-rable des autres champs de l’acti-vité humaine.

InternetA partir des années 1990, l’inter-net, réseau des réseaux à l’échelle du monde, devient d’accès public. Internet propose divers services à ses utilisateurs (courrier élec-

tronique, transfert de fichiers, connexion à distance sur un ser-veur quelconque).

L’imprimerieOn peut citer comme exemple de bouleversement produit par l’in-formatique la transformation de l’imprimerie :tout le processus a été transfor-mé. La saisie informatique a rem-placé la machine à écrire. La com-positiondes textes pour l’imprimerie avec des matrices de caractères en plomb a été remplacée par la compositionsur ordinateur. Les directives de mise en page contrôlent la taille et la police des caractères,les espacements, les sauts. Le journal ou le livre sont un fichier avant d’être imprimés.

L’ingénierie informatiqueL’usager accomplit lui-même de nombreuses tâches qui nécessi-taient autrefois des spécialistes

(saisie, lancement de processus, observation des résultats), et de nombreuses tâches sont automa-tisées.L’informatique touchait d’avan-tage les férus de l’informatique, les fameux Kevin (voir l’article sur Kevin Mitnick), l’implantation de l’informatique dans la société n’était pas facilité du fait de la grosseur des ordinateurs cepen-dant leur accès s’est facilité du fait de leur taille qui a diminué.

L’interaction homme-machineDans les années 1980 sont ap-parus de nouveaux types de machines informatiques avec disques dur, écran et clavier. Elles ont d’abord fonctionné en mode «ligne de commande», purement textuel. Puis l’écran est devenu graphique et la souris, la cou-leur, le son sont apparus comme constituants de ces machines.

Antonio Francius

L’ORDINATEUR : INDISPENSABLE LA DÉMOCRATISATION DE L’INFORMATIQUE EN UN DEMI-SIÈCLE

AnecdoteUn technicien Dell demanda à un usa-ger de mettre sa disquette endomma-gée dans les lecteurs et de refermer la porte. L’usager demanda au technicien d’attendre un instant, on l’entendit po-ser le téléphone, se lever et traverser la pièce pour fermer la porte de la pièce...

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Le jeu vidéo d’après ces journa-listes serait comme une maladie ou une drogue. Peut-être ont-ils raison ! Alors faites attention ! Ne passez pas trop de temps à jouer à GTA sinon vous pourriez devenir un narcotrafiquant, parrain de la ma-fia et tueur en série. Ou bien alors vous pourriez tout simplement être un simple passionné, prenant du plaisir à jouer à un jeu vidéo, mais ça c’est impossible bien sûr. Un des bons exemples de re-portage cliché que l’on pourrais vous raconter est celui de l’émis-sion Envoyé Spécial sur France 2 diffusée le 2 septembre 2010. On y suit la journée de Davy Mou-rier, passionné de jeux vidéos et de comics. L’introduction du re-portage par la présentatrice com-mence déjà bien, elle dit  : «  ils n’ont pas quitté leur doudou, ils se déguisent avec le costume de leurs héros et se régalent encore des bonbons et des friandises de leur enfance, on les appelle les adulescents  ». S’ensuit des plans qui ne sont pas là pour valoriser le protagoniste, des questions po-sées de façon à exagérer le fait que les « geek » adultes sont des adultes qui ne sont pas encore sortis de leur enfance. Bref, quand Davy Mourier découvre le résultat du reportage il décide de publier une vidéo parodique de celui-ci, ce qui donne une vidéo totale-ment dans l’autodérision pour bien montrer que le vrai reportage n’est encore qu’un autre reportage stéréotypant un simple passionné de jeux vidéo ou autre culture trop moderne au goût des journalistes.

Ne soyez pas étonnés, il en existe bien des chaînes dédiés aux jeux vidéos, manga et tout ce qui va avec  ! En ce moment deux chaînes continuent d’exister : No-life et Game One toutes deux des chaînes câblés et oui il est très difficile de persister dans ce mi-lieu. Toute commence comme pe-tite entreprise et puis finalement elles doivent forcément se faire racheter par des plus grosses pour pouvoir continuer (par exemple Ankama, une société de jeux vi-déo, devient partenaire financier de Nolife un an après son lance-ment).Quant à Game One elle a sou-vent changé de société diri-geante en commençant par Ca-nal+ puis Infograme et pour enfin être revendu à MTV.

Nous sommes sauvés  ! Oui en-fin quelqu’un à la télé s’inté-resse aux geeks sans les traiter d’accro boutonneux portant un slip au dessus de leur panta-lon et prétendant savoir voler. France 4 à lancer récemment un studio produisant des webséries (nom donné à ces petites séries créés par de passionnés et publier sur le net). Dans ce studio nommé « Studio 4.0 » on trouve des séries comme Le Visiteur du Futur ou encore Hero Corp, de quoi réjouir tous les fans de série fantastique. Ne terminons pas sur une mau-vaise note, même si la menta-lité des journalistes vis-à-vis de la culture geek est encore à changer, des reportages re-flétant le vrai coté de ces pas-sionnés commence à apparaître, pour ne citer que le très bon reportage de Arte  : Game Over. Valentin Van

Des chaînes de télévision spécialisées

Des reportages stéréotypant

Le service public essaye de se rap-procher du public « geek »

LES GEEKS DANS VOTRE TÉLÉVISION !Si vouS allumez votre téléviSion pour regarder le journal de 20h vouS êteS Sûrement tombé Sur un reportage Sur un jeune de 13 ans dit « drogué » aux jeux vidéo, et bien maintenant vous pourrez allumer votre télévision et tomber Sur une chaîne SpécialiSée danS le jeu vidéo

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Grâce à cette diversité, Google re-cueille de très nombreuses don-nées sur les utilisateurs : leurs recherches fréquentes, leurs sites favoris, leurs derniers lieu de visite, leurs positions actuelles. Toutes ces données, sont stockées dans leur base de données, et leur per-mettent grâce à des algorithmes très travaillés de cibler l’esprit et les envies d’un utilisateur.Ce ciblage, objet de nombreuses critiques est une grosse part des revenus de Google, toutes vos «données» sont vendues à des sociétés tiers ou utilisées par leur propre régis publicitaire : AdSense. La vente de ces données

pose des problèmes éthiques : toutes vos recherches, vos locali-sations, vos discutions, vos e-mail qui passent par leur service sont lus par des algorithmes et récu-pèrent les données importantes et plus ou moins privées.Malgré cet inconvénient majeur, toutes leurs données permettent de faire des choses extraordi-naires. Ils sont par exemple ca-pables de prédire des épidémies grâce à une augmentation des recherches sur des symptômes similaires. Les gains monétaires engrangés grâce à ces publicités permettent des recherches très approfondies souvent dans une mouvance de trans-humanisme.

La force de la diversité

L’OGRE GOOGLE L’ENTREPRISE ET SES POUVOIRS

Dossier

google est une entreprise très puissante, dans le milieu informatique. son chiffre d’affaires se compte en mil-liardS de dollarS et Sa cotation en bourSe Sera la première à dépaSSer leS 1000 milliards de dollars, s’accordent à dire de nombreux experts.

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Un leader aussi dominant dans le secteur informatique acquiert ainsi beaucoup de pouvoir grâce au ra-chat de connaissances sur d’autres entreprises.Google s’est ainsi démarqué ces der-niers temps en rachetant de nom-breuses entreprises spécialisées dans le domaine de la robotique, un secteur qui pour sûr, est en pleine expansion.Ces nombreux rachats vont per-mettre à Google de rapidement s’agrandir du côté de la robotique et de la domotique ; c’est ainsi que Boston Dynamics a été racheté.Google est aussi très novateur dans l’internet des objets, un internet où tous les objets de notre quotidien seront inter-connectés. Les Google Glasses , par exemple, sont des lu-nettes connectées à la pointe de la technologie : reconnaissance vocale, reconnaissance de l’environnement, miniaturisation, etc... Ces nouvelles technologies permettront à Google d’acquérir de nombreuses nouvelles données, et cela pose encore soucis sur certains points de la vie privée.Ce nouveau monde qui arrive sera sans doute un monde que l’on aurait jamais pu imaginer, il y a quelques années. De nombreuses personnes s’inquiètent de l’avenir de ces ma-chines : imaginer une faille de sé-curité dans de nombreux domaines sensibles et les conséquences que cela pourrait avoir. Le niveau de complexité de ces machines les rendra plus ouvertes aux failles : aucun code de cette envergure ne peut prétendre n’avoir aucune faille, même minime.

L’enjeu majeur de Google ces pro-chaines années sera donc de nous montrer son savoir faire en termed’innovations et en terme de sécu-rité.

Google, le leader

Edouard Schweisguth

10 • if{mag} • N°5 - Mai 2014

Dossier

Naissance d’un moteur de re-chercheL’histoire de Google commence avec la rencontre de deux hommes, ses fondateurs : Larry Page et Ser-gey Brin à Stanford en 1996. Larry et Sergey créèrent un moteur de recherche appelé Backrub  avant de le renommé Google un an plus tard. Eté 1998, tout s’accélère pour les 2 diplômés de Stanford car le cofondateur de Sun, Andy Bech-tolsheim, investit 100.000$ dans la société qui sera créée pour l’occasion : Google Inc. A la fin de l’année Google.com a plus de 10.000 requêtes quotidiennes et PC Magazine élit Google meilleur moteur de recherche au monde. En 1999 Google explose avec 3 millions de recherches par jour, attirant les annonceurs et leur permettant de lever 25 million de de dollars pour leur capital.

Quand Google commence à se di-versifier En 2001 alors que Google n’en finit plus d’être utilisé partout dans le monde en plus de 26 langueset après avoir lancée Adwords, qui permet aux entreprises du monde

entier d’acheter de la pub sur les résultats de recherche de Goo-gle, Google Inc. nomme PDG Éric Schmidt qui est encore PDG en 2014. Cette même année il lance Google image qui propose plus de 250 millions d’images et pour la première fois, Google commercia-lise du matériel informatique, bap-tisée Google Search Appliance que les entreprises peuvent connecter à leurs réseaux informatique pour effectuer des recherches dans leurs propres documents.

Google rentre dans la cour des grandsEn 2003 Google améliore son offre de publiciste en achetant avec Adsense, qui permettra de diffuser de la publicité sur des sites internet pour 102 000 000 $. Un an plus tard Google effectue son entrée en bourse, l’entreprise qui fait 850 Millions de dollars de bénéfice en 2004, est capitalisée à 50 milliards  de dollars. Pour Google tout continue à sourire avec le lancement de Gmail qui évincera la concurrence Caramail et Hotmail en quelques années. Désormais, plus rien n’arrête cet

ogre qui lance de plus en plus de service populaire comme Google maps et Picasa. L’une des meil-leures stratégies de Google est que lorsque leurs services ne sont pas populaires, il rachète le leader comme avec Google vidéo et You-Tube en 2006.Et s’il fallait encore un exemple de l’expansion et de l’efficacité de Google ça serait celui de chrome, en 2008, Google se lance sur un nouveaux front celui des naviga-teurs de recherches, à l’époque, internet représenté à lui seul 76 % des navigateurs utilisés dans le monde. En février 2014, Google chrome représente près de 40 % des navigateurs tandis que inter-net explorer est à 20%.

Google ce géant de l’internet En moins de 20 ans, Google est de-venue l’une des plus grosse entre-prise mondial, grâce à un moteur de recherche et a investie dans de nombreux domaine de nouvelle technologie, son action est la se-conde plus chère au monde , Goo-gle sait s’adapter comme elle l’a montré avec Android et tous ses autres services et devrait conti-nuer son ascension.

GOOGLE : LA GRANDE AVENTURE

Vincent Pereira

Google en 1998

Larry Page et Sergey Brin, créateurs de Google

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12 • if{mag} • N°5 - Mai 2014

Le 8 avril 2007, la version 4 de De-bian fait son apparition. Mais pour la première fois aucun logiciel de la Fondation Mozilla ne fait par-tie du bundle d’installation, ou du moins en apparence. En effet tous ces logiciels ont été renommés et leurs logos changés. Mais si ce « masque » a surpris quelques uti-lisateurs, ce résultat est en réalité le fruit de près d’un an de débat. A la source de tout, le problème des définitions divergentes du « logiciel libre » entre la Fonda-tion Mozilla et Debian. Car si pour Debian le « libre » est à prendre dans sa définition la plus absolue, Mozilla lui tente d’imposer des li-mitations.

Firefox est une marque déposée par la Fondation Mozilla, ainsi l’utilisation de son nom et son logo sont soumis à des restric-tions d’utilisation.Or, la distribution Linux Debian est très stricte : elle ne propose que des logiciels non seulement « open-source » mais dont tous les composants soit aussi sous licence libre, comme le logo par exemple.Mais le contrat de licence d’utili-sation du logiciel Firefox (EULA) indique clairement que la marque « Firefox » ainsi que les logos et image associé sont la stricte pro-priété de Mozilla.On comprend donc que Debian refuse de publier une version contenant des logiciels avec non seulement des éléments déposer au niveau juridique, mais aussi

une licence qui indique claire-ment l’aspect propriétaire et donc non libre de ces même éléments.

Loin d’être un simple détail, De-bian vient de toucher un point sensible de la fondation Mozilla : son image. Car jusqu’alors Firefox était une imposante image de réussite du libre face à Internet Explorer qui était par opposition un navigateur purement propriétaire apparte-nant à Microsoft.La fondation veut garder ses droit sur sa marque mais ne veux sur-tout pas abandonner son image. Mais pour Debian il n’existe que deux solutions :- Soit Mozilla abandonne ses droits sur la marque Firefox- Soit Firefox ne sera plus présent sur les nouvelles versions de Debian

Malheureusement, aucun accord n’est sorti des discussions entre les deux organismes, Mozilla reste campé sur ses positions: Firefox est et restera une marque appar-tenant à la fondation.

Ce n’est pas ici un simple pro-blème de marque, ce conflit per-met de montrer que la définition du « logiciel libre » n’est pas dé-finie de manière claire. Pourtant de nombreuses licences tentent de créer un cadre de plus en plus précis aussi bien dans l’utilisation que dans la publication des ap-plications «  libre  ». Mais n’est-il pas dans un sens, contradictoire de vouloir limiter le libre ainsi. En effet la création même de ce type de logiciel vient de la volon-té de s’affranchir de toute idée de « propriétaire » pour permettre un partage et une évolution sans pa-reil par le concert d’acteur aussi nombreux qu’hétéroclite.

Actualite

Libre mais pas trop

Un masque pour logiciel

QUAND LE RENARD ENFLAMME LA TOILEsi imposer des limites d’utilisation et de publication sur un logiciel libre semble normal pour mozilla, la distri-bution debian s’insurge contre cette idée.

VERS UNE NOUVELLE DÉFINITION DU LOGICIEL LIBRE

Une histoire de marque

Samuel Moreno

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ANDROID, WHAT’S UP !?

Yassine El Haouari

Android 4.4La version 4.4 d’android a fait son apparition récemment sur les smartphones nexus, Android Kit Kat. Cette nouvelle version apporte de nombreuses mises à jour notamment pour l’horloge, le launcher, le clavier, galerie, on y trouvera également des nou-veautés sur le service d’email et l’appareil photo/vidéo dont les performances ont été améliorées soit un traitement de la photos-phère améliorée. Cette dernière version d’android va dans les prochains jours s’installer sur les smartphones sony xperia Z, Z1, Z1 compact et sony à rajouter avec ça sa touche personnelle puisque la barre des tache et les paramètres ont été revues afin de les rendre plus intuitifs et personnalisable, des nouvelles animations de lan-cement et nouveaux fond d’écrans animés, nouvelles versions des applications natives de sony, ajout de « xperia thèmes »  : 280 skins variés.

Amélioration de la sécuritéD’après une étude de Kaspersky 98,05% des malware cible An-droid alors que l’OS de Google possède peu de faille de sécurité comparé à ses concurrents. Ses at-taques sont surtout dus à sa très grosse popularité. Aujourd’hui le système anti malware d’Android scanne les applications à leur ins- tallation. Cette version a été mis en place à partir de la version 4.2 d’Android, puis a été déployé sur les smartphones possédant au moins la version Gingerbread (+ de 98%) jusqu’en juillet 2013. une mise à jour va être déployé à tout le monde via les Google Play Ser-vices (totalement transparent) et va combler un peu plus la sécurité d’Android, surtout en cas d’instal-lation par des sources inconnues. Car les malwares proviennent sur-tout des APK installer d’une autre voie que par le Play Store.

Lancement d’Android watchDepuis plusieurs semaines les ru-meurs sur le lancement par goo-gle de petits objets connectées sur sois se concrétise puisque google a annoncé qu’il lancées l’Android Wear, une interface repensée pour les petits écrans connectés. Le temps où les montres connec-té donner du fil à retordre aux

marques pour pouvoir afficher l’OS de google sur un mini écran est révolu. Le 18 Mars le géant du web an-nonce l’arrivée de son interface dédiée aux petits objets connec-tés avec, en ligne de mire, les montres. Une chose est sûre, avec Android Wear, Google rend d’un seul coup la montre connectée bien plus sexy.

Fragmentation des versions d’android

14 • if{mag} • N°5 - Mai 2014

Ses «exploits»Il a notamment accédé illégale-ment aux bases de données des clients de Pacific Bell, ainsi qu’aux systèmes de Fujitsu, Motorola, Nokia, Sun Microsystems et du Pentagone. Il est le premier hac-ker à figurer sur la liste des dix fugitifs les plus recherchés du FBI.

Il a laissé sa traceEn 1995, il est condamné à cinq ans de prison pour délit informa-tique. En 2002, il coécrit un livre traitant de l’ingénierie sociale et basé sur ses expériences person-nelles : L’Art de la supercherie 1. Puis, fort du succès de ce pre-mier livre, il en coécrit un autre en 2005 : L’Art de l’intrusion 2. Ce deuxième ouvrage s’intéresse aux intrusions dans des réseaux infor-matiques, effectuées par des in-connus ou des groupes de hackers renommés, tel L0pht. En 2008, Mitnick est consultant en sécurité informatique.

La condanationLors de son procès de 1995 qui lui a valu 5 ans de prison Mitnick a plaidé coupable pour sept chefs d’accusation (intrusion de sys-tèmes et vols de logiciels pro-tégés, entre autres) envers les sociétés Motorola, Fujitsu et Sun Microsystems. Mais il a contesté la manière artificielle dont l’accu-sation a chiffré le manque à ga-gner de ces sociétés. Le procureur

réclame finalement 1,5 million de dollars en dédommagement et de 5 à 10 millions de dollars de frais de procédures.Ce fut à l’époque la peine la plus lourde infligée à quelqu’un pour délit informatique.

ActualiteL’HISTOIRE DE KEVIN MITNICKKevin david mitnicK, né le 6 août 1963 à van nuys en californie, est un pirate informatique qui se fait appeler « le condor ».

Antonio Francius

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